mardi 30 septembre 2014

Victoire BDS au Koweït contre Veolia

La municipalité de Koweit City vient d’exclure la compagnie française Veolia d’un gros contrat de gestion de déchets solides, à hauteur de 750 M$, en citant explicitement l’appel BDS.

"La campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) engagée contre la politique israélienne de colonisation vient de remporter l’une de ses victoires les plus significatives.
La municipalité de Koweit City vient en effet d’exclure la compagnie française Veolia d’un gros contrat de gestion de déchets solides, à hauteur de 750 M$. Cela en citant explicitement l’appel de BDS. Basant sa décision sur la complicité de Veolia avec les projets israéliens qui violent le droit international, la municipalité a décidé aussi d’exclure Veolia de « tous les contrats futurs ».
Veolia a également été contraint de se retirer d’une offre pour un projet d’expansion de la station de traitement d’eaux usées « Um al-Haiman ». Le projet est évalué à près d’1,5 milliard de dollars.
Selon les responsables de BDS, Veolia avait déjà dû, auparavant, se retirer d’offres pour environ 24 milliards de dollars, principalement au Royaume Uni, en Suède, en Irlande et aux États-Unis.
La direction de la multinationale a reconnu que la campagne BDS avait un impact majeur et a annoncé récemment qu’elle souhaitait céder ses affaires israéliennes dans l’eau, les déchets et l’énergie, ayant déjà vendu ses participations dans les compagnies qui opèrent des lignes de bus dans les colonies israéliennes illégales.
Le collectif BDS indique que « la campagne contre Veolia continuera jusqu’à ce qu’il renonce à toute forme de participation aux violations israéliennes du droit international, y compris par son retrait du tramway de Jérusalem et de la décharge de Tovlan, deux projets d’infrastructure pour les colonies israéliennes illégales ».
http://www.politis.fr/Victoire-BDS-...

FREE PALESTINE : L’expérience de Ronnie KASRILS contre l’apartheid africain

Ronnie Kasrils, qui s’est engagé dans la lutte aux côtés de Noirs africains en 1960, dès l’age de 22 ans, nous fait l’honneur de venir d’Afrique du Sud, le 1er novembre prochain, pour participer à FREE PALESTINE !
Ce que dit Ronnie Kasrils des accusations d’antisémitisme contre les personnes qui défendent les droits des Palestiniens :
Ce résistant, qui a été considéré comme un terroriste (et rencontré au cours de son long combat d’autres résistants comme Che Guevara et Malcom X) a été frappé en 1962 d’une interdiction de parler en public pendant 5 ans, et a mené pendant plusieurs années une lutte souterraine au sein du commandement politico-militaire de l’ANC.
Membre du comité exécutif national du Congrès national africain de 1987 à 2007, ministre dans le gouvernement Mandela, il raconte dans ses nombreux livres le rôle également essentiel joué par le boycott international pour mettre fin à la ségrégation en Afrique du Sud .
Après les premières élections démocratiques en Afrique du Sud en 1994, Kasrils a été nommé vice-ministre de la Défense, puis ministre des Eaux et Forêts, et ministre des Services de renseignement en 2004.
En 2008, il a donné sa démission et se bat aujourd’hui, aux côtés des mineurs de Marikana, victimes d’un massacre dont le gouvernement africain porte la responsabilité. Il fait partie de l’opposition au gouvernement actuel qu’il considère comme comme « corrompu » et « policier ».
Il défend aussi avec force les droits des Palestiniens contre l’oppression et l’apartheid israélien.
Dans son livre "David et Goliath : Qui est qui dans le Moyen-Orient ? », publié fin 2006, il remet les pendules à l’heure sur l’ histoire d’Israël-Palestine depuis 1948.
Ronnie Kasrils n’a pas hésité à dire à propos de l’agression israélienne au Liban en 2006 et des civils tués : « Nous devons appeler les tueurs de bébés des tueurs de bébés, et déclarer que ceux qui utilisent des méthodes qui rappellent les nazis, se comportent comme des Nazis. »
En mai 2007, lors d’une visite dans les territoires palestiniens, il a rencontré le Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh. Face à ceux qui le critiquaient pour avoir accepté cette invitation, il a répondu : « Ceux qui s’opposent à ces invitations montrent simplement qu’ils n’ont rien appris de la transition de l’Afrique du Sud » .
Merci à Ronnie Kasrils de venir témoigner le 1er novembre aux Docks de Paris !

4 Palestiniens sur 5 favoriseraient une reprise des tirs de roquettes (sondage)

Quatre Palestiniens sur cinq (80%) approuvent la reprise des tirs de roquettes de la bande de Gaza sur Israël si le blocus dont le territoire palestinien fait l'objet n'est pas levé, indique un sondage publié lundi.
L'enquête d'opinion publiée environ un mois après la guerre de juillet et août et réalisée dans la bande de Gaza et en Cisjordanie indique que, pour 44% des Palestiniens, la confrontation armée constitue le moyen le plus efficace de mettre fin à l'occupation israélienne et d'obtenir l'instauration d'un Etat palestinien; 29% pensent que la voie devrait être celle des négociations, 23% celle de la résistance non-violente.
La consultation réalisée par le Palestinian Center for Policy and Survey Research (PSR) traduit cependant un effritement dans le soutien à la lutte armée ou encore au Hamas et dans la satisfaction devant les résultats de la guerre. Le PSR l'attribue au maintien du blocus imposé au territoire et au constat fait par les Palestiniens de la situation dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas.
Il y a un mois, 53% des Palestiniens pensaient que la confrontation armée représentait le meilleur moyen de faire aboutir ses revendications.
Ils étaient à cette époque - celle de la conclusion du cessez-le-feu entre Israéliens et Palestiniens après cinquante jours de guerre meurtrière - 79% à attribuer la victoire au Hamas; ils sont aujourd'hui 69%. Ils sont aussi désormais plus nombreux à être mécontents (50% sur l'ensemble des territoires, 59% dans la bande de Gaza) que satisfaits (49%) des gains obtenus à la faveur de la guerre par rapport aux pertes humaines et matérielles subies.
La popularité du Hamas a également reculé. Si des élections législatives avaient lieu aujourd'hui, 39% des Palestiniens voteraient pour le Hamas et 36% pour le Fatah (46 et 31% respectivement fin août). Dans la seule bande de Gaza, le Hamas recueillerait 40% des suffrages et le Fatah 39%. Le Hamas arriverait en tête en Cisjordanie avec 38%, mais il était à 47% en août (27% alors pour le Fatah, 33% aujourd'hui).
Si une élection présidentielle se tenait aujourd'hui entre Ismaïl Haniyeh, du Hamas, et Mahmoud Abbas, du Fatah, le premier l'emporterait avec 55% contre 38%.
Le sondage du PSR a été réalisé du 25 au 27 septembre auprès de 1.200 personnes des Territoires. Sa marge d'erreur est de 3%.

Un Iran puissance nucléaire serait "la plus grave menace pour nous tous"

Un Iran possédant l'arme nucléaire représenterait "la plus grave menace pour nous tous", a martelé lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la tribune de l'ONU.
Vaincre le groupe Etat islamique (EI) et laisser à l'Iran la capacité d'obtenir la bombe atomique "serait comme gagner une bataille et perdre la guerre", a-t-il ajouté dans un long discours devant l'Assemblée générale des Nations unies.
Les capacités nucléaires de l'Iran "doivent être totalement démantelées", a-t-il affirmé, qualifiant la République islamique de "régime le plus dangereux au monde dans la région la plus dangereuse du monde".
"Maintenant, imaginez le danger que représenterait l'Iran s'il possédait des armes nucléaires", a-t-il lancé. "Mesdames et messieurs, laisseriez-vous l'EI enrichir de l'uranium, construire un réacteur à eau lourde ou mettre au point des missiles balistiques intercontinentaux? Bien sûr que non".
L'Iran "est en train d'essayer de nous embobiner pour parvenir à un accord (...) qui lui permettra d'accéder au seuil nucléaire", c'est-à-dire de détenir les composantes de l'arme atomique et la possibilité d'assembler une bombe en très peu de temps.
Il faisait référence aux dernières discussions entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) qui s'est achevée samedi à New York sans progrès notables.
Les parties se sont donné jusqu'au 24 novembre pour parvenir à un accord définitif qui garantirait le caractère exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales contre Téhéran.
Le Premier ministre israélien a aussi dénoncé "les larmes de crocodile" versées selon lui par le président iranien Hassan Rohani à la même tribune de l'ONU la semaine dernière: "Entendre le président iranien déplorer l'expansion du terrorisme est le summum de la duplicité", a-t-il estimé.

"Israël" craint les "Ya Ali" du Liban


Selon le quotidien libanais asSafir, Tel-Aviv craint ces derniers temps l’arrivée au Liban du missile iranien Ya Ali pour s’ajouter à l'arsenal des missiles du Hezbollah, missiles qui représentent une menace pour les objectifs stratégiques israéliennes.
Selon des sources de sécurité israéliennes, citées par le quotidien asSafir, les Gardiens de la révolution islamique ont développé un missile Cruz d’une portée de 700 km, qui peut être lancé depuis le sol, la mer ou l’air, ou à partir de drones. Ces missiles de croisière peuvent être réglables après leur lancement et n'ont pas besoin d'être lancé selon une trajectoire prédéfinie, comme c'est le cas des missiles balistiques.
Selon des sources de sécurité citées par le journal israélien Maariv, le nouveau missile iranien ne constitue pas de menace pour les positions israéliennes s'il est tiré seulement à partir de l'Iran, mais l'ennemi craint par-dessus tout que ce missile tombe entre les mains du Hezbollah. Ces sources ont souligné que le Hezbollah possède déjà des missiles Yakhont de production russe : des missiles sol-mer qui sont les plus sophistiqués au monde, capables de cibler les sites de forages de gaz israéliens.
Maariv s’est adressé aux responsables israéliens les exhortant de traiter avec ce genre d’informations venant de l’Iran avec le plus grand sérieux, surtout que l'Iran a prouvé qu'il avait réussi son autosuffisance en production d'armes et de missiles et ce , malgré les sanctions internationales qui lui sont imposées. Sans compter, l’info concernant la confection d’un nouveau type de drone de chasse, made in Iran, et que le Hezbollah a utilisé contre al-Qaïda en Syrie.
En outre, le journal Globus a révélé que les installations pétrolières et gazières de la Méditerranée orientale sont toujours vulnérables, en particulier les missiles de type Yakhont malgré toutes les assurances de la mise en place d’un système de sécurité en Israël pour la protection de ces installations.
Le journal a souligné que le ministère israélien de la Défense étudie une offre en provenance de l'Allemagne, de la Corée du Sud et des Etats-Unis, consistant à lui fournir des navettes de guerre conçus spécifiquement pour protéger ces sites de forages. 
Toujours selon Globus, l’offre sera lancée dans les prochains jours, sachant que la décision ne pourra être prise que dans les mois suivants, ce qui signifie que «la protection requise sera ajournée voire peut prendre des années, jusqu'à ce qu'une décision soit prise sur l’identité du fournisseur à Israël, puis que soit construit le système et enfin délivré à la marine israélienne ».

Gaza et le boycott des produits israéliens

Dans un magasin très fréquenté et vendant des fruits dans la ville de Gaza, il est difficile de faire la différence entre les fruits venus d’Israël et ceux de Gaza. Nous avons dû d’abord demander, « De quelle ville viennent ces mangues ? » Ce à quoi le propriétaire a répondu, « Les mangues sont d’Acre. »

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Juillet 2010 - Un supermarché dans Gaza, dans une période où le passage de produits de consommation courante par les tunnels de Rafah était à son plus haut niveau - Photo : Reuters/Mohammed Salem
Nous avons demandé alors, « Et les dates ? » « D’Israël, de nos terres occupées, » a-t-il répondu. « Les pêches ? » avons_nous encore demandé. Le propriétaire de magasin a répondu, « Toute ceci est d’Israël - les mangues, les dates, les bananes, le persil, les pêches, la courge, les tomates et les oranges, mais c’est issu de nos terres à nous là-bas. Nos clients aiment ces types de fruits, même s’ils ont un substitut produit dans Gaza. »
La différence est évidente. Les mangues de Gaza sont grandes et vertes et celles d’Israël petites et jaunes.
Dans les supermarchés, il est facile de repérer les produits Israéliens. Ils sont restés empilés sur les rayons durant les 51 jours de la guerre. Les gens boycottent spontanément les produits Israéliens et pas simplement une minorité par choix délibéré.
Anwar Abu Al-Kass, propriétaire d’un supermarché populaire à Gaza, a indiqué à Al-Moniteur : « Pendant la guerre, nous avons noté que les clients boycottaient les produits israéliens et un certain nombre de militants sont entrés et ont placé sur ces produits des autocollants appelant au boycott. En effet, nous avons cessé de vendre les produits Israéliens tels que des chocolats et les détergents et nous les avons remplacés avec des produits européens et turcs. »
« Il y a encore certaines marchandises essentielles qui sont indispensables aux Gazaouis tel que des laitages, » a ajouté Kass, notant que dans les jours qui ont suivi la guerre, les gens du pays se sont progressivement remis à acheter des produits israéliens.
Le directeur d’un centre commercial à Gaza, connu sous le nom d’Abu Yazin, a expliqué, « En un mot, je ne peux pas boycotter les produits israéliens dans nos magasins. Les clients sont ceux qui devraient boycotter, pas nous. »
Pendant la guerre, beaucoup de groupes de jeunes ont réclamé le boycott des produits israéliens et ont distribué des autocollants de boycott dans les magasins et les sociétés d’importation.
La blogueuse Farah Baker a dit avoir participé à la « campagne de 16%, » qui est le pourcentage donné à l’armée israélienne sur le prix des produits israéliens vendus. Elle a dit à Al-Moniteur : « Pendant la campagne, j’ai dit que l’occupation nous donne du poison pour pain et du sang pour eau, » notant que l’argent servant à payer la nourriture et l’eau sert à acheter des armes.
« Lorsque j’allais dans les magasins pendant la guerre, c’était la première fois que j’entendais les gens dirent des choses comme ’C’est un produit Israélien ? Je veux un équivalent local, je ne veux pas de yaourt Israélien.’ »
Raed Fattouh, coordonnateur des approvisionnements pour Gaza, a indiqué à Al-Moniteur, « Environ 30 à 50 camions chargés avec des fruits et légumes entrent dans Gaza chaque jour. Cependant, d’autres produits israéliens représentent 50 à 60% des importations de Gaza. »
Fattouh a expliqué que pendant la guerre, 100 à 200 camions entraient habituellement dans Gaza chaque jour, chargés avec des marchandises essentielles telles que des fruits et des laitages, en plus de l’aide fournie à la Bande de Gaza. Il a également noté que les passages frontaliers pour le commerce étaient restés ouverts pendant toute la guerre à l’exception de deux jours.
Un habitant du quartier a dit à Al-Moniteur tout en quittant un magasin : « Mon épouse n’a rien à faire avec la politique, mais elle insiste maintenant pour boycotter les produits israéliens en raison de la guerre. Elle maintient sa position et elle a même cessé de préparer les pizzas que nous aimons parce que le fromage principalement utilisé dans la recette est israélien. »
L’Accord de Paris de 1994 stipule que les produits alimentaires, agricoles et industriels sont libres d’entrer dans les territoires palestiniens tandis qu’il y a des restrictions à l’entrée des marchandises palestiniennes sur le marché israélien.
Une source officielle du Ministère de l’Économie nationale, qui a refusé de donner son nom, a décrit à Al-Moniteur les obstacles empêchant les Palestiniens d’appeler officiellement au boycott. « Il est difficile qu’un quelconque gouvernement palestinien prenne la décision d’empêcher l’importation des produits israéliens à cause de l’intérêt des négociants locaux. Une telle décision pourrait également mener à la famine, » dit-il.
« Les laitages n’ont aucun substitut ici, puisque les quantités venant de Cisjordanie ne suffisent pas aux besoins de la Bande de Gaza, » a-t-il ajouté, notant que les bombardements par les Israéliens avaient causé la destruction des usines et des terres agricoles, avant que ceux-ci n’inondent le marché avec leurs propres produits.
La même source a souligné que la seule solution est d’encourager d’autres importations directes pour remplacer les importations israéliennes. Selon lui, « Les négociants trouveront cela risqué et devront supporter des coûts élevés, en plus du fait que l’occupant essayera d’empêcher de telles importations. »
Pendant une entrevue avec l’Al-Moniteur, Amjad Al-Shawa, le responsable du réseau d’organisations non gouvernementales et membre de la campagne Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), a indiqué : « Notre vision du boycott est totale. Quand la Bande de Gaza recevait l’aide pendant la guerre, nous avons annoncé qu’aucun produit ne devrait être israélien, et nos exigences ont été satisfaites. »
Shawa a souligné que le boycott est non seulement une question de comportement mais aussi une question de principe, notant l’importance que ce boycott soit stratégique et non temporaire, puisque l’occupation cherche à faire en sorte que ses produits fassent partie de la culture de la société à Gaza.
« Pendant la guerre, l’occupant a bombardé près de 500 usines dans le but d’inonder sans concurrence ses propres produits sur le marché. Naturellement, certains produits israéliens sont indispensables puisqu’il n’y a aucun substitut pour eux, comme le shekel en l’absence de n’importe quelle monnaie nationale, » dit-il.
Au sujet des solutions possibles, Shawa a déclaré, « Le rôle de l’administration nationale est d’améliorer la qualité des produits nationaux, tout en levant complètement le siège de la Bande de Gaza, en rendant accessibles les marchés arabes et internationaux, en développant les communications entre Gaza et la Cisjordanie, et en conclusion, en ne sous-estimant jamais le rôle du citoyen dans le boycott. »
Pendant un séminaire organisé le 15 septembre par l’Institut Palestinien pour la Communication et le Développement et suivi par Al-Moniteur, Haidar Eid, un des responsables dans la campagne nationale de boycott, a indiqué, « Pendant la guerre, il y a eu beaucoup de réussites pour le boycott universitaire et culturel qui a commencé en 2004. »
« Pour la première fois dans l’histoire de la lutte, nous sommes témoins d’un nombre significatif de célébrités de la musique et du cinéma sympathisant avec les Palestiniens et accusant Israël de génocide dans Gaza. Un de ces derniers était l’acteur espagnol de premier plan Javier Bardem, » dit-il. « C’est notre moment sud-africain, comme l’a dit mon ami Omar Barghouti, qui est à tête de la campagne nationale de boycott. »
Mais par manque d’alternatives pour les produits israéliens, la campagne de boycott pourrait avoir du mal à se développer à Gaza, en dépit des appuis locaux.

Asma al-Ghoul est journaliste et écrivain, du camp de réfugiés de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
http://www.al-monitor.com/pulse/ori...
Traduction : Info-Palestine.eu - Naguib

Un apartheid génocidaire

Le Tribunal Russell pour la Palestine constate que Gaza est au bord d’un apartheid génocidaire.

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Israël et ses complices ne doivent pas rester impunis, face à l’extermination d’un peuple, écrit Kasrils - Photo : EPA
Nelson Mandela a souvent déclaré que « la Palestine était le plus grand problème moral de notre temps ». Après avoir renversé le régime d’apartheid en 1994, il est allé plus loin en disant : « Nous, les Sud-Africains ne pouvons pas nous considérer comme libres sans que le peuple palestinien soit libre ».
Des millions d’entre nous en Afrique du Sud ont collectivement réagi avec horreur face à l’horrible agression d’Israël sur la population de Gaza au cours de ces 51 jours cauchemardesques de guerre, et face à la cruauté continue en Cisjordanie. La poussière retombée, nous sommes restés choqués au-delà de ce qui paraissait possible à la vue d’une communauté de 1,8 million d’individus laissée en ruines : Khozaa, Shujaiyya, Beit Hanoun... des familles et des quartiers entiers disparus.
Selon les Nations Unies, 2131 Palestiniens ont été tués lors de l’offensive d’Israël. Parmi ceux-ci 501 étaient des enfants, et 70 pour cent d’entre eux avaient moins de 12 ans.
Le ministère de la Santé à Gaza a enregistré que 10 918 personnes ont été blessées, dont 3312 enfants et 2120 femmes. Selon les Nations Unies, 244 écoles ont été bombardées et une a été utilisée comme base militaire par des soldats israéliens. Al Mezan, l’organisation de défense des droits humains, a documenté au moins 10 920 maisons endommagées ou détruites, dont 2853 ont été complètement aplaties. Huit hôpitaux - dont 6 sont aujourd’hui hors service - 46 locaux d’ONG, 50 bateaux de pêche, 161 mosquées et 244 véhicules ont également été touchées.
Quatre-vingt pour cent des familles de Gaza n’ont aucun moyen de se nourrir et sont dépendantes de l’aide. Les terres agricoles dans les zones frontalières ont été imposées, par des tirs directs sur les agriculteurs, comme des zones tampon qui s’étendent le long d’Israël. Lorsque vous privez une population des moyens de vivre et de se déplacer, quand les blessés ne peuvent pas accéder à des soins, quand les exilés sont contraints de survivre dans des tentes de toile et que tout cela se passe sous une attaque féroce par terre, mer et air, tandis que la communauté regarde tranquillement Israël [commettre ses crimes] tout en lui fournissant des armes - comment appelleriez-vous cela ?
« Le crime des crimes »
Pour la première fois en ce qui concerne Israël et ses « « actions à Gaza », le Tribunal Russell sur la Palestine, dont je suis fier d’être un membre du jury, a examiné le crime de génocide. Le professeur John Dugard, un autre juriste du Tribunal explique : « Le crime de génocide est le crime des crimes. Un grand soin doit être pris en compte pour son étude. Néanmoins l’opération israélienne est d’une telle gravité que le Tribunal Russell estime qu’il est nécessaire d’examiner si ce crime a été commis ».
Les caractéristiques de ce crime comprennent les tueries, les lésions corporelles graves ou les conditions d’existence devant entraîner la destruction physique totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux. Contrairement au crime contre l’humanité, ce crime est infligé avec l’intention de détruire le groupe en tout ou en partie. Ce que nous avons identifié lors de la présente session du Tribunal est que nous sommes devant le cas d’un apartheid génocidaire, d’une incitation au génocide, d’un danger réel et actuel, articulé à de nombreux niveaux de la société israélienne, à la fois dans les médias sociaux et traditionnels, les clubs de fans de football, parmi les agents de police, les commentateurs des médias, les chefs religieux, les législateurs, et les ministres du gouvernement.
Les habitants de l’Afrique du Sud, sauf pour une minorité de sionistes et leurs affiliés, sont horrifiés. Nous avons connu l’apartheid. Les combattants de la liberté parmi nous en visite dans les territoires palestiniens occupés ont déclaré à l’unanimité « cela nous rappelle l’apartheid, mais ce que nous voyons est bien pire ». Le système d’apartheid en Afrique du Sud voulait faire travailler la population noire à peu de frais au bénéfice de son économie et l’État gardaient donc les Noirs en vie - même si c’était à peine. Mais il y avait encore d’énormes similitudes avec l’apartheid israélien.
Comme en Israël, les gens « non-blancs » ou « non-Européens » (termes de l’apartheid) ont été privés de l’égalité des droits et de la liberté de mouvement. Les maisons qu’ils avaient dans les villes blanches avaient été démolies et ils avaient été relégués dans des ghettos. Ils subissaient les points de contrôle, les fouilles indignes, le harcèlement constant et les exigences strictes de permis de travail. Si vous aviez omis de présenter un permis et étiez dans une ville blanche, vous alliez directement en prison. Toute résistance était accueillie avec la répression policière, l’emprisonnement, la torture et parfois des massacres comme le plus infâme à Sharpeville en 1960 où 69 manifestants pacifiques ont été tués. Cependant, aucun canton africain (noir et blanc) ou bantoustan n’a jamais été bombardé du ciel ou attaqué par des chars et de l’artillerie.
Au cours de ces tristes jours, les habitants de l’Afrique du Sud ont appris les leçons de la lutte. Il fallait ne jamais céder à la répression, mais continuer à résister. Se soumettre aurait signifié valider et exonérer le système de l’oppresseur. Se laisser intimider ou choquer par la répression punitive jusqu’à la soumission, aurait donné l’occasion à l’oppresseur de prétendre que les opprimés étaient très contents de leur sort. Il se seraitt alors vanté que ses « Noirs » étaient mieux et plus heureux que ceux de l’Afrique indépendante.
Un devoir moral
Avec un tel héritage, nous avons bénéficié de la solidarité internationale et du mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions (BDS) et nous savons notre devoir moral. Nous ne pouvons tolérer une mise en question du droit du peuple palestinien à résister par tous les moyens qu’il juge nécessaire. Nous rejetons les tentatives d’assimiler la violence des deux côtés, comme si il pouvait y avoir la parité entre le terrorisme d’État d’Israël et la résistance palestinienne. Nous rejetons l’absurdité de qualifier de « terroriste » la Résistance sous le motif qu’elle « creuse des tunnels ». Elle a assez de raison de le faire comme nous l’avons fait parfois au cours de notre lutte armée et comme l’ont fait les Juifs du ghetto de Varsovie dans leur action courageuse lors du soulèvement de 1943 contre les nazis. Nous comprenons aisément que ce sont précisément ces tunnels sur les frontières de Gaza qui ont interrompu l’avance des forces terrestres israéliennes et leur volonté d’’infliger encore plus de carnage.
Des manifestations de solidarité dans les villes autour de l’Afrique du Sud (200 000 à Cape Town) ont appelé notre propre gouvernement ANC et tous les gouvernements du monde à arrêter de jouer le jeu d’appeler les deux parties à cesser la violence comme une condition préalable à un cessez-le-feu et à des négociations. Nous allons avec certitude mettre la pression sur le gouvernement pour qu’il mette en œuvre la campagne BDS contre l’apartheid d’Israël, comme l’ANC a demandé à tous les gouvernements de le faire au cours de notre lutte. Et il est inutile de rétorquer que c’est la tâche de la société civile : c’est aux gouvernements d’appliquer des sanctions et de veiller à leur mise en œuvre par le secteur public et privé.
Les résultats du Tribunal Russel sur la Palestine (TRP) servent à sensibiliser et mobiliser les gouvernements, les institutions, la société civile et des mouvements de solidarité pour qu’ils appliquent les tactiques et les politiques de la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions. Le plus important a été l’enquête du TRP sur la pratique israélienne de nettoyage ethnique et de ce que le Tribunal Russell qualifie d’assassinats, de persécution et d’extermination.
L’assaut barbare sur Gaza en juillet-août 2014 sera un des axes principaux de notre campagne pour la responsabilité non seulement d’Israël mais aussi des États tiers. Israël et ses complices ne doivent pas rester impunis face à l’extermination d’un peuple. Nous devons empêcher le crime de génocide d’avoir lieu. Ce que nous avons vu à Gaza en 2014 peut et se produira encore si le monde reste silencieux. Le monde doit soutenir le peuple de Gaza, de la Cisjordanie, et les réfugiés palestiniens. C’est pour le bien de la paix et de la justice pour tous les êtres vivants sur la terre d’Israël/Palestine.

Ronnie Kasrils a servi dans l’aile armée de l’ANC depuis sa création en 1961 et a été vice-ministre sud-africain de la Défense (1994-1999), Ministre des Eaux et Forêts (1999-2004) et Ministre déléguée aux Services de renseignements (2004-2008). Il a pris sa retraite mais il est resté actif dans les comités de solidarité avec la Palestine.
http://www.aljazeera.com/indepth/op...
Traduction Info-Palestine.eu

Des colons israéliens s'emparent de 25 appartements à Jérusalem-Est

Des colons israéliens se sont emparés de force mardi de 25 appartements dans un quartier de Jérusalem-Est annexée, ont accusé habitants et dirigeants palestiniens tandis que les nouveaux occupants assuraient avoir acquis légalement ces logements.
Des heurts ont ensuite opposé Palestiniens et colons dans ce quartier de Silwan, qui est régulièrement le théâtre d'affrontements avec des colons de plus en plus nombreux dans ce secteur, sensible car limitrophe de la Vieille Ville, où se trouve l'Esplanade des mosquées.
Mohammed al-Khayat a affirmé à l'AFP que des colons s'étaient introduits à l'aube dans trois appartements vacants appartenant à sa famille. "Ils ont brisé les serrures et en ont installé de nouvelles", a-t-il expliqué.
La police israélienne a indiqué que des heurts avaient ensuite éclaté lorsqu'un Palestinien a tenté d'entrer dans l'un des immeubles, achetés selon elle par Elad, une organisation nationaliste israélienne dont le but déclaré est de renforcer la présence juive dans les quartiers arabes de Jérusalem-Est.
Elad a toutefois affirmé à l'AFP qu'elle ne possédait pas ces appartements, tout en reconnaissant que plusieurs de ses membres faisaient partie des "volontaires" qui se sont installés mardi. Selon Elad, c'est la société Kendall Finance qui a acheté ces appartements aux Palestiniens.
Kendall Finance est un prête-nom de l'organisation qui milite pour la judaïsation de Jérusalem, a accusé Mohammed Dahla, l'avocat des habitants palestiniens, qui selon lui, n'ont jamais vendu leurs appartements. Le porte-parole de la présidence palestinienne Nabil Abou Roudeina a condamné "avec force l'occupation par des colons des immeubles de Silwan près de la mosquée d'Al-Aqsa avec le soutien de l'armée israélienne", selon des propos rapportés par l'agence officielle Wafa.
M. Abou Roudeina a aussi dénoncé des "agressions répétées contre la mosquée Al-Aqsa", après que les forces de l'ordre israéliennes sont entrées à plusieurs reprises sur l'esplanade où se dresse ce site. Pour Saëb Erakat, un haut dirigeant palestinien, les colons ont été encouragés par le discours lundi à l'ONU du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. "Ils ont traduit en acte le discours de Netanyahu en s'appropriant ces sept immeubles à Jérusalem-Est occupée", a-t-il accusé.
M. Netanyahu avait affirmé lundi que les colons n'étaient "pas des occupants sur la terre d'Israël" : "l'Histoire, l'archéologie et le bon sens, tout cela montre que nous avons depuis plus de 3 000 ans un lien particulier avec cette terre".

Un dirigeant palestinien compare Netanyahu au chef du groupe Etat islamique

Un haut dirigeant palestinien a comparé mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au chef de l'organisation jihadiste Etat islamique (EI), répondant au dirigeant israélien qui s'emploie depuis des semaines à assimiler le Hamas palestinien à ce groupe extrémiste armé.
"Netanyahu essaye de distiller la peur de l'Etat islamique dirigé par Omar al-Baghdadi, mais Netanyahu oublie qu'il dirige lui-même l'Etat juif", a affirmé le négociateur en chef Saëb Erakat à l'AFP au lendemain du discours de M. Netanyahu à l'ONU dans lequel il a affirmé que le "combat d'Israël contre le Hamas" était le même que celui de la coalition internationale contre l'EI en Irak et en Syrie.
"Netanyahu essaye de faire passer le conflit dans la région d'un conflit politique à un conflit religieux", a encore accusé M. Erakat. "Il veut qu'on appelle Israël l'Etat juif et il soutient les colons terroristes qui tuent, détruisent et brûlent mosquées et églises (...) comme les hommes de Bagdadi tuent et terrorisent".
Avec son discours lundi soir, "Netanyahu a définitivement fermé la porte à des avancées vers une solution à deux Etats dans les frontières de 1967 et refuse toute solution politique sérieuse", a encore indiqué M. Erakat.
Les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens ont une nouvelle fois échoué en avril après une reprise de quelques mois qui avait suivi plusieurs années de gel des contacts indirects. Les deux camps sont toutefois sensés se retrouver à la mi-octobre au Caire pour reprendre des pourparlers indirects afin de consolider la trêve dans la bande de Gaza, enclave palestinienne contrôlée par le Hamas où une offensive israélienne, la troisième en six ans, a fait durant l'été près de 2 200 morts côté palestinien et plus de 70 côté israélien.

ONU: les Palestiniens accusent Netanyahu de "manipulation grossière"

Une dirigeante de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a accusé lundi soir le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de "manipulation grossière des faits" dans son discours à l'ONU durant lequel il a comparé le Hamas, l'organisation Etat islamique et à l'Iran.
Avec ce discours, "M. Netanyahu a tenté de tromper l'audience en recourant au langage de la haine, à la calomnie et aux faux-fuyants", a affirmé Hanane Achraoui, alors que depuis plusieurs semaines, M. Netanyahu s'est employé à assimiler l'organisation extrémiste Etat islamique (EI), qui sévit en Irak et en Syrie, et le mouvement palestinien Hamas qui contrôle la bande de Gaza comme différentes branches "du même arbre vénéneux", dans son effort pour justifier l'offensive de l'été contre l'enclave palestinienne.
Mme Achraoui a encore estimé que M. Netanyahu avait "perdu le sens de la réalité en refusant de reconnaître l'occupation, ses massacres et ses crimes de guerre", alors que les Palestiniens ont lancé une campagne diplomatique à l'ONU pour obtenir une résolution fixant la fin de l'occupation israélienne et un Etat de Palestine dans les frontières de 1967.
"Le combat contre l'islam militant est indivisible (...) C'est pour cela que le combat d'Israël contre le Hamas n'est pas seulement notre combat. Il est votre combat", a notamment lancé lundi soir M. Netanyahu à la tribune de l'ONU.

Un porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri, a de son côté estimé dans un communiqué qu'"en affirmant que le Hamas et l'EI sont les deux faces d'une même pièce, M. Netanyahu tente de tout mélanger alors que le Hamas est un mouvement de libération national palestinien tandis que l'occupant (israélien) est la source du mal et du terrorisme dans le monde".
Le mouvement islamiste palestinien a également qualifié de "mensonge" les accusations de M. Netanyahu qui assure que le Hamas s'est servi des Gazaouis comme de boucliers humains durant la guerre à Gaza.
Ce conflit, le troisième en six ans dans le petit territoire côtier où vivent 1,8 millions de Palestiniens, a fait près de 2.200 morts côté palestinien, en grande majorité des civils, et plus de 70 côté israélien, quasiment tous des soldats.
Vendredi, à la même tribune, le président palestinien Mahmoud Abbas avait dénoncé un "génocide" et une politique israélienne d'"apartheid" à l'encontre des Palestiniens.
"L'Etat hébreu est diabolisé, on lui accole l'étiquette de l'apartheid et on l'accuse de génocide", a déploré M. Netanyahu. "Dans quel univers moral un génocide inclut-il le fait de prévenir la population civile ennemie de s'éloigner du danger?", s'est-il interrogé. 
Durant les 50 jours de conflit, l'armée israélienne a répété qu'elle avait lancé depuis ses avions des tracts, envoyé des messages sur les téléphones ou lancé des bombes assourdissantes quelques minutes avant de bombarder des immeubles. Mais les Gazaouis, sous blocus israélien depuis 2006, ne peuvent franchir les frontières hermétiques de la petite enclave coincée entre la Méditerranée, l'Egypte et Israël, dévastée par les bombardements aériens et l'incursion terrestre.

L'occupation poursuit les campagnes d'arrestations et les raids nocturnes en Cisjordanie

Les autorités de l'occupation israélienne ont poursuivi les campagnes d'arrestations quotidiennes et les invasions nocturnes dans les différentes régions de la Cisjordanie occupée, où elles ont kidnappé 11 Palestiniens le lundi à l'aube.
La radio de l'occupation a annoncé l'arrestation d'un militant du Hamas de la ville de Toulkarem, en plus de 7 autres dans le village de Qarawat Bani Hassan près de Qalqilia, et deux autres dans le camp de Galzoun au nord de Ramallah.
L'occupation a prétendu que les arrêtés sont impliqués dans des activités de la résistance contre l'occupation et qu'ils ont été transférés aux autorités de sécurité compétentes pour l'enquête avec eux.
A Hébron, des sources locales ont déclaré qu'une force militaire de l'armée israélienne a arrêté le jeune homme Nouaman Darabea de Doura au sud d'Hébron et ont inspecté sa bibliothèque au centre de la ville, en l'emmenant vers une direction inconnue.
Les soldats israéliens ont également capturé le lundi à l'aube un jeune homme du village de Hussan à l'ouest de Bethléem, après avoir pris d'assaut et fouillé sa maison.
Les sources ont ajouté que des affrontements limités ont eu lieu lors du processus de l'arrestation, et que des importantes forces de l'armée de l'occupation israélienne se sont trouvées dans la& région d'Abyat à l'est de Bethléem.
Dans la ville de jénine, les forces armées occupantes ont envahi un café et une boulangerie et ont érigé un barrage à l'entrée du village de Yaboud dans la province.

Sud de Bethléem: L'occupation remet des avis de démolition

Les forces armées de l'occupation israélienne ont pris d'assaut, le lundi à midi 29/9, le village de Wadi al-Niss, au sud de la province de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie occupée et ont distribué des avis de démolition des maisons palestiniennes et ont obligé d'arrêter la construction dans des autres.
Notre correspondant a déclaré qu'un certain nombre d'officiers de l'administration civile, accompagnés par les forces armées occupantes ont pris d'assaut le village et ont commencé à photographier certaines maisons, avant avoir distribué des avis de démolition sous prétexte de la construction sans permis.
Il est à noter que le village de Wadi al-Niss est l'un des villages assiégés par les colonies, où les forces armées occupantes harcèlement délibérément les habitants dans ces villages dans une tentative de les expulser.

L'occupation envahit la section (3) dans la prison de Rimoun

Le Club du captif palestinien a confirmé, le lundi soir que les unités de la répression israélienne ont pris d'assaut la section (3) dans la prison de Rimoun.
Le club a ajouté dans un bref communiqué que les unités de la répression ont soudainement transféré les deux captifs Omar Kherwat et Oussama al-Salal, lors du processus de l'invasion.
Les prisonniers palestiniens dans les prisons de l'occupation israélienne s'exposent aux processus de répression, la torture et la négligence médicale délibérée et des violations et politiques illégales comme la détention administrative et l'isolement individuel.

Hébron: des raids et incursions dans le camp d'Aroub et Doura

Les forces armées de l'occupant israélien ont pris d'assaut, le lundi 29/9, le camp d'Aroub au nord d'Hébron et Doura, au sud de la province au sud de la Cisjordanie occupée.
Des sources locales ont déclaré que les blindés de l'occupation ont pris d'assaut des quartiers près de l'entrée du camp sans enregistrer des arrestations, où les soldats se sont trouvés près des maisons des citoyens palestiniens sur la route principale, au moment où ils ont renforcé leur existence dans le Mont en face du camp, près de l'école agricole.
D'autre part, les forces armées occupantes ont envahi Doura au sud d'Hébron et ont pénétré dans le quartier de Kanar, Gounaim, Naqat Nouh, où les soldats israéliens ont lancé les bombes assourdissantes et du gaz lacrymogène sur un certain nombre de jeunes hommes dans de violents affrontements qui ont éclaté là-bas.

Livni invitée d’un déjeuner arabe, Al-Quds est-elle libérée ?

Les martyrs de la dernière guerre coloniale des plus mortelles menée contre les territoires arabes de la bande de Gaza viennent à peine d’être enterrés, les plaies des blessés ne sont pas encore cicatrisées, les maisons détruites sont encore ruines, les infrastructures dévastées ne sont pas encore opérationnelles. Dans ces conditions des plus difficiles dans lesquelles survivent les victimes palestiniennes de la guerre sioniste, des responsables arabes se précipitent pour embrasser des responsables de cette entité sioniste qui ne cesse et ne cessera jamais de tuer tout ce qui est palestinien, arabe, musulman, chrétien. Ces responsables arabes sont attirés surtout par l’Israélienne Livni.
En effet, à New York, Tzipi Livni, ministre israélienne de la justice, a été l’invitée d’honneur d’un déjeuner organisé par des responsables arabes dont les ministres des affaires étrangères du Liban, Koweït, de l’Arabie Saoudite et du Qatar. Tzipi avait même reçu une invitation officielle, a confirmé la deuxième chaîne israélienne.
Auparavant, autour d’une table de dîner, Livni s’est retrouvée présente aux côtés de Nabil Al-Arabi, le secrétaire général de la Ligue Arabe, et aux côtés de plusieurs ministres des affaires étrangères arabes dont le Saoudien Turki Al-Faysal, qui n’a pas manqué de jeter des fleurs à la belle Livni.
Ces responsables arabes sont-ils attirés par les beaux yeux de cette dame ? "Israël" est-il devenu un pays ami ?
Ou peut-être, parce que les occupants sionistes ont changé leur politique à l’envers de la ville sainte d'Al-Quds et de sa grande mosquée d’Al-Aqsa, ces dernières s’éloignent de tout danger ?
Les informations du terrain sont tout à fait autres.
Sur le terrain, en fait, s’accélèrent les actions de judaïsation, en particulier dans l’ancien bourg de la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem). Les occupants sionistes n’épargnent rien pour mettre la main sur toutes les maisons palestiniennes du bourg, une étape pour une mainmise totale et permanente sur la ville et sur sa grande mosquée.
La restauration des maisons palestiniennes dans le bourg est quasiment interdite, hormis quelques rares exceptions. En revanche, pour un oui ou pour un non, des maisons sont démolies. La démolition est accélérée, la construction freinée.
Par ailleurs et par enchantement, de hauts bâtiments sionistes sortent de la terre palestinienne. De vraies colonies verticales. Sans parler de ces dizaines de maisons neuves habitées par des colons sionistes, des maisons parsemées parmi les maisons arabes.
La falsification de documents, les mensonges historiques et la force, tout est bon pour confisquer les maisons et les bâtiments palestiniens, notamment aux alentours de la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Il y a des associations sionistes dont la spécialité sera de vider l’ancien bourg de ses habitants palestiniens et de les remplacer par des colons sionistes, épaulées et encouragées par le gouvernement de l’occupation.
Alors pourquoi cette précipitation arabe pour embrasser des responsables sionistes ? Les responsables arabes ne sont-ils pas au courant de tous ces agissements, de ce qui se passe dans l’ancien bourg d’Al-Quds ? Allez comprendre !
Département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)
29 septembre 2014

Hamas : Israël est la source du terrorisme international et nous comparer à l'EI est une tromperie

Le mouvement de résistance islamique Hamas a assuré que « les déclarations du premier ministre sioniste Benyamin Netanyahou que le Hamas et l’EI sont deux facettes d’une même pièce est une tentative d’emmêler les pinceaux ». Le mouvement assure que le Hamas est un mouvement qui a pour but l’indépendance de la Palestine.
Sami Abou Zouhri, le porte-parole du mouvement, a déclaré, lundi soir, dans un communiqué en réponse aux déclarations de Netanyahou face à l’assemblée générale des Nation Unies que l’occupant sioniste est la source du mal et du terrorisme dans le monde entier et que le terrorisme d’Israël est une pièce d’une seule facette.
« Les allégations de Netanyahou que le Hamas utilisait les civiles comme des boucliers humain sont mensongers. Comment explique-t-il le meurtre des enfants de la famille Bakr sur la plage alors qu’ils jouaient ? Comment explique-t-il le meurtre de plus de 500 enfants palestiniens pendant l’agression israélienne ? Le mouvement nie la photo rendu publique par Netanyahou qui est une photo truquée », a-t-il souligné. 
Il poursuit; « les crimes de Netanyahou à Gaza ne peuvent pas être ignorés après un discours vide de sens. Ce qui pousse Netanyahou à mentir est le fait qu’il refuse de recevoir un comité qui enquêtera sur ses crimes à Gaza »

Le bloc condamne la répression des manifestants contre la visite de la délégation américaine

Le bloc islamique dans les universités de Cisjordanie a condamné les policiers de l’université An-Najah de Naplouse qui ont agressé les activistes du bloc étudiant qui ont participé au rassemblement contre la visite de la délégation du consul américain dans leur université.
Dans un communiqué sur l’agression des étudiants, le bloc a décrit l’agression des policiers de ridicule et l’action des étudiants d’action héroïque qui redonne un sens au bloc.
Mohamed Abou Awd, membre de l’union des étudiants et représentant du front démocratique s’est cassé la main. De plus les étudiants Rafiq Hamaoui et Anas Qotb ont été arrêté et transporté au poste de police.
Le communiqué a souligné le droit des étudiants à exprimer leurs opinions en toute liberté et de façon démocratique et refuse les intimidations que subissent les étudiants par les policiers.
Le bloc a assuré que les visites de n’importe quel organisme américain aux instituts scientifiques palestinien est une honte qui ne doit pas passer sous silence vu la prise de position américaine qui travail les intérêts de l’occupation sioniste contre les droits de notre peuple.
Le bloc a appelé l’administration de l’université à présenter des excuses aux étudiants qui ont été agressés lors du rassemblement des étudiants et de juger les agents de police de l’université qui ont commis ces actes.

Ramallah : Affrontements lors de l'invasion du village de Shaqba par l'occupation

De violents affrontements ont éclaté le mardi à l'aube 30/9 entre un groupe de jeunes hommes palestiniens et les forces armées de l'occupant israélien qui ont pris d'assaut le village de Shaqba à l'ouest de la ville de Ramallah dans le centre de la Cisjordanie occupée.
Des sources locales ont déclaré que des patrouilles militaires ont envahi le village de l'est, où un groupe de jeunes a lancé des pierres sur ces patrouilles, tandis que les soldats israéliens ont utilisé des bombes assourdissantes intensivement, ce qui a semé la panique parmi les citoyens.
Les sources ont ajouté que l'incursion n'a pas abouti à des arrestations ou des blessés parmi les jeunes.
Une force spéciale a pris d'assaut le village il y a quelques jours et a arrêté un jeune homme après une course poursuite et des tirs, et il a été arrêté après avoir été blessé.
http://www.palestine-info.cc

Jénine : Les bureaux de l'UNRWA fermés pour protester contre les réductions

La fermeture obligatoire des Bureaux de l'UNRWA se poursuit mardi dans le camp de Jénine au nord de la Cisjordanie occupée pour le 8eme jour consécutif, avec un arrêt des services et des plaintes de l'UNRWA sur la désactivation de son travail dans le camp.
Le Comité des services du camp de Jénine a obligé l'UNRWA à fermer ses bureaux dans le camp en raison de la réduction des bénéficiaires du programme d'emploi temporaire, où le comité a confirmé que les bureaux n'ouvriraient pas avant la résolution de problèmes.
Les activités du camp de Jénine et le Comité demandent la nécessité de stopper la politique de réduction des services et de travailler pour les améliorer, et ne pas forcer les habitants du camp à payer le prix des crises financières de l'UNRWA.
De son côté, l'UNRWA, représentée par les directeurs de ses bureaux, a essayé de communiquer avec les autorités officielles à l'AP ces derniers jours afin de faire pression pour rouvrir ses bureaux dans le camp.
Le directeur du bureau de Naplouse, Youssef Omar, a déclaré que l'UNRWA peut complètement fermer ses bureaux du camp si on l'empêche encore d'exercer son travail de cette façon.

3 soldats israéliens se suicident à leur retour de la guerre contre Gaza

La police militaire sioniste a enquêté dernièrement sur le suicide de 3 soldats sionistes de l’unité d’élite Jafarti suite à des problèmes psychologiques en lien avec leur entrée dans la bande de Gaza et leur participation à la guerre terrestre.
Le journal hébreu Maariv a déclaré  ce lundi 29/9, que les soldats se sont suicidé en se tirant des balles avec leur arme personnelle.
L’un a eu lieu au centre de l’entité et les deux autres ont eu lieu sur les lieux de l’unité Jafarti au niveau des frontière avec Gaza lors des dernières semaines.
Le journal ajoute que les trois cas de suicide sont similaires, les armes des soldats se trouvaient tout près des corps. Les enquêtes dévoileront la nature des suicides des soldats qui ont participé à la guerre terrestre contre Gaza.
Le journal a rapporté qu’un grand officier de la santé psychique de l’armée a déclaré: « l’année dernière, seulement 8 soldats se sont suicidés. C’est le nombre le moins élevé depuis la création de l’armée. Néanmoins, trois soldats se sont suicidés lors des dernières semaines malgré le fait que l’armée refuse de divulguer des informations claire sur le nombre de suicide cette année »

Les colons s'emparent de trois bâtiments au sud de la mosquée d'al-Aqsa

Un groupe de colons juifs protégé par une importante force des unités spéciales de la police et des gardes-frontières de l'occupation israélienne, a saisi mardi à l'aube trois bâtiments comprenant 10 unités résidentielles dans le quartier de Baidoun dans le village de Selwan au sud de la mosquée bénie d'el-Aqsa, en prétendant qu'ils leur appartiennent.
Des sources médiatiques ont cité des témoins oculaires que les trois bâtiments sont la propriété du citoyen Fayçal al-Karki; Inan Baidoun et Youssef Zawahera.
L'invasion des bâtiments et des appartements résidentiels fut accompagné par de violents affrontements entre les citoyens et les forces armées occupantes, tandis que les colons ont jeté les affaires des citoyens dehors.
La région est toujours sous une tension considérable, avec le déploiement des forces armées de l'occupant israélien et le grand rassemblement public.

L'occupation interdit de visites le prisonnier Saadat

Les autorités de l'occupation israélienne ont décidé de priver le Secrétaire général du Front Populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), le député Ahmed Saadat, de visites pendant trois mois.
Son épouse Abla Saadat a déclaré mardi à la presse que l'administration pénitentiaire n'a pas expliqué les raisons de cette décision.
Elle a souligné que son mari qui est incarcéré dans la prison de Gilboa à Gour Bisan, s'expose au processus arbitraire de transfert entre la prison de Shata, Jalobu et Hadarim, comme une partie de ses sanctions continues.
Saadat a attiré l'attention sur le fait que la décision de l'empêcher de recevoir la visite de sa famille n'est pas nouvelle, car elle était déjà interdite de lui rendre visite avec ses fils de manière complète, mais cette fois la décision est écrite et peut être prolongée.
Elle a appelé les organisations des droits de l'homme à intervenir pour mettre fin à ces mesures qui concernent également des dizaines d'autres prisonniers et leurs familles.

Jérusalem : Tension à el-Aqsa après l'invasion de dizaines de colons

Plus de 140 colons juifs ont pris d'assaut les esplanades de la mosquée bénie d'el-Aqsa mardi matin, et la police a embarqué l'un des colons extrémistes qui, après s'être jeté au sol et avoir déchiré ses vêtements, a commencé à crier contre ce qu'il a appelé l'absence de la démolition de la mosquée sainte d'el-Aqsa jusqu'à présent et la construction du prétendu temple.
Les gardiens d'el-Aqsa ont déclaré que la tension règne sur la région, après ces vastes invasions, et les restrictions imposées sur l'entrée des fidèles, en particulier les femmes qui ont été empêchées d'entrer dans les esplanades de la mosquée.
La police israélienne a confisqué les cartes d'identité d'un certain nombre d'entre eux.

Les services de sécurité de l'AP arrêtent un étudiant à l'Université d'Hébron

Les services de sécurité de l'AP en Cisjordanie occupée ont arrêté, le mardi 30/9, l'étudiant Jihad Kamel Badawi Barioush (21 ans), qui étudie les sciences politiques à l'Université d'Hébron.
Le frère du détenu a déclaré à notre correspondant que les services de la sécurité préventive ont arrêté son frère Jihad, et lui ont transféré au centre de la sécurité préventive à Doura, puis vers le siège de la sécurité préventive à Hébron.
Il a ajouté qu'ils n'ont pas permis à son avocat ou sa famille de lui rendre visite jusqu'à présent, notons que son frère n'a pas été arrêté au passé, sauf qu'il a été convoqué pour une seule fois.
La famille du détenu Barioush a appelé les institutions juridiques et humanitaires à intervenir pour libérer son fils.

Barrages sionistes au sud d'Hébron

Les forces armées de l'occupant israélien ont installé le mardi 30/9, un barrage militaire près de la région d'el-Haraiq au sud d'Hébron, tout en fouillant les véhicules.
Des témoins oculaires ont déclaré au CPI que les forces armées occupantes ont installé un barrage à l'entrée sud d'Hébron dans la région d'al-Haraiq et ont fouillé les véhicules et vérifié les cartes d'identité de passagers.
Les forces armées occupantes se sont stationnées également à l'entrée de la colonie de Beit Hajai.
Elles ont érigé plusieurs barrages militaires mobiles la nuit dernière près du camp de Fawar et l'entrée orientale de Doura.

Bethléem: 3 adolescents kidnappés par les forces occupantes

Les forces armées de l'occupant israélien ont arrêté, le mardi à l'aube 30/9, deux jeunes hommes palestiniens du village de Hussan, à l'ouest de la ville de Bethléem dans le sud de la Cisjordanie occupée et un troisième de la région de Barek Soulayman dans le village de Khoudr, au sud de la ville.
Une source de sécurité a déclaré que les forces armées occupantes ont kidnappé le jeune Moussab ibrahim Nassar (25 ans) et Mahmoud Khalaf Zaoul (20 ans), après avoir pris d'assaut et perquisitionné leurs maisons.
La source a ajouté que les soldats israéliens ont arrêté l'ex-prisonnier libéré Othamn Jouma'a Salah (34 ans), après avoir envahi sa maison dans la région de Barek Soulayman.
Il est à noter que le prisonnier Salah a passé 10 ans de captivité dans les prisons de l'occupation et a été libéré il y a un an.

Yaalon : Pas de retrait de la Cisjordanie occupée

Le ministre israélien de la guerre, Moshé Yaalon, a déclaré qu'il ne pouvait pas parler du retrait israélien de la Cisjordanie occupée, alors que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a proposé un partenariat avec certains pays arabes pour parvenir à une paix avec les Palestiniens.
Dans son discours lors d'un colloque organisé mardi par l'Institut d'études de la sécurité nationale à Tel-Aviv, et diffusé par la rédio hébreu, Yaalon a déclaré qu'il ne pouvait pas parler de la sortie d'Israël de la Cisjordanie occupée, car il ne peut pas permettre l'émergence d'entités terroristes dans cette région comme cela est arrivé dans la Bande de Gaza.
Yaalon a ajouté : "Nous ne pouvons pas accepter une situation dans laquelle des obus de mortier sont  tirés à partir de la Cisjordanie vers l'aéroport international de Ben-Gourion ou qui entrave la capacité des avions de l'armée de l'air de décoller de l'aéroport de Ramat David.
A cet égard, il a déclaré que l'horizon politique de parvenir à un accord de paix avec les Palestiniens réside dans les changements au Moyen-Orient, et pas dans les vieux concepts effondrés encore et encore durant plus de 20 ans.
Ofir Gendelman, porte-parole de Netanyahu, a déclaré à la radio mardi que le Premier ministre cherchera dans sa réunion prévue mercredi avec le président américain, Barack Obama, à la Maison Blanche, à proposer une nouvelle position sur la base de la nécessité de saisir l'occasion des grands changements dans le Moyen-Orient pour coopérer avec des pays arabes modérés face aux défis et menaces que confronte la région.