mardi 13 juillet 2010

Les Palestiniens réagiront à la collaboration de l'Autorité autonome avec les sionistes

Mardi, 13 Juillet 2010 09:48 
IRIB - "Il est hors de question que la nation palestinienne reste les bras croisés devant la poursuite de la collaboration sécuritaire de l'Autorité autonome avec le régime sioniste", a annoncé le Hamas. Le porte-parole du Mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Sami Abou Zohri a évoqué, à l'antenne de la chaîne Al-Qods, la rencontre du chef de Shabak (services de renseignements du régime sioniste) avec les autorités sécuritaires de l'Autorité autonome à Jenin en Cisjordanie. Selon Sami Abou Zohri, l'Autorité autonome en a toujours apporté un faux démenti mais il est clair que cette rencontre a eu aussi des accords. "Ce n'est pas la première fois que les appareils sécuritaires de la Cisjordanie sont hôtes du chef de Shabak", a ajouté Sami Abou Zohri.
A noter qu'il y a quelques jours, le ministre de la Guerre du régime sioniste Ehud Barak a rencontré le Premier ministre de l'Autorité autonome Salam Fayyad, un entretien dont l'objectif, selon Ehud Barak, était de renforcer les coopérations d'ordre sécuritaire en Cisjordanie. Samedi aussi, c'était au tour d'Ahmed Qoreï, un responsable de l'Autorité autonome, de rencontrer la présidente de Kadima Tzipi Livni.  
Lien 

Les sionistes demandent à Obama d'employer davantage des termes anti-islamiques

Mardi, 13 Juillet 2010 09:25 
IRNA - Un nombre de sionistes qui se disent des experts en politiques anti-terroristes américaines, ont haussé le ton contre Barack Obama, lui reprochant d'employer, dans ses discours, très peu l'expression de " musulmans extrémistes". Ces lobbys de pression ont conduit le président Obama à une telle étape qu'il apporte un soutien aveugle, sans ambages ni condition au régime sioniste alors qu'en même temps il essaie d'entretenir une image charismatique parmi l'opinion publique arabo-musulmane en évitant l'expression de "musulmans extrémistes. Ces sionistes ont déclaré à Obama qu'il fallait avoir une définition précise du terrorisme pour pouvoir lutter contre; et de telle tolérance de la part du président ne ferait qu'embrouiller la définition de ce terme! L'Institut de la politique du Proche-Orient où sont installés un nombre de ces sionistes extrémistes, devra faire publier la semaine prochaine, ce rapport qui critique si virulemment le président Obama.  
Lien 

Les Etats-Unis resteront, en Irak et en Aghanistan, pendant, encore, 10 ans

Lundi, 12 Juillet 2010 18:59 
IRIB- Le chef d'état major de l'armée américaine a déclaré, explicitement, que les Etats-Unis continueront de maintenir leur présence militaire, en Irak et en Afghanistan, pour une période de 10 ans. Ces propos constituent une violation évidente de l'Accord Bagdad-Washington, en vertu duquel, les Etats-Unis s'étaient engagés à retirer, totalement, leurs forces, avant 2011. En outre, le Président américain, Barack Obama, avait pris l'engagement de retirer les forces étrangères d'Afghanistan. "Nous estimons que c'est un tiraillement idéologique à long terme.", a prétendu le chef d'état-major de l'armée américaine, pour justifier la décision américaine de maintenir sa présence, en Irak et en Afghanistan.  

Israël et l’« apartheid de la rue »

Jérusalem - 12-07-2010

Par Mya Guarnieri
Mahmoud Alami, chauffeur de taxi à Jérusalem, connaît la ville comme sa poche. Il connaît les quartiers, les rues. Et il connaît les feux de circulation. Il y en a un en particulier qui le préoccupe, pas professionnellement mais personnellement. C’est celui qui se trouve entre Beit Hanina, banlieue palestinienne, et Pisgaat Zeev, colonie juive.
« Il reste vert pour les colons pendant cinq minutes. Mais pour entrer et sortir de Beit Hanina, seules deux ou trois voitures peuvent passer, » dit Alami. « C’est trop court. Ça provoque d’énormes bouchons. »

















Beit Hanina, à Jérusalem-Est occupée.

Al Jazeera a découvert que les feux de circulation qui mènent aux colonies et aux banlieues juives restent verts, en moyenne, pendant une minute et demie. Dans les secteurs palestiniens, c’est 20 secondes. Un de ces feux, à Jérusalem Est majoritairement arabe, reste vert pendant moins de 10 secondes.
« Les Palestiniens sont coincés, » dit Amir Daoud, un autre chauffeur de taxi. « C’est le reflet de la très mauvaise situation des gens. »
Discrimination budgétaire
Les embouteillages ne sont qu’un des nombreux problèmes qui affectent l’infrastructure et les services dans les secteurs palestiniens de Jérusalem. Les routes sont mal entretenues. Elles sont étroites et bosselées, pleines de fissures et de nids de poules. Les panneaux de signalisation routière et les trottoirs sont presque inexistants.
Les bennes à ordures sont habituellement communales et en nombre insuffisant pour parer aux besoins des quartiers. Les piétons, obligés de marcher sur le bord de la route, pataugent dans les détritus.
Au contraire, les quartiers et colonies juifs sont propres et ordonnés. Les trottoirs et les carrefours giratoires assurent la sécurité des piétons ; les routes sont correctement balisées, certaines avec des panneaux éclairés. La plupart des immeubles ont leur propre benne à ordures, et il n’y a pas de détritus dans les rues.

Dans un secteur juif, la partie centrale, gazonnée, est ornée de sculptures décoratives, les enfants ont une aire de jeux où ils jouent au football et font du vélo.


Une place dans le quartier juif de Jérusalem.
Lorsqu’Al Jazeera a présenté une liste détaillant les différences entre les quartiers juifs et arabes à la municipalité de Jérusalem, le porte-parole a contesté les conclusions.
Mais, parlant sous anonymat, un ancien employé de la même municipalité a confirmé que la discrimination existait bel et bien au niveau budgétaire. Le service des sports offre l’exemple le plus criant –0,5% des fonds sont alloués aux quartiers palestiniens. Les 99,5% restant vont aux quartiers juifs.

Le contraste entre les quartiers juifs et arabes est particulièrement saisissant à Jérusalem (photo Getty)
Qualité de vie
Nisreen Alyan, avocat de l’Association pour les Droits Civiques en Israël (ACRI), a récemment déposé une plainte pour protester contre l’absence de collecte des ordures dans le quartier palestinien de Tsur Baher, à Jérusalem Est. En dépit d’une population de 20.000 personnes, seules 12 rues bénéficient de ce service.
« Ceci a un impact tant sur la santé que sur la qualité de la vie, » explique Alyan. Les chiens errants, dont certains sont porteurs de la rage, sont attirés par les tas de détritus. Des résidents ont été attaqués par ces animaux. Et maintenant, les enfants ont peur de sortir. »
« Il n’y a pour eux aucun jardin public, ils n’ont rien, » dit Alyan. « Alors ces rues sont le seul endroit pour les voitures, pour les enfants, pour les détritus, pour les chiens, pour tout. »
La plainte déposée par l’ACRI demande à la municipalité de prendre ses responsabilités légales, « rien de moins, rien de plus, » dit Alyan. « C’est-à-dire qu’ils doivent garantir le droit des résidents à l’assainissement. »
Alyan a déjà informé la ville des problèmes de Tsur Baher par le passé. Mais elle prétend qu’elle ne peut s’occuper de la totalité du quartier parce que les camions-poubelle ne peuvent pas manœuvrer dans les rues étroites. Alyan souligne que ce n’est pas un obstacle. La municipalité a trouvé des solutions créatives dans d’autres parties de Jérusalem.
Les rues à Tsur Baher posent problème, explique un habitant. Il n’y en a pas suffisamment.

Si la plupart des quartiers palestiniens sont soumis à des restrictions de construction, Tsur Baher est l’un des rares où la construction est libre. Une colonie juive voisine, Har Homa (photo ci-dessus), s’est emparée de la plus grande partie de ses terres ; une partie est de l’autre côté de mur de séparation israélien, et il n’y a aucune infrastructure pour atteindre ce qui reste.
Le manque de routes signifie aussi que les services d’urgence ne peuvent accéder à toutes les parties du quartier. Des enfants sont morts dans l’incendie de maisons. Et parce qu’un ordre de la police interdit aux ambulances d’entrer dans les quartiers palestiniens sans une escorte policière, des habitants sont morts alors qu’ils attendaient des soins médicaux.
« Le problème, c’est que les policiers n’arrivent pas à temps, » dit un résident. « L’ambulance est arrêtée en haut du quartier pendant une demie heure… Des gens sont morts dans cette situation. »
« L’ACRI est en train de déposer un nouvelle plainte, » ajoute Alyan.
Payer des impôts
Interrogé sur les feux de circulation à Tsur Baher, Alyan répond qu’il n’y en a aucun.
Dans un souci de sécurité des enfants, les habitants se sont collectés pour ajouter des ralentisseurs sur les routes.
Dans d’autres quartiers, les Palestiniens ont mis des fonds en commun pour payer la collecte des ordures et le balayage des rues. Après avoir payé leurs impôts.
Parce que plus de 90% des Palestiniens d’Israël vivent dans des villes séparées de la population juive, beaucoup de juifs israéliens excusent les différences entre les secteurs arabes et juifs par l’argument de « la pauvreté de la municipalité ». Ils sont pauvres, leurs villes sont pauvres. Les Arabes ne paient pas beaucoup d’impôts, ou pas assez d’impôts, ou pas d’impôts du tout, disent les juifs israéliens, alors leurs villages ne peuvent pas s’offrir les mêmes services.
Mais ce raisonnement est caduc à Jérusalem, une ville rayée de zones palestiniennes et juives. Et avec Nof Zion (Vue Zion), une colonie juive située dans le centre de Jabel Mukhaber, un quartier juif, les différences sont absolument évidentes.
« Pendant des années, Jabel Mukhaber n’avaient pas de rue principale, » dit Alyan. « Juste après qu’ils aient bâti Nof Zion, la municipalité a construit une très jolie route, avec une chaussée et un éclairage. » Mais elle s’arrête net après Nof Tzion. Elle devient cahoteuse, en gravier, puis en terre, pour les Palestiniens.
L’argument de la « municipalité pauvre » ne tient pas à Jérusalem pour une autre raison. Pour les Palestiniens de la ville, qui n’ont que la résidence et pas la citoyenneté, payer des impôts est extrêmement important.
« Si vous ne payez pas d’impôt, vous n’avez pas la preuve que Jérusalem Est est le centre de votre vie et si vous ne pouvez pas prouver ça, vous perdez votre résidence, » explique Alyan. Ce qui signifie qu’on devient apatride, un réfugié.
« Avant de trouver l’argent pour nourrir leurs enfants, les Palestiniens résidant à Jérusalem paient leurs impôts, » dit Alyan.
Tsur Baher, avec sa voisine Umm Tuba, paie approximativement 7 millions de dollars d’impôt par an à une municipalité pour laquelle ils n’ont pas voté. Les habitants de Jérusalem Est disent à Alyan que tout ce qu’ils veulent, c’est que le gouvernement investisse dans leurs quartiers les sommes qu’ils ont payées.
« Guerre psychologique »
Yousef Jabareen, le directeur de Dirasat, le Centre arabe pour le droit et la politique, explique que les services publics sont aussi financés au niveau national. C’est un autre sujet d’inégalité.
Jabareen pointe le programme de « priorité nationale » qui donne un intéressement économique à des secteurs choisis par le gouvernement. Lorsque le programme a été lancé en 1998, 550 villes juives ont reçu le statut de priorité nationale. Alors que les Palestiniens représentent près de 20% de la population d’Israël, et la moitié des pauvres de la nation, seuls 4 villages arabes ont été sélectionnés.
« Ce fut un exemple classique de la discrimination dans l’allocation des ressources du gouvernement, » dit Jabareen, ajoutant qu’on peut également trouver de graves inégalités dans le système éducatif subventionné par l’Etat.
Tout s’ajoute, du mauvais état des infrastructures au manque de services publics, pour que les Palestiniens se sentent rejetés et déconnectés, dit Jabareen.
« C’est un sentiment de frustration et de non appartenance… Que le gouvernement et l’Etat vous excluent, et que vous n’êtes pas considérés comme égal. »
Les disparités dans les quartiers de Jérusalem et les différences de financement dans toute la nation reviennent-elles à de l’apartheid ?
« Dans certains secteurs, vous pouvez identifier certaines des caractéristiques de l’apartheid qui soulèvent beaucoup d’inquiétudes pour l’avenir, » commente Jabareen.
Un jeune juif israélien, qui vient de faire son service militaire, remarque simplement, « C’est une sorte de guerre psychologique. L’idée est de faire partir les Palestiniens. »

Williams: Pas de crise de confiance avec le Hezbollah

12/07/2010  
Le représentant personnel du secrétaire général de l'ONU au Liban Michael Williams a assuré qu'il n'y a pas de crise de confiance avec le Hezbollah, et que le Hezbollah a joué un rôle positif pour atténuer les tensions ces derniers jours.
Dans une interview au quotidien libanais AlAkhbar, Williams a souligné que l'armée et la FINUL ont reconnu l'importance de la coordination commune pour l'avenir, précisant que les déplacements des forces de l'ONU au Sud faisaient partie de manœuvres propres à la FINUL, et l'armée libanaise en était au courant. 
Le représentant de l'ONU a démenti tout lien entre les derniers évènements au Sud et le tribunal  spécial international, surtout qu'il n'y a eu aucun développement au niveau de l'enquête sur l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri. 

« Israël » réprime ses citoyens contestateurs, fascisme en vue

12/07/2010 
De plus en plus d’académiciens israéliens haussent la voix, et perçoivent les prémisses d’un fascisme s’instaurer en Israël.
Dans une pétition commune, quelques 500 d’entre eux, comprenant entre autre deux ex-ministres de l’enseignement supérieur, ont protesté contre les dernières mesures prises par l’actuel ministre de l’enseignement supérieur Gideon Sar pour boycotter les partisans de la campagne internationale de « boycott, de dénuement et de sanctions » entamée depuis une décennie contre l’entité sioniste pour la pousser à mettre fin à l’occupation des territoires palestiniens de 1967.  
«  La campagne de boycott n’est pas contre Israël mais contre sa politique et voudrait qu’il  respecte le droit international » a précisé dans une déclaration au magazine britannique The Observer, l’un de ceux qui l’ont rejoint, l’auteur du livre « l’occupation israélienne » et l’ancien parachutiste,   Nevieh Gordon. Et d’assurer que seulement «  lorsque l’occupation prendra fin que la campagne sera suspendue ».  
Gordon assure faire l’objet de menaces de mort depuis son ralliement à la campagne, car il a selon ses termes transgressé les lignes rouges : «  je suis inquiet sur ce qui se passe à l’intérieur d’Israël car je ne vois que la formation d’une mentalité qui s’apparente à celle du fascisme » a-t-il confié, fustigeant l’un des slogans le plus en vogue actuellement, celui « qu’il n’y a pas de citoyenneté sans loyauté à l’état ». Ce qui selon lui est bien « contraire aux notions républicaines qui prônent que c’est à l’état d’être loyal à l’égard des citoyens ».
Le ministre de l’enseignement supérieur a proposé un projet de loi qui rend illégale cette campagne et punit tous ceux qui la rejoignent. En fonction de ces clauses, toute personne ou partie qui publie les informations de cette campagne, l’encourage, ou même lui apporte son soutien devra payer des compensations pour les sociétés qui en sont lésés. Alors qu’il sera interdit à ses activistes étrangers de venir en Israël pendant dix ans.  Bon nombre des signataires de la pétition ne sont pas des partisans de la  campagne de boycott, mais l’ont signée parce qu’ils sont tous d’accord sur la nécessité de préserver la liberté d’expression et la liberté académique, «  et parce qu’ils étaient en colère par les tentatives de  me faire taire » signale Gordon.
Mais ce dernier assure toutefois que nombreux sont ceux qui la soutiennent secrètement parce qu’ils craignent d’être lynchés comme il l’est.   
Expliquant les raisons de son ralliement à cette campagne Gordon est clair et net : «  Jamais Israël ne mettra jamais fin à l’occupation tant qu’il ne sait pas qu’il devrait en payer le prix ».  
Il évoque l’état de terreur  et de peur qu’il ressent lorsqu’il traverse l’enceinte de l’université, et accuse les autorités israéliennes de vouloir taire toute voix contestatrice de leur politique. Même ceux qui le font secrètement !! 

Le cargo d’aide libyen se dirige toujours vers Gaza

publié le lundi 12 juillet 2010
Marius Schattner

 
De nombreuses actions sont prévues, à la suite de la Flottille de la Liberté, pour tenter de briser le blocus maritime de Gaza. Navires libanais, iranien, libyen, européen doivent se succéder pour rejoindre Gaza. Le navire libyen est en mer.
Le cargo d’aide affrété par la Fondation Kadhafi de Seif Al-Islam, fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, se dirigeait dimanche vers le port de Gaza, a affirmé à l’AFP un représentant de la Fondation qui se trouve à bord du navire."Nous nous dirigeons vers Gaza. Nous n’allons pas changer de direction", a déclaré Machallah Zwei joint par téléphone satellitaire.
Israël déploie des efforts diplomatiques intenses pour que le cargo Amalthéa battant pavillon moldave, parti de Grèce samedi soir, détourne sa route vers l’Egypte, tout en menaçant de l’arraisonner s’il maintient le cap sur Gaza.Interrogé sur l’attitude à prendre en cas d’une intervention militaire israélienne, M. Zwei a indiqué que la Fondation ne cherchait pas "la confrontation ou la provocation".
"Pour le moment, nous pensons seulement à comment faire parvenir l’aide à Gaza", a-t-il dit."Nous sommes suivis par la communauté internationale qui, espérons le, nous aidera à parvenir à notre but", a ajouté M. Zwei."Israël ne permettra pas au bateau de décharger sa cargaison directement au port de Gaza", a mis en garde dimanche le ministre israélien sans portefeuille Yossi Peled du parti Likoud, dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.Le ministre de la Défense, Ehud Barak, a qualifié la nouvelle tentative de briser le blocus de "provocation superflue", selon un communiqué officiel.
"Nous conseillons aux organisateurs de cette expédition de se laisser escorter par les bateaux de la marine de guerre au port (israélien) d’Ashdod ou de se rendre directement au port (égyptien) d’Al-Arich", a-t-il ajouté.Une flottille internationale pro-palestinienne transportant du matériel humanitaire à destination de Gaza avait été arraisonnée le 31 mai par la marine israélienne dans les eaux internationales. Neuf Turcs ont été tués au cours de la prise d’assaut.
publié par la Libre Belgique

Pourquoi Tel-Aviv a besoin de Damas

publié le lundi 12 juillet 2010
Patrick Seale

 
Face à une nouvelle donne géostratégique défavorable, de hauts responsables de l’appareil sécuritaire israélien réclament la reprise des pourparlers avec la Syrie.
Certaines personnalités israéliennes influentes commencent à presser le gouvernement de Benyamin Netanyahou de faire la paix avec la Syrie, quitte à en payer le prix  : la restitution du Golan à Damas. Dernier épisode en date de cette campagne, l’interview donnée par le général de réserve Uri Saguy, 66 ans, au quotidien Yediot Aharonot, le 11 juin. « Je crois qu’un accord politique avec la Syrie est un impératif national et militaire de la plus haute importance », a-t-il notamment déclaré.
De tous les hauts responsables civils et militaires, Saguy est celui qui connaît le mieux le dossier syrien. Il s’est battu sur le plateau du Golan en 1967 et en 1973, et fut blessé à deux reprises. Il dirigea successivement l’unité d’élite Golani, le département des opérations de l’état-major pendant la guerre du Liban en 1982, le commandement Sud et, entre 1991 et 1995, les services de renseignements militaires. Il a conseillé plusieurs Premiers ministres sur le dossier syrien et conduit les négociations directes avec Damas il y a dix ans. Il appelle aujourd’hui à la reprise de ces discussions. Et reproche à Ehoud Barak de n’avoir pas fait la paix avec la Syrie quand il en a eu l’occasion, en 2000, alors qu’il était Premier ministre – il avait alors fait machine arrière, « manquant une occasion historique ».
Pour Saguy, Israël doit au préalable clamer haut et fort sa volonté de revenir aux frontières du 4 juin 1967, conformément à la promesse orale faite en 1994 par Itzhak Rabin aux États-Unis, avant d’être assassiné par un extrémiste juif en novembre 1995. Il avait bien sûr conditionné le retrait complet du Golan à la satisfaction des demandes israéliennes en matière de sécurité, de frontières, d’exploitation des ressources en eau et de normalisation des relations entre les deux pays. Mais Rabin a délibérément tardé à honorer sa promesse jusqu’à ce qu’il soit trop tard, tandis qu’Ehoud Barak a manqué de courage quand il a été confronté à cette décision cruciale. À la question de savoir si Netanyahou peut faire la paix avec la Syrie, Saguy répond qu’il ignore ses intentions, mais qu’« il en a la capacité, personnellement et politiquement. À lui de décider que c’est son objectif. La situation politique est on ne peut plus propice. Le ministre de la Défense [Ehoud Barak] est derrière lui et l’opposition soutiendra un accord s’il est raisonnable. »
Les dirigeants israéliens, estime Saguy, doivent comprendre qu’un accord avec la Syrie est vital pour le pays. Israël ne peut pas se reposer uniquement sur sa force militaire. Si une autre guerre éclatait, il est probable qu’Israël la remporterait, mais, ensuite, on « reprendrait les discussions au même point ». « Ne pas se résoudre à négocier est en soi une décision, analyse-t-il. Et cela accroît naturellement les risques d’une confrontation militaire. » Le message de Saguy est clair  : « Nous devons avoir des entretiens secrets avec la Syrie afin de nous assurer qu’il est possible de relancer les négociations. »
Le rival iranien
Pourquoi un militaire israélien aussi expérimenté que Saguy réclame-t-il la paix avec la Syrie  ? D’autres membres haut placés de l’appareil sécuritaire partageraient ses positions, comme le chef d’état-major, Gabi Ashkenazi, le patron du Shin Bet, Yuval Diskin, ou encore le chef du Mossad, Meir Dagan. Tous sont préoccupés par la dégradation de l’image d’Israël dans le monde, y compris aux États-Unis. Dagan aurait même déclaré lors d’un Conseil des ministres que l’État hébreu ne représentait plus un atout pour l’Amérique, mais un fardeau.
L’objectif stratégique immédiat de Tel-Aviv est d’amener la Syrie à prendre ses distances avec l’Iran, que nombre d’Israéliens considèrent comme un rival régional et une menace majeure pour leur sécurité. Or si la Syrie est neutralisée par un traité de paix, alors l’axe Téhéran-Damas-Hezbollah s’effondrerait et l’hégémonie régionale israélienne serait rétablie. Car le fait que la Turquie ait rejoint l’Iran et la Syrie dans un partenariat de facto inquiète au plus haut point l’État hébreu.
L’autre grand objectif d’Israël est de contrecarrer les ambitions et l’activisme des Palestiniens. Si Damas signait une paix séparée avec Tel-Aviv, les Palestiniens en seraient grandement affaiblis. Et devraient accepter les miettes – des petits bantoustans en Cisjordanie – qu’Israël daignerait leur laisser. Enfin, privé du soutien syrien, le Hamas, à Gaza, pourrait être affaibli par la poursuite du blocus. Tels semblent être les calculs d’Israël.
Rabin l’avait promis
L’ancien président syrien Hafez al-Assad était prêt à faire la paix – avec Rabin au milieu des années 1990, avec Barak en 2000 –, car Yasser Arafat, le leader palestinien, avait lui-même signé un accord séparé avec Israël en 1993, à Oslo. Mais les accords d’Oslo sont morts. Les efforts des États-Unis pour trouver un règlement au conflit israélo-palestinien n’ont à ce jour pas abouti. Et rien ne semble pouvoir tempérer l’appétit d’Israël pour Jérusalem-Est et les territoires de Cisjordanie. Pendant ce temps, les Palestiniens réclament leurs droits avec de plus en plus d’insistance, avec le soutien croissant de la communauté internationale.
Dans ces conditions, le président Bachar al-Assad sera-t-il disposé à conclure une paix séparée si Israël accepte de se retirer du Golan  ? Il a répondu très clairement à cette question dans un entretien accordé le 25 mai au journal italien La Repubblica  : « Si Israël restitue le Golan, nous ne pourrons pas dire non. Mais seul un accord global incluant les Palestiniens garantira une paix réelle… Un accord limité à la Syrie et à Israël ne résoudra pas la question palestinienne. Ce ne serait alors pas la paix mais la trêve. » À l’évidence, le président syrien n’est pas très optimiste quant aux chances de paix  : « Cela n’arrivera pas dans un futur proche. Pour le moment, Israël n’est pas prêt pour un accord. […] La société israélienne penche beaucoup trop à droite. […] Tout le monde sait que ces pourparlers [menés par George Mitchell, l’envoyé spécial des États-Unis] ne mèneront nulle part. Les Arabes le savent, les Palestiniens aussi et même les Américains. »
En attendant, le président Bachar se console avec ce qu’il appelle « un accord entre les puissances du Moyen-Orient pour remodeler l’ordre régional ». C’est « une toute nouvelle donne géostratégique qui rassemble la Syrie, la Turquie, l’Iran et la Russie, réunis par des politiques, des infrastructures et des intérêts communs ». Et c’est précisément cette nouvelle donne géostratégique, défavorable à l’État hébreu, qui pousse vraisemblablement Uri Saguy et d’autres personnalités israéliennes à plaider pour un accord de paix avec la Syrie, même au prix d’un retrait du Golan.

Un vieil homme blessé par un colon israélien

Ecrit par PNN
12/07/2010  
Bethléem – PNN – Un vieil homme palestinien a été sévèrement blessé dimanche par un colon israélien. Le colon l’a percuté avec sa voiture près du village d’Al Khadier, en Cisjordanie. 
Selon des sources sur place, Mahmoud Subeeh, 79 ans, se dirigeait vers ses terres quand la voiture du colon l’a percuté, avant de s’enfuir. Il a été transporté dans un état critique vers un hôpital de Bethléem par des ambulanciers palestiniens. Les docteurs ont parvenu à stabiliser son état.
La scène s’est déroulé sur la route 60 réservée aux colons, qui coupe les terres des villageois. C’est loin d’être la première fois qu’un incident de ce type se produit sur cette route, selon les villageois, qui se plaignent des attaques à répétition des colons.  

Manifestation contre le Mur près de Bethléem: 6 blessés

Ecrit par PNN 
12/07/2010 
Ghassan Bannoura – PNN -  Six civils blessés. Tel est le bilan de la manifestation contre le Mur qui s’est déroulée dimanche dans la ville de Beit Jala, près de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie.  
Des Israéliens ainsi que des sympathisants internationaux ont se sont joints à la marche à destination du site de construction du Mur. Ils ont subi les tirs de gaz lacrymogènes et de bombes sonores de l’armée israélienne, qui cherchait à les empêcher de parvenir au site. Six manifestants souffrant de l’inhalation des gaz lacrymogènes ont été traités sur place.
La ville de Beit Jala, dans la banlieue de la ville de Bethléem, a perdu 3.200 acres de terres, réquisitionnées pour les colonies et les routes israéliennes. Avant la construction des colonies, la ville couvrait 4.200 acres.
Israël avait annoncé en 2006 ses plans pour cette section du Mur à Beit Jala. Les habitants de Beit Jala, qui ont saisi la Cour Suprême israélienne contre le Mur, sont toujours en attente d’une décision alors que la construction a débuté en mai.
Cette section du Mur entourera une route proche réservée aux colons, et détruira 75 acres de terres appartenant aux habitants. Elle passera juste devant le porche des maisons de 35 familles, et menace de détruire des oliviers datant de l’époque Romaine.
Lien

Netanyahou sceptique

Ecrit par PNN 
12/07/2010  
PNN –Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou a admis qu’un traité de paix en 2012 était improbable. 
Durant son voyage aux Etats-Unis, Netanyahou a déclaré à Fox News qu’un certain temps serait nécessaire à l’établissement d’un traité de paix, auquel il dit toujours croire. «[le traité de paix]Peut-il être mis en place en 2012 ? Je pense qu’il faudra plus de temps que cela » a-t-il affirmé.
Ce scepticisme s’inscrit en porte-à-faux avec l’intention déclarée du Premier ministre de l’Autorité Palestinienne (AP) Salam Fayyad d’achever la mise en place de l’infrastructure basique nécessaire à un Etat Palestinien en 2011. Fayyad a déjà menacé de déclarer unilatéralement un Etat palestinien si l’impasse dans les négociations ne se lève pas.
Lors de leur rencontre de la semaine dernière à Washington, Netanyahou et le Président américain Barack Obama ont tous deux exprimé leur souhait d’une reprise des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens. 

Abbas appelle le Hamas à signer le projet de réconciliation interpalestinienne

13/07/2010
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a une nouvelle fois appelé hier le Hamas à signer le projet de réconciliation interpalestinienne élaboré par Le Caire, afin « d'avancer vers l'organisation d'élections ». M. Abbas est attendu jeudi en Égypte pour une rencontre avec le président égyptien Hosni Moubarak, selon une source proche de la présidence égyptienne. Un projet rédigé sous les auspices de l'Égypte l'an dernier, et accepté par le Fateh de M. Abbas, suggère la tenue d'élections législatives et présidentielle mi-2010 dans les territoires palestiniens. Il stipule la restructuration des forces de sécurité palestiniennes sous la supervision des Égyptiens et la libération des personnes détenues par les deux groupes en Cisjordanie et à Gaza. Le Fateh et le Hamas sont à couteaux tirés depuis la prise de contrôle de la bande de Gaza par le mouvement islamiste en 2007.

Jérusalem est une « bombe à retardement », estime Qoreï

13/07/2010
L'ancien Premier ministre et négociateur palestinien Ahmad Qoreï a déclaré que la montée des tensions, due à la construction par Israël de logements pour colons juifs à Jérusalem-Est, constituait une « bombe à retardement » qui contribue à saper la confiance entre les deux camps. M. Qoreï s'est joint à l'ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, aujourd'hui chef de file de l'opposition parlementaire, pour demander aux deux parties d'intensifier leurs efforts afin de parvenir à une solution reposant sur la coexistence de deux États, palestinien et israélien.
Jérusalem est l'une des questions épineuses du conflit israélo-palestinien. Israël a annexé Jérusalem-Est et proclamé que la Ville sainte réunifiée était sa capitale éternelle et indivisible, une annexion qui n'est pas reconnue par la communauté internationale. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur État. Le conflit a donné lieu récemment à des manifestations hebdomadaires d'Israéliens et de Palestiniens, en particulier dans les quartiers à dominante palestinienne de Silwan et de Cheikh Jarrah, où emménagent des colons juifs.
M. Qoreï, artisan de l'accord intérimaire de 1993 négocié avec Israël à Oslo, a exprimé son amertume face à l'enlisement de la diplomatie. « Dix-neuf ans se sont écoulés depuis Oslo et les choses n'ont pas changé », a-t-il déploré. Mme Livni, chef du parti centriste Kadima, a estimé que l'on se trouvait à un moment « crucial ». « Les groupes islamistes soutenus par l'Iran qui rejettent l'existence d'Israël gagnent du terrain et Israël devrait saisir la chance de faire la paix avec des modérés palestiniens », a-t-elle dit. Accepter la création d'un État palestinien en Cisjordanie, dont Israël s'est emparé lors de la Guerre des Six-Jours de 1967, « est de l'intérêt d'Israël et ce n'est pas un cadeau au président des États-Unis », a-t-elle ajouté. « Le statu quo n'est pas possible », a conclu Mme Livni.

Flottille de la liberté : Israël bat sa coulpe mais justifie son action

13/07/2010
Une enquête interne de l’armée israélienne a conclu hier à des « erreurs » lors de l’arraisonnement meurtrier de la flottille de la liberté, tout en justifiant cependant le recours à la force par les commandos de la marine. Le rapport de 150 pages de la commission Eiland n’a toutefois pas relevé de « négligences », qui auraient pu éventuellement entraîner des sanctions contre des soldats.
L'armée israélienne a reconnu hier des « erreurs » lors de la planification et l'exécution du raid meurtrier contre une flottille humanitaire qui tentait de forcer le blocus de Gaza fin mai, mais elle a justifié le recours à la force. « Des erreurs ont été faites dans le processus de décision, y compris à un échelon relativement supérieur », a admis le général de réserve Giora Eiland en présentant aux journalistes les conclusions d'une enquête interne de l'armée. Toutefois, l'équipe d'experts militaires n'a pas relevé de « négligences », qui auraient pu éventuellement entraîner des sanctions contre des soldats. « Ni moi ni l'équipe d'experts n'avons découvert des omissions ou des négligences, mais certainement des erreurs ont été identifiées qui doivent être corrigées à l'avenir », a plaidé de son côté le chef d'état-major, le général Gaby Ashkenazi.
Lors de l'arraisonnement de la flottille pour Gaza, le 31 mai dans les eaux internationales, des affrontements sur le ferry turc Mavi Marmara avaient entraîné la mort de neuf militants turcs propalestiniens, soulevant de nombreuses condamnations dans le monde.
« Durant cette enquête, nous avons découvert qu'il y avait eu des erreurs professionnelles concernant à la fois la collecte de renseignements et le processus de décision », a déploré le général Eiland. L'investigation interne a notamment révélé que la coordination entre les services de renseignements de la marine et le contre-espionnage militaire avait été « insuffisante ». En outre, les commandos de marine ont « sousestimé » le niveau de violence des passagers du bateau turc, sans préparer de solution alternative pour faire face à la situation. « Mais nous sommes aussi parvenus à des conclusions très positives, en particulier sur la conduite courageuse et très professionnelle des commandos israéliens. Ils ont seulement utilisé la force quand leur vie était en péril immédiat », a souligné le haut gradé.
Le rapport de 150 pages de la commission Eiland conclut que le recours à des tirs à balles réelles était « justifié ». Le général Eiland a notamment affirmé « qu'au moins une arme (à feu) » se trouvait à bord du Mavi Marmara avant l'abordage israélien. Les organisateurs de la « Flottille de la liberté » se défendent d'avoir transporté des armes à feu et accusent les commandos de l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sans justification.
Le général Eiland avait été chargé le mois dernier d'enquêter sur le déroulement de l'opération de la marine israélienne et d'en « tirer les leçons ». Outre celle de l'armée, deux autres enquêtes israéliennes sont en cours. Une « commission publique indépendante » comprenant deux observateurs étrangers travaille sur les aspects juridiques, tandis que le contrôleur de l'État a annoncé le 15 juin l'ouverture de sa propre enquête. Mais Israël s'est vigoureusement opposé à la création d'une commission d'enquête internationale.
Un cargo libyen en route vers le territoire palestinien
En outre, l'État hébreu est actuellement confronté à une nouvelle tentative visant à briser le blocus maritime de la bande de Gaza. Parti samedi soir de Grèce, un cargo d'aide affrété par la Fondation Kadhafi de Seif al-Islam, fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, fait route vers le territoire palestinien. Il est entré dans les eaux internationales au large de l'île grecque de Crète et doit arriver demain à Gaza, a précisé hier la fondation. Israël déploie des efforts diplomatiques intenses pour que le cargo Amalthéa battant pavillon moldave détourne sa route vers l'Égypte, tout en menaçant de l'arraisonner s'il maintient le cap sur Gaza. À la suite de l'incident du 31 mai, Israël a allégé son strict blocus contre Gaza en vigueur depuis la prise de contrôle du territoire par le mouvement islamiste palestinien Hamas en juin 2007. 

Amr Moussa appréhende une solution qui passerait par la guerre

Par Émile Khoury | 13/07/2010
Selon ses proches, Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, pense qu'il faut relancer rapidement les négociations régionales, sur n'importe lequel des volets en suspens, sans quoi le statu quo de guerre froide ne pourrait être maintenu longtemps. Et il ne pourrait plus y avoir de solution qu'à l'issue d'un embrasement généralisé mettant le Moyen-Orient à feu et à sang, ce dont nulle partie ne sortirait indemne.
Bien entendu, Moussa s'est confié aux responsables et aux pôles libanais, comme à tous les autres dirigeants arabes ou occidentaux qu'il a pu rencontrer lors de ses derniers périples. Il avait également l'intention d'alerter l'opinion publique via les médias. Mais on l'en a dissuadé, de tous côtés, pour éviter qu'une telle démarche ne produise un surcroît de crispation nuisible à la saison touristique d'été.
En réponse, il a répété, avec insistance, qu'il faut absolument éviter, dans la phase actuelle cloutée d'écueils tranchants, de donner à Israël un quelconque prétexte de tenter une nouvelle aventure militaire. Qui, se trouvant alors justifiée par une provocation, lui faciliterait la fuite en avant pour se dérober aux pressions américaines et occidentales articulées sur les colonisations et sur le blocus de Gaza. Tandis qu'une attaque lancée sans motif par l'État hébreu lui vaudrait les foudres de la communauté internationale.
Selon des observateurs avertis, Israël ne souhaiterait pas prendre le risque de fâcher les Occidentaux, Américains en tête, qui lui couperaient leur assistance multiforme. Il cherche à rafler le beurre et l'argent du beurre en misant sur les contradictions des Arabes, pour les mettre au pied d'un mur de choix difficiles, afin qu'ils acceptent de reprendre les pourparlers suivant ses propres conditions, basées sur la formule « la paix moyennant la sécurité ». Alors que de leur côté, ils proposent la paix moyennant la terre.
Ces spécialistes n'excluent pas, pour leur part, le maintien du statu quo de ni guerre ni paix. À cette différence près qu'il se trouverait ponctué de cycles de violence variés, d'affrontements limités, de raids, d'attentats. Ce dont les Arabes, et surtout les Palestiniens, déjà économiquement exsangues, pâtiraient bien plus que les Israéliens. Avec judaïsation accélérée de Jérusalem et annexions rampantes en Cisjordanie.

Qoreï rencontre la criminelle de guerre, Tzipi Livni, à al-Qods

[ 12/07/2010 - 11:00 ]
Al-Qods occupée – CPI
L'ancien chef du groupe négociateur palestinien et le dirigeant du mouvement du Fatah, Ahmed Qoreï a rencontré, le dimanche 11/7, la criminelle de guerre sioniste, Tzipi Livni, chef du parti opposant sioniste, Kadima, dans l'hôtel du roi David, à al-Qods occupée.
Les nouvelles ont dit que Qoreï et Livni ont discuté de l'impasse du processus de paix et la situation après 19 ans de négociations inutiles, où Qoreï a exprimé son regret envers l'échec du processus de paix, selon l'agence, REUTERS, qui a publié cette nouvelle.
Cette rencontre qui a eu lieu en présence des dizaines d'académiciens sionistes, vient au moment où Livni est interdite d'entrer en Europe, à cause des poursuites judiciaires après ses crimes horribles contre le peuple palestinien dans la Bande de Gaza, lors des 22 jours de la guerre sioniste en fin 2008 et début 2009, lorsqu'elle était ministre des affaires étrangères de l'entité sioniste.
Notons que Qoreï a rencontré Livni au moment où l'occupation escalade ses attaques contre le peuple palestinien et la continuation des efforts pour judaïser la ville occupée d'al-Qods et la décision sioniste injuste pour expulser les députés palestiniens élus.

Netanyahu rencontre Moubarak pour la 5ème fois durant une année

[ 12/07/2010 - 11:06 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu a dit, le dimanche 11/7, qu'il va rencontrer le président égyptien, Mohamed Hosni Moubarak durant cette semaine.
Lors de ses déclarations pendant la réunion de son gouvernement, Netanyahu a dit : "Je vais rencontrer, mardi, le président Moubarak, au Caire, où cette rencontre sera la 5e durant une année seulement".
"Je souhaite coordonner avec lui pour encourager les négociations directes avec les palestiniens", a-t-il ajouté.
Netanyahu avait rencontré, le mardi dernier, le président américain, Barack Obama, dans la maison blanche, à Washington, en disant qu'ils ont espoir de reprendre des discussions directes avec les palestiniens prochainement.

L'occupation décide de s'emparer de 30 dunums des terres de Beit Awla, près d'al Khalil

[ 12/07/2010 - 11:20 ]
Al Khalil – CPI
 Les autorités de l'occupation ont publié une décision militaire pour s'emparer de 30 dunums des terres agricoles du village de Beit Awla, au nord-ouest de la ville d'al Khalil.
Des fermiers palestiniens ont dit qu'ils ont trouvé des ordres pour s'emparer de leurs terres, dans leurs champs, en déclarant que l'occupation prétend qu'elles sont des biens qui appartiennent à l'état.
L'ordre militaire donne aux fermiers palestiniens un délai de 45 jours pour faire recours contre cette décision de confiscation auprès des côtés militaires.
La décision comporte la confiscation des terres agricoles dans la région d'Abou Haltem, Oum Al-Khanazer et l'Oued de Jalmoune.
Notons que les forces occupantes ont confisqué plus de deux mille dunums des terres agricoles de Beit Awla pour construire le mur raciste sioniste, alors que cette décision menace de confisquer plus de 5 mille dunums situés derrière les zones menacées de confiscation.

La police sioniste libère un colon sioniste qui a tué un adolescent palestinien près de Ramallah

[ 12/07/2010 - 11:33 ]
Ramallah – CPI
La police sioniste a libéré un colon, deux heures après son arrestation, après qu'il a été accusé d'avoir tué un Palestinien près de la ville de Ramallah, en Cisjordanie occupée, avant deux mois, chose qui dévoile le genre de peine prononcée par les autorités de l'occupation contre les sionistes qui tuent froidement des Palestiniens.
La police sioniste a annoncé, le dimanche 11/7, l'arrestation d'un colon sioniste, âgé de 37 ans, qui habite à "Yizhar", installée illégalement sur les terres agricoles près de la ville de Naplouse, et qui a été accusé d'avoir tué par des balles l'adolescent palestinien, Ayssar Yasser al-Zaben, 15 ans, dans le village de Senjal, au nord de Ramallah.
Elle a ajouté que le colon sioniste a prétendu qu'il s'est exposé au lancement des pierres lors qu'il conduisait sa voiture près du village de Berzeit, à Ramallah, et qu'il a ouvert le feu sur le jeune en le tuant directement.
Des sources palestiniennes ont affirmé qu'un colon sioniste a poursuivi plusieurs adolescents dans ce village, en ouvrant le feu directement sur eux, sous prétexte qu'ils ont lancé des pierres sur sa voiture.

Un résistant d'al-Qassam tombe en martyre suite à sa blessure avant plusieurs années

[ 12/07/2010 - 10:47 ]
Ramallah – CPI
Les brigades d'al-Qassam, la branche militaire du mouvement du Hamas, ont annoncé la martyre du résistant Qassami, Rabi'a Ali Harb, suite à sa blessure lors d'une tentative d'assassinat sioniste avant plusieurs années dans la ville de Ramallah, en Cisjordanie occupée.
Dans un communiqué de presse publié le lundi 12/7, les brigades ont annoncé la martyre du moudjahid Rabi'a Ali Harb du village d'Askaka, dans la ville de Selfit.
De son côté, le centre d'al-Ahrar pour les études des captifs et les droits de l'homme a porté l'occupation israélienne et la direction des prisons sionistes responsables de la mort du captif libéré, le résistant Qassami Rabi'a Harb qui s'est exposé à une dangereuse blessure qui a entraîné à une paralysie totale de la partie inférieure avant plusieurs années.
Le directeur du centre, Fouad al-Khafache a dit dans un communiqué, que l'occupation porte la responsabilité de la martyre du résistant Harb parce qu'il est mort après qu'il s'est exposé à une blessure directe lors d'une longe poursuite de l'armée de l'occupation, le 5 novembre 2006.

Les français de la «Finul» rassurent les Libanais du sud après de fortes tension

[ 12/07/2010 - 11:39 ]
Agences
«Suite à de fortes tensions entre les habitants du village de Tebnine, au sud du Liban et les forces onusienne de la «Finul», une réconciliation vient d’être mise en scène, hier dimanche soir 11/7, entre les habitants de Touline et les forces de la Finul», a dévoilé une source libanaise bien informée.
Selon l’agence nationale d’information libanaise, ANI, les français «Finul» ont ratifié une conciliation avec les habitants du village de Touline, au siège de la municipalité du village, en rassurant les libanais après de fortes affrontements entre les deux côtés.
«Le président de la municipalité de Touline Hussein Awala et le General Kadio, commando en chef français, ont rassuré les habitants en signant une réconciliation, avec la participation des officiers libanais et internationaux», a souligné l’ANI, en indiquant qu’un match de football s'est déroulé à l'occasion de la fin de la coupe du monde, dans le but de faire oublier les derniers incidents provocants.

Al-Rachaq : les accords palestiniens soutenus par l'Égypte sont la seule solution pour l'entente

[ 12/07/2010 - 14:01 ]
Damas – CPI
 Le membre du bureau politique du mouvement du Hamas, Ezzat al-Rachaq, a salué les efforts de la délégation des indépendants palestiniens pour finir les désaccords palestiniens internes et réaliser la réconciliation, en affirmant que l'actuelle situation compliquée a besoin d'une formule créative.
Il a promis de travailler pour créer cette formule qui respecte et protège les observations de tous les côtés ainsi que le médiateur égyptien.
Al-Rachaq a dévoilé dans ses déclarations de presse publiée, le dimanche 11/7, que l'idée d'arriver à des accords enter-palestiniens comportant une explication aux points de différence sur la feuille égyptienne est une solution efficace pour cette crise.
Il a dit : "Nous voulons un vrai consensus, et lorsqu'on présente des idées c'est que le Hamas  respecte ces idées en voyant qu'elles sont un moyen pour mettre des explications aux remarques sur la feuille égyptienne".
"Nous avons vu que les accords palestiniens internes doivent être respectés et acceptés par le médiateur égyptien pour qu'ils deviennent avec la feuille égyptienne, une référence à la réconciliation palestinienne, parce qu'ils vont perdre leur valeur si les égyptiens et Mahmoud Abbas les ignorent", a-t-il ajouté.
Al-Rachaq a souligné que la délégation des indépendants palestiniens qui a rencontré la direction du Hamas à Damas avant de se diriger vers le Caire et puis vers Gaza, a compris la demande du Hamas et ont considéré que la réconciliation est possible en cas de réponse favorable de l'autre côté avec ces efforts.
Il a exprimé son espoir que l'Égypte soutienne les efforts des palestiniens pour réaliser la réconciliation, en précisant que les désaccords sont palestiniens, et le consensus doit être palestinien également sans interventions ou conditions étrangères.
Le leader du Hamas a exprimé son regret envers la position de Mahmoud Abbas qui veut paralyser les efforts de la réconciliation, en disant: "Chaque jour on est surpris par de nouvelles conditions d'Abbas, dont le refus du Fatah de signer l'accord de l'entente sauf après la reconnaissance du Hamas à l'initiative arabe, ainsi que tous les points de la feuille de route et les accords signés avec l'entité sioniste.
"Tout cela affirme toujours que le Fatah met des obstacles devant les efforts pour réaliser l'entente palestinienne", a déclaré al-Rachaq.

La comission de l'intérieur à la Knesset discute du retrait de la citoyenneté des Palestiniens de 48

[ 12/07/2010 - 15:20 ]
Arraï Jordanien – CPI
 La commission des affaires intérieures à la Knesset sioniste  discute d'un projet de loi pour tirer la Citoyenneté des Palestiniens qui habitent dans les territoires palestiniens occupés en 1948, sous prétexte qu'ils sont des espions qui effectuent des travaux terroristes contre l'entité sioniste, selon les prétentions sionistes.
Des membres d'extrême droite à la Knesset ont présenté ce projet après l'arrestation du Dr. Omar Saïd, de Kafr Kana, et Amir Makoul de Haïfa, sous prétexte d'avoir contacté le Hezbollah.
Les députés sionistes à la Knesset ont exploité cette séance pour provoquer contre les dirigeants des arabes de 1948 et contre la légitimité de leur existence dans les territoires palestiniens occupés en 1948, mais le député du mouvement islamique, Massoud Ghanayem a souligné que cette loi est un pas vers la fin de la démocratie.

Des centaines de colons sionistes envahissent un village palestinien près de Naplouse

[ 12/07/2010 - 15:27 ]
Naplouse - CPI
Des sources palestiniennes à Naplouse, en Cisjordanie occupée, ont déclaré que des centaines de colons extrémistes sionistes ont attaqué, aujourd'hui à l'aube, le lundi 12/7, le village d’Awarta, situé à l'est de Naplouse, sous la protection d'une grande force de l'armée sioniste, en effectuant des rites talmudiques dans des sanctuaires prétendus juifs qu'ils demandent qu'ils soient affiliés au patrimoine juif.
Les sources ont ajouté que les extrémistes qui sont arrivés dans plusieurs bus ont envahi le village, alors que les forces de l'armée de l'occupation ont fermé la village, en le déclarant une zone militaire fermée et en interdisant toute entrée ou sortie du village.
Elles ont ajouté que les colons sionistes ont profané, il y a quelques mois, des tombes du cimetière du village, en les endommageant et effectuant des rites talmudiques et des fêtes.

Abou Zouhri: la visite de Diskin à Jénine vise à des coordinations sécuritaires contre la résistance

[ 12/07/2010 - 17:50 ]
Gaza – CPI
 Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri, a considéré que la visite du président du Shabak sioniste, Yuval Diskin, aux villes de la Cisjordanie dont Jénine vient dans le cadre de la coordination sécuritaire pour poursuivre la résistance et les cadres du Hamas en Cisjordanie occupée.
Dans une déclaration de presse spéciale au centre palestinien d'information, Abou Zouhri a dit, le lundi 12/7, que cet événement affirme l'existence des opérations de coordinations sécuritaires directes et à haut niveau entre le mouvement du Fatah et l'occupation israélienne contre la résistance, ainsi que la poursuite des forces de la résistance et les membres du Hamas en Cisjordanie occupée.
Il a précisé que tout cela confirme les mensonges des allégations sur la coupure des contacts entre l'autorité de Ramallah et l'occupation sioniste, et montre que ces contacts sont continuels au niveau politique tel que la rencontre de Barak avec Fayyad et au niveau sécuritaire comme la tournée de Diskin dans les villes de la Cisjordanie occupée.

Des juristes discutent à Istanbul pour intenter un procès contre l'entité sioniste

[ 12/07/2010 - 19:08 ]
Moscou – CPI
 L'agence russe, "les nouvelles de l'Islam" a déclaré, le lundi 12/7, que la ville turque d'Istanbul va témoigner, le 15 juillet 2010, une grande réunion des avocats internationaux qui appartiennent à plus de 60 pays pour intenter un procès commun contre l'entité sioniste à cause de son massacre contre la flottille de liberté qui transportait des aides aux habitants de la Bande de Gaza, le 31 mai dernier.
L'agence a affirmé que cette réunion prévue sera tenue avec la participation des représentants de la majorité des pays dont leurs citoyens étaient membres du convoi maritime humanitaire "Liberté".
Dans une déclaration de presse, le représentant du comité des avocats islamistes a souligné que la réunion durera deux jours, et qu'il est prévu de publier à son issue un communiqué qui demandera la discussion du crime sioniste devant la cour pénale internationale, à La Haye. 

L'occupation arrête le fils et le frère du leader du Hamas, Ibrahim Jaber

[ 12/07/2010 - 19:22 ]
Al Khalil – CPI
Les forces de l'occupation ont arrêté, le lundi 12/7, le fils et le frère du dirigeant du mouvement du Hamas, Ibrahim Jaber, lors de leur passage sur un barrage militaire sioniste hasardeux près de la ville d'al Khalil, en Cisjordanie occupée.
L'épouse du Cheikh Jaber a dit que les forces de l'occupation ont arrêté son seul fils, Koutaïba, 19 ans, et son oncle, Tayssir, 49 ans, après avoir arrêté leur bus et volé plus de 5000 shekels.
Il a attiré l'attention que l'état de santé de Tayssir est très mauvais parce qu'il souffre de plusieurs maladies, et que la famille a peur qu'on ne lui donne pas des médicaments.
La famille a appelé les organisations humaines et juridiques à intervenir et presser sur les autorités de l'occupation pour le libérer à cause de son état de santé très détérioré.
Notons que le Cheikh Ibrahim Jaber, 50 ans, l'un des célèbres leaders du mouvement du Hamas souffre dans la détention administrative depuis plus de deux ans et demi et qu'il a purgé plus de 12 ans dans les prisons sionistes.