Ce
devait être la version Hamas d'une grande production hollywoodienne: un
film épique sur la capture du soldat franco-israélien Gilad Shalit,
détenu au secret pendant cinq ans à Gaza, puis échangé contre un millier
de prisonniers palestiniens. Mais faute de moyens, le long-métrage, intitulé "L'illusion fugace", risque de ne pas être à la hauteur de l'événement qu'il décrit.
Le tournage a commencé en décembre, à l'occasion des cinq ans de l'opération israélienne "Plomb durci" (décembre 2008-janvier 2009) et la première des deux parties du film doit être prête pour le huitième anniversaire en juin prochain de l'enlèvement de Shalit par trois groupes armés palestiniens, dont la branche militaire du Hamas, à la lisière de la bande de Gaza.
Le film de 90 minutes comportera des scènes intenses et des surprises "dont ni Shalit ni la résistance n'ont parlé auparavant", sur sa capture le 25 juin 2006, ses conditions et lieux de détention, jusqu'à l'échange de prisonniers en octobre 2011, promet le réalisateur et scénariste, Majed Joundiyeh.
Auteur en 2009 d'un "biopic" sur Imad Aqel, un membre de la branche armée du Hamas figurant en tête de la liste noire d'Israël, tué en 1993, le cinéaste se targue de ne pas appartenir au mouvement islamiste.
Les premières scènes ont été tournées dans une petite pièce du ministère des Prisonniers, représentant la cellule obscure où était interrogé un combattant du Hamas, Moustapha Mouammar, arrêté par l'armée israélienne la veille du rapt.
Dans la scène, le détenu enchaîné est torturé par ses interrogateurs israéliens qui lui plongent la tête dans un seau d'eau pour le faire parler.
Des aveux qui, selon le scénario, auraient pu compromettre toute l'opération, exécutée par l'aile militaire du Hamas, les Comités de résistance populaire (CRP) et "l'Armée de l'Islam".
"Je rêve que ce film sur Shalit me fasse connaître dans le monde" entier, confie l'acteur qui joue Moustapha Mouammar, Mohammad Radhi, 21 ans, diplômé en journalisme.
Son tortionnaire est incarné par Mohammad Abou Qoumsane, fils d'Ismaïl Abou Qoumsane, un des chefs des CRP, assassiné par l'armée israélienne.
"J'adore faire l'acteur, parce que c'est notre moyen d'exprimer humainement la question des prisonniers", affirme Mohammad Abou Qoumsane, qui se satisfait d'un cachet de misère.
Collaboration avec l'Iran pour un futur long métrage
La
plupart des quarante comédiens, dont douze femmes, sont "bénévoles",
indique le réalisateur, interprétant lui-même un officier israélien,
précisant que Mohammad Qarara, qui joue Gilad Shalit, "ne touche pas
plus de 2.000 shekels (environ 400 euros) par mois".
Le budget initial du film, produit par le ministère de la Culture du gouvernement du Hamas, était de 2,5 millions de dollars, mais Majed Joundiyeh doit se contenter de 320.000 dollars (1,8 M EUR et 230.000 EUR). "La qualité pourrait s'en ressentir", reconnaît-il.
"Il était prévu que le ministère iranien de la Culture finance le film, mais le soutien s'est arrêté à cause de la dégradation des relations entre l'Iran et le Hamas à cause de la situation en Syrie", explique-t-il, Téhéran appuyant le régime de Damas, contrairement au mouvement islamiste.
Mais le ministre de la Culture du gouvernement du Hamas, Mohammad al-Madhoun, assure que les ponts ne sont pas coupés avec la République islamique, révélant "une coordination avec l'Iran pour produire un long-métrage sur la guerre de 22 jours contre Gaza", en référence à "Plomb durci".
Selon lui, le film sur l'enlèvement du soldat israélien montrera "l'ambiance particulière de la surveillance de Shalit concernant sa cachette et les moments de détente, notamment sur la plage de Gaza, pour illustrer le traitement humain et civilisé des prisonniers".
Noam Shalit, le père de Gilad, n'a pas voulu réagir, ne souhaitant pas "engager un dialogue avec le Hamas".
Faute de salles de cinéma - détruites par des groupuscules radicaux islamistes au début des années 2000 - le film sera projeté dans les rares institutions culturelles fonctionnant encore à Gaza, avant une probable diffusion sur les chaînes locales.
En avril 2010, la branche armée du Hamas avait produit un clip animé de trois minutes en 3D qui montrait le père vieillissant de Gilad Shalit, évoquant la possible mort en captivité du jeune soldat, afin de faire pression sur l'entité sioniste pour consentir à un échange de prisonniers.
Le budget initial du film, produit par le ministère de la Culture du gouvernement du Hamas, était de 2,5 millions de dollars, mais Majed Joundiyeh doit se contenter de 320.000 dollars (1,8 M EUR et 230.000 EUR). "La qualité pourrait s'en ressentir", reconnaît-il.
"Il était prévu que le ministère iranien de la Culture finance le film, mais le soutien s'est arrêté à cause de la dégradation des relations entre l'Iran et le Hamas à cause de la situation en Syrie", explique-t-il, Téhéran appuyant le régime de Damas, contrairement au mouvement islamiste.
Mais le ministre de la Culture du gouvernement du Hamas, Mohammad al-Madhoun, assure que les ponts ne sont pas coupés avec la République islamique, révélant "une coordination avec l'Iran pour produire un long-métrage sur la guerre de 22 jours contre Gaza", en référence à "Plomb durci".
Selon lui, le film sur l'enlèvement du soldat israélien montrera "l'ambiance particulière de la surveillance de Shalit concernant sa cachette et les moments de détente, notamment sur la plage de Gaza, pour illustrer le traitement humain et civilisé des prisonniers".
Noam Shalit, le père de Gilad, n'a pas voulu réagir, ne souhaitant pas "engager un dialogue avec le Hamas".
Faute de salles de cinéma - détruites par des groupuscules radicaux islamistes au début des années 2000 - le film sera projeté dans les rares institutions culturelles fonctionnant encore à Gaza, avant une probable diffusion sur les chaînes locales.
En avril 2010, la branche armée du Hamas avait produit un clip animé de trois minutes en 3D qui montrait le père vieillissant de Gilad Shalit, évoquant la possible mort en captivité du jeune soldat, afin de faire pression sur l'entité sioniste pour consentir à un échange de prisonniers.
Fadi
al-Katshan, de la bande de Gaza, a subi une opération chirurgicale
vasculaire critique à l’hôpital israélien Tel Hashomer en mai 2013. Un
dispositif d’assistance ventriculaire (VAD) a été installé dans son
cœur, et il devait revenir plus tard pour une consultation médicale.
L'esplanade
des Mosquées à al-qods occupée a été le théâtre d'affrontements ce
mardi entre des policiers israéliens et manifestants palestiniens peu
avant un débat à hauts risques au Parlement israélien sur la
souveraineté de ce lieu saint de l'islam.
Des
sources palestiniennes ont fait état de 15 protestataires blessés par
des tirs de balles caoutchoutées et de quatre arrestations. Plusieurs
jeunes manifestants s'étaient introduits, dès lundi soir à l'intérieur
du site religieux pour empêcher les colons de souiller la sainte
mosquée.
Le
Parlement sioniste doit débattre d'un projet de loi du député Moshé
Feiglin, membre de la faction la plus radicale du Likoud (droite
nationaliste), le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Un
Palestinien a été tué jeudi matin lors d'une perquisition de l'armée
d’occupation israélienne à Bir Zeit, près de Ramallah (Cisjordanie),
a-t-on appris de sources officielles palestinienne et même israélienne.
Le
mouvement de résistance palestinien le Jihad islamique a appelé les
factions de résistance à kidnapper des soldats israéliens pour les
échanger avec des détenus palestiniens dans les prisons de l’occupation
sioniste. Un dirigeant du jihad islamique Khodor Habib a dit que
« l’occupation israélienne ne comprend que le langage des enlèvements.
Il revient donc à la résistance palestinienne de s’adresser à cet ennemi
par ce langage pour libérer tous nos détenus des geôles de
l’occupation ».
Au
cours d’un entretien avec l’agence Quds Net, le représentant du
mouvement du Jihad islamique au Liban, Abu Imad Rifa’î, a décrit la
situation palestinienne actuelle comme étant très préoccupante, et
qu’elle passait par une phase « extrêmement critique et dangereuse » à
cause des pressions américaines exercées sur l’Autorité palestinienne
pour arriver à un règlement conforme aux intérêts « d’Israël ».
Le
maire d'une ville israélienne, cité mardi par un site internet, a
qualifié de "nègres" les joueurs noirs évoluant dans des équipes de son
pays.

25 février 2014 - Les flics israéliens kidnappent un Palestinien dans Jérusalem sous occupation - Photo : AFP
Le premier ministre a rendu hommage à la chancelière en la qualifiant « d’amie d’Israël ». « Elle a pris à de nombreuses reprises position contre le boycott et les tentatives de boycott contre Israël, ce qui mérite notre reconnaissance »





