mardi 22 avril 2014

Israël rejette les demandes palestiniennes pour une prolongation des négociations

Israël a rejeté mardi les demandes du président palestinien Mahmoud Abbas pour une prolongation des négociations de paix, complètement enlisés à une semaine de l'échéance de la période de neuf mois impartie pour parvenir à un accord.
"Celui qui présente de telles conditions ne veut pas la paix", a affirmé à l'AFP un haut responsable gouvernemental israélien qui a requis l'anonymat.
Lors d'une rencontre mardi à Ramallah (Cisjordanie) avec des journalistes israéliens, le président Abbas a répété qu'il était disposé à prolonger les pourparlers au-delà de la date butoir du 29 avril, comme le souhaite Israël, mais à condition que le gouvernement de Benjamin Netanyahu gèle la colonisation et accepte de discuter de la délimitation des frontières du futur Etat palestinien.
"Pendant cette période, il faut un gel complet de la colonisation" israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, a déclaré M. Abbas.
"Il faut déterminer les frontières entre l'Etat d'Israël et l'Etat de Palestine durant les un, deux ou trois mois" supplémentaires de négociations, a affirmé le président palestinien.
Les Palestiniens veulent un Etat sur les lignes d'avant l'occupation israélienne de la bande de Gaza et de la Cisjordanie conquises durant la guerre des Six Jours en juin 1967.
M. Abbas réclame aussi la libération du dernier groupe de prisonniers palestiniens qu'Israël s'était engagé à relâcher fin mars dans le cadre des pourparlers de paix.
"Il n'y aura pas de gel (de la colonisation) à Jérusalem", a répondu le haut responsable israélien, ajoutant, à propos du tracé des frontières, qu'Israël "n'a jamais accepté que ce sujet soit abordé séparément" des autres contentieux.
"Il est impossible de déterminer les frontières avant un accord sur les autres dossiers restants", a-t-il souligné.
Enfin, évoquant la question des prisonniers, le responsable israélien a réaffirmé que l'Etat hébreu avait l'intention d'expulser certains de ces détenus vers la bande de Gaza ou à l'étranger, ce que refusent les Palestiniens. "Cela a été clairement expliqué aux Palestiniens. A aucun moment Israël ne s'est engagé à ne pas procéder à des expulsions", a-t-il assuré.
Israéliens et Palestiniens multiplient les gestes d'hostilité depuis qu'Israël a refusé de libérer comme prévu le 29 mars un dernier contingent de prisonniers en réclamant une prolongation des négociations de paix.
Depuis leur relance le 29 juillet 2013 sous l'égide du secrétaire d'Etat américain John Kerry, les pourparlers piétinent sur l'ensemble des questions au coeur du conflit: les frontières, les colonies, la sécurité, le statut de Jérusalem et les réfugiés palestiniens.

Israël/Palestine: les négociation bloquées

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a balayé les menaces de dissolution de l'Autorité palestinienne en cas d'échec du processus de paix qui semble moribond. "L'Autorité Palestinienne, qui menaçait hier de se dissoudre, parle aujourd'hui de réunification avec le Hamas. Ils doivent décider s'ils veulent être dissous ou se réunifier avec le Hamas, et quand ils voudront la paix, qu'ils nous le fassent savoir", a déclaré Benyamin Nétanyahou tard lundi lors d'une allocution marquant la fin des festivités de la Pâque juive.
L'équipe de négociateurs palestiniens a fait savoir la semaine dernière au médiateur américain Martin Indyk que les Palestiniens pourraient décider de démanteler l'Autorité dirigée par le président Mahmoud Abbas afin de faire porter à Israël la responsabilité de la gestion de leur territoire en tant que puissance occupante.
Les États-Unis ont qualifié d'"extrême" un démantèlement de l'Autorité palestinienne, créée à la suite des accords d'Oslo en 1993, et prévenu que ce geste pourrait remettre en cause l'aide financière américaine aux Palestiniens. "La communauté internationale aussi bien que les Palestiniens eux-mêmes ont déployé beaucoup d'efforts pour bâtir les institutions de l'Autorité et ce n'est pas dans l'intérêt des Palestiniens que d'y renoncer", a déclaré hier la porte-parole du département d'État. Une dissolution de l'Autorité palestinienne aurait de "graves conséquences" sur l'avenir de l'aide financière américaine, a-t-elle prévenu.
C'est la première fois que la menace de dissoudre l'Autorité est brandie depuis la reprise des pourparlers de paix israélo-palestiniens sous l'égide du secrétaire d'Etat américain John Kerry en juillet dernier. Ces négociations sont complètement bloquées et l'initiative de John Kerry apparaît de plus en plus compromise, depuis qu'Israël a refusé de libérer comme prévu le 29 mars un dernier contingent de prisonniers en réclamant une prolongation des négociations de paix au-delà de l'échéance prévue du 29 avril.
Néanmoins, une nouvelle rencontre tripartite entre les négociateurs israéliens et palestiniens, Tzipi Livni et Saëb Erakat en présence du médiateur américain Martin Indyk, est prévue ce soir à Jérusalem, a indiqué une source palestinienne proche des négociations. Dans le même temps, le processus de réconciliation inter-palestinien -entre les mouvements Fatah et Hamas- a été remis sur les rails, une délégation de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) étant attendue à Gaza mardi pour relancer les discussions.

Pourquoi les autorités israéliennes ricanent : le dilemme d’une Cisjordanie « stable »

mardi 22 avril 2014 - 07h:16
Ramzy Baroud
Ces temps-ci, a dit le Vice-Ministre des Affaires Etrangères, Ze’ev Elkin, en ricanant, la Cisjordanie est « l’endroit le plus stable du Moyen-Orient », assertion ahurissante et exaspérante pour bien des Palestiniens.
JPEG - 47.2 koLa police de l’A.P. se coordonne avec la police des frontières israélienne pour contrôler l’accès des Palestiniens au poste de contrôle de Bethléem (ActiveStills.org)
Le Vice-Ministre des Affaires Etrangères, Ze’ev Elkin, est membre du parti Likoud de Benjamin Netanyahou et de son cabinet à majorité de droite. Dans une interview récente accordée à The Economist, Elkin, sur le ton prétentieux qui lui est familier, s’est montré oublieux de notions comme le droit international ou les droits de l’homme, en réaffirmant son rejet d’un état palestinien.
Elkin veut plutôt qu’Israël annexe un morceau de la Cisjordanie. Rien de neuf ici, car ce genre de langage fait partie à présent du discours israélien officiel. Mais une de ses assertions sortait du lot, ahurissante et exaspérante pour bien des Palestiniens.
Ces temps-ci, a dit Elkin en ricanant, la Cisjordanie est « l’endroit le plus stable du Moyen-Orient ».
L’étonnement pourrait venir du fait que la Cisjordanie est une territoire palestinien occupé. Sa population est menée à la pointe du fusil, elle n’a aucune liberté et n’a aucun droit. Ses terres sont saisies de force pour donner davantage d’espace aux colonies et aux colons juifs illégaux, dont le nombre dépasse à présent le demi-million.
Inutile de le dire, la Cisjordanie ne saurait être stable
En revanche, les Palestiniens devraient mener leur propre révolution jusqu’à ce qu’ils obtiennent l’intégralité de leurs droits et de leur liberté. Ceci n’est pas un appel à la violence mais une inclination humaine naturelle. Pourtant les Palestiniens ne se rebellent pas. Beaucoup de facteurs les retiennent, dont l’un est l’Autorité Palestinienne elle-même, à Ramallah.
Ses forces sont en « coordination sécuritaire » constante avec Israël. Ses « troupes d’élite » sont entraînées par des généraux étatsuniens et des armées arabes. La mission de l’AP n’est pas de libérer la Palestine mais d’assurer l’asservissement des Palestiniens pendant qu’Israël continue à s’occuper du projet colonial qu’il déploie depuis des décennies.
Le vice ministre Elkin sait tout cela. Netanyahou lui-même, de même que chaque fonctionnaire israélien, comprend que l’AP, en dépit des tentatives occasionnelles de Mahmoud Abbas pour apparaître méfiant et rebelle, n’est pas une menace pour Israël et ne le sera jamais. Il en sera ainsi même si la date-butoir du 29 avril imposée par les Etats-Unis pour un accord-cadre entre le gouvernement israélien et l’AP est dépassée et même si Abbas osait signer les demandes d’adhésion à une quinzaine d’organisations internationales. Abbas et ses hommes comprennent qu’il y a des lignes rouges qu’il ne peuvent franchir sous aucun prétexte.
Abbas est peut-être faible mais il est intelligent. Il savait que les efforts de paix de Kerry n’aboutiraient pas et que le Premier Ministre Benjamin Netanyahou trouverait le moyen de faire capoter le processus. Si Abbas avait un peu de chance, Kerry pourrait même blâmer Israël pour avoir fait dérailler le processus de paix, comme il l’a déjà fait. Alors Abbas ferait ce que d’aucuns trouveraient raisonnable : rechercher d’autres reconnaissances internationales pour l’État de Palestine.
Cela pourrait frustrer quelque peu les Américains, irriter beaucoup les Israéliens, mais cela donnerait à ses partisans une raison de promouvoir le dirigeant âgé de 79 ans comme un nouvel Arafat, héroïque et méfiant jusqu’au bout.
Les Israéliens ont encore besoin d’Abbas. Il est important pour maintenir la « stabilité » en Cisjordanie. Cela signifie la poursuite de la coordination sécuritaire qui assure la sûreté des colons armés, et procure une protection supplémentaire aux soldats israéliens quand ils tuent à volonté, confisquent encore davantage de terres, démolissent arbres et maisons, dressent des murs, creusent des tranchées et nivellent les collines.
Alors, peu importe si un état imaginaire existait sur papier dans les dossiers de quelque corps international à Genève ou à Bruxelles. Pour Israël, le droit, la loi, ce sont ses militaires qui les font, et la réalité, c’est ce qui se passe dans la Zone C, pas dans une quelconque capitale européenne.
Voilà pourquoi Elkin ricane. Il est à l’aise, tout comme l’élite politique israélienne. Depuis la signature des Accords d’Oslo en 1993, un accord est conclu entre Israël et et ce qui est devenu une classe politique palestinienne prédatrice, contrôlant tout et corrompue. Israël a maintenu son occupation militaire, a poursuivi son projet colonial et a continué à défigurer les territoires occupés de toutes les façons qu’il estimait nécessaires à ses besoins de « sécurité ». Les élites palestiniennes se sont vu garantir des privilèges économiques et des accréditations qui sont refusés à la grande majorité des Palestiniens.
Pour l’AP, le défi permanent est de maintenir un certain niveau de légitimité
Bien sûr, elle se sert de son monopole de la force, qui est facilement sanctionné par Israël, pour arrêter, torturer et tuer des résistants palestiniens s’il le faut. Elle utilise la logique de la théorie économique du ruissellement pour maintenir les Palestiniens dans leur ensemble otages de son pain quotidien.
Mais cela ne suffit pas. Il lui faut brandir l’oriflamme de héraut exclusif de la liberté des Palestiniens. Elle se sert de slogans, de drapeaux et de keffiehs pour promouvoir cette marque via le contrôle qu’elle exerce sur les médias. Beaucoup de partisans de l’AP chantent ce refrain et jurent qu’Abbas, Abbas seul, est capable d’extorquer la libération tant convoitée de la Palestine des mains obstinées du Premier Ministre israélien.
Les fonctionnaires palestiniens font savamment gonfler l’image de marque d’Abbas pour être sûrs que les Palestiniens ne remettront pas en question la sagesse de leur leader vieillissant, après l’échec récent et prévisible du processus de paix, qui d’ailleurs n’a jamais réellement été censé réussir.
Un fonctionnaire palestinien a parlé du refus d’Abbas de tenir compte d’un appel du Secrétaire d’État US John Kerry lui demandant d’arrêter les demandes d’adhésion aux traités internationaux. Il a prétendu que Kerry a mis en garde Abbas contre une « forte réponse (israélienne) » à l’action palestinienne. Abbas aurait répliqué « Les menaces d’Israël ne font peur à personne. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent ».
Ces paroles ont été répétées dans les médias palestiniens. L’image d’Abbas a été amplifiée une fois de plus. Il n’y a aucun espace pour ceux qui mettent en cause la crédibilité, la légitimité ou les méthodes foireuses de cet homme. De plus en plus d’affiches du vieil homme sont placardées dans les villes palestiniennes occupées. Ses dernières bouffonneries aideront à perpétuer le mythe que l’AP est une plateforme pour la résistance, pas pour la capitulation.
Aussi longtemps que la Cisjordanie est « stable », et aussi longtemps qu’Abbas et ceux qui le suivent continueront de vendre les vieilles illusions palestiniennes de révolutions qui n’ont jamais eu lieu, et de héros qui n’existent que sur les affiches colorées dans les rues de Ramallah … Elkin continuera de ricaner.
Et aussi longtemps que la Cisjordanie est « stable », les Palestiniens n’obtiendront pas leur liberté, car la soumission ne permet pas de conquérir des droits : seule la résistance le peut.
JPEG - 5.3 ko
* Ramzy Baroud (http://www.ramzybaroud.net) est un journaliste international et le directeur du site PalestineChronicle.com. Son dernier livre, Résistant en Palestine - Une histoire vraie de Gaza (version française), peut être commandé à Demi-Lune. Son livre, La deuxième Intifada (version française) est disponible sur Scribest.fr
16 avril 2014 - The Palestin Chronicle - Vous pouvez consulter cet article à
http://www.palestinechronicle.com/w...
Traduction : Info-Palestine.eu - AMM

Les forces de sécurité d’Israël accusées de cibler les enfants pales­ti­niens pour recueillir des renseignements

ABC News - John Lyons, Janine Cohen et Sylvie Le Clezio, lundi 21 avril 2014
Les enfants sont menacés et forcés à faire de fausses confes­sions par les soldats israé­liens en Cis­jor­danie selon des allé­ga­tions qui seront dif­fusées cette nuit dans le pro­gramme “Four Corners” d’ABC. Une enquête conjointe de Four Corners et du journal The Aus­tralian s’est penchée sur le trai­tement des enfants dans le système de justice mili­taire en Israël. Plus de 720 000 hommes, femmes, et enfants pales­ti­niens sont passés par ce système depuis qu’Israël a com­mencé à occuper les ter­ri­toires pales­ti­niens en 1967. Four Corners a examiné les affir­ma­tions selon les­quelles l’armée israé­lienne arrête des cen­taines d’enfants pales­ti­niens lors de raids de nuit au nom de crimes sup­posés, comme de lancer des pierres sur des soldats et des colons israé­liens. Les ser­vices de sécurité israé­liens ont aussi été accusés par des avocats et par des tra­vailleurs auprès des jeunes, d’utiliser des enfants pales­ti­niens pour recueillir des ren­sei­gne­ments. Le porte-​​parole des ser­vices à l’international Yigal Palmor a confirmé, après cette accu­sation spé­ci­fique, qu’il existait un plan pour essayer de faire recueillir des ren­sei­gne­ments aux enfants, mais il a dit que c’était « par­fai­tement légitime ».
Des enfants palestiniens prétendent qu’ils ont reçus de chocs électriques
Qsai Zamara, 14 ans, raconte qu’il a été sorti de son lit lors d’un raid de nuit sur la maison fami­liale dans un village pales­tinien et emmené en prison par l’armée israélienne.
Il a raconté à Four Corners qu’on l‘avait battu et menacé pour lui faire avouer qu’il avait jeté des pierres sur l’armée alors que c’était faux. “Il y avait une grosse machine avec des tas de fils élec­triques, connectée à l’électricité. Il voulait m’infliger des chocs élec­triques avec,” a-​​t-​​il affirmé.
Fathi Mahfouz dit qu’il a été arrêté lorsqu’il avait 15 ans pour quelque chose qu’il n’avait pas fait, et emmené en prison où on l’a soumis à des chocs électriques.
“Comme je n’avouais pas, il m’a envoyé dans une pièce où il y avait une croix à laquelle il m’a pendu. J’étais pendu et il conti­nuait à me cogner”. L’avocat aus­tralien Gerard Horton a interrogé des cen­taines d’enfants pales­ti­niens pour son orga­ni­sation Military Court Watch et il indique qu’on lui a parlé de tor­tures et du cal­vaire de l’interrogation.
“[Lors de l’un des cas] quelqu’un a mis de la nour­riture sur ses parties géni­tales et on a fait manger cette nour­riture à un chien à cet endroit du pan­talon” a indiqué Mr Horton.
“[Un] certain inter­ro­gateur est spé­cialisé dans les menaces de viol des enfants, et il fait des allu­sions très expli­cites. Il appelle quelqu’un qui attend appa­remment à l’extérieur de la salle d’interrogation et qui va, si l’enfant n’avoue pas, entrer et le violer.”
L’information aide à prévenir la violence dit un porte-​​parole israélien
Le célèbre avocat Gaby Lasky, qui est spé­cialisé dans les cas d’enfants pales­ti­niens devant les tri­bunaux mili­taires israé­liens, a affirmé que dans le cadre de la recherche de ren­sei­gne­ments l’armée israé­lienne a com­mencé à “ficher” les enfants.
Cela com­prend réveiller les enfants la nuit, les pho­to­gra­phier, vérifier leurs papiers d’identité et leur demander dans quel lit ils dorment. Mr. Lasky indique que les forces de sécurité com­mencent fré­quemment leur inter­ro­ga­toire par des ques­tions autour d’accusations de jets de pierres, puis ils creusent plus lar­gement pour obtenir des renseignements.
L’enquête conjointe Four Corners - The Aus­tralian a obtenu des images de soldats israé­liens en train de ficher des enfants.
“Il faut avoir un maillage parce que les inter­ro­ga­teurs vont vouloir ras­sembler des ren­sei­gne­ments sur les risques d’explosion de vio­lence en cer­tains endroits ou de la part de cer­taines per­sonnes,” a indiqué à Four Corners Yigal Palmor, le porte-​​parole à l’international d’Israël. “Et je pense qu’il est tout-​​à-​​fait légitime d(interroger les gens qui sont arrêtés pour par­ti­ci­pation à des actions vio­lentes, de leur demander d’où ils viennent, pourquoi ils ont été impliqués dans ces actions vio­lentes, qui les a envoyés et si il y a d’autres gens issus du même endroit qui ont les mêmes intentions”.
Il a affirmé que les enfants ont été uti­lisés par des acti­vistes ou par des ter­ro­ristes pales­ti­niens pour mener des attaques violentes.
“Et quand ils sont arrêtés on les ques­tionne sur les moti­va­tions de ceux qui les ont envoyés, sur les acti­vités en général de ceux qui les ont envoyés, pour pré­venir d’autres acti­vités de même type, pour empêcher que d’autres mineurs ne soient impliqués dans la vio­lence” a-​​t-​​il ajouté.
Annonces qu’Israël a essayé de recruter des enfants pales­ti­niens comme informateurs
Mme Lasky a affirmé que des enfants étaient uti­liser pour incri­miner les diri­geants du mou­vement d’opposition non-​​violente en Cis­jor­danie parce qu’ils étaient “le maillon faible”
A une question demandant si les ser­vices de sécurité israé­liens uti­lisent des enfants pour recueillir des ren­sei­gne­ments, Mme Lasky a répondu “Oui à 100%”.
Cette affir­mation a été confirmée par Nader Abu Amsh, directeur de YMCA près de Béthléem, qui a affaire à beaucoup des 700 enfants pales­ti­niens empri­sonnés chaque année par l’armée israé­lienne. Il assure que des enfants ont été uti­lisés pour espionner et que cela “brise les enfants pour toujours”.
Les asser­tions de Mme Lasky sont aussi confirmées par Mr. Horton. Celui-​​ci, qui a recueilli des cen­taines de témoi­gnages d’enfants, dit que dans cer­tains cas il y a eu des ten­ta­tives de les recruter comme informateurs.
Il ajoute que lors de cer­tains inter­ro­ga­toires, les ser­vices de sécurité ont essayé non seulement de découvrir qui serait sus­cep­tible jeter des pierres dans le village – raison donnée pour l’arrestation des enfants – mais qu’ils ont bien fait com­prendre aux enfants que ceux-​​ci pour­raient être immé­dia­tement remis en liberté “si, juste de temps en temps, vous nous donnez un peu d’information sur l’identité des fau­teurs de troubles dans le village”.
“Ou parfois, on leur offre de l’argent, en général pas beaucoup, mais on peut offrir à l’enfant de l’argent, un télé­phone por­table, pour l’amener à fournir des infor­ma­tions dans le futur, et le menacer parfois pour le cas où il ne le ferait pas.”
Enfants palestiniens brisés par les interrogatoires : YMCA
Nader Abu Amsha d’YMCA a indiqué qu’interroger les enfants sur leur com­mu­nauté leur causait des dom­mages psy­cho­lo­giques. “Ils (les ser­vices de sécurité israé­liens) essaient d’obtenir des infor­ma­tions sur le village et sur la vie des gens, les atti­tudes de la com­mu­nauté. La chose la plus vicieuse et la plus hor­rible [est] de pousser les gens à col­la­borer comme col­la­bo­ra­teurs des occu­pants, de les sou­mettre au régime du bâton et de la carotte. Si vous rejetez cete idée, si voulez la refuser, vous serez puni, vous res­terez plus long­temps en prison et si vous acceptez d’être un col­la­bo­rateur, vous serez récom­pensé, on vous traitera dif­fé­remment et vous serez heureux. C’est pourquoi cette façon de trans­former un enfant, qui n’est pas res­pon­sable de son acte, à devenir un col­la­bo­rateur n’aide pas seulement les Israé­liens à ras­sembler des infor­ma­tions, cela brise les enfants pour toujours.”
Traduction AFPS/​RP

Le Fatah et le Hamas retournent à la table des négociations à Gaza

France 24 avec AFP, mardi 22 avril 2014
Le pro­cessus de récon­ci­liation entre les "frères ennemis", le Fatah et Hamas, a été remis sur les rails. Une délé­gation de l’Organisation de libé­ration de la Palestine (OLP) est attendue à Gaza, mardi, pour relancer les pourparlers.
La récon­ci­liation entre le Hamas et le Fatah est-​​elle sur le point de se concré­tiser ? Les dis­cus­sions entre les deux mou­ve­ments pales­ti­niens repren­dront en tout cas à Gaza mer­credi 23 ou jeudi 24 avril.
Un haut res­pon­sable du Hamas basé au Caire, Moussa Abou Marzouq, a franchi le poste-​​frontière de Rafah, lundi, pour rejoindre Gaza et pré­parer la ren­contre. Après s’être entretenu avec le chef du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, il a indiqué que les négo­cia­tions seraient axées sur la "mise en place d’un gou­ver­nement de concensus national et de la tenue d’élections" pales­ti­niennes. Dans le même temps, le ministère de l’Intérieur du Hamas à Gaza a annoncé, "dans un geste de bonne volonté pour sou­tenir les efforts de récon­ci­liation nationale", la libé­ration, lundi, de 10 membres du Fatah détenus pour troubles à l’ordre public.
La délé­gation de l’OLP sera com­posée du député indé­pendant Moustafa Bar­ghouti, de Azzam al-​​Ahmad (Fatah), Bassam Salhi (Parti du peuple pales­tinien) et de l’homme d’affaires Mounib al-​​Masri et Jamil Chéhadé (Front pales­tinien arabe), a déclaré M. Bar­ghouti à l’AFP.
Le Fatah, membre de l’OLP, et le Hamas, qui gou­vernent res­pec­ti­vement les zones auto­nomes de Cis­jor­danie et la bande de Gaza, ont signé en 2011 au Caire un accord de récon­ci­liation pour mettre fin à la division poli­tique entre les deux ter­ri­toires. Mais la plupart des clauses sont restées lettre morte et les échéances constamment repoussées. Les deux partis entre­tiennent des rap­ports tendus depuis la prise de contrôle en juin 2007 de Gaza par le Hamas, vain­queur en 2006 des élec­tions législatives.
Alors que l’Autorité pales­ti­nienne en Cis­jor­danie piétine dans des pour­parlers de paix mori­bonds avec Israël, le Hamas a subi un revers avec la des­ti­tution en juillet du pré­sident isla­miste Mohamed Morsi en Égypte.

Abou Zouhri : Le Hamas est concerné par la réconciliation

Gaza – CPI
Le mouvement du Hamas a renouvelé sa position accueillant la délégation de l'AP venant à la Bande de Gaza cette semaine pour faire avancer les efforts de la réconciliation et la fin de la division, confirmant qu'il va traiter positivement avec cette délégation pour achever la réconciliation.
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri, a déclaré que son mouvement confirme son accueil de la délégation de Ramallah à l'égard du dossier de la réconciliation et que son mouvement est également concerné par la réconciliation et traitera positivement pour mettre fin au gel de ce dossier.
Il a souhaité des mesures sur le terrain en Cisjordanie occupée pour aider à la création d'une atmosphère positive de la réconciliation.
Il est prévu que la délégation de l'AP arriver à la Bande de Gaza et comprenne 5 personnalités palestiniennes, y compris le membre du comité central du mouvement du Fatah, Azzam el-Ahmed, et aussi Dr. Moustafa Barghouthi et Mounaib el-Masri, tandis que le membre du Bureau politique du Hamas, Dr. Moussa Abou Marzouk, est arrivé à la Bande de Gaza de l'Egypte pour participer à ces réunions.

L'aviation israélienne lance des raids aériens sur Gaza

Gaza – CPI
Les avions de guerre israéliens ont lancé, le lundi après-midi 21/4, une série de raids aériens sur différentes régions de la Bande de Gaza.
Selon notre correspondant, les avions de combat israéliens ont lancé le premier raid sur un élevage de volailles dans la zone centrale à l'est du camp de Nussirat, ce qui a causé d'importants grands dégâts.
Le deuxième raid a ciblé un groupe de citoyens palestiniens derrière l'entreprise de l'électricité dans le centre de la bande de Gaza, ce qui a blessé l'un d'entre eux.
Les raids aériens israéliens ont également ciblé des terres agricoles dans la ville de Deir Balah et un site des Brigades d'el-Qassam dans la ville de Khan Younès, sans signaler des victimes ou blessés.
Des observateurs ont considéré que ces raids sont des réponses hasardeuses après la chute de 7 roquettes de fabrication locale sur les différentes régions du Néguev occidental, causant des dégâts.

En Cisjordanie, le village d’Azbat Tabib lutte pour sa survie

Qalqilia – CPI
Trente-cinq sur quarante-cinq maisons du village d’Azbat Tabib sont menacées de destruction, selon un projet sioniste, au profit de l’élargissement colonial de la région.
Azbat Tabib est un petit village de la sous-préfecture de Qalqilia, au nord de la Cisjordanie occupée. Il est à l’image de l’homme palestinien qui reste attaché à sa terre, défiant toutes les tentatives, tous les agissements, toutes les machinations menés par les sionistes.
Les habitants du village insistent à ne pas le quitter. Ils l’ont transformé en une tête de lance contre la colonisation. Les activités populaires, les sit-in et leurs tentes, les manifestations, les protestations n’y cessent pas, jour et nuit.
Vingt ans de lutte
Bayan Tabib, président du conseil du village, informe le correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que la population, épaulée par certaines institutions juridiques, a pu, le 7 avril 2014, acquérir une décision du conseil israélien suprême de la planification permettant aux villageois de prendre connaissance du plan de construction de leur village et d’avoir une durée légale de soixante jours pour poser leurs objections.
C’est une décision très importante, confirme Tabib. En fait, c’est la première fois que les Israéliens reconnaissent l’existence du village. Selon cette décision, les villageois pourront aller porter plainte contre les décisions de destruction de leurs maisons auprès des tribunaux israéliens.
Avoir ce plan est existentiel ; c’est un résultat d’une lutte acharnée menée par la population pour protéger sa terre et ses maisons, au moins une partie.
C’est sous l’égide du centre la Paix et la Coopération internationale, de la ville occupée d’Al-Quds, et plus précisément du professeur Rasem Khamaysi, que ces efforts ont abouti.
Lutter pour exister
Mohammed Tabib est un activiste contre la colonisation dans le ce village d’Azbat Tabib. Il dit à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que son village a perdu quelque 45% de ses terrains à cause du mur de séparation discriminatoire, en 2003. Aujourd’hui, il est menacé de pertes supplémentaitres.
Le village d’Azbat Tabib abrite 45 maisons où 247 personnes habitent. 35 de ces maisons, plus l’école, le cabinet médical, le conseil du village, tous sont menacés de destruction par les forces sionistes d'occupation.
Selon le bureau palestinien des statistiques, le village d’Azbat Tabib est le cinquième parmi les plus pauvres villages de la Cisjordanie. Malgré cette pauvreté, ses habitants continuent leur lutte acharnée.
Nous restons attachés à notre terre
Le fermier Hassan Tabib souligne que les souffrances du village d’Azbat Tabib sont à l’image des souffrances de tous les villages où passe le mur de séparation discriminatoire.
Pire, pour aller au village et en sortir, il faut une autorisation spéciale. Malgré cela et malgré l’inexistence de toutes sortes de services et d’infrastructures, les villageois restent attachés à leur terre.
Hassan confirme que les villageois ont décidé de continuer leurs efforts dans le but de donner plus de légitimité à leur village et mettre en échec les plans de l’occupation sioniste voulant les chasser vers d’autres parties de la Cisjordanie.

Cisjordanie: Invasions et arrestations à Bethléem et Naplouse

Bethléem – CPI
Un groupe de colons juifs a envahi le lundi à midi 21/4, un jardin d'enfants dans le village de Wadi Fokin, à l'ouest de la ville de Bethléem, au sud de la Cisjordanie occupée.
Des sources locales ont déclaré qu'un groupe de colons ont pris d'assaut un jardin pour les jeux d'enfants dans le village pour accomplir des rituels talmudiques, sous la protection des soldats israéliens.
Les sources ont ajouté que les colons extrémistes ont envahi le même jardin, le mercredi dernier, et ont expulsé les familles palestiniennes sous la menaces d'armes.
Dans le même contexte, les colons extrémistes ont cassé le lundi matin les fenêtres des véhicules palestiniens sur la route entre le village de Nahlin et Bethléem et ont lancé des pierres sur les véhicules passant près de la colonie "Ibtar Eilit" installée sur les terres agricoles des citoyens palestiniens, ce qui a causé des grands dégâts dans les véhicules palestiniens.
Dans le même contexte, les patrouilles de l'occupant israélien ont envahi, ce matin, le village de Bourin dans le sud de Naplouse, au nord de la Cisjordanie occupée et ont tenté d'envahir un lycée.
Jamal Zein, le président de la municipalité de Bourin, a déclaré à notre correspondant qu'environ 3 patrouilles israéliennes ont tenté d'envahir le lycée de Bourin pour arrêter les écoliers, ce qui a causé de violents affrontements entre les écoliers et les soldats israéliens.
"Les soldats israéliens ont lancé les bombes du gaz lacrymogène sur les élèves, ce qui a causé deux états d'asphyxie", a-t-il également poursuivi.
Avant leur retrait de l'école, les soldats israéliens ont dit au directeur de l'école qu'ils viendront de nouveau pour arrêter les adolescents qui ont lancé des pierres le matin sur un groupe de colons extrémistes  de "Brakha" près du village.

Naplouse: invasion israélienne à Awarta causant plus de 15 cas d'asphyxies

Naplouse – CPI
Plus de 15 citoyens palestiniens ont été asphyxiés, le lundi soir 21/4, lors de l'invasion des forces armées israéliennes dans le village d'Awarta, au sud-est de la ville de Naplouse,où elles ont lancé un grand nombre de bombes du gaz lacrymogène et assourdissantes.
Des témoins oculaires ont déclaré au correspondant de notre CPI que plus de 10 patrouilles appartiennent à l'armée de l'Occupant israélien ont fait irruption dans le quartier oriental du village, en lançant intensivement les bombes du gaz lacrymogènes et les bombes assourdissantes.
Les témoins ont confirmé que l'occupation a délibérément lancé les bombes sur les maisons des citoyens palestiniens, ce qui a causé la blessure de 15 personnes qui ont été asphyxiées, dont la majorité ont été soignées dans l'hôpital du village, alors que 7 autres ont été transférées aux hôpitaux de la ville de Naplouse.
Il est à noter que le quartier oriental du village est le quartier le plus proche de la colonie "Itimar", où le village s'expose aux invasions quotidiennes des forces armées occupantes qui oppriment et terrorisent les citoyens palestiniens.

Le FPLP: Le programme national de lutte est la mise en oeuvre de la réconciliation.

Gaza – CPI
Le membre du Bureau politique du FPLP, Khaleda Jarar, a considéré que l'entrée de la réconciliation est la création d'un programme national résistant convenu par tous les Palestiniens.
Dans une déclaration exclusive à notre CPI, Jarar a déclaré le lundi 21/4 que la réconciliation sera réalisée en cas de l'existence de la véritable volonté politique, démontrant que l'accord du Caire peut être une entrée véritable pour mettre fin à la division selon ce qui a été déjà convenu.
Sur la vision du FPLP pour réaliser la réconciliation, la députée Jarar a assuré que l'accord sur un cadre leader global est une priorité importante et puis l'accord sur la formation d'un seul gouvernement ensuite les élections.
 En ce qui concerne la possibilité de commencer avec les élections, Jarar a déclaré que cela est impossible à la lumière de la division et les divergences.
Dans le même contexte, elle a considéré que les campagnes de sécurité contre la résistance palestinienne en Cisjordanie occupée affectent l'atmosphère de la réconciliation et aussi le projet national dans son ensemble.
Jarar a considéré que la continuation de la coordination de sécurité est un obstacle devant tout programme national de la lutte.

Habash annule sa visite à l'Université d'Hébron

Hebron-CPI
Le ministre des Waqfs de l’Autorité de Ramallah, Mahmoud Habash a annulé sa visite, le lundi (21/4) qui été prévue à l'Université d'Hébron, afin de participer à une conférence de l'université.
Des sources fiables ont déclaré à notre correspondant, que " Habash a annulé la visite, tout en restant sous la Conférence ", dans un acte de sécurité par crainte de la réaction des étudiants à l'Université d'Hébron, après la condamnation par Habash de la récente opération d’Hébron.
Il s'agit du deuxième incident de ce genre en deux jours, après que Habash a annulé sa visite à la ville de Tulkarem, où les citoyens ont refusé de le recevoir, à la suite de ses récentes déclarations lorsqu'il a condamné l’opération d'Hébron, qui a entraîné la mort de l'agent sioniste, aussi quand il a assimilé le sang palestinien à celui des occupants sionistes.

Umm al-Fahm : Manifestation condamnant l'agression par les tirs de feu d’une mosquée

Umm al-Fahm-CPI
Des centaines de citoyens dans les territoires occupés en 48, ont participé, le lundi après-midi (21/4), à une manifestation dans la ville de Umm al - Fahm, pour dénoncer les attaques des gangs sionistes contre la mosquée Abou Bakr dans la ville le samedi .
Un participant a déclaré que des centaines de citoyens ont manifesté sous l'invitation ( de la commission de suivi arabe ) pour dénoncer l’assaut du gang( payer le prix ), et ont participé à la manifestation, des centaines, et la plupart des dirigeants et des partis politiques, les maires et les conseils locaux, comme ils ont soulevé au cours de la manifestation des slogans condamnant l'attaque et dénonçant les autorités lâche sionistes qui ne sont pas sévères avec les criminels des gangs sionistes( payer le prix) .
La Commission de suivi a confirmé dans un communiqué que l'attaque de la mosquée Abou Bakr à Umm al - Fahm, et encore d'autres attaques, est une question nationale, plutôt que locale car elle concerne l'intérêt pour toutes les masses arabes " et porter la mention : " le gouvernement sioniste et toutes ses forces de sécurité et de police, sont responsable de cette attaque et autres voies de fait, quoi que cela signifie de dépassement et répercussion. "
Le comité de suivi a décidé d’envoyer une lettre similaire à tous les ambassadeurs, et l'organisation d'une manifestation nationale à Jérusalem ou à Tel Rabii occupé, pour protester contre ces actes de fascisme, en plus d'organiser des manifestations soulevant des slogans en signe de protestation à l'entrée des villes et villages arabes dans le pays.

Sud de Jénine : L’occupation arrête un adolescent du village de Toura

Jenine-CPI
Les forces armées de l'occupation israéliennes ont arrêté, la nuit, un jeune homme du village de Toura, au sud-ouest de Jénine dans le nord de la Cisjordanie.
L'agence de nouvelles "Wafa" a annoncé selon des sources de sécurité palestiniennes que les forces occupantes israéliennes ont arrêté un jeune homme, Mahmoud Jalal Zaid (19 ans), après l'assaut de la maison de sa famille, et l'ont transféré vers une destination inconnue.
Les forces occupantes sionistes continuent leurs incursions quotidiennes et les arrestations dans les villes de la Cisjordanie occupée.

L'occupation envahit deux villages au sud de Naplouse

Naplouse – CPI
Le correspondant du CPI a déclaré qu'un groupe de jeeps de l'occupation et les soldats se sont intensivement trouvés dans la région oriental et nord du village de Madma et ont lancé des bombes lumineuses dans le lieu.
Les forces armées occupantes et les groupes de gardiens des colons ont envahi le village d'Assira Qablya au sud de Naplouse.
Des témoins ont déclaré à notre correspondant que les soldats israéliens ont occupé le toit d'une maison dans la région de Bier Assira.
Et jusqu'à présent, aucune arrestation ou blessé n'a été signalé dans les deux villages.

La Jordanie convoque l'ambassadeur israélien pour condamner les violations à al-Aqsa

Amman – CPI
Le ministère jordanien des affaires étrangères a convoqué, le lundi 21/4, l'ambassadeur israélien à Amman pour lui informer de sa condamnation des pratiques de l'Etat hébreu contre la mosquée sainte d'el-Aqsa.
Le gouvernement jordanien a informé l'ambassadeur israélien, Daniel Nevo, qu'il refuse et condamne complètement les violations israéliennes de la mosquée bénie d'el-Aqsa ces derniers jours, y compris les invasions et les attaques contre la sainteté de la mosquée, en plus des arrestations et les attaques contre les fidèles et le personnel du départements des legs pieux à Jérusalem et l'imposition des restrictions sur leur entrée dans la mosquée, et aussi la protection des invasions des extrémistes juifs.
L'ambassadeur israélien a été informé que le gouvernement jordanien demande d'arrêter ces violations et les attaques immédiatement , en tenant le côté israélien comme une autorité d'occupation, responsable de la sécurité de la mosquée et les fidèles qui s'y trouvent et aussi le personnel des legs pieux et les étudiants et d'autres.
Il a considéré que les pratiques israéliennes sont une violation flagrante du droit international et de la loi internationale humanitaire et aussi le traité de la paix entre les deux pays, tandis qu'elles affectent les relations entre les deux pays.
L'ambassadeur Nevo a souligné qu'il transmettra le message du gouvernement jordanien à l'Etat hébreu lui-même aujourd'hui.

Netanyahu : l'AP doit choisir entre sa fin ou la réconciliation avec le Hamas

Ramallah – CPI
La radio publique en Israël a cité du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, son refus de l'intention de l'AP de mettre en œuvre la réconciliation avec le mouvement du Hamas, déclarant qu'elle doit choisir entre sa fin ou l'unité avec le Hamas.
Ofir Gendelman, le porte-parole de Netanyahu a déclaré à la presse arabe dans un communiqué publié le lundi soir 21/4 que Netanyahu a dit : "Nous voyons que l'AP qui a parlé hier sur sa fin, parle aujourd'hui de s'unir avec le Hamas".
Netanyahu a ajouté : "L'AP doit choisir entre sa fin ou l'unité avec le Hamas et quand elle veut la paix, elle doit nous contacter, parce que nous voulons la véritable paix", selon le communiqué.
Il a menacé dans son entretien se riposter sévèrement au tir de roquettes de la résistance palestinienne sur le sud d'Israël, prétendant que son armée frappera toute personne attaquant la population de l'Entité sioniste.

21 colons prennent d'assaut la mosquée d’al-Aqsa et profanent ses cours

Jérusalem occupée - CPI
Des colons extrémistes ont pris d'assaut mardi matin (22-4) les cours d'al-Aqsa par la Porte des Maghrébins, sous la haute sécurité de la police d'occupation.
L'agence locale "Safa" a indiqué, selon le directeur des médias à la Fondation al-Aqsa pour le Waqf Mahmoud Abou Atta, environ 21 colons ont pris d'assaut depuis le matin la Mosquée al-Aqsa et ont erré dans différentes parties de ses cours. Ils sont restés une demi-heure dedans puis sont sortis.
Il a souligné la forte présence des étudiants de sciences à l’intérieur de la mosquée et qu’ils ont fait face aux incursions sionistes.
Il a aussi affirmé que la présence des fidèles à al-Aqsa de manière intensive a forcé l’occupation et les organisations du temple présumé à annuler le plan de prendre d'assaut la mosquée en masse pendant les fêtes de la Paques juive.
Il a souligné que l'adoption de la méthode de la présence constante dans la mosquée sert à protéger al-Aqsa des attaques des colons et de l'occupation, en soulignant que la mosquée est toujours en extrême danger.
Il a alors salué tous les fidèles de la mosquée pour leur présence continue et leur résistance contre l’occupation surtout au cours de ces derniers jours, soulignant que beaucoup d’entre eux ont été roués de coups et ont été agressés verbalement et physiquement au cours de leur résistance aux assauts de l'occupation sur al-Aqsa.
Il a indiqué que l'occupation a expulsé une partie des détenus de la mosquée d’al-Aqsa, tandis que d’autres sont toujours en détention jusqu'à présent indiquant que l'occupation a été surprise par cette fermeté et lutte contre la violente et l’agression menée sur al-Aqsa.
Abu Atta a appelé à l'intensification de la présence à la mosquée de façon permanente, en espérant la présence de mouvements arabes et islamiques afin de la soutenir, valorisant en même temps le mouvement jordanien à cet égard, et a souhaité que tous les mouvements continuent à défendre et protéger la mosquée.
La mosquée al-Aqsa a été exposée au cours des derniers jours à plusieurs incursions de la part de la police israélienne qui a agressé les fidèles à l'extérieur et à l’intérieur de la mosquée, ce qui a blessé des dizaines d'autres en plus de plusieurs cas de suffocation et l'arrestation d'un autre nombre de personnes.

Armée sioniste : les conditions aux frontières de Gaza se détériorent rapidement

Jérusalem occupée - CPI
Le commandant de la Division de la bande de Gaza dans l’armée sioniste Miky Adleystein a déclaré que les conditions sur le terrain à la frontière de la bande de Gaza se détériorent en permanence à mesure que le temps passe, avertissant que le Hamas continue à creuser des tunnels.
Adleystein a déclaré dans une interview à la deuxième chaîne sioniste en fin de journée hier que le Hamas stocke des armes et investit beaucoup d'argent dans le creusement de tunnels pour mener des attaques contre l'entité.
Il a prétendu que la direction du Hamas a mis beaucoup de ressources et une grande partie de son budget pour financer les tunnels militaires, et nous, en contre partie, mettons toutes les ressources pour éviter cela et beaucoup de ces tunnels ont été découverts.
L’armée sioniste mène depuis ces dernières années des creusements profonds pour rechercher les tunnels de la résistance, selon Adleystein.
Il a souligné qu'il existe un danger venant de la bande de Gaza qui est les tireurs d'élite qui sont maintenant dans des endroits inattendus.
D'autre part, l'un des dirigeants de la Brigade Givati ​​a affirmé qu’un état de prudence prévaut surtout durant la nuit sur les frontières de Gaza. Des tireurs d'élite, des embuscades et des explosifs sont toujours présents le long de la frontière.
Il a ajouté qu'il y a eu des tentatives d'infiltration de la bande de Gaza et la plantation d’engins explosifs improvisés ciblant les forces d'occupation.
Dans un contexte similaire, un des officiers des unités de détection des tunnels a affirmé qu'ils mènent des opérations de renseignement pour traiter les tunnels destinés principalement à protéger les habitants des colonies autour de la bande de Gaza et les soldats qui sont proches de ce secteur.
Des côtés sionistes du renseignement ont exprimé leur profonde préoccupation de la stratégie poursuivie par la résistance palestinienne dans la bande de Gaza par des tunnels offensifs, exprimant son incapacité de proposer des solutions définitives.

L’armée israélienne convoque les chrétiens au service militaire

Ramallah – CPI
L’armée d'occupation sioniste a décidé d'envoyer des convocations au service militaire volontaire pour les citoyens chrétiens dans les territoires palestiniens occupés en 48, sans encore annoncer une date de début de la distribution de ces convocations.
Le Père Gabriel Nadav, président de la communauté orthodoxe à Jaffa de Nazareth, a révélé que les dirigeants de l'armée israélienne l'ont informé de cette décision.
La radio de l'occupation a cité du Père Nadav, que ces ordres consistent à envoyer les chrétiens qui ont atteint l'âge de dix-sept ans et dix-huit ans.
Il a expliqué que l’ordre qu’il a reçu comprenait une explication détaillée des domaines du service militaire pour les jeunes chrétiens.

Lieberman appelle à la séparation de la ville d’Umm al-Fahm de la Palestine historique

Jérusalem occupée - CPI
Le ministre sioniste des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a appelé à l'annexion de la ville d’Umm al-Fahm au futur Etat palestinien dans tout accord futur.
Lieberman a incité, selon les rapports du journal sioniste " Yediot Ahronot ", les habitants d’Umm al-Fahm en disant : " Nous allons travailler pour qu’ils aient une place dans tout accord avec les Palestiniens dans l'endroit qui leur appartient".
Lieberman n’a pas raté l’occasion de provoquer les responsables arabes tels que Sheikh Raed Salah et le député Jamal Zahalka qu'il a appelé la cinquième colonne qui vise à éliminer l’Etat d'Israël dans lequel ils vivent.

Ziad Nakhale : « Les pressions exercées par l’occupation ne peuvent briser la volonté du peuple palestinien »

Par
Dans une interview accordée au quotidien arabe al-Quds al-Arabi publié à Londres, le secrétaire général adjoint du Mouvement du Jihad islamique en Palestine dénonce la « coordination » sécuritaire entre l’Autorité palestinienne et l’occupant.
Ci-joint le texte publié le 19 avril dernier :
Al-Quds al-Arabi : M. Ziad Nakhale, certains ont jugé que l’ajout de votre nom sur la « liste du terrorisme » au moment où les mouvements islamistes affirment leur présence dans la région vise le projet de la résistance. Quelles sont les conséquences d’une telle catégorisation que certains régimes arabes adoptent, comme c’est le cas récemment en Egypte concernant le mouvement Hamas ?
Ziad Nakhale : « Les pressions exercées par l’occupation ne peuvent briser la volonté du peuple palestinien »
Invasion du camp de réfugiés palestiniens de Shuafat, près d'Al-Quds occupée, par les bandes armées sionistes, le 12 avril 2014 Ziad Nakhale : Il n’est pas étonnant que l’administration américaine prenne de temps à autre des mesures visant la résistance. Que ce soit sur le plan moral ou pratique. Mais qu’une grande puissance nomme un individu et le classe dans ce qui est appelé « la liste du terrorisme », cela a suscité étonnement et surprise parmi les hommes d’opinion et les observateurs. Ce qui nous intéresse, c’est de savoir si une telle décision aura un impact ou modifiera quelque chose ? Je ne suis pas le premier et ne serai pas le dernier dans ce qu’ils appelle les listes du terrorisme. Si nous allons plus loin, je peux dire : les Etats-Unis considèrent terroriste toute personne qui est en désaccord avec elle ou avec sa politique, et même des Etats et de nombreuses organisations ont été mises sur les listes des terroristes, et tout cela pour servir « Israël ».
Al-Quds al-Arabi : La recrudescence des assassinats commis par « Israël », est-ce que vous y voyez un lien avec les tentatives américaines coordonnées avec des parties palestiniennes pour imposer une solution quelconque ?
Ziad Nakhale : L’intensification de l’agression contre notre peuple palestinien n’a jamais cessé, même pas un jour, mais elle prend des formes différences en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, comme les meurtres, le blocus, la destruction, les arrestations et autres. Elle vise à plonger le peuple palestinien dans le désespoir et à lui dire que l’occupation est son sort final, que la résistance est interdite et illégale, et que le seul espoir qu’il peut caresser est ce que Israël lui propose à la table des négociations, dans le cadre de l’équilibre de forces actuel. Ce qui veut dire être soumis à des directives israéliennes, avec une collaboration américaine et un parti-pris total envers Israël.
Les Etats-Unis oublient, ainsi que le monde, que les pressions militaires, politiques et économiques, ne peuvent briser la volonté du peuple palestinien et ne changeront rien à la réalité, et ne pourront obliger personne à accepter n’importe quelle solution. En réalité, il n’y a rien pouvant être nommé solution, car Israël ne veut pas de solution, il veut tout.
Al-Quds al-Arabi : Gaza a pris une bouffée d’air après l’arrivée du président Mohammad Morsi au pouvoir, et après son écartement, la question du blocus est devenue une matière de chantage envers les Palestiniens de Gaza. Que pensez-vous du rôle égyptien quant à la levée du blocus contre Gaza ?
Ziad Nakhale : La situation complexe en Egypte et les événements qui se bousculent jusqu’à présent ont mis la bande de Gaza en situation de victime à tous les niveaux, mais il faut savoir que la punition collective contre le peuple palestinien à Gaza est injuste et illégale, quelles qu’en soient les raisons. Les frères égyptiens doivent revoir les mesures prises qui occasionnent des préjudices au peuple palestinien, qui, de son côté, porte beaucoup d’amour et de reconnaissance au peuple d’Egypte.
Ne savent-ils pas qu’ils mènent un blocus contre le sang des martyrs égyptiens tombés pour défendre la Palestine, et leurs tombes à Gaza témoignent encore de l’histoire grandiose qui lie le peuple d’Egypte au peuple de Palestine ? Malgré cela, nous, les organisations nationales et islamiques à Gaza, nous sommes prêtes à nous asseoir avec les frères en Egypte et à ouvrir le dossier des relations, sans limite aucune, pour mettre fin à ce qui brouille la relation entre les deux peuples frères.
Al-Quds al-Arabi : Est-ce que la décision prise en Egypte considérant les frères musulmans comme une « organisation terroriste » sort l’Egypte de sa crise ?
Ziad Nakhale : L’Egypte est le plus vaste des Etats arabes et vit des problèmes complexes qui touchent tout le peuple égyptien, et le fait d’éloigner un groupe et notamment un groupe de l’importance des Frères musulmans, de la vie politique, accentue les problèmes et installe l’Egypte dans une situation instable. Cela accentue sa crise et son état mouvementé qui caractérise l’Egypte depuis quelques années, qui a par ailleurs entraîné la suppression d’une partie aussi importante que les Frères. Je ne pense pas que ce soit la voie la plus sûre pour sortir l’Egypte de sa crise et pour qu’elle puisse reprendre son rôle et sa place, que tout le monde attend.
Al-Quds al-Arabi : Comment voyez-vous l’affrontement des tentatives américaines, sur le plan palestinien, visant à faire admettre le projet de la « reconnaissance de la judéité » de l’Etat « israélien » ?
Ziad Nakhale : Les tentatives américaines pour imposer une solution pro-israélienne au peuple palestinien et à la région ne se sont jamais arrêtées. Ces tentatives ont toujours échoué, et elles reprennent à nouveau. A présent, les Etats-Unis essaient, dans le cadre de ce qui est appelé « le printemps arabe » de profiter de l’état de dispersion généralisée dans la région pour imposer une solution faisant d’Israël un Etat religieux dans tout le sens du terme. Mais cela n’est qu’une introduction à la dislocation de la région sur une base confessionnelle et religieuse, et instaurer le droit de chaque confession ou religion ou nationale de réclamer un Etat spécifique. C’est le projet de dislocation de ce qui fut appelé la patrie arabe. De plus, l’Etat juif en tant que tel sera la bombe qui mettra fin et pour toujours au projet ou l’idée d’instaurer un Etat palestinien. Sera expulsé de la terre historique de Palestine tout ce qui n’est pas juif, d’autant plus que nous remarquons la masse imposante de la colonisation qui se répand comme un cancer en Cisjordanie et qui pille la terre au vu et au su de « la légalité internationale », y compris les Nations-Unies et le conseil de sécurité.
L’Etat juif signifie en fin de compte que la Palestine, toute la Palestine, est une patrie pour les juifs du monde, et qu’il n’y a pas de peuple palestinien sur la terre de Palestine. De là vient l’idée de la patrie alternative proposée par « Israël » à l’Est de la rive du Jourdain pour le peuple palestinien.
Al-Quds al-Arabi : La campagne de judaïsation d’al-Quds s’intensifie alors que l’Autorité palestinienne continue à parler d’occasions pour parvenir à un accord ou semi-accord. Ne faut-il pas plutôt réclamer l’unité palestinienne pour affronter un tel projet ?
Ziad Nakhale : Non seulement al-Quds est en train d’être judaïsé, mais tout est devenu sous la domination « israélienne », le cancer de la colonisation se répand comme des champignons tout au long de la Cisjordanie et il ne reste aux Palestiniens que les villes peuplées, qui sont toutes encerclées par les colonies et séparées les unes des autres. La politique du fait accompli se poursuit. Les négociations et leur prolongement ne sont que des moyens pour gagner du temps pour que l’on arrive à l’étape du fait accompli. Que ferons-nous des juifs qui se sont installés et qui ont colonisé, qui ont leurs villes, leurs écoles, leurs hôpitaux et leurs usines ? Pouvons-nous les expulser ?
Quiconque le réclamera sera taxé d’inhumain. Les accusations sont prêtes, celui qui refuse sera accusé de terrorisme et poursuivi, à commencer par l’Autorité palestinienne, et pour finir les Etats-Unis et entre les deux, les Arabes et les non-Arabes. Il est regrettable que l’Autorité palestinienne soit associée directement à ce qui se passe, elle brouille les cartes en acceptant sans cesse de poursuivre les négociations, qui n’amènent à rien, sinon un surplus de négociation et de division interne. A propos, je ne dis pas que la fin de la division interne mettra fin à la colonisation, mais je dis que l’unité palestinienne véritable sera un pas pour affronter à nouveau et avec sérieux les projets illusoires et pour rechercher les moyens et les possibilités qui permettent de dévoiler les illusions de règlement ou de paix avec cette entité, et pour commencer à bâtir un projet de résistance qui s’étend pour inclure tout le monde arabo-musulman et les êtres libres de ce monde, et remettre les droits à leurs possesseurs légaux.
Al-Quds al-Arabi : Les positions arabes semblent indifférentes envers la situation palestinienne. Quels sont les leviers pouvant être utilisés par les Arabes pour soutenir le peuple palestinien et renforcer sa résilience ?
Ziad Nakhale : Oui, il y a à présent une indifférence arabe manifeste, qui n’a pas besoin de preuves. Mais je pense que nous, les Palestiniens, pouvons changer cette réalité, en nous unissant et en agissant, et en empêchant quiconque de prendre pour prétexte la situation palestinienne pacifique ou attentiste pour justifier son attitude en disant « nous sommes avec ce que décide le peuple palestinien ». Décidons nous-mêmes et nous verrons si les peuples arabes et les peuples du monde seront à nos côtés et soutiendront nos droits.
Al-Quds al-Arabi : Comment jugez-vous les répercussions de la coordination sécuritaire sur l’action palestinienne, et notamment sur le Jihad islamique ?
Ziad Nakhale : Ce qui se passe en Cisjordanie , et la pratique de l’Autorité, les arrestations et la répression qui vise les activités estudiantines, et même les actions humanitaires en direction des familles des prisonniers et des martyrs, non seulement envers le Jihad islamique, bien qu’il soit le plus visé, tout cela est affligeant et dégradant lorsque ceci se déroule sous le chapitre de la coordination sécuritaire avec les forces de l’occupation et au profit total d’Israël, et sans aucune compensation, au contraire. « Israël » pratique ce qu’il veut, sans aucun frein, il confisque les terres, mène des incursions dans les villes, assassine et arrête toute personne qu’il juge menaçante pour sa sécurité. La question n’est pas seulement liée au Jihad islamique, mais c’est le rôle assigné à l’Autorité par les accords d’Oslo, où elle a accepté d’être le gendarme qui protège « Israël », en situation d’occupation.
Al-Quds al-Arabi : Où en est le dossier de la réconciliation palestinienne, et que rôle joue le mouvement du Jihad islamique pour rassembler la maison palestinienne ?
Ziad Nakhale : Malgré la blessure dont souffre le peuple palestinien du fait de la division interne, je refuse de comparer entre l’Autorité de Ramallah et ce qui se dit à propos de l’Autorité à Gaza, par principe. Nous avons de grandes divergences avec l ’Autorité de Ramallah, nous lui sommes opposés concernant les accords d’Oslo, qui a fait une concession historique au détriment du droit du peuple palestinien sur la Palestine, et nous sommes en désaccord avec elle sur la gestion de sa politique avec l’ennemi, à tous les niveaux, et notamment en ce qui concerne la coordination sécuritaire au détriment de la résistance et du peuple palestinien. Quant à l’Autorité de Gaza, si nous pouvons ainsi l’appeler, nous sommes d’accord avec elle sur le plan stratégique, mais en désaccord en ce qui concerne les relations inter-palestiniennes et sa gestion. Nous avons essayé et essayons toujours de réunifier la société palestinienne, de manière à préserver l’unanimité  et l’unité de la position politique, l’unité des forces de notre peuple pour affronter le projet sioniste, par tous les moyens possibles, de manière à poursuivre la résistance et ne pas reconnaître « Israël ».
Al-Quds al-Arabi : Concernant la dernière confrontation à Gaza que vous avez nommée « Briser le silence », quel est le message que vous avez voulu envoyer à l’occupation ?
Ziad Nakhale : Tout le long de l’année qui a suivi la guerre d’agression sur la bande de Gaza en 2012, « Israël » n’a pas cessé les agressions et les assassinats en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, malgré l’accord de cessez-le-feu qui a suivi cette guerre, qui a eu lieu sous l’égide de l’Egypte, et qui a obligé « Israël » à cesser les assassinats. Mais comme d’habitude, « Israël » n’a pas respecté l’accord. La résistance a dû envoyer un message fort à l’ennemi lui disant que nous n’acceptons pas ces agressions. Ce fut l’opération « Briser le silence », qui a été choquante à plus d’un titre. C’est ce qu’ont affirmé les responsables politiques et les médias en « Israël », ce ne fut pas seulement une opération qui a brisé le silence mais un choc et une surprise.
Al-Quds al-Arabi : Comment jugez-vous votre attitude envers la crise syrienne ?
Ziad Nakhale : La Syrie est la grande blessure, qui devient au fur et à mesure que les jours passent le souci quotidien de tout Palestinien et arabe. La Syrie, qui était un axe essentiel dans la confrontation au projet sioniste, et une base essentielle pour la résistance tout au long de son histoire, est devenue aujourd’hui une réelle menace pour tout ce qui est beau et prometteur pour la nation, à cause des dangers qui guettent. Personne ne peut affirmer aujourd’hui que la future Syrie ne représente pas, au moins, un danger pour l’unité de la nation. Nous sommes très inquiets et l’avenir de la Syrie nous préoccupe incessamment, tout comme nous préoccupe ceux qui la poussent vers l’inconnu. C’est pourquoi nous avons dit dès le début que l’avenir de la Syrie doit être déterminé par son peuple, dans toutes ses composantes, de manière à ce qu’elle reste unie et forte, et assure les intérêts du peuple syriens, sa liberté et sa dignité, et maintient sa situation exceptionnelle dans l’axe de la résistance. Ce sont les constantes de notre position concernant la crise syrienne, et nous pensons qu’elles sont assez équilibrées pour protéger notre peuple dans ce cher pays, et assurer que la Syrie demeure puissante pour affronter le projet sioniste qui vise son démantèlement et le démantèlement de toute la région.
Al-Quds al-Arabi : Certains jugent que votre alliance avec l’Iran n’est pas dans l’intérêt de la résistance. Comment jugez-vous cette alliance ?
Ziad Nakhale : Ma cause principale et centrale est la Palestine, ma patrie perdue et envahie. Quant à ceux qui considèrent l’Iran comme une menace concernant d’autres dossiers, la solution à notre avis n’est pas la guerre mais le dialogue et l’entente. Qui doit être prioritaire pour réaliser une réconciliation et la paix ? « Israël » ou l’Iran ?
La relation historique avec l’Iran se transforme parfois en accusation, et parfois en atout, et la question devient de plus en plus urgente du fait de nombreux éléments. Mais ce qui m’intéresse en cet instant est une autre question : est-ce que l’Iran représente une menace ou une chance pour la nation ? Cela réclame de nombreuses questions, telles que : la relation avec « Israël » qui occupe la partie la plus importante de notre région arabe constitue-t-elle une menace ou une chance ? la relation avec les alliés d’Israël est-elle une chance ou une menace ? C’est pourquoi j’affirme que notre relation avec l’Iran est une chance pour la nation, en vue de renforcer et consolider sa position pour affronter le projet sioniste qui occupe la Palestine. Ceux qui critiquent notre relation avec l’Iran doivent nous dire si leurs relations avec les Etats-Unis et « Israël » qui occupe notre terre et domine nos lieux saints sont au profit de la nation ou du peuple palestinien ? Ou bien ce n’est qu’une légalisation de l’occupation, afin que la Palestine demeure à tout jamais « Israël ».


Photo
Ziad Nakhale, secrétaire général adjoint du Mouvement du Jihad islamique en Palestine

Source : Al Quds al Arabi
Traduction : Baladi

Earth Day Network rompt ses liens avec Sodastream

Sodastream, la firme coloniale israélienne, qui ne mégote pas sur les moyens et les mensonges pour promouvoir ses machines à gazéifier l’eau, vient de se prendre une nouvelle claque. Elle avait cherché à s’offrir une image écologique en s’associant au réseau américain « Jour de la Terre » : c’est raté !
Earth Day Network (EDN ou Réseau Jour de la Terre) vient d’annoncer, à la veille de la journée mondiale de célébration du Jour de la Terre, qu’il rompt toute relation avec Sodastream et n’en veut plus comme sponsor de ce mouvement pour l’environnement basé aux Etats-Unis.

Pour la firme israélienne, qui pille la terre et l’eau des Palestiniens en Cisjordanie occupée, et vient ensuite sans vergogne vanter ses mérites écologiques, du fait que ses machines dispensent d’utiliser des bouteilles en plastique, c’est un vrai camouflet.
Elle venait d’annoncer le lancement d’une campagne de sensibilisation centrée autour de la « grande zone d’ordures du Pacifique ».
Cette campagne, baptisée « Continent Secret » (secretcontinent.com), devait se faire en collaboration avec le Réseau Jour de la Terre, qui travaille avec plus de 22 000 partenaires dans 192 pays, afin de mobiliser le mouvement pour l’environnement.
Eh bien, c’est à l’eau ! Les groupes qui militent pour la reconnaissance des droits des Palestiniens ont su démontrer le subterfuge auprès du grand réseau EDN dédié à l’environnement. Des milliers de courriers ont été envoyés, mettant en évidence que SodaStream est non seulement complice de l’occupation militaire israélienne, mais qu’elle participe à la destruction de l’environnement palestinien par les colonies israéliennes.
Du coup, EDN a exigé que son logo soit supprimé du site « Secret Continent », et a retiré SodaStream de sa liste de sponsors.
Deuxième camouflet après la prise de position de l’ONG OXFAM, qui a fait savoir à l’actrice américaine Scarlett Johansson qu’elle ne pouvait rester son ambassadrice et faire la pub de Sodastream.
PENGON (Réseau Palestinien d’ONG pour l’Environnement) déclare : « Nous sommes heureux de voir que EDN a rompu ses relations avec le fabricant de la colonisation israélienne SodaStream. Cette firme n’est pas respectueuse de l’environnement. Au contraire, elle pille notre pays, épuise et pollue nos ressources en eau. Au cours des 40 dernières années, l’occupation israélienne a coupé des centaines de milliers d’arbres pour faire place aux colonies. Nous appelons toutes les organisations et militants écologistes à s’unir avec nous contre l’occupation israélienne et sa destruction systématique et à grande échelle de notre pays " .

Source : http://endtheoccupation.org/article...
(Traduit par Stephane M. pour CAPJPO-EuroPalestine)
http://www.europalestine.com

Congrès des Palestiniens sur le droit au retour, le 3 mai à Paris

Le 12ème Congrès des Palestiniens d’Europe, organisé par le Centre Alawda (Le Retour) à Londres et Le Forum Franco Palestinien, en collaboration avec L’Union d’Institutions et Associations Palestiniennes en France et des militants en faveur de la cause palestinienne, se tiendra le samedi 3 mai aux Docks de Paris à la Plaine St Denis.
Sous le slogan « La Palestine nous rassemble et le retour est notre Destin », ce congrès qui débutera à 11 h a pour objectif de rappeler que le droit au retour est un droit individuel et collectif non négociable et illimité dans le temps, et qu’il a été clairement confirmé par l’Assemblée générale de l’ONU, lors de sa résolution 194 en 1948.
Lieu :
  • Entrée 1 : Eurosites Les docks de Paris, 45 avenue Victor Hugo 93210 La Plaine Saint Denis
  • Entrée 2 : Eurosites 50 avenue du Président Wilson 93200 La Plaine Saint Denis
Au programme, des tables rondes sur les thèmes : Jérusalem et les risques qui la menacent, le blocus de Gaza et ses conséquences désastreuses, les Palestiniens de Syrie et la situation humaine tragique dans laquelle ils vivent, en particulier dans le camp de réfugiés de Yarmouk. A cela s’ajoutent des ateliers qui traitent de la question des prisonniers, du mur de l’apartheid, des colonies ainsi que des projets liés à la dynamisation du rôle des Palestiniens d’Europe au service de leur cause juste et ce, dans divers domaines. En marge du congrès, une exposition des produits palestiniens ainsi que des activités artistiques seront au programme.
Les organisateurs invitent la communauté palestinienne et arabe de France ainsi que tous les citoyens français et organisations défenseurs des valeurs de liberté et de justice à participer aux activités de ce grand rassemblement palestinien en soutien aux droits inaliénables du Peuple Palestinien.

Pour plus d’information :
http://www.europalestine.com

Boycott de la conférence internationale sur le cinéma à Tel Aviv !

Nous remercions les spécialistes des études cinématographiques qui viennent d’annuler leur participation à la conférence qui doit se tenir le 8 juin prochain à Tel Aviv : le cinéma n’est pas censé être un support de la colonisation et du nettoyage ethnique des Palestiniens.
Vous pouvez en faire autant en félicitant Warren Buckland, conférencier à l’université de Brookes à Oxford sur l’étude du cinéma, ainsi que Teresa de Lauretis, professeur d’histoire de la prise de conscience à l’University de California-Santa Cruz, qui ont renoncé à animer des séances plénières, lors de cette conférence sur le cinéma et la télévision, à l’université de Tel Aviv, du 8 au 11 juin 2014.
Vous pouvez également inciter les autres participants programmés (dont Thomas Elsaesser, Peter Decherney, Gertrud Koch, Michael Renov, Leshu Torchin et Philip Rosen) à en faire autant. Vous en trouverez la liste ici : http://www.tau.ac.il/ cineconf/Conf...
Voici l’appel au boycott lancé par de nombreuses associations de la campagne BDS et plus de 200 signataires auxquels vous pouvez vous joindre en indiquant vos coordonnées à : boycottTAUfilmconference@gmail.com
Ils réaffirment qu’il n’est pas question de « normaliser les relations avec un pays qui viole les droits humains et civils de ses citoyens palestiniens, ainsi que le droit international ».
Comme l’a souligné l’ASA (American Studies Association) en décembre dernier lors du vote de sa motion de boycott d’Israël : « Tant qu’il n’y aura pas de liberté académique véritable pour les étudiants et les enseignants palestiniens sous occupation, et que les universités israéliennes seront parties prenante de cette politique israélienne d’apartheid et de répression, nous ne pourront coopérer avec ces institutions israéliennes ».
Les femmes et les hommes de conscience, et ce d’autant plus qu’ils ont vocation à étudier et réfléchir, sont de plus en plus nombreux à refuser le blanchiment de cette politique de nettoyage ethnique sous couvert de « culture ».
QUELQUES EXEMPLES DE LA COMPLICITÉ DE L’UNIVERSITÉ DE TEL AVIV AVEC L’APARTHEID
  • L’université de Tel Aviv n’a pas élevé la moindre protestation lorsque le gouvernement israélien a décidé d’interdire à l’ensemble de la population de Gaza d’étudier à l’université de Tel Aviv
  • l’administration de l’université de Tel Aviv nie la liberté de commémorer la Nakba à ses étudiants israéliens d’origine palestinienne. Dans le même esprit, elle a récemment annulé une conférence sur la Journée de la Terre qui devait être donnée par le politologue Mohammed Kena’ana.
  • L’université de Tel Aviv exige à l’admission des tests psychométriques, d’aptitude et de personnalité, qui ont été qualifiés de de « culturellement biaisés », car favorisant les étudiants juifs.
Elle exige également un même niveau d’anglais pour entrer à l’université, tout en sachant que le système israélien d’écoles primaires et secondaires séparées pour juifs et non juifs favorise les écoles juives ,qui bénéficient de davantage de subventions et atouts au niveau de l’enseignement.
  • l’Université de Tel Aviv applique par ailleurs la loi israélienne, qui stipule que les universités doivent accorder un traitement privilégié aux étudiants qui ont fait leur servie militaire : sous forme d’aide financière, de dérogations aux limites d’âge, et d’assistance en matière de logement. Ce qui est une discrimination évidente à l’encontre des étudiants israéliens d’origine palestinienne qui ne participent pas au service militaire. Et ce qui est un soutien limpide à la politique d’occupation militaire israélienne.
L’université réserve également un traitement discriminatoire à l’encontre de la petite minorité d’étudiants juifs qui se déclarent objecteurs de conscience et refusent de faire leur service dans l’armée d’occupation. (A noter qu’israël ne reconnait pas le statut d’objecteur de conscience.)
  • L’Université de Tel Aviv participe aux « fouilles archéologiques » menées par les colons dans le parc national baptisé « Cité de David » et situé dans le quartier de Silwan, à Jérusalem Est, en violation du droit international.
  • A noter par ailleurs que L’université de Tel Aviv, comme la plupart des universités israélienneS, est construite sur les ruines d’un ancien village palestinien — en l’occurrence celui de Shaykh Muwannis, dont les habitants ont été expulsés par l’armée israélienne au début de 1948.
Le Pr. Shlomo Sand qui a documenté cette expulsion de manière détaillée, dénonce « cinq décennies de silence et de déni par l’université de Tel Aviv, concernant cette expulsion ».
Vous ne manquerez donc pas d’arguments à présenter aux conférenciers qui ont prévu de se rendre à l’université de Tel Aviv.
Liste des premières associations soutenant cet appel :
U.S. Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel (USACBI)
British Committee for the Universities of Palestine (BRICUP)
Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP)
Indian Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel (InCACBI)
New Yorkers Against the Cornell-Technion Partnership (NYACT)
Committee for Open Discussion of Zionism (CODZ)
Plataforma para el boicot académico a Israel – España (PBAI)
Students for Justice in Palestine at Brooklyn College (BC SJP)
EuroPalestine association France (CAPJPO-EuroPalestine : www.europalestine.com)
Boycott from Within (http://boycottisrael.info)
Liste des premiers signataires :
1. Prof. Neepa Majumdar, English and Film Studies, University of Pittsburgh, USA
2. Pam Sporn, filmmaker, Grito Productions, New York City, USA
3. Dr. Terri Ginsberg, film and media scholar, New York City, USA
4. Tami Gold, filmmaker and professor, New York City, USA
5. Dr. Colleen Jankovic, film and gender studies scholar, California, USA
6. Barbara Hammer, independent filmmaker & faculty, European Graduate School, New York City, USA
7. John Greyson, filmmaker and Associate Professor, York University, Toronto, Ontario, Canada
8. Miranda Pennell, filmmaker & Ph.D. candidate, University of Westminster, London, UK
9. Samirah Alkassim, filmmaker, Washington, DC, USA
10. Prof. Haim Bresheeth, School of Oriental & African Studies, University of London ; Director, Camera Obscura Films, UK
11. Prof. Robert Lang, Cinema, University of Hartford, CT, USA
12. Prof. Sean Cubitt, Film & TV, Goldsmiths, University of London, UK
13. Tania Kamal-Eldin, independent filmmaker, Iowa, USA
14. Mary Ellen Davis, film production instructor and independent documentary director, Montréal, Québec, Canada
15. Linda Mokdad, Lecturer, Screen Arts & Cultures, University of Michigan, Ann Arbor, USA
17. Dr. Dina Matar, Director, Centre for Media and Film Studies, School of Oriental & African Studies, University of London, UK
18. Eyal Sivan, filmmaker, Honorary Fellow, European Center for Palestine Studies, University of Exeter, UK
19. Greg Burris, Doctoral candidate, Film and Media Studies, University of California, Santa Barbara, USA
20. Sarah Schulman, co-founder, MIX : NYC Queer Experimental Film Festival, USA
21. Sarah Farahat, intermedia artist, Portland, Oregon, USA
22. Rachel Webb Jekanowski, Ph.D. candidate, Film and Moving Image Studies, Concordia University, Montréal, Québec, Canada
23. Prof. Christopher E. Gittings, Chair, Film Studies, University of Western Ontario, London, Canada
24. Prof. John Smith, artist filmmaker, School of Arts and Digital Industries, University of East London, UK
25. Prof. Hoang Tan Nguyen, English and Film Studies, Bryn Mawr College, Philadelphia, PA, USA
26. Donna Wallach, filmmaker, San Jose, CA, USA
27. Dr. Lee Grieveson, Film Studies, University College London, UK
28. Prof. Louis-Georges Schwartz, Head of M.A. Program, School of Film, Ohio University, Athens, USA
29. Avi Hershkovitz, filmmaker, Marseille, France
30. Prof. Scott Ferguson, Film & New Media Studies, University of South Florida, Tampa, USA
31. Prof. Steven Marsh, Spanish Film and Cultural Studies, University of Illinois at Chicago, USA
32. Prof. Damon R. Young, Screen Arts and Cultures, University of Michigan, Ann Arbor, USA
33. Daniel Lindvall, Editor-in-Chief, Film International, Stockholm, Sweden
34. Louis Proyect, film critic, Counterpunch Magazine, USA
35. Carolyn Elerding, Film Studies, Ohio State University, Columbus, USA
36. Dr. Noah Zweig, Film and Media Studies, University of California, Santa Barbara, USA
37. Prof. Richard Fung, video artist, Ontario College of Art & Design University, Toronto, Canada
38. Prof. Hagit Borer, School of Languages, Linguistics and Film, Queen Mary University of London, UK
39. Jason Livingston, filmmaker, USA
40. Kathy Wazana, filmmaker, Toronto, Canada
41. Dr. Marc Siegel, Theater, Film and Media Studies, Goethe University, Frankfurt, Germany
42. Prof. Gloria Monti, Radio-TV-Film, California State University, Fullerton, CA, USA
43. Patty Ahn, Cinematic Arts, University of Southern California, Los Angeles, USA
44. Catherine Harrington, Ph.D. candidate, Screen Cultures, Northwestern University, Evanston, IL, USA
45. Prof. Lauren Cook, Cinema, University of Hartford, CT, USA
46. Dr. Daniela Treveri Gennari, Reader in Film Studies, School of Arts, Oxford Brookes University, UK
47. Prof. Nicholas Sammond, Graduate Coordinator, Cinema Studies Institute, University of Toronto, Ontario, Canada
48. Daniel Carnie, Film Studies graduate student, Pittsburgh, PA, USA
49. Prof. Cahal McLaughlin, Film Studies, Queens University Belfast, Northern Ireland
50. Dr. Milly Williamson, Film and Television Studies, Brunel University, London, UK
51. Dr. Anandi Ramamurthy, Film and Media Studies, University of Central Lancashire, Preston, UK
52. Dr. Glenn Bowman, Visual Anthropology, University of Kent, Canterbury, UK
53. Prof. Roopali Mukherjee, Media Studies, Queens College, CUNY, New York City, USA
54. Prof. Sarita See, Media and Cultural Studies, University of California, Riverside, USA
55. Prof. Ece Algan, Communication Studies, California State University at San Bernardino, USA
56. Zoë Lawlor, Lecturer, Languages, Literature, Culture and Communication, University of Limerick, Ireland
57. Prof. Emeritus Mica Nava, Cultural Studies, University of East London, UK
58. Mikki Stelder, Ph.D. candidate, Amsterdam School for Cultural Analysis, University of Amsterdam, Netherlands
59. Prof. Willie van Peer, Intercultural Hermeneutics, Ludwig Maximilian Universität, Munich, Germany
60. Sibel Taylor, doctoral candidate, Technology, Design & Environment, Oxford Brookes University, UK
61. Dr. Hossein Khosrowjah, Visiting Scholar, California College of the Arts, Oakland, CA, USA
62. Prof. Conrad Alexandrowicz, Theatre, University of Victoria, British Columbia, Canada
63. Robert Haufrecht, actor, New York City, USA
64. Bud Korotzer, photographer, New York City, USA
65. Prof. Rand Carter, Art History, Hamilton College, Clinton, NY, USA
66. Prof. Mona Baker, Translation and Intercultural Studies, University of Manchester, UK
67. Prof. Emeritus Sam Noumoff, McGill University, Montréal, Québec, Canada
68. John David Moore, M.S., Purdue University, West Lafayette, IN, USA
69. Dr. Denis Rancourt, formerly Professor, University of Ottawa, Canada
70. Noa Shaindlinger, Ph.D. candidate, University of Toronto, Ontario, Canada
71. Prof. Randa Farah, Anthropology, Western University, London, Ontario, Canada
72. Prof. Michael Harris, Université Paris-Diderot, Paris, France
73. Dr. Ahmed Abbes, Directeur de Recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Bures-sur-Yvette, France
74. Uri Horesh, Lecturer in Arabic, Program in Middle East and North African Studies, Northwestern University, Evanston, IL, USA
75. Dr. Rosemary Sayigh, oral historian and anthropologist, American University of Beirut, Lebanon
76. Dr. Chris Burns-Cox, formerly Clinical Teacher, Bristol University, UK
77. Prof. Ann Kibbey, University of Colorado, Boulder, USA
78. Prof. Leo Parascondola, English, William Paterson University, New Jersey, USA
79. Dr. John Chalcraft, Associate Professor (Reader), Government, London School of Economics and Political Science, UK
80. Prof. Emerita Sherna Berger Gluck, Women’s Studies and (Oral) History, California State University, Long Beach, USA
81. Prof. Emerita Marguerite G. Rosenthal, Social Work, Salem State University, MA, USA
82. Douglas Smith, Research, Translation and Interpretation, University of Ottawa, Canada
83. Prof. Cynthia Franklin, English, University of Hawai’i, Manoa, USA
84. Guliz Akkaymak, Ph.D. Candidate, Western University, London, Ontario, Canada
85. Prof. Emerita Abby Lippman, McGill University, Montréal, Québec, Canada
86. Nadia Barhoum, Research Fellow, Haas Institute for a Fair and Inclusive Society, University of California, Berkeley, USA
87. George Beres, faculty (retired), University of Oregon, Eugene, USA
88. Prof. Joseph Levine, Leverett, MA, USA
89. Prof. Ammiel Alcalay, Queens College, The Graduate Center, CUNY, New York City, USA
90. Dr. Les Levidow, Senior Research Fellow, Development Policy and Practice, Open University, Milton Keynes, UK
91. Prof. Haidar Eid, English, Al-Aqsa University, Gaza, Palestine
92. Prof. Andrew Ross, New York University, USA
93. Prof. Jean-Pierre Thys, Erasme University Hospital, Brussels, Belgium
94. Prof. David Heap, French & Linguistics, Western University, London, Ontario, Canada
95. Mike Cushman, Management, London School of Economics and Political Science, UK
96. Prof. Emerita Evalyn F. Segal, Behavior Analysis, San Diego State University, CA, USA
97. Prof. Lawrence Davidson, History, West Chester University, PA, USA
98. Prof. Salah D. Hassan, Michigan State University, East Lansing, USA
99. Prof. Emeritus Rod Driver, University of Rhode Island, Kingston, USA
100. Prof. Ray Jureidini, Sociology, Lebanese American University, Beirut, Lebanon
101. Dr. Dennis Kortheuer, Lecturer, History, California State University, Long Beach, USA
102. Dr. Ronald Witton, University of Wollongong, New South Wales, Australia
103. Prof. David Klein, California State University, Northridge, USA
104. Rhon Teruelle, Ph.D. candidate, Faculty of Information, University of Toronto, Ontario, Canada
105. Dr. Aitor Hernández, University of Barcelona, Barcelona, Spain
106. Prof. Luz Gómez, Universidad Autonoma de Madrid, Spain
107. Prof. Claudia Chaufan, Sociology and Health Policy, University of California-San Francisco, USA
108. Dr. Agustin Velloso, Lecturer, Universidad Nacional de Educación a Distancia, Madrid, Spain
109. Prof. Carlos Taibo, Universidad Autónoma de Madrid, Spain
110. Israel Morales Benito, Asamblea Universidad por Palestina de Alicante (AUPA), Spain
111. Prof. Elvira Souto, Ciencias da Educación, Universidade da Coruña, Galiza, Spain
112. Prof. Ramom Lôpez-Suevos Fernández, Ciencias Económicas e Empresariais, Universidade Santiago de Compostela, Galiza, Spain
113. Prof. Marcial Gondar Portosany, Filosofia, Universidade Santiago de Compostela, Galiza, Spain
114. Prof. Janice Peck, University of Colorado, Boulder, USA
115. Dr. Ferran Izquierdo Brichs, Lecturer, International Relations, Universitat Autònoma de Barcelona, Spain
116. Prof. Benjamin de Lee, History, State University of New York, Cortland, USA
117. Prof. David Comedi, National Scientific and Technical Research Council ; Physics, National University of Tucumán, Argentina
118. Prof. Rabah Tahraoui, Université de Rouen, France
119. Prof. émérite Baudouin Jurdant, Université Paris-Diderot (Paris 7), France
120. Prof. honoraire Roshdi Rashed, Université de Tokyo, Japan ; Directeur de recherche émérite au CNRS, Paris, France
121. Prof. William Messing, Mathematics, University of Minnesota, Minneapolis, USA
122. Prof. Merrill Cole, English, Western Illinois University, Macomb, USA
123. Prof. Samer Alatout, University of Wisconsin, Madison, USA
124. Prof. Tarif Khalidi, American University of Beirut, Lebanon
125. Prof. Laurence Dreyfus, University of Oxford, UK
126. Hon. Prof. John Docker, History, University of Sydney, Australia
127. Dr. Clint Le Bruyns, Director and Senior Lecturer, Theology and Development, University of KwaZulu-Natal, South Africa
128. Prof. Alexis Tadie, Université de Paris-Sorbonne, France
129. Dr. Hatem Zaag, CNRS, Director of Research, Université Paris 13, France
130. Prof. Jamil Khader, English, Stetson University, Deland, FL, USA
131. Prof. Adrienne Hurley, East Asian Studies, McGill University, Montréal, Québec, Canada
132. Dr. Tim Jacoby, University of Manchester, UK
133. Rashmi Luther, Lecturer, School of Social Work, Carleton University, Ottawa, Canada
134. Prof. Colin Dayan, Vanderbilt University, Nashville, TN, USA
135. Dr. José Luis Moraguès, Maître de Conférences, Montpellier III – Retraité, France
136. Dr. Michel Gros, Chargé de Recherches, CNRS, Rennes, France
137. Marguerite Rollinde, Université Paris 8, France
138. Nicolás L. Kozameh, Mathematics and Physics, San Miguel de Tucamán, Argentina
139. Prof. Harriet Malinowitz, English ; Writing Center Director, Long Island University, Brooklyn, NY, USA
140. Prof. Christoper Stone, Hunter College-City University of New York, USA
141. Mohammad Hamad, graduate student in Sociology, New School for Social Research, New York, NY, USA
142. Nina Rao, Delhi University, India
143. Mary Cédric, Université Paris 8, Saint Denis, France
144. Velina Manolova, Ph.D. candidate, English, City University of New York Graduate Center, USA
145. Gary Bratchford, Ph.D. candidate, Manchester Metropolitan University, UK
146. Mary Eldin, M.A., Part-time Lecturer, Middle Eastern Studies, University College Dublin, Ireland
147. Paul Duffill, Part-time Lecturer, Centre for Peace and Conflict Studies, University of Sydney, Australia
148. Yousef Eldin, communications graduate, Dublin, Ireland
149. Leila Forouhi, English Instructor, Lubbock, Texas, USA
150. Ayo Ayola-Amale, Esq., educator, lawyer, poet, peace worker
151. Jeff Kipilman, teacher, Portland, OR, USA
152. Luna Olavarria Gallegos, Ithaca College, NY, USA
153. Judith Rodriguez, University of California, Irvine, CA, USA
154. Josiane Olff-Nathan, Université de Strasbourg, France
155. Patrick Wolfe, freelance historian, Australia
156. Didier Ortiz, Students for Justice in Palestine at Florida Atlantic University, Fort Lauderdale, FL, USA
157. Gabriella Kaiyal-Smith, President, Students for Justice in Palestine, University of Maryland-College Park, Takoma Park, USA
158. Jane Jewell, 14 Friends of Palestine, Marin, CA, USA
159. Greta Berlin, the Free Gaza Movement, Cyprus
160. Pat Hewett, Friends of Sabeel, Colorado, USA
161. Maria Rodriguez, Palestine Solidarity Campaign (PSC), London, UK
162. Elizabeth Morley, AberPSC, Aberystwyth, Wales, UK
163. Michael Letwin, Jews for Palestinian Right of Return ; Labor for Palestine, New York City, USA
164. Ned Rosch, Jewish Voice for Peace, Portland, Oregon, USA
165. Darlene Wallach, Justice for Palestinians, San Jose, CA, USA
166. Dr. Jack Dresser, Health Behavior Research Scientist, National vice-chair, Palestine and Middle East Working Group, Veterans for Peace ; Co-director, Al-Nakba Awareness Project, Oregon, USA
167. William Thomas, Coordinator, New Hampshire Veterans for Peace, Auburn, NH, USA
168. Jean-Guy Greilsamer, Union Juive Française pour la Paix ; Campagne BDS, France
169. André Rosevègue, co-Président de l’Union Juive Française pour la Paix, Bordeaux, France
170. Sonia Fayman, Union Juive Française pour la Paix ; International Jewish Anti-Zionist Network ; Cedetim : Platforme des Ong Françaises pour la Palestine, France
171. Perrine Olff-Rastegar, Collectif Judéo Arabe ; Citoyen pour la Palestine, Strasbourg, France
172. Liliane Córdova, International Jewish Anti-Zionist Network
173. Gloria Bletter, Esq., National Lawyers Guild, New York City, USA
174. Thomas Beilman, retired Program Manager for a major US electronics company, Salem, OR, USA
175. Dr. Bill Dienst, family and ER physician, Omak, WA, USA
176. Dr. Hollis Reid, physician, Maryland, USA
177. Cristiano Conte Rodrigues da Cunha, Esq., Sao Paulo, Brazil
178. Jane Hirschmann, New York City, USA
179. Allison Brown, Brooklyn, NY, USA
180. Francine Korotzer, New York City, USA
181. Lila Coddington, Middlebury, CT, USA
182. Paul O’Hanlon, Edinburgh, Scotland
183. Mark Berman, USA
184. John R. Porter, Glasgow, Scotland
185. Meg Brizzolara, San Quentin, CA, USA
186. Dr. Tapas Ray, Kolkata, India
187. Maimoona Mollah, India
188. Dennis Brasky, USA
189. Ted Auerbach, New York City, USA
190. Smadar Carmon, Toronto, Ontario, Canada
191. Joanne Gullion, USA
192. Afroze Ali, India
193. Victor Mow, Hallandale, FL, USA
194. Gérard Clady, Molsheim, France
195. James Edward Tarlton, UK
196. Paul Smalley, Houston, TX, USA
197. Michael Fearneyhough, Darlington, County Durham, UK
198. Salah Dabbagh, former Lecturer, American University of Beirut, Lebanon
199. Salma Dabbagh, former Instructor, American University of Beirut, Lebanon
200. Olivia Zémor, president of EuroPalestine (Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche-Orient)
201. Ronnie Barkan, Boycott from Within, Tel Aviv, Israel
SOURCE ET INFOS COMPLÉMENTAIRES SUR : http://donotapplyhebrewu.wordpress....
(Traduit en Français par CAPJPO-EuroPalestine)
http://www.europalestine.com