dimanche 9 novembre 2014

Knesset: Le cabinet israélien discute l'expulsion de la députée Zoabi

Le Comité ministériel pour les affaires de la législation de la Knesset a discuté, le dimanche 9/11, un projet de loi intitulé "Hanin Zoabi" qui stipule sur l'expulsion du membre de la Knesset qui appelle à la lutte contre Israël et vise principalement à annuler l'affiliation de la députée arabe à la Knesset, Hanin Zoabi du parti de l'Alliance nationale démocratique.
Le journal hébreu "Maariv" a souligné sur son site Web que le projet de cette loi présenté par le bloc "Israël Bitouna" à la Knesset qui a considéré que les déclarations de hanin Zoabi, il y a plusieurs jours, à la mosquée bénie d'el-Aqsa s'inscrivent dans le cadre d'une longue liste de déclarations de Zoabi contre Israël et que ces déclarations ont violé les limites de la liberté d'expression.
Cette loi permet à la Knesset d'annuler l'affiliation de l'un de ses membres en raison de son soutien à la lutte armée d'un Etat ennemi ou une organisation terroriste contre Israël, selon les allégations des Sionistes.
En cas de l'approbation de cette loi, les membres de la Knesset auront le droit de voter sur l'annulation du rattachement de l'un d'entre eux sur la base de la recommandation du comité de la Knesset et le point de vue du conseiller juridique du gouvernement israélien, selon le texte du projet de la loi.

Israël-Palestine: y a-t-il une vie après le mur?

Les Israéliens la surnomment «la barrière de sécurité». Les Palestiniens l'ont plutôt baptisée «le mur de la honte» ou «le mur de l'apartheid». Mais qu'importe le nom donné à l'imposante structure surgie entre Israël et la Cisjordanie. Sa construction marque le triomphe du grand sentiment partagé par les deux peuples : la peur.
Le mur est né du vent de folie qui souffle sur Israël et sur les territoires palestiniens occupés, au tournant des années 2000.
Du côté palestinien, la population vit dans la terreur des raids de l'armée israélienne. Le comble de l'absurde est atteint dans la ville d'Hébron, en Cisjordanie. Des dizaines de milliers de Palestiniens doivent y observer un couvre-feu quasi perpétuel. Parfois, il leur est interdit de sortir de chez eux, durant plusieurs jours consécutifs. Tout cela pour assurer la sécurité de quelques centaines de colons, installés sur le tombeau (présumé) d'Abraham.
La peur est aussi omniprésente chez les Israéliens, terrorisés par les attaques suicide. À Jérusalem, les kamikazes palestiniens ont un faible pour le tracé de l'autobus no 18, qui serpente l'ouest de la ville. Après une série d'attentats sanglants, le parcours a été rebaptisé le «sentier des bombes». Plusieurs jours après un attentat, on voit encore des rabbins chercher des petits morceaux de chair humaine dans les interstices des murs et du trottoir.
Au début de 2002, la ville semble au bord de la crise de nerfs. Sur la grande rue Ben Yehuda, au coeur d'un quartier piétonnier, les commerçants sont aux abois. La peur des attentats fait péricliter le commerce. Une immense banderole a été déployée pour détourner les mots d'une célèbre chanson pacifiste de John Lennon : «All we are saying, is give war a chance».
Charmante ambiance.
Ligne très élastique
Plus tard, les historiens diront que la construction du mur a débuté durant l'été 2003. Sans trop faire de vagues. Au début, la «barrière» est même présentée comme un ouvrage purement défensif, pour empêcher les attentats suicides. Qui aurait osé désapprouver un objectif aussi raisonnable? Disons, à part de parfaits sans coeur?
Très vite, les observateurs constatent pourtant qu'une grande partie du tracé se trouve en territoire palestinien. Au nom de la «sécurité nationale», le mur englobe de nombreuses colonies juives bâties en Cisjordanie. Quitte à faire une boucle de 25 kilomètres. L'objectif principal consiste soudain à rendre Israël plus «défendable».
À la fin, le mur «confisque» 9,4 % de la Cisjordanie.
Pour le construire, l'armée israélienne détruit des maisons. Elle rase des champs d'oliviers. Elle coupe en deux des terres agricoles. Quelques agriculteurs malchanceux doivent même obtenir un permis pour se rendre sur leur champ, de l'autre côté.
Dans son ouvrage The Iron Wall (Norton, 2014), le célèbre historien Avi Shlaim avance que le mur a chamboulé la vie d'au moins 200 000 Palestiniens. Il résume : «Les Israéliens se justifiaient en disant que les bonnes clôtures font les bons voisins. Les Arabes leur répondaient que les bonnes clôtures font les bons voisins, à condition que les clôtures soient érigées sur votre terrain, et non pas sur celui du voisin.»
Barrière hideuse
Même chez les alliés inconditionnels d'Israël, le mur est accueilli avec consternation. Dans ses mémoires, publiées en 2011, l'ancienne secrétaire d'État de George W. Bush, Condoleezza Rice, revient sur le sujet. «Même si l'objectif officiel était d'empêcher l'infiltration de terroristes en Israël, nous savions que la construction du mur (appelé «barrière» par les Israéliens) serait interprétée comme une tentative de préserver le statu quo et de fixer à l'avance les frontières d'un éventuel état palestinien, écrit-elle. Le symbole est dévastateur. Une barrière hideuse, érigée entre deux peuples qui auraient dû trouver un moyen de faire la paix.»
Dès le mois d'avril 2004, la Cour internationale de justice demande à Israël le démantèlement de la barrière et le versement d'une compensation aux individus dont les propriétés ont été détruites. Peine perdue. La construction se poursuit. En 10 ans, elle va s'étendre sur 400 kilomètres. En attendant les 700 kilomètres promis. Un peu plus que la distance entre Québec et Boston.
Une échelle de 51 pieds
Avec le recul, les partisans du mur font valoir que les attentats ont considérablement diminué. Mais ils oublient que le nombre d'attaques avait commencé à chuter avant même le début de la construction. À certains endroits, le mur n'est d'ailleurs qu'une double barrière, surmontée de détecteurs électriques. Des milliers de Palestiniens continuent à le franchir chaque jour, souvent pour travailler illégalement en Israël.
Vrai qu'il n'existe pas de barrière totalement infranchissable. L'ancienne secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, avait même pris l'habitude de répéter : «montrez-moi un mur de 50 pieds, et je vous trouverai une échelle de 51 pieds.»
Il n'empêche. Dans sa version de béton, le mur bâti par Israël est spectaculaire. Intimidant. Au point où il est devenu symbole de notre époque, comme le défunt mur de Berlin, il y a une génération. De nombreux artistes y signent des oeuvres. Tout cela au milieu d'un fouillis de messages personnels, de publicités et de slogans politiques.
En mai, le pape a soulevé la controverse en se recueillant au pied du mur, près de Bethléem. Juste au-dessus de lui, on lisait un graffiti provocateur qui comparait le drame des Palestiniens et celui des juifs exterminés dans le ghetto de Varsovie, durant la Deuxième Guerre mondiale.
Dans les circonstances, il faut pourtant constater que le pape l'a échappé belle. Un pas de plus, et il se recueillait au-dessous d'une annonce érotique. Quelques mètres de plus, et il priait au-dessous d'une longue recette de... falafel.
Même quand vous êtes pape, la seule chose qui soit certaine, à la frontière entre Israël et la Cisjordanie, c'est que vous allez frapper un mur...

400 kilomètres = Portion du mur complétée, en janvier 2014

85 % = Proportion du tracé qui se situe à l'intérieur des territoires occupés

2 milliards $ = Coût de la construction [janvier 2014]

Israël: pétition de soutien au Danemark pour reconnaître la "Palestine"

Informé de la décision de voter une motion au parlement danois pour reconnaître l'Etat palestinien, un groupe de professeurs, intellectuels, ambassadeurs israéliens ont signé une pétition dimanche pour soutenir le mouvement.
"Le Danemark a été un des premiers Etats à reconnaître l'Etat d'Israël et un des premiers à établir des relations diplomatiques. L'action du peuple danois pour protéger les vies juives pendant la guerre sont aussi connues et respectées", a déclaré le groupe dans un communqué dimanche, soutenant la reconnaissance de la "Palestine".
"Nous, citoyens d'Israël qui souhaitons vivre dans un pays sûr et prospère sommes préoccupés par l'impasse politique continue et par l'occupation et les activités de colonisation qui mènent à de nouvelles confrontations avec les Palestiniens et torpillent les chances d'un compromis.
Il est clair que les perspectives de la sécurité et de l'existence d'Israël dépendent de l'existence d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël. Israël doit reconnaître l'Etat de Palestine et la Palestine doit reconnaître l'Etat d'Israël, sur la base des frontières du 4 juin 1967.
Votre initiative pour la reconnaissance de l'Etat de Palestine fera progresser les perspectives de paix et encouragera les Israéliens et les Palestiniens à mettre fin à leur conflit ", stipule la pétition, qui recherche d'autres signataires.
Plus de 650 personnes, écrivains, artistes, penseurs, commandants de l'armée, juristes, députés, mais aussi l'ex-ambassadeur Elie Barnavi, le prix Nobel d'économie Daniel Kahaneman, du prix Israël Zeev Sternhell, David Harel, Danny Karavan; ou encore l'ancien chef du parlement et de l'Agence juive Avraham Burg, ont tous co-signé la pétition, afin de "rassembler les sentiments de nombreux israéliens".
La même lettre devrait être envoyée à l'Irlande, ainsi qu'au Sénat français, afin d'appeler à une reconnaissance de la Palestine, après que l'Espagne a également reçu la semaine dernière le communiqué.

Peter Gabriel et S. Copeland, l'ancien batteur du groupe Police s'engagent pour Gaza

Après Roger Waters du groupe Pink Floyd militant pro-palestinien de longue date, deux autres grandes stars du rock mondial viennent rejoindre le mouvement de solidarité avec Gaza. 
Peter Gabriel, membre fondateur notamment du groupe Genesis, auteur de tubes mondiaux, et Stewart Copeland, ancien batteur du groupe mythique Police, ainsi que d'autres grandes stars du rock ont participé à la création d' un album de musique intitulé "2 Unite All" dont les bénéfices iront à Gaza. Stewart Copeland a précisé que leur démarche est avant tout humanitaire et vise à répondre à la détresse de la population de Gaza. 
Sur le site "2 Unite All" Peter Gabriel, quant à lui a clairement affirmé sa solidarité avec la souffrance du peuple palestinien, en condamnant avec la plus grande force la politique coloniale d'Israël. Il a appelé à la création de deux Etats basés sur les frontières de 1967, en ajoutant "qu'il y a clairement un mouvement grandissant dans le monde entier prêts à prendre la parole, y compris le Parlement de mon propre pays. Je suis heureux d'être l'une de ces voix qui interpelle maintenant le gouvernement israélien: «Où est cette solution à deux état que vous avez prétendu soutenir ?» Et plus simplement, en disant: ''Assez!"
Cet album augure- t-il le début d'une mobilisation encore plus importante d'autres artistes contre l'Apartheid israélien à l'instar de la mobilisation qui a eu lieu durant les années 80 contre l'apartheid en Afrique du Sud? Il est encore trop tôt pour se prononcer, mais force est de constater que la mobilisation internationale des sociétés civiles tant redoutée par Israël, notamment à travers l'arme du boycott, progresse de jour en jour. 
Couverture de l'album

Les artistes participant à cet album pour Gaza
Peter Gabriel 
Stewart Copeland and Serj Tankian, with Omar Fadel 
Rick Allen of Def Leppard, with songwriter Lauren Monroe
Pearl Thompson, with Finbar O'Hanlon
Sasha Cooke (Grammy® Winner, Opera)
Gary Nicholson (Grammy® Winner, Country)
Joanne Shenandoah, with Leah and Diane (Grammy® Winner, Native American)
Richard Gannaway, Jay Oliver & Miriam Stockley of AOMusic
David Arkenstone and Charlee Brooks
Rickie Byars Beckwith
Christoph Bull
Beth Nielsen Chapman
Sussan Deyhim and Richard Horowitz
The GuruGanesha Band
Lili Haydn
Fritz Heede
Ricky Kej and Wouter Kellerman
Fox Lima of the Enigma MMX Social Media Song
Ray Lynch 
Maetar with Itai and Hagai Disraeli
Gary Malkin with Thich Nhat Hanh and Phap Niem 
Hani Naser Band
Elijah Ray and the Band of Light
Riddle the Sphinx with Christiane Cargill Kinney, Burgundy Morgan and Christo Pellani 
SEAY 
Kenji Williams of Bella Gaia

Peter Gabriel - Biko

Police- Every Breath You Take

Mur de Berlin : les Palestiniens se rappelent au bon souvenir du monde !

Alors que les commémorations des 25 ans de la chute du mur de Berlin vont bon train en ce 9 novembre 2014, de jeunes Palestiniens ont creusé une brèche dans le mur d’annexion et d’apartheid israélien pour rappeler au monde son hypocrisie.
Photo : ABBAS MOMANI - BELGAIMAGE

Un trou au niveau du le village de Bir Nabala, en Cisjordanie occupée, ce 8 novembre dans ce mur condamné en juillet 2004 par la Cour de Justice Internationale de La Haye, qui a demandé son démantèlement... qu’on attend toujours !
Un mur qui annexe une grande partie des terres palestiniennes, qui ne se trouve absolument pas sur le tracé de la Ligne Verte, pas plus qu’il ne « sépare » les Israéliens de Palestiniens, puisque des centaines de milliers de colons et de soldats israéliens sont installés du côté israélien du mur !
Un grand mensonge, une honte, ces 700 km de mur, hauts de 8 mètres et bardés de miradors et barbelés.
L’Assemblée générale des Nations unies avait adopté dès 2003, une résolution condamnant la construction de ce mur empiétant sur le territoire palestinien occupé.
Mais rien ne se passe. Où sont les sanctions de ces fameuses nations « unies » dans la collaboration à l’occupant israélien ?

BOYCOTT ISRAÊL !

Disparu depuis 10 ans, Arafat continue à diviser les Israéliens

Pour de nombreux Israéliens, Yasser Arafat, coiffé de son éternel keffieh à damier noir et blanc, reste l'incarnation du "terroriste". Une minorité d'entre eux salue quand même celui qui a osé conclure les premiers accords avec l'entité sioniste. 
Pendant des décennies, tout contact avec l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) dirigée par Yasser Arafat était passible de prison en "Israël". 
Ce n'est qu'en 1993 lorsque, à la surprise générale, a été annoncée la conclusion des accords sur l'autonomie palestinienne négociés en secret à Oslo, qu'il s'est mué en un interlocuteur légitime. 
Le déclenchement de la deuxième Intifada en 2000 l'a de nouveau fait apparaître aux yeux des Israéliens comme un ennemi décidément irréductible. 
"Une grande majorité d'Israéliens pense qu'Arafat est le grand responsable des violences et qu'il a sapé toute confiance qu'ils pouvaient avoir dans le désir de paix des Palestiniens", constate Anat Kurz, de l'Institut des études pour la sécurité nationale de Tel-Aviv. 
Pour Uzi Dayan, général de réserve et ancien conseiller à la sécurité nationale à l'époque d'Arafat, le leader palestinien était un "terroriste" et un "escroc" qui n'a "en fait jamais été prêt à conclure un accord qui mettrait un point final au conflit" israélo-palestinien qui dure depuis 66 ans maintenant. 
Cette vision n'est pas unanimement partagée. "Contrairement à beaucoup d'Israéliens, je considère Arafat comme un grand leader, un véritable révolutionnaire qui est parvenu à rendre incontournable la question palestinienne sur la scène moyen-orientale et mondiale", affirme Anat Kurz. "Il n'a aucun successeur crédible, capable de faire la paix, mais c'est aussi le cas du côté israélien", poursuit cette universitaire. 
'Il n'a pas compris le danger du Hamas' 
Uri Savir, co-fondateur du centre Shimon Peres, l'ancien président israélien co-lauréat du prix Nobel de la paix avec Arafat et ancien négociateur en chef des accords de 1993, a rencontré Arafat à de multiples reprises. 
"Je suis un des rares Israéliens qui n'aient pas une image négative d'Arafat, ce qui ne me rend pas très populaire, mais peu m'importe", dit-il. 
"Arafat est une icône de la révolution, il n'avait aucun tabou", affirme Uri Savir. Il lui reconnaît d'avoir "très bien su s'entourer". Mais il a aussi commis des erreurs, dit-il. "Il était meilleur comme leader et négociateur que comme bâtisseur d'Etat et d'institutions modernes", regrette-t-il. 
Sa deuxième critique porte sur le Hamas... 
"Il n'a pas compris le danger stratégique que représentait le Hamas. J'ai eu de longues conversations avec lui sur ce sujet et à chaque fois il me disait: ne vous inquiétez pas. Il avait tort, la suite l'a prouvé". 
Arafat reste néanmoins celui qui a "réalisé une percée dans les relations avec Israël" et permis qu'un jour peut-être la solution de deux Etats pour deux peuples devienne réalité, dit-il. 
Mais Uri Savir comme Uzi Dayan ne placent pas de grands espoirs dans son successeur, Mahmoud Abbas. "Il n'a pas le caractère d'unificateur d'Arafat. C'est une figure plus occidentale, plus modérée, et en fin de compte plus crédible qu'Arafat, mais il n'a pas la capacité de décider", estime Uri Savir. 
Pour Uzi Dayan, Mahmoud Abbas "n'est pas un terroriste. Mais il est trop faible pour détruire le terrorisme". 
A la mort d'Arafat en 2004, les Israéliens annonçaient que l'obstacle à la paix avait disparu avec lui. Dix ans plus tard, ils accusent Mahmoud Abbas de ne "pas être un homme de paix" et lui reprochent sa réconciliation récente avec le Hamas. 
"C'est précisément cette peur du Hamas qui le rend encore moins souple qu'Arafat", accuse Uzi Dayan.
La paix israélo-palestinienne reste hors de portée 
Les Etats-Unis avaient fait de Yasser Arafat un obstacle à la paix avec "Israël". Mais dix ans après la mort du chef palestinien, un accord historique reste hors de portée. 
"La réalité avec Arafat est qu'on ne pouvait pas conclure d'accord de paix avec lui, mais qu'on n'a pas non plus réussi sans lui", résume Aaron David Miller, expert du centre d'études Woodrow Wilson à Washington et ex-conseiller de six secrétaires d'Etat américains sur ce dossier qui empoissonne la communauté internationale depuis près de sept décennies. 
A partir de la seconde Intifada en septembre 2000, le président palestinien est ostracisé par les Etats-Unis, l'administration du président républicain George W. Bush, qui prend ses fonctions en janvier 2001, jugeant qu'il est un obstacle à la paix avec Israël.
Mais avec le recul historique, des experts contestent cette lecture du conflit. 
"Arafat a créé les conditions d'un accord. Il a été le premier à accepter une solution à deux Etats, il a changé la dynamique palestinienne", défend M. Ibish. 
Pour Khaled Elgindy, du Brookings Center for Middle East Policy, "Arafat n'était clairement pas le problème". L'analyste accuse plutôt "l'establishment à Washington et l'administration Bush" d'avoir "sur-personnalisé le conflit" sur la figure d'Arafat pour "mettre sous le tapis les causes profondes" du contentieux entre Israël et les Palestiniens. 
M. Miller reconnaît aussi que le chef palestinien, mort près de Paris le 11 novembre 2004, "avait la crédibilité, l'autorité, la légitimité pour garder le contrôle sur le mouvement palestinien (...) et pour, s'il l'avait voulu, sceller un accord" avec Israël. 
Rien de tel avec son successeur, le président Mahmoud Abbas, qui n'a, selon M. Miller, "ni l'autorité, ni la légitimité de la rue". Il est de surcroît contesté par le Hamas dans la bande de Gaza. 
Le président Abbas reste cependant le partenaire privilégié des Etats-Unis en vue d'un règlement avec "Israël", Washington considérant le Hamas comme une "organisation terroriste". 
Mais de l'aveu même des Américains, le processus de paix est totalement au point mort.

Connivence entre l’Occident et Israël pour le nettoyage ethnique de la Palestine

Tout en prétendant s’opposer aux colonies israéliennes à Jérusalem-Est, les États-Unis et l’Europe ont contribué à la colonisation.

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Une vue aérienne montre, pareille à une tumeur cancéreuse, la colonie juive de Har Homa à la périphérie de Jérusalem-est - Photo : AFP
La couverture des nouvelles venant du Moyen-Orient est trop souvent prévisible. Chaque fois qu’un projet d’extension des colonies dans Jérusalem occupée est annoncé, les rapports des médias font état de « tensions » accrues entre Israël et l’Occident. Tout serait assez fastidieux si il n’y avait pas de dérapage occasionnel, comme lorsqu’un fonctionnaire européen, resté bien sûr anonyme, a traité Benjamin Netanyahu de « poule mouillée ».
L’histoire récente indique que les « tensions » ont tendance à rester superficielles. En 2010, Hillary Clinton - alors secrétaire d’État - qualifiaient les derniers plans d’Israël pour l’extension des colonies exclusivement juives, d’ « insulte faite aux États-Unis ».
L’administration Obama s’est remise de cette insulte à une vitesse remarquable, en s’empressant peu après d’inonder Israël d’un niveau d’aide sans précédent. En 2009 - l’année où Barack Obama a pris ses fonctions - dans le cadre de « l’assistance militaire étrangère » Israël avait reçu 2,5 milliards de dollars des États-Unis. En 2010, ce sont 3,1 milliards qui ont été alloués.
Cette aide a contribué directement à la dépossession des Palestiniens à Jérusalem-Est.
De 2000 et 2009, les autorités de Washington ont approuvé la livraison d’armes « anti-émeute » à l’armée israélienne pour un montant de 20,5 millions de dollars. Les habitants de Silwan, un quartier adjacent à la vieille ville de Jérusalem, ont amassé toute une collection de grenades lacrymogènes estampillées « made in USA ». Les forces israéliennes tirent régulièrement ces saletés de gaz sur les Palestiniens qui protestent contre la façon dont leurs maisons sont volées par les colons.
Certaines entreprises et des particuliers américains ont investi dans ces colonies israéliennes qui ont pourtant laissé Hillary Clinton si déconfite. La filiale israélienne de RE/MAX, un géant de l’immobilier américain, vend et loue des biens dans au moins cinq colonies de Jérusalem-Est. Comme les bâtiments en question sont exclusivement réservés aux juifs, RE/MAX peut être considéré comme un profiteur de l’apartheid.
Irving Moskowitz, un magnat des jeux et casinos en Californie, est propriétaire de l’Hôtel Shepherd à Jérusalem-Est depuis 1985. Datant des années 1930, ce bâtiment avait la résidence de Haj Amin Husseini, le grand mufti de Jérusalem. Au cours des dernières années, Moskowitz a permis à Israël de démolir une partie du complexe pour faire place à des appartements exclusivement réservés aux juifs. Ce faisant, il a contribué à l’effacement de l’héritage palestinien.
Moskowitz est aussi un généreux donateur d’Ateret Cohanim, un groupe qui achète des biens palestiniens afin qu’ils puissent être remis à des colons.
Les colonies que supporte Moskowitz sont illégales en vertu de la quatrième Convention de Genève, qui interdit à une puissance occupante de transférer sa population civile dans le territoire qu’elle occupe. Si Moskowitz avait ouvertement financer la mafia ou d’autres organisations criminelles, il aurait plus que probablement été poursuivi.
Pourtant, lui et sa femme Cherna sont contributeurs de la fondation pro-israélienne Israel Allies Foundation qui fait dulobbying tant au sein du Congrès américain que du Parlement européen. Israel Allies a été fondée par l’homme politique de droite, Benny Elon. Alors qu’il était ministre du gouvernement israélien, Elon s’était joint à une foule qui avait en 2003, attaqué des Palestiniens à Jérusalem-Est.
Federica Mogherini, nouveau chef de la politique étrangère de l’UE, semble avoir soigneusement pesé ses mots, tant sa réponse à la dernière expansion des colonies israéliennes à Jérusalem-Est était timide. Elle n’est allée plus loin que de de présenter l’annonce comme « un pas très préjudiciable qui sape les perspectives d’une solution à deux États. »
Si les représentants de l’UE étaient vraiment soucieux au sujet du nettoyage ethnique à Jérusalem-Est, ils cesseraient de coopérer avec les institutions israéliennes qui y participent.
L’Université hébraïque de Jérusalem a pris part à plus de dix projets financés dans le cadre du programme scientifique de l’UE entre 2007 et 2013.
Active également dans le système d’échange d’étudiants Erasmus, l’Université hébraïque est connue pour organiser des événements de promotion au cours desquels des diplomates européens expriment leur désir d’approfondir les relations de l’Union avec Israël. Pour exprimer sa gratitude face à ces démonstrations d’amitié, l’université a décerné un titre honorifique de docteur [c’est donc un doctorat totalement bidon - N.T] à José Manuel Barroso dans les derniers mois de son mandat en tant que président de la Commission européenne.
Bien que l’UE ait pris l’engagement en 2013 de cesser de subventionner les établissements d’enseignement ou les entreprises basées à Jérusalem-Est ou en Cisjordanie, il a décidé de faire une exception pour l’Université hébraïque. Le raisonnement de l’Union pour le faire était bien sûr totalement biaisé.
L’Université hébraïque a un campus sur le Mont Scopus. Bien que la géographie nous dit qu’il fait partie de Jérusalem-Est, l’UE a décidé qu’il appartenait à Israël dans le cadre de accord d’armistice de 1949. Cette distinction est moralement douteuse. Les sionistes ont entamé un processus de destruction et de déplacement des communautés palestiniennes dès les années 1940.
La Nakba (catastrophe) - nom sous lequel ce processus est connu - se poursuit aujourd’hui avec le déracinement des Palestiniens de Jérusalem-Est, l’étouffement de la majeure partie de la Cisjordanie et les bombardements répétés de Gaza.
La raison invoquée pour continuer à accorder des subventions à l’Université hébraïque ignore aussi combien son campus a empiété sur le village palestinien voisin de Issawiyeh.
Le siège de la police nationale d’Israël, quant à lui, est situé à Jérusalem-Est sous occupation. Cela n’a pas empêché Europol, l’agence de police de l’Union européenne, de travailler en partenariat avec Israël dans les opérations contre les trafics de drogue. Au cours du mois de septembre, Israël a participé à la coordination annuelle d’Europol à La Haye pour les officiers supérieurs de police.
Les jeunes Palestiniens ont récemment détruit une partie du système de tramway desservant les colonies israéliennes à Jérusalem-Est. Ce tramway est un symbole de la duplicité occidentale. Aucune rhétorique de Bruxelles ne peut cacher le fait que les entreprises européennes ont construit ce tramway. Une de ces entreprises, Veolia a justement été la cible d’une campagne internationale qui lui a fait perdre de nombreux contrats municipaux à travers le monde.
Pourtant, les responsables de l’UE ont attribué une respectabilité imméritée à Veolia en assistant à des conférences d’affaires que cette entreprise a parrainées à Tel-Aviv. Le gouvernement de Paris a célébré la façon dont Veolia est le numéro un des investisseur français en Israël.
Si l’Occident se sent vraiment insulté par la colonisation israélienne de Jérusalem-Est, il dispose largement de quoi réagir. Les États-Unis pourraient stopper les exportations d’armes vers Israël et l’UE pourrait annuler les privilèges commerciaux qu’il a accordés à Israël. Après tout, ces privilèges étaient toujours censés être subordonnés au respect des droits de l’homme.
Pour des raisons stratégiques et politiques, ni l’Europe, ni l’Amérique ne veulent punir Israël. Tant qu’ils refuseront de le faire, leurs déclarations concernant Jérusalem-Est resteront pure hypocrisie.
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David Cronin est le correspondant de l’agence de presse Inter Press Service. Né à Dublin en 1971, il a écrit pour diverses publications irlandaises avant de commencer à travailler à Bruxelles en 1995. Son dernier livre, « Corporate Europe : How Big Business Sets Policies on Food, Climate and War » est publié chez Pluto Press http://www.amazon.com/Corporate-Eur....
http://www.middleeasteye.net/column...
Traduction : Info-Palestine.eu - Naguib

Les tensions à Jérusalem, "coup de poignard" à la paix, selon Amman

Le Premier ministre jordanien, dont le pays a récemment rappelé son ambassadeur à Tel-Aviv, a estimé dimanche que les tensions autour de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem représentaient "un coup de poignard" à la paix avec Israël.
"Israël et la Jordanie se sont engagés à la paix et au respect de l'accord de paix mais cet engagement ne vaut pas que pour une partie seulement, c'est un engagement qui vaut pour les deux parties", a martelé Abdallah Nsour lors d'une conférence de presse à Amman.
"Le gouvernement jordanien condamne dans les termes les plus fermes les événements de ces dernières semaines à Jérusalem, qui ne sont pas le fait d'erreurs de gestion ou d'extrémistes isolés mais plutôt un plan gouvernemental intentionnel et clair pour changer la donne en ce qui concerne les lieux saints et en particulier la mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher", les deux lieux de culte musulmans de l'esplanade des Mosquées, a-t-il ajouté.
"Al-Aqsa serait-elle devenue un enjeu électoral israélien?", a-t-il fait mine de s'interroger au moment où l'on évoque déjà les élections anticipées qui suivraient une possible dissolution du gouvernement de Benjamin Netanyahu, actuellement à la tête d'une coalition hétéroclite rassemblant des pro-colonisation et des ultra-nationalistes religieux.
"Ce qui se passe (à Jérusalem) est un coup de poignard à l'idée de la paix", a poursuivi M. Nsour, deux semaines après le vingtième anniversaire du traité de paix entre les deux voisins.
Lors d'un entretien à Amman avec la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, le roi jordanien Abdallah II a réitéré l'opposition de son pays aux "atteintes israéliennes contre les lieux saints" à Jérusalem, tout en plaidant pour la reprise de négociations de paix israélo-palestiniennes et pour des efforts de la communauté internationale pour y parvenir, selon un communiqué du palais royal. 
Le royaume hachémite est, avec l'Egypte, le seul pays arabe à avoir signé un accord de paix avec Israël. Amman a en outre la charge de la gestion de l'esplanade des Mosquées, au coeur des tensions entre Israéliens et Palestiniens depuis quelques semaines.
Le troisième lieu saint de l'islam, également vénéré par les juifs, a été secoué par des heurts violents entre Palestiniens et policiers israéliens notamment à l'occasion de la venue de dizaines d'extrémistes juifs qui militent pour un bouleversement du statu quo entériné en 1967.
Selon cet accord tacite, les juifs peuvent visiter l'esplanade sans toutefois y prier. Palestiniens et Jordaniens dénoncent ces visites de plus en plus fréquentes des ultra juifs comme des provocations. Les tensions ont été aggravées par la fermeture, fait rarissime, durant une journée de l'esplanade aux musulmans et l'entrée des forces de l'ordre israéliennes à l'intérieur même de la mosquée Al-Aqsa, où leurs grenades ont causé des dégâts matériels jusqu'au pied de la chaire de l'imam.

Israël: démission d'un ministre en désaccord avec Netanyahu

Le ministre israélien de l'Environnement Amir Peretz, considéré comme l'un des plus modérés sur le dossier palestinien dans le gouvernement de Benjamin Netanyahu, a annoncé dimanche sa démission, selon son porte-parole.
"Amir Peretz a annoncé son intention de démissionner lors du conseil des ministres en soulignant que le pays était en train de vivre un tremblement de terre dans tous les domaines diplomatique, social et financier", a indiqué ce porte-parole.
"Au lieu de chercher des solutions, Benjamin Netanyahu cherche des coupables", a ajouté le porte-parole, en précisant qu'Amir Peretz avait décidé de quitter le gouvernement en raison de son opposition au projet de budget 2015 qu'il a qualifié d'"anti-social".
Cet ancien ministre de la Défense a également critiqué le refus du Premier ministre de mener des négociations avec les Palestiniens. "J'ai mené une guerre sans merci contre le terrorisme aussi bien contre le Hezbollah que contre le Hamas, mais j'ai aussi cru et fait avancer un processus politique dans le cadre d'une conception globale portant sur la sécurité de l'Etat d'Israël", a indiqué M. Peretz.
M. Peretz a été secrétaire général de la puissante centrale syndicale Histadrout et député travailliste avant d'être ministre de la Défense durant la guerre menée par Israël en 2006 contre le Hezbollah au Liban. Il a ensuite quitté le parti travailliste pour HaTnuha (centre) dirigé par la ministre de la Justice et responsable des négociations avec les Palestiniens Tzipi Livni.
Amir Peretz a multiplié les critiques contre Benjamin Netanyahu depuis le gel des négociations avec les Palestiniens en avril. Il écrivait dimanche sur sa page Facebook qu'il n'avait "aucune intention de continuer à servir les politiques de Netanyahu, désormais prisonnier de l'aile droite".
Selon les commentateurs, la démission d'Amir Peretz pourrait constituer le signe avant-coureur d'une possible implosion du gouvernement, qui serait suivie de la tenue l'année prochaine d'élections anticipées.
Au début du mois, le ministre de l'Intérieur Gideon Saar, du Likoud, le parti de Benjamin Netanyahu avait également démissionné, officiellement pour des "raisons personnelles".

Israël: la police en alerte de crainte de violences dans les localités arabes

La police israélienne a été placée en état d'alerte dimanche pour faire face à d'éventuelles violences dans les localités arabes du pays après la mort d'un jeune Arabe israélien tué par des policiers, a indiqué une porte-parole.
"Le niveau d'alerte de la police a été élevé au niveau 3 (4 étant le niveau maximum) dans les localités arabes du pays, où des renforts de centaines d'hommes ont été déployés", a précisé la porte-parole Luba Samri.
Kheir Hamdane, 22 ans, a été abattu par des policiers samedi à l'aube à Kfar Kana (nord) lors d'une arrestation, déclenchant une journée de colère émaillée de heurts avec la police.
Un appel à la grève générale des commerces et des écoles dimanche a été lancé par des représentants de la communauté arabe israélienne pour dénoncer ce "meurtre" alors qu'une enquête a été ouverte au ministère de la Justice.
Les villes arabes israéliennes se sont jusqu'à présent tenues à l'écart des violences qui se sont multipliées surtout à Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la Ville sainte occupée et annexée par Israël, mais, face au risque de propagation aux localités arabes d'Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a menacé de "révoquer la citoyenneté de ceux qui appellent à la destruction de l'État d'Israël".
Selon la version des forces de l'ordre, Kheir Hamdane s'est interposé lors de l'arrestation dans la nuit de vendredi à samedi de l'un de ses proches pour une affaire de droit commun, menaçant les officiers avec un couteau. La police a ouvert le feu et il est décédé lors de son transfert à l'hôpital.
Sa famille affirme toutefois qu'il a été "abattu de sang froid" par les policiers alors qu'il était en train de fuir, selon des médias israéliens.
Une vidéo tournée par un témoin et relayée par la police montre le jeune homme tenter d'agresser au couteau des membres d'une unité spéciale de la police à bord de leur véhicule, puis prendre la fuite. C'est à ce moment qu'un officier de police lui tire dans le dos, à plusieurs reprises.
Les Arabes israéliens sont les descendants des 160 000 Palestiniens restés sur leur terre après la création d'Israël en 1948. Ils sont plus de 1,4 million, soit 20% de la population israélienne et font face à des discriminations, en particulier en matière d'emploi et de logement.

L’hiver dans les prisons sionistes : une autre sorte d’agression

Les captifs palestiniens enfermés dans la prison de Majdo se préparent à des actions de protestation, avec l’arrivée de la saison hivernale, une saison qui devrait être très dure cette année. Toutes les indications le confirment. Ils protestent contre le chantage pratiqué par l’administration pénitentiaire israélienne quant à la distribution de vêtements et de couvertures.
Mohammed Al-Misri est détenu dans la prison israélienne de Majdo. Il souligne au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que l’administration de la prison a interdit l’entrée dans la prison de toute couverture et de tout vêtement hivernal. Cette interdiction avait impétueusement irrité les captifs qui ont menacé d’entamer des actions de protestation.
Il s’agit de pratiquer un vrai chantage d’un côté, et d’un autre côté, c’est un « business » pratiqué par l’administration pénitentiaire. En fait, au moment où elle interdit l’arrivée de couvertures et de vêtements de la part de leurs familles, elle autorise leur achat de la cantine de la prison. 
La prison d’Ofer et l’hiver
Parmi les prisons sionistes, Ofer souffre la plus de la saison hivernale. Les détenus de cette prison se trouvent obligés de garder les couvertures, les vêtements et les autres affaires de l’année précédente. Le nouvel arrivant profite de cette réserve jusqu’à ce qu’il puisse arranger sa situation. Mais cette année, l’affaire est autre.
En effet, l’été qui vient de prendre fin a connu des campagnes très vastes d’arrestations, suite à l’opération d’Al-Khalil et à la guerre sioniste menée contre la bande de Gaza. Ainsi, le nombre de détenus d’Ofer s’est considérablement accru. Toutes les divisions de cette prison connaissent une surcharge insupportable.
Le problème, c’est que toutes ces nouvelles arrestations ont été effectuées pendant la saison chaude. Les nouveaux arrivants n’ont par conséquent rien pour faire face à la saison froide. Le problème est encore plus aggravé par l’entêtement de l’administration pénitentiaire israélienne. Cette administration n’autorise pas aux familles des détenus et aux institutions concernées d’apporter les affaires que l’hiver exige. Ainsi, les captifs vivront un hiver des plus difficiles. 
Des maladies et une négligence
L’avocat palestinien Mohammed Kamanji indique, en présence de l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI), que les autorités de l’occupation sioniste sont obligées, selon les traités internationaux, de fournir gratuitement tout ce que l’hiver exige.
En outre, les maladies de l’hiver se répandent et se propagent plus dans les prisons qu’à l’extérieur. Les autorités de l’occupation sioniste devront être interrogées sur son respect des normes internationales.
Les maladies de l’hiver, celles des os, le rhumatisme, les douleurs des articulations, du dos, de la poitrine, la grippe, les maladies de la peau, sont, entre autres, les plus répandues dans les prisons. La plupart du temps, ces maladies deviennent chroniques, faute de soin adéquat.
L’interdiction de l’entrée des vêtements et des couvertures reste un crime. L’administration pénitentiaire laisse entrer certaines affaires hivernales, mais non pas au bon moment, ce qui les rendent totalement inutiles.

Des affrontements entre de jeunes palestiniens et la police de l’occupation à Kafar Kana

De violents affrontements ont éclaté, samedi 8/11 au soir, entre de jeunes palestiniens et les forces de l’occupation sioniste dans le village de Kafar Kana situé dans l’intérieur palestinien occupé. Les manifestants protestaient contre le meurtre, la veille, du jeune Khayr Lotfi (22 ans) par les forces de l’occupation.
Les manifestants ont lancé des pierres contre les forces de l’occupation qui se propageaient en masse sur l’entrée nord de la ville. L’occupation a riposté en lançant des gaz lacrymogènes contre les jeunes et a arrêté 3 d’entre eux.
Peu avant, une manifestation monstre avait été organisée dans la ville. Les protestants ont répété des slogan qui critiquaient le crime du meurtre de jeune Hamad, ils ont brandi les drapeaux palestiniens, des portrait du martyr. La manifestation a traversé les principales rues du village.
Le député arabe de la knesset, Mohamed Barka, a déclaré :« des agents de la police ont assassiné le jeune Khayr Hamdan de sang-froid, sans qu’il n’y ait le moindre preuve. Le député Ahmed Tibi a condamné le crime et a déclaré: « la police est allé trop loin dans son injustice et son inhumanité, elle a trainé le jeune blessé dans le camion [de police] de façon brutale au lieu de le transporter à l’hôpital »
La police de l’occupation a prétendu que des dizaines de manifestant ont bloqué l’entrée de la ville et ont lancé des pierres et des Cocktail Molotov contre les forces de police.
Le jeune Khayr Lotfi Hamden (22 ans) a été tué par les balles de la police sioniste dans le village Kafar Kana dans les territoires occupés en 1948, car il était soupçonné de tenter de poignarder un policier sioniste, toujours selon les allégations sionistes.

Salfit: Les colons rasent des terres agricoles palestiniennes

Les bulldozers des colons de résidents de la colonie "Notafam" ont rasé des terres agricoles, au sud du village de Qarawat Bani Hassan, dans le but de construire plus d'unités coloniales et élargir la colonie au détriment des terres agricoles palestiniennes.
Des témoins oculaires ont déclaré que les travaux de creusements ont été effectués près de l'entrée de la colonie, au milieu de la protection sévère des forces armées de l'occupant israélien.
De son côté, le chercheur Khaled Maali, a attiré l'attention que la colonie "Notafam" a été illégalement établie en 1986, au détriment des terres des villages de Qarawat Bani Hassan et Darastia, à l'ouest de la province de Salfit.
Il a souligné que le journal hébreu "Yediot Ahronot" a déjà déclaré que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a approuvé l'autorisation d'une carte structurelle pour la colonie "Notafam" en Cisjordanie occupée, ce qui signifie la continuation de la colonisation et l'expansion dans la colonie.

Hébron: 200 colons extrémistes profanent une zone archéologique

Plus de 200 colons juifs ont pris d'assaut, le dimanche 9/11, la zone de "Beir Haram Rama", au nord de la ville d'Hébron au sud de la Cisjordanie occupée, pour accomplir des rituels talmudiques sous la protection des forces armées de l'occupant israélien.
Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que des véhicules et des bus ont transportaient les colons extrémistes à la zone, sous la protection des dizaines de soldats armés, où les colons ont effectué des tournées provocatrices, sous prétexte de visiter des tombeaux appartenant à eux dans la zone.
Dans le même temps, les forces armées occupantes ont renforcé leurs mesures de sécurité et ont déployé des blindés militaires renforcés par les soldats aux entrées des quartiers voisins.
Les colons ont déjà effectué des invasions dans la même région pour accomplir des rituels talmudiques et visiter des tombeaux, tandis que les services de sécurité de l'AP ont resté dans leurs sièges, après avoir maté des marches de soutien à la mosquée sainte d'el-Aqsa dans ces quartiers, il y a plusieurs jours.

Ramallah: 50 membres du syndicat du personnel arrêtés par les flics de l'AP

Les services de la sécurité préventive dans la ville de Ramallah ont arrêté, le samedi soir et le dimanche matin 9/11,  cinquante membres du syndicat du personnel, après avoir tenu une réunion pour discuter la décision de l'AP de le finir.
Notre correspondant a rapporté des sources bien-informées de Ramallah, que la sécurité préventive de l'AP a amené les 50 fonctionnaires à l'enquête, sous prétexte de l'illégitimité de leur réunion après la fin de leur syndicat.
Un état de tension sévère règne sur les fonctionnaires gouvernementaux après l'arrestation de 50 d'entre eux, y compris le chef du syndicat, le militant du mouvement du Fatah, Bassam Zakarina et son adjoint, Mouain Ansawi.

Ministre israélien : Il est temps de chercher une alternative à Netanyahu

Amir Peretz, ministre israélien de l'environnement a fustigé les politiques du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, en disant qu'il est temps de chercher une alternative pour lui.
Dans une interview avec le Channel 2 diffusée le samedi soir 8/11, Peretz qui appartient au parti "Mouvement" a menacé de démissionner si le gouvernement persiste dans son actuelle approche politique.
Il a déclaré que Netanyahu est devenu otage des orientations des extrémistes au moment où tout autour de nous s'enflamme, en l'accusant d'avoir adopté des positions et des communiqués extrémistes et de donner une légitimité à ceux qui enflamment la situation.
Peretz était le seul ministre qui avait voté contre le budget après avoir été approuvé par le gouvernement le mois dernier, mais il ne peut pas voter contre le budget à la Knesset comme un ministre.
La coalition du gouvernement se compose de 4 partis : la coalition "Likoud-Bitouna" qui dirige la coalition avec 31 sièges à la Knesset, le parti "Il y a un avenir (19 sièges), le parti "La maison Juive" (12 sièges) et le parti "Mouvement" (6 sièges).

12 Palestiniens arrêtés dont des enfants en Cisjordanie et Jérusalem par l'occupant

Les services de sécurité de l'occupant israélien ont arrêté la nuit dernière et dimanche à l'aube 9/11, 12 Palestiniens, dont 10 proviennent de la ville occupée de Jérusalem et plusieurs mineurs.
Des témoins oculaires ont déclaré à notre correspondant que les forces armées occupantes ont envahi dimanche à l'aube le village d'al-Ram au nord de la ville occupée de Jérusalem et ont arrêté un enfant, en l'embarquant vers une direction inconnue.
Les soldats israéliens ont également envahi le quartier de Thawri dans le village de Silwan et ont pénétré dans plusieurs maisons palestiniennes, des impôts et des magasins pour chercher des pétards, tout en arrêtant un jeune homme.
Les témoins ont souligné que les forces armées occupantes se sont déployées la nuit dernière dans les rues et les ruelles et les quartiers du village de Silwan et ont arrêté deux jeunes hommes.
Les soldats israéliens ont déjà arrêté 4 garçons et deux jeunes hommes du quartier de Chuafat dans le centre de la ville.
Dans le même contexte, les forces armées occupantes ont arrêté hier soir et le dimanche à l'aube deux jeunes hommes, dont un avocat dans la ville de Naplouse.
Les soldats israéliens ont également kidnappé un jeune homme sur le barrage de Hawara au sud de la ville.

La Jordanie dément le retour de son ambassadeur à l'entité sioniste

La Jordanie a démenti le retour de son ambassadeur à Tel-Aviv, comme a annoncé le journal "Haaretz" dans son édition du vendredi (7-11).
Le ministre de l'Information et porte-parole officiel du gouvernement jordanien Mohammad Momani a déclaré, lors d'une réunion avec les partis politiques jordaniens samedi (8-11), que l'ambassadeur jordanien à l'Etat de l'occupation est toujours à Amman pour des consultations.
Il a ajouté que les médias officiels jordaniens consacrent plusieurs de leurs programmes qui atteignent des fois les 70% des bulletins de nouvelles pour dévoiler les violations sionistes à Jérusalem et dans bande de Gaza.
Momani a souligné que le gouvernement jordanien a tracé une ligne claire et nette pour faire face à l’escalade sioniste.
Le journal sioniste "Haaretz" avait déclaré vendredi (8-11) que l’ambassadeur jordanien Walid Obeidat est retourné à Tel-Aviv.
L'ambassadeur de la Jordanie en Israël Walid Obeidat a été convoqué mercredi pour des consultations et en protestation contre les violations sionistes contre la mosquée Al-Aqsa et Jérusalem.

Le ministre sioniste de l'Environnement présente sa démission

Le ministre sioniste de l'Environnement Amir Peretz du Parti du mouvement a démissionné du gouvernement ce matin en raison de son opposition au projet du budget de l'Etat et la politique menée par le gouvernement dans les sphères économiques et politiques.
Selon la radio publique de l’occupation, le ministre Peretz a rencontré ce matin la présidente du parti du mouvement Tzipi Livni et l’a informée de son intention de démissionner.

Fermeture de la mosquée Ibrahimi vendredi et samedi pour les fêtes juives

Les forces armées de l'occupant israélien ferment la mosquée d'Ibrahimi dans la ville d'Hébron au sud de la Cisjordanie occupée, le vendredi et le samedi prochains sous prétexte des fêtes juives.
Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que les forces armées occupantes ont informé les employés de la mosquée qu'elles fermeront les portes de la mosquée aux musulmans au profit des colons de  vendredi après-midi jusqu'au lendemain, sous le prétexte de la célébration de la fête "Samedi de Sara" avec le renforcement des mesures de sécurité et le déploiement des soldats.
Il est à noter que l'occupation israélienne a fermé la mosquée d'Ibrahimi plus de 12 fois depuis le début de l'année, alors qu'elle a empêché l'appel à la prière (Azan) des dizaines de fois dans le cadre du racisme et de la judaïsation pratiquée contre la mosquée et ses alentours.

Les colons prennent d'assaut Al-Aqsa et l’occupation empêche les femmes musulmanes d'y entrer

Des groupes de colons juifs extrémistes ont pris d’assaut dimanche la mosquée d’Al-Aqsa, à partir de la Porte des Maghrébins, sous la protection des unités spéciales de la police israélienne.
Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que les forces d'occupation continuent d'empêcher les femmes de toutes les générations d'accéder à la Mosquée Al-Aqsa par toutes les portes et gardent les pièces d’identité des fidèles jusqu’à leur sortie de la mosquée.
Les sources ont indiqué que les colons effectuent des visites provocatrices dans les cours de la mosquée et de ses installations en même temps que le déploiement des employés des legs pieux (gardes, serviteurs et fidèles).
En outre, les forces de l'occupation ont empêché le gardien de la mosquée, Tariq Hashlamon, d’y entrer prétendant qu’il a été banni de la mosquée, notant que la décision de son expulsion avait été publiée après son arrestation et le paiement d’une amende de 300 shekels. Il est à souligner que la décision de sa libération n’avait pas inclus son expulsion de la mosquée al-Aqsa.

Anonymous menace Israël d'une attaque électronique le 14 novembre

L’organisation Anonymous a déterminé le vendredi prochain (14-11) comme date de la guerre électronique qui sera lancée contre l’entité israélienne dans le cadre d'une campagne intitulée «Opération de la protection d’al-Aqsa ».
Selon le site de la sécurité al-Majed, les attaques sionistes répétées sur la mosquée Al-Aqsa ont soulevé la colère de l'organisation Anonymous qui a déclaré une escalade de ses efforts pour frapper les sites d'institutions fédérales, les banques et tout ce qui fonctionne par Internet dans l’entité sioniste.
Le site a déclaré que l'organisation a fixé le 14 Novembre comme une journée spéciale d’attaque et a promis de désactiver les installations technologiques et militaires de l'entité en réponse aux attaques menées contre la mosquée d’al-Aqsa et sa fermeture face aux fidèles.
Il est à noter que l'organisation de piratage mondiale "Anonymous" a lancé des attaques antérieures et a piraté de nombreux sites sionistes civils et militaires à travers. Elle a réussi à perturber la conversion et la publication de plusieurs comptes bancaires et même les sirènes d’alarme ont été lancées après que les hackers aient réussi à les contrôler pour terrifier l’occupation.

Le premier ministre de La Jordanie: L'attaque des lieux saints vise à imposer des faits réels

Le Premier ministre jordanien Abdullah Nasour a déclaré que les violations menées dans la ville occupée de Jérusalem contre les lieux saints islamiques viennent dans le cadre d’un plan tracé par le gouvernement sioniste qui vise à changer les faits sur le terrain.
Nasour a ajouté lors d'une conférence de presse aujourd’hui (9/11) que la Jordanie prendra des mesures strictes contre les violations commises contre la mosquée Al-Aqsa
Il a souligné que le traité de Wadi Araba qui a été signé entre l'entité et la Jordanie ne sera pas annulé pour le moment.
Le gouvernement jordanien avait appelé son ambassadeur à "Tel-Aviv" pour des consultations mercredi (5/11), en signe de protestation contre les violations sionistes croissantes et répétées contre Al-Aqsa et Jérusalem.
Ensuite, la mission de la Jordanie des Nations Unies a commencé à prendre des mesures diplomatiques nécessaires pour déposer une plainte au Conseil de sécurité de l'ONU au sujet des attaques sionistes, sachant que la Jordanie est responsable des lieux saints islamiques en Palestine occupée.

Les factions appellent au renforcement de la résistance à Jérusalem

Les forces nationales et islamiques dans la Bande de Gaza ont appelé le dimanche à midi 9/11, à la nécessité d'intensifier le renfort des opérations de la résistance et le cercle de confrontation avec l'occupant israélien dans la ville occupée de Jérusalem et de travailler sérieusement pour organiser les activités continues dans tous les territoires palestiniens pour soutenir les Jérusalémites.
Lors d'une massive marche dans la ville de Gaza, en participation des centaines de citoyens et les forces des factions palestiniennes, les factions ont mis en garde contre les plans de l'occupation et les invasions continues dans la mosquée bénie d'el-Aqsa et les sanctions imposées sur Jérusalem et ses habitants.
Elles ont appelé la direction de l'AP à travailler pour soutenir la fermeté des Jérusalémites et de prendre des lois juridiques pour maintenir les terres palestiniennes qui s'exposent à la confiscation par l'occupant israélien pour construire plus d'unités coloniales.
Les factions ont salué les jeunes hommes jérusalémites pour leur résistance contre l'occupation par tous les moyens, en particulier les attentats à voitures qui ont perturbé la sécurité des colons et l'occupation.
Elles ont également confirmé l'importance de former la direction nationale unifiée à Jérusalem comme un cadre collectif pour promouvoir la fermeté des citoyens dans la ville lors de leur confrontation avec l'occupant.
Les factions ont conclu, en insistant sur le rôle actif qui doit être pris par l'OCI pour activer le fonds de Jérusalem, afin de renforcer la fermeté des Jérusalémites financement et moralement loin du langage de condamnation.

L'occupation nie l'existence d'une solution magique pour les affrontements à Jérusalem

Un officier israélien a nié l'existence d'une solution magique pour les affrontements et les protestations continues dans la ville occupée de Jérusalem, en raison des attaques israéliennes continues contre la mosquée bénie d'el-Aqsa et les Jérusalémites.
Le colonel de réserve, Ihiem Sasson, l'ex-chef de l'équipe de la lutte anti-terrorisme à l'armée israélienne, a exprimé l'absence de la confiance de certaines solutions utilisées par l'Etat hébreu, y compris la mise en place de barrières de ciment au long de la voie du tramway.
Il a considéré que cette mesure n'est pas une bonne idée, en déclarant que ces barrières sont bonnes pour certaines sites et non pas au long de la voie.
Des politiciens israéliens voient que la fin des affrontements et les activités palestiniennes ciblant l'occupation et ses colons à Jérusalem a lieu via un processus complexe à partir du déploiement des importantes forces de la police et les gardes-frontières et d'appeler à l'AP dirigée par Mahmoud Abbas à empêcher l'incitation.
Sasson a salué le dirigeant du mouvement du Fatah, Mahmoud Abbas, en disant: "Je crois toujours qu'Abou Mazen est encore une personnalité logique et que les pressions pourraient lui conduire à l'accalmie".