vendredi 28 octobre 2011

L’Iran condamne la profanation du cimetière Maamen Allah de Qods

28 Octobre 2011
IRIB - La RII a condamné l’acte criminel des colons sioniste consistant à profaner le cimetière Maamen Allah, un cimetière musulman dans la ville de Qods. Secondés par les militaires sionistes, des colons juifs y ont profané les tombes par des exhumations. Le régime sioniste envisage apparemment de construire un musée dans ce cimetière. Le cabinet israélien a déjà adopté le projet. Maamen Allah constitue l’un des cimetières les plus anciens de la Palestine où sont inhumés des centaines de compagnons du Prophète de l’Islam (Que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) et d’autres éminentes personnalités religieuses.
Le porte-parole du Ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast a vivement condamné la profanation de ce lieu historique et islamique qui se fait sous le faux prétexte qu’Israël envisage d’y construire un musée, un acte honni qui s’inscrit dans le cadre de la politique d’occupation du régime sioniste, a fait remarquer Ramin Mehmanparast avant d’insister sur la résistance qui est l’incontournable moyen pour contrer le régime sioniste. Le porte-parole de la diplomatie iranienne a appelé les instances régionales et internationales à ne pas rester silencieuse envers la profanation des sépultures de Maamen Allah, à toute autre activité qui ôteraient de la noble Qods son identité arabo-islamique et qui porteraient préjudice à la Mosquée al-Aqsa. iL leur a également demandé de remplir leurs engagements et responsabilités, en rapport à cette affaire.
De même, des personnalités palestiniennes ont, pour leur part, demandé aux organisations internationales d’intervenir afin de faire arrêter la destruction du cimetière Maamen Allah à Qods. Dans une lettre adressée au Commissaire onusien des droits de l’Homme et à la directrice générale de l’Unesco, les personnalités palestiniennes à Qods leur ont demandé d’agir, dans le cadre de leur responsabilité et de mettre sous pression afin qu’il cesse les opérations de destruction de ce cimetière ancien. Depuis sa création en 1948, le régime factice sioniste a toujours cherché à effacer les traces de la civilisation islamique dans la ville noble de Qods. Plus de 550 mosquées ont été jusqu’ici détruites sur toute la Palestine ; or, les percés sous la mosquée d’Al-Aqsa visent, en fait, à détruire les parties anciennes de ce lieu saint islamique. En plus, 18 autres mosquées ont été transformées en synagogues. Cette approche remonte effectivement au gouvernement de David Ben Gourion. Nous voulons détruire complètement les lieux islamiques et effacer les traces de l’histoire islamique en Palestine, disait explicitement Ben Gourion. En tout cas, le régime sioniste continue sa politique de judaïsation des régions palestiniennes notamment la noble Qods. Le Ministre de l’Intérieur du régime sioniste, Eliyahu Yishaï a fait part, récemment, d’un projet de construction dans les dizaines d’années à venir un million de nouveaux logements, en total déni, d’ailleurs, des résolutions internationales. Cela dit, il va de soi que pour empêcher les actes anti-islamiques et anti-palestiniens du régime sioniste, l’appui tous azimuts des musulmans du monde entier s’avère plus que nécessaire.  
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Condamnation juridique contre des soldats sionistes qui ont tiré sur une petite fille Jérusalémite

[ 28/10/2011 - 15:49 ]
Jerusalem - CPI
Un Centre pour les droits de l'homme à Jérusalem a condamné le crime commis contre la petite fille jérusalémite Assile Mahmoud Ararah de la ville d'Anata (nord-est de Jérusalem) , après avoir été touchée par un tir des soldats sionistes au cours de leur formation dans le camp militaire "Anatot" installé sur le territoire de la ville, lui provoquant une paralysie entière.
Le Centre Maqdissin pour les droits sociaux et économiques a souligné que la fillette Ararah "jouait avec d'autres enfants à quelques dizaines de mètres du mur d'apartheid qui entoure la maison de la famille et à proximité du camp avant qu'elle ne tombe soudain, au moment où sa famille pensait au début que le sang , qui a été écoulé à partir du cou, était à cause de sa chute sur le sol, mais ils ont été surpris lors d’un diagnostic  dans l’hôpital d’el-Maqassid, qu’elle était victime d’une balle réelle prenant en cible son cou ce qui lui a provoquée une paralysie totale dans ses membres. "
Le centre juridique a accusé les autorités d'occupation à «intensifier ses actions contre les habitants de Jérusalem, quelques jours après la libération des prisonniers", ajoutant que cette escalade avait conduit à la fermeture de trois établissements, après les avoirs attaqués et confisqué certains de leurs contenus, à savoir, «la Fondation de Jérusalem pour le développement», «entreprise sans frontières» dans la zone de la poste, et « l’Association de faisceau» dans la ville de Chiefat, en plus l’arrestation du citoyens Kifah Sarhan, directeur du développement des ressources humaines dans la Fondation de Jérusalem pour le développement.
En outre, le club islamique de Silwan a été envahi et altéré de son contenu, alors que le détenu libéré Samer el-Issawi, de la ville Issawiya, a été bloqué sur le checkpoint militaire « leader » pendant environ dix heures, en plus de la démolition des maisons et des installations agricoles à Anata, et autour des villes de Hizma et Guéba, ainsi que la livraison des avis de démolition et l'enlèvement d'environ 35 famille bédouine qui vivent dans la ville d'Anata.
Le centre juridique n'a pas exclu que des groupes extrémistes juifs commettent des actes d'assassinat en marge de la libération des prisonniers", notant à cet égard les déclarations et les communiqués sur certains sites Web et des sites de « Facebook » appelant à l'assassinat des prisonniers libérés.
En effet, les juristes ont exprimé leur inquiétude et étonnement vis-à-vis "le silence très ferme des services de sécurité israéliens face à ces menaces, et l'incapacité à poursuivre ceux qui les incitent, même si ils ont prouvé appels à la haine et l'incitation à assassiner, surtout que les provocateurs de tels appels doivent être jugés.

Le Hamas invite le Fateh à la réconciliation et à renoncer aux négociations

28/10/2011
Le Hamas, au pouvoir à Gaza, a appelé vendredi le Fateh du président palestinien Mahmoud Abbas à avancer vers la réconciliation et à renoncer aux négociations avec Israël, lors d'une célébration de l'échange d'un millier de prisonniers contre Gilad Shalit.
Des festivités ont eu lieu dans les camps de réfugiés de Jabaliya et Nousseïrat, respectivement dans le nord et le centre de la bande de Gaza, rassemblant 30.000 personnes, selon un responsable du Hamas à Jabaliya. De nombreux responsables du Hamas, dont le chef du gouvernement du mouvement islamiste à Gaza, Ismaïl Haniyeh, y ont participé.
"Nous tendons la main aux mouvements de la résistance palestinienne pour travailler avec nous à un projet unifié et nous disons à ceux qui soutiennent le programme de négociations: arrêtez cette absurdité", a déclaré un dirigeant du Hamas, Mahmoud Zahar, lors du rassemblement à Jabaliya.
"Nous tendons la main pour appliquer l'accord sur le dossier de la réconciliation, comme l'exige la Palestine qui ne se satisfait pas de la séparation entre la Cisjordanie et Gaza", a-t-il ajouté à l'intention du Fateh.
Mahmoud Abbas et le chef du Hamas Khaled Mechaal doivent se rencontrer en novembre afin de faire avancer la réconciliation entre les mouvements rivaux, qui contrôlent respectivement les zones autonomes de Cisjordanie et la bande de Gaza.
Le Fateh et le Hamas ont conclu le 27 avril un accord, paraphé le 3 mai par l'ensemble des mouvements palestiniens, prévoyant la formation d'un gouvernement de personnalités indépendantes en vue d'élections présidentielle et législatives d'ici un an, resté pour l'essentiel lettre morte.

34 parlementaires britanniques appellent à maintenir la pression sur l’occupant afin de libérer les enfants

[ 28/10/2011 - 15:02 ]
CPI
London-CPI
Des parlementaires britanniques ont lancé une campagne de solidarité avec les détenus palestiniens appelant à maintenir la pression sur les autorités sionistes afin de libérer 164 enfants âgés de moins de 18 ans et détenus dans les prisons de l’occupant.
Le député Richard Birden a appelé ses collègues à signer une pétition officielle qui adapte les chartes de l’UNICEF.
Cette campagne considère que la détention des mineurs dans des conditions inhumaines est une violation à tous les chartes internationales et notamment la quatrième convention de Genève ainsi que la convention onusienne de 1989 relative aux droit de l’enfant.
D’autre part, le « réseau européen de défense des droits des détenus palestiniens » qui siège à Oslo à exhorté tous les défenseurs des droits de l’homme, les journalistes et les citoyens britanniques à appeler les parlementaires qui les représentent à appuyer cette campagne et à signer la pétition officielle pour amener le gouvernement à prendre une position contre arrestation illégale des mineurs qu’exerce les sionistes..
Le réseau a annoncé qu’il a pris contacte avec les parlementaires britanniques solidaires avec la cause palestinienne et qu’elle a reçu de leur part des réponses positives pour appuyer la campagne dedans et à l’extérieur du parlement. Le réseau révèle que le nombre de signataires a atteint déjà 34 parlementaires représentants des partis différents.
Notons qu’un rapport de l’organisation hébreu « Betsilim » rapporte que l’occupant a arrêté 835 mineurs palestiniens dont 43 enfants âgés de moins de 13 ans et ce durant les cinq dernières années. Les tribunaux militaires n’ont libéré qu’un seul mineur.

Haniyeh : L’occupation a commis une grosse erreur stratégique en expulsant des libérés

[ 28/10/2011 - 13:48 ]
Gaza – CPI
Le Premier ministre palestinien, Ismail Haniyeh, a estimé que l’occupation a commis une grosse erreur stratégique en expulsant certains prisonniers libérés en dehors du pays.  Il a assuré qu’ils sont et seront « un renfort stratégique et une aide pour la Palestine », rappelant l’expérience de Marj al-Zouhour, et que tous les dirigeants libérés sont un renfort pour la Palestine et sa cause, ils ont l’expertise et l’expérience qui les prépare à cela.
Il a tenu ces propos lors de sa participation à un banquet pour les libérés organisé par le mouvement du Hamas à Gaza-ville jeudi. Plusieurs ministres, députés et chefs de factions y ont assisté pour féliciter les ex-prisonniers pour leur liberté après des années de détention.
« Nous vivons ces jours de joie malgré les blessures, les souffrances et l’injustice de l’occupation, mais notre bonheur pour le retour de nos prisonniers est très grande. La joie a englobé toute la Palestine et l’étranger, grâce à Allah, Son soutien et Son assistance. La réjouissance provient de notre sentiment qu’Allah est avec nous après des années de difficulté, de blocus et de guerre », a-t-il déclaré.
Il a ajouté : « La lecture de ces cinq dernières années ne peuvent conduire à une telle victoire », soulignant la grande victoire car l’occupation donnait de lourdes peines aux prisonniers, « le juge israélien avait condamné Ahlem Tamimi à une peine de centaines d’années et lui avait assuré qu’elle mourrait en prison, mais elle lui avait répondu qu’elle laisse derrière elle des hommes. Et effectivement, aujourd’hui la résistance palestinienne montre que derrière chaque prisonnier il y a des hommes ».
« Nous avons traversé des années difficiles et payé un prix élevé en martyrs, blessés, destructions de maisons et institutions. Deux semaines après la capture de Shalit, l’occupation a mené une offensive au cours de laquelle 550 citoyens sont tombés martyrs. Mais la victoire aujourd’hui est au niveau du prix payé, et les maisons des martyrs sont les plus heureuses, le sang de nos enfants n’aura pas coulé en vain », a-t-il poursuivi.
Il a souligné que l’accord envoie de la joie car il a unifié la terre et les Palestiniens. Il ne concerne pas seulement Gaza ou les membres du Hamas, mais également la Cisjordanie, al-Qods, la Palestine occupée en 48, et même le Golan occupé. Il concerne aussi toutes les factions sans exception, dont 320 prisonniers qui été condamnés à perpétuités.
Il a adressé ses remerciements au peuple palestinien patient et ferme qui a embrassé le projet islamique et celui de la résistance, et accueilli les libérés à Rafah avec grande chaleureusité jusqu’aujourd’hui. Le passage de Rafah est devenu un passage de la victoire après que certains aient voulu en faire un passage pour le blocus sur Gaza.

Palestine: chez soi, dans une prison à ciel ouvert

28 octobre 2011
Au début du mois, des bulldozers israéliens préparaient... (Photo: Musa Al Shaer, Archives AFP)
Au début du mois, des bulldozers israéliens préparaient le terrain pour la construction de la «barrière de sécurité» qui encerclera le village palestinien de Walajeh, près de Bethléem.
Photo: Musa Al Shaer, Archives AFP
Janie Gosselin
La Presse
(Walajeh, Palestine) Un mur séparera bientôt le village cisjordanien de Walajeh du reste du monde. Un seul point de contrôle permettra aux gens d'entrer et de sortir du village. Mais pour une famille située du mauvais côté d'un tracé, la vie ne sera plus jamais la même, a pu constater notre journaliste.
La maison d'Omar Hajajleh est accrochée sur une colline entre Bethléem et Jérusalem, un peu en retrait des autres propriétés du village de Walajeh. Près de l'entrée, les fondations d'un large tunnel sont déjà visibles. Un peu plus loin, des cadres en bois supportent un mur de béton en construction.
D'ici un an, la maison au toit orange qu'habitent M. Hajajleh, sa femme Imane et leurs trois jeunes fils sera encerclée par une clôture électrique. Chaque fois qu'ils voudront entrer ou sortir de leur propriété, ils devront traverser un tunnel d'environ 250 mètres de longueur qui reliera leur terrain à leur village de Walajeh, en passant sous le mur de séparation - la «barrière de sécurité» qu'Israël a commencé à construire autour de la Cisjordanie en 2002, dans la foulée de la deuxième intifada.
La construction du tunnel a été confirmée en Cour suprême. Le droit de la famille d'habiter à cet endroit a été reconnu par les tribunaux israéliens; Omar Hajajleh possédait toutes les pièces justificatives qui manquent souvent aux demandeurs palestiniens. Il dit avoir reçu plusieurs offres du côté israélien: racheter son terrain à un prix supérieur à sa valeur, partager la terre, l'échanger contre un terrain plus vaste ailleurs. Il les a toutes refusées. «Je leur ai répondu: je veux mon terrain et ma maison et c'est tout ce que je veux, dit le travailleur en construction de 45 ans aux cheveux grisonnants. Et maintenant, ils ont décidé de nous étouffer.»
Dans quelques années, la clôture servira à séparer la famille de ses nouveaux voisins. Pour les Israéliens, il s'agira d'un nouveau quartier de Jérusalem. Pour les Palestiniens et la communauté internationale, ce sera une colonie, une nouvelle tentative de diviser les quartiers de Jérusalem-Est du reste de la Cisjordanie, rendant la séparation de la ville pour y établir la capitale de la Palestine plus difficile.
Emmurés
La construction du mur ne touche pas seulement la famille Hajajleh. Quand il sera achevé, il encerclera les 2500 habitants de la communauté de tous côtés, avec un seul point d'accès contrôlé par l'armée pour entrer au village ou en sortir. Un appel en Cour suprême pour revoir le tracé a été rejeté en août.
«Le mur va créer une prison à ciel ouvert pour les gens de Walajeh, dit le maire Saleh Hilmi. Ça va les encercler et les soumettre aux heures d'ouverture de la barrière. Cette situation va forcer plusieurs habitants à quitter le village. La vie des habitants va être touchée et toute l'économie du village aussi.»
Walajeh ne sera pas la seule communauté dans cette situation: au moins deux autres villages sont dans des positions similaires. Mais selon Sarit Michaeli, porte-parole de l'organisme israélien de défense des droits de la personne Btselem, le cas de Walajeh est le pire. «La différence, c'est que les gens seront séparés de leurs terres agricoles», précise-t-elle, ajoutant qu'ils seront aussi coupés de leur système d'eau. L'économie du village dépend en grande partie de l'agriculture.
Le service des communications de l'armée israélienne, qui a répondu aux questions de La Presse par voie de communiqué, précise que «les Palestiniens qui possèdent des terrains du côté ouest de la barrière vont recevoir des permis qui leur garantiront l'accès à leurs champs à travers les passages désignés». La barrière «a été mise en construction pour protéger le front israélien d'attaques terroristes», ajoute le communiqué. Le porte-parole a aussi précisé que l'accès au tunnel qui reliera la maison des Hajajleh au village ne sera pas restreint.
La famille craignait de dépendre d'un garde pour ouvrir ou fermer l'accès au tunnel. «S'ils réduisent l'accès, ma vie sera un enfer», soupire Imane Hajajleh. Pendant que son mari parle avec aplomb de sa volonté de rester dans la maison coûte que coûte, la jeune mère au foyer l'écoute, son visage lunaire trahissant ses doutes. «Je m'inquiète énormément pour mes enfants avec la clôture électrique. Je ne les laisserai jamais l'approcher», assure-t-elle.
Malgré ces inquiétudes, Omar Hajajleh dit ne pas regretter sa décision de rester sur place. «Ils veulent que nous atteignions le point où nous dirons: nous ne voulons plus vivre ici, explique-t-il. Mais notre volonté est forte.»
Le mur
«Barrière de sécurité» pour le gouvernement israélien, «mur de l'apartheid» pour ses opposants palestiniens: depuis 2002, Israël a commencé la construction de la structure qui le sépare de la Cisjordanie pour prévenir les attentats. Sa mise en place a été maintes fois dénoncée, notamment par la Cour internationale de justice. Lorsque le mur sera terminé, il atteindra environ 708 km de longueur, plaçant 9,4% de la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, à l'intérieur d'Israël, selon un rapport de l'ONU. Mélange de murs en béton et de clôtures, la barrière est maintenant achevée à un peu plus de 60%. Elle devrait être terminée en 2013, «mais le ministère de la Défense travaille pour finir la barrière avant la fin de 2012», selon un de ses porte-parole.
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L'Unesco vote lundi sur l'adhésion de la Palestine (sources Unesco)

AFP | 28/10/2011
La conférence générale de l'Unesco se prononcera lundi sur l'adhésion de la Palestine à l'Unesco, ont indiqué des sources à l'UNESCO, un vote qui risque de provoquer une crise grave de l'organisation onusienne avec l'arrêt immédiat de son financement par les Etats-Unis.
Le conseil exécutif de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, sous l'impulsion des pays arabes, a adopté le 5 octobre une recommandation en ce sens vivement combattue par les Etats-Unis.
Le vote aura lieu lundi, jour où le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki doit s'exprimer devant la 36e conférence générale de l'Unesco qui s'est ouverte mardi à Paris, ont indiqué ces sources sans préciser si ce sera le matin ou l'après-midi.
Pour entrer en vigueur, l'adhésion palestinienne à l'Unesco doit être votée à une majorité des deux tiers des votants parmi ses 193 membres. Selon des sources diplomatiques, les Palestiniens, qui n'ont actuellement qu'un statut de "mission d'observation", sont assurés d'obtenir cette majorité.
La résolution au conseil exécutif le 5 octobre avait été soutenue par 40 des 58 membres. Quatre pays ont voté contre, dont les Etats-Unis, et 14 se sont abstenus, dont la France et l'Espagne.
Paris juge ce vote prématuré, alors que la demande d'adhésion de l'Etat palestinien à l'ONU est en cours d'examen par le Conseil de sécurité.
Les Etats-Unis ont menacé d'opposer leur veto à cette démarche tandis que la France a proposé d'accorder à la Palestine un simple statut d'Etat observateur via un vote à l'Assemblée générale des Nations unies.
L'adhésion de la Palestine à l'Unesco risque de provoquer une crise grave avec l'arrêt immédiat du financement de l'agence onusienne par les Etats-Unis, ce qui priverait l'agence de 22% de son budget, soit un trou de 70 millions de dollars dès 2011.
Deux lois américaines du début des années 1990 interdisent en effet le financement d'une agence spécialisée des Nations unies qui accepte les Palestiniens comme Etat membre à part entière.
Malgré les pressions des Européens qui veulent les convaincre de se contenter d'adhérer dans l'immédiat à trois conventions de l'Unesco, dont celle du Patrimoine mondial, ce qui est possible pour un "Etat non membre" , les Palestiniens refusent jusqu'ici de revenir en arrière sur leur demande d'adhésion pleine qu'ils reportent depuis 1989. 
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Distinguer une révolution authentique d’une trahison caractérisée

Monde Arabe - 28 octobre 2011
Par Youssef Girard
Depuis le mois de janvier 2011, la nation arabe est en pleine effervescence révolutionnaire. Manifestations, affrontements, grèves ou chutes de régime, pas une semaine ne s’écoule sans nouvelles actions visant à bouleverser l’ordre établi. Du Maroc au Bahreïn, de l’Egypte au Yémen, de la Tunisie à la Jordanie, de la Libye à la Syrie, la nation arabe fait éclater toutes les contradictions qui la traversent.
Distinguer une révolution authentique d’une trahison caractérisée
Tunisie : les révolutionnaires brulent le drapeau de l'entité sioniste
Cependant, cette effervescence révolutionnaire pose nombre de questions notamment concernant le rôle joué par les forces sociales et politiques internes aux pays arabes et par rapport à l’implication des puissances occidentales et de leurs alliés régionaux dans ce processus de recomposition politique de la nation arabe ?
Face à cette double question, les réponses sont souvent unilatérales et ne distinguent pas clairement les dynamiques propres à chaque pays. Deux types d’analyses globales diamétralement opposés s’affrontent souvent. Un premier type d’analyses ne voit dans les révolutions arabes qu’une manipulation de l’Occident impérialiste visant à étendre son hégémonie sur l’ensemble de la nation arabe en façonnant de nouveaux régimes « démocratiques » à sa solde. Un deuxième type d’analyses perçoit ces révolutions uniquement comme des mobilisations populaires libératrices qui visent à remettre en cause des régimes autoritaires et les intérêts de l’Occident impérialiste.
Les tenants du premier type d’analyses mettent principalement en avant le rôle important des états-majors des armées dans les révolutions tunisienne et égyptienne. Ils mettent aussi en avant la différence de traitement entre le Bahreïn, où les auxiliaires de l’Occident ont maté une révolution remettant en cause les intérêts des occidentaux et de leurs alliés, et la Libye, où les occidentaux sont intervenus militairement pour défendre et aider les « insurgés ». Dans ce cadre, le rôle ambigu de la chaine qatarie al-Jazeera est souvent souligné.
Les tenants du deuxième type d’analyses voient dans la capacité de la population à se mobiliser contre des régimes autoritaires le facteur décisif ayant permis l’éclatement du processus révolutionnaire. Ils mettent principalement en avant le rôle décisif joué par les forces sociales - partis politiques d’opposition, syndicats ou associations de défense des droits de l’homme – dans les différentes révolutions arabes.
Ces deux grands types d’explications ne permettent pas véritablement de distinguer les processus à l’œuvre dans les différents pays arabes. Multidimensionnels et contradictoires, ces processus ne peuvent pas être confondus et rangés à la même enseigne. Il est nécessaire d’établir des critères discriminants afin de distinguer clairement une révolution authentique d’une trahison caractérisée. Cela est d’autant plus nécessaire que le discours occidental entretient savamment le flou sur les processus à l’œuvre dans le monde arabe.
L’un de ces critères discriminants fondamentaux se rapporte aux relations que les différentes révolutions et leurs dirigeants se proposent d'établir ou de rompre avec l'entité sioniste.
En Tunisie suite à la révolution, la commission de réforme politique a adopté, en juillet dernier, un « pacte républicain » affirmant notamment refuser « toute forme de normalisation avec l’Etat sioniste ». Dans le même temps, la Tunisie nouvelle y affirmait son soutien à la cause palestinienne. Au cours des discussions, le mouvement Ennahdha avait insisté sur le caractère essentiel de l’inclusion de cette motion dans le « pacte républicain », tandis que d’autres ne la jugeaient pas nécessaire (1).
Suite à son succès aux élections du 23 octobre 2011, Ennahdha a réaffirmé son refus de « toute forme de normalisation avec l’Etat sioniste » en s’engageant à fermer le bureau de contact avec « Israël » qui avait été ouvert durant le règne de Ben Ali. Dirigeant d’Ennahdha, al-Mounsel Ben Salem a affirmé que le futur gouvernement allait stopper l’importation des marchandises « israéliennes » en Tunisie (2).
La chute de Moubarak et la poursuite du processus révolutionnaire remettent directement en cause les « relations » entre l’Egypte et l’entité sioniste. L’attaque par des manifestants égyptiens de l’ambassade d’« Israël » au Caire, dans la nuit du 9 au 10 septembre 2011, marque clairement cette remise en cause de ces « relations » entretenues avec l’entité sioniste depuis la capitulation d’Anouar el-Sadate à camp David en septembre 1978. A la suite de l’attaque, l’entité sioniste a été contrainte de rappeler son ambassadeur au Caire. La poursuite du processus révolutionnaire en Egypte entrainera très certainement une rupture définitive des « relations » avec l’entité sioniste et la remise en cause de tous les « accords » passés.
En Libye la situation est toute autre. Après l’exécution extrajudiciaire du colonel Kadhafi, le CNT (Conseil national de transition libyen) serait prêt à reconnaître « Israël » et à établir des relations diplomatiques avec l’entité sioniste. L’heure serait à l’échange d’ambassadeurs entre les deux Etats. « Israélien » d’origine arabe – druze -, Raslan Abu Rukun serait pressenti pour remplir cette mission à Tripoli. Parrain et bénéficiaire de cette nouvelle alliance, le Qatar aurait pour fonction d’améliorer l’image de l’entité sioniste dans l’ensemble du monde arabe et singulièrement en Libye (3). Quid de l’action de la chaine qatarie al-Jazeera dans cette opération promotionnelle ?
Après les révolutions tunisienne et égyptienne, la nouvelle alliance de la Libye du CNT et de l’entité sioniste sera un moyen de faire pression sur l’Egypte et la Tunisie afin de préserver la domination occidentale et sioniste sur la nation arabe. Evaluer un processus politique dans le monde arabe à l’aune des relations que ses dirigeants et ses porte-paroles se proposent d'établir ou de rompre avec l'entité sioniste reste le plus sûr critère permettant de faire une distinction claire entre une révolution authentique et une trahison caractérisée.
(1) « Tunisie : adoption d'un "pacte républicain" comme base de la future Constitution », Jeune Afrique.
(2) « Tunisie : Ennahda va fermer le bureau de contact avec Israël », Atlas Info.
(3) « Accélérer les inévitables relations israélo-libyennes », Oumma.com
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Vers un Etat palestinien ?

publié le vendredi 28 octobre 2011
Michel Rocard
 
Les procédures internationales sont longues et incertaines, plus encore que ne le sont les mécanismes de décision dans nos démocraties contemporaines souvent bureaucratisées avec quelque excès.
On n’est donc sûr de rien. Mais il reste probable que dans les mois qui viennent nombre de pays, peut être seulement les membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui sont au nombre de 15, peut-être l’ensemble des membres des Nations Unies dans leur Assemblée Générale, - ils sont aujourd’hui 193 – auront à se prononcer soit sur la procédure, soit directement sur le fond, au sujet de l’éventuelle reconnaissance par les Nations Unies d’un état palestinien. La demande vient d’en être faite officiellement par le Président de l’Autorité Palestinienne, Monsieur Mahmoud Abbas.
Toutes les diplomaties nationales commencent donc à y réfléchir.
Voici maintenant largement plus d’une décennie, en fait bientôt deux, que l’accord s’est fait entre les grandes diplomaties mondiales, notamment celles du célèbre quartet – ONU, Russie, Union Européenne, Etats Unis – de l’Autorité Palestinienne et par intermittence du gouvernement d’Israël qui n’a pas formellement démenti la perspective globale, sur le fait que la paix au Proche Orient passe par la cohabitation acceptée entre deux États, celui d’Israël et celui de Palestine.
Le Président Obama y a fait plusieurs fois référence de manière très explicite, le quartet en fait l’objectif, mieux, l’axe majeur de son action diplomatique.
Tout devrait donc aller pour le mieux, et la procédure d’élaboration de Paix commencer par la reconnaissance de l’État Palestinien ? Hélas ce serait trop beau car le diable est dans les détails...
Aux yeux des Palestiniens cela est souhaitable mais n’est possible que si la capitale de leur État est Jérusalem et si Israël cesse d’augmenter constamment la surface et le peuplement de ses colonies installées dans les territoires occupés. Pour Jérusalem comme capitale Palestinienne, Israël a toujours refusé. Mais la pression des faits est si grande que beaucoup s’attendent à voir in extremis, au moment où la paix deviendra imaginable, une réforme des limites communales rendre enfin possible cette condition.
Pour le peuplement des colonies c’est encore beaucoup plus difficile. Israël n’a jamais accepté de le ralentir ni de se plier en aucun cas à aucune pression internationale, même et surtout celle des États Unis. Pour Israël la guerre n’a pas duré assez pour que les Palestiniens acceptent toutes leurs conditions même les plus indignes et les plus illégitimes.
La pression de l’État juif comme de la diaspora a même été suffisante pour amener tragiquement le Président Obama à reconnaître publiquement son impuissance et donc l’abandon de la pression sur Israël. De ce fait, conduite par des sénateurs irréductibles, la diplomatie américaine menace et fait pression sur les Etats susceptibles de voter la création et la reconnaissance d’un Etat Palestinien.
L’actuelle direction Israélienne ne veut clairement pas la paix dans la situation actuelle, et doit avoir dans la tête une solution à l’irlandaise du XIXème siècle. On s’entretuera pendant encore des décennies. Il faut à ces gens une disparition à peu près totale de l’identité palestinienne. Ce n’est pas tolérable, et le reste du monde ne doit pas le tolérer.
Il est difficile et couteux pour toute nation d’ouvrir un conflit explicite avec les Etats Unis, chacun le sait. Mais lorsque ceux-ci, en fonction de fragilités électorales internes, renoncent à leur leadership mondial, le reste du monde n’est pas tenu de suivre. Mieux il a le devoir de ne pas les suivre.
Le Président Abbas a fait avec le dépôt de cette demande un acte courageux et qu’il sait risqué : il y aura nécessairement des mesures brutales de rétorsion.
Mais il défend là une dernière chance de la paix. Cela lui a d’ailleurs valu un grand surcroit de popularité et de respect chez lui comme dans le monde entier. Pour tenter de briser ce résultat c’est avec le Hamas, l’organisation qui prône quasiment la guerre permanente, qu’ Isarël a négocié la libération du soldat prisonnier depuis cinq ans, Gilad Shalit, contre la libération d’un millier de prisonniers venant du Hamas et même pas celle du n° 2 du Fatah, Marwan Barghouti. Il faut à Israël un interlocuteur aussi désireux que lui de continuer la guerre à tout prix.
Il y a longtemps que les dirigeants d’Israël désolent et inquiètent tous ceux qui dans le monde, et j’en suis, se sont voulus depuis la Shoah les défenseurs du droit du peuple juif à son état et à sa sécurité. Mais on avait rarement atteint ce niveau d’indignité : consolider ostensiblement l’acteur le plus hostile à la paix, amener les Etats Unis à se dédire et à voter contre la création d’un Etat Palestinien qu’ils ont toujours défendu, et défendre avec le plus évident cynisme leur droit de refuser la paix...
Aucune nation civilisée ne doit permettre ces comportements. Il faut créer l’Etat Palestinien en droit, pour lui permettre au moins l’accès à la Cour pénale internationale, et puis ensuite il faudra beaucoup aider et défendre ce tout jeune état.
Nos amis américains ont perdu là leur droit moral au leadership.
Voilà qui change le monde.
Publié par les Echos
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Le printemps arabe fait de l'ombre à Tel Aviv

[ 28/10/2011 - 09:55 ]
El-Nassera (Nazareth) – CPI
Le ministre sioniste de la guerre, Ehud Barak, a mis en garde des conséquences qu'il a décrit comme "dangereuses" des changements réels qui ont été crés par les révolutions du printemps arabe, y compris la force croissante des mouvements islamiques dans la région arabe.
Dans un discours prononcé, le jeudi 27/10, lors de la cérémonie de la sortie d'un nouveau lot des officiers sionistes, Barak a dit que le printemps arabe a fait chuter des régimes oppressifs, ce qui ouvre la porte devant la réalisation des aspirations des peuples de la région, mais il ouvre la porte au même temps devant l'entrée des côtés islamiques dans le domaine de la force politique et dans différents domaines.
Il a prétendu que la force croissante des mouvements islamiques incarne la menace future et centrale sur la stabilité de toute la région.
"Notre main est toujours tendue, mais elle n'a pas été acceptée, et la réponse réelle du peuple d'Israël, sur tout ce qui se passe autour de nous, est l'existence d'une armée forte, prête, bien préparée et formée et équipée avec diverses armes, notamment au niveau de la direction sur terrain", a-t-il ajouté.
L'entité sioniste avait exprimé son attention spéciale aux médias sur la participation des islamistes aux élections de l'assemblée nationale constituante en Tunisie, qui a conduit à la victoire du parti islamique "El-Nahda" (Mouvement de la Renaissance) avec une large majorité.

L'ambassadeur suisse auprès de l'Autorité palestinienne exige la levée du blocus imposé sur Gaza

[ 28/10/2011 - 11:01 ]
Gaza – CPI
L'ambassadeur suisse auprès de l'Autorité palestinienne à Ramallah, Ronald Staenningr, a appelé la communauté internationale et le monde arabe et islamique, en particulier les puissances qui influent sur elles, d'utiliser tous les moyens de pression afin d'obliger l'occupation à arrêter ses violations et agressions continuelles contre le peuple palestinien, à lever le sévère blocus sioniste imposé sur la Bande de Gaza, ainsi que d'accélérer la reconstruction et l'amélioration des conditions de vie de la société palestinienne.
Lors d'une rencontre organisée par "Bal Tanik" pour les études stratégiques à Gaza, l'ambassadeur a déclaré qu'il n'y aucune justification pour le blocus imposé sur le secteur, surtout après la libération du soldat sioniste, Gilad Shalit.
D'autre part, l'ambassadeur suisse a confirmé que son gouvernement soutient la réconciliation nationale palestinienne pour mettre fin à la division, assurant la nécessité de l'application de l'accord du Caire signé par le Fatah et le Hamas en mai dernier afin de réaliser les hauts intérêts du peuple palestinien.
Il a finalement précisé l'importance d'entamer un dialogue national global entre les Palestiniens pour dégager les perspectives de la prochaine étape et l'accord sur un programme politique unifié.

L'occupation prolonge la détention administrative du député Jabbari et Ramahi

[ 28/10/2011 - 09:51 ]
Ramallah – CPI
Les autorités de l'occupation sioniste ont renouvelé jeudi 27/10, la détention administrative du député Mohamed Ramahi, le secrétaire du Conseil législatif palestinien, et Essa Jabbari, ministre de l'autorité locale au dixième gouvernement palestinien.
Les autorités de l'occupation ont renouvelé la détention administrative du député Essa Jabbari pour 6 mois pour la deuxième fois consécutive, il a été arrêté depuis le 3 mai dernier.
Elles ont également renouvelé la détention administrative du député Ramahi pour 6 mois également pour la troisième fois, étant en détention depuis le 15 novembre 2010.

Les colons ont brûlé 7500 oliviers en neuf mois

[ 28/10/2011 - 12:06 ]
Ramallah – CPI
Un rapport international publié par le Bureau de l’ONU pour la coordination des affaires humanitaires dans les territoires palestiniens occupés (OTCHA) a révélé que les colons sionistes ont déracinés ou brûlé près 7500 oliviers sur les neuf derniers mois.
Le rapport, qui a été diffusé par le Centre médiatique de l’ONU au Caire et couvrant la période de janvier à septembre 2011, documente les cas de rasement de milliers de dunums de terres plantées d’oliviers et situées le long de la clôture frontalière, lors d’incursions.
Il a ajouté que l’accès des Palestiniens aux oliveraies situées près de 55 colonies sionistes est limité à certains moments durant la saison des récoltes pendant laquelle les forces sionistes sont déployées.
Il a abordé le rejet de près de 40% des demandes présentées par les Palestiniens à l’occasion de la saison des récoltes des oliviers en 2010, pour obtenir une autorisation de « visite »  afin d’accéder aux oliveraies situées derrière le mur de séparation raciste. Il précise que 44 sur 66 portes sont ouvertes uniquement pendant la récolte des olives, ce qui empêche de prendre soin des champs de manière régulière, et sape leurs capacités de production. 
Selon le rapport, il existe une série de défis et de restrictions imposées sur l’accès qui limitent la capacité des Palestiniens à vivre des oliviers. De même que la plupart des zones problématiques sont des champs situés entre le mur et les territoires de 48, à proximité des colonies, et le long de la barrière frontalière autour de la Bande de Gaza.
Le rapport explique que des milliers d’agriculteurs ne peuvent accéder aux oliveraies « pour des raisons de sécurité » ou parce qu’ils ne répondent pas aux normes sionistes qu’ils leur imposent pour prouver « leur lien à la terre ».
Le rapport d’OCHA indique près de 45% des terres agricoles dans les territoires palestiniens sont plantées de 12 millions d’oliviers dont la majorité se trouve en Cisjordanie. Il note que l’industrie de l’huile d’olive représente environ un quart du revenu agricole total dans les territoires palestiniens occupés, et près de cent mille familles en vivent.
Il souligne que le manque de responsabilisation qui dure depuis longtemps représente un facteur important d’incitation à la violence des colons, puisque la plupart des plaintes déposées suite à des attaques de colons sont généralement classées sans suites.

Rassemblement ce soir pour exiger la libération immédiate de Salah Hamouri

vendredi 28 octobre 2011
Le Mouvement Jeunes Communistes appelle à un rassemblement ce vendredi 28 octobre à 18h30 devant le quai d’Orsay pour réclamer du gouvernement français qu’il s’occupe de l’otage franco-palestinien Salah Hamouri, menacé de ne pas sortir de prison le 28 novembre prochain, à la date qui lui a été fixée il y a 7 ans par le tribunal militaire israélien et illégal qui l’a condamné pour avoir eu des "mauvaises pensées" en passant devant le domicile d’un rabbin d’extrême-droite.

vendredi 28 octobre 2011 à 18h30
devant le Ministère des affaires étrangères
37 Quai d’Orsay.
Métro Invalides
Communiqué
"Rassemblement pour exiger la libération immédiate de Salah Hamouri
Interrogé, vendredi dernier, sur la libération de Salah suite à celle réalisée aujourd’hui de Guilad Shalit, le porte-parole du Quai d’Orsay a usé d’un charabia inaudible qu’il nous faut décrypter pour alerter.
Evoquant l’échange de prisonniers, il a dit vouloir que Salah sorte rapidement. Or la seconde phase sortie des prisonniers palestiniens aura lieu dans deux mois, soit le 18 décembre. La libération de Salah doit avoir lieu le 28 novembre !
De plus si Salah devait se trouver sur la seconde liste, il y a un risque majeur : que les autorités israéliennes mettent à côté de son nom : « expulsion à l’étranger ».
Il n’y a aucune raison d’accepter que Salah ne sorte pas le 28 novembre. C’est écrit sur son « jugement » et la « loi Shalit » ne doit plus avoir cours puisque celui-ci est enfin libre."
http://www.salah-hamouri.fr/sites/d...
CAPJPO-EuroPalestine
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Football France-Israël : BDS 5 - Apartheid 0 (Vidéo)

vendredi 28 octobre 2011
Tous les supporters, tous les spectateurs, doivent savoir que lorsque nous accueillons avec les honneurs des sportifs israéliens, qui ont le droit de se déplacer et de concourir aux quatre coins du globe, les sportifs palestiniens, sont quant à eux, privés de jeu, d’entraînement, de compétition, quand ils ne sont pas emprisonnés ou tués.
Les check-points, les barrages israéliens, tout comme les refus d’accorder des laisser passer à l’intérieur des territoires palestiniens, comme à l’extérieur, permettent depuis longtemps à Israël de nier le sport et les athlètes palestiniens.
Ainsi, Mahmoud al-Sarsark, 22 ans, qui fait partie de l’équipe nationale de football palestinienne était kidnappé par l’armée israélienne, alors qu’il quittait la bande de Gaza pour se rendre à une rencontre sportive en Cisjordanie. Après 8 heures d’interrogatoires des sportifs, Al-Sarsak a été emmené à la prison d’Ashkelon.
Les exemples ne manquent pas. En 2004, 5 footballeurs del’équipe nationale palestinienne ont été empêchés de se rendre aux éliminatoires de la coupe mondiale de foot, alors qu’ils devaient jouer contre l’Ouzbékistan.
Et les autres joueurs palestiniens, qui avaient réussi à s’y rendre, ont été punis à leur retour. Ils ont mis 40 heures pour franchir les 100 mètres qui séparaient Rafah (frontière égyptienne) du check-point israélien ! En arrivant à Gaza, l’un des joueurs, Ziad Al Kourd, a trouvé sa maison de Deir Al-Balah démolie par l’armée israélienne.
En 2003, lors des Jeux Olympiques pour Handicapés (Special Olympic World games), qui ont eu lieu en Irlande, un jeune athlète palestinien, atteint de trisomie 21, s’est vu refuser par Israël la possibilité de sortir pour participer à ces jeux (irish Times du 18 juin 2003).
En fait, l’équipe de foot palestinienne ne peut quasiment jamais se constituer, à cause des barrages en Cisjordanie et du blocus de Gaza.
L’équipe féminine de foot a eu l’occasion de se retrouver réunie pour la première fois, en Jordanie, à l’occasion du championnat de football féminin de l’Asie occidentale, en 2007. "Les joueuses ont fait le match sans même connaître leurs prénoms respectifs", rapportait leur coach Hilal.
Nevin Kleib, footballeuse de l’équipe nationale palestinienne, empêchée par les check-points et le mur de l’apartheid en Cisjordanie, d’accéder au terrain de foot qui se trouvait à 20 km de distance, et obligée de jouer sur du béton.
Mais Israël ne se contente pas de priver les Palestiniens d’entrainement et de compétitions internationales.
Il détruit les stades de foot dans les territoires palestiniens, comme à Gaza en 2006.

Il assassine des joueurs comme le talentueux milieu de terrain Tarek Al-Quto, en Cisjordanie.
Les enfants ne sont pas épargnés. Beaucoup ont été tués alors qu’ils jouaient au foot, comme Ali 11 ans, tués par un sniper israélien sur un stade de foot, le 18 juin 2001.
Et les sportifs israéliens le savent. Non seulement ils ne protestent pas, mais ils participent à ces crimes. Au moment des massacres de Jénine en 2002, il s’avérait que 21 des 22 joueurs de l’équipe de foot israélienne qui se produisaient au même moment, servaient dans l’armée d’occupation.
Pour ces raisons, nous ne pouvons accueillir, comme si de rien n’était, des équipes sportives israélienne dans nos pays. Pas plus que nous ne pouvons accepter que l’équipe française de foot des juniors aille jouer au pays de l’apartheid en 2013. Si si vous n’intervenez pas, l’Euro 2013 ne sera pas celui de "L’Espoir" mais celui du racisme.
Ecrivez massivement et téléphonez à l’UEFA, à Platini et à la fédération française de football :
1) En France :
- MICHEL PLATINI : info@uefa.com
Federation Francaise de Football
87, boulevard de Grenelle
75738 Paris Cedex 15. France
Téléphone : + 33 (0)1-44-31-73-73. Fax : + 33 (0)1-44-31-73-70
Autres contacts : Nathalie Boy de la Tour et Guillaume Nasli
e-mail : contact@fondationdufootball.com
PDG : Jean-Pierre Escalettes. e-mail :webmaster@fff.fr
2) Ecrire aussi au siège de l’UEFA qui se trouve à Nyon, en Suisse :
- Aller sur le site de l’UEFA, en haut à droite, il y a "Nous écrire" : http://fr.uefa.com/community/feedba... et mettre son adresse e-mail comme mot de passe.
Par la poste : UEFA : Route de Genève 46. Case postale CH-1260 Nyon 2. Suisse. Tel : +41 (0) 848 00 2727. Fax : +41 (0) 848 01 2727. Bureau des medias : Tel : +41 (0) 848 04 2727
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Pas de courbettes de la Tunisie, mais Israel espère se rattraper en Libye

vendredi 28 octobre 2011
Rached Ghannouchi, leader du parti Ennhada, devenu majoritaire au nouveau parlement tunisien, a annoncé qu’il allait fermer le "bureau de contact avec Israël" mis en place par Ben Ali, et que le prochain gouvernement n’importerait plus de marchandises israéliennes. En revanche, ça grenouille sec en Libye, pour faire admettre Israël parmi les "interlocuteurs valables".

Le Qatar, dont a pu juger des nouvelles positions pro-américano-israéliennes au travers du coup de barre à droite donné par Al-Jazira à sa couverture de l’actualité dans le proche et le Moyen-Orient, joue apparemment les bons offices pour tenter d’introduire Israël dans un certain nombre de pays arabes.
Après la claque en Tunisie et en Egypte, sans parler du net refroidissement des relations avec la Turquie, Israël cherche désespérément des portes d’entrée dans la région.
Et en plus des bons offices de notre cher BHL, le Qatar, auquel les USA aurait promis monts et merveilles, est à la manoeuvre pour faire investir un ambassadeur d’Israël à Tripoli.
Pour le moment, le peuple Libyen est sonné (c’était bien le but des attaques de l’OTAN), mais il n’est pas dit qu’il accepte longtemps les petites combines de ses nouveaux dirigeants.
CAPJPO-EuroPalestine
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La libération de 25 égyptiens en échange de l'espion Gerabil

[ 28/10/2011 - 08:50 ]
Le Caire – CPI
L'Egypte a appliqué, le jeudi soir 27/10, une opération d'échange de prisonniers avec l'entité sioniste, au cours de laquelle 25 prisonniers palestiniens ont été libérés, y compris trois enfants en échange de l'espion sioniste, Ilan Gerabil, détenu en Egypte depuis 4 mois.
L'agence de nouvelles d'Echarq el-Awsat "Moyen-Orient" avait déclaré que les autorités égyptiennes ont livré l'espion Gerbail à travers de l'aéroport international de Caire pour des raisons de sécurité.
Des raisons de sécurité ont empêché l'application de l'opération de la livraison de Gerbail jeudi dans la ville de Taba, dans le cadre de l'opération d'échange de prisonniers entre l'Egypte et l'entité sioniste.
La télévision égyptienne avait déclaré que l'espion sioniste, Ilan Gerbail, détenu en Egypte, est arrivé au passage de Taba sur les frontières égypto-palestiniennes, le jeudi 27/10, où il a été échangé par 25 prisonniers égyptiens dans les prisons sionistes.
Gerbail est détenu au Caire depuis 12 juin dernier et est accusé d'espionnage au profit de l'entité sioniste.

Saadat est encore isolé pour une nouvelle année dans les geôles de l'occupation

[ 28/10/2011 - 09:04 ]
Ramallah – CPI
La Fondation de "Conscience" pour le soin des prisonniers et les droits de l'homme a confirmé que le tribunal central sioniste dans la ville de Beer Sheva dans les territoires palestiniens occupés en 1948 a décidé de prolonger l'isolement du sécuritaire général du front populaire pour la Libération de la Palestine "FPLP", le député Ahmed Saadat, pour une année, basé sur des documents confidentiels fournis par le Shin Bet.
La Fondation a souligné dans un communiqué publié le jeudi 27/10, que les documents secrets fournis par le Shin Bet ont été élaborés en août dernier, confirmant que c'est une preuve que la décision de prolonger l'isolement du détenu Saadat a été prise avant sa dernière grève de la faim.
Par cette décision, le tribunal sioniste a abrogé les engagements de l'administration pénitentiaire aux prisonniers après avoir mené une grève de la faim pour 22 jours, de mettre fin à leur isolement et de réaliser toutes leurs exigences.
En effet, la Fondation a attiré l'attention que cela signifie que le détenu Saadat sera isolé complètement du monde entier dans des conditions inconnues, ce qui consiste une gravité directe contre sa santé et une menace contre sa vie, exigeant l'arrêt de la politique punitive d'isolement contre tous les prisonniers palestiniens dans les cellules de l'occupation.

Israël pourrait attaquer l’Iran avant le début de l’hiver, selon le Yediot Aharonot

28/10/2011
Le journal israélien Yediot Aharonot révèle dans son édition d’aujourd’hui qu’un possible accord entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Ehud Barak aurait été trouvé pour attaquer les installations nucléaires iraniennes. "L’attaque pourrait avoir lieu avant le début de l’hiver", note le quotidien, tout en précisant que cette décision aurait été prise en dépit de l’opposition des chefs des services de sécurité et de l’opinion publique.

"Le monde est lâche face à Israël"

28 octobre 2011 - YANN HULMANN
LEILA SHAHID La voix de l'Autorité palestinienne en Europe ne croit pas au "jeu de dupes" qu'impose Israël. Elle met l'ONU face à ses responsabilités.

Déléguée de l'Autorité palestinienne auprès de l'Union européenne à Bruxelles, Leïla Shahid était de passage en Suisse la semaine dernière. Elle réagit à l'actualité et fait le point sur les relations israélo-palestiniennes.
Le Hamas vient de contraindre Israël à libérer plus d'un millier de prisonniers palestiniens contre un seul soldat israélien. Quel regard porte l'Autorité palestinienne sur cet échange?
Nous sommes soulagés que 1027 prisonniers palestiniens, qui pour certains croupissaient dans les prisons israéliennes depuis plus de 30 ans, soient finalement libres. Malheureusement, 5000 restent incarcérés. Par ailleurs, c'est terrible de constater dans quelle mesure le monde a été sensible à la tragédie du soldat Gilad Shalit - qui a été enfermé pendant cinq ans dans des conditions sûrement très mauvaises - alors que très peu de gens ont parlé des conditions de détention des 6000 prisonniers palestiniens, dont 300 mineurs et 80 femmes.
Cela ne peut pas justifier des enlèvements.
Nous avons toujours été contre le kidnapping de Gilad Shalit. S'il avait dû être jugé pour les actes militaires qu'il a accomplis, comme assiéger Gaza, cela aurait été différent. Car, faut-il le rappeler, Gilad Shalit n'était pas en vacances en train de pique-niquer. Il était dans un tank, avec une armée d'occupation illégitime qui a mis en place un siège illégitime. Je n'oublie cependant pas que, comme pour beaucoup de jeunes soldats, ce n'était pas la volonté de Gilad Shalit de se trouver à cet endroit, mais bien les ordres de l'armée israélienne.
L'Autorité palestinienne était donc pour sa libération, mais, je le répète, la campagne internationale qui a été faite pour ce soldat est dure à avaler.
Que change l'accord Shalit aux relations avec Israël?
Cette libération est importante. Rappelez-vous que Messieurs Olmert et Nétanyahou ont pris comme alibi le kidnapping de Gilad Shalit pour déclencher, d'abord, une guerre contre Gaza en 2008, puis, assiéger la même bande de Gaza. Un châtiment collectif pour obliger les gens de Gaza à rendre Gilad Shalit. Mais ce ne sont pas eux qui l'ont kidnappé, même pas le Hamas. C'est un mouvement de résistance local. Le Hamas a racheté Gilad Shalit car il savait bien qu'avec un soldat vivant il pourrait monnayer la libération de prisonniers. Et ils ont bien réussi. Avec un soldat, ils ont libéré 1027 prisonniers.
Autre élément essentiel aujourd'hui, Monsieur Nétanyahou n'a plus d'alibi pour continuer à assiéger Gaza et maintenir dans une situation invivable 1,5 million de citoyens. Il faudrait maintenant que quelqu'un lui dise. Mais j'ai l'impression que le monde est assez lâche face à Nétanyahou.
En 2007, Hamas et Fatah s'affrontaient violemment. Où en sont les relations entre les deux frères ennemis?
Nous avons vécu une tragédie qui n'a pas d'équivalent. Les Palestiniens, depuis 1948, ne s'étaient jamais attaqués de manière violente, ne s'étaient jamais éliminés physiquement. Nous avions évité ça jusqu'en 2007. Et puis, il y a cet affrontement armé entre militants du Hamas et du Fatah à Gaza.
Cette tragédie a été vécue de manière douloureuse par les Palestiniens. Ils ont le sentiment que s'ils se divisent, ils auront encore moins de chance de retrouver un Etat et un pays reconnu.
Comment expliquez-vous ce dérapage?
Ces divisions sont l'une des conséquences de la décision de la communauté internationale de ne pas accepter le résultat des élections de 2006, pourtant réalisées sous contrôle international.
Le Hamas a gagné la majorité des sièges. Monsieur Abbas la présidentielle. Malheureusement la communauté internationale, les Américains en tête, a décidé qu'elle ne voulait pas du Hamas. Les Américains ont donné leurs ordres aux Européens, les mêmes Européens qui avaient jugé ces élections transparentes et objectives. Vous imaginez si en Europe, en France ou en Suisse, on se permettait de boycotter un parlement parce que le résultat d'une élection ne plaît pas?
Tout ceci a préparé le terrain à une guerre civile. Grâce à Dieu, elle n'a pas duré longtemps. Elle a toutefois laissé des traces très profondes. Mais je pense qu'aujourd'hui il y a un vrai désir dans la société palestinienne pour que la libération des prisonniers soit l'occasion de reprendre de chemin de la réconciliation, du dialogue. Car nous devrons bien refaire des élections. Le Parlement avait un mandat de quatre ans, et nous sommes à la cinquième année.
Les élections sont la première manifestation de la vie démocratique. Les Palestiniens observent les révolutions arabes et veulent eux aussi avoir le droit d'élire leurs propres représentants.
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Bethléem: destruction d'une jeep militaire sioniste

[ 28/10/2011 - 08:38 ]
Bethléem – CPI
Une charge explosive semée par des résistants palestiniens a pris en cible une force militaire sioniste près de la ville de Bethléem dans le sud de la Cisjordanie occupée, ce qui a conduit à la destruction de la jeep militaire sioniste, mais les médias hébreux n'ont pas souligné à l'existence d'aucun blessé au sein des soldats sionistes.
Des sources hébreux ont annoncé qu'une charge explosive a été explosée, la nuit dernière, lors du passage d'une jeep militaire sioniste près de Kherbat Elia, dans le cadre d'une patrouille sioniste sur la route principale voisine à la colonie "Efrat" construite illégalement sur les terres des citoyens palestiniens dans le sud de Bethléem.
Des sources palestiniennes ont dit que les forces occupantes ont pris d'assaut, après l'explosion, la zone d'Abou Roukba dans le sud du village de Khedr, au milieu des mesures et procédures intensives de sécurité, ajoutant qu'on a entendu dans la région une grande explosion suivie par des tirs intensifs, alors que les soldats sionistes ont lancé des campagnes de fouilles dans la région, en coïncidence avec le lancement des bombes lumineuses.
Les sources ont souligné que cette attaque est la première de son genre en Cisjordanie occupée depuis trois ans, attirant l'attention à l'augmentation des opérations de jets de pierres sur les forces occupantes et les voitures des colons sionistes dans plusieurs régions en Cisjordanie occupée.
La radio hébreu a déclaré que les forces occupantes ont arrêté trois citoyens palestiniens du village de Beit Amr près d'el Khalil (Hébron), sous prétexte qu'ils sont recherchés et qu'ils ont été transférés aux centres sécurtaires spéciales d'interrogatoire.

Hillary Clinton demande au Congrès d'épargner l'aide à la Palestine

27/10/2011
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a demandé au Congrès jeudi d'épargner l'aide à l'autorité palestinienne, que des élus pro-israéliens veulent bloquer, prévenant que le Hamas pourrait se substituer à Washington.
Des élus américains pro-israéliens ont récemment bloqué une aide économique de 200 millions de dollars aux Palestiniens en réaction à la récente demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU.
"Je soulignerais à nouveau publiquement que nous préférons fortement que l'aide ne soit pas supprimée, en particulier pour les forces de sécurité", a déclaré jeudi Mme Clinton devant la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants américaine.
"J'espère que nous nous consulterons fréquemment quand le Congrès examinera ces questions et que sera pris en compte le fait qu'il faut éviter des conséquences néfastes" en cas de remise en cause de l'aide américaine, a déclaré la chef de la diplomatie américaine.
"Nous ne souhaitons certainement pas l'effondrement de l'autorité palestinienne et un vide qui pourrait être comblé par des extrémistes comme le Hamas", a-t-elle assuré.
Les Etats-Unis se sont opposés à la demande d'adhésion palestinienne à l'ONU par le président Mahmoud Abbas, assurant que cette démarche n'aurait pas de signification sans accord avec Israël.
De son côté, le Quartette qui réunit les Etats-Unis, la Russie, l'ONU et l'UE, a appelé à un accord d'ici à la fin de 2012.
Plusieurs élus américains avaient évoqué récemment la possibilité de revoir l'aide américaine aux Palestiniens et même la participation financière américaine aux Nations unies après le dépôt par le président de l'Autorité palestinienne auprès de l'ONU d'une demande d'adhésion pour un Etat palestinien.
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Une récolte de larmes: L'agriculture palestinienne continue de se détériorer en raison des incessantes destructions d'Israël

27/10/2011
Les déraçinements d'arbres fruitiers et plus particulièrement d'oliviers, n'ont cessé d'être perpétrés par les colons sionistes d'Israel depuis 1946.  Voici quelques chiffres :                        
Seulement entre Janvier et Septembre 2011, 7500 oliviers ont été soit déraçinés, soit brûlés, soit vandalisés par des colons illégaux israéliens.
- D'après le Centre Palestinien pour les Droits Humains, il est estimé à 10 346 le nombre d'oliviers arrachés ou brûlés en Cisjordanie pour la seule année de 2010.
- 13 149 dunums de terres (1 dunum = 919.3 mètres carrés) ont été confisquées ou détruites par Israel.
- Selon le Ministère de l'Agriculture Palestinienne, au moins 114 000 oliviers ont été détruits par les soldats et colons israéliens dans la bande de Gaza puis l'an 2000.
Voici un exemple des types de vandalisations commises par les israéliens sur les terres Palestiniennes. Des soldats israéliens ont lancé des petites bombes depuis leurs jeeps et tiré des balles faisant en sorte qu'elles s'enraçinent dans la terre d'un paysan en Cisjordanie. Ils ont ensuite brûlé son blé, ses grenadiers et ses oliviers. Le feu s'est étendue sur toute la vallée. Un paysan gazaouis présent a contacté les pompiers qui sont venus éteindre le feu mais dans d'autres lieux, d'autres incendies étaient déclenchés. Safadi, le paysan attaqué, estime qu'il a perdu " 30 000 mètres carrés de terre comprenant 300 grenadiers, 150 oliviers et tout son blé".
Comme le rapport de UN-OCH l'affirme 17% de la bande Gaza est classifiée comme une zone dangereuse et est ainsi inaccessible au paysans Palestiniens , qui risquent de se faire tirer dessus par ces franc-tireurs israéliens et mourir s'ils essayent de mettre un seul pied dans cette zone, sans parler des fermes. De ces 17%, environ 95% sont des zones cultivables. Aussi "35% des terres cultivables de la bande Gaza se trouvent dans cette zone interdite d'accès aux Palestiniens".Cela a évidemment un impact très grave sur l'éconimie locale.
"Considérant que la majeure partie de la zone rstreinte ets agricole et accapare 35% des terres cultivables ds Gazaouis, il n'est pas suprenant que les actifs relatifs à l'agriculture comprenant les arbres fruitiers, les serres, les fermes de brebis et poulets, les puits d'eau, atteignent 90% des pertes d'actifs. La valeur totale de ces propriétés est estimée à 275 millions de dollars.
Dans cette catégorie, le type d'actifs le plus précieux sont les arbres fruitiers dont les oliviers, les amandiers, les agrumiers et les vignes. Ces rabres , qui prennent des années et des années à grandir et à commencer à porter leurs fruits, représentent plus de 213 millions $ ou 77 % de pertes agricoles , suivis des serres (47 millions$), des puits d'eau (9 millions$),  les fermes de brebis (4.5 millions$) et les fermes de poules (2 millions$).
De plus le rapport de l'UN-OCHA "Between the fence and a hard place - The humanitarian impact of Israeli- imponed restrictions on access to land and sea in the Gaza Strip", affirme : " Des évaluations prudentes ont calculé la valeur des propriétés, agricoles ou non, détruites durant les cinq dernières années dans les zones restreintes de terre, atteint les 308 millions de dollars (valeur de réinvestissement).
Les actifs relatifs à l'agriculture atteignent 90% de ce coût. Il a été estimé que les restrictions aux accès et la destruction relative aux actifs agricoles produisent des pertes annuelles d'environ 75 000 tonnes de mètres carrés de potentiel de production.
Des estimations prudentes chiffrent la valeur marchande de cette production à 50.2 millions de dollars par an. La majeure partie des fermiers indiquent que depuis l'expansion des zones de restrictions en 2008, ses revenus provenant de l'agriculture se sont réduits à moisn d'un tiers de ce qu'ils étaient auparavant. Le reste a informé la perte totale de leurs revenus.
Alors que dans le passé; la récolté des olives fournissaient de l'emploi à des milliers de personnes dans chaque région, chaque famille travaillant ensemble à récolter puis presser les olives pour enfin en fabriquer les dérivés et les exporter. Mais depuis l'invasion sioniste, de moins en moins de Palestiniens peuvent subsister de cette manière et doivent lutter tous les jours pour survivre.
Sachant que les oliviers sont des arbres sacrés mentionés dans la Torah, la BIble et le Coran, qui peuvent vivre des siècles, et que son huile représentent 25% de la production agricole totale dans la Cisjordanie.
L'olive et ses dérivés ( huile,savon) sont l'un des pilliers de l'économie Palestinienne.
Toutefois, ces sources de revenus constamment persecutés par la politique sioniste israélienne afin de chasser les Palestiniens... de Palestine (!) en essayant dans le processus de les dégrader et les démoraliser.
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Nouvelle rencontre pour la réconciliation palestinienne

27-10-11
JERUSALEM (AP) — Le président palestinien Mahmoud Abbas s'entretiendra avec le leader du Hamas Khaled Mashaal le mois prochain pour évoquer la réconciliation palestinienne, le Fatah dirigeant la Cisjordanie et le Hamas la bande de Gaza.
Cette rencontre, la première entre Mahmoud Abbas et Khaled Mashaal depuis la signature surprise d'un accord de réconciliation en mai dernier, se déroulera au Caire, a annoncé Amin Makboul, un haut responsable du Fatah.
Le processus de réconciliation a déjà été mis à mal par des conflits pour savoir qui contrôlerait les forces de sécurité et comment négocier avec Israël, dont le Hamas refuse de reconnaître l'existence.
Parallèlement, le président Abbas a décidé de soumettre officiellement la reconnaissance de la Palestine comme Etat à part entière au Nations unies. AP
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Palestine : la Bosnie pourrait s'abstenir à l'ONU

27 octobre 2011
La présidence collégiale de Bosnie n'est pas parvenue à un consensus au sujet de la candidature des Palestiniens à un siège permanent à l'ONU, ce qui pourrait signifier qu'elle s'abstiendra lors du vote au Conseil de sécurité, a-t-on appris jeudi à Sarajevo.
Le président en titre de la présidence collégiale de Bosnie, le Croate Zeljko Komsic, "a déclaré qu'il n'y a pas une position commune de la présidence à l'égard de cette question et que de telles décisions (sur un vote pour ou contre, NDLR) doivent être prises par consensus", indique un communiqué de la présidence bosnienne. Le communiqué a été publié à l'issue de la visite du ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, venu à Sarajevo pour se "renseigner sur la position de la Bosnie-Herzégovine" au Conseil de sécurité.
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La reprise des pourparlers israélo-palestiniens échoue

2011-10-27
Les entretiens menés par des représentants du Quartette du Proche-Orient pendant les dernières 48 heures n'ont pas réussi à reprendre les négociations de paix longtemps gelé entre les interlocuteurs israéliens et palestiniens, a annoncé mercredi matin le bureau du Premier ministre israélien.
Des représentants du Quartette ont rencontré à Jérusalem les négociateurs en chef de l'autorité nationale palestinienne Saeb Erekat et Yitzhak Molcho, qui représentent le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
M. Molcho s'est entretenu "pendant plus de deux heures avec des représentants du Quartette international dans une tentative de trouver un moyen pour reprendre des négociations directes entre l'Israël et les la Palestine, ce qui est conforme avec le contour du Quartette, selon lequel la reprise des négociations directes doit être réalisée sans conditions préalables", a déclaré le bureau du Premier ministre dans un communiqué.
Cependant, aucune conclusion n'a été atteinte lors des négociations, et "Il a été décidé que les deux côtés seraient chargés de déterminer une date pour reprendre leurs discussions", a indiqué le communiqué.
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Encore un boycott sportif de l'Etat d'apartheid

27/10/2011
ehsan-ghaem-maghami
La Campagne BDS France félicite Ehsan Ghaem Maghami, le joueur d'échec iranien qui a boycotté un joueur israélien, Ehud Shachar, lors du Corsica Masters, le tournoi d'échecs le mieux doté de France, à Bastia, en Corse.
Alors que les organisateurs sont libres de changer les paires d'adversaires pour éviter que ce genre d'incidents se produise, cette semaine le joueur a immédiatement été sanctionné et exclu du tournoi par Léo Battesti, le vice président de la fédération française d'échecs.
Ehsan Ghaem Maghami est pourtant Grand Maitre, c'est à dire la plus haute distinction possible aux échecs, et champion d'Iran depuis deux ans, titre qu'il a déjà remporté 9 fois. C'est donc un grand sacrifice auquel il a consenti pour rester en adéquation avec la moralité: ne pas utiliser le sport pour légitimer un pays qui viole par ailleurs le droit international et discrimine la partie palestinienne de sa population.
Le mois dernier déjà, dans les mêmes conditions, un fleurettiste iranien et une épéiste tunisienne s'étaient retirés du Championnat du Monde d'Escrime à Catane (Sicile, Italie). L'an dernier également, lors de l'Olympiade d'échecs en Russie, l'équipe yéménite d'échecs avait été exclue pour avoir refusé d'affronter l'équipe israélienne, avec le soutien de sa fédération nationale. Puissent d'autres joueurs, sportifs et fédérations sportives suivre ces exemples...
Nous en appelons à la fédération française d'échecs de protester auprès de la fédération internationale d'échecs, de demander l'exclusion d'Israël des compétitions internationales tant que cet Etat ne respectera pas le droit international, de permettre aux joueurs d'échecs français de boycotter les représentants de l'Etat israélien et d'exprimer sa solidarité avec ceux qui le font en leur âme et conscience.
Bravo et merci à Ehsan Ghaem Maghami pour sa solidarité et son engagement aux côtés des Palestiniens. C'est grace à lui et à l'exemple qu'il donne que nous pourrons mettre échec et mat l'entreprise de colonisation israélienne en Palestine.
La Campagne BDS France, le 26 octobre 2011
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Un Israélien admet avoir participé à un trafic d'organes aux Etats-Unis

AFP | 27/10/2011
Un ressortissant israélien a reconnu jeudi avoir participé à un trafic d'organes aux Etats-Unis en négociant la vente de trois reins pour plus de 100.000 dollars pièce, a annoncé la justice américaine.
Levy Izhak Rosenbaum, 60 ans, a plaidé coupable devant un tribunal de Trenton (New Jersey, est) de trois chefs d'accusation d'acquisition et de recel d'organes humains, a indiqué le parquet. Il fait l'objet d'un quatrième chef d'inculpation pour tentative de trafic d'organe.
Selon le procureur chargé de l'enquête, Paul Fishman, l'homme a négocié entre 2006 et 2009 la greffe de trois reins à des habitants du New Jersey, qui ont versé entre 120.000 et 150.000 dollars.
Il a reconnu qu'il avait déjà négocié des organes lorsqu'il a été pris en train d'essayer de vendre un rein avec en enquêteur se faisant passer pour un acheteur éventuel, a indiqué le procureur.
Chacun des chefs d'inculpation est punissable au minimum d'une amende de 250.000 dollars et au maximum d'une peine de cinq ans de prison. L'accusé a été placé en résidence surveillée en attendant la fixation de sa peine en février prochain. 
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Gaza , la Résistance félicite la Tunisie révolutionnaire et victorieuse

[ 28/10/2011 - 00:46 ] 
Gaza - CPI 
Le Mouvement de la Résistance islamique "Hamas" a adressé ses vœux les plus sincères au peuple tunisien frère à l'occasion du couronnement des élections de l'assemblée constituante et félicita le mouvement Ennahdha pour son grand succès aux élections qui se sont déroulées par une fête démocratique dont le monde pris à témoin reconnait la transparence et l'intégrité.
Dans une déclaration de presse, dont une copie est parvenue au CPI le jeudi (27-10) le Mouvement précise : en félicitant le peuple tunisien et, bénissant le triomphe du Mouvement Ennahdha , nous tenons à participer à leur joie pour cette grand réalisation nationale qui, nous souhaitons concrétisera les aspirations du peuple tunisien à la liberté, la justice, la croissance et la dignité .
Le Mouvement "Hamas" exprime son souhait que les élections fassent recouvrir à la Tunisie son rôle de leader dans la défense des causes de la nation arabe et islamique et à leur tête la cause palestinienne .

Dahlen Limogé : Un moindre mal !

[ 28/10/2011 - 00:27 ] 
Des sources anonymes ont précisé que, la décision de limogeage de Dahlen, vient compléter cette autre décision prise à son encontre par le comité central du Mouvement El Fath .
En conséquence de quoi, Dahlen ne dispose plus d'aucune voie de recours contre cette décision.
Le conseil révolutionnaire du Mouvement d'El Fath, se réunie à Ramallah pour examiner un certain nombre d'affaire,  y compris la Reconciliation palestinienne sous la direction du président de l'Autorité Abou Mazen .

Les raids sionistes : Un trouble fête à dessein !

[ 28/10/2011 - 00:19 ] 
Gaza - CPI  

Les avions de combat de l'ennemi sioniste ont lancé quatre raids aériens ce jeudi ( 27-10) à l'aube, prenant pour cible des zones vides à Deir El Baleh, et Khan Younes situés au centre et au sud de la bande de Gaza .
Des sources locales ont informé le correspond du (CPI) que les bombardiers de l’occupation , ont pilonné une position des brigades d'El-Kassam, l'aile militaire du Mouvement "Hamas" au sud-ouest de Deir El Beleh, ce qui provoqua le vacarme d'une énorme explosion , dont les échos se sont répandus dans les régions du centre et du sud .
Ces mêmes sources, ont fait savoir que les bombardiers de l'occupation ont renouvelé le tir d'au moins quatre roquette en direction de terrains vides à l'ouest de la ville d'Asda , qui a fait l’objet d'un pilonnage quelques mois auparavant , sans signaler de victime !
Les forces de l'occupation, ont ainsi annoncé la veille le tir de trois missiles de type "Grad" en direction de la veille "d'Asdod" occupée depuis 1948 et qui se trouve à environ 42 km de Gaza .

Abou Sarhan : Jour d’arrestation, jour de libération

[ 27/10/2011 - 21:13 ] 
Gaza – CPI

Le 21 octobre 2011 reste un jour extraordinaire dans la vie du détenu Amer Abou Sarhan. Le 21 octobre 2011 est le jour de sa libération, réalisée grâce à la transaction d’échange de prisonniers effectuée entre la résistance palestinienne, le mouvement de la résistance islamique Hamas en tête, et les occupants israéliens. C’est une date qu’il ne pourra jamais oublier, après des années et des années passées derrière les barreaux de l’occupation sioniste.
Il a été emprisonné le 21 octobre, et il est resté derrière les barreaux 21 ans durant. 21, un nombre qu’il commençait à haïr. Mais le 21 octobre 2011, tout a basculé. Il a été libéré et le 21 a pris une allure optimiste.
Sentiment de fierté
Abou Sarhan ne cache pas son sentiment de fierté. Il n’a pas été emprisonné pour rien, mais parce que c’est un résistant à une occupation longue et lourde. Abou Sarhan, 40 ans, est fier d’avoir mené des opérations héroïques qui ont fait mal aux occupants. Il est fier d’avoir mis le feu au poudre et d’avoir entamé "La révolution des couteaux", la révolution qui a marqué le début de la Première Intifada, en poignardant trois occupants sionistes.
Abou Sarhan est né le 18 janvier 1972 ; plus de la moitié de sa vie, il l’a passée dans les prisons de l’occupation israélienne. Aucun regret cependant.
La fille Hamas
Abou Sarhan n’a qu’une fille. Il est tellement fier de son mouvement, le Hamas, qu’il a appelé sa fille Hamas. L’état civil de l’occupation israélienne a refusé de l’enregistrer sous ce prénom. Son grand-père lui a enfin donné le prénom Djihad ; toutefois, ses camarades ont continué à l’appeler Abou Hamas (le père de Hamas), ce qui mettait en colère les bourreaux sionistes.
Le détenu martyr
Beaucoup croyaient qu’Abou Sarhan était tombé en martyre, en effectuant une opération contre les occupants israéliens. Des chants louaient même le courage du martyr. Abou Sarhan a le sourire aux lèvres, en se rappelant de cette anecdote, tout en se montrant fier de son parcours.
Le combattant au repos
Actuellement, Abou Sarhan se repose dans un des plus chics hôtels de la bande de Gaza ; il se repose sur la plage de Gaza,. Un repos mérité après vingt et un an d’enfermement. Il rigole : « Mer, chaises confortables, jus, pain frais, nourriture de qualité. Il y a deux jours seulement, nous nous asseyions sur des chaises en fer brut ; nos repas étaient des plus mauvais ; nous ne voyions que les murs et les visages insupportables des bourreaux. Aujourd’hui, nous voyons la création du Créateur : la nature, la mer, les arbres ».
Une affaire gâche tout de même ce climat apaisant. Les occupants israéliens n’ont accepté de le relâcher que vers la bande de Gaza, loin de sa famille en Cisjordanie : « Ce n’est pas trop grave, dit-il le sourire aux lèvres. Les miens viendront bientôt me voir. Je les attends avec une grande impatience ; ils me manquent énormément ».
L’unité nationale
Et en ce qui concerne les détenus encore dans les prisons de l’occupation israélienne, il les trouve satisfaits : «  Ils sont très contents de la transaction, même si elle n’a pu libérer tout le monde. Honte aux Arabes qui n’ont pu libérer un des leurs enfermé dans les prisons israéliennes depuis 34 ans ; la résistance palestinienne, cependant, a pu en libérer des centaines ! »
L’unité nationale est très importante pour Abou Sarhan : « L’unité nationale est très nécessaire pour faire face à l’arrogance sioniste, surtout à l’intérieur de ses prisons. Par ailleurs, mettre la main sur les soldats (israéliens) reste le meilleur moyen pour libérer tous les détenus palestiniens ».
Enfin, le captif détenu a appelé le monde entier à réagir, à leur venir en aide, à les libérer, afin que tout le monde ait les mains libres pour libérer la sainte mosquée d’Al-Aqsa de ces injustes Sionistes.