mardi 23 septembre 2014

Des milliers de Palestiniens assistent aux funérailles des deux martyrs assassinés ce matin

Des milliers de personnes ont assisté ce matin aux funérailles de Amer Abu Aisha et Marwan al-Qawasmeh, les deux Palestiniens assassiné cette nuit par les forces israéliennes dans une embuscade dans la région d'Hébron. L'occupation les suspectait d'être soi-disant responsables du kidnapping et du meurtre de trois colons israéliens, en juin dernier.



Le cortège est parti de la mosquée al-Hussein bin Alin, au centre d'Hébron. La mère d'Abu Aisha a tenu à porter le cercueil de son fils car son mari et ses autres fils sont actuellement détenus dans des prisons israéliennes.
Le gouverneur d'Hébron a dit qu'Israël a "exécuté" les deux hommes, sans tenter à aucun moment de les arrêter et de les interroger.
Des affrontements ont éclaté avec les forces d'occupation pendant les funérailles et 20 personnes ont été blessées par des tirs à balles réelles et balles caoutchouc-acier.
Un homme a été blessé à la tête et d'après les médecins, il est dans un état critique.
Abu Aisha et Al-Qawasmeh ont été assassinés cette nuit au cours d'une fusillade après que les forces israéliennes ont encerclé une maison dans laquelle ils se cachaient.


Les deux martyrs assassinés ce matin par les troupes d'occupation,
Marwan al-Qawasmeh, à gauche, et Amer Abu Aisha.
Photos des funérailles et de la destruction de la maison sur Ma'an News
Source : Maan News
Traduction : MR pour ISM

Chrétiens en Palestine : le Hamas nous protège

Tranchant sur le pessimisme ambiant, l’ancien patriarche latin de Jérusalem Michel Sabbah, 77 ans, veut toujours croire à la cohabitation harmonieuse avec l’islam. Un entretien réalisé en 2010. 
Quelle est la situation des chrétiens de Palestine ?
Elle est la même que pour tous les Arabes de Palestine. Chrétiens ou musulmans, nous faisons partie d’un même peuple, d’une même culture, d’une même histoire. Un peuple qui est en conflit avec un autre peuple. Un peuple occupé militairement qui n’a pas besoin de compassion, mais de justice. Dans un contexte politique très tendu, nous essayons de faire face au même défi. Qu’est-ce qu’être chrétien ? C’est être envoyé à une société, à un monde que nous n’avons pas choisi parce qu’il nous est donné. Notre vocation est donc d’être chrétien dans une société arabe et majoritairement musulmane. C’est une expérience que nous connaissons bien, nous avons plusieurs siècles d’histoire commune derrière nous. 
Pourtant, aujourd’hui, on parle de persécutions antichrétiennes…
Des incidents individuels entre musulmans et chrétiens peuvent parfois prendre une dimension communautaire. Dans ce cas, il existe des médiateurs, des familles reconnues pour leur sagesse et leur autorité, capables de régler les conflits. Mais, je peux en témoigner, en Palestine, cela n’est jamais allé plus loin. Aucun massacre, aucun attentat contre les églises, aucune persécution ouvertement antichrétienne. Même à Gaza, les chrétiens sont protégés par le Hamas, souvent présenté comme une organisation terroriste.
Est-ce la même chose en Irak ?
Non, là-bas les chrétiens sont victimes de la violence et sont tués parce qu’ils sont chrétiens. Mais il s’agit de motivations politiques, non religieuses. Les extrémistes espèrent ainsi déstabiliser le pays. Beaucoup de sunnites ou de chiites sont tués pour les mêmes raisons. Il ne sert à rien d’accuser l’islam de tous les maux. Travailler à la paix et à la justice, en Irak comme ailleurs, est le meilleur moyen d’éviter un exode massif des chrétiens d’Orient. Un problème politique doit trouver une solution politique. 
Que répondez-vous à ceux qui défendent l’idée d’un choc des civilisations ?
Il y a un choc, mais il n’est ni religieux, ni culturel. Il est politique. L’Occident traite l’Orient, et ceux qui y habitent, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, comme des mineurs. Tant qu’il y aura ce rapport de dominant à dominé, on ne sortira pas de la spirale de la violence. Les racines du terrorisme mondial sont là. L’Orient n’est pas libre de son destin, il est soumis à la domination occidentale. Le problème, ce n’est pas l’islam, c’est la confrontation entre l’Orient et l’Occident. Le colonialisme historique a cédé la place à un autre colonialisme, plus larvé, mais non moins réel.
Vous n’avez donc pas peur de l’expansion de l’islam ?
C’est un fantasme alimenté par ceux qui ne comprennent pas l’Orient, en général, et l’islam, en particulier. Tant que les Palestiniens se sentiront opprimés, tous les musulmans du monde se sentiront solidaires avec eux et pourront causer des perturbations à l’intérieur des sociétés où ils vivent. Il faut mettre fin à ce rapport du fort au faible entre l’Occident et le monde musulman et mener des actions d’éducation à la citoyenneté, au respect de l’autre. Développons une culture de coexistence active, apprenons à nous connaître, à vivre et à agir ensemble.
Entretien avec LAURENT GRZYBOWSKI, paru sur La vie.fr, le 1er avril 2010, repris par AFPS

Les mobilisations pour la Palestine continuent

Ce vendredi à Evry, aura lieu une nouvelle mobilisation pour la paix au Proche-Orient. Les défenseurs de la cause palestinienne réclament des sanctions contre l’Etat d’Israël.
Si les bombardements meurtriers de l’été sur le peuple de Gaza sont pour l’heure terminés, ainsi que les tirs de roquette, la page est encore bien loin d’être tournée. Les associations qui soutiennent la cause palestinienne n’en démordent pas, et souhaitent désormais que l’Etat d’Israël soit sanctionné pour ses actes. « L’impunité garantie… c’est un feu vert aux criminels de guerre », peut-on lire sur les tracts distribués. A l’initiative notamment de l’association Evry Palestine, un grand rassemblement sera de nouveau organisé ce vendredi 26 septembre à 17h, sur la Place des Droits de l’Homme et du Citoyen d’Evry.
Outre les sanctions, les associations exigent de l’Etat français « la levée immédiate et sans condition du blocus de Gaza », l’obtention de « la fin de la colonisation et de l’occupation », ainsi que la« reconnaissance de l’Etat de Palestine », sans oublier l’engagement « de poursuites contre les Français auteurs ou complices de crimes de guerre lors des opérations contre la population palestinienne ». Suivi d’une veillée pour la Palestine, ce rassemblement ne sera assurément pas le dernier. D’autres manifestations à Corbeil-Essonnes (3 octobre), à Evry (10 octobre) et à Paris (18 octobre) sont d’ores et déjà programmées. « Nous allons monter en puissance jusqu’à la manifestation nationale à Paris »précise Bertrand Heilbronn, le président d’Evry Palestine.
  • Ce vendredi 26 septembre à 17h, Place des Droits de l’Homme et du Citoyen, face à la mairie d’Evry
    A l’initiative de Evry Palestine, L’Olivier – AFPS Corbeil-Essonnes, et RiSolidarité Palestine, comités locaux de l’Association France Palestine Solidarité, et avec le soutien du Collectif Palestine en Essonne.
    A l’appel du ministère des Affaires étrangères, le Conseil général délibérera lundi en séance publique sur l’octroi d’une aide exceptionnelle de 50 000 euros pour la reconstruction de Gaza.
http://essonneinfo.fr

Israël se dote d'un sous-marin sophistiqué

L'armée israélienne a annoncé avoir reçu mardi un nouveau sous-marin allemand, le plus sophistiqué de sa flotte, grâce auquel elle espère "doubler ses capacités".
Avec ce sous-marin, dont un tiers du coût a été assumé par l'Allemagne dans le cadre de son aide militaire à l'Etat hébreu, la marine israélienne pourra "aller plus loin et plus profond dans l'eau pour des périodes plus longues qu'auparavant", selon le commandant de la marine, le général Ram Ruthberg, cité dans un communiqué de l'armée. 
Selon les experts militaires israéliens, les sous-marins pourraient servir d'arme de seconde frappe au cas où les Iraniens attaqueraient Israël avec des missiles non-conventionnels.
Les sous-marins Dolphin, dont l'armée israélienne possède déjà trois exemplaires d'une autonomie moins importante, peuvent être équipés de missiles à ogives nucléaires.
L'Etat hébreu n'a jamais admis disposer d'un arsenal nucléaire. Mais selon des experts militaires étrangers, Israël serait doté de 200 bombes atomiques ainsi que de missiles à longue portée.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui s'est rendu au port de Haïfa (nord) pour l'arrivée du sous-marin a affirmé que "face aux menaces qui s'accumulent, nous sommes déterminés à défendre nos frontières terrestres --par des barrières--, aériennes --par des systèmes anti-missile-- et maritimes par des sous-marins et par d'autres moyens".
"Les menaces qui pèsent sur nous de l'Iran et d'autres groupes islamistes nous obligent à nous renforcer", a-t-il ajouté.

Israël-Palestine: la France soutiendra une résolution au Conseil de sécurité En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/israel-palestine-la-france-soutiendra-une-resolution-au-conseil-de-securite_1577616.html#tKBts363Kf9fCzGA.99

Recevant à Paris le président de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas, François Hollande a annoncé qu'une résolution sur "la solution du conflit" israélo-palestinien serait prochainement présentée au Conseil de sécurité de l'ONU. 
Une résolution sur "la solution du conflit" israélo-palestinien sera présentée au Conseil de sécurité de l'ONU, a dit vendredi le président français François Hollande après un entretien à Paris avec son homologue palestinien Mahmoud Abbas. 
"Nous aurons à dire très clairement dans une résolution, qui sera présentée au Conseil de sécurité, ce que nous attendons maintenant du processus et ce que doit être la solution du conflit", a dit François Hollande à la presse au côté de Mahmoud Abbas. "Cela fait trop longtemps qu'il y a des discussions, des négociations, des suspensions, des arrêts, des interruptions et qu'il y a l'idée qu'il n'y aura jamais de solution pour en terminer avec le conflit israélo-palestinien", a-t-il dit. 
Le président français a rappelé que c'était "la troisième fois que Gaza est détruit". "Nous ferons bien volontiers notre travail de solidarité, mais ce que nous devons rechercher c'est un accord de paix durable", a-t-il ajouté. Les négociations qui ont été interrompues "doivent maintenant trouver leur dénouement", a-t-il dit. 
De son côté, Mahmoud Abbas, qui tente de rallier des soutiens avant l'annonce d'une nouvelle initiative diplomatique palestinienne à l'ONU, a estimé que "la France peut pousser vers une mobilisation internationale pour mettre en oeuvre l'initiative arabe". 
Date ultimatum pour la fin de l'occupation
Le président palestinien a récemment obtenu au Caire le soutien de la Ligue arabe à son plan réclamant la fin, sous trois ans, de l'occupation israélienne des Territoires palestiniens pour parvenir à former un Etat palestinien dans les frontières héritées du conflit de 1967. 
Il devait passer deux jours à Paris avant de se rendre à New York pour participer à l'Assemblée générale des Nations unies le 24 septembre où il prononcera un discours. 
S'ils n'étaient pas entendus à l'ONU, les Palestiniens, qui ont désormais le statut d'Etat observateur non membre à l'ONU, menacent d'adhérer à la Cour pénale internationale, ce qui leur permettrait de poursuivre des responsables israéliens pour "crimes de guerre" lors de la récente offensive meurtrière dans la bande de Gaza. 
Vers une reconnaissance de l'Etat de Palestine par la France?
Au cours de sa visite en France, Mahmoud Abbas compte également demander à la France de reconnaitre officiellement l'Etat de Palestine. Paris avait soutenu, en novembre 2012, l'admission de la Palestine comme état non-membre à l'Assemblée générale de l'ONU. Mais elle n'avait pas poussé cette logique à son terme: la reconnaissance bilatérale.

Simulation des raids aériens dans les cieux de Gaza

Les avions de guerre de l'occupation israélienne ont effectué le lundi soir 22/9, des raids aériens illusoires sur différentes régions de la Bande de Gaza, causant d'énormes explosions.
Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que les avions militaires israéliens ont volé de manière intensive dans le ciel de la Bande de Gaza, soulignant que les raids se sont concentrés sur la côte de la Bande de Gaza et dans la mer.
Les sources ont déclaré que c'est la première fois que les avions de guerre israéliens volent intensivement dans les cieux du secteur depuis la signature de l'accord de cessez-le-feu en 26 août dernier.
Il est à noter que les délégations du Hamas et du Djihad islamique se sont dirigées, lundi, au Caire, en vue de reprendre les négociations indirectes de la trêve avec l'occupation qui auront lieu après l'Aid al-Adha.

L'occupation continue de violer la trêve et arrête 4 pêcheurs aux côtes de Gaza

Une force maritime israélienne a arrêté, le lundi soir 22/9, quatre pêcheurs palestiniens qui étaient à bord de leurs barques, au large des côtés de la Bande de Gaza.
Le chef du syndicat des pêcheurs à Gaza, Nizar Ayyash, a déclaré à l'agence de presse "Safa" que les soldats de la marine israélienne ont assiégé une barque, et ont arrêté 4 pêcheurs étaient à bord.
Ayyash a confirmé que les pêcheurs ont été arrêtés, malgré qu'ils travaillent dans la distance de 6 miles nautiques autorisés, selon l'accord de cessez-le-feu signé en 26 août.
Les forces armées occupantes ont déjà arrêté 6 pêcheurs lors des deux dernières semaines, en plus des tirs répétés sur les barques des pêcheurs pour sévir sur leur travail.
L'occupation continue à violer la trêve signée sous l'égide de l'Egypte à l'issue d'une agression militaire israélienne qui a commencé le 7 Juillet dernier et a duré 51 jours.

Khamis et sa famille, de l’injustice des prisons aux ténèbres de l’exode

Khamis Ahmed Al-Kattani avait une maison qui l’abritait, ainsi que ses garçons mariés et ses petits-enfants, dans le quartier catastrophé d’Al-Chaaf. Actuellement, le grand-père, les enfants et les petits-enfants se trouvent dans une petite chambre d’une école de l’UNRWA de Gaza.
Même cette petite chambre n’a pas été épargnée par les bombardements sionistes. Son mur ouest est tombé.
Le jour de l’agression
Un drone sioniste a tiré trois missiles sur le troisième étage de la maison, à trois heures du matin, le jour du massacre d’Al-Chojayya.
« Au début, nous avions cru que le bombardement visait la mosquée voisine, mais les voisins nous ont dit que les obus ont touché notre maison », dit le grand père sexagénaire.
Ainsi, lui et une vingtaine de membres de sa famille ont quitté leur maison. Un deuxième exode a commencé. Et ils n’ont trouvé refuge que dans l’école de l’UNRWA de Gaza.
Scènes insupportables
Khamis Al-Kattani, appelé Abou Zohaïr, n’oubliera jamais la terreur qu’il a vue dans les yeux des enfants et des femmes, le jour du bombardement. Il n’oubliera jamais les cris de peur, les cadavres qui gisaient par terre et partout sur la route du deuxième exil. Comment sera l’état psychique de ces enfants ? se demande-t-il.
Mohammed, un de ses garçons, avait préparé les affaires de son mariage, mais la machine de guerre sioniste a anéanti ces affaires et le rêve de ce jeune homme de constituer une nouvelle famille. Cette affaire a beaucoup attristé Abou Zohaïr.
La maison étant anéantie, Abou Zohaïr a commencé à chercher un appartement même tout petit, en vain. Les prix sont hors de portée.
Moral d’acier
Toutes les souffrances n’ont pu entamer le moral du hadj Abou Zohaïr. « Ce qui nous donne la patience, ce sont notre foi dans le Seigneur, en la victoire, dans le martyre. Le martyre est notre honneur », dit hadj Abou Zohaïr.
L’affaire la plus importante est de renforcer l’unité, d’avancer main dans la main, d’oublier la division. La bande de Gaza ne connaît pas la délivrance sans l’union.
Motaz Al-Kittani, 31 ans, est le neveu de Khamis. Lui, sa femme et leurs trois filles ont aussi été obligés de fuir leur maison, le jour du massacre d’Al-Chojayya. Sa maison a été détruite à 80%, dit-il.
Sa fille de quatre ans a vu, de ses propres yeux, les cadavres gisant à terre de la famille d’Al-Battach, dix-huit martyrs. La fillette s’est accrochée à son père en criant : « Papa, je ne veux pas mourir de cette façon ».
Le soutien psychologique
Pour cette raison, le père appelle à un soutien psychologique pour les enfants, et aussi pour les adultes.
Quant aux conditions de vie dans l’école où habitent actuellement les réfugiés, Motaz les qualifie de catastrophiques. Mais il n’y a pas d’autre alternative, se plaint-t-il.
Il espère que la situation ne continuera pas de cette façon. Les jeunes se couchent dans les couloirs et les cours de l’école, les femmes dans les classes.
Les promesses venant du ministère des travaux publics et de l’agence de l’UNRWA affluent en grand nombre. Concrètement, il n’en est rien.
« Il nous suffit de petites cabines », appelle-t-il après être devenu sans-abri, ainsi que sa famille, et sans emploi.

Des manifestations devant la maison de Netanyahou contre une nouvelle guerre anti-Gaza

Des dizaines de sionistes ont manifesté dimanche 22/9 au soir devant la maison du premier ministre israélien Netanyahou à Jérusalem contre une éventuelle nouvelle guerre contre la bande de Gaza.
La deuxième chaine hébreu a déclaré que les manifestants sont des habitants des zones qui entourent Gaza.
Selon la chaine, les manifestants ont demandé que des négociations directes soient ouvertes avec les Palestiniens afin de mettre en place un plan politique. Ils ont aussi demandé de ne pas entamer une nouvelle guerre contre Gaza, d’ouvrir les passages qui lient Israël et Gaza, ainsi que la reconstruction de ce qu’Israël a détruit à Gaza lors de la dernière guerre sioniste contre Gaza.

Des étouffements lors d’affrontements avec l’occupation dans le camp de Ayda

Des dizaines de citoyens ont été étouffés et d’autre se sont évanouis dans le camp de réfugiés de Ayda, ce lundi 22/9, au soir à la suite d’affrontement qui ont éclaté dans le camp en fin d’après-midi.
Des jeunes ont lancé des pierres et des feux d’artifice contre les soldats de l’occupation qui ont riposté en tirant des rafales de balles de plombs et des bombes lacrymogène entrainant plusieurs dizaines de malaises.
Les affrontements ont duré près de 4h00

L'occupation envahit Bourin au milieu de violents affrontements

Les forces armées de l'occupation israélienne ont pris d'assaut mardi à l'aube le village de Bourin au sud de la ville de Naplouse, au milieu de violents affrontements.
Des témoins oculaires ont déclaré à notre correspondant qu'un groupe de jeunes hommes du village ont chassé les soldats israéliens avec des pierres, tandis que les soldats ont lancé des bombes du gaz lacrymogène sur eux.
Les témoins ont déclaré que les patrouilles de l'occupation ont encerclé la maison du citoyen Qathafi Hendi près de la route de contournement, sans l'arrestation de l'un des membres de la famille, puis les jeunes hommes ont lancé des cocktails Molotov sur les patrouilles israéliennes.

Le Hamas : Les demandes de lever le blocus sont le seul moyen de retour au calme

Le mouvement de résistance islamique Hamas a déclaré que les demandes de lever le blocus qu'exigent les manifestants qui habitent dans les zones qui entourent Gaza sont le seul moyen pour que ces derniers retrouvent le calme.
Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement Hamas a déclaré dans un communiqué publié lundi soir que « les demande des manifestants qui habitent dans les zones qui entourent Gaza sont le seul moyen pour que ces derniers retrouvent le calme. Ils doivent comprendre que Netanyahou ne se soucie pas de leur sort et qu’il continue de mener le blocus contre Gaza »
Lundi soir des dizaines de manifestants des zones qui entourent Gaza se sont réunis près de la maison du premier ministre sioniste Benyamin Netanyahou à Jérusalem Occupée. Ils l’ont appelé à lever le blocus imposé sur Gaza et de trouver une solution pacifique.
Les manifestants ont répété des slogans comme « Il faut immédiatement lever le blocus contre Gaza et entamer des négociations »

Haaretz : Les sionistes s’attendent à un pic des cas de diabète et d’hypertension après la guerre

Le journal hébreu Haaretz a déclaré dans son dernier numéro qu’ « après l’opération Bordure Protectrice, l’on s’attend à une augmentation des maladies et des problèmes de santé. Il est difficile d’en voir l’ampleur maintenant chez les israéliens, mais cela touchera surtout les habitants du sud. La hausse du nombre de personnes atteintes de diabète est envisagée. »
 Dans son rapport, le journal traitre des problèmes de santé qui ont touché les sionistes à cause de la terreur qu’ils ont subie dans les colonies et les villages proches de la bande de Gaza après que ces derniers ont été bombardés par les roquettes de la résistance.
Le journal signale que « les médecins savent que le stress peut être une cause de diabète chez les personnes à risque (puisque c’est héréditaire) » Il souligne que ces personnes sont très nombreuses en Israël.
Beaucoup de diabétiques déclarent qu’ils sont tombés malade après un moment de stress. C’est pourquoi le gouvernement et les institutions de santé devraient  prendre en compte le développement de la maladie comme une partie à part entière des conséquences éventuelles de  la guerre contre Gaza.
Haaretz a fait allusion à une étude réalisée en 2012 et publié dans la revue Pediatric Diabetes concernant la multiplication des cas de diabète de type 1 chez les enfants de moins de 17 ans lors des quatre années qui ont précédé la seconde guerre contre le Liban (2006) et des deux ans qui ont suivi. Les études montrent que le nombre de diabétiques a augmenté de 27% chez les enfants du nord d’Israël. Ce sont les zones qui ont été le plus touchées par les roquettes du Hezbollah.

Source israélienne : Les négociations du Caire seront courtes et difficiles

Une source politique israélienne a confirmé que la tournée de négociations indirectes avec les factions palestiniennes sous l'égide de l'Egypte sera courte en raison du début de la nouvelle année juive.
La radio publique israélienne a rapporté mardi qu'il n'a pas encore été fixé de calendrier pour les prochaines étapes des négociations.
Les négociations devraient être très difficiles, confirmant qu'Israël insistera lors de ces négociations sur ses demandes de sécurité.
Il est prévu de reprendre les négociations indirectes entre les Palestiniens et les Israéliens aujourd'hui mardi 23/9 au Caire sur le renforcement de la trêve dans la Bande de Gaza, selon ce qui a été convenu dans le 26 août dernier dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu.

Des colons prennent d’assaut les esplanades d’al-Aqsa en compagnie de rabbins

Mardi matin, 50 colons, accompagnés par des rabbins, ont pris d’assaut la mosquée d’Al-Aqsa par la Porte des Maghrébins, sous la haute sécurité de la police israélienne.
Le directeur des médias dans la Fondation Al-Aqsa pour le Waqf Mahmoud, Abou Atta, a déclaré que 50 colons dirigés par des rabbins ont pris d'assaut la mosquée d’al-Aqsa et ont effectué un tour dans ses cours, tandis que la police israélienne a renforcé ses effectifs à l'intérieur de la mosquée.
Abou Ata a dit, dans un communiqué de presse, que l'occupation a empêché les hommes de moins de 45 ans et toutes les femmes de pénétrer dans la mosquée en plus de l'intensification de sa présence et la mise en place de barrières.
Il a expliqué que l'occupation a fermé toutes les portes sauf la porte d’al-Hetta et al-Asbat, et a laissé la porte des Maghrébins ouverte aux colons.

L’occupation démolit une maison de la famille Qawasmi et prend d’assaut celle d’Abou Eisha à Hébron

Les forces armées de l'occupation sionistes ont démoli, mardi à l'aube une maison appartenant à un membre de la famille Qawasmi dans le quartier de la ville universitaire d'Hébron au sud de la Cisjordanie.
Des témoins ont déclaré qu'une grande force d'unités spéciales a encerclé la maison près de la mosquée de Rabat, et a commencé à tirer des balles réelles et bombardé l’endroit avant de demander aux habitants de sortir et de se rendre aux forces d’occupation.
Un bulldozer est arrivé à la maison et a commencé à la démolir avant que les éléments de l’occupation montent à bord des toits de plusieurs immeubles et ferment toutes les entrées.
Plusieurs avions de reconnaissance ont aussi survolé cette région à basse altitude au moment où d'importantes forces de l'armée d'occupation sont arrivées et ont encerclé le quartier.
Une autre force militaire a attaqué la maison d’Amer Abou Eisha dans le quartier de la Direction de Seir tout en arrêtant plusieurs jeunes hommes de la famille Qawasmeh après des raids effectués sur leurs maisons dans le quartier d'Abou Katileh à Hébron.
Parmi les détenus: Younis Aziz Qawasmi, Bachar Arafat Qawasmi et Thaer et Mohammed Qawasmi. Ils ont tous été embarqués dans des jeeps militaires vers des destinations inconnues.

Israël demande d'annuler l'interdiction de voyage en Israël

Des sources israéliennes ont déclaré que le ministère israélien des Affaires étrangères mène ces dernières semaines une campagne politique demandant l'annulation de l'interdiction de voyager en Israël, qui était en vigueur au cours de la guerre de Gaza.
La campagne comprend des pays comme les Etats-Unis, le Canada, la Nouvelle-Zélande et d'autres.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a été informé que ces pays n'ont pas annulé l'interdiction à l'issue de la guerre, ce qui affecte négativement le tourisme dans l'Etat.

La délégation des négociations interrompt ses réunions au Caire

La délégation palestinienne au Caire a interrompu aujourd’hui (23-9) ses réunions de négociations indirectes avec l'occupation sioniste en signe de protestation contre l'assassinat de Marwan al-Qawasmi et Amer Abu Eisha.
Le CPI a été informé par des sources de la délégation que celle-ci est repartie dans sa résidence afin de consulter l'étape suivante pour répondre à ce crime odieux.

Les dispositifs de l’AP arrêtent 4 palestiniens à Naplouse dont le frère d'un ex-captif libéré

Les services de sécurité de l'Autorité palestinienne ont arrêté, lundi soir, quatre citoyens de la ville de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie occupée, y compris le frère d'un ex-prisonnier libéré.
Des témoins ont déclaré à notre correspondant que les éléments des services de la sécurité préventive ont arrêté le jeune Noor Abdul Haq sur le point de contrôle militaire de Hawara lors de sa réception de son frère Omar qui a été libéré des prisons israéliennes.
Abdul Haq a reçu une convocation pour se rendre au siège de l'appareil préventif à Naplouse, il y a deux jours, mais a refusé de répondre à la demande.
Dans un contexte similaire, les services de renseignement ont arrêté trois citoyens de la famille d’al-Amer après la prise d'assaut de leur maison la nuit dernière.
Selon le journaliste Nawaf Al-Amer, les éléments des services de renseignement ont fait irruption dans sa maison familiale tard dans la nuit et l’ont fouillée puis ont arrêté son frère Ali "Abou Laila", son fils Haitham et son beau fils.
Al-Amer a souligné que les éléments étaient lourdement armés et portaient des casques militaires, soulignant qu’ils ont refusé sa demande de lui donner l’ordre du tribunal de son arrestation et de l’inspection de la maison.

Sit-in de la famille du kidnappé Shawamreh se poursuit devant le service de renseignement d’Hébron

La famille de Nafez Shawamreh a effectué aujourd’hui (23/9) un sit-in devant le siège de renseignement de l’AP en signe de rejet du maintien en détention de Nafez et de son transfert à la prison de Jéricho, sachant qu’il a entamé son sixième jour de grève de la faim.
Sa famille a déclaré au "Centre Palestinien d'Information" que c’est le deuxième jour du sit-in et que depuis ce matin seulement plus de 25 membres de la famille ont participé au sit-in de solidarité avec le professeur "Abu Hamza" qui est aussi kidnappé par le service de renseignement de l’AP depuis une semaine.
La famille a signalé avoir effectué le sit-in, hier, devant le siège malgré l’agression du personnel de renseignement, soulignant que ce sit-in sera élargi jusqu’à la libération de Nafez et l’arrêt de l’arrestation politique pratiquée contre lui.

Erdogan : La condamnation des massacres d'Israël n'est pas de l'antisémitisme

Le président Turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que la condamnation des massacres commis par Israël et la violation des droits de l'homme et le mépris pour la vie humaine, n'est pas de l'antisémitisme.
Dans son discours devant le conseil des relations étrangères à New York, qui est l'une des institutions importantes de la pensée et l'opinion aux Etats-Unis, Erdogan a ajouté que certains médias visent la Turquie, en raison de sa condamnation du meurtre d'enfants innocents au Moyen-Orient par Israël.
Il a souligné que la cause palestinienne n'est pas seulement pour les Palestiniens, mais pour tous les musulmans dans le monde, et c'est une crise majeure dans la région.
Erdogan a confirmé que la solution de la cause de Palestine conduira à résoudre les différentes crises et qu'Israël n'a pas évité les guerres et de mettre son peuple et les peuples de la région en danger, en sachant tout cela.
Il a indiqué que la bannière de l'antisémitisme est devenue un moyen d'attaquer la Turquie et lui personnellement ainsi que ses ministres, et que la Turquie n'a jamais pris une position raciste à travers l'histoire, la Turquie est toujours du côté de l'opprimé.
Le président turc a renouvelé la détermination de son pays à fixer la paix au Moyen-Orient, et la Turquie cherche à réaliser cela par tous les moyens possibles, selon ses propos.

Libération de la captive Rim Hamarsheh après 8 mois de prison

Selon le centre Ahrar, les autorités d'occupation vont libérer demain la captive Rim Hamarsheh (40 ans), de la ville de Yaabod à Jénine, après avoir achevé sa peine de 8 mois.
La famille de Hamarsheh a déclaré au centre que la captive sera libérée demain de la prison de Hasharon et qu’elle sera accueillie au poste de contrôle "Jabara" près de la ville de Tulkarem.
De son coté, le directeur du centre Fouad Khuffash a affirmé que Hamashreh est l'épouse du prisonnier malade Adnan Hamarsheh sachant qu’ils ont tous les deux été arrêtés le 17 Février 2014 et que le captif Adnan Hamarsheh a été placé en détention administrative, tandis que sa femme a été condamnée à 8 mois de prison.
Khuffash a ajouté que le captif Adnan a subi un accident vasculaire cérébral avant son arrestation et a eu une deuxième attaque cérébrale pendant sa détention, notant que Hamarsheh n’arrive pas à bouger sauf avec l'aide des prisonniers et se trouve actuellement dans la prison de Megiddo.

L’occupation annonce l'assassinat de Qawasmeh et Abu Eisha après des affrontements

La radio publique sioniste a déclaré que des forces sionistes spéciales ont réussi à assassiner les auteurs de l'enlèvement et l'assassinat des trois colons d’Hébron il y a plusieurs mois.
La radio a ajouté ce matin (23-9) qu'un affrontement armé a eu lieu entre l'occupation et Amer Abu Aisha et Marwan al-Qawasmi dans le quartier universitaire d'Hébron, tandis que plusieurs jeunes hommes de la famille Qawasmi suspectés d’avoir aidé les pourchassés ont été arrêtés.
Le journal hébreu "Yediot Aharonot" a cité qu’une force militaire sioniste et d'autres unités ont réussi à atteindre la cachette de Marwan al-Qawasmi et Amer Abu Eisha.
Il a noté qu’un échange de tirs a eu lieu et l'organe de la sécurité publique sioniste le "Shin Bet" avait annoncé leur décès.
Une grande force sioniste a commencé à l'aube à démolir les parties d’une maison et de locaux commerciaux dans le quartier après le lancement des soldats d’un barrage lourd de balles et de bombes.
L'occupation a retrouvé le soir du 30 Juin 2014 les corps des trois colons à l’ouest de Halhoul au nord d'Hébron à proximité du lieu de l'enlèvement.
«Israël» avait accusé Amer Abu Eisha et Marwan al-Qawasmi d'être derrière l'opération. Elle a aussi accusé le détenu Houssam Qawasmi de financement et de planification dans le processus d’enlèvement des colons.
L'armé sioniste a réalisé une campagne nommé "le retour des frères" pour retrouver les colons disparus et a arrêté plus de 773 citoyens en Cisjordanie en plus de la perquisition de centaines de maisons et l'imposition d'un blocus total sur les citoyens.

Funérailles des martyrs Abu Eisha et Qawasmeh et des affrontements à Hébron

Des milliers de personnes ont participé cet après-midi (23-9) aux funérailles des martyrs d’al-Qassam Amer Abu Eisha et Marwan Qawasmeh dans le cimetière des martyrs au centre d'Hébron.
Des personnalités nationales ont participé à la manifestation et des députés du Conseil législatif ainsi que des milliers de citoyens en colère qui ont soulevé des drapeaux verts et des drapeaux de la Palestine en scandant des slogans réclamant la vengeance contre l'occupation et ses crimes.
Les participants ont exprimé leur soutien à la résistance et aux Brigades al-Qassam et ont appelé à mettre fin à la coordination de la sécurité. Le cortège funèbre a commencé à partir de la mosquée Hussein à Ein Sara vers le cimetière de la ville.
L'occupation a assassiné ce matin ces deux résistants lors d'une grande opération militaire dans les quartiers Jami'a et Salam ainsi qu’Ein Sara trois mois après l'enlèvement des trois colons.
D'autre part, des affrontements ont éclaté à Beb al-Zawiya au centre de la ville après que des jeunes en colère se sont rassemblés sur les lieux de l'assassinat au moment où le Hamas a appelé une réaction publique de colère.

Conflits au Proche Orient: il faut respecter les "lois de la guerre" (CICR)

Toutes les parties engagées dans les conflits armés doivent "respecter les lois de la guerre", a rappelé mardi à Genève un haut-responsable du CICR (Comité international de la Croix-Rouge), interrogé sur les premières frappes américaines sur la Syrie.
M. Robert Mardini, chef des opérations pour le Proche et le Moyen-orient au CICR, a souligné dans une conférence de presse que le "point le plus important", pour son organisation, est que "chaque partie engagée dans un conflit respecte le droit international humanitaire".
"Le CICR est toujours très inquiet devant l'usage de la force armée", a-t-il encore indiqué, en ajoutant que ces frappes vont "rajouter une couche de complexité" dans un conflit déjà difficile. Le responsable du CICR a encore indiqué avoir eu des contacts avec les Américains au moment des frappes sur l'Irak et qu'il était "encore trop tôt" pour de tels contacts à propos de la Syrie.
De retour d'une mission à Gaza, M. Mardini a indiqué qu'une des "priorités essentielles" du CICR est de veiller à ce que les blessés et les malades puissent être pris en charge rapidement.
Le CICR veut renforcer son soutien à la société du Croissant-Rouge palestinien, en particulier à ses services médicaux d'urgence. Le CICR s'est engagé à fournir du matériel médical, des pièces détachées pour les générateurs, du carburant et des conseils techniques aux principaux hôpitaux de Gaza.
Par ailleurs, 4 hôpitaux gravement endommagés pendant les 52 jours du récent conflit vont être remis en état. Le CICR a en outre indiqué qu'il continuerait à coopérer avec le Magen David Adom, l'équivalent israélien de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge palestinien.
Pour M. Mardini, l'ampleur des dégâts est la preuve que des "violations du droit international humanitaires se sont produites" et ont été commises par toutes les parties au conflit.
Interrogé sur ces violations, M. Mardin a répondu que des "discussions confidentielles" étaients menées par le CICR avec "Israël et le Hamas".
Sur le plan budgétaire, le CICR a prévu une hausse de 70% des sommes allouées à Gaza dans le budget de 2014, qui passe ainsi à 73,3 millions de francs suisses (80,2 millions de dollars ou 61 millions euros).
Cette hausse du budget, chiffrée à environ 30 millions de francs suisses, doit être financée par des dons publics et privés. "La réponse que nous avons reçue de nos donateurs est satisfaisante", a indiqué M. Mardini.

Trêve à Gaza: les négociations reprennent au Caire

Palestiniens et Israéliens ont repris mardi au Caire des négociations indirectes pour une trêve durable dans la bande de Gaza, près d'un mois après la signature d'un cessez-le-feu, a rapporté l'agence de presse officielle Mena.
Ces négociations, organisées sous l'égide de l'Egypte, interviennent après que l'armée israélienne a annoncé avoir tué deux Palestiniens accusés d'avoir assassiné trois jeunes Israéliens en juin. Ce drame avait marqué le début du récent conflit meurtrier à Gaza, qui a fait en 50 jours près de 2.200 morts côté palestinien et plus de 70 côté israélien.
L'annonce de cette opération a perturbé la reprise des négociations. Ezzat Al-Rishq, un haut responsable du mouvement islamiste du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, avait indiqué à l'AFP que la délégation palestinienne, en route pour le siège des services de renseignements égyptiens, avait fait demi-tour en apprenant la mort des deux Palestiniens.
Les renseignements égyptiens jouent le rôle de médiateurs entre les deux camps.
"Les discussions ont été retardées de deux heures", avait précisé M. Rishq, qui a dénoncé "l'assassinat" des deux Palestiniens, Marwan Qawasmeh et Amer Abou Eisheh, accusés par Israël d'appartenir au Hamas.
Le 26 août, Israéliens et Palestiniens avaient accepté de mettre fin à plus d'un mois d'hostilités meurtrières dans l'enclave palestinienne, à l'issue de négociations indirectes sous l'égide de l'Egypte.
Ce cessez-le-feu, le troisième en six ans à Gaza, prévoyait de nouvelles négociations, sous un mois, concernant les points de divergences entre les deux parties.
Les discussions de mardi visent à se mettre d'accord sur un calendrier des négociations qui devraient se poursuivre après la fête musulmane du sacrifice, Aïd al-Adha, qui tombe lors de la première semaine d'octobre, selon un responsable palestinien.
Les deux parties doivent discuter de la reconstruction de Gaza, la construction d'un port, la rénovation de l'aéroport et l'échange de prisonniers palestiniens contre les dépouilles de soldats israéliens.
Les factions palestiniennes, le Fatah du président Mahmoud Abbas et son rival le Hamas, doivent parallèlement engager des discussions au Caire pour surmonter leur dissensions internes.

Dialogue israélo-palestinien: Abbas va proposer à l'ONU un calendrier

Le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé lundi à New York qu'il allait proposer devant les Nations unies un nouveau calendrier de reprise du processus de paix avec Israël, interrompu depuis cinq mois.
"Je dis aujourd'hui au Premier ministre (israélien Benjamin) Netanyahu: mettez fin à l'occupation, faites la paix", a déclaré M. Abbas lors d'un rare discours, avant l'Assemblée générale annuelle de l'ONU qui se tient cette semaine à New York.
Dans une intervention enlevée, sous les ovations d'étudiants, le président palestinien a indiqué qu'il "proposerai(t) cette semaine, devant les Nations unies, un nouveau calendrier pour des négociations de paix" avec Israël.
Il a exhorté "la communauté internationale (à prendre ses) responsabilités pour protéger notre peuple vivant sous la terreur de colons et d'une armée d'occupation".
"Nous n'arrivons pas à comprendre que le gouvernement israélien n'ait pas compris que les bombardements aveugles sur Gaza, qui ont tué des milliers de femmes et d'enfants, susciteraient davantage de haine", a lancé M. Abbas, qui s'exprimait en anglais.
Vendredi, le président palestinien devrait s'exprimer devant l'Assemblée générale des Nations unies à New York. Il entend faire adopter une résolution demandant la fin, d'ici à trois ans, de l'occupation israélienne. Mais un veto américain devrait tuer dans l'oeuf cette initiative.
Les Palestiniens et Israël ont rompu en avril leur processus de dialogue direct, qui avait été réamorcé neuf mois plus tôt sous l'égide du secrétaire d'Etat américain John Kerry.

Obama recevra Benjamin Netanyahu le 1er octobre à la Maison Blanche

Le président américain Barack Obama recevra le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 1er octobre à la Maison Blanche, a-t-on appris lundi, en pleines négociations entre Washington et Téhéran sur le programme nucléaire de l'Iran.
La rencontre, qui devrait porter sur ce contentieux entre Israël et les Etats-Unis, a été annoncée par Caitlin Hayden, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, le cabinet de politique étrangère de la présidence américaine.
Le Premier ministre israélien a mis en garde dimanche les pays occidentaux contre un allègement des sanctions contre l'Iran pour son programme nucléaire controversé, en contrepartie du soutien de la République islamique à la lutte contre le groupe Etat islamique (EI).
L'Iran et les puissances du "5+1" (Etats-Unis, Russie, France, Royaume-Uni, Chine et Allemagne) ont repris depuis vendredi au siège de l'ONU à New York leurs négociations sur le programme nucléaire controversé de l'Iran. Des pourparlers bilatéraux entre Américains et Iraniens se tiennent également en marge de ces négociations multilatérales.
Et les deux gouvernements discutent aussi à cette occasion de la lutte contre les jihadistes ultra-radicaux sunnites de l'EI en Irak et en Syrie, qui sont également des ennemis de Téhéran. Ce fut encore le cas dimanche entre le secrétaire d'Etat John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif.
La Maison Blanche a toutefois assuré lundi qu'elle ne ferait aucune concession sur le programme nucléaire de l'Iran dans le but d'obtenir la coopération de Téhéran dans la lutte contre le groupe EI.
L'Iran, contre lequel Israël n'a pas renoncé à agir militairement, n'est pas le seul sujet de désaccord entre l'Etat hébreu et son allié américain: des responsables américains reprochent en privé à M. Netanyahu d'être responsable de l'échec de la reprise du processus de paix avec les Palestiniens en avril dernier.
Ces tensions se doublent d'une relation personnelle difficile entre le président Obama et le Premier ministre Netanyahu.

Un rabbin sioniste assimile la guerre avec le Hezbollah au Jour du Jugement!

”Le mal viendra du Nord”, une expression fréquemment utilisée par les Israéliens lorsqu’il s’agit des menaces du Hezbollah. En effet, cette phrase est puisée de prophéties bibliques figurant dans les livres saints des juifs !
Les Israéliens sont hantés par les menaces du Hezbollah et les mises en garde contre sa capacité effective d’occuper la Galilée et ses colonies. Ceci a poussé les rabbins à parler haut et fort des « prophéties des temps derniers », citées dans la Bible et longuement expliquées dans la Jamarah, l’un des livres saints les plus importants pour les juifs.
Ladite prophétie figure dans la Bible comme suit : « Dieu m’a dit que le mal viendra du Nord et frappera toute la population du pays ». Le rabbin Amnon Yetshak, chef de l’organisation Shovar pour la promotion des enseignements religieux juifs en Israël et dans le monde, s’est attardé sur la menace du Hezbollah d’occuper la Galilée.
S’exprimant devant des milliers de juifs israéliens à Herzliyya  à Tel Aviv, ce rabbin a dit : « Si nous nous sommes allongés de peur dans les rues ou les escaliers des immeubles pendant cinquante jours pour se protéger des missiles palestiniens, les choses seront différentes lorsque la guerre éclatera avec le Hezbollah ».
Par cette phrase le rabbin a entamé sa parole, ajoutant que l’année prochaine sera décisive. « Le jour du jugement s’approche. Un mille missiles seront lancés par jour sur Israël et ce ne sera pas le cas des missiles qui proviennent de la Bande de Gaza. Les choses sont différentes. Il s’agit de missiles ponctuels dont les têtes explosives pèsent des centaines de kilo par missile », explique-t-il.
Et de poursuivre : « Nous devons savoir à l’avance que le Hezbollah s’entraine en Syrie pour prendre le contrôle de la Galilée. Oh ma Galilée ! Ils attendent le moment propice pour t’occuper. Le monde se dirige vers la grande confrontation à grands pas. C’est la guerre de Gog et Magog, et ce sera la dernière. Tout le monde pointera ses armes contre nous et envers nous. Tout le monde sera contre nous. Que Dieu vienne alors à notre aide ! ».
Le rabbin a conclu son allocution par l’explication des prophéties bibliques des Temps derniers et ce qui ce passera aux juifs en Israël : « Selon ce qui est raconté, le Mont Sion (à al-Qods) regroupera le reste des juifs. D’après les prophéties, une ou deux personnes survivra de chaque famille. Une petite minorité de juifs sera sauvée ». 
Traduit du site al-Akhbar  

Pour en finir avec l’occupation, il faut commencer par dissoudre l’Autorité palestinienne

La dernière guerre israélienne contre Gaza et les décisions ultérieures prises par l’Autorité palestinienne démontrent la nécessité de dissoudre ce relais de l’occupation, explique Ahmad Moussa.

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A défaut de pouvoir gérer un Etat, Abbas et sa clique gèrent un appareil pléthorique de "sécurité" dont la principale fonction est de faire le sale boulot de l’occupant israélien
Depuis la mort de l’ancien président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, le Fatah et l’Autorité palestinienne persistent à affaiblir la lutte palestinienne pour l’autodétermination. Nonobstant le fait que le problème a commencé à faire surface après qu’Arafat ait embrassé le « processus de paix » et la voie des « négociations » avec la signature des Accords d’Oslo, l’Autorité palestinienne est criblée de corruption et elle apparait de plus en plus comme une direction clairement cooptée qui ne sert en rien les intérêts palestiniens.
Le Hamas a remporté les élections démocratiques en 2006, rendant officiellement - grâce aux résultats des élections suivies et validées par la Fondation Carter - illégitimes le Fatah et l’Autorité palestinienne pour gouverner le peuple palestinien. Néanmoins, comme dans le cas de la « Nakba », le nettoyage ethnique des Palestiniens en 1948, l’histoire se répète à nouveau avec la complicité de la communauté internationale, et cette fois-ci c’est en maintenant l’Autorité palestinienne en place et en refusant de reconnaître le choix démocratique ou les aspirations du peuple palestinien .
En raison de cette collusion internationale, la Nakba continue d’être s’appliquée administrativement et militairement par Israël, et ce avec l’appui de l’Autorité palestinienne qui joue le rôle de relais.
Depuis la victoire électorale du Hamas en 2006, la bande de Gaza est sous blocus, sous le coup d’une punition collective, paralysant le développement de du territoire assiégé économiquement et géographiquement depuis huit ans dans le cadre de la campagne globale de la Nakba et d’un génocide progressif des Palestiniens.
De plus, la bande de Gaza a été soumise à trois campagnes militaires dans le laps de ces huit années, la dernière étant l’opération protective Edge dans le cadre de cette politique de violence et de génocide lent - le tout avec l’aide directe ou indirecte de l’Autorité palestinienne et même de certains autres pays arabes qui choisissent de s’engager dans « la coopération de sécurité » avec l’occupant israélien pour saper le droit sacré des Palestiniens à la résistance.
La restauration de l’autodétermination commence par la nécessité d’un leadership légitime
Sur ce qui subsiste du territoire de la Palestine historique, la bande de Gaza est la seule partie du territoire qui n’a pas de présence israélienne, en raison de la résistance du Hamas qui a conduit à un plan de désengagement en 2003, dirigé alors par Ariel Sharon. La popularité du mouvement est le résultat de ce fait, lequel se reflète dans les élections de 2006.
Dans le cadre du plan israélien pour saper et détruire la résistance au moyen d’un blocus soutenu au niveau international, l’agression de cet été a fait faire un bond à la popularité du Hamas, grâce à sa résistance et à sa défense des droits du peuple palestinien. Juste après l’accord de cessez-le feu entre le Hamas et Israël, la Cisjordanie a vu 400 hectares de ses terres saisies - ce qui représente la plus grande quantité de terres volées depuis 30 ans - et l’émission de 283 appels d’offres pour de nouvelles unités coloniales d’habitation.
Si l’on écarte le fait que l’unité palestinienne entre le Hamas et le Fatah a été à son meilleur niveau lors de l’agression israélienne, cette unité est encore une fois menacée par le gouvernement du Fatah. Une requête pour une enquête pénale internationale sur les crimes de guerre commis par Israël a été bloquée par l’Autorité palestinienne, ou plutôt le gouvernement du Fatah dirigé par Abbas - ceux que toute la communauté internationale s’obstine à voir comme les seuls représentants du peuple palestinien.
Même Israël - qui a été condamné comme un État terroriste au cours de cette campagne militaire - se livre à une enquête sur des crimes de guerre commis ( indépendamment de la douteuse crédibilité des résultats attendus) et le Hamas a approuvé le principe d’une enquête internationale, ce qui signifie pourtant la possibilité que certains de ses membres soient soumis aussi à des enquêtes (de la CPI).
Last but not least, Human Rights Watch a accusé Israël de crimes de guerre à Gaza, démontrant une nouvelle fois la nécessité d’une enquête internationale. Compte tenu de cela, qu’en est-il de l’Autorité palestinienne et du Fatah et de leur statut de « représentants légitimes du peuple palestinien ? »
Le Hamas a déclaré publiquement qu’il était prêt à négocier directement avec Israël si c’était nécessaire, ce qui signifie deux choses : tout d’abord ; si « négociations » il y a, elles ont besoin d’être conduites avec les représentants légitimes des Palestiniens. Deuxièmement, il est temps pour le peuple de Cisjordanie de réfléchir à la question du droit à l’auto-détermination, de décider s’il veut voir ce droit sauvegardé ou compromis par ceux qui facilitent la poursuite de la Nakba, faisant de la Cisjordanie une annexe du Grand Israël. Même certains Israéliens ont su montrer un minimum de solidarité avec les 43 réservistes qui ont déclaré refuser de servir l’armée d’occupation et qui protestent contre les violences faites aux Palestiniens.
S’il doit y avoir une troisième Intifada, elle devra inclure le peuple palestinien de Cisjordanie, qui s’élèvera alors contre le gouvernement dirigé par le Fatah de Mahmoud Abbas. Celui-ci en effet ne fait que contribuer à maintenir la Palestine dans un état permanent d’occupation et de dépossession. Telle sera la véritable restauration de l’unité palestinienne, pour une seule cause : le droit à l’autodétermination.
Ahmad Moussa enseigne en tant que professeur invité, à l’université de Duhok, dans le Kurdistan irakien
http://www.middleeasteye.net/column...
Traduction : Info-Palestine.eu - al-Mukhtar

Procès BDS en appel à Caen : 1er recul

Le Parquet (c’est à dire le gouvernement) a annoncé lundi à Caen, lors du procès en appel des 7 militants d’Alençon, avoir abandonné toute poursuite concernant l’ appel au boycott lui-même et toute inculpation sur des fondements d’incitation à la haine raciale. Le tribunal n’était donc appelé à se prononcer que sur un éventuel délit d’« entrave à l’exercice d’une activité économique normale ».
Les sept militants d’Alençon jugés lundi en appel à Caen

Triste mine de la part des avocats des parties civiles : le juge a répété à plusieurs reprises hier à Caen, que l’appel au boycott des produits d’Israël faisait partie de la liberté d’expression !
Nous n’étions donc là que pour savoir si un délit avait été commis du fait que les clients d’un magasin Carrefour d’Alençon, un beau matin de février 2010 auraient été « entravés », en raison de la présence de quelques produits illégaux et immoraux dans des caddies (et non dans leurs cageots), pendant 15 minutes.
Assez cocace, quand on sait que ni le magasin Carrefour en question ni aucun de ses clients n’a porté plainte, et que le responsable du magasin qui a jugé bon de renvoyer ces produits en réserve après avoir discuté avec les militants d’Alençon, n’a pas été poursuivi en justice pour avoir privé les clients de ces produits exportés par Israël.
Les juges se sont donc donné beaucoup de mal pour essayer d’établir cette fameuse « entrave à une activité économique normale », après que les avocats de la défense, Me Antoine Comte et Me Dominique Cochain eurent souligné, qui plus est, le défaut de constitutionnalité de cet article de loi (225-2) étant donné son manque de clarté. Démontrant que ni le terme « entrave », ni celui de « normale » n’étaient définis, ils ont soulevé une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC), que le tribunal a rejetée , demandant à entendre auparavant les arguments sur le fonds.
Les tentatives du président du tribunal, de tordre le cou à la réalité des faits, n’ont pas réussi à déstabiliser les 7 inculpés, au contraire. Prétendre comme l’ont fait les juges que le responsable du magasin avait été intimidé, menacé, alors que ce dernier avait lui-même décrit à la police le dialogue et l’action comme étant « bon enfant », était dérisoire.
Francis Wurtz, eurodéputé pendant 30 ans, est venu témoigner à la barre (avant Michèle Sibony et Omar Slaouti) du caractère totalement illégal de la présence, dans les rayons des magasins, de ces produits, susceptibles de provenir des colonies, des constantes et vastes tromperies sur la marchandise, du refus d’Israël d’obtempérer aux demandes de l’Union européenne concernant leur étiquetage, et de la regrettable absence de sanctions de la part de l’Etat français qui les laisse pénétrer sur le territoire français en toute illégalité.
Après avoir rappelé ce qu’Israël fait subir au peuple palestinien, les inculpés ont souligné avoir effectué non pas une mais 15 actions BDS dans leur ville d’Alençon, avoir été 20 et non 7 militants le 13 février 2010, et à être depuis lors de plus en plus nombreux dans toute la région à mener des actions de boycott d’Israël, afin d’alerter, de manière constamment non violente, la population.
Le jugement sera rendu le 24 novembre prochain à 14 H.
Me Cochain et Me Comte
Anciens inculpés présents en solidarité aux côtés des 7 militants d’Alençon







http://www.europalestine.com

Ecosse : Occupation d’une usine d’armement qui fabrique des drones

Des militants de Glasgow Palestine Action ont occupé cette nuit le toit d’une usine d’armement de Thales UK, qui collabore avec la firme israélienne Elbit et fabrique des drones semblables à ceux utilisés contre la population de Gaza.
Thales et Elbit travaillent ensemble sur le projet de surveillance « Watchkeeper » pour la fabrication d’un drone à l’image de l’Hermes 450 utilisé pendant l’attaque israélienne de cet été contre les civils palestiniens.
Il y a 4 militants actuellement sur le toit de cette usine et deux autres qui sont enchaînés et en bloquent l’entrée. Ils demandent un embargo sur les armes à destination d’Israël.
L’usine a été fermée pour toute la journée !









Plus d’infos sur : @GlasgowBDS et https://www.facebook.com/GlasgowPal... et #StopArmingIsrael

Israël: un centre de rétention pour migrants controversé devra fermer

La Cour suprême israélienne a ordonné lundi la fermeture d'ici 90 jours d'un centre de rétention où étaient rassemblés quelque 2400 émigrés érythréens et soudanais entrés illégalement en Israël, a-t-on annoncé de sources judiciaires.
La plus haute instance judiciaire israélienne a annulé un amendement à une loi votée en décembre dernier qui avait permis l'ouverture du centre de rétention de Holot situé en plein désert du Néguev.
La Cour suprême a ordonné la fermeture de ce centre dans les 90 jours et abrogé lors d'appels présentés par des organisations de défense de droit de l'homme, une autre disposition de la loi qui permettait l'emprisonnement d'un immigré clandestin pendant un an sans procès, a-t-on ajouté de mêmes sources.
Les immigrés détenus à Holot doivent y passer la nuit et pointer trois fois par jour, ce qui les contraignait à rester à proximité et les empêchait de se déplacer ou de trouver le moindre travail. Ils pouvaient être détenus en permanence s'ils ne respectaient pas ce règlement.
Le ministre de l'Intérieur Gideon Saar a critiqué la décision «erronée» de la Cour suprême. «Nous ne disposons plus d'outil pour lutter contre l'immigration clandestine», a-t-il affirmé dans un communiqué.
Human Rights Watch (HRW) avait affirmé au début du mois qu'Israël avait contraint illégalement près de 7000 migrants érythréens et soudanais à retourner dans leurs pays où certains d'entre eux ont été persécutés.
Selon l'ONU, l'État hébreu compte 53 000 réfugiés et demandeurs d'asile, la plupart entrés via l'Égypte frontalière. Parmi eux, 36 000 sont originaires d'Érythrée dont le régime est régulièrement accusé de graves violations des droits de l'Homme, tandis que 14 000 viennent du Soudan en proie à des conflits meurtriers.
«Détruire tout espoir (des migrants) de bénéficier d'une protection et proclamer ensuite qu'ils quittent volontairement Israël constitue un abus clair», ajoute l'ONG basée à New York, qui dénonce l'utilisation d'une «législation israélienne compliquée» pour décourager les demandeurs d'asile.
L'an dernier, les autorités israéliennes ont lancé une campagne de répression, expulsant 3920 migrants illégaux tout en achevant la construction d'une clôture le long de la frontière avec l'Égypte.

Conflit israélo-palestinien : l'absence de solution crédible a des conséquences graves, selon l’ONU

22 septembre 2014 – L'absence d'une solution politique crédible au conflit israélo-palestinien a « des conséquences graves », a souligné lundi le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, qui a exhorté les parties prenantes à reprendre les négociations de paix pour trouver des solutions aux problèmes de fond.
« Le récent conflit dévastateur à Gaza et la montée des tensions et de la violence en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, montrent qu'il est de plus en plus difficile de contenir la situation », a déclaré M. Ban lors d'une réunion de haut niveau des Nations Unies sur le Moyen-Orient.
La réunion du Comité de liaison ad hoc (AHLC), convoquée par la Norvège, a eu lieu dans le contexte d'une « situation extrêmement difficile et volatile sur le terrain », a rappelé le chef de l'ONU.
Le Premier ministre de Palestine, Rami Hamdallah, le Ministre des affaires étrangères de la Norvège, Borge Brende, le Secrétaire d'Etat américain, John Kerry, et le Ministre adjoint des affaires étrangères d'Israël, Tzachi Hanegbi, ont également participé à la réunion.
Le Secrétaire général a exprimé son espoir que la réunion permette de mobiliser des soutiens pour la mise en place des institutions de l'État palestinien, tout en renforçant la coopération économique israélo-palestinienne. Les pourparlers de paix entre le gouvernement israélien et l'Autorité palestinienne ont été suspendus en avril.
« Tout effort de paix qui ne s'attaque pas aux problèmes de fonds de la crise n'aboutira qu'à préparer le terrain pour le prochain cycle de la violence », a déclaré M. Ban.
Selon les estimations de l'ONU, le récent conflit de cet été à Gaza a tué 2.101 Palestiniens et 67 Israéliens, forcé 475.000 Palestiniens à quitter leurs domiciles pour chercher refuge dans les installations de l'ONU à l'intérieur de la bande de Gaza.
M. Ban a appelé une nouvelle fois à la levée du blocus de Gaza tout en prenant en compte les préoccupations de sécurité légitimes d'Israël. Selon lui, l'accord de cessez-le-feu négocié sous les auspices de l'Égypte pourrait servir à relancer le processus politique qui est le seul moyen de parvenir à une paix durable.
« Il est temps que les choses changent de façon durable à Gaza. La bande de Gaza et la Cisjordanie doivent être ramenées sous l'autorité effective d'un gouvernement palestinien légitime qui respecte les engagements de l'Organisation pour la libération de la Palestine (OLP) », a affirmé M. Ban.
Néanmoins, il existe de véritables défis à relever pour le gouvernement de consensus national dans ce domaine, et l'ONU se tient prête à soutenir les efforts pour résoudre les problèmes structurels du conflit israélo-palestinien, a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général a appelé à un changement durable dans la bande de Gaza. « La situation actuelle à Gaza est catastrophique, avec de nombreuses personnes déplacées, des dégâts matériels sans précédent et des problèmes sociaux et économiques considérables, et de graves pénuries d'eau et d'énergie », a-t-il dit.
Selon lui, la conférence sur la reconstruction parrainée par l'Egypte et la Norvège, qui se tiendra le 12 octobre au Caire est l'occasion d'accorder une attention particulière au développement de la Cisjordanie, à la viabilité budgétaire à l'Autorité palestinienne et à la viabilité économique de la Palestine.
Créé en octobre 1993, le Comité de liaison ad hoc (AHLC) est un comité de 15 membres, qui vise à promouvoir le dialogue entre les donateurs, l'Autorité palestinienne et le gouvernement israélien. Le Comité spécial de liaison est présidé par la Norvège et soutenu par l'Union européenne et les États-Unis.