samedi 26 février 2011

Le gel de la colonisation est la condition fondamentale à la reprise des négociations avec Israël selon Mahmoud Abbas

Le président palestinien Mahmoud Abbas a insisté vendredi sur le gel de la colonisation juive comme "condition fondamentale" à la reprise des négociations de paix entre les Palestiniens et Israéliens.
M. Abbas, qui parlait à des réfugiés palestiniens au Liban par téléphone, a demandé une fin immédiate de l'occupation israélienne des territoires arabes.
Il a condamné également le veto américain du 18 février à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la colonisation juive dans les territoires palestiniens occupés.
La question de la colonisation avait entravé les négociations directes entre les Palestiniens et Israéliens relancées début septembre 2010 à Washington, qui avaient été suspendues suite au refus d'Israël de prolonger le moratoire sur la colonisation dans les territoires palestiniens occupés.
Depuis 1967, environ 500.000 colons juifs se sont installés dans les 120 colonies construites en Cisjordanie, aux côtes de 2 millions de Palestiniens.

Processus de paix: Merkel fait la leçon à Netanhayu

AFP | 25.02.2011 | 13:34

Lors d’un entretien téléphonique lundi, M. Netanyahu a fait part à la chancelière de la "déception" d’Israël après que l’Allemagne a voté au Conseil de sécurité de l’ONU en faveur d’une résolution condamnant la colonisation juive.
Piquée au vif, Mme Merkel a répondu: "Comment osez vous? C’est vous qui nous avez déçu. Vous n’avez pas fait le moindre pas pour faire avancer la paix", affirme le journal, citant un haut responsable allemand non identifié. M. Netanyahu aurait alors assuré qu’il allait lancer une initiative diplomatique, expliquant qu’il prononcerait un discours "dans deux à trois semaines" sur le processus de paix, mais sans en préciser son contenu.
Le porte-parole du premier ministre, Mark Regev, s’est abstenu de tout commentaire.
A Berlin, le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert, a confirmé vendredi que l’entretien avait bien eu lieu, à la demande israélienne, tout en se refusant à en donner les détails.
"Le blocage actuel du processus de paix a été un thème important abordé dans la conversation", a déclaré M. Seibert lors d’une conférence de presse régulière, mais il a démenti que Mme Merkel ait parlé sur le ton que lui prête Haaretz.
"La chancelière a plusieurs fois critiqué publiquement ce blocage, et dernièrement lors de sa visite en Israël, en présence de M. Netanhayu, étant convaincue qu’on rate actuellement une opportunité importante", a-t-il rappelé.
Les Etats-Unis ont mis leur veto le 18 février au Conseil de sécurité à un projet de résolution arabe jugeant "illégale" la colonisation dans les territoires palestiniens occupés et demandant son arrêt.
En revanche, les 14 autres membres du Conseil --dont l’Allemagne, le Grande-Bretagne et La France-- ont voté en faveur de la résolution.
Le 1er février, lors d’une visite en Israël, la chancelière allemande avait déjà insisté sur la nécessité d’avancer vers une paix avec les Palestiniens en raison des bouleversements dans la région.
"Le processus de paix ne devrait pas se reposer, surtout pas en ces temps troublés", avait-elle déclaré, y voyant "une responsabilité commune" des deux camps.
Selon les médias israéliens, cette visite de Mme Merkel avait déjà été marquée par des mésententes entre la chancelière et le premier ministre israélien à propos du processus de paix, au point mort depuis la fin septembre 2010.
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La région Languedoc-Roussillon est-elle complice de crime de guerre ?

25 février 2011
Oui répond la Coalition contre Agrexco qui reproche à la collectivité d’accueillir l’entreprise israélienne sur le port de Sète. Cette dernière exporte des marchandises produites dans les colonies illégales d’Israël en Cisjordanie. Où en est-on réellement au niveau du droit ? Quelles sont les positions politiques sur la question des colonies et des produits qui en sont issus ?
Ouzi Kouris, directeur général d'Agrexco France et Christian Bourquin, président de la région Languedoc-Roussillon le 18 janvier 2011 sur un bateau d'Agrexco à Sète (photo : J.-O. T.)
Dans cet article, vous allez lire des informations que vous n’aurez pas lues ailleurs. Pensez à faire un don à Montpellier journal s’il vous a intéressé.
« On va les mettre en demeure de faire cesser les activités et s’ils ne le font pas, ils sont objectivement complices des violations du droit et des crimes de guerre. » C’est la conclusion que Christophe Perrin de la Coalition contre Agrexco a livré vendredi 18 lors d’une conférence de presse. Elle visait « les porteurs politiques du projet d’installation » de l’entreprise israélienne Agrexco-Carmel sur le port de Sète. C’est à dire le conseil régional. Ces propos font suite à la saisie par huissier de documents prouvant l’exportation via Sète de produits issus des colonies israéliennes en Cisjordanie.
Cour pénale internationale
Le raisonnement est simple. Il a été détaillé à Montpellier journal par Gilles Devers, avocat lyonnais de membres de la Coalition dont la Confédération paysanne. Pour lui, la deuxième phase de colonisation après la guerre des six jours (1967) est un crime de guerre. Il appuie son raisonnement sur le Statut de Rome de la Cour pénale internationale qui définit comme crime de guerre : « Le transfert, direct ou indirect, par une puissance occupante d’une partie de sa population civile, dans le territoire qu’elle occupe. » (article 8.2.b.viii). Ce qui est bien le cas des colonies de Cisjordanie peuplées d’israéliens. Problème, dans le statut de Rome, il n’est pas question des produits issus des colonies. Réponse de l’avocat : « Les produits ne viennent pas simplement du fait de l’eau qui tombe sur le sol. C’est bien parce qu’il y a l’appropriation des terres que les produits existent. Donc les produits sont bien le fruit de la colonisation. Le produit est en lui-même illicite à partir du moment où il est fabriqué dans une colonie. » Et de préciser : « Ça n’a jamais été fait juger. La jurisprudence n’est pas faite. »
Le droit n’a donc pas encore établi le lien entre l’illégalité des colonies et celle des marchandises qui y sont produites. Les politiques encore moins. Pourtant, l’illégalité des colonies ne fait plus débat aujourd’hui au sein de la communauté internationale – sauf bien sûr en Israël. En France, non plus. Ainsi par exemple, le 22 janvier, Michèle Alliot-Marie, ministre des affaires étrangères, déclarait au quotidien Jordanien Al arab a yawn : « La colonisation est contraire au droit international et elle doit cesser. La France condamne systématiquement la poursuite de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. »
Déclarations beaucoup moins nettes
Quand il s’agit de s’intéresser aux produits issus des colonies, les déclarations sont beaucoup moins nettes. Ainsi le député (PC) Jean-Jacques Candelier adressait une question écrite au ministère des affaires étrangères le 8 septembre 2009. Se basant sur  la résolution 465 adoptée à l’unanimité du conseil de sécurité des Nations unies qui « demande à tous les États de ne fournir à Israël aucune assistance qui serait utilisée spécifiquement pour les colonies de peuplement des territoires occupés », le député demandait la position du ministère sur l’action suivante : « Mettre fin à l’importation de biens produits dans les colonies, notamment par la suspension de l’accord d’association. » La simple réponse que l’élu obtiendra fera référence à la différence appliquée, en matière de droits de douane, aux produits israéliens (régime préférentiel) et à ceux des colonies (non préférentiel). Mais rien sur la fin de l’importation des produits des colonies. Une autre question voisine du député Michel Issindou (PS) posée le 6 avril 2010 n’a toujours pas obtenu de réponse. Montpellier journal a également interrogé le Parti socialiste sur la question de l’illégalité présumée de ces produits. Au secrétariat international du PS, on nous répond qu’il n’y a « pas de position ».
Au vu de toutes ces non prises de positions, on comprend pourquoi Christian Bourquin pouvait déclarer le 18 janvier sur un bateau d’Agrexco à bord duquel il était invité : « Je note que cet acte commercial [celui d'Agrexco] n’est surtout pas réprouvé par le gouvernement français, encore moins par les autorités européennes. Donc, à partir de là, allons-y! Fonçons! ».
Étiquetage des produits des colonies
Au minimum, on pourrait penser que les consommateurs ont au moins la liberté de ne pas acheter des produits des colonies israéliennes. Sauf que l’étiquetage ne fait pas la différence. Devrait-il la faire ? La question a été posé à Michèle Alliot-Marie le 21 janvier lors d’un point presse à Jaffa :
« Q – A propos du boycott des produits israéliens, ne pensez-vous pas que les produits fabriqués dans les colonies devraient être identifiés pour les consommateurs ?
R – Mais c’est bien le cas, effectivement. Vous avez deux régimes différents, puisque vous avez un régime préférentiel qui est accordé aux produits israéliens, et vous n’avez pas ce régime préférentiel accordé aux produits venant des colonies.
Q – Mais pour les consommateurs ?
R – Comment ?
Q – Fabriqués dans les colonies, c’est un grand problème aussi.
R – J’en parlerai peut-être demain. Mais enfin, pour l’instant ce n’est pas comme cela que se présentent les choses. Si vous voulez, encore une fois, les origines sont des origines géographiques générales et ont des régimes différents. »

Bref, pas de réponse sur l’étiquetage.
Certains militants opposés à la colonisation israélienne choisissent d’appeler au boycott des produits israéliens notamment parce que les consommateurs ne peuvent pas différencier les produits des colonies de ceux d’Israël. Sur ce sujet, Michel Alliot-Marie est beaucoup plus claire et plus ferme. Alors Garde des sceaux, elle déclarait au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) de Bordeaux le 18 février 2010 : « Je n’accepte pas que des personnes, responsables associatifs, politiques ou simples citoyens, appellent au boycott de produits au motif qu’ils sont kasher ou qu’ils proviennent d’Israël. » Notons au passage la confusion entre produits « kasher » et israéliens donc entre religion juive et état israélien alors que la campagne de boycott n’a jamais concerné les produits kasher. Et la ministre de poursuivre : « Je souhaite que le parquet fasse preuve de davantage de sévérité à ce sujet. J’ai donc adressé une circulaire aux parquets généraux, leur demandant d’identifier et de signaler tous les actes de provocation à la discrimination. » Cette déclaration a été suivi d’effet puisque des militants de Perpignan ont notamment été poursuivis à l’automne 2010.
Contradiction
Carte de la Cisjordanie (source : Central intelligence agency via Wikipedia)Du côté d’Agrexco-Carmel, la question des colonies n’est jamais abordée de façon claire et transparente. Par exemple, mardi, Montpellier journal contacte Ouzi Kouris suite à la diffusion par la Coalition de factures prouvant que des produits débarqués à Sète proviennent des colonies de Cisjordanie de Gilgal, Tomer et Petza’el. Le directeur général d’Agrexco France avait pourtant déclaré en juin 2009 à Montpellier journal : « En Cisjordanie, il n’y a pas de production pour l’export. » Interrogé sur la contradiction, Ouzi Kouris déclare  à propos de Tomer et Gilgal : « Ce sont des colonies israéliennes dans la vallée du Jourdain mais pas en Cisjordanie. » Sauf que la consultation d’une carte montre bien que ces colonies sont situées dans la vallée du Jourdain et aussi en… Cisjordanie. Ainsi Tomer et Gilgal, sont situées à une vingtaine de kilomètre au nord de Jericho. Réaction à ces propos de Christophe Perrin de la Coalition : « Ça démontre bien qu’Agrexco adopte une ligne politique qui est celle de l’État israélien et qui considère que les colonies ne sont pas illégales. » Rappelons qu’Agrexco est détenu à 50 % par l’État d’Israël. Agrexco communiquera-t-elle un jour le détail des tonnages exportés en fonction de leur lieu d’origine ? Rien n’est moins sûr.

« Vendredi de la Colère » : appel à des manifestations à Hébron pour « ouvrir la rue des Martyrs »

[ 25/02/2011 - 12:56 ]
Al-Khalil (Hébron) – CPI
La Coalition de la jeunesse contre la colonisation à Hébron a appelé à des manifestations massives aujourd’hui, en direction de la Rue des Martyrs contrôlée par les forces israéliennes qui interdit aux citoyens d’y accéder depuis plusieurs années.
La Coalition a diffusé dans la ville d’al-Khalil des appels généraux aux institutions officielles et populaires pour participer à trois manifestations simultanées qui partiront de la mosquée Alaa al-Bouka a Haret el-Cheikh, de la mosquée al-Ras à Haret Jaber, et devant la mosquée Sahabat Rasoulillah, en direction de la Rue des Martyrs.
Les jeunes ont appelé ces marches prévues « Vendredi de la Colère », auxquelles participeront des militants étrangers, et des personnalités nationales et locales afin de demander l’ouverture de la Rue des Martyrs bloquée depuis le massacre de la mosquée al-Ibrahimi qui a eu lieu un vendredi.
Les forces israéliennes avaient fermé la rue à la circulation des voitures, tout en permettant aux piétons de l’emprunter avec des complications sécuritaires. Au début de l’Intifada d’al-Aqsa en 2000, elles ont entièrement bloqué la rue aux piétons qui ne pouvaient emprunter qu’une courte distance de la rue qui s’étend de la zone de Bab al-Zawiya jusqu'à la Rue al-Sahla.

Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères demande la levée du blocus contre Gaza

[ 25/02/2011 - 14:59 ]
Gaza – CPI
Jean Asselborn, vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, pays membre de l’Union Européenne, a demandé à l’occupation sioniste la levée du siège de la bande de Gaza et de permettre aux Palestiniens de circuler, travailler, exporter et importer.
Asselborn a déclaré dans une conférence de presse tenue dans le siège de l’UNRWA dans la bande de Gaza aujourd’hui, vendredi 25 février : « Personne n’aime tirer des roquettes depuis la bande de Gaza sur Israël, mais si Tel-Aviv veut éviter cela, elle doit mettre fin au blocus et ouvrir les frontières de Gaza avec le monde », décrivant sa visite à Gaza d' « historique ».
Le ministre s’est engagé à travailler pour mettre fin au blocus continuel, en affirmant qu’ « il n’y a pas de terroristes ni de criminels à Gaza, mais des gens ordinaires qui aiment la vie ».
Il a déclaré : « il est nécessaire de commencer à reconstruire à Gaza, et il faut lever le blocus de manière totale ».
Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères a visité un port de pêcheurs, et pris connaissance d’un projet mené par l’UNRWA dans le port.

Affrontements violents à Selwan et sécurité renforcée à al-Aqsa

[ 25/02/2011 - 14:09 ]
Al-Qods occupée – CPI
De violents affrontements ont éclaté à l’aube dans le centre de la ville de Selwan entre les Maqdissins et les forces israéliennes après l’invasion de plusieurs quartiers de la ville. L’occupation a également renforcé ses mesures sécuritaires autour de la mosquée sacrée d’al-Aqsa, et près des portes de l’Esplanade des Mosquées dans la Vieille Ville d’al-Qods.
Des sources locales ont affirmé que les forces israéliennes ont pris d’assaut la ville, en particulier les quartiers d’al-Boustane et de Wadi Hilwa ainsi que des zones voisines. Cela a provoqué de violents affrontements entre les habitants de la ville et les soldats qui ont tiré des grenades lacrymogènes et des balles en métal vers les maisons. Plusieurs habitants ont été asphyxiés et les affrontements se sont poursuivis jusqu’à l’aube en même temps qu’un déploiement des unités spéciales appelées les arabisés à l’intérieur de la ville.
Les sources ont ajouté que les forces de l’occupation ont intensifié les mesures sécuritaires depuis ce matin et ont déployé des agents de police aux portés de la mosquée sacrée d’al-Aqsa avec des postes de contrôle dans les ruelles de la Vieille ville sous prétexte d’éviter les affrontements avec les fidèles et imposer un état sécuritaire sur les lieux, selon leur prétentions.

Arrestation de treize Palestiniens en Cisjordanie par l’armée israélienne

[ 25/02/2011 - 18:32 ]
Ramallah – CPI
Hier jeudi 24 février 2011, à l’aube, les forces de l’occupation israéliennes ont mené une campagne d’arrestation partout dans les villes et villages de la Cisjordanie. Treize Palestiniens ont été interpellés.
Des sources locales ont confirmé que de grandes forces de l’armée israélienne, épaulées par des engins militaires, avaient investi, aux premières heures du petit matin, un certain nombre de villages et de localités palestiniens des départements de Jénine, Ramallah, Bethléem et Al-Khalil. Et elles ont obligé les habitants de certaines maisons à les quitter, sous la menace de l’arme. Hommes, femmes, enfants, personnes âgées ont été mis à l’écart pour effectuer des inspections musclées et volontairement dévastatrices.
Les sources ajoutent que ces forces ont arrêté six Palestiniens à Jénine, trois à Ramallah, deux à Bethléem, deux à Al-Khalil.
Ces arrestations font partie de ces campagnes menées quotidiennement dans les régions de la Cisjordanie destinées à mettre la main sur des activistes palestiniens dits « recherchés ».

Le Hamas condamne le bombardement fait contre le peuple libyen

[ 25/02/2011 - 19:19 ]
Gaza – CPI

Commentant la situation en Libye et le bombardement du peuple libyen, un responsable du mouvement du Hamas a déclaré :
Le mouvement du Hamas s’indigne et condamne l’acte du régime libyen contre le peuple libyen sorti dans des manifestations pacifiques, les visant et les bombardant avec des avions militaires et l’artillerie, pratiquant d’affreux massacres collectifs, laissant des centaines de martyrs et des milliers de blessés.
Nous appelons notre peuple palestinien combattant, les peuples arabo-islamiques et tous les hommes libres du monde à condamner les massacres sauvages menés par le régime libyen comme il se doit. Nous appelons également à montrer une grande solidarité avec le grand peuple libyen.
Le bureau d’information

Les milices répriment une marche pour la réconciliation transformée en manifestation contre Oslo

Ramallah - 25 février 2011
Par Palestine Info
Les milices d’Abbas, l’ex-président de l’Autorité palestinienne, ont réprimé une marche pacifique qui appelait à la réconciliation et à la fin des divisions internes palestiniennes. Elle a commencé jeudi après midi dans la ville de Ramallah, et s’est rapidement transformée en manifestation contre les négociations et le processus de paix.
Des agents de la milice habillés en civil se sont infiltrés parmi les manifestants pour tenter de les confondre. Lorsque les slogans ont visé Oslo, les milices ont commencé à affronter les manifestants et à les agresser pour les empêcher de crier des slogans condamnant la collaboration sécuritaire et les négociations.
Le réseau des ONG a dénoncé hier dans un communiqué les pratiques des milices et sa répression de la marche pour « museler les gens, et imposer des slogans qui plaisent aux chefs de l’appareil sécuritaire ».
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Journée d’action à Hébron le 25 février 2011 (vidéos)

Hébron - 25 février 2011
Par Open Shuhada Street
Le 25 février 2011, des activistes et des organisations du monde entier exprimeront leur solidarité avec les habitants palestiniens d’Hébron/al-Khaleel par des protestations locales qui exigeront l’ouverture de la Rue Shuhada aux Palestiniens et la fin de l’occupation.
Journée d’action à Hébron le 25 février 2011 (vidéos)
Nous voulons reprendre notre ville volée
Pour plus d’information ou pour organiser une manifestation dans votre ville, contactez-nous : openshuhadastreet@gmail.com
Open Shuhada Street - 25 Feb 2011 - Global Day of Action from Joseph Dana on Vimeo.
Traduction : MR pour ISM

Ameer Makhoul : "La terre reconnaît al-Araqib et connaît son peuple"

25 février 2011
Par Baladi
De sa prison, Ameer Makhoul participe à la lutte de son peuple, et notamment dans celle que mènent les masses palestiniennes dans la Palestine de l’intérieur, occupée en 48. Ameer est prisonnier, depuis le 6 mai 2010. La veille, il se trouvait dans al-Araqib, village menacé de « déracinement », comme il le dit si bien, détruit près de vingt fois en quelques mois et aussitôt reconstruit, autant que possible (puisque les bras de la destruction ne donnent plus de répit). Al-Araqib est devenu le lieu de la lutte pour les Palestiniens de 48, le symbole de leur résistance au sionisme spoliateur et destructeur.
Ameer Makhoul : 'La terre reconnaît al-Araqib et connaît son peuple'
3ème destruction d'Al-Araqib, août 2010 (Oren Ziv/ActiveStills) - la dernière destruction du village, le mois dernier, est la 18ème...
Soutenir Ameer Makhoul dans sa prison, c’est aussi diffuser sa pensée et ses écrits, se mobiliser pour soutenir son peuple qui lutte, et notamment pour protéger al-Araqib dans le Naqab. Ameer est prisonnier politique parce qu’il a lutté, avec son peuple, contre l’épuration ethnique en cours, dans al-Qods et en Palestine 48, et parce qu’il a lutté pour briser le blocus contre Gaza.
Une fois encore, Ameer nous explique que son emprisonnement n’est pas une question personnelle, ce n’est pas vers lui que doivent se diriger les efforts, mais vers sa lutte et celle de son peuple. Lors de la guerre criminelle contre le Liban en juillet 2006, Ameer Makhoul avait lancé son cri, de Haïfa, touchée par les fusées de la résistance islamique au Liban : "Ne nous regardez pas, nous, à Haïfa, mais dirigez vos regards vers les victimes au Liban."
Exigeons la libération de Ameer Makhoul, et exigeons aussi la libération de tous les prisonniers palestiniens et arabes des geôles du colonialisme sioniste. Soutenons Ameer Makhoul, et soutenons la lutte de libération de la Palestine, à laquelle il participe et lutte, et pour laquelle il a été fait prisonnier.
La terre reconnaît al-Araqib et connaît son peuple…
Ameer Makhoul, prisonnier
Trad. Rim al-Khatib
Al-Araqib fut le dernier village que je visitai avant mon arrestation. Al-Araqib n’est pas un simple village, mais une patrie et un peuple. J’y étais, sous la tente de sheikh Sayah, la tente de la protestation, et il y avait foule, ce 5 mai, suite à la destruction et la reconstruction. Nous nous sommes réunis jusqu’aux heures tardives de la nuit, en considération de l’obscurité du désert.
Sheikh Raed Salah nous y avait appelés, mais c’est surtout le devoir et la responsabilité nationale qui nous y avaient appelés, et nous nous sommes rencontrés dans al-Araqib, dans la soirée, après avoir mené une visite de terrain dans le village de Houra, où nous avions rencontré le militant Nouri Uqbi, puis nous avions visité dans Liqyeh le militant Alayan Sane’, avant de nous diriger vers al-Araqib où s’était réunie sa population militante. Nous étions une délégation de la commission populaire pour la défense des libertés, issue du haut comité de suivi , et cette délégation comprenait Abdel Hakim Moufid, Raja Aghbariyeh, Qadri Abou Wassel, l’avocat Abdel Raouf Mouassi, et moi-même. Je m’excuse si j’ai oublié d’autres participants.
Ce fut ma dernière visite car, après être arrivé chez moi à Haïfa, après minuit, je suis resté quelques heures avant que les forces de la police et des renseignements n’investissent ma maison et ne m’arrêtent. Je ne peux actuellement suivre l’évolution que par le biais des moyens d’information disponibles en prison.
Nous savions, lors de la rencontre à al-Araqib, que les yeux des forces du déracinement nous guettaient et guettaient al-Araqib, de loin, profitant de l’obscurité du désert agréable et l’utilisant pour se couvrir le visage et leurs mains criminelles. Et comme « les gens de la Mecque connaissent le mieux leur territoire » les gens d’al-Araqib connaissent le mieux leur territoire et leur environnement nocturne, tout obscur soit-il. Cette obscurité du désert, qui était leur amie naturelle, les déracineurs l’ont également confisquée. Ils sont les envahisseurs de la terre et les envahisseurs de la nuit, qui instaurent l’injustice, les ténèbres, le déracinement, l’expulsion et l’exil forcé. Ce sont les ténèbres du projet sioniste tout au long de l’histoire. Les ténèbres qu’il a imposées sur al-Araqib, le Naqab, la Galilée, la côte, le Triangle, al-Quds, Gaza, la Cisjordanie et au-delà des mers, pour empêcher la lumière de la liberté d’arriver à Gaza, encerclée, et ils les ont étendues sur l’exil, dans une tentative vaine de cacher la patrie, loin de la lumière et de l’espoir, et ils l’ont cachée du retour.
Mais le peuple du pays sait son parcours et sait qui le guette, il connait ses droit sur et dans cette patrie.
Les yeux israéliens qui guettent et les bulldozers de la destruction et de l’épuration ethnique ne nous dissuadent pas, ils sont là et agissent, instant après instant, depuis six décennies. Quant à nous, les masses de notre peuple de l’intérieur, nous avons accru notre force, jour après jour, depuis la Nakba et au cours de la Nakba qui se poursuit, nous sommes devenus plus fermes dans notre résistance à l’oppression et au système de l’épuration ethnique, et nous avons libéré notre volonté.
Au cours de cette rencontre à al-Araqib, nous avions préparé un plan de travail et un plan d’affrontement et d’urgence, dans la bataille du défi et du maintien sur place. Nous avions réparti les tâches et partagé les soucis, nous avions planifié le face-à-face à la destruction imminente, d’abord par nos corps, dans une mobilisation humaine, tout en assurant une solidarité locale et internationale efficaces. Nous avions insisté pour reconstruire toute maison qui serait détruite et toute tente qui serait arrachée, quel qu’en soit le prix, et directement après sa destruction, au cas où ils réussissaient à exécuter leurs crimes. Notre visite ne fut pas le début de notre lutte existentielle pour et dans al-Araqib, et ce n’est pas non plus la fin de la lutte, mais il s’agissait d’une accumulation supplémentaire, et de manière organisée. Sachant qu’il s’agit d’une bataille décisive, et non locale, mais une bataille stratégique. Il s’agit d’un événement fondateur supplémentaire de la défense de la patrie et ce qui reste de la terre, une protection de l’existence arabe dans le Naqab, et une récupération autant que possible du droit spolié. C’est la bataille pour la patrie, pour la volonté, et c’est là où se précisent les lignes du développement de la lutte populaire accumulée depuis plusieurs décennies.
Il ne faut pas se comporter avec cette bataille comme un fait passager ou local, car cela signifierait leur remettre al-Araqib, qui est une partie essentielle de la patrie, au moment où le devoir national et l’esprit du défi et du maintien, exigent de nos masses de se comporter avec cette bataille, en ayant devant nos yeux l’événement fondateur le plus important de la défense de la terre et de la maison, qui est la journée de la terre en 1976. Aujourd’hui, nous affrontons un projet d’épuration ethnique issu du même système et de la même essence, mais situé à al-Araqib.
La liaison entre la résistance populaire dans al-Araqib et la résistance populaire dans Sheikh Jarrah, Selwan, Na’lin, Bil’in, dans le Triangle et la bataille d’al-Rawha, la bataille contre les destructions de maisons et la judaïsation, la bataille d’Um Sahali et les batailles du comité des 40 pour la reconnaissance des villages non reconnus et du conseil régional des villages non reconnus dans le Naqab, la bataille de Nouri Uqbi pour la défense de sa terre et de son droit sur et dans sa terre, le mouvement populaire palestinien et international pour briser le blocus contre Gaza, la bataille pour protéger l’arabité d’al-Quds et des lieux saints, ainsi qu’un nombre important de lignes de la lutte et de la résistance populaire, dont l’énergie ne s’épuise pas, mais qui augmente de jour en jour au contraire, où se retrouvent toutes les forces populaires pour donner naissance à un mouvement populaire et une solidarité locale et internationale avec la victime en lutte, et constituer une puissante force de dissuasion contre les envahisseurs dans al-Araqib et ailleurs, et une protection du peuple de ce pays et des propriétaires de cette patrie, qui y vivent ou qui sont ses réfugiés.
Il est important de savoir ce qu’Israël a également compris, c’est que les masses arabes sont une force stratégique, la plus organisée au sein du peuple palestinien, à cette étape, et ces masses sont capables de défendre son droit, son existence et tous les droits de notre peuple. Elles sont également capables de récupérer les droits confisqués, ainsi que la patrie et la terre, comme elles sont capables de diriger une bataille légale, où nous sommes les plus forts, et non Israël. Le système qui déracine la population d’al-Araqib, comme tout le processus de déracinement et d’expulsion, doit se préoccuper tous les jours de sa légitimité, et nous devons, nous, tous les jours, l’occuper par sa légitimité. C’est un système qui ne recule devant aucun crime que dans la mesure où nous l’affrontons. Et dans notre affrontement, nous affirmons, en fin de compte, ce n’est ni al-Araqib ni sa population qui ont besoin d’être reconnus par leurs oppresseurs et déracineurs, puisque la terre les reconnaît et l’histoire les reconnaît, et la patrie connaît son peuple. C’est là où se trouve la légitimité.
Hommage au Haut comité de suivi des masses arabes, qui a défini le lien politique correct entre le soulèvement d’al-Quds et d’al-Aqsa en 2000 et la bataille pour al-Araqib et la défense de la patrie, en annonçant une activité centrale dans al-Naqab et sur les terres d’al-Araqib la veille de la journée de la terre. Il s’agit d’un message pour nous-mêmes, et pour le monde, disant que notre cause est indivisible, que la cause de notre peuple est indivisible.
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Les enquêteurs israéliens menacent les enfants palestiniens de viol

25-02-2011
Selon des sources juridiques internationales les enquêteurs  israéliens menacent les enfants palestiniens détenus dans les geôles israéliennes d’agression sexuelle et de viol dans le but d'extorquer des aveux.
Selon le centre Sawasiyia pour les droits de l’Hommes,  le centre de  détention Etzion situé  au sud de Bethléem utilise une nouvelle méthode pour extraire des aveux des détenus mineurs, il les menace de viol ou de violer leurs sœurs ou mères s’ils refusent de coopérer !
Le centre a souligné dans un communiqué que « cela est dangereux, et qu'il y avait une escalade marquée dans l'utilisation des méthodes de harcèlement sexuel et menaces de viol contre des détenus palestiniens, en particulier les enfants, lors de leur interrogatoire par les enquêteurs israéliens.
Il a souligné qu'il existe de nombreux documents rédigés par les organisations des prisonniers qui prouvent  de façon  concluante l’implication du Shin Bet  et de la Direction de détention des enfants palestiniens dans de pareils actes.
Ces documents évoquent comment les enfants palestiniens sont forcés d'enlever tous leurs vêtements comment ils subissent un harcèlement sexuel , comment ils sont soumis à de fortes  pressions psychologiques rein que pour obtenir des aveux.
Le centre rappelle que « ce genre de traitement sur des enfants est une violation de la Convention de l’ONU contre la Torture et de la 4ème Convention de Genève. La communauté internationale doit peser de tout son poids pour que leurs auteurs soit traduits en justice et que des sanctions doivent être votées si ces abus continuent ».
Orm dans son dernier rapport  qui date du 29 janvier dernier et qui porte sur le 2ème semestre 2010, le Centre  International de Défense des Enfants en Palestine rapporte les témoignages de 40 enfants âgés de 12 à 17 ans. Ce sont tous des Palestiniens de Cisjordanie, tous jugés par la cour militaire israélienne.  Premier  chef d’accusation  pour 62,5 %  d’entre eux : avoir jeté des pierres.
Sir Geoffrey Bindman de l’association Action pour les Enfants Palestiniens affirme que ce « rapport choc apporte les preuves que des enfants ont signé sous la torture des confessions en hébreu alors que la plupart ne comprennent  pas cette langue. Ils sont 47,5% dans ce cas ».

N’ayons pas peur !

publié le vendredi 25 février 2011
Jcall
 
Communiqué de presse, le 23 février 2011,
Tunisie, Egypte, Yémen, Bahreïn, Lybie… Le monde arabe est en effervescence. Deux régimes autocratiques sont déjà tombés et d’autres peuvent suivre.
Face à cette situation mouvante, l’opinion israélienne comme beaucoup de Juifs de la Diaspora européenne semblent tétanisés. Ils craignent le saut dans l’inconnu, la montée des islamistes, l’arrivée au pouvoir de fanatiques. A ces craintes, JCall répond en paraphrasant les paroles de Jean Paul II : « N’ayons pas peur ! » Les mouvements dans le monde arabe sont pour la plupart porteurs d’espoir. Les tombeurs de Ben Ali et de Moubarak se sont battus pour la liberté et la démocratie, pas pour menacer Israël. Les nouveaux pouvoirs de transition à Tunis et au Caire sont d’abord préoccupés du bien être de leur peuple et ne sont pas des va-t-en-guerre.
Citoyens européens, juifs, nous ne pouvons que nous réjouir de cette évolution du monde arabe qui reprend confiance en lui-même et désire rejoindre avec fierté la grande famille des démocraties. Les risques de dérapage et de dévoiement existent, mais le pire des risques est l’immobilisme. C’est le moment pour Israël de tendre la main aux mouvements démocratiques qui secouent le monde arabe pour chercher avec eux les voies de la paix.
JCall, Appel à la Raison des Juifs européens

La droite israélienne risque de perdre en cas d’élections anticipées

26/02/2011
La coalition de droite dirigée en Israël par le Premier ministre Benjamin Netanyahu pourrait perdre le pouvoir en cas d'élections, selon un sondage rendu public hier par le quotidien Yediot Aharonot. C'est la première fois depuis la victoire de la droite aux législatives de février 2009 qu'un sondage laisse entrevoir une défaite de la coalition actuelle.
Le sondage part de l'hypothèse - jugée très crédible par les analystes politiques - de la création d'un nouveau parti religieux, sur une ligne politique modérée, par l'ancien dirigeant du parti ultraorthodoxe séfarade Shass, Aryeh Déri. Dans ce cas de figure, ce parti se verrait créditer de 7 sièges sur 120. Grâce à son soutien, une coalition centre-gauche appuyée par les partis de la minorité arabe crédités de 12 sièges disposerait de l'appui de 62 députés.  

Fayyad cherche l’inspiration politique sur Facebook

26/02/2011
Tandis que Facebook nourrit la contestation contre les régimes autocratiques dans le monde arabe, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, lui, se sert du réseau social pour former son nouveau gouvernement. M. Fayyad a été récemment chargé par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas de former un nouveau gouvernement avant les scrutins prévus cette année, sur fond d'agitation politique régionale. Ce remaniement intervient alors que la direction palestinienne a annoncé des élections présidentielle et législatives d'ici à septembre afin de renouveler sa légitimité, après la débâcle des régimes égyptien et tunisien, auxquels elle était liée, et des fuites sur les négociations avec Israël.
M. Fayyad, un technocrate de 58 ans, économiste et ancien haut fonctionnaire du FMI, s'est donc engagé à procéder à d'intenses consultations auprès de la société civile palestinienne. Via ses pages Facebook et Twitter, gérées par ses conseillers. « Chers amis, il semble que la formation du nouveau gouvernement suscite beaucoup d'intérêt, il faut donc aider ensemble le Premier ministre à répondre aux questions suivantes : primo, quelles doivent être à votre avis les priorités du nouveau gouvernement ? Secundo, selon vous, quelles sont les personnalités les plus aptes à aider le Premier ministre à mettre en œuvre ces priorités, en particulier s'agissant des questions liées à la jeunesse ? » a écrit jeudi M. Fayyad sur sa page Facebook.
Des centaines de personnes ont répondu, soit pour encourager le Premier ministre, soit pour proposer leur candidature à des fauteuils ministériels. « Chaque jour, un grand nombre de jeunes consultent la page et postent des commentaires », se félicite le porte-parole du gouvernement, Ghassan Khatib. « Le but est de sonder beaucoup de gens et d'avoir accès au plus grand nombre possible de jeunes », explique M. Khatib à l'AFP. « Nous disposons ainsi d'un large éventail d'opinions qui nous permet d'avoir une bonne idée des priorités et de la forme du nouveau gouvernement », renchérit un consultant de M. Fayyad sous le couvert de l'anonymat.
Pour Nashat al-Aqtash, professeur en communications à l'Université de Bir Zeit (Cisjordanie), le recours à Facebook pour demander l'avis des jeunes Palestiniens est « une initiative brillante » qui « leur donnera le sentiment que le gouvernement cherche à les impliquer dans son futur programme politique ».
La plupart des réponses estiment que la priorité absolue du prochain cabinet doit être de mettre fin aux déchirures entre le parti Fateh et le Hamas, et réaliser « l'unité nationale ». Jeudi, un porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri, avait averti M. Fayyad qu'« il n'est pas autorisé à former un nouveau gouvernement parce qu'il n'en a pas le mandat légal ni politique ».
Il reste que beaucoup de Palestiniens sont lassés de ces divisions entre les deux frères ennemis du mouvement palestinien. « Le nouveau gouvernement doit avant tout être proche des gens, indépendamment de leur obédience politique », plaide ainsi Fatina Nammari sur la page Facebook de Salam Fayyad.
©AFP

Les Espagnols contre la visite de Shimon Perez

25 Février 2011 18:16 
Press TV - En guise de protestation contre la visite, en Espagne, du Président israélien, Shimon Perez, les Espagnols ont organisé une manifestation exigeant la levée immédiate du blocus de Gaza. Des membres des groupes des droits de l’Homme et des Palestiniens habitant à Madrid se sont rassemblés, jeudi, devant le ministère des Affaires étrangères, pour demander des sanctions imposées par l’UE contre le régime sioniste et les compagnies israéliennes. Les protestataires ont, aussi, demandé le jugement de Shimon Perez qu’ils considèrent comme responsable de l’attaque barbare de mai 2010 contre le convoi d’aides humanitaires, à destination de Gaza. Les protestataires ont accusé Perez de violation des droits des Palestiniens. Pourtant, le Premier ministre espagnol, Luiz Rodriguez Zapatero, a dit que Madrid est prêt à promouvoir sa coopération stratégique avec Tel-Aviv, sans prêter attention au conflit actuel israélo-palestinien. Les protestataires scandaient des slogans «Perez, assassin», «Libérez la Palestine» et «Zapatero, complice des criminels».  

Les chasseurs israéliens attaquent le sud de la bande de Gaza

25 Février 2011 20:16 
IRIB - Les chasseurs de l’armée israélienne ont lancé un raid contre le sud de la bande de Gaza. Selon l’Agence Qodsna, citant les sources locales et hospitalières palestiniennes, les chasseurs israéliens ont attaqué, par missiles, ce vendredi, une voiture palestinienne, au sud de la bande de Gaza, une attaques qui a fait 4 blessés, dont l’un se trouve dans un état grave. Un Palestinien est tombé en martyr, et, au moins, une vingtaine d’autres ont été blessés, au cours des raids aériens et des pilonnages de l’artillerie de ces deux derniers jours du régime sioniste, contre la bande de Gaza. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a averti, jeudi, que les groupes palestiniens basés dans la bande de Gaza ont mené une vaste opération militaire contre cette région.  
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Les forces israéliennes d'occupation continuent à mater les manifestations pacifiques

[ 25/02/2011 - 22:54 ]
Ramallah – CPI
Les forces israéliennes d'occupation, comme à leur habitude, ont agressé les manifestations de contestation contre le mur de séparation discriminatoire qui sont sorties après la prière du vendredi, dans les villages de Balïn, Al-Maasara et Salwan.
Dans le village de Balïn, un Palestinien a été blessé et des dizaines d’autres ont été asphyxiés par les bombes lacrymogènes.
Les manifestants parcouraient les rues du village, appelant à l’union nationale et à la résistance contre l’occupation.
Les forces israéliennes d'occupation ont tiré des bombes assourdissantes, des balles en caoutchouc, des balles réelles, et ont jeté des eaux usées. Le jeune Qassem Al-Khattib, 17 ans, a été blessé.
Et dans le village d’Al-Maasara, au sud de la ville Bethléem, les manifestants ont eu le droit au même traitement.
Idem dans le quartier Al-Bostan du village de Salwan de la ville d'Al-Quds. Plusieurs jeunes et enfants ont été blessés, lorsque les forces ont agressé les fidèles qui priaient dans la tente de sit-in.
De violents affrontements se sont déroulés partout dans les quartiers et les rues de Salwan. Les forces israéliennes d'occupation ont bombardé les fidèles qui sortaient de la mosquée avec des bombes à gaz toxique, assourdissantes.
Des sources médicales ont indiqué qu’un jeune homme a été atteint par une balle en caoutchouc dans sa colonne vertébrale. Son état est qualifié de critique.

Nouveau plan européen de sécurité pour frapper le Hamas et renforcer les milices du Fatah

[ 25/02/2011 - 00:11 ]
Ramallah – CPI
Un site français de sécurité a révélé des entretiens en cours entre divers côtés européens pour lancer un « nouveau plan européen  de sécurité » qui vise à renforcer la puissance de la branche sécuritaire de l’Autorité du Fatah à Ramallah, et son soutien dans le contrôle sécuritaire de la Cisjordanie. Son but est également de lui redonner sa place à Gaza pour frapper la force du Hamas.
Le plan examiné par les ambassadeurs de la Commission des affaires politiques et sécuritaires de l’Union Européenne, est fondé sur la restructuration des missions de sécurité européennes dans les territoires palestiniens, pour renforcer les capacités de l’appareil sécuritaire d’Abbas face au mouvement du Hamas.
Un Centre d’études et d’analyse des communiqués de presse a rapporté du site de sécurité français « Bruxelles » que le plan comprend la fusion de la « Mission européenne de police » avec la « Mission européenne des frontières à Rafah » qui siège dans la ville occupée d’Ashkelon. Néanmoins, les pouvoirs des deux missions ne sont pas remis en cause et la tâche de la Mission des frontières est reconduite jusqu’à ce que le processus de fusion prenne effet.
Il a ajouté que le processus de fusion vise à restructurer la nouvelle mission d’une manière qui lui permette de réformer les milices d’Abbas pour renforcer leurs capacités dans sa lutte sécuritaire permanente contre le mouvement du Hamas en Cisjordanie et à Gaza, et « faciliter la transition vers un nouvel Etat palestinien », selon le plan européen.
Le site sécuritaire a souligné que la nouvelle mission assumera les tâches des deux missions européennes actuelles dans plusieurs questions de sécurité confidentielles et publiques. Ces questions comprennent la formation de l’appareil policier de l’Autorité de Ramallah, dont la police de circulation, la police judiciaire et la police pénitentiaire, ainsi que le contrôle du poste frontière de Rafah (par défaut), et la contribution à la construction de nouveaux passages frontaliers dans la bande de Gaza, pour y assurer le contrôle sécuritaire européen.
Il a souligné que les opérateurs du projet cherchent à assurer un rôle effectif à l’Europe afin qu’elle soit « garante du processus de paix », l’Union Européenne ayant un rôle sécuritaire crucial dans les territoires palestiniens. Cela lui permettrait de mettre en plan un nouveau plan pour un examen stratégique de ses opérations au Moyen-Orient à long terme.

Vilnai : l’Iron Dome ne protègera pas des roquettes de Gaza

[ 26/02/2011 - 00:51 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le vice-ministre sioniste de la guerre, Mitnan Vilnai, a affirmé que le système Iron Dome établi par les autorités de sécurité sionistes, ne pourra assurer de protection totale contre les roquettes de la résistance palestinienne depuis la bande de Gaza.
Lors d’une interview avec la radio de l’armée sioniste, en commentaire à la chute de trois roquettes Grad sur Beersheba avant-hier, Vilnai a demandé de ne pas exagérer ni trop attendre de la capacité et de l’efficacité de l’Iron Dome, en disant « n’exagérez pas sur ce système, il ne garantit pas de protection absolue, son déploiement n’empêchera pas les obus et les roquettes de pénétrer ici ou là et des roquettes chuteront ».
Il a ajouté : « le système est un élément clé, mais le plus important et sur lequel nous œuvrons est le facteur préparation ».

Les colons détruisent des cultures agricoles au nord de Ramallah

[ 26/02/2011 - 00:26 ]
Ramallah – CPI
Des colons sionistes ont attaqué vendredi après midi le village Al-Moughir, au nord-est de Ramallah, et ont détruit de nombreuses cultures de blé dans les terres proches des colonies sionistes de la région.
Des témoins oculaires ont déclaré que des habitants de la colonie de Adi Ad , établie sur les terres d’al-Moughir, ont envahi les terres du village, et ont pulvérisé les récoltes de blé avec un produit chimique à l’aide d’un tracteur.
Les sources ont souligné que des dizaines de dunums de terres agricoles ont été détruits par ces substances toxiques. Les colons avaient menacé d’empêcher les citoyens de jouir de leurs terres proches de la colonie, dans le but de les confisquer.
Les témoins oculaires ont précisé que les soldats israéliens assuraient la sécurité des colons lors de leurs attaques et empêchaient les citoyens de se rendre sur leurs terres pour les protéger.

Le ministère des legs appelle à une action arabo-islamique pour sauver Al-Quds de la judaïsation

[ 26/02/2011 - 01:29 ]
Gaza – CPI
Le comité d’Al-Quds du ministère des legs et des affaires religieuses a exprimé son inquiétude vis-à-vis de ces mesures sionistes pratiquées par les forces israéliennes d'occupation aux alentours de la sainte mosquée d’Al-Aqsa, dans l’intention d’étouffer la ville d'Al-Quds et de la judaïser.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, aujourd’hui vendredi, le comité confirme que les forces israéliennes d'occupation étaient la cause directe de ces affrontements, et que ce sont elles qui ont lancé des bombes lacrymogènes et des balles en caoutchouc.
Plusieurs habitants de la ville d'Al-Quds ont été asphyxiés. Les occupants israéliens ont empêché les secours d’arriver à eux.
Le communiqué souligne que le déploiement d’unités spéciales israéliennes sur les entrées du village ne fait que renforcer la tension au cœur de la ville sainte, en sachant que ces unités sont composées en majorité de Juifs et de colons extrémistes.
Le communiqué a appelé à une révolte arabo-islamique pour arrêter les mesures et les envies des Sionistes.
Par ailleurs, le ministère a catégoriquement condamné l’arrestation par la police sioniste de Nasser Qaws, président du club du captif palestinien. Il a été transféré vers le centre Al-Quchla pour une interrogation, sous prétexte qu’il est recherché par les services de renseignements.
A noter que Qaws a été arrêté et blessé à plusieurs reprises durant les manifestations et les rassemblements effectués pour refuser la politique de vol sioniste pratiquée dans la ville sainte d'Al-Quds.

Les affrontements s’élargissent entre les forces occupantes et les Maqdissins à Selwan

[ 26/02/2011 - 08:10 ]
Al Qods occupée - CPI
Les forces occupantes israéliennes, ont intensifié leur campagne agressive, hostile et raciste, le vendredi 25/2, contre les Maqdissins dans le quartier Bustan à Selwan, dans la ville de Jérusalem, en tirant sur eux des bombes lacrymogènes, à l'issue de la prière du vendredi dans la tente de protestation dans le quartier.
Des sources locales ont confirmé que l’ampleur des affrontements entre les forces de l'ennemi sioniste et les protestataires Maqdissins s’est élargi pour inclure le quartier qui a connu de violents affrontements quasi quotidiens.
«Les forces occupantes israéliennes ont pourchassé les manifestants Maqdissins par des bombes de gaz lacrymogène et d’une manière intensive et sans précédent, ce qui a conduit à l’asphyxie de certains Maqdissins dont des enfants qui ont été transférés aux hôpitaux », ont souligné les sources.
Selon des sources médicales, l'arrivée d'un jeune homme grièvement blessé par des balles tirées par les forces de l’occupation israéliennes ; décrivant sa situation sanitaire comme détériorée, à la suite de sa grave blessure dans la colonne vertébrale.
« Les forces occupantes israéliennes concentrées à l'avant-poste nommé «Cité de David", ont arrêté le jeune « Ala Samreen », 21 ans, du district de la belle vallée de Selwan », ont précisé des sources locales.

L’armée israélienne attaque les manifestants à Hébron

vendredi 25 février 2011
Article du journal suisse "le Matin" sur les manifestations à Hébron et à Jérusalem Est ce vendredi.
Hébron : neuf blessés lors de heurts violents
By JSantallo
Des heurts violents ont opposé vendredi soldats et garde-frontières israéliens à un millier de militants anti-occupation à Hébron (Cisjordanie) lors de l’anniversaire du massacre commis par un colon israélien dans un lieu saint musulman local.
Selon des sources médicales palestiniennes et militaires, au moins neuf personnes ont été blessées au cours des affrontements.
Les forces israéliennes de sécurité ont tiré des grenades lacrymogènes et assourdissantes ainsi que des balles caoutchoutées en direction des manifestants qui jetaient des pierres.
Des secouristes palestiniens ont fait état d’au moins quatre blessés parmi les protestataires. Cinq garde-frontières ont été blessés au cours des affrontements, selon un communiqué de l’armée.
Les manifestants palestiniens, rejoints par des pacifistes internationaux et israéliens, ont dénoncé la fermeture permanente par l’armée israélienne de la rue Shahada (rue des Martyrs), une des artères commerçantes d’Hébron, à la demande des colons juifs installés dans la partie de la ville sous contrôle israélien. Ils brandissaient des drapeaux palestiniens et scandaient "A bas l’occupation" israélienne.
17e anniversaire du massacre du Caveau des Patriarches
Selon un porte-parole de l’armée, les forces de sécurité sont intervenues pour disperser une manifestation "violente et illégale" qui tentait de s’approcher de la colonie israélienne implantée dans Hébron.
La manifestation avait été organisée pour marquer le 17e anniversaire du massacre du Caveau des Patriarches et réclamer la fin des divisions interpalestiniennes.
Le vendredi 25 février 1994, à l’aube, un colon juif, Baruch Goldstein, armé d’un fusil automatique M-16, était entré dans le Caveau des Patriarches, lieu saint pour les juifs et les musulmans (qui l’appellent la mosquée d’Ibrahim) à Hébron.
Pendant de longues minutes, ce médecin de la colonie voisine de Kyriat Arba avait mitraillé à bout portant la foule de 500 fidèles musulmans, tuant 29 Palestiniens et en blessant 125 autres, avant d’être lynché par les survivants.
Israël a condamné ce massacre, mais une petite minorité d’extrémistes juifs a cherché à le justifier, érigeant même un monument à la gloire de son auteur. Quelque 165.000 Palestiniens vivent à Hébron, la plus grande ville palestinienne de Cisjordanie, dont l’armée israélienne s’est retirée de la plus grande partie en 1998.
Hébron au centre des tensions
Hébron est le théâtre de tensions permanentes entre Palestiniens et Israéliens en raison de la présence de quelque 600 colons installés au coeur de la cité tandis que 6.500 autres habitent l’implantation de Kyriat Arba située dans la périphérie.
Par ailleurs, à Jérusalem-Est (annexée), des affrontements ont opposé vendredi après-midi des habitants palestiniens du quartier de Silwan aux policiers israéliens, selon une source locale et la police.
La situation est explosive à Silwan en raison de la cohabitation avec des colons juifs installés dans quelques maisons entourées par un dispositif sécuritaire jugé étouffant par la population palestinienne.
Source : http://www.lematin.ch/actu/monde/hebron-blesses-heurts-violents-387848
CAPJPO-EuroPalestine
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Nouvel accord de paix proposé par Israël : le transfert des Palestiniens en Jordanie !

vendredi 25 février 2011
Pétition de Lieberman pour le transfert des Palestiniens en Jordanie. Une idée qui séduit Netanyahou et que l’on retrouve dans les pubs de... Haaretz.
Face à la vague de révoltes dans le monde arabe, le gouvernement israélien, qui perd un à un ses copains dictateurs, n’est pas à la fête. Benyamin Nétanyahou s’est même fait envoyer paître ces jours-ci par Angela Merkel à laquelle il reprochait d’avoir mal voté à l’ONU récemment (projet de résolution condamnant la colonisation bloqué par un veto américain), rapporte le quotidien Haaretz.
Mais Nétanyahou n’est pas à court d’idées. Il envisagerait "une initiative de paix à moyen terme" (sic), "proche des propositions de…Avigdor Lieberman", c’est à dire un transfert de la population palestinienne en... Jordanie.
Le ministre des affaires étrangères a d’ailleurs lancé une pétition dans ce sens, priant le roi de Jordanie de se reconnaitre le souverain de tous les Palestiniens :
http://www.ipetition.com/str-asp-PetitionID_9-end-SignPetition.htm
Et le même journal israélien, supposé "à gauche", se fait le relais de cette proposition de l’extrême-droite dans ses bandeaux publicitaires.

C’est sûr qu’Israël va se faire de nouveaux amis dans le monde arabe !
CAPJPO-EuroPalestine
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Les Nations Unies s'inquiètent de la nouvelle campagne de colonisation israélienne dans le Golan syrien occupé

25 Fév 2011

New York /  Le secrétariat général des Nations Unies a exprimé son inquiétude quant à la nouvelle campagne israélienne encourageant les activités de colonisation dans le Golan syrien occupé.
M. Robert Serry, coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix, a fait un exposé devant la réunion mensuelle du Conseil de Sécurité sur le Moyen-Orient, dans lequel il a révélé que la nouvelle campagne israélienne vise à construire de nouvelles colonies de peuplement dans le Golan syrien occupé.
Il a fait noter que le règlement du conflit entre la Syrie et Israël sur les fondements des résolutions du Conseil de Sécurité est en faveur de la stabilité régionale.
M. Serry a aussi évoqué la conjoncture au Liban et la poursuite par les autorités d'occupant israélien la violation quotidienne de l'espace aérien libanais. Quant à la conjoncture dans les territoires palestiniens occupés, il l'a jugée "dangereuse". Il a également estimé que les négociations israélo-palestiniennes sont dans l'impasse.
Les représentants des pays membres du Conseil de Sécurité ont aussi présenté leur exposé, affichant des positions hostiles aux politiques israéliennes de colonisation en Cisjordanie, à al-Qods-est et au Golan syrien occupés, insistant sur l'importance de la réalisation de la réconciliation interpalestinienne.
A. Chatta / Gh.H. 
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Moscou envoie un émissaire pour trouver une issue à la crise

22:08 25/02/2011
MOSCOU, 25 février - RIA Novosti
Le responsable de la diplomatie russe en charge du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord, Sergueï Verchinine, se rendra du 28 février au 4 mars en Syrie, en Israël et dans les territoires palestiniens à la demande du ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé vendredi le service de presse du ministère.
"Le but de la tournée est d'examiner avec les Syriens, les Palestiniens et les Israéliens les événements dramatiques en cours au Proche-Orient et en Afrique du Nord et leur impact éventuel sur le règlement des problèmes régionaux, dont le conflit arabo-israélien", indique le communiqué de la diplomatie russe.
La visite se déroulera dans le cadre des préparatifs d'une réunion du Quartette des médiateurs internationaux pour le Proche-Orient (Russie, Etats-Unis, ONU et UE), prévue le 14 mars à Paris.
Un vent de contestation souffle sur plusieurs pays du Proche-Orient et d'Afrique du Nord. Les soulèvements populaires ont abouti à la chute des régimes en Tunisie et en Egypte. Des manifestations d'envergure se sont également déroulées en Algérie, au Maroc et en Jordanie. Des troubles violents secouent actuellement la Libye, le Yémen et Bahreïn.