vendredi 4 novembre 2011

Le prix de la victoire

04/11/2011
En réaction à l'admission de la Palestine à l'Unesco, Israël a décidé d'agrandir ses colonies et de geler des avoirs palestiniens. Une perte de 50 millions de dollars chaque mois.
 2 250 nouveaux logements seront construits dans les colonies israéliennes à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.  Archives afp

2 250 nouveaux logements seront construits dans les colonies israéliennes à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Archives afp

«Moi, la paix, j'y crois plus. J'ai vu toutes les guerres depuis 1967. Si on veut un État palestinien, il faudra sans doute reprendre les armes. Ou tout reprendre de zéro. Ou s'y prendre autrement. Enfin, je ne vois pas de solution, déplore Saëb, gérant d'un petit hôtel de Ramallah, la capitale de l'Autorité palestinienne. Toutes ces démarches à l'ONU, c'est bien beau mais ça ne mènera jamais à rien. Ça nous retombera même dessus, car on ne fait pas le poids face à Israël et aux États-Unis. Tant qu'on ne détruit pas le mur idéologique entre Israéliens et Palestiniens, à quoi bon… »
Saëb disait cela la semaine dernière. Il ne savait pas encore que « les siens » auraient à payer au prix fort cette adhésion à l'Unesco. Mais lui partage avec nombre d'autres Palestiniens le sentiment que le désir d'un État palestinien reste utopique et sujet à des sanctions toujours plus sévères du tandem israélo-américain. « Ils feront tout pour nous empêcher d'accéder à la reconnaissance, alors que la majorité des pays membres de l'ONU nous soutiennent. Ils invoqueront des failles juridiques, diront que ça doit passer par des négociations bilatérales… », anticipe un professeur de l'université de Jérusalem-Est.
Constructions illégales
Lundi soir, la Palestine est devenue le 195e État membre de l'Unesco. Une « victoire diplomatique » pour Ramallah. « Une tragédie » pour Jérusalem. La réponse du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, ne s'est pas fait attendre.
D'une part, 2 250 logements seront construits à Jérusalem-Est, à Gush Etzion et à Maale Adumim, en Cisjordanie. Des colonies « qui resteront israéliennes dans tout accord futur de paix », a-t-il même précisé, alors que les constructions dans les territoires palestiniens sont strictement illégales au vu des frontières de 1967 et du droit international.
D'autre part, le Premier ministre israélien a annoncé le gel du transfert des taxes récoltées au nom de l'Autorité palestinienne. Ces fonds, d'un montant de 50 millions de dollars par mois (30 % du budget de l'Autorité palestinienne), sont prélevés, sous forme de droits de douane et de TVA, sur les produits destinés aux Palestiniens qui transitent par les ports et aéroports israéliens. Leur gel est contraire aux engagements internationaux contractés par Israël et à ses obligations juridiques (1). Qu'en est-il, alors, dudit « processus de paix » ? « Accélérer la construction des colonies revient à accélérer la destruction du processus de paix, et le gel des fonds palestiniens est un vol de l'argent du peuple », selon le pouvoir palestinien.
Côté israélien, « la décision unilatérale de l'Unesco place des obstacles inutiles sur le chemin de la reprise des négociations », selon l'ultranationaliste ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman. Cette mini-crise n'est qu'une péripétie dans le long bras de fer entre cette Palestine divisée et un État d'Israël qui s'abrite derrière la protection américaine pour jouer la montre avec le développement des colonies.
Les Palestiniens, mais aussi de plus en plus d'Israéliens, condamnent la colonisation. « Pour eux, toute la terre palestinienne est la leur », lance, indignée, Maïa, militante israélienne pour la paix. « Ils nous étranglent à petit feu et si ce n'est pas avec des armes qu'ils nous font la guerre, c'est de façon bien plus subversive, s'offusque Sharmila, étudiante en sciences politiques. Bientôt, toute la Cisjordanie ressemblera à Gaza. On vit dans une prison à ciel ouvert. »
Pauline Garraude, à Ramallah.
(1) Benyamin Netanyahou a aussi ordonné hier le gel de la contribution d'Israël à l'Unesco, soit 2 millions de dollars.

Palestine : vers un traité de libre-échange

3 novembre 2011
Le Mercosur (marché commun du cône sud-américain) signera en décembre un traité de libre-échange avec l'Autorité palestinienne lors d'un sommet de l'union régionale à Montevideo, où se trouve son siège, et auquel devrait participer le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas.
"En principe, nous signerons un accord de libre-échange avec la Palestine, et à ce titre, nous inviterons le président de l'Etat palestinien", a indiqué jeudi le ministre uruguayen des Affaires étrangères Luis Almagro, dont le pays assume ce semestre la présidence de l'union régionale, lors d'une rencontre avec la presse internationale.
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Obama demande à la Bosnie de ne pas soutenir la Palestine

03/11/2011
Agence France-Presse   
SARAJEVO, Bosnie - Le président américain Barack Obama a demandé à la présidence collégiale de la Bosnie, pays membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, à ne pas soutenir la demande palestinienne d'adhésion à l'ONU, a-t-on appris jeudi auprès de la présidence à Sarajevo.
M. Obama s'est adressé aux trois membres (musulman, serbe, croate) de la présidence bosnienne dans des lettres qui leur ont été remises mercredi, a déclaré à l'AFP Djordje Latinovic, le conseiller pour la presse du membre serbe de la présidence, Nebojsa Radmanovic.
Il «demande pratiquement aux membres de la présidence (bosnienne) de ne pas soutenir la demande» d'une adhésion pleine et entière des Palestiniens à l'ONU, a expliqué M. Latinovic.
Le président Obama a présenté aux dirigeants bosniens «des arguments des États-Unis selon lesquels une adhésion prématurée et unilatérale de la Palestine à l'ONU serait nuisible», a-t-il poursuivi.
«En ce sens, il les prie et demande aux membres de la présidence (...) de ne pas soutenir la résolution du Conseil de sécurité par laquelle la Palestine serait admise en tant que membre à part entière» aux Nations unies, a ajouté M. Latinovic.
La Bosnie est un pays allié des États-Unis. Un accord de paix signé en 1995 aux États-Unis avait mis fin à une guerre inter-communautaire qui avait fait quelque 100 000 morts dans ce pays entre 1992 et 1995.
La demande palestinienne est soutenue par le membre musulman de la présidence bosnienne, Bakir Izetbegovic. Le membre serbe de la présidence, Nebojsa Radmanovic, n'y est pas favorable, alors que le Croate Zeljko Komsic entretient l'ambiguïté sur le sujet.
Selon M. Latinovic, l'impossibilité de parvenir à un consensus des trois membres de la présidence équivaudra à une «abstention» de la Bosnie lors du vote au Conseil de sécurité.
Le Conseil se réunit jeudi à New York pour étudier un projet de rapport sur l'adhésion pleine et entière des Palestiniens à l'ONU, en vue d'un vote qui aura sans doute lieu d'ici la fin de l'année.
Ce rapport sera formellement présenté le 11 novembre lors d'une ultime réunion du Conseil de sécurité au niveau des ambassadeurs sur le sujet.
Washington a déjà annoncé qu'il opposerait son veto lors du vote au Conseil, ce qui aura pour effet de torpiller la tentative palestinienne.
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Israël en phase d’embraser le Moyen-Orient

3 novembre 2011 
La menace d’une escalade militaire au Moyen-Orient initié par Israël et l’Iran n’a jamais été aussi sérieuse. C’est ce qu’insinuait la parution du quotidien israélien Haaretz d’hier et qui révélait les tentatives du Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou et de son ministre de la Défense Ehoud Barak pour convaincre la majorité du gouvernement de lancer une attaque préventive contre l’Iran.
Depuis quelques semaines, des diplomates étrangers s’inquiétaient des préparatifs israéliens ajoutés à la déclaration mardi dernier de Benjamin Nétanyahou devant la Knesset, le Parlement israélien, de « possibles situations sensibles dans lesquelles Israël devra défendre ses intérêts de façon indépendante ». Ces différentes déclarations et publications dans la presse sont bien sûr à prendre avec des pincettes, mais ne sont pas à négliger pour autant. La pléthore de sanctions internationales imposées à l’Iran ne l’ont pour l’heure pas arrêté sur la voie de son programme nucléaire, pas plus que les différentes actions attribuées au Mossad israélien telles que l’assassinat dans des conditions mystérieuses ces deux dernières années d’au moins trois savants iraniens impliqués dans le programme nucléaire, le virus informatique Stuxnet qui a déréglé les centrifugeuses qui produisent de l’uranium enrichi ainsi que les explosions qui ont saboté des installations souterraines iraniennes en octobre 2010.
Cette crainte d’une escalade est renforcée par l’existence de précédents. En 1981, l’aviation israélienne avait détruit le réacteur irakien d’Osirak et plus récemment en 2007 une installation nucléaire secrète en Syrie.
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Admission de la Palestine à l'UNESCO: Le patrimoine culturel et cultuel sera-t-il enfin préservé ?

Chems Eddine Chitour
Jeudi 3 novembre 2011
«Les pays qui, comme la France, ont soutenu la demande d'adhésion de la Palestine à l'Unesco, verront leur influence sur Israël s'affaiblir. Les pays qui ont voté oui «ont adopté une version de science-fiction de la réalité en admettant un Etat qui n'existe pas à l'organisation chargée de la science... L'Unesco doit se charger de la science, pas de la science-fiction».
Nimrod Barkan, ambassadeur israélien auprès de l'Unesco.
C'est par un tonnerre d'applaudissements que la Palestine a été admise comme membre à part entière de l'Unesco L'adhésion de l'Etat palestinien à l'Unesco est une victoire sur Israël qui ´´cherche à détruire le patrimoine culturel et religieux du peuple palestinien´´, a déclaré lundi à Ghaza le porte-parole de l'Autorité palestinienne Ghassan al-Khatib. ´´Ce progrès démontre que la communauté internationale comprend mieux les exigences des Palestiniens qui réclament la liberté et la création d'un Etat indépendant. Cette décision témoigne d'un soutien à la politique palestinienne dans le monde´´. L'Autorité palestinienne est devenue lundi membre à part entière de l'Unesco lors de la 36e Conférence générale de l'organisation à Paris. 107 pays dont la Russie, la France, la Norvège, le Luxembourg, l'Espagne, la Grèce, la Finlande et la Turquie se sont exprimés en faveur de cette décision. 14 pays ont voté contre - entre autres la Suède, la République tchèque, l'Allemagne, l'Australie, le Canada, les Etats-Unis et Israël.(1)
La Palestine est à l’Unesco . Et après?
L'Unesco devient la première agence des Nations unies à accueillir la Palestine, ce qui suscite des réticences, notamment de la part d'Israël et des Etats-Unis. Peu de temps après le vote, Washington, qui assure 22% du budget de l'Unesco, a annoncé la suspension de sa contribution financière en raison de l'admission de l'Autorité palestinienne. L'ambassadeur d'Israël auprès de l'agence culturelle de l'ONU, Nimrod Barkan, a qualifié le vote de "tragédie pour l'Unesco". "Il n'y a pas d'Etat palestinien et, par conséquent, il ne fallait pas en admettre l'adhésion". Il ne faut pas croire, cependant, ou laisser croire que cette «victoire» en est une. Il est vrai que pour une fois les pays arabes pour des logiques différentes ont fait le forcing pour ce strapontin de l'Unesco. L'Algérie a même envoyé ses deux ministres «responsables du système éducatif» pour aller voter pour la Palestine.
On sait que les déclarations des responsables français ces dernières semaines laissaient entendre que la France s'abstiendrait. "L'Unesco, ce n'est ni le lieu ni le moment. Tout doit se passer à New York", disait encore vendredi 29 octobre le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero. Changement de programme le lundi 31 octobre! "Il nous faut prendre nos responsabilités et répondre sur le fond. Et sur le fond, la France dit oui, la Palestine a le droit de devenir membre de l'Unesco", a-t-il ajouté.
En prenant cette position à l'Unesco, Paris a pris le risque de «déplaire» aux Israéliens et de rompre l'équilibre de sa position entre les parties. En fait, la France a toujours deux fers au feu ou plutôt trois. Se voulant la patrie des Lumières, elle abrite le siège de l'Unesco; elle essaie de satisfaire les Arabes avec le gadget de l'Unesco qui au fond n'avance en rien la cause des Palestiniens. Enfin elle tient, à en croire le porte-parole Bernard Valero, à sa «solution vaticane». On peut être à peu près sûr qu'elle suivra les Etats-Unis dans le vote au Conseil de sécurité des Nations unies, seule instance de décision de reconnaissance des Etats.
Cette admission palestinienne embarrasse particulièrement les Américains, qu'elle place dans une position délicate vis-à-vis de l'Unesco. La pleine adhésion des Palestiniens, qui bénéficiaient jusqu'à présent du statut d'observateur, devrait provoquer l'arrêt immédiat de leur contribution financière à l'organisation, soit 70 millions de dollars et 22% de son budget.
Pour l'Unesco, les conséquences financières seront considérables.
Vendredi 28 octobre, la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, admettait que l'organisation devrait probablement réduire la voilure. «Il faudra couper des programmes, réajuster l'équilibre de notre budget. Mais ce n'est pas seulement un problème financier, c'est un problème qui concerne l'universalité de notre organisation», affirmait-elle. La Maison-Blanche, par la voix du porte-parole du président Barack Obama, a estimé que le vote à l'Unesco était ´´prématuré et contreproductif´´ dans la perspective d'une reprise espérée des négociations de paix. "Nous devions effectuer un versement de 60 millions de dollars à l'Unesco en novembre et nous ne le ferons pas", a déjà annoncé la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland à la presse. Les Américains sont, dit-on, tenus par deux lois votées au début des années 1990 par le Congrès sous la pression de l'Aipac le lobby tout puissant, qui interdisent le financement d'une agence spécialisée des Nations unies qui accepterait les Palestiniens en tant qu'Etat-membre à part entière.
Pourquoi Israël est contre l'admission de la Palestine à l'ONU?
Du point de vue impact politique, cette admission à l'Unesco est un non-évènement. Le poids de l'Unesco est négligeable dans la marche et le rapport de force mondial. Cependant, du point de vue du symbolique, c'est une avancée majeure si l'Unesco rendait justice à la Palestine en ce qui concerne son identité culturelle et cultuelle. Le nouveau statut permettra aux Palestiniens de déposer des demandes de reconnaissance au Patrimoine culturel mondial, y compris portant sur les sites contestés par Israël. Dans la foulée de leur adhésion à l'Unesco, les Palestiniens vont signer la Convention sur le Patrimoine mondial et ainsi pouvoir déposer des demandes de reconnaissance pour des sites dans les territoires occupés par Israël. Les Palestiniens veulent que l'église de la Nativité à Bethléem soit le premier site inscrit "au nom de la Palestine" au Patrimoine mondial, dès 2012.
«Un changement de statut, lit-on dans l'Express à l'Unesco permettrait aussi à la Palestine de déposer des demandes de reconnaissance au Patrimoine mondial de l'Humanité pour des sites dans les territoires palestiniens occupés par Israël. Les Palestiniens comptent notamment présenter au Patrimoine mondial les candidatures de Bethléem, lieu de naissance du Christ, Hébron, pour le Caveau des Patriarches - la mosquée d'Ibrahim - un site révéré à la fois par les juifs et les musulmans, et Jéricho. L'Esplanade des mosquées va être protégée, nous sommes sûrs qu'aucun temple ne sera construit dessus....Il ne faut surtout pas se faire d'illusion sur la puissance moralisatrice et le poids moral de l'Unesco.(2)
Nous l'avons vu en juin 2003 quand l'Unesco -sur le tard- a protesté du bout des lèvres auprès de Bush contre le pillage du musée de Baghdad seul musée au monde qui recèle les trésors des premières civilisations humaines (Vase de Warka..) On peut sans être devin dire que les décisions de l'Unesco seront des voeux pieux contre la volonté d'Israël de faire ce qu'il veut, de s'approprier ce qu'il veut.
Les sites historiques palestiniens font l'objet depuis plusieurs années d'une agression physique et surtout symbolique. Israël voulant à tout prix judaïser la Palestine et surtout Jérusalem (le tombeau des Patriarches, la Mosquée d'Omar...) Dans son délire mythique elle va jusqu'à dénaturer l'histoire et se faire un récit sur mesure. En France, le Crif déplore vivement le vote de la France en faveur de l'admission de la Palestine à l'Unesco. Il rappelle que divers Etats musulmans tentent dans l'enceinte de l'Unesco de falsifier l'histoire en s'appropriant pour eux seuls des sites millénaires du patrimoine juif, comme le tombeau de Rachel. Il redoute que ce négationnisme culturel ne se renforce à la suite de ce vote.(3)
Qu'en est-il justement de la réalité des mythes fondateurs de l'Israël politique. Fadel al-Rubai, anthropologue irakien, invite à une lecture des récits sur Jérusalem. Il détricote à sa façon les mythes fondateurs qui ont donné lieu à des consensus donnés comme vérité immuable, on est loin de la critique raisonnée. «Avec enthousiasme, Fadel al-Rubai pose la question. «Pourquoi les archéologues et les historiens n'interviennent-ils pas sur les inscriptions himyarites qui ont été découvertes sur des sites palestiniens?». Et de répondre: «Parce que l'histoire arabe a été écrite par des non-arabes. La lecture orientaliste de la Torah, qui a renforcé les fausses croyances, a éradiqué les récits arabes. Ainsi, les récits par al-Tabari, al-Masoudi, et Ibn al-Atheer sont-ils présentés comme des récits mythiques, qui conduisent à une vision péjorative des textes des narrateurs arabes. Ma mission est de séparer le mythique de l'historique.»» (4)
La surprise ne s'arrête pas là. L'auteur des Heroes Without History (Les héros dans l'histoire) affirme avec audace, «Donnez-moi un exemple où la Jérusalem antique est citée dans la Torah». Il note que la cité s'appelait autrefois Ilia et non Jérusalem. Par conséquent, il n'existe aucun texte narratif sur Jérusalem avant la conquête islamique. La Torah, comme documentée par al-Rubai, se réfère à une Jérusalem antique située au Yémen et non en Palestine. Il explique. «C'est ce que les inscriptions assyriennes et babyloniennes prouvent, quand elles se réfèrent à neuf campagnes d'asservissement qui eurent lieu au Yémen, pas en Palestine». Mais pourquoi les récits historiques disent-ils que l'incident de l'asservissement babylonien a eu lieu en Palestine? Selon Fadel al-Rubai, auteur de The Truth Behind the Babylonian Enslavement (La vérité derrière l'asservissement babylonien), «La raison en réside dans le monopole sur cette histoire tragique, qui fut par la suite utilisée dans le récit sur l'Holocauste comme une continuation de la persécution historique des juifs, renforçant ainsi leur rôle comme victimes historiques ». (4)
« Tout ce que nous avons besoin de faire, poursuit l’anthropologue, est de revenir à l'histoire d'al-Tabari, qui indique clairement que l'invasion de Nabuchodonosor a eu lieu au Yémen et non en Palestine.» Se basant sur ces révélations controversées, al-Rubai conclut de façon solide dans sa thèse que le judaïsme est une vieille religion arabe, et que la Torah est un livre yéménite. Il conclut également que la Jérusalem antique n'est pas la Jérusalem actuelle. Elle était située au Yémen et non en Asie, comme le défunt intellectuel Kamal al-Salibi le concluait dans son livre The Bible Came from Arabia (La Bible venue d'Arabie).(4)
Le dogme ayant pris la place de l’Histoire de la justice et du droit et en son nom on permet à un pays colonial de faire ce qu'il veut là ou il veut en n'ayant à rendre compte à personne ni à cette fameuse communauté internationale dont il faudra bien nous dire un jour quels sont les pays qui la composent et quel est son credo. Bref personne ne doit bousculer l'ordre établi, En son temps, le général Mc Crystal avait critiqué la politique israélienne et avait prévenu qu'elle risquait de compromettre dangereusement l'image des Etats-Unis dans le Monde arabe. Son franc-parler lui a valu d'être relevé de ses fonctions.
Les conséquences de cette admission à l’Unesco. On le sait, les Américains «tenus par les lois de 1990 et 1994 » votées comme nous le savons sous la pression pro-israélien, vont fermer le robinet à l'Unesco. Pour le journal l'Express. les Palestiniens ont réalisé une percée diplomatique significative ce lundi. Ce vote se déroulait dans un contexte de regain de violence entre Israël et les Palestiniens de la bande de Ghaza. Le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine, ainsi que la quasi-totalité des pays arabes, africains et latino-américains ont aussi voté pour: 107 des 193 Etats membres ont dit "oui", alors que 14 autres pays ont rejeté cette candidature.(2)
L'ancien sénateur américain et actuel président de la fondation des Nations unies, Timothy E. Wirth, rappelle dans une tribune publiée dans le Los Angeles que la reconnaissance de la Palestine par l'Unesco entraîne de fait une "perte d'influence dans les grandes négociations internationales". (...) Dans un éditorial tranché au titre sans équivoque, "La Palestine ne doit pas rejoindre l'Unesco", le quotidien conservateur Washington Times est catégorique: "Il n'y a pas et il n'y a jamais eu un pays appelé Palestine". Et selon l'éditorialiste, Sonia Bloomfield, "le terroriste et chef palestinien Yasser Arafat a inventé un peuple qui n'a jamais existé".
Le très influent éditorialiste de CNN et Time, les menaces ne sont pas loin après la fermeture du robinet américain à l'Unesco, c'est le tour d'Israël d'asphyxier encore plus les Palestiniens. Dans une tribune parue dans Time, il prédit le lourd prix à payer d'une "victoire" palestinienne à l'Unesco: "Les Israéliens pourraient rendre la vie des Palestiniens encore plus difficile en renforçant la sécurité, en étendant les colonies... Les potentats arabes, avec leur manne imméritée à plus de 500 milliards de dollars peuvent suppléer au défaut de paiement des Etats-Unis c'est pour eux une heure de pompage de pétrole et de gaz sur les 8500 heures de l'année!
Pourtant les sanctions décidées par Israël , sont de notre point de vue , incompréhensibles. Cette décision palestinienne de grignoter des parcelles de respectabilité en tant qu’Etat, sont du pain béni pour l’administration israélienne qui attendait cela pour autoriser une colonisation accélérée de la colonisation par des constructions dont les surfaces forcément arrachées à la peau de léopard de ce qui reste de la Palestine , les plans, la désignation des entreprises et les financements étaient prévus depuis longtemps, il fallait attendre une occasion de plus. Celle-ci est tombée du ciel avec cette admission à l’Unesco. En clair si cette « occasion » n’est pas venue, il aurait fallu l’inventer et on peut faire confiance au génie de l’administration israélienne pour trouver des motifs de constructions illicites. On dit Ban Kii Moon s’est dit atterré -nous sommes tristes de cela, par la décision israélienne, les grandes puissances regardent ailleurs. Israël a donc imposé des milliers de logements par la technique rodée du fait accompli.
Voilà donc un échantillon des premières sanctions à l'encontre des Palestiniens coupables d'avoir demandé de faire partie de la communauté des hommes en apportant leur lumière d'humanité au patrimoine mondial. En tout cas c'est une erreur que de croire que la Palestine sera de cette façon, un jour indépendante, ces miettes - d'admission dans les agences internationales- jetées à dose homéopathique donnent l'illusion que l'Occident consentira à faire pression pour faire émerger le droit international. En fait, cette admission à l'Unesco est l'arbre de la civilisation ou réputée telle qui cache la forêt de la réalpoltik, celle dictée par le Nouvel Ordre dont Israël est l'un des bras armés au Moyen-Orient. Un diplomate palestinien parlant des négociations avec Israël compare ces «négociations» de la terre palestinienne au partage d'une pizza. Israël veut qu'on négocie avec elle tout en mangeant pendant ce temps.. la pizza. Tout est dit.
1.Palestine/Unesco: une victoire diplomatique sur Israël Ria Novosti1 novembre 2011
2.http://www.lexpress.fr/actualite/monde /unesco-victoire-diplomatique-pour-les-palestiniens_1046302.html?xtor=EPR-583-[XPR_Alerte_Info_Actif]-20111031-1789313@179648658-201110311407288
3.http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=26687&returnto=articles_display/detail&artyd=9
4.Fadel al-Rubai: Récuser les mythes de l'Orientalisme http://www.legrandsoir.info/ fadel-al-rubai-recuser-les-mythes-de-l-orientalisme.html
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole Nationale Polytechnique enp-edu.dz
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Palestine à l'ONU: la France et le Royaume-Uni s'abstiendront

03 novembre 2011
Agence France-Presse
New York
La France, le Royaume-Uni et la Colombie ont indiqué jeudi devant le Conseil de sécurité qu'elles comptaient s'abstenir lors du vote sur l'adhésion de la Palestine à l'ONU prévu d'ici la fin de l'année, ont indiqué des diplomates sous couvert d'anonymat.
«De ce que nous avons entendu aujourd'hui, il ne sera pas possible pour les Palestiniens d'obtenir les neuf votes» au Conseil, le minimum requis pour que ce dernier puisse entériner une recommandation transmise à l'Assemblée générale, a indiqué l'un de ces diplomates.
«La Grande-Bretagne, la Colombie et la France ont déclaré lors de la réunion (du Conseil) qu'elles allaient s'abstenir», a indiqué un autre diplomate.
Un projet de rapport sera formellement présenté le 11 novembre lors d'une ultime réunion au niveau des ambassadeurs sur la candidature palestinienne.
Ensuite, il faudra qu'au moins un des quinze pays du Conseil demande le passage au vote, peut-être d'ici la fin novembre, mais vraisemblablement avant la fin de l'année, selon des diplomates.
Lors de ce vote, les Palestiniens risquent fort de ne pas réunir le minimum de neuf voix pour que le Conseil de sécurité établisse une recommandation positive pour l'Assemblée générale, ajoutent ces mêmes diplomates.
Mais surtout, même s'ils y parviennent, Washington a déjà annoncé qu'il opposerait son veto, avec pour effet de torpiller la tentative palestinienne.
M. Riyad Mansour, ambassadeur palestinien à l'ONU, a souligné devant la presse qu'il «était temps pour le Conseil de sécurité d'agir».
Il a ajouté qu'il avait rencontré l'ambassadeur portugais à l'ONU, Jose Filipe Moraes Cabral, qui assure la présidence du Conseil pour novembre, et qu'il lui avait demandé une réaction du Conseil face «aux provocations et représailles» israéliennes après l'admission de la Palestine à l'UNESCO.
Israël a décidé d'accélérer la construction de 2000 logements à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée et de geler provisoirement le transfert de fonds dus à l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, s'attirant une avalanche de critiques de la communauté internationale.
M. Cabral a expliqué lors d'une conférence de presse mercredi soir qu'il ne savait pas si le vote aurait lieu en novembre.
«Mais je ne crois pas que nous ayons été particulièrement lents» dans l'examen de la candidature palestinienne, a-t-il dit, soulignant que si l'adhésion du Soudan du Sud avait été réglée en quelques jours en juillet, «les cas du Soudan du Sud et de la Palestine ne peuvent pas être comparés».
La saga palestinienne à l'ONU a commencé le 23 septembre par le dépôt d'une candidature par le président palestinien Mahmoud Abbas. Israël y est farouchement opposé et les États-Unis aussi, estimant qu'il faut d'abord des discussions directes entre Israël et les Palestiniens.
Ces derniers ont néanmoins gagné une importante victoire diplomatique avec leur adhésion surprise à l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) le 31 octobre par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre (dont les États-Unis).
À Ramallah, le chef de la diplomatie palestinienne Riad al-Malki a souligné jeudi que les Palestiniens entendaient concentrer leurs efforts sur l'obtention du statut d'État membre de l'ONU plutôt que l'adhésion à des agences spécialisées onusiennes.
Les États-Unis ont déjà dit qu'ils allaient arrêter de financer l'UNESCO et risquent de faire de même pour les autres agences auxquelles la Palestine adhérerait, un développement «très regrettable», selon M. Mansour.
Un vote négatif au Conseil de sécurité sera de toute façon un revers pour les Palestiniens et pourrait déclencher des mouvements de violence dans les Territoires palestiniens, soulignent des diplomates.
Mais en cas d'échec au Conseil de sécurité, ils auront encore toutes les chances d'obtenir un vote favorable à l'Assemblée générale pour un statut intermédiaire d'État non membre observateur aux Nations unies.
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Des médecins israéliens complices de mauvais traitements sur des détenus

04/11/2011
Des professionnels de santé israéliens sont complices de mauvais traitements sur des prisonniers palestiniens, au mépris du serment d’Hypocrate, ont affirmé hier deux groupes israéliens de défense des droits de l’homme. Le Comité public contre la torture en Israël (PCATI) et la branche israélienne de Médecins pour les droits de l’homme se concentrent dans leur rapport sur les professionnels de santé qui ont été témoins, ont participé ou été en contact avec des détenus interrogés par le Shin Beth.
Leur rapport de 61 pages est basé sur des témoignages et les dossiers de plus de 100 victimes présumées de tortures et de mauvais traitements gérés par le PCATI depuis 2007. Le porte-parole de cette association a précisé que toutes les victimes présumées étaient des Palestiniens arrêtés pour des « raisons de sécurité ». 
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Les Palestiniens ne veulent plus regarder que vers l’ONU

04/11/2011
Après les États-Unis, Israël a suspendu hier sa quote-part à l’Unesco pour sanctionner l’admission de la Palestine dans cette organisation, dernier épisode d’une bataille diplomatique qui voit les Palestiniens plus que jamais déterminés à obtenir le statut d’État membre à l’ONU.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ordonné de geler la contribution israélienne à l’Unesco et de « réaffecter ce budget à des initiatives de coopération ayant les mêmes objectifs dans la région », a indiqué un communiqué qui a rappelé que « la seule voie de parvenir à la paix est celle qui passe par des négociations directes sans conditions préalables ». La quote-part d’Israël pour l’année en cours « a déjà été versée et celle de 2012 doit normalement être transférée d’ici à fin décembre », a précisé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Yigal Palmor, l’État hébreu contribuant à hauteur de 2 millions de dollars au budget annuel de l’Unesco.
Rappelons que l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture avait voté lundi à Paris en faveur de l’admission de la Palestine comme membre à part entière par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre (dont les États-Unis). Israël, qui a subi un sérieux revers diplomatique, avait déjà pris les devants en sanctionnant dès lundi l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.
Côté palestinien, le ministre des Affaires étrangères, Riad al-Malki, a clairement fait savoir que la priorité était l’obtention du statut d’État membre à l’ONU. « Pour le moment, nous ne sommes pas intéressés à poursuivre nos efforts en vue de l’admission de la Palestine au sein d’autres organisations internationales », a-t-il insisté. Mais « nous ne voulons pas dévier de nos efforts, car notre adhésion aux autres organisations internationales sera automatique dès que nous serons admis comme membre à part entière de l’ONU », a-t-il en outre souligné.
Dans ce contexte, le Conseil de sécurité s’est réuni pour étudier un projet de rapport sur l’adhésion pleine et entière de la Palestine à l’ONU. Ce rapport sera formellement présenté le 11 novembre lors d’une ultime réunion au niveau des ambassadeurs sur le sujet. Ensuite, il faudra qu’au moins un des quinze pays du Conseil demande le passage au vote, peut-être d’ici à fin novembre, mais vraisemblablement avant la fin de l’année, selon des diplomates. Lors de ce vote, les Palestiniens ne sont pas assurés de réunir le minimum de neuf voix pour que le Conseil de sécurité établisse une recommandation positive pour l’Assemblée générale.
Mais, surtout, même s’ils y parviennent, Washington a déjà annoncé qu’il opposerait son veto, avec pour effet de torpiller la tentative palestinienne. D’ailleurs, le président américain Barack Obama a demandé à la présidence collégiale de la Bosnie, pays membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, de ne pas soutenir la demande palestinienne, a-t-on appris auprès de la présidence à Sarajevo.
Deux civils tués dans un raid à Gaza
Sur le terrain, deux civils palestiniens ont été tués et un autre légèrement blessé hier après-midi lors d’une frappe aérienne israélienne dans le nord de la bande de Gaza. L’armée israélienne a confirmé avoir lancé un raid aérien qui visait, selon elle, « une cellule terroriste » ayant ouvert le feu contre des soldats en territoire israélien près de la frontière avec l’enclave palestinienne.
Ce raid survient alors qu’une fragile trêve tacite a été instaurée en début de semaine entre les groupes paramilitaires de Gaza et Israël. Des sources sécuritaires palestiniennes avaient auparavant précisé que des combattants palestiniens avaient ouvert le feu sur des commandos des forces spéciales israéliennes, en civil, entrés en territoire palestinien.
Dans le même temps, les autorités israéliennes ont organisé dans le centre du pays un important exercice de défense civile destiné à préparer la population à une attaque de missiles. Israël a également annoncé que son armée de l’air venait d’achever une semaine d’exercices en Sardaigne.
Signalons finalement que des militants irlandais soutenant une nouvelle tentative de briser, avec une miniflottille, le blocus imposé par Israël sur la bande de Gaza ont demandé à Dublin d’obtenir des garanties d’Israël qu’il laissera passer les bateaux.
(Source : agences) 
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Assassinat Hariri: un dossier impliquant le Mossad remis à Fransen

04 Novembre 2011
IRIB - Un dossier comprenant des informations suspectant sur une implication du Mossad dans l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais ont été livrées au juge de la mise en état du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), Daniel Fransen. Selon le chroniqueur juridique du quotidien libanais AlAkhbar, Omar Nachabé, elles suggèrent des indices circonstanciels qui permettent de suspecter l’ancien Premier ministre israélien Ariel Sharon et l’ancien chef du Mossad Meir Dagan. Ces informations classés « Amicus Curiae » ont été présentées par un ancien responsable du bureau du procureur général affilié au tribunal spécial pour l’ancienne Yougoslavie (TSY), Marwane Dallal. Dans une lettre écrite, le porte-parole du TSL Martin Youssef a confirmé la réception du document de la part du juge Daniel Fransen. L’article d’AlAkhbar précise que Dallal est un palestinien des territoires palestiniens de 1948, originaire de la ville de Haïfa. Il s’est présenté dans sa demande comme étant un citoyen de l’état d’Israël, précisant qu’il est un expert dans le droit pénal, administratif et constitutionnel, et dans le droit international humain. Il a exercé la fonction d’avocat en Israël entre 1997 et 2007, prenant en charge des affaires confiées au Tribunal suprême israélien. Il office depuis 2002 pour le TSY, dont le juge n’est autre que le juge belge Serge Bramertz lequel avait présidé la commission d’enquête internationale dans l’assassinat de Hariri entre 2006 et 2008.

Les Israéliens divisés sur une attaque contre l’Iran

04 Novembre 2011
IRIB - Les Israéliens sont divisés pratiquement à égalité entre partisans et opposants à une attaque contre les installations nucléaires iraniennes, une question qui fait l'objet d'un débat quasi-public au sein des instances dirigeantes, selon un sondage publié jeudi. Quelque 41% des personnes interrogées sont favorables à une attaque contre l'Iran, 39% sont opposés et 20% ne se prononcent pas. Cependant, 52% des personnes interrogées affirment faire confiance au chef du gouvernement Benjamin Netanyahu et au ministre de la guerre Ehud Barak, tous deux farouches partisans d'une attaque contre l’Iran. Ce sondage a été réalisé par l'Institut Dialog pour le compte du quotidien Haaretz auprès de 495 personnes représentatives de la population israélienne avec une marge d'erreur de 4,6%. Depuis plusieurs jours, les médias israéliens font état d'un débat qui oppose Netanyahu, Barak et le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, partisans de "l'option militaire" contre l'Iran, au reste du cabinet ainsi qu'aux responsables des agences de sécurité, qui privilégient les sanctions économiques pour faire pression sur Téhéran.  

Israel menace d’arraisonner deux navires de solidarité avec Gaza

04 Novembre 2011
IRIB-Le porte-parole médiatique de la campagne européenne pour briser le blocus imposé sur la bande de Gaza, Rami Abdeh, a sous-estimé les menaces israéliennes contre les navires irlandais "La Dignité" et canadien "La Libération" qui devraient arriver aujourd'hui à la Bande de Gaza. M.Abdeh a jeté la balle dans le camp des institutions internationales afin qu'elles font face à l'arrogance de l'occupant sioniste et à la piraterie de la marine israélienne.
"L'envoi de ces deux navires est un message pour dire que les Libres du monde, y compris les activistes canadiens et irlandais qui sont à bord de ces navires, refusent toutes les vexations que subissent le peuple palestinien", a affirmé M.Abdeh dans un communiqué de presse.
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La promesse de Balfour et la promesse de la résistance

03/11/2011 - 22:01 ]
Gaza – CPI
Le 2 novembre nous rappelle la déclaration de Balfour faite par la Grande-Bretagne, en 1917, promettant aux Juifs de leur donner la terre arabe de Palestine. C’est « une promesse donnée par un non-propriétaire à des gens qui ne la mérite pas ». En effet, la Grande-Bretagne a donné la terre sainte, dont elle n’est pas la propriétaire, aux Juifs. La Grande-Bretagne ne possède pas la terre de la Palestine pour qu’elle puisse la donner à qui que ce soit.
C’est une promesse juridiquement nulle, et elle ne peut donc donner que des fruits avariés. L’existence d’"Israël" sur la terre arabe de la Palestine est donc nulle ; et toutes ces tentatives de « paix », arabes ou internationales, ne seront en aucun cas légales.
A l’occasion de la commémoration de cette promesse désastreuse pour le peuple palestinien et pour toute la nation arabe, notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a essayé de connaître l’opinion de certains Palestiniens sur la possibilité de l’anéantissement de cette promesse qui a installé l’Entité sioniste par la résistance palestinienne, une résistance qui a anéanti « l’armée invincible » avec la dernière transaction d’échange de prisonniers.
De bons signes
L’analyste politique Mostapha As-Sawwaf confirme que le traitement avec l’occupant ne peut se faire qu’à travers la résistance, et cela s’applique partout, non seulement en Palestine. Partout dans le monde. Pour libérer leur terre, leurs lieux saints, les Palestiniens n’ont rien d’autre que la résistance.
Dans des déclarations faites à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), mercredi 2 novembre 2011, As-Sawwaf a dit que les changements dans la région donnent beaucoup de signes positifs montrant que l’occupation ne restera pas à jamais. L’imam Cheikh Ahmed Yassine disait : « Le fort ne reste pas toujours fort, le faible ne reste pas toujours faible, tout change ».
Les Arabes disent qu’un droit ne se perd pas, si son propriétaire ne le laisse pas tomber, ajoute As-Sawwaf. Et c’est en appliquant ceci que la cause palestinienne reste vivante. Les exemples sont probants, ajoute-t-il : « La libération de Gaza, la transaction d’échange de prisonniers qui reflète la résistance de la bande de Gaza dans la dernière guerre ».
La résistance a anéanti le rêve de Balfour
Pour sa part, l’écrivain Mohammed Al-Ifrangi confirme qu’une réelle résistance pourra faire très mal à l’occupant, et faire barrage aux projets coloniaux de l’occupant ; c’est une résistance qui détruit ses projets et ses rêves de mettre la main sur la patrie sans rien payer.
Dans des déclarations faites à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), mercredi 2 novembre 2011, Al-Ifrangi a dit que les occupants israéliens veulent bâtir leur grand "Israël" dont les frontières dépassent celles de la Palestine pour aller du Nil jusqu’à l’Euphrate, mais la résistance palestinienne les ont confinés dans les territoires occupés en 1948. Et là, elle travaille contre eux jusqu’à leur suicide aux moments politiques propices.
Pour Al-Ifrangi, l’équilibre des forces existe chez la résistance palestinienne. Si cet équilibre des forces n’existait pas, les occupants israéliens n’auraient pas eu si peur de libérer des Palestiniens, alors que la plupart d’entre eux dépassent la cinquantaine. Ces occupants israéliens ont peur de leur esprit, de leur croyance, dit-il. 

Qui restituera la Palestine volée à ses propriétaires légitimes ?

04/11/2011 - 00:32 ]

Le ministère du tourisme et des monuments historiques, a considéré que l’acquisition par le Palestine de la qualité de membre à part entière au sein de l’organisation de l’UNESCO, est une importante occasion ainsi, qu’un premier pas inauguré sur la voie de la protection des monuments historiques du peuple palestinien, contre le vol et l’agression à l’ombre des complots et des politiques programmés suivis par les autorités de l’occupation, pour faire main basse sur l’héritage historique et culturel du peuple palestinien qu’il a entamé des dizaines d’années auparavant.
Dans un communiqué dont, copie est parvenue au (CPI), mercredi (2-11), le ministère a appelé à amorcer la restitution des droits palestiniens et, la mise en examen de l’occupation pour tout ce qu’il a commis à l’encontre des vestiges historique et culturel, du peuple palestinien, à commercer par le ratissage et la démolition d’un grand nombre de monuments passant par le pillage de centaines d’ente eux et finissant par les opérations de falsification et de truquage, auxquelles s’ajoutent les agressions de toutes sortes, qui constituent une véritable gabegie et une dédain à l’égard des droits internationaux.
Le ministère a également réclamé, d’œuvrer pour adjoindre et enregistrer tous les monuments du patrimoine et les vestiges historiques en Palestine, d’une façon générale et dans la ville d’El Kods en particulier, sur la liste des édifices historiques et du patrimoine de la Palestine. Il faut bien entendu aussi, exécuter toutes les décisions relatives aux vestiges palestiniens qui contribuent à consolider le droit du peuple palestinien à ces vestiges.
Le ministère a fait savoir que l’occupation s’enorgueillit, d’exposer des objets du musée palestinien qu’il a pillé, dans ses propres musées publics. Réclamant de faire pression sur l’occupation pour l’obliger à restituer tous les objets archéologiques  volés estimés par milliers d’objets différents, à leurs véritables titulaires, à savoir les palestiniens .
Le ministère insiste sur la nécessité de mettre en examen, l’occupation pour tout ce qu’il a commis à l’encontre des vestiges palestiniens et qui sont considérés un vrai trésor de  civilisation pour l’humanité entière .

Belgique : briser tous les blocus en Palestine

jeudi 3 novembre 2011
La Fédération des jeunes socialistes de Verviers et le Comité Verviers-Palestine organisent le vendredi 18 novembre une soirée de témoignages pour discuter de la mission internationale du 8 juillet dernier, et de la nouvelle mission "Bienvenue en Palestine 2012"


-  Vendredi 18 novembre 2011 à 19h
au Comité Populaire, Crapaurue n° 7,
Plusieurs Belges issus du monde syndical, associatif et politique, seront présents pour expliquer leur démarche, et la nécessité de contribuer à libérer les Palestiniens de la prison où ils se trouvent enfermés en Cisjordanie comme à Gaza.
Jean-Paul MAWET, échevin des affaires économiques de Dison, qui a été interviewé par Télévesdre, ainsi que Nouha CHARIF, Fadwa LATRACH, ainsi que Yamina BOUNIR du Comité Verviers-Palestine, interviendront et présenteront la mission "Bienvenue Palestine" qui se prépare pour se rendre en Cisjordanie en toute transparence, du 15 au 21 avril prochain.
Les témoignages seront illustrés par la projection de photos et de vidéos.

CAPJPO-EuroPalestine
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