lundi 11 avril 2011

Pourquoi je soutiens le bateau français pour Gaza

publié le samedi 9 avril 2011
Ziad Medoukh

 
Le contexte actuel, en Palestine en général et dans la bande de Gaza en particulier, est très difficile sur tous les plans, il est surtout marqué par l’absence de perspectives pour la population palestinienne en résistance permanente pour sa liberté et la réalisation de ses revendications.
La bande de Gaza vit actuellement une situation particulière, avec un blocus inhumain imposé par les forces de l’occupation israélienne. Ce blocus entre sa cinquième année .Ses conséquences sont très graves et touchent tous les domaines de la vie d’un million et demi de citoyens. Gaza qui souffre encore et toujours des attaques et agressions militaires israéliennes deux années et demie après la fin de la guerre contre sa population civile en décembre 2008, est toujours sous blocus.
Tandis que Monsieur Goldstone, soumis à des pressions officielles, a manqué de courage et a changé dans son rapport sur les crimes israéliens commis lors de cette guerre, rien n’a changé à Gaza : les frontières sont toujours fermées et les passages qui la relient à l’extérieur s’ouvrent une ou deux fois par semaine pour permettre à quelques camions d’y acheminer une petite quantité de médicaments et de produits alimentaires bien en deçà des besoins de la population ; par ordre militaire israélien, beaucoup de produits sont interdits d’entrée à Gaza, en particulier les matériaux de construction qui permettraient de rebâtir les maisons détruites fin 2008, début 2009, ce qui laisse les habitants dans une précarité extrême .
Les Gazaouis souffrent encore de la division, et attendent toujours un compromis entre les différents partis politiques afin de gérer dans l’union cette période difficile de leur histoire avec un programme national qui répondent aux aspirations de tous les Palestiniens.
Ceux-ci paient les frais du silence complice de cette communauté internationale officielle qui soutient toujours la politique agressive d’Israël à leur encontre.
Les Palestiniens de Gaza se sentent de plus en plus enfermés, de plus en plus isolés et de plus en plus abandonnés par les décideurs de cette communauté au service de la dite-politique.
Dans ce contexte particulier, outre la résistance sur leur terre, la volonté de s’adapter à leur contexte et de rester sur les ruines de leurs maisons détruites, il reste aux Gazaouis, un espoir en la solidarité internationale de la société civile qui s’organise partout dans le monde afin d’essayer, par des actions pacifiques, de briser ce blocus, avec, en particulier la campagne "Un bateau français pour Gaza", "Un bateau canadien pour Gaza", "Un bateau international pour Gaza", toute une flottille pour Gaza.
Nous, à Gaza, vu notre situation actuelle, attendons avec impatience l’arrivée de cette flottille internationale de la liberté prévue fin mai. Elle vient avec un message claire et précis : le blocus de Gaza doit être levé, le blocus de Gaza sera levé.
La société civile de la bande de Gaza soutient cette flottille internationale. Et, personnellement, en tant qu’universitaire, professeur de français, en tant que représentant de la société civile , mais surtout, comme simple citoyen palestinien,- j’ai participé par téléphone depuis Gaza, comme témoin, à plusieurs soirées de solidarité dans le cadre de la compagne "Un bateau français pour Gaza"- je soutiens le bateau français pour Gaza et tous les bateaux .Et cela pour dix raisons :
1- Dans plusieurs pays, c’est la société civile qui organisent cette flottille de la liberté, ce sont de hommes et de femmes de bonne volonté, des solidaires, des gens qui réclament l’instauration de la justice, ce sont des associations, des syndicats, et des organisations des droits de l’homme, loin du pouvoir officiel.
2- Ces bateaux vont montrer au monde entier que ce blocus est illégal, et que toutes les mesures de cet état colonial d’occupation sont illégales.
3- Sur ces bateaux, il y aura des gens de toutes nationalités, de toutes confessions, de toutes tendances, des gens sont contre la politique d’apartheid pratiqué par Israël à l’égard des Palestiniens.
4- outre l’objectif de briser le blocus inhumain, les solidaires vont rencontrer la société civile de la bande de Gaza, des associations, des syndicats. Ils vont exprimer à cette société qui résiste et persiste toute leur solidarité dans le travail remarquable qu’elle accomplit.
5- Le fait de devoir aller jusque dans les eaux de Gaza est en lui-même une condamnation du silence complice des puissances internationales qui n’ont pas levé le petit doigt pour faire cesser ce blocus inhumain imposé à des civils alors qu’elles prétendent défendre des valeurs humaines et appliquer le droit international, partout dans le monde.
6- Le bateau international de liberté va réaffirmer l’engagement citoyen, c’est une action civique, qui compte beaucoup.
7-La flottille est une action non violente, pacifique, les solidaires vont venir manifester leur soutien et leur solidarité avec les Gazaouis d’une façon pacifique.
8-L’entrée des solidaires à Gaza va être une occasion de témoigner de la réalité vécue des citoyens sous blocus, ainsi ils pourront, à leur retour dans leurs pays afin de mobiliser l’opinion publique pour notre cause.
9- L’arrivée de ces bateau va dénoncer Israël dans ses violations du droit international dans la bande de Gaza et partout en Palestine.
10- Pour nous, et même si le blocus est maintenu par Israël, étant donnés l’absence de bonne volonté et le manque de courage de la communauté internationale officielle, le geste de ces solidaires restera symbolique. Son objectif qui est de donner un peu d’espoir aux Palestiniens de Gaza, est noble. Ils savent ainsi qu’ils ne seront jamais abandonnés et toujours soutenus par une opinion publique mondiale de plus en plus favorable à la cause palestinienne, cette cause de justice et de paix.
Israël va essayer par tous les moyens d’arrêter ces bateaux. Il est en train de monter la pression auprès de ses alliés de la communauté internationale. Comme d’habitude, sous des prétextes fallacieux, il veut empêcher la venue de cette flottille sur la mer de Gaza. Mais nous, nous disons à tous ces hommes et ces femmes de bonne volonté qui vont prendre des risques pour venir soutenir notre population civile :
Bienvenue à Gaza, Gaza certes sous blocus, mais Gaza l’accueil, Gaza la volonté, Gaza la paix, et Gaza la vie !

Le Soudan dit avoir la preuve qu'Israël était derrière le raid

10 avril 2011
Agence France-Presse
Khartoum
Le Soudan a affirmé dimanche avoir la preuve irréfutable qu'Israël était derrière le mystérieux raid aérien contre un véhicule qui a fait deux morts mardi à Port-Soudan, sur la mer Rouge.
L'attaque contre une voiture dont les deux occupants ont été tués a été menée par deux hélicoptères Apache AH-64, qui volaient en provenance de la mer Rouge, a affirmé le ministère soudanais des Affaires étrangères.
Ces hélicoptères ont tiré des missiles Hellfire et ouvert le feu à la mitrailleuse sur le véhicule à quelque 15 km au sud de Port-Soudan, après avoir brouillé le système radar soudanais, selon le communiqué.
Or aucun pays de la région, à l'exception d'Israël, ne possède ces hélicoptères de fabrication américaine, a relevé le ministère.
Les autorités israéliennes n'ont fait aucun commentaire sur cette affaire. Des responsables israéliens avaient auparavant exprimé leur préoccupation concernant de présumés convois d'armes au Soudan, qui entretient des relations étroites avec le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.
Le Soudan a affirmé qu'il n'abritait pas de groupes de militants islamistes sur son territoire.
Des raids similaires avaient visé en janvier 2009 un convoi de camions qui aurait transporté des armes dans l'est du Soudan.
Selon les autorités de Khartoum, les deux occupants de la voiture détruite mardi sont des Soudanais. Leurs restes ont été inhumés vendredi.
Le ministère a affirmé qu'Israël avait mené ce raid afin de ternir l'image du Soudan et d'empêcher son retrait de la liste des pays soutenant le terrorisme du département d'Etat américain.
Le gouvernement de Khartoum tente avec acharnement d'obtenir son retrait de cette liste noire, que Washington a promis en guise de récompense au Soudan pour avoir autorisé le référendum de janvier sur l'indépendance du Sud et avoir accepté le résultat du vote en faveur de la séparation.
Khartoum a indiqué avoir l'intention de porter plainte contre Israël auprès du Conseil de sécurité de l'ONU et auprès le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève.

Une autre guerre contre Gaza ?

dimanche 10 avril 2011 - 20h:57
Ali Abunimah - The Electronic Intifada 
Les événements actuels sont très semblables à ceux qui ont précédé l’opération Caste Lead, écrit Ali Abunimah.
(JPG)
L’attaque israélienne de décembre 2008-janvier 2009 a coûté la vie à plus de 1400 Palestiniens, dont des centaines d’enfants. Cette opération terroriste à grande échelle a été tolérée, cautionnée et dans certains cas épaulée par les puissances occidentales - Photo : Hatem Omar/MaanImages
Au cours des dernières semaines une escalade dans la violence entre Israël et les organisations de la résistance palestinienne dans la Bande de Gaza sous occupation israélienne, ont coûté la vie à plus d’une dizaine de Palestiniens, le plus jeune d’entre eux étant Mahmoud Jalal Al-Hilu âgé de 10 ans.
Cette escalade augmente-t-elle la probabilité d’un autre assaut à grande échelle sur Gaza, semblable à l’opération Cast Lead de l’hiver 2008-2009 qui a tué plus de 1400 Palestiniens ? Il y a des signes inquiétants venant d’Israël - dans les paroles comme dans les actes - qui pourraient préparer le terrain pour une attaque. Le sursaut de violence a pris une autre dimension aux premières heures du 2 avril quand Israël a lancé une attaque aérienne contre la Bande de Gaza, assassinant trois militants de l’aile militaire du mouvement Hamas.
Israël n’a pas prétendu que les trois militants du Hamas étaient engagés dans une quelconque activité hostile au moment où ils ont été massacrés (ils circulaient à bord d’une voiture), mais une déclaration de l’armée israélienne a affirmé qu’ils « prévoyaient d’enlever des Israéliens au cours des prochaines vacances juives de Pâques », soit plusieurs semaines plus tard.
Cette dernière attaque israélienne a constitué un meurtre qualifié d’extrajudiciaire, dans lequel Israël, la force occupante, agit en tant que juge, jury et bourreau, lançant des accusations pour lesquelles il n’a fournit aucune preuve et après qu’il ait déjà appliqué la peine de mort. En vertu du droit international, ceci s’appelle un crime de guerre.
Les médias internationaux ont tendance à présenter ces actions comme des « représailles » israéliennes face à des attaques palestiniennes, mais une lecture attentive des médias israéliens donne une image très différente : ce sont des provocations et des escalades dans la violence délibérées de la part d’Israël.
Le 23 Mars, Avi Issacharoff et Amos Harel qui écrivent dans le quotidien israélien Haaretz ont rapporté le fait suivant : « Les tensions actuelles ont commencé exactement il y a une semaine quand Israël a lancé une attaque aérienne sur une base de Hamas dans les ruines de la colonie [juive] de Netzarim, tuant deux hommes du Hamas. Cette attaque est venue en réponse à une [fusée] Qassam tirée depuis Gaza qui a atterri dans un terrain vague. » Les Palestiniens ont répliqué avec un tir de 50 projectiles vers Israël.
Israël a alors « lancé une série d’attaques aériennes dans lesquelles un certain nombre de militants du Hamas ont été blessés. » Et le 22 mars les forces israéliennes ont tiré des obus qui ont tué Mahmoud Al-Hilu et trois autres civils, soit-disant en réponse à des tirs de mortier depuis un champ d’oliviers du côté de Gaza (« Une guerre à petite échelle est en train d’être lancée le long de la frontière avec Gaza »).
Le 24 mars, observent Issacharoff et Harel, « en dépit de l’escalade, le Hamas ne semble pas vouloir d’affrontements à grande échelle. L’organisation a réellement des bonnes raisons de croire que c’est Israël qui fait monter la tension au sud. » Cela a commencé par un bombardement il y a quelques semaines, lequel a perturbé le transfert d’un grande somme d’argent depuis l’Egypte vers la Bande de Gaza, et cela a continué avec l’interrogatoire en Israël de l’ingénieur et membre du Hamas, Dirar Abu Sisi (que des agents israéliens ont enlevé en Ukraine) et s’est conclu avec le bombardement la semaine dernière d’une base d’entraînement du Hamas dans laquelle deux militants de ce mouvement ont été tués.
« Il est remarquable que le Hamas n’ait pas tiré de fusées vers Israël au cours des deux derniers jours, alors même que quatre civils Palestiniens ont été tués par des tirs de mortier venant de l’IDF [armée israélienne] le mardi [22 mars] » (« Le Hamas n’est vraisemblablement pas à l’origine de l’attaque à la bombe de Jérusalem »).
Issacharoff et Harel ajoutent dans une analyse datée du 25 mars que l’attaque israélienne sur l’avant-poste du Hamas à Netzarim « est supposée avoir été autorisée par le ministre de la défense, qui était censé savoir que des personnes s’y trouveraient au cours de la journée et que cela entraînerait des pertes qui auraient d’autres conséquences qu’une attaque sur des lieux vides. Israël a escompté — de manière erronée - que le Hamas ne répondrait pas au bombardement. En fait, le Hamas a répondu en tirant 50 obus de mortier samedi matin » (« Une escalade qui s’annonce »).
Il est difficile de croire, particulièrement à la lumière des meurtres extrajudiciaires du 2 avril, que les dirigeants israéliens ne savent pas que tuer des Palestiniens inciterait à des représailles du côté palestinien. Il semble que très probablement c’était là leur intention.
Ces événements sont très semblables à ceux qui ont précédé l’opération Caste Lead. Après un printemps sanglant en 2008 où des centaines de Palestiniens ont été tués et blessés dans des attaques Israéliennes sur Gaza, Israël et le Hamas ont négocié un cessez-le-feu mutuel qui commençait le 19 juin 2008. De l’aveu d’Israël, cette trêve mutuelle a eu comme résultat une réduction de 97%t des tirs de fusées depuis Gaza au cours des quatre mois qui ont suivi, et aucune des poignées de projectiles lancés par le Hamas, n’a causé la moindre blessure à des Israéliens.
Un cessez-le-feu mutuellement convenu s’est avéré être la façon la plus efficace d’atteindre le but censément le plus important pour Israël : protéger les civils israéliens des attaques par missiles depuis Gaza. Mais dans la nuit du 4 au 5 novembre 2008, Israël a décidé de briser la trêve. Comme The Guardian le rapportait le 5 novembre 2008, « un cessez-le-feu de quatre mois entre Israël et les militants palestiniens à Gaza est mis en péril aujourd’hui après que les troupes Israéliennes aient massacré six combattants du Hamas dans une incursion dans le territoire » (« La trêve de Gaza brisée après une incursion israélienne qui tue six militants armés du Hamas »).
Puis, exactement comme il l’a fait lors de sa dernière attaque, Israël a justifié les massacres par l’affirmation invérifiable que ceux qu’il a massacrés étaient partie prenante d’un complot pour capturer des Israéliens.
Le 21 mars, dans ce contexte d’escalade de la violence, l’aile militaire du Hamas elle-même a déclaré qu’elle serait disposée à appliquer une autre trêve mutuelle si Israël en était d’accord, mais Israël n’a montré aucun intérêt (« Gaza : Hamas veut une trêve, » Ma’an News, le 21 mars 2011).
La constante provocation israélienne à la violence, selon toute vraisemblance délibérée, le long de la frontière avec Gaza survient dans un contexte de déclarations et d’initiatives bellicistes et de propagande de la part des dirigeants israéliens. Le 15 mars dernier, Israël a arrêté un bateau en route de Turquie vers Alexandrie en Egypte, qu’elle a accusé sans fournir de preuves de transporter des armes destinées à Gaza.
Le vice-premier Ministre Silvan Shalom a déclaré à la radio israélienne le 23 mars qu’Israël pourrait devoir lancer une autre attaque à grande échelle sur Gaza pour renverser le Hamas, ajoutant : « Je dis ceci malgré le fait que je sache qu’une telle action, naturellement, pousserait la région dans une situation encore plus explosive ».
Le ministre de la culture Limor Livnat a averti, selon Haaretz, qu’Israël ne pourrait avoir d’autre choix que de lancer une opération Cast lead numéro 2 [Israël est un pays où les ministres de la culture se comportent comme des généraux bellicistes. Peut-être sortent-ils leur pistolet quand ils entendent le mot ’culture’ ? - N.d.T].
Shalom, inversant les faits et rejetant la responsabilité de l’escalade de la violence sur les Palestiniens, a placé la possibilité d’une nouvelle guerre contre Gaza dans un contexte manifestement politique. Le Hamas, selon le vice Premier Ministre cité par Haaretz, « pourrait avoir ouvert un nouveau front avec Israël ’pour arrêter n’importe quelle possibilité de dialogue parmi les Palestiniens ou pour venir à la négociation intra-palestinienne en position bien plus forte’ » (« Netanyahu : Israël continuera à fonctionner contre les terroristes à Gaza, » le 23 mars 2011).
En d’autres termes, selon Shalom, c’est la force de résistance du Hamas qui empêche une réconciliation intra-palestinienne dans des conditions favorables à l’Autorité Palestinienne de Mahmoud Abbas (AP), basée à Ramallah et soutenue par Israël.
Qu’Israël prépare délibérément le terrain pour un nouvel assaut sur Gaza ou finisse par y trébucher — si l’escalade actuelle ne s’arrête pas — une telle attaque doit être comprise en termes politiques. Ce serait une tentative pour en finir une bonne fois avec le Hamas et n’importe quelle autre îlot de résistance palestinienne.
L’engagement à la résistance — politique ou militaire — de tout groupe palestinien significatif demeure un obstacle important à la pleine légitimation de la chaleureuse entente qui règne entre Israël et l’AP dirigée par l’Abbas, dont l’ampleur a été récemment mise à nue au grand jour dans les mémos de Palestine. En effet les relations sont si amicales qu’en octobre dernier les dirigeants de plus haut niveau de l’AP à Bethlehem ont reçu le chef d’état-majorl israélien Gabi Ashkenazi — qui a commandé l’opération Cast Lead - comme invité d’honneur, lui organisant même une visite guidée de l’Église de la Nativité - (« Le chef d’état-major de l’armée israélienne visite Bethlehem, » Ma’an News, le 3 octobre 2010).
Ironiquement, le Hamas reste beaucoup moins intransigeant qu’Israël, comme cela est démontré par ses offres répétées de cessez-le-feu - qu’Israël rejette ou viole systématiquement - par les bruits constants au sujet « d’une réconciliation » avec Abbas sans insister sur le fait que ce dernier en finisse avec ses relations de « sécurité » avec Israël, par son adoption de l’ancienne « solution à deux états ». En dépit de ces concessions politiques non avouées comme telles, le Hamas maintient une capacité militaire qu’Israël est peu disposée à tolérer, soit comme défi vis-à-vis de lui-même, soit comme défi vis-à-vis de l’AP.
Jusqu’ici, il y avait de bonnes raisons de croire qu’Israël hésiterait à lancer une nouvelle attaque militaire majeure sur Gaza. Il souffre toujours en effet des retombées diplomatiques et politiques de l’opération Cast lead - retombées dont fait partie le rapport des Nations Unies élaboré sous la direction du juge Goldstone - comme du massacre de neuf militants à bord du Mavi Marmara dans la Flotille de la Liberté pour Gaza au printemps dernier.
Sans exagérer les risques, les contraintes sur Israël peuvent s’alléger. À la suite de la révolution en Egypte et dans un contexte de bouleversements politiques dans le monde arabe, certains Israéliens peuvent penser qu’ils ont une « dernière occasion » d’agir durant cette situation d’interrègne avant qu’un nouveau et moins amical gouvernement soit en place au Caire. Les interventions militaires occidentales et saoudiennes en Libye et au Bahrain respectivement ont également fourni une nouvelle respectabilité à l’emploi de la force militaire à des fins politiques.
La complicité internationale continue cependant à envoyer à Israël un message très clair selon lequel son impunité est garantie. Le récent veto de l’administration Obama à une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies - qui ne faisait que reprendre les termes de la position des Etats-Unis concernant la construction de colonies par Israël en Cisjordanie - a été une indication limpide qu’Israël dispose toujours d’un chèque en blanc de la part des Etats-Unis.
Tragiquement, le plus grand contributeur à la confiance renouvelée en Israël pour se lancer à nouveau dans une série de meurtres à grande échelle dans Gaza, est peut être juge Richard Goldstone lui-même. Les dirigeants israéliens ont exploité son article de contrition du 1er avril dans The Washington Post comme une preuve qu’Israël n’a jamais commis de crimes de guerre à Gaza, et qu’il était la victime d’une « diffamation sanglante », comme Jeffrey Goldberg, ancien volontaire de l’armée d’occupation israélienne le dit sur son blog Atlantic.
Tandis Que Goldstone essayait clairement d’apaiser les sionistes qui l’ont soumis à une intense campagne de dénigrement et d’ostracisme personnel, son article n’a en fait nullement contredit même une seule et concrète conclusion du rapport qui porte son nom (« Reconsidération du Rapport de Goldstone sur Israël et les crimes de guerre, » le 2 avril 2011).
Deux analyses importantes de l’initiative de Goldstone, et comment il ne s’agit nullement d’un reniement du rapport qui porte son nom est visible sur Mondoweiss et daté du 2 avril : « Ce que l’opération de contrition de Goldstone ne dit pas » par Yaniv Reich, et « Goldstone encense l’enquête israélienne sur les crimes de guerre dans Gaza, mais le comité des Nations Unies en a une image différente, » par Adam Horowitz. La contrition de Goldstone concerne l’opinion personnelle d’une seule personne. Le rapport de Goldstone, un document officiel des Nations Unies et établi par une commission, demeure un condensé des actes d’Israël — et du Hamas - qui n’est contredit par aucune nouvelle preuve, et encore moins par les « enquêtes » faites par Israël.
Pourtant, comme nous l’avons tristement constaté tant de fois, l’analyse et la prise en compte appropriés de faits de base ont peu d’incidence dans le « brouillard de la guerre, » et particulièrement quand Israël est la partie qui lance cette guerre.
(JPG) Ali Abunimah est cofondateur de The Electronic Intifada, conseiller politique du Réseau politique palestinien, et auteur de Un pays : une proposition audacieuse pour mettre fin à l’impasse israélo-palestinienne.
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction : Abd al-Rahim
Lien 

WikiLeaks : En 2005, Israël a écarté une frappe contre l’Iran

11/04/2011
Israël a écarté en 2005 une attaque contre des sites nucléaires iraniens destinée à empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique, selon un document révélé par WikiLeaks, publié hier par le quotidien Haaretz. Des hauts responsables israéliens, cités en décembre 2005 et janvier 2006 dans des notes diplomatiques de l'ambassade américaine à Tel-Aviv, estimaient une telle attaque impossible, selon cette source.
Le directeur adjoint de la Commission israélienne de l'énergie nucléaire Ariel Levite a déclaré à l'époque à ses interlocuteurs américains « que la plupart des responsables israéliens ne croient pas à une solution militaire », selon une note. 

Une trêve se dessine entre Israël et le Hamas

11/04/2011
La trêve entre le Hamas et Israël se dessinait hier autour de la bande de Gaza, où aucun Palestinien n'a été tué pour la première fois depuis trois jours. Aucun raid israélien n'a été signalé et seule une dizaine de projectiles ont été tirés sur Israël, après la mort de 18 Palestiniens, dont une moitié de civils, et le tir de plus de 140 projectiles de la bande de Gaza, la confrontation la plus violente entre les deux camps depuis la fin de l'opération israélienne « Plomb durci » en janvier 2009.
Israël est prêt à « arrêter les tirs » si les groupes armés de Gaza cessent le feu, a annoncé le ministre de la Défense, Ehud Barak, la première déclaration en ce sens d'un responsable israélien depuis le tir jeudi dernier d'un missile antichar qui a grièvement blessé un adolescent israélien dans un autobus. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a toutefois menacé d'une « réaction beaucoup plus dure » en cas de poursuite des attaques.
Le Hamas, qui tentait depuis jeudi soir de mettre fin à l'épreuve de force, a réitéré sa position. « Notre message à l'occupant (israélien) est que nous répondrons par une trêve à toute trêve », a déclaré un porte-parole du mouvement à Gaza, Sami Abou Zouhri. « Nous n'avons pas l'intention d'envenimer la situation mais nous ne pouvons pas rester inertes face aux agressions », a-t-il ajouté. « Le calme répondra au calme », a-t-il insisté, assurant que tous les groupes armés de Gaza suivraient cette orientation. La branche armée du Jihad islamique, les Brigades al-Qods, s'est déclarée pour sa part « engagée au consensus (entre mouvements palestiniens) sur une accalmie dans la bande de Gaza tant que l'ennemi s'engage à cesser toute forme d'agression contre notre peuple ». De fait, les tirs de dimanche ont été revendiqués par de petits groupes armés, mais aucun par le Hamas ou le Jihad islamique, qui avaient assumé la responsabilité de la grande majorité des tirs des jours précédents.
Pour limiter l'action de l'aviation israélienne, la Ligue arabe va demander au Conseil de sécurité de l'ONU d'imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la bande de Gaza, a par ailleurs déclaré le chef de l'organisation panarabe, Amr Moussa. Le 2 avril, l'armée israélienne avait tué dans un raid trois chefs locaux de la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, qui préparaient selon elle des enlèvements d'Israéliens dans la péninsule égyptienne du Sinaï et en Israël pendant la Pâque juive. Les Brigades avaient démenti, promettant des représailles. En revendiquant le tir contre le bus d'écoliers jeudi, elles ont affirmé « répondre aux crimes » israéliens et cité la mort de leurs trois membres. Samedi, l'armée israélienne a également affirmé avoir tué lors d'un raid aérien, dans le sud de la bande de Gaza, un militant palestinien de haut rang « directement et physiquement impliqué » dans l'enlèvement en juin 2006 du soldat Gilad Shalit. Taïser Abou Snima, tué alors qu'il circulait en voiture avant l'aube près de la frontière entre la bande de Gaza et l'Égypte, était un important responsable du Hamas. Abou Oubaïda, un porte-parole de la branche armée du mouvement, a assuré que la mort de Snima n'affecterait en rien les capacités opérationnelles du mouvement et a rejeté les allégations des Israéliens.
Signe que rien n'est toutefois acquis, le gouvernement israélien a mis en garde hier contre de possibles répercussions de cette confrontation, lançant un avertissement à l'occasion des vacances de la Pâque juive la semaine prochaine. « À la suite des événements dans la bande de Gaza, des éléments terroristes ont l'intention de commettre des attentats contres les Israéliens et les juifs à l'étranger dans le bassin méditerranéen et en Extrême-Orient », selon un communiqué du bureau du Premier ministre.
Parallèlement, le ministère de l'Intérieur du gouvernement du Hamas a indiqué dans un communiqué sur son site Internet que ces « derniers jours, les forces de sécurité intérieure ont découvert plusieurs collaborateurs de l'occupant sioniste qui travaillaient à déstabiliser la sécurité à Gaza », prévenant qu'il allait poursuivre tout « traître » travaillant pour Israël.
(Source : agences) 

De nouveaux efforts déployés par les Sionistes pour s'emparer d'un quartier, à Qods (France24)

10 Avril 2011 16:20 
IRIB - Ces derniers temps, les Sionistes déploient un maximum d'efforts, pour s'emparer d'une partie du quartier des Musulmans, à Qods, à proximité de la mosquée d’Al-Aqsa. Selon France24, de nombreux juifs extrémistes ont qualifié le mur, haut de 20 mètres, derrière le Dôme Al-Sakhra, (dôme du rocher), de petit mur des lamentations. Tous les samedis, des colons juifs se rassemblent devant ce mur, dans le quartier musulman d’Al-Aqsa, et y font leur prière, tout comme devant le mur des lamentations. A noter que ce quartier est, officiellement, musulman, depuis 7 siècles.  
Lien 

Des appels égyptiens à la fin immédiate de l'agression sioniste contre Gaza

[ 10/04/2011 - 09:21 ]
Le Caire - CPI
Des sources diplomatiques égyptienne ont révélé des contacts extensifs et intensifs, menés actuellement par les dirigeants égyptiens, appelant à la fin immédiate de l'agression sioniste sur la bande de Gaza.
Les sources ont indiqué que l'Egypte a tenue des contacts de haut niveau avec toutes les parties, y compris les factions palestiniennes à mettre fin aux opérations militaires de l'occupation sioniste.
Les sources ont affirmé que les contacts et efforts égyptiens viennent dans la cadre de son insistance à protéger le peuple palestinien,  et son engagement historique et continuel envers la question légitime palestinienne.
 "Les contacts ont inclu l'Union européenne et les États-Unis", a cité une agence des nouvelles,  le samedi 9/4.
Les sources diplomatique égyptiennes ont confirmé que le ministre égyptien des Affaires étrangères, Dr Nabil a appelé ses adjoints et un certain nombre de diplomates arabes à une réunion d'urgence, vendredi soir 9/4,  sur le suivi de l'évolution de la transgression sioniste contre le secteur assiégé, il y a presque 5 ans consécutifs..
Dans une brève déclaration, le ministre égyptien des affaires étrangères a  condamné les frappes aériennes et d'artillerie de l'armée occupante israélienne contre de divers sites dans la bande de Gaza.

50 roquettes palestiniennes tirées sur des objectifs sionistes

[ 10/04/2011 - 09:35 ]
Al-Nassera – CPI
La résistance palestinienne a poursuivi, le samedi soir 9/4, le lancement des roquettes sur le Néguev occidental et la ville d'Ashkelon dans les territoires palestiniens occupés en 1948, où des dizaines de roquettes ont frappé ces régions.
Des sources palestiniennes ont déclaré que 4 roquettes sont tombées dans une terre vide, dans la ville d'Ashkelon et aux alentours du conseil régional "Chaer Hinegiv" au Néguev occidental, sans faire de blessés.
Elles ont ajouté qu'environ 50 roquettes et obus de mortiers tirés de la Bande de Gaza, le samedi,  ont frappé la ville de Beer Sheva, Ashkelon, Kyriat Gat et la colonie de Sdérot et d'Ekofim, ainsi qu'un certain nombre d'autre regroupement colonialistes, causant des dommages à un bâtiment public à Ashkelon.
De leur côté, les brigades d'al-Qassam (la branche militaire du mouvement du Hamas) ont bombardé le site militaire sioniste d'Ein Rabea, à l'est de Khan Younès avec 5 obus de mortier, soulignant que le bombardement a conduit à la coupure de l'électricité.
De plus, les brigades d'al-Qods, la branche militaire du mouvement du Djihad islamique en Palestine, ont revendiqué leur responsabilité dans le lancement de 6 roquettes, de la fabrication locale, sur la ville d'Ashkelon et le Néguev occidental et deux obus de mortier sur la colonie "Kafar Ezza".
De leur part, es brigades d'al-Nasser, la branche armée du mouvement de la résistance palestinienne ont bombardé la ville d'Ashkelon et la colonie "Chaer Hinegiv" avec deux roquettes fabriqués localement.
La résistance nationale a confirmé que ces frappes viennent dans le cadre de la riposte aux agressions sionistes qui ont tué plus de 18 Palestiniens et plus de 70 blessés dont des femmes et des enfants depuis le jeudi dernier seuelement .

L'occupation prend d'assaut Orta et enlève des dizaines de citoyens palestiniens

[ 10/04/2011 - 11:04 ]
Naplouse – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont pris d'assaut le village d'Orta au sud-est de la ville de Naplouse (Nord de la Cisjordanie occupée) effectuant une vaste opération d'enlèvement au sein de ses habitants.
Un témoin oculaire a déclaré que les forces occupantes ont envahi e village avant le minuit par un grand nombre de blindés militaires, et ont imposé un couvre-feu dans ses quartiers avant avoir pénétré dans les maisons de citoyen palestiniens, enlevant des dizaines d'entre eux, y compris des femmes et leurs maris.
Cette opération est similaire à la campagne effectuée le jeudi dernier par les forces occupantes qui ont arrêté, au cours de laquelle, plus de 100 femmes et des dizaines des hommes et des jeunes.
Le village d'Orta s'expose depuis plus d'un mois à des vastes opérations d'invasions des soldats sionistes qui pénètrent dans les maisons résidentielles et agressent leurs habitants et puis les arrêtent et emmènent vers le campement de Hawara près du village pour l'enquête.
Il est à noter que plus de 50 Palestiniens des habitants du village sont encore arrêtés depuis le début des opérations dans le village suite à l'opération d'Itimar

Na'im: L'occupation utilise des armes chimiques interdites au niveau international

[ 10/04/2011 - 12:32 ]
Gaza - CPI
Le ministre de la Santé palestinien, Bassem Naim a dénoncé la poursuite de l'escalade de l'occupation israélienne bien programmée sur la bande de Gaza, en ciblant les femmes, les enfants et les personnes âgées  avec des armes chimiques et le phosphore qui sont interdites au niveau international.
"L'ennemi occupant sioniste continue à commettre ses crimes pendant plus de trois jours, tuant dix-sept Palestiniens et blessant soixante autres, en majorité des femmes et des enfants et les personnes âgées , en moins de 30 heures, ce qui indique que l'assassinat systématique de l'entité sioniste n'est pas une réaction à une telle position palestinienne", a affirmé Naim au cours de sa visite d'inspection aux blessés à l'hôpital Chifa, le samedi matin 9/4.
Il a souligné que les agressions de l'occupation israélienne ont dépassé  toutes les frontières, en cibant les équipes médicales, où deux leurs éléments ont été touchés, bien que le Comité suprême de l'ambulance et d'urgence a coordonné avec les institutions concernées afin qu'elles puissent avoir accès aux sites de lésion sans opposition, soulignant que l'entité sioniste veut les empêcher de faire leur devoir.
Le ministre Naim a ajouté:" Nous dénonçons le silence plus ferme de la communauté internationale sur ces crimes, il y a plusieurs parties internationales qui mettent la pression sur les Palestiniens pour le calme et de retenue et de modération dans la réponse", soulignant que l'occupation exerce ses crimes avec la complicité internationale, et exploite du monde préoccupé par les révolutions pour accentuer ses crimes au sein des innocents Palestiniens.
En attirant l'tattention que l'agression sioniste vient à la lumière de la poursuite du siège arbitraire et injuste sur la bande de Gaza,  le ministre a souligné à la sitiation catastrophique de la santé en raison du manque de médicaments et de l'appauvrissement de plus de 150 variétés de médicaments, ainsi de 150 articles de fournitures médicales.
" La communauté internationale doit agir immédiatement afin de lever le siège sur Gaza", a-t-il poursuivi.
Le ministre de la Santé a souligné à l'utilisation de l'occupation sioniste de phosphore blanc et les armes chimiques interdites au niveau international pendant les bombardements de Gaza, citant l'arrivée de la majorité des blessures mutilées ont été infectées dans toutes les parties du corps sans être en mesure de trouver des éclats, pointant à considérer que plus d'un témoin et observateur ont confirmé cela.
Naim a confirmé que le gouvernement de Gaza continue à communiquer  avec de nombreux côtés extérieurs, en particlulier l'Egypte, et a déclaré que leur position, envers l'agression sioniste, est positive et favorables à la fermeté du peuple palestinien et en condamnation des crimes barbares sionistes, tout en espérant que le nouveau gouvernement égyptien agisse pour l'ouverture durable du passage de Rafah.

Les Palestiniens de 48 appellent à soutenir Gaza

[ 10/04/2011 - 12:45 ]
Al-Nassera – CPI
Le mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948 a fermement condamné les agressions sionistes continuelles contre la Bande de Gaza assiégée.
Dans un communiqué de presse publié le samedi 9/4, le mouvement a déclaré que l'occupation sioniste a commencé à planifier pour lancer une nouvelle agression contre Gaza depuis la fin de l'offensive "Plomb Durci", le fin2008/début 2009, oubliant sa défaite totale à tous les niveaux.
"Le nom de Gaza doit être levé dans tous les médias libres et aux palais de la libération (Tahrir) dans le monde arabe pour dire aux autorités de l'occupation sioniste que ses comptes et illusions sont complètement faux, et que l'exigence la plus importante est la fin de l'occupation et que l'unité palestinienne est le premier pas vers la libération de la Palestine" a-t-il ajouté.
Il a confirmé sa confiance au peuple palestinien dans la Bande de Gaza et que ses droits sont plus forts de l'injustice de l'occupation sioniste.

Al-Mizan: les agressions sionistes contre Gaza sont un crime de guerre

[ 10/04/2011 - 12:53 ]
Gaza – CPI
Le Centre d'al-Mizan pour les droits de l'homme a qualifié les attaques menées par les forces de l'occupation sioniste contre la Bande de Gaza d'un crime de guerre, appelant la communauté internationale à intervenir immédiatement et activement pour stopper les violations sionistes et fournir la protection internationale pour les habitants civils du secteur assiégé.
Dans un communiqué publié le samedi 9/4, le centre a déclaré que ces agressions représentent une violation flagrante aux principes du droit international. Car elles ont causé des martyrs et des blessés dans les rangs des civils, en particulier, dans les maisons résidentielles.
Il a réaffirmé que le silence de la communauté internationale encourage l'occupation pour commettre plus de ces crimes.
"L'absence continuelle de la justice internationale et 'impunité des dirigeants de l'ennemi sioniste pour leurs violations flagrantes du droit international, a encouragé l'ennemi à perpétrer les graves violations contre la population civile dans les territoires palestiniens occupée et en particulier dans la Bande de Gaza"; a-t-il ajouté.
Le centre juridique a appelé l'assemblée général de l'ONU à travailler sérieusement pour assurer que la cour pénale internationale ouvrira des enquête aux allégations contenues à propos du rapport de la mission des Nations Unies pour l'enquête sur les agressions sionistes "Plomb Durci" menées contre la bande de Gaza dès 27/12/2008 jusqu'à 1/01/2009.

Bahr exige des résolutions tangibles du sommet de la ligue arabe

[ 10/04/2011 - 14:01 ]
Gaza – CPI
Dr. Ahmed Bahr, le premier vice-président du conseil législatif palestinien, a appelé la Ligue arabe qui tient sa réunion, aujourd'hui dimanche 10/4, au Caire, à prendre des positions responsables et courageuses contre les agressions sionistes contre la Bande de Gaza, en disant: "Nous ne voulons ni condamnation, ni critiques, mais des décisions tangibles pour arrêter les agressions, briser le blocus et reconstruire le secteur endommagé.
Il a également appelé les arabes à effectuer leurs engagements annoncés au Sommet d'Amman en mars 2001, qui ont confirmé la nécessité de la création d'un tribunal spécial pour poursuivre les criminels de guerre sionistes.
Dans une conférence de presse tenue ce matin en commentaire aux dernières agressions sionistes contre Gaza, Dr. Bahr a déclaré que "Les barbare agressions sionistes menées contre Gaza durant les trois derniers jours et ont conduit à la martyre de 19 Palestiniens et plus de 70 blessés dont la majorité sont des femmes, des enfants et des hommes âgés où l'occupation a utilisé les armes interdites sur le niveau international pour briser la volonté de notre peuple et le forcer de renoncer à ses principes, ne sont pas nouvelles, mais viennent dans le cadre de la politique sioniste perpétuelle en ciblant notre peuple et sa résistance, alors que ce massacre vient dans le même contexte avec le massacre de Dir Yacine".
Il a porté l'occupation sioniste responsable du sang des enfants, des femmes et des hommes âgés, affirmant que ce sang ne sera pas en vain.
Dr. Bahr a indiqué que ces crimes commis par l'occupation s'opposent à la charte des Nations Unies et toutes les normes et lois internationales ainsi que du droit international humanitaire, exhortant l'ONU dirigée par Ban Ki-Moon à assumer ses responsabilités humanitaires face à ces horribles massacres contre le peuple palestinien.
En s'adressant à Ban Ki-Moon, il a dit: "Est-ce que vous avez vu nos enfants bombardés avec des missiles de l'ennemi sioniste lorsqu'ils jouaient devant leurs maisons? Ne voyez-vous pas l'homme qui lui coupa la tête et les maisons qui ont été démolies sur leurs résidents?".
Le premier vice-président du conseil législatif palestinien a appelé le secrétaire général de l'ONU à utiliser ses pouvoirs selon l'article N° 99 de la Charte des Nations Unies qui le donner le droit de se diriger au conseil de sécurité pour condamner les criminels de guerre sionistes.
Il a également réclamé auprès des dirigeants arabes et musulmans à la nécessité d'assumer leurs responsabilités religieuses et nationales vers le peuple palestinienne assassiné actuellement, en particulier, le président du conseil supérieur des forces armées en Egypte, le Feld-maréchal, Tantawi.
Dans le même contexte, le responsable palestinien a assuré la nécessité de mettre le rapport de Goldstone sur les agendas des travaux de l'assemblée générale des Nations Unies en vue de le présenter à la Cour pénale international.
Il a apprécié les positions des révolutions arabes qui considèrent que la question palestinienne est comme leur affaire, surtout la révolution de 25 janvier en Egypte.
D'autre part; Dr. Bahr a appelé les institutions juridiques locales, régionales et internationales à travailler pour documenter les crime de la guerre et les crimes contre l'humanité commis par l'occupation sioniste, et à préparer des dossier judiciaires pour juger les criminels de guerre sionistes.

L'occupation et le Hamas sont prêts à une trêve sous certaines conditions

[ 10/04/2011 - 16:29 ]
Agences
"L'occupation israélienne et le mouvement de la résistance islamique de Hamas, semblent disposés à une désescalade militaire", ont souligné certains médias et sources.
Les deux parties se disent, aujourd'hui, dimanche, prêtes à retouner à la situation précédente de l'accalmie établie depuis 2009.
"Israël est prêt à "arrêter les tirs" si les groupes armés palestiniens de Gaza cessent le feu", a déclaré le ministre israélien de la Défense Ehud Barak.
De son côté, le Hamas est aussi prêt à une trêve à condition que l'ennemi occupant israélien cesse "son agression", tout en attirant l'attention que l'occupation a commis de nouveau des crimes horribles de guerre et contre l'humanité, indiquant que depuis jeudi, au moins 19  Palestiniens ont été tués dont des enfants, des femmes et des personnes âgées, ajoutant que les tirs palestiniens vers l'occupation ont été lancés mais avec une moindre intensité.

Ihsanoglu appelle à protéger le peuple palestinien

[ 10/04/2011 - 17:26 ]
Jeddah – CPI
Le secrétaire général de l'Organisation de la Conférence Islamique, le professeur Ekmeleddin Ihsanoglu, a fortement condamné les attaques militaires sionistes contre le peuple palestinien, qui ont conduit à la martyre et la blessure des dizaines de Palestiniens, en disant que ce crime affreux et arbitraire est une grave escalade et une violation flagrante de toutes les normes et les lois internationales.
Dans une déclaration de presse publiée le dimanche 10/4, Ihsanoglu a tenu l'occupation sioniste responsable des conséquences de cette escalade militaire et les crimes commis contre le peuple palestinien désarmé.
Il a confirmé que cette agression qui coïncide avec la continuation de la politique de la colonisation, la judaïsation, les arrestations, la confiscation des terres et la démolition des maisons en Cisjordanie occupée et dans la ville occupée d'al-Qods conduira à davantage de tension et d'instabilité dans la région.
Ihsanoglu a dernièrement appelé tous les acteurs internationaux à intervenir afin de fournir une protection pour le peuple palestinien, arrêter les agressions militaires sionistes et condamner et poursuivre les auteurs de ces crimes devant la justice internationale.

La Ligue arabe appelle à interdire les vols de l'aviation de l'ennemi israélien au dessus de Gaza

[ 10/04/2011 - 18:24 ]
Le Caire – CPI
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a confirmé, qu'il a été décidé de confier au Groupe arabe à l'ONU de demander une séance urgente du conseil international de sécurité pour arrêter les agressions sionistes contre la Bande de Gaza et imposer une interdiction des vols de l'aviation de l'ennmi occupant israélien aux cieux de la Bande de Gaza.
Le conseil de la Ligue arabe a appelé les Nations Unies, le Conseil de Sécurité et le Quartet international à assumer leurs responsabilités pour arrêter les agressions sionistes continuelles, les massacres successifs et travailler pour fournir une protection internationale et immédiate au peuple palestinien agressé et désarmé dans la Bande de Gaza.
Dans un communiqué publié à l'issue de la réunion urgente du Conseil de la Ligue Arabe au niveau des délégués permanents sous la direction du Sultanat d'Oman et la présence d'Amr Moussa, le Conseil a confirmé, le dimanche 10/4, la position arabe refusant la politique de deux poids deux mesures envers la cause palestinienne.
Le conseil a exhorté la Communauté Internationale de prendre toutes les actions et les mesures nécessaires pour dissuader l'entité sioniste de poursuivre ses agression et de continuer à commettre des crimes de guerre et crimes contre l'humanité ainsi que de travailler sérieusement pour poursuivre les criminels de guerres sionistes.
Il a confirmé la nécessité de lever le blocus sioniste injuste et arbitraire imposé contre la Bande de Gaza, depuis plus de 4 ans consécutifs, d'ouvrir tous les passages du secteur et d'activer l'accord des passages.
Le gouvernement palestinien dirigé par Ismaïl Haniyeh avait salué la réponse de la Ligue arabe à sa demande de tenir une séance urgente pour discuter de l'escalade sioniste continue contre la Bande de Gaza depuis le jeudi dernier.
Le gouvernement a exprimé son espoir que le sommet des Etats Arabes adopte des mécanismes efficaces pour stopper l'agression sauvage sioniste sur Gaza, appelant les dirigeants et les peuples arabes et islamiques à intervenir sur le niveau politique et médiatiques pour mettre la pression sur l'occupantion sioniste afin qu'elle cesse ses agressions.
De son côté, Dr. Bahr, premier vice-président du conseil législatif palestiniens a exigé des positions tangibles et efficaces de la réunion de la Ligue Arabe, tenue aujourd'hui dimanche, face aux agressions sionistes contre la Bande de Gaza.

Le gouvernement sioniste ordonne de cibler les dirigeants de la résistance

[ 10/04/2011 - 19:04 ]
Al-Nassera – CPI
Le gouvernement sioniste a refusé d'arrêter ses agressions militaires contre la Bande de Gaza, annonçant avoir donné des ordres à la direction de l'armée de l'occupation pour poursuivre le ciblage aux dirigeants de la résistance palestinienne dans la Bande de Gaza, ce qui sera affrontée par une réaction palestinienne violente.
Le mini-conseil ministériel sioniste pour les affaires politiques et sécuritaires a publié ses instructions à l'armée de poursuivre ses opérations militaires contre la résistance palestinienne qui revendique les tirs de roquettes de la Bande de Gaza vers des objectifs sionistes dans les territoires palestiniens occupés en 1948, en réponse aux agressions sionistes.
Selon la radio hébreu, cette décision a été prise lors d'une réunion du conseil ministériel sioniste, aujourd'hui à midi, le dimanche 10/4, sous la direction de Benjamin Netanyahu.
Le conseil a également décidé d'accélérer les préparatifs pour protéger la profondeur sioniste.
De son côté, le ministre sioniste de l'intérieur, Eli Yishai, a appelé à mener une opération aérienne à Gaza sans recourir à une opération terrestre de grande envergure, en ajoutant: "Nous devons frapper les bases du Hamas et ses arsenaux militaires", selon ses propos.
De plus, le ministre sioniste, Uzi Landau, a exigé d'activer la politique des assassinats contre les dirigeants de la résistance palestinienne dans la Bande de Gaza.

Le Mavi marmara fera partie de la Flotille pour Gaza

dimanche 10 avril 2011
Le "Mavi Marmara", navire turc dont 9 passagers ont été assassinés le 31 mai dernier par l’armée israélienne dans les eaux internationales, fera partie de la flotille internationale qui partira à la fin mai pour briser le blocus de Gaza.
Tandis que le gouvernement israélien tente de faire pression sur l’ensemble des gouvernements et sur l’ONU pour empêcher le départ de la Flotille de la Liberté, l’organisation humanitaire turque IHH. annonce qu’elle se joindra à la flotille pour aller à gaza à la fin du mois de mai.
Israël manie actuellement le baton et la carotte en même temps, laissant à la fois entendre que le blocus de Gaza pourrait être allégé prochainement, et que les passagers de la flotille, s’ils ne veulent pas obéir à ses diktats subiront une violente attaque militaire.
En attendant les "allègements" du blocus, Israel bombarde tous les jours la bande de Gaza et ses missiles ont tué 17 Palestiniens, dont des enfants, en l’espace de quelques jours.
Ce qui n’est pas fait pour dissuader les pacifistes internationaux, qui pourraient regrouper jusqu’à une vingtaine de bateaux, de se porter au secours de la population gazaouie.
Et dans tous les pays, dans toutes les villes, nous devons nous tenir prêts à nous mobiliser pour les protéger, dès que ces bateaux symbolisant la dignité humaine se mettront en route.
CAPJPO-EuroPzlestine
Lien 

Des Israéliens de Sderot demandent à Israel de cesser ses attaques de la bande de Gaza

dimanche 10 avril 2011
"L’emploi de la force brutale par israël nous a menés dans l’impasse" écrivent des habitants israéliens de Sderot et de la région limitrophe avec la Bande de Gaza, qui ont manifesté vendredi pour exiger la fin du blocus et des souffrances imposés aux Gazaouis".
Communiqué de "The Other Voice" (L’Autre Voix)
Vendredi 8 avril, des Israeliens de la région de Sderot ont organisé un rassemblement de protestation à la jonction de Yad Mordechai Junction, pour dire
- "NON à Plomb durci 2 !"
- "OUI au dialogue"
- "Une vie pour eux = une vie pour nous"

Ils déclarent :
"Nous résidents de la région, voyons une relation étroite entre les souffrances de nos voisins en raison du blocus qui persiste et des attaques militaires israéliennes, et nos propres souffrances.
Nous appelons le gouvernement d’Israël à cesser l’escalade vers un nouveau cycle de violence, à mettre un terme au sang versé et à offrir une autre alternative aux habitants de cette région en promouvant le dialogue, les négociations et en favorisant un accord à long terme nous permettant de vivre en paix et dignement avec nos voisins palestiniens.
L’emploi de la force brutale nous a menés dans l’impasse ! Il est temps de favoriser une initiative politique."
Contact :
- Arnon 054-7742084
- Naomi 052-8897306
The Other Voice in Sderot and the Gaza Border Region
www.othervoice.org
CAPJPO-EuroPalestine
Lien 

Attaque à Ramallah d’une ONG de soutien aux paysans palestiniens

dimanche 10 avril 2011
Les bureaux de l’Union des Comités de Travailleurs Agricoles (Union of Agricultural Work Committees - UAWC) pont été attaqués cette semaine dans le but évident d’entraver l’aide apportée par cette ONG palestinienne aux agriculteurs confrontés à la colonisation et au vol de leurs terres.
Communiqué de Presse :
Ramallah - Les bureaux de l’Union of Agricultural Work Committees (UAWC) ont fait l’objet, le 6 avril, d’une attaque brutale, au cours de laquelle des inconnus ont enfoncé la porte principale du bureau de l’UAWC et volé le serveur de sauvegarde et deux ordinateurs portables ; ils ont également trafiqué dans ses fichiers et ses dossiers dans l’intention d’ouvrir ses dossiers électroniques.
Ce qui s’est produit dans le bureau de l’UAWC cible clairement l’Union en tant qu’institution de premier plan dans le domaine du développement, mais elle vise aussi son rôle national qui consiste à protéger la terre contre la confiscation et les menaces israéliennes, ainsi qu’à renforcer la fermeté des agriculteurs sur leurs terres. De plus, cette attaque cible le rôle actif de l’Union dans les coalitions et réseaux locaux palestiniens.
Nous, Conseil d’Administration de l’UAWC, condamnons avec force cette attaque programmée contre notre organisme, dont nous pensons qu’elle s’inscrit dans le cadre du ciblage des institutions de la société civile et de leur rôle.
De plus, nous demandons à l’Autorité Palestinienne de protéger les institutions nationales et de déployer tous les efforts possibles pour trouver les coupables et les traduire en justice.
Nous invitons également les différents partis nationaux à faire entendre leurs voix contre le ciblage des institutions actives de la société civile.
Union of Agricultural Work Committees (UAWC)
L’UAWC intente des procès régulièrement auprès de la cour suprême d’israel.
Union of Agricultural Work Committees (UAWC)
Fondée en 1986, l’UAWC aide les agriculteurs à améliorer leur productivité agricole et à commercialiser leurs produits.
Du fait des confiscations d’eau et de terres opérées par Israël, les agriculteurs palestiniens ont bien des difficultés mener leur travail. L’UAWC tente donc de protéger les terres palestiniennes de la colonisation et des expropriations israéliennes en menant toutes sortes de projets, et aussi en intentant des procès régulièrement auprès de la cour suprême d’Israel.
L’ONG organise des formations pour les paysans, encadre la production et l’exportation de produits comme l’huile d’olive, et tente d’aménager les terres risquant d’être abandonnées - Israël recourant à une ancienne loi ottomane stipulant que toute terre négligée par son propriétaire tombe à terme dans le domaine public et peut être expropriée.
L’UAWC accorde également une attention spécifique à l’amélioration de la condition féminine. En encourageant la participation des femmes aux activités agricoles, l’UAWC permet aux Palestiniennes de générer leurs propres revenus, d’accroître leur autonomie et d’améliorer leur position socio-économique.
L’UAWC peut compter sur le soutien d’un large réseau de bénévoles et de comités paysans. Actuellement, on compte 26 comités à Gaza et une quarantaine en Cisjordanie. Ces comités aident à déterminer les activités de l’UAWC et à mettre en œuvre ses programmes.
L’ONG veut parvenir à ce que la communauté agricole, fermement ancrée sur ses terres, soit capable de produire suffisamment pour s’alimenter dans un État palestinien indépendant et viable.
L’UAWC souhaite aussi améliorer les conditions de vie des agriculteurs palestiniens en encourageant un développement rural durable. L’organisation promeut en outre une citoyenneté active dans le secteur agricole palestinien. L’accent est surtout mis sur la mise en place de comités paysans locaux, sur la participation de bénévoles, et sur leur collaboration mutuelle.
Ces dernières années, l’UAWC s’est engagée dans la promotion de méthodes d’agriculture durables et écologiques. Elle veut inciter les agriculteurs palestiniens recourir à des semences naturelles locales moins exigeantes en eau et plus adaptées au climat local. Ces semences sont non seulement moins chères, mais elles peuvent en outre être produites localement, ce qui rend les agriculteurs moins dépendants des semences importées et plus chères.
L’UAWC a mis sur pied la première banque de semences palestinienne, afin que davantage de personnes puissent disposer de ces semences naturelles. L’organisation aide également les agriculteurs à préparer leurs terres aux activités agricoles : construction de routes agricoles, de citernes à eau de pluie, formations aux techniques de production durables...
Plus d’informations : www.uawc-pal.org
CAPJPO-EuroPalestine
Lien 

Cent femmes palestiniennes kidnappées par l’armée israélienne

dimanche 10 avril 2011
Sous prétexte de rechercher le meurtrier de la famille de colons d’Itamar, l’armée israélienne s’est livrée cette semaine à des rafles massives de femmes dans le village d’Awarta, près de Naplouse, et à des raids sur plusieurs villages, détruisant des maisons palestiniennes, alors qu’aucun Palestinien n’a été mis en cause dans ce meurtre, et que les médias israéliens se sont fait l’écho de soupçons impliquant d’autres pistes.

Des centaines de soldats israéliens ont investi le village d’Awarta dans la nuit de jeudi dernier, imposant un couvre-feu, perquisitionnant brutalement les maisons, et enlevant une centaine de femmes, dont de nombreuses personnes âgées, rapporte l’AFP.
Sans aucune accusation, ces femmes ont été emmenées dans un camp militaire où les milices d’occupation ont pris leurs empreintes digitales et des échantillons d’ADN.
Vingt femmes sont restées en garde à vue, soit un total de 75 à Awarta depuis l’attaque d’Itamar, sans que la moindre information disponible.
Le maire d’Awarta avait indiqué la semaine dernière que 80% des maisons dans le village ont été pillées par l’armée la plus morale du monde, et que 300 hommes et garçons avaient été enlevés, dont une quarantaine étaient encore en prison, alors qu’aucun d’entre eux n’a été inculpé d’un quelconque crime. (Ce qu’Israël ne se gêne pas pour faire, en de multiples occasions, y compris en l’absence de preuves)
Sources Al Jazeera et AFP.
CAPJPO-EuroPalestine