jeudi 21 janvier 2010

OCDE: possible adhésion d'Israël en 2010

Флаг Израиля
Флаг Израиля
17:53 20/01/2010
© hoyasmeg
TEL AVIV, 20 janvier - RIA Novosti
L'Israël a toutes les chances d'adhérer en 2010 à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) réunissant les pays occidentaux les plus développés, a annoncé mercredi le service de presse de la diplomatie israélienne se référant au secrétaire général de l'Organisation Angel Gurría.
La veille, à Jérusalem, M.Gurria et le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman ont apposé leurs signatures au bas d'un accord définissant les droits et instaurant l'immunité sur le territoire de l'Etat hébreu des représentants de l'OCDE.
"Le document stipulant le statut légal de l'activité de l'OCDE sur le territoire israélien est une des conditions de l'entrée dans l'Organisation. Sa signature constitue une étape  importante sur la voie de l'adhésion d'Israël à l'OCDE", lit-on dans le communiqué du ministère.
Le secrétaire général de l'OCDE, cité dans le document, a annoncé qu'il n'excluait pas l'éventualité de l'adhésion de Tel Aviv à l'Organisation avant la fin de l'année en cours.
L'OCDE regroupe à ce jour 30 pays ayant des institutions démocratiques développées et possédant une économie de marché. 70 pays ont le statut de partenaires de l'Organisation et participent à ce titre à nombre de ses activités. En mai 2007, l'Organisation a entamé les négociations sur l'adhésion d'encore cinq pays, la Russie, Israël, la Slovénie, le Chili et l'Estonie.
http://fr.rian.ru/world/20100120/185888762.html
 

Prisonniers palestiniens détenus par Israël : L'Autorité palestinienne compte saisir la CIJ

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L'Autorité palestinienne compte saisir prochainement la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye pour examiner la question des prisonniers palestiniens, détenus par l'occupant israélien, a annoncé hier dans un communiqué le ministre palestinien chargé des Affaires des prisonniers, Aissa Krakie. Selon ce responsable, le ministère des Affaires des prisonniers compte "internationaliser" le dossier des prisonniers et "contraindre Israël d'appliquer les conventions de Genève" relatives à la protection des prisonniers de guerre. Le ministre a également indiqué qu'une commission juridique avait été mise en place par le ministère et des spécialistes en la matière en vue de "soumettre à la Cour de La Haye la question des prisonniers palestiniens" considérés comme des "prisonniers de guerre" conformément à la troisième Convention de Genève. Aissa Krakie a, en outre, précisé qu'il avait examiné le dossier des prisonniers palestiniens, détenus dans les geôles israéliennes, avec le Haut commissaire des Nations unies chargé des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés. Le ministre palestinien a, par ailleurs, sollicité le soutien de la communauté arabe et internationale à propos de la question des prisonniers palestiniens en vue, a-t-il dit, d'assurer à ces derniers "une protection juridique".
George Mitchell réitère l'engagement de Washington envers une paix globale au Proche Orient
L'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell, en visite au Liban, a réaffirmé hier l'engagement de son pays envers une paix globale dans la région du Proche-Orient, a indiqué un communiqué de l'ambassade des Etats-Unis à Beyrouth. "Le sénateur Mitchell a transmis l'engagement du président Barack Obama et de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton envers une paix globale au Proche-Orient, soit une paix entre Israël et les Palestiniens, Israël et la Syrie, Israël et le Liban et la normalisation complète des relations entre Israël et les Etats arabes", a souligné le communiqué au terme de la visite de l'émissaire américain entamée mardi au Liban. M. Mitchell a, par ailleurs, répété que "le Liban jouera un rôle clé dans les efforts de paix (...) et qu'il n'y aura pas de solution aux dépens du Liban", a ajouté le texte.

Réfugiés palestiniens : L'Italien Grandi prend la tête de l'UNRWA

Filippo Grandi.
20 janvier 2010 – Après consultations, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a nommé mercredi l'Italien Filippo Grandi, Commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
« Cette nomination prend effet aujourd'hui, M. Grandi remplaçant Karen AbuZayd, des Etats-Unis, envers laquelle le Secrétaire général est profondément reconnaissant », a souligné son porte-parole, Martin Nesirky.

Filippo Grandi était précédemment Commissaire général adjoint de l'UNRWA depuis 2005. « Fervent défenseur des droits et de la dignité des réfugiés palestiniens et excellent gestionnaire, il a eu un rôle déterminant dans les réformes globales et de grande envergure de l'UNRWA », a ajouté M. Nesirky.

Ban Ki-moon a également nommé l'Américaine Margot B. Ellis, Commissaire générale adjointe.

Par ailleurs, les agences des Nations Unies travaillant dans la bande de Gaza et l'Association des organisations internationales de développement (AIDA), qui regroupe plus de 80 organisations non gouvernementales, ont aujourd'hui insisté sur les conséquences du blocus sur la santé de la population palestinienne.

« La fermeture de Gaza, qui se poursuit, sape le fonctionnement du système de santé et met en péril la santé d'1,4 million de personnes », a affirmé le Coordonnateur résident de l'action humanitaire de l'ONU pour les territoires palestiniens, Max Gaylard.

Les hôpitaux et les centres de premiers soins endommagés lors des combats de l'année dernière, n'ont pas été reconstruits faute de matériaux de construction. L'opération militaire israélienne « Plomb durci » a endommagé 15 des 27 hôpitaux de la bande de Gaza, et 43 de ses 110 centres de premiers soins ont été endommagés ou détruits.

Dans le même temps, certains équipements médicaux, notamment les appareils à rayons X, sont très difficiles à obtenir, les professionnels de la santé étant coupés du monde extérieur, a souligné Max Gaylard.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=21046&Cr=Palestiniens&Cr1=

Le président al-Assad à Mitchell: L'instauration de la paix implique la fin de l'occupation et la restitution des droits… Le rôle de la Turquie est important au processus

20 Jan 2010
Damas /   Le président Bachar al-Assad a examiné avec l'émissaire américain spécial au Moyen-Orient, George Mitchell, les relations bilatérales, la situation au Moyen-Orient et les perspectives de la paix dans cette région. g
Le recevant aujourd'hui, et la délégation qui l'accompagne, le président al-Assad s'est informé de l'émissaire américain des efforts de son pays pour réactiver le processus de paix sur tous les volets.
Le président al-Assad a tenu à affirmer à cet effet la position de principe de la Syrie qui prône la réalisation de la paix juste et globale, faisant noter que le gouvernement qui proclame franchement qu'il ne désire point la paix ne pourrait être considéré comme partenaire réel.
Le président al-Assad a fait savoir que l'instauration de la paix implique la fin de l'occupation et la restitution des droits, insistant sur l'importance du rôle de la Turquie au processus de paix.
Les deux parties étaient d'accord sur le fait que la paix contribuerait à la solution de beaucoup de questions épineuses dans la région, dont le retard de règlement les complique davantage.
Dans le même contexte, M.Walid al-Mouallem, ministre des affaires étrangères, a rencontré M. Mitchell.

Dans une déclaration faite aux journalistes, M. Mitchell a affirmé l'aspiration à des relations positives entre la Syrie et les Etats-Unis pour la réalisation d'un progrès tangible au processus de paix, soulignant que le président Obama et Mme Hilary Clinton, secrétaire d'Etat américain, sont engagés à l'instauration de la paix globale au Moyen-Orient sur les volets palestinien, syrien et libanais.
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M. Mitchell a insisté sur le rôle important de la Syrie dans les efforts déployés pour la paix, faisant noter que cette question était au sein de ses entretiens avec le président al-Assad.
M. Mitchell a affirmé qu'il cherche à revisiter Damas le plus tôt possible.
Notons que c'est la 3ème visite de M. Mitchell en Syrie, dont la dernière était en juillet dernier.
Gh.H. / R.Jorf 
http://www.sana.sy/fra/51/2010/01/20/267904.htm 

La Grande-Bretagne ne doit pas devenir un refuge pour les criminels de guerre

Grande-Bretagne - 20-01-2010
Par Palestine Solidarity Campaign 
A la mi-décembre 2009, Tzipi Livni, qui était Ministre des Affaires Etrangères du gouvernement israélien qui a planifié et exécuté le bombardement et les massacres de fin 2008-début 2009 à Gaza, a renoncé à un voyage programmé en Grande-Bretagne après avoir été informée qu'un tribunal britannique avait émis un mandat d'arrêt à son encontre pour présomption de crimes de guerre.

Le gouvernement britannique a annoncé qu’il souhaitait modifier la législation pour éviter de futures tentatives de poursuivre les présumés criminels de guerre. Des propositions devraient être présentées cette semaine.

Ci-dessous la Lettre ouverte à Gordon Brown, préparée par la Palestine Solidarity Campaign, signée par de nombreux députés britanniques et par des représentants de la société civile.


Nous ne devons pas revenir sur les lois sur les crimes de guerre
The Guardian, 19 janvier 2010.

Nous sommes choqués des suggestions du Ministre des Affaires Etrangères Ivan Lewis et du Secrétaire aux Affaires Etrangères David Miliband que la Grande-Bretagne pourrait envisager de changer ses lois pour éviter toute future tentative de poursuivre les présumés criminels de guerre, israéliens ou autres.

Le Royaume-Uni ne doit pas revenir sur ses obligations découlant des traités internationaux, en particulier celles découlant de la Quatrième convention de Genève, de rechercher et de poursuivre les personnes soupçonnées de crimes de guerre où et quels qu’ils soient, quelque soit leur statut, leur rang ou leur influence, contre qui un bon commencement de preuve a été retenu. Nous rejetons toute tentative de saper l’indépendance judiciaire et son intégrité.

Un juge qui trouve suffisamment de preuves d’un crime de guerre doit avoir le pouvoir d’ordonner l’arrestation du suspect, sous réserve des droits d’usage de cautionnement et d’appel.

Le pouvoir d’arrêter des individus raisonnablement soupçonnés de crimes de guerre partout dans le monde, dès qu’ils mettent le pied sur le sol du Royaume-Uni, est une ressource efficace et nécessaire dans la lutte contre les crimes de guerre, et nul ne doit interférer avec ce pouvoir (rapport, 6 janvier). Pas plus que le gouvernement ne doit succomber aux pressions de toute puissance étrangère pour modifier cet aspect crucial du processus judiciaire.

Nous demandons au gouvernement d’affirmer clairement qu’il ne modifiera pas la loi sur la compétence universelle et continuera de permettre aux victimes de crimes de guerre de demander justice devant les tribunaux britanniques.

John Austin MP
Katy Clark MP
Frank Cook MP
Jeremy Corbyn MP
Ann Cryer MP
Paul Flynn MP
Neil Gerrard MP
John Hemming MP
Paul Holmes MP
Kelvin HopkinsMP
Brian Iddon MP
Lynne Jones MP
Tom Levitt MP
Martin Linton MP
Bob Marshall-Andrews MP
Gordon Prentice MP
Linda Riordan MP
Terry Rooney MP
Baroness Jenny Tonge
Baroness Lindsay Northover
Bob Russell MP
Clare Short MP
Phyllis Starkey MP
Sir David Steel
Sandra White MSP
Derek Wyatt MP
Tayab Ali, Partner, Irvine Thanvi Natas Solicitors
Sir Geoffrey Bindman
Richard Burgon, solicitor
Daniel Carey, Public Interest Lawyers
Ian Cross, solicitor
Jim Duffy, Public Interest Lawyers
Shauna Gillan, barrister, 1 Pump Court
Andrew Gray, solicitor
Tessa Gregory, Public Interest Lawyers
Beth Handly, Partner, Hickman and Rose solicitors
Michael Hagan, solicitor
Michelle Harris, barrister, 1 Pump Court
Susan Harris, solicitor
Jane Hickman, Partner, Hickman and Rose solicitors
Sam Jacobs, Public Interest Lawyers
Salma Karmi-Ayyoub, barrister
Paul Kaufman, solicitor
Aonghus Kelly, Public Interest Lawyers
Daniel Machover, Chair of Lawyers for Palestinian Human Rights
Michael Mansfield QC
Anna Mazzola, Partner, Hickman and Rose solicitors
Sarah McSherry, Partner, Christian Khan solicitors
Clare Mellor, solicitor
Karen Mitchell, solicitor
Simon Natas, Partner, Irvine Thanvi Natas solicitors
Sophie Naftalin, Lawyers for Palestinian Human Rights
Mary Nazzal-Batayneh, Human Rights Legal Aid Fund
Henrietta Phillips, solicitor
William Seymour, solicitor
Navya Shekhar, solicitor
Phil Shiner, Public Interest Lawyers
David Thompson, solicitor
Paul Troop, barrister
Mohammed Abdul-Bari, Secretary-General, Muslim Council of Britain
Anas Altikriti, British Muslim Initiative
Lindsey German, Stop the War Campaign
John Hilary, Director, War on Want
Kate Hudson, Chair, CND
Betty Hunter, General Secretary, PalestineSolidarity Campaign
Dan Judelson, Jews for Justice for Palestinians
Hugh Lanning, PCS Deputy General Secretary
John McHugo, Chair, Liberal Democrat Friends of Palestine
Gerry Morrissey, General Secretary, BECTU
Tony Woodley, Joint General Secretary, UNITE.
Kate Allen, Director, Amnesty International UK
Jackie Alsaid LLM
Rachel Bowles
Prof Haim Bresheeth
Dale Egee
Sarah El-Guindi
Deborah Fink
David Halpin
Sharif Hamadeh
Samira Hassassian
Professor Ted Honderich
Victor Kattan
Asad Khan
Miriam Margolyes
Professor Nur Masalha
Professor Steven Rose
Professor Jonathan Rosenhead
Andrew Sanger
Dr Aisha Sarwar
Tareq Shrouru
Tony Woodley, UNITE Joint General Secretary 
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13293&type=communique&lesujet=Crimes%20de%20Guerre

La Turquie n'acceptera pas que les Palestiniens soient bombardés


20/01/2010 La Turquie fait toujours parler d'elle; toujours par la voix de son irréductible Premier ministre, et toujours à propos du conflit israélo-palestinien.

En visite en Arabie Saoudite, Recep Tayeb Erdogan a déclaré qu'il n'est désormais plus question de permettre que les enfants et les femmes de Gaza soient bombardés au phosphore. En allusion à l'utilisation par l'entité sioniste des bombes à phosphore durant son offensive meurtrière Plomb durci contre la Bande de Gaza.

Le quotidien saoudien  Al-Watan, a indiqué en marge de la visite que le numéro deux turc a effectué à la chambre de commerce et d'industrie à Riad que "son pays n'acceptera plus jamais qu'un peuple sans défense soit la cible d'attaques israéliennes".

«Quand nous voyons une personne mourir, c'est comme si tous les humains étaient en train de mourir, c'est à cette civilisation que nous appartenons; nous ne pouvons accepter la mort d'enfants et de femmes, nous ne pouvons l'admettre ni accepter le monde qui l'accepte" a-t-il sermonné devant des dizaines de saoudiens qui l'ont applaudi avec enthousiasme.
Et d'ajouter qu'il faut " faire face à ces attaques et défendre nos enfants contre les attaques de bombes au phosphore. "

 Erdogan a souligné que l'intérêt que porte son  gouvernement à  la cause du peuple palestinien et à Gaza revêt un aspect humain et non politique, révélant qu'il cherche  à raviver le processus de paix en vue d'accéder à la stabilité régionale pour les peuples de la région.

Après avoir rencontré le roi saoudien Abdallah, Erdogan doit se rendre mercredi à Djeddah pour une réunion avec le Secrétaire général de l'Organisation de la Conférence islamique, Ekmeleddin Ihsanoglu.
  http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=120751&language=fr

Le procès de Sheikh Jarrah repoussé à avril : le harcèlement des colons continue

Jérusalem - 20-01-2010
Par ISM 
Lundi 18 janvier, le procès devant un tribunal de Jérusalem sur la propriété légale de la maison appartenant à des Palestiniens dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem Est a été reporté à avril. L’audience contre la famille Husseini a été repoussée parce que l’accusation, qui affirme que la famille palestinienne n’a pas les titres de propriété légaux de la maison, avait besoin de plus de temps pour instruire l’affaire.


















La maison Gawi occupée par les colons


Cette affaire fait suite à l’occupation de deux autres maisons du voisinage par des colons israéliens depuis fin 2009 et du harcèlement constant des colons.

Samedi 16 janvier, à 16h45, une gamine d’une famille de colons a attaqué une petite palestinienne dans le quartier de Sheikh Jarrah. L’incident a eu lieu dans la rue entre deux maisons occupées par des colons juifs, maisons qui appartiennent aux familles palestiniennes Gawi et Al-Kurd.

Un groupe important de colons, composé essentiellement d’hommes jeunes, de gamins et d’une fille, se sont rassemblés et ont commencé à passer et repasser entre les deux maisons occupées.

Ils se sont ensuite rassemblés sur le toit de la maison de la famille Gawi occupée et se sont mis à crier et à se moquer des Palestiniens. Continuant à hurler, ils ont quitté le toit et sont descendus dans la rue pour affronter les Palestiniens dans la rue ; c’est à ce moment là que la fille d’un colon a frappé une jeune palestinienne avant que la police ne sépare les deux groupes. Les colons ont quitté le secteur peu de temps après.

C’est juste un des nombreux exemples du harcèlement que subissent les Palestiniens à Sheik Jarrah, où la violence a sérieusement augmenté depuis l’occupation des maisons Gawi et al-Kurd.

Les colons se sont emparés de la maison Gawi il y a 5 mois et la famille, conduite par Nasser Gawi, vit sous une tente dans la rue depuis. La famille al-Kurd, dont la partie en façade de la maison est occupée depuis décembre, vit toujours dans la partie arrière de la maison.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13294&type=temoignage&lesujet=Colons

"Israël": la guerre d'internet a lieu


20/01/2010 Les percées des mouvements de résistance sur internet préoccupent l'entité sioniste. Raison pour laquelle les autorités militaires ont donné dernièrement des instructions strictes aux militaires israéliens les sommant de rester aux aguets.  Alors qu'une division spéciale du renseignement militaire a été formée pour prévenir les fuites d'informations au travers de la toile.


Compte tenu des recommandations de la Commission Vinograd, qui a enquêté sur les échecs de la guerre de juillet 2006 contre le Liban, les plus à craindre sont les fuites aux médias effectuées par certains militaires, ainsi que les fuites accidentelles d'informations militaires par un certain nombre de sites Web.
Pour parer à d'éventuelles fuites, des fascicules détaillés ont été distribués aux soldats durant leur service militaire. Ceux qui seront soupçonnés d'être les auteurs des fuites aux médias seront soumis à des tests de détection.

Les médias israéliens ont fait état que le Hezbollah et d'autres organisations ont tenté de recruter les soldats israéliens via Facebook ou d'autres sites.
 Par ailleurs, la division du renseignement consacre une partie de son budget pour prévenir les guerres sur la toile qui risquent de nuire sérieusement aux réseaux liés à la structure du marché et à l'économie israélienne. Surtout lorsque Israël fait l'objet d'une contre attaque en riposte à une attaque qu'il a mené contre des sites ennemis.
Selon le chef des services de renseignements militaires,  Amos Yadlin les attaques via Internet sont devenues pratiquement une quatrième dimension de la guerre. En plus de la guerre terrestre, maritime et aérienne.  

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=120736&language=fr

Tous ces murs de la haine

mercredi 20 janvier 2010 - 09h:47
Fethi Gharbi - Le Grand Soir
L’idée de mur inclut un double sens, une ambigüité. Un mur sert-il à isoler l’autre ou à s’isoler, à emmurer l’autre ou à s’emmurer, à exclure ou à s’exclure ? Le mur est cette peau qui enveloppe le groupe tout autant qu’elle l’isole et le protège de l’environnement, de tout ce qui n’est pas soi. Car, sans protection, il n’est pas de liberté d’être... soi. Il va donc de soi que plus les différenciations s’accentuent plus les murs se dressent. Le paradoxe est qu’à l’heure de la globalisation sauvage et du mythe du village planétaire, ce sont les chantres de la mondialisation qui s’évertuent à ériger de plus en plus de murs... de plus en plus hauts.
Pour empêcher l’immigration illégale, les USA construisent le long de la frontière mexicaine une clôture sécurisée longue de 3 200 km. Les autorités espagnoles ont construit un grillage du même type, à Melilla, pour freiner l’entrée d’immigrés africains dans l’Union Européenne.
Wendy Brown, professeur de sciences politiques à l’université de Berkeley constate que depuis que le mur de Berlin s’est effondré, les murs-frontières ne font que proliférer. Le plus tristement célèbre est celui bien entendu construit par les Israéliens dans le but d’écarteler la Cisjordanie. Mais le phénomène semble se généraliser. L’Afrique du Sud s’est dotée d’une barrière de sécurité électrifiée sur sa frontière avec le Zimbabwe. L’Arabie saoudite est en train de s’envelopper de murailles sur ses frontières avec le Yémen et l’Irak. Des barrières plus élémentaires ont été construites par l’Inde pour s’isoler du Pakistan, du Bangladesh et de la Birmanie. L’Ouzbékistan a clôturé sa frontière avec le Kirghizistan en 1999, et celle avec l’Afghanistan en 2001 ; le Turkménistan en fait autant avec l’Ouzbékistan. Le Botswana a construit une clôture électrifiée sur sa frontière avec le Zimbabwe. La Thaïlande et la Malaisie se sont entendues pour dresser entre leurs deux pays une frontière de béton et d’acier. La Corée du Sud a dressé un mur infranchissable face à la Corée du Nord tout comme le Maroc face au Polisario du Sahara Occidental.
Les grandes murailles modernes dressées par les pays riches ont pour vocation de préserver une zone de prospérité contre ceux, plus pauvres, qui voudraient accéder à ces Eldorado. Si l’on songe que les flux migratoires seront de l’ordre de trois milliards de personnes dans les 50 ans qui viennent, le métier de constructeur de murs de la honte a de l’avenir.
Toutefois, pour Wendy Brown, cette prolifération des murs qui marque le début du 21eme siècle, si elle théâtralise tout en gesticulations la souveraineté nationale, elle annonce et consacre néanmoins son érosion. Bien que se révélant largement inefficaces sur le plan fonctionnel, les murs possèdent un pouvoir symbolique incontestable. Ils fonctionnent comme les icônes d’un pouvoir souverain et d’une nation préservée. Souvent cette clôture physique se trouve renforcée métaphoriquement. En effet, la fiévreuse campagne menée par le gouvernement français en faveur de l’identité nationale tente d’établir magiquement une frontière à l’intérieur d’une même nation.
En réalité, les économies nationales des pays développés dépendent en bonne partie de ce contre quoi ces murs sont érigés, à commencer par la main-d’œuvre bon marché. Ces murs poreux permettent en fait aux gouvernants d’entretenir l’illusion de l’intégrité de l’Etat-nation tout en sachant que ce dernier est en train de tomber en décrépitude sous les coups de butoir de la globalisation libérale. Les politiques des pays développés ayant abdiqué face à l’économie mondialisée, font semblant de barrer le chemin aux flux migratoires pour des raisons essentiellement électoralistes mais oublient d’endiguer l’hémorragie des capitaux et la délocalisation effrénée de l’industrie nationale. En face, les pays pauvres habités par la hantise de la désintégration cherchent désespérément à se doter de carapaces bien inutiles. Après l’implosion de l’URSS, le capital, libéré de toute entrave, instaure un chaos propice à la spéculation sauvage. Toute velléité nationaliste devient un obstacle. Pour disloquer les états-nations récalcitrants l’empire attise les conflits ethniques et religieux et va jusqu’à intervenir directement pour faire triompher le post nationalisme. L’invasion de l’Irak est une illustration parfaite de ce processus qui touche de plus en plus de nations en Afrique et en Asie. La lente agonie des états au milieu de ce no man’s land juridique, de cette jungle du non-droit a constitué le ferment d’une crise de valeurs qui secoue la planète depuis plus de deux décennies.
Mais si cette prolifération dérisoire des murs semble bien anachronique, un cas bien particulier déroge en quelque sorte à la règle. C’est le cas de cette entité, sortie tout droit d’un mythe pour investir le réel. A l’opposé du colonialisme européen du 19ème siècle qui se légitime si l’on peut dire spatiale ment en invoquant la supériorité de l’Europe sur les espaces géographiques qu’elle s’approprie, l’originalité du sionisme est qu’il se situe sur l’échelle du temps pour légitimer son appropriation de l’espace. Des groupes hétéroclites de colons germaniques, slaves et autres venus de tous les coins de l’Europe prétendent qu’il y a deux ou trois mille ans, leurs ancêtres étaient les propriétaires légitimes de la Palestine. Si les colons du 19ème siècle prétendaient (ils le prétendent encore) civiliser les indigènes, les colons sionistes se donnent pour mission de nettoyer les indigènes. On ne peut leur nier le mérite d’être nets !


(JPG)A la différence des autres pays, Israël s’est doté d’un double carapace, l’une la protégeant des ennemis extérieurs, l’autre de ceux se trouvant à l’intérieur. Il faut reconnaître cependant que la garde de ses frontières ne lui coûte presque rien puisque ce sont paradoxalement ses ennemis jurés qui lui assurent une protection sans faille. Le Liban, le seul pays voisin à avoir permis l’infiltration de résistants a été sévèrement puni par deux guerres meurtrières. Aujourd’hui, c’est aux frais de l’ONU que les sionistes assurent la garde de la frontière libanaise. Pour boucler la boucle, voilà que les égyptiens ajoutent à leurs merveilles pharaoniennes la huitième merveille du monde : un mur souterrain fait d’acier, enfoncé de 20 à 30 mètres dans le sol, le long de leur frontière avec la bande de Gaza. On peut même dire que la boucle est doublement bouclée. Ce mur permet en même temps de fermer hermétiquement la seule portion de la frontière israélienne restée perméable et d’asphyxier irrémédiablement les un million cinq cent mille Palestiniens prisonniers au camp de concentration de Gaza.
Analysant la démission des pays arabes face à Israël, le penseur égyptien M’hamed Hassanine Haykel considère qu’aujourd’hui, les pays arabes ont déserté l’histoire car ils ne possèdent plus de projets, ils ne font que se cramponner désespérément à la géographie.
Israël est par ailleurs le seul pays au monde à avoir construit des "frontières intérieures" au beau milieu des territoires qu’il administre. Un mur de plus de huit mètres de haut, de 70 à 100 mètres de large, avec fossés et barbelés, caméras et mitrailleuses télécommandées, déchire la terre palestinienne sur plus de sept cent kilomètres, séparant Israël de la Cisjordanie. Au lieu de suivre la ligne verte longue de 320 km, le mur dessine à l’intérieur du territoire palestinien d’immenses nœuds et méandres, dont certains ont plus de 20 km de profondeur. L’objectif est clair, il consiste à faire main basse sur une bonne partie de la Cisjordanie et asphyxie la population pour la pousser à l’exode. A Gaza la situation vire au tragique car la population subit depuis des années un blocus aérien, maritime, terrestre et... souterrain qui la coupe du monde et la prive même de soins et de médicaments. Ces prisons à ciel ouvert fonctionnent selon deux modes coercitifs si on leur applique la grille définie par Michel Foucault (1). Les sionistes usent de manière concomitante de deux formes de châtiments. Un mode moderne qui se caractérise par l’enfermement, la surveillance systématique et le dressage ce qui à la longue transforme les prisonniers en loques humaines. L’autre forme de châtiment est le mode archaïque du supplice qui a une fonction représentative, scénique, publique et exemplaire. Ce mode de châtiment, chéri par les dirigeants israéliens, sert en même temps d’épouvantail aux palestiniens et aux pays arabes voisins. L’horreur et la gratuité des massacres perpétrés l’an derniers à Gaza constituent l’un des multiples exemples de cette forme de châtiment.
Ces Palestiniens, châtiés pour avoir commis le crime de s’être trouvé là au mauvais moment, doivent-ils quitter les terres de leurs pères ou bien se transformer en esclaves dociles, sans identité, enfermés dans des bantoustans, tout juste bons à fournir leurs maîtres en organes frais ?
De fait accompli en fait accompli, bénéficiant de la complicité d’un Occident passé maître dans l’art du génocide et de toutes les formes d’exploitation, les Israéliens finiront peut être un jour par annexer ce qui reste de la Palestine et par transférer ce qui reste de sa population, car leur démocratie exemplaire ne souffre guère d’être souillée par des mélanges impurs.
S’emmurant et emmurant les autres dans la haine, ce minuscule pays d’une vingtaine de milliers de km, possédant, on ne sait par quel miracle économique, plus de deux cents têtes nucléaires et l’une des armées les plus puissantes, fascine littéralement ses voisins qui n’hésitent pas à répondre à ses désirs les plus fous pourvu que l’ogre se garde bien de sortir de sa tanière. La construction du mur souterrain par l’Egypte semble constituer les dernières touches d’un rite sacrificiel dans lequel les gazaouis joueront le triste rôle de victimes expiatoires. Mais le monstre repu pour un moment, ayant terminé avec les palestiniens, inassouvissable, lèvera un jour son regard pour embrasser toutes ses plaines immenses, sans défense, s’étendant du Nil à l’Euphrate...

1) Michel Foucault, Surveiller et Punir : naissance de la prison (1975)

20 janvier 2010 - Le Grand Soir
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8027

Gaza sous le supplice du garrot

mercredi 20 janvier 2010 - 06h:48
José Goulão - Bloco de Esquerda
Un an après le massacre, la population de Gaza reste soumise à un siège cruel, de plus en plus resserré car le régime égyptien se joint maintenant à Israël pour étouffer le territoire tandis que la soi-disant communauté internationale feint de ne s’apercevoir de rien, écrit José Goulão.
(JPG)
Il y a environ deux semaines, un groupe d’organisations non-gouvernementales [ONG] renommées a lancé l’alarme : douze derniers mois après la catastrophe imposée par le gouvernement et l’armée d’Israël à la population sans défense de Gaza, les institutions internationales n’ont pas respecté une seule de leurs promesses de soutien et de secours faites alors que se déroulait la tragédie. À ce moment-là beaucoup d’hommes politiques, de nombreux gouvernements, de nombreuses organisations transnationales avaient multiplié de pieuses déclarations promettant toutes les formes d’aide pour que la population de Gaza - plus d’un million et demi de personnes entassés dans une petite bande de 300 kilomètres carrés - puisse vivre avec une minimum de dignité.
Un an plus tard, la situation a encore empiré. A la mort brutale provoquée par les instruments de guerre a succédé la morte lente, une agonie qu’une grande partie du monde perçoit mal car elle n’ouvre pas les journaux télévisés et ne fait pas les titres de l’actualité. A moins qu’un désespéré ou un fanatique ne lance un engin plus ou moins artisanal sur les troupes occupantes... et alors oui, nous sommes devant un acte de terrorisme... Le reste, le siège qui asphyxie, s’insère dans les mécanismes défensifs routiniers de l’Etat d’Israël.
Ces derniers jours, des sursauts de violence militaire contre le territoire ont refait surface, et on entend dire que c’est la réponse d’Israël à de nouveaux lancements de roquettes faits « par le Hamas », une déclaration qui peut ne pas être exacte tant sont nombreux les groupes et groupuscules qui se reproduisent dans la bande de Gaza, alimentés par le désespoir, la colère, la haine d’une situation qui bouche complètement tout horizon.
Dans le même temps, le zèle avec lequel le régime égyptien prouve qu’il veut devenir invulnérable sur sa frontière avec Gaza a exacerbé l’irritation des habitants du territoire qui voient un pays arabe « frère » adopter un comportement identique à celui d’Israël. Il est facile de constater que le silence du gouvernement de l’Autorité palestinienne [AP] de Mahmoud Abbas Mahmoud face au comportement égyptien ne facilite pas du tout le processus de réconciliation nationale, absolument nécessaire pour que la résistance palestinienne retrouvent les conditions minimales permettant de lutter pour ses droits nationaux.
Si, par absurde, les autorités de Ramallah s’imaginent trouver une solution pour l’enclave « fondamentaliste » de Gaza grâce au renforcement du siège, elles finiront par payer cette option tôt ou tard, et très chère. Les premières victimes en seront une fois encore les Palestiniens - à la fois ceux de Gaza et de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de la Diaspora, car la reconnaissance et l’application de leurs droits apparaîtront d’autant plus éloignés.
Le territoire de Gaza est l’une des plus touchés par les problèmes humanitaires dans le monde. Il supporte une des densités démographiques les plus importantes sur terre, largement dominée par les générations plus jeunes ; il n’a pas de ressources naturelles ou, à cause du siège, il ne peut pas exploiter les rares qui lui restent ; il n’y a pas d’eau, pas de conditions sanitaires minimales ; le système de santé est en rupture ; les logements se détériorent, en particulier dans les camps de réfugiés, nés déjà dans des conditions déplorables ; l’insalubrité est générale, le chômage est absolu et les emplois dépendent du filtre imposé par Israël, conformément à ses besoins en main-d’œuvre esclave dans un espace transformé en camp de concentration.
Le régime égyptien d’Hosni Mubarak prétend que la mise en place de ce qu’on appelle le « mur d’acier » pour fermer les accès par les tunnels vers Gaza, serait liée la nécessité d’empêcher le trafic d’armes, une initiative exigée par Israël afin que les relations entre les deux pays ne soient pas détériorées. L’Égypte, à son tour, fait valoir que ce geste de « bonne volonté » [vis-à-vis de l’état sioniste] offre les conditions pour relancer les négociations entre Israël et l’AP. Le « mur d’acier » fera cesser, peut-être, le trafic d’armes. Mais il empêchera de façon certaine l’entrée dans Gaza des biens essentiels qui y parviennent de cette façon et atténuent, bien que de manière très limitée, les pénuries générales. Un an après, la guerre contre Gaza se poursuit grâce à l’arme de la faim.
Ce processus se développe dans le cadre général d’un Moyen-Orient dominé par la stratégie du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Malgré quelques difficultés ponctuelles pour masquer l’agitation de l’extrême droite et du fondamentalisme religieux et présenter ainsi un semblant de modération, Netanyahu mène le jeu militaire et diplomatique du moment qu’il est convaincu que le président des États-Unis ne traduira pas en actes les intentions affichées quant au processus diplomatique.
Barak Obama, comme on le sait, a commencé par demander à Israël de geler la construction et l’expansion des colonies dans les territoires palestiniens afin de créer un climat propice à la reprise de négociations entre les parties belligérantes.
Netanyahou avait d’abord déclaré qu’il ne suspendrait pas la colonisation afin de ne pas étouffer la « croissance naturelle » de ces regroupements d’habitations, jugés illégaux, puis il a proposé l’arrêt des travaux pendant 10 mois pour « tester » les intentions palestiniennes, tout en autorisant l’annonce au même moment de la construction de nouveaux logements juifs à Jérusalem-Est, faisant valoir que ce territoire n’était pas l’objet de négociations - un argument plus que suffisant pour faire capoter les pourparlers.
Barak Obama et sa secrétaire d’Etat Clinton ne se sont jamais ouvertement opposés à ces pratiques de Nétanyahou, se contentant de légères remontrances sans conséquences. Ils ont d’autre part clairement assumé une stratégie gouvernementale en faveur d’Israël dans la région, l’isolement de l’Iran permettant de lier les principaux pays arabes à cette politique, notamment l’Egypte.
Abbas et l’AP elle-même ont alimenté une certaine ambiguïté au sujet de ces manoeuvres stratégiques, tout en sachant que le gouvernement israélien veut imposer que l’Iran soit considéré comme le principal problème au Moyen-Orient afin d’y dissoudre le conflit israélo-palestinien, le reléguant ainsi au second plan.
Preuve de cette ambiguïté, Mahmmud Abbas a commencé par accepter le report de la discussion du rapport de l’ONU qui concluait qu’il y avait eu « crimes de guerre » lors de l’invasion israélienne de Gaza, mais pour changer de position peu de temps après. En tout état de cause, il est devenu clair que l’AP est l’otage des promesses faites par les Etats-Unis de reprendre les négociations de paix, et elle veut éviter toute initiative pouvant être présentée comme un obstacle à la fois par Nétanyahou et Obama.
D’où son silence devant les actions égyptiennes à l’égard de Gaza, réalisées dans le cadre d’une convergence stratégique entre le Caire, Washington et Tel-Aviv.
Alors que le mur israélien d’Apartheid continue de s’étendre en Cisjordanie et que l’Egypte installe le « mur d’acier » face aux tunnels permettant de joindre la bande de Gaza, Israël a monté un système de fusées antimissiles tout autour du territoire assiégé, ôtant ainsi toute signification à la question du trafic d’armes.
Un an après le massacre de Gaza, les principales victimes restent les Palestiniens où qu’ils soient, de plus en plus éloignés de la reconnaissance de leurs légitimes droits nationaux. Netanyahu mène le jeu de dire « non » face à la complaisance d’Obama et l’AP reste en place bien au-delà de son mandat tout en espérant faire partie de négociations qui jamais ne reprendront. Quant au Hamas, non seulement il survit, mais il continue de se développer, capitalisant de plus en plus les énergies de la résistance palestinienne face aux compromissions et ambiguïtés de l’AP de Ramallah. La soi-disant communauté internationale et le Quatuor en charge de la question de la feuille de route « pour la paix » se tiennent à l’écart de tout comme d’habitude.
Et le garrot se resserre autour des habitants de Gaza, tandis que le mur en Cisjordanie renforce l’occupation en convergence avec l’avancée des colonies de peuplement et des différentes formes de présence militaire israélienne. Le jour où sera annoncée la reprise de négociations, il n’y aura plus rien à négocier...
* José Goulão est député du Bloc de Gauche (Portugal) au parlement européen.
10 janvier 2010 - Esquerda.net - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.esquerda.net/content/vie...
Traduction du portugais : Claude Zurbach
 http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8024

Emprisonné en Israël, Salah Hamouri, l’autre Français derrière les barreaux

publié le mercredi 20 janvier 2010
Georges Bourquard

 
Le sort du Franco-Israélien Gilad Shalit mobilise jusqu’à l’Élysée. Le Franco-Palestinien Salah Hamouri a, lui, moins de chance. Sa mère, originaire de Bourg-en-Bresse, n’aura pas droit à une audience présidentielle. Parti de l’Ain, un comité de soutien remue ciel et terre pour le faire libérer. En vain...
Comme disait Coluche, certains sont plus égaux que d’autres ! Si l’affaire n’était pas aussi sérieuse, c’est bien cette boutade qu’inspirerait le sort réservé à Salah Hamouri, étudiant en sociologie de 25 ans à Jérusalem.
Derrière les barreaux d’une prison israélienne depuis cinq ans, Salah a été condamné pour « intention terroriste ». "Plaidez coupable" lui a-t-on conseillé le jour du procès, « vous en prendrez pour 7 ans. Si vous niez, ce sera beaucoup plus ».
Ce que les juges militaires lui reprochent ? D’être passé sous les fenêtres d’un rabbin ultraorthodoxe, membre du parti Shas, cette formation extrémiste qui refuse toute cohabitation avec les Palestiniens. Pour faire bonne mesure, une âme charitable et anonyme assure que Salah est membre du FPLP. Le coup de grâce : le FPLP est étiqueté « terroriste » par les autorités israéliennes... Et même si, après le bouclage du quartier, une fouille minutieuse de l’appartement familial n’a rien donné, il est un terroriste. Au moins en puissance.
Denise Guidoux sa mère, Française née à Bourg-en-Bresse, devenue épouse Hamouri et mère de trois enfants, n’aurait rien dit si elle n’avait pas regardé la télévision. Elle n’aurait pas vu défiler sur le perron de l’Élysée ces familles de prisonniers français du bout du monde. D’Ingrid Betancourt à Clotilde Reiss, les parents et amis des victimes de l’arbitraire plaident légitimement leur cause auprès du chef de l’État. Mais Denise Hamouri n’aura pas cet honneur.
Deux députés, que l’échiquier politique sépare mais que les droits de l’Homme unissent, prennent le taureau par les cornes depuis deux ans. L’UMP Michel Voisin, élu de l’Ain, et l’ancien parlementaire communiste du Val-de-Marne, Jean-Claude Lefort, avaient visité les territoires occupés en observateurs de l’OSCE. Cette fois-ci, c’est en "militants de la liberté pour Salah" qu’ils agissent.
« La politique a mis Salah en prison, la politique doit le faire sortir », revendique Jean-Claude Lefort. « Je défends Israël comme un État qui a le droit de vivre en paix, mais je défends aussi, à égalité, les Palestiniens », renchérit Michel Voisin. « Il a des convictions, mais ce n’est pas un subversif »
La démonstration de Jean-Claude Lefort est frappée au coin du bon sens : « Salah vit à Jérusalem-est, en théorie palestinienne mais occupée par Israël. Salah, à l’origine francopalestinien, a désormais une carte de résidence, sans nationalité. La seule nationalité dont il peut se prévaloir est la nationalité française. Donc, il est un prisonnier français en Israël ». CQFD !
Si l’argumentaire juridique tient la route, la politique s’en moque comme d’une guigne... À chaque intervention auprès du Quai d’Orsay ou de l’Élysée, c’est la même réponse, regrette Michel Voisin : "On s’en occupe". L’été dernier, Nicolas Sarkozy a sollicité par courrier "la clémence" pour Salah. Une démarche plutôt mollassonne que condamne Jean-Claude Lefort : « Aux deux-tiers de la peine, la libération anticipée a été refusée », contrairement à l’usage. Terroriste il est, prisonnier il restera, Salah...
« Il est un prisonnier politique », assure Jean-Claude Lefort. Au passé chargé ? "Pas du tout", affirme le parlementaire, « il avait pris quatre mois de prison pour avoir collé des affiches et cinq autres pour s’être trouvé chez un ami recherché. Mais là-bas, la prison fait presque partie de la vie. Il y a 10 000 Palestiniens dans les prisons. Depuis 1967, 750 000 ont fait un séjour derrière les barreaux. C’est comme si, en France, 20 millions de gens étaient passés par la case cachot ».
« Salah est un Palestinien engagé, c’est sûr », reconnaît Michel Voisin ; « il a des convictions, ce qui n’est pas un défaut, mais ce n’est pas un subversif, encore moins un terroriste ».
Il y a quelques mois, Israël a voulu imposer aux prisonniers l’uniforme orange, celui de Guantanamo. Grève des détenus et levée de boucliers dans l’opinion : Salah et ses compagnons ont conservé leur tenue marron...
Des soutiens de l’UMP au NPA
À Jérusalem, Denise Hammouri, professeur de français dans un établissement catholique, est rassurante sur le sort de son fils : « Il garde le moral même s’il ne se fait pas d’illusions. Il occupe son temps à la lecture, à poursuivre ses études et à faire un peu de sport dans la cour de la prison ».
Tous les quinze jours, elle lui rend visite à Gilboa, au nord du pays près d’Haïfa. « Et puis il reçoit du courrier de France, il voit qu’on ne l’oublie pas ». « C’est un garçon bien charpenté intellectuellement », reconnaît Jean-Claude Lefort, « et physiquement aussi. Surprenant aussi avec les yeux bleus de son grand-père breton ».
Le comité de soutien à Salah compte des centaines de membres. 600 rien qu’à Bourg-en- Bresse. Des conseils municipaux en bloc le parrainent. « Ce n’est pas une affaire politique » conclut Jean-Claude Lefort ; « les signataires sont de tous les bords, de l’UMP au NPA de Besancenot ». « Actuellement, il y a des tractations pour libérer des prisonniers, ce serait un beau symbole d’échanger le soldat Gilad Shalit, enlevé par le Hamas, contre Salah », imagine Michel Voisin à mi-voix...
Dauphiné Libéré - Édition du 18 janvier 2010, page 30 (dernière page) ENQUÊTE

Tension en Cisjordanie et à Gaza

publié le mercredi 20 janvier 2010
René Backmann

 
Alors que la tâche qui l’attend - convaincre Israéliens et Palestiniens de reprendre les négociations de paix - s’annonce des plus délicates l’émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell risque de trouver en arrivant, une atmosphère nettement plus tendue que lors de ces dernières semaines.
Le bulletin hebdomadaire de l’ONU consacré à la protection des civils rendu indique qu’au cours de la semaine qui vient de s’écouler, 21 Palestiniens ont été blessés en Cisjordanie par l’armée israélienne, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne de 17, constatée en 2009 tandis qu’à Gaza, pendant la même semaine, sept palestiniens étaient tués et trois autres blessés à la suite de raids de l’aviation israélienne répliquant - selon le ministère israélien de la défense - à des tirs de roquettes ou d’obus de mortier sur le territoire israélien.
Depuis vendredi, des salves d’artillerie sur le nord de la bande de Gaza par les chars israéliens ont répondu à plusieurs reprises à des tirs d’obus de mortiers ou de missiles depuis la même région. Samedi soir, selon une agence de presse palestinienne, la chute d’un projectile en provenance de Gaza était signalée dans la ville côtière israélienne d’Ashkelon.
Parallèlement, le Centre palestinien pour les droits de l’homme, dont le siège est à Gaza a affirmé jeudi dans un communiqué que plusieurs explosions qui avaient endommagé des véhicules et des commerces de la ville de Gaza, sous contrôle du Hamas, semblaient confirmer le « chaos sécuritaire et l’usage dévoyé des armes » qui sont « la plaie du territoire ».
Coincidant avec la nouvelle phase de tension constatée par l’ONU, et le « chaos » constaté à Gaza, une tentative d’attentat anti-israélien a eu lieu jeudi en Jordanie. Pour l’instant aucun lien n’a été établi par les services de sécurité entre cet évènement et l’escalade de la violence dans les territoires palestiniens occupés.
Près de la frontière entre le royaume hachémite et la Cisjordanie, contrôlée par Israël, une bombe, placée au bord de la route a explosé au passage d’un convoi transportant trois diplomates israéliens, qui se rendaient d’Amman à Jerusalem. L’explosion qui n’a pas fait de victimes a eu lieu à proximité du Pont Allenby qui enjambe le Jourdain.
C’était la première fois que ce type d’engin explosif, souvent utilisé en Irak et en Afghanistan, était utilisé en Jordanie où des étrangers ont déjà été visés par des attentats-suicides ou des tirs. Israël et la Jordanie ont signé un traité de paix en 1994. Leurs services de sécurité entretiennent une étroite coopération et les relations diplomatiques entre les deux pays sont qualifiées par les spécialistes de « cordiales ».
Autre source de tension : la multiplication des raids de colons parfois accompagnés d’appropriations sauvages de terres agricoles sur des villages palestiniens. Dans la région de Naplouse, bouclée mercredi par l’armée, des colons ont occupé des terrains agricoles appartenant à un Palestinien vivant en Jordanie et utilisé des bulldozers pour construire des barricades annexant de fait ces terres à la colonie de Rafafa. Dans la même région, trois voitures et un tracteur agricole ont été incendiés à la veille du week-end.
Samedi, des groupes de colons équipés de bulldozers ont ouvert, à travers des terres palestiniennes, un nouvel accès à la colonie de Shavei Shomron, près de Naplouse. Samedi soir également, pour la troisième nuit consécutive, l’armée israélienne a installé des barrages et bouclé des agglomérations du nord de la Cisjordanie, entre Naplouse et Qalqiliya. Interrogé sur ces mesures, un porte parole de l’armée israélienne a indiqué qu’elles relevaient des dispositions habituelles de sécurité en Cisjordanie « pour assurer la sécurité de tous les résidents de la région ».
publié sur le blog du NouvelObs

L’ONU « très préoccupée » par la dégradation du système de santé à Gaza

21/01/2010
Les Nations unies ont exprimé hier leur inquiétude devant la dégradation du système de santé dans la bande de Gaza provoquée par le blocus israélien, un an après la brève mais violente opération de l'armée israélienne contre le territoire palestinien. « Nous sommes très préoccupés en particulier en ce qui concerne sa capacité à fournir un niveau adéquat de soins à la population », s'est inquiété le coordinateur humanitaire de l'ONU pour les territoires palestiniens occupés, Max Gaylard.
Selon l'OMS, le blocus israélien a provoqué une pénurie de certains médicaments, a retardé ou empêché la livraison d'équipement médical et de pièces détachées, et a affecté la formation professionnelle du personnel de santé, incapable de sortir de Gaza.
http://www.lorientlejour.com/category/Moyen-Orient+et+International/article/644438/L%27ONU_%3C%3C+tres_preoccupee+%3E%3E__par_la_degradation_du_systeme_de_sante_a_Gaza.html

Hariri redoute une agression israélienne

21/01/2010
Dans une interview accordée au quotidien français, Le Monde, à l'occasion de sa visite officielle à Paris, le Premier ministre, Saad Hariri, a indiqué qu'il existait « un terrain commun aux intérêts du Liban et de la Syrie ».
Après avoir souligné que la réconciliation saoudo-syrienne a permis au Liban de « retrouver un peu de calme et de stabilité » et favorisé sa visite à Damas, M. Hariri a affirmé au sujet de celle-ci : « Je me devais de donner l'exemple, non pas en tant que Saad Hariri, mais en tant que Premier ministre de tous les Libanais. » Il a indiqué que son hôte syrien a pris soin de faire lui aussi cette distinction. « Par exemple, lors de la lecture du communiqué commun, dans lequel mon représentant avait écrit " Saad Hariri ", le président Bachar a rectifié de lui-même en parlant du Premier ministre du Liban », a-t-il expliqué.
Interrogé au sujet de son entretien avec le président syrien, Bachar el-Assad, M. Hariri a répondu : « Churchill a dit : " Il faut du courage pour se lever et parler, il en faut aussi pour s'asseoir et écouter. " J'étais exactement dans cette disposition. Le président Assad et moi avons parlé franchement, de tous les sujets. Nous avons eu des relations tendues, mais nous pensons avoir trouvé un terrain commun aux intérêts du Liban et de la Syrie. Dans la mesure où ces relations ont été extrêmement difficiles pendant cinq ans, il est nécessaire d'être calme et patient afin de pouvoir avancer. »
Par ailleurs, M. Hariri a affirmé ne pas s'inquiéter des démissions au sein du tribunal international « qui est composé de beaucoup de personnes ». « Il est normal qu'il y ait des départs, surtout pour des postes prestigieux. Toutes sortes de rumeurs circulent au Liban au sujet de ce tribunal, mais il suffit de regarder l'histoire de la justice internationale pour constater notre chance », a-t-il ajouté.
Le chef du gouvernement a en revanche affirmé redouter « une intervention israélienne ».
Concernant le gouvernement, il a assuré qu'il « entreprendra de nombreuses réformes » d'autant qu'il représente toutes les parties. « Les nominations se sont toujours révélées très problématiques au Liban. Mais pour la première fois, nous allons mettre en place un mécanisme pour nommer des gens qualifiés. Il y a d'ores et déjà une quasi-unanimité au sein du gouvernement en faveur de ce mécanisme. Les médias libanais parlent de tensions, mais en réalité lors des Conseils de ministres, nous nous parlons très franchement. Il n'y a pas de polarisation », a-t-il expliqué, en réponse à une question au sujet des nominations.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/644464/Hariri_redoute_une_agression_israelienne.html

Mitchell à Damas : La Syrie a un rôle important à jouer dans le processus de paix

21/01/2010
L'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, a affirmé hier de Damas que la Syrie avait un « important rôle à jouer » pour la paix dans la région, à l'issue d'un entretien avec le président syrien Bachar el-Assad, mercredi à Damas.
M. Mitchell a ainsi réaffirmé « l'engagement du président américain Barack Obama et de la secrétaire d'État Hillary Clinton pour une paix globale entre Israël et les Palestiniens, Israël et la Syrie et Israël et le Liban », dans des déclarations à la presse. Cette paix inclut « une pleine normalisation des relations entre Israël et les pays arabes », a poursuivi M. Mitchell.« La Syrie a certainement un rôle important à jouer dans tous ces efforts parrainés par les États-Unis et la communauté internationale », selon l'émissaire américain dont c'est la troisième visite en Syrie. « Nous voulons réaliser (...) un progrès tangible dans nos efforts pour la paix et dans les relations bilatérales » syro-américaines, a poursuivi M. Mitchell.
Pour sa part, le président Assad a renouvelé la position de son pays en faveur d'« une paix juste et globale », selon l'agence officielle SANA. « Pour édifier la paix, il faut mettre fin à l'occupation (des terres), rendre les droits » a ajouté M. Assad, qui a souligné devant M. Mitchell « l'importance du rôle de la Turquie dans le processus de paix », selon SANA.
Les deux hommes ont en outre affirmé que « la paix est de nature à résoudre de nombreuses questions épineuses qui perturbent la région » et ont estimé que « tout retard » dans la réalisation du processus de paix compliquerait encore plus la situation.
M. Mitchell, qui venait de Beyrouth, est attendu en Israël et dans les territoires palestiniens pour discuter du blocage actuel du processus de paix israélo-palestinien.

Sleiman et Berry
Avant son départ pour la Syrie, George Mitchell avait été reçu dans la matinée par le président de la République, Michel Sleiman, au palais de Baabda où il a affirmé que les États-Unis « ne validerait pas toute décision qui aurait pour effet de mener à l'implantation forcée des réfugiés palestiniens ». Il a poursuivi en indiquant que « les États-Unis n'accepteront pas que le Liban paie le prix d'une quelconque avancée » au niveau des négociations. De plus, un communiqué publié hier soir par l'ambassade des États-Unis indiquait ainsi que « M. Mitchell a confirmé au Premier ministre Saad Hariri lors de leur rencontre (mardi) soir que les États-Unis ne soutiendront pas l'implantation forcée des Palestiniens au Liban ». Concernant l'avenir du processus de paix dans la région, « le sénateur Mitchell a transmis l'engagement du président Barack Obama et de la secrétaire d'État Hillary Clinton envers une paix globale au Proche-Orient, soit une paix entre Israël et les Palestiniens, Israël et la Syrie, Israël et le Liban et la normalisation complète des relations entre Israël et les États arabes », aux dirigeants libanais, a poursuivi le texte. « M. Mitchell a répété que le Liban jouera un rôle-clé dans les efforts de paix (...) et qu'il n'y aura pas de solution aux dépens du Liban », ajoute le communiqué. À Baabda hier, M. Mitchell a assuré qu'il se pencherait sur ces dossiers avec le président syrien Bachar el-Assad.
Michel Sleiman, de son côté, a demandé aux États-Unis de faire pression sur Israël « afin qu'il mette un terme à ses menaces répétées contre le Liban ». Il a d'autre part souligné que la paix « globale et totale est fondée sur une solution qui donnerait aux réfugiés palestiniens leur droit au retour » dans leur pays.

Les voyageurs libanais aux USA
Il a aussi exprimé la position du Liban concernant les mesures draconiennes de sécurité prises par les autorités américaines contre les voyageurs libanais et a indiqué dans ce cadre que celles-ci sont de nature « à jeter un froid » dans les relations avec les États-Unis. Selon une source proche de Baabda, le Liban officiel a mis l'accent sur l'importance de « pousser Israël à appliquer la 1701 » et a examiné avec M. Mitchell « les efforts fournis afin de redynamiser le processus de paix dans la région ». Ce dernier a également informé M. Sleiman des progrès enregistrés au niveau des négociations israélo-palestiniennes. L'administration américaine a également veillé, selon la source précitée, à assurer aux responsables libanais le respect par l'administration américaine de la souveraineté et de l'indépendance du Liban. M. Mitchell a ainsi estimé que le Liban joue un rôle « principal » dans le processus de paix régional. Il a en outre affirmé que ces mesures « sécuritaires et médiatiques américaines ne visent pas à affecter négativement les relations avec le Liban » et a souligné que celles-ci allaient être « revues par les autorités américaines concernées ».
Chez le président de la Chambre Nabih Berry, George Mitchell a mis l'accent sur la « volonté et la détermination de l'administration américaine de parvenir à une solution globale à la crise régionale ». De son côté, M. Berry a souligné que « la cause palestinienne constitue le cœur et le fondement de la crise dans la région » et a rappelé que « le rejet de l'implantation des réfugiés palestiniens » est une position libanaise unanime.
Sur un tout autre plan, une source informée a indiqué que George Mitchell avait implicitement, lors de ses déclarations publiques, démenti les rumeurs faisant étant de sa démission prochaine, et même s'il a admis que « les difficultés sont grandes », il a assuré qu'il ne baisserait pas les bras.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/644444/Mitchell_a_Damas+%3A_La_Syrie_a_un_role_important_a_jouer_dans_le_processus_de_paix.html

Des fissures aux murs de la mosquée sainte d'al-Aqsa à cause des creusements sionistes

[ 20/01/2010 - 10:57 ]
Al-Qods occupée – CPI


 La ligue arabo-chrétienne pour le soutien d'al-Qods et les lieux saints a affirmé l'existences de dangereuses fissures au mur de la mosquée sainte d'al-Aqsa qui menacent de la démolir à cause des creusements sionistes continuels sous ses bases.
Dans un communiqué de presse, la ligue a dit, le mardi 19/1, que les creusements sionistes sous la terre dans la ville occupée d'al-Qods ont causé des fissures aux murs de la mosquée sainte, en soulignant que des dizaines de bâtiments et maisons palestiniens voisins de la mosquée sont menacés d'effondrement à cause des creusements sionistes.
Elle a attiré l'attention aux effondrements répétés dans les maisons et routes dans la ville sacrée, notamment à Selwan en déclarant que les creusements et les tunnels au quartier de Selwan mènent vers la mosquée d'al-Aqsa.

L'occupation arrête un citoyen Palestinien et les milices d'Abbas enlèvent ses deux frères

[ 20/01/2010 - 12:40 ]
Bethléem – CPI


Les forces de l'occupation ont arrêté, hier soir, le mardi 19/1, un captif libéré dans la ville de Bethléem, au sud de la Cisjordanie occupée.
Des sources locales ont dit que les forces sionistes ont arrêté le citoyen, Ali Mohamed Hamdan, 40 ans, du village de Chouawera, à l'est de la ville de Bethléem, après de 4 mois de poursuite par les milices d'Abbas, depuis sa libération des prisons sionistes où il a passé 5 ans.
Les sources ont ajouté que les milices de l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ont enlevé ses deux frères et ont convoqué sa tante âgée de 60 ans.

Les Palestiniens s'accrochent avec les forces occupantes au quartier de Boustan

[ 20/01/2010 - 17:17 ]
Al-Qods occupée – CPI


Des citoyens palestiniens se sont accrochés, le mercredi 20/1, avec des policiers sionistes et des milices de garde-frontière dans le quartier de Boustan, à al-Qods, après que les forces occupantes ont informé 5 citoyens des décisions pour démolir leurs maisons.
Les forces occupantes ont encerclé le quartier par 6 barrages militaires en fer, en obligeant les habitants de lancer des pierres pour les empêcher de distribuer les décisions de démolition.
De grandes forces de la police sioniste et des milices de garde-frontière ainsi que les équipes de la municipalité de l'occupation dans la ville occupée d'al-Qods avaient envahi le quartier de Boustan, à Selwan.
De son côté, le membre du comité de la défense des terres de Selwan et du quartier de Boustan, Fakhri Abou Diab, a mis en garde dans une déclaration de presse du danger de ces invasions sionistes.
Il a ajouté : "l'affaire est très difficile en exprimant sa peur de démolir tout le quartier de Boustan qui comporte 88 maisons habitées par plus de 1500 personnes.

L'union des médecins arabes : les creusements sionistes à al-Qods vont causer d'autres effondrements

[ 20/01/2010 - 18:35 ]
Le Caire – CPI


Le directeur du comité d'al-Qods dans l'union des médecins arabes, Dr. Jamal Abdel-Salam, a affirmé que les quartiers qui encadrent la mosquée sainte d'al-Aqsa vont témoigner d'autres effondrements à cause des creusements sionistes continuels qui ont causé l'effondrement d'une grande partie de la route principale de Wadi Helwa, à Selwan, au sud d'al-Aqsa.
Dans un communiqué dont le centre palestinien d'information a reçu une copie, Abdel-Salam a ajouté, le mardi 19/1, que les derniers effondrements sont venus après les pluies en affirmant que le plan sioniste a pu entrainer à ces effondrements, en menaçant la mosquée sainte d'al-Aqsa en cas de l'existence d'une petite secousse tellurique ou un changement de climat à cause des dizaines de tunnels sionistes creusés sous la mosquée sainte.

Les Palestiniens des territoires palestiniens occupés en 48 souffrent de la discrimination sioniste

[ 21/01/2010 - 01:12 ]
Al-Quds occupée – CPI


La Nakba (la catastrophe de 1948) est présente dans la mémoire de tout Palestinien. Soixante et un ans plus tard, les petits enfants n’oublient pas comment les bandes sionistes ont volé la terre palestinienne.
Durant des décennies, les occupants israéliens essaient d’embellir leur visage, un embellissement seulement théorique. Cependant, sur le terrain, leurs mesures pratiques ne reflètent qu’une haine contre tous les Palestiniens, dont ceux des territoires de 48 en particulier.
Le Comité arabe des droits de l’homme vient de publier un rapport sur « Les conditions des Palestiniens des territoires palestiniens occupés en 1948 ».
Double visage
Depuis l’occupation des territoires palestiniens, les chefs sionistes se succèdent. Bien qu’ils aient des programmes politiques différents, tous montrent un visage sombre face à la minorité arabe. Ce qui est nouveau, c’est qu’on commence à s’exprimer explicitement une volonté de se débarrasser de la minorité arabe, afin de transformer "Israël" en un Etat purement juif.
Pratiquement, l’Entité sioniste interdit quelques partis politiques, sous prétexte qu’ils soutiennent le mouvement du Hamas. On appelle aussi à échanger les terrains habités par les Arabes par des colonies en Cisjordanie. Pire, les Sionistes veulent que toute personne habitant "Israël", juive ou non, la reconnaisse comme un Etat juif, sous peine d’être démuni de sa carte de nationalité.
Dans un climat de silence criminel de la part de la communauté internationale, les occupants israéliens continuent à changer les réalités du terrain.
Sous le nom de projets de développement se fait la judaïsation des régions d’Al-Jalil et Al-Naqab. Et au moment où les familles arabes ne trouvent pas un logement dans leur région natale d’Al-Naqab, le nombre de Juifs ne cesse d’augmenter. En une décennie seulement, leur nombre a dépassé les 900 mille.
Par ailleurs, le gouvernement israélien avait décidé de mettre la main sur 45 villages palestiniens dans la région d’Al-Naqab. Et pour arriver à ses fins, il a démoli les maisons des habitants natifs des villages de Tawil et d’Abou Jaroul. Leurs biens et leurs tentes ont été confisqués, pour les laisser sous la belle étoile, sous le soleil brûlant plus exactement.
Chiffres et données
Selon les chiffres de l’Institution arabe des droits de l’homme, en 1948, le nombre d’habitants arabes, dans les territoires palestiniens occupés en 1948, était de 1431700 personnes.
La population arabe actuelle est très jeune. Mais les jeunes vivent un chômage partiel et souvent total.
Et au niveau de l’éducation, la population arabe souffre d’un fort pourcentage d’illettrisme.
La discrimination la plus forte se ressent dans le domaine de la santé. 1% d’entre eux seulement profitent d’une assurance complète contre 85% pour les Juifs.
Les maladies graves rongent les Arabes des territoires palestiniens occupés en 1948. A titre d’exemple seulement, le nombre de victimes du cancer du poumon est en augmentation de plus de 45%. Chez les juifs cependant, il est stable.
Ainsi, les gouvernements israéliens successifs ne respectent pas leurs engagements envers les Palestiniens de l’Entité sioniste. Ils ne respectent pas les traités, les conventions et les accords qu’ils avaient signés, surtout ceux de 1966, ainsi que ses protocoles signés avec l’Union Européenne.