lundi 23 août 2010

La politique de défense de l’Iran consiste à tenter de mettre en place une paix universelle

22/08/2010 

Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que la politique de défense de l'Iran allait dans le même sens que la mise en œuvre d’efforts pour établir une paix durable et la sécurité dans le monde.  

Le président iranien s’exprimait dimanche lors des cérémonies commémorant la journée nationale de l'industrie de la Défense, il a également souligné que l'Iran était la seule source d'espoir pour les nations, parce que la Révolution islamique a été la seule puissance capable de susciter des grandes vagues de personnalités contre les ennemis de l' l'humanité.

Le président iranien tout en affirmant qu’aujourd’hui l’Iran est au « seuil de la floraison dans tous les domaines et en particulier celui de l’industrie de la Défense, a déclaré que cette industrie ne se limite pas seulement au domaine de la Défense mais que ses progrès se répercutent aussi dans d’autres industries.

Il a précisé que la défense de l'Iran ne signifie pas seulement la protection d'un territoire géographique, d’une tribu ou d’une nation, mais il faut entendre aujourd'hui défendre les acquis et les idéaux de tous les prophètes divins à travers l'histoire.

Il a déclaré que la défense de l'Iran d'aujourd'hui consiste aujourd’hui à défendre la volonté d’imposer la justice, le monothéisme, la pureté et l'amour à travers le monde.

Qualifiant de "gourmandes" les puissances hégémoniques maintenant dans leur désir de dominer le monde, il a dénoncé les guerres déployées par ce groupe de pays pour assurer leurs profits économiques, les meurtres de millions de personnes et toutes sortes de trahisons afin prendre le contrôle des ressources appartenant à d'autres nations.

Le président a également noté que ces pays passent toute leur vie à s’en mettre plein les poches et se référant aux situations actuelles en Irak, en Afghanistan, dans la prison de Guantanamo et en Palestine, et même en Europe, a-t-il poursuivi, ils agissent de manière à bafouer la dignité des personnes, des familles et de l'humanité dans son ensemble.

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Les Jordaniens exigent l'expulsion de l'ambassadeur d'Israël

22/08/2010

Farsnews - Les Jordaniens se sont réunis devant l'ambassade d'Israël à Aman pour exiger l'expulsion de l'ambassadeur de ce régime. En guise de protestation contre les relations qu'entretiennent la Jordanie avec le régime sioniste, les Jordaniens s'étaient rassemblés samedi devant et aux alentours de l'ambassade d'Israël à Aman. Furieux, les protestataires ont demandé l'expulsion de l'ambassadeur d'Israël en poste à Aman et l'annulation du traité de paix avec les occupants. La Jordanie a signé en 1994, un Traité de paix israélo-jordanien (surnommé également Accords de Wadi Araba), devenu après l'Egypte, le deuxième pays arabe à compromettre avec l'ennemi numéro un du monde de l'islam. Les manifestants ont précisé qu'ils poursuivraient leur sit-in jusqu'à ce que les responsables jordaniens répondent à leurs demandes.

Des descendants déposent plainte auprès des Nations Unies suite aux dernières démolitions dans le cimetière de Mamilla à Jérusalem


Jérusalem - 22-08-2010
Par CDC
Le Centre pour les Droits Constitutionnels a pour but de promouvoir et protéger les droits garantis par la Constitution américaine et la Déclaration universelle des droits de l'homme. Fondée en 1966 par des avocats qui représentaient des mouvements des droits civiques dans le Sud, le CDC est un organisme juridique à but non lucratif et une organisation pédagogique engagée dans l’utilisation créative de la loi comme une force positive pour le changement social. 
Le 18 Août, les parties défendant un cimetière musulman datant du 12ème siècle à Jérusalem contre l'exhumation et la profanation ont fourni de nouvelles informations sur les dernières démolitions de la municipalité israélienne de Jérusalem à l'Organisation des Nations Unies et à d'autres responsables internationaux auprès de qui ils avaient préalablement déposés une plainte sur la question en Février 2010.
La lettre a été envoyée par l'universitaire américain Rashid I. Khalidi pour le compte de la Campagne pour Préserver le Cimetière de Mamilla à Jérusalem et Maria LaHood du Centre pour les Droits Constitutionnels auprès des Rapporteurs Spéciaux de l’ONU sur les Droits de l'Homme, le Haut Commissaire pour les Droits de l'homme de l’ONU, le directeur général de l'UNESCO, et le Gouvernement suisse.
La plainte détaille la destruction d'au moins 150 tombes et pierres tombales récemment rénovées dans le cimetière musulman Ma'man Allah (Mamilla) par le personnel de la municipalité à partir du 4 août, et des rapports sur d’autres démolitions effectuées de nuit, sans avertissements. Les rénovations avaient été effectuées ces derniers mois sous la supervision du gardien du cimetière nommé par la Charia israélienne, M. Mustafa Abu Zahra et avec l'accord de la municipalité. «Il est très préoccupant que les autorités israéliennes continuent de traiter les sites religieux et le patrimoine culturel islamiques dans la ville sainte de Jérusalem d'une manière qui équivaut à de la profanation", dit la lettre.
Le cimetière de Mamilla est un ancien cimetière musulman et un lieu saint qui daterait d’avant le 7ème siècle, quand les compagnons du prophète Mahomet auraient été enterrés là, ainsi que des Saints Soufis et des milliers d'autres responsables, universitaires, notables et familles de Jérusalem.
La dernière vague de démolitions fait suite à l'exhumation de plus de 1.500 tombes en 2009 pour faire place au controversé "Musée de la Tolérance», financé par le Centre Simon Wiesenthal, et que les descendants ont tenté de stopper en portant plainte auprès de l'Organisation des Nations Unies et d'autres institutions.
Les descendants ont également indiqué que les autorités israéliennes poursuivaient leurs plans de construire un complexe judiciaire sur le site, qui précise la lettre sera "provoquera certainement et inévitablement la profanation de milliers d'autres tombes et de restes humains dans le processus des travaux de construction de l'infrastructure dans l’ancien cimetière. "
Les familles se sont été engagées dans une longue bataille juridique et de relations publiques pour défendre le cimetière. Le 10 Février 2010, le Centre pour les Droits Constitutionnels à New York a déposé une plainte demandant une action urgente auprès des Nations unies afin de protéger le cimetière de la profanation et a déposé le 10 Juin un Addendum qui donnait des informations actualisées sur le sujet.
À la lumière des derniers développements, la lettre d'hier exhorte les responsables concernés à poursuivre leurs enquêtes sur cette affaire à travers une inspection sur place, à demander au gouvernement israélien de cesser ses actions illégales dans le cimetière conformément à la résolution A/HRC/ 3/L.29 du 19 Mars 2010 de l’UNHRC, et à examiner l'impact des profanations prolongées d'un important site historique et religieux à Jérusalem sur les plantifs et d'autres personnes et groupes intéressés."
La pétition, l’Addendum et autres documents peuvent être consultés à l’adresse suivante :
www.mamillacampaign.org
NOTE :
Les Plaintifs et la Campagne pour la Préservation du Cimetière de Mamilla à Jérusalem, qui sont à l’origine de l’action, est une initiative bénévole, totalement civile, sans coloration politique.
Les 60 pétitionnaires sont des descendants de 15 des plus éminentes et grandes familles de Jérusalem et n'ont aucune relation avec d’autres plaignants individuels ou institutionnels devant les tribunaux israéliens. En outre, la pétition est soutenue par 16 organisations non gouvernementales des droits de l'homme basées en Israël et dans les Territoires Palestiniens Occupés, y compris à Jérusalem.

District de Bethléem : Colère contre les dépossessions et les humiliations

Bethléem - 22-08-2010

Par Stop The Wall 

Al-Walaja
Bravant la chaleur de 40 degrés, environ 60 Palestiniens et internationaux s’étaient rassemblés à Al-Walaja pour protester contre la construction du Mur et de la colonie sur leurs terres confisquées.
Des hommes, des femmes et des enfants ont défilé avec des tambours, en scandant des slogans et en agitant des drapeaux. Les manifestants se sont arrêtés en face de la colonie et ont scandé des slogans contre la construction du mur et des colonies.
En entendant les tambours et les slogans des militants, des colons sont sortis pour regarder. Les enfants du village d'Al-Walaja avaient fabriqué un grand bonhomme en papier mâché vêtu du drapeau palestinien qui pouvait être vu en train de grimper le Mur. Bien que les soldats observaient depuis une colline voisine et que deux jeeps se soient approchés des manifestants, ils ont fini par faire demi-tour et ont gardé leurs distances.
Quand le Mur sera achevé, Al-Walaja sera complètement encerclé par le Mur avec une seule porte d'accès qui sera contrôlée par l'armée israélienne.

Al-Ma'sara
Après la publication par une soldate israélienne de sa photo à côté de prisonniers palestiniens menottés et les yeux bandés, la colère des Palestiniens monte. Après ces récents événements, al-Ma'sara a exhorté la communauté internationale à prendre ses responsabilités face aux violations des lois sur les droits de l'homme.
Samedi, la manifestation hebdomadaire d’Al-Masara a débuté sous le slogan «Ensemble pour démasquer les crimes de l'occupation et les abus de ses soldats envers les prisonniers palestiniens" en réponse à la soldate des Forces d’Occupation Israélienne qui a publié sur Facebook sa photo à côté de prisonniers palestiniens, menottés et les yeux bandés.
Elle n'a pas été la seule à prendre des photos à côté de prisonniers Palestiniens. En réalisé, sa photo a révélé que de nombreux soldats israéliens prenaient les mêmes photos. Des soldats de l'occupation souriants posent même à côté de martyrs palestiniens qu’ils viennent de tuer et prennent des photos de scènes de tabassage sur des Palestiniens. Ces images rappellent les photos des soldats de l'occupation américaine posant avec des prisonniers en Irak après les avoir torturés à Abou Ghraib.
Les photos publiées par la soldate israélienne sont graves et ont été largement commentées par les médias internationaux et elles démentent les tentatives israéliennes de décrire l'occupation comme la seule démocratie au Moyen-Orient.
Comme d'autres villages palestiniens, Al-Ma'sara a reçu l’information de ces photos avec beaucoup de tristesse et de colère. Les participants étaient venus nombreux à la manifestation, qui se déroute chaque semaine dans le village. Les résidents et les internationaux portaient des agrandissements des images racistes représentant des soldats d'occupation près de prisonniers et de martyrs palestiniens Les participants ont scandé des slogans contre l'occupation, contre l'apartheid, le racisme, les assassinats et les violations des droits de la personne. Les manifestants ont exigé que la communauté internationale intervienne pour mettre fin aux attaques répétées contre les Palestiniens désarmés.
Le coordinateur de la Campagne contre le Mur à Al Ma'sara, Mohammed Brejiyeh, a déclaré dans son discours que les forces d'occupation continuaient à agir comme si elles étaient au-dessus de la loi et que la communauté internationale et les Nations Unies devraient mettre un terme à ces pratiques qui sont devenues un fardeau pour l'humanité.
Après que les manifestants aient commencé à tenter de franchir le mur pour accéder à leurs terres isolées de l’autre côté, les nombreuses Forces de l’Occupation Israélienne les en ont empêchés en tirant des gaz lacrymogènes et des bombes assourdissantes. Suite à cette répression, de nombreux participants ont souffert de problèmes respiratoires en raison du gaz lacrymogène.

Barak demande de l’aide à la France et aux Etats-Unis pour arrêter la flottille d’aide à Gaza


Israel - 22-08-2010
Par Roni Sofer 
Le Ministre de la Défense Ehud Barak a déclaré samedi qu'il avait parlé au téléphone avec la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, le Conseiller à la Sécurité américaine, Jim Jones et au Ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et qu’il leur avait demandé d’empêcher le départ de la flottille d’aide pour Gaza en provenance du Liban.
Le Ministre de la Défense montre qu’il a retenu les leçons de la Commission Turkel, en demandant aux autorités américaines et françaises pour empêcher le départ des navires d'aide du Liban
Le Ministre de la Défense Ehud Barak a déclaré samedi qu'il avait parlé au téléphone avec la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, le Conseiller à la Sécurité américaine, Jim Jones et au Ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et qu’il leur avait demandé d’empêcher le départ de la flottille d’aide pour Gaza en provenance du Liban.
C’est le second communiqué de presse de Barak en deux jours, et survient juste quelques semaines après qu’il ait témoigné la Commission Turkel pour dissiper toute responsabilité des FOI dans le fiasco de la flottille. Cette fois, il semble que le ministre de la Défense montre qu’il ait retenu les leçons et met tout en œuvre pour prévenir tout événement de ce genre à l'avenir.
Le communiqué de presse fait remarquer que : «Le ministre de la Défense a précisé qu'Israël permettrait à l'aide humanitaire d'atteindre la bande de Gaza après avoir été contrôlée dans le port d'Ashdod, donc la tentative de la flottille d'atteindre la bande de Gaza est une provocation inutile."
Barak a récemment rappelé au gouvernement et aux personnalités internationales que tous les efforts diplomatiques devaient être faits pour arrêter les navires. Vendredi, il a souligné que la flottille de femmes "n’avait aucun lien avec des questions humanitaires, et constituait une provocation hostile, avec tout ce que cela signifie."
Que cela soit vrai ou non, les organisateurs ont reporté le départ de la flottille prévu pour dimanche. L’une des organisatrices, Samar al-Haj, a déclaré samedi qu’après que Chypre ait refusé d'autoriser le navire à traverser ses eaux territoriales, elles ont été obligées de chercher un autre port d’où elles pourraient partir.
«Nous cherchons un autre endroit", dit-elle. "Il y a des difficultés et des obstacles, mais nous n'allons pas renoncer aussi facilement."
La flottille a besoin d'une escale parce que le Liban n’autorisera pas les navires à quitter ses ports pour se rendre directement dans la bande de Gaza. Il a été annoncé samedi que les organisateurs avaient contacté le gouvernement grec.
Quelques 50 à 75 femmes sont à bord du Mariam. Elles ont annoncé que le navire transportera des médicaments contre le cancer, des livres et des jouets.

En un an, l'occupant israélien a entrepris 34 fois des travaux de creusement au-dessous d'al-Aqsa et l'avait envahie 55 fois

22 Août 2010
Al-Qods occupée /   "A 34 reprises, les forces d'occupation israéliennes ont opéré des travaux de creusement au-dessous d'al-Aqsa et exécuté 55 invasion de la mosquée bénie", indique un rapport publié par l'institution internationale d'al-Qods à l'occasion du 41ème anniversaire de l'incendie prémédité de la Mosquée par un certain Denis Rohan, un extrémiste sioniste, qui y avait mis le feu le 21 août 1969, à l'incitation des autorités d'occupation israéliennes, provoquant de grands dégâts.
Le rapport, rapporté par le centre palestinien de l'information, souligne le travail serré par l'occupant israélien, en course contre la montre, afin d'imposer la division de la Mosquée "à l'ombre de l'absence d'une position dissuasive, de l'effondrement de la position politique officielle palestinienne et de la position américaine soutenant une présence juive ancrée à l'intérieure d'al-Aqsa", mettant l'accent sur l'accélération des travaux de creusement au-dessous et aux contours de la mosquée en vue d'établir sur les lieux une colonie de peuplement, en plus de la construction tout près de la Mosquée de deux synagogues et de l'ouverture d'un musée au sud-ouest de la place d'al-Bouraq afin de consacrer la colonisation aux alentours de la Mosquée et de faire ,ccroire le récit juif de l'histoire d'al-Qods.
Le rapport avertit de même de plans d'avenir encore plus grands et plus dangereux concernant la mosquée, faisant constater que l'occupant ne cachait plus ses travaux de creusement, alors qu'il tenait, dans le passé, à cacher les positions de creusement de crainte des réactions palestiniennes, arabes et internationales.
Le rapport parle de 34 positions de creusement au-dessous et autour d'al-Aqsa et souligne les invasions répétées de la Mosquée d'al-Aqsa, auxquelles les autorités d'occupation assurent la couverture politique et juridique, et les forces de la sûreté la protection.
Le rapport cite dans ce sens six invasions de la Mosquée par des personnalités officielles (trois de ladite autorité des antiquités israéliennes et trois par des membres de la Knesset) qui s'ajoutent à 36 autres exécutés par des colons "toutes sous escorte et protection des forces de la police israélienne dont le rôle dans la plupart des cas était supérieur de celui des colons envahisseurs ", précise le rapport, mettant l'accent sur les entraînements quotidiens de l'unité /le mont du temple/, formée par l'occupant sioniste, sur l'invasion et la domination entière de la Mosquée d'al-Aqsa, et sur les assauts qui avaient pris un cachet provocateur celui de profanation des lieux saints.
Il a évoqué dans ce contexte le verdict lancé par ladite Cour de la paix israélienne qui implique à la police israélienne de protéger les colons qui envahissent al-Aqsa.
Le rapport qui trouve nécessaire d'obliger l'ennemi à réincarner dans son esprit la pensée de la perte, affirme que la résistance reste le seul défenseur de la Mosquée al-Aqsa et la seule capable d'arrêter les agressions qui la visent.
Le rapport qui trouve que l'occupant a réussi une grande réalisation en parvenant à lancer des négociations directes inconditionnelles avec l'autorité palestinienne, "la chose qui met la question d'al-Qods et de la Mosquée d'al-Aqsa hors des négociations", insiste aussi sur la nécessité de redonner à la question d'al-Aqsa la priorité dans les politiques palestiniennes "au moins en choisissant le temps des négociations pour qu'elles ne soient pas une couverture aux agressions israéliennes".
Dans ce même contexte, nombre de personnalités palestiniennes politiques, religieux et dirigeantes trouve que l'incendie prémédité d'al-Aqsa dont le premier feu a été allumé il y a 41 ans, se poursuit depuis sous d'autres habits: Creusement tunnels, invasions, interdiction aux fidèles d'y parvenir pour prier, interdiction des travaux de restauration….
Le maire d'al-Qods, Adnan al-Husseini, affirme lui que l'incendie d'al-Aqsa n'avait pas cessé, qu'il se réincarne par les creusements à l'intérieur et autour de la Mosquée.
Cheikh kamal al-Khatib, vice-président du mouvement islamique dans la terre occupée en 1948, a affirmé également que le feu mis à al-Aqsa il y a 41 ans brûle encore prenant de nouvelles formes: creusement sous et autour d'al-Aqsa, blocus d'al-Qods et de la mosquée béni…
Cheikh Ikrima Sabri, chef du haut comité islamique d'al-Qods, prédicateur de la Mosquée d'al-Aqsa, a qualifié le crime d'incendie commis sur al-Aqsa: "complot politique visant à judaïser la ville sainte".
L'archevêque Atalla Hanna, archevêque de Sabastia des Greccs-Orthodoxes, a affirmé que l'incendie d'al-Aqsa est une agression qui avait touché les chrétiens autant que les Musulmans. 
Gh.H. 
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Après avoir passé 25 ans, sans interruption, dans les geôles de l'occupation, Sidqi al-Maqt se place à la liste des doyens des détenus arabes

22 Août 2010
Golan occupé/   Le doyen des Syriens détenus Sidqi al-Maqt qui vient de terminer ses 25 ans de détention dans les geôles de l'occupation israélienne a confirmé, dans un message qu'il avait lancé du lieu de sa détention, sa fermeté et sa résistance face aux autorités d'occupation israélienne, à ses geôliers et aux sentences pris à son encontre, et sa détermination à affronter l'occupant israélien et sa politique.
Dans son message, le détenu al-Maqt a salué les Golanais résistants qui avaient défendu par leur fermeté leur identité arabe syrienne et rendu hommage au peuple de Syrie, à la nation arabe, à la résistance nationale en Palestine et au Liban et à tous les héros résistants.
Aujourd'hui donc, allant dans sa 25ème année de détention, Sidqi al-Maqt se joint aux détenus ayant passé plus d'un quart de siècle dans les prisons de l'occupation israélienne.
Ainsi la liste des détenus ayant passé plus de 25 ans dans les prisons israéliennes s'élève à 22 détenus, dont quatre des territoires palestiniens occupés en 1948, un d'al-Qods occupée, un de la bande de Gaza, et 15 autres de la Cisjordanie, indique le haut comité national du soutien des détenus.
Cité par l'agence palestinienne /Ma'an/ (Ensemble), le directeur médiatique dudit comité, M. Riyad al-Achqar, a fait savoir que Sidqi Soulayman Ahmad al-Maqt (44 ans), du village de Majdal Chams au Golan syrien occupé, détenu par les forces d'occupation israéliennes depuis le 23 août 1985, a été condamné à 27 ans de détention.
M. al-Achqar a souligné que le détenu al-Maqt qui fait l'un des cadres-dirigeants du mouvement national en détention est devenu le doyen des Arabes détenus dans les geôles de l'occupation après la libération de son frère Bichr al-Maqt en novembre 2009 dont l'état de santé s'était gravement détérioré.
Parallèlement, le comité de soutien des détenus libérés et des Syriens dans les geôles de l'occupation israélienne a appelé le secrétaire général de l'ONU et les organisations juridiques et humanitaires internationales à exercer des pressions sur Israël pour libérer al-Maqt et tous les Arabes détenus. N.S. / Gh.H.
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Vivent, vivent les négociations !


Palestine - 22-08-2010
Par Mazin Qumsiyeh 
De retour de la manifestation du vendredi à Al-Walaja sous une chaleur insupportable, nous notons que les pourparlers sur les pourparlers sur les pourparlers de paix vont reprendre à Washington le 2 septembre. L’administration Obama a décidé de ne risquer de perdre aucun capital politique en défiant le lobby israélien. De fait, les hommes politiques des Etats-Unis veulent désamorcer les critiques des Républicains en vue des élections à mi-mandat en remportant un « succès » diplomatique sur la forme, sinon sur le fond.

















Et le processus de paix continue... De droite à gauche, Présidents : Nixon, Ford, Carter, Bush 1, Reagan, Clinton, Bush 2, Obama, … (Jalal Al Rifa’i, pour le quotidien jordanien Al Dustour)

Des pourparlers directs conduiront à davantage d’érosion des droits palestiniens, en particulier s’ils sont conduit dans une Washington sous occupation israélienne entre Abbas, dont le mandat de président du bantoustan palestinien en Cisjordanie a expiré en janvier dernier, et M. Netanyahu, le terroriste et criminel de guerre notoire qui dirige le gouvernement de droite le plus extrémiste de l’histoire de l’Etat d’apartheid d’Israël.
Je crois que la plupart des Palestiniens (Abbas inclus) ne sont ni optimistes ni heureux de ce développement. Mais peu d’entre nous pensent qu’Abbas devait céder une fois encore. Beaucoup (dont de larges segments du Fatah) croient que c’est une erreur énorme qui vient de faire reculer la cause pour une paix réelle.
Je mets ceux qui pensent autrement au défi de débattre avec moi publiquement de ces questions.
Un comité exécutif de l’OLP représentant diverses factions (qui sont payées par le même système) a donné son accord, à la majorité, pour la reprise des négociations directes (cédant ainsi à la pression des Etats-Unis).
Je serais curieux de lire les délibérations et d’écouter les voix dissidentes de ceux qui ont voté non (et ne se sont pas contentés de le dire à leurs cadres). La feuille de vigne qui est utilisée pour sauver la face des responsables qui vont à ces négociations stériles est cette déclaration du Quartet :
« Le Quartet réaffirme son plein engagement à ses déclarations précédentes, y compris à Trieste le 26 juin 2009, à New-York le 24 septembre 2009, et sa déclaration à Moscou le 19 mars 2010, qui prévoient que des négociations directes et bilatérales pour résoudre toutes les questions du statut final doivent conduire à un accord négocié entre les parties qui mette fin à l’occupation qui a commencé en 1967 et qui aboutisse à l’émergence d’un Etat palestinien indépendant, démocratique et viable, vivant aux côtés d’Israël et de ses autres voisins en paix et en sécurité. »
Israël a déjà refusé de mettre fin à l’occupation, mais est ravie de négociations directes sans interférence ni « conditions préalables » entre l’occupant et l’occupé. Après tout, il faut être deux pour parvenir à un accord et Israël détient tous les pouvoirs et toutes les cartes, et il peut dicter ce qu’il veut lors de « négociations directes, bilatérales. »
La seule question est de savoir comment parvenir au minimum des droits palestiniens, le Quartet ayant même reculé sur la simple demande de « suspendre les activités de colonisation » pendant les négociations (ce qui constitue en soi un recul par rapport à la feuille de route qui demandait le démantèlement de tout ce qui avait été construit illégalement depuis 2002).
Si vous ne pouvez obtenir que le violeur suspende même le viol pendant un temps, pourquoi demander des négociations directes avec la victime violée, à huis-clos ?
Si nous acceptons l’idée que la coalition politique de Netanyahu le retient de faire ce simple petit geste de suspendre les activités coloniales illégales (voir les Conventions de Genève), alors pourquoi espérer qu’il sera en mesure de nous offrir plus (comme le démantèlement des colonies ou le partage de Jérusalem, ou le retour des réfugiés) ?
Si nous croyons que les Etats-Unis et son Quartet sont aujourd’hui plus sérieux, alors comment se fait-il que rien n’ait été obtenu par des négociations indirectes, sous leur tutelle ?
Le mouvement sioniste a volé 78% de la Palestine et ne croit pas qu’il y a occupation sur les 22% restant. Il a déjà annexé 10% de la Cisjordanie, ainsi que les Hauts du Golan. Il a déjà installé 500.000 colons sur les terres les meilleures et les plus riches de Cisjordanie. Il a déjà volé 80% de l’eau de Cisjordanie. Il se fait des milliards sur l’occupation et d’autres milliards venant de dons directs déductibles des impôts des sionistes du monde entier.
Qu’est-ce qui incite Israël à négocier bilatéralement une « fin de l’occupation qui a commencé en 1967 » et encore moins à traiter le problème le plus important et le plus lourd de sens, celui du nettoyage ethnique perpétré en 1948, et qui se poursuit aujourd’hui dans des endroits comme la Galilée et le Néguev ?
Au départ, on a appris qu’Abbas n’irait jamais aux négociations tant qu’Israël ne mettrait pas fin à la construction de colonies de peuplement dans les 22% de Palestine dont certains rêvent qu’ils deviennent un « Etat ».
Dans un entretien avec CNN après l’annonce US de la reprise des négociations sans conditions, Saeb Erekat a dit qu’il « espérait » qu’avec le démarrage de négociations directes, Netanyahu prolongerait le « moratoire sur les constructions » dans les colonies en Cisjordanie (qui doit expirer en septembre).
Aujourd’hui, près de 500.000 colons vivent en Cisjordanie et il n’y a eu aucun moratoire, à part la propagande/hasbara créée à ce sujet. Alors j’aimerais poser la question : pourquoi mendier maintenant la prorogation d’un « moratoire » qui n’en était pas un ?
C’est le même Erekat qui nous a dit à maintes reprises que le moratoire partiel était une ruse. La construction coloniale a continué et avance encore à grand pas au moment où je vous parle. J’aimerais avoir l’occasion d’emmener M. Erekat ou quiconque a des yeux voir les villages palestiniens et leur montrer ce qui se passe réellement sur le terrain.
Dans mon secteur, l’activité de construction coloniale à Har Gilo et Har Homa a continué sans répit. Il y a même eu une accélération, le mois dernier, des constructions à Har Gilo (en haut de Beit Jala) et de la construction du mur qui fera de Al-Walaja un camp de concentration, en attendant le nettoyage ethnique final de ce qui reste de la population du village.
Oui, je connais tous les arguments pour revenir aux négociations. Les voici :
- Nous avons essayé différentes formes de résistance, l’équilibre du pouvoir est entièrement du côté israélien, qui est soutenu par les Etats-Unis (grâce au lobby israélien), les gouvernements européens n’ont pas de colonne vertébrale, et blablabla. Un responsable de haut rang au Fatah a dit qu’il ne nous restait que les négociations.
Je suis désolé, mais si les dirigeants du Vietnam ou d’Algérie ou d’Afrique du Sud avaient fait des déclarations aussi défaitistes, ces pays n’auraient jamais obtenu leur liberté. Si nos leaders ont perdu la foi en leur cause, ils doivent s’écarter et laisser diriger ceux qui ont un message positif. Si tout ce que nous réussissons à obtenir, c’est un mini-Etat émasculé par des négociations sans fin avec de tels dirigeants récoltant les fruits pourris tombant de l’arbre après 130 ans de lutte, alors nous ne voulons pas d’un tel mini-Etat. Les dirigeants doivent tout d’abord prendre la responsabilité de leurs erreurs et se mettre au diapason de leur propre peuple.
La plus grosse erreur de ces 20 dernières années a été la voie d’Oslo, qui a mis fin à la recherche de la justice et à la revendication des droits palestiniens pour les remplacer par la voie de « la sécurité d’Israël » (la puissance occupante), et un « processus » de négociations sans fin.
Le processus conduira en quelque sorte (si toutes les conditions israéliennes sont remplies) à un Etat qui sera plus petit que l’Etat du Zoulouland.
Peut-être mes affirmations sont-elles trop dures. Mais ne devons-nous pas attendre l’opinion d’un expert sur des questions existentielles ? Ne devons-nous pas au moins attendre de la cohérence de la part de nos supposés dirigeants, qui n’ont aucune expertise, ni en droit international ni en diplomatie ?
Par exemple, ils nous ont ressassés que la raison de la demande du gel de la colonisation est que pendant que nous négociions, Israël a rendu impossible un Etat palestinien en continuant à absorber ce qui reste de Palestine.
Aujourd’hui, les Palestiniens ont accès à 8,3% de la terre de la Palestine historique, et ce chiffre est en réduction (les bantoustans de Galilée, du Néguev, de Gaza et de Cisjordanie).
Puisque Israël continue à construire partout, même après avoir annoncé un « moratoire partiel de la construction coloniale », pourquoi acceptez-vous de revenir aux négociations ?
Si Netanyahu et tous ses ministres disent qu’il n’y aura jamais de compromis sur Jérusalem (annexée illégalement par Israël, selon le droit international), comment obligerez-vous son gouvernement à changer de position ?
Et comment traiterez-vous avec le fait que les politiciens israéliens de toutes obédiences disent que les réfugiés palestiniens ne peuvent pas revenir dans leurs maisons et sur leurs terres, mais qu’ils doivent plutôt s’installer ailleurs (y compris en Cisjordanie et à Gaza déjà surpeuplée, dont la moitié de la population est déjà constituée de réfugiés et de personnes déplacées) ?
Le compromis est-il déjà défini puisque vous ne pouvez amener à la table de négociations aucun dossier sur lequel les occupants ont déjà fait savoir qu’ils diraient non ?
Nos « dirigeants » savent que non seulement ils ont dû céder pour revenir aux négociations, mais que d’autres concessions vont leur être demandées pour continuer à financer leur économie de bantoustans (et leur statut de VIP) grâce aux donateurs occidentaux et aux pays arabes redevables à l’Occident.
Alors pourquoi essaient-ils de donner l’impression que des négociations bilatérales peuvent réussir dans de telles circonstances. 
Si la menace d’une suspension de l’aide financière vous fait revenir à des négociations stériles, pourquoi devrions-nous croire que vous pourrez résister à cette même menace pour l’abandon de Jérusalem et des réfugiés ?
Les négociateurs palestiniens ne sont déjà pas autorisés à évoquer la question du traitement des Palestiniens à l’intérieur de l’Etat d’Israël, où Israël démolit des villages entiers.
Alors, il faudra beaucoup d’autres concessions pour garder le privilège de gérer des zones autonomes avec l’argent de l’Occident et les Etats arabes accommodants.
Je crois qu’à ce stade, trois autres concessions ont été réclamées :
a) revenir à des négociations directes et officielles sans fin qui renforcent le gouvernement israélien (et pourraient briser l’isolement croissant de cet Etat paria),
b) rétracter la très douce mesure de boycott des produits des colonies et s’abstenir de soutenir les enquêtes internationales sur les crimes de guerre israéliens ou les poursuites judiciaires pour le tenir responsable, et
c) continuer à réprimer la résistance locale sous toutes ses formes.
Certains peuvent contester ces conclusions et affirmer que l’AP soutient la résistance populaire (et réprime la résistance armée). Mais, malheureusement, les faits de cette dernière année racontent une histoire différente.
Qu’ils veuillent bien venir à des endroits comme Beit Sahour, Beit Jala et Jayyous et expliquer aux gens ce qui s’est passé pour mettre fin à la résistance populaire là, et dans des dizaines d’autres endroits.
Qu’ils expliquent pourquoi, dans de nombreux endroits, la résistance populaire qui coûtait cher à l’occupation est maintenant ritualisée en coup publicitaire.
Qu’ils rencontrent les gens qui se sont engagés dans une réelle résistance populaire et sont des bénévoles, et non des employés de l’AP rémunérés, et qu’ils leur demandent à quels défis ils sont confrontés.
Les réponses seraient scandaleuses.
Je pose ici trois défis à tous ceux qui négocieront avec les politiciens israéliens.
1) Je vous mets au défi de venir et de vous attacher à un bulldozer israélien (ou vous asseoir devant l’un d’eux) en un acte de désobéissance civile, et
2) Je vous mets au défi de réunir des panels d’experts indépendants (pas ceux qui profitent) dans tous les principaux centres de population palestinienne pour discuter de la voie des accords d’Oslo et de ce qui en a découlé ces vingt dernières années, et
3) à partir de 1) et 2), je vous mets au défi de dire la vérité à la population.
Beaucoup d’autres sacrifices sont nécessaires et viennent de notre peuple, avec ou sans direction honnête.
Ne serait-il pas plus digne et plus susceptible de nous donner la liberté de se passer de l’aide étrangère pendant un ou deux ans ?
Et désolé, mais de bonnes actions d’il y a 20 ans ne donnent à personne le droit d’abandonner les droits palestiniens.
En droit international, même les dirigeants dûment élus par un peuple occupé ne peuvent brader les droits de leur peuple.
Nos vies ne sont rien comparées aux 5.000 ans d’histoire de notre peuple sur cette terre. Et même la lutte contre le sionisme a déjà duré 130 ans, y compris toute la durée de la vie de beaucoup de ceux qui ont « négocié ». Qui se souvient aujourd’hui de Hassan Dajani, qui a essayé d’être arrangeant avec l’occupation britannique à cause de l’équilibre du pouvoir ?
L’histoire ne sera pas tendre avec ceux qui ont abandonné leur propre peuple. Nous, les gens ordinaires, devons prendre les choses en mains.
ولا يغير الله ما بقوم حتى يغيروا ما بأنفسهم
Dieu n'apporte de changement à un peuple qu'après que ce peuple se soit remis lui-même en question. »]
Confucius ajoutait : « Savoir ce qui est juste et ne pas le faire est la pire des couardises. »
Les négociations, ces 4 dernières années... (dans le désordre chronologique et la plus parfaite inutilité, pour les Palestiniens)

avec Condoleeza Rice

avec N. Sarkozy et E. Olmert, juillet 2008, et petite tape style “Gentil-chien-chien” à l’Elysée

avec G.W. Bush et E. Olmert

avec G. Mitchell

avec B. Obama, 2008

avec H. Clinton

avec Tzipi Livni

Netanyahu force la main à Abbas

23.08.10 | 01h00 
Pour Israël, il s’agit-là d’une autre victoire diplomatique d’avoir ramené les Palestiniens à table sans rien leur proposer au menu.
Dès l'annonce, vendredi à Washington, par la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est félicité du fait que l'invitation aux négociations directes avait été formulée sans «conditions préalables». Son parti, le Likoud (droite), a applaudi ce «succès diplomatique» dans un communiqué, estimant qu'il prouvait à quel point le chef du gouvernement «avait eu raison de tenir bon et ne pas céder aux pressions» sur un gel de la colonisation. En revanche, l'Autorité palestinienne, présidée par Mahmoud Abbas, n'a donné son accord que dans la nuit de vendredi à samedi, à l'issue d'une réunion du Comité Exécutif de l'Organisation de Libération de la Palestine (CEOLP), qui a débuté avec plus de deux heures de retard.
Selon le quotidien arabe Asharq Al Awsat, «Mme Clinton n'a pas mentionné le communiqué du Quartette et expliqué que les négociations se tiendraient sans conditions préalables, ce qui a provoqué la colère du président Abou Mazen (Mahmoud Abbas).» Dans un communiqué, le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne et ONU) a affirmé, vendredi, son soutien aux discussions directes, qui doivent «mener à un accord négocié entre les parties qui mette fin à l'occupation qui a commencé en 1967 et aboutisse à la constitution d'un Etat palestinien indépendant, démocratique, viable et vivant côte à côte dans la paix avec Israël et ses autres voisins». Selon Asharq Al Awsat, le retard dans la réunion du CEOLP s'explique par des appels répétés des responsables américains à M. Abbas pour calmer sa  colère.
Le moratoire, et après ?
Le chef du Parti travailliste, le ministre de la Défense, Ehud Barak, et Tzipi Livni, la dirigeante du principal parti d'opposition, le Kadima (centriste), ont également salué la reprise des négociations prévue le 2 septembre, après 20 mois d'interruption. Le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a cependant averti hier que si la «colonisation devait continuer après le 26 septembre, les négociations, à notre grand regret, ne continueraient pas». En novembre 2009, Israël avait annoncé un moratoire de la construction de 10 mois en Cisjordanie qui s'achèverait le 26 septembre. «C'est un test de la volonté de paix du gouvernement israélien», a-t-il souligné dans une interview à la radio militaire israélienne. L'annonce de nouvelles négociations a été accueillie avec scepticisme par la presse israélienne qui rappelait les échecs passés et relevait des désaccords de fond. Le quotidien Yediot Aharonot rappelle les précédents d'Oslo et Washington en 1993, de Camp David (Etats-Unis) en 2000, puis de Taba (Egypte) en 2001, puis d'Annapolis (Etats-Unis) en novembre 2007, qui n'ont pas abouti. Il explique la relative indifférence de l'opinion publique par le fait que «beaucoup de paroles ont été échangées depuis dix-sept ans, beaucoup d'encre a coulé mais aussi beaucoup de sang».
Le quotidien gratuit Israël Hayom, proche du Premier ministre, titre sur «Un succès, mais provisoire» et met en garde contre des espoirs exagérés de parvenir à un accord, compte tenu du fossé entre les positions. L'ex-député de gauche, Yossi Beilin, architecte des accords d'Oslo, estime qu'«il n'y a aucune chance de parvenir à un règlement global dans le contexte actuel», dans un déclaration à la radio militaire. Selon lui, le Premier ministre n'acceptera pas une évacuation massive des colonies sans laquelle un accord est impossible.  

Le cabinet Netanyahu dit oui à l’OCDE

23.08.10 | 01h00
Le gouvernement israélien a formellement approuvé, hier, l'adhésion d'Israël à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), mettant ainsi un point final à ce processus officiellement enclenché en mai, a annoncé un communiqué officiel.

«Notre adhésion à l'OCDE signifie qu'Israël reconnaît être engagé par les principes guidant les pays qui en sont membres. Elle exprime aussi la confiance en notre économie», a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, selon son bureau. Le ministre des Finances, Youval Steinitz, a, de son côté, souligné que pour entrer dans le club des nations les plus riches de la planète, «Israël a dû répondre à des normes économiques très élevées, et nous avons encore beaucoup de travail à accomplir pour prouver la stabilité et la santé de notre économie». Selon lui, l'Etat hébreu va bénéficier d'un apport considérable d'investissements étrangers à la suite de cette adhésion. Israël a entamé, il y a 16 ans, ses efforts pour être intégré dans l'OCDE afin de passer du statut d'économie émergente à celui d'économie développée.

Le PIB israélien par habitant a été estimé à 28 400 USD en 2009, ce qui classerait l'Etat hébreu au 22e rang des 31 membres de l'OCDE, derrière l'Italie mais devant le Mexique, le Portugal et la Corée du Sud, notamment.  

La Syrie a critiqué la reprise des négociations entre Israël et les Palestiniens

22/08/2010  
  La Syrie a critiqué dimanche l'annonce de la reprise prochaine des négociations directes entre Israël et les Palestiniens qui, selon elle, sont inutiles. 
"Si Israël n'est pas prêt à appliquer les résolutions internationales et annonce qu'il n'accorde aux Palestiniens aucun de leurs droits et s'il poursuit la colonisation et l'embargo, pour quelles raisons alors on reprend des négociations qui se termineront soit par un échec soit par un accord pire que celui d'Oslo?", s'est interrogé le quotidien gouvernemental Techrine.  .
   "Si l'administration américaine n'a pas l'intention d'exercer des pressions réelles sur Israël et si le Quartette n'en n'a pas la capacité, les négociations n'ont alors aucun sens", estime le journal.
  Le quotidien al-Watan, proche du gouvernement, écrit pour sa part que le président palestinien Mahmoud Abbas "a abandonné le peuple palestinien afin de satisfaire Washington qui recherche un gain politique après son échec en Irak".
  "Le président de l'Autorité palestinienne va commencer des négociations inutiles, qui ne recouvreront ni la ville sainte de Jérusalem ni les droits du peuple palestinien". 
 Al-Watan critique également "les Arabes qui s'apprêtent à couvrir gratuitement des négociations sans issue".

L’initiative de « dialogue » de Mots Sans Frontières cannibalise l’appel au boycott palestinien

dimanche 22 août 2010 - 07h:41
Haidar Eid - E.I
Parce que je suis Palestinien, je n’ai pas l’option « croisées des frontières », écrit Haidar Eid.
(JPG)
L’initiative de Mots Sans Frontières n’oppose pas explicitement les nombreuses barrières qui existent pour les Palestiniens sous occupation - Photo : Khaleel Reash/MaanImages
Une initiative récemment lancée par la version électronique du prestigieux magazine littéraire Mots Sans Frontières appelée « A la croisée des dialogues culturels au Moyen-Orient, » sonne l’alarme pour l’appel de la société civile palestinienne au Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre Israël.
Les initiateurs de cette série d’articles sont Azareen Van der Vliet Oloomi, qui se décrit comme une iranienne musulmane en formation, et Chana Morgenstern, un écrivain de fiction israélienne, qui se sont rencontrées comme étudiantes diplômées à l’Université Brown aux Etats-Unis. Van der Vliet Oloomi et Morgenstern entreprennent maintenant à Jérusalem de voyager autour des « zones frontalières » et d’ouvrir le « dialogue » avec des personnes de différentes obédiences culturelles et politiques.
Pour ce qui est de leur objectif, Van der Vliet Oloomi et Morgenstern expliquent que : « Nous espérons atteindre une plus large perspective des façons dont les cultures palestiniennes contemporaines analysent le paysage social complexe et hybride de la région. »
Elles ajoutent, « L’initiative, comme nous le prévoyons, va couvrir des mouvements poétiques naissants de résistants, de collaboration entre intellectuels et écrivains israéliens et palestiniens, d’entrevues avec des cinéastes connus internationalement ou localement, des examens du Jérusalem Film Festival, aussi bien que des vues d’ensemble de bases diverses pour les organisations culturelles de Cisjordanie » (Une série de nouveaux articles : à la croisée des dialogues culturels au Moyen-Orient 29 Juillet 2010).
Quoique cet objectif puisse être intentionnellement vague, il est important pour tous ceux qui souhaitent s’engager dans un sérieux « dialogue » dans cette zone d’être conscient qu’une possibilité de conflit sérieux existe entre une puissance colonial, d’apartheid et d’occupation - Israël - et le peuple indigène. En tant que partie d’une stratégie de résistance non-violente, les Palestiniens ont lance un appel international de BDS contre Israël jusqu’à ce que l’Etat hébreu se conforme au droit international et respecte le caractère universel des droits de l’homme. Faiblement exposé, l’appel BDS appuie les exigences suivantes : Israël doit mettre fin à l’occupation et à la colonisation de tous les territoires arabes et détruire le mur en Cisjordanie, déclaré illégal par le Tribunal International en 2004 ; reconnaître les droits fondamentaux des citoyens arabes palestiniens d’Israël à une totale égalité ; et respecter, protéger et promouvoir les droits des réfugiés palestiniens à retourner dans leur maison, leur propriété comme le stipule la résolution 194 des Nations Unies (La société civile palestinienne appelle au BDS contre Israël, 9 Juillet 2005).
L’ami israélien va-t-il reconnaître les horreurs infligées à son homologue palestinien ? Il n’y a pas deux parties « égales » ici : il y a une partie qui a colonisé à la fois l’histoire et la terre, qui a pratiqué un nettoyage ethnique sur la plupart des natifs du pays, et qui pratique la discrimination raciale sur 1,5 million de Palestiniens qui restent en Israël comme citoyens symboliques, aussi bien que sur les millions d’autres en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza. Est-ce ce dialogue proposé qui va « débattre pour faire avancer » et prendre connaissance des trois demandes approuvées par l’écrasante majorité des organisations de la société civile palestinienne ?
En effet, les directives établies par la Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël (CPBACI) appellent explicitement contre les événements et les projets qui promeuvent « la fausse symétrie ou le faux équilibre. » La CPBACI considère les initiatives « basées sur le faux argument que les colonisateurs et les colonisés, les oppresseurs et les opprimés, sont tous deux responsables du ‘conflits’, » comme « intentionnellement décevantes, intellectuellement déshonorantes et moralement répréhensibles » car elles recherchent souvent « à encourager le dialogue entre les deux parties » sans prendre en compte les injustices de base et le rapport de force disproportionné. Ensuite, de telles initiatives servent à « promouvoir la normalisation de l’oppression et de l’injustice. »
Sous ces directives, tous les « événements et les projets qui rapprochent Palestiniens, Arabes et Israéliens, à moins d’être encadrés au sein du contexte explicite de l’opposition à l’occupation et aux autres formes d’oppression israélienne sur les Palestiniens, sont de puissants vecteurs pour le boycott » (Instructions pour appliquer le boycott culturel international d’Israël-> http://www.pacbi.org/etemplate.php ?id=1045], 20 Juillet 2009).
Dans le discours de ceux qui vivent en Palestine et en Israël, on doit porter à l’esprit qu’Israël retient des milliers de prisonniers politiques, et parmi eux de nombreux enfants. Des millions de rescapés palestiniens vivent dans les camps de réfugiés dans des conditions de privation en Cisjordanie, dans la Bande de Gaza, au Liban, en Syrie, en Jordanie et en Egypte, et beaucoup d’autres sont éparpillés partout dans le monde. Quand les Nations Unies ont reconnu Israël, c’était à la condition que les réfugiés soient autorisés à retourner chez eux, condition qui, bien que promise par le larmoyant représentant d’Israël Abba Eban, n’a jamais été remplie.
La Bande de Gaza, où je vis, demeure sous un siège étouffant malgré la pression internationale qui demande la levée du blocus. L’aide internationale qui nous envoie des biens indispensables comme les médicaments, la nourriture, les vêtements et du matériel de construction sont systématiquement détournés par Israël par des raids dignes de pirates contre les bateaux dans les eaux internationales, aussi bien que contre des camions de livraison à terre. La dernière attaque a provoqué le massacre de neuf activistes pacifiques et a blessé des douzaines d’autres à bord du Mavi Marmara quand Israël a lancé l’assaut contre d’autres vaisseaux de la Flottille de la Liberté en Mai.
Parce que je suis Palestinien, je n’ai pas l’option « croisées des frontières » comme Van der Vliet Oloomi et Morgenstern. Avec l’autre million et demi de Palestiniens à Gaza, mes horizons sont confinés dans cette étroite bande de terre. Si nous étions Juifs à Gaza, sous le système raciste d’Israël, on n’aurait pas seulement été invités à retourner dans nos maisons dans la Palestine historique, mais on nous aurait fournis toutes sortes de subventions, d’hébergements et d’assistance. Cette masse emprisonnée d’1,5 million d’âmes, la plupart réfugiée, juste parce que nous avons la « mauvaise » religion, ne peut que rappeler les plus sombres chapitres de l’histoire humaine.
Non seulement nous sommes emprisonnés, mais nous sommes sujets à des attaques régulières. Pendant l’opération Plomb Durci qui a commencé en décembre 2008, Israël a tué plus de 1 400 Palestiniens. Le rapport Goldstone, commissionné par les Nations Unies ainsi que par de nombreuses organisations des droits de l’homme, fait état d’utilisation illégale d’armes telles que le phosphore blanc et les bombes à fragmentation. Sur les milliers de maisons, écoles, et entreprises intentionnellement détruites ou sérieusement endommagées, seule une portion a été reconstruite, depuis qu’Israël utilise le prétexte de "sécurité" pour empêcher l’approvisionnement de ciment et d’autres matériels de construction à Gaza.
Mais la situation des Palestiniens de Cisjordanie est aussi difficile. Le gigantesque mur d’apartheid coupe les Palestiniens de leur centres sociaux, économiques et culturels et les empêche de travailler la terre. Des centaines de checkpoints les empêchent de se déplacer normalement, y compris de se rendre dans les hôpitaux pour des soins médicaux essentiels et de se rendre en cours à l’école ou à l’université pour les étudiants et les professeurs, ou même pour simplement permettre une vie familiale et sociale.
Un nouveau rapport de l’ONG basée en Grande Bretagne Save The Children rapport que à certains endroits en Cisjordanie, les problèmes de malnutrition sont pires qu’à Gaza : 61% des enfants à Gaza souffrent sérieusement de malnutrition, mais plus de 79% des enfants vivant dans cette « pauvreté de poche » qu’est la Cisjordanie sont mal nourris. A Gaza et en Cisjordanie, « les mises à mort ciblées » - hors de tout contrôle judiciaire sont des pratiques israéliennes courantes.
Sans la condition que les bloggeurs bien intentionnés et Mots sans frontières soient préparés à prendre en compte ce climat d’oppression coloniale, on peut douter que leurs initiatives puissent porter leur fruit. Un appel peut être lance aux Israéliens et aux institutions pour rejoindre le boycott - et beaucoup d’Israéliens courageux l’ont fait - comme des membres du groupes Boycott depuis l’intérieur (N.d.T. Boycott From Within en version originale).
Comment les Palestiniens considèrent-ils ce « paysage social hybride » ? En ouvrant leurs yeux et ceux des autres au fait qu’ils vivent assiégés, en faisant face à la menace quotidienne d’extermination, et en faisant tout ce qui est en leur pouvoir pour résister et pour préserver leur communauté et leur culture.
Malheureusement, l’initiative de Mots sans frontières apparaît insensible à ces réalités et parle des Palestiniens et des Israéliens dans un langage qui ne mentionne pas le rapport de force différent qui doit être au centre de toute enquête ou action sérieux, engagée ou de principe.
Etant donné que ces réalités et le fait que ce projet soit une flagrante violation des directives de boycott que la majorité des intellectuels palestiniens a approuvées, il est improbable que les Palestiniens vont choisir d’y participer. Ceux qui y participeront ne seront pas membre de l’Association des Professeurs d’Université en Palestine, ou de l’Union des Ecrivains Palestiniens, ou même de la majorité des universités palestiniennes. En effet, le choix est simple pour la vaste majorité des Palestiniens, et les intellectuels doivent reconnaître que le vrai "dialogue culturel" est impossible quand une voix est en train d’être étouffée, réduite au silence et annihilée par une autre.
(JPG)
* Dr. Haidar Eid est un professeur associé aux Etudes Culturelles à l’université gazaouie d’Al-Aqsa et au conseil d’administration de la Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël.
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction : Yazid Slaim
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L’État hébreu nomme un nouveau chef d’état-major pour clore un scandale

23/08/2010
Le général Galant a mené l’opération « Plomb durci » de décembre 2008 à janvier 2009 contre le Hamas dans la bande de Gaza. Jack Guez/AFP
Le général Galant a mené l’opération « Plomb durci » de décembre 2008 à janvier 2009 contre le Hamas dans la bande de Gaza. Jack Guez/AFP 
Le général Yoav Galant succédera à Gaby Ashkenazi qui achève son mandat en février 2011.
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a annoncé officiellement hier la désignation du général Yoav Galant comme prochain chef d'état-major, au terme d'une bataille acharnée au sein du commandement supérieur. M. Barak a indiqué que son choix s'était porté sur le général Galant, l'actuel commandant de la région sud d'Israël, lors du Conseil des ministres hebdomadaire, selon un communiqué du ministère de la Défense. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu l'a félicité pour sa décision qui doit être entérinée la semaine prochaine par le gouvernement.
« C'est une décision juste afin de rendre à l'armée une direction stable. Il fallait une décision rapide pour en finir avec l'incertitude », a-t-il déclaré en allusion aux remous provoqués ces dernières semaines autour de la succession du chef d'état-major Gaby Ashkenazi qui achève son mandat en février 2011.
Le général Galant, 51 ans, a commencé sa carrière militaire au sein de l'unité 13 des commandos de marine en 1986 qu'il commandera de 1994 à 1996. Après avoir servi à la tête de l'état-major des forces terrestres, il accède au poste d'attaché militaire du Premier ministre Ariel Sharon entre 2002 et 2005.
En 2005, il prend la tête de la région sud d'Israël et à ce titre dirige l'opération dévastatrice « Plomb durci » (décembre 2008-janvier 2009) à Gaza qui se solde par la mort de 1 400 Palestiniens, en grande partie des civils, et 13 Israéliens, des militaires pour la plupart.
Sa désignation a été rendue possible après que la police eut annoncé qu'un document censé l'impliquer dans une opération de déstabilisation était « un faux » et que la haute hiérarchie militaire était hors de cause. La publication de ce document par les médias israéliens avait envenimé la « guerre des généraux » pour la succession du général Ashkenazi. Ce pseudo document établi avec le logo falsifié d'un célèbre bureau d'études et de conseils avait été prétendument commandé par le général Galant. Il comporte une série de recommandations censées rehausser son prestige et déstabiliser ses rivaux ainsi que le général Ashkenazi, qui lui serait hostile.
Cette affaire a régulièrement fait la une des médias israéliens ces deux dernières semaines, éclipsant tous les autres sujets, et terni l'image de l'armée. La presse a notamment lié le scandale aux relations exécrables qu'entretiendraient M. Barak et le général Ashkenazi.
Les deux autres principaux candidats à ce poste étaient l'adjoint du général Ashkenazi, le général Benny Gantz, et le chef de la région militaire nord, le général Gadi Eizenkot. 
Un nouveau boucher récompensé pour son savoir-faire et ses résultats. Notes : Ismael Mulla

Négociations de paix au Proche-Orient : après l’espoir, le scepticisme

23/08/2010
Israéliens et Palestiniens ont affiché leur scepticisme hier quant à l'issue des prochaines négociations directes entre les deux parties. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a estimé qu'un accord de paix était « possible, mais difficile ». Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a, de son côté, prévenu que les négociations seront rompues si le gouvernement israélien poursuit sa politique de colonisation.
Israël affirmait hier qu'un accord de paix était réalisable avec les Palestiniens grâce à la reprise de négociations directes, malgré les frustrations de l'Autorité palestinienne qui espérait des garanties.
« Je peux comprendre les sceptiques. Mais nous avons bien l'intention de les étonner, à condition d'avoir un partenaire sérieux » dans la négociation, a affirmé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. « Un accord de paix avec les Palestiniens est difficile mais possible », a-t-il assuré, estimant qu'un règlement devait être fondé « sur des arrangements de sécurité » satisfaisants pour Israël, la reconnaissance par les Palestiniens d'Israël « comme l'État du peuple juif, pour résoudre le problème des réfugiés dans le cadre d'un État palestinien » et mettre un « point final au conflit ».
Dès l'annonce vendredi par la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton d'une reprise du dialogue le 2 septembre, après 20 mois d'interruption, M. Netanyahu s'était félicité de l'invitation faite sans « conditions préalables ». Son parti, le Likoud (droite), a applaudi ce « succès diplomatique » y voyant la preuve que M. Netanyahu « avait eu raison de tenir bon et de ne pas céder aux pressions » sur un gel de la colonisation.
En revanche, l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas a donné son accord dans la nuit de vendredi à samedi, après une réunion retardée du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (CEOLP). Selon le quotidien arabe Acharq el-Awsat, « Mme Clinton n'a pas mentionné le communiqué du quartette et expliqué que les négociations se tiendraient sans conditions préalables, ce qui a provoqué la colère du président Abou Mazen (Mahmoud Abbas) ». Dans un communiqué, le quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, Russie, Union européenne et ONU) a affirmé vendredi son soutien aux discussions directes devant « mener à un accord, négocié entre les parties, qui mette fin à l'occupation qui a commencé en 1967 et aboutisse à la constitution d'un État palestinien ». Selon Acharq el-Awsat, le retard dans la réunion du CEOLP s'explique par des appels répétés des responsables américains à M. Abbas pour le rassurer.
Un responsable du comité central du parti Fateh de M. Abbas, Jamal Mouhaïssen, a déploré que « l'invitation de l'administration américaine ne fasse aucune référence au communiqué du quartette ». Le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a averti de nouveau que si la « colonisation devait continuer après le 26 septembre, les négociations, à notre grand regret, ne continueraient pas », précisant qu'il s'agissait d'un « test de la volonté de paix du gouvernement israélien ». En novembre, Israël a annoncé un moratoire de la construction de 10 mois en Cisjordanie qui s'achève le 26 septembre.
L'annonce des négociations était aussi accueillie avec scepticisme dans la presse israélienne qui rappelait les échecs passés depuis les accords d'Oslo en 1993 et les désaccords de fond. Le quotidien Yediot Aharonot explique la relative indifférence de l'opinion publique en soulignant que « beaucoup de paroles ont été échangées depuis dix-sept ans, beaucoup d'encre a coulé, mais aussi beaucoup de sang ». L'ex-député de gauche Yossi Beilin, architecte des accords d'Oslo, estime qu' « il n'y a aucune chance de parvenir à un règlement global dans le contexte actuel », sans évacuation massive des colonies, à laquelle s'oppose le Premier ministre israélien, et alors que le Hamas contrôle la bande de Gaza.
Pour sa part, la Ligue arabe s'est dit « extrêmement inquiète » de la position israélienne sur les bases des négociations. Sur le plan régional, la Jordanie a souhaité hier « un plein succès » pour ces négociations, alors que la Syrie a critiqué l'annonce de la reprise prochaine des pourparlers entre Israël et les Palestiniens, qui, selon elle, sont inutiles.

Le départ du « Mariam » chargé d’aides pour Gaza reporté

23/08/2010
Le bateau toujours à quai au port de Tripoli.
Le bateau toujours à quai au port de Tripoli.
Le départ du « Mariam », un bateau d'aide humanitaire qui veut briser le blocus maritime israélien de la bande de Gaza, a été reporté à une date indéterminée, faute d'autorisation délivrée par le port de Chypre, ont indiqué hier les organisateurs lors d'une conférence de presse tenue au port de Tripoli, où se trouve l'embarcation.
« Le projet a été reporté à une date indéterminée mais il n'a pas été annulé », a précisé l'organisatrice de l'expédition, Samar el-Hajj.
Le « Mariam », qui devait partir dimanche soir du port de Tripoli, ne peut plus le faire faute d'autorisation des autorités chypriotes où il devait se rendre dans un premier temps, ont indiqué les organisateurs. Le gouvernement de Nicosie a rappelé vendredi dans un communiqué qu'il interdisait à tout navire de se diriger vers l'enclave palestinienne à partir des ports contrôlés par la République de Chypre.
Une cinquantaine de femmes, libanaises et étrangères, devaient embarquer à bord du « Mariam », initialement baptisé « Jouneh Star », un cargo battant pavillon bolivien et dont le capitaine est libanais.
Hier, au cours de la conférence de presse, Rima Farah, porte-parole du comité organisateur de l'expédition, a réaffirmé que « Mariam n'est pas du folklore », et que c'est « un processus en marche ». « Après la décision d'interdiction annoncée par les autorités chypriotes, nous avons reçu beaucoup d'appels de soutien, qui nous assurent du fait que l'opération a déjà atteint ses objectifs, mais ces paroles ne suffisent pas », a-t-elle ajouté.
Yasser Qachlaq, président du mouvement Palestine libre, qui finance l'expédition du Mariam, a déploré que « le bateau reste à quai en raison de l'esprit de reddition arabe ». « Si l'envoi de médicaments contre le cancer et d'aides vers Gaza déclenchent une guerre mondiale contre l'humanité, comment peut-on espérer ramener 400 000 réfugiés palestiniens vivant au Liban à leur pays ? » s'est-il demandé. Il a espéré que « la décision de la Grèce sera plus libre que celle de Chypre, et moins sujette aux pressions ».
Interrogé sur les perspectives, M. Qachlaq a annoncé que « si d'ici à vendredi prochain aucun port n'accepte d'accueillir les bateaux Mariam et Naji el-Ali (une autre expédition à partir du Liban), il ne nous restera qu'une option, celle de hisser le drapeau des Nations unies et de nous diriger directement vers le port de Gaza, dans l'optique d'appliquer la résoluion 194 du Conseil de sécurité, stipulant le retour des réfugiés ». Il a précisé que « Chypre n'a avancé aucune raison pour justifier l'interdiction ».
Pour sa part, Mme el-Hajj a demandé aux ports libanais d'appliquer le principe de réciprocité avec les ports voisins qui refusent d'accueillir des bateaux venant du Liban, notamment le Mariam et le Naji el-Ali. Elle a enfin annoncé la fondation d'une organisation baptisée Mariam, dont les bureaux sont prêts depuis samedi, pour les aides humanitaires partout où il existe un besoin.
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À l’origine du blocage : un forcing diplomatique israélien sans précédent

Par Khalil FLEYHANE | 23/08/2010
Israël a demandé à Washington au cours du week-end d'informer le Liban qu'il n'est pas responsable de ce qui pourrait arriver au cas où le bateau d'aide humanitaire, Mariam, mettrait le cap sur Gaza, a-t-on appris de sources diplomatiques. Et c'est ce que l'administration américaine s'est empressée de faire.
Washington a aussi conseillé au Liban de faire attention et d'empêcher le bateau d'appareiller parce qu'il sera difficile d'arrêter toute mesure militaire que les forces navales israéliennes prendraient à l'égard du Mariam. Dans le même temps, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, prenait contact avec la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, pour insister sur la nécessité de freiner le départ du bateau.
Toujours dans le cadre de leur branle-bas diplomatique, les autorités israéliennes ont usé de pressions sur les autorités chypriotes pour qu'elles empêchent le Mariam d'utiliser leur ligne maritime afin d'arriver jusqu'à Gaza.
Résultat : Israël a réussi à bloquer le bateau au port de Tripoli. Plus important encore, cet épisode a montré, toujours selon les mêmes sources, à quel point l'État hébreu redoutait, après l'affaire sanglante de la flottille de la liberté, les missions maritimes d'aide humanitaire. Cette crainte s'est reflétée dans l'ampleur du forcing diplomatique mené par Tel-Aviv pour contrer l'initiative libanaise. Pour la première fois dans son histoire, Israël saisit l'ONU d'une affaire qui ne s'est pas produite, mais dont il craignait les retombées. C'est ainsi qu'au nom de son gouvernement, la représentante permanente d'Israël à l'ONU a présenté au Conseil de sécurité une plainte au sujet du Mariam. Le texte soulignait aussi qu'Israël se réservait le droit d'employer « tous les moyens nécessaires » afin d'empêcher le navire d'arriver à destination.

Le Hamas suspend sa rencontre avec Fatah en protestation contre la reprise des négociations inutiles

[ 22/08/2010 - 10:36 ]
Gaza - CPI
Le Hamas a annoncé la suspension de la rencontre prévue samedi 21/8, à Gaza, avec le mouvement du Fatah, en protestation contre la reprise des négociations directes inutiles avec l’ennemi occupant, soutenues par le comité exécutif de l’OLP.
« La décision du comité exécutif de l’OLP a rendu impossible, durant cette étape très dangereuse, que le Hamas organise une telle rencontre avec le Fatah », a déclaré le responsable du Hamas Dr.Salah Al Bardawil, dans un communiqué de presse.
Al-Bardawil a souligné que le Hamas a suspendu cette rencontre avec le Fatah pour respecter la position nationale des factions palestiniennes qui refusent les renonciations du Fatah au profit de l’occupation à travers les négociations inutiles. Il est craint que cette rencontre ne soit une couverture aux crimes de l'occupation.
« Le Fatah s’engage dans des négociations inutiles et injustes en violation du consensus national palestinien, ce qui rend certainement impossible au Hamas de participer à une telle rencontre », a-t-il ajouté.

Haaretz : Netanyahu gagne la reprise des négociations directes selon ses conditions

[ 22/08/2010 - 10:41 ]
Al-Nassera - CPI
« La reprise des négociations directes est une victoire politique dans cette étape, pour le premier ministre Benjamin Netanyahu », a souligné le journal hébreu Haaretz.
Sur son site web, Haaretz a rapporté, samedi 21/8, qu’après un an et demi de gel politique, Netanyahu peut enregistrer son premier succès diplomatique.
« Netanyahu a réalisé un grand succès en transférant les pressions américaines sur son gouvernement vers les négociateurs palestiniens dirigés par Mahmoud Abbas. Le président de la Maison Blanche Barack Obama les a obligés à entrer sans conditions préalables dans les négociations directes », a-t-il ajouté sur son site.
Haaretz a qualifié la reprise des négociations sdirectes prévues à Washington en septembre prochain de victoire pour Netanyahu, en révélant qu’elles vont être organisées selon ses conditions, car le communiqué américain a totalement ignoré toute allusion au gel de la colonisation.

La conférence islamique met en garde contre les violations sionistes à Al-Qods occupée

[ 22/08/2010 - 11:52 ]
Jeddah - CPI
L’organisation de la conférence islamique a demandé à la communauté internationale de mettre la pression sur l’occupation israélienne afin d’arrêter immédiatement ses violations agressives contre la ville sainte d’Al-Qods occupée, et de l'obliger à respecter les dispositifs de la loi internationale et des lieux saints.
Dans un communiqué publié samedi 21/8 à l’occasion de la 41ème commémoration de l’incendie d’Al-Aqsa, l’organisation a affirmé la position islamique constante pour le soutien sans faille à la ville sainte d’Al-Qods et sa mosquée sacrée d’Al-Aqsa, ainsi pour les droits nationaux légitimes palestiniens, dont notamment l’autodétermination du peuple palestinien, la création de son Etat indépendant et viable avec Al-Qods pour capitale éternelle, en plus du droit au retour des réfugiés palestiniens à leurs maisons confisquées depuis plus de 62 ans.
Elle a attiré l’attention sur les obligations de la 4ème convention de Genève qui interdit à un Etat occupant d'agresser les lieux saints, ou de priver les fidèles à y prier, ou de modifier la démographie ou l’architecture des lieux occupés, ou de s’emparer de leur histoire. L’organisation a insisté que l’occupation est complètement responsable de la protection de tous les lieux saints dominés et qu'elle se trouve obligée de respecter toutes les conventions et accords internationaux.
En effet, le communiqué a mis en garde, durant cette 41ème commémoration, acontre les grands dangers des crimes de l’occupation israélienne en violation très flagrante du droit international. Elle poursuit la judaïsation de la ville sainte, à travers un nettoyage ethnique bien programmé contre ses habitants palestiniens, en les expulsant, en démolissant leurs maisons et en modifiant l'aspect historique et islamique général de la ville.

Le Cheikh Raed Salah et les députés d’Al-Qods apparaissent à Al-Aqsa

[ 22/08/2010 - 11:48 ]
Al-Qods occupée- CPI
Une grande image du chef du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948, Cheikh Raed Salah, et les députés qui restent au siège de la Croix-Rouge, menacés d’expulsion par les Sionistes, a été affichée, vendredi soir, le 20/8, sur un grand écriteau sur la façade de la mosquée sainte d’Al-Aqsa.
« Cet écriteau signé par le mouvement islamique à Al-Qods est venu en dépit des grandes restrictions des autorités occupantes israéliennes qui interdisent l’accès des fidèles d’Al-Aqsa en Cisjordanie et au monde entier d'aller y prier », a dévoilé une source bien informée.
En attirant l’attention sur les grands efforts, la résistance et la lutte des trois députés et des autres personnalités au profit des droits nationaux palestiniens, notamment du droit sacré pour la prière des Musulmans à Al-Aqsa, ce grand ouvrage a aussi montré la patience et l’obstination de ces dirigeants palestiniens sous l’expression s’inscrite : « Nous devons vivre sur notre terre heureux ou nous y serons enterrés martyrs ».

L'occupation profane le cimetière turc à Bir Saba

[ 22/08/2010 - 13:57 ]
Al-Qods occupée – CPI
L'Organisation d'Al-Aqsa pour les legs pieux et les patrimoines a condamné les agressions sionistes contre le cimetière turc islamique dans la ville de Bir Saba dans les territoires palestiniens occupés en 1948, après que les bulldozers d'une entreprise sioniste ont rasé une grande superficie du cimetière pour construire un centre commercial sioniste.
L'association a souligné, dans un communiqué de presse publié samedi 21/8, qu'un grand bulldozer a profané, jeudi dernier, le cimetière islamique situé dans la vieille ville de Bir Saba.
Le délégué de l'Organisation d'Al-Aqsa Farhood Essayed a affirmé l'intention des autorités de l'occupation israélienne de construire un centre commercial sioniste à cet endroit et que toutes les permissions ont été obtenues de la municipalité pour l'établir.
L'organisation a annoncé sa conviction qu'elle va obtenir un ordre du tribunal pour arrêter les violations sionistes contre le cimetière.

L’occupation oblige les détenus palestiniens à rompre le jeûne les mains enchaînées

[ 22/08/2010 - 12:35 ]
Ramallah - CPI
Les forces de l’occupation israélienne ont poursuivi leurs agressions et violations sauvages contre les détenus palestiniens, notamment durant le mois béni de Ramadan, les obligeant à manger leur repas pour la rupture du jeûne, l'Iftar, les mains enchaînées.
« Les officiers de l’unité sioniste "Nahshoun", responsable du transfert des détenus dans les prisons, ont refusé d’ouvrir les menottes et ont obligé les Palestiniens à prendre leur Iftar avec les mains enchaînées », a révélé une source bien informée.
L’un des détenus a rapporté au centre palestinien "Ahrar" que les autorités occupantes ont arrêté plus de 20 détenus durant plusieurs heures sous le soleil ardent, dans la prison d’Al-Ramlah, lors de leur transfert de la prison du Neguev à celle d’Ofer, tout en négligeant le moment de leur rupture de jeûne.
Pour sa part, le  directeur du centre "Ahrar" Fouad Al-Khafache a souligné les grandes souffrances des détenus, notamment pendant le mois de Ramadan, affirmant que les autorités occupantes prévoient volontairement de les agresser et d’augmenter leur condition tragique. Il a appelé les institutions et organisations des droits de l’homme à intervenir pour les protéger et à démasquer les violations et crimes sionistes au sein des détenus palestiniens.

Le FPLP : La décision du comité exécutif de l'OLP pour la reprise des négociations est illégale

[ 22/08/2010 - 12:33 ]
Damas – CPI
Abou Ahmed Fouad, membre du bureau politique du front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), a considéré que le feu vert du comité exécutif de l'OLP pour la reprise des négociations directes avec l'ennemi sioniste, représente un coup porté au travail commun des institutions de l'OLP, ainsi qu'une violation des décisions du conseil central et de la volonté du peuple palestinien.
Dans une déclaration de presse publiée samedi 21/8, Fouad a déclaré qu'il est regrettable que les institutions de l'OLP aient perdu toute valeur. Elles ne s'engagent pas au profit des règlements internes approuvés par le conseil central ou national.
"L'autorité palestinienne qui dirige l'OLP prend les décisions individuellement, et ignore les décrets du consensus des institutions de l'OLP", a-t-il ajouté, déclarant que la dernière décision de l'OLP pour la reprise des négociations directes est totalement illégale à cause de l'absence de plus de la moitié des membres du comité exécutif.
Il a demandé à l'autorité de suivre les décisions de la majorité. Il a souligné que le FPLP, le front démocratique et le parti d'Al-Tahreer ont rejeté la reprise des négociations directes. Les autres factions les ont acceptées, mais avec des conditions.

Une marche à Al-Qods demande de réaliser l'opération d'échange de prisonniers

[ 22/08/2010 - 12:51 ]
Al-Qods occupée – CPI
La radio de l'occupation israélienne a rapporté, dimanche 22/8, qu'une marche massive a été organisée devant le siège du gouvernement sioniste dans la ville occupée d'Al-Qods, demandant la libération du soldat sioniste Gilad Shalit, capturé par la résistance palestinienne dans la bande de Gaza.
La marche appelle à réaliser immédiatement l'opération d'échange de prisonniers et à négocier avec le mouvement du Hamas.
La radio a ajouté que les parents du soldat kidnappé, Aviva et Noam Shalit, ont participé à cette marche. Ils ont souligné que l'anniversaire de leur fils viendra cette semaine et qu'il est en captivité pour la cinquième année successive.
Notons que le gouvernement sioniste refuse de répondre aux demandes et conditions du mouvement du Hamas et de la résistance palestinienne dans la bande de Gaza pour la réalisation de cette opération d'échange de prisonniers.