samedi 31 octobre 2009

Les banques israéliennes très actives dans la construction des colonies

vendredi 30 octobre 2009 - 06h:43

Adir Nieuwhof - The Electronic Intifada

Les investisseurs européens et états-uniens dans les banques Hapoalim et Leumi devraient s’attendre à des contrôles et des pressions plus approfondis de la part des militants internationaux pour les droits de l’homme pour les amener à abandonner leurs participations.

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Un panneau propose une offre spéciale pour un prêt hypothécaire de la banque Leumi pour construire dans la colonie Zufin près de Jayyous, en Cisjordanie occupée.
(Photo : Qui profite de l’occupation ? )


Plusieurs fonds de pensions et investisseurs financiers occidentaux détiennent des parts dans deux banques israéliennes : la banque Hapoalim et la banque Leumi. Les deux banques interviennent dans les colonies et proposent des prêts pour financer les activités coloniales illégales dans les territoires occupés palestiniens et syriens.

La banque Hapoalim, la première banque d’Israël, a été créée en 1921 par le syndicat israélien Histadrut et l’Organisation sioniste mondiale. Elle fut nationalisée en 1983 puis privatisée à nouveau en 1996. Fondée en 1902, sous le nom de de Banque anglo-palestinienne, la banque Leumi est la deuxième banque d’Israël. Les deux possèdent des agences dans les colonies Gilo et Pisgat Ze’ev, situées en Cisjordanie occupée. La banque Hapoalim a également des agences dans la colonie Ramot, dans Jérusalem-Est occupée, de même que sur le plateau du Golan occupé. Dans le même temps, la banque Leumi entretient des agences dans les colonies Ma’ale Adumim, Oranit, Kiryat Arba et Katzrin, toutes en Cisjordanie occupée.

Les colonies d’Israël dans les Territoires palestiniens et sur le plateau du Golan syrien occupés violent la Quatrième Convention de Genève qui interdit à la puissance occupante de déporter ou transférer une partie de sa propre population civile vers le territoire qu’elle occupe. Par conséquent, les agences locales de ces deux banques dans ces colonies sont tout aussi illégales que les colonies.

Les banques Hapoalim et Leumi sont impliquées dans d’autres violations du droit international en accordant des crédits hypothécaires aux colons pour l’achat de biens dans les colonies. Le 12 juillet 2009, le journal israélienMakor Rishon indiquait que la banque Hapoalim accordait de tels crédits dans tout le pays, y compris en Cisjordanie occupée. Le journal révélait aussi qu’une agence de Jérusalem de la banque Leumi débloquait de ces crédits pour l’achat de maisons dans les colonies israéliennes sans aucune difficulté. Effectivement, la volonté de la banque Leumi d’aider les colons dans l’achat de biens est ouvertement affichée sur un panneau publicitaire dans la colonie Zufin. Zufin a été construite sur les terres confisquées au village palestinien de Jayyous, situé dans le nord-ouest de la Cisjordanie.

Pour le projet Vue de Zufin, des parcelles privées constructibles sont en vente avec des offres spéciales de prêts hypothécaires par la banque Leumi, comme affiché sur le panneau. En prêtant de l’argent pour l’achat de maisons dans les colonies illégales, les banques Hapoalim et Leumi encouragent le transfert de la population civile israélienne vers les territoires occupés, en violation du droit international.

Les deux banques proposent de surcroît des crédits pour des projets de constructions de colonies. Digal Investments and Holdings, entreprise de construction et véritable société immobilière israélienne, développe une communauté fermée dans la colonie Nof Zion, dans Jérusalem-Est occupée. La banque Leumi a accordé un crédit à Digal pour la construction de 287 unités de logement, une synagogue et un centre commercial à Nof Zion. Les recherches conduites par le groupe Qui profite de l’occupation ? ont révélé que la banque Hapoalim était en outre engagée dans la construction de colonies avec deux projets à Ma’ale Adumim et un à Har Homa. La construction des colonies est une violation du droit international.

La banque Hapoalim soutient aussi le développement d’entreprises israéliennes dans des zones industrielles situées en Cisjordanie. Construites sur les terres d’où les Palestiniens furent expulsés, les zones industrielles sont une atteinte au droit international. Les emplois proposés par ces entreprises dans les zones industrielles visent à attirer des civils israéliens qui vivront dans les colonies. Mais les déchets produits par les zones industrielles polluent les terres agricoles palestiniennes voisines, ils sont un danger pour l’environnement et la santé publique en Cisjordanie. Au cours de ces deux dernières années, la banque Hapoalim a accordé des prêts à cinq entreprises israéliennes (Doron Furniture, Ronopolidan, Ram Quality Products, Ewyg Advanced Technologies et Tzarfati Metal & Vehicle Services) qui opèrent dans les zones industrielles de Cisjordanie de Barkan et Mishor Adumim.

Les deux banques ont prêté aussi de l’argent au consortium City Pass. City Pass a décroché le contrat avec Israël pour la construction d’un projet de transport urbain qui reliera Jérusalem à plusieurs colonies illégales. La convention de financement entre le consortium City Pass et les deux banques prévoit pour 420 millions de dollars de prêts à court terme et 100 millions de dollars de prêts à long terme. Parce qu’il contribue de façon importante à l’occupation israélienne de la Cisjordanie, deux entreprises françaises engagées dans ce projet, Alstom et Connex (filiale de Veolia Transport), ont fait l’objet de pressions pour résilier leurs contrats.

Tant la banque Hapoalim que la banque Leumi ont des relations avec des institutions financières et des investisseurs financiers européens et états-uniens. Par exemple, deux importants fonds de pension néerlandais, ABP et PGGM/PFZW, ainsi que le fond de pension d’Etat du gouvernement norvégien détiennent un nombre important d’actions dans les deux banques. De plus, William Blair & Company, société mondiale d’investissement basée à Chicago, a conclu une alliance stratégique avec Poalim Capital Markets, filiale de la banque Hapoalim. Et selon des informations parues dans le quotidien d’affaires israélien Globes, la banque Hapoalim a pu étendre ses opérations à l’extérieur d’Israël grâce à sa filiale turque Bankpozitif Credi Ve Kalkinma Bankasi.

Tout comme les entreprises impliquées dans le projet de tramway à Jérusalem et qui opèrent dans les zones industrielles d’Israël montées sur la terre occupée, les investisseurs européens et états-uniens dans les banques Hapoalim et Leumi doivent s’attendre à des contrôles et des pressions accrus de la part des militants internationaux pour les droits de l’homme pour les amener à abandonner leurs participations.


* Adri Nieuwhof est avocat consultant spécialisé dans les Droits de l’Homme

27 octobre 2009 - The Electronic Intifada - traduction : JPP

Obama aurait-il des origines juives?

Leila Mazboudi

30/10/2009 Sachant que ses origines musulmanes ne sont un secret pour personne, le président américain Barack Obama aurait des origines juives qu'il voudrait garder dans le plus grand secret.
Pour l'historien suisse vivant au Canada, Henry Makow, point de doute, Obama tient ses racines judaïques de sa mère, Anne Dunham. Pour étayer sa thèse, Makow n'a pas été très loin: sur Google, il a découvert que bon nombre de sites juifs vantent ces racines hébraïques et assurent qu'il bénéficie du soutien des juifs américains.

Dans un article publié sur le site wordpress, Makow soupçonne le grand-père maternel d'Obama, Stanley Dunham d'être de confession juive: Vendeur d'équipements ménagers, il aurait été un communiste.
Makow rapporte que ce Stanley a même des liens de parenté avec six présidents américains: James Madisson, Harry Truman, Lyndon Johnson, Jimmy Carter et Georges Bush (père et fils), voire avec l'ancien vice-président américain Dick Cheney. Informations confirmées dans plusieurs sites de renommée, entre autre Wikiepedia.

Selon l'historien suisse, ce phénomène n'est pas inédit dans l'histoire de l'Occident et des États-Unis. De nombreux hommes politiques occidentaux se sont avérés avoir du sang juif dans les veines: à l'instar de l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill dont la mère était à moitié juive. Parmi les présidents américains, Makow en dénombre plusieurs: en plus de Truman, Eisenhower, Johnson, déjà cités, il mentionne Roosevelt et Buches.
Force est de constater que certains dirigeants juifs s'efforcent de cacher cette origine. Le cas le plus récent a été celui de l'ex-secrétaire d'état américaine Madeleine Albright qui faisant partie de l'administration de Bill Clinton (1997-2001).
Lorsque ses origines juives ont été révélées au grand jour, dans le monde arabe, elle a feint ne pas le savoir. " Je n'ai découvert que j'étais d'origine juive qu'après être devenue secrétaire d'état" raconte-t-elle plus tard dans un livre.
Pas très convaincant, surtout pour le monde arabe.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=109278&language=fr

Le Bahreïn prend une décision courageuse et boycotte les occupants israéliens

[ 30/10/2009 - 15:16 ]
Gaza – CPI

Mochir Al-Masri, un des leaders du mouvement de la résistance islamique Hamas et secrétaire général du groupe « Changement et réforme » du Conseil Législatif Palestinien, a qualifié de courageuse la décision du parlement bahreïnien de s’interdire toute normalisation avec l’Entité sioniste.

Al-Masri a contacté le président de la commission de solidarité avec la Palestine au parlement bahreïnien Dr Nasser Al-Fidala. Il lui a fait part de sa satisfaction. Cette décision confirme la profondeur stratégique arabo-islamique de la cause palestinienne. Elle confirme aussi que l’occupation israélienne n’a pas sa place parmi nous, dit Al-Masri.

Il a appelé les parlements arabes et islamiques à prendre la même position, en interdisant toute relation avec l’Entité sioniste.

De son côté, Dr. Nasser Al-Fadala a confirmé que le peuple bahreïnien tout entier soutient cette décision. Le peuple bahreïnien soutiendra la juste cause palestinienne. L’occupation israélienne restera illégitime et partira de la terre palestinienne et arabe tôt ou tard.

OMS : L’occupation israélienne empêche l’entrée à Gaza des appareils médicaux

[ 31/10/2009 - 02:43 ]
Gaza – CPI

Les forces israéliennes d'occupation interdisent l’entrée des appareils et des accessoires médicaux nécessaires pour les hôpitaux de la bande de Gaza, avertit l’Organisation Mondiale de la Santé.

C’est la quatrième fois que l’Entité sioniste empêche l’entrée de tels produits, via le point de passage Karam Abu Salem.

Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, hier jeudi 29 octobre 2009, l’organisation exprime son étonnement devant cette entrave à toutes les coordinations effectuées.

Pire, les forces israéliennes d'occupation ont ravagé les appareils avant de les retourner.

Il est primordial de noter que les hôpitaux de la bande de Gaza souffrent d’un manque fatal de médicaments et d’appareils médicaux, à cause du blocus imposé sur la Bande depuis plus de trois ans, suite à la victoire du mouvement de la résistance islamique Hamas lors des élections législatives démocratiques et contrôlées par des observateurs internationaux !

Foudroyé après avoir pris quelques photos de la mer à Gaza

Gaza - 30-10-2009
Par Eva Bartlett
Le 4 octobre, Ashraf Abu Suleiman, 16 ans, du camp de réfugiés de Jabaliya, est allé voir un copain de classe malade chez lui à Sudaniya, petite ville côtière, au nord de la Bande de Gaza. Il est ensuite allé sur la plage, où il a remonté les jambes de son pantalon pour faire quelques pas dans la mer et profiter d’un des derniers matins d’été. Il a pris quelques photos, pour les retravailler ensuite sur Photoshop, un passe-temps qu’il partage avec son père.

Quelques minutes après, Ashraf courait, aveuglé par la terreur, tandis que les soldats israéliens, depuis un navire de guerre au large de la côte, commençaient à tirer sur des pêcheurs palestiniens. Il a été touché par la balle d’un soldat israélien qui lui a traversé le cou et touché les vertèbres cervicales, facturant C-4 et C-5, le laissant à terre baignant dans son sang et incapable de tenir debout.

« Ils tiraient sur des pêcheurs palestiniens dans des hassakas [petits bateaux de pêche], » dit-il des soldats dans le navire de guerre. «Quelques balles tombaient près de moi. Je me suis mis à courir en direction du nord, sans réfléchir. »

Il pense avoir couru pendant quelques minutes, approchant rapidement de la frontière nord, avant que la voix d’un soldat israélien, par haut-parleur, lui crie de s’arrêter. Voyant un véhicule militaire à quelque distance devant lui, Ashraf a eu peur que les soldats en face de lui ne se mettent à lui tirer dessus. Il a continué à courir, espérant se mettre à l’abri derrière une colline proche.

C’est à ce moment là qu’il s’est écroulé, une des balles venait de le toucher au cou.

L’Agence de Presse Ma’an a rapporté : « Un porte-parole de l’armée israélienne dit que les soldats ont identifié ‘un Palestinien suspect’ approchant la grille frontalière, et qu’ils ont tiré des coups de semonce en l’air. Après que le Palestinien ait ignoré ces avertissements, dit le porte-parole, l’armée lui a tiré dessus et l’a légèrement blessé. »

Au moins 8 Palestiniens ont été tués, et au moins 33 blessés, dans la « zone-tampon » imposée par Israël le long de la frontière de Gaza depuis le cessez-le-feu du 18 janvier dernier. 3 des tués et 12 des blessés étaient mineurs, dont plusieurs enfants.

La « zone tampon » a été imposée par les autorités israéliennes il y a une dizaine d’années, d’abord à 150 mètres et aujourd’hui, alors que les autorités d’occupation disent que la zone interdite court sur 300 mètres depuis la limite entre Gaza et Israël, elle va jusqu’à 2 kilomètres dans certains endroits. La zone tampon interdit l’accès à environ 30% des terres agricoles les plus fertiles de Gaza, ainsi qu’aux terres qui lui sont adjacentes. Les autorités militaires avertissent que quiconque entre dans ce secteur peut être abattu par l’armée.

« Je ne me rends pas compte à quelle distance j’étais de la grille, peut-être moins de 400 mètres, » dit Ashraf.

Trois soldats israéliens se sont approchés de lui à pied, explique-t-il. « Un soldat m’a donné un coup de pied à la bouche et m’a dit de me lever. Je n’ai pas pu, mes jambes ne bougeaient plus. »

Selon Ashraf, un soldat israélien l’a traîné par les bras jusqu’au chemin en dur. Après un autre coup de pied au visage, il a été installé sur un brancard et transporté de l’autre côté de la frontière nord, à une jeep stationnée là.

Ashraf raconte qu’après avoir vérifié son identité sur un ordinateur, les soldats lui ont dit : « Tu as 16 ans et un mois. Tu es étudiant. » Bien qu’ils se rendaient compte qu’il était inoffensif, ils ont continué à le traiter avec mépris.

« Ils m’ont mis dans une jeep et nous avons roulé un moment, une vingtaine de minutes. Je ne sais pas exactement. Puis ils m’ont transféré dans un hélicoptère Apache qui a volé jusqu’à une base militaire près d’Erez. Je ne connais pas son nom, mais je sais que ce n’était pas loin d’Erez. Il y avait une petite clinique où ils m’ont donné quelques premiers soins, » dit-il, se rappelant que c’était au moins 30 minutes après qu’il ait été blessé.

« Ils m’ont mis de la gaze et un bandage sur la blessure, » dit Ashraf. Il a dû ensuite attendre, tandis qu’un infirmier palestinien négociait son retour à un hôpital de Gaza.

Hassam Ghrenam, infirmier et chauffeur d’ambulance du Croissant Rouge palestinien, avait un accord pour traverser en Israël pour deux cas médicaux indépendants de celui d’Ashraf. Alors qu’il était du côté israélien, Ghrenam a vu Ashraf et a demandé de le ramener à Gaza.

Ashraf a expliqué que Ghrenam voulait faire venir trois autres hommes, pour le transférer avec précaution, comme requis par la procédure médicale. Les soldats israéliens ont refusé sa demande et Ashraf a dû attendre une heure de plus, jusqu’à ce que finalement, les soldats cèdent.

« Il devait y avoir une trentaine de soldats autour de nous. Le chauffeur de l’ambulance n’arrêtait pas de dire, ‘il est dans un état critique, très critique, emmenez-le en Israël,’ mais les soldats ont juste pointé leurs armes sur lui, sans rien faire, » explique Ashraf.

Ghrenam a remarqué qu’il y avait du sang et des signes qu’Ashraf avait été frappé ou avait reçu des coups de pied au visage. « Les Israéliens lui ont mis un pansement sur la blessure, pas de minerve, pas de traitement approprié. Je lui ai immédiatement posé une minerve. Les blessures au cou et à la moelle épinière peuvent conduire à la paralysie. »

Du côté palestinien du carrefour d’Erez, Ghrenam a transféré Ashraf à une ambulance du Croissant Rouge qui attendait et qui l’a emmené à l’hôpital al-Shifa de Gaza. Il est maintenant dans le service de rééducation, et les médecins et ses parents attendent de voir si ses vertèbres fracturées guériront suffisamment pour qu’il puisse remarcher.

Le père d’Ashraf n’est pas optimiste. « A chaque journée d’attente, j’ai l’impression que sa vie est foudroyée. Je suis très inquiet pour son avenir. »


http://www.ism-france.org/news/article.php?id=12912&type=temoignage&lesujet=Enfants

Ali Larijani: l'Iran détient des documents attestant l'ingérence des Etats-Unis

Téhéran.Irna. 29 Octobre 2009.

Le président du parlement iranien a révélé que la République Islamique d’Iran détenait des documents authentiques attestant del'implication américaine dans l'attentat terroriste perpétré dans la province de Sistan et Baloutchistan.

"Les Etats-Unis ne peuvent pas nier leurs ingérences dans le dernier attentat terroriste commis dans le sud-est de l'Iran", a souligné le président du parlement iranien.


La République Islamique d’Iran, a-t-il poursuivi, ne s'appuie ni sur le Bloc de l'Est, ni sur celui le Bloc de l'Ouest et n'est également pas dépendante des Etats-Unis."

Ali Larijani a ajouté que l'événement du 4 novembre 1978 en Iran avait permis de mettre à jour l'hostilité de la Maison Blanche à l’égard de la République Islamique d’Iran.

http://www2.irna.ir/fr/news/view/line-96/0910305324093219.htm

Barhoum: Hamas voulait la réconciliation un projet national pour le peuple palestinien

30 Oct 2009


Damas / Le porte-parole du mouvement de résistance nationale palestinienne Hamas, M. Fawzi Barhoum, a affirmé que le Hamas voulait que la réconciliation palestinienne soit une formule finale de concorde et qu'elle jette la base à un projet national qui protège l'avenir de la cause palestinienne.

Dans un entretiens à /La Russie d'aujourd'hui/, M. Barhoum a fait savoir que l'organisation des élections dans une partie du territoire palestinien signifie la consécration de la partition.

"Les élections n'auraient aucune valeur si elles ne se déroulaient pas sur la totalité de la terre palestinienne", a insisté M. Barhoum, disant pouvoir affirmer que des agendas étrangères sont à l'origine de la perturbation des efforts d'entente interpalestinienne.

Il a réaffirmé que le Hamas est résolu à en finir avec cet état de partition palestinienne et à aller dans une nouvelle étape loin des ingérences étrangères "pour la protection du projet national, des droits et des constantes palestiniennes", a-t-il précisé.
Gh.H.

http://www.sana.sy/fra/55/2009/10/30/252985.htm

Clinton au Proche-Orient pour relancer le processus de paix

31/10/2009
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rencontré hier l’émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, en prélude à une visite de la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton. Lors de cette entrevue, M. Netanyahu a dit espérer que les discussions avec ses hôtes américains contribueraient à « relancer dès que possible les négociations de paix entre Israël et les Palestiniens ». Amos ben Gershom/GPO/AFP
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rencontré hier l’émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, en prélude à une visite de la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton. Lors de cette entrevue, M. Netanyahu a dit espérer que les discussions avec ses hôtes américains contribueraient à « relancer dès que possible les négociations de paix entre Israël et les Palestiniens ». Amos ben Gershom/GPO/AFP
Les analystes sont sceptiques quant aux chances de réussite de la secrétaire d'État américaine de relancer les pourparlers de paix.
Hillary Clinton rencontrera ce week-end les dirigeants israéliens et palestiniens pour tenter de ressusciter un processus de paix au point mort depuis bientôt un an, des discussions qui ne devraient pas déboucher sur une percée, selon les observateurs. La secrétaire d'État s'entretiendra aujourd'hui avec le président palestinien Mahmoud Abbas durant une étape à Abou Dhabi, avant d'atterrir en Israël où elle aura des entretiens avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Mme Clinton a été précédée à Jérusalem depuis jeudi par l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, qui vient d'effectuer une série de navettes dans la région sans parvenir à ramener Israéliens et Palestiniens autour de la table de négociations. Lors d'une entrevue hier avec M. Mitchell, M. Netanyahu a dit espérer que les discussions avec ses hôtes américains contribueraient à « relancer dès que possible les négociations de paix entre Israël et les Palestiniens », bloquées depuis l'offensive israélienne à Gaza fin 2008.
Mais les analystes sont sceptiques. La venue de Mme Clinton « signifie que le processus de paix est dans l'impasse et qu'elle veut tenter de le relancer », souligne le politologue israélien Yossi Alpher. « La grande question est de savoir si elle vient ici pour tendre la carotte ou le bâton », s'interroge M. Alpher. Mme Clinton a présenté la semaine dernière un rapport d'étape au président Barack Obama, soulignant que des « difficultés subsistent » avant une relance des pourparlers israélo-palestiniens. Barack Obama considère ce dossier comme prioritaire et a, pour cette raison, réuni MM. Netanyahu et Abbas lors d'un sommet à New York en septembre, mais sans résultat tangible. En outre, les divisions déchirant le camp palestinien ne favorisent pas la reprise du processus de paix. Le mouvement islamiste Hamas conteste la légitimité du président palestinien, qui contrôle uniquement la Cisjordanie, et a encore creusé le fossé en interdisant dans son fief de Gaza la tenue des élections convoquées par M. Abbas pour le 24 janvier dans les territoires palestiniens. « Le blocage est total chez les Palestiniens. Il est donc douteux que des progrès significatifs puissent être enregistrés sur le volet israélo-palestinien », estime Jonathan Spyer, chercheur israélien du Global Research in International Affairs Center.
Vis-à-vis d'Israël, les Palestiniens exigent que, préalablement à la reprise du dialogue, il gèle totalement la construction dans les colonies en Cisjordanie occupée, illégales aux yeux de la communauté internationale. M. Netanyahu, dont la très large coalition gouvernementale s'appuie surtout sur des formations de droite et d'extrême droite, a résisté aux appels internationaux le pressant de mettre un terme à la colonisation et a proposé un moratoire partiel de la construction dans les implantations. Les Palestiniens en sont à se demander si la reprise des pourparlers aboutirait même à la moindre avancée, compte tenu de l'abîme les séparant d'Israël. « Quels objectifs pourrions-nous atteindre ? Je crois que la position du gouvernement israélien est très claire, et je n'attends strictement rien de lui », avoue Samir Awad, professeur de relations internationales à l'Université de Bir-Zeit, en Cisjordanie.
Aucun débouché n'étant en vue dans le dossier israélo-palestinien, il se pourrait que Mme Clinton change son fusil d'épaule et profite des appels au dialogue exprimés par les dirigeants syriens et israéliens. « Quand les discussions de paix piétinent entre Israël et les Palestiniens, elles décollent sur le volet israélo-syrien. C'est classique et je ne serais pas surpris que ce soit à nouveau le cas », estime M. Spyer.

Un checkpoint israélien fracasse les espoirs de Betty Azzam

Publié le 30-10-2009

STOP !

"Un sac à main blanc et une écharpe rose : c’est tout ce que Betty Azzam a pu sauver de son ancienne vie. Il y a peu, cette jeune palestinienne originaire de Gaza menait la vie relativement privilégiée d’une étudiante de Cisjordanie.

Avec un diplôme en droit des affaires de l’université de Bethléem qu’elle s’apprêtait à recevoir, elle espérait décrocher un premier emploi au sein de la prestigieuse société de télécommunications Jawwal. Mais ce début de carrière prometteur s’est écrasé, mercredi 28 octobre, sur un checkpoint israélien. Arrêtée à 13 heures par des soldats alors qu’elle revenait d’un entretien d’embauche, Betty Azzam a été reconduite, à 23 heures, les yeux bandés et les mains liées, jusque dans cet immense cachot qu’est la bande de Gaza. Motif de la déportation, selon l’armée israélienne : "séjour illégal" en Cisjordanie. "Je n’ai pas eu le temps de récupérer la moindre de mes affaires, dit Betty. En une journée, j’ai perdu mon diplôme, mes amis et mon avenir. Ma vie vient de s’effondrer."

Quatre ans de clandestinité

L’armée explique que Betty ne disposait pas du permis qui autorise les Gazawis à circuler dans l’autre morceau de leur patrie. Et pour cause. Depuis le début de la seconde Intifada, en 2000, ce précieux sésame n’est accordé qu’à une poignée de "VIP". Les premières mesures de restriction sont apparues au milieu des années 1990, après les accords d’Oslo, frappant de plein fouet les étudiants de Gaza, inscrits en masse dans les universités de Cisjordanie. Pour gagner Bethléem en 2005, lors de sa première année de faculté, la jeune femme avait donc rusé. Elle avait utilisé un permis temporaire dont la bureaucratie militaire israélienne fait l’aumône aux chrétiens de Gaza, à l’approche des fêtes religieuses. Au lieu de rester cinq jours en Cisjordanie, Betty y est restée quatre ans. Un séjour clandestin, sans espoir de régularisation.

La mainmise d’Israël sur le registre d’Etat civil palestinien interdit aux résidents de Gaza de faire changer l’adresse figurant sur leur carte d’identité. "Pendant quatre ans, j’ai limité mes déplacements au strict nécessaire, raconte la jeune femme. Heureusement que mes parents sont venus pour les fêtes de Noël et de Pâques, sinon je ne les aurais pas vus."

A Bethléem, la direction de l’université est choquée. L’intervention des avocats du Patriarcat latin n’a pas permis d’éviter l’expulsion. "Qu’on ne nous parle pas de la sécurité d’Israël, maugrée le frère Jack Curran, un moine américain, membre de la congrégation de La Salle, qui gère l’université. Il s’agit d’une gamine de 21 ans qui veut simplement vivre. Israël ne peut pas ignorer ce principe universel qu’est le droit à l’éducation."

Saisie par Gisha, une ONG de défense des droits des Palestiniens, la Cour suprême israélienne tranchera. Le pronostic n’est guère favorable. D’après les décomptes de Gisha, 838 étudiants admis dans des universités à l’étranger ou en Cisjordanie sont toujours bloqués à Gaza, 839 avec Betty Azzam. "

Benjamin Barthe

Gaza Envoyé spécial du journal Le Monde

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/10/30/un-checkpoint-israelien-fracasse-les-espoirs-de-betty-azzam_1260578_3218.html

CAPJPO-EuroPalestine

Les produits originaires des territoires occupés ne peuvent bénéficier du régime douanier préférentiel de l’accord CEE- Israël

publié le vendredi 30 octobre 2009

Cour de justice des Communautés européennes

Affaire Brita.

Conclusions de l’avocat général dans l’affaire C-386/08 Brita GmbH / Hauptzollamt Hamburg-Hafen.

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 97/09

Luxembourg, le 29 octobre 2009

Presse et Information

Conclusions de l’avocat général dans l’affaire C-386/08 Brita GmbH / Hauptzollamt Hamburg-Hafen.

L’Avocat général, M. Yves Bot estime que les produits originaires des territoires occupés ne peuvent bénéficier du régime douanier préférentiel de l’accord CEE- Israël.

Les autorités douanières communautaires doivent refuser de reconnaître l’origine israélienne de ces produits.

Dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen, des accords bilatéraux ont été conclus entre la Communauté et ses États membres, d’une part, et la plupart des pays du bassin méditerranéen, d’autre part. Ces accords prévoient notamment que les produits originaires des pays méditerranéens concernés peuvent être importés en Union européenne en exemption des droits de douane et que les autorités compétentes des parties coopèrent en vue de déterminer l’origine exacte des produits bénéficiant du régime préférentiel.

La Communauté et ses États membres ont conclu un tel accord tant avec Israël [1] (accord CEE-Israël) qu’avec l’Organisation de libération de la Palestine [2] (accord CEE-OLP), cette dernière agissant pour l’Autorité palestinienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.

Brita est une société allemande qui importe des gazéificateurs d’eau ainsi que des accessoires et des sirops fabriqués par la société Soda-Club installée à Mishor Adumin en Cisjordanie, à l’est de Jérusalem.

Brita a voulu importer en Allemagne des marchandises fournies par Soda-Club. La société a communiqué aux autorités douanières allemandes que les marchandises étaient originaires d’Israël et a souhaité donc bénéficier du régime préférentiel de l’accord CEE-Israël. Soupçonnant que les produits étaient originaires des territoires occupés, les autorités allemandes ont demandé aux autorités douanières israéliennes de confirmer que ceux-ci n’avaient pas été fabriqués dans ces territoires.

Alors que les autorités israéliennes ont confirmé que les marchandises en question étaient originaires d’une zone sous leur responsabilité, elles n’ont toutefois pas répondu à la question de savoir si elles avaient été fabriquées en territoires occupés. Pour cette raison, les autorités allemandes ont finalement refusé d’accorder à Brita le bénéfice du régime préférentiel, au motif qu’il ne pouvait pas être vérifié avec certitude que les marchandises importées relevaient du champ d’application de l’accord CEE-Israël.

Brita a attaqué en justice cette décision et le Finanzgericht Hamburg (tribunal des finances de Hambourg, Allemagne) a demandé à la Cour de justice si les marchandises fabriquées en territoires palestiniens occupés et dont l’origine israélienne est confirmée par les autorités israéliennes peuvent bénéficier du régime préférentiel instauré par l’accord CEE-Israël.

[1] Accord euro-méditerranéen établissant une association entre les Communautés européennes et leurs États membres, d’une part, et l’État d’Israël, d’autre part, signé à Bruxelles le 20 novembre 1995.

[2] Accord d’association euro-méditerranéen intérimaire relatif aux échanges et à la coopération entre la Communauté européenne, d’une part, et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), agissant pour le compte de l’Autorité palestinienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, d’autre part, signé à Bruxelles le 24 février 1997.