lundi 24 novembre 2014

Israël, comme une tentation d'apartheid

Par MICHEL COLOMÈS
Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, a-t-il vraiment l'intention de faire voter une loi accentuant le caractère juif d'Israël, en excluant du coup des droits habituels des citoyens tous ceux qui ne bénéficient pas de cette judaïté ? Ou s'est-il lancé dans une manoeuvre qui, en risquant de faire éclater sa coalition, va provoquer les élections anticipées qu'il recherche ? La presse israélienne était ce lundi partagée sur les véritables intentions du Premier ministre.
Ce qui est sûr, c'est que dimanche, au cours d'un conseil des ministres tellement tumultueux que les éclats d'une empoignade verbale très vive ont été perçus à l'extérieur de la salle de réunion, le cabinet israélien a adopté un texte controversé affirmant solennellement qu'Israël est un État juif. Et que seuls les juifs peuvent bénéficier de plein droit de la citoyenneté israélienne. Ce qui rejette dans un statut de citoyens de seconde zone environ 20 % de la population israélienne. Et paraît écarter ce que Henry Kissinger avait décrit comme le plus grand danger qui menace le pays : voir un jour ou l'autre Israël peuplé en majorité de non-juifs.
Au moment où des attaques terroristes ont fait récemment onze morts, dont cinq, le 22 octobre, au coeur même de Jérusalem, cette proposition de loi est, pour Netanyahou, une manière de rejeter un peu plus les Palestiniens, qu'ils soient de Gaza ou arabes israéliens vivant sur le territoire d'Israël, hors de la communauté du pays. Une façon également d'adresser un message de certitude sur son bon droit et d'autorité au reste du monde, et particulièrement à l'Europe, où certains Parlements, comme l'Assemblée nationale française, ce vendredi, semblent décidés à voter en faveur de la reconnaissance d'un État palestinien.
Mise à mal des "fondements démocratiques du pays"
Mais cette politique d'exclusion, qui ressemble un peu à une fuite en avant, est un risque sérieux pour Israël : d'abord parce qu'en provoquant ainsi la communauté internationale, Netanyahou est sûr de s'attirer des condamnations pratiquement unanimes. Même de la part des États-Unis, son principal soutien et bailleur de fonds, où, avant de se reprendre et de modérer ses propos, Barack Obama avait évoqué "un danger d'apartheid". Car si elle était votée cette semaine par la Knesset, la loi, qui aurait valeur constitutionnelle, permettrait en effet des applications discriminatoires comme celles que l'on a connues en Afrique du Sud. Peut-on imaginer que les sinistres pancartes "White only" sud-africaines deviennent des "Jews only" dans les autobus, les bureaux de poste ou les toilettes publiques d'Israël ?
Ce pays, heureusement, est une démocratie. Et l'opposition du centre et de gauche a déjà annoncé qu'elle s'opposerait par tous les moyens à un texte législatif dont le procureur général de l'État a déclaré "qu'il mettrait à mal les fondements démocratiques du pays". Sa ministre de la Justice, Tzipi Livni, est sur la même ligne. Comme cinq autres ministres. Si Benyamin Netanyhaou veut prendre le risque de la rupture de sa coalition, ce sont les électeurs qui trancheront. Et naturellement dans le contexte d'insécurité qui prévaut en Israël, le Premier ministre peut espérer les rallier à sa politique hasardeuse. Il a pour cela une référence. Celle de David Ben Gourion qui en 1949 avait déclaré devant la Knesset : "Lorsqu'il a fallu choisir entre toute la terre sans État juif et un État juif sans toute la terre, c'est cette option que nous avons préférée."

Des Palestiniens et des activistes internationaux franchissent le mur de séparation grâce à des passerelles de fortune

Vendredi 14 Novembre au matin, une cinquantaine de Palestiniens et d'activistes internationaux ont utilisé des passerelles de fortune pour franchir le mur de l'Apartheid entre Qalandiya et le nord de Jérusalem. Cette action directe et non violente venait en réponse aux restrictions imposées ces derniers mois par Israël aux fidèles palestiniens souhaitant se rendre à la mosquée Al-Aqsa.

Vers 10 heures du matin, plusieurs activistes ont franchi le mur l'un après l'autre. A une centaine de mètres seulement d'une colonie israélienne, ils ont ensuite cisaillé une clôture en fil de fer barbelé située à proximité immédiate du mur de l'Apartheid.
Une fois que les activistes eurent tous franchi le mur, le groupe s'est réjoui et a fièrement agité des drapeaux palestiniens. L'action s'est terminée pacifiquement vers 11 heures, sans arrestation à déplorer. Cette action directe et non violente entrait dans le cadre de la campagne intitulée#On2Jerusalem, et était organisée par des Comités locaux de la Résistance Populaire palestinienne, en signe de leur solidarité avec la population deJérusalem.
Une autre action rattachée à la la campagne #On2Jerusalem a débuté peu après celle-ci, avec une tentative, menée par des Palestiniens et des activistes internationaux, de marcher en direction de Jérusalem en passant par le checkpoint de Hizme. Les activistes ont bloqué le trafic israélien, agité des drapeaux palestiniens et chanté des slogans et chants pro-palestiniens. Parmi les personnes présentes, beaucoup portaient des tee-shirts arborant des photos de la mosquée Al-Aqsa accompagnées du texte « Je suis un Palestinien de moins de 50 ans ». Ce texte faisait référence aux restrictions d'accès à l'esplanade de la mosquée Al-Aqsa imposées aux Palestiniens croyants de sexe masculin et de moins de 50 ans. Très rapidement, les activistes se sont heurtés à une forte présence de forces militaires et de la police israéliennes qui les ont évidemment empêchés de traverser le checkpoint.
A plusieurs reprises les forces israéliennes ont durement repoussé des activistes ainsi que des journalistes, leur hurlant de reculer, avant de tirer dans leur direction un barrage de grenades assourdissantes pour les forcer à se disperser. Après avoir violemment repoussé deux activistes internationaux qui portaient un très grand drapeau palestinien, les forces israéliennes ont fini par le leur confisquer. L'un des deux activistes internationaux a raconté qu'ils brandissaient un grand drapeau et qu'ils se sont retrouvés à proximité d'un groupe de soldats. « Un des soldats a mis en pièces un petit drapeau palestinien juste devant nous. Après quoi, il a essayé de nous arracher notre grand drapeau. Comme nous ne le laissions pas faire, d'autres soldats sont venus pour l'aider et c'est ainsi que nous nous sommes retrouvés entourés par plusieurs soldats qui nous ont agrippés et secoués jusqu'à ce qu'on finisse par lâcher le drapeau. » 
Plus tard cette même journée et toujours dans le cadre des actions de la campagne #On2Jerusalem, des activistes ont rejoint des Palestiniens pour manifester au checkpoint de Qalandiya où des affrontements avaient eu lieu une grande partie de la matinée. Les forces israéliennes ont eu recours à une « force excessive » contre les manifestants, leur tirant dessus des dizaines de grenades de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes. Malgré l'attaque de l'armée israélienne, la petite centaine de manifestants présents a crié à pleins poumons des slogans et des chants pro-palestiniens en agitant des drapeaux. Un manifestant est même parvenu à escalader une tour d'observation militaire israélienne pour accrocher un drapeau palestinien à son sommet.
Voir d'autres photos de Jesse Roberts ici.
Source : Palsolidarity
Traduction : CR pour ISM

Le gouvernement Netanyahu approuve le caractère juif d’"Israël"

Le gouvernement israélien a approuvé dimanche un projet de loi visant à renforcer le caractère juif de l'entité sioniste, au détriment de son « caractère démocratique » selon ses détracteurs qui y voient une institutionnalisation des discriminations.
La Knesset (Parlement) doit désormais se prononcer, en plusieurs lectures, sur ce texte pour lequel 14 ministres ont voté "pour" et six "contre", au terme d'un débat extrêmement houleux.
Ce projet de loi prévoit de ne plus définir « Israël » comme un Etat "juif et démocratique" mais comme "l'Etat national du peuple juif" dans les Lois fondamentales, qui font office de Constitution. Mais il devrait être amendé et édulcoré à la Knesset, assurent les experts.
Au-delà de sa lettre, ce texte s'inscrit dans la ligne du durcissement du discours du Premier ministre Benjamin Netanyahu en prévision de possibles élections anticipées en 2015, selon des experts. Il donne ainsi, pour eux, un gage aux personnalités les plus à droite de sa coalition, au bord de l'explosion.
'Inscrire le racisme dans la loi'
Avec ce texte, l'entité sioniste veut entériner une "inscription du racisme, déjà présent dans la rue, dans la Loi et au coeur du système politique", a accusé Majd Kayyal, d'Adalah, le Centre juridique de défense des droits des Palestiniens vivant dans les territoires occupés en 1948.
"La démocratie garantit que tous les citoyens ont les mêmes droits et sont égaux face à l'Etat, mais cette modification raciste introduit une distinction sur la base de la religion".
Le conseiller juridique du gouvernement, le procureur général Yehouda Weinstein, a lui aussi critiqué ce projet, estimant qu'il affaiblissait le caractère démocratique d' « Israël ».
"La reconnaissance d’un Etat palestinien par la France serait une grave erreur"
Sur un autre plan, Netanyahu a affirmé dimanche à des journalistes que "la reconnaissance d'un Etat palestinien par la France serait une grave erreur", alors que le Parlement français doit se prononcer le 2 décembre sur cette question.
La Suède a récemment reconnu l'Etat de Palestine, qui a le statut d'observateur à l'ONU depuis 2012, et les Parlements britanniques et espagnols ont appelé leurs gouvernements à le reconnaître également. Au total, 135 pays dans le monde ont reconnu la Palestine, selon l'Autorité palestinienne.
"C'est ce qu'ils ont à faire en ce moment en France quand on décapite des gens à travers le Proche-Orient, y compris un citoyen français?", a prétendu Netanyahu, faisant référence à la récente décapitation d'un ressortissant français en Algérie par des takfiristes de Daech.
Les Palestiniens mènent actuellement une campagne internationale afin de renforcer leur statut --d'Etat observateur à l'ONU-- qui doit culminer d'ici fin novembre avec un vote au Conseil de sécurité de l'ONU sur un calendrier pour la fin de l'occupation israélienne. Ce projet devrait toutefois être tué dans l'œuf par un veto américain.
"L'Etat d'Israël est le foyer du peuple juif, le seul Etat que nous avons et les Palestiniens qui exigent un Etat ne veulent pas nous reconnaître le droit d'avoir un Etat pour le peuple juif", a martelé Netanyahu dont le gouvernement a adopté dans la matinée un projet de loi prévoyant de ne plus définir Israël comme un Etat "juif et démocratique" mais comme "l'Etat national du peuple juif", au terme de débats extrêmement houleux.
Le Premier ministre israélien s'exprimait devant des représentants de la communauté française d'Israël après que son gouvernement a approuvé dimanche matin un projet de loi sur l'aide à l'intégration professionnelle en « Israël » des juifs de France, premier pays d'émigration cette année et pour la première fois depuis 1948.
Meyer Habib, député de centre-droit des Français de l'étranger, présent à cette rencontre a prétendu que la reconnaissance de l'Etat de Palestine par le Parlement français "équivaut à importer le conflit israélo-palestinien en France".

Netanyahu met en garde contre une "erreur historique" sur le nucléaire iranien

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est une nouvelle fois intervenu dans les médias américains dimanche pour mettre en garde Washington contre un "mauvais accord" sur le nucléaire iranien, qui serait une "erreur historique".
"Il est important qu'aucun mauvais accord ne soit signé", a dit Netanyahu sur la chaîne ABC. "Un mauvais accord permettrait à l'Iran de garder des milliers de centrifugeuses et d'enrichir ainsi l'uranium nécessaire pour une bombe nucléaire".
"Je crois que les Iraniens sont loin d'accepter cela", a-t-il dit. "Si, pour une raison ou une autre, les Etats-Unis et les autres puissances acceptaient de laisser à l'Iran la capacité de produire sous peu (une arme nucléaire), ce serait une erreur historique".
"Nous faisons tout ce que nous pouvons pour influencer les gens et les inciter à ne pas signer de mauvais accord", a-t-il indiqué.
Après cinq jours d'intenses négociations à Vienne, toutes les parties reconnaissaient dimanche que des "divergences importantes" subsistaient entre le groupe "5+1" (Chine, Etats-Unis, France, Russie, Royaume-Uni et Allemagne) et l'Iran, empêchant un accord définitif d'ici lundi soir, la date butoir.
Le Premier ministre israélien a accusé les Iraniens "d'avoir utilisé l'accord intérimaire pour développer d'autres éléments de leur programme".
"Il est vrai qu'ils n'ont pas augmenté l'enrichissement à 20% ou plus, mais ils ont fait d'autres choses, et ils font d'autres choses que nous ignorons", selon ses prétentions.
"Au lieu d'un mauvais accord, je préfèrerais qu'on continue avec le régime de sanctions, voire qu'on le renforce, pour forcer l'Iran à faire les concessions nécessaires pour faire en sorte qu'ils n'aient pas la capacité à produire une arme nucléaire", a-t-il dit.

Hewlett-Packard fait son beurre avec l’occupation

Pendant des années, le géant américain en technologie de l’information, Hewlett-Packard, a été ciblé avec succès par le mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) pour son soutien matériel à l’occupation israélienne de la Palestine.
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HP justifie de façon arrogante son rôle dans le maintien d’un système israélien aux checkpoints basé sur des identifiants biométrique pour les Palestiniens - Photo : ActiveStills/Ryan Rodrick Beiler
La société fournit des matériels et services au « ministère de la Défense » et à la marine de guerre israéliens, et elle maintient sa présence dans une colonie illégale de Cisjordanie.
Elle fournit également et entretient un système haute technologie de contrôles des pièces d’identité sur le réseau, brutal et sadique, des check-points racistes de Cisjordanie.
La coalition américaine Stop Hewlett-Packard et la Campagne pour le boycott d’HP ont tenu la société comme responsable en appelant à son désinvestissement et à son boycott. En mai par exemple, les étudiants de l’université DePaul de Chicago ont voté en faveur de son désinvestissement de HP, avec d’autres entreprises qui profitent de l’occupation israélienne.
En juin, l’Église presbytérienne américaine a voté lors de son assemblée générale le retrait de ses titres de certaines sociétés, dont HP, en raison de leur rôle dans l’occupation israélienne.
Même si l’ambassade israélienne a écarté cette initiative comme une « mesure symbolique », il était apparu que la société s’inquiétait suffisamment, avant l’assemblée générale de juin, pour adresser une lettre apparemment désespérée à la Commission de l’Église qui traite des questions du Moyen-Orient.
The Electronic Intifada a obtenu une copie de la lettre et la publie intégralement ci-dessous.
Malgré les tentatives de relations publiques pour faire illusion sur son rôle, Zoe McMahon, directeur de « Responsabilité sociale et environnementale mondiale et droits de l’homme » de HP, confirme ses relations intimes avec l’occupation israélienne de la Cisjordanie.
Pas de liberté de mouvement
Le ministère israélien de la Défense a contacté EDS Israel (Electronic Data Systems) pour développer, exécuter et entretenir le système de Bâle, un système d’identification biométrique automatisé mis en place sur les check-pointsmilitaires israéliens en Cisjordanie occupée (EDS Israel a été racheté par HP, et renommé en 2009 HP Enterprise Services).
Le système de Bâle nuit gravement au droit à la liberté de mouvement des Palestiniens. Dans sa lettre de juin à l’Église presbytérienne, HP confirmait son rôle dans le système de Bâle.
Extraordinairement, elle présente le système comme « réduisant les frictions entre les Palestiniens et les soldats israéliens aux check-points tout en accélérant le processus du passage ».
En réalité, tous les habitants du territoire palestinien occupé doivent faire une demande auprès des autorités militaires israéliennes pour obtenir une carte d’identité biométrique, qui leur est exigée pour obtenir toute autorisation de voyage. Bien que refusant la plus grande partie des autorisations demandées, les autorités israéliennes enregistrent toutes les informations recueillies dans leur base de données.
Un registre de la population
Hewlett-Packard joue un rôle crucial dans le système israélien d’enregistrement de la population, en Israël et en Palestine occupée.
Ce système d’enregistrement de la population est exploité et entretenu par HP, et il est clivé par origine ethnique et religion. Il est utilisé comme un outil majeur dans la discrimination systématique qu’exerce Israël entre juifs et Palestiniens, y compris à l’intérieur d’Israël.
Toutes les cartes d’identité sont délivrées par la base de données israélienne, même les cartes d’identité de l’Autorité palestinienne.
HP fabrique en outre les nouvelles cartes d’identité biométriques pour tous les citoyens et résidents d’Israël, notamment les habitants palestiniens de Jérusalem-Est occupée. La société a systématisé la donnée biométrique et photographique et l’a installée dans les bureaux de l’Autorité responsable de la population qui délivre les cartes d’identité.
Profiteur de la colonisation
HP exploite un centre de développement dans la colonie illégale en Cisjordanie de Beitar Illlit, comme l’indique Who Profits. HP fournit aussi les services et les technologies aux grandes colonies israéliennes de Modi’in Illit et Ariel.
Dans sa lettre, HP confirme l’implication d’une « filiale de HP Israel » en fonction à Beitar Illit. Utilisant un même langage orwellien, HP justifie ceci comme « s’intégrant dans un programme de diversité ciblant les femmes ultra-orthodoxes ».
Elle confirme aussi que HP Israel commerce avec des clients dans « des municipalités de Cisjordanie par le biais de partenariats commerciaux et des appels d’offres généraux du gouvernement ». Elle dit faire ainsi parce que la loi anti-boycott israélienne lui interdit toute « discrimination » contre les colons de Cisjordanie.
Augmenter la pression
Le Comité national palestinien du BDS a appelé les consommateurs à ne pas acheter les ordinateurs, imprimantes ou cartouches d’encre de chez HP. Son appel le plus récent était une réponse à l’agression d’Israël cet été contre la bande de Gaza, tuant 2154 Palestiniens – dont une majorité de civils.
En octobre, HP a annoncé son intention de séparer son secteur des ordinateurs et imprimantes personnels des services aux gouvernements et entreprises (notamment les services à l’armée et à l’administration pénitentiaire israéliennes) en deux sociétés différentes.
Cette annonce ne doit pas être prise au pied de la lettre. Par exemple, la multinationale à base française Veolia a annoncé à plusieurs reprises qu’elle se démarquerait du projet d’Israël du tramway de Jérusalem. Sauf que dans la réalité, la société reste profondément impliquée dans le projet, lequel est haï par les Palestiniens en tant que manifestation de l’occupation israélienne.
Mais si HP mène à son terme cette scission en deux sociétés, cela ne signifie pas qu’elle mettra fin à ses contrats avec le gouvernement israélien.
Le dossier détaillé de Hewlett-Packard dans la base de données du projet de recherche de Who Profits donne plus d’explications sur le rôle de la société dans la surveillance, le contrôle et l’oppression des Palestiniens par Israël.
En 2012, l’ancien rapporteur spécial des Nations-Unies, Richard Falk, a appelé l’Assemblée générale des Nations-Unies et la société civile à boycotter plusieurs sociétés pour leur implication dans les colonies israéliennes et les violations d’Israël du droit international – parmi ces sociétés : Hewlett-Packard, Caterpillar, Veolia Environnement, G4S, Elbit Systems et Motorola.

Falk a demandé aux sociétés de suspendre immédiatement toutes leurs opérations apportant de l’aide aux colonies israéliennes, notamment par la fourniture de produits et de services. Il a demandé à la société civile de « poursuivre résolument des initiatives pour boycotter, désinvestir et sanctionner les entreprises » citées dans son rapport jusqu’à ce qu’elles agissent en conformité avec le droit international.
L’annonce de HP qu’elle apporterait ses services à des gouvernements par le biais d’une soi-disant nouvelle société ne veut pas dire qu’elle mettra fin à ses services aux ministères et organismes gouvernementaux israéliens – notamment aux colonies illégales.
S’adressant à moi, Dalit Baum, directeur du militantisme économique de l’American Friends Service Committee, m’a dit que l’annonce de la société ne devait pas être prise pour argent comptant : « rien ne change tant que nous ne voyons rien changer dans leurs pratiques ».
Par conséquent, il nous faut développer nos campagnes de boycott. Vous pouvez soutenir la campagne Stop Hewlett-Packard en boycottant les produits HP et en signant la pétition.
http://electronicintifada.net/blogs...
Traduction : AURDIP

Troisième Intifada : ce sont les Palestiniens qui en décideront

Compte tenu des nombreuses variables en jeu, seul le peuple palestinien pourra nous dire quand le moment sera venu pour pour nouvelle Intifada, et pour une bonne raison : ce choix leur revient à eux seuls.

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17 Novembre 2014 - Un jeune Palestinien masqué jette des pierres lors d’une manifestation contre les forces israéliennes à Abu Dis - Photo : AA
Quand un journaliste tente de faire le travail d’un historien, le résultat peut être très surprenant, car se servir de l’Histoire comme d’une simple note en bas de page dans un bref article de nouvelles ou d’analyse politique, produit souvent plus de mal que de bien. Maintenant, imaginez que ce journaliste soit tout sauf fiable, le résultat n’est même plus en mesure d’être « curieux », mais ressemble plus à une plaisanterie.
Prenons pour exemple les vues historiques sélectives qui sont celles de Thomas Friedman du New York Times - exposées dans le livre The Imperial Messenger écrit par Belen Fernandez, sur ses manigances pseudo intellectuelles, ses contradictions et la constante défense du statu quo.
Dans un article intitulé, La Troisième Intifada, publié en février dernier, Friedman tente d’expliquer deux des événements les plus lourds de conséquences dans l’histoire collective du peuple palestinien, si ce n’est dans la région entière : « Depuis un certain temps à présent, je me suis demandé pourquoi il y a eu pas de troisième Intifada. Il n’y a donc pas de troisième soulèvement palestinien en Cisjordanie, le premier étant celui qui à contribué à stimuler le processus de paix d’Oslo et le second celui qui a conduit - avec plus de tirs à balles réelles du côté israélien et des attaques-suicide du côté palestinien - à la rupture du processus d’Oslo. »
Ta-da, ça y est : l’histoire palestinienne pour les nuls, par, vous savez qui ? Friedman. Peu importe que les raisons qui ont conduit à la première insurrection en 1987 comprenaient le fait que les Palestiniens se rebellaient contre la culture élitiste très loin des réalités qui opérait à partir de la Tunisie et qui prétendait parler au nom du peuple palestinien. C’est une petite clique au sein de la direction de l’OLP et du Fatah qui ne vivait même pas en Palestine au moment où a été signé dans le secret à Oslo en 1993 un accord totalement ruineux. Au détriment des exigences légitimes de leur peuple pour la liberté, cet arrangement leur a valu aux signataires quelques avantages. Le soulèvement n’a pas aidé à « stimuler le processus de paix d’Oslo ». Le « processus » a plutôt été mis en branle, avec le soutien et le financement des États-Unis et d’autres, pour écraser l’Intifada, ce qu’il a fait.
Bien qu’il y ait une certaine vérité dans le fait que le deuxième soulèvement a conduit à l’effondrement d’Oslo, la logique de Friedman suggère un haut niveau d’incohérence de la part du peuple palestinien dans ses révoltes : il se serait rebellé pour imposer la paix, et ils se serait à nouveau révolté pour la détruire... Bien sûr, son aparté apparemment inoffensif sur l’utilisation par Israël de munitions pour tuer au cours de la seconde insurrection (comme si des milliers de Palestiniens n’avaient pas été tués et blessés par balles réelles lors de la première), tandis que les Palestiniens utilisaient les attentats-suicide, justifie aux yeux du lecteur non averti le choix des armes par Israël.
Selon l’organisation israélienne de défense des droits de l’homme, B’Tselem, 1489 Palestiniens ont été tués au cours de la première Intifada (de 1987 à 1993) dont 304 enfants. Cent quatre-vingt cinq Israéliens auraient été tués dont 91 soldats.
Plus de 4000 Palestiniens ont été tués au cours de la seconde intifada, et plus de mille Israéliens. Toutefois, selonB’Tselem, le coût élevé de tués et de blessés n’a guère diminué après ce qui a été considéré comme la fin de la seconde Intifada, fin 2005. Dans « les 10 années qui ont suivi le début de la seconde Intifada, » l’organisation israélienne a rapporté que « les forces de sécurité israéliennes ont assassiné 6371 Palestiniens, dont 1317 étaient des mineurs. Au moins 2996 personnes abattues ne participaient en rien aux hostilités lorsqu’elles ont été tués. .. Un nombre supplémentaire de 248 policiers palestiniens ont été assassinés à Gaza pendant l’opération Plomb durci, et 240 ont été victimes d’assassinats ciblés ».
Ces chiffres peuvent encore exprimer beaucoup de choses, essentielles pour comprendre la nature des révoltes populaires palestiniennes. Les victimes viennent de divers horizons : des camps de réfugiés, des villages, des petites villes et des villes. Jusqu’à la guerre dévastatrice d’Israël contre Gaza l’hiver 2008-09, les chiffres ont été à peu près également répartis entre Gaza et la Cisjordanie. Certaines des victimes étaient des Palestiniens de citoyenneté israélienne. Les balles et obus israéliens ciblent tout un éventail de gens, à commencer par les passants, les manifestants désarmés, les lanceurs de pierres, les combattants de la résistance armée, les militants communautaires, les dirigeants politiques, les responsables militants, les hommes, femmes, enfants...
D’une manière tout à fait tragique, les réponses israéliennes aux soulèvements palestiniens sont la plus forte confirmation du caractère populaire de l’Intifada, lequel contredit toutes les affirmations des dirigeants israéliens qui prétendent nous faire croire que ces soulèvements sont organisés et manipulés à des fins politiques précises.
Pendant des années, de nombreux journalistes se sont efforcés de vouloir répondre aux questions concernant une troisième Intifada à venir. Certains l’ont fait à bon escient, d’autres de façon malhonnête comme dans ce reportage de NBC News : « la violence palestinienne frappe les Israéliens : la troisième Intifada a-t-elle commencé ? » Peu nombreux sont ceux qui prétendent à l’objectivité, avec des résultats mitigés comme dans ce reportage de CNN : « À Jérusalem, l’auto-Intifada est loin d’un soulèvement ».
Mais la plupart d’entre eux, en utilisant une approche arrogante pour comprendre le fonctionnement du collectif palestinien, n’ont pas réussi à comprendre ce qu’est en premier lieu une insurrection. L’échec de Friedman est particulièrement significatif parce que, étant « le messager de l’empereur » [journaliste officiel] il ne pouvait se représenter l’impact des phénomènes populaires sur les élites politiques. Il se soucie rarement de ces petites choses pour lesquelles luttent des millions de personnes, comme la liberté, la dignité, et, parfois, la survie elle-même. Cette mentalité coupée des réalités définit trop souvent l’approche des médias américains : aborder les questions d’un lieu lointain comme le Moyen-Orient avec une vue stéréotypée, sinon une approche chauvine.
La compréhension de NBC est tout aussi erronée, mais typique du discours dominant dans lequel une Intifada signifie mécaniquement « la violence palestinienne qui prend pour cible les Israéliens. » Cette présentation des faits est plutôt déconcertante, compte tenu de l’énorme écart constaté dans les Intifadas précédentes entre les victimes palestiniennes et israéliennes.
Même l’approche quelque peu plus réfléchie qui explique une intifada par l’indignation populaire résultant de l’absence d’horizon politique, peut même si parfois inconsciemment, sembler déformée.
Il est intéressant de noter que pratiquement aucun de ces médias n’a eu la prescience de prédire les soulèvements précédents. Certes, la violence peut être prévue dans une certaine mesure, mais le cours de l’action collective de toute une nation, séparée par des divisions géographiques, politiques, d’organisations et d’autres tout aussi problématiques, ne s’analyse pas en quelques phrases et se laisse encore moins anticiper.
De nombreux incidents dans le passé n’ont jamais abouti à une Intifada, bien qu’ils aient pu unir divers secteurs de la société palestinienne et alors qu’un certain degré de violence était également une caractéristique importante, car une Intifada n’est pas un appel à la violence convenu entre un certain nombre de personnes qui constitueraient alors une masse critique. Une Intifada, bien que souvent articulée avec un ensemble clair de revendications, n’est pas non plus influencée par un agenda politique tout à fait précis.
Les Palestiniens menèrent une insurrection en 1936 contre l’administration coloniale du mandat britannique en Palestine, lorsque celle-ci faisait son maximum pour aider les sionistes à établir un « État juif » et refusait aux Palestiniens toute aspiration à l’indépendance, niant ainsi l’esprit même du mandat des Nations Unies. Le soulèvement s’est transformée en une révolte dont le résultat a été une forte montée de la conscience politique dans tous les secteurs de la société palestinienne. Une identité palestinienne, qui existait pourtant depuis des générations, s’est alors cristallisée et sa cohésion est devenue plus forte que jamais.
Si analysée d’un point de vue rigide, l’Intifada de 1936 à 1939 a échoué, son succès a pourtant été le renforcement d’une identité auparavant fragmentée délibérément ou selon les circonstances. Les Intifadas qui se sont plus tard produites ont obtenu des résultats similaires. L’Intifada de 1987 a permis la reprise en mains de la lutte palestinienne par un jeune génération dynamique née en Palestine même, unifiant les identités mais aussi les récits. L’Intifada de 2000 a contesté l’incohérence historique d’Oslo, une dérive majeure du cours de la résistance défendue par chaque génération palestinienne depuis 1936.
Bien que les Intifadas affectent le cours de la politique, elles ne sont guère conçues comme des déclarations politiques en elles-mêmes et n’ont rien à voir avec les représentations dévalorisantes qu’en font la plupart des journalistes et des politiciens. Elles ont valeur de processus général, remarquable et sans compromis qui, indépendamment de son impact sur les discours politiques, est destiné à « secouer » le statu quo, contestant avec défi tout ce qui contribue à l’oppression d’une nation.
Il n’est donc pas question de « la violence ciblant les Israéliens », ou de ceux qui y contribuent parmi les Palestiniens. Il s’agit plutôt de l’éveil de toute une société, voulant avec effort redistribuer toutes les priorités, véritable pas en avant sur la voie de la libération, à la fois dans le sens imagé et réel.
Et compte tenu des nombreuses variables en jeu, seul le peuple palestinien pourra nous dire quand ils sera prêt pour une Intifada, car lui seul pourra en décider.
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Ramzy Baroud est doctorant à l’université de Exeter, journaliste international directeur du sitePalestineChronicle.com et responsable du site d’informations Middle East Eye. Son dernier livre,Résistant en Palestine - Une histoire vraie de Gaza (version française), peut être commandé àDemi-Lune. Son livre, La deuxième Intifada (version française) est disponible sur Scribest.fr. Son site personnel : http://www.ramzybaroud.net
http://www.middleeasteye.net/column...
Traduction : Info-Palestine.eu - Claude Zurbach

Gaza va cesser d'importer des fruits israéliens si les exportations ne reprennent pas


Le ministère palestinien de l'Agriculture dirigé par le Hamas à Gaza a prévenu lundi qu'il s'opposerait à l'importation de fruits israéliens à Gaza si l'Etat hébreu interdisait le transfert de légumes gazaouis vers la Cisjordanie occupée et la Jordanie.
"Si Israël ne revient pas d'ici mercredi sur sa décision d'interdire l'envoi et la vente de produits agricoles palestiniens vers la Cisjordanie et l'étranger, alors nous interdirons l'entrée de fruits venus (d'Israël)", a averti le ministère dans un communiqué.
"Douze camions transportant 135 tonnes de légumes pour une valeur de 120 000 euros se sont vu interdire le passage par le terminal de Kerem Shalom alors qu'ils devaient rejoindre la Cisjordanie et pour deux d'entre eux la Jordanie", a rapporté le ministère, en faisant référence à l'unique terminal de marchandises reliant Gaza à l'Etat hébreu. Ce terminal est contrôlé par Israël.
L'enclave exigüe où s'entassent 1,8 million de Gazaouis étouffe depuis 2006 sous un blocus israélien. Elle n'est reliée au reste du monde que par trois terminaux: Erez, pour les personnes, tenu par Israël, Kerem Shalom et Rafah, à la frontière égyptienne, fermé depuis un mois par Le Caire.
Ce blocus a fait grimper en flèche les prix dans la bande de Gaza --où 40% de la population est au chômage-- et réduit les exportations gazaouies comme une peau de chagrin: selon l'ONG Oxfam, elles représentent actuellement moins de 2% de leur volume d'avant le blocus.
Récemment, Israël a néanmoins autorisé, pour la première fois depuis huit ans, l'envoi d'une tonne de poissons et de crustacés pêchés au large de la bande de Gaza en Méditerranée ainsi que 10 tonnes de concombres gazaouis vers la Cisjordanie occupée.

Jérusalem: Jet des cocktails Molotov sur des voitures israéliennes

Des jeunes hommes palestiniens ont jeté, le dimanche soir 23/11, six cocktails Molotov sur des voitures israéliennes dans la région de Zaim à l'est de la ville occupée de Jérusalem.
Une source militaire israélienne a déclaré au journal hébreu "Yediot Ahronot" qu'un groupe de jeunes hommes ont lancé 6 cocktails Molotov sur des voitures israéliennes près de Zaim à l'est de Jérusalem.
La source a souligné que les forces de l'armée israélienne chassaient les jeunes hommes qui ont jeté les cocktails Molotov.
De leur côté, des sources locales ont déclaré que de violents affrontements se sont produits dans le village de Chuafat à Jérusalem entre des jeunes hommes palestiniens et la police israélienne.
Elles ont attiré l'attention à l'existence des cas d'étouffement dans le gaz lacrymogène lancé intensivement par la police sur les jeunes hommes.

Survol intensif de l'aviation militaire israélienne dans les cieux de Gaza

Les avions de guerre israéliens ont survolé plus tard la nuit dernière soudainement et intensivement les cieux de la Bande de Gaza.
Des témoins oculaires à Gaza ont déclaré que des essaims des avions militaires israéliens de type "F-16" ont survolé intensivement et soudainement, le dimanche soir 23/1, dans les cieux de la Bande de Gaza.
Les témoins ont ajouté que ces avions ont fait des bruits, ce qui a soulevé la crainte au sein des citoyens que ces avions effectuent des raids aériens.
Le survol des avions de guerre israéliens dans les cieux du secteur s'inscrit dans le cadre d'une série des violations israéliennes de l'accord de cessez-le-feu signé entre la résistance palestinienne et l'occupation sous l'égide de l'Egypte, à la fin d'août dernier.
Il est à noter que les forces armées occupantes ont lancé une offensive militaire arbitraire sur la Bande de Gaza qui a duré 51 jours, depuis le 7 Juillet, ce qui a causé plus de 2 200 martyrs, plus de 11 000 blessés et la destruction des milliers de maisons palestiniennes.

Haniyeh et Hamdallah discutent un certain nombre de questions importantes

Ismaïl Haniyeh, vice-président du bureau politique du mouvement du Hamas, a discuté avec le Premier ministre au gouvernement du consensus national palestinien, Rami Hamdallah, un certain nombre de questions importantes.
Le bureau de Haniyeh a dit dans une brève déclaration, le dimanche soir 23/11, que la conversation téléphonique a discuté un certain nombre de questions importantes, sans divulguer plus de détails.
Il est à noter que la relation entre le mouvement du Hamas et le gouvernement du consensus témoigne un état de tension en raison de la négligence du gouvernement aux protestations de la Bande de Gaza et de ne pas payer les salaires du personnel du secteur assiégé depuis des années.

Abou Zouhri: L'assassinat du jeune homme "Halawa" est une violation grave de la trêve

Le mouvement du Hamas a vu que le crime de l'assassinat du jeune homme Fadl Halawa par les forces armées de l'occupant israélien, au nord de la Bande de Gaza, hier dimanche 23/11, est un grave développement et une violation flagrante de l'accord de trêve ratifié.
Dr. Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement du Hamas, a dit dans une déclaration de presse dont notre CPI a obtenu une copie, le dimanche soir 23/11, que l'assassinat du jeune homme palestinien Fadl Halawa par l'occupation israélienne dans le nord de la Bande de Gaza est un développement grave et une violation flagrante de l'accord de trêve.
Abou Zouhri a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités envers ce crime.
Le citoyen palestinien, Fadl Mohamed Halawa (32 ans) a été tué par les tirs des soldats israéliens à l'est de Jabalya.

Libération d'un détenu politique d'Hébron

Les services de renseignements publics appartenant à l'AP ont libéré, plus tard le dimanche soir, un détenu politique gréviste de la faim de la ville d'Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée.
Des sources locales ont déclaré que les services de renseignements de l'AP ont libéré le détenu politique Khouzaima Ghaith, après avoir passé 20 jours dans leurs prisons, où il a été emprisonné dans la prison d'Hébron, puis il a été transféré à la prison de Jéricho, après avoir annoncé sa grève de la faim qui a duré 6 jours.
Le tribunal de district à Hébron a récemment pris une décision de libérer le détenu Ghaith, après avoir été acquitté de l'accusation d'insulte au président de l'AP et de soulever les conflits sectaires.

Prison ferme et une amende contre un professeur d'Université

Le tribunal de l'occupant israélien a condamné le professeur d'Université à la Faculté d'économie à l'Université nationale de Najjah à Naplouse, Islam Abdul-Jawad (42 ans) à 3 mois de prison et une amende de 10 000 Shekels.
Cette condamnation vient après plus d'un mois de l'arrestation du prisonnier Abdul-Jawad.
Le directeur du centre d'Ahrar, Fuad el-Khafach, a souligné que l'occupation israélienne a arrêté Abdul-Jawad le 13 Octobre 2014 de l'intérieur de sa maison dans la ville de Naplouse, après que des importantes forces de l'armée israélienne ont fait exploser la porte de ma maison, en la fouillant et confisquant les ordinateurs et les portables. Elles l'ont emmené vers une direction inconnue.
El-Khafach a mis en garde contre le ciblage continu des professeurs d'Université et les académistes palestiniens par l'occupant israélien, appelant les Universités palestiniennes à prendre une position claire et unifiée envers le ciblage de leurs professeurs et à travailler pour organiser des campagnes internationales de solidarité avec eux et pour les libérer.

L'occupation libère une jeune fille de Jérusalem occupée

Les forces armées de l'occupation israélienne ont libéré dimanche soir une jeune fille plusieurs heures après son arrestation sur un barrage militaire israélien près de l'entrée du camp de Chuafat au centre de la ville occupée de Jérusalem.
L'avocat de la fondation de Dhameer, Mohamed Mahmoud, a déclaré dans un communiqué qu'une force militaire israélienne a kidnappé la citoyenne palestinienne Chirouq Ayman Ratib Abou Tair (21 ans), mère d'un enfant, sur un barrage militaire israélien dans la ville occupée de Jérusalem, sous prétexte qu'elle a tenté de poignarder un soldat israélien présent sur les lieux.
Le CPI a été informé de la libération de la jeune fille Jérusalémite après son interrogatoire dans le centre d'enquête et d'arrestation de Maskoubia, et après l'échec de l'accusation d'avoir tenté de poignarder un soldat israélien.

Les forces armées occupantes envahissent les maisons des deux martyrs Abou Jamal

Les forces armées de l'occupant israélien ont pris d'assaut les maisons des deux martyrs Uday et Ghassan Abou Jamal, les auteurs de l'opération de Jérusalem, qui a fait plusieurs morts et blessés israéliens la semaine dernière.
Notre correspondant dans la ville occupée de Jérusalem a été informé que des dizaines de soldats des garde-frontières et les forces israéliennes spéciales ont pris d'assaut la maison des martyrs Uday et Ghassan Abou Jamal dans le Mont Scopus et ont occupé les toits des maisons voisines.
Des sources locales ont déclaré que des appels ont été lancés par les haut-parleurs des mosquées pour se diriger vers la tente et la maison des deux martyrs Abou Jamal qui a été envahie par les forces occupantes.
Les sources ont souligné que les forces armées occupantes prenaient les mesures pour les maisons de deux martyrs, en vue de les démolir.
Il est à noter que de violents affrontements se sont produits entre les jeunes hommes du village et les forces armées occupantes.