mercredi 3 février 2010

Le Hamas suspend les négociations sur l'échange de prisonniers avec Israël

Le Hamas suspend les négociations sur l'échange de prisonniers avec Israël
Le Hamas suspend les négociations sur l'échange de prisonniers avec Israël
16:09 02/02/2010
© RIA Novosti. Nazar Alian
GAZA, 2 février - RIA Novosti
Le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé mardi la suspension sine die des négociations en vue de l'échange de prisonniers avec Israël qui cherche à obtenir la libération de son soldat Gilad Shalit en captivité depuis 2006.

"A l'heure actuelle, l'atmosphère n'est pas propice aux négociations", a déclaré à RIA Novosti Ayman Taha, porte-parole du Hamas à Gaza, refusant cependant de livrer davantage de détails.

Se référant à une source au sein de la direction du mouvement islamiste, le journal saoudien Okaz a expliqué l'échec des négociations par l'assassinat le 20 janvier dernier à Dubaï de Mahmud al-Mabhuh, un des leaders de l'aile armée du Hamas.

Les islamistes en ont accusé Israël et ont promis de se venger.

Quoi qu'il en soit, cette version n'est pas partagée par tous les leaders du Hamas car les négociations sur l'échange de prisonniers entre ce mouvement palestinien et l'Etat hébreu étaient dans l'impasse bien avant l'assassinat d'al-Mabhuh.

Israël et le Hamas mènent des négociations indirectes, parrainées par l'Egypte avec l'aide d'un médiateur allemand. Le Hamas réclame la libération d'un millier de prisonniers palestiniens détenus en Israël pour relâcher le soldat franco-israélien Gilad Shalit, âgé de 23 ans et capturé le 25 juin 2006 à la lisière de la bande de Gaza par un commando palestinien, dont faisait partie le Hamas.

Les autorités israéliennes citent la libération du soldat Shalit comme préalable de la levée du blocus de la bande de Gaza, enclave palestinienne peuplée d'un million et demi d'habitants.
http://fr.rian.ru/world/20100202/185978791.html

Les opérations contre Israël seront limitées à la Palestine (Hamas)

Les opérations contre Israël seront limitées à la Palestine (Hamas)
Les opérations contre Israël seront limitées à la Palestine (Hamas)
18:27 02/02/2010
© RIA Novosti. Nazar Alian
GAZA, 2 février - RIA Novosti
Le mouvement palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, envisage de limiter la confrontation avec Israël au territoire de la "Palestine historique" et de s'abstenir d'opérations contre les Hébreux à l'extérieur, a annoncé mardi le porte parole des brigades Ezzedine al-Qassam, Abou Obeida.
"Refusant toute tentative d'élargir la zone de confrontation arabo-israélienne, la lutte contre l'ennemi sioniste se poursuivra dans les limites de la Palestine historique", lit-on dans sa déclaration.
Les propos d'Abou Obeida font suite à l'assassinat à Doubaï de Mahmoud al-Mabhouh, l'un des fondateurs des brigades al-Qassam (branche militaire du Hamas). Selon le mouvement palestinien, les services secrets israéliens seraient responsables de son sort.
Il en outre ajouté qu'Israël n'échapperait pas au châtiment et que les brigades vengeraient Mahmoud al-Mabhouh sur le champ de bataille traditionnel.
Tel Aviv s'est abstenu de tout commentaire suite aux accusations palestiniennes.
Impliqué dans l'enlèvement et l'assassinat de deux soldats israéliens en 1989, M.al-Mabhouh acheminait les armes iraniennes, notamment les projectiles fusées, vers la bande de Gaza.
Par crainte d'une riposte des combattants palestiniens, les autorités israéliennes ont durci les mesures de sécurité dans leurs missions diplomatiques à l'étranger et dans les filiales d'organisations juives, rapporte lundi la radio Kol Israël.
http://fr.rian.ru/world/20100202/185979912.html 
 

Le Yediot Ahranot raconte l'assassinat d'al-Mabhouh!

02/02/2010   
Une radio israélienne a annoncé que le dirigeant du Hamas assassiné le 20 janvier à Dubaï "Mahmoud al-Mabhouh" a ouvert la porte de sa chambre à ses meurtriers, dont une femme qu'il connaissait!
En effet, un rapport publié par le quotidien Yediot Ahranot et rapporté par ladite radio a prétendu que la femme étrangère a trompé al-Mabhouh pour le pousser à ouvrir la porte de sa chambre d'hôtel qu'il avait pris l'habitude de bien fermer pour empêcher d'être attaqué.
Etrangement, le quotidien israélien a raconté les moindres détails de la vie personnelle du martyr! Selon lui, al- Mabhouh prenait des mesures de précautions renforcées dans tous ses périples à travers le monde, et il s'était habitué à fermer les portes de ses chambres par de lourds meubles pour empêcher quiconque d'y entrer.Mais, et toujours d'après la version israélienne, une femme a convaincu le dirigeant du Hamas cette fois-ci d'ouvrir la porte de sa chambre d'hôtel à Dubaï, le poussant ainsi à commettre l'erreur mortelle.
 "Al-Mabhouh savait qu'il devait prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires parce qu'il était visé par les services de renseignements israéliens qui l'accusent d'être responsable de l'enlèvement et du meurtre de deux soldats israéliens en 1988. Il est également chargé d'acheter des armes de l'Iran et de les acheminer à la bande de Gaza", ajoute l'Ahranot. 

Selon le rapport, les enquêtes ont révélé que Mabhouh a ouvert la porte de sa chambre de son plein gré à un membre du groupe qui tentait de l'assassiner, peut-être une femme étant entrée aux Emirats Arabes Unis via un passeport européen. 
Et au moment où Mabhouh ouvrait la porte de sa chambre, les autres membres de la bande ont pénétré par la fenêtre pour éviter de passer par le couloir de l'hôtel.
En attendant de savoir d'où le quotidien israélien a cherché ces informations, ce qui constitue une autre affaire ambigue qui pourrait conduire aux responsables du crime, si on est vraiment à la recherche de la réalité, les responsables émiratis se sont exprimés eux aussi sur l'assassinat.
Le bureau de presse du gouvernement de Dubaï a rapporté de la police qu'elle a réussi à dévoiler les dessous de l'incident, et que les investigations en cours favoriseront l'arrestation rapide des suspects et leur comparution devant la justice, et ce, en coordination avec la police internationale (INTERPOLE), parce que les suspects ont fui le pays avant que les autorités émiraties ne soient informées de la mort de Mahmoud al-Mabhouh et de la découverte de son corps dans un hôtel de Dubaï.
Toujours à ce sujet, une source sécuritaire émiratie a indiqué que les enquêtes primaires "démontrent que les assassins font partie d'une bande criminelle expérimentée qui suivait les déplacements du défunt avant même son arrivée aux EAU, et que la plupart des suspects portaient des passeports européens". 

De son côté, le directeur général de la police de Dubaï Dhahi Khalfan Tamim a affirmé à la chaine télévisée qatarie Al Jazira que le nombre des membres ayant pris part à l'opération est désormais connu et qu'ils ne portaient pas de faux passeports. Ce dernier n'a pas écarté l'hypothèse de l'implication du service des renseignements israélien, le Mossad, dans ce crime.
A savoir qu'al-Mabhouh avait été assassiné au lendemain de son arrivée à Dubaï, le 20 janvier 2010, en provenance d'un pays arabe. Il a été retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel.
Le Hamas avait accusé vendredi "Israël" d'avoir assassiné al-Mabhouh, l'un des fondateurs de sa branche armée, et a promis de se venger.
Source: site Al-khayma

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=122480&language=fr 

Notre dernier port s’appelle Liberté

mardi 2 février 2010 - 07h:19
Free Gaza team
Envoi d’une flottille au printemps pour rompre le siège de Gaza.
Contact :
* IHH, Ahmet Emin +90 530 341 19 34
* Free Gaza Movement, Eliza Ernshire +44 754 011 22 94
(JPG)
Décembre 2008 - Le DIGNITY arrive au Liban, après avoir été abordé et endommagé par la marine israélienne - Photo : Ali Hashisho/Reuters
[Istanbul, Turquie] Aujourd’hui le mouvement Free Gaza et la Fondation turque de secours (IHH) ont annoncé une opération conjointe : 10 bateaux seront envoyés au printemps de 2010 vers la bande assiégée de Gaza. Des organisations de Grèce, Irlande et Suède ont également promis d’envoyer des bateaux qui se joindront à la flottille du mouvement Free Gaza et de la Turquie.
M. Bulent Yildirim, président de IHH, a déclaré « nous partons au printemps à Gaza et notre dernier port sera la liberté ; liberté pour 1,5 millions de Palestiniens auxquels on refuse le droit de reconstruire leur société. Nous n’arrêterons nos voyages que lorsqu’Israël aura levé son siège ».
Deux cargos feront partie de la flottille, l’un donné par la Fondation malaisienne Perdana et le second, un don de IHH. Les deux seront chargés de matériaux de construction, de générateurs et de matériel éducatif dont l’entrée à Gaza est interdite par Israël depuis son attaque brutale contre la population civile il y a un an.
À bord des nombreux bateaux de passagers escortant les cargos, se trouveront des parlementaires du monde entier ainsi que de journalistes et des militants des droits humains connus.
Selon la présidente du mouvement Free Gaza, Huwaida Arraf, « le blocus illégal de Gaza et l’intransigeance continue d’Israël sont un pied de nez au droit international. Si nos gouvernements ne prennent pas position pour mettre fin à la persécution par Israël de la population palestinienne, la société civile mondiale le fera.
Le mouvement Free Gaza, groupe de défense des droits humains, a envoyé deux bateaux à Gaza en août 2008. Ce fut la première fois en 41 ans que des bateaux internationaux arrivèrent à Gaza. Depuis, il y eu sept autres voyages avec des parlementaires, des militants des droits humains et d’autres dignitaires partis pour être témoins des conséquences entraînées par les politiques israéliennes draconiennes contre les civils de Gaza.
Les trois derniers voyages ont été illégalement arrêtés par la marine israélienne : en décembre 2008, elle a éperonné le DIGNITY dans les eaux internationales ; elle a arrêté le SPIRIT OF HUMANITY dans sa course en menaçant de tuer tous les passagers, et l’a détourné le 1er juillet 2009 en enlevant les passagers et en les jetant en prison pendant une semaine.
Depuis 1992, la Fondation turque de secours (IHH) a fourni une assistance humanitaire aux civils victimes de guerre ou de désastres naturels dans le monde entier. L’un des principaux objectifs de l’IHH est de prendre les mesures nécessaires pour prévenir toute violation des libertés et des droits civils fondamentaux.
L’IHH fournit une aide pour que les sociétés puissent reprendre leur vie quotidienne et retrouver leur indépendance, tout en renforçant le leadership et les institutions des communautés qui sont devenues tributaires de l’assistance.
28 janvier - Free Gaza - Cet article peut être consulté ici :
http://www.freegaza.org/fr/our-last...

« To shoot an elephant »

lundi 1er février 2010 - 07h:35
Maciej-Niko Zamiatowski
El Mundo
« To shoot an elephant » : Aucun Droit Réservé, voilà notre devise.
(JPG)
Alberto Arce est un politologue diplômé mais il a néanmoins les yeux et l’âme d’un journaliste qui s’est encastré dans un conflit pour le raconter de l’intérieur.
En décembre 2008 ce Gijónnaïs de 33 ans se trouvait à Gaza pour filmer le blocus imposé par Israël, mais alors qu’il faisait une interview, quelque chose d’inattendu est arrivé : « Ce son est un peu bizarre n’est-ce pas ? » demanda-t-il à son interlocuteur. « Oui, oui il est très bizarre ». Quelques secondes plus tard ils étaient tous à terre, l’opération « Plomb Durci » était entamée.
L’attaque lancée par Israël sur la Bande de Gaza se poursuivit pendant 21 jours. Résultat : 1 400 civils palestiniens morts et la ville dévastée.
Arce, qui s’était infiltré en territoire palestinien avec un groupe d’étrangers, a commencé a envoyer ses chroniques sur internet pour elmundo.es alors qu’il parcourait dans des ambulances du Croissant Rouge, son carnet et caméra à la main, les rues endommagées et pleines de blessés demandant de l’aide.
C’est comme ca qu’est né « To shot an elephant » le documentaire revendicatif qui est devenu un véritable phénomène sur internet. Une fois édité ses créateurs ne trouvaient comment le distribuer, ce n’étaient que des bâtons dans les roues. Personne ne voulait le distribuer par les moyens conventionnels et ils n’ont trouvé personne pour apporter le soutien financier nécessaire.
Alberto et ses collègues se sont jetés à l’eau et ont décidé de le distribuer eux-mêmes avec une licence libre par l’intermédiaire de l’organisation Creative Commons.
« Nous voulons briser les barrières, nous luttons contre les tous droits réservés, notre devise est "pas de droits réservés" parce que la culture se transmet par le partage et non pas par des restrictions » dit un Arce fatigué d’avoir affaire au monde commercial fermé et hostile de la distribution et des circuits financiers.
Sur le site web www.toshootanelephant.com a commencé sa revendication de la culture libre. Arce offre son documentaire en ‘streaming’ et en version gratuitement téléchargeable. L’objectif «  : regarde-le passe-le, projette-le ». Ils veulent partager leur film avec tout le monde, c’est pourquoi ils ont pris l’initiative d’organiser à travers d’internet une projection simultanée à toute la planète pour l’anniversaire de la fin du bombardement. Lundi dernier toutes les prévisions ont été dépassées.
La projection simultanée sans but lucratif eut lieu dans plus de 260 villes et dans 34 pays différents. Avec ce grand succès à son actif, il est maintenant plus confiant que jamais. Il affirme que le gouvernement et la SGAE [Sociedad General de Autores y Editores] se trompent lorsqu’il voient Internet comme un ennemi car « on ne peut pas mettre des obstacles au partage de documents ».
A contrecourant mais avec des bénéfices Ils ont entamé leur périple par les festivals les plus prestigieux et ils ont gagné celui de Florence, mais lorsqu’on leur demandait l’exclusivité de la diffusion, ils s’y opposaient. « Avec ce que nous sommes en train de faire nous avons démontré que le fait de mettre un contenu en ligne n’est pas incompatible avec la participation de celui-ci dans des festivals de prestige et n’empêche pas sa vente en DVD ».
Ils distribuent le documentaire sur internet et encouragent les internautes à faire des projections en leur vendant en même temps à prix coûtant, des DVD du film. Ceux qui les ont achetés continuent avec la chaine de distribution entre leurs collègues et amis. De plus, ils ont la possibilité de revendre ces DVD et de tirer de cette vente la marge bénéficiaire qu’ils voudront. « Avec ce mode de distribution de ’To shoot an elephant’ nous avons réussi a couvrir les coûts de production. Cependant on n’a pas encore réussi à tirer les bénéfices pour en vivre ».
Alberto Arce continue son combat. La prochaine étape est d’organiser des projections gratuites partout dans le monde. En outre il prépare un nouveau travail : une édition multimédia. Pour la réaliser, il a traversé seul en voiture tout l’Irak en faisant des entretiens et en enregistrant la vie de l’intérieur, toujours avec l’âme d’un journaliste.
22 janvier 2010 - Palestina Libre - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.palestinalibre.org/artic...
Traduction de l’espagnol : Inés Molina V.
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8093

Le blocus de Gaza interdit à un jeune Palestinien d’aller étudier en Espagne

lundi 1er février 2010 - 17h:34
El Mundo
« Tout ce que je demande, c’est que mes droits fondamentaux soient respectés, tel le droit à l’éducation qui est garanti par des résolutions internationales et les Nations Unies. »
Signez la pétition pour qu’Ayman Quader puisse quitter la bande de Gaza et aller étudier en Espagne : Open Gaza for Ayman. »
(JPG)
Ayman Qader montre tous les documents préparés et obtenus pour pouvoir aller étudier en Espagne. Photo : Efe
Ayman Quader, jeune Palestinien, est l’une des nombreuses personnes qui rêvent depuis des années d’aller étudier en Espagne. Mais aujourd’hui, avec un visa tamponné dans son passeport, une bourse de l’Université Jaume I et un billet d’avion déjà acheté, il voit se fermer les portes pour sortir de Gaza.
Le 8 février prochain, cet étudiant âgé de 23 ans devrait assister à son premier cours à Castellón dans le cadre du « Master International sur la paix, les conflits et le développement », mais ni Israël ni l’Egypte ne lui permettent de quitter la bande de Gaza, laquelle subit un blocus sévère depuis la prise du contrôle du Hamas en 2007.
Alors que s’approche le premier février, date du vol du Caire à Barcelone, Quader est découragée et exaspéré de voir comment il va manquer un avion qui le mènerait vers une nouvelle vie, mais qui va prendre son envol de l’autre côté d’une frontière déterminée à le garder prisonnier.
« Je suis désespéré. J’ai tout essayé, j’ai les bons papiers et le soutien d’un avocat et de l’ambassade d’Espagne, mais n’ont pas reçu d’autorisation », a déclaré ce diplômé en langue anglaise, aîné de dix enfants.
Le passage d’Erez dans le nord de Gaza, est bouclé et les critères imposés par Israël pour le traverser sont extrêmement contraignants, tandis que le passage de Rafah à la frontière avec l’Egypte est ouvert au compte-gouttes pour quelques chanceux.
L’ambassade d’Espagne au Caire a confirmé qu’elle prenait « toutes les mesures possibles en direction du ministère des Affaires étrangères » pour que soit autorisé le passage d’Ayman à travers le territoire égyptien.
L’ONG israélienne Gisha à Tel Aviv a transmis la demande d’autorisation de sortie via le passage d’Erez, mais jusqu’à présent elle n’a reçu aucune réponse.
L’inquiétude et le découragement de Qader se mêlent à l’espoir que dans les jours à venir la situation puisse changer. En attendant, il se sent « infirme » car « il n’y a rien que je puisse faire sinon attendre jusqu’à ce que quelqu’un décide d’ouvrir la porte. »
« Tout ce que je veux, c’est que mes droits fondamentaux soient respectés, tel le droit à l’éducation qui est garanti par des résolutions internationales et les Nations Unies. »
Le Master à l’Université Jaume I est « quelque chose dont j’ai toujours rêvé » parce qu’il lui permettrait de sortir et de se former, puis de « revenir et de mettre ses connaissances au service de son peuple pour aider à résoudre le conflit au Moyen-Orient », dit-il.
En plus d’être bénévole dans des ONG, Quader publie des articles dans le journal en ligne The Palestinian Telegraph et est aussi un blogueur actif qui gère et alimente le site Paix pour Gaza.
À travers son blog et d’autres outils Internet, Ayman a fait connaissance d’Espagnols qui lui ont suggéré d’étudier en Espagne et il a récolté plus de 1450 signatures sur une pétition sur Facebook pour lui permettre de quitter la bande de Gaza : Open Gaza for Ayman ».
Adela Almela, coordonnatrice des étudiants du Master de l’Université Jaume I, espère que « Ayman puisse sortir et se joindre à cet enseignement » parce que celui-ci « se concentre sur les profils comme le sien, des jeunes qui peuvent ensuite utiliser dans leurs pays les connaissances acquises » sur la paix, le développement et la résolution des conflits.
Comme l’explique Quader, « les jeunes de Gaza ont beaucoup d’énergie, de la formation, et le désir de faire des choses. Si vous leur donnez l’occasion de prouver leur valeur, ils le feront, mais il n’y a pas de l’espace pour cela, ils souffrent de ce blocus illégal qui détruit toutes les opportunités et qui a fait de cette vie une prison. »
Son cas n’est pas unique et chaque année, environ un millier de jeunes de Gaza inscrits dans les universités étrangères sont frustrés de leur rêve.
Il y a actuellement plus de 500 étudiants de Gaza qui comptent avec impatience les jours qui passent, dans l’attente d’un appel, d’une autorisation officielle ouvrant un étroit passage et leur permettant d’élargir leur univers au-delà de la frontière.
31 janvier 2010 - El Mundo - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.elmundo.es/elmundo/2010/...
Traduction de l’espagnol : Claude Zurbach
 http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8098

Israel-Palestine : les réponses au rapport Goldstone

publié le mardi 2 février 2010
René Backmann

 
A cinq jours de l’expiration du délai fixé par les Nations Unies à Israël et aux Palestiniens pour qu’ils s’engagent à ouvrir des investigations sur les accusations portées par le rapport Goldstone, le gouvernement israélien s’interroge toujours sur l’opportunité d’enquêter sur des accusations qu’il a rejetées en dénonçant la partialité du rapport des Nations-Unies. Selon ce document, l’armée israélienne et les combattants du Hamas se seraient rendus coupables pendant l’offensive lancée par Israël contre la bande de Gaza, il y a un an, de « crimes de guerre » voire de « crimes contre l’humanité ».
Le 5 novembre, l’Assemblée générale des Nations Unies avait décidé à une large majorité de donner à Israël et aux Palestiniens un délai de trois mois [s’achevant donc le 5 février] pour mettre en œuvre des « investigations crédibles » sur les accusations portées par le rapport Goldstone
D’après des collaborateurs du premier ministre israélien qui se sont confiés au quotidien Haaretz, Benyamin Netanyahou envisagerait désormais de ne pas se limiter à communiquer aux Nations Unies les résultats de l’enquête interne, conduite au sein de l’armée israélienne, mais d’ouvrir une investigation sur les faits qui ont été qualifiés de « crimes de guerre » voire de « crimes contre l’humanité » par le rapport Goldstone.
Le ministère de la Défense et l’Armée, dont les investigations ne confirment pas ou contredisent les affirmations du rapport Goldstone seraient hostiles à une enquête destinée à établir si l’armée a eu recours à des « tirs délibérés contre les civils ».
La décision finale du gouvernement israélien sera probablement rendue publique vendredi lorsque le secrétaire général de l’ONU, Ban ki-Moon informera l’Assemblée générale des Nations Unies de l’application par les deux parties des recommandations du rapport Goldstone.
Le cabinet Netanyahou est devant un choix difficile : écarter toute enquête sur les faits contestés, c’est-à-dire ne pas appliquer les recommandations du rapport Goldstone, c’est choisir de se placer en marge de la communauté internationale, laisser entendre qu’Israël a des choses à cacher, et assumer une position diplomatique difficile.
Ouvrir une enquête, c’est aller à l’encontre de la volonté des militaires et d’une bonne partie de l’opinion publique israélienne qui a soutenu l’opération « plomb durci ». C’est aussi courir le risque de voir une instance officielle reconnaitre certaines des « bavures » dénoncées par les organisations de défense des droits de l’homme, et affaiblir le crédit de l’Etat d’Israël et de son armée.
Dans le camp d’en face, le représentant de la Palestine à l’ONU, Riyad Mansour a annoncé vendredi dernier qu’il avait remis un rapport initial à l’ONU dessinant les grandes lignes que l’enquête que l’Autorité palestinienne - qui n’a pas pris part aux combats de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas - entend mener sur les crimes imputés aux palestiniens. Signée par le premier ministre de l’Autorité palestinienne Salam Fayyad, ce document comporte plusieurs annexes. L’une contient le décret présidentiel ordonnant la formation d’une commission d’enquête composé de cinq juges et juristes qui examineront les accusations du rapport Goldstone.
Le Hamas, qui a été accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité a fait savoir qu’il était, de son côté, en train de terminer un document de 52 pages qui sera communiqué à l’ONU dans les jours qui viennent.
publié sur le blog du NouvelObs " Israël-Palestine le CHRONOBLOG"

Des femmes soldates israéliennes dénonçent les abus de Tsahal*

publié le lundi 1er février 2010
Serge Dumont

 
L’ONG « Brisons le silence » publie un nouveau rapport critique sur les violences commises par les soldatEs d’Israël.
« Dans l’armée israélienne, une femme doit se montrer meilleure que les hommes. Lorsqu’elle humilie un Palestinien, elle doit donc le faire plus fort. » Neuf mois après avoir publié la confession sans fard de soldats de Tsahal (l’armée de l’Etat hébreu) ayant participé à l’offensive de janvier 2009 dans la bande de Gaza, l’organisation non gouvernementale israélienne « Brisons le silence » vient de rendre public le témoignage de cinquante femmes soldates postées à différents barrages de Cisjordanie durant leur période d’« obligation militaire » (deux ans). Quelques-unes ont également servi à Erez, le principal point de passage avec la bande de Gaza.
Sous le couvert de l’anonymat, ces témoins racontent les mauvais traitements infligés quotidiennement aux Palestiniens désireux de franchir un barrage pour se rendre d’un point à un autre de la Cisjordanie, les vols d’argent ou de marchandises perpétrés par ceux qui sont censés les contrôler, ainsi que la complicité ou le désintérêt d’une hiérarchie qui cherche avant tout à se couvrir.
« La procédure voulait que lorsqu’on laissait un Palestinien qui avait eu l’autorisation de se rendre en Israël retourner dans la bande de Gaza via Erez, on l’emmenait à l’écart sous une tente et on le battait », raconte une soldate fraîchement démobilisée. La « correction » durant une vingtaine de minutes se déroulait en présence des officiers commandant l’unité et à en croire l’ONG, « les femmes n’étaient pas les dernières à frapper ».
Tuer l’ennui
Le rapport de « Brisons le silence » fait du bruit en Israël. La radio publique lui a d’ailleurs consacré un long débat quelques heures à peine après sa publication. Plusieurs soldats ou ex-soldats intervenant à l’antenne ont accusé l’ONG de « monter en épingle des faits isolés car il est évident qu’il y a des brebis galeuses partout ». D’autres ont estimé qu’il s’agissait d’un ramassis de mensonges puisque « Tsahal est la seule armée disposant d’un code d’éthique ». Ce qui en fait « l’armée la plus morale du monde » a estimé le vice-premier ministre Elie Yshaï en préambule au Conseil du cabinet de dimanche.
Mais les témoins de « Brisons le silence » ont maintenu leurs propos. L’un d’entre eux a cité le cas d’un enfant en bas âge qui avait pour habitude de narguer les soldats basés à Hébron (Cisjordanie) et qui leur lançait parfois des pierres. Convoqué par l’unité de police militaire « Sachlab », le bambin a subi un interrogatoire en règle au cours duquel son bras a délibérément été cassé.
Selon une femme officier dans le Corps des gardes-frontière, les violences seraient souvent provoquées par l’ennui. Postée dans la région de Jénine où elle surveille le mur de séparation, cette soldate affirme que ses collègues, qui n’ont rien à faire, inventent souvent des agressions. « Ils affirment par radio que des Palestiniens leur ont lancé des pierres ou se sont montrés agressifs et en donnent une description vague. Ce qui leur permet ensuite d’interpeller n’importe quel « suspect » pris au hasard afin de défouler leur stress sur lui. »
Parfois, ce « défoulement » va tellement loin que les victimes en meurent. Parmi les cas cités figure celui d’un enfant de 9 ans abattu d’une balle dans l’abdomen après qu’il eut tenté de grimper le long du mur de séparation. Un autre enfant tué par des snipers à proximité de la colonie de Goush Etzion n’avait lui non plus pas grand-chose à se reprocher mais les soldats qui l’ont tué se sont arrangés pour inventer une histoire qui les couvrait.
* nom donné par les Israéliens à leur armée [CL, Afps]
Intro : C. Léostic, Afps

"Depuis un an, la diplomatie américaine fait du surplace au Proche-Orient"

publié le lundi 1er février 2010
Robert Malley

 
Quand bien même il se voulait candidat du changement, M. Obama reste otage du passé, captif involontaire d’un legs politique qui limite sa marge de manoeuvre et de concepts idéologiques qui restreignent ses capacités d’action.
Au Proche-Orient, la présidence de Barack Obama fut d’emblée marquée par un paradoxe. Autant M. Obama aura profité du peu d’estime dans lequel le monde arabe tenait son prédécesseur, autant il aura été la proie des espoirs qui furent placés en lui. Le jeune président a aisément franchi la barre que George Bush avait située bien bas. Il a suffi d’évoquer le nom du nouvel hôte de la Maison Blanche ou qu’il prononce son discours du Caire pour que la région perçoive les Etats-Unis sous un jour nouveau.
Mais le verdict de l’opinion arabe sur M. Obama ne pouvait longtemps dépendre de la seule comparaison avec son prédécesseur ; c’est à l’aune des immenses espérances qu’il avait éveillées et dont il ne pouvait se dérober qu’il allait être jugé. Il aura ainsi suffi d’une année médiocre et sans relief pour que le climat bascule. Bénéficiaire de l’immense désillusion engendrée par M. Bush, M. Obama est désormais victime des illusions démesurées qu’il a lui-même suscitées. Le désenchantement - voire, dans certains cas, l’hostilité - à son encontre est à bien des égards injustifié.
De par son parcours, sa conception du monde et ses instincts, le président élu a tout de l’anti-Bush. Convaincu de l’importance du conflit israélo-palestinien et du rôle central qu’ont à jouer les Etats-Unis dans sa résolution, et dédaignant une grille de lecture simpliste dominée par le prisme de la "guerre contre le terrorisme", M. Obama symbolise, si ce n’est une rupture franche, du moins un retour à une tradition plus pragmatique. Dans la pratique, pourtant, difficile de discerner nombreux motifs de satisfaction.
Les efforts consentis dans l’arène israélo-palestinienne, aussi intenses soient-ils, n’ont guère été récompensés. Les objectifs avoués étaient de geler les colonies de peuplement, enclencher un processus de normalisation israélo-arabe, renouer les pourparlers de paix, renforcer les soi-disant modérés, ainsi que de rétablir la crédibilité américaine. Pour l’instant, c’est tout le contraire qui s’est produit.
Effets désolants mais inévitables : les Palestiniens perdent confiance dans la nouvelle administration, les Arabes doutent et les Israéliens voient en Barack Obama un néophyte qui ne leur inspire ni respect ni estime.
Trois déficits expliquent ce bilan. Déficit tactique tout d’abord : choix d’objectifs douteux et irréalistes (gel complet des colonies de peuplement, but louable mais auquel même un gouvernement israélien de gauche aurait rechigné) ; puis reniement aussi brutal qu’inexpliqué (qualification du gel très partiel d’initiative "sans précédent") et, enfin, pressions à répétition exercées sur Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne (afin qu’il accepte de rencontrer le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et qu’il reporte le débat sur le rapport Goldstone concernant la guerre de Gaza). Victime principale de cette valse diplomatique, le dirigeant palestinien, que l’administration s’était juré de renforcer. Depuis, l’Amérique semble obnubilée par le seul souci de renouer les négociations alors que leur échec coûterait à tous bien plus que leur ajournement. Entre-temps, l’administration n’aura rien fait ou presque pour rassurer l’opinion publique israélienne. De tels errements tactiques dénotent une méconnaissance plus profonde - et inquiétante - des ressorts politiques aussi bien palestiniens qu’israéliens.
Déficit de vision stratégique ensuite : à l’inverse d’autres chantiers, le processus de paix n’a pas (encore) eu la faveur d’un engagement présidentiel poussé. En dépit de fortes pressions internes et externes, et quoi qu’on puisse penser des choix qui ont été faits, Washington a maintenu le cap sur la question iranienne, renouvelant ses appels à un dialogue avec le régime ; c’est que le président s’est emparé de ce dossier et lui a imparti cohérence et continuité. Rien de tel jusqu’à présent dans le cas israélo-palestinien. Là, hormis la proclamation de vagues principes - centralité du conflit, importance du rôle américain, illégitimité des colonies de peuplement -, M. Obama ne semble pas savoir précisément où il veut aller et au prix de quels risques politiques. Cela peut se comprendre. De la réforme du plan de santé au redressement économique en passant par l’Afghanistan ou l’Irak, l’hôte de la Maison Blanche fait face à des épreuves autrement prioritaires. Mais au sein d’une administration plus présidentielle que celles de ses prédécesseurs, l’absence de direction claire provenant du bureau Ovale est inévitablement génératrice de flottement. L’indécision se sent. Les acteurs locaux en profitent.
Le troisième déficit, le plus grave, concerne le manque d’ajustement à la nouvelle donne régionale. Depuis 2000, date à laquelle les démocrates étaient précédemment au pouvoir, le contexte, les repères et même les protagonistes ont radicalement changé. Les traditionnels relais de l’influence américaine - Egypte, Jordanie ou Arabie saoudite - sont essoufflés. D’autres acteurs ont, depuis, approfondi leur présence dans l’arène palestinienne et pèsent de tout leur poids au sein de l’opinion publique : c’est le cas de l’Iran, de la Syrie ou même de la Turquie.
Conséquence en grande partie des choix désastreux du président George Bush, les Etats-Unis ne sont pas ceux qu’ils étaient naguère, ayant dilapidé prestige et autorité. La scène palestinienne s’est considérablement émiettée, politiquement, idéologiquement et géographiquement. Impossible dorénavant de bâtir une stratégie crédible fondée exclusivement sur la Cisjordanie, le Fatah, l’Autorité palestinienne ou ses dirigeants.
Quant à l’outil américain de préférence - négociations bilatérales entre Israël et l’OLP sur un statut final -, il est de plus en plus désuet et discrédité. Palestiniens et Israéliens s’accordent chaque jour davantage pour ne plus croire qu’elles puissent déboucher sur une paix véritable ou qu’un éventuel accord puisse satisfaire à leurs besoins les plus profonds. Il est temps de changer de méthode et, même, d’objectif. Quand bien même il se voulait candidat du changement, M. Obama reste otage du passé, captif involontaire d’un legs politique qui limite sa marge de manoeuvre et de concepts idéologiques qui restreignent ses capacités d’action.
La méprise n’a rien d’inhabituelle - on se convainc de pouvoir mieux faire ce que son devancier avait fait mal, sans se rendre compte que les fondements eux-mêmes étaient erronés et non pas seulement la manière. Division de la région entre "modérés" et "radicaux", appui aux uns et boycottage des autres, désintérêt envers Gaza et son drame humanitaire, exhortations creuses pour la paix : de tout cela découle un écart frappant entre ce que font les Etats-Unis et ce qui se fait au Proche-Orient.
De là cette impression de surplace, contrecoup d’une diplomatie américaine qui s’agite dans le vide. Que Barack Obama ait passé l’an I de sa présidence à vérifier la pertinence de conceptions périmées n’a rien de surprenant. On ne se défait pas facilement d’un héritage politique ou idéologique. C’est maintenant, alors que l’administration achoppe sur des réalités en décalage avec sa vision, que commence l’épreuve de vérité. Parmi les innombrables défauts de la présidence de George Bush, la principale sans doute était son incapacité à se renouveler et à adapter ses dogmes aux réalités du terrain. Au nouveau président de prouver qu’il peut faire mieux, et autrement.
Robert Malley est directeur du programme Moyen-Orient de l’International Crisis Group, ancien conseiller du président Clinton pour les affaires israélo-arabes.
Robert Malley est directeur du programme Moyen-Orient de l’International Crisis Group, ancien conseiller du président Clinton pour les affaires israélo-arabes.
publié dans le Monde du 23 janvier 2010

Al-Chourouq : l'Égypte arrête Marouf en l'accusant d'avoir lancé des missiles sur l'occupation

[ 02/02/2010 - 20:18 ]
Gaza – CPI

Le journal égyptien "al-Chourouq" a rapporté dans son édition de mardi 2/2, d'après des sources sécuritaires que le lieutenant-colonel de la police palestinienne, Ibrahim Marouf a été arrêté dans les territoires égyptiens sous prétexte du lancement des roquettes fabriquées localement sur l'entité sioniste.

Le journal égyptien "al-Youm al-Sabae" avait montré que des personnes qui travaillent à l'ambassade palestinienne, au Caire, ont donné des informations à la sécurité égyptienne en prétendant que Marouf appartient au mouvement du Hamas et qu'il planifie pour effectuer une attaque contre des buts égyptiennes, à Sinaï.
Les autorités égyptiennes arrêtent Marouf depuis plus d'une semaine et refusent sa libération jusqu'à maintenant, alors que des sources sécuritaires affirment qu'il s'expose à des enquêtes dans l'un des sièges sécuritaires dans la ville d'al-Ariche en prévoyant qu'on va le transporter au Caire.
Cette mesure vient simultanément avec une campagne lancée par les journaux et les masses médias proches du régime égyptien contre le mouvement du Hamas et la Bande de Gaza pour défigurer l'image du Hamas chez les égyptiens dans le but de justifier des pas de punitions prises contre la Bande de Gaza comme le mur d'acier et l'interdiction des convois d'aides.

Cheikh Raed Salah : nous n'acceptons pas l'exécution d'une nouvelle Nakba

Cheikh Raed Salah : nous n'acceptons pas l'exécution d'une nouvelle Nakba
[ 02/02/2010 - 19:23 ]
Al-Nassera – CPI

Des centaines de Palestiniens des territoires occupés en 1948 ont participé, le vendredi dernier, à une marche qui a démarré à partir de la grande mosquée, et s'est dirigée vers le siège de la municipalité dans la ville d'al-Led pour protester contre la politique sioniste de démolition des maisons palestiniennes.
Le président du mouvement islamique dans les territoires occupés en 1948, Cheikh Raed Salah, a affirmé que le peuple palestinien dans les territoires occupés en 1948 n'accepte pas la continuation de cette politique contre les maisons arabes en disant : "nous n'acceptons pas une nouvelle Nakba".
Dans son discours, de vendredi, Cheihk Raed Salah a affirmé la victoire de la question palestinienne dans les territoires occupés en 1948, en soulignant que la défense de nos territoires et notre patrie dont la ville occupée d'al-Qods représentent un devoir islamique et arabe.
De son côté, le député et président de l'assemblée nationale démocratique, Jamal Zahaleka, a dit lors de sa participation dans cette marche, que les autorités sionistes contrôlent et changent l'aspect démographique, en soulignant que le taux des arabes dans la ville d'al-Led atteint 40%.
Des centaines de Palestiniens se sont regroupés après la grande prière de vendredi devant la grande mosquée pour diriger cette marche dans les rues et les quartiers de la ville d'al Led.

Abou Zouhri : le refus d'Abbas à la résistance est une reconnaissance de son rôle pour l'exterminer

[ 02/02/2010 - 18:54 ]
Gaza – CPI

Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri, a considéré que les déclarations de l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui a affirmé son refus à la résistance armée palestinienne et son s'attachement continuel de l'interdire, représentent une reconnaissance claire de son rôle pour combattre la résistance et ses hommes en Cisjordanie occupée.
Dans une déclaration spéciale au centre palestinien d'information, Abou Zouhri a déclaré, le mardi 2/2, que les déclarations d'Abbas représentent une autre confirmation de son rôle dangereux dans le changement de la stratégie du mouvement Fatah, en renonçant à la résistance en échange de son attachement aux négociations inutiles avec l'occupation.
Abbas avait annoncé son acceptation de reprendre des négociations directes ou indirectes, au cas où l'occupation gèle la colonisation pendant une durée de 3 mois, au moment où il a promis de ne pas permettre le retour de la résistance armée contre l'entité sioniste.

Hamas: Abbas ne représente pas les Palestiniens car il s'est soumis aux demandes israélo-américaines

[ 02/02/2010 - 17:19 ]
Damas – CPI

Le mouvement du Hamas a affirmé que l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ne représente pas le peuple palestinien et n'a pas le droit de parler de ses espoirs et ambitions.
Dans une déclaration de presse dont le centre palestinien d'information a reçu une copie, le mouvement a considéré, le lundi soir 1/2, que les déclarations d'Abbas qui a annoncé son accord pour la reprise des négociations en échange du gel des colonies pour une durée de 3 mois montre son échec et sa vision personnelle qui représente une mauvaise exception durant l'histoire du mouvement du Fatah et de la révolution palestinienne qui a présenté des milliers de martyrs sur le chemin de la libération.
Il a mis en garde de la reprise des négociations inutiles avec l'occupation qui exprime un désir américain et un intérêt sioniste pour couvrir la continuation de la colonisation et de la judaïsation dans la ville occupée d'al-Qods, tout en soulignant que sa position représente un renoncement ainsi qu'un signe de l'équipe d'Oslo qu'elle est prête de répondre à toutes les demandes et pressions étrangères.
Le mouvement a critiqué fortement l'insistance d'Abbas et son équipe de rencontrer et négocier avec les sionistes au moment où ils refusent le dialogue palestinien interne sans les conditions du Quartet international qui appelle à la reconnaissance de l'entité sioniste et le désarmement de la résistance.

L'armée sioniste dément les prétentions de son gouvernement d'avoir jugé deux de ses soldats

[ 02/02/2010 - 17:00 ]
Al Qods occupée - CPI

L'armée de l'occupation israélienne a démenti les prétentions du gouvernement dirigé par Benjamin Netanyahu, d'avoir jugé deux soldats en réponse au rapport de Goldstone auprès de l'ONU sur les cimes commis durant la guerre contre la Bande de Gaza, et que les deux soldats ont dépassé leur mission en lançant des bombes de phosphore blanc sur les localités de l'agence onusienne, l'UNRWA.

Le porte-parole de l'armée sioniste a démenti, lors de ses déclarations publiées par les médias hébreux, le lundi 1/2, que le commandant du front sud, le major général, Yoav Galant, a enquêté avec les deux soldats, en niant les allocutions israéliennes concernant le rapport de l'occupation présenté à l'ONU.

Le ministère des Affaires étrangères en coopération avec le procureur militaire sioniste, le major-général et juge, Aphehay Mandelblit, a présenté aux Nations Unies un rapport en prétendant que deux hauts officiers ont été jugés, car ils ont dépassé leur mission, en utilisant le phosphore blanc contre le siège de "l'UNRWA" dans le quartier de Tel al-Hawa, à Gaza.
Il est à noter que le chef d'état-major de l'armée sioniste, Gabi Ashkenazi a refusé toute commission d'enquête indépendante pour enquêter sur les accusations du rapport de Goldstone contre l'occupation, en confirmant qu'elle a violé les lois et les droits internationaux, en commettant des crimes de guerre contre l'humanité durant sa guerre contre les habitants civils de la Bande de Gaza.
Il est à mentionner que l'armée occupante a tué plus de 1450 palestiniens, dont la plupart sont des enfants et des femmes, et plus de 5000 blessés, en utilisant délibérément des armes interdites au niveau international, dont le phosphore blanc et l'uranium appauvri.

Haniyeh : Nous essayons de réaliser la réconciliation nationale

[ 02/02/2010 - 11:14 ]
Gaza- CPI

"Le premier ministre du gouvernement d'entente Ismail Haniyeh a déclaré, lundi 2/1, que son gouvernement essaye de profiter de toute circonstance pour la réconciliation nationale, lors d'une fête d'honneur pour le ministère des transports et de la communication", a affirmé une source bien informée.
Lors de sa réunion avec les membres du ministère des transports et de la communication, dont le ministre Oussama Al-Essawi, Haniyeh a insisté sur la poursuite des efforts nécessaires pour l'amélioration des services auprès des habitants palestiniens pour consolider leur patience et leur lutte.
"Nous essayons de réaliser la réconciliation nationale et nous n'avons pas peur des élections. Nous gouvernons pour servir le peuple palestinien et nous assumons nos responsabilités dans toutes les circonstances", a souligné Haniyeh.

"Human Right Wash": la Jordanie décide de priver 200 mille Palestiniens de sa nationalité

[ 02/02/2010 - 13:51 ]
Amman- CPI

L'organisation internationale "Human Right Wash" a mis en garde du retirement de la citoyenneté jordanienne de 200 mille Palestiniens qui se sont retournés du Kuweit durant la deuxième guerre du Golf.
Human Right a indiqué dans on rapport le lundi 1/2, que la Jordanie a décidé dernièrement, en particulier depuis 1988 de retirer sa nationalité  des citoyens palestiniens qui font plus de la moitié des jordaniens dont  le nombre a atteint 6.5 millions.
L'organisation internationale a dévoilé que la Jordanie a menace de cette procédure pour expulser les palestiniens vers la Cisjordanie ou dans les territoires palestiniens confisqués par l'occupation sionistes durant les deux  guerres de 1948 et 1967.
"La Jordanie a retiré d'une manière arbitraire la citoyenneté de 2700 palestiniens entre 2004 à 2008", a précisé Human Right dans son rapport.
Human Right a mis en garde contre les grandes souffrances et la tragédie qui vont résulter de ces pratiques oppressives, en indiquant que les palestiniens seront réellement sinistrés par de  telles procédures arbitraires et oppressives, en particulier au niveau sanitair, éducatif et résidentiel.

Un tribunal militaire sioniste juge une captive de Bethléem de trois ans de prison ferme.

[ 02/02/2010 - 11:20 ]
Bethléem- CPI

Un tribunal militaire sioniste à la caserne de Salem a jugé lundi, le 1/2, la captive Palestinienne, Aïcha Mohamed al-Abiatte, 22 ans, de trois ans de prison ferme et une amende de 500 dollars, en raison de diverses accusations, selon l'avocat du forum du captif palestinien chargé de défendre les doits légitimes des captives palestiniennes.
Notons que la captive Aïcha a passé auparavant 6 ans dans les geôles de l'occupation et a été relaxée en Août 2008, puis a été arrêtée  d'une manière surprenante, sur le passage "d'al container", en septembre passé,  après qu'un soldat l'avait accusée qu'elle tentait de l'enlever.

L'occupation arrête un palestinien de Gaza après sa blessure

[ 01/02/2010 - 18:37 ]
Gaza – CPI

La radio hébreu a dit qu'une force militaire sioniste a arrêté, le lundi 1/2, un palestinien après sa blessure, en prétendant qu'il a tenté de se diriger vers le clôture sécuritaire sioniste, au milieu de la Bande de Gaza.
Elle a prétendu également que la force sioniste a ouvert le feu sur le jeune palestinien après qu'il a ignoré les tirs d'alerte.
La radio a souligné que le palestinien a été emmené vers un hôpital sioniste avant de le transporter aux services de renseignements sionistes pour des enquêtes.

Al-Bardawil : nous refusons les demandes de l'autorité de Ramallah pour rependre les négociations

[ 01/02/2010 - 18:22 ]
Gaza – CPI

Le porte-parole du bloc parlementaire du Hamas, Dr. Salah al-Bardawil, a exprimé son refus aux déclarations de certains leaders de l'autorité de Ramallah qui ont annoncé leur accord pour la reprise des négociations inutiles, au cas où l'entité sioniste revendique un gel des colonies.
Dans ses déclarations de presse, al-Bardawil a affirmé, le lundi 1/2, le refus de son mouvement à ces propositions pour reprendre les négociatrices gratuites et inutiles, en déclarant qu'on ne reconnaîtra pas les résultats de ces négociations qui vont approfondir les désaccords palestiniens internes et répondent aux demandes et conditions sionistes et américaines.
Il a averti ce groupe de renoncer aux principes palestiniens, tout en appelant à une position arabe sérieuse pour soutenir les droits et principes palestiniens.

Barhoum : les prétentions sionistes de punir un officier sont une tentative pour fuir la cour pénale

[ 01/02/2010 - 18:01 ]
Gaza – CPI

Le porte-parole du mouvement Hamas, Fawzi Barhoum, a dit que les prétentions sionistes de punir des officiers sionistes à cause de leurs crimes contre la Bande de Gaza représentent une confirmation claire qui condamne l'occupation, ainsi qu'une reconnaissance israélienne officielle d'avoir perpétré des crimes de guerre contre le peuple palestinien et d'avoir utiliser le phosphore blanc interdit au niveau international pour tuer les civils palestiniens.
Dans une déclaration de presse dont le centre palestinien d'information a reçu une copie, Barhoum a considéré, le lundi 1/2, que ces jugements sionistes sont des mesures pour fuir les cours pénales, notamment avec l'approche de la présentation des résultats des enquêtes concernant le rapport de Goldstone au conseil international de sécurité dans son chemin vers les cour pénales.
Il a appelé la communauté internationale et les organisations juridiques à travailler pour juger les dirigeants sionistes comme des criminels de guerre à cause de leurs crimes horribles contre le peuple palestinien.