mardi 22 février 2011

Fayyad appelle le Hamas à soutenir un gouvernement d'union

Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a appelé lundi le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, à favoriser la formation d'un gouvernement d'union nationale en vue des élections prévues d'ici septembre.
"La compatibilité de fait entre la politique adoptée par l'Autorité nationale et celle appliquée par le mouvement Hamas sur le terrain dans la bande de Gaza (...) ouvrira la voie à un gouvernement d'union nationale pour gérer immédiatement les affaires du pays", a déclaré M. Fayyad, en allusion aux efforts du Hamas pour prévenir les tirs sur Israël à partir de Gaza.
Cette "compatibilité de fait" contribuera à "mettre fin à la division et rétablir l'unité de la nation et de ses institutions en vue de l'échéance de septembre prochain", a-t-il ajouté lors d'une rencontre avec les représentants de la société civile palestinienne.
Le Hamas, qui a pris le contrôle de Gaza en juin 2007, a mis en doute lundi la volonté de réconciliation du Fatah, l'appelant à commencer par libérer ses membres détenus en Cisjordanie.
"Ces déclarations manquent de sérieux et de crédibilité, elles ne veulent rien dire au vu de la poursuite des arrestations et de la torture dans les prisons du Fatah en Cisjordanie", a affirmé à l'AFP un porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri, commentant les appels de dirigeants du Fatah à une reprise des pourparlers pour une réconciliation interpalestinienne.
"La véritable voie vers la réconciliation, c'est l'arrêt des arrestations, la libération des détenus et l'autorisation pour les institutions de bienfaisance du mouvement de reprendre leur rôle au service du peuple palestinien", a-t-il ajouté, estimant que les conditions n'étaient pas réunies pour la formation d'un gouvernement d'union nationale.
M. Fayyad a été chargé le 14 février par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas de former un nouveau gouvernement pour préparer les élections présidentielle et législatives, prévues d'ici septembre.
M. Abbas a néanmoins mis en doute le 17 février la tenue de ces scrutins s'ils ne pouvaient avoir lieu dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas.
"Les élections présidentielle et législatives doivent avoir lieu en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est et il est inacceptable qu'elles se tiennent en Cisjordanie uniquement, sans Gaza et sans cela il n'est pas possible de les tenir et nous ne le pourrons pas", avait-il déclaré.
Un haut responsable du Fatah, Azzam al-Ahmad, avait appelé dimanche à une reprises des discussions "pour mettre un terme à la division" entre Palestiniens.
"Nous sommes prêts à rencontrer les dirigeants du Hamas afin de parachever la signature du document égyptien", a-t-il souligné, en référence à un accord conclu sous la médiation du régime du président déchu Hosni Moubarak, resté lettre morte en raison des réserves du Hamas.
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Sleiman : le veto des Etats-Unis sur la résolution de l’ONU est un signe négatif

21 février 2011
« Le véto exercé par les Etats-Unis contre la résolution de l’ONU condamnant Israël n’est pas un bon signe pour le processus de paix au Moyen-Orient » a déclaré lundi Michel Sleiman, président libanais.
« Israël doit respecter le processus de paix sur la base de l’Initiative de Paix Arabe lancée à Beyrouth en 2002 » a-t-il déclaré devant une délégation de la commission des Affaires Etrangères du Parlement néerlandais.
Sleiman a insisté sur l’importance d’obliger Israël à se retirer du territoire libanais, et de respecter la résolution 1701 des Nations Unis et d’accorder aux palestiniens leur droit de retour.
Le président Sleiman a également reçu les Catholiques Arméniens Orthodoxes, le patriarche Aram I Kichichian, le député Hagop Pakradounian, le député Marwan Fares, et l’ambassadeur britannique au Liban, Frances Guy.

250 oliviers détruits par des colons juifs

21.02.11 
«Des colons de l’implantation d’Eli ont déraciné 200 oliviers récemment plantés et scié les troncs de 50 arbres plus anciens» cultivés par les villageois de Qusra, a déclaré à la presse le maire de la localité, Hani Abou Rdeidi.
Selon lui, cet acte de vandalisme a apparemment été commis durant la nuit de samedi à dimanche. Les destructions d’oliveraies par des extrémistes juifs, particulièrement lors de la récolte, à la fin de l’automne, sont fréquentes en Cisjordanie.
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L’Italie vient en aide aux réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared

22/02/2011
Faisant suite à la Conférence des donateurs de Vienne de juin 2008, l'Italie a effectué hier les premiers versements aux Palestiniens bénéficiaires du processus de réhabilitation et de reconstruction du camp des réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared, dans le cadre de l'accord signé entre le gouvernement italien et le Conseil du développement et de la reconstruction, pour une valeur totale de 5 millions d'euros.
L'ambassadeur d'Italie, Giuseppe Morabito, a remis les premiers chèques aux familles des réfugiés palestiniens au camp de Nahr el-Bared pour la réhabilitation et la reconstruction de leurs maisons, dans le cadre de l'accord signé entre le gouvernement italien et le gouvernement libanais pour une valeur totale de 5 millions d'euros. L'initiative vise à atténuer les difficiles conditions de vie et soutenir le développement socio-économique du camp, à travers le remboursement en espèces de 70 % des coûts totaux estimés par le gouvernement libanais pour la réhabilitation et la réparation des maisons.
La cérémonie a eu lieu à la salle de réunion « Rabih » dans le camp de Nahr el-Bared, en présence du président de la Caisse centrale pour les déplacés, Fady Aramouni, de l'ambassadeur palestinien au Liban, Abdallah Abdallah, de hauts représentants du CDR, du directeur de
l'Unrwa, Salvatore Lombardo, et des ONG responsables de l'exécution du projet, AVSI/ Norwegian Refugee Council et ICU. Après avoir signé le contrat relatif au paiement, dix familles palestiniennes ont reçu leurs chèques de l'ambassadeur Morabito.
Évoquant le soutien de son pays au Liban, M. Morabito a souligné que « la contribution continue et systématique de l'Italie pour l'amélioration des conditions de vie des réfugiés palestiniens dans les camps constitue une indication claire de notre engagement au développement et à la stabilité du Liban ». « La cérémonie d'aujourd'hui , a-t-il ajouté, témoigne de l'importance accordée à l'interaction et à la coordination constante avec le gouvernement libanais dans le cadre de toutes les initiatives de développement de la Coopération italienne au Liban. »
Cette intervention fait partie d'un engagement italien plus large visant à améliorer les conditions de vie dans les camps des réfugiés palestiniens et dans les régions adjacentes. En collaboration avec l'Unrwa, le PNUD et les ONG, les financements italiens se sont élevés à plus de 17 millions d'euros depuis 2006 en vue d'améliorer les conditions socio-économiques dans les camps et promouvoir le dialogue et la coexistence entre les réfugiés palestiniens et la population libanaise.
Notons qu'au cours de la cérémonie organisée hier, l'ambasadeur de Palestine et représentant de l'OLP au Liban, Abdallah Abdallah, a prononcé une courte allocution dans laquelle il a notamment souligné que « le Liban est cher au peuple palestinien ». « Nous devons respecter ses lois et préserver sa souveraineté », a-t-il déclaré.

3 Millions d'égyptiens chantent :"Jérusalem, On arrive" !

L’Egypte va rouvrir le terminal de Rafah mardi

Gaza - 21 février 2011
Par Al Manar
L'Egypte a décidé de rouvrir d'une manière permanente le terminal de Rafah, à la frontière avec la Bande de Gaza, c'est ce qu'a annoncé dimanche un responsable du Hamas.
"Le passage sera rouvert à partir de mardi (22/02/2011) pour 300 passagers par jour", a expliqué Ghazi Hammad, chef du département général des Frontières.
Le terminal de Rafah, seul point d'entrée de la Bande de Gaza à ne pas être contrôlé par les autorités d'occupation israéliennes, avait été plusieurs fois fermé par le régime du président déchu, Hosni Moubarak.
Cette fermeture a bloqué le passage de marchandises et de produits alimentaires vers la Bande de Gaza, soumise à un blocus israélien.
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La controverse linguistique sur la résolution 242

ONU - 21 février 2011
Article élaboré par Jean-Marie Gläntzlen à partit d'articles existants.
La résolution 242 est sans doute celle qui a fait couler le plus d'encre. Ceci provient de l'ambiguïté née d'une subtile différence entre les textes anglais et français (tous deux officiels) qui parlent de retrait « des » territoires occupés en français et « from territories occupied » en anglais. Les gouvernements israéliens veulent seulement prendre en compte cette dernière version parce que, dans une acception limitative, elle leur permettrait éventuellement de conserver certains territoires occupés. Ceci ne tient cependant pas compte du second considérant, affirmant l'inadmissibilité de l'acquisition de territoires par la force.
L'Organisation des Nations unies, après avoir obtenu un cessez-le-feu durable à la Guerre des Six jours en 1967, a adopté la résolution 242, qui requiert :
- selon sa version officielle en français, « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés lors du récent conflit » ;
- selon sa version officielle en anglais, « withdrawal of Israel armed forces from territories occupied in the recent conflict » ;
- selon ses versions officielles en espagnol, arabe, russe et chinois (autres langues officielles de l'ONU), un texte dont le sens est le même qu'en français.
L'ONU connaît six langues officielles, mais l'anglais et le français ont une prééminence, à égalité, au sein du Conseil de sécurité.
La divergence entre la version en anglais et les autres versions de la même résolution a conduit à des interprétations incompatibles entre elles.
L'application de la résolution dans sa version en français signifierait le retrait d'Israël de la totalité des territoires occupés en 1967. Mais la résolution dans sa version en anglais n'emploie ni l'expression « of the territories » (littéralement « des territoires »), ni « of all territories » (littéralement « de tous les territoires ») et, de ce point de vue, ne requerrait pas nécessairement le retrait de la totalité de ces territoires. La difficulté vient du fait que l'expression en anglais « from territories » peut se traduire soit par « de territoires », soit par « des territoires ».
Le Conseil de sécurité n’a depuis pas pris de résolution « interprétative » qui aurait levé l'ambiguïté entre les versions linguistiques. D'après Vernon Turner, dans Les dessous de la résolution 242 - Les points de vue des acteurs de la région, l'ambassadeur britannique Lord Caradon résista, au cours de la rédaction du projet de résolution, à la pression du représentant soviétique qui souhaitait ajouter la mention all qui aurait demandé un retrait en anglais de tous les territoires.
Finalement, l'ambiguïté s'avère volontairement non résoluble : les États-Unis auraient appliqué leur droit de veto contre une formulation faisant explicitement référence à tous les territoires, tandis que l'Union soviétique aurait appliqué le sien contre une formulation limitant clairement à certains territoires.
Concernant l'interprétation « certains territoires », il n'y a pas eu non plus de précision quant à l'emplacement et à la surface des territoires à évacuer et à ceux des territoires qu'Israël pourrait garder indéfiniment sous occupation voire annexer.

Des espaces verts vont occuper de vastes étendues de terre palestinienne autour de la Vieille Ville d’al-Qods

Jérusalem - 21 février 2011
Par Wadi Hilweh Information Center
En 2009, la presse palestinienne locale, les médias nationaux israéliens et étrangers ont fait état de l’intention du gouvernement israélien de créer des jardins et des espaces verts autour de la Vieille Ville de Jérusalem. Le projet, qui doit être entrepris en collaboration avec plusieurs associations de colons israéliens, vise à installer un cercle ininterrompu de territoire juif autour de la vieille ville, contournant ainsi toute possibilité que les Palestiniens réclament cette zone pour leur futur Etat. Le projet est en cours depuis l’époque où l’ancien premier ministre Ehud Olmert était maire de Jérusalem et a commencé en septembre 2009, comme l’a rapporté le quotidien israélien Ha’aretz. Les institutions israéliennes ont indiqué que l’implication des colons dans cette campagne a été massive, tandis que les habitants palestiniens de Jérusalem n’en ont jamais été informés, pratique habituelle de la mise en œuvre des programmes municipaux à Jérusalem.
Des espaces verts vont occuper de vastes étendues de terre palestinienne autour de la Vieille Ville d’al-Qods
Cliquez pour voir l’image plus grande du village Silwan
Le projet fait partie du Plan municipal d’Urbanisme 11555, dont le Centre d’Information Wadi Hilweh a divulgué les détails l’an dernier, révélant l’intention de la municipalité de « restaurer » de vastes étendues des districts de Wadi Hilweh, Wadi Rababa et Al-Bustan, à Silwan, qui entraînera une démolition à grande échelle des biens palestiniens et le déplacement de sa population.
Le Comité populaire de Wadi Hilweh a lancé une procédure contre le plan devant les tribunaux israéliens, au motif que le projet ne servira évidemment pas les citoyens palestiniens de Silwan, qui seront les plus touchés.
Le Plan 11555 est financé en partie par les fonds privés de diverses organisations de colons, dont un pot-de-vin de 90.000 dollars US pour l’ingénieur en chef, selon l’avocat israélien Danny Zedman.
S’il est achevé, le projet comprendra 9 parcs autour de la ville, coupant à travers toutes les zones qui entourent la Vieille Ville, Wadi Hilweh et Wadi Rababa, à Silwan, et le secteur Sawwanah, près du Mont des Olives, en particulier.
Le budget annuel du projet est évalué à 60 millions de shekels (12,2 millions d’euros) pendant 8 ans, ce qui fera au final environ 480 millions de shekels (98 millions d’euros).
Selon une personne proche du dossier, « ce projet privera les Palestiniens de leur terre et annexera de grands pans de nouveaux territoires. C’est le projet le plus dangereux entrepris par le gouvernement israélien à Jérusalem depuis 1967. »
Traduction : MR pour ISM

Différents entre Netanyahu et Lieberman: Uzi Arad quitte ses fonctions

21-02-2011
L'influent directeur du Conseil israélien de sécurité nationale, Uzi Arad, a décidé de quitter ses fonctions après deux années d'exercice, a annoncé dimanche le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un communiqué.
Arad, 63 ans, veut se consacrer à nouveau à l'enseignement, selon le communiqué.
Or, les médias israéliens ont révélé que Netanyahu souhaitait le nommer au poste
d'ambassadeur à Londres. Mais cette initiative s'est pour le moment heurtée à l'opposition du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman qui estime que les nominations d'ambassadeurs relèvent de sa seule compétence, à l'exception du poste stratégique d'ambassadeur aux Etats-Unis.
Lieberman a affirmé à plusieurs reprises ces derniers jours que  Arad ne serait pas le prochain ambassadeur d'"Israël" en Grande-Bretagne.
Selon la radio, Netanyahu pourrait proposer un autre poste "important" à Arad, qui a rempli depuis son entrée en fonction une série de missions diplomatiques discrètes aux Etats-Unis et en Europe au nom du Premier ministre.
Le CSN, créé en 1999, est formé d'une vingtaine de conseillers d'horizons divers, chargés de rédiger des rapports à l'intention du gouvernement sur les questions de sécurité.
Uzi Arad a été pendant 20 ans un haut responsable du Mossad, les services de renseignements israéliens où il avait l'équivalent du grade de général à la tête du service d'analyse.

Ce que j’ai dit à Stuttgart

mardi 22 février 2011 - 06h:37
Gilad Atzmon - Dissident Voice
Il y a trois mois, j’ai participé en coup de vent à une conférence du mouvement Solidarité avec la Palestine à Stuttgart.
Le thème de ce rassemblement était "la solution d’un état". J’étais par hasard en voyage en Allemagne au même moment et j’ai donc accepté de dire quelques mots à la demande de l’organisateur.
Comme je suis avant tout un artiste et pas un politicien ni un militant je suis attaché à la beauté et la vérité et pas à la ligne du parti ni à quelque doctrine idéologique. Et pourtant sans en avoir l’intention et sans avoir fait un long discours, j’ai réussi à franchir toutes les "lignes rouges" possibles et imaginables et je me suis fait quelques ennemis de plus.
Dans mon discours j’ai dit que le concept "d’universalisme" est un concept magnifique mais qu’il n’est pas compatible avec la culture juive parce que la culture juive a une orientation tribale. J’ai aussi dit à ces supporters allemands des Palestiniens que "la paix" est un concept magnifique car il évoque l’harmonie et la réconciliation mais que Shalom, le mot hébreu pour paix signifie en fait pour les Israéliens "sécurité pour les Juifs".
Il me semblait que ces supporters devaient être conscients de la complexité qui ce qui les attend.
J’ai aussi réussi à rendre furieux quelques autres personnes en disant que j’étais contre les comparaisons entre Israël et l’Allemagne nazie. En effet, je crois que d’un point de vue idéologique, Israël est pire que l’Allemagne nazie car à la différence de l’Allemagne nazie, Israël est une démocratie et cela implique que les citoyens israéliens sont complices des atrocités que commet Israël.
Inutile de dire que quelques participants à la conférence étaient en colère après moi. De telles idées sont rarement exprimées en Allemagne. Quelques militants juifs, et au moins un marxiste, ont demandé qu’on me retire du protocole de la conférence.
Cela m’a fait de la peine -je croyais que ceux qui soutenaient la solution d’un état seraient capables d’accepter le pluralisme intellectuel. Mais il apparaît que certains de ceux qui militent pour une Palestine démocratique seraient bien avisés de prendre conscience de leurs propres tendances staliniennes.
Plus tard j’ai appris qu’un des militants juifs allemands qui a pris la parole à la conférence m’a défendu. Evelyn Hecht-Galinski a fermement déclaré que si on me retirait du protocole elle aussi demanderait à en être enlevée. Elle a dit pour ma défense que j’avais dit la vérité en ce qui concernait à la fois la culture juive et la culture israélienne.
En dépit de l’impitoyable pression exercée par la communauté juive, une vidéo de ma présentation a été chargée sur Youtube et beaucoup de gens l’ont vue.
Il y a deux jours, j’ai appris que Arbeiterfotografie, (le groupe qui a couvert la conférence) avait retranscrit mon discours et l’avait qualifié de "tout à fait convaincant et humain". Selon cette firme, mes paroles devaient être "largement diffusées" (voir ci-dessous).
Je suppose que la vérité ne peut plus être censurée, même en Allemagne. Si Israël se définit comme un état juif, c’est certainement notre devoir de demander ce que signifie cette judaïcité. Je crois que la solidarité avec la Palestine prend plus de sens quand nous avons la courage de dire la vérité. Au lieu de nous conformer à quelque consensus ou discours extérieur, notre devoir est de présenter une réalité différente tout en gardant comme but la morale et la beauté.
Pour que la justice triomphe il faut dire la vérité.
Arbeitfotografie : Qu’est-ce que Gilad Atzmon a dit exactement à Stuttgart ?
Une des phrases les plus essentielles que gilad Atzmon a prononcées au début de son discours de bienvenue à la conférence de Stuttgart est certainement la suivante : "Nous sommes tous d’accord avec la solution "d’UN état", et nous pensons tous que c’est probablement la seule solution éthique et universelle à la crise. Nous pensons tous que c’est la bonne route vers la paix." Gilad Atzmon explique que la paix et l’universalité, dans le sens de réconciliation, sont étrangers à la culture juive -et plus particulièrement à la culture israélienne. Il affirme que la culture juive a une orientation tribale. Et que lorsque les Israéliens utilisent le mot "Shalom", ils ne veulent pas dire paix mais sécurité pour les Juifs. Il croit qu’il est capital d’exercer une pression maximale sur Israël par le biais du "Boycott, Désinvestissement et Sanctions" (BDS).
Bien qu’il soit juste de dire que des déclarations de cette nature ne peuvent pas manquer pas de provoquer de violentes réactions de la part des supporters des idéologies racistes et sionistes, on a du mal à comprendre qu’il en soit de même chez les militants du mouvement Solidarité avec la Palestine.
C’est le passage suivant en particulier qui a été cité hors contexte : "Je crois qu’Israël est bien pire que l’Allemagne nazie. Pourquoi ? Parce que c’est une démocratie. L’Allemagne nazie n’était pas une démocratie. Le Reichtag a été dissous, les Allemands n’ont aucune responsabilité dans les actions et les crimes commis par les Nazis. Israël est une démocratie ; et par conséquent chaque citoyen est complice. Chaque citoyen est complice comme je le suis moi-même des crimes commis en Iraq en tant que citoyen britannique. "
Le passage ci-dessus a été utilisé pour discréditer Gilad Atzmon et refuser de discuter avec lui. Est-ce justifié ? La réponse à cette question devient évidente si on se réfère au contexte dans lequel cette phrase a été prononcée. Le passage qui a été sorti de son contexte fait partie d’une digression dans laquelle Gilad explique pourquoi il n’aime pas les comparaisons -les comparaisons entre Israël et l’Allemagne nazie et entre Israël et l’Afrique du sud. En réduisant ses paroles à ce que je viens de citer, on enlève à sa déclaration son sens initial et son intention profonde. [voir le texte complet ci-dessous]
En réalité la préoccupation principale de Gilad Atzmon est d’éveiller la conscience des Israéliens à une notion qu’il décrit comme suit : "Mais alors tout à coup un concept très important est devenu clair à mes yeux. Et c’est le seul que les Israéliens peuvent comprendre. C’est très simple [voir le texte ci-dessous]. Je crois que la peur hystérique des Israéliens à propos de la délégitimation d’Israël a un rapport avec le fait qu’ils commencent à comprendre que tôt ou tard ils seront obligés de vivre avec les Palestiniens.... C’est aussi le message principal que je leur adresse aujourd’hui. Ce sont les Israéliens qui sont actuellement prisonniers -prisonniers de la bienveillance future des Palestiniens. Personne n’a le pouvoir de pardonner aux Israéliens leurs actions et leurs crimes -ni les Anglais, ni les Français, ni les Allemands. Le seul peuple qui sera en capacité de leur pardonner c’est le peuple palestinien. S’ils veulent être pardonnés, les Israéliens doivent se mettre à réfléchir MAINTENANT. [Il faut qu’ils commencent à se dire] : "Le destin nous condamne à vivre dans cette société. C’est un processus irrémédiable." Il n’y aura qu’un état et nous devons nous assurer qu’ils le comprennent - et qu’ils comprennent que tout ce qu’ils font à partir d’aujourd’hui sera soumis à la bienveillance des Palestiniens. Nous devons le leur dire très clairement."
Sa manière de penser est inhabituelle, mais elle ne mérite absolument pas d’être condamnée.
C’est une façon de voir convaincante et humaine et nous devrions la soutenir et la diffuser largement. Nous ne devrions plus jouer à ce jeu qui consiste à renverser les rôles du voleur et du volé, de l’oppresseur et de l’opprimé, du terroriste et du terrorisé. Nous devons dire clairement qui a systématiquement commis des crimes contre qui au cours des dizaines d’années passées. Et dans ce contexte nous devons admettre avec Gilad Atzmon que cela ne peut plus continuer comme cela. Chaque crime supplémentaire commis par Israël contre les Palestiniens augmente la haine contre cet état et rend la réconciliation encore plus difficile. Ca ne peut pas être ce que nous voulons surtout si nous appartenons à une société chrétienne.
Voici la digression intellectuelle complète de Gilad Atzmon [en italiques] : "Nous avons déjà entendu la comparaison entre les Israéliens -Israël et l’Allemagne nazie. Je n’aime pas cette comparaison parce que je crois qu’Israël est bien pire que l’Allemagne nazi. Pourquoi ? Tout simplement parce que Israël est une démocratie. Le Reichtag a été dissous, les Allemands n’étaient en aucune manière responsables de ce que les Nazis avaient fait -à l’exception de ceux qui avaient directement commis des crimes ou exerçaient une responsabilité politique. Israël, par contre, est une démocratie.
En conséquence chaque citoyen est complice comme moi je le suis en tant que citoyen britannique des crimes commis en Iraq. Evidemment je ne suis pas responsable au même degré que Tony Blair ou Lord Goldsmith ou même Lord Levy (son donateur numéro un). Quant à la comparaison entre Israël et l’Afrique du Sud.... il y a eu des massacres [en Afrique du Sud] -mais il n’y a pas eu de génocide, ni de politique de génocide contre les noirs.[Contrairement]à ce qui se passe en Israël. Nous avons tous été témoins de ce qui est arrivé à Gaza en 2008/2009. En tous cas je n’aime pas les comparaisons, cependant....."
Ce sont des réflexions annexes. Elles sont provocantes mais en aucune façon ne justifient un refus de dialoguer avec leur auteur, d’autant plus qu’elles ont comme centre une notion qui pourrait difficilement être plus humaine.
(JPG)
* Gilad Atzmon est né en Israël et y a fait son service militaire. Il habite à Londres et il est l’auteur de deux romans : A Guide to the Perplexed et plus récemment My One and Only Love. Il est aussi un des saxophonistes de jazz les plus renommés d’Europe. On peut le joindre à : atz@onetel.net.uk
19 février 2011 - Dissident Voice - Pour consulter l’original et le texte intégral de la communication de Gilad Atzmon à Stuttgart :
http://dissidentvoice.org/2011/02/t...
Traduction : Dominique Muselet
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Israël : ambigu soutien américain à l’ONU

publié le lundi 21 février 2011
Marc Henry

 
Le 51e veto de Washington à une résolution condamnant Israël n’a été consenti qu’à contrecœur par Obama .
À Jérusalem
« C’est un succès qui risque de nous coûter très cher » : commentateurs et diplomates tiraient dimanche un bilan plutôt amer du veto imposé par les États-Unis ce week-end au Conseil de sécurité de l’ONU. Comme le souhaitait le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, les Américains ont refusé de condamner la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie et dans la partie arabe de Jérusalem, où s’est installé un demi-million d’Israéliens. Après cette « victoire », personne n’a cru bon de pavoiser dimanche à Jérusalem. Au contraire, l’heure était plutôt aux interrogations sur le prix politique à payer, tant Barack Obama a fait comprendre combien il avait agi à contrecœur dans cette affaire.
« C’était le 51e veto imposé par les États-Unis à une résolution anti-israélienne à l’ONU, mais cela pourrait être le dernier, car les Américains sont fatigués de nous défendre à propos d’une politique de colonisation qu’ils condamnent », prévoit Alon Pinkas, ancien consul général d’Israël à New York. Une analyse également entendue sur la radio militaire. « À cause de nous, les Américains se sont retrouvés totalement isolés, les 14 membres du Conseil de sécurité votant contre eux, une situation qu’ils détestent par-dessus tout », a ajouté la commentatrice en relevant les « critiques très dures » lancées par Susan Rice, la représentante américaine à l’ONU, dans son discours contre la colonisation. Autrement dit, les Américains ont voté contre un texte avec lequel ils étaient fondamentalement d’accord.
Enfoncer le coin
Dany Gillerman, ancien ambassadeur d’Israël aux Nations unies, a plaidé une demi-culpabilité en soulignant que le refus des Palestiniens du moindre compromis était à l’origine de ce veto américain. Il reconnaît toutefois qu’Israël est « désormais en comptes avec Washington ». Dore Gold, lui aussi ex-représentant de l’État hébreu à l’ONU et proche de Benyamin Nétanyahou, admet que la colonisation constitue un « dossier très difficile à plaider », et ce d’autant plus que le premier ministre et le président américain sont en froid. L’an dernier, Benyamin Nétanyahou avait refusé d’imposer un gel de six mois à la construction de logements dans les colonies de Cisjordanie. Barack Obama avait pourtant mis tout son poids dans la balance pour obtenir ce « geste de bonne volonté », censé permettre une reprise des négociations avec les Palestiniens, gelées depuis des mois. Autre signe du malaise : le président américain n’a pas éprouvé le besoin de consulter Nétanyahou ni avant ni après la chute de Hosni Moubarak, alors que le traité de paix entre Israël et l’Égypte est considéré, tant à Washington qu’en Israël, comme un test essentiel pour juger du nouveau pouvoir en place au Caire.
Les Palestiniens sont bien décidés à enfoncer le coin en poursuivant leur campagne anticolonisation devant l’Assemblée générale des Nations unies, avec à la clé l’espoir de sanctions contre Israël - sans que les Américains puissent cette fois imposer leur veto. Ce programme s’intègre au projet de Salam Fayyad, le premier ministre palestinien, qui veut jeter les bases d’un État indépendant, dont l’existence pourrait être reconnue par presque toute la communauté internationale, en septembre.

Lettre au président de la République

publié le mardi 22 février 2011
M. Nicolas Sarkozy
Président de la République
Palais de l’Elysée 55, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
Paris, le 18 février 2011
Monsieur le Président,
En ma qualité de Sénatrice représentant les Français établis hors de France, je ne peux que vous remercier des efforts pour obtenir la libération de notre compatriote Florence Cassez. Sa condamnation repose sur une enquête manipulée et elle est de toutes façons disproportionnée au regard des faits délictueux mal établis.
Son cas rappelle celui de Salah Hamouri, condamné pour avoir envisagé – ce qui n’a jamais été prouvé – d’attenter à la vie d’Ovadia Yussef, chef du Parti Shass. Salah avait 18 ans à l’époque. Il en a aujourd’hui 25. Monsieur le Président, vous vous êtes engagé publiquement à porter assistance à tous nos compatriotes et cela « quoi qu’ils aient fait ».
Votre soutien renouvelé à Florence Cassez illustre bien cet engagement. Je ne peux que m’associer à cet engagement. Cependant, il me semble que votre action gagnerait en lisibilité si elle reposait sur les valeurs universelles de respect des droits de l’homme et que vous les appliquiez avec la même fermeté partout dans le monde. Vous avez reçu dix fois les parents de Florence Cassez mais vous avez toujours refusé de recevoir les parents de Salah Hamouri. La différence de traitement s’explique par plusieurs raisons. D’une part les liens politiques que vous avez établis avec l’Etat d’Israël vous conduisent à vous aligner sur les positions de ce pays quoiqu’il fasse. D’autre part, vous estimez, très certainement à juste titre que la justice mexicaine obéit, dans le cas de Florence Cassez, à des motifs très éloignés de la recherche de la vérité et de l’équité. En ce qui concerne Salah Hamouri, vous feignez de croire qu’un tribunal militaire des forces d’occupation israéliennes a mené une enquête approfondie et a jugé en droit. Comme l’écrivait Clemenceau, « un tribunal militaire est à la justice ce que qu’une fanfare est à la musique ». Les tribunaux militaires israéliens dans les territoires occupés font de la pure répression et ne rendent pas la justice le moins du monde. En fait, Salah a dû accepter le chantage du "plaider-coupable", comme 90% des prévenus palestiniens, pour être enfin jugé après plus de 20 mois de détention et pour voir la peine de quatorze ans de d’incarcération dont il était menacé être divisée par deux.
Son dossier d’accusation est vide de tout acte délictueux. Son seul crime est d’avoir été un adolescent remuant, révolté par l’oppression et les injustices de l’occupation militaire. Son cas a été aggravé aux yeux des forces d’occupation par son adhésion au FPLP, parti représenté au Conseil national palestinien. Membre du comité de soutien de Salah, je l’ai rencontré en juin dernier et peux témoigner que son injuste incarcération augmente sa force de caractère, sa soif de connaissance et sa générosité. Par sa mère, professeur de Français à Jérusalem, Salah est Français. Mais par son père, Salah est un arabe palestinien : cela le rend certainement, à vos yeux, fort peu digne de la protection du seul pays dont il ait la nationalité, la France. Les citoyens français sont égaux mais Salah est moins égal à vos yeux que Florence. Salah Hamouri devrait être libéré en novembre prochain. Allez-vous enfin, Monsieur le Président, recevoir ses parents et porter assistance à ce jeune Français de 25 ans ?
En espérant que vous prendrez les décisions qui s’imposent en faveur de Salah Hamouri autant que pour Florence Cassez, et en vous remerciant de votre attention, je vous adresse, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.
Monique Cerisier ben Guiga
Monique CERISIER ben GUIGA
Sénatrice représentant les Français établis hors de France
Secrétaire du Sénat
Secrétaire de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces Armées
Présidente du groupe d’information internationale France-Territoires Palestiniens
Présidente de Français de Monde- ADFE
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Des nouvelles encourageantes de Ramallah

publié le mardi 22 février 2011
C. Abou Samra

 
Après Tunis, le Caire, Sanaä ... et bien d’autres villes arabes, Ramallah entre dans le mouvement.
Déjà lors d’une manifestation de soutien au peuple égyptien le 5 février on avait eu une répétition de ce qui s’est passé aujourd’hui : à midi rassemblement place al-Manara pour une manifestation unitaire avec un mot d’ordre qu’on avait déjà beaucoup entendu le 5 février  "LE PEUPLE VEUT LA FIN DE LA DIVISION ! "
Première - bonne - surprise : des dizaines de drapeaux palestiniens sans aucun autre drapeau de parti politique ! Deuxième -encore bonne - surprise : très bien organisé ! des jeunes distribuent des affiches avec les slogans -une première dans une manif en Palestine ... - et on entendra que ceux-là. Sur les airs entendus place Tahrir çà scande à tue-tête : "le peuple VEUT la fin de la division !"" le peuple VEUT la fin de l’occupation !"" pas d’élections, pas de gouvernement sans unité nationale ! ""Unité, unité nationale !" Des jeunes - sans étiquettes - distribuent un PROGRAMME POUR UNE SEMAINE POUR METTRE FIN A LA DIVISION, de dimanche 20 février au dimanche 27 février, chaque jour des actions publiques qui commenceront le dimanche 20 à 14h30 par une chaîne humaine du Conseil Législatif à la Muqata et qui se terminera de la même manière le dimanche suivant.
Durant la semaine des conférences de presse, des sit-in avec concert de sifflets, des discussions dans les rues avec les jeunes sur l’impact des divisions, des activités artistiques - tags, dessins sur les murs et le vendredi appel à rejoindre les manifestations contre le mur dans les villages et à Sheikh Jarrah.
Pendant la manif ils distribuent aussi des auto-collants avec toujours le même slogan "le peuple veut la fin de la division" avec l’invitation de le porter sur soi et le haut-parleur appelle tant Mahmoud Abbas qu’Ismaël Hannieh à en finir avec la divi sion ...
Comme les autres ils finiront bien par entendre, non ?
Et pour en savoir plus il n’y a qu’une adresse : youth2015@gmail.com tout un symbole, non ?
Ramallah, 16 février 2011

La révolution égyptienne : une piqûre de rappel pour les Arabes et les Israéliens

publié le lundi 21 février 2011
Khaled Diab

 
OPINION :
Des millions d’Egyptiens ont accompli ce que beaucoup pensaient être improbable : ils ont défié leur dictateur et ont eu raison de lui. Après trente années de pouvoir incontesté, la chute de Hosni Moubarak a tout naturellement engendré l’euphorie et la fête en Egypte ainsi que dans le reste du monde arabe.
Si la révolution égyptienne a inspiré l’Arabe moyen où qu’il soit, elle a semé l’appréhension et la peur dans l’esprit des Israéliens. Mais comme une vague d’espoir et d’autonomisation commence à déferler sur le monde arabe, il serait regrettable de continuer , comme si de rien n’était sur le front arabo-israélien et cela constituerait une grave erreur.
La transformation du paysage au Moyen-Orient appelle les deux parties à transformer les nationalismes autrefois concurrents (le panarabisme et le sionisme) en nationalismes complémentaires. Le premier pas vers cet objectif consiste à reconnaître que tout n’est pas de la faute de l’autre.
Néanmoins, les Israéliens s’inquiètent de voir la révolution marquer la fin du sécularisme plutôt que la naissance d’une démocratie. Ils dressent frénétiquement des parallèles avec l’Iran et 1979 et s’imaginent que les Frères musulmans d’Egypte vont mener une contre-révolution et orchestrer l’instauration d’un régime théocratique.
Bien que je n’apprécie pas l’oppression des Frères musulmans sur la société égyptienne, je doute que ce scénario se vérifie. Si les révolutions iranienne et égyptienne ont un dénominateur commun, celui d’être un soulèvement populaire contre un despote soutenu par l’Occident qui a pris le monde au dépourvu, d’importantes différences les distinguent.
L’une de ces différences les plus notables est que l’Egypte n’a pas de personnalité religieuse et révolutionnaire faisant l’objet d’un « culte », comme ce fut le cas avec l’ayatollah Ruhollah Khomeini. La « figure » la plus proche de la révolution égyptienne est Mohamed El Baradei, prix Nobel de la Paix, diplomate international et séculariste convaincu. Toutefois, la seule chose que les deux hommes ont en commun est le fait qu’ils soient rentrés au pays pour conduire une action dont ils ne sont pas à l’origine.
De plus, le clergé sunnite en Egypte - qui a longtemps été soumis aux autorités laïques – reste en général en dehors de la politique. Et il n’est certainement pas considéré de la même manière que le clergé chiite en Iran, qui s’est vite politisé après s’être tenu à l’écart des affaires de l’Etat pendant des siècles.
En outre, non seulement l’organisation des Frères musulmans est entrée tardivement dans la révolution mais, en plus, elle se compose d’un grand nombre de conservateurs et de laïques plutôt ordinaires qui tendent à faire partie des professions libérales (médecins, avocats et ingénieurs).
Par ailleurs, l’Egypte d’aujourd’hui n’est pas l’Iran aux alentours de 1979. La révolution survient alors que l’Egypte, qui entretient depuis longtemps d’étroites relations avec l’Occident, a connu près de deux siècles de modernisation et de sécularisation.
Bien sûr, les craintes des Israéliens proviennent non pas du fait que l’Egypte peut devenir une théocratie, car une théocratie amie conviendrait – je suppose – mais du fait que le nouvel ordre peut se montrer plus hostile à un Israël qui se sent déjà isolé et dans l’insécurité.
Les Frères musulmans d’Egypte sont sans doute l’organisation la plus hostile à Israël. Cependant, le doute, la méfiance, l’aversion et la peur à l’égard d’Israël transcendent les clivages politiques en Egypte issus à la fois de la compassion pour la condition des Palestiniens et de l’humiliation qu’Israël a répandue sur le monde arabe. Cela pourrait signifier un refroidissement d’une paix déjà froide entre l’Egypte et Israël. Néanmoins, le pragmatisme a des chances de prévaloir. Il est peu probable qu’un gouvernement égyptien revienne sur son accord de paix. L’armée l’a précisé en déclarant récemment que l’Egypte respecterait tous ses accords internationaux existants.
Israël devrait considérer la révolution égyptienne non pas comme une menace mais comme une opportunité. Les Israéliens doivent comprendre que le chemin vers leur sécurité ne passe pas par Le Caire mais par Jérusalem, la Cisjordanie et Gaza. Comme les ’’Palestine Papers’’ – documents secrets montrant que le gouvernement palestinien a fait des concessions de première importance lors des négociations avec Israël – le montrent clairement, outre la non réaction d’Israël face à l’initiative de paix arabe, l’intransigeance d’Israël fondée sur sa puissance militaire ne se substitue pas à la justice. Hosni Moubarak en a fait la découverte, l’autorité fondée sur l’oppression finit inévitablement par s’effondrer.
Après la révolution, les Egyptiens auraient des raisons de garder leurs distances sur le plan économique à l’égard d’Israël mais ils doivent cesser de tourner le dos aux Israéliens car cela nourrit la crainte populaire selon laquelle les Arabes ne cherchent pas la paix avec Israël mais sa défaite et sa destruction par n’importe quel moyen. La seule manière de dissiper ces craintes et d’initier une vague de soutien populaire pour la paix est d’engager le dialogue avec le peuple.
La révolution égyptienne pourrait ouvrir la voie à une ère de liberté au Moyen-Orient. Pour ce faire, les Arabes et les Israéliens doivent se libérer des chaînes de l’histoire, des préjugés et de la peur.

Shimon Perez, à Madrid,pour apaiser les critiques mondiales contre Israël

21 Février 2011 16:38 
IRIB - Le Président israélien, Shimon Perez, est parti pour Madrid, dans l’espoir d’apaiser les critiques mondiales anti- israéliennes, dont la première était la condamnation, par l’Union européenne, de la construction des colonies de peuplement juif, dans les territoires palestiniens. Avant de partir pour l’Espagne, Perez a affirmé que s’il réussissait à persuader les Européens sur le fait qu’Israël était pour la paix, ce serait un grand acquis politique. Perez est accompagné, au cours de cette visite, par les patrons d’une quarantaine d’importantes entreprises et par des patrons de l’industrie sécuritaire d’Israël. Une cérémonie, pour fêter les 25 ans de relations Madrid-Tel-Aviv, est prévue, au cours de cette visite.  
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Le passage de Rafah a été ouvert aux étudiants palestiniens

21 Février 2011 20:38 
IRIB - Les responsables égyptiens ont fait part de l’ouverture du passage frontalier de Rafah qui relie le nord de l’Egypte à la bande de Gaza. "Les étudiants palestiniens pourront, à partir de demain, traverser le passage de Rafah, pour aller en Egypte", a affirmé l'Ambassadeur palestinien, au Caire, Barakat al-Farra. "Les malades palestiniens pourront, eux aussi, utiliser ce passage frontalier", a ajouté Barakat al-Farra.
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Abbas ou la chronique d’un rêve brisé

21 Février 2011 09:15 
IRIB- Il y a toujours un moment où il devient crucial d’affronter, non pas les autres, mais ses propres démons ! Apres avoir bradé l’unité palestinienne, sur l’autel de son ego d’homme de pouvoir plutôt que d’homme d’Etat, de s’être raillé des idéaux qui ont fédéré, des décennies durant, tous les peuples arabes, sous une seule et unique bannière, celle de la Palestine, Mahmoud Abbas en aurait dû être là, tout honte bue ! Ce veto américain, qui a empêché, vendredi, une résolution anti-sioniste de trouver force exécutoire et à laquelle même les amis européens d’Israël avaient consenti leur voix, aurait dû l’affliger, susciter son ire, sa profonde réprobation, au point de le pousser à rompre tout lien avec l’Amérique, à faire en sorte que ce pseudo-défenseur des droits de l’humanité comprenne que les Palestiniens ne peuvent pas tout céder sans rien obtenir, que ce jeu de «concessionisme» à gogo, de magouilles, n’a que trop duré. Mais rien de tout cela, Mahmoud Abbas a choisi d’agir autrement : quelques minutes après l’annonce du véto américain, et alors que le Conseil de sécurité discutait du renvoi du texte, devant l’Assemblée générale de l’ONU, où, selon toute vraisemblance, il finirait par être adopté, il a affirmé, à l’intention des journalistes, qu’un «boycott des Américains ne figurait pas à l’ordre du jour et que lui et son Autorité autonome s’estimaient, malgré tout, liés par les pourparlers de paix avec Israël». Mais comment peut-il en être si sûr ? Creuset de toutes les contraintes anti-palestiniennes, de toutes les déceptions et frustrations passées et présentes, l’Autorité que dirige Abbas, sans plébiscite de son peuple, n’est plus que l’ombre d’elle-même. C’est un squelette sans âme, une machine à corrompre qui ne vit que sous assistance américaine, qui ne reçoit d’ordre que de Washington, et dont la mort certaine est évoquée, à mots ouverts, jusque dans les rangs mêmes du Fatah. Et dire que le présent aurait pu être différent, si le passé avait été pris en compte, si le futur avait pesé davantage aux yeux d’Abou Mazen. Vous avez dit Abou Mazen ? Mais qui est-ce ? Celui qui combattait les Sionistes aux côtés d’Arafat ? Non, c’est un homme amer, vieilli, dont l’action ou plutôt l’inaction hantera, pour longtemps, les pires cauchemars des Palestiniens!
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De sa prison : « Saadat » aspire ardemment au rôle historique égyptien de commandement

[ 21/02/2011 - 11:23 ]
CPI
Le Secrétaire général du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, Ahmed Saadat prisonnier dans les prisons de l’occupation israélienne, a considéré que le communiqué du Comité exécutif de l'OLP sur ce qui s'est passé en Egypte comme "moins que le niveau des prestations imposées par le nouveau changement qualitatif dans le monde arabe, mais il  est venu plus ou moins décevant".
Saadat a déclaré dans un communiqué publié dimanche 20/2, que la réalisation de la jeunesse égyptienne, "est le véritable début de la chute et la liquidation de toutes les institutions et les ressources de l'ancien système qui a formé le pilier de la tyrannie et la corruption, ce qui va conduire à la construction d'une démocratie moderne sur ses ruines".
Il croyait que « la révolution populaire en Egypte, permettra à l'établissement d'un Etat civil fondé sur les principes et les valeurs de liberté et la démocratie avec toutes ses expression, la justice sociale, et que le peuple consacre la source de légitimité et des élections démocratiques justes et transparentes, impliquant toutes les nuances du peuple égyptien ».
Saadat a noté que « la révolution des Egyptiens a travaillé à briser le carcan de la dépendance et de l’annexion économique et politique de la  mondialisation impérialiste, et s'emploiera à rétablir l'Egypte de son rôle, son histoire naturelle et culturelle comme un incubateur de commandement pour le mouvement de libération nationale et démocratique du monde arabe, ainsi un outil d'unifier la nation arabe et assurer l'indépendance et la stabilité, le développement et la prospérité à tous les niveaux ».

Le ministère des prisonniers appelle le Hamas à augmenter ses exigences dans l’opération d’échange

[ 21/02/2011 - 11:41 ]
Gaza – CPI
Le ministère des prisonniers et libérés à Gaza a appelé le Mouvement du "Hamas" à augmenter ses revendications concernant l’opération d’échange des prisonniers palestiniens contre le soldat israélien Gilad Chalit.
Le directeur du Département d’Information Riyad al-Ashkar a affirmé, le dimanche 20/020, que l’ancien régime égyptien qui menait les négociations concernant l’opération d’échange n’était pas un côté objectif ou équitable, et que la fin de ce régime renforce la position du Hamas dans cette affaire et le libère des pressions effectuées par l’ancien gouvernement égyptien.
Il a ajouté que le Hamas doit lever le plafond de ses revendication avec l'occupation pour arriver à l’opération d’échange du caporal Chalit, en augmentant le nombre des détenus palestiniens qui doivent être libérés afin d'achever cette opération, et surtout de se maintenir à la demande de libérer tous les prisonniers condamnés à la perpétuité, ainsi que tous les anciens prisonniers arrêtés avant les accords d'Oslo qui sont au nombre de 305 détenus, dont le dernier a déjà passé plus de 17 ans dans les prisons sionistes.
L'ennemi sioniste ne comprend que le langage de la force et ne respecte que les hommes de principe (les résistants), notamment après que l’occupation a exercé  tous les moyens dont la guerre, les bombardements, les enlèvements et les assassinats, mais il n’a pas pu libérer Chalit sans payer le prix et libérer les prisonniers palestiniens.
De sa part, le Hamas n’a pas abandonné aucunes de ses conditions et revendications, ce qui a affaibli la position de l'occupation sioniste qui a commencé à accepter  les  exigences de la résistance palestinienne, au moment où la rue israélienne et plusieurs responsables et ministres sionistes ont commencé à comprendre qu’il faut  payer n’importe quel prix en échange de la libération de Chalit, pour cela le Hamas doit exploiter ces faits pour réaliser plus d’intérêts au profit des prisonniers palestiniens, en profitant de cette occasion pour libérer me plus grand nombre de prisonniers afin d’accomplir l’opération d’échange avec Chalit, notamment la libération des prisonnières et des d'enfants.
Al-Ashkar a précisé que les prisonniers et leurs familles appuient la position du Hamas et évalue grandement sa bonne gestion aux négociations pour arriver à une bonne opération d’échange, et sont prêts à patienter plus afin d’aboutir à un accord honorable, tout en appelant le  Hamas à s’attacher à ses conditions jusqu'à la soumission de l'occupation aux exigences palestiniennes.

Al-Bardawil : Nous n'avons pas reçu de nouvelles initiatives du Fatah sur la réconciliation

[ 21/02/2011 - 11:22 ]
Gaza - CPI
Le mouvement du Hamas a affirmé son attachement à réaliser la réconciliation palestinienne basée sur le partenariat complet fondé sur les principes nationaux et l'attachement au choix de la résistance, insistant qu'il n'a pas reçu de nouvelles initiatives sur la réconciliation palestinienne de la part du mouvement du Fatah ou de l'OLP.
Le dirigeant du Hamas et membre de son bloc parlementaire, Dr. Salah al-Bardawil, a montré dans une déclaration exclusive au Centre palestinien d'information, en commentaire aux nouvelles qui disent que Fayyad a proposé au Hamas de participer à son gouvernement inconstitutionnel formé en Cisjordanie : "Nous n'avons reçu aucune initiative officielle du mouvement du Fatah ou de l'OLP concernant toute forme de la réconciliation".
Il a précisé que Salam Fayyad "ne représente pas une direction palestinienne qui reflèterait une des parties adverses, c'est une personne à laquelle s'est collé un gouvernement illégal, il n'est pas autorité à parler sur les affaires publiques".
Al-Bardawil a affirmé que toute solution à la crise doit être fondée sur une solution globale et sur une idée de la question, car le problème n'est pas le gouvernement. Précisant également qu'il faut une solution globale qui commence par l'OLP (Organisation pour la Libération de la Palestine) et se termine par la formation d'un gouvernement par des élections justes au Conseil national et Conseil législatif.
Il a ajouté que toute solution qui ne commence pas par la libération des détenus politiques et l'amélioration de la liberté d'opinion et d'expression, est une initiative trompeuse qui n'a pas de valeur ni de balance.
"Le fait de parler de la notion de violence est un concept propre à Fayyad, il n'a rien à voir avec nous, et nous ne pouvons l'accepter", a poursuivi le dirigeant du Hamas.
Salam Fayyad avait proposé au mouvement du Hamas de participer à son gouvernement qui sera formé prochainement tout en conservant son contrôle sur la Bande de Gaza, en posant comme condition que le Hamas approuve un concept sécuritaire basé sur l'exclusion ce qu'il appelle "la violence".
En marge d'une conférence de presse tenue le dimanche 20/2 à Jénine, Fayyad a annoncé être prêt à accepter la participation du Hamas dans le prochain gouvernement, tout en conservant son contrôle de la Bande de Gaza.

Mansi condamne les plans sionistes pour la construction de 3300 unités coloniales à Al-Qods occupée

[ 21/02/2011 - 12:06 ]
Gaza - CPI
Le ministre des travaux publics et de l’habitation, l’ingénieur Youssef Mansi, a condamné les plans sionistes pour la construction de 3300 logements à Al-Qods occupée, qui ont été annoncés par le ministère de l’habitation sioniste, en soulignant qu’il faut faire face par tous les moyens à ces projets dangereux qui visent à judaïser la ville sainte.
Le ministre a affirmé dans une déclaration de presse, le lundi 21/02, que le gouvernement israélien continue d’accélérer ses travaux pour construire de nouvelles unités coloniales à Al-Qods et la Cisjordanie, où environ 5000 nouvelles unités ont été construites dernièrement.
Mansi a appelé à l’arrêt de tous les plans et constructions de colonisation qui affectent la situation géographique et démographique de la ville d’Al-Qods et de la Cisjordanie, en exhortant la communauté internationale à faire face à ces plans de colonisation.
Il a appelé également tous les hommes libres au monde à faire tout leur possible pour sauver et protéger Jérusalem et la mosquée sainte d’al-Aqsa, en portant un soutien permanent aux habitants d’Al-Qods pour qu’ils puissent faire face à ces projets et plans sionistes.
Mansi a estimé fortement la lutte des habitants palestiniens pour faire face aux complots et projets sionistes dangereux à Al-Qods occupée et la Cisjordanie.

El-Sayed : les révolutions des peuples arabes ont un impact positif sur la cause palestinienne

[ 21/02/2011 - 12:00 ]
Palestine occupée – CPI
Le leader du Hamas détenu, l'ingénieur Abbas el-Sayed, a salué le changement politique forgé par les révolutions des peuples arabes en Tunisie et en Egypte, qui a conduit au changement des régimes dans les deux pays, affirmant que le peuples arabes sont aptes à construire leur avenir national et politique, sans la tutelle de personne.
Le coordinateur politique  de la haute direction des détenus du Hamas dans les prisons sionistes a déclaré que les peuples arabes ont pris les rênes de leurs affaires, et qu'ils travaillent sérieusement aujourd'hui pour corriger le processus de déclin dirigé par les régimes arabes depuis plus de quatre décennies.
El-Sayed qui est condamné à la perpétuité 35 fois, a considéré que ces changements dans le monde arabe auront des conséquences positives sur la situation générale de la cause palestinienne, et que "les révoltes arabes approfondissent le centralisme de la question palestinienne parmi les peuples de la nation".
Il a fini sa déclaration infiltrée le dimanche 20/2 de la prison, par l'accent sur le lien organique et vital entre la question palestinienne et les affaires de tous les arabes et musulmans .

Les habitants de la ville de "Haïfa" manifestent pour soutenir la révolution du peuple libyen

[ 21/02/2011 - 12:20 ]
Haïfa – CPI
Le mouvement "Abna al-Balad" dans la ville de Haïfa en Palestine occupée en 1948, a organisé la nuit dernière, une marche de solidarité avec la révolution du peuple libyen contre le régime de Khadafi.
Des dizaines d'habitants de la ville de Haïfa se sont rassemblés au carrefour de la rue de Jabal et celle de Karama en solidarité avec le peuple libyen, et pour demander de le soutenir suite aux massacres commis par le régime de Kadhafi.
Les manifestants ont levé des slogans opposants au régime de Khadafi et ses massacres contre le peuple libyen comme : "Non aux massacres des régimes de dictatures" et "Tous les régimes de répression doivent tomber" et d'autres slogans.
La marche a été organisée spontanément après avoir été informés des massacres commis dans la ville libyenne de Benghazi, où les citoyens ont manifesté malgré le froid et la pluie pour confirmer que le corps arabe est uni quels que soient les pays.

"Waed" : la conférence de Genève sera un tournant important dans la défense des détenus

[ 21/02/2011 - 13:12 ]
Gaza – CPI
L'Organisation "Waed" pour les détenus et les libérés à Gaza a félicité les mesures prises par des institutions juridiques et des droits de l'homme actives en Europe afin de défendre les détenus palestiniens.
Le porte-parole de "Waed", Abdullah Qandil, a considéré, le dimanche 20/2, que ce qui était annoncé par le "Réseau Européen pour la défense des droits des détenus" sur l'organisation d'une conférence internationale à Genève avant le 15 mars prochain, "représente un précédent très important pour dénoncer les crimes de l'occupation sioniste contre environ 7 000 détenus palestiniens dont des enfants, des femmes et des malades".
"Ce congrès donnera un nouvel élan à cette question négligée, surtout que la cause des prisonniers palestiniens a souffert d'une négligence flagrante sur le plan international, et que la conférence de Genève annoncée par le Réseau européen permettra de soulever la question des détenus palestiniens après la perte subie dans les forums européens en raison de l'absence de mesures concrètes dans le passé", a-t-il poursuivi.
Qandil a déclaré que "Waed" participera à la prochaine conférence et présentera de nombreux mémoires juridiques sur les dernières évolutions de la situation des détenus dans les prisons sionistes.
Il est à noter que la conférence organisée par le Réseau européen pour défendre les droits des détenus palestiniens connu sous le nom "UFREE", l'Institution suisse des "droits pour tous" et l'Assemblée de "21 Nord Sud", sera tenue le 11 mars prochain dans le siège des Nations Unies à Genève avec une importante participation internationale, au cours de laquelle on écoutera les témoignages en direct de certains détenus libérés.

L'occupation envahit la maison du député Mohamed Abou Jahichah et arrête son fils

[ 21/02/2011 - 12:14 ]
Al Khalil – CPI
Une force de l'armée de l'occupation sioniste a pris d'assaut, aujourd'hui à l'aube, le lundi 21/2, le domicile du membre du Conseil législatif palestinien, Mohamed Moutlak Abou Jahichah dans le village d'Athna à l'ouest de la ville d'al Khalil (Hébron) et a arrêté son fils, Mujahid.
Le député Abou Jahichah a déclaré au correspondant du CPI qu'une force militaire sioniste a envahi la maison, à 1h30 ce matin, et ont effectué une fouille dans la maison qu'ils ont dévastée, avant d'enlever son fils Mujahid, 25 ans, en l'emmenant vers une destination inconnue, sans donner de raisons.
Il a considéré que l'enlèvement de son fils fait partie de la guerre commune menée par les forces occupantes et les milices d'Abbas contre lui et ses fils.
Les milices d'Abbas avaient donné l'assaut sur la maison d'Abou Jahichah plusieurs fois par le passé en coordination avec l'occupation sioniste, et ont enlevé plusieurs de ses fils lorsqu'il était emprisonné dans les prisons sionistes et après sa libération.
Les arrestations concernaient ses fils Mou'adh, Moussab, Mekdad et Malek, et ce dernier purge une peine de 23 mois de prison dans les cellules de l'occupation sioniste, après une traque par les milices d'Abbas depuis plusieurs mois.
Il est à noter que les milices d'Abbas pratiquent une campagne organisée contre la famille du député Abou Jahichah.

Un jeune palestinien blessé par les tirs des forces occupantes à l’est de Gaza

[ 21/02/2011 - 12:47 ]
Gaza – CPI
Un ouvrier palestinien a été blessé, aujourd’hui matin lundi 21/02, par les tirs des forces de l'occupation, à l'est de la ville de Gaza.
Le porte-parole du haut comité de secours et urgences, à Gaza, Adham Abou Salamia, a affirmé que les forces israéliennes ont ouvert le feu de leurs mitrailleuses, ce matin, vers un nombre de travailleurs qui ramassaient du gravier, à l'est de la ville de Gaza, en blessant un jeune palestinien.
Il a ajouté que ce jeune, âgé de 21 ans, a été blessé au pied gauche, et a été transporté à l'hôpital, en qualifiant son état de moyen.
Les tirs des soldats israéliens sur les ouvriers palestiniens ont fait, depuis le mois de mars dernier, deux martyrs et 127 blessés.
On souligne que des dizaines d’ouvriers palestiniens sont obligés de travailler dans les régions frontalières dévastées pour ramasser des débris qui sont utilisés dans la reconstruction des habitations détruites.

L'occupation prend d'assaut plusieurs zones à Bethléem et arrête 5 Palestiniens

[ 21/02/2011 - 13:34 ]
Bethléem – CPI
Les forces de l'occupation sionistes ont lancé, aujourd'hui à l'aube, le lundi 21/2, une vaste campagne de raids dans de nombreux villages dans la ville de Bethléem au sud de la Cisjordanie, arrêtant 5 citoyens palestiniens.
Des sources locales ont affirmé que les forces occupantes ont envahi le village de Biter et ont enlevé 3 ouvriers.
Les forces occupantes ont pris d'assaut le village de Hussan en arrêtant un citoyen palestinien âgé de 29 ans à son domicile.
D'autres sources ont déclaré au Centre palestinien d'information que les forces sionistes ont également pris d'assaut le village de Beit Fajjar au sud de la ville, enlevant un citoyen palestinien qui a 35 ans.
Les mêmes sources ont ajouté que les forces de l'occupation sionistes ont fermé la barrière "Nafak" situé au nord de la ville et conduisant à la ville occupée d'al-Qods, sous prétexte qu'il y a un objet suspect sur le lieu, où une équipe de démineurs est venue, et a fait exploser l'objet.
Les forces occupantes ont renforcé leurs mesures oppressives sur le barrage de Kountinir et de Kabr Helwa à l'est de la ville, bloquant la circulation des citoyens.

Journal britannique: Changement dans la balance du pouvoir au profit de la région

[ 21/02/2011 - 21:01 ]
Londres – CPI
Le journal britannique "Daily Telegraph" a déclaré que l'Egypte et "Israël" ont conservé une paix froide, qui était stable durant les 33 dernières années, affirmant que la révolution populaire qui a conduit à la chute du régime" Mohamed Hosni Moubarak" en Egypte a créé les craintes de l'entité sioniste de l'instabilité dans les relations malgré les confirmations du gouvernement militaire provisoire en Egypte sur son engagement au traité de paix entre les deux pays.
Dans son édition de lundi 21/2, le journal a souligné que le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, a accusé l'Iran d'avoir tenté de profiter de la situation pour élargir la zone de sa domination par la conduite de deux navires de guerre dont il est prévu qu'ils passeront mercredi prochain à travers le canal de Suez, en destination à la Syrie dans un événement qui est le premier de son genre depuis 1979.
Le journal a cité de Netanyahu qu'"Israël" doit renforcer son budget de défense qui est déjà énorme à cause des troubles dans la région et son grand danger progressif qui menace l'entité sioniste, surtout, si l'Iran sort plus fort de ces événements.
Il a fait allusion que la décision égyptienne de permettre aux navires iraniens de guerre de passer à travers le canal de Suez pour la première fois depuis 1979, représente un signal sur la volonté du Caire pour mettre fin à la tension et les divergences avec Téhéran, et à établir de relations normales, ce qui était considéré par "Israël" comme un changement dans la balance et l'équilibre des pouvoirs dans la région.
En commentaire à cet événement, l'écrivain politique au journal hébreu "Haartz", Alouv" a déclaré que l'Egypte souligne par son acceptation au passages des navires militaires iraniens dans le Canal de Suez, qu'elle n'est plus engagée à la coalition stratégique avec l'occupation sioniste contre l'Iran et qu'elle désire actuellement de traiter avec les Iraniens, selon le journal.
Le journal britannique a ajouté: "Même après la chute du régime du président Moubarak, l'Egypte était le fort allié pour l'entité sioniste qui n'a pas beaucoup d'amis dans la région".
Ces déclarations indiquent aux angoisses très élevées chez les dirigeants sionistes face à toute hostilité éventuelle de l'Egypte contre leur entité sioniste au moment où la communauté internationale l'isole de plus en plus, surtout aprés la condamnation de la colonisation sioniste au Conseil de sécurité international vis-à-vis le veto américain.

Abou Zouhri : Les déclarations de Chaath sur la réconciliation n’ont aucun sens

[ 21/02/2011 - 18:08 ]
Gaza - CPI
Le porte-parole du Mouvement "Hamas", Dr. Sami Abou Zouhri a considéré que les déclarations de Nabil Chaath sur la réconciliation ainsi que sa visite à Gaza, manquent de sérieux et de crédibilité.
Abou Zouhri a dit  dans une déclaration écrite dont le Centre Palestinien d'Information a reçu une copie, aujourd’hui lundi 21/02 : «Les déclarations de Nabil Chaath n'ont aucun sens vu les arrestations et tortures continuelles dans les prisons du Fatah en Cisjordanie».
Il a souligné que l’accès sérieux pour la réalisation de réconciliation palestinienne est l'arrêt total des arrestations ainsi que la libération des détenus politiques et la reprise des institutions de bienfaisance du mouvement Hamas en Cisjordanie pour servir le peuple palestinien.
Dr. Abou Zouhri  a indiqué que la formation d'un gouvernement d'union nationale doit venir dans le cadre d'une solution nationale globale et non d’un seul côté, en précisant que ces déclarations doivent traduire une position officielle au lieu de se contredire avec d’autres déclarations de certains dirigeants du Fatah.

L'occupation envahit la maison et le bureau du député Maqdissin Ahmed Atoune

[ 21/02/2011 - 18:21 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des forces sionistes ont pris d'assaut, hier soir, le dimanche 20/2, le bureau et le domicile du député Maqdissin Ahmed Atoune, menacé d'expulsion, et les maisons d'un certain nombre de ses proches dans la ville occupée d'al-Qods, faisant des grands ravages dans les maisons et enlevé des membres de la familles du député.
Le député Ahmed Atoune a dit que des policiers sionistes et des agents des services de renseignements de l'occupation ont envahi son bureau et sa maison, y lançant une campagne de recherche et faisant des grands dégâts pour la troisième fois successivement au cours de moins d'une semaine.
Il a ajouté que les soldats sionistes ont volé ses biens personnels concernant son travail comme un député au conseil législatif palestinien.
"Les forces sionistes ont enlevé mes proches qui sont: Mohamed, Mounair, Thaeir et moussa Atoune, en plus mon frère Jihad qui est emprisonné depuis plus de 5 jours dans des conditions très suspectes et les services de renseignements de l'occupation empêche l'avocat de le rendre visite", a-t-il ajouté.
Le député Atoune a souligné à la détérioration de l'état de santé de son mère qui a été transféré à l'hôpital à cause des attaques et incursion répétées des forces occupantes dans le quartier où le député habite, chargeant l'occupation responsable des dommages aux maisons de ses proches ou toute risque contre la vie de 5 personnes enlevées.
De son côté, la campagne internationale pour la libération des députés palestiniens enlevés dans les geôles sioniste a condamné fermement l'incursion de l'occupation sioniste dans la maison du député Maqdissin Ahmed Atoune, menacé d'expulsion sioniste, considérant que cette invasion est une preuve de l'échec de l'occupation sioniste à atteindre ses objectifs de saper la fermeté des députés d'al-Qods.
Dans un communiqué de presse, la campagne a souligné, le lundi 21/2, que l'occupation confirme de nouveau ses intentions de vengeance contre les députés d'al-Qods, après leur lutte dans le siège du CICR au quartier de Cheikh Jarrah au centre de la ville sacrée, depuis plus de 6 mois, et de démasquer la décision d'expulsion, en faisant de la tente de protestation le lieu préférable des délégations qui visitent al-Qods occupée au soutien de la question légitime des députés maqdissins.

Al-Moallem: le Veto américain contre la condamnation de la colonisation sioniste est honteux

[ 21/02/2011 - 21:26 ]
Damas – CPI
Le ministre syrien des affaires étrangères, Walid al-Moallem, a décrit le dernier Veto américain contre la résolution du conseil international de sécurité condamnant la colonisation sioniste dans les territoires palestiniens occupés de "honteux", considérant que ce n'est pas la fin, parce que la question palestinienne jusqu'à maintenant peut être reprise en mettant terme aux désaccords palestiniens internes et la réalisation de l'unité nationale.
En réponse aux interrogations de certain nombre des ambassadeurs arabes à Damas lors d'une festivité de déjeuner organisée par l'ambassadeur de Koweït en Syrie, Aziz Dihani, et publié le lundi 21/2 par le journal syrien "Al-Watan", al-Moallem a souligné que celui qui parie sur le veto américain trompe, car la politique américaine est continuelle et connue à l'égard du conflit arabo-sioniste, les Etats-Unis condamnent la colonisation et la considèrent illégale, mais, malheureusement, au moment de la vérité, se montrent partiels à "Israël".
Il a mis en garde contre les résultats négatifs des désaccords palestiniens internes et l'attachement à l'illusion du processus de paix, ainsi que la négligence aux éléments fortifiés existants à la cause palestinienne, en faisant allusion à la hâte vers le conseil international de sécurité dominé par les Etats-Unis.