samedi 8 janvier 2011

Thomas Sommer, le prisonnier d’Israël

Interview (La Dépêche)
publié le vendredi 7 janvier 2011.
Le 31 mai 2010, la communauté internationale avait dénoncé l’intervention militaire d’Israël contre la flottille humanitaire internationale qui se dirigeait vers Gaza. Alors que les bateaux naviguaient dans les eaux internationales, l’état hébreu leur avait demandé de se dérouter. Refus de l’expédition humanitaire « Free Gaza » et intervention de Tsahal à bord des navires. Le bilan est lourd : neuf morts et des dizaines de blessés. Le militant toulousain Thomas Sommer était sur le cargo grec Sophia. Il est resté plusieurs heures prisonnier de l’armée israélienne sans donner de nouvelles. Six mois plus tard, nous avons retrouvé Thomas, de visite dans sa famille à Tournefeuille. Il continue toujours son combat pour la paix entre Israël et Palestine et milite pour la fin du blocus Israélien sur la bande de Gaza.
A quand remonte votre engagement aux côtés de la Palestine ?
À la fin de l’année 2000, au moment de la seconde intifada, la campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien a été créée face aux manquements de la communauté internationale. En 2002 je suis resté quatre mois dans les territoires occupés alors que j’étais parti pour seulement 15 jours. Ce voyage au côté d’une organisation médicale a changé ma vision des choses. J’ai ressenti le besoin d’informer et d’aider ces gens.
Y étiez-vous retourné entre 2002 et le mois de mai dernier ?
Non, jamais car je suis enregistré comme persona non grata en Israël et à ce titre il m’était très compliqué de rejoindre la Palestine. Pendant cette période j’ai travaillé en Syrie et en Irak, à Bagdad pour rendre compte des exactions des militaires américains sur les civils irakiens. J’ai ainsi appris à mieux connaître les rouages des organisations internationales. Et en mai dernier, je n’ai même pas pu poser le pied en Palestine car les Israéliens nous ont laissés trois jours en prison avant que l’on puisse être rapatrié par les Grecs.
Depuis le mois de mai que s’est-il passé pour vous ?
Je continue mes combats pour la reconnaissance de l’impact des conflits armés sur les populations civiles au sein de l’ONG asiatique Focus on the Global South et je continue à mobiliser sur la question de la Palestine à travers des conférences que nous organisons un peu partout en France.
Et dans la région ?
Évidemment ! Toulouse est une terre active dans son soutien. Au début du mois de décembre j’ai donné une conférence à l’université du Mirail où j’ai passé mes premières années d’études.
Pour quels souvenirs ?
Des supers années où j’ai passé une maîtrise d’histoire antique sur la fin de la république des Gracques. C’est également ici que j’ai commencé à militer et à me mobiliser à travers l’UNEF au début puis en rejoignant l’organe jeunesse de la LCR. On animait aussi une page jeunesse dans « La Dépêche du Midi » avec quelques amis le mercredi.
De nouvelles actions sont-elles prévues ?
Oui, nous allons envoyer une nouvelle flottille sous la bannière de « Free Gaza », mieux organisée et encore plus grosse que la précédente puisqu’une quinzaine de bateaux devraient participer cette fois-ci.
Avez-vous reçu le soutien d’élus ?
Oui, de différents bords politiques. À Toulouse nous avons déjà le soutien du Tactikollectif des anciens de Zebda, des élus du rassemblement communiste et de plusieurs autres élus locaux. Et nous espérons encore plus de soutien sur le site www.freegaza.orgou avec le groupe de soutien toulousain qui se mobilise pour récolter des fonds. Au total, ce sont déjà plus de 80 organisations, qui nous soutiennent en France entre ONG, associations et partis politiques.
Un souhait pour2011 ?
Que les droits de l’homme soient enfin respectés dans le monde à commencer par la levée du blocus d’Israël sur Gaza.
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Le Chili reconnaît la Palestine comme État «libre et indépendant»

07 janvier 2011
Agence France-Presse
Santiago, Chili
Le Chili a reconnu vendredi la Palestine comme État «libre et indépendant», imitant ainsi plusieurs autres pays d'Amérique latine dont l'Argentine et le Brésil, a annoncé le chef de la diplomatie Alfredo Moreno.
«Le gouvernement du Chili a résolu aujourd'hui d'accorder sa reconnaissance à l'existence d'un État de Palestine comme État libre, indépendant et souverain», a fait savoir le ministre des Affaires étrangères dans une déclaration lue à la presse.
Le texte ne fait pas mention d'un tracé des frontières de cet État palestinien.
Le chef de la diplomatie a simplement ajouté: «Nous faisons ceci (la reconnaissance) dans le cadre des résolutions des Nations unies, lesquelles nous paraissent offrir le cadre adéquat pour les négociations entre les pays, afin de résoudre les divers problèmes».
Il a en outre annoncé que le président chilien Sebastian Pinera effectuerait une visite en Israël et dans les territoires palestiniens les 4 et 5 mars prochains.
En décembre, le Brésil, l'Argentine, la Bolivie, puis l'Équateur ont reconnu la Palestine comme étant «un État libre et indépendant à l'intérieur des frontières de 1967», c'est-à-dire les lignes d'avant la guerre israélo-arabe des Six Jours et l'occupation de la bande de Gaza et de la Cisjordanie. Le 31 décembre, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a en outre posé la première pierre de l'ambassade de Palestine à Brasilia.
L'Uruguay a annoncé qu'il reconnaîtrait à son tour l'État palestinien en 2011.
Cuba, le Venezuela, le Nicaragua et le Costa Rica le reconnaissaient déjà, comme une centaine de pays dans le monde.
Au total, quelque 150 pays ont des relations diplomatiques avec la Palestine sous une forme ou une autre.
La récente vague de reconnaissances latino-américaines a alarmé Israël et suscité la désapprobation de Washington, pour qui «toute action unilatérale est contre-productive», selon le département d'État.
Mais le mouvement diplomatique s'inscrit dans la stratégie de dirigeants palestiniens décidés à proclamer leur État dans l'année.
Face à l'échec en septembre d'une relance des négociations de paix et à la réticence des États-Unis, parrains des négociations, à reconnaître leur État, les représentants palestiniens sollicitent une reconnaissance la plus large possible sur les lignes de 1967.
Une fois qu'ils auront atteint une masse critique de pays, ils comptent porter cette revendication devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
Les Palestiniens jugent qu'une «reconnaissance collective» par la communauté internationale poserait le principe d'une négociation pour toute modification territoriale et permettrait à la Palestine d'évoluer sur la scène internationale comme un État à part entière.
Le Chili du président Sebastian Pinera, un des rares gouvernements de droite de la région, était légèrement plus mesuré sur la reconnaissance d'un État palestinien que nombre de ses voisins latino-américains. Santiago est a la fois un proche allié de Washington, peu enclin à désavouer la diplomatie américaine sur la question, mais en même temps sensible à une forte communauté arabe de 300 000 personnes issue de l'immigration historique.
Il compte aussi une influente communauté juive d'environ 30 000 personnes, dont est issu le ministre de l'Intérieur et numéro deux du gouvernement, Rodrigo Hinzpeter.

Adnan Gaith libéré sous caution

Jérusalem - 07-01-2011

Par Wadi Hilweh Information Center 
Adnan Gaith, membre du Comité populaire Al-Bustan, à Jérusalem Est, a été libéré hier après sa comparution devant le Cour de la Magistrature de Jérusalem. Gaith avait été arrêté la veille par les forces israéliennes et a été présenté à la cour mercredi matin ; le juge a refusé la requête du procureur de 6 jours en résidence surveillée et 5.000 NIS de caution. Le juge a décidé qu'il soit libéré sans condition, et contre une caution de 2.500 NIS.





















Ghaith a engagé une longue bataille juridique contre les autorités israéliennes pour contester l'ordre de bannissement qui doit débuter le 12 janvier et lui interdira l'accès à Jérusalem pendant 4 mois.
Traduction : MR pour ISM 

Dagan:la force militaire du Hezbollah dépasse celle de 90% des pays du monde

07/01/2011  
L'ancien chef du service des renseignements israéliens, le Mossad, Méir Dagan, a affirmé que le Hezbollah est doté d’une grande force militaire dépassant celles de 90% des pays du monde, a rapporté vendredi la radio publique israélienne.
Le chef du Mossad a fait cette déclaration lors d'une cérémonie de passation de pouvoirs à son successeur, un vétéran du service, Tamir Pardo, jeudi soir au QG du Mossad.
Dagan a par ailleurs, déclaré qu'une attaque israélienne contre les installations nucléaires de l'Iran était injustifiée à ce stade.
Il a affirmé qu'une telle attaque ne se justifiait qu'en dernier recours, indiquant que tel n'est pas le cas, vu que, selon ses assertions, l'Iran ne se doterait pas d'une capacité nucléaire avant 2015 compte tenu d'une série de retards.
Dagan avait déjà déclaré dans le passé qu'"Israël" ne devait lancer une opération militaire contre l'Iran "que s'il avait le couteau sur la gorge".
"Israël", la plus grande puissance nucléaire dans la région, se dit menacé par les ambitions nucléaires de l'Iran, et des responsables israéliens n'ont pas exclu l'option militaire pour neutraliser son programme nucléaire.
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Représailles de la résistance palestinienne après le meurtre d’Omar Salim Al-Qawasmi

vendredi 7 janvier 2011 - 20h:13
Ma’an News
D’après les médias israéliens, cinq soldats israéliens ont été blessés à la frontière de Gaza, ce vendredi soir, à la suite des appels des groupes de la résistance à riposter à la mort d’un civil palestinien assassiné à Hébron lors d’un raid israélien.
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Soldats des troupes d’occupation blessés par la résistance palestinienne
Des responsables palestiniens à Gaza ont déclaré que les forces israéliennes ont tiré sur les zones à l’est de Johur Ad-Dik au centre de la bande de Gaza, faisant état de tirs obus d’artillerie et de tirs d’hélicoptères sur la même zone. Les Israéliens rapportent que l’incident a eu lieu près de Kibbiutz Nirim [colonie juive près de la frontière de Gaza].
Selon les médias israéliens, l’attaque aurait été menée par des combattants palestiniens opérant depuis l’intérieur de Gaza. Une source militaire israélienne a déclaré qu’une enquête était en cours.
Les soldats blessés auraient été évacués au centre médical Soroka de Beersheba.
Selon les responsables palestiniens, il n’y a pas eu de blessés dans la bande de Gaza.
Des responsables militaires israéliens ont signalé le lancement d’un projectile artisanal depuis Gaza vers le territoire israélien ce vendredi après-midi, moins d’une heure après une manifestation dans la ville de Gaza où des dirigeants du Hamas ont lancé un appel aux organisations de la résistance pour « venger » l’assassinat d’un homme d’Hébron [Omar Salim Al-Qawasmi, âgé de 66 ans].
Le projectile n’a fait aucun blessé.
L’incident s’est produit quelques heures après que le dirigeant du Hamas Ismail Radwan ait déclaré devant une foule de plusieurs milliers de personnes dans la ville de Gaza que la « réponse naturelle et nationale au crime [d’Hébron] était d’arrêter la coordination sécuritaire [avec l’occupant israélien], de libérer les prisonniers politiques et de laisser à la résistance la liberté de répliquer ».
Pendant la nuit qui a précédé, des avions de combat israéliens ont lancé une série de raids aériens sur plusieurs zones dans la bande de Gaza, ciblant ce qui aurait été, d’après un communiqué de l’armée d’occupation, une zone d’entraînement du Hamas et un tunnel en direction d’Israël.
Selon les déclarations des brigades de la résistance palestinienne opérant à l’intérieur du territoire côtier, trois obus de mortier ont été tirés vers une base militaire israélienne le long de la frontière avec Gaza jeudi matin.
La veille, les troupes israéliennes ont ouvert le feu sur un groupe de Palestiniens essayant, selon les troupes d’occupation, de violer de la frontière de la bande de Gaza, frappant au moins l’un d’entre eux.
Au matin, des ambulanciers ont récupéré les corps de deux Palestiniens assassinés dans les bombardements, a déclaré Adham Abou Salmiya, porte-parole des services médicaux de Gaza.
7 janvier 2011 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net
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L’Amérique Latine reconnaît la Palestine

vendredi 7 janvier 2011 - 08h:31
Jim Miles - Uruknet
L’Argentine, le Brésil et l’Uruguay reconnaissent la Palestine dans les limites de la ligne verte de l’armistice de 1948.
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Le président bolivien Evo Morales, une forte et honorable voix au niveau international !
Il est en train de s’opérer en Amérique Latine une curieuse évolution qui est le signe d’un double changement au niveau international. Les leaders de l’Argentine, du Brésil et de l’Uruguay ont déclaré qu’ils reconnaissaient la Palestine dans les limites de la "ligne verte" qui est la frontière délimitée par l’armistice de 1948 entre Israël et les palestiniens.
Le premier niveau de changement international est la reconnaissance de la ligne verte elle-même en tant que frontière entre Israël et la Palestine, ce qui donne à l’état d’Israël une surface supérieure environ de 45% à celle que lui avait octroyée l’Assemblée Générale de l’ONU. A cet égard, la seule reconnaissance de la ligne verte est une concession significative aux revendications d’Israël puisque cela convertit une généreuse portion de terre palestinienne en terre israélienne. Etant donné la situation actuelle, avec les colonies qui ont divisé le territoire palestinien en quatre ou cinq bantoustans et avec Gaza transformé en prison à ciel ouvert, il n’y a aucune chance de pouvoir former un état palestinien souverain d’un seul tenant à côté d’Israël.
C’est bien sur exactement ce que les Israéliens veulent et ont toujours voulu depuis la guerre des six jours de 1967. Leur détermination s’origine dans la peur de la démographie qu’avaient les premiers sionistes c’est à dire la peur que les Palestiniens ne deviennent une minorité trop puissante ou qu’ils parviennent à surpasser les colons en nombre et à rendre la création de Eretz Israël impossible.
Les sionistes avaient très bien compris qu’ils rencontreraient de la résistance s’ils tentaient d’établir des colonies dans la Palestine qui était alors sous mandat britannique. La Nakba de 1948 a été l’occasion pour le nouvel état israélien de détruire des centaines de villages et de villes et de déporter 700 000 Palestiniens dans des camps de réfugiés disséminés ici ou là sur le territoire. En revenant au présent il est ironique de constater que l’établissement de facto d’un état unique israélien n’a pas modifié le ratio démographique qui est très proche de 1:1 avec les 5 millions environ de réfugiés qui vivent dans des pays voisins et qui sont virtuellement capables d’exercer leur droit au retour en vertu du droit international.
En réponse à la reconnaissance des leaders d’Amérique latine, P.J. Crowley du Département d’Etat des USA, qui s’occupe de la sécurité de l’état et de la défense sur Internet des intérêts des USA (en d’autres termes de la propagande, c’est toujours mieux de changer son image que ses actions selon la plus grande partie du personnel de Département d’Etat des USA) a déclaré :
« Nous croyons sincèrement que les modalités du statut final devraient être négociées par les deux parties...euh... et nous...euh... pensons qu’à ce stade... vous savez... euh... évoquer ces modalités devant les Nations-Unies aura juste comme effet de nous détourner du problème important que nous avons à résoudre qui... qui est de progresser en s’attaquant au coeur du problème. » (al-Jazeerah, 11 décembre 2010, « Palestine turns to UN for statehood »).
Une négociation entre les deux camps ? C’est un mythe trompeur que les médias étasuniennes et européennes véhiculent perpétuellement en faisant semblant de croire que les deux camps se battent à armes égales. La vérité est que l’un des deux (la Palestine) est complètement dominé par l’autre (Israël) et que sans soutien extérieur il ne peut y avoir aucune négociation honnête et juste. Les USA prétendent jouer le rôle de médiateur mais leur soutien sans faille à Israël sur le plan économique et militaire et leur capacité de résister à Israël se réduisant comme peau de chagrin comme on a pu le constater avec la capitulation d’Obama, il n’y a pas la moindre chance que les USA puissent actuellement jouer le rôle d’un honnête intermédiaire.
Dans les actes, les USA ne soutiennent qu’Israël, tout en cherchant à prendre eux-mêmes le contrôle du Moyen-Orient et de ses ressources en hydrocarbures et le contrôle géopolitique de la Russie et de la Chine. Voilà en réalité « les importants problèmes à régler » des USA, alors que pour Israël il s’agit de multiplier les états de fait sur le terrain sous la forme de colonies illégales interdites par le droit international.
Personne ne se soucie de « progresser » vers une solution pacifique en collaboration avec les leaders israéliens. Je le répète, les enjeux sont la démographie et l’occupation de la terre palestinienne. Sous l’Administration Bush, Ariel Sharon a reçu « la garantie de pouvoir contrôler de façon permanente de larges portions de la Cisjordanie et de Jérusalem.... en dépit de ce que stipule et prescrit le droit international ». Selon Dov Weisglass, le conseiller principal de Sharon, cet accord Sharon-Bush, revient à donner à Israël « Tout le formol nécessaire pour qu’il n’y aie pas de processus de paix politique avec les Palestiniens ». En gelant le processus de paix « on empêche l’établissement d’un état palestinien... l’état palestinien a été éliminé indéfiniment de notre agenda politique... sous l’autorité et avec la permission [et la] bénédiction et la ratification des deux chambres du Congrès. » (Saree Makdisi. Palestine Inside Out - An Everyday Occupation. W.W. Norton & Company, N.Y. 2008. p. 91.)
Quand on voit la manière dont l’actuel Président Obama obtempère à toutes les desideratas d’Israël concernant les colonies et quand on constate le dédain absolu que Netanyahu a pour Obama et pour les USA en général, on comprend que les déclarations de Sharon sont vraies. Le troisième pouvoir que constituent les USA, et il n’y en pas d’autre, est un pouvoir grandement émasculé pour le moment ; les USA n’ont rien fait pour résoudre « le problème des colonies » - sauf à étendre un écran de fumée médiatique- la forme de « confrontation » principale que les Israéliens utilisent dans le contexte mondial.
Derrière tout cela, il y a bien sur, le mythe créé de toutes pièces par les Israéliens selon lequel « il n’y a pas de partenaire pour la paix », une situation rendue d’autant plus inextricable par le fait que les leaders des « partenaires » sont systématiquement assassinés dans des meurtres extrajudiciaires ou sont mis en prison ou se disputent entre eux comme des pantins dont Israël, le pouvoir dominant, tire les ficelles.
Le second niveau de changement international ? C’est bien la capacité de ces peuples d’AL si longtemps opprimés et intimidés, économiquement et militairement, de se dresser contre l’hégémonie étasunienne et de se faire entendre. La voix pleine de bon sens de ces trois pays d’AL qui se rendent enfin compte de leur pouvoir réel et sortent de l’ombre que leur faisait la puissance étasunienne nous appelle à reconsidérer sérieusement le conflit israélo-palestinien en prenant comme point de départ la ligne verte de 1948.
Le poids croissant de la voix d’une Amérique Latine de plus en plus indépendante aidera à surmonter l’inertie désolante des « pourparlers de paix » présidés par les USA et à générer une approche du conflit qui soit plus juste et qui permette d’aboutir à une solution légale et reconnue par toutes les nations de la terre.
3 janvier 2011 - Uruknet - Pour consulter l’original :
http://www.uruknet.info?p=73552
Traduction : Dominique Muselet
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Cisjordanie : le rassemblement de Bilin placé sous le signe du deuil

publié le vendredi 7 janvier 2011
Nicolas Falez

 
Les habitants du village palestiniens de Bilin en Cisjordanie, vont manifester ce vendredi 7 janvier 2011 comme ils le font chaque semaine depuis près de six ans, contre le tracé de la clôture de sécurité construite par Israël et qui empiète largement sur les terres palestiniennes. Mais ce vendredi, la manifestation de Bilin sera placée sous le signe du deuil : la semaine dernière, une habitante du village âgée de 35 ans a succombé pendant le rassemblement, semble-t-il, après avoir inhalé du gaz lacrymogène lancé par les soldats israéliens.
 [1]C’est l’heure des condoléances devant la maison de la famille Abou-Rahma. Assises en demi-cercle sur des chaises en plastique, les femmes entourent la mère de Jawaher décédée vendredi dernier, 31 décembre 2010.
Keffieh rouge et blanc autour du cou, Ahmed, le frère de la victime, raconte le drame. Les manifestants qui s’approchent du mur et les soldats israéliens qui tirent des grenades lacrymogènes.
« Ce n’était pas le gaz habituel, affirme le jeune homme. Beaucoup de gens se sentaient mal et ils ont été emmenés en ambulance pour recevoir les premiers soins ».
Jawaher Abou Rahma a succombé dans les heures qui ont suivi. Après sa mort, l’armée israélienne a ouvert une enquête tout en émettant des doutes sur le récit des Palestiniens. Des sources militaires ont aussi évoqué des antécédents médicaux (asthme ou cancer) qui seraient à l’origine du décès de la jeune femme.
« C’est ce qu’ils disent à chaque fois, explique Iyad Burnat qui dirige le Comité Populaire de Bilin. Mais nous avons tous les rapports de l’hôpital avec les constatations des médecins quand Jawaher a été admise ».
Ce vendredi, comme chaque semaine, les Palestiniens de Bilin manifesteront contre le mur. En arborant le portrait de Jawaher mais aussi celui de son frère Bassel, mort un an et demi plus tôt au même endroit, lorsqu’une grenade lacrymogène l’a atteint en pleine poitrine.
[1] Une affiche sur la maison de la famille Abou Rahma à Bilin. Bassel, tué en manifestant contre la barrière de sécurité en 2009 et Jawaher, sa soeur, morte dans des circonstances identiques le vendredi 31 décembre 2010.

Les Arabes dehors, Tel Aviv revendique toutes les ressources.

publié le samedi 8 janvier 2011
Manlio Dinucci

 
Gaz et pétrole. Nouveaux gisements marins (cartes sur article source)
La compagnie états-unienne Noble Energy Inc. a annoncé il y a quelques jours avoir découvert un gros gisement de gaz naturel dans les fonds marins, à 130 Kms du port israélien de Haïfa. Il est estimé à 450 milliards de m3. Dans la zone, il devrait y avoir en tout environ 700 milliards de m3 de gaz. La prospection et l’exploitation de ce gisement sont confiés à un consortium international, formé de la société états-unienne Noble Energy, qui détient à présent le quota majoritaire des 40%, et des entreprises israéliennes Delek, Avner et Ratio Oil Exploration.
Ceci n’est qu’une petite partie des réserves énergétiques présentes sur le Bassin du Levant, l’aire de la Méditerranée orientale comprenant Israël, les Territoires palestiniens, le Liban et leurs eaux territoriales. Ici, depuis quelques années la société U.S. Geological Survey, agence du gouvernement des USA, procède à des prospections. Elle estime que, dans le Bassin du Levant, il y a des réserves de gaz naturel se montant à environ 3.500 milliards de m3, et des réserves de pétrole d’un montant d’environ 1,7 milliards de barils.
Le gouvernement israélien, avec le soutien de Washington, considère que toutes les réserves énergétiques sont sa propriété. Les grands gisements de gaz naturel -a déclaré le premier ministre des infrastructures Uzi Landau- non seulement apporteront des bénéfices aux citoyens mais permettront à Israël de devenir un fournisseur de gaz dans la région méditerranéenne. Israël, a objecté le porte-parole du gouvernement libanais Nabih Berri, ignore cependant le fait que, d’après les cartes, les gisements s’étendent dans les eaux libanaises. Selon la Convention des Nations Unies, un Etat côtier peut exploiter les réserves offshore de gaz et de pétrole dans une zone qui s’étend à 200 miles marins (370 Kms) de la côte.
D’après ce même critère, les réserves appartiennent dans une mesure notable aussi à l’Autorité palestinienne. Selon la carte même établie par US Geological Survey, il s’avère que la majeure partie des gisements de gaz (60% environ) se trouve dans les eaux territoriales et dans le territoire de Gaza. L’Autorité palestinienne en a confié l’exploitation à un consortium formé de British Gas et Consolidated Contractors (compagnie basée à Athènes, de propriété libanaise), dans laquelle l’Autorité détient un quota de 10 %.
Deux puits, Gaza Marine-1 et Gaza Marine-2, sont déjà prêts mais ne sont jamais entrés en fonction. Tel Aviv, en fait, a rejeté toutes les propositions, présentées par l’Autorité palestinienne et par le consortium, d’exporter le gaz en Israël et en Egypte. Les Palestiniens possèdent donc une grande richesse qu’ils ne peuvent cependant pas utiliser.
Pour s’emparer des réserves énergétiques de tout le Bassin du Levant, libanaises et palestiniennes comprises, Israël utilise la force militaire. Il y a deux jours, le ministre des affaires étrangères libanais Ali Shami a demandé au Secrétaire général des Nations Unies d’empêcher qu’Israël n’exploite les réserves énergétiques offshore qui se trouvent dans les eaux libanaises. Le ministre Landau soutient au contraire que ces gisements se trouvent dans les eaux israéliennes et prévient qu’Israël n’hésitera pas à employer la force pour les protéger. Israël menace donc d’attaquer de nouveau le Liban, comme il le fit en 2006, avec l’intention aussi de lui enlever la possibilité d’exploiter les gisements offshore.
Pour la même raison Israël n’accepte pas l’Etat palestinien. Le reconnaître signifierait reconnaître la souveraineté palestinienne sur une grande part des réserves énergétiques, dont Israël veut s’approprier. C’est surtout à cette fin qu’a été lancée l’opération « Plomb durci » en 2008/2009 et Gaza prise ensuite dans la morsure de l’embargo. En même temps les navires de guerre israéliens contrôlent tout le Bassin du Levant, et donc les réserves offshore de gaz et pétrole, dans le cadre du « Dialogue méditerranéen », opération de l’OTAN - à laquelle participe aussi l’Italie - pour « contribuer à la sécurité et à la stabilité de la région ».
Manlio Dinucci est géographe.
Publié par il manifesto, 6 janvier 2011 :
et en français par Mondialisation
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

L’Europe contre Israël : les raccourcis du grand rabbin de France

publié le samedi 8 janvier 2011
Guillaume Weill-Raynal

 
L’article signé Gilles Bernheim, grand rabbin de France, intitulé « Israël et l’Europe : les raisons d’un malentendu » a été mis en ligne dans l’après midi du jeudi 30 décembre sur le site du Monde.fr, et a paru le lendemain dans les pages Débats de l’édition papier.
Peu de chances d’attirer l’attention des foules à la veille du réveillon et d’un week-end de Nouvel An. Il mérite pourtant qu’on s’y arrête.
La défense de l’identité (judéo)-israélienne dans laquelle se lance Gilles Bernheim s’accompagne en effet d’un procès en règle contre l’Europe et ses valeurs, qui semble s’inscrire dans le fameux virage à droite de la communauté juive et, au-delà de celle-ci, d’un procès des Lumières dont certains s’alarment, non sans raisons, depuis quelques années.
Résumons la pensée de Bernheim : l’Europe cultiverait désormais une détestation de l’Etat-nation, disqualifié à jamais par les horreurs du nazisme, et remplacé désormais par une religion de l’« Autre », perçu comme une victime indifférenciée, quel qu’il soit et quelle que soit sa cause, fût-elle criminelle. Israël serait le seul à croire aux vertus de l’Etat-nation
Quiconque ne souscrirait pas à cette grille de lecture serait donc, pour les Européens, un ennemi de l’humanité -équivalent aux nazis ! - d’où le « malentendu » avec Israël, coupable de croire encore aux vertus de l’Etat-nation et de s’attacher à le construire contre vents et marées.
Et d’où, donc, la « nazification » d’Israël, qui serait ainsi victime de ce que Gilles Bernheim appelle une « idéologie de la substitution ». Le tout accompagné de quelques jugements péremptoires sur l’Europe, qui sont autant de tartes à la crème :
« Nos sociétés européennes font désormais primer les droits sur les devoirs […] Nous sommes tous devenus des Autres, dans une généralité indéfinie et anonyme où l’individualisme est la seule chose partagée et où tout se vaut parce que tout se vend […]
Par son absence d’identité claire, l’Europe s’avère incapable de répondre à ces questions posées par autre chose que du consumérisme […] »
Bref, tout fout le camp, et seul Israël tient le bon bout ! Moyennant quoi, et c’est la conclusion de Gilles Bernheim :
« Désormais, dans le cas particulier d’Israël, la pensée doit en premier lieu rejeter le prêt à injurier sorti des égouts de la haine -une haine que les juifs sont en droit d’attendre que l’Europe en proscrive à jamais les manifestations. »
Pas moins ! La petite musique lancée par Goldnadel et Finkielkraut fait du chemin
Ce discours n’est ni isolé, ni nouveau. Le thème de la détestation de l’Etat par les sociétés européennes a été lancé par Gilles-William Goldnadel dans son « Nouveau bréviaire de la haine », en 2001. Celui de la religion de l’Autre par Alain Finkielkraut dans « Au nom de l’Autre », en 2003. C’est devenu, depuis, une petite musique classique, un refrain repris par moult articles, colloques et émissions radiophoniques.
Dans le sillage de cette pensée est paru l’année dernière « Eloge de la guerre après la Shoah » de Michael Bar Zvi, un philosophe franco-israélien, pour qui la guerre, « dans certaines circonstances et sous certaines conditions » (mais principalement lorsqu’elle est menée par les Israéliens) « doit être considérée comme l’un des seuls moyens de préserver la dignité de l’homme ».
Oui, vous avez bien lu : « éloge de la guerre »… Un discours sans doute inaudible aux Européens, probablement intoxiqués par soixante ans de paix, et qui n’ont plus d’autre loisirs que de se vautrer dans ce que Gilles Bernheim appelle « les égouts de la haine ». Attention, tout de même : une « idéologie de la substitution » peut en cacher une autre. Pas de preuves de cette prétendue détestation de l’Etat-nation
Il serait sans doute vain de demander au grand rabbin sur quel fait ou élément précis il se fonde pour affirmer que l’Etat-nation aurait été définitivement disqualifié dans la conscience collective européenne pour cause de nazisme.
Des historiens, des sociologues, ont-ils décelé la trace d’une quelconque idéologie de la détestation de l’Etat ? Pas que je sache…
Les Etats qui composent l’UE ont certes abandonné un certains nombre de leur prérogatives à leurs instances supranationales, mais moins par « idéologie » que pour suivre le mouvement planétaire qui avantage les grands blocs sur le plan économique et dans le jeu des relations internationales.
Mais l’affirmation totalement gratuite inventée par Finkielkraut, Goldnadel et consorts a été répétée jusqu’à plus soif, jusqu’à devenir pour certains une vérité acquise au débat, sans avoir été jamais étayée par rien de précis. C’est elle, en tout cas, qui fonde l’essentiel de l’argumentation de Gilles Bernheim.
Plus concrètement, et plus cruellement, certains commentaires postés par les internautes du Monde.fr à la suite de son article ont relevé que le grand rabbin avait totalement omis dans son article la moindre référence aux Palestiniens. Sans doute un hors-sujet.
Il est vrai que Gilles Bernheim aurait bien été en peine d’instruire à l’encontre de ces derniers le même procès qu’aux Européens. Les Palestiniens partagent, en effet, au moins une valeur commune avec Israël : celle d’aspirer coûte que coûte à posséder eux aussi leur Etat-nation. Mais là, je pinaille
Guillaume Weill-Raynal, essayiste
publié sur Rue89

Un Palestinien tué par des soldats israéliens en Cisjordanie (témoins)

08/01/2011 | 12h30
Un Palestinien a été tué samedi par des soldats israéliens à un barrage routier à l'est de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, ont indiqué des témoins palestiniens et la Sécurité préventive palestinienne.
L'armée israélienne a de son côté annoncé qu'un Palestinien avait été grièvement blessé par des tirs de soldats dans ce secteur. Elle n'a pas confirmé la mort de la victime en attendant un constat définitif.
Le Palestinien, Khaldoun (BIEN Khaldoun) Samoudi, a été touché de plusieurs balles alors qu'il se dirigeait vers le barrage de l'armée israélienne en courant et criant "Dieu est grand" en arabe, ont raconté les témoins.
Selon un porte-parole de l'armée, l'homme est descendu d'un taxi, muni d'un engin explosif, et s'est dirigé vers les soldats en poste au barrage en criant "Dieu est grand".
Les soldats lui ont ordonné de s'arrêter mais il a continué à courir vers le barrage. Ils ont alors ouvert le feu tandis que les autres passagers du taxi prenaient la fuite, a précisé le porte-parole.
L'armée a dépêché sur place des artificiers pour vérifier que le Palestinien blessé ne portait pas un engin explosif sur lui.
Un autre Palestinien, Mohamed Daraghme, âgé d'une vingtaine d'années, avait été tué dimanche dernier après une dispute au même barrage, situé près de la localité de Tubas.
Vendredi, un sexagénaire palestinien a trouvé la mort à Hébron à la suite d'une bavure commise par des militaires israéliens lors de l'arrestation de cinq membres du Hamas libérés la veille par l'Autorité palestinienne.
Selon un communiqué de l'armée, il a été tué par erreur alors que les militaires étaient venus capturer l'ex-détenu, Walid Bittar, qui selon elle, avait planifié un attentat suicide en Israël en 2008 et était impliqué dans un attentat qui, le 31 août, a coûté la vie à quatre colons près de Hébron.
Il y a exactement une semaine, Jawaher Abou Rhama, une femme de 36 ans, est décédée à la suite d'une manifestation hebdomadaire contre la barrière de séparation érigée par Israël en Cisjordanie.
Elle est morte après avoir inhalé des gaz lacrymogènes tirés par des soldats israéliens en direction des manifestants, selon des sources hospitalières palestiniennes.
L'armée israélienne conteste cette version et affirme que cette jeune femme est décédée des suites d'une grave maladie et d'un traitement médical qui n'était pas adapté. Une enquête a été ouverte. 

Bavure de l’armée israélienne en Cisjordanie : un sexagénaire palestinien tué

08/01/2011
Un sexagénaire palestinien a été tué hier à la suite d'une bavure commise par des militaires israéliens lors de l'arrestation en Cisjordanie de cinq membres du Hamas libérés la veille par l'Autorité palestinienne. Omar Qawasmeh, 67 ans, a été tué par balle, selon son fils, dans son lit dans une pièce d'un bâtiment où se trouvait son neveu, un des cinq hommes visés par l'armée, dans le quartier d'el-Cheikh, dans un secteur de Hébron, sous contrôle de l'Autorité palestinienne, dans le sud de la Cisjordanie occupée. La victime a été enterrée vendredi après-midi à Hébron en présence d'un millier de personnes scandant des slogans contre l'occupation israélienne.
L'armée israélienne a « exprimé ses regrets », reconnaissant que la victime « n'était pas une cible et n'était pas impliquée dans une activité terroriste quelconque ». Selon un communiqué de l'armée, il a été tué par erreur alors que les militaires étaient venus capturer l'ex-détenu, Walid Bittar, qui, selon elle, avait planifié un attentat-suicide en Israël en 2008 et était impliqué dans un attentat qui, le 31 août, a coûté la vie à quatre colons près de Hébron. Le général Avi Mizrahi, commandant la région militaire centrale d'Israël qui couvre la Cisjordanie, a ordonné une « enquête prompte » dont les résultats devraient être publiés dès la semaine prochaine, a indiqué un porte-parole de l'armée.
Les cinq détenus du Hamas avaient été relâchés jeudi à Hébron sur ordre du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Polémique entre l'Autorité palestinienne et le Hamas
Le Hamas et l'Autorité palestinienne ont échangé de violentes accusations, se reprochant mutuellement de faire le jeu d'Israël, après la mort de M. Qawasmeh. « Le crime de Hébron constitue une nouvelle escalade de la violence de la part d'Israël. Le Hamas tient l'Autorité palestinienne en Cisjordanie, au même titre que l'occupation sioniste, pour responsable de ce crime », a déclaré un porte-parole du mouvement. « Nous exhortons l'Autorité palestinienne à stopper immédiatement les arrestations politiques et à donner à la résistance une chance de protéger la population palestinienne en Cisjordanie », a ajouté le porte-parole. L'Autorité palestinienne a aussitôt rejeté ces déclarations et plaidé non coupable. Selon le principal négociateur palestinien Saëb Erakat, les accusations des islamistes ont pour effet de « détourner l'attention de la responsabilité » de l'armée israélienne dans la mort du Palestinien. « Nous avions averti le Hamas et les prisonniers ainsi que leurs familles que nous maintenions les détenus en prison seulement pour leur éviter d'être incarcérés par Israël », a plaidé M. Erakat.
Par ailleurs, en soirée, quatre soldats israéliens ont été blessés par des tirs d'armes automatiques et d'obus de mortier de Palestiniens de la bande de Gaza, a annoncé la télévision israélienne. La chaîne privée « 10 » a précisé que les quatre soldats blessés ont été transférés à l'hôpital Soroka de Beersheva (sud d'Israël) à bord d'un hélicoptère. Deux des soldats sont dans un état qualifié de « grave », tandis que les deux autres ont été plus légèrement atteints.

Le Hamas qualifie d’« holocauste » des actes d’Israël pendant la guerre à Gaza

08/01/2011
« Le massacre de Beit Hanoun, le massacre d'al-Fakhoura et un nombre incalculable de massacres commis par l'ennemi sioniste ont fait s'écrouler le mensonge selon lequel ils ont subi l'holocauste et le peuple (juif) a été opprimé », a déclaré un chef du Hamas, Mahmoud Zahar, en référence à des épisodes particulièrement sanglants du conflit de l'hiver 2008-2009. Il s'exprimait lors d'un rassemblement organisé par le Hamas à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, pour marquer le deuxième anniversaire du bombardement israélien qui avait fait 43 morts près de l'école al-Fakhoura de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). Le Hamas commémore depuis le 27 décembre l'opération israélienne « Plomb durci » (27 décembre 2008-22 janvier 2009).  

Le Caire souhaite un changement de la politique israélienne

07 Janvier 2011 19:18 
IRIB- Le président égyptien et le Premier ministre israélien se sont entretenus, à Charm-el-Cheikh, en Egypte, entre autres, de l'arrêt des négociations israélo-palestiniennes. Le bureau présidentiel égyptien a indiqué, dans un communiqué, que Hossni Moubarak a demandé au Premier ministre israélien de réviser la politique de son cabinet et d'entreprendre des démarches concrètes, pour créer un climat de confiance susceptible d'encourager les Palestiniens à reprendre les négociations.
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Le nouveau round de colonisation à Qods

07 Janvier 2011 19:38 
IRIB- Un responsable palestinien a fait part du nouveau complot israélien, pour confisquer les terres palestiniennes, à Beir Ayoub, à Qods. Le Chef du Comité de défense des terres, à Silwan, Fakhri Abou Diab, a mis en garde contre les dangers de ce nouveau complot qui risque de diviser en deux le quartier de Silwan, en y faisant s'installler les colons sionistes. Il a averti que le nouveau plan du régime sioniste consistait à diviser Silwan en deux parties, Nord et Sud, en faisant s'y installer des colons sionistes et en construisant des bâtiments, dans la partie la plus peuplée, qu'il raccorderait à la colonie de "Beït-Jonathan". Tous les endroits aux alentours seraient, ainsi, détruits.
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Meir Dagan quitte le Mossad, avec, à son bilan, l’assassinat des scientifiques iraniens

07 Janvier 2011 21:37 
IRINN - Le patron sortant du Mossad, Meir Dagan, a quitté, jeudi, les services d’espionnage israéliens, dans des circonstances, où, d'après "Haaretz", l’assassinat des scientifiques iraniens, sous sa direction, au sein du Mossad, fait partie de ses grands succès professionnels ! Sous le commandement de Dagan, le Mossad s’est transformé en un acteur clé, sur la scène internationale. Les rencontres secrètes entre Meir Dagan et l’ex-Président des Etats-Unis, George W.Bush, et avec d’autres responsables européens et moyen-orientaux, en sont la preuve, écrit "Haaretz", dans un reportage sur la fin de la carrière de Dagan, à la tête des services d’espionnage israéliens. Pendant le mandat de Dagan à la tête du Mossad, les services secrets israéliens s'étaient concentrés sur deux sujets importants : le nucléaire iranien et l’assassinat des leaders du Hezbollah et du Hamas, mais aussi, des scientifiques iraniens, dont la plupart, pour ne pas dire tous, ont été effectués, en collaboration avec le Mossad, ajoute "Haaretz". Après 8 ans d'activités à la tête du Mossad, Meir Dagan a, officiellement, quitté ses fonctions, ce jeudi, pour céder sa place à Tamir Pardo.
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Les Nations Unies ne remplissent pas leurs responsabilités envers Gaza

07 Janvier 2011 21:44 
IRINN - Le ministre turc des Affaires étrangères a, une fois de plus, affirmé qu’Israël devait présenter ses excuses à la Turquie, pour avoir attaqué la "Flottille de la Liberté", sans oublier de reprocher aux Nations Unies, de ne pas remplir leurs responsabilités vis-à-vis des Gazaouis. "L’assaut mené par les commandos israéliens contre le bateau "Mavi Marmara", en pleine eaux internationales, constitue un grand crime.", a affirmé le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, avant d’ajouter que la Turquie réclame, toujours, des excuses officielles et des indemnités, de la part d’Israël, ce qu’il considère le droit légitime d’Ankara. "L’assaut israélien contre la "Flottille de la Liberté" ne concerne pas, seulement, la Turquie ou les pays arabes et les Musulmans ; il s’agit d’une affaire, à l'échelle de l'humanité entière, et aucun homme consciencieux ne peut tolérer qu’Israël continue d’imposer, stricto sensu, ce blocus de 1,5 million de Palestiniens.", a précisé Ahmet Davutoglu, avant d'ajouter : "Israël doit abandonner cette politique erronée et adopter une position basée sur le respect des lois internationales, et, quant à nous, nous insistons sur la réhabilitation de nos droits auxquels nous resterons toujours engagés."  
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La levée du blocus de Gaza, pas besoin du déploiement de forces internationales (Hamas)

07 Janvier 2011 21:49 
IRIB - Le porte-parole du Hamas insiste sur le fait qu'on n'a pas besoin de forces européennes pour lever le blocus de Gaza. Il a, en effet, réagi aux déclarations du Premier ministre israélien, Avigdor Lieberman, faites, jeudi, lors de sa rencontre avec la Cheffe de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, annonçant qu'Israël est prêt à lever le blocus de Gaza, à condition que les forces militaires de l'UE se déploient sur les frontières entre Gaza et l'Egypte. "La communauté mondiale doit prendre des décisions fermes, pour contraindre Israël à mettre fin au blocus de Gaza et à respecter les lois internationales.", a-t-il souligné.
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France: 500 euros d'amende pour un activiste pro-palestinien

08 Janvier 2011 09:01 
IRIB - Le tribunal correctionnel de Paris a condamné un activiste pro-palestinien à verser 500 euros d'amende. Ce jeune français, qui divulguait des vidéos sur la toile, pour sanctionner les produits "made in Israël", a été condamné à payer ces 500 euros d'amende. Il est accusé d'avoir demandé, via une vidéo divulguée sur la toile, le boycott des produits israéliens.
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Pollution et pandémies, d'autres impacts du blocus de Gaza

08 Janvier 2011 09:04 
IRIB - Hermétiquement bouclé, Gaza souffre d'une importante pollution de ses nappes d'eau souterraine où le taux de nitrate est arrivé à un niveau alarmant. Les responsables palestiniens, à Gaza, ont mis en garde contre la pollution de l'eau potable qui exposerait la région à des pandémies. Le blocus de Gaza, par le régime sioniste, est responsable d'une telle situation, puisqu'il empêche, dans la pratique, l'acheminent des produits stérilisants, dont le chlore. Pour les groupes des droits de l'Homme, Israël, en empêchant le transfert des équipements nécessaires au filtrage de l'eau, violent les droits des Palestiniens.
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Cisjordanie: des dizaines de personnes, blessées, à Baleyn

08 Janvier 2011 09:09 
IRIB - Les miliaires sionistes ont chargé des dizaines de manifestants, rassemblés, dans le village de Baleyn, en Cisjordanie, pour protester contre la construction du mur de séparation. Les forces sionistes ont utilisé des gaz lacrymogènes, des bombes sonores et des balles en caoutchouc, pour disperser les protestataires, et un dernier rapport fait état d’une dizaine de blessés, dont trois Palestiniens. Une femme palestinienne est tombée en martyre, la semaine dernière, à Baleyn, au cours d’une manifestation similaire, réprimée par les forces sionistes.
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Le vœu palestinien: la Terre de Palestine libérée

07 Janvier 2011 19:20 
IRIB - Il est hors de question! Il est hors de question que les Palestiniens cèdent un pouce de leur Terre ancestrale à l'Occupant! Les groupes palestiniens semblent bien décidés, fidèles à leur cause qu'est la libération de la Palestine, même si le régime sioniste intensifie ses agressions. Les attaques systématiques d’Israël contre Gaza prouvent que le régime sioniste n’a, nullement, abandonné sa politique d'accentuer la tension; ces attaques ont mis au grand jour les objectifs funestes et sournois de ce régime, qui vise à déclencher, dans un proche avenir, une nouvelle et plus vaste agression, contre Gaza, constate Davoud Shahab, le porte-parole du mouvement du Jihad islamique de la Palestine. Il a, également, ajouté que les Palestiniens poursuivraient la lutte et la résistance contre les occupants, jusqu’à parvenir à leur but qu’est la libération de la Palestine de l’occupation. De même, le membre du Comité central du Mouvement populaire pour la libération de la Palestine, Jamil Mazhar, a affirmé que le régime sioniste cherchait à expulser les Palestiniens de leur patrie qu’est la Palestine ; "or, ces crimes et ces agissements ne pourront jamais contraindre les Palestiniens à céder, face à Israël, et ne pourront jamais ébranler leur résistance.", a-t-il souligné. L’intensification des attaques israéliennes, depuis le début de l’année, contre les régions palestiniennes, surtout, à Gaza, rappelle les actes de violence du régime sioniste, juste avant la guerre de 22 jours de la fin décembre 2008, contre Gaza. Les Israéliens poursuivent, sans répit, leurs exactions; ils n'ont même pas voulu y mettre un bémol, pour le Nouvel An, les Palestiniens ayant commencé 2011, d’ailleurs, comme les années précédentes, portant le deuil de leurs proches, victimes des attaques de l’armée sioniste, alors que les Etats occidentaux qui se posent en fervent avocats des droits de l’Homme ne font quasiment rien, pour empêcher Israël de commettre ces crimes. L’inaction des Etats occidentaux et le silence des instances internationales, notamment, les Nations Unies, ont fait qu’Israël poursuit cette attitude en toute impunité. Le comportement du régime sioniste permet d'arriver à cette conclusion que, tant qu’existera Israël, le monde ne retrouvera pas le calme et la stabilité, d'autant plus que l’attitude barbare de ce régime nuira de plus en plus à la paix et à la sécurité, au Moyen-Orient, mais aussi, dans le monde entier. Les approches capitulardes vis-à-vis d’Israël l’ont rendu plus insolent que jamais, dans la poursuite de son comportement inhumain envers les Palestiniens, et c’est pourquoi les groupes palestiniens insistent sur le rôle dissuasif de la Résistance et la poursuite du combat, face aux occupants sionistes. La résistance du peuple palestinien a, déjà, apporté des acquis considérables, dont le retrait israélien de Gaza, en 2005. Ce précieux acquis a montré que le seul moyen de réaliser la cause palestinienne est la Résistance. C'est par la force de la Résistance qu'ils pourront affranchir la Terre de Palestine du joug de l’occupation.
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Les navettes diplomatiques entre Tel-Aviv et le Caire

08 Janvier 2011 09:07 
.IRIB - Il fut un temps où se rendre en Israël faisait scandale dans la presse moyen-orientale,  où un président, un émir, un cheikh, un tant soi peu animé par le légendaire orgueil arabe, ne se risquait pas à poser avec des tortionnaires sionistes devant l’objectif des caméras. Eh bien, ce temps est révolu et de la plus ahurissante des manières. Depuis quelques mois, il suffit d’un tout petit rien, pour que les autorités égyptiennes s’embarquent, à bord d’un avion, et atterrissent, aussitôt, à Tel-Aviv, sans aucun égard pour cette incroyable somme de souffrances, d’afflictions, de tourments que ce même Tel-Aviv afflige à ses voisins immédiats, qu’ils soient palestiniens, libanais, jordaniens ou autres. Pis, encore, le Caire semble même tirer un certain orgueil de cette course infernale qu’il a entreprise contre son propre crédit, auprès de la rue arabe, «au nom de la paix». Mais de quelle paix nous parlent Moubarak et ses acolytes ? Le «processus de paix» qui a été promu, jusqu’à maintenant, par les acteurs américains et sionistes, n’en a eu que le nom, en réalité. Il n’a été qu’une modeste négociation sur des intérêts, non pas des Palestiniens, comme le veulent, la raison et le droit, mais d’Israël et de ses protecteurs occidentaux. Moubarak, qui dirige son pays, depuis plus 25 ans, d’une poignée de fer, au prix de faire de ce symbole du nassérisme, un vulgaire satellite occidental, en plein cœur du Moyen-Orient, peut-il contredire, un seul instant, les consciences éclairées, au sein du monde musulman, qui dénoncent une «interminable mascarade de paix» avec Israël, une paix, par défaut, qui n’est rien d’autre qu’une guerre prolongée ? La vérité est que l’Etat égyptien a perdu son âme, depuis qu’il a signé les «humiliants», les «avilissants» accords de Camp David, en 1978.  Sinon, il ne se serait jamais résigné à dresser, tout au long de ses frontières avec Gaza, un «mur en acier» de 10 kilomètres de long et d’une hauteur de 20 mètres, pour que soit achevé, sans souffrir d’aucune exception, le génocide à l’œuvre à Gaza ? Depuis l’attentat odieux qui a frappé, pendant la nuit du nouvel an, une église copte, à Alexandrie, Moubarak fait face à un nouveau dilemme : la paix civile, en Egypte, ou l’amitié avec Israël, car, ainsi que le confirme une majorité de la presse égyptienne, «le seul régime à bénéficier de la violence interconfessionnelle, au Moyen-Orient, est le régime sioniste». C’est, donc,  à Moubarak de faire son choix, vu qu’après les législatives truquées de fin 2010, sa dictature est vouée à perdurer!
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Le régime sioniste, le plus corrompu du monde

07 Janvier 2011 13:01 
IRIB- Pour six personnes sur dix, dans le monde, la corruption a augmenté, au cours de ces trois dernières années. Une personne sur quatre déclare, par ailleurs, avoir payé des pots-de-vin, au cours de l’année écoulée. Ce sont les conclusions du Baromètre mondial de la corruption, une enquête d’opinion mondiale, publiée, aujourd’hui, par «Transparency International» (TI), à l’occasion de la Journée Mondiale des Nations Unies contre la corruption. Selon ce baromètre, le régime sioniste est le régime le plus corrompu du monde. Les dirigeants du régime sioniste sont impliqués dans des scandales de moeurs et financiers. L'ancien Président israélien, Moshe Katsav, a été reconnu coupable de viols, jeudi, par un tribunal de Tel-Aviv, une condamnation, sans précédent. La peine sera prononcée, ultérieurement, à une date non fixée, pour le moment. Moshe Katsav a démissionné, en juin 2007, de ses fonctions de président, deux semaines avant la fin de son mandat de sept ans. Il a été déclaré coupable du viol d'une de ses collaboratrices, à deux reprises, en 1998, alors qu'il était ministre du Tourisme, ainsi que d'agressions sexuelles et harcèlement sur deux autres femmes qui ont travaillé à ses côtés, après son accession à la présidence, en 2000. Il encourt de quatre à seize ans d'emprisonnement. L'ancien Premier ministre du régime sioniste, Ehud Olmert, a été, officiellement, reconnu, en 2010, comme le principal suspect d'un énorme scandale immobilier, à Qods, après que la justice a levé un ordre de censure sur son nom. Un tribunal de la ville a fini, en 2010, par lever le black-out sur le nom d'Olmert et permis, ainsi, de révéler le nom du principal suspect de l'affaire, auparavant décrit comme "une haute personnalité publique" et dont les initiales correspondaient à celles d'Olmert. Ehud Olmert était accusé d'avoir reçu un pot-de-vin de 700.000 euros, lorsqu'il était maire de la ville de Qods, dans les années allant de 1993 à 2003. A cela s'ajoute le fait qu'un rabbin sioniste a été reconnu coupable du viol sexuel, il y a trois ans, de deux fillettes et d'un jeune garçon palestiniens. En un mot, la corruption ne cesse de prendre de l’ampleur, au sein d'un régime sioniste, dont l'existence illégitime repose sur l'agression, le racisme, l'occupation, le crime et la guerre.
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Trois raids sionistes contre la bande de Gaza

[ 07/01/2011 - 10:27 ]
Gaza – CPI
Les avions de l’occupation sioniste ont mené trois raids aériens la nuit dernière sur différentes cibles dans la bande de Gaza, sans faire aucune victime.
Notre correspondant à Gaza a déclaré que les avions israéliens de type « F-16 » ont bombardé un site des brigades d’al-Qassam dans le quartier al-Zaytoun à l’est de Gaza, ce qui a causé d’importants dommages. Aucun blessé n’a été signalé.
Des sources sécuritaires ont précisé à notre correspondant que les avions de l’occupation ont mené un troisième raid ciblant une zone ouverte à Jabal al-Rais au nord de la bande de Gaza, et une autre dans le quartier al-Shakwa à l’est de Rafah, sans faire de blessés.
Adham Abou Salmia, porte-parole des services médicaux, a affirmé que le personnel médical se prépare à une éventuelle évolution des événements, et qu’aucun blessé n’a été enregistré par leurs services durant les raids jusqu’à présent.
Selon notre correspondant, le ciel de la bande de Gaza connait une présence intensifiée d’avions militaires sionistes, ce qui laisse penser que d’autres attaques vont être menées.

Le convoi libyen « Qods 5 » est entré à Gaza

[ 07/01/2011 - 12:09 ]
Gaza – CPI
Hier après-midi, le convoi libyen « Qods 5 » est entré dans la bande de Gaza par le passage de Rafah, situé au sud de l’enclave palestinienne.
Le Comité gouvernemental pour briser le blocus a déclaré au CPI : « Les autorités égyptiennes ont permis l’entrée du convoi libyen accompagné de 29 militants libyens et transportant de grandes quantités d’aides humanitaires ».
Il a ajouté : « Les aides ont été apportées avec la coordination des ministères concernés dans la bande de Gaza, elles comportent des aides alimentaires et médicales, des médicaments, des équipements pour les personnes ayant des besoins spéciaux, des générateurs électriques, des appareils électroniques et d’autres ».
Le convoi « Asie 1 » a quitté la bande de Gaza hier soir après y avoir passé plusieurs jours au cours desquels ses membres ont rencontré des dirigeants gouvernementaux et des familles dont les maisons ont été détruites pendant la guerre. Ils ont également constaté les scènes de destruction massive causée par la dernière offensive sioniste contre Gaza en 2008-2009.

L’occupation enlève 5 des grèvistes de la faim peu de temps après leur libération par les milices

[ 07/01/2011 - 13:00 ]

Al-Khalil (Hébron) - CPI
Les forces de l’occupation sioniste ont enlevé ce matin cinq des six grévistes de la faim qui ont été libérés des prisons des milices d’Abbas à al-Khalil (Hébron), dans une opération de collaboration et d’échange des rôles au cours de laquelle un de ces citoyens a été tué de sang froid car il avait été pris pour un des enlevés.
L’épouse du détenu Wael al-Bitar a déclaré au CPI que de grandes forces de l’occupation sioniste ont attaqué leur domicile, et ont assailli l’appartement de son oncle Omar Salim al-Qawasmi sur lequel ils ont ouvert le feu alors qu’il dormait dans sa chambre dans une opération d’exécution directe de sang froid. Ils pensaient qu’il s’agissait de son époux, Wael al-Bitar qui avait été libéré seulement quelques heure avant.
Elle a précisé : « Il semble qu’ils se soient trompés d’appartement et ont tué mon oncle de sang froid, ils ont pris ses fils et les ont battus, puis ils ont demandé à tout le monde de sortir à l’extérieur ».
Elle considère qu’il s’agit d’une opération de collaboration sécuritaire et d’échange des rôles, et tient l’Autorité du Fatah et Mahmoud Abbas personnellement responsables de ce qui s’est passé.
« Que le monde entier voit ce que nous subissons de la part de l’Autorité du Fatah et de l’occupation en Cisjordanie occupée », a-t-elle ajouté.
Les mêmes sources ont indiqué au correspondant du CPI que de grandes forces sionistes ont attaqué simultanément les domiciles des grévistes de la faim qui ont libérés hier soir des prisons des milices, elles les ont enlevés et transférés.
Selon ces mêmes sources, l’opération d’enlèvement concernait Wael al-Bitar, Mouhannad Nayroukh qui a été arrêté en état d’inconscience, Majd Oubaid, Ahmad al-Ouioui, et Wael al-Qawasmi.
Les familles des enlevés ont tenu l’Autorité d’Abbas responsable, alors que la ville d’al-Khalil est dans un état de colère et d’agitation suite au crime flagrant.
A l’issue d’un appel téléphonique de l’émir du Qatar au président sortant de l’Autorité, Mahmoud Abbas, la milice a libéré six détenus du mouvement du Hamas qui s’étaient engagés dans une grève de la faim pendant plus de 42 jours consécutifs, car leur état de santé se dégradait.
Rappelons que les enlevés ont mené une grève de la faim pour réclamer leur libération conformément à la décision de la Cour suprême. Leurs proches et le mouvement du Hamas avaient mené une grande campagne pour faire pression pour leur libération.

Haniyeh définit six fondements pour réaliser la réconciliation palestinienne

[ 07/01/2011 - 19:13 ]
Gaza – CPI
Ismail Haniyeh, Premier ministre palestinien, a défini six fondements pour réaliser la réconciliation et mettre fin aux divisions internes, lors d’une réunion avec l’homme d’affaires palestinien, Mounib al-Masri, et une délégation de personnalités nationales indépendantes. Le député Dr. Khalil al-Hayya, le conseiller du Premier ministre, Issa al-Nashar, et le porte-parole du gouvernement Tahar al-Nounou étaient également présents.
La délégation a discuté avec le Premier ministre de la possibilité d’ouvrir des perspectives pour parvenir à la réconciliation nationale et mettre fin à l’état de division, alors que les efforts de réconciliation sont bloqués par l’escalade des arrestations politiques en Cisjordanie occupée.
Le Premier ministre a précisé les fondements pour parvenir à la réconciliation : le partenariat politique et sécuritaire, une référence dirigeante, le programme politique, créer un climat approprié pour lancer la réconciliation, et mettre fin à toute ingérence extérieure.
D’autre part, Haniyeh a présenté ses condoléances pour le défunt Abou Maher al-Yamani, l’un des fondateurs et dirigeants du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP).

Le martyr al-Qawasmi tué par 13 balles en plein cœur et dans la tête

[ 07/01/2011 - 10:10 ]
Le martyr al-Qawasmi a été tué par balles alors qu'il dormait
Al-Khalil (Hébron) – CPI
Les familles dont les enfants ont été enlevés ce matin à l’aube, vendredi 7 janvier, dans leur domicile plusieurs heures après leur libération des prisons des milices d’Abbas, ont affirmé que ce qui est arrivé est un crime qui ne peut être toléré. Ce scandale de la part de l’Autorité d’Abbas est un crime selon toutes les normes qui montre l’ampleur de la collaboration sécuritaire avec l’entité sioniste.
La famille al-Bitar a déclaré que les soldats de l’occupation ont pris d’assaut le domicile du martyr Omar Salim Soulaiman al-Qawasmi (65 ans), situé sur la même entrée que la maison de l’enlevé Wael al-Bitar. Sa famille a affirmé que les soldats de l’occupation ont défoncé la porte de la maison et sont entrés dans la chambre à coucher d’al-Qawasmi sur lequel ils ont tiré 13 balles mortelles. Ils ont laissé une partie de son cerveau sur le sol et les murs baignaient dans le sang.
La famille a ajouté que son épouse était en train de prier, et lorsqu’elle a entendu des coups de feu elle a crié et les soldats lui ont fermé la bouche et l’ont amenée dans une pièce voisine. Quand ils eurent vérifié son identité et celle de son époux, ils se rendus dans le domicile de Wael al-Bitar et l’ont appelé. Ils l’ont fouillé avant de l’emmener vers leurs véhicules. La famille al-Bitar ajoute que « les soldats de l’occupation ont arrêté son épouse pour l’interroger, puis ont enlevé Wael après s’être assurés de son identité ».
La famille de l’enlevé Mouhannad Nayroukh a précisé que de grandes forces de l’armée sioniste ont encerclé le domicile au milieu du bruit de grenades assourdissantes et des fusées éclairantes. Ils ont ensuite transporté Mouhannad qui avait perdu connaissance, vers une ambulance qui accompagnait la force militaire.
Dans un contexte similaire, la famille de l’enlevé Majd Oubaid a affirmé que de grandes forces de l’armée israélienne ont encerclé leur maison et ont brisé les portes et les fenêtres. Ils ont ensuite enlevé Majd Oubaid dans une ambulance qui était sur les lieux. La famille a déclaré que « Majd souffrait de crampes et ne pouvait pas marcher à cause de la fatigue ».
Les familles d’Ahmad al-‘Ouioui et de Wissam al-Qawasmi ont ajouté que les forces de l’occupation ont utilisé les mêmes méthodes pour enlever leurs proches. 
Wael al-Bitar est arrivé tard dans la nuit dernière à la ville d’al-Khalil (Hébron) après sa libération de la prison des services secrets de Bethléem, en même que le déploiement intensif de forces sionistes à l’entrée de la ville. Cela montre les intentions de l’Autorité d’Abbas qui l’avaient déjà remis aux autorités de l’occupation.
Des politiciens et des analystes ont considéré que ce travail est le sommet de la trahison et de la complicité flagrante avec l’occupation.
Plus tard dans la journée, le Hamas a appelé à un rassemblement de masse à al-Khalil pour exprimer leur colère et demander la vengeance du sang du martyr.

Les vedettes sionistes ouvrent le feu contre les pêcheurs de Gaza

[ 07/01/2011 - 19:56 ]
Gaza – CPI
Ce soir, vendredi 7 janvier 2011, les vedettes militaires israéliennes, déployées face à la plage nord de la bande de Gaza, ont ouvert le feu de leurs mitraillettes en direction des pêcheurs palestiniens qui travaillaient dans la zone, sans faire de victimes.
Des sources locales rapportent que les vedettes militaires israéliennes ont visé d’une distance proche les pêcheurs de la zone Al-Soudaniya, au nord de la bande de Gaza. Les pêcheurs ne sont pas sortis au large de la mer, de peur d’être tués.
Il est à souligner que cet incident n’est pas le premier du genre. Les pêcheurs palestiniens sont quotidiennement visés par les embarcations militaires sionistes déployées partout autour des plages de la bande de Gaza.

Des milliers de gens transportent le corps du martyr Al-Qwassimi vers sa dernière demeure

[ 07/01/2011 - 21:01 ]
Gaza – CPI
Dans le département d’Al-Khalil, en Cisjordanie, des milliers de personnes ont amené, après la prière du vendredi 7 janvier, le martyr Omar Al-Qawassimi, 65 ans, à sa dernière demeure. Le défilé funèbre est parti de la mosquée d’Ali Al-Bakkaa, dans le quartier Al-Cheikh.
Les participants scandaient des slogans condamnant le crime perpétré par les forces israéliennes d'occupation qui voulaient assassiner le combattant Waïl Al-Bayttar qui habite dans la même maison du martyr.
Les participants ont appelé les factions palestiniennes à répliquer de façon urgente et immédiate à ce crime lâche.
A noter que des forces spéciales sionistes l’avaient assassiné à l’aube du vendredi 7 janvier 2011, lui tirant dessus treize balles, lui qui dormait dans son lit.
Le martyr a été enterré dans le cimetière Al-Chohadaa (Les martyrs), dans le quartier Al-Cheikh.

Le crime d'al-Khalil dévoile la faute de la collaboration sécuritaire avec l’occupation

[ 07/01/2011 - 21:27 ]
Damas – CPI
Le mouvement de résistance islamique du Hamas a déclaré qu’il « considère très dangereux le niveau de coordination sécuritaire entre les services de sécurité d’Abbas – Fayyad et l’occupation sioniste » qui, ce matin à l’aube, a procédé à l’assassinat d’un citoyen et a enlevé cinq des grévistes de la faim après leur libération des prisons de l’Autorité en Cisjordanie.
Le Hamas a ajouté dans un communiqué aujourd’hui, vendredi 7 janvier, en commentaire d l’assassinat du martyr Omar al-Qawasmi commis par l’occupation, et l’enlèvement de cinq des grévistes de la faim libérés des prisons d’Abbas/Fayyad : « Nous tenons l’occupation entièrement responsable de l’assassinat du martyr Omar al-Qawasmi et de l’enlèvement des cinq libérés, et l’Autorité d’Abbas/Fayyad est également responsable de la collaboration de ses services de sécurité avec l’occupation. Elle conduit à une politique d’échange des rôles avec des opérations d’arrestation des libérés d’une manière qui démasque le crime de la collaboration sécuritaire, de l’échange des rôles et d’informations entres les deux parties, au service de l’occupation et de la sécurité de ses colons en Cisjordanie occupée, par les assassinats des combattants et l’arrestation de milliers d’entre eux ».
Le mouvement a demandé à l’Autorité d’arrêter toutes formes de collaboration sécuritaire avec l’occupation, de cesser ses crimes contre notre peuple et la traque et l’arrestation des combattants. Il l’appelle également à cesser de frapper la résistance et de comploter contre elle en Cisjordanie, pour qu’elle prenne son véritable rôle de défense du peuple palestinien et de ses droits nationaux.
Il a exhorté le peuple palestinien du monde entier à « exprimer son indignation et sa colère face à ce crime, et à sortir pour des manifestations de protestation contre les crimes de la coordination sécuritaire et des arrestations politiques qui ne sert que l’occupation et ses projets colonialistes et de judaïsation en Cisjordanie ».

Rassemblement de solidarité devant la prison de Nafha

[ 07/01/2011 - 22:00 ]
Ramallah – CPI
Le comité du Captif palestinien a organisé, hier jeudi 6 janvier, un rassemblement devant la prison de Nafha, en solidarité avec les captifs palestiniens et pour appeler à un arrêt des mesures de l’occupation israélienne pratiquées contre eux.
Les forces israéliennes d'occupation leur ont fait barrage et ont obligé les participants à reculer. Les participants ont hissé les photos des captifs et des pancartes appelant à libérer les captifs.
Les participants de ce rassemblement ont appelé toutes les institutions des droits de l’homme à réagir afin d’arrêter les tentatives des occupants israéliens d’imposer des mesures allant à l’encontre de toutes les lois et traditions internationales.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, le comité a mentionné que les autorités de l’occupation israélienne détiennent, dans la seule prison de Nafha, 280 mineurs, 36 femmes et des centaines de malades qui vivent dans des conditions difficiles, privés de tous leurs droits, sans que les institutions des droits de l’homme n’y prêtent attention.