lundi 18 octobre 2010

Abbas met en garde contre une montée de l'extrémisme

17 octobre 2010 à 17h56
Agence France-Presse
Jerusalem
Le président palestinien Mahmoud Abbas a mis en garde contre une montée de l'extrémisme si le processus de paix venait à échouer, lors d'une interview exclusive diffusée dimanche par la télévision publique israélienne.
«Le désespoir alimentera l'extrémisme» a averti le dirigeant palestinien interrogé sur la possibilité d'un échec, tout en déclarant qu'il gardait «de grands espoirs dans les efforts américains» de relancer le dialogue et en écartant l'hypothèse d'une «nouvelle Intifada».
Il a répété l'opposition des Palestiniens à négocier sans un gel complet de la colonisation par Israël, soulignant qu'il s'agit là d'une demande avancée par l'ensemble de la communauté internationale, notamment les États-Unis et l'Europe, et que les Palestiniens ne pouvaient être en retrait.
Il a réaffirmé que les Palestiniens n'avaient pas à reconnaître le caractère juif de l'État d'Israël vu qu'ils ont déjà reconnu l'État.
Il a rappelé à ce propos que l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), dont il est à la tête, avait déjà reconnu en 1993 «le droit à l'existence d'Israël» en signant en septembre 1993 les accords d'Oslo de reconnaissance mutuelle.
«Il suffit que nous ayons reconnu Israël. Voilà, c'est un État juif. Vous pouvez en faire l'État que vous voulez, c'est votre droit, mais ne demandez pas de le reconnaître comme État juif», a-t-il lancé à destination des téléspectateurs israéliens.
«Vous ne l'avez pas demandé à l'Égypte, pas à la Jordanie ni à aucun État du monde», a-t-il rappelé.
«Tous les jours, vous (les Israéliens) venez avec une nouvelle exigence. Cela suffit» a ironisé M. Abbas, un sourire aux lèvres. Il parlait en arabe, l'interview étant sous titrée en hébreu.
Les négociations directes, relancées le 2 septembre à Washington, après 20 mois de suspension, sont à nouveau interrompues en raison du différend entre Israéliens et Palestiniens au sujet de la poursuite de la colonisation par Israël.
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Polémique autour d’un scandale impliquant Ehud Barak

17/10/2010  
Un scandale impliquant le ministre israélien de la Guerre Ehud Barak, soupçonné d'avoir employé illégalement à son domicile une étrangère sans permis de travail, a été relancé dimanche par la radio publique israélienne.  
La correspondante de la radio pour les affaires militaires a retrouvé cette employée et l'a interviewée, alors que l'Autorité pour l'immigration s'est dite incapable de retrouver sa trace, provoquant la fermeture du dossier en justice. 
L'employée, une Philippine identifiée sous le nom de Virginie, a expliqué avoir été recrutée par M. Barak et son épouse Nili Priel pour diverses tâches domestiques, en dépit du fait qu'elle ne disposait pas de permis de travail et sans avoir été soumise à un examen sécuritaire.  
M. Barak aurait ainsi pris des libertés avec la loi très stricte sur la main-d'oeuvre étrangère. Son employée aurait en outre échappé aux contrôles de sécurité du Shin Beth obligatoires pour ceux qui approchent les ministres. 
La radio israélienne a estimé que ces révélations devraient déboucher sur la réouverture du dossier.  
En décembre, quand cette affaire avait éclaté, le bureau de M. Barak avait indiqué dans un communiqué qu'"il s'agissait d'une employée occasionnelle qui travaillait à temps partiel au domicile du ministre", mais que cela n'était désormais "plus le cas".

« L’industrie de la paix » en crise profonde

dimanche 17 octobre 2010 - 07h:00
Al Ahram Weekly
Derrière l’exigence du gouvernement Netanyahu que les Palestiniens avalent la couleuvre de la « nature juive » de l’Etat sioniste, se profile la volonté d’expulser un jour en dehors d’Israël les citoyens arabes qui y vivent aujourd’hui.
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Abbas, avec un sourire très contraint, serre la main de son geôlier Netanyahu, sous le regard sans illusion de Yasser Abed Rabbo. Quant à Obama, il fait au mieux figure d’entremetteur, au pire de simple figurant aux ordres de l’entité sioniste...
L’ambiance déprimée qui régnait à Ramallah avant le sommet arabe de Syrte en Libye est devenue encore plus sombre lorsque Mahmoud Abbas, chef de l’Autorité palestinienne (AP de Ramallah) a compris que les dirigeants arabes dont il recherchait l’aide, étaient eux-mêmes impuissants et ne pouvait quasiment rien pour aider les Palestiniens à ce moment crucial.
Après quelques échanges acrimonieux avec le président syrien Bachar Al-Assad à Syrte, et après que la Ligue arabe ait lamentablement échoué à prendre une position d’un poids quelconque face à la détermination israélienne, au vu et au su de tous, de voler encore plus de terres palestiniennes, le chef palestinien est apparu désespéré. Une source fiable à Ramallah a parlé d’une « c ertaine propension » de la part du chef de l’AP « à faire cavalier seul ».
« Le président [de l’AP de Ramallah] pense que de nombreux dirigeants arabes sont totalement détachés de la réalité palestinienne et qu’ils veulent régler de vieux comptes avec les dirigeants palestiniens plutôt que de vouloir aider la cause palestinienne. » La même source, qui a requis l’anonymat, a qualifié la réunion de Syrte « de nouvel échec monumental parce que chacun veut utiliser les Palestiniens comme chair à canon ». « Les Arabes veulent que nous tenions tête, seuls, face à Israël et aux États-Unis, mais quand on leur demande pourquoi ils ne font pas de même, ils se taisent ou nous disent qu’ils ont leurs propres intérêts à protéger. »
La réunion de Syrte a donné 30 jours à l’administration Obama pour amener Israël à respecter les bases du processus de paix, y compris pour faire pression sur Israël pour que soit renouvelé le gel [factice - N.d.T] des activités de colonisation juive. Toutefois, il est largement admis que ce délai d’un mois vise plus à décharger l’administration Obama de la tâche de s’opposer à Israël en plaine période électorale, plutôt que d’escompter des résultats concrets de quelque effort américain pour relancer un processus de paix en bout de course et si peu prometteur.
Pour sa part, Israël se fiche bien du message de Syrte alors qu’une campagne d’expansion coloniale tous azimuts est en cours dans toute la Cisjordanie. Les groupes de colons ont été tellement euphoriques en ce qui concerne leur nouvelle campagne de colonisation que le rabbin de Kiryat Arba [colonie juive de la banlieue de la ville palestinienne d’Al Khalil - N.d.T], Dov Lior, a suggéré en plaisantant, ou seulement à moitié en plaisantant, à un autre dirigeant des colons de devenir « le prochain maire de Naplouse ». « Je sais que vous pouvez résoudre le problème en un mois, même en un seul jour », a dit le rabbin, faisant directement allusion à un nettoyage ethnique des 200 000 habitants de la ville palestinienne.
La position officielle du gouvernement israélien a été de stopper les activités de colonisation pendant un mois ou deux mois en échange d’une reconnaissance solennelle de la part des Palestiniens du caractère juif de l’Etat d’Israël. Netanyahu a déclaré que ses « conditions » n’étaient pas négociables, ajoutant que « le droit du peuple juif à vivre en Palestine [est] le cœur et l’âme du conflit. » Cette déclaration est intervenue quelques heures après que le gouvernement israélien ait approuvé une loi controversée obligeant les non-juifs qui aspirent à devenir des citoyens israéliens à prêter serment d’allégeance à Israël comme à un « Etat juif ».
Clairement insultés par la « proposition » israélienne, les responsables palestiniens ont répliqué que jamais les Palestiniens ne pourraient reconnaître Israël en tant qu’Etat juif. Saeb Ereikat, négociateur pour l’AP [de Ramallah] a déclaré que la question était une manœuvre de distraction : « Cela n’a rien à voir avec le processus de paix ou avec les obligations qu’Israël n’a pas appliquées. Ceci est totalement à rejeter... ». Abbas a maintes fois refusé cette incessante exigence israélienne, faisant valoir que la nature religieuse d’Israël n’était pas l’affaire des Palestiniens.
La plupart des observateurs du conflit israélo-arabe considère que la raison qui motive les demandes israéliennes pour que les Palestiniens reconnaissent Israël comme un Etat juif, est la constante volonté sioniste d’expulser les Palestiniens qui ont la citoyenneté israélienne et qui représentent environ 25 % de la population israélienne. À plusieurs reprises, des dirigeants israéliens représentant diverses courants politiques et idéologiques ont déclaré que les Arabes israéliens devraient chercher la satisfaction de leurs aspirations nationales ailleurs, probablement dans un futur Etat palestinien sur quelques morceaux de la Cisjordanie.
Alors que son horizon se rétrécit, il semble de plus en plus probable que la direction palestinienne aura recours à de nouvelles tactiques pour tenter de sauver la solution de deux états d’un effondrement pourtant imminent. Cela pourrait inclure, une nouvelle fois, un recours devant l’Assemblée générale des Nations Unies et le Conseil de sécurité pour la reconnaissance d’un Etat palestinien indépendant en Cisjordanie sur la base des frontières de 1967. Toutefois, une telle démarche devrait d’abord être faite en accord avec les États-Unis, qui mettront cependant leur veto à toute initiative qui s’opposerait à Israël.
Il a été rapporté que l’administration Obama a fourni à Israël un ensemble de très larges garanties, dont un veto systématique à toute résolution - parrainée par les états arabes et soumise aux Nations Unies - demandant la reconnaissance d’un Etat palestinien sans le consentement d’Israël. Si ce scénario entre les États-Unis et Israël se confirmait, l’Autorité palestinienne [de Ramallah] pourrait envisager de se démanteler et d’abandonner totalement la stratégie basée sur deux Etats. Cela pourrait aussi impliquer la démission d’Abbas.
Ce genre de spéculations abonde dans la rue palestinienne. Abbas devait la semaine dernière, prononcer un discours au peuple palestinien dans lequel on s’attendait à ce qu’il annonce sa démission. L’administration Obama aurait demandé au dirigeant palestinien de reporter le discours en attendant des circonstances plus favorables dans le [soi-disant]] processus de paix. Certains responsables palestiniens ont laissé entendre que l’administration Obama leur a tacitement demandé « de tout placer au congélateur » pendant au moins un mois, au minimum jusqu’à ce que les élections au Congrès américain qui se tiennent le 2 novembre, soient passées.
14 octobre 2010 - Al Ahram Weekly - Vous pouvez consulter cet article à :
http://weekly.ahram.org.eg/2010/101...
Traduction de l’anglais : Nazem
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Liban : le quotidien des réfugiés palestiniens

dimanche 17 octobre 2010 - 15h:54
Bruno Salaün
Au Liban, les 250.000 à 270.000 réfugiés palestiniens sont privés de droits. Parqués, parfois depuis 62 ans, dans des camps aux réalités très contrastées. Exemples à Chatila, dans la banlieue de Beyrouth, et Rashidieh, au sud de Tyr.
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camp de réfugiés palestinien au Liban - Phot : Sabreen (Flickr.com)
Abou Ischam arrive au bout du chemin dans son réduit d’une sombre venelle insalubre du camp de Chatila. Le vieil homme ne reverra pas sa terre de Palestine. En 1948, lorsqu’il l’a quittée, fuyant les combats, pour la banlieue sud de Beyrouth, on l’avait incité à fermer sa maison à clef, avec la promesse qu’il y reviendrait. La clef, il l’a toujours... Il mourra en réfugié, survivant du massacre de Chatila (de 800 à 2.000 morts le 16septembre 1982) et de la guerre des camps (575 morts en 1985-1987). Réfugié, l’octogénaire l’aura été les deux tiers de sa vie. Sans droits civiques ni civils.
Les réfugiés palestiniens en sont privés au Liban. Chatila, un km², 19.000 habitants, dont 15.000réfugiés palestiniens et quelques milliers de Libanais et Syriens en déshérence.
Tas d’ordures, cloaques, des centaines de fils électriques s’enchevêtrent, voisinent des canalisations d’eau suspendues. Les logements s’étirent, comme des cubes mal ajustés, vers le ciel. Des enfants continuent de mourir électrocutés les jours de pluie. « Ici, les gens sont comme vivants et morts à la fois. Ils sont abandonnés à leur sort », témoigne Kifah Afifi.
« Services quasi inexistants ici »
« Les services de santé de l’Unrwa (l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient) sont quasi inexistants. Il n’y a plus de centre médical et les Palestiniens n’ont pas le droit d’aller se faire soigner dans les hôpitaux libanais. Ils ne peuvent pas plus exercer 72 métiers. Pas beaucoup de monde travaille », décrit cette résistante de la cause palestinienne. Dans ce camp tenu par le Fatah et le FPLP, les gens survivent, pour partie avec les aides des factions palestiniennes, pour partie en vendant des fruits et légumes ou des objets de la vie quotidienne aux abords du camp. Ce sont souvent les femmes qui nourrissent tant bien que mal les foyers. Elles font du ménage chez les Libanais, à l’extérieur du camp.
Niveau d’éducation en baisse
Les jeunes, eux, subissent le chômage de plein fouet, errent dans le camp à pied ou sur des scooters bricolés, fument du narguilé au coin des rues... Et pour certains, se confondent dans des trafics de drogue. « Avant, les enfants allaient dans les écoles, faisaient des études ; aujourd’hui, ils quittent l’école à 10, 12 ou 13 ans, si bien que le niveau d’éducation et de culture du peuple palestinien des camps tend à baisser, alors qu’il était jadis l’un des plus élevés parmi les peuples arabes », regrette Kifah.
L’Unicef confirme ce tassement. Dans le camp de réfugiés de Rashidieh, près de Tyr, à 80km de là vers le sud, Zahra, la couturière, mesure bien l’enjeu de l’éducation pour ses trois enfants. Cette femme, souriante et déterminée, a développé, ces dernières années, sa petite activité pour subvenir aux besoins de sa famille.
Son mari, malade, a dû arrêter d’enseigner dans les trois écoles du camp développées par l’Unrwa. Zahra bénéficie du microcrédit instauré par l’Unicef, en collaboration avec l’Union générale des femmes palestiniennes. « J’ai commencé par emprunter 500$ pour acheter une machine. J’ai d’abord travaillé à la maison, puis j’ai fait deux autres prêts pour prendre cette location, acheter une autre machine et du matériel », lance-t-elle fièrement dans son petit atelier de couture. Elle dit y travailler de 8h à 22h. « Çame permet d’assumer les dépenses de la maison. »
Témoignages à peu près comparables de Hamda, la vendeuse de légumes, ou Yasser, l’agriculteur, dont les magnifiques aubergines poussent dans un champ situé dans une zone verte, proche de la Méditerranée, à la périphérie de ce camp de 25.000 réfugiés. Il y fait désormais vivre sa famille de huit enfants, ainsi que deux autres familles de salariés agricoles qu’il emploie. « Depuis 2001, mille femmes et hommes ont bénéficié de ce programme à Rashidieh et dans deux camps voisins (Burj Ashemall et Al-Buss).
Ce n’est pas un crédit à la consommation mais bien une aide à créer une micro-activité. Les profits dégagés doivent rendre leur vie de réfugié moins difficile », résume Joanne Doucet, chargée de la protection de l’enfance et des Palestiniens pour l’Unicef au Liban. « Ilne faut pas oublier que les Palestiniens n’ont pas plus accès au crédit qu’à plein de métiers. Avec ce programme, non seulement ils retrouvent un peu de dignité mais ils peuvent mieux se nourrir, acheter des médicaments ou soutenir les études de leurs enfants », insiste-t-elle.
« 50 dossiers refusés chaque mois »
Zahra, Hamda et Yasser acquiescent. Ce jour-là, une quinzaine de personnes viennent chercher les 500 ou 1.000$ porteurs d’espoir. « Nous cherchons les moyens de faire plus, en particulier auprès des jeunes diplômés. Car il y a de la demande : 50 dossiers sont refusés chaque mois. C’est envisageable de faire plus. Nous continuons à tourner avec notre mise de fond de départ de 30.000$, car les prêts sont remboursés à 95% dans les 12 mois », assure Joanne Doucet. En août, le Parlement libanais a adopté une loi qui doit permettre aux Palestiniens d’exercer les mêmes professions que les étrangers du Liban. Elle reste à appliquer. Et pendant ce temps, l’appui de l’Unrwa est menacé par un déficit de 66M€. Les organisations palestiniennes tentent de prendre le relais. Le Hezbollah aussi. Il contribue, dans certains camps, à soigner et distribuer de l’aide sociale aux réfugiés.
17 octobre 2010 - Le Télégramme - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.letelegramme.com/ig/gene...
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La saison du vol des olives en Palestine

publié le dimanche 17 octobre 2010

Afp

 
En Cisjordanie, la saison de la cueillette des olives a commencé et les vols et incidents liés à la présence des colons posent problèmes, comme chaque année.
Un épais nuage noir se dégage de l’oliveraie. Sous le regard de soldats israéliens, des paysans palestiniens s’efforcent d’étouffer à coup de branchages les feux allumés par des colons. La saison de la cueillette des olives en Cisjordanie a commencé.
Les incendiaires sont descendus de la colonie "sauvage" de Havat Gilad, une couronne de barbelés posée sur une colline du nord de la Cisjordanie, dominant les coteaux plantés d’oliviers et des villages palestiniens.
"Nous étions en train de ramasser les olives ce matin lorsque les colons sont arrivés. Un d’entre eux a mis le feu", explique Shaher Tawil, un cultivateur, en désignant à quelques dizaines de mètres, derrière un barrage de l’armée israélienne, un homme barbu en T-shirt portant kippa.
"Quand on a vu les flammes, nous avons appelé les pompiers, mais l’armée les a empêchés d’approcher pour éviter des heurts avec les colons", s’insurge le vieux paysan.
Visiblement embarrassés, les jeunes fantassins israéliens, engoncés dans leurs uniformes sous le cagnard de midi, finissent par laisser passer le camion de pompiers, au bout d’une heure, lorsque les flammes avivées par le vent repartent de plus belle. Les foyers sont éteints sous la protection de l’armée.
Une terre de droit divin
Selon Shaher, la semaine dernière, les colons de Havat Galad ont cueilli les fruits de 800 oliviers appartenant à sa famille. "Chaque année, ils nous volent nos olives, brûlent nos oliviers".
Sur ces terres se sont installés les colons les plus intransigeants qui disent avoir reçu de Dieu la Samarie - nom biblique de la région. Ils ne prononcent jamais le mot de "Palestiniens", mais parlent d’"Arabes".
Pour un de leurs maîtres à penser, feu le rabbin Mordehai Elyahou, pas de doute : "Cette terre est l’héritage du peuple d’Israël. Si un gentil (non-juif) plante un arbre sur ma terre, l’arbre et son fruit sont à moi".
Des heurts à répétition
Quelques heures auparavant, à Azmout, près de Naplouse, un groupe de colons de l’implantation d’Elon Moreh, à quatre kilomètres de là, avaient chassé des ramasseurs d’olives palestiniens en tirant des coups de feu en l’air, selon des témoins. Les colons affirment avoir été attaqués les premiers.
"Nous avions commencé la cueillette à sept heures du matin. Nous prenions le petit déjeuner, à neuf heures, lorsqu’ils sont arrivés, une dizaine, avec des sortes de mitraillettes", raconte Pauline Maréchal, une Française de 57 ans.
"Ils ont commencé à tirer en l’air. Les enfants criaient, pleuraient. Les colons hurlaient "out", "out", "dehors", dehors", témoigne cette militante de l’association pro-palestinienne Darna, débarquée la veille au village pour aider à la récolte comme chaque saison.
"Tous les ans, c’est la même chose. Ils viennent voler les olives, les échelles (pour grimper aux oliviers), les théières (pour la pause)", raconte-t-elle.
Les olives, une source de revenus essentielle
Selon l’organisation humanitaire Oxfam, la présence de nombreuses implantations israéliennes en Cisjordanie - illégales pour la communauté internationale - et les actes de violence répétés des colons contre les paysans palestiniens sont un des obstacles au développement du secteur de l’olive, un pilier de l’agriculture palestinienne.
Dans un rapport publié vendredi, premier jour officiel de la cueillette, Oxfam souligne que les dix millions d’oliviers de Cisjordanie rapportent jusqu’à 100 millions de dollars par an aux 100 000 cultivateurs d’olives palestiniens.
L’armée israélienne assure faire tout son possible pour protéger les agriculteurs palestiniens de ces agressions.
Cette fois-ci, ces incidents - très fréquents pendant la saison des olives en automne - n’ont fait aucun blessé. La police n’a procédé à aucune arrestation.

Obama et Israël, premières leçons d’un fiasco

publié le dimanche 17 octobre 2010
Gilles Paris

 
Obama a-t-il eu tort ou raison de focaliser son intervention sur la colonisation israélienne en Palestine ? A-t-il les moyens de sa politique ?
Les autorités israéliennes viennent de porter un deuxième coup de pelle au moratoire partiel de la colonisation venu à expiration le 26 septembre, dont la prolongation est tenue comme une condition sine qua non, aux yeux des Palestiniens et d’une bonne partie de la communauté internationale, pour la poursuite des discussions directes ouvertes le 2 septembre. Le 26 septembre, les colons avaient repris l’initiative en faisant spectaculairement tourner les bétonnières (un potentiel de 2 000 constructions selon l’organisation pacifiste Shalom Arshav).
Le 15 octobre, c’est le gouvernement lui-même qui vient d’accorder 240 unités de logements supplémentaires à Jérusalem-Est, quelques jours seulement après le passage des ministres des affaires étrangères espagnols et français venus plaider pour la retenue avec le succès que l’on découvre. Ce qui ne va pas conduire les Palestiniens à la mansuétude.
Pourquoi un tel fiasco qui, par sa rapidité, mérite d’entrer dans les annales diplomatiques au Proche-Orient ? L’explication la plus souvent entendue jusqu’à présent est la suivante : Barack Obama a commis une erreur majeure en durcissant le ton et en se focalisant sur la colonisation, un terrain sur lequel il ne pouvait pas attendre de résultats de la part d’un gouvernement israélien qui compte parmi les plus à droite de son histoire.
Laea Friedman, lobbyiste du groupe American for Peace now, propose sur le site de Foreign Policy une autre grille de lecture :
Selon elle, Barack Obama a au contraire vu juste en visant la colonisation, d’autant qu’à sa demande un gouvernement de droite a pour la première fois accepté l’idée d’un gel partiel, sans que cela ne crée de grands tumultes (la coalition est restée intacte) et sans que le Congrès américain, toujours très favorable à Israël, ne s’oppose frontalement au président . Où réside alors la faille ? Dans l’incapacité pour Barack Obama, assure Laura Friedman, de se donner les moyens de sa politique :
“The irony is that the Obama administration allowed itself to be sucked (or suckered) into paying the political price for pressuring Israel without ever actually applying the kind of real pressure necessary to achieve the president’s declared goal. So in the end the Obama administration lost twice — it took the hit for being tough on Israel, even when it wasn’t being tough at all, and it took the even bigger hit for laying out a goal and creating an expectation that it was not prepared to meet.”
On en vient à ce qui est toujours agité par les milieux pro-palestiniens mais qui reste dans l’angle mort de la diplomatie internationale : les pressions sur Israël, un outil jugé indispensable.
publié sur le blog du Monde "Guerre ou Paix"
Intro : CL, Afps

Les Turcs qui étaient à bord de la Flottille de la liberté invités à témoigner en Israël

18/10/2010
La commission d'enquête israélienne sur l'assaut meurtrier contre une flottille d'aide pour Gaza le 31 mai a invité hier les personnes de nationalité turque, qui se trouvaient sur le bateau, à venir témoigner, a déclaré le porte-parole de cette commission. Une invitation avait déjà été envoyée le 13 septembre au capitaine du navire, mais il n'y avait pas répondu, a indiqué le porte-parole.
Le mandat de la commission présidée par le juge de la Cour suprême à la retraite Yaakov Tirkel, à laquelle se sont adjoint deux observateurs internationaux, se limite aux aspects juridiques de l'assaut au regard du droit international.  

La colonisation met en péril le sommet Sarkozy-Abbas-Netanyahu à Paris

18/10/2010
Le sommet israélo-palestinien qui devait se tenir à Paris d'ici à la fin du mois a été reporté, ont annoncé les services du Premier ministre israélien sans en préciser la cause. Les Palestiniens ont mis ce report sur le compte de la colonisation « qui mine les pourparlers ». Nicolas Sarkozy avait convié Benjamin Netanyahu, Mahmoud Abbas et Hosni Moubarak pour discuter du processus de paix.  
Le sommet qui devait réunir à Paris le 21 octobre le président palestinien Mahmoud Abbas, le président égyptien Hosni Moubarak et le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu a été reporté, a annoncé le bureau du Premier ministre israélien. « Après consultations, les parties concernées se sont mises d'accord pour décider d'une autre date », a déclaré le bureau de M. Netanyahu, sans plus de précisions. Cette décision a été implicitement confirmée par le principal négociateur palestinien Saëb Erakat. « La poursuite de la colonisation israélienne ruine tous les efforts de paix, que ce soient ceux du président (américain) Barack Obama ou ceux du président (français) Nicolas Sarkozy », a t-il déclaré. Il a affirmé que de toute façon l'Autorité palestinienne « n'avait reçu aucune invitation officielle, avec une date précise, concernant la réunion ».
La présidence française avait déjà évoqué vendredi dernier la possibilité que la réunion des principaux protagonistes des négociations de paix au Proche-Orient, annoncée par Nicolas Sarkozy, ne se déroulerait pas la semaine prochaine comme prévu, suite à la suspension des pourparlers directs entre Israéliens et Palestiniens. Reprises début septembre à Washington sous l'égide des États-Unis, les négociations directes entre Palestiniens et Israéliens ont été suspendues par les Palestiniens après la décision d'Israël de ne pas prolonger le gel des colonisations en Cisjordanie. Le 9 octobre, la Ligue arabe a accordé un délai d'un mois à Washington pour régler ce différend sur la colonisation.
Concernant le gel, l'ambassadeur israélien à l'ONU a déclaré qu'Israël ne mettra fin à sa politique controversée de colonisation que lorsque les Palestiniens concluront avec eux un accord de paix. « Si les Palestiniens établissent un État palestinien dans une zone bien démarquée, alors je pense que les constructions dans cette zone cesseraient définitivement », a indiqué l'ambassadeur Meron Reuben.
Mais Israël serait inquiet si les pays arabes parvenaient à faire avancer leur campagne visant à faire reconnaître un État palestinien par les Nations unies avant un accord de paix, a souligné M. Reuben. « Les gens comprennent », estime M. Reuben. « Je ne crois pas qu'ils soient d'accord avec notre façon d'agir, mais ils comprennent certainement le fait que les colonies ne sont pas un obstacle pour le processus de paix et pas quelque chose qui va arrêter le processus de paix. .
Côté jordanien, le roi Abdallah II a réaffirmé hier l'importance du rôle de l'Union européenne pour surmonter les obstacles à la paix, a indiqué le palais royal. Le souverain a appelé à « la création d'un environnement propice à la reprise des négociations, avec la fin de toutes les actions unilatérales, en particulier la construction de colonies » en territoires palestiniens occupés.
Sur un autre plan, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué hier que les contacts en vue de la libération du soldat israélien Gilad Shalit, détenu depuis 2006 par le Hamas, ont repris. « Il y a beaucoup d'efforts discrets », a indiqué M. Netanyahu sans autre précision à la radio de l'armée israélienne.
Enfin, sur le terrain, deux Palestiniens ont été tués et un autre blessé lors d'un raid aérien israélien contre le nord de la bande de Gaza, a-t-on appris auprès du Hamas. L'armée israélienne a confirmé dans un communiqué avoir lancé un raid aérien contre « un groupe de terroristes qui s'apprêtaient à tirer des roquettes contre Israël à partir du nord de la bande de Gaza ».
Fin 2008, Israël avait déclenché une offensive dévastatrice contre la bande de Gaza, sous contrôle du Hamas, avec l'objectif déclaré de stopper les tirs de roquettes ou de mortier contre son territoire. Cette offensive de 22 jours avait fait 1 400 tués côté palestinien et 13 tués côté israélien. Les tirs se sont considérablement réduits. Néanmoins, 165 roquettes et obus de mortier ont été tirés vers Israël depuis le début 2010, selon un bilan de l'armée israélienne.

Le Liban devient « rapidement un satellite de l’Iran », déplore Netanyahu

18/10/2010
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé dimanche que le Liban devenait « rapidement un satellite de l'Iran », à la suite de la récente visite du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à Beyrouth.
« Il y a quelques jours nous avons entendu des insultes et des injures envers Israël. Le Liban devient rapidement un nouveau satellite de l'Iran. C'est une tragédie pour ce pays », a affirmé M. Netanyahu dont les propos ont été diffusés par la radio de l'armée israélienne et repris par l'AFP.
« Nous saurons parfaitement nous défendre », a-t-il ajouté à l'ouverture du Conseil des ministres réuni exceptionnellement dans le nord du pays, dans le kibboutz Degania, à l'occasion du 100e anniversaire de la création du premier village collectiviste.

Hamas-Fatah, à quand la réconciliation ?

Dimanche, 17 Octobre 2010 21:45 
IRIB - Personne n’a désormais envie d’être Mahmoud Abbas. Même pas pour un jour ou quelques heures. Même s’il est le légataire d’Arafat. Même si l’homme, très accrocheur mais très seul, incarne de par son poste, un pan de l’histoire d’un peuple dont le nom reste à jamais lié à l’anti-tyranisme.
 Depuis qu’il s’est mis en tête que le « pouvoir » importe davantage que la « gloire », que le « parti » pèse plus lourd que la « patrie », Abbas n’existe plus. Ni politiquement ni idéologiquement. Et comment existerait-il, alors qu’à Gaza, on continue à mourir à petit feu, qu’on ne cesse d’appeler au secours, mais que lui, « le Président », n’a d’yeux que pour l’Occident ? Cet Occident dont il continue à être un misérable sous-fifre, un plus que rien sous agent, qui exagère lamentablement son rôle. Ce ridicule dialogue avec Israël dont Abou Mazen a claqué la porte, humilié, désavoué, presque broyé, n’aurait pas dû avoir lieu ainsi que l’en avait averti le Hamas. Car quel intérêt à cet exercice de schizophrénie de haute voltige, à ce plongeon tête la première, dans cet inextricable marécage qu’est le rêve de paix avec Israël ? Absolument rien, si ce n’est de lézarder davantage les rangs palestiniens, d’approfondir les ressentiments anti-Fatah au sein d’une population palestinienne, incapable de comprendre la logique qui conduit Abbas à se tourner si farouchement le dos à ses frères de sang, à pactiser avec l’éternel ennemi, au point de lui jeter en pâture Gaza et ses habitants ? Et ce n’est pas d’une métaphore que l’on use ici. Depuis trois ans, en effet, le Fatah maintient une étroite coopération « sécuritaire » avec les forces sionistes. Il obéit en outre à l’ordre d’un général américain, le dénommé Michel Muller qui, mandaté par Washington, assure la coordination des affaires sécuritaire en Palestine. Enfin, si on peut inverser la logique langagière et citer au nombre des synonymes du verbe « coordonner », les termes tels que « comploter », « conspirer », « manigancer ». Samedi à Gaza, Haniyeh a remis à une délégation politique internationale, dirigée par l’ancienne président irlandaise Merry Robinson, un plan de réconciliation nationale dont l’une des clauses réclame le départ de l’Américain. Les autres clauses, eux, s’inscrivent dans le sens d’une plus grande convergence de vue et d’action entre le Fatah et le Hamas qui s’apprêtent d’ailleurs à se rencontrer fin octobre à Damas. Cette rencontre est celle de la dernière chance, non pas pour l’unité inter-palestinienne qui finira, tôt ou tard, par pointer à l’horizon mais pour Abbas. Une dernière chance pour se racheter aux yeux des Palestiniens et rendre justice à l’Histoire Lien

2 hommes d'affaires israéliens arrêtés pour corruption, en Géorgie

Dimanche, 17 Octobre 2010 20:23 
Press TV - Un tribunal géorgien a ordonné, samedi, le placement en détention provisoire de deux hommes d’affaires israéliens accusés d’avoir tenté de verser un pot-de-vin de sept millions de dollars à un haut responsable de l’Etat géorgien.
Ron Fuchs et Zeev Frenkiel ont été incarcérés et n’ont pas eu la possibilité d’être libérés sous caution, a précisé la juridiction, dans un communiqué. Les deux hommes, à travers leur société "Tramex", ont créé une co-entreprise avec une société nationale géorgienne et obtenu le droit, au début des années 1990, de construire un oléoduc et d’autres infrastructures énergétiques. Mais, par la suite, l’Etat géorgien aurait rompu le contrat, après avoir choisi de travailler avec d’autres partenaires. Dans un autre jugement qui n’a pas été rendu public, l’ICSID a décidé que la Géorgie devait dédommager "Tramex", pour les pertes subies par la rupture du contrat, selon la même source.
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Les droits palestiniens ne seront pas recouverts via le dialogue

Dimanche, 17 Octobre 2010 21:49 
IRIB- Le Premier ministre élu palestinien, Ismaël Haniyeh a réitéré une nouvelle fois son opposition au dialogue avec le régime sioniste qui « n’aidera en rien à la restitution des droits des Palestiniens ».
« Les pourparlers de compromis ne visent pas à ce que la justice soit rendue à nous, les Palestiniens. Ces négociations s’inscrivent dans le sens des intérêts du régime sioniste, a affirmé Haniyeh, ce dimanche au cours d’une rencontre avec une délégation politique dirigée par l’ex-présidente irlandaise, Merry Robinson. Haniyeh a ajouté qu’il ne reconnaissait pas les résultats des dernières législatives en Palestine, résultats viciés en raison des ingérences américaines. « Les divergences entre les Palestiniens s’enracinent dans ces mêmes divergences dont nous demandons la fin, a-t-il précisé avant d’appeler la délégation à intervenir en faveur d’une levée rapide du blocus contre Gaza.
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Deux résistants tués et deux autres blessés lors d'un bombardement sioniste contre Gaza

[ 17/10/2010 - 11:11 ]
Gaza – CPI
deux résistants palestiniens sont tombés en martyre alors que deux autres ont été blessés dans un bombardement sioniste qui les a ciblé , aujourd'hui à l'aube, le dimanche 17/10, au nord-ouest de Gaza.
Le coordinateur médiatique des services médicaux militaires, Adham Abou Salima, a dit au centre palestinien d'information, que les équipes médicales ont trouvé les corps de deux martyrs et deux autres blessés suite à un raid sioniste qui a pris en cible un groupe de citoyens palestiniens au nord-ouest de la Bande de Gaza.
Abou Salima a ajouté que les martyrs sont; Mahmoud Jaber Wechah, 21 ans, l'un des résidents de Gaza et que son corps a été fragmenté et Mohamed Hicham Zakout, ainsi que deux grièvement blessés ont été transportés à l'hôpital de Kamal Adwan.
Il existe des nouvelles contradictoires sur la nature du raid effectué par les forces de l'occupation israélienne, où les résidents de la zone parlent d'un bombardement efféctué par un avion sioniste qui survolait les cieux de la région, alors que des autres sources ont dit qu'il a été lancé par les vedettes militaires sionistes postés dans la mer près des côtes de la Bande de Gaza.

Les Palestiniens confirment leur refus des négociations et de reconnaître la judaïté de l’occupation

[ 17/10/2010 - 09:21 ]
Gaza- CPI
« Les onze factions palestiniennes dont le Hamas, Fatah, ont confirmé, lors de leur conférence achevée le 16/10, à Damas, leur refus décisif de la reprise des négociations et de la reconnaissance de l’occupation israélienne comme étant une entité nation du peuple juif, tout en condamnant les déclarations du leader de l’autorité Yasser Abedrabou à propos de la judaïté de l’occupation », a affirmé une source bien informée.
 Le correspondent du centre palestinien d’information,a déclaré que les onze factions palestiniennes  sont tombées d'accord du refus des négociations avec l’ennemi occupant, ainsi leur refus décisif de lui reconnaître comme une nation du peuple juif.
De sa part, le dirigeant du Hamas, Dr.Ismail Redwan a affirmé lors d’une déclaration exclusive au centre palestinien d’information que la conférence s’est terminée par l’annonce d’un communiqué commun appelant à l’arrêt final et durable des négociations au cours des expansions colonialistes, ainsi durant la judaïsation de la ville d’Al Qods , de la Cisjordanie et les escalades militaires agressives sionistes.
« On a insisté sur la non reconnaissance de l’occupation israélienne comme étant une entité nation du peuple juif, en plus les déclarations de Yasser Abedrabou ont été condamné et rejeté totalement », a souligné Redwan confirmant que les participants ont considéré les efforts continuels pour la reprise de l’entente nationale et l’importance de mettre fin aux désaccords.
« Les déclarations du leader allié à l’autorité, Yasser Abedrabou représentent un grand coup contre le peuple palestinien, ainsi une tentative d'accentuer le nettoyage ethnique contre les autochtones (Palestiniens) à l’intérieur des territoires palestiniens occupés en 1948 », ont contesté les factions contre les allégations irresponsable de Yasser, tout en appelant à l’adoption des mesures punitives contre lui.
Les factions palestiniennes et les forces nationales se sont félicitées de la résistance et la patience historique des Palestiniens qui habitent dans leurs territoires occupés en 1948 et qui continuent à tolérer avec énorme patience le racisme, fascisme et les pratiques d’apartheid sioniste dont dernièrement leur refus de la loi du « serment d’allégeance à Israël », insistant sur la nécessité du travail national et la lutte jusqu’à la liberté et l’indépendance.

Le Convoi européen "Voie de l’Espoir" traverse la frontière entre le Maroc et l'Algérie

[ 17/10/2010 - 09:34 ]
Algérie - CPI
Dans un précédent historique; la caravane européenne "Voie de l'Espoir", traverse la frontière entre le Maroc et l'Algérie, en direction vers la Bande de Gaza assiégée pour la cinquième année successive.
L'agence "Qods Press", a rapporté selon des sources privées, que le convoi "Voie de l’espoir", qui effectue son voyage loin des médias en direction vers Gaza, a réussi à ouvrir la frontière entre les deux pays voisins, le Maroc et l'Algérie, fermée depuis 1994, en soulignant que les deux pays cherchent à contribuer à la levée du siège imposé contre Gaza.
Le convoi européen se compose de 40 camions, qui a pris le départ à partir de Londres, le 10 octobre courant, en traversant la France et l'Espagne et sont arrivés au Maroc, le vendredi soir 15/10, et ont traversé la frontière avec l'Algérie, hier samedi 16/10
On note que la "campagne européenne pour la levée du blocus", qui est l’une des institutions de la flotte "Liberté", a déterminé le printemps 2011 comme une date du lancement de la "flotte liberté 2" en direction vers Gaza, dans le cadre des efforts  humanitaires internationaux intensifiés pour mettre fin au siège imposé contre la Bande de Gaza.

Netanyahu affirme que les Etats Unis étaient au courant des constructions à Jérusalem

[ 17/10/2010 - 11:00 ]
Al-Qods occupée - CPI
Le Bureau du Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu a affirmé que l'administration américaine a été tenue au courant de l’appel d'offres concernant la construction de nouvelles unités coloniales à Al-Qods (Jérusalem), avant l’annonce de ce projet. 
Le journal sioniste, Haaretz a cité que des sources proches de Netanyahu ont dit que la Maison Blanche était au courant de l'offre, mais n'a pas exprimé son approbation.
Des sources sionistes avaient déclaré que le Premier Ministre et Ministre du Logement ont signé sur l’accord de la construction des colonies à al-Qods occupée (Jérusalem), et ont essayé, en même temps, de réduire la couverture médiatique aux  travaux de construction.
Le ministre sioniste du Logement a approuvé, le jeudi 14/10, a signé pour la publication de l’appel d’offre concernant la construction de 3.500 logements, dont 240 unités dans les deux colonies, Ramoth et Pisgat Ze'ev.
Le journal, Yediot Ahronot a dit que pendant le gel de la construction des colonies, l'annonce des offres de construction à Al-Qods (Jérusalem) a été ajournée afin d'éviter toute crise dans les relations avec les États-Unis, en soulignant que Netanyahou a demandé au ministre du Logement de l'informer de tout appel d'offre qui peut influer sur les relations politiques.
Les mêmes sources ont ajouté qu’après la fin de la période de gel, Netanyahu veut prouver aux partis d’extrême droite qu'il ne s’est pas soumis aux pressions pour geler la colonisation, et qu’il a signé des appels d’offres de construction, notamment durant la crise actuelle dans les négociations avec les Palestiniens.

La Knesset discute les moyens d'exploiter les négociations pour libérer l'espion Pollard

[ 17/10/2010 - 11:21 ]
Al-Nassera – CPI
Des sources médiatiques hébreux ont affirmé que la Knesset sioniste compte discuter de nouveau  l'affaire de l'espion sioniste kidnappé aux Etats-Unis, Jonathan Pollard, et la possibilité de le libérer dans le cadre des conditions qui seront proposées par le gouvernement de Netanyahu pour la reprise des négociations directes avec l'autorité de Fatah à Ramallah.
Zevulun Orlev, député du bloc de la "Maison juive" à la Knesset, a appelé à tenir une séance urgente du comité parlementaire de l'observation de l'état pour débattre de nouveaux détails concernant la cause de Pollard qui purge une peine à la perpétuité depuis plus de 24 ans dans les prisons américaines, après avoir été condamné d'être agent en faveur de l'entité sioniste.
De son côté, le ministre et l'ancien responsable aux services de renseignements sionistes, Rafi Eitan, a déclaré que l'interdiction de l'administration américaine de libérer Pollard, s'oppose à un accord signé avec l'état de l'occupation d'emprisonner l'espion sioniste 10 ans seulement.
Dans le même contexte, la radio hébreu avait publié, en septembre dernier, une nouvelle stipulait que le gouvernement sioniste a l'intention de présenter une demande à Washington, pour libérer Pollard en contrepartie d'accord de prolonger le gel de la colonisation pour une courte période.

Le Caire interdit à la majorité de la direction de "Viva Palestina 5" de se diriger vers al-Arich

[ 17/10/2010 - 12:09 ]
Lattaquié – CPI
Des sources spéciales ont déclaré au centre palestinien d'information que l'ambassade égyptienne dans la capitale syrienne, Damas, a informé les organisateurs du convoi "VIva Palestina 5" qu'il ne permettra pas à plus de 17 militants qui accompagnaient le convoi d'entrer dans la Bande de Gaza.
Les sources ont affirmé que la liste d'interdition comporte la majorité de la direction du convoi.
Les sources qui ont préféré de garder l'anonymat, ont ajouté que la plupart de la direction du convoi sont interdits de se diriger vers la port égyptien d'al-Ariche, empêchant leur entrée dans la Bande de Gaza, soulignant que cette interdiction a suscité la colère et la tension des solidaires étrangers.
A propos des raisons de la décision égyptienne, le porte-parole du convoi, Zaher Birawi, a dit au correspondant du CPI qui accompagne le convoi que les responsables égytiens n'ont pas justifié leur mesure d'interdiction, mais ils ont dit que l'Égypte est un état souverain qui permet ou refuse l'entrée de quiconque à ses territoires".
Plus tard, Birawi a déclaré que la direction du convoi a contacté les autorités égyptiennes en les informant qu'elle est deçue par cette décision en les demandant de revoir leur décision, mais les égyptiens ne répondent pas jusqu'au matin de ce dimanche 17/10.
Des sources proches du convoi ont considéré que la publication de cette décision, un seul jour avant la date du lancement du convoi, vise à paralyser sa mission et à lui frapper pour empêcher son voyage.
Les sources ont mis en garde contre les conséquences de la décision égyptienne, attirant l'attention qu'elle rappellera les  atmosphères négatives des traitements des égyptiens avec les anciens convois, et que cette décision a pour objectif t de mettre des obstacles pour repporter le lancement du convoi, en effet, la reprise des négociations entre la direction et les autorités égyptienne a atteint son premier quadrant.
Suite à la décision égyptienne, la direction du convoi a décidé qu'il naviguera, le lundi matin 18/10, du port syrien de Lattaquié vers celui égyptien d'al-Ariche sur un grand navire de chargement portant pavillon grec avec l'accompagnement de 370 solidaires qui représentent 34 pays arabes, islamiques, européens, et des aides humanitaires et médicales aux résidents de la Bande de Gaza assiégés depuis plus de 4 ans successifs.
Dans une déclaration de presse exclusive au CPI, le directeur exécutif du convoi, Kevin Ovindnd, a assuré que la navigation durera plus de 18 heures et que le climat jouera un grand rôle à déterminer son délai, avant l'arrivée au port d'al-Ariche.
Il a exclu la répétition du scénario de "Marma" qui s'est exposé à des agressions sionistes dans les eaux internationales, mais il a prévu la possibilité que certaines vedettes sionistes tenteront contrarier le navire, affirmant que le convoi a préparé un plan pour affronter tout inconvénient  de la marine sioniste.

Netanyahu confirme la reprise des négociations d’échange et Al-Qassam refuse tout commentaire

[ 17/10/2010 - 12:12 ]
Al-Qods occupée - CPI
Le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, a confirmé la reprise des négociations indirectes avec le Hamas afin d’effectuer l’opération d'échange des prisonniers palestiniens avec le soldat israélien capturé dans la Bande de Gaza, Gilad Chalit.
Lors d'une interview avec la radio militaire, le dimanche matin, Netanyahu a déclaré la reprise des contacts avec le médiateur allemand, Gerhard Conrod, en indiquant que le retour de cette affaire pour qu’elle soit en tête des titres de journaux ne signifie pas que nous avions oublié ce dossier durant toute cette période.
«Nous nous préoccupons du dossier de Gilad de façon continuelle, et à travers différents moyens pour tenter de le libérer et l'un de ces moyens principaux, les négociations qui ont repris avant quelques semaines», a-t-il dit. 
Netanyahu a précisé lors de sa réponse à une question posée sur l’existence d’une  certaine souplesse dans la position sioniste, en disant: «Il n'est pas convenable de  parler des détails des négociations sur les ondes, mais on souligne qu’il existe des efforts nombreux et vigoureux dans toutes les directions dont la grande partie n’est pas connue par les médias.
Dans le même contexte, le membre de la Knesset et membre de l'équipe formée par Netanyahu pour se charger de la question de Chalit, Yisrael Hasson a dit : "Je ne vois aucune raison qui pousse le Hamas à renoncer à ses revendications et demandes."  
Il a ajouté à ce propos : «J’appelle le Premier ministre, le ministre de la Guerre et le  ministre des Affaires étrangères, qui si vous voyez qu’il existe une possibilité pour libérer Gilad Chalit à travers une opération militaire n’hésitez pas donc d’exécuter cela, mais s’il n'y a aucun moyen de le faire, alors prenez la décision de le libérer à travers l’opération d’échange des prisonniers». 
De leur part, les Brigades du martyr Ezzeddine al-Qassam, l'aile militaire du Hamas ont préféré de ne pas faire de commentaire à ces nouvelles concernant la reprise des négociations pour effectuer l’opération d'échange des prisonniers.

L'occupation construit des nouvelles unités coloniales dans la colonie "Revava" à Selfit

[ 17/10/2010 - 12:18 ]
Selfit – CPI
Les autorités de l'occupation israélienne ont continu leurs plans afin de s'emparer des terres agricoles palestiniennes afin d'élargir leurs colonies construites illégalement en Cisjordanie occupé.
Les bulldozers de l'occupation israélienne ont commencé, ce matin dimanche 17/10, des travaux en creusant les terres agricoles pour élargir la colonie "Revava" installée sur les terres du village de Hares et Dir Astia au nord de la province de Selfit, en Cisjordanie occupée.
Des témoins oculaires ont déclaré que de nombreux  bulldozers de l'occupation rasent des terres agricoles au côté sud de la colonie, près de la route publique et creusent des bases pour construire des nouvelles unités coloniales.
Les Sionistes ont repris la colonisation à Revava suite à l'expiration de la décision du gel de la colonisation, le 26 septembre 2010.

Les pays arabes reconnaissent le passeport renouvelé par le gouvernement à Gaza

[ 17/10/2010 - 16:31 ]
Gaza – CPI
Le Directeur général des passeports au ministère de l'Intérieur du gouvernement palestinien, à Gaza, Wissam Al-Ramlaoui, a affirmé que tous les États arabes ainsi que la plupart des pays européens reconnaissent le passeport vert renouvelé dans la Bande de Gaza, et permettent aux détenteurs d’entrer ou traverser leurs territoires, sauf quelques pays qui le refusent pour des raisons politiques.
Al-Ramlaoui a précisé dans des remarques, aujourd’hui dimanche 17/10, que les rumeurs qui circulent au sujet du refus international à reconnaitre le passeport vert ne sont que des propagandes lancées par le gouvernement de Ramallah.
Il a dit: "L’envoi des passeports à Gaza, se passait de façon normale, automatique et en très grandes quantités pour couvrir les besoins des citoyens palestiniens dans la Bande de Gaza, qui arrivaient à dix mille passeports chaque mois, mais après le contrôle militaire à Gaza en mi-2007, le nombre des passeports envoyés a été réduit jusqu’à cinq mille par mois.
Il a ajouté: «Le gouvernement illégal à Ramallah, avait publié en août 2008 une décision qui stipule l’arrêt d'envoi des passeports à Gaza, notamment après la découverte du vol des passeports et la falsification des signatures par des employés qui appartiennent à l’autorité de Ramallah, qui vendaient aux citoyens de faux passeports», en soulignant que ces mesures visaient à gêner et presser sur le gouvernement palestinien à Gaza.
On note que le gouvernement illégal, à Ramallah, a cessé d’envoyer des passeports à Gaza depuis plus de deux ans, et a publié dernièrement un nouveau passeport avec une couleur noire.

Alertes à Selwan:l'occupation arrête un enfant et sa police va détruire la tente du Sit-in

[ 17/10/2010 - 14:42 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des sources locales ont affirmé qu'un état d'anticipation et d'alerte règne sur le village de Selwan dans la ville occupée d'al-Qods, où les résidents de selwan parlent de l'intention de la police sioniste d'effectuer ses menaces de détruire la tente du Sit-in au quartier du Bustan, suite à la fin du délai offert à Naïm Rouaidi pour la destruction, avant huit heure, le mercredi matin 17/10.
La police sioniste avait convoqué Naïm et lui a demandé de détruire la tente du sit-in installée sur le toit de sa maison, mais il lui a répondu: "Je n'ai pas construit cette tente qui représente une possession de ce pays et ses autochtones, et moi je ne la démolirai pas de mes propres mains".
Le comité du Bustan a rapporté que les activités de la tente seront augmentées de façon plus vaste comme une réponse à cette menace illégale.
D'autre part, les forces occupantes sionistes ont enlevé, aujourd'hui à l'aube, l'enfant Omran Mansour âgé de 11 ans de l'intérieur de sa maison à l'Oued de Helwa à Selwan, malgré son mauvais état sanitaire et ont empêché ses parents de l'accompagner.
Notons que l'enfant Omran a été heurté, la semaine dernière, par la voiture du chef des colons sionistes à l'est d'al-Qods, David Perry, qui dirige depuis la fin des années quatre-vingts la campagne de la judaïsation de Selwan.
L'un des proches de l'enfant a affirmé: "Les Sionistes tentes de défigurer la vérité qu'un colon extrémiste sioniste a heurté l'enfant Omran et la preuve que nous ne nous confions pas à la police sioniste parce qu'elle ne présente aucune aide à l'enfant et que nous ne présenteront pas une telle plainte, Car notre expérience avec la police de l'occupation montre que toute plainte est sans intérêt si l'agresseur est un colon et notamment à Selwan.

Hamdan: Pas de nouvelle dans l'opération d'échange et le médiateur allemend n'a rien conclus

[ 17/10/2010 - 17:41 ]
Gaza – CPI
Le responsable des relations étrangères au mouvement du Hamas, Oussama Hamdan, a démenti les nouvelles diffusées par la télévision sioniste que le médiateur allemand a résolu certains problèmes concernant l'opération d'échange des prisonniers palestiniens à l'encontre du soldat sioniste, Gilad Chalit, capturé par les factions de la résistance palestinienne dans la Bande de Gaza.
Dans une déclaration publiée, le dimanche 17/10, par le centre d'"al-Bayyan" pour l'information, Hamdan a déclaré que le fait de parler d'une avancée dans l'opération d'échange de prisonniers avec le mouvement du Hamas ne représente qu'une tentative de Netanyahu de fuir des pressions internes exercées contre lui par la famille de Chalit et ses partisans.
"Il y a une compréhension au sein de l'entité sioniste que Netanyahu est responsable de l'échec des efforts du médiateur allemand pour l'accomplissment de l'opération, en effet, il tente de dire qu'il existe un progrès à cet égard au moment où il oeuvre à l'échouer", a-t-il ajouté.
Hamas a assuré: "Les contacts autour de l'opération n'ont pas été repis", niant que la visite du médiateur allemand à Gaza avait porté de nouvelle à l'égard de l'occasion d'échange des détenus.
Il a affirmé l'insistance de son mouvement de reprendre les négociations indirectes d'une opération d'échange honorable, en indiquant qu'on a parvenu antérieurement à certains accords et que toute négociation doit se baser sur les conventions renoncées par Netanyahu".
Le responsable du Hamas a insisté sur la nécessité de poursuivre les négociations d'échange afin de libérer tous les détenus palestiniens, c'est que le médiateur allemand doit le réaliser.
Il a démenti toute date fixe pour d'autres visites ou rencontres du médiateur allemand.
Netanyahu avait dit dans une interview avec la radio de l'armée sioniste qu'il existe une progression à l'opération d'échange des prisonniers et que des grands efforts ont été prodigués pour assurer la libération de Chalit.
Netanyahu a déclaré que les négociations d'opération d'échange ont été prises, il y a deux semaines, lors d'une visite du médiateur allemande à Tel-Aviv et à la Bande de Gaza, au moment où le Hamas a affirmé que le médiateur n'a porté aucune nouvelle.

Le ministère des Wakfs renouvelle sa condamnation aux incursions sionistes à al-Aqsa

[ 17/10/2010 - 17:50 ]
Gaza – CPI
Le comité d'al-Qods au ministère des legs pieux et des affaires religieuses a renouvelé sa condamnation à l'incursion d'un groupe de colons extrémistes sionistes dans la mosquée sainte d'al-Aqsa, sous la protection des forces de l'occupation.
Il a indiqué que les colons sionistes donnent l'assaut à al-Qods pour faire leurs rites talmudiques.
"Les forces occupantes sont venues à la mosquées avec les colons sionistes afin d'y affronter toute résistance des Maqdissins à ces incursion provocantes", a souligné le comité.
Dans un communiqué publié le dimanche 17/10, le ministère palestinien des legs pieux a exprimé son inquiétude envers les mesures agressives pratiquées par l'occupation à la-Aqsa et à la ville occupée d'al-Qods dans laquelle des dizaines de policiers sionistes se déploient aux entrées des villages et quartiers maqdassins, pour arrêter les citoyens palestiniens sans aucune justification.
Le comité d'al-Qods a insisté sur l'importance de protéger tous les lieux saints dont la mosquée bénie d'al-Aqsa, ce qui exige une position sérieuse face aux plans sionistes visant à judaïser les lieux saints et effacer leurs aspects culturels, historiques et islamiques.

Des colons sionistes inondent les terres palestiniennes par des eaux usées à Al-Khalil

[ 17/10/2010 - 18:16 ]
Al-Khalil – CPI
Les forces de l'occupation ont commencé le creusement d’une route coloniale en rasant les terres des citoyens palestiniens dans le village de Bouira, à l'est d'Al-Khalil.  
Des témoins oculaires ont confirmé qu’un bulldozer, accompagné de plus de 20 soldats et un nombre de colons sionistes ont commencé le creusement d’une route coloniale située sur des terres palestiniennes qui appartiennent à la famille de Zeitoun et de Sultan, dans le but de relier la colonie de Kharsina et d’autres points coloniaux qui ont été confisqués et volés par les colons sionistes, avant deux mois environ.
Dans le même contexte, des colons de la colonie d’Etzion, au nord d’al-Khalil ont inondé par des eaux usées les terres agricoles palestiniennes situées près de cette colonie, ce qui a causé la submersion d'une superficie de plusieurs dizaines d'hectares, qui appartiennent à la famille Sabarneh.
On note que c'est la cinquième fois depuis le début de l'année que les colons sionistes inondent cette région par des eaux usées, en causant de lourdes pertes et des dommages considérables aux terres agricoles et arbres fruitiers.

Des préparations pour une rencontre entre Abbas et Netanyahu à Barcelone

[ 17/10/2010 - 19:02 ]
Al-Nassera – CPI
Des sources sionistes officielles ont révélé que l'entité sioniste étudie actuellement la possibilité de tenir une rencontre bilatérale qui regroupera le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, avec l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, en marge du forum des pays méditerranéens, prévu dans la ville espagnole, Barcelone.
Des sources au bureau de Netanyahu ont souligné dans des déclarations de presse publiées, le dimanche 17/10, que les efforts visant à tenir une rencontre Palestino-sioniste sont continuels, suite au report du sommet de Paris qui était prévu en marge de la réunion préliminaire du forum des pays méditerranéens, le 21 octobre prochain.
Ces efforts viennent au moment où l'autorité du Fatah à Ramallah annonce son refus à la reprise des négociations ou de tenir des rencontres avec netanyahu.

Abou Marzouk : Le siège sioniste contre Gaza vit ses derniers jours

[ 17/10/2010 - 19:14 ]
Damas - CPI
Le vice-président du Bureau politique du Mouvement Hamas, Moussa Abou Marzouk a affirmé que le siège injuste contre Gaza vit ses derniers jours, en espérant l’arrivée de  la «Caravane Viva Palestina 5» à son objectif et pouvoir briser le siège israélien inhumain.
Abou Marzouk a indiqué le convoi a un rôle humanitaire et que son retardement vise à frapper l'idée des convois qui présentent un bon exemple pour briser le siège contre la Bande de Gaza.
Abou Marzouk a dit aux participants du convoi lors d'une rencontre, le samedi 16/10, que leur soutien donne un grand élan à la cause palestinienne.
Au sujet de la réconciliation palestinienne, Abou Marzouk a précisé que cette question revit toujours au moment où l'autorité du Fatah passe par un impasse, en soulignant que malgré que le Hamas connait cette réalité, mais il s’attache toujours à la réconciliation et l’entente palestinienne.
Il a ajouté que son mouvement ne refuserait en aucun cas la réconciliation, car elle représente un intérêt absolu du peuple palestinien, en niant l'existence du refus de tenir des pourparlers avec le Fatah durant la période future, et en appelant le Fatah à ne pas se retirer dialogue visant à réaliser la réconciliation palestinienne.
Abou Marzouk a considéré que la continuation de l’autorité dans les négociations  dépend de l’occupation, tout en condamnant la reconnaissance de certains dirigeants de l’autorité du Fatah à un «Etat juif», car cela entraine à des conséquences dangereuses et endommage fortement la question palestinienne.

Procès BDS à Madrid : 117 comparants volontaires ! Nos amis espagnols nous montrent la voie

Publié le 17-10-2010

A l’occasion d’un procès BDS qui doit s’ouvrir demain à Madrid, ce ne sont pas 9 inculpés que devront juger les magistrats espagnols, mais 117 de plus, qui en tant que comparants volontaires ont demandé à être co-inculpés ! Bravo pour cette mise en oeuvre effective du "Moi aussi, je boycotte !", qui représente la manière la plus éclatante de dire NON à l’intimidation.
Vendredi 8 octobre à midi, de nombreux militants se sont rendu aux portes des tribunaux de la Plaza de Castilla pour s’auto-inculper dans le procès N° 998/10, qui aura lieu le 18 octobre prochain, pour avoir appelé au boycott d’Israël en juin dernier.
Ce sont donc 117 auto-inculpations qui ont été présentées au tribunal, devant lequel une banderole a été dépliée sur laquelle on pouvait lire, « Israël assassine impunément ; boycott actif contre Israël ».
Pas moins de quatre fourgonnettes anti émeutes ont été déployées devant les tribunaux, tandis que les manifestants ont exigé d’avoir accès au premier étage, là où ils ont fait la queue pour déposer leurs documents, et remplir les formalités, jusqu’à ce que les 117 auto-inculpations aient été enregistrées.
Les faits pour lesquels ces 9 personnes sont accusées se réfèrent à la manifestation du 14 juin dernier devant le Circo Price de Madrid. C’est en effet devant la Red Innova, où se déroulaient plusieurs journées consacrées aux entreprises espagnoles, mais aussi à plusieurs fimes israéliennes venues promouvoir les collaborations hispano-israéliennes
Plus de 60 militants déroulèrent des banderoles devant l’édifice en demandant que l’Etat espagnol applique la « Clause des droits humains » qui interdit d’entretenir des relations commerciales avec les pays qui les bafouent systématiquement, comme c’est le cas d’Israël, et en appelant au boycott des produits israéliens. Plusieurs militants s’enchaînèrent aux portes de l’établissement durant toute la manifestation.
La présentation collective d’auto-inculpations avait pour but, selon les propres auto-inculpés, « de dénoncer les procès individuels pour lesquels sont choisies arbitrairement neuf personnes sur un total de 60 pour qu’elles répondent de faits que nous tous assumons collectivement et publiquement ».
Ils soulignent également qu’ils ont le droit de manifester librement leurs idées et que, ce que la loi ne peut réprimer. Ils appellent à manifester demain devant le tribunal.
Ces militants nous ont également envoyé plusieurs messages saluant nos actions de boycott en France contre l’Etat d’israël et se sont réjoui d’apprendre qu’Alima et Omar ont gagné jeudi le procès qui leur était intenté. ("Felicidades por Alima y Omar !!! bravo por la mobilizacion !")
(Traduction : A. et P. O. pour CAPJPO-EuroPalestine)
CAPJPO-EuroPalestine

Flotille : neuf passagers français attaquent Nétanyahou devant la CPI

Publié le 17-10-2010

Neuf militants turcs avaient été tués dans des heurts avec les commandos de la marine israélienne lors de l’abordage du navire amiral de la flottille. Neuf passagers français de la flottille arraisonnée par Israël au large de Gaza le 31 mai ont déposé une "dénonciation" pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité auprès de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, a annoncé mercredi 13 octobre leur avocate.
"La procédure de dénonciation, la seule accessible pour les particuliers, vise à ce que le procureur de la CPI saisisse la chambre préliminaire de la Cour pour être autorisé à faire une enquête.
Déposée auprès du procureur de la CPI, la dénonciation vise le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, son ministre de la défense, Ehoud Barak, et son chef d’état-major, le général Gaby Ashkenazi, "puisqu’ils ont revendiqué la responsabilité de cette opération", a précisé Me Liliane Glock, avocate de neuf des dix Français qui participaient à la flottille, ainsi que de deux veuves de Turcs tués lors de l’opération et d’un Turc rescapé.
L’avocate, basée à Nancy, a en outre assuré qu’une dénonciation similaire allait être déposée jeudi au nom des autres victimes turques de l’attaque de la flottille.
"DES PREUVES CLAIRES PERMETTANT D’APPUYER DES POURSUITES"
Neuf militants turcs avaient été tués dans des heurts avec les commandos de la marine israélienne lors de l’abordage du navire amiral de la flottille, dans les eaux internationales, alors que le bateau tentait de forcer le blocus israélien de la bande de Gaza. Les plaignants considèrent que l’attaque de la flottille d’une part, le blocus de Gaza d’autre part, constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
Les plaignants font notamment valoir un rapport du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui affirme qu’il y a "des preuves claires permettant d’appuyer des poursuites" contre Israël pour des crimes incluant l’homicide intentionnel et la torture à la suite de l’assaut. Me Glock avait déjà déposé des plaintes en France en juin, notamment pour "enlèvement" et "séquestration" auprès des procureurs de Marseille et d’Evry, où résident deux de ses clients."
Source :
CAPJPO-EuroPalestine