lundi 27 octobre 2014

Gaza: Le ministère de la santé appelle à ouvrir le passage de Rafah devant les cas humanitaires

Le ministère palestinien de la santé a appelé les autorités en Egypte à ouvrir le passage de Rafah immédiatement et de manière urgente pour des états malades et humanitaires.
Dr. Achraf al-Qodra, porte-parole du ministère palestinien de la Santé, a dit dans une déclaration e presse, le lundi 27/10, que les centaines de malades dans la Bande de Gaza paient le prix élevé du blocus et la fermeture du passage de Rafah, ce qui empêche l'achèvement de leurs programmes de traitement.
Il a appelé les Egyptiens à ouvrir le passage de Rafah pour le voyage des cas malades et les besoins sanitaires et humanitaires de la Bande de Gaza.
Il est à noter que les autorités égyptiennes ferment le passage de Rafah, depuis trois jours, après l'incident du Sinaï qui a abouti à la mort d'environ 30 soldats égyptiens et la blessure des dizaines.

L'occupation prolonge l'arrestation d'un prisonnier blessé pour la 20ème fois

Le tribunal militaire israélien de Salem au nord de la ville de Jénine dans le nord de la Cisjordanie occupée a prolongé, le lundi 27/10, l'arrestation du prisonnier blessé Mohamed Ahmed Zakarena (37 ans) du village de Qabatia, au sud de Jénine pour la 20ème fois consécutive sans aucune attention à son état de santé.
Des sources locales ont déclaré que le tribunal de l'occupation insiste de reprendre la condamnation précédente du prisonnier Zakarena et refuse de lui libérer, malgré qu'il souffre de plusieurs maladies et est emprisonné dans la prison de Jalama.
Il est à noter que Zakarena a été arrêté, après sa blessure par les tirs des forces armées de l'Occupant israélien dans une embuscade, près de la ville de Jénine, il y a environ un an et demi, alors qu'il s'est exposé à une enquête dure.

Transfert du prisonnier gréviste Raed Moussa à l'hôpital après la détérioration de son état de santé

L'état de santé du prisonnier gréviste de la faim Raed Moussa (35 ans) s'est détérioré, ce qui a exigé son transfert des cellules d'isolement de Beer Shava à l'hôpital de Barzillai, dans un état de santé instable.
Le chef du Comité des affaires des prisonniers et les libérés, Issa Qaraqea, a déclaré à la presse, le lundi soir 27/10, que le prisonnier Raed Moussa a été transféré à l'hôpital, après la détérioration de son état de santé.
Il est à noter que le prisonnier Raed Moussa poursuit sa grève de la faim illimitée, pour le 38ème jour consécutif, pour protester contre la continuation de sa détention administrative.
Le prisonnier Raed Moussa appartient au village de Silat Dhaher à Jénine et a été arrêté, le 29 Novembre 2013. Il a été transféré récemment de la prison du Néguev à celle d'Ayla dans la ville occupée de Beer Sheva.

Le corps du martyr Abou al-Rous trouvé sous les décombres de la mosquée d'el-Qassam

Les équipes de recherche ont trouvé le lundi après-midi 27/10, le corps du martyr Rouhdi Abdul-Hamid Abou Al-Rous (22 ans) qui a été tué lors de la récente agression israélienne sur la Bande de Gaza.
Les équipes opération sur le terrain en coopération avec la défense civile n'ont pas pu dès l'agression israélienne sur la Bande de Gaza de trouver le corps du martyr Abou al-Rous qui a été tué dans un raid aérien israélien ciblant la mosquée d'el-Qassam, le 9 août dernier.
Les citoyens palestiniens dans le camp de Nussirat ont enterré les corps de trois martyrs tués dans ce raid, durant la prière de l'aube, alors que les efforts de recherche du martyr Abou Al-Rous ont été arrêtés, mais ils ont été repris, il y a trois semaines, dans le cadre de l'élimination des débris de la mosquée.
Il est à noter que le martyr Zouhdi Abou al-Rous était marié et père d'une seule fille.

Sud de Jénine: Les forces armées occupantes envahissent une colonie évacuée

Les forces armées de l'occupant israélien ont pris d'assaut le lundi après-midi 27/10 la colonie évacuée de 'Homesh", au sud de la ville de Jénine,  au nord de la Cisjordanie occupée, et ont érigé un barrage à son entrée sur la route jénine-Naplouse.
Des sources locales ont déclaré que les soldats israéliens se sont déployés dans les oliviers et ont interrogé les citoyens palestiniens qui récoltaient les olives dans la zone, sans pouvoir arrêter de personne .
Les sources ont souligné que plusieurs patrouilles ont fermé l'entrée de la colonie évacuée sur la route Jénine-Naplouse et ont empêché la circulation d'un certain nombre de véhicules, tout en vérifiant les cartes d'identité des citoyens.
Les habitants de la région soulignent que les forces armées occupantes et les colons extrémistes effectuent des incursions répétées dans la zone, dans le but de harceler les citoyens, bien que les citoyens aient réussi à obtenir une décision de reprendre la propriété des terres sur lesquelles la colonie était établie.

Hamas: L'annulation de la souveraineté jordanienne est un vrai danger menaçant al-Aqsa

Le mouvement du Hamas a mis en garde contre le fait que Tel-Aviv discute de retirer la souveraineté jordanienne complète de la mosquée bénie d'el-Aqsa, tout en considérant que cette étape est un vrai danger qui la menace sans précédent et une violation de toutes les lignes rouges.
"La discussion du retrait de la souveraineté jordanienne complète de la mosquée sainte d'el-Aqsa par la Knesset israélienne en vue d'imposer la souveraineté juive complète est une étape dangereuse et un jeu avec le feu, aussi une violation des lignes rouges et une attaque sur la dignité de la nation", a déclaré Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas dans une déclaration de presse écrite, le lundi 27/10.
Il a ajouté que cette mesure exige une réaction de tous les Palestiniens, les Arabes et les musulmans pour enflammer toute la région contre l'occupant israélien pour défendre Jérusalem et el-Aqsa.
Barhoum a considéré qu'il est malheureux après tout ce qui se passe à la mosquée bénie d'el-Aqsa de judaïsation, agression et profanation continuelle de maintenir tout ambassadeur sioniste dans les capitales arabes et islamiques et que le drapeau israélien reste hissé au centre de toute capitale arabe ou islamique.

L'armée israélienne exclue des exercices militaires en Italie

Des sources médiatiques identiques ont révélé l'exclusion de la force de l'aire de l'armée de l'occupant israélien de la listes des forcées armées participantes dans des exercices militaires internationaux en cours dans l'île italienne "Sardaigne", en raison des protestations des militants du Boycott et des groupes de solidarité palestiniens et internationaux.
Le ministère italien de la défense a publié à la fin de Juillet dernier un mémorandum qui a confirmé que les étapes de la planification d'exercices militaires ne sont plus complètes et que les pays participants seront informés de la date du lancement, ce qui n'a pas été le cas avec Tel-Aviv qui n'a pas été informé du début des exercices, le mois dernier.
Il est à noter que ces exercices continueront jusqu'au décembre prochain.
Il était prévu que l'avion israélien de combat "F-16 S" participe dans ces exercices, ce qui a soulevé une colère populaire en Italie, en plus de l'escalade des appels à interdire la coopération avec l'Etat hébreu et donc forcé le ministère italien de la défense à exclure l'armée israélienne et d'annoncer cette décision clairement, en disant: "Les militaires Israéliens ne participeront pas dans les manœuvres".
De son côté, le chef de l'association pour l'amitié Sardaigne-Palestine, Fawzi Ismaïl a commenté en disant: "Nous pouvons considérer cela comme une petite victoire, ce qui indique que la pression populaire pourrait affecter le processus de prise de décision du gouvernement".
"L'opinion publique avait son mot et il est probable que le gouvernement italien et l'OTAN ont compris que leur décision est injustifiée, surtout après la guerre israélienne sur la Bande de Gaza à l'été 2014.

La police israélienne autorisée de punir les familles des mineurs qui jettent des pierres

Le journal hébreu "Yediot Ahronot" a déclaré, le lundi 27/10, que le procureur général du gouvernement israélien, Yehuda Feinstein, est son adjoint, Raz Nazri, ont permis à la police israélienne d'imposer de lourdes amendes financières sur les familles de mineurs qui jettent des pierres sur les gens ou les voitures, dans une tentative d'aider la police à lutter contre le phénomène.
Cette décision permettra de demander aux familles des mineurs de payer des récompenses aux blessés.
En revanche, le Comité ministériel pour les affaires de la constitution et la loi discutera prochainement un projet de loi d'imposer des sanctions à prison jusqu'à 20 ans, sur toute personne qui lancent des pierres ou des autres matériaux sur les voitures voyageant dans le but de faire des graves blessures au sein des passagers.
Le projet de la loi propose d'imposer la condamnation à la prison, pour 5 ans, sur toute personne qui jette des pierres sur les blindés de la police pour entraver son travail.
"L'initiative de créer telle loi vient en raison que la majorité des détenus accusés de jets de pierres sur des mineurs impunis selon les autorités de la loi. Cependant, les articles de cette loi permettent de tenir la responsabilité sur les parents du mineur qui a commis une infraction, en imposant une sanction financière sur eux et les forcer de payer des indemnités aux personnes blessées", selon le journal.

Le plan palestinien d'adhésion à la CPI est prêt

La demande d'adhésion de la Palestine à la Cour pénale internationale (CPI) est prête, de même qu'une plainte pour crimes de guerre contre Israël, a annoncé lundi un dirigeant palestinien.
"Il ne reste plus au président Mahmoud Abbas qu'à signer la demande d'adhésion" à la CPI, a déclaré à l'AFP Mohammed Achtiyeh. "La plainte contre les crimes de guerres israéliens est prête à être soumise au tribunal de La Haye", a-t-il ajouté.
Les autorités palestiniennes ont prévenu qu'elles déposeraient une demande d'adhésion à la CPI si leurs efforts actuels pour obtenir une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant le retrait des Israéliens sous trois ans échouaient. Or un tel échec est probable compte tenu de l'opposition américaine à cette démarche.
L'adhésion de la Palestine à la CPI, qui lui permettrait de poursuivre Israël en justice, est une initiative hautement sensible. Washington, important bailleur d'aide aux Palestiniens et principal allié d'Israël, y est également hostile. "Les principaux crimes contre lesquels les Palestiniens vont porter plainte sont la colonisation et l'occupation en tant que crimes de guerre", a déclaré M. Achtiyeh. Il a également évoqué les crimes commis, selon lui, par les Israéliens durant les trois offensives qu'ils ont menées sur la bande de Gaza en 2008/2009, 2012 et à l'été 2014.
"La direction palestinienne s'est fixé comme première étape de présenter au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution fixant la fin de l'occupation (israélienne) sous deux à trois ans", a-t-il dit, ajoutant que le vote aurait lieu après les élections au Congrès américain prévues le 4 novembre.
M. Achtiyeh a indiqué que les Palestiniens avaient "des contacts intensifs avec les pays amis, notamment européens", afin qu'ils plaident leur cause auprès de Washington au sujet de ce projet de résolution. Mais, a-t-il accusé, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "tente d'utiliser la préoccupation mondiale, et notamment dans notre région, autour de l'organisation Etat islamique pour tuer le projet d'un Etat palestinien".

Israël accélère la colonisation à Jérusalem-Est

Israël a annoncé lundi accélérer les plans pour la construction de 1000 logements à Jérusalem-Est, empoisonnant encore davantage l'atmosphère déjà très tendue autour de la partie palestinienne de la ville, annexée et occupée.
Cette annonce survient dans un climat de violences qui font redouter un embrasement généralisé. La poursuite de la colonisation juive dans la partie palestinienne de Jérusalem est citée comme l'un des facteurs majeurs de tension.
De nouveaux heurts ont mis aux prises lundi jeunes Palestiniens et policiers israéliens, tandis que les responsables politiques des deux côtés rivalisaient de rhétorique tranchante.
«Israël est dans son droit absolu quand il construit dans les quartiers juifs, c'est un consensus, tous les gouvernements l'ont fait, et tous les Palestiniens ont compris que ces quartiers resteront sous contrôle israélien dans n'importe quel accord», a asséné le premier ministre Benyamin Nétanyahou devant le parlement.
Son homologue Rami Hamdallah s'est, lui, symboliquement rendu à la mosquée Al-Aqsa, sur l'ultra-sensible esplanade des Mosquées, pour répéter les mots du président palestinien Mahmoud Abbas : «Jérusalem, Al-Aqsa et les lieux saints musulmans et chrétiens sont des lignes rouges». «Israël est ici une puissance occupante», a-t-il dit tandis que des Palestiniens scandaient «En route pour Al-Aqsa, martyrs par millions».
Peut-être plus que la poursuite de la colonisation, l'intention prêtée au gouvernement israélien (et encore démentie lundi par M. Nétanyahou) d'autoriser les juifs à prier sur l'esplanade des Mosquées pique au plus vif la sensibilité des musulmans de Jérusalem-Est et d'ailleurs.
Troubles quasi quotidiens
Une série d'évènements, la guerre de Gaza et la persistance de l'occupation israélienne se sont conjugués depuis l'été pour provoquer des troubles quasi quotidiens.
Ceux-ci se sont intensifiés depuis qu'un Palestinien de 21 ans, Abdelrahmane Shalodi, a tué un bébé de trois mois et une Équatorienne de 22 ans mercredi dans ce que les autorités israéliennes disent être un attentat «terroriste».
Des milliers de policiers et de gardes-frontières ont été appelés en renforts pour quadriller les quartiers palestiniens.
Le Croissant-Rouge palestinien a recensé plus d'une vingtaine de blessés dans la nuit de dimanche à lundi. La police israélienne a fait état de huit arrestations.
L'épicentre de ces heurts a été une fois de plus le quartier populaire de Silwan, au pied de la Vieille ville et de l'esplanade des Mosquées. Quelque 500 colons israéliens vivent au milieu de 45 000 Palestiniens dans ce quartier d'où était originaire Abdelrahmane Shalodi.
Dans la journée, les quartiers de Silwan, Rass al-Amoud, Essaouiya ont été le théâtre de jets de pétards et de pierres de la part de jeunes Palestiniens contre des policiers qui les ont dispersés avec des projectiles détonants et lacrymogènes et du vaporisateur pestilentiel, a dit une porte-parole de la police, Luba Samri, en parlant de relative accalmie.
«Jérusalem est en train de brûler»
L'annonce de lundi sur la poursuite de la colonisation pouvait donc difficilement tomber plus mal, a jugé l'organisation israélienne anti-colonisation «la Paix maintenant». «Il n'y a jamais de bon moment pour faire des choses pareilles, mais celui-ci l'est encore moins que les autres, alors que Jérusalem est en train de brûler», a dit à l'AFP Lior Amihai, l'un de ses porte-parole.
Le gouvernement a décidé de faire avancer la planification pour la construction de plus de 1000 unités d'habitation : environ 400 à Har Homa et 600 à Ramat Shlomo, deux colonies juives de Jérusalem-Est.
Le gouvernement s'est montré avare de détails. Selon Lior Amihai, «cela ressemble beaucoup à d'anciens projets ressortis des tiroirs» où ils avaient été rangés à cause de difficultés.
Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'État auquel ils aspirent. Et la communauté internationale juge illégales l'annexion et l'occupation de Jérusalem-Est.
La presse israélienne a largement fait état lundi de l'accord que le premier ministre aurait donné à une série de chantiers en Cisjordanie et à la délivrance de 2000 permis de construire pour des logements. L'impact politique risquerait d'être considérable.
M. Nétanyahou mettrait ainsi fin au «gel silencieux» de tels projets en Cisjordanie et donnerait des gages aux procolonisations au sein de sa coalition gouvernementale malmenée. Un responsable gouvernemental a seulement fait état de plans «pour des projets d'infrastructures, y compris des routes pour les Palestiniens».
Une colonie qui sent le soufre
Elle ne devait pas manquer de susciter une nouvelle fois la réprobation de la communauté internationale, encore exprimée ces dernières semaines par l'ONU, les États-Unis ou l'Union européenne.
Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'État auquel ils aspirent. Et la communauté internationale juge illégales l'annexion et l'occupation de Jérusalem-Est.
La colonie ultra-orthodoxe de Ramat Shlomo avait déjà été à l'origine d'un tollé au sein de l'administration Obama quand Israël avait choisi une visite du vice-président Joe Biden dans la région pour donner son feu vert à la construction.
Et la presse israélienne faisait largement état lundi de l'accord que le premier ministre aurait donné à une série de chantiers en Cisjordanie et à la délivrance de 2000 permis de construire.
Le premier ministre mettrait ainsi fin au «gel silencieux» de tels projets et donnerait des gages aux procolonisations au sein de sa coalition gouvernementale malmenée. L'information n'a été ni confirmée ni démentie. Si elle était corroborée, l'impact risquerait d'être considérable.

Crise américano-israélienne: Livni et Lapid mettent en garde Netanyahu

Deux hauts responsables du cabinet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont averti celui-ci dimanche soir que l’intensification des constructions dans les colonies en Cisjordanie envenimerait les liens déjà tendues avec les Etats-Unis, rapporte lundi les médias israéliens.
La ministre israélienne de la Justice Tzipi Livni réagissait à un reportage la deuxième chaîne télévisée israélienne Aroutz 2 indiquant que Netanyahu aurait décidé au cours d'une réunion avec les ministres de l'Economie et du Logement Naftali Bennett et Ouri Ariel, tous les deux du parti national-religieux Habayt Hayehudi, de promouvoir la construction de 2.000 unités de logement, d'infrastructures routières et de transports publics dans les colonies de la Cisjordanie occupée.
Pour Livni, cette initiative est "irresponsable d’un point de vue diplomatique et sécuritaire."
Le ministre des Finances Yaïr Lapid a déclaré quant à lui être totalement opposé à la mise en oeuvre de ce programme de construction. Selon lui, cette décision pourrait mettre en péril les relations avec les Etats-Unis et nuira à l'image d' « Israël » sur la scène internationale.
Lapid a toutefois souligné qu'il n'est pas opposé en général à la colonisation en Cisjordanie dans le cadre de la « croissance naturelle ».
Yaalon sanctionné
Signe de la tension des relations israélo-américaines, le site d'information israélien Ynet a rapporté que l'administration américaine a rejeté la demande du ministre de la guerre Moshe Ya'alon de rencontrer le vice-président américain Joe Biden, le secrétaire d'Etat John Kerry et sa conseillère à la sécurité nationale Susan Rice.
Malgré cela, Yaalon a rappelé que les liens entre Jérusalem et Washington étaient indéfectibles et que les désaccords entre les deux étaient de simples "différends".
Néanmoins, le ministre israélien des Finances, Yair Lapid a parlé de "crise" pour qualifier les tensions actuelles entre « Israël » et les Etats-Unis.
"Nous ne devons pas prétendre qu'il n'y a pas crise", a affirmé Lapid samedi exhortant à faire "tout ce qui doit être fait" pour y mettre fin.

Ce n’est pas un crime de soutenir la Palestine, mais un devoir

Par Collectif de soutien aux personnes arrêtées lors des manifestations pour Gaza
Frappé par des policiers lors de son interpellation, puis humilié lors de son procès à l’issue duquel il a été condamné à 4 mois de prison ferme, Mohamed S. est un exemple édifiant de la répression mise en œuvre dès la manifestation du 13 juillet à Paris.
L’interdiction des manifestations de soutien à la Palestine des 19 et 26 juillet 2014 à Paris, et du 20 juillet à Sarcelles – un cas unique en Europe – a été précédée et suivie de dizaines d’interpellations et de garde-à-vue ; d’innombrables procès, le plus souvent en comparution immédiate.


L'objectif premier de cette répression était clairement de briser un mouvement de soutien à la Palestine et à sa résistance, portée de manière autonome par les Arabes et les musulman-e-s en France. Un mouvement qui s’est opposé sans ambiguïté au gouvernement français, qui a soutenu dès les premiers jours l'entité sioniste.
Au cours de procès ouvertement politiques, la seule dénonciation de l’horreur vécue par les Palestinien-ne-s de Gaza, est devenue passible de prison. Ces procès nous ont, une nouvelle fois, permis de mesurer tout l’arbitraire de cette justice d’exception. 
Car en dépit de l’extraordinaire sévérité des peines prononcées, le Ministère public a choisi le plus souvent d’interjeter appel.
Nombreux sont celles et ceux qui devront à nouveau affronter l’épreuve d’un procès à l’issue incertaine. Avec toute l’angoisse que cela représente pour eux, leurs familles et leurs proches. Et les conséquences que de telles audiences peuvent avoir d’un point de vue personnel et professionnel.
Cette nouvelle vague de procès qui se tiendra courant novembre, et qui vient s’ajouter à celle du mois d’octobre, consécutive elle-même à celle de cet été, nous montre l’ampleur inouïe de la répression en cours, et nous rappelle chacun et chacune à nos responsabilités.
C’est pourquoi, nous exigeons l'amnistie des personnes déjà condamnées et l’abandon des poursuites contre toutes celles arrêtées et jugées parce qu’elles ont eu le « tort » de s’être levées pour soutenir les Palestinien-ne-s et leur résistance.
Et nous réaffirmons avec force que ce n’est pas un crime de soutenir laPalestine, mais bien un devoir.
Notre devoir à tou-te-s.
___________________

Organisations et collectifs signataires :
Campagne pour l'Abrogation des Lois Islamophobes (A.L.I.), Groupe des Associations de Bagnolet (GAB), ISM-France (International Solidarity Movement, France), collectif Baraka, Coordination contre le racisme et l'islamophobie (CRI), Union pour la Tunisie (UNI-T), Mouvement Echaâb (Tunisie), Wafa – France (Tunisie), Comité Action Palestine (CAP), Mouvement des Jeunes Palestiniens - PYM France, Étudiants Musulmans de France (EMF),
Pour signer la pétition, cliquez ici

Les mouvements de résistance dans Gaza renforcent leurs liens avec Téhéran

Téhéran a donné plus de 250 millions de dollars par an au Hamas. Cela a permis au mouvement de résister aux sanctions internationales. Cependant, ce montant n’est plus la question centrale depuis que la dernière guerre a montré que Gaza ne pouvait se défendre qu’avec le matériel et les armes que l’axe de la Résistance [Iran, Syrie, Hezbollah] avait lui-même mis au point.

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Le vice-Président iranien Mohammad Reza Rahimi, reçoit Ismaïl Haniyeh (à g.) en visite officielle
La relation entre le Hamas et l’Iran remonte à 1991 et s’est développée graduellement jusqu’au début de la crise syrienne. Ensuite, le Hamas a pris des positions différentes de celles de l’axe de la Résistance à plusieurs reprises. Mais aujourd’hui, le mouvement des Frères Musulmans reconnaît son erreur.
Les Frères Musulmans d’Égypte ne peuvent plus aider Gaza, et Gaza n’a pas de frontière commune avec le Qatar ni la Turquie. L’ambition de Doha et d’Ankara pour les Palestiniens est tout au plus un état palestinien dans les frontières de 1967, ce qui est la demande du Fatah, et il n’y a que l’Iran qui oser parler de la libération totale de la Palestine.
Bien que le dialogue entre le Hamas et l’Iran soit postérieur aux liens de ce pays avec le Fatah et le mouvement du Djihad Islamique, leur relation s’est développée pendant la seconde intifada et s’est encore fortifiée avec la formation du gouvernement du Hamas à Gaza et le soutien financier déterminant de la République Islamique.
La lune de miel a vite été interrompue par la crise syrienne en 2011 et le départ des leaders du Hamas de Damas. Pourtant la dernière guerre menée contre le mouvement et d’autres factions palestiniennes pendant 51 jours a alerté l’Iran qui a remis l’amélioration des relations bilatérales au centre de ses préoccupations, et le Hamas en a fait autant.
Selon des sources émanant du Hamas, certains membres du Hamas, surtout à Gaza, veulent consolider les liens avec l’Iran. Mais, pour être franc, il sera difficile de convaincre la base de cette nécessité à cause de la position sur la Syrie et le Yémen, et du sentiment grandissant que les armes fabriquées localement et les propres capacités de la résistance palestinienne sont suffisantes. Mais les récents événements au Qatar et en Turquie pourraenit changer la donne.
Selon les sources, si le Qatar et la Turquie expriment volontiers leurs sympathies envers le Hamas, ils sont par contre incapables de jouer un rôle militaire et sécuritaire, sans parler d’un rôle politique clair, dans le conflit. C’est particulièrement vrai de la Turquie, qui est « membre de l’OTAN et qui pourrait se retrouver en position gênante. » Le Hamas en a pris conscience, lorsque, il y a trois ans, Ankara a refusé d’accueillir une réunion du Conseil Général de la Shura, selon les sources.
Avec le Qatar, toujours selon les sources, il y avait un accord incluant plusieurs prises de position communes sur la crise et ses solutions. Sur cette base, « le politburo [du Hamas] était autorisé à opérer à Doha, mais la Résistance n’était pas financée. » Selon les sources, plusieurs prisonniers déportés au Qatar ont quitté le pays et on les a vus à la télévision, sur la chaîne al-Aqsa. « Cela a été synchronisé avec les démarches du Qatar pour être réintégré au sein du Conseil de Coopération du Golfe. »
Ce qui s’est passé après la guerre a amplement convaincu les dirigeants de Gaza que le seul pays en mesure de soutenir le Hamas militairement et officiellement était l’Iran. D’autres sources émanant de la direction du Hamas ont révélé que des réunions ont été organisées récemment à Beyrouth entre des officiels de l’Iran et du Hamas pour concrétiser cette alliance. Il a été décidé une série de « pas en vue d’améliorer les relations bilatérales. » Selon les sources, l’instigateur de ce rapprochement est Mahmoud al-Zahar, un membre du politburo : « Il faut développer nos moyens de résistance et réorganiser nos relations avec des états qui sont prêts à nous aider de manière désintéressée. »
Même l’aile pro-Qatar a récemment approuvé la position de Zahar. Moussa Abu Marzouk, le second représentant du politburo, a dit que l’Iran avait joué un rôle capital dans « le soutien des préparatifs de l’opération d’al-Asf al-Maakoul, au cours de laquelle la Résistance palestinienne a confronté l’occupation avec des missiles iraniens ainsi qu’un système de roquettes artisanales fabriqué sur le modèle iranien. »
« L’opinion générale du Conseil Général de la Shura et d’une partie des membres du bureau politique est que le Hamas doit améliorer ses relations avec l’Iran pour que les choses redeviennent comme avant, » insistent les sources émanant du Hamas. Ce qui doit être noté, c’est l’appel à améliorer l’approche stratégique de « pays modérés » comme la Jordanie et l’Égypte, pour permettre au mouvement de sortir de la crise actuelle, considérée comme très grave.
L’officiel du Hamas, Ahmed Youssef, a parlé de « discussions internes insistant sur le besoin de restaurer les relations avec la République Islamique et le Hezbollah. » Dans un communiqué de presse, il a affirmé que le mouvement était redevable à l’Iran et qu’il était « indispensable de le prendre en compte à l’avenir ». Selon Youssef : « c’est l’Iran qui s’est comporté de la manière la plus honnête vis à vis des Palestiniens et qui a donné le plus à la région. Il a fourni aux Palestiniens des millions de dollars sans en faire tout un plat. » A propos de l’absence de l’Iran à la conférence sur la reconstruction de Gaza, Youssef a dit : « L’Iran n’a pas besoin d’y être invité pour contribuer, la contribution de l’Iran n’est pas liée à sa présence à la conférence. »
La direction du Djihad Islamique s’est rendue à Téhéran pour rencontrer le Chef Suprême de la République Islamique Ali Khamenei. Abu Imad al-Rifai, le représentant du Djihad Islamique au Liban, a dit que c’était « [une visite] décisive à un état qui revêtait une importance capitale dans le soutien à la Résistance. » La réunion portait sur des « questions tout à fait prioritaires, comme de soutenir la résilience du peuple de Gaza en temps de guerre. »
A cette réunion, étaient présents le secrétaire général du Djihad Islamique, Ramadan Abdullah Shalah, son adjoint, Ziad al-Nakhaleh, son représentant à Téhéran et d’autres personnalités. Deux questions principales ont été abordées : Jérusalem et la situation dans les Territoires occupés de Cisjordanie.
Mais Abu Imad al-Rifai ne pense pas que la visite « à ce niveau et à ce moment précis, signifie que le Jihad Islamique remplacera le Hamas par la République Islamique. Bien que la dernière bataille ait accru la force des relations, les médias vont trop loin dans leurs projections. » Concernant la relation avec l’Iran, « il est clair que personne ne remplacera personne, chacun ayant son rôle à jouer », a déclaré al-Rifai à al-Akhbar.
En ce qui concerne le soutien des Iraniens à la reconstruction de Gaza, selon des sources émanant du Djihad Islamique, « leur soutien complètera celui des autres pays donateurs. Il inclura aussi des aspects humanitaires qui ne sont pas couverts par les autres. » Quant à la question de la manière dont sera acheminée l’aide, « la Résistance utilisera tous les moyens nécessaires. »
« L’armement de la Cisjordanie », cependant soulève la question de comment et quand ? « Après l’expérience de trois guerres [contre Gaza], nous sommes arrivés à la conclusion qu’on ne pourrait pas libérer la Palestine depuis Gaza, » a expliqué Rifai. « On ne pourra y arriver qu’en armant les territoires occupés de Cisjordanie et en les impliquant dans la lutte, en se servant de leur situation stratégique pour changer l’issue de la bataille. Le fait est que l’occupation de la Cisjordanie, au travers principalement des colonies et des centres de détention, nous met en état d’alerte perpétuelle. »
Qu’en est-il de l’Iran et du Hezbollah ?
Selon Moussa al-Kanani, un expert de l’Iran, chercheur au Centre des Études Stratégiques en Iran et au Moyen-Orient, la République Islamique a une « position stable et qui ne changera pas sur le soutien aux Palestiniens. Selon la constitution, le Leader Suprême élabore les stratégies et orientations politiques générales du pays, ce qui comprend le soutien à la Palestine. » Selon Kanani, « les centres de pouvoir de l’état iranien font en sorte que le soutien politique et financier au Hamas ne s’interrompe pas. Les comptes-rendus des réunions entre les deux partis ne mentionnent pas ce genre de chose pour des raisons de sécurité. L’Iran est prête à recevoir le politburo du Hamas. »
Le Hezbollah ne dit pas autre chose. Hassan Hobballah, qui a la charge du dossier palestinien, a affirmé que les relations avec toutes les factions palestiniennes seraient renforcées « en dépit des différences d’opinions, parce que la résistance est un facteur d’unité. » Hobballah a déclaré à Al-Akhbar que le Hezbollah et le Hamas s’étaient réunis récemment et qu’il y avait « des échanges téléphoniques réguliers entre Hassan Nasrallah et Khaled Mishal. »
http://english.al-akhbar.com/conten...
Traduction : Info-Palestine.eu - Dominique Muselet

Jérusalem brûle

Dans le temps, l’état d’Israël avait de vrais chefs politiques. Leur capacité à mentir et à dissimuler leurs véritables (et repoussants) objectifs sous un semblant de modération et de bonne disposition pour un compromis, les avait rendus populaires autour du monde (occidental).

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Des manifestants palestiniens tentent à coups de pierre de s’opposer à un bulldozer des troupes d’occupation - Photo : AA
Ils prétendaient que le problème réel était le manque de partenaire de l’autre côté, qui serait prêt - car les chefs Israéliens étaient censés l’être - à faire de douloureux « compromis ».
David Ben-Gurion était ce genre de menteur en chef et en raison de ses capacités à cacher son vrai programme derrière un écran de fumée de mensonges, il a obtenu un appui international pour l’établissement de l’état d’Israël. Teddy Kollek, maire de Jérusalem en 1967, pouvait annexer Jérusalem-Est tout en conservant l’image d’un politicien modéré, prétendument motivé par la seule volonté d’agir pour une pleine égalité entre Juifs et Arabes dans « la ville unifiée ».
La direction israélienne actuelle a presque tout oublié de ce qu’ils devraient avoir appris des pères fondateurs, y compris l’art de mentir. Ils disent ouvertement qu’ils ne sont intéressés par aucun type de compromis, qu’ils dédaignent l’idée même d’une égalité entre Juifs et Arabes et que la judaïsation de la Cisjordanie, y compris de Jérusalem, est leur objectif stratégique.
Un discours si dépouillé fait de l’extrême modération de Mahmoud Abbas une plaisanterie sinistre : il n’a aucun associé israélien pour n’importe quel genre de compromis, et lancer un appel pour un « retour aux négociations de paix » est à juste titre perçu comme pathétique. Après des années de wait and see le peuple palestinien a perdu toute confiance dans un règlement politique entre l’OLP et Israël. Les Palestiniens croient aux actes du gouvernement israélien et absolument pas aux promesses en l’air de leur président.
Le gouvernement d’extrême droite israélien a décidé d’enterrer Mahmoud Abbas sous une série de provocations, principalement avec les constructions de nouvelles colonies – non pas dans la discrétion, comme le gouvernement des États-Unis le laisse entendre, mais de façon tonitruante. Ils ont même décidé de pousser la provocation encore plus loin en soutenant les fascistes israéliens qui envahissent la mosquée d’Al Aqsa, un des sites les plus vénérés par les Palestiniens et également par des centaines de millions de musulmans à travers le monde.
Les dernières provocations dans Al-Aqsa ont bien pu avoir été la provocation de trop : depuis ces dernières semaines, la population palestinienne de Jérusalem s’est mise dans un état de révolte et Jérusalem est maintenant une ville en guerre. Une guerre d’intensité réduite, mais une guerre... Les Palestiniens manifestent pour défendre leur lieu saint et se confrontent à la brutalité de la police de l’occupation, voulant stopper la nouvelle agression israélienne. Des centaines de policiers armés attaquent brutalement les jeunes manifestants, usant de gaz lacrymogène, et les hélicoptères volent de manière permanente au-dessus de la ville. Mais chaque jour qui passe voit la mobilisation des Palestiniens se renforcer.
Il y a quelques mois, j’avais suggéré que la prochaine Intifada pourrait bien voir le jour à Jérusalem : Netanyahu, Bennett et Barkat, le maire de Jérusalem, font tout leur possible pour que cette prédition se réalise.
http://www.alternativenews.org/engl...
Traduction : Info-Palestine.eu

Jordanie: le chef du Parlement compare le "terrorisme" d'Israël à celui de l'EI

Le chef du Parlement jordanien a affirmé lundi que les "agressions" d'Israël contre les Palestiniens "ne sont pas moins terroristes" que les actes du groupe Etat islamique (EI, ex-Daech).
"Les atteintes répétées d'Israël contre les Palestiniens, leur terre et leurs lieux saints, provoquent notre colère car ces agressions ne sont pas moins terroristes que les actes de Daech", a déclaré Atef Tarawneh lors d'un entretien à Amman avec le chef de la diplomatie maltaise George Vella.
Le parlementaire jordanien, cité par l'agence officielle Petra, a appelé la communauté internationale à faire pression sur l'Etat hébreu pour qu'il "mette fin à ses agressions contre les lieux saints musulmans de Jérusalem, pour qu'il arrête la colonisation et reprenne les négociations avec le Palestiniens".
La Jordanie est le seul pays arabe, avec l'Égypte, a être lié à Israël par un traité de paix, conclu il y a juste 20 ans.
Israël a annoncé lundi l'accélération du projet de construction de 1.000 logements à Jérusalem-Est, empoisonnant encore davantage l'atmosphère déjà très tendue autour de la partie palestinienne de la ville, annexée et occupée par l'Etat hébreu.
Jérusalem-Est, dont les Palestiniens veulent faire la capitale de l'Etat auquel ils aspirent, est en proie depuis l'été à des tensions grandissantes qui se sont transformées en troubles quasi quotidiens, faisant maintenant craindre un embrasement généralisé.
La semaine dernière, le roi Abdallah II de Jordanie avait stigmatisé "l'extrémisme sioniste" au cours d'une rencontre avec des parlementaires jordaniens. Estimant que l'islam est actuellement en proie à "une guerre civile" entre "extrémistes et modérés", le souverain avait indiqué: "si les pays de la région et du monde cherchent à combattre ce phénomène (...), il faut reconnaître l'existence de l'extrémisme partout". "Il y a de l'extrémisme musulman, mais en face il y a l'extrémisme sioniste", avait-il déclaré.

Reconnaissance d'un Etat palestinien: des sénateurs écologistes et des députés FG réclament un vote


Les sénateurs écologistes et les députés Front de gauche ont réclamé lundi chacun de leur côté un vote sans délai au Parlement pour que la France reconnaisse un Etat palestinien.
La résolution de la sénatrice écologiste Esther Benbassa souhaite "que le gouvernement français reconnaisse sans délai l'État palestinien souverain et démocratique sur la base des lignes de 1967, avec Jérusalem comme capitale des deux États". Elle "invite la France à tout mettre en oeuvre pour faire aboutir sur le terrain la solution négociée de deux États indépendants contigus".
"Même si les marges de manoeuvre diplomatique se révèlent étroites, tout vote symbolique en faveur de la reconnaissance de l'État palestinien aux côtés de l'État israélien - dont toutes les parties doivent reconnaître l'existence et le droit à la sécurité - constituerait un pas en avant pour une paix juste et durable", estime Mme Benbassa dans un communiqué.
"À ce jour, 134 pays ont déjà franchi le pas de la reconnaissance de la Palestine, dont les anciens membres du pacte de Varsovie, dans les années 1980, à l'exception des pays fondateurs de l'Union européenne", souligne Mme Benbassa.
Les député Front de gauche ont demandé de leur côté "dans les plus brefs délais" l'organisation d'un vote sur la reconnaissance de la Palestine dans un courrier adressé au président de l'Assemblée Claude Bartolone.
Selon les députés Front de gauche, "la France ne peut rester en retrait" après la reconnaissance de la Palestine par le Parlement britannique le 13 octobre dernier, par le Royaume de Suède le 3 octobre, et avec le vote à venir du Parlement espagnol.
Ils proposent d'inscrire à l'ordre du jour la "proposition de résolution portant sur la reconnaissance par la France de l'État palestinien" déposée le 24 septembre 2012 par les députés Front de gauche.

Jérusalem-Est : les nouvelles colonies israéliennes provoqueront une "explosion"

La décision d'Israël d'accélérer les plans pour la construction de 1 000 logements à Jérusalem-Est et la poursuite de la colonisation juive provoqueront une "explosion", a prévenu lundi un haut dirigeant du Fatah, le parti du président palestinien Mahmoud Abbas.
"De telles mesures unilatérales mèneront à une explosion", a dit à la presse Jibril Rajoub à Ramallah, en Cisjordanie, alors que la partie palestinienne de Jérusalem annexée et occupée est en proie à de vives tensions.

Israël accélère les plans pour 1 000 logements à Jérusalem-Est


Le gouvernement israélien a décidé d'accélérer les plans pour la construction de 1 000 logements supplémentaires à Jérusalem-Est, a annoncé un responsable israélien lundi en plein climat de tensions dans la partie annexée et occupée de la ville.
"Le gouvernement a décidé de faire avancer la planification pour la construction de plus de 1 000 unités d'habitation à Jérusalem", a dit un responsable sous le couvert de l'anonymat.

La Jordanie évoque une menace sur son accord de paix avec Israël

La construction de nouvelles colonies en Cisjordanie et une modification du statut de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est mettraient en péril l'accord de paix conclu entre Israël et la Jordanie, déclare l'ambassadeur jordanien en Israël, dimanche.
"Toutes ces initiatives sont incompatibles avec le droit international et le droit humanitaire international et si leur poursuite est autorisée cela aboutira à menacer le traité", a estimé Walid Obeidat à la veille du 20e anniversaire de la signature de l'accord.
Obeidat faisait allusion aux tentatives de militants israéliens orthodoxes qui souhaitent modifier le statut de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est considérée comme le troisième lieu saint de l'islam et aux projets de nouvelles colonies de peuplement dans les territoires revendiqués par les Palestiniens pour un futur Etat.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a indiqué que son gouvernement n'avait pas l'intention de modifier le statut de l'esplanade passée sous le contrôle d'Israël après la prise de Jérusalem-Est en 1967. L'édifice, qui abrite notamment la mosquée Al Aqsa, est administré par des autorités musulmanes.
Des alliés politiques de Netanyahu plaident toutefois pour une modification du statut du lieu saint afin de permettre l'organisation de prières à proximité de ce site à partir duquel, selon la tradition musulmane, le prophète Mahomet a gagné le paradis.
Les Israéliens qualifient le lieu de mont du Temple. Le mur occidental de cet ancien temple est aujourd'hui le mur des lamentations, lieu devant lequel viennent prier les juifs.
La Jordanie a signé en 1994 un traité de paix avec l'Etat hébreu qui garantissait ainsi sa frontière orientale. Il s'agissait du deuxième accord de paix avec un pays arabe voisin après celui de 1979 conclu avec l'Egypte.

Bardawil: les événements du "Sinaï" nous ont touché

Le chef du mouvement de la résistance islamique Hamas, Salah Bardawil, a dit que ce qui se passe dans la péninsule du Sinaï est triste pour chaque arabe et musulman, appelant à diriger tous les fusils envers l'occupation sioniste.
Bardawil a appelé, dans une déclaration écrite publiée dimanche (26/10), toute personne à condamner l'effusion de sang et à diriger toutes les armes à feu en direction de l'occupation sioniste qui vise à profaner la dignité et les lieux saints.
Des dizaines de soldats égyptiens ont été tués, hier, par une embuscade mise en place dans la péninsule du Sinaï

Mouchir al-Masri: l'Egypte a reporté les négociations de trêve

"L'Egypte a informé le Hamas de reporter les négociations indirectes de la trêve qui étaient prévue demain lundi 27/10, dans la capitale égyptienne", a déclaré Mouchir al-Masri, le leader du mouvement du Hamas, le dimanche 26/10.
Al-Masri a ajouté dans une déclaration exclusive au CPI qu'il était prévu que la délégation voyage dimanche de Gaza pour participer dans les négociations indirectes avec l'occupation au Caire, mais cela n'a pas été effectué en raison de la fermeture du passage de Rafah par le côté égyptien.
Il a indiqué que le Caire a officiellement informé la délégation le samedi à midi d'avoir reporté les négociations, qui étaient prévues demain lundi pour renforcer la trêve dans la Bande de Gaza, mais il semble que ces négociations ont été reportées à une date ultérieure à la suite d'événements qui ont eu lieu dans le Sinaï.
Al-Masri n'a pas déclaré si ce délai prendra plus de temps, où que le Caire peut offrir une nouvelle invitation aux parties participantes dans les négociations durant cette semaine.
Il était prévu de poursuivre les négociations indirectes entre la délégation palestinienne unifiée et la délégation sioniste sous l'égide de l'Egypte, pour fixer la trêve, mais l'incident de l'explosion au Sinaï qui a abouti à la mort de 31 soldats égyptiens a changé certains arrangements au Caire.

L'organisation "Etudiants pour le temple" envahit el-Aqsa

L'organisation extrémiste "Etudiants pour le temple" a renouvelé le dimanche 26/10 son invasion dans la mosquée bénie d'el-Aqsa via la porte de Maghrébins dans de groupes consécutifs et sous des protections strictes des forces occupantes israéliennes.
Des sources locales ont déclaré que ces groupes ont effectué des tournées au milieu de mouvements provocateurs dans les esplanades et les établissements de la mosquée.
Les sources ont ajouté que ces invasions ont été effectuées au milieu d'une grande dispersion des fidèles, surtout les femmes, et aussi les gardiens et le personnel de la mosquée pour contrecarrer toute tentative par les colons d'accomplir des rituels talmudiques dans les esplanades de la mosquée bénie d'el-Aqsa.
Il est à noter que les forces armées occupantes tiennent les cartes d'identité des fidèles sur les portes principales de la mosquée, jusqu'à leur sortie de la mosquée.
Notre correspondant a appris que les forces armées occupantes ont attaqué l'homme âgé jérusalémite Abou Bakr al-Chimi, après avoir été arrêté de la mosquée bénie d'el-Aqsa, le dimanche matin.

Les tribunaux de l’occupation émettent des jugements contre 6 prisonniers

Les tribunaux militaires de l’occupation à "Salem" et "Ofer" ont émis des jugements contre six prisonniers en plus d’amendes variant entre 2000 et 5000 shekels.
Le club du captif a déclaré dans un communiqué, publié dimanche, que le tribunal de l'occupation à "Salem" a condamné 3 prisonniers de Qalqilya.
Ces prisonniers sont: Rashed Radwan, condamné à 6 mois de prison et 3000 shekels d'amende, Youssef Suwaydan, condamné à 16 mois et une amende de 5000 shekels, et le prisonnier Mohammed Saed Lwisi condamné à 6 mois et 1000 shekels.
Le prisonnier Ahed Mansour de Salfit a, à son tour, été condamné à 22 mois de prison et une amende de 4000 shekels.
La Cour militaire de l’occupation à "Ofer" a condamné le prisonnier Akram Issa à 4 mois de prison et à une amende de 2.500 shekels, et le prisonnier Ihab Munasra à cinq mois de prison et 2000 shekels d’amende.

L’occupation prend d’assaut Yaabod au sud de Jénine

Les forces armées de l'occupation sioniste ont pris d'assaut, le dimanche soir (26/10), la ville de Yaabod, au sud de la ville de Jénine dans le nord de la Cisjordanie et se sont répandues dans la zone Malloul, dans la ville puis ont érigé un barrage à l'entrée.
Des sources locales ont déclaré que les soldats israéliens ont été déployés dans le quartier sud de la ville, en particulier dans le domaine Malloul puis ont interrogé un certain nombre de citoyens dans les rues.
Les soldats se sont aussi stationnés dans le voisinage de l'école secondaire, à l'entrée de la ville et ont érigé un poste de contrôle militaire pour arrêter les véhicules et vérifier l'identité des citoyens.
Des témoins ont déclaré que les soldats israéliens ont également humilié plusieurs cultivateurs d'olives dans la ville, alors qu’ils passaient près du barrage de Mapuduttan qui est installé sur les terres du village.

Blessés dans de violents affrontements à Selwad

30 citoyens palestiniens ont été blessés par les balles en caoutchouc dont un cas à la tête lors de violents affrontements éclatés avec l'occupant israélien, dans le village de Selwad, à l'est de Ramallah, le dimanche après-midi 26/10, après la fin de l'enterrement du garçon martyr Irwa Hamad.
Le correspondant de notre CPI à Ramallah a déclaré que les centaines de jeunes hommes en colère se sont dirigés vers une base militaire de l'armée israélienne, à l'ouest du village et ont mis le feu dans les pneus et jeté des pierres, avant l'intervention des importantes forces de l'occupant israélien et le déclanchement des affrontements.
Notre correspondant a cité des journalistes palestiniens et étrangers, en disant que les soldats israéliens les ont directement ciblés avec les balles en caoutchouc, ce qui a causé la blessure du cameraman de l'Agence américaine et qu'une caméra d'un autre a été cassée.
Il a ajouté que les soldats israéliens ont hasardeusement utilisé les balles en caoutchouc et les bombes du gaz, ce qui a causé l'étouffement des dizaines de citoyens, où ils ont été transférés au centre médical du village.
Il est à noter que le garçon Irwa Hamad a été tué par les tirs d'un tireur israélien lors de violents affrontements qui ont éclaté le vendredi dernier soir.

Les colons sionistes dansent sur des terrains palestiniens dépouillés !

Sur un terrain palestinien, à côté de la colonie sioniste de « Nabi Daniel » installée sur la terre des Palestiniens des villages d’Al-Khader et Nahalin, au sud de Bethléem, au sud de la Cisjordanie, des drapeaux d’"Israël", l’Etat d’occupation, et des stands ont été installés, des positions de fête et de joie.
Un bon nombre de colons sionistes y étaient présents. Ils montraient leur joie après la décision de l’occupation sioniste de confisquer quelque huit hectares de terrains palestiniens de la région au profit de la construction d’une école talmudique au service de ladite colonie.
Une nouvelle confiscation
C’est en passant par une rue ancienne appelée « La rue d’Al-Kilo » qu’on peut arriver au terrain que les sionistes veulent confisquer. Elle est d’un kilomètre de longueur. Cette rue arrive au village de Nahalin, un village de l’ouest de Bethléem. Durant l’Intifada d’Al-Aqsa, les autorités sionistes l’ont fermée. Cette fermeture a causé beaucoup de mal aux habitants de ce village. Leur distance pour arriver au cœur de la ville de Bethléem a triplé, à cause de cette fermeture. La distance entre eux et la ville s’élève désormais à une dizaine de kilomètres.
Cette colonie sioniste de « Nabi Daniel » se trouve sur la droite de la rue. Sur la gauche de la rue se trouve la colonie d’Al-Ayzar. Entre les deux colonies se trouve ce terrain de huit hectares qui attend la décision définitive de sa confiscation. Les occupants sionistes n’ont donné qu’un court délai pour une quelconque opposition.
La mosquée de Saladin
Dix kilomètres au loin du terrain à confisquer, il y a un vieux village bâti par le chef historique Saladin, pendant qu’il tentait de libérer la ville sainte d'Al-Quds. Ce village est couvert par la terre sioniste. Certains activistes palestiniens ont réussi à ressortir sa petite mosquée de dessous des décombres et à la restaurer.
Des militants palestiniens travaillent pour restaurer non seulement la mosquée de ce vieux village, mais aussi ses maisons. Ils encouragent les gens à retourner à leurs terrains pour les travailler et les reprendre de l’occupation sioniste qui fait tout pour les dévorer, pour continuer l’élargissement colonial, la judaïsation de la région, le projet de la « Grande Jérusalem ».
Le projet de « Grande Jérusalem » est destiné à construire une série de colonies sionistes au sud de la ville, puis les lier aux colonies de ville d'Al-Quds et à sa partie ouest.
C’est ma terre, c’est mon honneur
Un fermier palestinien, qui possède un terrain agricole dans la région, informe notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’il vient tous les jours pour travailler sa terre et pour la conserver.
Il conclut :
« C’est ma terre. Je la conserve, comme je me conserve et conserve mon honneur. Elle est la source de ma vie. Je l’ai reçue de mon père qui l’avait reçue de son père. Et moi, je la délivrerai à mes enfants. Je ne la délaisserai jamais, jusqu’au dernier jour de ma vie ».

L’occupation a arrêté deux jérusalémites et un soldat brulé lors de nouveaux affrontements

A Beyt Hanina, au nord de Jérusalem, des jeunes ont lancé des cocktails Molotov sur un soldat de l’occupation, il a donc été directement touché. Les jeunes ont aussi attaqué des voitures de colons dans la zone, les forces de l’occupation ont arrêté un jeune dont l’identité n’a pas encore été révélée.
Les forces de l’occupation ont aussi arrêté le jeune Maher Sarhane, fils du martyr Samer, dans sa maison à Silwan au sud de la mosquée al Aqssa après que l’occupation ai interdit l’enterrement symbolique qui devait avoir lieu pour le martyr Abderrahmane Chaloudi de Silwan. L’enterrement avait débuté après la prière du soir devant sa maison et a fini en comptant au moins 6 blessés.
A Saadia, à Jérusalem occupé, des affrontements ont éclaté entre des jeunes et les forces de l’ordre. Les quartiers Bab Sahra et Bab Al Amoud ont vu une forte présence de la police de l’occupation.
De violents affrontements ont aussi éclaté à Hay Athaouri ou les forces de l’occupation ont lancé des bombes à Gaz et à son.
Plus au nord, au niveau du barrage du Shaafat de violents affrontements ont aussi eu lieu, les forces de l’occupation ont utiliser des bombes à gaz et des gaz lacrymogènes contre les manifestants.
Les forces de l’occupation ont arrêté Abdallah Al Shimi Abu Bakr, 60 ans, au niveau de Bab Al Silsila après avoir été agressé physiquement. Il a ensuite été trainé au poste de police de Qachla pour être interrogé. Au vu de son état de santé, il a ensuite été relâché. Il est convoqué au tribunal demain matin.
Jérusalem est sous pression depuis plusieurs semaines. Après le meurtre de l’enfant Mohamed Abu Khoudayr qui avait été brulé vif par des colons qui avait eu lieu en même temps que la dernière agression contre Gaza, avec l’escalade des attaques des colons contre la mosquée Al Aqssa, et plus récemment le meurtre de Abderrahmane Chaloudi de Silwan, un climat de colère règne à Jérusalem occupée.  

Une patrouille sioniste visée par des coups de feu à l’est de Ramallah

Dimanche soir, des résistants ont tiré des coups de feu contre une force militaire sioniste près de leur base à l’ouest du village de Silwad à l’est de Ramallah.
Des témoins à Ramallah ont assuré au CPI que les tirs visaient une tour militaire à l’est du village. Le jeune palestinien Ourwa Hamad a été tué.
Des sources sionistes ont déclaré que les coups de feu ont failli atteindre les soldats.
L’occupation a donc mis en place des renforts militaires et a entamé une vague de perquisitions dans les maisons de la zone et ont confisqué les caméras des citoyens.

L’occupation prolonge la détention de 7 jérusalémites, un autre libéré

L’avocat du club des détenus, Moufid Al Haj, a rapporté dimanche soir que le tribunal de l’occupation à Jérusalem occupée a prolongé la détention de sept jérusalémites.
Parmi eux, six prisonniers resteront incarcérés jusqu’à mardi 28/10. Il s’agit Mahmoud Ghaith, Mehdi Abbas, Khaled Bechir, tous originaires de Silwan, en plus des deux frères Sameh et Mohamed Najib ainsi que Qoussay Chaouki qui eux sont originaires de Beit Hanina.
Mahdi Al Safdi, de la vieille ville, sera libéré lundi 27/10, quant à Youssri Haddad, il a été relâché sans condition.

L’occupation commet un crime démographique contre 6 000 jérusalémites en 7 ans

Le comité jérusalémite a déclaré que les autorités de l’occupation ont supprimé le titre de résidence de plus de 6000 citoyens palestiniens des quartiers ouest de Jérusalem occupée de 2007 à aujourd’hui.
Le comité islamique et chrétien de défense de Jérusalem et des lieux saints a considéré dans un rapport publié samedi que le retrait des nationalités et des cartes de séjour des Jérusalémites révèle l’existence d’une politique cachée et stratégique qui a pour but clair de contrôler la ville de Jérusalem, de la judaïser, et de la vider de ses habitants dans le cadre du « nettoyage ethnique »
Dans son communiqué, le comité a déclaré que les autorités de l’occupation ont annulé le droit de résidence à des milliers de citoyens palestiniens en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et Jérusalem occupée depuis 1967 alors que les juifs sont autorisés à coloniser les territoires palestiniens et à voyager hors des colonies sans perdre leur titre de résidence. Par contre les palestiniens voient leurs pièces d’identités confisquées et contraints de quitter les territoires occupées dès que le ministère israélien de l’intérieur le décide.
De son côté, le secrétaire général du comité, Hana Issa, a déclaré que « les gouvernements israéliens qui se succèdent ont continué leur politique raciste à l’encontre des jérusalémites qui sont interdits d’habiter la ville, avec une simple décision de la cour suprême israélienne qui date de 1988 qui énonce que l’autorisation d’habiter durablement à Jérusalem est possible seulement si le citoyen habite à l’intérieur de la zone verte ou dans les zones qui sont soumises au contrôle de la mairie de Jérusalem.
Dans le même contexte, Issa a rappelé que ce qui est communément appelé l’impôt Arnona a largement participé au fait que le citoyen jérusalémite perde son droit de séjour vu que cet impôt est utilisé différemment par la mairie de l’occupation en fonction de [l’origine] du citoyen. Il y a une différence claire entre les jérusalémites et les juifs dans la baisse de l’imposition de cet impôt qui est censée s’appliquer aux ménages à revenus faibles, aux chômeurs ou aux handicapés.
L’expert en droit palestinien a ajouté que « celui qui visite Jérusalem n’a pas besoin de fournir beaucoup d’efforts pour voir les frontières à Jérusalem entre les colonies juives et les quartiers arabes : juste en observant les inégalités architecturales des bâtiments, la luminosité des rues, les écoles, la propreté etc… »

La Knesset discute de l’imposition de la souveraineté totale d’Israël sur la Mosquée al-Aqsa

La Knesset sioniste tient aujourd’hui lundi une séance spéciale pour débattre de la proposition de retirer la souveraineté de la Jordanie sur la Mosquée al-Aqsa, soumise l’an dernier par le vice-président de la Knesset, Moshe Fijlin, afin d’imposer le contrôle sioniste total sur la Mosquée.
Le ministre de la Sécurité intérieure devrait assister à la séance, ainsi qu’un représentant du ministère de la Justice, le Procureur général, la mairie de Jérusalem, le ministère des Finances, du Logement, des Affaires étrangères, des Services religieux, le Cabinet du Premier ministre, l’organisation Ateret Cohanim, la fondation du patrimoine du Mont du Temple, l’organisation Ir Amim, l’Autorité des Antiquités, et des représentants des membres de l’organisation du prétendu Temple.
De son côté, le directeur général des Legs pieux de Jérusalem et des affaires de la mosquée d’al-Aqsa, le Shaykh Azzam al-Khatib, a déclaré dans la presse : « Nous refusons toute idée de discussion ou débat sur le statut de la Mosquée d’al-Aqsa à la Knesset, et nous assurons que la souveraineté islamique sur la mosquée revient à la Jordanie, et c’est une mosquée islamique pour tous les musulmans du monde ».
« Les sages du côté israéliens doivent réfléchir, car al-Aqsa est un sujet sensible, et toute discussion, plan ou préjudice à son encontre enflammeront toute la région », a-t-il ajouté.
Ces derniers jours, les opérations d’incursion par les colons dans la Mosquée d’al-Aqsa se répètent de façon significative, et ce, sous protection des forces d’occupation, dans une tentative d’y imposer la division spatiale et temporelle, et la souveraineté totale d’Israël.

Israël prévoit de construire 1000 logements à Jérusalem occupée

Le site hébreu Wala a révélé lundi matin des directives énoncées par le Premier ministre du gouvernement d’occupation, Benjamin Netanyahu, aux services concernés afin de mettre en place un plan de construction de près de 1000 nouveaux logements à Jérusalem occupée.
Selon le site internet, il est question de 400 habitations dans le quartier de Har Homa au sud de Jérusalem, et environ 600 logements dans la zone nommée Ramat Shlomo.
La révélation de ce nouveau plan survient suite à celle de la 2e chaine israélienne dimanche concernant un accord secret qui sera prochainement tenu entre Netanyahu et la droite extrémiste. Ils auraient convenu de la permission de construite des milliers de logements coloniaux en Cisjordanie, en plus d’autres facilités accordées aux colons.
Le correspondant de la 2e chaine, Audi Siegel, explique que l’objectif du Premier ministre est de renforcer son alliance avec la droite dans la coalition gouvernementale, avec l’approbation de la fin du « gel pacifique » de la colonisation.