mercredi 7 avril 2010

Trois suggestions à Bernard Kouchner

mardi 6 avril 2010, par Alain Gresh
Hervé de Charette a été ministre des affaires étrangères en 1995-1996, alors que Jacques Chirac était président de la République et Alain Juppé premier ministre. Il a joué un rôle actif et positif au moment de l’agression israélienne contre le Sud-Liban au printemps 1996 (le premier ministre était alors Shimon Peres). Envoyé par le président, de Charette séjourne dans la région pendant près de deux semaines, obtenant, malgré les réticences américaines et israéliennes, la mise sur pied d’un groupe de surveillance du cessez-le-feu auquel sont associés la Syrie, Israël, le Liban, les Etats-Unis et la France.
Député, Hervé de Charette a quitté l’UMP en décembre 2009 et a rejoint le Nouveau Centre. Le 24 mars 2010, lors des questions au gouvernement, il est intervenu sur la question palestinienne :
« Monsieur le ministre des affaires étrangères, dites-nous jusqu’à quand l’Europe, et avec elle la France, va continuer de supporter sans réagir la politique réactionnaire du Gouvernement israélien à l’égard du peuple palestinien. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.) Le Gouvernement israélien décide de construire 1 600 nouveaux logements dans la partie arabe de Jérusalem, qu’Israël occupe depuis quarante ans sans aucun droit. Que fait l’Europe ? Rien. »
« La malheureuse population de Gaza est enfermée dans une vaste prison à ciel ouvert où des milliers de familles sont livrées à la misère, au milieu des ruines laissées par la guerre déclenchée par l’armée israélienne. Que fait l’Europe ? Rien. »
« La colonisation se poursuit inlassablement en Cisjordanie. Que dit l’Europe ? Rien. Des milliers de Palestiniens sont détenus dans les prisons et les camps israéliens sans jugement et sans droit. Que dit l’Europe ? Rien. Toujours rien. »
« Monsieur le ministre, les provocations récentes du Premier ministre israélien, son intention délibérée de rendre impossible quelque négociation que ce soit avec les dirigeants palestiniens, ont atteint un niveau qu’on avait sans doute jamais connu dans le passé. Tous dans cette assemblée, nous souhaitons pour Israël un avenir de paix, de sécurité et de prospérité, mais nous sommes nombreux à refuser de sacrifier le peuple palestinien à l’intolérance et à l’aveuglement du gouvernement israélien d’aujourd’hui. »
« Plus encore qu’au ministre des affaires étrangères, je m’adresse au French Doctor qui s’est toujours intéressé aux droits de l’homme dans le monde. (Exclamations.) Je vous en supplie : entendez l’appel de la Palestine, qui depuis des années, subit l’injustice de l’Histoire. (Applaudissements.) »
La réponse du ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner est désarmante.
« Monsieur de Charette, j’ai bien entendu votre éloquent constat. Permettez-moi de le juger un peu excessif. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) Vous ne proposez pas plus d’action que vous ne dénoncez l’inaction. Permettez-moi de vous dire que si nous sommes d’accord, hélas, sur tous les points que vous avez cités, qu’il s’agisse de la poursuite de la colonisation ou la situation insupportable à Gaza, vous ne pouvez pas dire que l’Europe ne fait rien. »
« Que peut-on faire alors que tous les jours, à toutes les réunions, non seulement nous dénonçons mais nous proposons également. Nous avons, à partir de la conférence de Paris, mis au point avec Salam Fayad, Premier ministre palestinien, des projets qui se poursuivent jour après jour. La situation a changé en Cisjordanie, même si elle est encore extrêmement difficile. La situation ne change pas à Gaza, et nous le dénonçons. Le Président de la République a prononcé les mêmes mots à la Knesset et à Ramallah : nous n’avons jamais accepté l’annexion de Jérusalem Est, nous n’avons jamais accepté la poursuite de la colonisation, nous avons fortement dénoncé la construction de 1 200 appartements annoncée au moment de la visite du Vice-Président américain Joe Biden. »
« Nous poursuivons ces efforts, et nous essayons d’être présents sur place. Que pouvons-nous faire d’autre, dites-le moi ? »
M. Roland Muzeau (député communiste). « Agissez sur les accords de coopération ! »
M. Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères. « Avez-vous une idée sur ce que nous pourrions opposer pour être efficace ? Nous n’en avons pas beaucoup, alors nous faisons, et l’Europe avec nous, beaucoup de choses. Ne soyez pas injuste. »
A part des déclarations, non seulement le gouvernement français ne fait rien, mais il développe les relations bilatérales avec Israël sur tous les plans, indépendamment de ce qui se passe dans les territoires occupés, sans même obtenir la moindre reconnaissance de Tel-Aviv (lire « Tel-Aviv piétine ses alliés », Le Monde diplomatique, avril 2010).
Alors, comme le suggère le député Roland Muzeau, le gouvernement français pourrait demander la suspension de l’accord d’association liant Israël à l’Union européenne. Les violations permanentes des droits de la personne en Palestine sont un motif suffisant, comme le prévoit l’article 2 de cet accord (lire Isabelle Avran, « Atermoiements de l’Union européenne face à Israël », La valise diplomatique, jeudi 25 juin 2009).
Et comme M. Bernard Kouchner semble à court d’idées, en voici trois qui démontreraient que la France refuse dans les faits la colonisation, qui est une violation du droit international, et qui mérite donc une riposte.
D’abord, et ce serait seulement se conformer au droit et aux décisions de l’Union européenne, lancer une campagne pour tracer l’origine des produits israéliens exportés en France et interdire (pas seulement taxer) les produits des colonies.
Ensuite, affirmer que l’installation de colons dans les territoires occupés n’est pas acceptable et que ceux-ci devraient donc être soumis à une demande de visa s’ils désirent se rendre en France, une mesure facile à mettre en œuvre à partir des adresses des individus désirant visiter notre pays.
Enfin, proclamer que des citoyens français qui effectuent leur service militaire en Israël ne sont pas autorisés à servir dans les territoires occupés. Leur participation aux actions d’une armée d’occupation pourrait entraîner des poursuites judiciaires.
Ces trois mesures démontreraient au gouvernement israélien, ainsi qu’à la population israélienne, que la colonisation a un prix...
http://blog.mondediplo.net/2010-04-06-Trois-suggestions-a-Bernard-Kouchner

FINUL: 276 tués et blessés par mines depuis Juillet 2006

06/04/2010  
La FINUL (Force Intérimaire des Nations Unies au Liban) a publié un communiqué à l'occasion de la journée mondiale de la lutte anti-mines.
Dans ce cadre, le commandant de la FINUL, le général Alberto Asarta a signalé que depuis la fin de la guerre de Juillet 2006, certaines sous munitions demeurent non explosées, et provoquent la mort de civils. "Nous notons 28 morts et 248 blessés civils depuis", note-t-il. "Nous avons inspecté environ 4.8 millions de mètres carrés de terres et nous en avons détruit plus de 34 000."
La FINUL a mis  en garde contre le problème international des mines et des bombes à munition laissées par les forces ennemies pour l'après-guerre.
 D'ailleurs, la LMAC (Lebanese Mine Action Center) fournit l'aide nécessaire à la FINUL et l'armée libanaise en vue d'écarter ce danger qui rôde dans le Sud du pays. 
Il ne faut pas oublier qu'il s'agit ici de millions de bombes lachées juste avant le départ des forces armées israéliennes.
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=132337&language=fr

Mort d'un Franco-Palestinien: Paris demande à "Israël" "toute la lumière"

06/04/2010  
La France a demandé, ce mardi, à "Israël" que "toute la lumière" soit faite sur le récent décès de la victime Franco-Palestinienne, et s'est dite "gravement préoccupée" des conditions dans lesquelles il aurait été retenu avant sa mort.
"Nous déplorons la mort de notre compatriote. Nous sommes gravement préoccupés par les conditions dans lesquelles il aurait été retenu plusieurs heures auparavant au point de passage d'al-Hamra et qui ont pu contribuer à son décès", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero. "Nous appelons les autorités israéliennes à prendre les décisions appropriées", a-t-il ajouté.
Selon des sources médicales palestiniennes, la victime âgée d'une soixantaine d'années est décédée samedi soir d'une crise cardiaque et de déshydratation après avoir dû patienter pendant plusieurs heures à ce barrage militaire, situé dans le nord de la vallée du Jourdain, alors qu'il se rendait en Jordanie.
L'armée d'occupation israélienne s'est de son côté, comme prévu, déchargée de toute responsabilité dans son décès.
Ce Palestinien, Omar Mohammed Daman, ne possédait pas de carte d'identité palestinienne et "n'avait de ce fait pas le droit de franchir le point de passage", a indiqué un communiqué militaire de l'occupation.
Bernard Valero a en outre affirmé "avoir pris note des informations communiquées par les autorités israéliennes. Il n'en reste pas moins que notre compatriote n'a pas été traité comme son âge et son état de santé l'imposaient".
Ce Palestinien "a été inhumé lundi dans son village natal près de Jenine. Un représentant du consulat général de Jérusalem était présent à la cérémonie aux côtés des deux enfants de notre compatriote", a-t-il ajouté.

Erdogan prône une solution pacifique au nucléaire d'Iran et critique Israël

06/04/2010 
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué "Israël" et réaffirmé que "l'affaire du nucléaire iranien doit être résolue par la voie diplomatique", et ce, dans une interview au Figaro de mardi, avant sa visite officielle de deux jours en France.
"Bien sûr", a ajouté M. Erdogan, "des sanctions sont d'actualité, mais je ne pense pas que celles évoquées puissent aboutir à des résultats", poursuit-il. Rappelant que "des sanctions ont déjà été décidées à deux reprises". M. Erdogan a précisé que "ceux qui ont pris la décision de les appliquer ont été les premiers à les violer".
"Il y a les Français, les Allemands, les Anglais, les Américains et les Chinois. Ils sont tous impliqués et parviennent encore, par des voies indirectes, à introduire leurs produits en Iran. Nous ne pouvons pas omettre cette réalité", a ajouté le Premier ministre turc.
ERDOGAN CRITIQUE ISRAEL
"Par ailleurs, il y a un pays dans la région qui dispose de l'arme nucléaire. Je ne vois pas pourquoi personne ne s'attarde sur ce cas. Cette approche n'est pas équitable", affirme-t-il, faisant allusion à "Israël".
Dans cet entretien au Figaro, le Premier ministre turc réitère ses critiques à l'encontre des agressions israéliennes en territoire occupé.
"En ce moment, "Israël" ne soutient malheureusement pas la paix au Proche-Orient", affirme-t-il. "Prenons l'exemple de la colonisation en Cisjordanie. Le monde entier réclame qu'elles soient stoppées (...) Est-ce qu'"Israël" s'arrête pour autant ? Non. L'administration israélienne doit contribuer à la paix", ajoute-t-il.
TURQUIE ET UNION EUROPEENNE
Abordant la question de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, M. Erdogan réaffirme: "non seulement une Turquie dans l'UE ne sera pas une charge pour l'Europe, mais elle contribuera à la soulager".
Le Premier ministre turc est attendu mardi en fin de journée en France, pour la clôture de la saison culturelle turque en France et pour des entretiens politiques avec le président français Nicolas Sarkozy, farouchement opposé à l'entrée de la Turquie dans l'UE.
Recep Tayyip Erdogan a l'intention d'inviter Nicolas Sarkozy pour une visite en Turquie. "Il raconte sans cesse un voyage qu'il a effectué dans sa jeunesse. Il doit venir voir à quoi ressemble la Turquie d'aujourd'hui", a dit au Figaro le dirigeant turc, à propos de Nicolas Sarkozy.
"Lors de ma visite en France, je vais dire au président Sarkozy que nous l'attendons très prochainement en Turquie", a-t-il ajouté. M. Erdogan doit avoir mercredi des discussions avec Nicolas Sarkozy, ainsi qu'avec le Premier ministre François Fillon. 

Les missiles iraniens frapperont Tel-Aviv en cas d'attaque ennemie

06/04/2010  
Si les ennemis lancent une attaque balistique contre l'Iran, les missiles iraniens frapperont Tel-Aviv, c'est a réitéré, ce mardi, un responsable des Gardiens de la révolution, cité par l'agence Fars.
"Ils savent que l'Iran est devenu une puissance balistique (...) ils savent que s'ils lancent un missile contre l'Iran (...) les missiles iraniens frapperont le coeur de Tel-Aviv", a expliqué Mojtaba Zolnour, l'adjoint du représentant du guide suprême, l'ayatollah Sayed Ali Khamenei, au sein du corps des Gardiens de la révolution.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré le 22 mars dernier à Washington qu'"Israël" attendait que "la communauté internationale agisse de manière rapide et décisive" contre la soi-disant menace nucléaire de l'Iran, ajoutant qu'il se réservait "le droit de se défendre par lui-même".

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=132313&language=fr 

Quand les dirigeants palestiniens dirigent

publié le lundi 5 avril 2010

Sami Awad

 
Les Palestiniens veulent des dirigeants qui sont prêts à diriger, en première ligne, le nouveau mouvement de résistance populaire qui s’étend.
Depuis des années les Palestiniens se sont lancés dans des actions non violentes afin de résister à l’occupation militaire israélienne et sa politique de violences et d’humiliation qui vise à détruire la volonté des Palestiniens de chercher à réaliser leurs aspirations légitimes.
Des villages et des communautés protestent depuis des années de façon non violente, chaque semaine, voire chaque jour.
Ils protestent contre le vol de leurs terres qui sont utilisées pour la construction du mur de séparation illégal et pour les colonies illégales. De Budrus à Bilin, Ma’sara, ou à Gaza nous avons été témoins d’actions qui non seulement étaient une résistance à l’occupation mais qui révélaient aussi sa brutalité à la communauté internationale et même à la société israélienne.
Ce furent toutes des actions fortes et de nombreux manifestants furent arrêtés, blessés ou assassinés pour la Palestine et la non violence.
Où étaient donc les dirigeants palestiniens élus pendant ces manifestations ?
De temps en temps un dirigeant ou un responsable palestinien venait participer à l’action. Ils arrivaient, vêtus de costumes coûteux, dans des Mercedes à air conditionné, accompagnés de gardes du corps qui recherchaient les médias afin qu’ils fassent des interviews et non parce qu’il y avait le moindre risque pour le responsable. Après deux ou trois interviews, quand les manifestants commençaient à former le cortège, on se retournait et on voyait l’arrière de la Mercedes qui s’en allait. Pour quelque étrange raison, des réunions importantes avec les hauts responsables politiques étaient programmées à l’heure juste où la manifestation commençait !
Le manque d’implication de la direction, ou un investissement symbolique et limité , ont fait qu’ un fossé s’est creusé entre les gens et les élus. Y avait-il un agenda caché ? De quoi ont-ils peur ? Est-ce qu’ils sont seulement venus pour les caméras ? Ou bien même pour faire obstacle à l’action ? Voilà les questions qui étaient toujours posées.
Qui a besoin de dirigeants qui ne sont pas prêts à monter au front quand leur peuple souffre ? Les dirigeants sont supposés diriger, être en première ligne, sans costumes et sans gardes du corps, pas des VIP. Ils sont supposés aller vers l’inconnu et mettre tout ce qu’ils possèdent en jeu, y compris leur vie, pour défendre ceux qu’ils représentent.
Des dirigeants dirigent et ne sont pas les premiers à battre en retraite. Et c’est ce que nous commençons à voir.
Des dirigeants palestiniens, enlevant vestes et cravates, tiennent à mener les manifestations non violentes. Ils sont prêts à s’enchaîner à des oliviers qui vont être déracinés, prêts à se tenir par la main avec d’un côté un vieux fermier palestinien et de l’autre un militant international de 20 ans aux cheveux bleus. Formant une chaîne en se tenant par les bras, ils exigent de traverser un point de contrôle de l’armée, et ils sont prêts à être frappés et arrêtés quand ils défendent une maison qui va être démolie. Les dirigeants qui sont de véritables dirigeants, complètement acquis à la non violence sans qu’il y ait le moindre intérêt politique ou personnel, savent que c’est comme ça que nous réaliserons notre rêve, même si c’est au prix de leur vie.
Je ne mentionne pas de noms dans cet article car tout dirigeant palestinien qui le lira saura dans quelle catégorie il se trouve. Nous, Palestiniens, demandons à ceux qui ne voient pas le sens véritable du leadership de revoir leur position. En deux mots, nous ne voulons plus que nos dirigeants aient des titres s’ils ne sont pas disposés à diriger. Le peuple de Palestine a connu un véritable leadership. Il ne veut plus de dirigeants pleins de belles paroles et de slogans, car ils en ont plein les oreilles. Les Palestiniens veulent des dirigeants qui sont prêts à diriger, en première ligne, le nouveau mouvement de résistance populaire qui s’étend. Dirigez en Palestiniens ou partez, que d’autres s’en chargent.
When Palestinian leaders lead by Sami Awad 3 avril 2010
publié par le Palestine Telegraph
traduction et choix de photo (manifestation à Nil’in le 12 12 2008) : C. Léostic, Afps

L’avenir à long terme d’Israël pourrait être « en péril », avertit Abdallah II

07/04/2010
Lieberman se montre intransigeant sur Jérusalem ; pour les Palestiniens, les efforts de paix US sont dans l'impasse.
L'avenir à long terme d'Israël sera « en péril » si on ne parvient pas à réaliser la paix au Proche-Orient, a averti le roi Abdallah II de Jordanie dans une interview au Wall Street Journal. Comme on lui demandait quel message il allait faire passer pour relancer les négociations de paix, Abdallah II a répondu : « Je pense que perdre trop de temps est quelque chose qui doit vraiment tous nous inquiéter parce qu'il y a une tension énorme » dans la région. « Sur la frontière Israël-Liban, si vous parlez (à certains Libanais) aujourd'hui, ils pensent qu'il va y avoir une guerre à tout moment. (Il) semble qu'il y ait une tentative de certains groupes de promouvoir une troisième intifada, qui serait désastreuse. Jérusalem, comme vous le savez bien, est une poudrière susceptible d'exploser à tout moment et, ensuite, il y a une inquiétude prépondérante à propos d'une action militaire entre Israël et l'Iran », a expliqué le roi. « C'est pourquoi avec toutes ces choses en toile de fond, le statu quo n'est pas acceptable », a-t-il martelé.
Parallèlement, le principal négociateur palestinien, Saëb Erekat, a estimé hier que les efforts américains visant à relancer les pourparlers de paix sont dans l'impasse en raison de la poursuite de la colonisation juive à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Selon lui, les Palestiniens veulent des garanties américaines que l'État hébreu ne délivre plus aucun appel d'offres pour construire sur des terres censées accueillir un État palestinien indépendant, y compris à Jérusalem-Est, et Israël doit aussi annuler ses projets annoncés en mars de bâtir de nouvelles constructions dans le secteur de Jérusalem conquis en juin 1967. « C'est ce que nous attendons », a déclaré M. Erekat au micro de la Voix de la Palestine.
Pour sa part, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n'a toujours pas répondu officiellement à la demande américaine de mesures propices à créer un climat de confiance pour tenter de persuader les Palestiniens à revenir à la table de négociations. En outre, soulignant les profondes divisions existant à propos de Jérusalem, le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, a fait savoir hier qu'Israël refuserait un quelconque gel des constructions dans la Ville sainte. « Pas plus dans la partie occidentale que dans le secteur oriental, que ce soit pour les juifs ou pour les Arabes », a-t-il martelé sur les ondes de Radio Israël. « La communauté internationale veut nous ramener aux lignes (frontières) de juin 1967, ce qui ne mettrait pas fin au conflit (avec les Palestiniens), mais le rapprocherait de la région de Tel-Aviv », a ajouté M. Lieberman. Selon lui, Israël a multiplié les gestes de bonne volonté durant l'année écoulée, « notamment en acceptant le principe d'un État palestinien, en gelant pour 10 mois la construction (dans les colonies en Cisjordanie) et en levant de nombreux barrages routiers (en Cisjordanie), et c'est au tour des Palestiniens de faire des concessions ».
Par ailleurs, des millions de masques à gaz ont commencé à être distribués à l'ensemble de la population israélienne, a indiqué le vice-ministre israélien de la Défense, Matan Vilnaï, à la radio de l'armée israélienne. « Cette distribution n'est pas liée à un risque précis actuel », a-t-il toutefois précisé, ajoutant que cette distribution faisait suite à une opération expérimentale le mois dernier auprès des 70 000 habitants d'Or Yéhouda, près de Tel-Aviv.
Dans ce climat délétère, le président Sarkozy a néanmoins annoncé qu'une initiative de paix euro-américaine pour le Proche-Orient pourrait avoir lieu « à l'automne ». 

“Derrière le soleil”, rapport sur la réalité des prisonniers palestiniens en 2009

[ 06/04/2010 - 19:13 ]
Par Friends of Humanity International
FHI a publié le 1er avril 2010 un rapport détaillé décrivant la réalité des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes en 2009, confirmant que ce fut une des pires années : l’administration pénitentiaire israélienne a mis en pratique de nouvelles méthodes contre les prisonniers pour accroître la pression tant psychologique que physique et continuer à les enfermer dans un environnement extrêmement éprouvant, dans le but de faire d’eux des corps sans âme et d’assurer qu’ils ne pourront pas vivre par la suite. Le Service pénitentiaire israélien (Israeli Prison Service, IPS) cherche aussi à détruire le psychisme des prisonniers palestiniens en atteignant également leur famille, par des dispositifs oppressifs comme la privation de visites familiales pendant de très longues périodes.
Le groupe de défense des droits de l’homme déclare que les prisonniers palestiniens constituent un exemple rare dans l’histoire de l’humanité en termes de patience et d’endurance où, dans des circonstances tragiques, des dizaines de milliers d’entre eux ont subi des mois de tortures et de coups de la main des bourreaux de l’occupation dans les cachots d’interrogatoire, et qu’ils ont souffert des années d’oppression de la part des gardiens de prison et du Shabas (1). La capacité du prisonnier à supporter ces conditions et à survivre a une grande signification dans la défense de leur droit à la vie.
L’organisation souligne que le nombre de prisonniers dans les prisons de l’occupation israélienne a atteint le chiffre de 7.286 prisonniers hommes et femmes au cours de l’année dernière, dont 36 femmes, 20 ministres et députés, 250 enfants de moins de 18 ans, dont la détention est interdite par les lois.
Les autorités d’occupation ont aussi arrêté 309 prisonniers dans la période antérieure aux accords d’Oslo signés par les parties palestiniennes et israéliennes en 1993, connus sous le nom de prisonniers de longue durée (prisonniers anciens), dont 115 sont maintenus en détention depuis plus de 20 ans et 3 depuis plus de 30 ans : Nael Al-Barghouthi, Fakhry Al-Barghouthi et Akram Mansour.
Parce que les autorités d’occupation israélienne refusent de les libérer dans le cadre d’accords d’échange de prisonniers avec les Palestiniens, le rapport se centre sur les prisonniers politiques originaires de Jérusalem et des zones au-delà de la Ligne verte, qui continuent d’être marginalisés par les autorités d’occupation.
Les statistiques de l’année dernière montrent que le nombre des prisonniers jérusalémites des deux sexes était de 273. Le captif palestinien Fuad Al-Razim, du quartier Silwan, à Jérusalem occupée, est considéré comme le doyen des prisonniers jérusalémites, arrêté il y a 29 ans. Le nombre de Jérusalémites morts dans les prisons israéliennes est de 14, dont le premier est Qasim Abdullah Abu Aker, qui est mort en 1969 des suites des tortures subies pendant un interrogatoire dans la prison « al-Maskoubiya ». Le dernier est le captif Joma’a Keyalah, qui est mort il y a environ un an, après avoir passé 13 ans dans l’hôpital de la prison al-Ramlah.
Selon l’organisation, il y a 31 prisonniers jérusalémites ; certains d’entre eux sont frères, comme Mousa, Khalil et Ibrahim Sarahneh, qui ont été condamnés à perpétuité en 2002.
En ce qui concerne les prisonniers en isolement, il y en a 2, tous les deux de Jérusalem : Abed Al-Naser Al-Hulaissi, qui est placé en isolement depuis plus de 13 ans, et Mo‘taz Hijazi, isolé depuis neuf ans.
Il y a aussi le député de Jérusalem Mohammed Abu Teir, qui est en prison depuis plus de 25 ans.
Le rapport de FHI indique également qu’il y a quatre prisonnières jérusalémites dans les geôles israéliennes : Ibtisam Issawi, résidente de Jabel Al-Mukaber et condamnée à 14 ans de prison ; Amna Mona, la plus ancienne prisonnière, résidente de la Vieille Ville, et condamnée à la perpétuité ; Sana‘a Shehadeh, résidente du camp de réfugiés de Qalandia, condamnée elle aussi à la perpétuité ; et enfin Nada Derbas, résidente d’Issawiya et condamnée à 4 ans de prison.
Présentant les situations des prisonniers de Jérusalem, l’organisation rappelle qu’Ali Hassan Abed Rabu Shallaldah, 60 ans et demi, le plus âgé des prisonniers de Jérusalem occupée, purge une peine de 25 ans, dont il a fait 19 ans. Il a 12 enfants, dont 8 se sont mariés pendant qu’il languissait en captivité.
L’organisation déclare que Wael Mahmoud Qassem, de Silwan, à Jérusalem Est occupée, s’est vu infligé la peine la plus longue jamais vue : 35 perpétuités + 50 ans. Il est marié et père de 4 enfants. Ses frères Ramadan et Fahmi Mashahreh ont été condamnés à 20 perpétuités. Les forces de l’occupation israélienne ont aussi démoli leurs maisons. L’organisation nomme également deux prisonniers jérusalémites, le docteur Abed Al-Aziz Amro et Alaa Al-Din Al-Bazian, tous les deux condamnés à la réclusion à perpétuité.
Au sujet des prisonnières palestiniennes, FHI affirme que 36 femmes sont détenues dans des conditions très éprouvantes. 27 sont de Cisjordanie, 4 de Jérusalem, 4 de Palestine 48 et 1 de la Bande de Gaza.
Il y a également 5 mères de famille condamnées à perpétuité, (de 13 à 3 perpétuités + 30 ans). Pour exemple : Irena Poly Sarahneh, mère de 2 filles ; Ibtisam Abdul Hafiz, 6 fils ; Qahera Said Al-Saadi, 3 enfants ; Iman Mohammed Gazzawi, deux enfants ; et enfin Latifa Mohammed Abu Thera’, 7 enfants.
Selon l’organisation, il y a 250 enfants palestiniens de moins de 18 ans dans les prisons israéliennes. Ces enfants sont soumis aux mêmes tortures, traitements inhumains, procès inéquitables et violations de leurs droits fondamentaux que leurs aînés.
L’organisation note que les autorités d’occupation font de la discrimination contre les prisonniers venant des zones palestiniennes à l’intérieur de la Ligne Verte (Palestine 48, ndt). Elles les considèrent comme des citoyens israéliens mais néanmoins ne les traitent pas de la même manière que les prisonniers juifs, en raison de la politique raciste prévalant en Israël.
De plus, le gouvernement israélien refuse d’inclure leurs noms dans tout échange de prisonniers. Ils sont 109, des deux sexes, dans différentes prisons israéliennes. Sami Younis, 78 ans, a été arrêté il y a 27 ans et est considéré comme le doyen de tous les prisonniers.
En mars 2009, le gouvernement israélien a formé un comité ministériel, démarche considérée comme éminemment dangereuse, pour intensifier les violations contre les prisonniers. Ce comité étudie, analyse la situation des prisonniers palestiniens et adopte des décisions et procédures injustes visant à les briser. Plus de 1.000 prisonniers palestiniens souffrent de maladies chroniques et sont soumis à une négligence médicale. Il y a aussi plus de 1.500 prisonniers privés de visites familiales depuis longtemps, dont 775 prisonniers originaires de la Bande de Gaza qu’Israël prive de visites familiales, sous le prétexte du maintien de la sécurité, depuis qu’il a imposé son siège sur la Bande en 2006.
Les nouvelles violations israéliennes contre les prisonniers ont été documentées, telles que les utiliser comme boucliers humains pendant l’attaque récente contre la Bande de Gaza et les maintenir de force dans des trous au milieu de tirs nourris. Les forces de l’occupation israélienne ont aussi transformé des maisons palestiniennes en baraquements militaires alors que la famille entière était bouclée dans une seule pièce.
Les pêcheurs de Gaza ont été eux aussi la cible directe des attaques israéliennes. Le nombre de pêcheurs de Gaza constamment attaqués par les Israéliens a augmenté, tandis que les forces navales israéliennes les arrêtent presque quotidiennement, confisquent leurs bateaux et leur matériel, et les humilient et les soumettent au chantage.
Les forces d’occupation israélienne ont aussi arrêté des patients au passage d’Erez, à Beit Hanoun, les ont interrogés, ont fait pression sur eux pour qu’ils collaborent avec le renseignement israélien. L’organisation confirme que tous les gens arrêtés ont été soumis à la torture et à l’humiliation, et qu’infliger toutes sortes de torture sur les prisonniers fait partie intégrante de la politique israélienne à leur encontre.
Dans son rapport, Friends of Humanity déclare que des prisonniers sont détenus sous le régime de la détention administrative pendant de nombreuses années, sans aucune accusation, et qu’elle peut être prolongée jusqu’à 5 ans et plus. En outre, des prisonniers sont transférés à la détention administrative après avoir purgé de longues peines. Le prisonnier Fathi al-Hayek, chef du village de Zeta Jammai’n (Naplouse) est le plus ancien prisonnier administratif, incarcéré depuis plus de 4 ans.
L’organisation a cependant noté qu’il y avait une diminution significative du nombre de détenus en détention administrative l’an dernier, et « seulement » 280 détenus administratifs sont restés en détention.
L’organisation se réfère à la Quatrième Convention de Genève, qui stipule clairement l’illégalité du placement continu en isolement du prisonnier plus de 30 jours, quelle que soit l’infraction commise. Cependant, cette clause n’est pas honorée par les autorités d’occupation. Elles détiennent au contraire de nombreux prisonniers en isolement de longue durée. Par exemple, les prisonniers Mahmoud Issa, Abdullah Barghouthi et Hassan Salameh sont en isolement depuis 2002, Mo'taz Hijazi et Ahmed Al-Mughrabi depuis 2004 et Jamal Abu Al-Hija depuis 2005.
Fait sans précédent, les autorités d’occupation israélienne ont arrêté, depuis la mi-2006, 51 députés et ministres palestiniens, et les ont condamnés à de dures sentences. Beaucoup d’entre eux ont été libérés après avoir passé près de 4 ans en captivité, mais 20 d’entre eux sont toujours incarcérés dans différentes prisons, dans des conditions très dures.
En 2009, les autorités pénitentiaires israéliennes ont tenté d’imposer un uniforme orange au lieu de l’uniforme brun pour que les prisonniers palestiniens ressemblent aux prisonniers américains à Guantanamo Bay. De cette façon, en voyant les prisonniers palestiniens dans de tels vêtements, la similarité entre les deux groupes viendrait immédiatement à l’esprit. Mais les prisonniers ont refusé cette décision, en dépit de toutes les punitions et représailles, et l’administration carcérale a réalisé qu’elle ne pourrait pas la mettre en pratique. Elle a donc été reportée.
Le rapport de Friends of Humanity indique que des dizaines de Palestiniens ont été arrêtés l’année dernière, pendant la guerre d’Israël contre Gaza, sous la qualification de « combattants illégaux ». Ils n’ont pas été libérés à la fin de leur peine, et continuent d’être incarcérés dans des conditions misérables. Il ne fait aucun doute que cette mesure est une violation flagrante des droits de l’homme et des normes d’une justice équitable, puisque les prisonniers sont dans l’impossibilité de se défendre et sont détenus indéfiniment, sans accusation spécifique.
Vienne, 1er avril 2010
Rapport préparé par Fuad Al Khoffash (chercheur) et Ghassan Obaid (militant pour les droits de l’homme).
Traduit par Mohammed El-Nadi.

FRIENDS OF HUMANITY INTERNATIONAL
Human Rights Organization
Hirschstettnerstrasse 19-21/D00, 1220 Vienna , Austria
Tel:
Fax: 0043 1 2028547
www.friendsofhumanity.info
mfi.info@aon.at

* Le rapport ici, en anglais, 16 pages, format PDF.

(1) Shabas : acronyme de l'hébreu Sherut Batei HaSohar, ou Service pénitentiaire israélien (IPS)
Source : Friends of Humanity International   
  Traduction : MR pour ISM 

Le feuilleton télévisé turc « Cri d’une pierre », une nouvelle forme de résistance

[ 06/04/2010 - 22:57 ]
Gaza – CPI

Plusieurs chaînes satellites arabes diffusent le feuilleton turc « Cri d’une pierre ». Il met sous la lumière les souffrances du peuple palestinien sous l’occupation israélienne. Au moment où l’Entité sioniste le considère comme une dangereuse provocation, beaucoup voient en lui une nouvelle méthode de résistance.
Le feuilleton, en treize épisodes, raconte comment les Palestiniens, hommes, femmes et enfants, sont tués par les occupants israéliens. Il décrit les souffrances des captifs et des captives, de ces familles chassées de leurs maisons. De plus, les opérations de la résistance palestinienne sont exposées.
L’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a recueilli les réactions de la rue palestinienne, officielles et populaires, concernant le feuilleton.
Les Turcs, les Arabes et les Palestiniens
Dr. Abdolkhaleq Al-If, écrivain et poète, porte un avis positif sur le feuilleton, surtout avec l’absence palestinienne dans ce domaine. Pour lui, il représente bien les souffrances du peuple palestinien : siège, pauvreté, injustice. Le feuilleton a besoin d’être revu afin qu’il n’y ait pas de confusion. Il porte quelques scènes bien loin de la réalité du terrain. Par exemple, une scène montre le soldat Shalit ramassant un exemplaire du Saint Coran pour le déposer sur une étagère – presque avec respect. On sait cependant que le premier acte des soldats israéliens, lorsqu’ils investissent un lieu palestinien, sera de jeter le Livre sacré par terre.
Comment les Turcs produisent deux feuilletons parlant des souffrances du peuple palestinien, Cri d’une pierre et Valée des loups, alors que les Arabes ne bougent pas d’un poil, même dans ce domaine, s’indigne Abdolkhaleq Al-If.
Toutefois, c’est aux Palestiniens de produire des films de ce genre, parce qu’ils connaissent leur situation mieux que quiconque, dit Dr. Abdolkhaleq Al-If.
A remarquer que Liberman, ministre israélien des affaires étrangères, considère le feuilleton comme extrêmement dangereux et bien loin de la réalité.
Le vice-ministre israélien des affaires étrangères a même délivré à l’ambassadeur turc une protestation émise de son gouvernement envers la diffusion du feuilleton qui qualifie "Israël" et les Juifs de kidnappeurs d’enfants et de criminels de guerre.
Des points positifs et d’autres négatifs
De son côté, le Palestinien Saleh Mohammed remarque que le feuilleton détaille une bonne dose des souffrances palestiniennes, à différentes époques.
Pour Mohammed, le feuilleton porte des points positifs et d’autres négatifs. Il met en exergue les occupants israéliens et leurs agressions et jette la lumière sur la résistance palestinienne et ses sacrifices.
Cependant, quelques scènes montrent les Sionistes traitant les Palestiniens avec humanité, ce qui n’est pas vrai pour Mohammed.
Feuilleton de la réalité
Le ministère palestinien de la culture a salué le film, qui donne le regard turc sur les souffrances du peuple palestinien.
Un responsable du ministère a dit à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’il est nécessaire que des artistes étrangers viennent visiter la bande de Gaza pour voir les réalités du terrain et les exposer au monde. Nous n’en avons pas la capacité financière, ni humaine d’ailleurs, dit-il.
Qu’ils viennent prendre en photo le peuple palestinien qui aime la vie comme tous les peuples, tout en restant attaché à sa terre, malgré tous les problèmes et les souffrances.

Un palestinien tué après l'effondrement d'un tunnel à Rafah

[ 06/04/2010 - 19:51 ]
Gaza – CPI

Un adolescent palestinien est tombé en martyr, le mardi 6/4, suite à l'effondrement d'un tunnel sur les frontières de la Bande de Gaza avec les territoires égyptiens. 
Des sources médicales ont dit qu'un adolescent palestinien qui habite dans la ville de Rafah, au sud de la Bande de Gaza, est mort dans le tunnel alors que 6 autres ont échappé après qu'ils ont pu quitter le tunnel vers le côté égyptien.
On souligne que les autorités égyptiennes ont démoli, dernièrement, plusieurs tunnels utilisés pour faire entrer les besoins nécessaires aux habitants de la Bande de Gaza assiégés, depuis plus de 4 successifs.

L'occupation éloigne 4 Palestiniens de la mosquée d'al-Aqsa

[ 06/04/2010 - 18:31 ]
Al-Qods occupée – CPI

 La police de l'occupation israélienne a publié, le mardi 6/4, une décision pour interdire à 4 habitants de la ville occupée d'al-Qods d'entrer dans la vieille ville, pendant deux semaines, malgré qu'ils travaillent dans une boutique commerciale dans ce quartier.
Cette décision vient dans le cadre de la politique d'expulsion adoptée par les autorités de l'occupation durant les derniers mois.
Des sources locales ont souligné que la police sioniste a arrêté les 4 Palestiniens lors d'une incursion de leurs unités spéciales, en attaquant ces 4 citoyens qui travaillent dans cette boutique.
Il est à noter que l'occupation a éloigné plus de 150 Palestiniens des alentours de la mosquée sainte d'al-Aqsa depuis 2007.

Des ordres sionistes pour expulser la famille de Daoudi et de Dajani à al-Qods

[ 06/04/2010 - 18:17 ]
Al-Qods occupée – CPI
Dans une escalade volontaire et bien programmée par les autorités et les organisations sionistes de colonisation, les forces occupantes ont accentué dernièrement leur existence dans la ville sacrée, alors que les organisations extrémistes sionistes se sont emparées des maisons palestiniennes dans le quartier de Cheikh Jarrah, en expulsant leurs habitants dans le but de séparer entre la vieille ville et les quartiers palestiniens, au nord d'al-Qods.
Les avocats des organisations coloniales sionistes qui ont travaillé pour évacuer les maisons de quatre familles palestiniennes dans le quartier de Cheikh Jarrah, ont adressé une lettre au tribunal sioniste de Soulh dans la ville occupée, en demandant l'évacuation de la maison de la famille de Daoudi et de Dajani.
Il est à noter que ces deux maisons ont été construites en 1956 par le gouvernement jordanien et l'UNRWA après que les forces occupantes les ont expulsés en 1948 de leurs maisons dans la partie ouest de la ville.
La coalition locale qui comporte plusieurs associations islamiques et nationales dans la ville d'al-Qods a condamné ces politiques et pratiques sionistes.
Elle a dit dans un communiqué que ce pas vient dans le cadre de la politique de judaïsation et d'expulsion programmée par l'occupation contre les habitants d'al Qods.

L'occupant continue ses restrictions inhumaines en interdisant l'entrée des matières de contruction

[ 06/04/2010 - 14:35 ]
Gaza - CPI

Le chef de la commission chargée de l'association de l'entrée des matériaux vers la Bande de Gaza, Raed Foutouh, a démenti les nouvelles qui prétendent que l'occupation israélienne avait informé l'autorité, à Ramallah, d'autoriser l'arrivée des matières de construction vers la Bande de Gaza qui est totalement assiégée depuis plus de 1000 jours.
"Nous continuons de presser sur l'occupation israélienne jusqu'à la reprise de la vie normale dans la Bande de Gaza", a répliqué Khater au journal hébreu "Maariv" qui a publié que le gouvernement de l'occupation a annoncé une décision qui prétend son autorisation à l'entrée des matières de construction dont le ciment, le fer et d'autres matières à travers les passages de la Bande assiégée.
En attirant l'attention du monde entier à la guerre néonazie sioniste qui a ravagé complètement les infrastructures de la Bande de Gaza, Khater a confirmé que les habitants de la Bande ont effectivement besoin, au moins, de 3500 habitations, alors que plus de 17000 autres sont partiellement détruites à cause des opérations sionistes, et qui nécessitent une réparation urgente.
"Le bureau de l'Onu, L'URNWA, n'a encore reçu aucune information sioniste concernant l'entrée des matières de construction vers la Bande de Gaza", a ajouté Khater, en confirmant que le bureau de l'URNWA est complètement paralysé, actuellement, à cause du blocus sioniste très sévère.

Enquête sioniste : Les soldats pouvaient éviter l'assassinat des 4 Palestiniens à Naplouse

[ 06/04/2010 - 13:55 ]
Naplouse – CPI

 Une enquête interne organisée par l'armée de l'occupation israélienne a affirmé que l'assassinat de quatre Palestiniens, durant le mois dernier, dans le village d'Irak Bourine et d'Orta, au sud de la ville de Naplouse, était le résultat des fausses considérations des soldats israéliens et qu'on pouvait éviter cela, selon l'enquête.
Le journal hébreu "Yediot Ahronot" a dit dans son édition, de mardi 6/4, que les soldats sionistes ont informé leurs leaders qu'ils ont utilisé des balles en caoutchouc, mais les sources médicales palestiniennes ont affirmé que les 4 martyrs ont exécutés par des balles vivantes, en soulignant que l'enquête a affirmé l'échec de l'armée sioniste d'empêcher les manifestations.
Le journal a déclaré que l'armée sioniste va informer l'autorité de Ramallah des résultats de cette enquête, mais l'armée sioniste dit que cette étape politique est très sensible.
Les forces occupantes avaient exécuté froidement 4 palestiniens, le 20 mars dernier.

Des activités sionistes tourmentées pour l'accomplissement de la judaisation d'Al Aqsa

[ 06/04/2010 - 13:21 ]
Al Qods occupée - CPI

Le secrétaire général de l'organisation islamique pour le soutien d'Al Qods et des lieux saints, Dr. Hassan Khater a mis en garde, le lundi 5/4, contre la situation très dangereuse due à l'aggravation des grands projets sionistes qui menacent, de façon sans précédent, la mosquée d'Al Aqsa, notamment après l'instauration de la synagogue d'Hourva (la ruine) près de la mosquée sainte.
"Les sionistes installent des boites de collectes à l'entrée de la ville d'Al Qods et la vieille ville, en affichant des photos et des publicités qui demandent le soutien financier pour l'accomplissement de leur prétendu temple juif", a souligné Khater.
Il a précisé que les publicités sionistes disent : "Offrez un Checkel pour participer à la construction du temple juif".
"Après l'inauguration de la synagogue d'Hourva (la ruine), les sionistes travaillent d'une manière accélérée et fiévreuse, pour augmenter leurs activités de judaïsation, en provoquant les palestiniens et profanant la mosquée sainte d'Al Aqsa.

Madhi : la ligne maritime restera ouverte avec Gaza

[ 06/04/2010 - 12:20 ]
Bruxelles – CPI

Le président de la campagne européenne anti-blocus, Dr. Arafat Madhi, a insisté sur l'importance que la ligne maritime reste ouverte avec la Bande de Gaza assiégée par les forces occupantes depuis plus de 4 ans consécutifs.
Il a appelé à ne pas répondre aux menaces sionistes d'interdire l'arrivée des bateaux aux côtes de la Bande de Gaza pour présenter des aides humanitaires à ses habitants.
Après l'annonce, à Istanbul, de la formation d'une alliance qui comporte plusieurs organisations et assemblées actives pour casser le blocus imposé contre Gaza, Madhi a dit, le mardi 6/4, dans une déclaration de presse, que la coalition qui englobe la campagne européenne anti-blocus, l'association des aides humanitaires en Turquie (IHH), la campagne du bateau grecque pour Gaza, la campagne du bateau suédois pour Gaza et le mouvement "Free Gaza", vont lancer le voyage des bateaux vers Gaza.
Il a ajouté que cette coalition a décidé d'envoyer une flotte de bateaux de plusieurs pays vers la Bande de Gaza, et vont démarrer au début du mois de mai prochain, en affirmant que l'Intifada des navires sera un pas important pour mettre fin au blocus sioniste.
"Cette coalition a été formée pour unir les efforts dans le but de minimiser la tragédie de plus d'un million et demi de palestiniens qui vivent sous le blocus sioniste, à Gaza", a ajouté Madhi.
Il a affirmé l'existence de plusieurs mouvements pour activer la question du blocus de Gaza dans les pays de l'Union européenne, au niveau parlementaire, juridique et populaire, en soulignant que la campagne européenne contacte des députés pour garantir leur participation dans la flotte des bateaux qui va se diriger prochainement à Gaza.

Liebermann : pas de gel des colonies à al-Qods

[ 06/04/2010 - 11:46 ]
Al-Qods occupée – CPI

Le ministre sioniste des affaires étrangères, Avigdor Liebermann, a affirmé que le gouvernement sioniste ne va pas geler la colonisation dans la ville occupée d'al-Qods, en répondant aux demandes américaines pour reprendre les négociations, au moment où l'autorité palestinienne dirigée par l'ex-président, Mahmoud Abbas, insiste sur la poursuite des négociations inutiles avec l'occupant.
Des masses médias sionistes ont rapporté de Liebermann, ce matin mardi 6/4, qu’«Israël» ne gèlera pas la colonisation dans la ville sacrée d'al-Qods et ne répondra pas aux pressions, en disant : "Aucun état n'accepte qu'on lui impose des conditions concernant la construction dans sa capitale", selon ses prétentions.
Liebermann qui dirige le parti d'extrême droite, Yisraël Bitouna, a considéré que le gouvernement sioniste a présenté suffisamment d'abandons, dans le cadre des bonnes volontés et intentions.
Les déclarations de Liebermann viennent après l'annonce de la préparation d'une réponse sioniste aux demandes américaines de geler la colonisation, à al-Qods, et d'entamer des négociations indirectes avec le côté palestinien.

Des mesures punitives contre les captifs dans la prison sioniste d'Ashkelon

[ 06/04/2010 - 12:01 ]
Al Khalil – CPI

La direction de la prison sioniste d'Ashkelon a imposé, le dimanche 4/4, plusieurs peines contre les captifs palestiniens qui se trouvent dans la chambre N°19, en interdisant les visites et imposant des amandes sous prétexte que ces détenus ont levé leurs voix.
L'avocat du club du captif a rapporté du captif, Khaled Batata, du village de Dahria près d'al Khalil, que les situations en générale dans cette prison sont très mauvaises.
Batata a appelé les organisations qui s'occupent des affaires des captifs, ainsi que les organisations juridiques et humaines à travailler pour finir la tragédie des captifs malades.