vendredi 9 juillet 2010

Flottille: la Turquie prendra "toute mesure" pour défendre ses civils

08/07/2010    
Le chef de la diplomatie turc Ahmet Davutoglu a averti Israël jeudi à Londres que son pays se réservait le droit de "prendre toute mesure pour garantir les droits de ses civils" après le raid israélien contre un navire d'aide à Gaza qui avait coûté la vie à neuf Turcs en mai.
Interrogé sur l'éventualité d'une rupture unilatérale des relations diplomatiques turco-israéliennes par Ankara, Ahmet Davutoglu a répondu: "Nous attendons qu'Israël présente des excuses (...) ou accepte une enquête internationale. J'estime que c'est une demande juste et raisonnable de la Turquie".  
"S'ils n'adoptent pas l'une ou l'autre alternative, alors bien sûr la Turquie (...) se réserve le droit de prendre toute mesure pour garantir les droits de ses civils", a-t-il ajouté à l'issue d'un entretien à Londres avec son homologue britannique William Hague. 
"Si les Israéliens veulent que nos relations s'améliorent, ils doivent accepter de rendre des comptes et de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher la détérioration de nos relations", a-t-il insisté.

La position de la Syrie préoccupe Israël

08/07/2010  
Dans un article qui tente de sonder l’humeur politique du président syrien Bachar ElAssad, le journal israélien Haaretz reprend la conclusion du service des renseignements militaires israéliens lequel estime que le numéro un syrien fait part de plus en plus d’une confiance accrue en soi.  
Concernant sa position du processus de paix qui préoccupe le plus les chefs des renseignements israéliens, le journal rapporte des prévisions contrastées.  
Certains sont optimistes, et s’attendent à ce qu’il soit disposé à conclure un accord de paix au cas où  le Golan occupé est restitué à la Syrie. C’est l’avis du directeur du centre de recherches des renseignements militaires Yossi Beiditz et le chef d’état major Gabi Ashkénazi.
Pour sa part, le chef du Mossad Meir Dagan adopte une position tout à fait inverse : il croit fervemment qu’ElAssad ne conclura jamais d’accord de paix.
Alors qu’au milieu se trouve le chef des services de renseignements militaires Amos Yadlin qui croit  quant à lui que le président syrien est toujours hésitant, constatant toutefois qu’il s’est de plus en plus écarté du processus de paix, ces dernières années.
Selon le journal, le président syrien ne semble pas vouloir renoncer à son alliance avec l’Iran et le Hezbollah.           
A cet égard, il prétend que la Syrie a construit une usine de production de missiles M 600 capable de frapper au cœur de l’entité sioniste, dans le cadre d’un accord avec l’Iran.
Citant le site en ligne des services de renseignements français, c’est l’Iran qui aurait financé cette usine, et lui aurait fourni les éléments technologiques nécessaires,  à condition que la Syrie livre la moitié des missiles fabriqués au Hezbollah.
Les M 600  sont des engins de 600 mm de diamètre, et d’une portée allant de 250 à 300 Km, dont la propulsion se fait au carburant solide, explique le journal. Il est également capable de porter des têtes de 500 Kg.  Il serait confectionné grâce à une technologie ancienne en comparaison avec le missile iranien Fateh 110, qui constitue quant à lui un spécimen développé de la Katioucha soviétique, chinoise et nord-coréenne.
Commentant les rapports médiatiques faisant état que la Syrie continue de fournir des missiles au Hezbollah, en dépit de la résolution 1701,  le Haaretz a soupçonné les services de renseignements d’être derrière cette fuite.
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« Israël » déclare s’armer de plus en plus

08/07/2010  
Alors qu’Israël publie ses rapports sur l’arsenal du Hezbollah, déclarant avoir entre les mains la carte de ses sites militaires, il prend soin de déclarer être en train de s’armer, sans répit.
Selon la radio israélienne, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a négocié avec le secrétaire d’état à la guerre américain Robert Gates la vente d’un système d’armements super sophistiqués, pour soi-disant permettre à l’entité sioniste d’affronter la menace iranienne nucléaire. La nature de cet armement n’a pas été signalée.
La rencontre a eu lieu à Washington, en marge de sa rencontre avec le président américain, Barak Obama, avant de se rendre à New York pour rencontre le secrétaire général de l‘ONU, précise la radio.
Gates s’y est engagé à ne soutenir que les compromis qui garantissent la sécurité d’Israël.
Par ailleurs et toujours selon la radio israélienne, des sources militaires ont déclaré vouloir déployer les jours prochains un système radar de type « Raz » de fabrication israélienne. Il  serait capable de capter le lancement de n’importe quel engin, aussi bien les obus de mortiers que les missiles, ainsi que le site à partir duquel l’engin a été lancé, puis transmettre l’information aux batteries de l’artillerie afin de les bombarder.
Selon une source de l’armée, cinq de ces systèmes radars devraient être déployés tout au long de la frontière avec le Liban, et de la bande de Gaza.
Publiées en parallèle avec les rapports militaires israéliens sur l’arsenal du Hezbollah, ces deux informations auraient pour objectif de rassurer l’opinion publique israélienne et de donner l’impression aux autres que l’entité sioniste est prête à tous les scénarios. Question de dissuader ses adversaires, en l’occurrence le Hezbollah, de lui déclarer la guerre…

La politique colonialiste d’Israël en Cisjordanie

vendredi 9 juillet 2010 - 05h:56
Hook et Crook
Rapport B’Tselem
Le rapport présente le système qu’Israël adopte comme l’outil pour faire avancer ses objectifs politiques, lui permettant la violation méthodique des droits humains palestiniens.
Quelque 500 000 Israéliens vivent aujourd’hui au-delà de la Ligne verte : plus de 300 000 dans 121 colonies et environ 100 avant-postes, le tout contrôlant 42% du territoire de Cisjordanie, et les 200 000 autres dans les 12 quartiers qu’Israël a créés sur la terre palestinienne qu’il a annexée à la municipalité de Jérusalem. Le rapport examine les moyens utilisés par Israël pour prendre le contrôle de la terre afin d’y construire ses colonies. Pour la préparation de son rapport, B’Tselem s’est appuyé sur des informations et des documents officiels de l’Etat, entre autres le rapport du procureur Talia Sasson sur les avant-postes, les bases de données fournies par le général Baruch Spiegel, les rapports du contrôleur des finances de l’Etat, et les cartes de l’Administration civile.

L’entreprise colonisatrice se caractérise, depuis son début, par une approche instrumentale, cynique et même criminelle du droit international, de la législation locale, des ordonnances militaires, et de la loi israélienne, approche qui permet le pillage permanent de la terre palestinienne de Cisjordanie.
Le principal moyen utilisé par Israël à cette fin est de déclarer la terre, « terre d’Etat », mécanisme dont il a résulté la saisie de plus de 900 000 dunums (900 kilomètres²) de terre (16% de la Cisjordanie), la plus grande partie des déclarations datant de la période 1979/1992. L’interprétation que le bureau du procureur de l’Etat donne à ce concept de « terre d’Etat » issu de la loi territoriale ottomane contredit explicitement les dispositions statutaires et les arrêts de la Cour suprême mandataires. Sans cette interprétation fallacieuse, Israël n’aurait jamais pu attribuer ces immenses étendues de terres aux colonies.
En outre, les colonies de peuplement ont pris le contrôle de terres palestiniennes privées. En recoupant les données de l’Administration civile, les circonscriptions juridiques des colonies et les photos aériennes des colonies prises en 2009, B’Tselem a découvert que 21% des superficies bâties des colonies sont des terres qu’Israël reconnaît comme des propriétés privées qui appartenaient à des Palestiniens.
(JPG)
Les colonies contrôlent aujourd’hui 42% de la Cisjordanie.
Pour inciter les Israéliens à venir s’installer dans les colonies, Israël a inventé tout un mécanisme d’avantages et de primes pour les colonies et les colons, quelle que soit leur situation économique, laquelle était souvent financièrement assurée. La plupart de ces colonies de peuplement en Cisjordanie relèvent du statut de priorité nationale, en zone A, ce qui leur donne un certain nombre d’avantages :
  • en matière de logement, en permettant aux colons d’acquérir des logements de qualité à bon marché, avec une attribution automatique de prêt logement subventionné ;
  • des avantages très importants en matière d’éducation, tels que la gratuité de l’enseignement à partir de trois ans, des années scolaires étendues, la gratuité de transport pour les écoles et des salaires élevés pour les enseignants ;
  • pour l’industrie et l’agriculture, des aides et des subventions, l’indemnisation des taxes imposés sur ses produits par l’Union européenne ;
  • en matière de fiscalité, l’assujettissant des colonies à des impôts nettement moins élevés que les communautés à l’intérieur de la Ligne verte, et en accordant des subventions d’équilibre pour les colonies, afin d’aider à couvrir les déficits.
L’implantation des colonies est une violation du droit humanitaire international. Israël fait fi des lois applicables, les interprétant à sa manière, une interprétation contestée par la plupart des juristes les plus éminents dans le monde, et par la communauté internationale.
L’entreprise colonialiste constitue un manquement permanent, cumulatif, aux droits humains des Palestiniens, notamment en violant :
  • le droit de propriété, par la prise de contrôle d’immenses étendues du territoire de Cisjordanie au profit des colonies de peuplement ;
  • le droit à l’égalité et aux libertés individuelles, par la création de systèmes judicaires séparés, dans lesquels les droits de la personne sont basés sur l’origine nationale, les colons étant soumis au système judiciaire d’Israël fondé sur les droits de l’homme et les valeurs démocratiques, pendant que les Palestiniens sont soumis au système judiciaire militaire qui les prive systématiquement de leurs droits ;
  • le droit à un niveau de vie satisfaisant, étant donné que les colonies ont été implantées intentionnellement d’une façon qui empêche tout développement urbain des communautés palestiniennes, et que le contrôle d’Israël sur les sources aquifères empêche également tout développement de l’agriculture palestinienne ;
  • le droit à la liberté de déplacement, au moyen des check-points et autres obstacles aux déplacements des Palestiniens en Cisjordanie, dans le but de protéger les colonies et les grands axes de circulation des colons ;
  • le droit à l’autodétermination, par la rupture de la continuité du territoire palestinien et la formation de dizaines d’enclaves qui empêchent la création d’un Etat palestinien indépendant et viable.
Le voile de légalité qu’Israël cherche à poser sur son entreprise colonialiste est destiné camoufler le pillage en cours de la terre de Cisjordanie, en éliminant les valeurs fondamentales de légalité et de justice du système juridique israélien appliqué en Cisjordanie. Le rapport présente le système qu’Israël adopte comme l’outil pour faire avancer ses objectifs politiques, lui permettant la violation méthodique des droits humains palestiniens.
Les vastes modifications géographiques et spatiales auxquelles Israël a procédé dans le paysage de Cisjordanie minent les négociations qu’Israël poursuit depuis dix-huit ans avec les Palestiniens et constituent des manquements à ses obligations internationales.
L’entreprise colonisatrice, basée sur la discrimination à l’égard des Palestiniens qui vivent en Cisjordanie, affaiblit également les piliers de l’Etat d’Israël en tant que pays démocratique, et nuit à son statut parmi les nations du monde.
(GIF)
Cisjordanie occupée
Philippe Rekacewics - agrandissement : Monde diplomatique
4 juillet 2010 - B’Tselem - traduction : JPP

Israël et la patience illimitée des Etats-Unis - Netanyahu échappe au bûcher

jeudi 8 juillet 2010 - 13h:02
Patrick Cockburn - CounterPunch
Habituellement, les rencontres entre présidents américains et premiers ministres israéliens sont précédées de spéculations autour de la question de savoir si le dirigeant US finira par se résoudre à exiger qu’Israël mette un terme à l’expansion de ses colonies en Cisjordanie, ainsi qu’au déplacement des Palestiniens de Jérusalem Est et qu’il arrête de mettre les Etats-Unis dans l’embarras avec ses actions militaires à la noix. 
Avant la rencontre d’hier, à la Maison Blanche, des critiques particulièrement virulentes contre Israël se faisaient entendre, émanant de l’establishment américain de la défense. Un commentateur influent, le Dr Anthony Cordesman, du Centre des Etudes Stratégiques et Internationales a notamment dit que l’engagement américain vis-à-vis de la sécurité d’Israël « ne justifie ni n’excuse des actions décidées par un gouvernement israélien qui transforme de manière regrettable Israël en handicap stratégique, alors qu’Israël devrait rester un atout ».
Il a ajouté qu’Israël devrait se montrer plus prudent quant aux limites auxquelles il entend pousser, pour les tester, les limites de patience américaine, et exploiter le soutien que lui apportent les juifs américains. Il a mis Israël en garde contre toute idée de lancer une attaque armée contre l’Iran en grillant délibérément ce qu’il a appelé le « feu rouge des Etats-Unis »
Si les Etats-Unis sont aussi chatouilleux en matière de retombées négatives des (ex)actions israéliennes au Moyen-Orient, c’est parce que la force de l’Amérique dans cette région du monde est d’ores et déjà réduite en raison de l’échec de son intervention militaire en Afghanistan et en Irak, qui n’a pas rempli ses objectifs. Par-dessus le marché, Israël est lui-même en train de s’affaiblir tant politiquement que militairement. L’apex de l’influence israélienne au Moyen-Orient avait été atteint après l’accord de paix signé en 1979 avec l’Egypte, qui lui avait donné les mains libres pour envahir le Liban en 1982. Mais cette intervention au Liban avait viré à une interminable guerre de guérilla qui prit fin avec le retrait israélien du Liban en 2000. Les opérations militaires (israéliennes) au Liban et à Gaza durant les dix années consécutives ont toute échoué, de manière lancinante. Pendant ce temps-là, le chef du Mossad, Meir Dagan, indiquait que l’Amérique a moins besoin d’Israël, maintenant que la Guerre Froide est bel et bien terminée.
Il en irait sans doute de l’intérêt des Etats-Unis de raccourcir la laisse de son rottweiler israélien, mais cela n’arrivera pas. La raison en est donnée par cette étrange [http://www.counterpunch.org/leupp07062010.html] tentative du général David Petraeus, actuel commandant-en-chef en Afghanistan et précédemment chef du Commandement Central et plus prestigieux de tous les généraux américains, de faire inscrire dans les annales de l’histoire le fait que le soutien des Etats-Unis aux agissements israéliens au Moyen-Orient mettait en danger la sécurité des armées américaines. Il a repiqué au truc au mois de mars, en lisant une déclaration écrite devant le Congrès.
Mais à peine le général Petraeus eut-il renouvelé son témoignage qu’il fit promptement machine arrière. L’explication de ce retournement de veste à vue du général Petraeus pourrait être qu’il veut maintenir ouverte l’option de sa candidature aux élections présidentielles de 2012 et qu’il n’a pas l’intention de se mettre à dos les électeurs juifs ou les idéologues néocons.
Reste que cet épisode illustre les contraintes intérieures qui empêchent tout dirigeant politique ou militaire américain de contrôler Israël, voire simplement de le critiquer. Il se peut que le président Obama ait été ferme face à Netanyahu, lors de sa visite officielle d’hier, mais il est improbable qu’il prenne des mesures effectives tendant à mettre la pression sur Israël, de crainte d’aggraver les pertes du parti démocratique lors des élections de mi-mandat [mid-term elections]. Donc il n’y aura sans doute aucune crise dans les relations américano-israéliennes, même si cette absence de crise est précisément une des rares choses qui pourraient inciter les électeurs israéliens à rejeter Netanyahu...
* Patrick Cockburn est l’auteur de l’ouvrage Muqtada : Muqtada Al-Sadr, the Shia Revival and the Struggle for Iraq (Muqtada : Muqtada Al-Sadr, la Renaissance chiite et le combat pour l’Irak)].
7 juillet 2010 - Counterpunch - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.counterpunch.org/patrick...
Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
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Israël pousse les Etats-Unis à faire pression sur l’Autorité Palestinienne pour liquider la cause palestinienne

jeudi 8 juillet 2010 - 07h:13
Palestine Times
Alors que le régime d’apartheid israélien continue ses politiques de purification ethnique et d’expansion coloniale en Cisjordanie, et particulièrement à Jérusalem-Est, l’envoyé spécial américain au Moyen-Orient George Mitchell a essuyé une nouvelle visite stérile en Palestine occupée. 
Mitchell s’est rendu dans la région de nombreuses fois. Cependant, toutes ses visites n’ont pas réussi à faire accepter à l’élite sioniste fanatique le gel de l’expansion des colonies juives au détriment des territoires palestiniens, la laissant seule prendre la décision de renoncer aux spoliations depuis la guerre de 1967.
La dernière visite de Mitchell en Palestine occupée avait pour objectif de pousser “les parties” à poursuivre les moroses négociations de paix. Des sources à Washington et en Palestine occupée ont toutefois suggéré que la réelle motivation derrière ce regain d’effort américain est d’aider l’administration Obama dans son actuelle posture vis-à-vis de l’Iran et aussi d’augmenter les chances du Parti Démocrate aux élections législatives de novembre. Depuis quelques semaines, plusieurs officiels américains ont, implicitement ou explicitement, appelé à une solution rapide au conflit israélo-palestinien « afin de priver l’Iran d’un élément de propagande important qui, judicieusement utilisé, ferait oublier son programme nucléaire. »
Les mêmes sources laissent entendre que les récents efforts américains pour obtenir le soutien arabe pour la construction d’une coalition régionale contre l’Iran ont rencontré un « succès modéré » dans plusieurs capitales arabes, parmi lesquelles Riyad et le Caire, considérées comme des acteurs majeurs de l’arène arabe.
Cela a incité l’administration Obama à se concentrer, au moins publiquement, à arriver à une résolution « acceptable » à la situation palestinienne avant de « s’attaquer au problème du nucléaire iranien sous tous ses aspects. »
Il va sans dire, Israël étant farouchement opposé à l’initiative américaine, qu’ils insisteront sur le fait qu’il n’y a aucun lien entre le programme nucléaire iranien et l’occupation israélienne prolongée en Palestine.
En fait, l’élite israélienne a déjà recommandé au lobby américano-sioniste d’exercer une « pression maximale » sur l’administration Obama pour qu’elle abandonne ses efforts pour résoudre le conflit avec les Palestiniens avant de s’occuper de la question iranienne.
Dans ce contexte, l’AIPAC, le plus puissant lobby sioniste des Etats-Unis, a envoyé des lettres à des centaines de sénateurs et de député(e)s, exigeant qu’ils s’opposent à l’approche de l’administration Obama.
Plus efficacement, des célèbres figures sionistes aux Etats-Unis, telles qu’Elie Wiesel et Ed Koch, pour ne citer qu’eux, ont aussi fait campagne contre l’administration, pensant que faire pression sur Israël pour stopper la purification ethnique contre les Palestiniens aurait pour conséquence de rendre la paix encore plus difficile.
Faisant face à la pression croissante du lobby juif, principalement à travers le Congrès, l’administration Obama et le Parti Démocrate à Washington résistent en déclarant qu’un conflit continu en Palestine occupée était dangereux pour les intérêts stratégiques américains (et les soldats) dans une des régions les plus géopolitiquement sensibles.
A ajouter à cela, l’administration semble essayer de persuader qu’il serait plus facile pour les Etats-Unis et l’Occident de s’attaquer au problème du nucléaire iranien si la question palestinienne n’entrait pas en ligne de compte. L’administration Obama pense que l’Iran utilise la situation palestinienne comme une diversion pour encourager l’"extrémisme", par exemple le radicalisme islamique, au Moyen-Orient.
Sur ce point, le gouvernement américain semble de plus en plus convaincu qu’en l’absence d’une solution viable à la question palestinienne, les intérêts américains dans la région vont continuer de pâtir des régimes pro-américains, ou plus exactement les dictatures à la solde des Américains chez les Arabes ou plus largement dans le monde musulman, et feraient face à des perspectives précaires aux mains des mouvements d’opposition islamistes. De tels régimes incluent entre autres l’Egypte et le Pakistan aussi bien que l’Autorité Palestinienne.
Néanmoins, l’administration Obama est confrontée à un réel dilemme. Premièrement, sa capacité à efficacement et significativement faire pression sur Israël est très limitée, étant donné la manipulation des députés par les partisans d’Israël.
Mitchell a réclamé de l’élite palestinienne qu’elle accepte un Etat Palestinien temporaire avec des frontières temporaires comme l’exigent plusieurs officiels israéliens. Le projet américain envisage un accord, orné d’une formidable couverture médiatique pour la naissance de la République Palestinienne, mais la prive de souveraineté et d’intégrité territoriale tout comme de réelle substance. Selon des sources sures de Ramallah, l’Autorité Palestinienne, sous réserve éventuelle de conditions, donnerait son consentement pour le contrôle de 30 à 45% de la Cisjordanie, dans lequel elle se déclarera comme Etat Palestinien indépendant. Toutefois, Israël gardera un solide contrôle de Jérusalem, des colonies juives tout comme la plus grande partie de la Cisjordanie reconnue comme zone israélienne, et mêmes celles situées à l’est du Mur de Séparation, aussi bien que les routes frontalières et les ressources en eau.
Les frontières et l’espace aérien resteraient sous contrôle israélien en plus des principales routes d’accès à la Cisjordanie.
Officiellement, l’Autorité Palestinienne dément qu’elle acceptera la proposition américaine. Cependant, des experts proches de l’Autorité Palestinienne pensent que la direction menée par Mahmoud Abbas va finalement se plier aux exigences américano-israéliennes, particulièrement si l’administration américaine agite le drapeau de l’aide financière. L’Autorité Palestinienne est très dépendante de l’aide financière étrangère, spécialement celle des Etats-Unis et de l’Union Européenne, aussi bien que les pays arabes qui doivent leur salut aux Etats-Unis.
Mitchell aurait dit à l’Autorité Palestinienne que les Etats-Unis ferait pression sur Israël pour permettre l’entrée dans les zones contrôlées par l’Autorité Palestinienne de blindés russes offerts pour être utilisés contre les futurs émeutiers, comme par exemple les partisans du Hamas.
Le plan envisagé par les Américains, qui ignore et s’indiffère du droit de retour, en plus de repousser indéfiniment les questions cruciales telles que la position de Jérusalem, rencontrerait une forte opposition par seulement des groupes de libération islamiques, comme le Hamas et le reste du camp islamiste, mais aussi par une grande partie du Fatah, particulièrement de ses partisans. De même, un vaste segment chez les nationalistes palestiniens et les gauchistes feraient aussi preuve d’une grande hostilité à l’adoption du projet américain par l’Autorité Palestinienne.
Comme mentionné ci-dessus, les Américains sont le plus conscients de cela. Toutefois, l’administration Obama, probablement en coopération avec plusieurs acteurs régionaux comme l’Egypte et la Jordanie, y verrait que l’accord est conclu en dépit de l’opposition et du rejet populaire de celui-ci.
Pendant ce temps, le régime palestinien à Ramallah prépare psychologiquement les Palestiniens à une déclaration unilatérale de la création de son Etat au cours de l’année. Le premier ministre de l’Autorité Palestinienne Salam Fayyad a fait de nombreux discours promettant aux Palestiniens que l’aube de la liberté va se lever et que l’occupation israélienne va bientôt arriver à son terme. Pourtant, il est très probable que les mots euphoriques de Fayyad ne représentent plus que du vent envoyé au contrôle israélien total en Cisjordanie et une augmentation de la méfiance américano-européenne à reconnaître un Etat Palestinien autoproclamé comme légitime au vu des récentes déclarations faites par nombre d’officiels européens.  Finalement, il est crucial de se souvent qu’Israël, dont l’occupation armée contrôle chaque rue et chaque coin de Cisjordanie, incluant Ramallah, le siège du gouvernement Fayyad, a le dernier mot dans cette affaire en dépit de tout autre considération.
 En gardant cela en tête, on est incité à comprendre que chaque nouvelle déclaration de création d’Etat par l’Autorité Palestinienne n’est qu’une reproduction réchauffée de la rhétorique de la déclaration d’Indépendance de 1988. Il va sans dire qu’Israël n’aurait aucun souci à se faire avec une telle déclaration. En fait, faire ce premier pas pourrait même recevoir la bénédiction tacite d’Israël.
Palestine Times - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.ptimes.org/main/default....
Traduction de l’anglais : Yazid Slaim
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Netanyahou rassure sa droite et les colons

publié le jeudi 8 juillet 2010
Hassane Zerrouky

 
Le premier ministre israélien, qui a rencontré hier soir Barack Obama à Washington, ne semblait pas disposé à faire le moindre geste en faveur de l’arrêt de la colonisation en Cisjordanie occupée.
Une chose paraît sûre  : le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, n’est pas parti mardi à Washington pour se faire taper sur les doigts. Résolu à annexer une partie de la Cisjordanie occupée ainsi que la partie orientale de Jérusalem que les Palestiniens revendiquent comme capitale de leur futur État, il ne semble pas prêt à faire le moindre geste. Selon le quotidien Yediot Aharonot, juste avant son départ aux États-Unis où il a rencontré hier soir le président Obama, le premier ministre israélien a tenu des réunions avec plusieurs ministres de son gouvernement les assurant de sa détermination à empêcher une prolongation du gel des colonies en Cisjordanie. Et se conformer ainsi aux positions de son parti, le Likoud, qui s’était prononcé le 24 juin dernier pour la reprise de la colonisation en Cisjordanie à compter du 26 septembre, date d’expiration du moratoire sur le gel de la colonisation. « Il n’y a pas le moindre doute  : la construction reprendra en Judée-Samarie (Cisjordanie) immédiatement après l’échéance du gel », a réitéré Limor Livnat, ministre de la Jeunesse et des Sports israélienne.
Entre-temps, la colonisation de Jérusalem-Est, avec à la clé l’expulsion programmée de centaines de familles palestiniennes, se poursuit. Réunies hier à Jérusalem, toutes les formations de la coalition gouvernementale – à l’exception du Parti travailliste – ont appelé à ne pas prolonger le moratoire sur la colonisation. « L’indépendance d’Israël et nos intérêts vitaux sont en jeu », ont affirmé ces jusqu’aux-boutistes.
le rapport accablant d’une ong israélienne
Et pour couronner le tout, le conseil représentatif des colons de Cisjordanie vient de lancer une campagne pressant Netanyahou de « respecter ses engagements » électoraux. « Une parole est une parole, une date est une date, et le 26 septembre nous allons recommencer à construire », a-t-il fait savoir via un encart publicitaire publié dans la presse. Ne voulant pas en rester là, les colons ont organisé tard dans la soirée d’hier une manifestation pro-colonisation devant le consulat général des États-Unis à Jérusalem, au moment de l’entrevue Obama-Netanyahou à Washington  !
C’est dans ce contexte que l’ONG israélienne pour les droits de l’homme, B’Tselem, a publié hier un rapport selon lequel « 21% des parcelles sur lesquelles ont été construites 121 implantations et une centaine d’avant-postes en Cisjordanie sont des terrains qu’Israël reconnaît comme les principales méthodes qu’Israël utilise sont la réquisition du terrain pour des nécessités militaires, sa déclaration ou son enregistrement comme terrain de l’État, et l’expropriation pour des besoins publics »  ! Et sans que cela n’émeuve cet Occident capitaliste si prompt à monter au créneau dès lors qu’il s’agit d’un pays autre qu’Israël  ! Dans ces conditions, il est difficile de penser que le chef de la Maison-Blanche, qui a accueilli avec tous les égards Netanyahou, puisse le contraindre à des concessions majeures comme celui de renoncer à la poursuite de la colonisation.

La main tendue d’Obama à Israël

publié le jeudi 8 juillet 2010
Luis Lema

 
Rencontre de réconciliation entre les deux dirigeants à la Maison-Blanche après une période de froid. Le président américain a appelé à une reprise des négociations de paix directes d’ici à la fin de septembre entre Palestiniens et Israéliens
« Vous verrez, il y aura plus de photographes qu’à la cérémonie des Oscars », disait il y a quelques jours l’ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, Michael Oren [1]. Le principal objectif de la visite de Benyamin Netanyahou, mardi à Wa­shing­ton a été atteint : les photographes étaient légion. Et aussi bien l’Israélien que son hôte à la Maison-Blanche ont pu faire assaut d’amabilités pour démentir les « rumeurs » selon lesquelles les relations entre leurs deux pays seraient au plus mal.
« Discussions excellentes »
Des rumeurs, vraiment ? Lors de sa précédente visite, le premier ministre israélien avait été laissé seul avec ses collègues dans un bureau de l’aile ouest, sans téléphone et sans fenêtre, tandis que Barack Obama se retirait dans son appartement privé pour dîner en famille. La rencontre de réconciliation devait venir le mois dernier, mais elle avait été annulée après l’attaque sanglante de commandos israéliens contre la « Flottille de la paix » au large de la bande de Gaza.
Hier, à la Maison-Blanche, c’est comme si tous ces épisodes n’avaient jamais existé. « Nos relations n’ont fait que s’accroître au fil des mois, sur toute une variété de sujets », expliquait Barack Obama. « Nos discussions sont excellentes, et nos valeurs et nos intérêts sont similaires », enchaînait « Bibi » Netanyahou. Louant le « sérieux » de l’un, « l’engagement » de l’autre, les deux hommes ont affiché, contre toute évidence, leur « confiance » réciproque, présente, ont-ils assuré, « dès le premier jour ».
De fait, aussi bien pour l’Israélien que pour l’Américain, il était temps de revenir à de meilleures dispositions. Aux Etats-Unis, les positions fermes de l’administration Obama sur le gel des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens, puis son manque d’ardeur à défendre l’Etat hébreu lors des récentes discussions sur le Traité de non-prolifération nucléaire ont provoqué une pluie de critiques de la part des amis d’Israël et dans les rangs républicains du Congrès [2]. En Israël, au sein de son gouvernement dominé par les faucons, Benyamin Netanyahou a pour sa part besoin de démontrer que sa politique ne lui a pas aliéné le soutien du grand allié américain, tandis que le siège de Gaza soulève désormais des protestations tous azimuts, de la Turquie à l’Union européenne.
D’autant plus, comme le note le spécialiste Robert Danin, du Council on Foreign Relations, que cette rencontre intervenait « à un moment critique » : en septembre prochain s’achèvera le moratoire instauré par Israël sur la colonisation. Au même moment, le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, devra rendre des comptes à ses collègues arabes sur les résultats obtenus lors des discussions avec Israël. Enfin, ce sera l’ouverture de la nouvelle Assemblée générale de l’ONU et son cortège de réunions consacrées au Proche-Orient. « La rencontre à la Maison-Blanche était essentielle pour prévenir une « crise de septembre » et une rupture dans les négociations », résume Robert Danin.
Une reprise de la colonisation israélienne en septembre, et ce sont les discussions directes entre Palestiniens et Israéliens qui échoueront immanquablement (pour l’instant, ces discussions ne sont que « de proximité », c’est-à-dire indirectes). Un échec de ces négociations, et c’est l’Autorité palestinienne qui perdrait encore une bonne part de ce qui lui reste de crédibilité face au Hamas de Gaza. « Nous voulons nous assurer que ces négociations seront sérieuses », assurait Barack Obama en prenant garde toutefois de ne pas mentionner spécifiquement la question de la colonisation. Mais en précisant : « Une action particulière (lire : la colonisation) ne doit pas compromettre l’ensemble des discussions. »
Jusqu’ici, dans les cinq « rounds » de discussions indirectes qui se sont tenus avec la médiation de l’émissaire américain George Mitchell, les Palestiniens sont venus avec des propositions substantielles sur la question des frontières et du règlement définitif du conflit, note un bon observateur américain. « Mais ils se sont vu répondre par les Israéliens que ces discussions n’étaient pas le lieu adéquat pour aborder les questions de fond. Ce que veut Israël, ce sont des discussions directes qui pourraient apaiser la pression internationale, mais sans aucun engagement préalable de leur part », poursuit-il.
Faute d’aborder les enjeux centraux, Barack Obama a donc rassuré les Israéliens, à propos de l’Iran, et plus encore sur la question de l’arme nucléaire israélienne. « La taille d’Israël, son histoire et son environnement font de lui un Etat particulier, a affirmé en substance le président américain. Nous n’entreprendrons rien qui puisse mettre en danger sa sécurité. » Autrement dit : les généraux israéliens peuvent dormir tranquilles.
publié par le Temps
ajout de notes : CL, Afps

Les droits des Palestiniens sévèrement violés durant la guerre de Gaza

Ecrit par PNN
08/07/2010  
Gaza – PNN – Un rapport publié au début de la semaine fait état du traitement des détenus palestiniens durant la guerre à Gaza de l’hiver 2008-2009. 
Conclusion : une violation des lois locales et internationales, et un non-respect des droits les plus fondamentaux que les détenus sont censés posséder.
Ce document, établi par le Comité Public Contre la Torture en Israël (PCATI) met en évidence la violation des droits des détenus par l’Etat d’Israël. Israël a constitué une catégorie légale de prisonniers qualifiés d’ « illicites », non reconnue par la loi internationale, qui a été utilisée afin de priver les détenus d’un statut de prisonniers de guerre.
Ce statut normal garantit des droits fondamentaux tels qu’une alimentation suffisante, des soins médicaux ou le droit de vivre dans des conditions décentes en étant protégé contre les actes violents. Autant de droits qui passent bien souvent à la trappe dans les pratiques de l’armée israélienne.
L’armée retenait les informations concernant la détention des Palestiniens, les empêchant d’affirmer avec certitude que leurs droits étaient violés, alors qu’ils étaient emprisonnés dans des conditions terribles : jetés dans des puits ou laissés seuls dans des cellules sombres et froides, sans accès à de la nourriture ou à des installations sanitaires. Des actes de violence ont été également rapportés à plusieurs reprises.
Les témoignages sur lesquels se base ce rapport tendent à prouver que des Palestiniens étaient utilisés comme boucliers humains par les soldats israéliens pendant la guerre. Or seulement deux israéliens ont été accusés de fautes durant la guerre de Gaza, dont un sniper cette semaine qui pourrait être condamné pour crime de guerre.
L’armée a averti qu’un commandant de bataillon qui aurait utilisé un civil palestinien comme bouclier humain pourrait également être sanctionné. Qu’il s’agisse d’un premier pas pour mettre fin à l’impunité pour les atrocités survenues à Gaza ou un moyen de faire baisser la pression interne et internationale est encore incertain. 

La famille Shalit campe devant le domicile de Netanyahu

09/07/2010
Plus de 25 000 personnes ont défilé à Jérusalem, hier, pour la libération du soldat enlevé il y a quatre ans par le Hamas.
La famille de Gilad Shalit, le soldat israélien détenu depuis plus de 4 ans à Gaza, s'est installée hier soir devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem au terme d'une marche de solidarité de 12 jours à travers Israël. Quelque 25 000 sympathisants, selon les organisateurs, se sont rassemblés dans un grand parc de Jérusalem-Ouest avant que la famille Shalit ne s'installe dans une tente devant la résidence de M. Netanyahu.
« Monsieur le Premier ministre, n'abandonnez pas mon fils », a imploré Aviva, la mère du tankiste de 23 ans, qui a aussi la nationalité française, capturé par un commando palestinien le 25 juin 2006 à la lisière de la bande de Gaza. « Il est temps de dire : ça suffit. Quatre années d'enfer, c'est trop », a-t-elle plaidé.
Les marcheurs arboraient des t-shirts avec l'inscription « Gilad est encore vivant » et des rubans jaunes, la couleur de la campagne de solidarité. Sur une banderole à l'adresse de M. Netanyahu, on pouvait lire : « Le peuple a décidé : "Libère Shalit". »
Plus de 200 000 Israéliens, selon les organisateurs, ont participé à cette marche de 205 kilomètres depuis le départ le 27 juin de la maison familiale du soldat à Mitzpe Hila (nord du pays).
Les manifestants sont arrivés à Jérusalem, dont le centre-ville avait été fermé à la circulation, dans une ambiance festive, des jeunes jouant du tambourin ou soufflant dans des vuvuzelas. La marche avait pour objectif d'en appeler à l'opinion publique pour faire pression sur M. Netanyahu afin qu'il obtienne la libération du soldat israélien, actuellement aux mains du Hamas. De nombreuses personnalités israéliennes avaient apporté leur soutien à cette initiative très médiatisée, notamment trois ministres et des députés de la majorité comme de l'opposition.
Lors du départ de la marche, Noam Shalit, le père du militaire, a juré de ne « rentrer (chez lui) qu'avec Gilad ».
Israël et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, se rejettent la responsabilité de l'échec de négociations indirectes sur un échange de prisonniers : le soldat contre un millier de Palestiniens emprisonnés en Israël. M. Netanyahu a affirmé la semaine dernière qu'Israël ne paierait « pas n'importe quel prix » pour obtenir la libération du soldat, tout en confirmant être prêt à relâcher, sous conditions, un millier de Palestiniens. 

Obama appelle à saisir l’opportunité de parvenir à la paix

09/07/2010
« Nous n’aurons probablement pas de meilleure occasion que celle qui nous est offerte en ce moment. Il faut la saisir », a déclaré Barack Obama dans une interview accordée à une chaîne de télévision israélienne.
Il est improbable qu'Israël attaque les installations nucléaires de l'Iran sans en informer préalablement les États-Unis, a déclaré le président américain Barack Obama dans une interview diffusée hier par la télévision israélienne. « Il est inacceptable que l'Iran possède des armes nucléaires et nous allons faire tout ce que nous pouvons pour empêcher que cela arrive », a déclaré mercredi M. Obama à la chaîne 2 israélienne. « Aucun de nous deux n'essaie de surprendre l'autre », a-t-il répondu lorsque le journaliste lui a demandé s'il était inquiet qu'Israël puisse attaquer les sites nucléaires iraniens sans en informer les États-Unis.
L'interview, la première accordée par M. Obama à une chaîne israélienne depuis son entrée en fonctions il y a près d'un an et demi, a été réalisée pendant une visite aux États-Unis du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. La visite a été considérée comme un rapprochement entre les deux dirigeants. MM. Obama et Netanyahu ont eu mardi des entretiens dans le bureau Ovale de la Maison- Blanche consacrés au nucléaire iranien mais également au processus de paix au Proche-Orient.
Sur ce plan, le président Obama a incité hier les Israéliens à saisir la possibilité de parvenir à la paix. « Nous n'aurons probablement pas de meilleure occasion que celle qui nous est offerte en ce moment. Il faut la saisir », a dit le chef de la Maison-Blanche. Comme on lui demandait s'il pensait qu'un accord de paix pouvait intervenir durant son mandat présidentiel, il a répondu : « Je crois que oui. »
M. Obama a dit mardi espérer que les négociations directes entre Israéliens et Palestiniens reprendraient avant le 26 septembre, la date de la fin du moratoire partiel sur la construction dans les colonies juives de Cisjordanie. À ses côtés, M. Netanyahu a promis des « mesures concrètes » en ce sens.
Pour de nombreux analystes à Washington, le retour au dialogue direct entre Israël et les Palestiniens est probable, mais ceux-ci doutent que cette évolution permette des progrès rapides vers la paix. La rencontre Obama-Netanyahu cette semaine était « essentielle pour éviter une crise en septembre », juge Robert Danin, l'ancien chef du bureau de Jérusalem du quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, Union européenne, ONU, Russie), sur le site du think-tank américain CFR. C'est en septembre que le président palestinien, Mahmoud Abbas, devra rendre compte des résultats du dialogue « de proximité » devant la Ligue arabe. Ce sera aussi le moment du rendez-vous annuel, à New York, de l'Assemblée générale de l'ONU. M. Obama et le quartette y seront questionnés sur les résultats de leurs efforts pour faire avancer le processus de paix.
Mais c'est évidemment l'expiration du gel temporaire des colonisations juives qui apparaît comme l'échéance la plus importante. David Makovsky, un analyste cité par le New York Times, suggère que les deux dirigeants ont pu s'entendre, en privé, sur une extension du moratoire après une reprise du dialogue direct. Selon Aaron David Miller, expert de l'institut Woodrow Wilson, la prolongation du moratoire « aura lieu » et une reprise du dialogue direct est probable « d'ici à deux mois ». Pour autant, d'après lui, « la négociation directe ne fera que révéler la largeur du fossé entre les deux parties ». Échanges de territoires, « droit au retour » des Palestiniens, question du statut de Jérusalem-Est : la paix entre Israël et les Palestiniens suppose d'importants sacrifices. Pour l'heure, conclut Aaron David Miller, « ni les Israéliens ni les Palestiniens ne sont prêts à en payer le prix ».

Abou Arafa dément les allégations sionistes d'accepter la décision d'expulsion

[ 08/07/2010 - 10:20 ]
Al-Qods occupée – CPI
L'ancien ministre des affaires d'al-Qods, l'ingénieur Khaled Abou Arafa, a nié les allégations publiées par les masses médias sionistes autour d'un accord signé par les députés d'al-Qods d'accepter la décision d'expulsion et qu'on va trouver une solution à cette affaire prochainement.
Dans une déclaration de presse publiée, le mercredi 7/7, Abou Arafa a affirmé que ces prétentions viennent dans le cadre de la propagande sioniste mensongère pour détourner l'attention des solidaires envers cette question humanitaire, en insistant sur le refus des députés à toutes les décisions sionistes et qu'ils vont rester à al-Qods sous toutes les conditions.
Il a appelé la direction palestinienne à adopter la question des députés expulsés à travers une action immédiate et presser sur le conseil international de sécurité afin de tenir une séance urgente pour trouver une solution à cette affaire et effectuer la décision N° 799 parce que les députés palestiniens expulsés représentent le peuple palestinien et la légitimité palestinienne.
Dans le même contexte, Abou Arafa a condamné fortement l'enlèvement du chef du bloc parlementaire du Fatah, Azzam al-Ahmed par les forces occupantes lors de son entrée dans la ville occupée d'al-Qods.
Il a salué la visite d'al-Ahmed aux députés expulsés dans leur tente de sit-in dans la cour du siège du comité international de la Croix-Rouge, au quartier de Cheikh Jarrah, au centre de la ville occupée d'al-Qods.

Des syndicats américains refusent de rencontrer le consul israélien

[ 08/07/2010 - 11:35 ]
New York – CPI
 Des sources syndicales ont rapporté que le comité exécutif du syndicat des dockers aux Etats-Unis a refusé de rencontrer le consul sioniste, Akiva Tor, dans la ville de San Francisco, en Californie.
Les sources ont dit que les organismes de la direction et le conseil du syndicat ont discuté la demande du consul sioniste avant de prendre la décision et refuser sa rencontre, en soulignant que cette mesure vient dans le cadre de l'engagement du syndicat à la loi internationale et sa  participation à la levée du sévère blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza, ainsi que sa défense aux intérêts du mouvement des ouvriers palestiniens et américains.
Le membre du comité exécutif de l'union des syndicats des ouvriers de la Palestine, Manuel Abdel-Al et certains membres syndicalistes palestiniens ont envoyé une demande officielle à l'union générale du syndicat américain en l'appelant à refuser la rencontre avec les ambassadeurs et consuls sionistes, ainsi que la nécessité de s'engager au boycottage pour isoler l'occupation sioniste partout dans le monde.
D'autre part, le syndicaliste américain d'origine palestinienne, Mounadel Herzallah a dit que la dernière campagne sioniste vient dans le cadre d'une réaction israélienne perturbée et désordonnée.

L'occupation transfère 5 captifs d'al Khalil à la détention administrative

[ 08/07/2010 - 13:25 ]
Al Khalil/Ramallah/Néguev occupé - CPI
Les forces de l'occupation ont transféré 5 captifs de la ville d'al Khalil à la détention administrative, en prétendant  que les services de renseignements sionistes possèdent des dossiers secrets contre eux.
Des sources juridiques ont dit au centre palestinien d'information que les décisions de détentions administratives sont venues après l'échec des tribunaux sionistes de trouver des preuves pour les condamner.
Les forces occupantes emprisonnent des centaines de Palestiniens pendant des jours et des mois sous la détention administrative, sans aucun jugement ou accusation.
Dans le même contexte, le centre d'al-Ahrar pour les études des captifs et les droits de l'homme a déclaré que les autorités de l'occupation ont transporté le captif, Cheikh Abdel-Khaleq al-Nitcha de la prison désertique du Néguev à Hadarim, de façon surprenante, malgré qu'il a été transféré de cette prison vers le Néguev avant moins un mois seulement.
Notons que le captif al-Nitcha a été arrêté, plusieurs fois, dans les prisons sionistes et qu'il est l'un des éloignés vers le camp de Mardj al-Zouhour, au Liban, en 1994, et qu'il a été arrêté la dernière fois par les forces occupantes, en 2002.
De son côté, le chercheur dans les affaires des captifs, Abdel-Nasser Farawana a affirmé que le captif, Ahmed Ali Hussein Abou Jaber, 50 ans, du village de Kafr Qassem, dans les territoires palestiniens occupés en 1948, a commencé sa 25e année dans les prisons sionistes.
Notons qu'Abou Jaber a été arrêté le 8 juillet 1986, sous prétexte d'avoir participé à une opération avec un groupe de Palestiniens en Cisjordanie en tuant un soldat sioniste et un agent, et que l'occupation l'a condamné à la perpétuité et 20 ans supplémentaires.

Abou Hilal : Notre aille militaire est prête à s'adhérer à la résistante nationale

[ 08/07/2010 - 13:36 ]
Gaza- CPI
Le secrétaire général du mouvement palestinien d’Al Ahrar (Libres), Khaled Abou Hilal a affirmé que son aille militaire est prête pour s'adhérer à la résistance nationale et combattre l’occupation israélienne, tout en annonçant le lancement d'une radio et déclarant que son mouvement s’est transformé au travail ouvert dans la scène politique palestinienne.
Lors d’une fête organisé, le mercredi 7/7, à l’occasion du 3ème anniversaire du lancement de son mouvement, à Gaza, Abou Hilal a insisté sur le travail syndical et des étudiants dans tous les établissements de la société palestinienne.
«L’union nationale ne donne aucune place aux ennemis de la nation, car il se base sur la résistance et les principes du peuple palestinien», a-t-il souligné.
Le premier vice-président du conseil législatif palestinien, Dr. Ahmed Bahr et Khaled Abou Hilal ont confirmé la progression du rôle de la résistance nationale face à l’occupation israélienne, en soutenant la défense des députés de la ville d’Al Qods occupée qui sont déterminés à refuser, et par tous les moyens possibles, la décision injuste, arbitraire et raciste de l’occupation qui tente de les expulser de leurs maisons et leur ville sainte, en affirmant en même temps la sauvagerie agressive des autorités occupantes qui continuent de perpétrer des nettoyages ethniques contre le peuple palestinien, notamment dans sa ville sacrée d'Al-Qods.

Une Association juive visite la tente des députés d'al-Qods

[ 08/07/2010 - 15:39 ]
Al-Qods occupée – CPI
L'association juive "Neturei Karta" qui s'oppose à l'occupation sioniste et soutient les droits du peuple palestinien a annoncé sa solidarité totale avec les députés palestiniens de la ville d'al-Qods menacés d'expulsion.
Cette annonce est venue lors d'une visite effectuée, le mercredi 7/7, par une délégation de l'Association à la tente du Sit-in, dans le siège du comité international de la Croix-Rouge, au quartier de Cheikh Jarrah, au centre de la ville occupée d'al-Qods, où les députés organisent un sit-in contre la décision injuste sioniste qui vise à les expulser.
La délégation a été accueillie par les députés Maqdissis, ainsi que le comité national anti-expulsion et des personnalités de la ville sacrée.
Les membres de cette délégation portaient des panneaux écrits en plusieurs langues qui contestaient contre les pratiques inhumaines de l'occupation, ainsi que ses politiques oppressives, et pour soutenir le peuple palestinien.
Le porte-parole de l'Association a exprimé sa solidarité totale avec les députés expulsés et avec tout le peuple palestinien, en soulignant que ce groupe se considère comme une partie des Palestiniens.
Il a affirmé que les pratiques oppressives de l'occupation viennent de l'idéologie sioniste et que l'occupation va tenter d'expulser un grand nombre des palestiniens à l'extérieur d'al-Qods.
Le porte-parole du groupe juif a précisé qu'ils ne reconnaissent pas l'entité sioniste et affirment leur soutien au peuple palestinien pour obtenir ses droits et créer son état, dont la ville occupée d'al-Qods comme capitale.

Des sources israéliennes : L’arsenal du Hezbollah a été transporté vers les villages du Liban sud

[ 08/07/2010 - 15:56 ]
Agences
L’occupation israélienne accuse le parti libanais, Le Hezbollah d’avoir stocké 40.000 roquettes au cœur des villages du Liban sud, il y a 4 ans, durant la guerre israélienne contre le Liban.
«Des documents secrets dont des cartes détaillées, des photos aériennes et des films montrent le Hezbollah en train de renforcer ses capacités militaires», ont souligné des sources dans l’armée israélienne.
Des sources militaires et responsables de l'armée israélienne ont confirmé que ces documents ont été déclassifiés dans un objectif dissuasif afin de montrer au Hezbollah que ses tactiques et ses renforts sont toujours sous la surveillance de l’armée israélienne qui sait bien quoi faire dans toute attaque éventuelle, selon les propos israéliennes en accusant le mouvement libanais qu'il a bénéficié des capacités iraniennes, en creusant des tunnels et des bunkers souterrains.
En prétendant que le Hezbollah a violé la résolution onusienne 1701, l’armée israélienne manipule l’opinion publique des israéliens, en publiant que le Hezbollah a transformé des dizaines d’écoles, d’hôpitaux et des régions résidentielles à des bases militaires, en citant que ses combattants se sont déployés dans plus de 160 villages, au sud du Liban.
«Le Hezbollah pourrait tirer sur "Israël" entre 600 et 800 roquettes, par jour, au cours de toute guerre éventuelle», a estimé l’armée occupante israélienne.
Les sources ont révélé également que l'armée israélienne a dévoilé que les roquettes du Hezbollah sont d'une portée entre 30 et 50 Kms, dont plus de 75% ont été transportées de la Syrie et l'Iran, indiquant que de nombreux missiles syriens et un canon de 220 mm sont d'une portée d’au moins 150 kms.
en accusant l’Iran et la Corée du Nord d’avoir livré au Hezbollah  des armes développées, l’armée occupante israélienne a plaidé contre le Hezbollah, en proclamant qu’il possède des missiles M-600, d'une portée de 300 Kms, en ajoutant qu’il bénéficie d'un certain nombre de missiles Scud capables de frapper n'importe quel point à l'intérieur de l’entité de l'occupation israélienne, dont le centre de Tel Aviv.

Dweïk présente à la Croix-Rouge une lettre de solidarité avec les députés d'al-Qods

[ 08/07/2010 - 16:29 ]
Al Khalil/ al-Qods occupée – CPI
Le président du conseil législatif palestinien, Dr. Aziz Dweïk, a rencontré, le mercredi 7/7, le directeur de CICR dans la ville d'al Khalil en lui remettant une lettre de protestation  contre les pratiques oppressives de l'occupation et la situation dramatique des députés d'al-Qods occupés qui sont menacés d'être expulsés hors de leur ville sainte.
Dr. Dweïk a expliqué lors de cette rencontre la situation tragique des deux députés et du ministre d'al-Qods après la décision du tribunal sioniste de les expulser à l'extérieur de leur ville sacrée.
Il a appelé à la nécessité d'activer les efforts pour permettre aux députés de vivre tranquillement et en toute dignité dans leur ville natale, et déployer tous les efforts pour annuler cette décision sioniste, tout en saluant le CICR dans la ville d'al-Qods pour son soutien aux députés.
De son côté, le directeur de CICR, à al Khalil, a accueilli la délégation en affirmant que son comité va poursuivre son rôle pour soutenir les députés d'al-Qods et travaillera pour que l'occupation n'arrête pas ses activités et missions.
De plus, l'ambassadeur égyptien chez l'autorité palestinienne, Yasser Otman, a affirmé que la cause des députés Maqdissis expulsés représente une question politique et que la décision de l'occupation contre eux est illégale.
Ces déclarations sont venues lors d'une visite de solidarité de l'ambassadeur égyptien à la tente de Sit-in organisée par les députés d'al-Qods, dans la cour du siège du CICR pour protester contre la décision sioniste visant à expulser les représentants du peuple palestinien dans la ville d'al-Qods.

Bardawil : la reprise des négociations avec l'ennemi sioniste représente un grand crime

[ 08/07/2010 - 16:47 ]
Gaza - CPI
L’un des dirigeants du Hamas, Dr. Salah Al Bardawil a considéré que la reprise des négociations avec l'ennemi sioniste représente un grand crime contre le peuple palestinien.
Al Bardawil a déclaré, le mercredi 7/7, dans une déclaration de presse : «Compte tenu de la poursuite du siège, du judaïsme, du colonialisme très étendu, de l’expulsion de nos frères députés à Al-Qods, nous considérons toute négociation directe ou indirecte avec l’ennemi occupant israélien, comme une couverture et une participation directe aux crimes sionistes contre le peuple palestinien.
Il a appelé le Fatah à revoir cette stratégie honteuse et comédie et de retourner au choix du peuple palestinien et ses principes nationaux.
L'administration américaine a annoncé, hier, lors de la visite de Netanyahu, la reprise imminente des négociations directes avec le Fatah et l'autorité palestinienne.

Dustin Hoffman et d’autres stars de Hollywood boycottent le festival international du film à Jérusalem

Publié le 8-07-2010
Dustin Hoffman, l’anti-héros le plus attachant de l’histoire du cinéma américain, boycotte le festival international du film qui ouvre ses portes jeudi à Jérusalem.
Dans une déclaration au Jerusalem Post, le patron de la manifestation, Molad Hayo, indique que l’actrice états-unienne Meg Ryan, autre star de Hollywood, ne fera pas le déplacement.
Le prince Albert de Monaco, invité dans le cadre d’un hommage du festival à sa mère, la défunte actrice hollywoodienne Grace Kelly –laquelle, soit dit en passant, avait eu des gestes de solidarité avec les combattants de l’indépendance algérienne, à la fin des années 1950 – a également fait défection.
« Aucune de ces personnalités ne nous a officiellement donné de raison pour ces annulations. Mais nous en avons été avisés dès le lendemain de l’attaque contre la Flottille, et il est évident qu’il y a un rapport de cause à effet entre les événements », commente-t-il.
Molad Hayo se plaint. Il plaide en faveur de son activité, « qui a le mérite d’avoir mis depuis des années en relation cinéastes palestiniens et israéliens ».
Mais il est bien obligé de constater que le monde culturel israélien, dès lors qu’il se place sous les auspices de l’Etat d’Israël –ce qui est bien évidemment le cas avec le festival- ne peut pas s’exonérer des crimes de son gouvernement. Sauf à s’en démarquer ouvertement, ce que font un certain nombre d’intellectuels israéliens courageux, mais pas Hayo.
Agé aujourd’hui de 73 ans, Dustin Hoffman a conquis à partir des années 1970 une immense popularité en incarnant à l’écran des personnages aux antipodes du traditionnel héros hollywoodien, cow-boys musclés terrassant les sauvages Peaux-Rouges ou valeureux GI’s triomphant des fourbes petits hommes jaunes à tête de singe qu’étaient les Japonais. De « Little Big Man » à « Tootsie » en passant par « Macadam cow-boy » ou « Rain Man », Dustin Hoffman est ainsi devenu, pour des millions de spectateurs, le plus glorieux des perdants de la société : Indiens survivants du génocide, clochards, malades, chômeurs, etc.
Dustin Hoffman est d’origine juive et, dans des interviews récentes, il a indiqué qu’avec l’âge, sa pratique de la religion se faisait plus assidue. Cela n’empêchera pas quelques braillards de le traiter d’antisémite, comme le sont tous ceux qui critiquent la politique israélienne.
CAPJPO-EuroPalestine