mardi 6 juillet 2010

Attaque israélienne contre la mosquée d'al-Khalil

Press TV - Les forces de l'armée du régime sioniste ont attaqué une mosquée, près d'al-Khalil, en Cisjordanie. Item fulltext Les soldats israéliens ont encerclé la mosquée d'al-Rihiya, dans le sud d'al-Khalil, en Cisjordanie, avant d'entrer dans la mosquée et de commencer à passer à tabac les fidèles participant à la prière, qu'ils ont, finalement, forcé à quitter la mosquée. Les soldats se sont vus confrontés aux protestations des habitants des maisons alentours. Ils ont utilisé des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc, pour disperser les gens, avant d'arrêter deux d'entre eux.
http://french.irib.ir/index.php/info/moyen-orient/item/97923-lattaque-israelienne-contre-la-mosquee-dal-khalil 
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Projet de loi israélienne interdisant l’institution d’un boycott ou : McCarthy en Israël !

publié le dimanche 4 juillet 2010.
Traduction JPB

18eme Knesset

Loi proposée par les membres de la Knesset :
- Israel Beytenou : Robert Ilatov, Alex Miller, David Rotem, Leah Shemtov
- Kadima  : Ruhama Avraham-Balila, Dalia Itzik, Tzachi Hanegbi, Yoel Hasson, Magli Wahaba
- Likoud : Ofir Akunis, Danny Danon, Zeev Elkin, Tzipi Hotobli, Haim Katz, Yariv Levin, Carmel Shama
- Shas : David Azulai, Avraham Michaeli, Yitzhak Vaknin
- Union nationale : Aryeh Eldad, Ya’akov Katz
- Yahadut Hatorah : Moshe Gafni, Uri Maklav, Menachem Eliezer Moses
[Introduction du traducteur : Ce projet de loi présenté par 24 députés israéliens représentant les ¾ de la Knesset est la négation affirmée du droit international : Israël se donne « son » droit d’échapper à la vindicte de l’appel au boycott basé sur ce droit qui, que l’Etat d’Israël l’aime ou non, exige non seulement la fin de la colonisation, mais la restauration de l’ensemble des droits historiques des Palestiniens sur le sol de la Palestine. La généralisation de lois du type de celle proposée ici est une autre porte ‘légale’ ouverte à tous les arbitraires nationalistes.
La dernière phrase exprime un scrupule qui ne se retrouvera pas dans la loi : chacun d’entre nous est libre de boycotter Israël, à condition de ne pas le faire savoir. Donc référons nous aux députés sionistes pour faire savoir que chacun d’entre nous est libre de boycotter Israël, à condition de ne pas le faire savoir….]

Loi interdisant l’institution d’un boycott -2010

Définitions
1.« Personne » - le sens est comme dans la Loi d’Interprétation, 1981
« Région sous le contrôle de l’Etat d’Israël » - inclut les régions de Judée et de Samarie [la Cisjordanie].
« Boycott » - demande par d’autres de ne pas avoir de liens avec une personne.
« Boycott contre l’Etat d’Israël » - boycott imposé sur une personne en raison de ses liens avec l’Etat d’Israël ou avec une région sous le contrôle de l’Etat d’Israël.
« Entité d’Etat étrangère » - comme définie dans l’article 36(A)(a) de la loi d’Amutot – 1980 [Associations à but non lucratif]
Interdiction du boycott contre l’Etat d’Israël
2.Il est interdit de débuter un boycott contre l’Etat d’Israël, d’encourager à y participer, ou de fournir assistance ou information visant à le développer.
Boycott – Tort délictuel
3.Un acte d’un citoyen ou résident d’Israël violant l’article 2 constitue un tort délictuel et sera soumis aux dispositions de l’Ordonnance sur les Torts [nouvelle version].
Réparations
4.Le tribunal attribuera réparation pour le tort délictuel selon la loi de la manière suivante :
a)Dédommagement punitif jusqu’à 30.000 NIS (6000 €) à une partie lésée sous condition de la preuve d’un dommage quelconque ;
b)Dédommagement compensatoire supplémentaire au prorata du dommage et sous condition de la preuve.
Amende
5.En plus de l’article 4 précédent, un citoyen ou un résident d’Israël agissant en violation des dispositions de l’article 2 sera soumis au double de l’amende stipulée dans l’article 61(A)(3) du code pénal – 1977.
Loi pour un non-citoyen ou d’un non-résident d’Israël
6.Pour un individu non citoyen ou non résident d’Israël dont le tribunal correctionnel a déterminé à la demande du Ministère de l’Intérieur qu’il a agit en violation de l’article 2 :
a)Son droit d’entrée en Israël sera annulé pour au moins dix ans ;
b)Jusqu’à la fin de la période d’interdiction d’entrée en Israël, lui ou quiconque agissant de sa part sera interdit de transaction sur un compte bancaire israélien, sur des actions négociées en Israël, sur des propriétés immobilières ou tout autre valeur demandant enregistrement pour son transfert.
Boycott institué par une entité d’Etat étrangère
7.Une entité d’Etat étrangère ayant légiféré une loi instituant un boycott de l’Etat d’Israël et tant que ceci n’est pas annulé, ou le gouvernement ayant déterminé à la majorité de ses membres qu’une entité d’Etat étrangère a violé les dispositions de l’article 2 et tant que le gouvernement n’a pas pris une autre décision :
a)L’entité d’Etat étrangère ou quiconque agissant de sa part sera interdite de transaction sur un compte bancaire israélien, sur des actions négociées en Israël, sur des propriétés immobilières ou tout autre valeur demandant enregistrement pour son transfert ;
b)Aucune somme d’argent ou valeur ne sera transférée à aucune entité d’Etat étrangère ou quiconque agissant de sa part, venant d’aucun organe de l’Etat d’Israël, selon une quelconque loi, accord ou décision gouvernementale conclue avant la décision faite conformément à l’article 7 ou la promulgation de la loi étrangère ;
c)Un citoyen israélien ou le Trésor national lésés par le boycott par l’entité d’Etat étrangère peut poursuivre pour des dédommagements pour la somme allouée en accord avec la sous-section b de l’article 4, avec les ajustements nécessaires.
Réglementations
8.La Ministère de la justice est commis pour déterminer les règlements nécessaires à l’application de cette loi, et il consultera la Ministère de l’intérieur sur tout ce qui concerne l’application de l’article 6(a).
Application
9.a). Cette loi sera appliquée au jour de sa publication ;
b) Malgré ce qui figure dans la sous-section a ci-dessus, une présomption simple peut être faite sur un individu qui a débuté ou encouragé à la participation à un boycott selon l’article 2 dans l’année précédant la publication de la loi, d’après laquelle elle débute ou appelle toujours à un boycott même après la date de publication de la loi.
Notes
L’objet de cette loi est de protéger l’Etat d’Israël et particulièrement ses citoyens des boycotts universitaires, économiques et autres basés sur leurs liens avec l’Etat d’Israël. Aux Etats-Unis il existe une loi similaire qui protège ses amis d’un boycott par un tiers-parti, où le principe essentiel est qu’un citoyen ou un résident de l’Etat n’appellera pas au boycott de son propre Etat ou de ses alliés. Ce principe a été réfuté à propos des citoyens et résidents d’Israël. Si les USA protègent légalement leurs amis, alors Israël dispose d’autant plus d’une obligation et d’un droit à protéger légalement soi-même et ses citoyens. Cette loi différencie entre trois types de boycott : boycott institué par un résident ou un citoyen d’Israël, boycott institué par un résident ou citoyen étranger, et boycott institué par une entité d’Etat étrangère, d’après la décision du gouvernement israélien ou la loi promulguée par l’entité d’Etat étrangère. L’équilibre pour la liberté individuelle entre les intérêts du public et ceux de l’Etat se manifeste dans l’applicabilité de la loi au lancement ou à l’avancée du boycott, tout en se retenant de traiter des considérations d’une personne quand elle choisit un produit ou un service pour elle-même.

Objet : [DOCU] Prohibition on Instituting a Boycott Bill – 2010 [McCarthy in Israel !]
The Eighteenth Knesset
Bill Proposed by the Members of Knesset :
Zeev Elkin LIK, Dalia Itzik (Kadima), Aryeh Eldad (union nationale), Ofir Akunis (Likud), Tzachi Hanegbi (Kadima), Moshe Gafni YAHADUT HATORAH, David Rotem I BEYT, David Azulai SHAS, Yariv Levin (Likud), Haim Katz (Likoud), Yoel Hasson (Kadima), Tzipi Hotobli Likoud, Leah Shemtov (I Beytenou), Robert Ilatov (I Beytenou), Avraham Michaeli (Shas), Menachem Eliezer Moses YAHADUT HATORAH, Ya’akov Katz (Unité nationale), Ruhama Avraham-Balila (Kadima), Magli Wahaba (Kadima), Carmel Shama (Likoud), Danny Danon (Likoud) Alex Miller (I bey), Yitzhak Vaknin (Shas), Uri Maklav (Yahadut Hatorah)
Prohibition on Instituting a Boycott Bill – 2010
Definitions
1. "Person" – the meaning as in the Law of Interpretation, 1981.
"Area under the control of the State of Israel" – including the Judea and Samaria areas [the West Bank].
"Boycott" – demand by others not to hold ties with a person.
"Boycott against the State of Israel" – boycott imposed on a person because of his ties with the State of Israel or with an area under the control of the State of Israel.
"Foreign state entity" – as defined in Section 36(A)(a) of the Law of Amutot – 1980 [not for profit associations].
Prohibition on Boycott Against the State of Israel
2. It is prohibited to initiate a boycott against the State of Israel, to encourage participation in it, or to provide assistance or information with the purpose of advancing it.
Boycott – Civil Wrong
3. An act of a citizen or resident of Israel in violation of Section 2 constitutes a civil wrong, and it will be subject to the provisions of the Torts Ordinance [new version].
Compensation
4. The court will award compensation for the civil wrong according to this law in the following manner :
a. Punitive damages of up to 30,000 NIS to an injured party subject to the proof of any damage ;
b. Additional compensatory damages according to the damage rate and subject to its proof.
Fine
5. In addition to the above in Section 4, a citizen or resident of Israel who acts in violation of the provisions of Section 2 will be subject to double the fine stipulated in Section 61(A)(3) of the Penal Code – 1977.
Law of a Non-citizen or Non-resident of Israel
6. One who is not a citizen or resident of Israel and the Magistrate Court determines at the request of the Minister of Interior that he has acted in violation of Section 2 :
a. His right of entry to Israel will be canceled for a period of at least ten years ;
b. Until the end of the period of cancelation of the right of entry to Israel, he or anyone acting on his behalf will be prohibited from making any transaction in an Israeli bank account, in traded shares in Israel, in real property, or in any other asset that requires registry for its transfer.
Boycott Instituted by a Foreign State Entity
7. A foreign state entity having legislated a law instituting a boycott on the State of Israel and as long as it has not been canceled, or the government having determined by a majority of its members that a foreign state entity has violated the provisions of Section 2, and as long as the government has not rendered a decision otherwise :
a. The foreign state entity or anyone acting on its behalf will be prohibited from making any transaction in an Israeli bank account, in traded shares in Israel, in real property, or in any other asset that requires registry for its transfer ;
b. No sum of money or asset will be transferred to any foreign state entity or anyone acting on its behalf from any organ of the State of Israel according to any law, agreement, or government decision that was rendered prior to the determination according to Section 7 or the enactment of the foreign law ;
c. An Israeli citizen or the National Treasury, having been injured by the boycott by the foreign state entity, may sue for damages from the sum awarded in accordance with Sub-Section b according to that which appeared in Section 4 above and with the necessary adjustments.
Regulations
8. The Minister of Justice is appointed to determine the regulations necessary for the implementation of this law, and he will consult with the Minister of Interior on all that is related to the implementation of Section 6(a).
Application
9. a. This law will be in force as of the day of its publication ;
b. In spite of the aforementioned in Sub-Section a above, a refutable presumption may be made regarding one who initiated a boycott or encouraged participation in a boycott according to Section 2 during the year prior to the publication of the law that he is still initiating a boycott or calling for a boycott even after the date of publication of the law.
Annotation
The purpose of this law is to protect the State of Israel and particularly its citizens from academic, economic, and other boycotts based on their ties to the State of Israel. In the United States there is a similar law that protects its friends from boycott by a third-party where the fundamental assumption is that a citizen or resident of the state shall not call for the institution of a boycott on his own state or its allies. This assumption has been refuted concerning citizens and residents of Israel. If the United States protects its friends according to law, then Israel possesses all the more so an obligation and a right to protect itself and its citizens under the law. This bill differentiates between three different boycott issues : boycott that is instituted by a resident or citizen of Israel, boycott that is instituted by a foreign resident or citizen, and boycott that is instituted by a foreign state entity, according to the determination of the Israeli government or by a law enacted by the foreign state entity. The balance between the interests of the public and the state in individual liberty is manifested in the limitation on the applicability of the law to the initiation or advancement of boycott, while refraining from addressing the considerations of an individual when choosing for himself a product or service.
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Rencontre Barak-Fayyad à Jérusalem: économie et sécurité au menu

22:00 05/07/2010
TEL-AVIV, 5 juillet - RIA Novosti 
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak et le premier ministre palestinien Salam Fayyad ont évoqué lundi la coopération dans les domaines de l'économie et de la sécurité, dont l'assouplissement du blocus de Gaza, indique un communiqué du ministère de la Défense.
Leur rencontre, qui s'est déroulée dans un hôtel de Jérusalem, a été le premier contact entre les responsables de l'Autorité palestinienne et de l'Etat hébreux.
Selon le communiqué, les parties ont examiné la préparation des postes-frontières de Gaza au travail dans le contexte d'une augmentation substantielle du flux de marchandises, ainsi que "la coopération dans les domaines de l'économie et de la sécurité en Judée-Samarie (Cisjordanie)".
A l'issue de la rencontre, M. Fayyad a annoncé aux journalistes qu'il avait demandé à M.Barak de cesser les incursions de l'armée israélienne en Cisjordanie et d'élargir les compétences des forces palestiniennes de sécurité en les autorisant notamment à intervenir à l'extérieur des grandes villes.
"Il a été décidé d'entretenir un canal direct de communication entre le ministère [israélien] de la Défense et la chancellerie du premier ministre palestinien afin d'élargir la coopération et de régler d'urgence les questions nécessitant des contacts immédiats et rapides entre les parties", lit-on dans le communiqué.
Les Palestiniens soulignent toutefois que l'entretien entre MM. Fayyad et Barak, comme leurs contacts éventuels à l'avenir sont sans rapport avec les négociations sur le règlement du conflit palestino-israélien qui se déroulent depuis deux mois avec la médiation américaine.
La rencontre de Jérusalem a eu lieu à la veille d'une visite du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à Washington où il envisage d'évoquer avec Barack Obama les résultats du dialogue indirect entre Israéliens et Palestiniens.

Des dirigeants arabes à Gaza, Kadhafi sera le premier

05/07/2010

Felesteen - Selon l’hebdomadaire allemand, Der Spiegel, dans son édition du lundi, la ligue arabe prépare une série de visites de dirigeants et responsables arabes à la bande de Gaza, avec en premier, le colonel Mouammar Kadhafi.
Le magazine allemand qui s’appuie sur des sources informées, rapporte que le gouvernement israélien prépare, de son côté, les visites de sept ministres des Affaires étrangères européens à Gaza, au cours des toutes prochaines semaines.
Israël avait interdit dernièrement le ministre allemand du Développement Dirk Niebel, alors en visite en Israël et en Cisjordanie, d’entrer à Gaza. Chose que le ministre allemand et son gouvernement ont vivement critiquée.
La chancelière allemande, Angela Merkel, s’est emparée de cette affaire et a exprimé à son homologue israélien, Benyamin Netanyahu, son incompréhension quant à cette interdiction au moment où son gouvernement a décidé d’ouvrir les points de passage. Le porte-parole de la chancelière a indiqué alors que Merkel a reçu une promesse pour que Dirk Niebel, puisse visiter Gaza ultérieurement.
Der Spiegel a ajouté que l’invitation adressée aux sept ministres des pays amis d’Israël pour visiter Gaza, dont les ministres italien et allemand, a émané du ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman. Un diplomate israélien a assuré que "cette invitation ne correspond pas à des paroles en l’air", ajoutant que "le ministère des Affaires étrangères israélien met actuellement les dernières retouches pour l’organisation de telles visites".
Les sept ministres européens ont exigé la levée totale du blocus imposé à Gaza, avant leur visite, indique Der Spiegel qui révèle que le S.G de la ligue arabe, Amr Moussa, a examiné la question de la visite de Kadhafi, lorsqu’il se trouvait en Libye la semaine dernière.
Kadhafi va se rendre à Gaza via le point de passage de Rafah, alors que les ministres  européens y accéderont du côté israélien. Kadhafi s’entretiendra avec les dirigeants du Hamas ; les ministres européens refusent de conduire des rencontres analogues.  
Amr Moussa avait visité la bande de Gaza après l’assaut sanglant contre la flottille de la liberté, pour réaffirmer la solidarité des pays arabes avec le peuple de Gaza.
http://www.gnet.tn/revue-de-presse-internationale/des-dirigeants-arabe-a-gaza-kadhafi-sera-le-premier/id-menu-957.html 
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Abbas appelle la Ligue arabe à discuter du règlement avec Israël

19:32 05/07/2010
LE CAIRE, 5 juillet - RIA Novosti 
Le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a réclamé lundi une réunion d'urgence de la Ligue arabe au niveau des ministres des Affaires étrangères afin de discuter du règlement du conflit palestino-israélien, rapporte la chaîne de télévision égyptienne Nile News.
On s'attend à ce que M. Abaas prenne part personnellement à cette rencontre consacrée aux négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens.
Après presque deux ans d'interruption, le dialogue palestino-israélien a été relancé en mai dernier grâce aux efforts de Washington et s'effectue par le biais de médiateurs américains.
Toutefois, d'après le principal négociateur palestinien Saeb Erekat, jusqu'à présent aucun progrès réel n'a été enregistré dans ces pourparlers: Les Palestiniens n'ont toujours pas reçu de réponses sur les questions concernant la sécurité, la démarcation des frontières et d'autres problèmes en rapport avec le statut définitif des territoires palestiniens.
En mai dernier la Ligue arabe avait soutenu l'initiative des Etats-Unis visant à entamer des négociations indirectes palestino-israéliennes tout en précisant qu'en cas d'échec du dialogue l'affaire du règlement devrait passer entre les mains du Conseil de sécurité de l'ONU. La décision définitive sur l'utilité du dialogue avec Tel Aviv devrait être prise en septembre.
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Malaisie: la conférence internationale sur la levée du blocus de Gaza

Mardi, 06 Juillet 2010 10:03 
IRNA - Une conférence internationale sur la levée du blocus de Gaza se tiendra à l'initiative de l'Organisation Perdana pour la paix mondiale, au centre des conférences de la Malaisie. Le secrétaire général du parti malaisien de la défense à la Palestine, Hafizi Mahdanour a dit mardi au reporter de l'Irna en Malaisie que la conférence internationale est prévue pour dimanche prochain pour examiner les voies permettant de briser le blocus illégal de Gaza et les modalités de faire pression sur Israël. "L'ex-Premier ministre malaisien, Mahatir Mohammad doit prononcer le discours d'inauguration de la conférence et l'actuel Premier ministre, Mohieddin Yassin prononcera le discours de clôture.", a-t-il précisé. "L'attaque contre les bateaux d'aides humanitaires à destination de Gaza, dans les eaux internationales, va au rebours de tous les traités et lois internationaux.", a-t-il rappelé ajoutant que la Communauté mondiale a réagi devant cette exaction mais qu'il fallait entreprendre des mesures et positions plus fermes et plus sérieuses.  
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La droite dure européenne au secours d’Israël

lundi 5 juillet 2010, par Alain Gresh
De nombreuses forces politiques européennes, de la droite populiste à la droite traditionnelle, envisagent désormais le conflit israélo-palestinien comme l’une des composantes de la guerre de civilisation contre l’islam.
Geert Wilders, le chef du parti populiste néerlandais qui est devenu la troisième force du pays aux élections législatives de juin, vient d’affirmer ses vues sur le conflit (« Geert Wilders : Change Jordan’s name to Palestine », Y-Net, 20 juin) :
« Si Jérusalem tombe aux mains des musulmans, Athènes et Rome suivront. Ainsi, Jérusalem est la principale ligne de défense de l’Occident. Ce n’est pas un conflit sur le territoire, mais une bataille idéologique entre la mentalité de l’Occident libéré et l’idéologie de la barbarie islamique. »
Il a donc proposé comme solution de... rebaptiser la Jordanie et de l’appeler « Palestine ». Cela, selon lui, suffirait à régler le problème palestinien.
Rappelons que cette idée, « la Palestine c’est la Jordanie », fut longtemps défendue par la droite israélienne (notamment après 1967). Le Parti travailliste, lui, prônait l’option jordanienne, c’est-à-dire la négociation avec le régime hachémite (plutôt qu’avec l’OLP) pour arriver à un compromis territorial qui aurait permis de laisser le soin à la Jordanie de gérer la majorité des habitants de Cisjordanie (et d’éviter ainsi qu’Israël ne se retrouve avec « trop » de citoyens palestiniens).
Dans un précédent envoi sur l’attitude de la droite européenne, j’avais cité Laurent Chambon :
« Une des inventions bénéluxiennes les plus populaires est une extrême droite post-coloniale et post-raciste (en tout cas dans sa forme), qui base son rejet des migrants sur des critères laïcs et “progressistes”. Le Vlaams Belang de Filip Dewinter en est un bel avatar flamingant et islamophobe, et Pim Fortuyn et sa LPF, Rita Verdonk et son Troots op Nederland (ToN, “Fier des Pays-Bas”) comme Geert Wilders et son Partij voor de Vrijheid en sont différentes versions néerlandaises. »
La droite dure suisse n’est pas en reste. Oscar Freysinger, l’homme à l’origine de la « votation » sur l’interdiction de la construction de minarets en novembre 2009, explique : « Notre parti a toujours défendu Israël parce que nous sommes bien conscients que, si Israël disparaissait, nous perdrions notre avant-garde. (…) Aussi longtemps que les musulmans sont concentrés sur Israël, le combat n’est pas dur pour nous. Mais aussitôt qu’Israël aura disparu, ils viendront s’emparer de l’Occident. » (Cité par Olivier Moss, in Les Minarets de la discorde, sous la direction de Patrick Haenni et Stéphane Lathion, Religioscope-Infolio, 2009.)
L’ancien premier ministre espagnol José María Aznar va dans le même sens dans un texte publié le 17 juin par The Times de Londres et traduit sur le site Le¨Post.fr, le 19 juin, sous le titre « José María Aznar : “Israël / Occident : notre destin est inextricablement lié” ».
« Israël est notre première ligne de défense dans une région turbulente qui risque constamment de sombrer dans le chaos, une région vitale pour notre sécurité énergétique en raison de notre dépendance excessive au pétrole du Moyen-Orient, une région qui forme la ligne de front dans la lutte contre l’extrémisme. Si Israël tombe, nous tombons tous. »
Intervenant le 30 juin sur une radio israélienne, Aznar a confirmé :
« Israël ne fait pas partie du Proche-Orient, il s’agit d’un Etat occidental qui se trouve dans cette région. C’est une démocratie tout à fait normale, qui a beaucoup souffert par le passé et notre rôle consiste à le soutenir en tant que démocratie. » Il a ajouté : « Lorsque nous luttons pour Israël, nous luttons également pour notre propre bien. » (Cité par le site L’Argument, « José María Aznar réitère son soutien à Israël ».)
Ces prises de position de la droite dure ou des nouvelles formations populistes européennes confirment un glissement que souligne, pour s’en réjouir, un commentateur israélien écrivant dans le quotidien Maariv (24 juin). Il s’appelle Nadav Haetzni (partisan, par ailleurs, de retirer le passeport israélien aux Palestiniens vivant en Israël) : « En Europe, il existe des signes de changements vitaux qu’il faut qu’Israël alimente. De nombreux Européens se rendent enfin compte des conséquences d’une politique de la porte ouverte à l’immigration issue de l’Afrique du Nord et des pays arabes. Le côté positif de la venue d’une main-d’œuvre bon marché est désormais contrebalancé par ce qu’apportent avec eux nombre de ces immigrants : l’extrémisme et une volonté d’imposer l’islam à la vieille Europe. A Amsterdam, Paris et Madrid, on se réveille finalement et on est terrifié par la direction qui est imposée à l’Occident. Cette prise de conscience permet de mieux comprendre ce que nous avons eu à affronter depuis la naissance du sionisme politique. Il est donc temps (...) de commencer à écouter ces nouvelles voix venues d’Europe. »
Cela fait de nombreuses années que des journalistes ou des intellectuels dénoncent l’invasion musulmane de l’Europe, de Bat Ye’or, qui fut une pionnière, à Alain Besançon. Dans le monde anglo-saxon, les livres sur ce thème sont pléthore. Ce discours est désormais relayé par certains partis de la droite populiste ou extrême ; abandonnant l’antisémitisme pour l’islamophobie (un tournant que d’autres formations comme le Front national n’ont pas encore assumé, le vieil antisémitisme y restant puissant), ils proclament qu’Israël serait le bastion avancé de la civilisation dans sa lutte contre la barbarie...

La Turquie se retire des exercices militaires communs

05/07/2010  
Suite à l'affaire de la flottille, la Turquie se retire des manœuvres navales, organisées conjointement avec l'armée israélienne et les Etats-Unis. Une preuve supplémentaire des tensions entre Jérusalem et Ankara. 
Ce week-end, le ministère turc de la Défense a informé l'armée israélienne que la Turquie ne participerait pas à l'exercice naval de recherche et de sauvetage au combat. Cette manœuvre devait se dérouler le mois prochain.
L'exercice, connu sous le nom de "Reliant Mermaid" a débuté il y a dix ans. Il regroupe les Marines israélienne, turque et américaine. Le but : pratiquer des opérations de recherche et de sauvetage au combat, ainsi que d'améliorer la coopération entre les différentes armées, opérant en mer Méditerranée.
Dimanche, les officiels de la défense confiaient au Jerusalem Post que l'armée israélienne ne pensait pas que la Turquie annulerait sa participation aux exercices.

Vrai ou faux, pensées anti israéliennes à la Maison blanche ?

05/07/2010  
Information à prendre avec précaution : les États-Unis seraient en train de s’interroger sur la rentabilité de leur soutien inconditionnel pour l’entité sioniste.  Il est vrai que cet avis a été présenté par le quotidien britannique de renommée "The Guardian" , par la voix de son  correspondant à Washington Chris McGreal, lequel révèle que dans les coulisses de l’administration américaine, s'impose de plus en plus l’idée que le gouvernement israélien utilise d’une façon nuisible le soutien américain qui lui est procuré, en menant une politique qui menace la vie des soldats américains.
Mais ces derniers temps, force est de constater de grands médias occidentaux en particulier s'adonnent à propager des informations qui ne tardent pas à s'avérer être fausses ou démenties. Dans ce qui semble être une guerre psychologique bien orchestré.   
De retour à l'article en question, lLe correspondant y perçoit le fait de soulever cette idée comme étant un fait rare qui  se démarque du consensus qui a perduré durant des dizaines d’années, celui que l’étroite alliance américano-israélienne est un bienfait pour les deux parties, et doit être à l’écart des débats des politiciens qui ne savent pas quels risques ils encourent en la mettant en cause .
C’est dans cette perspective que McGreal perçoit les visites du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou qui selon lui voudrait garder à l’esprit des Américains qu’Israël est allié irremplaçable, pour faire face au «  terrorisme islamique ». Tout en estimant toutefois que  le fait qu’il persiste à poursuivre la construction des colonies à l’est de Jérusalem AlQuds occupée, creuse l’écart avec les Américains car c’est une preuve de plus que les Israéliens ne sont pas sérieux sur la question de la création d’un état palestinien.
Pour étayer son analyse, l’auteur de l’article s’est penché sur les dernières positions officielles américaines qui reflètent cet état de distanciation: la déclaration du président américain Barak Obama que selon lequel «  la résolution du conflit arabo israélien est un intérêt vital pour les États-Unis ».
Est également rappelée l’affirmation du vice-président Jo Biden qui s’est plaint que «  les politiques israéliennes mettent en danger les soldats américains en Irak et en Afghanistan ».
Ainsi que les témoignages des dirigeants militaires américains, dont le général David Petraeus qui a commandé les deux guerres, irakienne et afghane, et qui ont à plusieurs reprises laissé entendre que la poursuite par Israël de l’occupation des territoires palestiniens entrave une solution aux autres conflits.
L’article s’est également appuyé dans son analyse sur  une évaluation d’un ex-responsable des renseignements américain, Anthony Cordesman, qui a évoqué avoir perçu un changement dans la pensée au sein de la Maison blanche, du Pentagone et des affaires étrangères, sur l’impact du soutien américain inconditionnel pour les politiques israéliennes. Indiquant que les États-Unis ne renonceront pas  à Israël, en fonction d’un engagement moral pour garantir la préservation de «  l’état juif », Cordsman a toutefois estimé que cet engagement ne devrait nullement justifier tous les actes du gouvernement américain.  A la foi de David Axelrod, un des grands conseillers politiques du président américain, ce dernier considère la poursuite des colonies comme étant une menace des efforts de paix. Il lui aurait également confié que les intérêts supérieurs des États-Unis nécessitent d’aller de l’avant dans cette question difficile ».
Changement ou pas, il faut certes garder une certaine distance avec ce genre d’informations qui demeurent aléatoires, tant qu’elles ne sont pas étayées par des positions américaines publiques et concrètes, qui vont au-delà des condamnations verbales, pour dissuader les Israéliens de poursuivre leur politique d’occupation.
Dans le cas échéant, ces positions américaines précitées n’en demeurent pas moins de faux semblants, donnant de fausses impressions aux dirigeants et aux peuples de la région, afin de leur soutirer des positions dans d’autres dossiers, sans leur rien donner en contre partie…
Notons à cet égard que ces procédés machiavéliques perdurent depuis plus d’un siècle … 

Abbas pour le maintien du contrôle israélien sur le mur des Lamentations

05/07/2010  
Le quotidien londonien "Al Hayat" a révélé que le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a présenté des propositions écrites concernant le processus de paix à l'envoyé spécial américain George Mitchell, selon lesquelles les Israéliens garderont le contrôle du quartier juif et du mur des Lamentations.
Parmi ces propositions, l'établissement d'un Etat palestinien sur toute l'étendue de la Cisjordanie occupée, un échange de 2.3% de terres entre israéliens et Palestiniens, le retrait israélien de Jérusalem occupée et de l'ancienne ville, à l'exception du quartier juif et du mur des Lamentations et la construction d'un passage sûr qui relie la Cisjordanie à la bande de Gaza. Toutefois, la ville restera accessible à tous les gens de toutes les religions. Toujours d'après ce journal, "ce pourcentage de terre permettra à Israël d'annexer les principaux blocs de colonies comme Etsion, Gebaat Zeïv, Moudin Ilit, et une ligne de terre en face de l'aéroport Ben Gourion. En contrepartie, les Palestiniens auront une ligne de même longueur, parallèle à la région de Hébron, Al Khalil.   
S'agissant du dossier de la sécurité, Mahmoud Abbas a proposé que "les deux parties s'engagent à cesser toute forme de violence, à ne pas alimenter l'extrémisme, et à former une commission tripartite sous supervision américaine pour garantir une situation paisible. Il a également proposé le déploiement des forces internationales de l'OTAN sur les frontières et les passages pour veiller à la mise en œuvre de l'accord sécuritaire". 

Bras de fer entre Washington et "Tel Aviv" sur la livraison des F15 à Ryad

05/07/2010  
Le quotidien israélien Haaretz a révélé que Tel-Aviv va déployer tous les efforts pour bloquer la conclusion d'un contrat d'échange sécuritaire entre les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite. Il porte sur la livraison de plusieurs dizaines de chasseurs-bombardiers F-15, ainsi que la modernisation de 150 appareils du même type qui figurent déjà dans la flotte aérienne du régime saoudite.
Les protestations israéliennes ont été émises le mois dernier et seront renouvelées, mardi, à l’occasion de la visite à la Maison Blanche de Benjamin Netanyahu. Le Premier ministre israélien doit notamment y rencontrer le président Barack Obama et plusieurs autres responsables de son administration. L’entité sioniste dit craindre un bouleversement de l’équilibre militaire régional, notamment sur le plan aérien.  
Selon Haaretz, l'administration américaine veut renforcer l'armée de l'air saoudienne face aux soi-disant défis iraniens dans la région. Toujours selon la même source, l'administration américaine, qui s'est dit prêt à entendre l'avis d'"Israël" sur ce sujet, a promis à "Tel Aviv" un accès prioritaire à tout nouveau système d’armements et dans certains cas un droit exclusif  d’acquisition.   
Notons qu'aujourd’hui l’entité sioniste dispose d’une suprématie technologique via notamment sa dernière version de F15, le Raam. Mais l’Arabie Saoudite entend moderniser sa flotte de 150 F15 et surtout se doter d’une armada de nouveaux F-15SE "Silent Eagle".  Il est question de 72 exemplaires.   
Cette dernière génération  présente au moins trois avantages sur les modèles précédents. Tout d’abord, le SE est  plus furtif grâce à l’utilisation de nouveaux matériaux. Des composites sophistiqués forment en effet un revêtement (RAM: Radar Absorbent Materials) permettant d’absorber les ondes émises par les radars.
Ensuite, les réservoirs sont modifiés pour emporter des missiles guidés air-air et air-sol. Enfin, la modification des dérives de l’appareil diminuent encore la signature radar. Le  contrat visé par les saoudiens serait de l’ordre de 10 milliards de dollars selon Aeroweb.   
L’Arabie et "Israël" sont les deux puissances militaires du Moyen-Orient concernées par le marché des F15.  
La principale base de F15 saoudiens est abritée à Tabuk au nord-ouest du royaume, à moins de 200 km de la frontière israélienne.   
Haaretz cite ainsi une source militaire israélienne qui indique "aujourd'hui ces avions sont contre l'Iran, demain ils seront probablement contre nous".  Il est à voire, si ces appareils seront utilisés contre l'Iran ou contre "Israël"? 

Le Hezbollah menace de recourir à la force pour protéger le pétrole libanais

05/07/2010  
Le Hezbollah, par la voix de son député Hassan Fadlallah a menacé de recourir à la force armée pour faire face à toute tentative israélienne d'exploiter les ressources pétrolifères et gazières dans la zone maritime internationale libanaise.
"Un état de guerre et d'animosité existe entre le Liban et Israël, donc, pas de question de signer un accord pour l'exploitation commune du champ gazier", a indiqué Fadlallah.  
Au cas où l'entité sioniste envisage de contrôler les eaux et les ressources naturelles libanaises, le Liban -résistance et armée- ne permettront pas une telle agression et recourront à toutes les options militaires et sécuritaires.    
Un consortium israélien avait annoncé la découverte d'un champ gazier de 122 trillions pieds carrés de gaz et 1.7 milliards barils de pétrole. Les cartes montrent que le champ s'étend dans les eaux internationales libanaises.  

Forum Mondial Education Palestine - Appel "Stop the Wall"

mardi 6 juillet 2010 - 06h:16
Stop the Wall
Participez au Forum Mondial Education en Palestine, du 28 au 31 octobre 2010
(JPG)

Appel de la Campagne Stop the Wall

Campagne populaire palestinienne contre le mur apartheid
le 19 juin 2010
Le Forum Mondial Education se tiendra en Palestine du 28 octobre au 31 octobre dans le cadre du programme du Forum Mondial Education. Fondé en 2001, le FME se sert des échanges sociaux et d’une coopération active pour s’opposer à la guerre, au colonialisme, au néolibéralisme et à une démarche strictement axée sur les marchés pour une politique économique et sociale au seul profit d’une poignée d’élites. Le FME est devenu l’ « espace ouvert » pour une société civile mondiale avec l’objectif fondamental d’apporter des changements positifs dans le monde.
Résultant d’une expansion du Forum Social Mondial, le FME est un forum annuel thématique qui défend le concept d’éducation en tant que droit humain fondamental impératif pour l’établissement de la paix, de la justice et de la coopération entre les peuples. Le FME vise à élever les normes en matière d’éducation pour répondre aux besoins d’éducation individuelle et partagée de tous les êtres humains, sans distinction de nationalité, d’ethnie, de religion, de sexe et de croyance.
Agissant avec cette vision de l’éducation comme droit humain fondamental, le FME se déroule cette année en Palestine dans un geste de solidarité avec le peuple palestinien, sa capacité à utiliser l’éducation et la culture comme forme de résistance, et pour son droit d’accéder à l’éduction. Le FME estime que l’occupation israélienne et son régime inhérent compromettent la capacité des Palestiniens à exercer leur droit inaliénable à l’éducation, fondement vital du développement d’une société.
L’occupation israélienne des Palestiniens représente un cas extrême de la suppression des libertés scolaires et universitaires, comme en témoignent la destruction par les forces israéliennes des universités et écoles palestiniennes, le Mur d’apartheid qui empêche les administrateurs, les enseignants et les étudiants de se rendre dans les établissements d’éducation, et le refus des autorités israéliennes de fournir des visas pour les déplacements des personnels universitaires.
Ainsi, la Palestine n’est donc pas seulement l’espace approprié pour un débat sur les impératifs d’éducation, elle est aussi, et en elle-même, une affirmation de la détermination collective de la société civile mondiale à combattre pour le droit à l’éducation, en Palestine et dans le monde.
La Campagne Stop the Wall, membre du Comité d’organisation national palestinien, appelle toutes les organisations à s’impliquer dans le FME et à pousser dans le sens d’un mouvement de solidarité mondiale, particulièrement approprié à la cause palestinienne. Les inscriptions pour les organisations et les activités au FME en Palestine (28 au 31 octobre 2010) sont reçues à partir du 25 juin.
Les activités du FME s’étaleront sur 4 jours, organisées simultanément à Haïfa, Ramallah, Jérusalem, Gaza, ainsi qu’au Liban.
Le programme comprend des séminaires organisés centralement (par les Comités d’organisation international et nationaux), des activités organisées par les organisations elles-mêmes, des activités élargies (interconnections entre les différents sites du FME, et entre les sites du FME et le monde), des voyages, des activités culturelles et des assemblées. Les activités du FME mettront en lumière les questions sociales et éducationnelles urgentes et les défis lancés par ceux qui combattent pour la paix et la justice sociale dans le monde et en Palestine.
Toutes les activités seront orientées sur les axes thématiques suivant :
1 - l’éducation, l’art, la culture et l’identité ;
2 - l’éducation en tant qu’outil pour l’émancipation de l’esprit et la protection de l’environnement ;
3 - les idéologies dans l’éducation ;
4 - éducation traditionnelle et populaire ;
5 - l’éducation pour la paix, l’égalité et la libération.
Le FME invite toutes les organisations à préparer une ou plusieurs activités basées sur les axes thématiques, dans un site de leur choix. Il appelle toutes les organisations à réfléchir sur :
1 - les axes (ou l’axe) thématiques sur lesquels l’organisation veut mettre l’accent ;
2 - un titre et une description de l’activité organisée par l’organisation elle-même ;
3 - le lieu, ou les lieux, pour l’activité, ou les activités ;
4 - le type d’activités : séminaire, atelier, débat, table ronde, etc. ;
5 - les organisations dirigeantes et celles qui participent ;
6 - la langue utilisée pour les activités (l’arabe et l’anglais étant hautement recommandés) ;
7 - le souhait d’une liaison avec des activités d’autres sites, ou ailleurs dans le monde, par des échanges Internet.
Des informations supplémentaires sur l’initiative : structure, frais, logistique, règlements des questions de visas et hébergements, seront très prochainement disponibles.
Merci de vous rendre sur le site du FME pour mises à jour et autres informations : http://www.wef-palestine.org
Votre soutien pour faire de ce FME un succès est un symbole pour le militantisme mondial autant qu’un acte de solidarité avec le peuple palestinien, et un refus d’abandonner le droit humain fondamental à l’éducation face aux entreprises colonialistes et néolibérales intéressées.
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Premiers participants français : (liste du 13 avril 2010)
Réseau Initiatives Pour un Autre Monde (IPAM)
Association France Palestine Solidarité (AFPS)
Génération Palestine
Campagne Civile de Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP)
Union Juive Française Pour la Paix (UJFP)
Plate-forme des ONG pour la Palestine
Fédération Syndicale Unitaire (FSU)
CNT éducation
Réseau pour une pédagogie libératrice (Freinet)
Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT)
Fondation Frantz Fanon
Réseau des écoles de citoyens (RECIT)
Artisans du monde
Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)
Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)
Tadamon Sorbonne
Mouvement de la paix
Association Internationale des Educateurs à la paix et Enseignants pour la paix
Collectif AC Le Feu
CCFD
Pour rejoindre la coordination française :
La coordination française pour le FME rassemble les associations, organisations et mouvements qui appuient et participent au FME 2010 en Palestine. La coordination est un cadre de travail inclusif et horizontal ouvert à tous, à condition de respecter la charte de Porto Alegre (charte des principes du Forum Social Mondial).
Pour toute information contacter : Florent, Initiatives Pour un Autre Monde (IPAM) : florent@reseau-ipam.org
Sur le site du FME : http://wef-palestine.org
Page web de la coordination française pour le FME : http://fme-palestine.reseau-ipam.org
19 juin 2010 - Stop the Wall - traduction de l’appel : JPP
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Agaçante Turquie

mardi 6 juillet 2010 - 08h:34
K. Selim - Le Quotidien d’Oran
De fait, la Turquie, entre volonté d’autonomie et désillusion vis-à-vis de l’Occident, est quasiment contrainte de réviser ses options stratégiques et de reconsidérer avec réalisme ses alliances régionales.
La Turquie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a annoncé publiquement qu’elle romprait ses relations diplomatiques avec Israël si elle ne recevait pas d’excuses pour l’agression meurtrière de la Flottille de la paix. Le Premier ministre de Tel-Aviv a opposé lundi une fin de non-recevoir à la demande d’Ankara. C’est la première fois que la Turquie a explicitement menacé les Israéliens d’une rupture des relations diplomatiques.
Il est significatif de noter que cette escalade intervient après une rencontre, la semaine dernière dans la capitale belge, entre le ministre des Affaires étrangères turc et le ministre du Commerce israélien. Au lieu de l’apaisement escompté par certains observateurs, il semble bien que les Turcs campent sur leurs positions. L’échange public entre les deux pays, tous deux alliés des Etats-Unis, montre que loin d’être « noyée dans les brumes du temps », selon la formule d’un diplomate européen, la crise entre les deux Etats reste aiguë.
Les analystes occidentaux attribuent le raidissement turc à la volonté du chef du gouvernement et à son parti de renforcer l’ancrage « musulman » d’un pays autrefois chantre d’une laïcité radicale, traditionnellement anti-arabe et pro-occidentale. C’est faire bien peu de cas du sentiment national turc heurté par la violence criminelle à l’endroit de civils désarmés au cours de l’assaut du 31 mai dernier contre la Flottille de la liberté.
Les Européens, qui souhaitent toujours que les Turcs s’alignent sur les positions occidentales tant sur le siège de Ghaza qu’en matière de relations avec l’Iran, déplorent à haute voix la réorientation de cap de la Turquie. De fait, Ankara a déjà pris des mesures de rétorsion plus que symboliques en interdisant notamment le survol de son territoire par des avions militaires israéliens et en réduisant significativement la coopération sécuritaire avec Tel-Aviv.
Les Turcs, qui, depuis l’avènement de l’AKP, entendent jouer un rôle de médiation régionale, sont bien obligés de constater qu’une position médiane entre les Palestiniens privés de tous leurs droits et des Israéliens assurés de l’impunité, quels que soient leurs crimes, est intenable.
De plus, la Turquie est bien obligée de tirer les conclusions du refus, parfois exprimé de manière insultante, des dirigeants européens à son adhésion à l’Union européenne. Ceux qui à Ankara tablaient sur le soutien d’Israël à la démarche auprès de Bruxelles ont dû déchanter.
De fait, la Turquie, entre volonté d’autonomie et désillusion vis-à-vis de l’Occident, est quasiment contrainte de réviser ses options stratégiques et de reconsidérer avec réalisme ses alliances régionales. Le dynamisme économique turc soutient un déploiement régional conforme à l’histoire du pays et aux réalités politiques. Est-ce pour autant que la Turquie rêverait de reconstruire le Califat ottoman, comme le suggèrent des commentateurs très orientés ? A l’évidence, non. La place grandissante de la Turquie dans la région conduit naturellement ce pays à assumer des responsabilités croissantes.
Ce recentrage, conforme aux intérêts nationaux turcs, déplaît profondément aux amis d’Israël, dont certains souhaitent ouvertement l’intervention de l’armée pour remettre le pays dans le « droit » chemin de son alignement traditionnel.
Devant le rejet de ses exigences par les Israéliens, Ankara mettra-t-il sa menace de rupture diplomatique à exécution ? Cette décision, qui traduirait un début d’aggiornamento turc, apparaît déjà, du seul fait de son annonce, comme le résultat d’un nouveau rapport de force interne et le recul de l’influence occidentale.
6 juillet 2010 - Le Quotidien d’Oran - Editorial
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La diplomatie palestinienne relookée fait grincer des dents

mardi 6 juillet 2010 - 08h:50
Carole Vann - Le Temps/InfoSud
Depuis 2005, l’Autorité palestinienne mise sur une diplomatie plus pragmatique et basée sur la recherche du consensus. Si elle fait le bonheur des pays occidentaux, celle-ci inquiète les milieux palestiniens.
Le détail passerait inaperçu s’il n’essuyait une pluie de critiques dans les milieux palestiniens. Tout est parti de l’assaut sanglant des commandos israéliens le 31 mai contre la flottille turque visant à forcer le blocus de la bande de Gaza. Une résolution réclamant une enquête internationale a été votée début juin lors de la 14e session du Conseil des droits de l’homme à Genève. Rien de surprenant à cela si ce n’est qu’un projet de cette résolution incluant les amendements européens indique que l’Autorité palestinienne (AP) aurait été prête à s’allier aux propositions très consensuelles de l’Union européenne. En effet, les pays occidentaux s’alignent sur le Conseil de sécurité à New York, entretenant notamment le flou sur la nature de l’enquête demandée. Alors que les pays arabo-musulmans, emmenés par la Turquie, réclament une enquête internationale et indépendante. (Voir : L’Autorité palestinienne a voulu saper les efforts de la Turquie pour une enquête des Nations-Unies sur la Flottille)
Mais voilà, l’information suscite le mécontentement. Des articles virulents de sites spécialisés sur le Moyen-Orient accusent le leadership palestinien de jouer double jeu et de « saper les efforts de la Turquie pour une enquête de l’ONU ». Imad Zuheiri, numéro deux de la mission de Palestine auprès de l’ONU à Genève, se défend : « Nous avons rejeté en bloc cette mention de manière officielle. Nous ne faisons jamais cavalier seul. Nous travaillons avec les groupes - arabe et islamique - auxquels nous appartenons », insiste-t-il. Il reconnaît toutefois que l’actuelle ligne d’action de son pays consiste à « s’engager positivement avec toutes les parties concernées pour rassembler le plus de pays possible autour de la question de la Palestine ».
Imad Zuheiri, jeune et brillant diplomate, jonglant aisément entre le français, l’arabe et l’anglais, est un digne représentant de la nouvelle vague de la diplomatie palestinienne lancée entre 2005 et 2006, sous l’impulsion du ministre des Affaires étrangères de l’époque, Naser al-Qudwa. Arrivé tout droit de New York, celui-ci professionnalise alors les diplomates palestiniens, en élaborant notamment un code de conduite. Parallèlement, de talentueux éléments sortant d’universités américaines ou européennes sont placés à des postes clefs. C’est dans cette lancée que Leila Shahid est nommée ambassadrice à Bruxelles. La tentative de modernisation est toutefois passablement minée par les affrontements internes entre le Hamas et le Fatah.
« Cette association entre des anciens porteurs de la mémoire et des nouveaux plus aguerris aux outils modernes du marketing nous permet de nous positionner différemment sur la scène internationale, tout en gardant la même priorité : mettre fin à l’occupation israélienne », affirme Imad Zuheiri.
Toutefois cette recherche de dialogue­ et de consensus, très appréciée par les diplomates occidentaux, inquiète les milieux palestiniens. « Aujourd’hui, la diplomatie palestinienne est un instrument de la politique américaine et européenne. Elle devient tellement malléable qu’elle en arrive à négliger sa mission première auprès de l’ONU qui est de défendre la légitimité internationale du peuple palestinien », reproche Rashid Khalidi, historien à Columbia University à New York.
Difficile donc pour cette nouvelle vague de s’imposer sur la scène internationale comme entité autonome. Ces tentatives de positionnement ne sont d’ailleurs pas nouvelles. L’Autorité palestinienne avait déjà créé la surprise en rejetant dans un premier temps le rapport Goldstone sur l’opération « Plomb durci » et celui du rapporteur spécial de l’ONU pour les territoires palestiniens, Richard Falk.
Yves Besson, ancien diplomate suisse spécialiste du Moyen-Orient, rappelle le contexte : « Washington tient le couteau par le manche, les Européens paient ; il ne faut donc fâcher ni l’un ni les autres, ni d’ailleurs les pays arabes. Il faut ajouter les tiraillements internes avec le Hamas et les nouveaux rapports de force entre la Turquie et l’Egypte. L’AP doit naviguer au milieu de tout cela. » Pour le diplomate suisse, si les tactiques varient, la stratégie palestinienne n’a toutefois pas bougé depuis la résolution votée par le Conseil national à Tunis en 1988 : faire respecter les résolutions 242 et 338 des Nations unies et récupérer Jérusalem-Est.
6 juillet 2010 - Le Temps
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Moratinos, Kouchner et Frattini à Gaza courant juillet

06/07/2010
Les ministres espagnol, français et italien des Affaires étrangères se rendront courant juillet dans la bande de Gaza pour « vérifier » l'allègement du blocus promis par Israël, a annoncé hier le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, lors d'une conférence de presse commune avec le président syrien Bachar el-Assad. « Le gouvernement espagnol et l'Union européenne vont donc appuyer et soutenir les plans de reconstruction des Nations unies » dans ce territoire palestinien contrôlé par le Hamas, a-t-il ajouté. « Nous allons en outre le faire de manière directe », a souligné M. Zapatero, évoquant le prochain voyage des trois ministres européens. « Notre engagement est clair, exigeant vis-à-vis d'Israël, et nous souhaitons qu'Israël tienne cet engagement », a-t-il poursuivi.
Fin juin, au cours d'une visite à Rome, le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, avait invité son homologue italien, Franco Frattini, à mener une délégation de l'Union européenne dans la bande de Gaza. L'invitation de M. Lieberman était intervenue après la décision d'Israël le 20 juin d'alléger les restrictions pesant sur les importations de Gaza et d'autoriser tous les biens strictement « civils » dans l'enclave. Les armes et certains biens à double usage restent en revanche interdits et les restrictions touchant les exportations gazaouies sont toujours en vigueur.
Dans la soirée, MM. Moratinos, Kouchner et Frattini ainsi que les ministres allemand et britannique des Affaires étrangères ont appelé Israël à modifier sa politique à l'égard de la bande de Gaza, a annoncé hier la diplomatie italienne dans un communiqué. Les cinq ministres « soulignent la nécessité d'un changement fondamental de politique pour conduire à un règlement durable de la situation à Gaza, en conformité avec la résolution 1860 du Conseil de sécurité de l'ONU », est-il écrit dans le texte. 

Sarkozy et Moubarak évoquent la relance du processus de paix

06/07/2010
Le président français Nicolas Sarkozy et son homologue égyptien Hosni Moubarak ont évoqué hier les relations entre leurs deux pays et les moyens de relancer le processus de paix au Proche-Orient, actuellement dans l'impasse, lors d'un rendez-vous à l'Élysée.
« Nous avons abordé les initiatives qu'il serait possible de prendre », a brièvement indiqué M. Moubarak à la presse à l'issue de l'entretien d'une durée de 45 minutes. Interrogé sur une éventuelle saisie du Conseil de sécurité de l'ONU pour relancer le dialogue israélo-palestinien, le président égyptien a jugé cette hypothèse « prématurée ». « Il y a des négociations indirectes qui sont en cours actuellement, a-t-il dit ; si ces négociations échouent on pourrait peut-être, dans ce cas, penser à s'adresser au Conseil de sécurité. »
Nicolas Sarkozy a laissé entendre récemment, à plusieurs reprises, que les États-Unis et l'Europe pourraient prendre des « initiatives » à l'automne pour relancer le dialogue entre Israël et les Palestiniens. Selon Paris, ces « initiatives » pourraient être prises à l'occasion du sommet de l'Union pour la Méditerranée (UPM), qui regroupe les 27 pays de l'Union européenne de l'UE, la Turquie, Israël et les pays arabes riverains de la Méditerranée, prévu en novembre à Barcelone. Initialement prévu le mois dernier, ce sommet avait été reporté à l'automne dans l'espoir d'un progrès dans les pourparlers indirects.

Retour à Washington

Par Christian Merville | 06/07/2010
Depuis l'épilogue de la malencontreuse « affaire Stanley McChrystal », les médias américains ne tarissent pas d'éloges sur le choix de son successeur à la tête des troupes de la coalition engagée en Afghanistan. Par contre, s'il est une partie qui devrait remercier le ciel parce que la mission du général David Petraeus n'englobe pas le Proche-Orient c'est bien Tel-Aviv. Appelé à témoigner devant la commission sénatoriale des forces armées, le haut gradé avait estimé jadis, en des termes fort peu diplomatiques, que « la persistance du conflit entre Israël et certains de ses voisins entrave grandement notre capacité à protéger nos intérêts dans la région ». Et dans un évident souci de ne laisser aucune place au doute, il avait ajouté : « L'irritation causée dans les pays arabes par la question palestinienne limite la force et la profondeur de nos liens avec eux. »
Vingt et un ans auparavant, le secrétaire d'État de Bush père, James Baker, lui non plus n'avait pas été tendre pour les Israéliens. En mai 1989, il avait pris la parole devant l'Aipac (American Israel Public Affairs Committee), le puissant lobby prosioniste qui compte parmi ses inconditionnels la moitié du Sénat, le tiers de la Chambre des représentants et une impressionnante cohorte de personnalités influentes. Ce fut pour appeler Yitzhak Shamir et les siens à « renoncer à la vision irréaliste d'un Grand Israël » incluant Gaza et la rive occidentale du Jourdain (Cisjordanie). Peut-être serait-il bon que quelqu'un se souvienne aujourd'hui des fortes paroles prononcées par l'un et l'autre, alors que la capitale fédérale s'apprête à accueillir le plus turbulent de ses protégés, Benjamin Netanyahu.
Dire que l'actuel Premier ministre israélien n'a jamais réussi à entretenir de bons rapports avec Washington relève de l'euphémisme. Reçu une première fois dans le bureau Ovale par un Bill Clinton qui entamait son mandat, il s'était lancé dans un doctoral et horripilant exposé sur la crise avec les Palestiniens, faisant dire, après son départ, à son hôte, courroucé par tant d'outrecuidance : « Mais pour qui se prend-il ? Et lequel de nous deux représente la superpuissance ? » Avec Barack Obama non plus, par Joe Biden interposé, le démarrage ne s'était pas effectué en douceur.
Que s'est-il passé depuis le fiasco de la visite à Jérusalem du vice-président qui justifie ce mardi le retour sur les rives du Potomac ? D'abord le sentiment qu'au rythme où, depuis, se défont les rapports entre les deux camps, le dialogue ne sera plus possible bientôt, faute de bonnes volontés. Ensuite la certitude dans le camp du Likoud que le navire de la boiteuse alliance montée par son leader est en train de prendre eau de toute part, ballotté de plus par les vagues d'Israel Beiteinou et du Shass. Enfin le fait que la décision - très partielle et limitée dans le temps - de stopper la colonisation en Cisjordanie expire en septembre prochain et que les durs du cabinet recommencent à s'agiter, à l'exemple de Daniel Hershkowitz, ministre de la Science et de la Technologie, et représentant d'un groupuscule relevant de l'ultradroite, le Habayit Hayehudi, qui exige la reprise immédiate de la colonisation « dans l'ensemble de la terre biblique d'Israël ».
Le quotidien Haaretz n'hésite pas à noter que « l'heure de vérité a sonné pour le Premier ministre, sommé de choisir entre ses convictions religieuses, c'est-à-dire la poursuite de la coopération politique avec la droite, et la nécessité de continuer à bénéficier de l'appui américain ». Et le journal de souligner à cet égard, détail qui a son importance, que « le carburant et les pièces détachées nécessaires à l'armée de l'air, de même que le système d'alarme antifusées sont fournis par les États-Unis ». Il ajoute que « notre nation n'a pas d'autre allié face à la menace posée par la République islamique ». Fort bien, mais un divorce au sein du ménage ministériel déboucherait sur une crise politique dont nul pour l'heure n'est capable de prévoir l'issue...
À quelques heures d'une rencontre que d'aucuns qualifient déjà de décisive, l'administration démocrate donne la pénible impression qu'elle ne sait toujours pas comment s'y prendre avec son protégé. À l'image de Hillary Clinton, après l'incident Biden, se déclarant « insultée » un jour pour, le lendemain, parler des « liens indéfectibles » avec Israël. Cependant, les choses ont changé depuis. Le successeur de George W. rappelait à juste titre l'autre jour, à l'adresse de ceux qui pourraient ne l'avoir pas compris, qu'il n'était pas « soft », mais qu'il savait prendre son temps. Quelqu'un ne devrait pas l'oublier, à bord de l'avion qui le mène à Washington.

Ankara menace de rompre ses relations diplomatiques avec l’État hébreu

06/07/2010

La crise israélo-turque va « affecter la stabilité de la région », prévient Assad.
La Turquie a menacé Israël hier d'une rupture des relations si l'État hébreu ne s'excusait pas pour le raid de ses forces contre une flottille d'aide pour Gaza. Ce durcissement d'Ankara a été exprimé par le chef de la diplomatie, Ahmet Davutoglu, cité par la presse.
Jusqu'à présent, les Turcs n'avaient pas évoqué l'éventualité d'une rupture diplomatique même si les relations bilatérales, jadis qualifiées d'exemplaires, ont été sérieusement endommagées après le raid, le 31 mai, dans les eaux internationales, d'un convoi maritime humanitaire à destination de Gaza qui avait fait neuf morts turcs. La Turquie a rappelé son ambassadeur et annulé des exercices militaires avec Israël.
M. Davutoglu, qui s'exprimait devant des journalistes dans l'avion le ramenant d'un voyage au Kirghizstan, a exhorté Israël à s'excuser ou à accepter les conclusions d'une commission d'enquête internationale. Israël « ne s'excusera jamais » auprès d'Ankara pour le raid, a toutefois affirmé hier un haut responsable du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Ce dernier avait déjà dit vendredi dernier qu'Israël ne s'excuserait pas pour l'abordage du navire turc.
Contrairement à des déclarations précédentes, M. Davutoglu est cependant apparu plus souple au sujet d'une commission créée par Israël pour enquêter sur l'affaire de la flottille. « Si cette commission conclut que le raid était injuste et s'ils s'excusent, cela serait aussi suffisant », a-t-il souligné, insistant également sur le paiement de compensations. La Turquie réclamait jusqu'à présent la création d'une commission d'enquête internationale et indépendante.
Fermeture de l'espace aérien aux vols militaires
M. Davutoglu a aussi annoncé la fermeture totale de l'espace aérien turc aux vols militaires israéliens, une décision de rétorsion prise « pour isoler Israël » une semaine après son raid. « Cette décision n'a pas été prise pour un ou deux avions seulement », a-t-il souligné, précisant qu'elle pourrait éventuellement être élargie aux vols civils. Ankara avait confirmé la semaine dernière la fermeture du ciel turc à deux avions militaires d'Israël tout en assurant qu'il ne s'agissait pas d'une interdiction générale.
M. Davutoglu a souligné avoir présenté de nouveau les demandes turques lors d'un entretien secret qu'il a eu mercredi dernier à Bruxelles avec le ministre israélien du Commerce et de l'Industrie, Binyamin Ben Eliezer, premier contact bilatéral depuis le raid. « Nous n'attendrons pas jusqu'à l'éternité pour la réponse israélienne », a-t-il ajouté.
« La Turquie est décidée à protéger ses intérêts dans cette affaire, et pour cela elle insiste pour des excuses et des indemnisations », a souligné une source diplomatique à l'AFP sous couvert d'anonymat. Cette source a qualifié d' « importantes » pour la Turquie les conclusions de la rencontre que doit avoir M. Netanyahu avec le président américain Barack Obama à la Maison-Blanche, aujourd'hui. Washington a clairement indiqué la semaine dernière qu'un rétablissement des liens turco-israéliens était de son intérêt dans la région. Seul membre musulman de l'OTAN, la Turquie a des frontières avec la Syrie, l'Irak et l'Iran, en qui Israël voit une menace nucléaire grandissante.
Côté syrien, le président Bachar el-Assad a estimé, de Madrid, que la crise diplomatique entre la Turquie et Israël allait « affecter la stabilité de la région. » Si la relation entre la Turquie et Israël n'est pas renouée, il sera très difficile pour la Turquie de jouer un rôle dans les négociations « pour la relance du processus de paix au Proche-Orient », a déclaré le président syrien. « Les attaques israéliennes sont la vraie cause du recul de la stabilité dans la région », a ajouté M. Assad. 

L’État hébreu autorise l’entrée de matériaux de construction à Gaza

06/07/2010
Blocus Israël a autorisé hier l’accès à Gaza de biens de construction destinés à des projets de la communauté internationale approuvés par l’Autorité palestinienne. Jusqu’à présent, Israël n’autorisait qu’au compte-gouttes l’acheminement de tels matériaux destinés à des projets supervisés par des agences internationales.
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a rencontré hier le Premier ministre de l'Autorité palestinienne Salam Fayyad à Jérusalem. La rencontre, qui s'est tenue à l'hôtel King David, a porté essentiellement sur des questions économiques et de sécurité, selon les deux parties. MM. Barak et Fayyad ont discuté de la préparation des points de passage de la bande de Gaza à la suite de l'allègement par Israël du blocus du territoire, ainsi que de « la poursuite de la coordination économique et en matière de sécurité », ont indiqué les services du ministre israélien de la Défense dans un communiqué.
Concernant l'allègement du blocus, Israël a autorisé hier l'accès à Gaza de biens de construction. « Bien que de tels articles puissent être utilisés par le Hamas à des fins militaires (construction de bunkers, fortification de positions et creusement de tunnels), Israël permettra leur entrée à Gaza afin d'y faciliter des projets de construction approuvés par l'Autorité palestinienne et mis en œuvre par la communauté internationale », selon un communiqué du ministère israélien des Affaires étrangères.
M. Fayyad a pour sa part indiqué avoir « discuté de deux sujets importants, l'arrêt des incursions israéliennes dans les villes palestiniennes et la possibilité d'une présence permanente hors de la zone A » en référence aux zones de Cisjordanie occupée sous contrôle total de l'Autorité palestinienne. Lors d'une conférence de presse à Ramallah en Cisjordanie, le Premier ministre de l'Autorité palestinienne a qualifié les discussions de « profondes », ajoutant avoir réaffirmé sa volonté d'un « arrêt de la colonisation, y compris à Jérusalem, et des opérations d'expulsion » de Palestiniens. Il a également précisé avoir réitéré la demande palestinienne d'une « levée du siège israélien de la bande de Gaza » contrôlée par les islamistes du Hamas.
Le Hamas a affirmé, avant la rencontre entre Ehud Barak et Salam Fayyad, que l'Autorité palestinienne « mentait sur son désir de ne pas passer à des négociations directes ». « Cette rencontre est une honte pour l'Autorité du Fateh en Cisjordanie », a déclaré à l'AFP un porte-parole du Hamas à Gaza, Fawzi Barhoum, en référence à l'Autorité palestinienne présidée par Mahmoud Abbas. Le porte-parole du Hamas voit dans les entretiens de MM. Fayyad et Barak « une rencontre sécuritaire dangereuse dictée par l'agenda américain et les ordres sionistes pour rehausser la coopération de sécurité avec l'ennemi afin de liquider la résistance et protéger l'occupation ». « Salam Fayyad ne représente que lui-même et l'Autorité du Fateh en Cisjordanie ne représente pas le peuple palestinien », a ajouté M. Barhoum, estimant que la tenue de cette rencontre à ce moment précis légitimait la colonisation israélienne et l'expulsion de députés palestiniens de Jérusalem-Est.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déclaré à plusieurs reprises que des progrès substantiels, en particulier sur les frontières et la sécurité, étaient nécessaires pour passer des actuelles discussions indirectes conduites par l'émissaire américain George Mitchell à des « négociations de paix directes ».

Escalade entre la Turquie et Israël

Par Émilie SUEUR | 06/07/2010
La Turquie a menacé hier de rompre ses relations avec Israël si celui-ci ne s’excuse pas pour le raid meurtrier contre la flottille d’aide pour Gaza, ce que l’État hébreu a refusé. Ankara a en outre annoncé avoir fermé son espace aérien aux vols militaires israéliens.
Depuis quelques années, certains observateurs digressent sur l'éventuelle nature « néo-ottomane » de la diplomatie turque. Depuis le « non » d'Ankara, au Conseil de sécurité, à de nouvelles sanctions contre l'Iran, et depuis le sévère refroidissement des relations turco-israéliennes après l'attaque contre la flottille visant à briser le blocus de Gaza, la Turquie est carrément suspectée d'avoir tourné le dos à l'Occident et opté pour le giron moyen-oriental.
« La politique étrangère turque avance dans plusieurs directions. Nous n'envisageons pas notre implication dans la région en termes d'opposition avec nos relations avec l'Europe ou les États-Unis », souligne Ibrahim Kalin, qui rappelle que sur les dossiers irakien et afghan, par exemple, la Turquie, l'Europe et les États-Unis ont des vues très proches. Expliquant que la politique étrangère de la Turquie est souvent mal comprise, Suat Kiniklioglu, porte-parole du comité pour les Affaires étrangères, ajoute que l'implication de la Turquie « vise à stabiliser la région ». « De la même manière que la France et l'Allemagne ont mis en place, après la Seconde Guerre mondiale, des interdépendances économiques puis politiques afin de stabiliser l'Europe, la Turquie cherche à créer des interdépendances avec ses voisins », ajoute-t-il. Et le député du Parti de la justice et du développement de répondre à ceux qui se demandent si un revers électoral de l'AKP signerait l'arrêt de cet engagement, que « l'implication de la Turquie est permanente. Notre implication n'est pas un luxe ou un choix, c'est une nécessité ».
Une implication qui ne va toutefois pas sans heurts. Ainsi, au lendemain de la signature, le 17 mai dernier, d'un accord turco-brésilo-iranien sur le dossier du nucléaire, le groupe de Vienne accélérait la procédure pour l'adoption de nouvelles sanctions contre Téhéran. Un véritable camouflet pour Ankara. « Certes, l'accord du 17 mai ne réglait pas tout, mais il s'agissait d'une mesure de confiance importante. Il faut bien avoir conscience de l'importance du fait que l'Iran signait un accord, alors que jusque-là, il refusait même de produire un document officiel sur sa position », rappelle Ibrahim Kalin. Selon Suat Kiniklioglu, l'accord est malgré tout toujours sur la table et une réunion a récemment été organisée à Ankara au cours de laquelle « des pays importants », dont il refuse de donner le nom, ont insisté pour que l'approche diplomatique se poursuive sur le nucléaire iranien.
Sur le dossier israélien, les deux responsables insistent sur la détermination turque. Après l'attaque israélienne contre la flottille qui a entraîné la mort de neuf ressortissants turcs, Ankara a posé trois conditions à un retour à la normale des relations avec Israël : la mise en place d'une commission d'enquête internationale, des excuses israéliennes formelles et la levée du blocus de Gaza. « Jusqu'à présent, il n'y a rien de concret », reconnaît Ibrahim Kalin, alors qu'une rencontre a eu lieu, la semaine dernière, entre le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, et le ministre israélien du Commerce et de l'Industrie, Binyamin Ben Eliezer. « Certains peuvent penser qu'avec le temps notre détermination va faiblir. C'est une erreur », insiste Suat Kiniklioglu, qui ajoute qu'« Israël a plus besoin de la Turquie que la Turquie n'a besoin d'Israël ».
Détermination turque, également, sur la question arménienne. Huit mois après la conclusion par Ankara et Erevan d'un accord historique pour établir des relations diplomatiques, le processus de ratification est gelé. En visite dimanche à Erevan, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a appelé la Turquie, qui lie la ratification de l'accord à la résolution du conflit du Nagorny-Karabakh entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, à poursuivre les efforts pour une normalisation des relations, notant que la balle est actuellement dans le camp turc. « Le blocage n'est pas de notre faute », estime Ibrahim Kalin. « Il est impossible de ne pas évoquer la question du Nagorny-Karabakh dans ce dossier », renchérit Suat Kiniklioglu.
Enfin sur la question européenne, Ibrahim Kilin note la frustration grandissante de la population turque par rapport au processus d'adhésion. « Quand on demande aux Turcs s'ils pensent que leur pays devrait être membre de l'UE, 50 % répondent oui. Quand on leur demande s'ils pensent que la Turquie sera membre de l'UE, entre 30 et 35 % seulement répondent oui. Les Turcs perdent confiance », note M. Kilin. Et le responsable de regretter l'instrumentalisation à des fins domestiques de plus en plus fréquente de la part de politiciens européens, français et allemands notamment, de la question de l'adhésion turque. « Cela n'aide vraiment pas », conclut-il. 

L’occupation prolonge la détention du captif Hocine Al Ajrab

[ 05/07/2010 - 10:04 ]
Naplouse - CPI
Le centre des études pour les captifs et des droits de l’homme a souligné que l’occupation israélienne a renouvelé la détention, pour la troisième fois consécutive, du captif Hocine Yacoub al Ajrab, 45 ans, l’un des habitants de Qabia, du département de Ramallah, pour une peine de 4 mois, après avoir passé 10 mois dans ses prisons.
Le directeur du centre Fouad Al Khafache a dit, le dimanche soir 4/7, lors d’une déclaration que le captif Hocine, père de 7 fils, a été arrêté depuis plus d’un an, a été enlevé 7 fois, et a passé dans l’ensemble plus de 10 ans dans les prisons de l'occupation. 

Les sionistes inquiets de l’annulation progressive du voyage de leurs officiers en Grande Bretagne

[ 05/07/2010 - 10:15 ]
Al Nassera - CPI
Des dirigeants sionistes ont exprimé leur forte inquiétude de l’annulation progressive du voyage de leurs officiers vers la Grande Bretagne, de crainte qu’ils soient arrêtés ou poursuivis dans les tribunaux britanniques, à cause de leur crimes perpétrés durant la guerre farouche contre les civils innocents de Gaza et tout le peuple palestinien.
Des sources de presse hébreux ont souligné que des responsables sionistes ont exprimé leur grande colère de ces annulations qui visent les hauts dirigeants militaires et sécuritaires israéliens, notamment après que Londres a informé Tel Aviv qu'elle ne pourrait plus garantir l’annonce ou la présentation de mandats d’arrêts contre les responsables sionistes qui ont commis des crimes de guerre.
«Les dirigeants sionistes sont, actuellement, très inquiets de la situation de coopération commune (entre l’Angleterre et l’entité sioniste), en exigeant une modification des lois et normes juridiques à propos de la poursuite de leurs dirigeants dans les territoires britanniques», ont ajouté ces sources.
L'armée israélienne a été contrainte d'annuler le voyage du commandant de la Brigade d’Al Khalil, le  colonel «Audi Ben Moha», qui avait préparé ses bagages pour un voyage à Londres, de crainte qu’il ne soit arrêté par la police à cause de sa culpabilité dans des crimes de guerre dans plusieurs régions.

Ramallah : Un sit-in de solidarité avec les députés d'al-Qods.

[ 05/07/2010 - 10:28 ]
Ramallah - CPI
Les députés islamiques en Cisjordanie ont organisé, hier dimanche 4/7, un sit-in devant le siège de la Croix-Rouge dans la ville de Ramallah, en solidarité avec les députés d'al-Qods après que l’occupation israélienne a décrété une décision illégale et arbitraire pour les expulser hors de leur ville sainte.
Plusieurs personnalités célèbres dont le chef du conseil législatif palestinien, Dr.Aziz Dweïk, ainsi que les députés du mouvement islamique, le chef de l’initiative nationale, Moustafa Al Barghouthi, Bassam Salhi et Qaïs Abou Leila, du parti du peuple, et l’homme d’affaire Mounib Al Masri, au moment où on a remarqué l'absence de tous les représentants du Fatah.
Les protestataires ont exprimé tous ensemble leur refus à la politique de punition collective, raciste et discriminatoire visant l'expulsion des représentants du peuple palestinien de leur ville d’Al Qods afin d’exécuter un nettoyage ethnique contre les Palestiniens, tout en soulignant que cette décision d’expulsion est totalement injuste et viole la loi internationale.
Le chef du conseil législatif, Dr. Aziz Dweïk a remis une lettre au chef de la Croix-Rouge, à Ramallah, en contestation contre la décision injuste des autorités occupantes israéliennes, et en appelant le monde d’être un seul front face aux violations et crimes de l’occupation israélienne.

La Turquie : Nos relations avec l’entité sioniste dépendent de ses excuses

[ 05/07/2010 - 10:40 ]

Ankara - CPI
Le ministre turc, Ligman Bagbs, et négociateur en chef pour les pourparlers d'adhésion avec l'Union européenne, a déclaré que les familles des 9 Turcs qui ont été tués dans l'attaque sioniste contre la flottille de la liberté, s'attendent à des excuses "d'Israël", en soulignant que l'avenir des relations turques avec Israël dépendent des mesures prises par cette dernière.
L'agence "Anatolie nouvelles" a rapporté de Bagbs lors d'un forum, le samedi 3/7, qu’«Israël doit bien penser si elle veut perdre la Turquie ou non».
Il a souligné que personne ne veut qu’une attaque soit perpétrée contre des pacifistes humanitaires qui travaillent dans le domaine des droits de l'homme et l'aide humanitaire, en contestant contre les allégations de l'entité sioniste pour la paix, et en soulignant que les États ne peuvent pas parvenir à la paix à travers l’humiliation des gens.  
"L’embargo israélien contre la Bande de Gaza est illégal", a-t-il ajouté, en affirmant que la Turquie veut s'assurer que les navires civils dans les eaux internationales, ne soient pas attaqués à l'avenir. 
Dans ce contexte, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, ont affirmé que le gouvernement israélien ne présentera pas d'excuses à la Turquie et n'endommagera pas les familles des victimes et des blessés lors de l'attaque sioniste contre la flottille "Liberté", en fin mai dernier.

«B'Tselem»: le colonialisme a triplé depuis les accords d'Oslo.

[ 05/07/2010 - 11:58 ]

Al Nassera - CPI 
«Le colonialisme dans les territoires palestiniens occupés a triplé depuis que l’autorité du Fatah a signé les accords d’Oslo en 1993», a révélé un rapport élaboré par l’organisation israélienne «B'Tselem». 
Le rapport de «B'Tselem» a souligné que le gouvernement israélien continue d'encourager fortement les colons, en indiquant qu’il a triplé le nombre des colonies depuis les accords d'Oslo.
«Les colonies sionistes contrôlent plus de 42% de la Cisjordanie, ce qui empêche la création d'un état palestinien viable", a précisé le rapport.
Le rapport intitulé, "la fin justifie les moyens" s’est référé sur des cartes et des données officielles qui proviennent de l'armée de l'occupation et du soi-disant «contrôleur de l'Etat», affirme que les  colonies qui abritent plus d’un demi-million de colons se basent sur 1% de la superficie de la Cisjordanie, mais elles dominent les zones d'influence d’environ 42 %.
Le rapport souligne que le projet du colonialisme s’est basé sur la criminalité et la violation du droit international et même les lois de l'occupation, dans le but de voler et saccager les terres, sous l'ombre des violations scandaleuses aux droits humains des Palestiniens.
«900 mille hectares, soit 16% des terres de la Cisjordanie ont été confisquées entre 1979 et 1992, sous des prétextes qu’elles appartiennent à l’état sioniste», a dévoilé le rapport.
Le rapport accuse le parquet général de l’occupation israélienne d'avoir falsifié des lois et règlements de l'Empire ottoman et du mandat britannique de la Terre en vue de la confisquer, en soulignant que  malgré les prétentions d'engagement à la feuille de route en 2004, l'occupation a augmenté depuis cette époque et jusqu'en 2010, le nombre des colonies à 28%.