dimanche 12 septembre 2010

Tel-Aviv refuse de livrer des visas aux responsables européens

Dimanche, 12 Septembre 2010 10:41 
Mehrnews - Les autorités du régime sioniste refusent de délivrer des visas aux responsables européens pour se rendre dans les régions occupées. D'après le journal israélien Haaretz, les responsables de Tel-Aviv ont pris la décision pour éviter de se voir confronter à des pressions de l'UE les contraignant à geler la colonisation. Les ministres français, espagnol, britannique, allemand et italien des Affaires étrangères ont demandé des visas pour se rendre en Palestine occupée, leur demande ayant été rejetée par Tel-Aviv.  
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Brice, ce n’est pas le boycott qui est un crime, mais la colonisation…

publié le samedi 11 septembre 2010.
Si j’en crois le Centre Wiesenthal, repris sur le site Hamodia, notre excellent Brice de ministre a dénoncé, ce mois d’août, la campagne BDS comme un crime : « Vous avez attiré mon attention sur l’importance de sanctionner les agissements du Collectif BDS en raison des agissements de certains de ses membres dans les magasins d’alimentation. Tout comme vous, je considère que ces actions et les appels au boycott des produits israéliens constituent un crime d’incitation à la discrimination raciale ». Diable, un crime !... et un crime racial…
Trop occupé à expulser son taf de Roms pour sauver sa place lors du prochain remaniement, notre Brice national s’est emmêlé les pinceaux dans le Code pénal. Ce sont des choses qui arrivent, et je me propose de lui éclaircir les idées. Je le fais d’autant plus volontiers que, m’intéressant aux affaires qui passent devant la XVII° chambre du tribunal correctionnel de Paris, compétente pour les blagues auvergnates, j’avais noté un peu de confusion sur les fondamentaux de la discrimination.
Quand le ministère de la Justice fait poursuivre des militants, c’est pour « incitation à la discrimination économique ». C’est donc un délit, ce qui est déjà beaucoup, mais pas un crime, et c’est aussi toute la différence entre le tribunal correctionnel et la cour d’assises. Première heure de cours de la première année d’un étudiant en droit ! Et la discrimination reprochée est économique, pas raciale. Israël, une race…Il a besoin de repos notre Brice.
Poursuivons.
Brice pense qu’il y a incitation à la discrimination économique, et moi pas. Ca fait juste un débat, que les juges trancheront. Rendez-vous dans quelques années devant la Cour de cassation et la CEDH. A mon avis, il n’y a pas d’infraction, car la loi pénale ne peut protéger des produits qui sont le fruit d’une infraction – le crime de colonisation – et car les militants, qui ne sont pas des acteurs économiques, ne font qu’user de la liberté d’expression au service d’une cause noble.
Mais il y a un petit plus, et là, franchement, Brice peut nous donner un bon coup de main.
Depuis la loi du 9 août 2010, qui transpose le traité de la Cour Pénale Internationale, la colonisation est crime de guerre défini par l’article 461-26 du Code pénal : « Le fait de participer soit au transfert, direct ou indirect, par une puissance occupante, d’une partie de sa population civile dans le territoire qu’elle occupe, soit à la déportation ou au transfert à l’intérieur ou hors du territoire occupé de la totalité ou d’une partie de la population civile de ce territoire, est puni de la réclusion criminelle à perpétuité ». Un crime. Là, cette fois-ci, s’en est un.
Des articles bien adaptés permettent de poursuivre les entreprises qui participent à ce crime, comme auteur principal ou comme complice. Bien vu, et ça tombe pilepoil avec l’arrêt Brita rendu par la Cour de Justice de l’Union Européenne le 25 février 2010 expliquant que la seule frontière opposable est celle de 1949, et qu’Israël n’a aucun droit pour exporter des produits issus des territoires occupés de Palestine.
Alors, je ne saurais que trop conseiller à notre ami Brice de faire appliquer cet article 461-26 avec la fermeté qui s’impose. L’enquête ne parait pas trop compliquée, et question résultats à atteindre, Brice va exploser ses chiffres, en faisant établir autant de PV d’infraction qu’il y a de produits illicites importés.
Et avec ces excellents résultats, liés à la mise en œuvre de la campagne BDS, Brice va sauver sa place au gouvernement. Elle pas belle, la vie ?
Victorine
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Les USA peinent à cacher les pages noires des guerres en Afghanistan et en Irak

11/09/2010  
Tant bien que mal l’administration américaine tente de cacher les pages noires de l’histoire de leurs guerres en Afghanistan et en Irak.
Après l’affaire de Wikileaks qui n’a pas encore fini de révéler les 77.000 documents militaires confidentiels de la guerre en Afghanistan, une autre affaire quelque peu similaire est venue embarrasser le Pentagone : celle d’un livre relatant les mémoires d’un ancien agent du renseignement américain, racontant son expérience en Afghanistan.   
Selon le quotidien The New York Times, le département de la Défense est en négociation avec les éditions St. Martin's Press pour acheter et détruire les 10.0000 premières copies de la première édition de "Operation Dark Heart", un livre d'Anthony Shaffer, lieutenant-colonel de réserve et ancien membre de l'Agence américaine de renseignement militaire (DIA).  
Un porte-parole du Pentagone, le colonel David Lapan, a déclaré que la présence dans ce livre d'informations classées secret défense suscitait des inquiétudes.
Le Pentagone "travaille en lien étroit avec la maison d'édition, le lieutenant-colonel Shaffer et son avocat pour résoudre le problème", a-t-il ajouté.  
Il a indiqué qu'aucune décision n'avait été prise quant au rachat et à la destruction des livres.  
L'avocat de l'auteur, Mark Zaid, a affirmé que le livre avait été validé par des responsables de l'armée de réserve. Le Pentagone a expliqué pour sa part que le contenu du livre n'était pas conforme aux règles en vigueur concernant la publication de tels livres.  
Le 6 août, le directeur de la DIA Ronald Burgess avait rédigé une note expliquant que la sortie de ces mémoires pouvait "porter gravement atteinte à la sécurité nationale".  
Après les critiques contre l'ouvrage, une deuxième édition a été rédigée mais le Pentagone et l'auteur sont également en litige sur son contenu.
Par ailleurs, et selon Newsweek, Wikileaks s’apprête à publier de nombreux documents sur la guerre d'Irak L'hebdomadaire américain cite Iain Overton, rédacteur en chef du Bureau of Investigative Journalism, une association basée à Londres, selon lequel il s'agira de "la plus importante fuite de matériel de renseignement" jamais organisée.  
L'ensemble de documents serait rendu public dans plusieurs semaines. Il serait trois fois plus volumineux que les documents militaires sur l'Afghanistan publiés cet été par Wikileaks via le quotidien britannique The Guardian, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel et le quotidien américain New York Times.  
Selon M. Overton, Wikileaks coopère cette fois encore avec des médias de plusieurs pays, qui diffuseraient les documents simultanément. L'identité de ces chaînes de télévisions et journaux est gardée secrète.  
Newsweek dit ignorer le rôle joué par Julian Assange, le fondateur de Wikileaks. M. Assange est actuellement accusé de viol par la justice suédoise, ce dont il se défend.

Aucun signe d’espoir

samedi 11 septembre 2010 - 07h:16
Saleh Al-Naami - Al Ahram Weekly
La décision d’Abbas de reprendre les concertations directes avec Israël enterre tout espoir de réconciliation palestinienne, écrit Saleh Al-Naami.
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Rafah, Bande de Gaza, le 23 mars 2009 - De jeunes Palestiniennes sur le balcon de leur maison qui porte les terribles stigmates de toute la barbarie sioniste - Photo : Abu Mustapha/Reuters
Le chef du gouvernement de Gaza, Ismaïl Haniyeh a donné toute son importance aux funérailles du Major Général Amin Al Hindi, membre du Conseil Révolutionnaire du Fatah (FCR) et ancien chef des services secrets de l’Autorité Palestinienne qui est mort récemment à Amman. La résidence, dans Gaza, ville natale de Hindi, où la famille veillait le mort a reçu une attention toute spéciale de la part du gouvernement de Haniyeh, sous la forme d’une assistance à la famille et de la participation de forces de sécurité destinées à protéger les officiels venus rendre un dernier hommage au défunt. Haniyeh lui-même présidait une importante délégation de membres du gouvernement du Hamas et d’officiels.
Les journalistes et les commentateurs ont tenu à rester pendant des heures lors de la veillée, à l’affût de tout propos échangé entre les membres du Hamas et du Fatah à cette occasion.
Les reporters font état d’un certain nombre de rencontres en coulisses, l’une d’elles entre Haniyeh et Sakhr Bassisso, membre du FCR, qui est venu de Ramallah à Gaza pour représenter le président Mahmoud Abbas aux funérailles. Une fois la réunion rendue publique, Haniyeh a appelé dans son discours la direction du Fatah à hâter la tenue d’un dialogue avec le Hamas afin d’en terminer avec les divisions en Palestine. Bassissi a immédiatement donné son accord pour que bientôt ait lieu une réunion bilatérale entre les deux groupes .
La scène était presque surréaliste parce que quelques heures seulement avant l’annonce de la mort d’Al-Hindi, le Hamas et le Fatah se livraient à une guerre des mots sans précédent. Haniyeh avait accusé l’Autorité Palestinienne de livrer la guerre à l’Islam et tous ses symboles en Cisjordanie. Au cours de son discours à une cérémonie pour la Police de Gaza, Haniyeh avait établi une liste des attaques que le gouvernement de Salam Fayyad mène contre l’islam Parmi elles, la décision de renoncer à l’appel à la prière pour les mosquées situées dans des zones proches des implantations juives, afin de ne pas déranger les colons.
Haniyeh avait aussi durement critiqué le gouvernement de Fayyad d’avoir empêché Sheikh Hamed Al-Bitawi, membre du parlement, figure majeure du Hamas, qui dirige également l’Association des Etudiants Islamiques Palestiniens, de donner la prière du Vendredi à la mosquée Al-Aqsa. Il avait aussi rappelé que le gouvernement de Fayyad avait licencié des milliers de prêtres leur interdisant de prêcher et de donner des cours de religion, laissant ainsi 1000 mosquées sans office et fermant 1000 centres enseignant le Coran en Cisjordanie. De même, les comités zakat ont été interdits et leurs dirigeants arrêtés, traqués et privés de leur emploi. « Ils n’enlèveront pas la religion du cœur des gens et ne réussiront pas dans leur guerre contre l’Islam parce que c’est une guerre contre Dieu. » avait ajouté Haniyeh en colère.
Mahmoud Habbash, ministre des questions religieuses du gouvernement de Fayyad, avait nié les accusations de Haniyeh en présence du Président Abbas, mettant sur le même plan le Hamas et Israël. Selon Habbash, le Hamas aurait interdit aux factions religieuses dissidentes toute participation active dans les mosquées de Gaza. Somme toute, les échanges amicaux entre les deux groupes palestiniens après la mort de Al-Hindi n’auront pas fait long feu. L’accord de l’Autorité Palestinienne sur une relance de pourparlers directs avec Israël a vite ramené les tensions sous les projecteurs. Le Hamas a fait remarquer que tomber d’accord pour tenir des réunions en même temps que relancer des négociations directes est une tentative de la part d’Abbas pour créer un effet d’entente nationale sur sa décision de redémarrer des pourparlers directs, bien qu’il ait reculé sur la plupart des conditions qu’il avait imposées pour commencer un dialogue direct.
Le Hamas a rapidement suspendu les rencontres avec le Fatah en réponse à la décision du comité exécutif de l’OLP d’engager des pourparlers directs avec les occupants israéliens. Salah Al-Bardawil, membre du bureau politique du Hamas, a dit qu’il y avait eu une trêve pendant les funérailles de Al-Hindi, « mais qu’en raison de la décision prise de relancer les négociations, nous suspendions les rencontres jusqu’à nouvel ordre ». Selon Al-Bardawil, « le redémarrage de négociations directes a choqué et troublé l’arène politique ». « En dépit de notre désir de réussir la réconciliation, afin de faire preuve de respect envers les positions des factions Palestiniennes et des gens qui s’opposent aux négociations, nous avons suspendu les réunions de conciliation avec le Fatah ».
Bien que la stratégie du Hamas consiste à mettre un terme aux divisions, a-t-il poursuivi, « les conditions de détérioration actuelles rendent difficile tout effort de contact au nom de la nécessité de dialoguer, parce que toute reprise donnera une légitimité aux négociations avec Israël ». Al-Bardawil pense que la posture de l’OLP et sa décision d’entreprendre des pourparlers directs avec Tel Aviv aboutiront à saper la cause palestinienne.
La relance de négociations directes entre l’OLP et Israël sonne de toute évidence le glas de tout dialogue sérieux entre le Fatah et le Hamas. Alors que tout montre l’improbabilité de l’instauration d’un dialogue même avant le commencement des négociations directes, la reprise de pourparlers avec Israël va créer une atmosphère politique qui réduira à zéro tous les efforts arabes et palestiniens menés en vue d’une réconciliation et d’un accord avec le plan égyptien. Le veto imposé par les puissances étrangères au dialogue palestinien national ne laisse aucun doute...
Kayed Al-Ghoul, membre du comité central du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), pense que le Fatah et les leaders de l’OLP, ont transféré les efforts menés en vue d’une réconciliation interpalestinienne sur les négociations directes avec Israël.
« Non seulement la direction de l’OLP a donné le droit à Israël de prendre davantage de terre en donnant son accord pour redémarrer des négociations directes, mais elle a aussi avec cette décision effacé tout espoir de dialogue national », a déclaré Al-Ghoul à Al-Ahram Weekly. Pour lui, la relance des pourparlers est le résultat de la pression exercée par les US et elle aggrave la fracture interpalestinienne, en effet, en décidant de se lancer dans des négociations directes sans consultation de toutes les factions palestiniennes, le Comité Exécutif de l’OLP a accentué les divisions et a pris des décisions de façon personnelle et unilatérale.
Al-Ghoul a révélé que des tractations étaient menées pour la tenue d’une conférence réunissant un certain nombre de factions palestiniennes, appelant à réinstituer un dialogue national et à faire face aux répercussions causées par la décision de l’Autorité Palestinienne de reprendre les pourparlers directs avec Israël. « Malheureusement, l’Autorité Palestinienne a donné son accord pour des pourparlers directs sans exiger que l’on tienne compte des conditions qui avaient été fixées, tout cela en plein accord avec la vision de Netanyahu » a-t-il déclaré. » C’est une perte de temps et cela contribue à restaurer l’image d’Israël à l’étranger, après son attaque contre la Flotille de la Liberté et sa violation du droit international. »
Mekhemar Abu Saada, professeur en science politique à l’université Al-Azhar de Gaza, pense que pour l’instant, il n’y a ni futur où s’instaurerait un dialogue national, ni base pour une réconciliation palestinienne. « Nous devons admettre que nous avons atteint le point de non retour en termes de réconciliation . Le Hamas et le Fatah ont imposé de facto des réalités sur le terrain à Gaza et en Cisjordanie. Il est impossible aux deux groupes de revenir à la situation qui prévalait il y a trois ans. La situation actuelle ne laisse place à aucune réconciliation, même artificielle, à cause du gouffre qui sépare les deux groupes . Selon moi, il n’y a pas de futur pour un dialogue et ce que nous entendons ici et là à propos de discussions et de rencontres entre les dirigeants du Fatah et du Hamas ne signifie rien car la situation est insoluble et ne laisse prise à aucune logique. »
Pendant ce temps là , le gouvernement de Gaza travaille à renforcer son contrôle et le règne de la loi sur la bande de Gaza à l’aide d’un arsenal de mesures de sécurité sans précédent. La police de Gaza a lancé une campagne de rigueur destinée à confisquer toutes les armes « illégales » ou « détenues sans permis » suite à des tirs à l’arme à feu au cours d’affrontements.. Les dirigeants de la police ont déclaré qu’ils saisiraient les armes appartenant à toute faction qui les utiliserait illégalement ou pour une raison autre que la résistance.
D’après la confidence au Weekly,d’une personne travaillant à la sécurité du Ministère de l’Intérieur à Gaza, qui a préféré rester anonyme, certaines armes utilisées par les factions, l’ont été lors de querelles familiales ou à l’occasion de réunions festives. « Le Ministre de l’Intérieur limitera l’usage des armes au cours des querelles et des mariages » affirme -t-elle. « Après examen de la question, il a été établi que la plupart des troubles viennent de membres de factions palestiniennes qui utilisent des armes appartenant à leur groupe ». Elle a ajouté que le gouvernement veut imposer une paix et une sécurité totale à Gaza, notant que certains membres incivils utilisent leur groupe comme couverture pour instiguer le désordre et commettre des délits.
« Malheureusement, certaines factions font pression pour que nous retournions les armes confisquées, ce qui cause des problèmes et menace la sécurité de Gaza, » a ajouté la même personne. « Avant, a-t-elle poursuivi, les armes n’étaient retournées aux groupes qu’après un délai de plusieurs mois, mais maintenant, toute arme qui sera utilisée en dehors du cadre de la résistance ne sera pas remise, quel que soit le rang ou l’importance du membre de la résistance concerné. »
Elle a ajouté que le gouvernement se sent responsable de la protection du peuple, et demande à toutes les factions palestiniennes d’interdire à leurs membres d’utiliser les armes à feu pour solutionner les querelles d’ordre familial.
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http://weekly.ahram.org.eg/2010/101...
Traduction de l’anglais : J.M
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Obama appelle au gel de la colonisation

11/09/2010
Vendredi, le président des États-Unis Barack Obama a appelé son homologue israélien a prolonger le moratoire sur le gel de la colonisation en Cisjordanie pour poursuivre les négociations. L'actuel moratoire doit prendre fin le 26 septembre.
Jeudi dernier, Obama avait affirmé sa satisfaction à l'égard du gel actuel des colonies qui avait selon lui, eu un rôle considérable dans la décision de l'OLP (Organisation pour la Libération de la Palestine) de reprendre les négociations avec Israël. Depuis l'opération Plomb Durci, lancé sur Gaza en décembre 2008, les négociations de paix avaient été interrompues.
Vendredi, il a demandé au premier ministre israélien de renouveler le moratoire sur le gel de la colonisation en Cisjordanie, pour poursuivre les pourparlers dans de bonnes conditions. Obama a déclaré que la première phase des négociations avait surpassé les attentes de beaucoup de monde, mais que l'éventuelle reprise de la colonisation en Cisjordanie était une menace pour la suite du processus de paix. "Les négociations ont déjà été si loin, et dans une voie des plus constructive, qu'il serait logique et raisonnable d'étendre le moratoire" a-t-il déclaré à Netanyahou. Quand au président de l'Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, il lui a demandé de montrer au peuple israélien son sérieux et sa volonté de construire la paix, pour "faciliter la tâche de Netanyahou si il décide de prolonger le moratoire".
Bien que conscient des difficultés à venir, Obama s'est déclaré optimiste durant son discours de vendredi. "Cela va devenir de plus en plus difficile, mais je reste confiant" a-t-il affirmé, ajoutant que "il y a un énorme fossé entre là où nous en sommes et là où nous voulons aller, et il va y avoir de plus en plus de gens dans la région qui vont tenter d'ébranler ces négociations."
Obama a déclaré que ces négociations servaient les intérêts américains au Moyen-Orient, et que leurs réussites aideraient les États-Unis à "traiter avec les terroristes". "Nous ne faisons pas ça seulement pour nous sentir bien, mais nous le faisons également car cela profitera aux intérêts américains." 

Les occupants israéliens interdisent aux députés palestiniens de prier dans la mosquée d’Al-Aqsa

[ 11/09/2010 - 11:52 ]
Al-Quds occupée – CPI
Au premier jour de la fête de la fin du mois béni de Ramadan, l’Aïd Al-Fitr, les députés du Conseil Législatif Palestinien et l’ancien ministre Abou Wafa menacés de déportation de la part de l’occupation israélienne et rassemblés dans leur tente au siège de la Croix-Rouge, n’ont pu la quitter pour aller accomplir leur prière de l’Aïd dans leur grande sainte mosquée d’Al-Aqsa.
Des personnalités palestiniennes se sont présentées au siège pour les féliciter à l’occasion de l’Aïd.
Et c’est dans le siège de Croix-Rouge qu’ils ont accompli leur prière de l’Aïd.
Les députés de la tente de sit-in ont saisi l’occasion pour remercier les habitants de la ville d'Al-Quds pour leur soutien et leur solidarité avec leur cause.
Le député Mohammed Totah a appelé la nation islamique à assumer ses responsabilités envers la ville d'Al-Quds et la Palestine toute entière : la ville d'Al-Quds est le sujet d’une judaïsation accélérée.
Pour sa part, le député Ahmed Atton a chaleureusement salué les mères et les femmes des captifs palestiniens qui ne peuvent les rencontrer, enfermés derrière les barreaux de l’occupation israélienne, même pendant les jours des fêtes.

L’entité reconnait sa responsabilité dans les tirs de roquettes à Aqaba

[ 11/09/2010 - 13:08 ]
Amman – CPI
Des sources fiables du gouvernement jordanien ont révélé que l’entité sioniste a reconnu tacitement être à l’origine des roquettes tirées depuis le désert du Sinaï en direction du port d’Aqaba, tuant un citoyen jordanien. Une des roquettes a touché une zone inhabitée dans la ville occupée d’Elat (Oum al-Rashrash).
La source a indiqué qu’un haut fonctionnaire sioniste a été informé de l’accusation jordanienne au sujet de la responsabilité de l’entité dans le tir des roquettes qui a eu lieu deux fois au cours des mois derniers. Si cela se reproduisait, la Jordanie publierait officiellement cette accusation via les médias.
Selon ces sources, en tirant ces roquettes, le but de l’entité était de faire pression sur la Jordanie afin qu’elle accepte des patrouilles conjointes sur la frontière entre les deux pays, en particulier dans la ville de Aqaba et la vallée du Jourdain. Idée qui a été refusée plusieurs fois par la Jordanie.
Rappelons qu’immédiatement après l’attaque, l’entité a accusé le Hamas d’être derrière les tirs de roquettes sur Aqaba, afin de détériorer les relations entre le mouvement de résistance et la Jordanie, et d’accroitre la tension entre le Hamas et l’Egypte.

Des manifestants blessés lors d’une marche anti-mur à Bil’in le jour de l’Aïd

[ 11/09/2010 - 17:06 ]
Bil’in – CPI
Des militants étrangers ont joint hier vendredi 10 septembre les habitants de Bil’in dans leur marche hebdomadaire de protestation contre le mur d’Apartheid qui sépare les villageois de leurs terres qui leur ont été confisquées pour faire place à la construction du mur raciste.
Des sources locales ont déclaré que les forces d’occupation ont utilisé des bombes lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour réprimer la marche, causant les blessures d’un jeune de 19 ans qui a été frappé par une grande lacrymogène dans son dos. D’autres personnes souffrent de problèmes respiratoires.
Les participants de la marche qui coïncide avec le premier jour de l’Aïd al-Fitr, ont brandi des drapeaux palestiniens et des photos de prisonniers détenus par l’occupation sioniste pour avoir organisé des rassemblements anti-mur.
Ils ont également hissé des pancartes dénonçant les politiques colonialistes de l’occupation dans les terres palestiniennes, et demandant la libération de tous les prisonniers.
Les manifestants ont marché dans les rues du village en appelant à la fin des désaccords internes, au maintien des constantes palestiniennes, et condamnant la politique sioniste d’expulsions, et de judaïsation d’al-Qods occupée.
Ils se sont ensuite dirigés vers le mur, où une unité miliaire sioniste avait bloqué la principale entrée pour empêcher les manifestants de passer par les terres inhabitées derrière le mur. Et lorsqu’ils sont arrivés près du mur, les soldats ont commencé à tirer des balles en caoutchouc, et des bombes lacrymogènes qui ont blessé le jeune Mohamed Ahmad Hamed âgé de 19 ans, et asphyxié des dizaines d’autres.

Haniyeh : Nous formerons 40 000 mémorisateurs du Coran en réponse aux appels à brûler le Saint Livre

[ 11/09/2010 - 12:39 ]
Gaza – CPI
Le Premier ministre Ismail Haniyeh a condamné l’appel de l’évangéliste américain Terry Jones à brûler le Saint Coran en Floride, en ajoutant que son gouvernement allait répondre à cet appel en formant plus de 40000 mémorisateurs hommes et femmes.
Dans un autre sujet, le Premier ministre a précisé dans son discours de l’Aïd délivré aux citoyens près des tours du Shaikh Zayed, au Nord de la Bande de Gaza, hier vendredi 10 septembre, que le projet sioniste est en déclin, et que la victoire du peuple palestinien est plus proche qu’ils ne le pensent.
Il a également ajouté que l’autorité du Fatah à Ramallah a commis «  péchés durant le mois béni de Ramadan ; le premier était de reprendre les négociations avec l’ennemi sioniste, en soulignant que ces négociations sont rejetées en bloc par le peuple palestinien, et que personne n’a été mandaté pour négocier au nom du peuple palestinien. 
Le deuxième péché est une guerre contre la religion et les mosquées, en ajoutant qu’une telle politique est rejetée par le peuple palestinien musulman.
Quant au troisième péché, il s’agit de la traque des résistants en Cisjordanie occupée, en soulignant que de telles pratiques ne seront pas acceptées par le peuple palestinien, et que son gouvernement n’acceptera pas la politique de collaboration sécuritaire entre l’autorité du Fatah et celle de l’occupation sioniste.
Haniyeh a félicité la nation arabe et islamique en général, et les palestiniens en particulier, à l’occasion de l’Aïd al-Fitr, et a rendu hommage particulièrement aux familles des martyrs, des prisonniers, des blessés, ainsi qu’à ceux dont les maisons ont été détruites par la machine oppressive sioniste.
Le Premier ministre a enfin appelé à rendre visite à ces familles afin d’accroitre le sentiment de solidarité, renforcer leur fermeté, mettre un sourire sur leurs visages, et faire entrer la joie dans leurs foyers.

Les brigades d’Al-Qassam félicitent la nation islamique à l’occasion de l’Aïd

[ 11/09/2010 - 21:02 ]
Gaza – CPI
Les brigades Ezziddine Al-Qassam, branche militaire du mouvement de la résistance islamique Hamas, a renouvelé son attachement au choix de la résistance. Elles ont promis de continuer leurs efforts afin de libérer tous les captifs palestiniens enfermés dans les prisons israéliennes.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, vendredi 10 septembre, les brigades d’Al-Qassam ont confirmé que la résistance est leur chemin.
Les brigades ont présenté leurs félicitations aux familles des martyrs et des blessés pour la fête de la fin du mois béni de Ramadan, l’Aïd Al-Fitr.
Elles ont également félicité les familles des captifs aussi bien palestiniens qu’arabes. Elles ont imploré Allah (le Tout Puissant) d’aider les pères, les mères, les femmes, les enfants des captifs pour qu’ils puissent voir les leurs très bientôt.
Puis les brigades ont félicité leurs combattants et ceux des autres factions palestiniennes. Elles leur ont confirmé que l’injuste blocus tombera très certainement devant leur résistance et leurs sacrifices.

Les occupants israéliens enlèvent des Palestiniens de la ville d’Al-Khalil

[ 11/09/2010 - 22:17 ]
Al-Khalil – CPI
Les forces israéliennes d'occupation ont kidnappé deux Palestiniens, samedi 11 septembre 2010, de la ville d’Al-Khalil, en Cisjordanie. Dans la même ville, des colons sionistes sont sortis dans une manifestation provocatrice dans le quartier juif. Ils répétaient des slogans contre les Palestiniens.
Des sources locales ont rapporté à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que les forces israéliennes d'occupation ont arrêté le jeune Islam Al-Tawil, 16 ans, et le jeune Chadi Al-Tawil, après avoir investi leur maison, dans le quartier Al-Harouz.
Les sources soulignent que les jeunes ont été emmenés vers un lieu inconnu.
A noter que les manifestants israéliens étaient gardés par des soldats déployés partout, surtout sur les barrages et les casernes qui se trouvent partout.
Les colons répétaient des slogans contre les Arabes, appelant à les pourchasser et à mettre la main sur leurs maisons et leurs terres.

Le tribunal de l’Union Européenne innocente du terrorisme l’institution Al-Aqsa

[ 11/09/2010 - 22:46 ]
Europe – CPI
Le tribunal de l’Union Européenne a décidé, jeudi dernier, le 9 septembre, que l’Union avait réagi de manière illégale en gelant la filiale hollandaise de l’institution de bienfaisance Al-Aqsa qui distribue des aides aux nécessiteux des territoires palestiniens.
C’était en avril 2003 que les Pays-Bas avaient gelé les biens d’Al-Aqsa, en considérant que ces biens ramassés pour des aides humanitaires étaient utilisés pour financer en réalité des « organisations terroristes au Moyen-Orient ».
Et c’est en se basant sur la position hollandaise que l’Union Européenne avait mis l’institution sur la liste noire, en juin de la même année.
Mais les Pays-Bas ont annulé ladite décision, en août de la même année. Les juges croient alors que la décision européenne a perdu sa raison  d’être, en perdant sa raison initiale.
Le porte-parole du tribunal a dit que si les pays de l’Union Européenne veulent continuer à appliquer cette décision, ils doivent trouver « des raisons meilleures ou l’annuler ».
Notons enfin que l’institution Al-Aqsa de bienfaisance finance des associations humanitaires qui travaillent dans les territoires occupés en 1948, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

"Liberté pour Salah Hamouri" sur le fronton de la mairie de Villeneuve d’Ascq

Publié le 11-09-2010
Le maire de villeuneuve d’Ascq à tenu sa promesse : la banderole "Liberté pour Salah Hamouri" est présente depuis ce vendredi.

Merci à toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés et qui ont permis de remporter cette victoire !
CAPJPO-EuroPalestine