vendredi 24 septembre 2010

Flottille pour Gaza: Ankara attend toujours des excuses d'Israël

21:57 23/09/2010
NEW YORK (Nations unies), 23 septembre - RIA Novosti
La Turquie attend toujours des excuses et des réparations de la part d'Israël pour l'assaut de Tsahal contre la flottille d'aide pour Gaza le 31 mai dernier, au cours duquel neuf Turcs ont péri, a déclaré jeudi le président turc Abdullah Gül à la 65ème session de l'Assemblée générale de l'Onu.
"L'attaque israélienne contre la flottille d'aide qui s'est soldée par la mort de neuf ressortissants turcs est inacceptable au regard du droit international. La Turquie attend des excuses et des compensations pour les victimes de ce raid (qui a fait l'objet d'une enquête de l'Onu, ndlr)", a indiqué M.Gül.
Le président turc a aussi salué le rapport de la commission spéciale du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu sur l'arraisonnement meurtrier de la flottille d'aide pour Gaza.
Un groupe de trois experts de l'Onu chargés d'enquêter sur la prise d'assaut de la flottille d'aide pour Gaza a qualifié les actions des commandos israéliens de violation des normes du droit international.
Dans leur rapport de 56 pages déposé  mercredi, les experts accusent les auteurs de l'attaque, qui a fait neuf morts, de meurtre, de torture, d'atteinte à la vie et à la liberté d'expression, ainsi que de traitement inhumain des passagers et membres des équipages de la flottille.

Netanyahu déplore les propos de Clinton sur les "Israéliens russes"

11:12 23/09/2010
MOSCOU, 23 jeudi - RIA Novosti
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déploré les propos de l'ex-président américain Bill Clinton qui a déclaré mercredi que les immigrés d'ex-URSS en Israël menaçaient de torpiller le processus de paix au Proche-Orient, a annoncé jeudi le quotidien Jerusalem Post.
"Bill Clinton, un très ancien ami d'Israël, doit savoir que les ressortissants de l'ex-URSS ont apporté une énorme contribution au renforcement et au développement d'Israël ainsi que de son Armée de défense", a indiqué le premier ministre, cité par le quotidien.
Mercredi, l'ex-président des Etats-Unis a déclaré au cours d'une table ronde à New-York que  "de plus en plus de soldats au sein de l'armée de défense d'Israël sont des enfants de colons russes, principaux ennemis du partage des territoires".
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Flottille: Israël fustige la commission onusienne

13:50 23/09/2010
MOSCOU, 23 septembre - RIA Novosti
Israël a accusé la commission spéciale du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, auteure d'un rapport sur l'arraisonnement meurtrier d'une flottille d'aide pour Gaza, d'avoir adopté une approche "partiale, partisane et extrémiste", a annoncé jeudi le ministère israélien des Affaires étrangères.
"Israël est un pays démocratique (…) qui respecte minutieusement les lois internationales et sait au besoin évaluer ses propres actions (…). Ceci dit et compte tenu de l'approche partiale, partisane et extrémiste du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, Israël ne voit aucune raison de coopérer avec cette commission. Cependant, il examinera ce rapport", lit-on dans un communiqué ministériel.
Un groupe de trois experts de l'ONU chargés d'enquêter sur la prise d'assaut de la flottille d'aide à Gaza du 31 mai dernier a considéré les actions des commandos israéliens comme une violation des normes du droit international.
Dans leur rapport sur 56 pages rendu mercredi, les experts accusent les auteurs de l'attaque, qui a fait neuf morts parmi les passagers turcs, de meurtre, torture, atteinte à la vie et à la liberté d'expression, ainsi que de traitement inhumain des passagers et membres des équipages de la flottille.
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Les Etats-Unis réitèrent leur soutien à la création d'un Etat Palestinien

23 septembre 2010 – Devant l'Assemblée générale des Nations Unies, le Président des Etats-Unis, Barack Obama, a réitéré jeudi son soutien à l'objectif « de deux Etats, Israël et Palestine, vivants côte-à-côte en paix et sécurité ».
« Je suis heureux que nous ayons poursuivi des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens à Washington, Sharm el-Sheikh et Jérusalem », a déclaré Barack Obama lors du débat annuel de l'Assemblée générale qui s'est ouvert jeudi. « Aujourd'hui, beaucoup sont pessimistes sur ce processus. Les cyniques disent qu'Israéliens et Palestiniens sont trop méfiants les uns envers les autres et trop divisés intérieurement pour forger une paix durable », a-t-il ajouté.

« Si aucun accord n'est atteint, les Palestiniens ne connaîtront jamais la fierté et la dignité qui émergent lorsque l'on a son Etat. Les Israéliens ne connaitront pas l'assurance et la sécurité qui viennent avec la souveraineté et la stabilité de ses voisins », a souligné le Président américain.

« Je refuse d'accepter ce futur », a-t-il plaidé. « Nous croyons que cet élan doit être étendu. Nous pensons aussi que les négociations devraient continuer jusqu'à ce qu'elles soient achevées. Il est maintenant temps pour les parties de s'aider l'une l'autre pour surmonter les obstacles ».

Barack Obama a appelé les « amis des Palestiniens » à transformer « leurs promesses » en « actions ». Selon lui, les Etats qui ont signé l'Initiative de paix Arabe devraient saisir l'opportunité pour normaliser leurs relations avec Israël et aider politiquement et financièrement l'Autorité Palestinienne à construire les institutions du futur Etat.

« Ne faisons aucune erreur : le courage d'un homme comme le Président Abbas, qui se dresse pour son peuple devant le monde, est de loin plus courageux que ceux qui tirent des roquettes sur des enfants et des femmes innocents », a dit le Président américain.

« Nous pouvons revenir l'année prochaine avec un accord qui amènera un nouvel Etat Membre aux Nations Unies, un Etat Palestinien indépendant et souverain, qui vit en paix avec Israël », a-t-il conclu sur le sujet.

Barack Obama a évoqué de nombreux autres thèmes tels que la lutte contre le réchauffement climatique ou le renforcement de la démocratie dans le monde. Il a salué les efforts effectués en matière de désarmement nucléaire, notamment par la signature d'un nouveau Traité START entre les Etats-Unis et la Fédération de Russie qui vise à réduire les arsenaux nucléaires des deux puissances.

Il a également souligné qu'il avait « tendu la main » à la République Islamique d'Iran en reconnaissant ses « droits et ses responsabilités en tant que membre de la communauté internationale ». « L'Iran est la seule partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires qui ne peut pas démontrer les intentions pacifiques de son programme nucléaire et ces actions ont des conséquences. Au travers de la résolution du Conseil de sécurité 1929 de l'ONU, nous devons garantir que le droit international ne soit pas une promesse vide », a-t-il prévenu en soulignant que l'Iran devait démontrer « ses intentions pacifiques ».

« Ce qui nous unis en tant qu'êtres humains est de loin plus grand que ce qui nous divise et les populations du monde entier doivent pouvoir vivre ensemble en paix », a-t-il conclu devant les 192 Etats membres de l'Assemblée générale.
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Les assistances humanitaires syriennes remises aux Gazaouis

23 Sept 2010
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Gaza / Les assistances humanitaires qui comprennent des matières médicales, pharmaceutiques et alimentaires offertes par le peuple de Syrie en soutien à la population assiégée de Gaza ont été remises au côté palestinien.
La délégation syrienne acheminant les assistances avait donc remis ces aides au Croissant Rouge Palestinien qui, de son côté, les a remises au ministère palestinien de la Santé.
Dans une déclaration à l'agence SANA à Gaza, M. Ismaïl Hanieh, président du gouvernement palestinien limogé, a salué au nom du peuple palestinien et de son gouvernement la Syrie, peuple et direction, et les réfugiés palestiniens résidant en Syrie en attendant leur retour à leurs foyers d'origine.
Il a mis l'accent sur la position syrienne stable et de principe soutenant les droits arabes et s'attachant à l'instauration de la paix juste et globale qui rejette n'importe quelle paix ne garantissant le retour des droits et des lieux saints.
Rencontrant aujourd'hui la délégation accompagnant le navire syrien des assistances, M. Hanieh a insisté sur l'attachement du peuple palestinien à Gaza à sa terre et sa fermeté face au blocus injuste et à toutes les menaces agressives israéliennes.
De son côté, le chef de la délégation syrienne accompagnant le navire, M. Ziad Mohsen, président du syndicat des enseignants, a insisté sur l'appui de la Syrie au peuple palestinien pour récupérer ses droits et établir son Etat indépendant avec al-Qods pour capitale.
Dans une déclaration à SANA, le directeur du Croissant Rouge palestinien à Gaza, M. Khaled Joudeh, a fait savoir que les assistances médicales et pharmaceutiques remises aujourd'hui par la Syrie comprennent la majorité des besoins des hôpitaux de Gaza qui souffrent d'un manque très grave en médicaments et d'équipements médicaux. 
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Le reste des assistances humanitaires syriennes estimées à environ /605/ tonnes, qui étaient acheminées au port égyptien al-Ariche, seront remises ultérieurement au côté palestinien en coordination entre les Croissants Rouges Syrien et Egyptien.
Rappelons que le navire d'assistances humanitaires syriennes était arrivé hier au port égyptien d'al-Ariche où il a débarqué sa cargaison composée d'environ /650/ tonnes d'aides alimentaires et de matières médicales.
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Reste à souligner que la délégation syrienne accompagnant le navire se compose de représentants de l'ordre des enseignants, de l'union des beaux arts, de l'union générale des femmes de Syrie, du Croissant Rouge syrien, des ordres des ingénieurs, des avocats, des médecins et des dentistes, de l'union de la jeunesse de la révolution et de l'union générale des syndicats des ouvriers, en plus d'une délégation médiatique.
N.S. / Gh.H. 
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Des colons israéliens attaquent des oliveraies et essaient de voler les olives

Naplouse - 24-09-2010

Par IMEMC 
Mardi matin à Burin, près de Naplouse, plusieurs civils palestiniens ont été blessés dans des affrontements avec des colons israéliens qui ont envahi les oliveraies des fermiers palestiniens du village.















11 octobre 2008. Des fermiers palestiniens cueillent les olives sur un olivier saccagé par les colons d'Yitzhar
Des témoins ont rapporté que les affrontements ont commencé lorsqu’un groupe de colons de la colonie voisine d’Yitzhar sont descendus dans les champs pour voler les olives.
Les fermiers se préparent actuellement pour la saison de la récolte des olives, qui débutera début octobre. Ghassan Dughlus, en charge de la question des colonies au bureau du gouverneur de Naplouse, a dit qu’il prévoyait une récolte très dure à cause des attaques des colons incessantes, en particulier quand la police et l’armée israéliennes n’essaient même pas de mettre fin aux actes des colons.

L'assassin de Samer Sarhan libéré

Jérusalem - 24-09-2010

Par Wadi Hilweh Information Center - Silwan 
L’agent de sécurité des colons qui a tué le martyr Samer Sarhan mercredi matin à Silwan a été libéré sous caution le même jour, la police israélienne ayant accepté sa version des faits.
Les agents de sécurité armés appointés par les colons à Silwan se servent constamment de leurs armes contre les Palestiniens, sans retenue. Ils ont blessé de nombreux Palestiniens par le passé à Silwan, et les habitants du quartier considèrent leur présence comme une menace pour leurs vies.
















L'assassin de Samer Sarhan amené par un policier israélien pour la reconstitution
Abu Nasser, résident de Silwan, dit : « Nous sommes certains que le meurtrier ne sera pas puni, et peut-être même qu’il recevra une médaille pour son crime. Nous sommes persuadés que ce sont les dirigeants des colonies de la 'Cité de David' et de 'Beit Yonathan' qui décident. La mission de la police israélienne à Silwan est simplement de procéder aux arrestations des Palestiniens sous les ordres des gardiens de la colonie Elad. »
La police israélienne a amené l’assassin sur les yeux du crime pour une reconstitution des événements. Un témoin a déclaré : « Comment est-il possible que ce garde ait été en danger et en même temps qu’il courait après le martyr ? [...] C’est une peine de mort dans tous les sens du terme. »
Les funérailles du martyr à Silwan.
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Le Hamas démantèle un réseau d'espions au service d'Israël

23/09/2010  
Les autorités du Hamas, au pouvoir à Gaza, ont annoncé jeudi avoir démantelé un réseau d'espions au service d'Israël qui a infiltré des groupes armés palestiniens et aidé à l'élimination de leurs chefs.
Ces révélations surviennent après l'arrestation récente de plusieurs personnalités du territoire.
"Les organes compétents sont parvenus à obtenir des aveux incriminants et à identifier un certain nombre d'agents qui étaient derrière les assassinats de chefs de la résistance", a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur du Hamas, Ihab al-Ghoussein, lors d'une conférence de presse.
"Nous avons arrêté plusieurs agents qui étaient parvenus à infiltrer des organisations de la résistance en rejoignant leurs rangs et en gagnant la confiance de leurs chefs", a affirmé le porte-parole.   
Il a recensé plusieurs affaires, certaines remontant à 2006, dans lesquelles des agents ont permis de localiser des commandants de groupes armés avant qu'ils ne soient tués par les forces israéliennes, et auraient commis des attentats à la bombe contre ces mêmes organisations palestiniennes.  
Toutefois, le porte-parole de l'Intérieur s'est refusé à préciser le nombre d'agents présumés arrêtés. Il n'a livré qu'un seul nom, celui d'un partisan du mouvement du Fatah qui s'est apparemment enfui à Ramallah (Cisjordanie), siège de l'Autorité palestinienne.
Le Hamas a présenté une vidéo montrant deux hommes, dont les visages étaient floutés, en train d'avouer qu'ils avaient espionné pour le compte d'Israël et détaillant la façon dont ils avaient été recrutés, ainsi que des gadgets qui ont servi aux agents pour communiquer.
"Les services de sécurité (du Hamas) ont comme politique stricte de ne pas dévoiler de noms ou de situations spécifiques, mais il est certain que nous avons abouti à quelque chose", s'est félicité M. Ghoussein.  
Depuis plusieurs semaines, la bande de Gaza est saisie de rumeurs sur le nom des personnes accusées de collaboration avec Israël et sur leur sort.
Le Hamas a exhorté les "collaborateurs" à se livrer aux autorités, sous peine d'en payer le prix. En général, ces derniers sont punis de la peine de mort.
Le mouvement islamiste a exécuté deux collaborateurs présumés condamnés par sa justice depuis son arrivée au pouvoir à Gaza en juin 2007, tous deux en avril dernier. M. Ghoussein a annoncé jeudi la condamnation à mort d'un troisième par une cour martiale, sans dire quand la sentence serait appliquée.

La Turquie salue une enquête de l'ONU "impartiale", Israël la rejette

23/09/2010  
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a salué l'impartialité d'une enquête onusienne affirmant qu'Israël avait outrepassé ses droits en attaquant une flotille d'aide humanitaire à destination de Gaza en mai, a rapporté jeudi l'agence de presse Anatolie. 
Le rapport du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU "est extrêmement impartial et basé sur des preuves solides. Nous apprécions cela", a déclaré M. Davutoglu à des journalistes à New York, en marge d'une assemblée générale de l'ONU. 
 "Il répond à nos attentes. J'espère que la partie israélienne va (...) désormais agir dans les limites du droit international", a poursuivi le ministre, cité par Anatolie.
De son côté,  "Israël" a accusé la commission spéciale du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, d'avoir adopté une approche "partiale, partisane et extrémiste", a annoncé jeudi le ministère israélien des Affaires étrangères.
"Israël est un pays démocratique (…) qui respecte minutieusement les lois internationales et sait au besoin évaluer ses propres actions (…). Ceci dit et compte tenu de l'approche partiale, partisane et extrémiste du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, Israël ne voit aucune raison de coopérer avec cette commission. Cependant, il examinera ce rapport", lit-on dans un communiqué ministériel.

Gaza : les orphelins de Nema

mercredi 22 septembre 2010 - 07h:00
Vittorio Arrigoni
Malgré sa position défavorable, la machine à broyer Plomb Durci n’a pas fait de victimes dans la famille Abu Said. Toutefois, il y a deux mois, le massacre a bien eu lieu.
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Les cinq enfants orphelins de Nema Abu Said
Les Abu Said sont des bédouins. Depuis 40 ans ils vivent des fruits de leur terre dans une ferme isolée près de Johr el-Diek, devant la frontière orientale de Gaza City. Ils déclarent ne pas avoir eu de gros problèmes avec le belliqueux voisinage israélien pendant quarante ans.
En réalité, lorsqu’on approfondit la discussion avec le chef de famille, on se rend compte qu’après la première intifada, puis la seconde et le début du siège, sous la menace des armes, ils ont dû progressivement reculer leurs cultures de manière conséquente.
S’il y a vingt ans ils labouraient leur terre à l’abri de la frontière, maintenant ils l’ont reculée de 400 mètres, avec les pertes considérables que cela comporte : des beaux vergers autrefois florissants et chargés de fruits, il ne reste même plus les racines.
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Une fléchette extraite du mur de la maison de la famille Abu Said
Malgré cette position défavorable, la machine à broyer Plomb Durci n’a pas fait de victimes dans la famille Abu Said. Toutefois, il y a deux mois, le massacre a bien eu lieu.
Un mardi soir, vers 20h30, quelques femmes prennent l’air dans la cour devant la maison lorsqu’elles entendent soudain un premier coup sourd, puis aussitôt un second suivi d’un violent bourdonnement, semblable à celui d’un millier d’insectes lancés de toutes leurs forces contre elles. L’essaim d’abeilles métalliques commence à s’acharner sur la façade de l’habitation la transformant rapidement en passoire, puis de leur aiguillon d’acier elles s’attaquent avec avidité à la chair des bédouines.
Sans aucune raison justifiant l’attaque, un char d’assaut israélien a tiré deux coups d’artillerie : Amira Jaber Abu Said, 30 ans, est touchée et blessée à l’épaule par des éclats d’explosif et de flèches en acier, et sa belle-sœur de vingt-six ans, Sanaa Ahmed Abu Said, a un pied qui saigne. Prises de panique, elles se réfugient dans l’habitation et appellent une ambulance alors que depuis la tourelle militaire sous laquelle stationne le blindé israélien une mitrailleuse tire pendant dix minutes, sans interruption, vers elles.
Les ambulances arrivent sur les lieux après un quart d’heure, mais elles sont obligées de faire demi-tour : les Forces d’Occupation Israélienne ne leur accordent pas l’autorisation de passer et menacent de faire feu également sur les auxiliaires médicaux.
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Jaber Abu Said tient un éclat de l’obus qui l’a blessé
Près d’une heure de tranquillité apparente s’est écoulée lorsque Nema Abu Said, trente-trois ans, mère de cinq enfants, est prise de désespoir en s’apercevant que son fils cadet, Nader, dort encore hors de la maison, inconscient du danger. Elle se précipite à l’extérieur pour le ramener avec elle lorsqu’un autre coup sourd retentit et l’énième essaim de flèches assassines la frappe. Nema meurt sur le coup. Son beau-frère, Jaber Abu Said, 65 ans, est blessé à la cuisse droite par les éclats de l’obus.
La famille a continué d’appeler les secours en vain : une ambulance du Croissant-Rouge n’obtient l’autorisation israélienne d’arriver sur les lieux qu’au bout de deux heures, elle recueille 3 blessés et une femme déjà morte.
Au terme de l’opération militaire « Plomb Durci » ayant causé la mort de plus de 1400 personnes, des victimes civiles en très grande majorité parmi lesquelles on compte 300 enfants, Amnesty International a documenté le type d’armes utilisées par les forces d’occupation israéliennes contre la population de Gaza. Parmi celles-ci, les fléchettes : de petits dards métalliques à la pointe acérée, de 4cm de longueur et pourvus de 4 ailettes dans la partie postérieure, avec lesquels on charge les obus de 120mm des chars d’assaut. Lorsque le projectile explose en l’air, à 30 mètres du sol, il disperse dans un rayon conique un essaim de 5 à 8 mille fléchettes, en frappant une surface de 300m sur 100.
S’agissant d’une arme antipersonnelle, l’usage des fléchettes, utilisées puis bannies par l’armée américaine au Vietnam, devrait être interdit dans des zones habitées. Depuis 2001 et encore aujourd’hui, à Gaza comme au Liban, Israël ne lésine pas sur son usage illégal.
Le 5 janvier 2009, à Beit Hanoun, au Nord de la Bande de Gaza, de nombreux obus chargés de fléchettes furent tirés sur la route principale et tuèrent deux civils : Wafa’ Nabil Abu Jarad, jeune mère de 21 ans enceinte de deux jumeaux, et Islam Jaber Abd-al-Dayem, touché au cou par une fléchette. Un an auparavant, le 16 avril 2008, le jeune cameraman de l’agence Reuters, Fadel Shana, fut tué par des fléchettes, à Johr el-Diek, à quelques centaines de mètres de la ferme de la famille Abu Said.
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L’un des fils de Nema devant la maison familiale
En 2003, la Haute Cour de Justice israélienne a rejeté une pétition présentée par deux groupes de défense des droits de l’homme qui demandaient de bannir l’usage des fléchettes à Gaza.
Selon l’un des groupes à l’origine de la pétition, le Physicians for Human Rights, association médicale américaine, prix Nobel de la Paix en 1997, les fléchettes sont des armes à vocation terroriste, fabriquées non seulement pour tuer, mais pour provoquer blessures et handicaps permanents.
En tournant le dos à la frontière, aux tourelles militaires, aux radars et au réseau de barbelés, nous avons laissé Jaber et le reste de la famille Abu Said qui continuent à vivre dans leur ferme. Animés par l’orgueil de vouloir mourir sur leur terre, liés par le fait de ne pas avoir d’autre lieu où se réfugier.
Tout au long de notre visite de condoléances, le petit Nader nous a demandé si nous savions où était sa maman. Aucun des membres de la famille n’a trouvé les mots qui conviennent pour expliquer à cet enfant innocent l’aberration d’un autre massacre.
Mais ces mots existent-ils vraiment ?
Restons humains.
Photos de Vittorio Arrigoni
* Vittorio Arrigoni réside à Gaza ville. Journaliste freelance et militant pacifiste italien, membre de l’ISM (International Solidarity Movement), il écrit notamment pour le quotidien Il Manifesto. Il vit dans la bande de Gaza depuis 2008. Il est l’auteur de Rester humain à Gaza (Gaza. Restiamo umani), précieux témoignage relatant les journées d’horreur de l’opération « Plomb durci » vécues de manière directe aux côtés des ambulanciers du Croissant-Rouge palestinien.
Son blog peut être consulté à :
http://guerrillaradio.iobloggo.com/
6 août 2010 - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.association-belgo-palest...
Traduction de l’italien : Y. Khamal
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Un dessein colonial

mercredi 22 septembre 2010 - 07h:01
Ann Laura Stoler
L’état d’Israël est un état colonial. C’est un constat difficile à nier lorsqu’il s’agit d’une personne ayant acquis une expérience de près de 30 ans dans le domaine de l’enseignement et des études sur le colonialisme ; sur des situations coloniales comparatives, sur les histoires du colonialisme et les aspects violents et subtiles des gouvernements sur lesquels le colonialisme se repose, je ne peux donc que le décrire ainsi.
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Ann Laura Stoler
Il serait difficile aussi de ne pas reconnaître les actions d’Israël caractérisées par la saisie illégale, dans le passé comme celles en cours, des terres palestiniennes, la discrimination raciale au quotidien, la démolition à grande échelle et par morceaux des maisons palestiniennes, l’anéantissement des moyens d’existence. En outre, l’état ne ménage aucun effort en matière de destruction des structures sociales et familiales décimées par une conception coloniale concertée et concentrée.
Ainsi, nous sommes face à des pratiques judicieusement ficelées de régimes qui définissent le colonialisme et qui ont prospéré à travers le globe impérial. A l’instar d’autres régimes coloniaux, l’état d’Israël trace et redessine les frontières géographiques, suspend les droits civils des Palestiniens et transgresse arbitrairement ce qui est, pour les Israéliens, un univers préservé et protégé.
Israël est particulier mais pas unique. Il emploie des méthodes d’occupation basées sur un usage sans fondement et erroné du système légal du droit israélien. Ce sont donc les pratiques d’un état colonial engagé pour la substitution et le déplacement de la population palestinienne et partisan de sa propre expansion.
En effet, chaque pièce dans la vieille ville de Jérusalem, chaque maison dans l’extension des communautés de colons, chaque mètre qui découpe maisons et champs, divise quartiers et voisinages en empiétant davantage sur les territoires palestiniens légalement reconnus pour la création d’un mur au nom de la « sécurité », sont les témoins de cette expansion continue et à la fois subreptice et flagrante. C’est alors une usurpation de l’histoire et une confiscation des futures opportunités destinées à ceux qui, au milieu de la nuit, se trouvent jetés dehors, chassés de leurs maisons par les colons israéliens.
C’est pourquoi, en tenant compte de la définition de la démocratie telle que vue par Hannah Arendt, c’est-à-dire « le droit d’avoir des droits » pour toute une population au sein de l’état, on conclut alors qu’Israël ne peut être considéré comme un état démocratique. Depuis 1948, Israël éprouve un désir inassouvi à expulser et à créer une diaspora dépouillée de ses terres, de ses biens et possessions et de sa citoyenneté, or la démocratie ne peut pas être fondée sur ce principe.
A la lumière de ce qui précède, pour toutes les raisons citées, je confirme mon soutien à la campagne internationale de Boycott, de Désinvestissement et de Sanctions (BDS) initiée à l’encontre de toutes les institutions israéliennes qui, passivement ou activement, approuvent un statu quo qui tolère et étend l’occupation, transgresse les lois internationales, impose un contrôle militaire et prive le droit des Palestiniens à une auto-détermination.
* Ann Laura Stoler est Professeur Emérite en Anthropologie et en Histoire à l’Université Willy Brandt - Nouvelle Ecole pour la Recherche en Sociologie
New York 10003
10 septembre 2010 - PACBI - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.pacbi.org/etemplate.php?...
Traduction de l’anglais : Niha
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Flottille pour Gaza : des "preuves" existent pour poursuivre Israël

publié le jeudi 23 septembre 2010
AFP

 
Des "preuves" existent permettant d’"appuyer des poursuites" contre Israël pour l’abordage fin mai par la marine de ce pays d’une flottille pour Gaza, a conclu la mission d’enquête du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, estimant qu’il y avait eu une "violation grave des droits de l’homme".
"Il y a des preuves claires permettant d’appuyer des poursuites pour les crimes suivants (...) : homicide intentionnel, torture ou traitements inhumains, fait de causer intentionnellement de grandes souffrances ou des blessures graves", écrivent les experts dans leur rapport final rendu public mercredi et qui sera présenté lundi au Conseil des droits de l’homme.
"Les auteurs des crimes les plus graves ayant été masqués ne peuvent pas être identifiés sans l’assistance des autorités israéliennes", soulignent-ils, demandant ainsi au gouvernement d’Israël de coopérer pour permettre leur "identification en vue de poursuivre les coupables". Le ministère israélien des affaires étrangères a affirmé de son côté que "Le rapport (...) est partial et partisan, comme l’organisme qui l’a produit".
Israël a ajouté que les enquêtes conduites sur l’incident de la flottille de Gaza sont suffisantes et que toute autre initiative "est superflue et improductive".
Le Conseil des droits de l’homme avait voté le 2 juin une résolution approuvant la mise en place d’une mission internationale indépendante destinée à examiner "les graves attaques menées par les forces israéliennes contre le convoi humanitaire de bateaux" le 31 mai, qui ont fait neuf morts parmi les passagers turcs et soulevé une vague de réprobations internationales.
"Les circonstances des meurtres d’au moins six des passagers correspondaient d’une certaine façon à une exécution extra-judiciaire, arbitraire et sommaire", ajoutent les experts.
Ils expliquent également qu’un certain nombre de personnes qui étaient dans les bateaux, dont des journalistes, ont été blessées.
Aux yeux de ces experts, la "conduite des forces armées d’Israël révèle un niveau inacceptable de brutalité" et s’est traduite par de "graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire".
Ils considèrent qu’Israël a agi de façon "non seulement disproportionnée dans les circonstances" ayant alors prévalu, mais a recouru à "des niveaux de violence totalement inutiles et incroyables".
En juillet, Israël avait défendu devant le Comité des droits de l’homme de l’ONU son droit à exercer des "représailles" contre tout navire qui tenterait de "violer" le blocus imposé à la Bande de Gaza.
Mais les experts rejettent cet argument, estimant que le "blocus est contraire à la loi" et qu’à la date du 31 mai il "existait une crise humanitaire à Gaza".
Pour faire le rapport, ils ont entendu des témoignages en Turquie et en Jordanie, ainsi qu’à Genève et à Londres.
Leur nomination, le 23 juillet, avait été immédiatement critiquée par Israël qui a jugé, selon un haut responsable israélien, qu’une telle initiative était prématurée étant donné que le pays procédait déjà à ses propres investigations.
La mission du Conseil s’inscrit en parallèle à celle du panel formé par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, également chargé d’enquêter sur le raid meurtrier.
Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU s’est toujours défendu de tout doublon entre les deux enquêtes. Celle du Conseil "va se concentrer sur les questions de droits de l’Homme", a assuré son président, l’ambassadeur de Thaïlande Sihasak Phuangketkeow.
Les experts nommés par l’ONU sont Karl Hudson-Phillips (Trinité-et-Tobago), juge à la Cour pénale internationale de 2003 à 2007, Desmond de Silva (Royaume-Uni), procureur en chef du Tribunal Spécial pour la Sierra Leone en 2005, et Mary Shanthi Dairiam (Malaisie), du groupe de travail sur l’égalité des sexes du Programme de l’ONU pour le Développement.

Obama presse les Arabes de soutenir le processus de paix

24/09/2010
À la tribune de l'ONU, Barack Obama a confirmé hier son engagement pour la création d'un État palestinien indépendant d'ici à un an. Le président, qui a appelé à la prolongation du moratoire sur la colonisation israélienne, a également adressé un rappel à l'ordre aux pays de la région, les exhortant à soutenir le processus de paix.  
Barack Obama est monté au créneau hier pour défendre la paix au Proche-Orient, lors de son discours devant l'Assemblée générale de l'ONU. Ce discours n'est pas novateur sur le fond, mais qu'il soit prononcé dans un cadre aussi solennel lui donne un poids supplémentaire et constitue un engagement qui n'est pas sans risque, étant donné la complexité d'un dossier qui a épuisé des générations de diplomates.
Devant ses pairs, le dirigeant a appelé les principaux protagonistes de la région à puiser dans la tradition de tolérance du judaïsme, du christianisme et de l'islam pour élaborer un traité de paix. « Si nous faisons cela, quand nous reviendrons ici l'année prochaine, nous pourrions avoir un accord qui nous mènera à accueillir un nouveau membre des Nations unies : un État de Palestine indépendant, vivant en paix avec Israël », a déclaré le président.
L'appel de M. Obama arrive à un moment crucial des négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens, qui ont repris début septembre sous le parrainage de la Maison-Blanche. M. Obama a d'ailleurs admis que dans les deux camps, ceux qui sont opposés à la paix vont tenter de faire achopper les négociations « à coups de mots acerbes et de bombes » et noté que nombreux sont ceux qui pensent que la paix est impossible. « S'il n'y a pas d'accord, les Palestiniens ne connaîtront jamais la fierté et la dignité que confère un État, a-t-il lancé. Davantage de sang sera versé. Cette Terre sainte restera un symbole de nos désaccords et non de notre humanité commune. »

Appel aux pays arabes à faire plus
Le président Obama a également exhorté les pays arabes à en faire plus pour soutenir le nouveau processus. « Nombreux dans cette salle sont ceux qui se rangent parmi les amis des Palestiniens. Mais les promesses doivent maintenant être suivies des faits », a dit le chef de la Maison-Blanche. « Ceux qui ont apposé leur signature sur l'initiative arabe de paix devraient saisir cette occasion pour en faire une réalité en appliquant la normalisation que le document promet à Israël », a indiqué M. Obama, en allusion au plan présenté par l'Arabie saoudite en 2002 et soutenu par la Ligue arabe, qui prévoit notamment un retour aux frontières de 1967 en échange de la paix. « Et ceux qui parlent haut et fort en faveur de l'autonomie palestinienne doivent apporter un soutien politique et financier à l'Autorité palestinienne. (...) Ceux qui sont impatients de voir la naissance d'un État palestinien indépendant devraient cesser de détruire Israël », a-t-il encore martelé, dans une critique évidente de pays comme la Syrie et l'Iran.
Les négociations entre Palestiniens et Israéliens sont à un stade d'autant plus fragile que la question de la reprise ou non de la colonisation israélienne en Cisjordanie n'est pas encore tranchée. À ce sujet, M. Obama a rappelé la position des États-Unis : « Nous pensons que le moratoire devrait être prolongé. » Les Palestiniens ont fait de sa reconduction une condition indispensable à la poursuite des négociations, et leur président Mahmoud Abbas a favorablement accueilli les déclarations du dirigeant américain. M. Abbas a réitéré hier que les Palestiniens « sont prêts à parvenir à un règlement pacifique avec Israël sous les auspices des États-Unis ». Côté israélien, un haut responsable israélien, cité par la radio publique, a jugé « équilibré » le discours du président américain. 

Abbas déclare que les négociations pourront se poursuivre malgré la reprise de la colonisation

23/09/2010 
Encore une fois, le président de l'Autorité Palestinienne se soumet à la volonté d'Israël, en déclarant continuer les négociations sans que le gel des colonies ne soit prolongé.
Mercredi, alors qu'il était à New York, Mahmoud Abbas a signalé que la reprise officielle de la colonisation en Cisjordanie ne mettrait pas forcement un terme aux négociations avec Israël. Le moratoire sur le gel des colonies en Cisjordanie, mis en place le mois de novembre dernier, prendra fin dimanche prochain, alors que les négociations ont repris depuis le 2 septembre entre Abbas et son homologue israélien Netanyahou.
Avant même le commencement des pourparlers, Abbas et les négociateurs palestiniens avaient déclaré à plusieurs reprises que, si les israéliens venaient à reprendre officiellement la construction en Cisjordanie, ils mettraient fin sans plus attendre aux négociations. Il y a quelques jours, Abbas avait une nouvelle fois soutenue cette position, estimant que prolonger de deux ou trois mois seulement le gel permettrait d'apporter de nombreuses solutions aux différentes questions concernant les statuts finaux du futur État palestinien. Mais il avait néanmoins affirmer qu'il ne continuerait pas un seul jour de plus à négocier si Israël autorisait la reprise de la colonisation. Malgré cela, et malgré les demandes répétées de l'administration américaine, Netanyahou n'a pas voulu prolonger le moratoire.

A New York, le président Abbas a déclaré à l'Associated Press : "Je ne peux pas affirmer que je vais quitter les négociations, mais il va être très difficile pour moi de reprendre les pourparlers si le premier ministre Netanyahou déclare qu'il continuera la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-est." Abbas a également indiqué que, même si il ne quittait pas la table des négociations, il était toujours urgent qu'Israël gèle les colonies, le temps de négocier des frontières stables entre les deux États. "Faisons en sorte de tracer les frontières rapidement, et ainsi, les israéliens pourront construire de leur côté de la frontière et nous du notre" a-t-il déclaré.
Ces déclarations ont fragilisé la position de Abbas, qui semble céder à toutes les demandes israéliennes, sans jamais imposer les siennes. Les partis de résistances ont une nouvelles fois critiqués les négociations et le gouvernement Abbas. Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) a déclaré dans un communiqué que, les négociations avec Israël rendaient aveugle la communauté internationale et dissimulaient ce qu'il ce passe réellement à Jérusalem et en Cisjordanie. Le FPLP dans sa déclaration a demandé à Abbas d'annuler sa rencontre avec Netanyahou qui aura lieu à Washington en signe de protestation contre l'assassinat d'un palestinien de Jérusalem par un colon.
Le Hamas de son côté a demandé au Fatah de mettre un terme à la chasse aux résistants en Cisjordanie, et de laisser ceux-ci défendre leur peuple face aux attaques des colons.
Nabil Shaath, proche conseiller de Abbas déclarait mardi dernier que Abbas démissionnerait si les négociations venaient à échouer. Abbas aurait promis de "démissionner s'il ne parvenait pas à faire valoir les droits des Palestiniens". Il semblerait que Abbas, en acceptant de poursuivre les négociations malgré la reprise de la construction des colonies, ne souhaite pas quitter son poste, pas encore. "S'il ne craignait pas un vide politique, il aurait déjà quitté son poste à cette étape, dans le contexte de la division des Palestiniens et de l'entêtement de la droite israélienne" suppose Nabil Shaath. Rappelons que le mandat de Abbas a expiré depuis janvier 2009. 

Israël accusé de crime contre l’humanité

Jeudi, 23 Septembre 2010 21:02 
IRIB - Un nouveau rapport de l'ONU accuse de nouveau le régime sioniste de graves violations des Droits de l'Homme. Instaurée le 23 juillet dernier après le raid meurtrier de la marine israélienne contre une flottille humanitaire venant en aide à la population de Gaza, la mission d'enquête du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU n'est plus tendre avec Israël. Se basant sur une centaine de témoignages recueillis en Turquie, en Jordanie, en Suisse et en Grande Bretagne, les enquêteurs, une équipe internationale de juristes et de magistrats estiment que l'action menée dans les eaux internationales par l'armée israélienne était « illégale », « disproportionnée » et d'un « niveau inacceptable de brutalité ». « Une telle conduite ne peut être justifiée par des raisons de sécurité. Elle constitue de graves violations des droits de l'homme et du Droit international humanitaire », affirment-ils, ajoutant que des « preuves claires » permettent d'engager des poursuites judiciaires contre Israël pour « homicide intentionnel, torture et traitements inhumains ». Interrogé par les journalistes en marge de la réunion annuelle de l’Assemblée générale de l’Onu, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmed Davutoglu a rendu hommage aux auteurs de ce rapport qu’il a qualifié d’impartial et de fondé sur les documents probants. « Nous espérons que la partie israélienne agira désormais en conformité avec les lois internationales », a-t-il ajouté.
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Le Hamas met en garde Israël contre le massacre des Palestiniens

Jeudi, 23 Septembre 2010 21:27 
IRIB - Le porte-parole du Hamas a mis en garde Israël contre le massacre des citoyens palestiniens, sous la couverture des négociations directes avec l'Autorité autonome palestinienne. Fawzi Barhoum faisait allusion aux récentes attaques des sionistes contre le quartier de Selwan, à l'est de Qods, lors desquelles des Palestiniens sont tombés en martyr. Selon Fawzi Barhoum, les sionistes abusent des pourparlers de paix avec l'Autorité autonome pour poursuivre leurs crimes. Concernant la poursuite de la colonisation dans les territoires palestiniens, le porte-parole du Hamas a souligné qu'Israël avait commencé une nouvelle série de travaux de colonisation sous la couverture des négociations.
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L'ONU appelle à poursuivre l'entité sioniste juridiquement pour le massacre de Liberté

[ 23/09/2010 - 12:12 ]
New York – CPI
La commission d'enquête du Conseil des droits de l'homme à l'ONU sur le massacre perpétré par l'entité sioniste contre les pacifistes internationaux qui accompagnaient la Flottille de la Liberté, a affirmé dans un rapport publié hier mercredi 22 septembre, qu'il existe « des preuves claires qui permettent d’appuyer des poursuites juridiques » contre l'entité sioniste. Ces preuves concernent l'assaut criminel sioniste sur les bateaux de la flottille de la Liberté qui transportaient des aides humanitaires vers la Bande de Gaza, le 31 mai 2010.
Dans un rapport, les experts onusiens ont assuré : « Il y a des preuves claires qui permettent d'appuyer des poursuites judiciaires pour les crimes suivants : le meurtre avec préméditation, les tortures ou les traitements inhumains, ainsi que les douleurs intenses et les graves blessures causées délibérement ».
« Les auteurs des crimes les plus dangereux qui étaient masqués ne peuvent être identifiés sans l'aide des autorités israéliennes » ont ajouté les experts de l'ONU, en appelant le gouvernement sioniste à coopérer pour permettre d’identifier les criminels afin de les juger.
Le Conseil des droits de l'homme à l'Onu a voté le 2 juillet dernier une résolution pour la formation d’une commission internationale indépendante qui étudierait les attaques graves lancées par les forces sionistes sur la flottille humanitaire de la Liberté.

Le leader détenu Badran: l'occupation utilise les colons pour faire pression contre les Palestiniens

[ 23/09/2010 - 13:52 ] 
Al-Qods occupée – CPI
Le leader détenu, Hussam Badran, a mis en garde contre les conséquences de la poursuite des négociations directes entre le groupe négociateur de l'autorité d'Oslo et le côté sioniste. Il a affirmé que ces négociations inutiles ont offert le soutien et la protection complète aux agressions des colons sionistes contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée.
« L'Etat des sionistes utilise les colons extrémistes comme un moyen pour augmenter la pression contre les Palestiniens pour les assiéger en Cisjordanie et dans la ville occupée d'al-Qods encerclée par le mur d'apartheid, et semée de colonies illégales afin d'obtenir des concessions supplémentaires du côté avec qui il négocie » a déclaré Badran, dans une déclaration de presse publiée le jeudi 23/9.
Le membre de la haute direction des prisonniers du Hamas dans les prisons sionistes, a affirmé que « le souci de l'autorité d'Abbas pour les négociations avec l'occupation sans aucune lueur d’espoir d'une avancée en faveur des Palestiniens, soulève des interrogations sur les objectifs de l’autorité de Ramallah, et réfute ses justifications faibles ».
Le dirigeant Bardan a conclu sa déclaration en affirmant que tout le peuple palestinien rejette le choix des négociations avec l'ennemi sioniste, et que l’ignorance de l'autorité de Ramallah pour ce consensus palestinien représente une grave individuation par rapport à la décision palestinienne.

L’occupation sioniste intensifie le déploiement de ses troupes dans la partie occupée d’Al-Qods

[ 23/09/2010 - 13:20 ]
Al-Qods occupée - CPI
Les forces occupantes ont renforcé, jeudi matin 23/9, leur présence dans la ville occupée d’Al-Qods (Jérusalem), de crainte que des affrontements explosent après la mort du citoyen palestinien, Samer Sarhan, 32 ans, qui a été abattu hier par un colon sioniste, à Selwan.
La radio sioniste a rapporté, aujourd'hui, que les affrontements qui se sont déroulés, hier à Selwan ont fait 5 blessés parmi les forces israéliennes, en plus de la blessure  d'un nombre de colons sionistes, selon la police.
Le chef du commandement de la police d’Al-Qods occupée, Aharon Franco a déclaré que la police israélienne n'a pas l'intention d'annuler les festivals prévus organisés à l'occasion de la fête juive des Tabernacles.  

Abbas : Netanyahu est un partenaire et nous ne nous retirerons pas des négociations

[ 23/09/2010 - 11:28 ] 
New York – CPI
L'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a annoncé son attachement aux négociations directes avec l'entité sioniste, même si elles ont lieu en même temps que la reprise de la colonisation, en déclarant : « je n'a pas dit que je me retirerai des négociations avec "Israël" en cas de reprise de la colonisation », selon ses propos.
L'Associated Press (AP) a rapporté d'Abbas qu'il ne se retira pas des négociations avec l'entité sioniste s'elle a poursuit la colonisation dans les territoires palestiniens occupés après dimanche prochain, fin du moratoire fixé par le gouvernement de l'occupation pour la reprise de la construction dans les colonies sionistes construites illégalement en Cisjordanie occupée.
Abbas a annoncé cette position lors d'une rencontre à New York avec les dirigeants du lobby sioniste aux Etats-Unis. De même, il a considéré que le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, est « un partenaire de paix », selon l'AP.

A propos de la sécurité, Abbas a reconnu l’existence d’un accord avec l'entité sioniste depuis trois ans concernant une collaboration visant à prévenir des attaques contre des cibles sionistes depuis la Cisjordanie occupée. Il a souligné le succès de cet accord dans la prévention de telles opérations.
Répondant à une question sur la sécurité, Abbas a assuré : « la sécurité d'Israël fait partie de notre sécurité ». Il a précisé connaître la sensibilité de la sécurité chez les sionistes qui veulent vivre dans un pays sûr, et il leur a assuré pouvoir leur fournir cette sécurité par le biais d’un accord.
Quant à la demande de Netanyahu de reconnaître l'entité sioniste comme un "Etat juif", Abbas a nié son opposition à cela, en déclarant: "Israël a le droit de se nommer comme elle le désire, car c'est une affaire israélienne interne qui ne nous préoccupe pas".
Cette position fait suite aux déclarations d'Abbas et de son groupe négociateur durant les derniers jours, selon lesquelles ils se retireront des négociations directes immédiatement si la colonisation sioniste reprend après le 26 septembre.
C'est n'est pas la première fois que Abbas rencontre les leaders du lobby sioniste aux Etats-Unis. Il a déjà rencontré les dirigeants de l'AIPAC (the American Israel Public Affairs Committee) en juillet dernier en disant devant eux qu'il « ne nie pas le droit du peuple juif sur les territoires de la Palestine », ce qui suscita une vaste condamnation palestinienne et arabe.
De son côté, le journal sioniste "Jérusalem Post" a considéré que ces déclarations d'Abbas « montrent une souplesse dans sa position sur la question de la colonisation, alors qu’il a menacé plusieurs fois par le passé qu’il se retirerait des négociations si le gel de la colonisation ne se poursuit pas. Aujourd’hui, il laisse la porte ouverte pour poursuivre les négociations de paix avec Israël, même si la colonisation reprend dans les colonies de Cisjordanie », selon les propos du journal.
Il est à noter qu'Abbas avait rencontré, hier mercredi, le ministre sioniste de la guerre, Ehud Barak, alors que dans le même temps de violents affrontements avaient éclaté entre des palestiniens d'un côté et des colons et soldats sionistes de l’autre dans le village de Selwan au sud de la ville occupée d'al-Qods, causant le martyre du jeune Maqdissin, Samer Sarhan. 

Les agriculteurs de Gaza ont besoin de soutien face aux violations sionistes

[ 23/09/2010 - 14:12 ]
Gaza – CPI
Des agriculteurs et des spécialistes palestiniens ont appelé à la nécessité de renforcer la lutte de l’agriculteur palestinien, et de supprimer la zone tampon imposée par l'entité sioniste sur les frontières est et nord de la Bande de Gaza, en créant un comité national urgent pour y soulever le problème de cette zone au Conseil international de sécurité.
Le président de la Fédération des Comités du travail agricole, Mohamed al-Bakri, a déclaré lors d'un atelier organisé hier, mercredi 22/9, par la fédération dans la ville de Gaza : « Le but de l'occupation en établissant cette zone est de détruire les régions agricoles fertiles à Gaza, afin de frapper l'économie palestinienne ».
Il a souligné que les zones tampon imposées par l'occupation représentent une dangereuse menace contre la sécurité alimentaire en Palestine.
Al-Bakri a indiqué que 14 régions le long des frontières de la Bande de Gaza ont été rasées par les forces occupantes qui ont aussi détruit la zone de pêche en établissant la zone tampon qui empêche les pêcheurs palestiniens de travailler. Il appelle également à la nécessité de permettre à l’agriculteur palestinien d'accéder à ses terres, et de jouir de son droit à vivre sur cette terre.
De son côté, le directeur des comités d'aides agricoles à Gaza, Ahmed Sourani, a déclaré que l'occupation a détruit plus de 40 000 dunums des terres agricoles dans la Bande de Gaza au cours des quatre dernières années. Ce qui a conduit à l'échec de nombreux projets et programmes d'aides et de développements dans le secteur.
Il a enfin appelé à juger et à poursuivre les dirigeants sionistes devant la justice internationale pour la destruction du secteur agricole en Palestine.

Les milices d’Abbas enlèvent 12 partisans du Hamas en Cisjordanie

[ 23/09/2010 - 13:23 ]
Cisjordanie – CPI
Les milices d’Abbas poursuivent leurs campagnes agressives contre les citoyens dans toutes les provinces de la Cisjordanie occupée, où 12 partisans du Hamas ont été enlevés à Al-Khalil, Naplouse, Qalqilya, selon les affirmations des sources locales en Cisjordanie, aujourd’hui jeudi 23/9.  
À Al Khalil (Hébron) : Les forces d'Abbas ont enlevé le prisonnier libéré, A1aa Eddine Ahmed Abou Ajma, étudiant à l'université d’Al-Khalil, alors qu’elles ont arrêté avant quelques jours le détenu libéré Alaa Nitcha, ainsi que le prisonnier libéré, Bachar Al-Jaaba, étudiant à l'université Polytechnique.
À Naplouse : Les milices d’Abbas continuent leurs campagnes d'enlèvements dans les villages de Naplouse, depuis plusieurs jours. 
Dans le village de Kabalan, elles ont enlevé de nouveau le citoyen, Mohamed Abou Zahra, quelques jours seulement après sa libération des prisons de l’autorité en Cisjordanie. 
Au village de Tell, les milices ont enlevé les enseignants, Ismaïl Hamza et Najeh, Assida, ainsi que l’étudiant, Mahmoud Assida qui poursuit ses études à l’université de Najah, et le lycéen Jassem Ramadan, en plus d’autres jeunes palestiniens.
Les sources ont souligné que plus de 20 partisans du mouvement Hamas ont été enlevés dans ce village, au cours des derniers jours.
À Qalqilya : Les milices d’Abbas ont enlevé, Moussa Sowi, le frère du citoyen kidnappé et détenu dans les prisons de l’autorité, Kassem Sowi.

Khreicha appelle à une Intifada palestinienne contre l'occupation et les désaccords internes

[ 23/09/2010 - 14:34 ] 
Toulkarem – CPI
Le député palestinien, Dr. Hassan Khreicha de Toulkarem en Cisjordanie, a appelé à une Intifada palestinienne générale contre l'occupation et les désaccords internes parce qu'ils représentent un ennemi unique pour le peuple palestinien.
Dans des déclarations de presse diffusées jeudi 23/9, Dr. Khreicha a affirmé : « l'oppression et les crimes de l'occupation sioniste contre notre peuple en Cisjordanie, dont la ville occupée d'al-Qods, commencent à fatiguer notre peuple qui attend la paix prétendue. Elle est utilisée par l'Etat des sionistes comme une couverture pour ses crimes barbares contre les Palestiniens, leurs propriétés ainsi que la judaïsation d'al-Qods et d’autres lieux saints islamiques et chrétiens, au moment où les désaccords palestiniens internes rendent service à l'occupation ».
« Si tous ces crimes sauvages perpétrés par l'occupation et ses moutons colons contre notre peuple ne peuvent pas nous unir, je ne pense pas qu’il y aura une autre opportunité de nous unir », a-t-il ajouté.
Il a poursuivi en disant : «  Le crime perpétré hier par l'occupation dans le village de Selwan au sud d'al-Qods et l'escalade des agressions des colons sionistes contre les pauvres agriculteurs, ainsi que le vol de leurs récoltes d’olives, ouvrent le chemin vers une nouvelle Intifada contre l'occupation colonialiste ».
Khreicha a accusé le premier ministre sioniste, « Benjamin Netanyahu et les responsables dans son gouvernement de pratiquer la tromperie la plus mauvaise du monde en faisant semblant de tendre sa main pour la paix. Alors qu’au même moment, ils soutiennent des groupes d'extrémistes et de colons sionistes pour accentuer leurs crimes et leurs violations contre notre peuple, ce qui pousse la direction palestinienne à revoir sa position, et à prendre des décisions audacieuses dans cette situation contrôlée par la force militaire, et non par les droits de l’homme ».

Libération de l'assassin du jeune Sarhan en pleine effervescence palestinienne

[ 23/09/2010 - 18:24 ]
Al-Nassera – CPI
Les autorités de l'occupation israélienne ont libéré, le mercredi soir 22/9, le colon extrémiste sioniste qui a tué le jeune palestinien, Samer Sarhan, dans le village de Selwan au sud de la ville occupée d'al-Qods, alors que les tensions règnent sur la ville suite aux violents affrontements d'hier.
La radio hébreu a rapporté que la police sioniste a libéré sous caution mercredi soir le gardien du ministre sioniste de la colonisation qui a ouvert le feu sur le jeune Samer Sarhan à Selwan.
La police sioniste a mis en garde contre l'escalade de violents affrontements entre les citoyens palestiniens et les extrémistes sionistes dans diverses régions de la Cisjordanie occupée, en prétendant que les palestiniens ont poignardé un colon et ont détruit deux voitures.

Le convoi syrien d'aides humanitaires arrive à Gaza

[ 23/09/2010 - 18:24 ]
Rafah - CPI
L’autorité des passages et frontières palestiniennes a annoncé que le convoi syrien d’aides humanitaires est arrivé à la Bande de Gaza à travers le passage de Rafah.
L'autorité des passages a déclaré dans un communiqué dont le Centre Palestinien d’Information a reçu une copie, le jeudi 23/9, que le convoi est entré à travers le passage de Rafah, accompagné par une délégation syrienne qui se compose de 26 personnes transportant des aides médicales, alors que le reste du convoi va entrer par le passage commercial d’al-Ouja.
Elle a montré que le bateau syrien qui a démarré du port syrien de Tartous, avant deux jours, transporte près de 650 tonnes d'aides humanitaires, dont 40 tonnes d’aides médicales présentées par le peuple syrien à ses frères palestiniens dans la Bande de Gaza.
Un accueil chaleureux est préparé par l’autorité palestinienne des passages, à Rafah, pour saluer le convoi syrien, où un nombre de ministres, députés et personnalités politiques et de différentes institutions vont accueillir les participants dans ce convoi humanitaire.

Début des travaux du Congrès des droits fixes du peuple palestinien, à Beyrouth

[ 23/09/2010 - 18:24 ]
Beyrouth – CPI
Les travaux consultatifs du Forum arabe sur les droits fixes et inaliénables du peuple palestinien ont commencé aujourd’hui matin, le jeudi 23/9/2010, et qui vont se dérouler pendant deux jours, avec la participation de 200 personnalités palestiniennes et arabes venant de plus de 10 pays.
Le représentant du président du comité et ancien Premier ministre libanais, Salim Al-Hoss, a déclaré que la question palestinienne passe, actuellement, dans une phase dangereuse et très sensible, où l’on constate l’augmentation de l'appui international à l'Etat juif au milieu des interactions arabes, régionales et internationales.
Il a ajouté que la cause palestinienne est devenue un moyen pour l’exécution de certains projets vulnérables et prétendus de paix qui n’ont aucun lien avec les droits et intérêts palestiniens, et qui sont soutenus malheureusement par des pays arabes et des côtés palestiniens.
Il a souligné que le projet sioniste est de judaïser totalement la ville d’Al-Qods (Jérusalem) et de l’annexer entièrement à l'entité sioniste, au milieu d’un déséquilibre  des puissances au monde et la faiblesse des Arabes qui exécutent les désirs de ces grands pays.
De son côté, l’ancien premier ministre jordanien, Ahmed Abidet, a insisté sur l’attachement aux droits fixes et inaliénables du peuple palestinien, dont le droit de retour des réfugiés palestiniens à leurs maisons et foyers, en disant : «Nous refusons tous et de façon totale l'idée d’un pays de remplacement, comme nous rejetons également les négociations et projets prétendus de paix appuyés par l'Autorité palestinienne dirigée par Abbas et les gouvernements arabes, en soulignant que cela représente une violation aux droits du peuple palestinien et de toute la nation arabe».
Il a ajouté que le fait de courir derrière les négociations et les exigences sionistes n’aura pour conséquence que plus d’abandons et de soumissions aux ennemis, et approfondira plus les désaccords palestiniens et arabes en servant l’occupant sioniste et lui donner plus de possibilités pour réaliser une grande percée politique, économique et sécuritaire dans les pays arabes.
«Notre devoir national, religieux et  humanitaire est de soutenir le peuple palestinien dans sa lutte contre l’occupation jusqu’à la libération de sa terre et l'arrachement de ses droits légaux ainsi que la création de son Etat indépendant, et sa capitale Al-Qods (Jérusalem-Est)», a-t-il poursuivi.
Pour sa part, le secrétaire général du Mouvement de libération algérienne (FLN), Abdelhamid Mehri, a souligné que les arabes doivent revoir leur stratégie de lutte contre l’ennemi sioniste depuis le début de l’occupation de la Palestine, pour pouvoir faire face aux menaces israéliennes.

Un colon sioniste ouvre le feu sur un palestinien à Selwan

[ 23/09/2010 - 18:25 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des sources médiatiques sionistes ont rapporté qu’un colon sioniste a ouvert le feu rectement, aujourd’hui jeudi 23/9, sur un citoyen palestinien à Selwan, dans la ville d’Al-Qods, après moins de 24 heures d’une autre agression sioniste, où un jeune palestinien est tombé en martyr dans le même quartier.
La radio sioniste a annoncé qu’un colon sioniste a ouvert le feu de son arme sur un citoyen palestinien après une querelle entre les deux côtés, mais sans mentionner de blessés ou de victimes.
On signale l’existence d’un grand renforcement et déploiement des forces de l’occupation dans le quartier de Selwan, et plusieurs endroits de la ville d’Al-Qods, suite aux violents affrontements qui se sont déclenchés, hier, après l’assassinat d’un jeune palestinien par un colon sioniste.

Barhoum : le rapport onusien fournit une preuve supplémentaire sur les crimes de guerre sionistes

[ 23/09/2010 - 18:02 ]
Gaza/Bruxelles - CPI
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Fawzi Barhoum, a affirmé que le rapport du Conseil des droits de l'homme à l'ONU concernant l'attaque sanglante sioniste contre la "flottille de la Liberté" et le blocus imposé contre Gaza, fournit une preuve supplémentaire que le gouvernement de l'occupation israélienne pratique le terrorisme d’Etat, viole les droits de l'homme, et perpètre des crimes contre l'humanité.
Dans un communiqué publié aujourd’hui jeudi 23/9, Barhoum a ajouté que ce rapport met la communauté internationale et les organisations internationales devant un nouvel examen. Soit elles sont pour l'exécution de la justice internationale et la poursuite des dirigeants de l'occupation comme des criminels de guerre en prenant des mesures dissuasives contre eux, soit elles continuent la politique de deux poids deux mesures envers l'occupation sioniste.
Il a précisé que ce rapport exige des mesures rapides et concrètes pour juger les leaders ennemis sionistes, à cause de leurs crimes devant la Cour pénale internationale. Il a également souligné la nécessité de prendre des décisions fermes et dissuasives contre l'occupation, et de freiner ses agressions et son terrorisme.
De son côté, la Campagne européenne anti-blocus imposé contre Gaza, qui siège à Bruxelles, a félicité les résultats du rapport de la commission du Conseil des droits de l'homme concernant le massacre perpétré par l'armée sioniste contre les solidaires internationaux sur les bateaux de la flottille de la Liberté.
Elle a déclaré que ces résultats représentent une victoire pour le sang des martyrs de la flottille de la Liberté, et pour la question de la levée de l'embargo sioniste imposé contre Gaza.

Hamdan: Les sionistes préparent leur propre équipe qui sera dirigée par Fayyad

[ 23/09/2010 - 18:02 ]
Damas - CPI
 « Ce qui se passe en Cisjordanie reflète l'état de faillite politique et morale de l'autorité d'Abbas, sa démission ne serait pas catastrophique, mais peut être un moyen pour sortir  de la crise palestinienne interne », a estimé le représentant du Hamas au Liban et le membre de son bureau politique, Ossama Hamdan lors d’une interview exclusive au centre palestinien d’information,le mardi 22/9, indiquant que certains assassins des services de Dayton ne peuvent pas marcher seuls dans la rue, et certains ne dorment que dans leurs postes sécuritaires.
-CPI :Comment voyez-vous les derniers évènements en Cisjordanie dont l’assassinat du dirigeant d’al-Qassam, Iyad Chalbayeh et la campagne continuelle des milices d’Abbas contre les dirigeants et partisans du Hamas ?
Hamdan : L’assassinat commis contre le martyr Chalbayeh, après moins de 48 heures de sa libération des prisons des services de Dayton alliés à Mahmoud Abbas, révèle la nature de la mission de ses services , non pas seulement de la coordination, mais de l’obéissance directe aux ordres de l’occupation. Au lieu d’arrêter et juger les coupables de ce crime, l’autorité tentait de le couvrir  par une procédure salope en arrêtant le député Dr. Abdel Rahman Zeidan, et selon une méthode, je regrette de dire que l'occupation ne l’avait pas exercée, en attaquant sa famille et ses filles.
 « Ce comportement que ses fondateurs pensent qu'il impose une sorte d'hégémonie, de pouvoir et d'influence, en effet il ne reflète que la faillite morale et politique, quand ces services ressentent qu’un tel mot les menace, cela veut dire qu’« ils sont plus faibles que la toile d’araignée ». Il signifie que toute mobilisation populaire palestinienne va facilement les renverser, car leur capacité à dominer et à contrôler ne résulte pas de leur affiliation au peuple, mais de leur association avec la machine sioniste de la répression.
CPI : Des responsables militaires sionistes ont annoncé avant quelques jours des avertissements de ce qu'ils ont appelé "la situation de sécurité sensible » en Cisjordanie occupée, comment commentez-vous ce sujet?
Hamadan : Ces avertissements dévoilent trois questions clés :

 Premièrement : Les sionistes ne sont pas satisfaits des services de Dayton et ne leurs même pas disaient merci, en dépit de leurs coopérations et leurs services, au contraire, ils les obligent à exécuter beaucoup de tortures au sein des palestiniens afin de les pousser à se soulever contre leur peuple pour couper tout lien avec lui comme il était le cas avec les milices d’Antoine Lahd au sud du Liban.

 Deuxièmement : L'occupation comprend que la volonté de la révolution et la résistance du peuple palestinien au cours d'une période d'environ plus de 80 ans, depuis le mandat britannique de Palestine, jusqu'à présent, n'est plus une volonté cassable, mais elle va probablement se calmer parfois, et elle reste constante pour se soulever aux moments historiques appropriés.
 
Troisièmement : Ces avertissements est un message au groupe de Dayton, qu’ils sont simplement des outils et ils n’ont aucune valeur, l’essentiel est la sécurité sioniste. Même s’ils ont servi la sécurité, ils ne sont qu’un outil à utiliser  et si ils ont échoué à la servir, ils seront abandonnés  et jetés à la poubelle.
CPI : L’ex- président de l’autorité, Mahmoud Abbas a récemment,plus d'une fois, menacé de démissionner en cas d'échec des négociations avec l'entité sioniste, comment voyez-vous cela?
Hamdan:  La démission de Mahmoud Abbas ne serait pas une catastrophe, il pourrait être un moyen pour sortir de la crise palestinienne, Abbas est l’héros de l’échec de la  réconciliation, d’abord il est responsable de la division palestinienne, indépendamment de toutes les tentatives de la défense (à son profit ) de certains côtés. Egalement,il est responsable du renoncement qui a eu lieu au niveau de la cause palestinienne depuis les accords d'Oslo, jusqu'à présent, et de tous ceux que les Palestiniens ont perdu, des territoires, des droits à Jérusalem (Al Qods occupée), en Cisjordanie ou le droit au retour des réfugiés dont il porte directement la responsable toute entière. Donc  l'absence de Mahmoud Abbas de la scène politique palestinienne, je ne pense pas qu’elle soit une nouvelle négative pour les Palestiniens et puisse même être une nouvelle positive.
  Le processus de négociation ne sert à rien, Mahmoud Abbas tout à fait conscient de cela, sauf s’il ferra des concessions qui lui feront sortir du pouvoir, et il sait que cela lui coûtera un pas très cher, non pas seulement sur sa réputation, mais sur tout ce qui a un tel lien avec lui. Il est également conscient qu'il doit supporter historiquement cette saleté, puis il quittera son poste pour que d'autres l’héritent et peut-être seront mieux d’être sionistes que d'être palestiniens.
CPI: Vous, au Hamas, comment prévoyiez-vous la prochaine phase de l'échec annoncé de ces négociations?
Hamdan : L'échec des négociations pourrait être l'occasion si elle est correctement traitée, ce qui signifie que si les négociations échoueront, il y aura deux options, soit de continuer à négocier seulement pour négocier, en ce cas les négociateurs ne font partie de la classe nationale palestinienne, ou de retourner au peuple palestinien et d'annoncer que cette expérience a échoué, et il doit maintenir le choix inhérent du peuple palestinien qui est la résistance d’où il serait l'occasion d'aligner tout le monde pour la lutte contre l'occupation.
Ce qui est trés dangereux à ce stade, c'est que les sionistes préparent une équipe pour qu’elle soit un modèle amélioré, de la version de ce qu’il passait durant la période de leurs agents dans le sud du Liban, mais cette fois-ci dirigée par Salam Fayyad que les sionistes l’ont permis une décision financière et maintenant une résolution de la sécurité, ainsi ils l’ont écarté intentionnellement de la décision politique afin de ne pas porter les péchés de tout abandon prévu dans le processus de règlement, pour qu’il vienne de dire qu'il avait trouvé un tel fait accompli.
En ce cas, je pense que les sionistes ignorent deux faits quand ils agissent avec les Américains dans cette voie.
Premièrement: Ceux qui sont associés à l'occupation et tirent leur légitimité des sionistes, ils auront le même sort qui est l’effondrement et seront une partie non significative pour le peuple palestinien. Et il y a des exemples en Europe comme le général « Vichy », d’autres exemples au Liban tels que les forces de « Lahd » que les occupants israéliens l’ont laissé durant leur retrait nocturne et n’ont pas même lui informé de la date de ce retrait.
Deuxièmement: Le peuple palestinien est un peuple capable de déterminer ses options et son esprit collectif est un esprit résistant et national. Il est impossible de lui évaluer d’autres options.
CPI : Après les agressions des milices d’Abbas, avant quelques jours, sur le député Abdel Rahman Zeidan, le Hamas a indiqué lors d'une conférence de presse en Cisjordanie que le Fatah a dépassé toutes les lignes rouges, et ce n'est pas la première fois de citer des lignes rouges, qu’exprime-t-il cela?
Hamdan : Le Hamas pratique un comportement pacifique et raisonnable, et il a fait cela à Gaza, en tolérant plusieurs années sous des diverses pratiques oppressives et sans la vulnérabilité de la situation des services de sécurité à Gaza, les choses n’atteignaient pas ce niveau. Quand le Hamas parlait, il tente de corriger un malentendu chez l'équipe de Dayton à Ramallah, principalement chez Mahmoud Abbas. Ils pensent que la patience,  la clémence du mouvement et son insistance à ne pas provoquer une discorde interne soit une sorte de faiblesse et une soumission à la volonté de l'occupation. Et je dis qu’ils doivent comprendre qu'ils trompaient à ce sujet. Ce que fait le mouvement vient de son désir de parvenir à la réconciliation palestinienne, même si cela conduira à quelques sacrifices en conséquence de sa patience caractéristique.
Mais je dis clairement que les Arabes ont dit dans leurs proverbes : " Protège-toi du brave s’il est en colère », et je dis que la scène palestinienne ne considère pas beaucoup de respect pour Mahmoud Abbas et son équipe. Quelques-uns des meurtriers des services de Dayton savent bien qu'ils ne peuvent pas marcher seuls dans la rue, et certains ne dorment pas que dans leurs postes sécuritaires et transfèrent leurs familles  pour résider avec eux, et s'ils ont été rassurés que le peuple palestinien respecte et accepte leurs actions, ils n’agissaient pas de cette façon.
Je pense quand les dirigeants du Hamas en Cisjordanie parlaient qu’il est interdit de dépasser les lignes rouges, parce que le mouvement tient à l'existence d'un minimum de contrôles de la relation inter-palestinienne, mais si certains agissent à la destruction de ces seuils et de toute forme de relation palestinienne interne, tant au niveau politique qu’au social, cela signifie qu’il n’existe, ni règles, ni lois, ni valeurs, et chacun a donc le droit à agir comme il lui plaît. Certains ne doivent pas prétendre les suggestions de la loi, l'ordre, l'éthique, les valeurs et les moraux, puis ils pratiquaient entièrement leur réversible. Le fait d’arrêter le Dr. Abdel Zeidan Rahman et d'attaquer sa famille, sa maison et d'insister sur le déshabillage en fouillant sa famille et ses filles, est une décadence très morale et politique aussi, parce que les services de sécurité de l'ennemi n'ont pas commis ces pratiques odieuses. Donc ils doivent comprendre que la patience caractéristique du Hamas n'est pas une faiblesse, mais une persévérance, et si nous avons constaté que le côté concerné n'a plus aucun désir, des conséquences doivent être pour cela.
CPI : Y a t-il une telle nouvelle à propos du dossier de la réconciliation nationale, en particulier après la rencontre du chef des renseignements égyptiens Omar Suleyman avec le président du Bureau politique, M. Khaled Mechaal?
Tout le monde sait l'ampleur du problème de la réconciliation et qu’elle est paralysée par le veto des Etats-Unis lequel trouve un écho chez Mahmoud Abbas, et nous avons envoyé  un message clair. Notre frère Khaled Machaal a appelé à une réunion directe entre les dirigeants du Hamas et du Fatah. Certains ont pensé que cela c’est un titre d’une crise chez le Hamas , ils ont tort. C’était un titre de persévérance, parce que l'impasse existe au sein de ceux qui lient leur destin au sort du compromis ou ceux qui lient leur légitimité aux équilibres régionaux et internationaux, car ces contrebalances sont aussi modifiables et le résultat sera la disparition d'eux, également comme l’effondrement de l’équation sur laquelle ils s’installaient.
Nous avons une position claire: Une rencontre entre les dirigeants est nécessaire pour un accord de nombreux détails et mécanismes. Je pense qu'il y a une chance pour une telle réunion, peut-être quelque chose comme ça se passe bientôt, s'il avait l'occasion, nous donnerons toutes les chances de succès. Ce n'est pas seulement un espoir, mais c’est un espoir fondé sur les efforts que leur destin reste jusqu’à cette heure positif, et je pense que s'il y a une telle réunion, nous ferons de notre mieux pour la réussir et j'espère que les frères dans la direction du Fatah réussissent à se débarrasser de la pression du veto américain et le s’opposent, même pour une fois, parce que ce sera l'intérêt national du peuple palestinien.