mercredi 2 juin 2010

Une campagne internationale pour porter plainte contre l’occupation israélienne

[ 01/06/2010 - 12:50 ]
Gaza - CPI

La coalition internationale pour la poursuite des criminels de guerre a souligné que les forces armées de l’occupation ont tué délibérément et avec sang froid plus de 19 activistes et militants pacifistes internationaux dont des secouristes, en blessant plus de 36 membres de la flottille «Liberté» lors de sa destination vers la Bande de Gaza, après un assaut de piraterie sauvage et inhumain.
La coalition a affirmé dans un communiqué, le lundi 31/5, que la flottille n’avait aucun type d’arme, et qu'elle transportait une cargaison d'aides humanitaires, dont des médicaments et des produits alimentaires aux habitants de Gaza complètement assiégés depuis plus de 4 ans consécutifs.
«La flottille ne transportait que des activistes et militants pacifistes en sympathie et solidarité avec le peuple palestinien victime du blocus injuste, dont des intellectuels et des représentants des organisations juridiques qui font leur rôle humanitaire garanti par les lois internationales», a ajouté le communiqué.
La coalition a considéré que l’agression israélienne est une piraterie et un terrorisme d’état, ainsi qu'un crime très flagrant contre l’humanité.
«Nous prenons l’initiative et nous lançons une campagne internationale pour la poursuite des dirigeants criminels israéliens qui continuent de commettre des crimes solennels et cruels contre l’humanité, et nous invitons les pays dont leurs ressortissants accompagnaient la flottille "Liberté" de porter des plaintes urgentes à la cour pénale internationale afin de condamner et emmener les coupables et dirigeants israéliens à la justice après le viole sans précédent à la loi internationale», a souligné la coalition.
La coalition a appelé le conseil de la sécurité de l'ONU à renforcer la justice et protéger la sécurité des individus, en confirmant que le gouvernement de l’occupation prouve toujours, à travers ses crimes sauvages et violations inhumaines, qu’il n’est plus intéressé par les décisions du conseil de sécurité international.