dimanche 3 août 2014

Licence to kill

On serait tenté de paraphraser Clemenceau qui parlait, lui, de justice et de musique : « La logique des États est à la logique ce que le souci d'équité des États est à l'équité. »
Elle porte un prénom de sainte et un nom qui fleure bon l'Irlande médiévale. Hier, Mme Bernadette Meehan, porte-parole du National Security Council, y est allée de sa dénonciation – sacrilège!– d'un crime perpétré par les soudards israéliens, mais cela, elle ne l'a pas dit : « Les USA condamnent le bombardement d'une école de l'Unrwa, à Gaza, qui aurait fait des victimes palestiniennes innocentes, tuées ou blessées, ainsi que des travailleurs sociaux des Nations unies », a-t-elle courageusement osé, se disant en outre « vivement préoccupée par le sort de milliers de Palestiniens déplacés, pour qui les abris prévus par l'Onu ne sont plus considérés comme sûrs ». Admirons au passage l'adéquat conditionnel et surtout le fait qu'on chercherait en vain dans ces quelques mots insipides une allusion même vague à Israël. Enfin, on admirera la concordance entre cette condamnation qui, en définitive, n'en est pas une et l'annonce par Washington de la livraison de matériel militaire à Tel-Aviv.
Car, on en tremble rétrospectivement, Israël a failli se trouver à court de munitions, en ce vingt-quatrième jour de pilonnage intensif de Gaza. Imaginez un peu les vaillants combattants de cet avant-poste de la civilisation occidentale, la fleur au fusil mais le fusil en berne, dépourvu de ce qui, avec la discipline, fait la force des armées : cette poudre et ces balles de « l'enfant grec ». Ils auraient été obligés, les pauvres, de tirer ; les enfants s'en seraient retournés à la plage, les épouses derrière leur fourneau et les hommes à l'usine ou au champ. La vie comme autrefois, quoi, quand les vaillants-combattants-etc. (voir plus haut) leur fichaient la paix. Quand couler des jours heureux signifie pour ces jeunes gens, par ailleurs pas plus mauvais que d'autres, tuer tout Arabe qui bouge, histoire d'en faire un Arabe qui ne bouge plus...
En fait de livraisons, il s'agissait, a précisé le Pentagone, d'autoriser Israël à puiser dans un stock d'une valeur d'un milliard de dollars, entreposé dans le pays et dont l'utilisation venait à expiration. D'où la nécessité de s'en servir au plus tôt. Dans le lot, des obus de mortier de 120 millimètres, des grenades de 40 mm pour RPG, des fusées avec leurs lanceurs, des chargeurs, le tout vendu et non pas offert par le grand frère yankee à l'État hébreu reconnaissant.
Le vice-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone, a quand même tenu à rappeler à l'adresse de ceux qui auraient la mémoire trop courte, que son pays est « fermement engagé à assurer la sécurité d'Israël et il est vital pour nous de l'aider à développer et entretenir un système de protection efficace ». C'est, a-t-il dit, conformément à ce principe que nous avons décidé de répondre à la demande du gouvernement Netanyahu, formulée dès le 20 juillet, soit moins de deux semaines après le déclenchement de l'opération Protective Edge. Étant entendu que, de son côté, le Congrès travaille à un plan renforçant le système Iron Dome en place, dont l'efficacité, est-il apparu, n'est pas sans faille.
C'est peu de dire que John Kerry ne porte pas dans son cœur Bibi et ses compagnons, à commencer par Avigdor Lieberman. Cette tiédeur toutefois, et celle de Barack Obama, ne pèsent pas lourd face à l'empressement mis à chaque fois par le ministère de la Défense à répondre – à les devancer parfois – aux requêtes du petit protégé, menacé de toutes parts par les ogres arabes.
Si seulement il n'y avait pas les bonnes âmes de l'organisation internationale, toujours soucieuses de déranger le beau désordre établi. Fallait-il donc rappeler qu'à dix-sept reprises dans un passé récent, les responsables de l'Unrwa avaient communiqué aux Israéliens les coordonnées de l'école bombardée avant-hier mercredi ? Que l'on en était au sixième établissement touché de plein fouet ? Que l'implication de l'artillerie ne nécessitait pas d'autres preuves que celles déjà réunies et communiquées à qui de droit ? Enfin que ce jour-là, ils étaient 3 300 à s'être réfugiés en ces lieux et qu'aucune activité militaire suspecte n'y était signalée ? À quoi Marie Harf, parlant devant les micros du département d'État, a répondu : « Nous ne savons pas s'il y avait ou non des missiles prêts à être tirés. »
Tweet le même jour de Pierre Krähenbühl, commissaire général de l'Unrwa : « Ce qui s'est passé est intolérable et représente un point de non-retour. »
Il y a des moments, fort rares, où les grisâtres ronds-de-cuir du Palais de Verre se croient autorisés à revêtir l'habit des héros de l'Antiquité...

Le Hamas : ni création israélienne ni filiale des Frères musulmans...

À chaque nouvelle guerre dans la bande de Gaza, le Hamas semble renforcer son statut de principal mouvement de résistance à Israël. En effet, s'appuyant sur sa victoire aux législatives de 2006 et sur sa prise de contrôle de Gaza en juin 2007, le « Mouvement de la résistance islamique » (harakat al-mouqawama al-islamiya) a réussi à s'imposer, notamment par la force, comme l'emblème de la cause palestinienne. C'est pourtant le même mouvement qui a été placé par l'Union européenne sur la liste des organisations terroristes et qui est accusé, principalement par Israël, de prendre en otage la population gazaouie pour servir une cause ontologiquement islamiste. C'est également le même mouvement qui est soupçonné d'utiliser dans sa propagande les thèses de l'antisémitisme du XIXe siècle et d'avoir tout tenté, au début des années 1990, pour contrecarrer les accords de paix d'Oslo.
Quel est alors le véritable visage du Hamas ? Pour qui et pourquoi combat-il ? Quel rapport a-t-il entretenu et continue-t-il d'entretenir avec Israël, l'Iran, la Syrie et l'Égypte ?
Depuis sa fondation en 1987, deux versions, a priori antagonistes, de la genèse du mouvement ont été diffusées. La première version le présente comme une création des services secrets israéliens visant à affaiblir les nationalistes et à diviser ainsi la résistance palestinienne. La seconde version décrit le Hamas comme une filiale des Frères musulmans, instrumentalisant la cause palestinienne au service de la maison mère.
À vrai dire, ces versions semblent toutes les deux incomplètes à l'aune de la trajectoire singulière de ce mouvement protéiforme. En effet, la complicité d'Israël est tout à fait exagérée même s'il a effectivement encouragé au départ l'alternative islamiste. À l'époque, le Hamas n'existait pas encore et l'ancêtre du mouvement islamiste, la Jamaa islamiya, prenait la forme d'un réseau associatif dirigé par cheikh Yassine et dont les membres étaient très présents sur le terrain. Dans un premier temps, Israël, par le biais de son gouverneur à Gaza, a favorisé l'émancipation de ce mouvement, mais ensuite, après avoir découvert un stock d'armes caché dans une mosquée administrée par l'association, il arrête cheikh Yassine et le condamne à treize ans de prison. La rupture entre Israël et le Hamas semble alors consommée. Cette présence sur le terrain, par le biais du système des réseaux associatifs des Frères musulmans, va lui permettre d'échapper à la tension extérieure/intérieure qui affaiblit considérablement le Fateh de Yasser Arafat et de devenir, à partir de la seconde moitié de la décennie 80, un véritable mouvement de résistance islamique complètement intégré à la population locale.
Toutefois, appréhender les rapports Fateh/Hamas à partir de la dualité nationaliste/islamiste ne semble pas être tout à fait pertinent pour au moins deux raisons. La première est que la majorité des chefs historiques du Fateh sont d'anciens membres de la confrérie et que même s'il s'en dissocie, le mouvement va émerger à partir de la matrice idéologique des Ikhwane. La seconde, c'est que le Hamas n'a pas toujours entretenu les meilleures relations avec les Frères musulmans d'Égypte, même s'il s'en défend aujourd'hui, et qu'il faudra attendre octobre 2011 pour qu'il rejoigne officiellement l'organisation internationale des Frères en ajoutant à son sigle la mention section des Ikhwane. En d'autres termes l'islamité du Hamas ne doit pas nécessairement amener à mésestimer son nationalisme et inversement en ce qui concerne le Fateh.
Ou bien, ou bien...
Si la relation du Hamas avec l'Iran a été formalisée par un accord en 1992, ce dernier s'engageant à lui verser 30 millions de dollars par an, les reconfigurations politiques à la suite du printemps arabe ont considérablement modifié son approche stratégique. Témoin de l'évolution de la guerre en Syrie, le Hamas, qui n'avait pas hésité à (se) féliciter et à récupérer la chute des régimes tunisiens et égyptiens, se trouvait dans une situation des plus compliquées.
Soit il dénonçait les atrocités commises par un régime allié de l'Iran qui l'avait toujours soutenu, soit il devenait, aux yeux du monde sunnite, un complice de la répression du régime alaouite. Le Hamas prit la décision de quitter Damas, qui abritait une partie de ses dirigeants et d'affermir son alliance, c'était le moment ou jamais, avec l'Égypte de Mohammad Morsi, fraîchement élu président et issu des Frères musulmans, et avec le Qatar, soutien inconditionnel de la confrérie.
De ce fait, le coup d'État mené contre M. Morsi en Égypte et la chasse aux Frères lancée par Abdel Fattah al-Sissi et soutenue par l'Arabie saoudite ont placé le Hamas dans une position extrêmement délicate. En effet, le mouvement ne pouvait plus s'appuyer ni sur ses alliés d'autrefois ni sur l'ouverture de la frontière avec son voisin égyptien, tout en étant toujours asphyxié par un blocus à Gaza et concurrencé par l'Organisation de libération de Palestine (OLP). De là à justifier la prise de risque d'une nouvelle guerre avec Israël, il n'y a qu'un pas.
Exactement comme le Hezbollah l'a fait en 2006, lorsqu'il a enlevé deux soldats israéliens, déclenchant ainsi la guerre de juillet de sinistre mémoire.
« Si j'avais su », avait dit quelques jours plus tard Hassan Nasrallah. Les dirigeants du Hamas auraient-ils eu le même réflexe ?
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« Prêts à sacrifier nos maisons et nos enfants pour la victoire »

« Cette guerre va continuer ! » peste Nidal al-Khaldi sur les décombres de sa maison éventrée dans la nuit par des obus israéliens. Dans Gaza en ruines, les Palestiniens ne croient plus en un retour de la paix. Le silence des bombes au début de la trêve annoncée par les belligérants des deux camps aura été bref, Israël reprenant ses opérations dans la matinée avant d'annoncer le probable enlèvement d'un de ses soldats dans le sud du territoire, un casus belli. À al-Buraj, dans la banlieue de Gaza, les rues sont autant de tapis de poussière jonchés de gravats entremêlés de ferraille et de fils électriques, d'éclats de miroir, de souvenirs ensevelis, raconte Guillaume Lavallée de l'AFP. Un spectacle de désolation hérité de 25 jours de combats dévastateurs et meurtriers. Là, de jeunes hommes tassent des blocs de béton qui furent encore hier des briques d'une maison ; là un homme transporte dans une brouette sa chèvre blessée. Plus loin, à l'hôpital, les secouristes enfournent les cadavres, dont ceux de trois enfants, dans les réfrigérateurs à l'électricité chancelante de la morgue. Barbe anthracite encore finement taillée, Nidal, 42 ans, sans emploi, marche dans les décombres de sa maison. La nuit dernière, peu avant la trêve théorique de trois jours annoncée par le Hamas et Israël, les chars de « l'ennemi » ont bombardé les lieux, raconte-t-il.
« À cause d'eux, nous n'avons plus de maison, nous étions sept familles à vivre ici, mais nous sommes tous à la rue. Et pourtant, cette guerre va bien continuer, je n'ai aucun problème avec ça. La résistance peut continuer », lance-t-il. « Nous avons 1 500 martyrs et qu'est-ce que la communauté internationale fait ? Rien, absolument rien. Nous vivons dans une prison à ciel ouvert. Israël détruit nos maisons, tue nos enfants et même nos animaux. Il faut bien que quelqu'un fasse quelque chose. Nous sommes prêts à sacrifier nos maisons et nos enfants pour la victoire », dégaine-t-il, convaincu qu'il n'a déjà plus rien à perdre.
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Che Guevara... palestinien ?

Israël a déclaré « État terroriste », rappels d'ambassadeurs, mobilisations populaires : l'Amérique latine est aux avant-postes de la condamnation de la meurtrière opération militaire israélienne menée dans la bande de Gaza et offre un inédit soutien quasiment unanime aux Palestiniens. Parmi les dernières prises de position, celle du président de la Bolivie Evo Morales, l'une des principales figures de la gauche radicale latino-américaine, est la plus symbolique : il a placé mercredi Israël sur une liste « des États terroristes », supprimant un accord d'exemption de visa entre les deux pays. Avant M. Morales, la Brésilienne Dilma Rousseff avait qualifié de « massacre » l'offensive de l'État hébreu, récusant toutefois le terme de « génocide » employé par exemple par un député du Parti socialiste au pouvoir au Venezuela, dont le président Nicolas Maduro a fustigé « une guerre d'extermination menée depuis presque un siècle » à l'encontre du peuple palestinien. À l'instar du Brésil, le Pérou, l'Équateur, le Chili ou le Salvador ont rappelé pour consultations leurs ambassadeurs en Israël. De même que le Costa Rica, l'Argentine, qui compte la plus importante communauté juive de la région, a quant à elle convoqué au ministère des Affaires étrangères l'ambassadrice d'Israël. Seule la Colombie s'est retranchée dans une totale neutralité...
« Il s'agit d'une identification avec la douleur, d'un sentiment de solidarité avec ce qui se passe en Amérique latine », explique de son côté Ismene Ithai Bras, de la faculté de Sciences politiques et sociales de l'Université autonome du Mexique (UNAM). Les Sud-Américains pensent : « Quelqu'un leur marche dessus et personne ne fait rien », résume-t-elle, percevant dans la région « une posture contre l'impérialisme ».

Plus d'un millier de manifestants pro-palestiniens réunis à Amsterdam

Plus d'un millier de personnes ont manifesté sans incidents dimanche à Amsterdam en soutien aux Palestiniens, réclamant la fin de l'offensive israélienne contre les groupes armés palestiniens dans la bande de Gaza, a indiqué la police néerlandaise.
Les manifestants se sont rassemblés sur le Museumplein d'Amsterdam, en face du célèbre Rijksmuseum, avant de débuter vers 16h30 (14h30 GMT) une marche dans les rues d'Amsterdam.
"Ils étaient entre 1.000 et 2.000", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police néerlandaise, alors que la télévision publique néerlandaise faisait état d'"au moins 4.000" personnes.
Les manifestants brandissaient de nombreux drapeaux palestiniens ainsi que des pancartes sur lesquelles était écrit "Arrêtez l'attaque de Gaza", "Boycott Israël", et "Libérez la Palestine", selon des images publiées dans les médias néerlandais.
Avant de débuter leur marche, les manifestants se sont symboliquement laissés tomber par terre alors que retentissaient des enregistrements de bombardements, selon la télévision publique néerlandaise NOS.
Ils avaient aussi placé de fausses pierre tombales sur le sol, portant des photos d'enfants tués depuis le début de l'offensive israélienne sur la bande de Gaza le 8 juillet.
L'opération "Bordure protectrice" a fait quelque 1.800 morts depuis le 8 juillet, en grande majorité côté palestinien. Elle a été déclenchée par Israël pour tenter de faire cesser les tirs de roquettes contre son territoire et détruire des tunnels permettant au mouvement islamiste Hamas de mener des attaques sur le sol israélien.
Trois écoles de l'ONU dans la bande de Gaza ont été atteintes par des bombardements ces dix derniers jours, suscitant une énorme émotion sur la scène internationale.
De nombreuses manifestations ont été organisées à travers le monde, principalement pro-palestinienes, mais aussi pro-israéliennes ou simplement pour la paix.
La police néerlandaise était sur le qui-vive après deux manifestations controversées à La Haye au mois de juillet durant lesquelles des slogans antisémites auraient été scandés et des drapeaux associés aux jihadistes de l'Etat islamique (EI) brandis par des participants.
Deux hommes de 32 ans ont été interpellés jeudi pour leur rôle présumé dans une manifestation le 24 juillet. Ils sont soupçonnés d'incitation à la violence religieuse ou raciale.
Le maire de La Haye avait été fortement critiqué pour ne pas avoir pris de mesures pour empêcher ces chants antisémites présumés.
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Ban condamne le bombardement d'un école de l'ONU à Gaza, appelle à cesser les combats

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a qualifié dimanche de "nouvelle violation flagrante du droit humanitaire international" le bombardement qui a touché une école de l'ONU à Rafah et tué au moins dix Palestiniens.
"C'est un scandale du point de vue moral et un acte criminel", a-t-il affirmé.
"Cette folie doit cesser", a encore martelé le secrétaire général dans un communiqué de son porte-parole, en appelant Israël et le Hamas à cesser les combats et à négocier un accord de paix au Caire.
Sans attribuer explicitement la responsabilité de l'attaque de Rafah à l'un ou l'autre camp, M. Ban a souligné que l'armée israélienne a été "à de nombreuses reprises informée de la localisation" des refuges de l'ONU, dont trois ont été touchés récemment par des bombardements meurtriers.
Ces refuges "doivent être des zones sécurisées et non des zones de combats", a-t-il souligné.
Il a aussi affirmé que cette attaque contre des civils, comme les autres, devait faire l'objet d'une "enquête rapide" et que les responsables devaient rendre des comptes.
Se déclarant "très affecté par l'escalade terrible de la violence (à Gaza) et la mort de centaines de civils palestiniens" depuis la rupture de la dernière trêve humanitaire, M. Ban a appelé une nouvelle fois à "restaurer le cessez-le-feu et à reprendre les négociations" au Caire "pour traiter les problèmes de fond" à l'origine du conflit.
Il a demandé aux deux camps de "mettre fin immédiatement aux combats et de retrouver le chemin de la paix".
De son côté Pierre Krähenbühl, le chef de l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), s'est dit choqué et incrédule après ce nouveau bombardement d'une école de l'ONU à Gaza. Celle-ci abritait environ 3.000 réfugiés. L'explosion d'un obus a fait 10 morts.
"Ce nouvel incident provoque un choc et nous laisse incrédules: comment cela a-t-il pu se produire de nouveau ?", s'est-il interrogé sur la chaîne CBS, précisant que l'obus était tombé juste devant la porte d'entrée principale de l'école à Rafah, faisant plusieurs victimes à l'intérieur et en dehors du bâtiment.
"Il n'y a pas de doute dans mon esprit que les mesures de précaution et de contrôle et de protection qui sont prises sont insuffisantes, y compris par les forces armées israéliennes quand elles attaquent Gaza", a-t-il encore regretté.
C'est la troisième fois en dix jours qu'une école de l'ONU est atteinte. Une trentaine de Palestiniens ont déjà été tués dans des frappes sur des écoles à Beit Hanoun le 24 juillet et à Jabaliya le 31 juillet.

GB: la situation à Gaza est devenue "intolérable" (ministre)

Le ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond considère que la situation à Gaza est devenue "intolérable" pour la population civile et craint qu'elle puisse conduire "à une hausse des incidents antisémites" en Grande-Bretagne, dans une interview au Sunday Telegraph.
"L'opinion publique britannique a le fort sentiment que la situation est devenue intolérable pour la population civile à Gaza et qu'il faut réagir, et nous sommes d'accord avec cela", a déclaré Philip Hammond dans sa première interview à un quotidien britannique.
Le chef de la diplomatie britannique a également affirmé avoir reçu des milliers d'emails de la part de Britanniques "profondément troublés par ce que qu'ils voient à la télévision" depuis le début de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza le 8 juillet.
Philip Hammond a également de nouveau appelé "à un cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans condition". "Nous devons obtenir l'arrêt des massacres", a-t-il ajouté.
En fonction depuis trois semaines, il s'inquiète par ailleurs des conséquences que pourrait avoir le conflit entre Israël et le Hamas en Grande-Bretagne.
Il pourrait conduire "à une hausse des attaques antisémites à l'encontre des communautées juives" dans le pays, a-t-il estimé.
Le porte-parole de l'armée israélienne a annoncé dimanche à l'AFP qu'Israël avait commencé à retirer certaines troupes de la bande de Gaza et à en redéployer d'autres à l'intérieur du territoire palestinien.
La guerre en cours dans le territoire densément peuplé, ravagé et asphyxié de Gaza, a coûté la vie à plus de 1.730 Palestiniens, très majoritairement des civils, et à 67 Israéliens dont trois civils.

La Chine somme Israël à mettre fin à l'offensive à Gaza et à lever le blocus

IRIB - Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a appelé dimanche Israël à mettre fin à son offensive à Gaza et à lever le blocus imposé à l'enclave palestinienne depuis 2006.
M. Wang s'exprimait lors d'une conférence de presse commune avec son homologue égyptien Sameh Choukri au Caire, où se tiennent des discussions en vue d'une trêve dans la bande de Gaza, auxquelles les Israéliens ont cependant refusé de participer.
Toute action qui implique un usage excessif de la force et qui conduit à des victimes civiles est inacceptable, a-t-il encore dit, ajoutant qu'Israël devait lever le blocus de la bande de Gaza et libérer des prisonniers, deux demandes du Hamas préalables à tout cessez-le-feu. 

Famille al-Ghoul : un bébé jumeau âgé de 3 semaines parmi les victimes

[Notre site traduit et publie avec régularité Asmaa al-Ghoul, jeune et excellente journaliste de Gaza, courageuse, très prometteuse et qui commence à être connue et appréciée au niveau international. La famille de son oncle Ismaël a été décimée ce matin par un bombardement israélien... Un tel plaisir à tuer, à massacrer est en dehors de toute imagination. Un des deux jumeaux de son oncle, né il y a trois semaines, a été tué tandis que l’autre survit pour l’instant en réanimation... Nos pensées les plus attristées vont vers Asmaa et vers tous ses proches, ceux qui ont pu survivre comme ceux qui sont morts, victimes d’un acte barbare et totalement délibéré qui exclue ses auteurs de ce que l’on peut nommer le genre humain - Note de la rédaction]
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Le bébé survivant se bat pour sa vie - Photo diffusée par Asmaa
L’un des deux bébés jumeaux nés il y a moins de trois semaines au début de l’agression israélienne sur la bande de Gaza, a été tué dans un raid aérien israélien ce dimanche, tandis que l’autre lutte pour sa vie.
Les jumeaux al-Ghoul ont été touchés après qu’un missile israélien ait frappé leur maison à Rafah, tuant neuf autres membres de leur famille et en blessant vingt autres.
Asmaa al-Ghoul, une journaliste de la famille qui vit dans la ville de Gaza, a déclaré dans un post sur Facebook que son oncle Ismail et ses fils Muhammad et Wael ont été tués ce matin avec trois enfants de Wael : Malak, Mustafa et Ismail.
Deux des fils de Wael étaient des jumeaux nés après le début de l’offensive militaire israélienne.
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Le bébé tué, à côté d’autres enfants assassinés et de la même famille - Photo : MaanImages
L’un d’eux a été tué dimanche matin lors de la frappe aérienne, tandis que l’autre a survécu. Le jumeau survivant a été grièvement blessé et il « se bat pour sa vie », dit-elle.
Lorsque les jumeaux sont nés, elle avait écrit dans un post sur Facebook : « A Gaza, il y a toujours de l’espoir et une nouvelle vie. Une porte de lumière et de bonheur au milieu de cette guerre ».
Asmaa al-Ghoul a ajouté que ses cousins ​​Hanadi et Asmaa, et la femme de son oncle Khadra ont également été tués dans l’attaque de leur maison, située dans le camp de réfugiés de Bashit au sud de Rafah près de la frontière égyptienne.
Asmaa a ajouté que la dernière fois qu’elle avait visité la famille de son oncle, c’était le cinquième jour de l’offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza.
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Les corps de la famille al-Ghoul - Photo : MaanImages
« J’étais destinée à leur faire mes adieux au cinquième jour de la guerre. Ils se préparaient pour l’Iftar du Ramadan et ils m’avaient invitée à me joindre à eux, mais j’étais pressée. J’aimerais avoir accepté votre invitation, mais je ne savais pas alors que vous étiez sur le point de quitter ce monde ! »
3 août 2014 - Ma’an News - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/Eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.eu

Comment le Hezbollah évalue-t-il désormais le "Tsahal"?

IRIB -  C'est un géant aux pieds d'argile !!!! Depuis le début de l'offensive terrestre contre Gaza, le régime sioniste a une grosse angoisse: l'évaluation que ferait le Hezbollah des capacités de l'armée israélienne en cours de combat. 
Le président du conseil exécutif du Hezbollah libanais vient de donner cette évaluation : l'armée israélienne est une armée "irrationnelle" et " sans volonté " . " c'est armée en apparence énorme mais vermoulue de l'intérieur"!! selon le site Al Ahed, Seyyed Hachim Safi al Din a fait un dernier point sur la situation en Syrie où " la volonté étrangère a cherché à détruire l'Etat et à demembrer la nation" : " les services secrets étrangers sont bien présents derrière l'émergence de la pensée et des milices takfiries dans la région. 
C'est une menace qui vise à la fois la Syrie et l'!irak mais aussi l'ensemble de la région" " le peuple de Gaza n'aurait jamais pu tenir tête à Israël sans les acquis de la Résistance dont il bénéficie. Gaza a bel et bien montré que les peuples opprimés sont les plus seuls au monde. personne ne les aide en cas de guerre, d'attaques, d'agressions. si ce n'était pas les acquis de la Résistance, Israël aurait déjà investi Gaza. ce qui a protégé cette contrée d'une occupation certaine est ses armes , ses missiles , ses commandos , ses braves soldats " " l'armée israélienne est une armée irrationnelle , non volontariste . c'est un géant aux pieds d'argile . les jeunes de Gaza ont défié cette armée , se sont moqués d'elle et ont su lui faire échec " 

Retrait de la majorité des troupes israéliennes de la bande de Gaza

JERUSALEM, 3 août (Xinhua) -- Les Forces de défense israéliennes (IDF) ont retiré la majorité de leurs troupes au sol dans la bande de Gaza samedi et dimanche, au 27e jour de l'opération "Bordure protectrice", selon les médias israéliens.
Ce week-end, le cabinet israélien chargé de la sécurité a décidé que l'Etat hébreu n'allait pas chercher à obtenir un cessez-le-feu avec le Hamas et de ne pas envoyer de représentant pour participer aux négociations officielles au Caire.
Israël est néanmoins en train d'envisager le retrait unilatéral de toutes ses troupes dans la bande de Gaza et a installé une "bande temporaire de sécurité" pour y placer ses soldats après la fin officielle des combats.
L'idée est de "minimiser la friction" entre les soldats israéliens et les militants palestiniens dans la bande de Gaza et de permettre aux soldats de se reposer dans les zones désignées situées à l'entrée de la bande de Gaza, selon le site d'actualité Ynet. D'après d'autres médias israéliens, l'incursion israélienne dans la bande de Gaza doit se terminer la semaine prochaine.
Samedi, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé lors d'une conférence à Tel Aviv que l'opération militaire israélienne se poursuivait "à plein régime", avant d'ajouter qu'une fois l'opération visant à détruire les tunnels palestiniens terminée, Israël continuerait de chercher à sécuriser les communautés israéliennes.
Depuis minuit, l'armée israélienne a frappé 15 cibles dans la bande de Gaza après une réduction du nombre de roquettes tirée depuis la bande de Gaza vers l'Etat hébreu. Un soldat a été légèrement blessé dimanche lors d'un affrontement avec des militants palestiniens.
L'IDF continuait dimanche à mener des opérations dans le sud de la bande de Gaza. Des sources palestiniennes affirment que des dizaines de personnes ont trouvé la mort dans ces opérations. Israël a également autorisé l'assistance humanitaire à accéder à la bande de Gaza. 

Des soldats israéliens hurlent de joie en détruisant une mosquée à Gaza (vidéo)


Dans la vidéo ci-dessous, des  soldats israéliens de la brigade Givati ​​ont détruit, le 30 juillet, une mosquée à Khuzaa, à l'est de Khan Younis dans le sud de la bande de Gaza. Cette destruction a été uniquement commise pour se venger de la mort de 3 soldats israéliens, comme l'affirme la voix-off qui commente ces images. Cette voix, qui est celle d'un membre de l'armée israélienne, précise notamment le motif de cette destruction: "Cette explosion est dédiée à la mémoire des trois soldats du bataillon qui sont tombés depuis le début de l'opération - Amit Yeori de mémoire bénie, Guy Boylend de mémoire bénie, et Moshiko Dvino, de mémoire bénie." L'explosion est saluée par des cris de joie de soldats israéliens. De véritables crimes de guerre qui resteront comme d'habitude impunis. 
L'objectif d'Israël est de tout  détruire à Gaza, hôpitaux, immeubles d'habitation, centrales électriques, mosquées et universités, comme l'université islamique de Gaza (voir photo ci-dessous).
Il y a deux ans, le 17 novembre 2012, selon le quotidien Haaretz, le ministre de l’intérieur israélien Eli Yishai avait déclaré à propos de Gaza : « The goal of the operation is to send Gaza back to the Middle Ages. Only then will Israel be calm for forty years" (Le but de cette opération est de renvoyer Gaza au Moyen Age. Alors seulement, nous serons tranquilles pour quarante ans").

L'arrivée de la délégation du Hamas au Caire pour asseoir les discussions de la trêve

La délégation du mouvement du Hamas présidée par Izzat Racheq, le membre du Bureau politique du mouvement du Hamas, est arrivée dimanche 3/8 au Caire venant de Doha pour participer dans les négociations indirectes avec l'occupation afin de parvenir à un accord de Cessez-le-feu entre les deux parties.
Des sources bien-informées ont déclaré que la délégation du Hamas qui est arrivée à bord de l'avion égyptien venant de Doha, comprend 6 membres et participera dans le cadre de la délégation palestinienne, après l'impossibilité de l'arrivée de certains dirigeants du Hamas de la Bande de Gaza, en raison de la détérioration de la situation de sécurité là.
Les sources ont souligné aux tentatives continues pour assurer l'accès de la délégation de Gaza dans les prochaines heures.

Des sanctions sévères imposées sur les prisonniers de Megiddo

L’administration pénitentiaire israélienne a imposé des sanctions sévères à la prison de Megiddo au nord de la Palestine occupée, après avoir entendu les takbeers (cris le nom d’Allah) des prisonniers suite aux nouvelles de la prise d’otage d’un soldat par la résistance palestinienne.
Le Centre Ahrar a déclaré, dans un communiqué publié par l'administration pénitentiaire, la fermeture de sections de la prison et l’interdiction des prisonniers de sortir à la cantine en plus de l’arrêt de la diffusion des chaines de télévision menaçant les prisonniers de procédures encore plus difficiles.
Le Directeur du Centre Ahrar Fouad Khuffash a parlé de très grandes difficultés subies par les prisonniers à cause des sanctions de l’administration pénitentiaire et surtout à la lumière de la préoccupation du monde entier par la guerre qui fait rage dans la bande de Gaza. Khuffash a appelé à prêter une plus grande attention à la question des prisonniers.

Un ministre sioniste: Nous avons perdu la bataille à Gaza

Le ministre du Tourisme sioniste Uzi Landau a annoncé l'échec de son armée dans la réalisation de ses objectifs à travers l'agression menée contre Gaza, en disant "nous avons perdu une lutte stratégique contre la Bande de Gaza".
Landau a déclaré dans ses remarques citées par le journal Yedioth Ahronoth, aujourd’hui (3|8), que «la force de l'armée israélienne s’est détériorée de façon spectaculaire. L’armée a lancé au cours des 26 derniers jours des frappes aériennes, terrestres et maritimes, mais n'a pas réussi à battre le Hamas ». 
Il a ajouté : «Israël a hésité devant le Hamas et ce message est dévastateur pour une telle force israélienne. Le président des Etats-Unis Barack Obama doit apprendre une leçon de ce qui s’est passé et doit savoir qu’il n'y a aucun moyen de négocier avec le terrorisme », selon ce qu’il a dit.

Hamas: le ciblage de l'École de l’"UNRWA" à Rafah est un autre crime de guerre

Le Hamas a annoncé que le ciblage d’une école de l’"UNRWA" à Rafah, aujourd’hui (3-8), est un autre crime de guerre et de mépris envers l'opinion mondiale.
Selon le communiqué, le porte-parole du Hamas Sami Abu Zuhri a accusé le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon d’être complice dans ce massacre en raison de son silence et de ses regrets pour la mort des soldats sionistes en ignorant les milliers de palestiniens inoffensives tués par ces assassins.
Environ 10 personnes ont été tuées et des dizaines ont été blessées dans un nouveau massacre commis par les forces d'occupation israéliennes contre les citoyens déplacés dans l’école Anas al-Wazir de l’UNRWA à Rafah.

"Israël assassin, Hollande complice"

Le cortège propalestinien, rassemblant déjà plusieurs milliers de manifestants en début d'après-midi, s'est lancé samedi dans le sud de Paris alors que l'offensive israélienne à Gaza est dans sa quatrième semaine, selon des journalistes de l'AFP.
"Israël assassin, Hollande complice", criaient les manifestants, parmi lesquels des membres d'EELV, du PCF, du NPA et de nombreuses organisations de soutien aux Palestiniens, certains exhibant un keffieh ou un masque aux couleurs de la palestine.
"On est là pour dire notre soutien total à la résistance palestinienne et dénoncer ce gouvernement de la honte, aligné sur la position d'Israël", a déclaré face à la foule Omar Alsoumi, l'un des responsables du "Palestinian Youth movement".
La préfecture de police a autorisé cette manifestation qui se déroule entre la place Denfert-Rochereau et les Invalides, où elle doit s'achever à 19h00.
Le 23 juillet, près de 15.000 personnes, selon la police, avaient défilé dans le calme sur le même parcours, déjà à l'appel du collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, qui réunit une cinquantaine d'associations, partis et syndicats.
A Paris, samedi dernier, une autre manifestation propalestinienne qui devait partir de la place de la République avait été interdite. Plusieurs milliers de personnes s'y étaient néanmoins rendues, occasionnant des heurts limités avec les forces de l'ordre.
"L'objectif de la manifestation de samedi est de présenter un front aussi uni que possible" en rassemblant toutes les organisations qui appellent à manifester depuis le début de l'offensive israélienne sur Gaza, avait déclaré mercredi à l'AFP Didier Fagart, de l'Association France Palestine Solidarité (AFPS).
L'offensive israélienne à Gaza a déjà coûté la vie à plus de 1.600 Palestiniens, en grande majorité civils, ainsi qu'à 63 soldats israéliens. 

Israël aurait écouté le téléphone de John Kerry

Israël a écouté les conversations téléphoniques du secrétaire d'Etat des Etats-Unis, John Kerry, pendant les négociations avec les Palestiniens l'année dernière, a rapporté dimanche l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, citant des sources des services secrets.

Au cours de ces négociations, qui ont finalement échoué en avril de cette année, le chef de la diplomatie américaine a parlé avec de nombreux responsables au Proche-Orient, utilisant, selon les sources du journal, non seulement des lignes sécurisées, mais également des téléphones satellitaires normaux, faciles à écouter.
Et ces conversations ont été interceptées par les services secrets israéliens et ceux d'au moins un autre pays, toujours selon les sources du Spiegel, et Israël « a utilisé les informations ainsi obtenues au cours des négociations », continue l'hebdomadaire.
ÉCHECS DES NÉGOCIATIONS
Der Spiegel dit que ni le secrétariat d'Etat américain ni le gouvernement israélien n'ont voulu réagir à cette information.
M. Kerry, qui considérait comme une priorité de son mandat un réglement négocié au Proche-Orient, avait réussi à ramener à la table des négociations le premier ministre d'Israël, Benyamin Nétanyahou, et le président de l'Autorité palestinenne, Mahmoud Abbas, en juillet 2013.
Mais, en avril dernier, Israël avait brusquement annoncé l'installation de 700 nouvelles colonies, et refusé de relâcher comme prévu une dernière série de prisonniers palestiniens. A cela, M. Abbas avait réagi en demandant que la Palestine devienne membre de certaines conventions de l'Organisation des Nations unies, et les négociations avaient capoté.
M. Kerry a tenté en vain d'instaurer un cessez-le-feu pour mettre fin à l'actuelle intervention militaire israélienne à Gaza.
http://www.lemonde.fr

De nouveaux tirs israéliens tuent 10 Palestiniens dans une école de l'ONU de la bande de Gaza

GAZA, 3 août (Xinhua) -- De nouveaux tirs d'obus israéliens ont frappé l'école de l'ONU dans la ville de Rafah (sud de la bande de Gaza) dimanche matin, tuant 10 Palestiniens, a rapporté à Xinhua le porte-parole du ministère de la Santé Ashraf al-Qidra.
L'école abritait environ 3.000 réfugiés, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens.
D'après les chiffres de l'ONU, près d'un demi-million de Palestiniens, parmi lesquels 240.000 ont trouvé refuge dans les école de l'ONU, ont été déplacés depuis le début de l'offensive israélienne lancée le 8 juillet.
Les tirs d'obus israéliens de dimanche matin ne sont pas les premiers à viser une installation de l'ONU abritant des réfugiés. Mercredi dernier, des tirs d'artillerie israéliens qui ont frappé une école de l'ONU abritant des réfugiés dans la ville de Jabaliya (nord de la bande de Gaza) ont fait au moins 15 morts et des dizaines de blessés.
A la suite de l'incident à Jabaliya, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait fustigé Israël pour cette attaque "scandaleuse" et "injustifiée" en arguant qu'"il n'y a rien de plus honteux que d'attaquer des enfants endormis".
Un porte-parole de l'armée israélienne a pour sa part insisté sur le fait qu'Israël n'avait jamais intentionnellement pris pour cible des installations de l'ONU et que les tirs israéliens constituaient une réaction aux tirs de roquettes et d'obus des activistes palestiniens.
Plus de 1.749 Palestiniens sont morts depuis le début de l'offensive israélienne, qui a fait également près de 10.000 blessés. La plupart des victimes étaient des civils. 

Israël commet à nouveau un massacre dans une école des Nations Unies

Dix Palestiniens ont été massacrés ce dimanche par des obus israéliens qui ont frappé une école des Nations Unies à Rafah, où des milliers de personnes avaient trouvé refuge pour tenter de s’abriter de l’offensive israélienne en cours.
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Le 24 juillet, Israël avait déjà bombardé une école des Nations Unies à Beit Hanoun, faisant 18 tués et plus de 120 blessés parmi les gens qui y étaient réfugiés
Au moins 30 personnes ont été blessées, selon Ashraf al-Qidra, le porte-parole du ministère de la Santé à Gaza.
Chris Gunness, porte-parole de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens [UNRWA] a déclaré que l’école hébergeait des milliers de personnes déplacées qui avaient été forcées de fuir leurs maisons à cause de la poursuite des bombardements israéliens dans la bande de Gaza.
« Les bombardements se sont produits sur l’école de l’UNRWA à Rafah qui abrite près de 3000 personnes déplacées. les rapports initiaux font état de plusieurs décès et de blessés », a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Ces frappes israéliennes ont fait grimpé le nombre de tués dimanche matin dans la bande de Gaza à 47, alors que les forces israéliennes pilonne l’enclave côtière assiégée sans relâche par terre, mer et air. Plus de 1749 Palestiniens ont été assassinés depuis qu’Israël a lancé son assaut.
Israël a bombardé des abris de l’ONU pour les personnes déplacées au moins à six reprises depuis le début de son agression il y a quatre semaines, tuant des dizaines de personnes.
L’es nations Unies ont condamné les frappes à plusieurs reprises, en soulignant qu’elles avaient donné à plusieurs reprises les coordonnées exactes de chaque abri aux responsables israéliens, afin de s’assurer que les civils qui sy ’étaient réfugiés seraient alors en lieu sûr.
Au cours de l’agression qui dure depuis 27 jours, un quart des habitants de Gaza - plus de 400 000 personnes - ont été déplacées. Israël a gardé toutes les frontières bouclées, avec l’assistance de l’Égypte, ce qui signifie que les personnes déplacées n’ont nulle part où fuir et qu’elles doivent à tout prix tenter de trouver un abri dans la bande de Gaza.
Israël a lourdement pilonné Rafah après que des combats avec les forces du Hamas aient éclaté ce vendredi, et les autorités médicales ont dit que les israéliens ont massacré plus de 110 personnes dans une vague de bombardements qui a duré 24 heures sur les quartiers Est de la ville.
3 août 2014 - Ma’an News - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine ;eu

10 Palestiniens tués dans un nouveau massacre sioniste ciblant une école de l'UNRWA

10 Palestiniens ont été tués et les dizaines d'autres ont été blessé, le dimanche matin 3/8 dans un bombardement d'artillerie sioniste sur une école de l'UNRWA dans la ville de Rafah au sud de la Bande de Gaza utilisé comme un abri pour les centaines de personnes déplacées.
Le porte-parole du ministère palestinien de la santé à Gaza, Dr. Ashraf Qodra, a déclaré que 10 morts ont été transférés à l'hôpital du Koweït à Rafah et que 50 autres ont été blessés.
Dr. Qodra a confirmé que ce résultat est initial et que le nombre pourrait augmenter à la lumière des blessures graves, décrivant ce qui s'est passé comme un nouveau massacre commis par les familles déplacées en raison de la guerre israélienne.
Il a appelé l'ONU à assumer ses responsabilités pour protéger des personnes déplances dans la Bande de Gaza, dont leur nombre est plus de 250 000, selon des institutions juridiques.
Qodra a confirmé que l'hôpital de Koweït à Rafat au-dessus de sa capacité et ne peut pas accueillir plus de martyrs et les blessés qui tombent chaque instant à Rafah, après que l'occupant israélien a ciblé le grand hôpital à Rafah, l'hôpital d'Abou Youssef al-Najjar, ce qui a forcé les médecins à l'évacuer.

UNICEF: 300 enfants ont été tués au cours de l'agression sur Gaza

L’UNICEF a déclaré qu'au moins 296 enfants et adolescents palestiniens ont été tués depuis qu'Israël a lancé son agression sur Gaza le 8 Juillet dernier.
"Les enfants représentent 30 pour cent des victimes civiles", a ajouté l'UNICEF, en disant que le nombre peut augmenter après les vérifications.
Le bilan a compris 187 garçons et 109 filles, avec au moins 203 d'entre eux âgés de moins de 12 ans, selon le communiqué.
Plus de 1650 palestiniens dans la bande de Gaza ont été tués depuis qu'Israël a lancé son agression le mois dernier. La plupart des victimes sont des civils, notant que plus de 8900 ont été blessés.

L'officier israélien disparu a été déclaré mort à Rafah

L’officier israélien porté disparu dernièrement à Gaza a probablement été tué lors de l'opération militaire terrestre dans la bande de Gaza, selon les déclarations des sources militaires israéliennes hier soir.
Le porte-parole israélien Ofir Gendelman a confirmé sur son compte Twitter que le fonctionnaire israélien Hadar Goldin qui a disparu vendredi a été tué lors d'affrontements à Rafah. 
Le ministre de la guerre israélien Moshe Yaalon est allé à la maison de la famille Goldin afin de diffuser les nouvelles. 
Yaalon était accompagné par le chef de la Direction des ressources humaines dans l'armée israélienne Rabbi Orna Barbivai lors de la livraison des nouvelles. 
De son coté, al-Qassam a affirmé avoir perdu contact avec un groupe de ses combattants dans la région. Les Brigades ont déclaré : «Nous croyons que tous les membres de ce groupe ont été tués dans une frappe israélienne, y compris l'officier israélien disparu ».

Juillet, le mois le plus sanglant de l'histoire moderne palestinienne

Le mois de Juillet (2014) a été surnommé le "le mois plus sanglant de l'histoire de la Palestine moderne" puisqu’une vague de génocides israéliens a coûté la vie à 1 449 citoyens dans la bande de Gaza assiégée et quelques 18 autres en Cisjordanie, après une enquête palestinienne effectuée par un centre palestinien des droits de l'homme hier.
Le centre Al-Ahrar a déclaré dans son rapport mensuel: «Ce sont, par toutes les normes, de véritables carnages perpétrés par l'occupation israélienne contre les enfants palestiniens, les femmes et les personnes âgées, sans aucun respect, que ce soit, pour les lois internationales ou humanitaires ».
Al-Ahrar a documenté l’assassinat 1149 civils palestiniens dans l'offensive israélienne en cours contre la bande de Gaza assiégée, parmi lesquels 10 ont été abattus un jour avant le début de l'offensive le 7 Juillet dernier.
Au moins 18 citoyens palestiniens ont été tués par des balles israéliennes dans les marches de solidarité avec Gaza organisées à travers la Cisjordanie.
Environ 588 palestiniens ont été détenus en Cisjordanie et à l'intérieur de la Ligne verte au cours du mois passé quand une campagne arbitraire d’enlèvement de masse a été lancée par les forces d'occupation israéliennes suite à la disparition des trois soldats d'al-Khalil le 12 Juin dernier.
http://www.palestine-info.cc 

Blessures signalées lors d'affrontements à Al-Khalil

Au moins trois jeunes palestiniens ont été blessés aujourd’hui dans des affrontements qui ont éclaté dans la ville de Sair, à l’est d'al-Khalil, lors de l'invasion des soldats israéliens.
Les jeunes blessés, qui ont été abattus par des balles réelles, ont été transférés à l'hôpital pour traitement, selon des sources locales.
Les sources ont révélé que les forces d'occupation israéliennes ont ouvert le feu en direction d’une marche pacifique en solidarité avec la bande de Gaza et en signe de protestation contre l'agression israélienne.
Des affrontements similaires ont été signalés dans la vieille ville d'al-Kudher quand les soldats ont tiré des grenades lacrymogènes sur une marche de la solidarité. Des dizaines de participants ont souffert de problèmes respiratoires pendant les affrontements.
D'autre part, les forces israéliennes ont imposé des restrictions sévères et un couvre-feu dans certains quartiers d'al-Khalil près de la colonie de Kiryat Arba au milieu de déploiement intensif des soldats de l'armée afin de fournir une protection à l'enterrement d'un soldat israélien tué lors d'affrontements avec les combattants de la résistance dans la bande de Gaza.
Des sources de sécurité palestiniennes ont révélé que cinq jeunes ont été blessés par des balles en caoutchouc lors d'affrontements qui ont éclaté lorsque les forces israéliennes ont refusé l'accès des palestiniens à la mosquée Ibrahimi dans le cadre des mesures de sécurité très strictes imposées par l’occupation israélienne à Al-Khalil.
Des affrontements similaires ont éclaté à Beit Ummar et à Halhoul où trois jeunes ont été arrêtés.
De leur coté, les jeunes palestiniens ont lapidé les forces israéliennes qui ont tiré des bombes lacrymogènes causant plusieurs cas de suffocation.

L’Egypte permet le passage des navires sionistes lourdement chargés d’armes par le canal de Suez

Une source égyptienne officielle à l’"Autorité du canal de Suez" a déclaré que 6 navires de guerre sionistes ont traversé le canal de Suez au cours des trois derniers jours, en signalant que les navires de guerre sionistes traversent le canal de Suez chaque année en cette même période.
La source a ajouté, dans des déclarations transmises par des sources de presse égyptiennes, que les navires ont traversé le canal sous une haute sécurité et qu’ils étaient chargés d’environ 19 milles tonnes d’armes variées, selon cette source égyptienne qui tente de séparer entre le passage de ces navires et l'agression sioniste sur Gaza en cours.

En Europe, le mouvement de solidarité avec la Palestine monte en puissance

Ici à Londres, des manifestations à l’échelle nationale ont été tenues chaque week-end, ces dernières semaines. Au moment où j’écris ces lignes, vendredi 1er août, une autre manifestation doit démarrer dans quelques heures. Et il y a également eu d’autres actions, telles que des sit-in dans des services gouvernementaux pour protester contre les livraisons d’armes à Israël, des descentes de drapeaux et les protestations en milieu de la semaine devant les locaux de la BBC pour protester contre sa couverture pro-Israël.
Il y a actuellement un afflux énorme de nouvelles recrues dans le mouvement. Ceci représente une opportunité énorme et un défi important.
La pure barbarie de l’assaut d’Israël sur la population civile de Gaza a été la motivation principale des personnes qui se sont rassemblées. Quelques défenseurs du soulèvement syrien ont maugréé sur Twitter : « comment se fait-il que vous ne prêtiez pas attention aux crimes du régime d’Assad et que vous soyez maintenant concentrés uniquement sur le massacre commis pas les Israéliens ? »
En mettant de côté le manque de justesse moral de telles récriminations, ces militants oublient un point fondamental au sujet du mouvement de solidarité de la Palestine en Occident : cela a pris des décennies pour renforcer lentement et régulièrement ce mouvement, jusqu’à ce que les choses atteignent cette étape impressionnante. C’est une remarque que l’auteur et militant palestinien Budour Hassan a faite sur Twitter récemment, critiquant de tels défenseurs du soulèvement syrien (et Budour est un ennemi du gouvernement Syrien, et il m’a par ailleurs fortement critiqué pour ma propre position plutôt sceptique sur la révolution supposée en Syrie).
Hormis de négliger un point moral très évident (le soutien gouvernemental des Anglais à Israël avec un commerce d’armes bilatéral, tout en imposant des sanctions sur le gouvernement syrien), ces commentaires montrent une certaine ignorance de l’histoire du mouvement de solidarité.
Mythes sionistes
Pendant des décennies, en Europe, il était presque impossible de faire n’importe quelle sorte de critique d’Israël sans être immédiatement taxé d’antisémite. Cette méthode propagandiste sioniste garde de sa puissance, mais les choses ont changé. L’accusation a perdu le pouvoir qu’elle avait dans le passé, et plus en plus les gens voient cela comme de la pure manipulation.
C’est dû en partie à la participation dans le mouvement de solidarité d’un grand nombre de juifs Européens. Ma propre participation dans le mouvement de solidarité de la Palestine a commencé en 2001, et je peux sans risque dire que j’y ai rencontré bien plus de personnes de confession juive que je ne l’ai fait dans ma vie auparavant. Je dis cela sans données analysant la composition démographique du mouvement de solidarité, mais néanmoins, je peux sans grand risque présager qu’un tel sondage montrerait un nombre élevé de personnes se présentant comme juives dans le mouvement de solidarité en Grande-Bretagne.
C’est une bonne chose pour de nombreuses raisons. Beaucoup sont organisés dans les groupes explicitement nommés, comme les Juifs Pour la Justice pour les Palestiniens, les Juifs Pour Boycotter les Marchandises Israéliennes, et le Réseau Juif International Anti-Sioniste, plus radical. Je sais que quelques camarades juifs critiquent l’idée de tels groupes, disant que les juifs n’ont pas besoin d’avoir n’importe quel rôle « spécial » dans le mouvement. D’un point de vue humaniste, j’ai de la sympathie pour une telle position, et je ne chercherais jamais à imposer à quiconque une telle fonction. Néanmoins, ma position personnelle est que de tels groupes explicitement identifiés sont globalement une bonne chose, et ceci pour deux raisons.
Premièrement, parce qu’ils aident à combattre une mythe central de l’entité d’occupation qui domine la Palestine : à savoir, le mythe que le judaïsme, et/ou l’identité laïque juive, sont la même chose que le sionisme. Et deuxièmement, l’existence même de ces groupes aide à combattre les antisémites européens blancs marginaux qui essayent de temps en temps d’infiltrer et de miner le mouvement de solidarité pour leurs propres objectifs tout à fait condamnables.
Placez-vous sous la direction des Palestiniens
Il y a un facteur crucial auquel le mouvement de solidarité avec la Palestine doit prêter attention. Son succès ou son échec peut même dépendre de lui. Dans tout ce que nous faisons, nous devons prendre nos directives, nos réponses et nos orientations des Palestiniens eux-mêmes.
Ceci ne signifie pas trouver une quelconque autorisation palestinienne pour avancer des ordres du jour que nous avons déjà décidés. Non : Mahmoud Abbas, la marionnette d’Israël en Cisjordanie, est un Palestinien mais il ne représente en rien les Palestiniens.
Le principe d’un mouvement dirigé par les Palestiniens est crucial. Nous devons écouter ce que les Palestiniens veulent. Nous devons être constamment auto-critiques, et nous avons besoin de contester sans interruption et uniformément toute suprématie blanche et tout privilège.
Je pense que le mouvement s’est amélioré ces dernières années en sachant veiller à ce que les voix palestiniennes soient plus entendues. Mais nous devons faire bien mieux. Comme porte-parole, il faut plus de Palestiniens et d’Arabes : nous ne manquons certainement pas de jeunes militants, auteurs et analystes Palestiniens extrêmement intelligents qui vivent en Occident, souvent comme étudiants, journalistes et universitaires. L’éditeur de gauche Verso a publié cette année « une liste de lecture du Jour de Nakba » - qui au départ ne comprenait aucun auteur palestinien (cette liste a plus tard été mise à jour après la réception de critiques sur Twitter).
Je dirais que le facteur principal qui a changé le mouvement en mieux pendant la dernière décennie a été la campagne pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions (BDS).
En 2005, la campagne BDS a évolué de ce qui était une bonne idée vers un appel concret pour l’action - une plate-forme d’action définie, signée sur un vaste choix de groupes en Palestine même dans la Diaspora palestinienne. Avant tout, ce document a été lancé et est toujours sous la responsabilité des Palestiniens eux-mêmes.
En soi, les exigences politiques à l’origine de l’appel de BDS sont claires, et elles reprennent les priorités de longue date du mouvement Palestinien de libération lui-même : une fin de l’occupation israélienne, la pleine égalité pour tous et le retour de tous les Palestiniens réfugiés expulsés de Palestine.
L’articulation de ces objectifs puissants, justes et aisément compréhensibles, a été la raison principale de la lente et régulière montée en puissance du mouvement de BDS depuis. C’est cette croissance, réalisée par les Palestiniens eux-mêmes, qui est la toile de fond essentielle des énormes manifestations aujourd’hui en faveur du peuple palestinien et contre les crimes de guerre israéliens.
Les forces terrestre israéliennes font face actuellement à une défaite humiliante à Gaza - la résistance met en évidence un rapport renversant des forces, tuant bien plus de soldats que ce que les Israéliens imaginaient possible. Israël devra tôt ou tard se retirer de la Bande de Gaza. Une fois que ce sera fait et que la pleine importance des crimes de guerre israéliens dans Gaza sera révélée, le dégoût à l’échelle mondiale éprouvé à l’égard d’Israël mènera à une montée rapide de la campagne BDS et de toute campagne similaire (nous en voyons déjà quelques signes avant-coureurs). Nous devrons alors saisir cette occasion à pleines mains.
Al-Akhbar
Traduction : Info-Palestine.eu - Naguib
http://oumma.com

Norman Finkelstein sur Gaza : « Cessez-le-feu ou reddition ? »

Israël revendique le droit d’annexer la Palestine
Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=NIg2XeSrx18 (27 juillet 2014)
Retranscription :
Certaines personnes ont suggéré qu’au lieu d’écrire mes analyses dans des articles, je le fasse dans des vidéos pour faire savoir ce qui se passe avec le massacre israélien actuel à Gaza. Chaque fois que je m’exprimerai sur Internet, j’essaierai de me concentrer sur une question particulière. Ce sera donc ma première tentative, et on verra si cela a du succès.
Aujourd’hui, je vais me consacrer à la proposition faite par le Secrétaire d’Etat [John] Kerry pour mettre fin au cycle actuel de violences – ce ne sont pas vraiment des violences, c’est un massacre israélien. Il y a plusieurs versions de cette proposition de Kerry qui circulent sur Internet. Il est impossible pour un observateur extérieur de déterminer quelle est la véritable version proposée par Kerry au cabinet israélien. Mais ce n’est pas vraiment important, car la substance de toutes les versions de la proposition est la même, à savoir le qui pro quo : afin qu’Israël lève le de Gaza, on demande aux de « répondre à toutes les préoccupations sécuritaires israéliennes », ce qui n’est qu’un euphémisme pour dire que les doivent procéder à un désarmement. Je vais donc d’abord évoquer la question du , et voir ensuite si les Palestiniens doivent effectivement procéder à un désarmement.
La question du blocus est assez claire : au regard du droit international, le blocus de Gaza constitue une forme de punition collective, et il est donc illégal d’après le droit international. C’est là le consensus légal – à l’exception d’Israël et de ses apologistes –, à savoir que le blocus est illégal. Il ne peut donc y avoir aucun qualificatif, aucun caveat (arguties), aucun « si », « et » ou « mais » : le blocus étant une forme de punition collective, il doit être levé.
Il est important de garder à l’esprit que dans les accords précédents – l’accord de cessez-le-feu de juin 2008, l’accord de cessez-le-feu de novembre 2012 –, dans les deux accords de cessez-le-feu précedents, il n’avait jamais été stipulé ni demandé aux Palestiniens de procéder à un désarmement en échange de la levée du blocus. Chacun des deux accords stipulait clairement que le blocus de Gaza devait prendre fin progressivement, et ce qui s’est produit dans les deux cas, c’est qu’Israël a renié ses engagements sur cette question, mais aucun de ces accords de cessez-le-feu, que ce soit en juin 2008 ou en novembre 2012, aucun n’appelait les Palestiniens au désarmement en tant que condition pour mettre fin au blocus. Donc cette nouvelle clause a été ajoutée, « répondre à toutes les préoccupations sécuritaires israéliennes », ce qui est distinct d’un cessez-le-feu : « répondre à toutes les préoccupations sécuritaires israéliennes » – ce qui en réalité signifie que les Palestiniens doivent procéder à un désarmement –, c’est sans précédent et, bien évidemment, cela n’a aucun fondement dans le droit international car le blocus est illégal et doit être levé sans considération pour les préoccupations sécuritaires d’Israël.
Considérons maintenant cette question des préoccupations sécuritaires israéliennes. Est-ce qu’Israël a le droit d’exiger des Palestiniens du Hamas et des (autres) groupes militants palestiniens qu’ils procèdent à un désarmement ? Le droit international est parfaitement clair sur ce point : d’après le droit international, un peuple engagé dans une lutte pour l’auto-détermination n’a pas l’obligation légale de ne pas recourir à la force. Au sujet des peuples luttant pour leur auto-détermination, le droit international dit ou bien que la loi est neutre sur ce point, ou bien que ces peuples doivent recourir à la force. Ce qui est clair, c’est que d’après le droit international, le recours à la force n’est PAS illégal pour ceux qui luttent pour leur auto-détermination. D’un autre côté, d’après le droit international, un Etat qui essaye d’écraser un mouvement pour l’auto-détermination – Israël dans ce cas – n’a pas le droit de recourir à la force. Par conséquent, ce que nous avons ici est exactement et précisément une inversion du droit international : ceux qui combattent pour leur auto-détermination se voient ainsi dire que la condition de la levée du blocus est qu’ils renoncent à l’usage de la force, mais une telle exigence n’est nullement imposée à la puissance qui écrase la lutte pour l’auto-détermination.
En réalité, l’euphémisme « répondre à toutes les préoccupations sécuritaires israéliennes » dit en substance qu’Israël a le droit de sécuriser l’occupation. Et c’est une contradiction dans les termes, littéralement : car d’après le droit international, la caractéristique, la spécificité la plus fondamentale d’une occupation – si vous consultez n’importe quel texte de loi de droit international – la première chose qui est stipulée est qu’une occupation est censée être temporaire. En un mot, une occupation est censée prendre fin. Si une occupation ne prend pas fin, ce n’est pas une occupation, c’est une annexion. Dans le droit international, une annexion est illégale.
Donc lorsque Israël parle de son droit de voir toutes ses préoccupations sécuritaires assurées, il ne parle pas de son droit à protéger son pays, mais il invoque le droit de sécuriser (perpétuer impunément) son occupation.
Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? Considérons le stade auquel étaient parvenues les négociations (israélo-palestiniennes) avant le déclenchement des hostilités actuelles, avant qu’Israël ne lance son dernier massacre. Jetons un œil sur les négociations. Les événements ne sont pas absolument transparents, mais ils sont assez clairs. Le côté palestinien, l’Autorité palestinienne, était d’accord pour concéder à Israël toutes ses exigences principales : ils étaient d’accord pour concéder les blocs de israéliennes, ils étaient d’accord pour concéder à Israël le droit de retour des Palestiniens (= l’annuler). Donc en fait, les Palestiniens offraient à Israël non pas une résolution (du conflit) sur la base du droit international, les Palestiniens offraient à Israël une reddition. Et les Israéliens ont refusé une reddition palestinienne, déterminés à maintenir l’occupation éternellement. C’était évident même dans la déclaration du Secrétaire d’Etat (John) Kerry, lorsqu’il s’est exprimé devant le Comité du Congrès, il a dit : « Pfff… Ce sont les Israéliens qui, de fait, ont mis fin aux négociations et ont rendu une résolution du conflit impossible.  »
Donc une chose peut être établie avec ce qu’on pourrait appeler une « certitude scientifique » : quelles que soient les circonstances, Israël ne mettra jamais fin à l’occupation. Ainsi, lorsque Israël exige que toutes ses préoccupations sécuritaires soient assurées, cela signifie qu’Israël exige le droit de maintenir éternellement son occupation, ET il exige simultanément que les Palestiniens se désarment, que les Palestiniens cessent de résister à l’occupation et qu’ils mettent fin à leur combat pour l’auto-détermination. Voilà ce que signifie véritablement l’exigence d’Israël de voir ses préoccupations sécuritaires assurées, car Israël conçoit toute expression du combat des Palestiniens pour l’auto-détermination, Israël conçoit toute expression d’un combat pour l’auto-détermination comme menaçant sa sécurité, ou ses « préoccupations sécuritaires ». Ainsi, ce qui est véritablement dit à présent, c’est qu’Israël lèvera le blocus à Gaza si et lorsque les Palestiniens cesseront de lutter pour leur auto-détermination, cessent de lutter pour leur indépendance, cessent de lutter pour avoir un Etat, et que les Palestiniens acceptent que l’occupation se perpétue éternellement.
Sans même parler du point de vue moral, tout cela n’a aucun sens du point de vue légal. Si Israël exige que toutes ses préoccupations sécuritaires soient assurées, si « toutes ses préoccupations sécuritaires » incluent toute manifestation palestinienne de leur lutte pour l’auto-détermination, et si cela signifie que l’occupation va se perpétuer éternellement, alors ce n’est pas une occupation : c’est une annexion. Et une annexion est – de manière flagrante, évidente, sans controverse possible – illégale d’après le droit international. C’est le principe le plus élémentaire de la Charte des Nations Unies, et il a été exprimé dans la résolution 242 de l’ONU [adoptée unanimement en 1967, après la guerre des six-jours, déclarant l'occupation des territoires palestiniens, égyptiens et syriens par Israël illégale] : « il est inadmissible pour un pays de faire l’acquisition de territoires par la guerre. » Israël a acquis la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est par la guerre, et n’a donc aucun droit à ces territoires. S’ils exigent – et c’est bien le cas – un droit à annexer ces territoires, alors c’est clairement, manifestement et de manière flagrante une violation du droit international.
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Complicité de crimes de guerre en Palestine : La prison se précise pour Obama

Votre voisin a pété les plombs, et avec sa carabine il tire sur les enfants. Soudain, il se tourne vers vous, l’air consterné : « Je vais manquer de munitions, alors qu’il y a encore des enfants à abattre ». La main sur le cœur, vous vous dépêchez de lui donner de nouvelles armes. C’est que ce vient de faire Obama pour les tueurs d’Israël.
Les Etats-Unis (Territoire indien occupé, Amérique du Nord) ont confirmé hier avoir réapprovisionné en munitions Israël, qui en avait fait la demande urgente le 20 juillet.
C’est dire que si Obama refusait, Israël était dans la panade, et des vies palestiniennes auraient été sauvées. Israël est un Etat mineur, sous assistance, qui ne sait rien faire sans sa maman-Folcoche, les US.
Le porte-parole des mirlitons US, aux mains couvertes de sang, John Kirby, explique : « Les États-Unis se sont engagés à garantir la sécurité d’Israël, et il est crucial pour les intérêts nationaux américains d’aider Israël à développer et à maintenir une capacité d’autodéfense forte et réactive. Cette vente d’armement est cohérente avec ces objectifs ».
Ces munitions étaient entreposées par l’armée états-unienne sur le sol israélien, comme un gros biberon de mort pour l’armée israélienne « en cas d’urgence ». La vente s’est faite pour un milliard de dollars (746 millions d’euros).
Le petit John Kirby, qui se calcule déjà en avocat pour l’ouverture du procès d’Obama, tente de plaider : « La décision de délivrer des munitions à partir de ce stock était purement ministérielle et ne nécessitait par l’approbation de la Maison Blanche ».
Bien sûr John, prend-nous pour des demeurés. Tu finiras en taule toi aussi, comme ton patron.