samedi 17 juillet 2010

Les bombes qui restent

Gaza - 17-07-2010
Par Eva Bartlett
Article du 7 juillet 2010. 
A midi précise un jeudi après-midi, parmi les collines sablonneuses du sud de Gaza, une explosion contrôlée détruit une autre série de bombes au phosphore blanc laissés à Gaza après la guerre israélienne de 2008-2009.
Les experts en explosifs du Groupe de Conseil en Déminage (Mines Advisory Group - MAG) et de l’Equipe d’action de l’ONU contre les mines (United Nations Mine Action Team - UNMAT) travaillent ensemble pour éliminer les restes de l’attaque meurtrière israélienne. Les bombardements israéliens terrestres, maritimes et aériens ont laissé derrière eux de grandes quantités de munitions non explosées (Unexploded ordnance – UXO) dans les zones civiles.

Agissant de manière précise et technique, et tenant compte de tous les dangers possibles pour les démineurs du MAG et de l’UNMAT, ainsi que pour les habitants palestiniens vivant à Gaza, les experts en déminage sont en train, détonation après détonation, de débarrasser Gaza des bombes au phosphore blanc qui restaient.
Pour les priver d’oxygène, les bombes sont d’abord enfermées dans des moules en plâtre, puis placées dans de grands containers remplis de sable, jusqu’au jour où elles seront détruites.

Les explosions contrôlées ont lieu deux fois par semaine, en coordination avec le gouvernement Hamas et l’armée israélienne, dont les avions de guerre survolent les sites de détonation l’après-midi.
Le jour de la septième série de destructions des UXO, il y a huit bombes à détruire. Deux sont entières et six sont ouvertes, mais non explosées.
Dans chaque bombe, se trouvent 122 éponges imprégnées de substances chimiques létales, conçues pour se disperser au loin lors de l’explosion.
« Certaines bombes au phosphore blanc peuvent être seulement liquide, » explique Mark Russel, directeur technique de MAG. « Mais celles qui ont été utilisées à Gaza étaient des éponges, les plus difficiles à se débarrasser. »
L’utilisation de bombes au phosphore blanc remplies d’éponges par Israël lors de son attaque sur Gaza il y a 18 mois signifie aussi que la probabilité de blesser des civils était plus importante.
Les explosions contrôlées empêchent que ces bombes blessent des civils à l’avenir et permet que les munitions chimiques létales brûlent dans des fosses de confinement creusées dans le sol, assez loin des maisons les plus proches pour ne causer aucun dommage.
Vingt minutes après la première détonation, après que la plus grosse partie de l’épaisse fumée blanche se soit dissipée, les techniques de MAG parcourent le terrain à la recherche d’éponges disséminées, les mettent dans la fosse et ré-allument le tout.
Il faut cinq à dix minutes pour brûler une éponge mais si elle est recouverte de sable, elle peut rester dormante pendant des jours et se ré-enflammer sur un coup de baguette d’un enfant ou un coup de chaussure.

Jim Hill, médecin canadien qui travaille avec MAG à Gaza, explique leur travail. « Nous sommes ici au cas où il y aurait des blessures dues aux brulures du phosphore blanc, à l’inhalation de la fumée ou des détonations accidentelles qui provoqueraient des blessures. »
Hill et d’autres médecins accompagnent l’équipe au fur et à mesure qu’elle sécurise lentement les endroits où le déblaiement a enfin commencé, plus d’un an après la destruction.
Avec plus de 4.000 maisons complètement détruites et 16.000 autres partiellement ou gravement endommagées, le risque des UXO est énorme.
Bushwell dit que leur travail ne fait que commencer.
Les 23 jours de guerre israélienne sur Gaza, en décembre 2008-janvier 2009, ont tué plus de 1.500 Palestiniens, et laissés plus de 5.320 blessés. Parmi les victimes, il y a ceux qui ont été touchés ou affectés par les bombardements au phosphore blanc.
« Lorsque le phosphore blanc touche la peau, il brûle profondément, à travers le muscle et l’os, et continue de brûler jusqu’à ce qu’il soit privé d’oxygène, » dit Amnesty International.
Le docteur Nafez Abu Shaban, directeur du service des brûlés à l’hôpital Al-Shifa de Gaza ville, a dit au Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme (PCHR) qu’il voyait des patients « qui ont subi de graves brûlures qui ont provoqué la destruction complète des muscles et des cellules corporelles. »
Parmi les cibles des soldats israéliens, il y eut des maisons, des écoles où des milliers de Palestiniens avaient cherché refuge, des bâtiments des Nations Unies où était stockée de l’aide humanitaire et des hôpitaux. Plus de la moitié des 27 hôpitaux et des 44 centres médicaux de Gaza ont été détruits ou endommagés.
L’hôpital Al-Quds, à Gaza ville, et le Centre de Rééducation Al-Wafa, à l’est de Sheyjayee – qui abrite 50 patients, dont la majorité est invalide ou prise en charge par des machines qui les maintiennent en vie – ont subi de multiples bombardements, dont des tirs directs au phosphore blanc.
Les responsables israéliens ont d’abord nié l’usage du phosphore blanc, puis l’ont admis plus tard et ont justifié son usage comme écran de fumée pour les soldats
Le Comité international de la Croix-Rouge dit que son utilisation sur une concentration de civils est « simplement interdite » et note que le phosphore blanc peut se répandre sur plusieurs centaines de mètres carrés, avec « le potentiel de causer des blessures horribles et douloureuses, ou une mort lente douloureuse. »
Plus d’un an après la guerre israélienne sur Gaza, le risque des UXO constitue une menace aussi réelle qu’un nouveau bombardement.

Ces UXO peuvent même exploser des décennies après, note MAG. Dans les zones rurales, les fermiers qui labourent ou les ouvriers qui récupèrent des pierres ou de l’acier peuvent, par inadvertance, faire exploser les bombes. Les mines antichar utilisées par les soldats israéliens pour démolir les maisons, et plusieurs d’entre elles sont toujours là, font courir des risques aux ouvriers qui dégagent les décombres ou aux familles qui reviennent chez elles pour récupérer leurs affaires.
En août 2009, l’ONU a rapporté que 12 personnes avaient été tuées par l’explosion d’UXO, 6 d’entre elles étaient des enfants. 23 ont été blessées, dont 4 enfants.
En mars 2010, l’UNMAT et le MAG ont commencé à détruire les 343 munitions non explosées découvertes jusque là, dont des bombes au phosphore blanc.
Mark Buswell a comparé la menace d’une explosion à Gaza à « une explosion qui pourrait endommager une zone de centre ville de la taille de la City de Londres (2,6 km²). »
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“Pas de commentaire” sur un traitement arbitraire

Qalqilia - 17-07-2010
Par Maan News 
Mardi dernier, des soldats israéliens contrôlant le seul passage autorisé aux civils pour entrer dans le secteur a déclaré à un père de 5 enfants du village d’Azzun Atma, au nord de la Cisjordanie (près de Qalqiliya), que les 50 kgs de farine qu’il portait, c’était trop, et qu’il ne pouvait pas les emmener chez lui. Hassen Mahmoud Qadus s’est aussi entendu demander de laisser 2 kg de viande, achetés pour sa famille, pourrir au checkpoint. La quantité de viande, a déclaré le soldat, était supérieure à celle qui est autorisée pour la consommation personnelle.

















« Ce sont les règlementations en vigueur, » a dit à Ma’an un représentant du Coordinateur des activités gouvernementales d’Israël (COGAT) dans les territoires, expliquant que si les résidents du village du secteur de Qalqiliya voulaient emmener dans leur village des produits à vendre, ils devaient obtenir un permis, les faire entrer par un passage reliant le village à Israël, et payer des taxes sur les marchandises.
Azzun Atma, avec une population de 1.670 personnes, est piégé sur le côté ouest du mur de séparation d’Israël, mais les habitants ne sont pas autorisés à aller en Israël. Des barrages routiers ont été construits au sud du village, et les colonies israéliennes illégales de Sha’are Tiqwa, à l’est, et Oranit, à l’ouest, ont érigé des grilles qui bloquent totalement la circulation depuis n’importe quel point d’accès, sauf le checkpoint d’Azzun Atma pour lequel le mur de séparation a été percé au nord du village.
« Vous n’avez qu’à demander à l’armée, » a répondu le représentant du COGAT, lorsque Ma’an l’a interrogé sur la décision d’empêcher Qadus de ramener chez lui les quantités de farine et de viande.
Lorsqu’elle distribue de l’aide aux réfugiés palestiniens, qui représentent jusqu’à 4% des habitants d’Azzun Atma, l’UNRWA donne des sacs de 50 kg de farine, 5 kg de riz, 5 kg de sucre, 2 litres d’huile de cuisine, 1 kg de lait en poudre et 5 kg de lentilles. Les quantités sont distribuées aux familles tous les trois mois, pour leur consommation personnelle.
Une source militaire israélienne a expliqué que la décision d’interdire à Qadus de passer la nourriture « pouvait être la décision indépendante d’un soldat, en fonction de la situation, » mais a transmis la question au Commandement central de l’armée.
Jeudi, une deuxième source a dit que l’affaire était « plus compliquée » qu’il n’y paraissait, et est revenue avec un « pas de commentaire » sur la situation de Qadus.
Prié de dire si l’armée pouvait fournir aux villageois les lignes directrices précisant les quantités de biens de consommation personnelles et celles à usage commercial, l’armée a mis 24 heures pour revenir avec une déclaration officielle de « aucun commentaire. »
Parlant avec un journaliste de Ma’an dans le village, les habitants d’Azzun Atma appelle une intervention internationale, demandant d’être autorisés à circuler librement dans et hors de leur village et à ramener chez elle les vivres depuis la ville de Qalqiliya et les villes voisines sans être harcelés.
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Des équipements de fabrication de la bombe atomique transferés vers Tel-Aviv

16/07/2010
L'institut américain pour la science et la sécurité internationale a fait état de la tentative d'une société israélienne pour transférer vers Israël des équipements destinés à fabriquer la bombe atomique.  
L'institut américain pour la science et la sécurité internationale a révélé que la société israélienne " Pelongy" envisageait de transférer les équipements de fabrication de la bombe atomique, en Israël et en Inde.  
Selon autorités informées, la Secrétaire d'Etat américain, Hillary Clinton aurait fourni " une garantie écrite" selon laquelle Washington s'engageait à vendre au régime de Tel-Aviv les équipements pour la fabrication de la bombe atomique.  

Une fondation de bienfaisance turque menacée par les Américains

16/07/2010  
Dans le cadre des pressions exercées par les États-Unis sur la Turquie, pour la contraindre à changer sa politique étrangère qui sympatise entre autre avec la cause palestinienne, la Maison Blanche étudie l'éventualité d'inscrire sur sa liste des organisations terroristes une fondation de bienfaisance turque ayant financé la flottille de la liberté.
Cette dernière avait fait l'objet fin mai dernier d'une attaque israélienne meurtrière, dans les eaux internationales, coûtant la vie à neuf militants pacifistes turcs  .
Selon la chaîne américaine sioniste Fox News, le secrétariat d’état pour les finances est en train d’effectuer une étude de cette fondation, quoique certains éléments de l’administration américaine soient contre et en ont déjà informé des responsables turcs.
Cette démarche a été entamée sur demande de 87 congressistes américains qui ont adressé un message au président américain Barak Obama le sommant de faire de son mieux pour sauvegarder les relations avec l’entité sioniste et de commanditer une enquête sur la fondation turque.
Interrogé par la chaîne, le porte-parole du secrétariat d’état américain pour les affaires étrangères, Mark Tuner, a évoqué l’éventualité d’inscrire cette fondation sur la liste des organisations terroristes, signalant toutefois «  que son processus nécessite beaucoup de temps ». 

Rapport sur les violations israéliennes des droits humains

jeudi 15 juillet 2010 - 20h:51
PCHR du 7 au 14 juillet 2010
Les Forces d’occupation israéliennes (FOI) poursuivent leurs agressions méthodiques contre les civils palestiniens et leurs biens dans les Territoires palestiniens occupés (TPO).
Durant la semaine du 7 au 14 juillet :
  • une Palestinienne a été tuée et 3 civils, dont deux femmes, ont été blessés par les FOI dans la bande de Gaza ;
  • les FOI ont continué d’user de la violence contre les manifestations pacifiques en Cisjordanie et dans la bande de Gaza :
    • 4 civils, dont un mineur, ont été blessés en Cisjordanie ;
    • des dizaines de manifestants ont souffert de l’inhalation des lacrymogènes en Cisjordanie ;
    • un civil palestinien et 3 militants des droits de l’homme ont été arrêtés par les FOI ;
  • les FOI ont poursuivi leurs tirs sur les agriculteurs et travailleurs palestiniens dans les zones frontalières à l’intérieur de la bande de Gaza :
    • 6 civils palestiniens, dont 2 mineurs, ont été blessés ;
  • elles ont mené 21 incursions dans les communautés palestiniennes de Cisjordanie et 3 limitées dans la bande de Gaza :
    • elles ont arrêté 9 Palestiniens en Cisjordanie ;
  • Israël a maintenu son siège sur les TPO et l’isolement de la bande de Gaza du monde extérieur :
    • les troupes israéliennes sur les check-points militaires et passages frontaliers en Cisjordanie ont arrêté 6 Palestiniens, dont un mineur ;
  • Israël a poursuivi ses mesures visant à créer une majorité démographique juive dans Jérusalem :
    • les FOI ont démoli 6 maisons à Jérusalem, faisant 52 sans abri ;
  • les FOI ont continué la colonisation de la Cisjordanie et les colons leurs agressions contre les Palestiniens et leurs biens :
    • elles ont ordonné la démolition de plusieurs maisons ;
    • elles ont détruit un puits à usage agricole à Hébron ;
    • une bande de colons israéliens a attaqué un Palestinien âgé et handicapé physique à Hébron.
(JPG)
Une mère palestinienne et ses enfants sont emmenés à l’hôpital
après le bombardement israélien du centre de la bande de Gaza le 13 juillet.

Violations israéliennes relevées durant la période du 7 au 14 juillet 2010

1 - Incursions dans les zones palestiniennes et agressions contre les civils palestiniens et leurs biens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza
Jeudi 8 juillet
-   Beit Lahia : 6 h 30, les vedettes gardes-côtes au large de Beit Lahia ouvrent le feu sur plusieurs bateaux de pêche. Deux d’entre elles arraisonnent le petit bateau de ’Ammar As’ad al-Sultan, 17 ans, et de Tamer Mohammed Zayed, 27 ans. Les FOI les somment de se diriger vers l’appontement de al Rafsouda à 1 500 mètres au nord-ouest et de s’y amarrer. Les FOI les obligent alors à se déshabiller et à sauter à l’eau. Repêchés, ils sont ensuite conduits sur Ashdod où ils sont incarcérés. Après une journée d’interrogatoire ils sont reconduits à la frontière à Erez Beit Hanoun à 17h30.
Vers 9 h, depuis la frontière au nord de Beit Lahiya les FOI tirent sur des ouvriers en train de récupérer des matériaux de construction sur l’ancienne colonie de Elli Sinaï. Nidal Sha’ban al-Hsoumi, 25 ans, originaire de Beit Lahia, prend une balle dans le pied gauche et des éclats dans le pied droit. Il était à environ 500 mètres de la frontière quand il a été touché.
Vendredi 9 juillet
-   Tulkarem : vers 18 h, les forces d’occupation entrent dans la banlieue de Tulkarem, à Shwaika, où elles patrouillent dans les rues avant de se retirer un peu plus tard, sans faire apparemment d’arrestations.
Au même moment, elles entraient dans le village d’al-Jarousah, au nord de Tulkarem. Même opération. Et vers 18 h 30, dans Beit Leed, idem.
Samedi 10 juillet
-   Tulkarem : vers 1 h du matin, incursion dans Deir al-Ghossoun, village au nord de Tulkarem, où l’armée répète la même opération.
-   Erez, bande de Gaza : 6 h 30, du haut de leurs miradors situés au poste frontière de Erez, les FOI tirent sur des ouvriers en train de récupérer des matériaux sur l’ancienne zone industrielle. ’Arafat ’Abdul Karim Sha’ban, 16 ans, originaire de Jabaliya prend une balle à la cheville gauche. A la même heure, les FOI font feu à nouveau sur des ouvriers à Elli Sinai. No’man Hassan al-Sous, 14 ans, originaire de Beit Lahia, prend une balle dans le pied droit et Maher Fayez Ghanem, 20, ans, une balle dans la cuisse droite.
Dimanche 11 juillet
-   Hébron : vers minuit, les FOI entrent dans Beit ‘Awa, au sud-ouest d’Hébron où elles font leur raid, pénètrent dans un certain de nombres de maisons et perquisitionnent ; elles arrêtent Mohammed Yasser Masalma, 28 ans.
Vers 1 h, elles entrent dans Sa’ir, village au nord-est d’Hébron ; là elles fouillent une maison, celle de la famille de Muhannad ‘Abdul Hamid al-Froukh, 24 ans, et arrêtent Mr al-Froukh.
-   Khan Yunis : 9 h, les FOI pénètrent à 300 mètres par l’est dans la localité de Al Qarara au nord-est de Khan Younis. Leurs bulldozers nivèlent les terres préalablement défoncées et se retirent 4 heures plus tard.
-   Qalqilya : incursion vers 11 h 15 dans Habla, village au sud de la ville où l’armée d’occupation patrouille dans les rues pendant quelques temps et se retire. Pas d’arrestations.
-   Jéricho : vers 19 h, incursion dans Fasayel, au nord de Jéricho, même opération.
-   Ramallah : 20 h 30 environ, l’armée entre dans Beit ‘Our al-Tahta, à l’ouest de Ramallah, idem.
Lundi 12 juillet
-   Jénine : vers 1 h 30, les FOI entrent dans Qabatya, au sud de Jénine, font leur raid, pénètrent dans des maisons, perquisitionnent, et arrêtent 3 jeunes Palestiniens civils :
1. Fadi Riad Zakarna, 18 ans,
2. Mustafa Ahmed Nazzal, 20 ans, et,
3. Mahmoud Khaled Abu Sanjar, 20.
-  Beit Hanoun : 7 h 50, Mohammed ’Othman al-Kafarna, 23 ans, originaire de Beit Hanoun est conduit à l’hôpital Kamal ‘Edwan de Beit Lahiya, touché par balle au pied gauche alors qu’il récupérait des matériaux dans l’ancienne zone industrielle de Erez.
-  Khan Yunis : 10 h, les FOI pénètrent à 300 mètres dans Al Qarara, au nord-est de Khan Yunis, pour poursuivre le nivellement des terres déjà défoncées ; ’Ammar ’Abdul Mon’em ’Ammar, 26 ans, prend une balle dans le pied gauche alors qu’il travaille sa terre à environ 700 mètres de la frontière.
-   Beit Lahia : 14 h, incursion des FOI dans la zone de Bourat Abu Samra, banlieue nord de Beit Lahiya. Le secteur est minutieusement fouillé. Retrait des FOI dans la soirée. Pas de victimes.
-   Salfit : incursion vers 14 h 20 dans le village de Bidya, au nord-ouest de Salfit, opération sans arrestations.
-   Qalqilya : vers 17 h 30, les FOI viennent à Hijja, un village à l’est de Qalqilya, où elles photographient un certain nombre de maisons vides. Elles se retirent du village vers 19 h.
-   Ramallah : vers 19 h 30, incursion dans Shaqba, à l’ouest de Ramallah. Patrouilles dans les rues, pas d’arrestations.
Mardi 13 juillet
-   Tulkarem : les FOI entrent dans ‘Anabta, village à l’est de Tulkarem, où elles patrouillent dans les rues avant de se retirer plus tard, sans arrestations.
Peu après, elles pénètrent dans le village voisin de Bal’a, même opération.
-   Salfit : vers 1 h 40, incursion dans le village de Brouquin, idem.
-   Ramallah : l’armée entre vers 2 h dans Beit Reema, au nord-ouest de Ramallah, où elle fouille la maison de la famille de Jamal Sameeh Yassin, 19 ans, et arrête Mr Yassin.
-   Qalqilya : incursion dans la ville vers 2 h, l’armée fait irruption dans un immeuble de trois étages appartenant à ‘Abdul Latif Yousef Jua’idi. Elle fait sauter la porte de l’immeuble et celles de deux maisons voisines appartenant à ‘Adnan Mohammed Ju’aidi et à Fayez Mohammed Noufal. Les FOI se retirent plus tard. Pas d’arrestations.
-  Beit Lahia : 19 h 10, nouveaux tirs des vedettes sur des bateaux en pêche au large de Beit Lahiya. Les pêcheurs se voient contraints de rentrer à terre. Pas de victimes.
20h45 - Selon le rapport des enquêteurs du PCHR, plusieurs femmes de la famille Abu Sa’id étaient assises près d’une de leurs maisons dans Gaza Valley au milieu de la bande de gaza, situé à 400 mètres de la frontière. Les FOI tirent deux missiles dans leur direction. Selon le témoin, il n’y avait eu aucune provocation ni aucune raison justifiant ces tirs.
Amira Jaber Abu Sa’id, 30 ans, prend des éclats dans l’épaule et sa belle sœur, Sana’a Ahmed Abu Sa’id, 26 ans, prend des éclats dans les pieds. Des membres de la famille téléphonent au Croissant-Rouge pour envoyer des ambulances. 15 minutes plus tard, elles sont sur les lieux mais ne peuvent approcher les blessées : les FOI les prenant pour cible elles sont contraintes de retourner à Deir Al Balah. Pendant ce temps, Ne’ma Yousef Abu Sa’id, 33 ans, s’inquiète pour son enfant de 3 ans resté à l’extérieur de la maison. Allant à sa rencontre, elle prend un 3ème projectile dont des éclats à la tête et à l’abdomen la tuent sur le coup. Son beau-père, Jaber Abu Sa’id, 65 ans, est également blessé par des éclats dans la cuisse gauche. La famille insiste auprès du Croissant-Rouge. Ce n’est qu’une heure et demie plus tard, après négociations avec les Autorités israéliennes par l’intermédiaire du Bureau palestinien des liaisons, qu’une ambulance transfère les victimes à l’hôpital des martyrs Al Aqsa de Deir Al Balah. Les sources médicales confirment le décès de Ne’ma par éclats de projectiles à travers le corps. Les blessures des autres victimes sont décrites comme « modérées ».
Mercredi 14 juillet
-   Jénine : vers 2 h 30, village de Qabatya à nouveau, l’armée envahit le village, fouille un certain nombre de maisons et arrête 3 jeunes Palestiniens :
1. Ahmed Nafe’ Abu al-Rub, 23 ans,
2. Mohammed Ahmed Kmayel, 27 ans, et,
3. Ayman ’Abdul Rahman Abu al-Rub, 22 ans.
Vers 3 h, elle est à Zababda, plus au sud, où elle patrouille dans les rues, sans faire d’arrestations.
-   Salfit : vers 2 h 30, incursion dans Marda, au sud-est de Salfit, avec fouille de la maison de Jad ‘Abdul Mon’em al-Khuffash et Firas Bassem al-Kuffash, qui sont convoqués tous les deux pour interrogatoire.
-  Beit Hanoun, 8 h, miradors d’Erez : des ouvriers récupèrent des matériaux. Les FOI leur tirent dessus. Hmaid Ahmed ’Obaid, 14 ans, originaire de Beit Hanoun, prend une balle dans le coude gauche.
(JPG)
Le corps de Ne’ma Abu Sa’id, à l’hôpital de Deir Al Balah, Gaza,
assassinée par un obus israélien le 13 juillet.
(AP/Ashraf Amra)
2 - Usage démesuré de la force contre les manifestations non violentes contre la colonisation et la construction du mur d’annexion
Ces manifestations sont organisées par les Palestiniens, avec des militants internationaux et israéliens, pour protester contre la colonisation, la saisie de terres, la construction du mur... Cette semaine, 4 civils palestiniens, dont un mineur, ont été blessés, et bien d’autres ont souffert de l’inhalation des lacrymogènes lancés par l’occupant sur les manifestants.
- Bil’in, à l’ouest de Ramallah : après la prière du vendredi, le 9 juillet, la manifestation non violente hebdomadaire de Palestiniens, internationaux et Israéliens se dirige vers le mur qui traverse le village. Les troupes postées près du mur les agressent en tirant à balles caoutchouc, lançant des grenades lacrymogènes et des bombes sonores. 2 manifestants sont blessés :
1. Tha’er Mohammed Bernat, 25 ans, touché par un corps de grenade à la main gauche,
2. Mohammed Zaher, 20 ans, idem, à la jambe droite.
Des dizaines d’autres sont indisposés par les gaz respirés.
- Ni’lin, à l’ouest de Ramallah : le même jour, même manifestation non violente comme chaque semaine, de Palestiniens et internationaux contre la construction du mur. Les troupes d’occupation agressent de la même manière les manifestants et nombre d’entre eux respirent les lacrymogènes, ou se font tabassés par les soldats de l’occupation.
- Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah : ce même vendredi, la même manifestation non violente se dirige comme chaque vendredi vers les terres confisquées au profit de la colonie Halmish, dans le secteur de Wad al-Raya, entre les villages de Nabi Saleh et Deir Nizam. Dès que les manifestants se rapprochent des terres volées par les colons, l’armée tire et lance ses grenades. Cette semaine, l’armée arrête également Naji Mohammed al-Tamimi, 51 ans, et le libère quatre heures plus tard. Elle arrête également deux militants israéliens : Ayal, 22 ans, et Ben, 23 ans.
- Beit Ummar, au nord d’Hébron : le samedi après-midi, 10 juillet, une manifestation de Palestiniens, d’internationaux et d’Israéliens, se réunit dans le centre du village de Beit Ummar, puis se met en marche vers le secteur de Zaher al-Brahish, où les FOI projettent de confisquer des terres palestiniennes pour les rattacher au nord de la colonie de Karmi Tsur. Les troupes d’occupation agressent les manifestants et tirent, lancent des grenades. 2 manifestants sont blessés :
1. Mohammed Ibrahim Abu Maria, 19 ans, blessé par un éclat dans le dos, et,
2. Mohammed Jawad ’Awadh, 9 ans, blessé par un éclat dans un membre.
Nasser Hussein Shyoukhi, 43 ans, caméraman d’Associated Press, également, a souffert de l’inhalation des lacrymogènes.
3 - Maintien du siège sur les TPO
Le siège israélien est maintenu de façon serrée sur les TPO ainsi que les restrictions aux déplacements des Palestiniens, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, dont Jérusalem-Est occupée.

Cisjordanie
Toute la Cisjordanie est sous le siège et les Palestiniens ne sont toujours pas libres de circuler dans leur propre pays.
- Jérusalem : la cité n’est toujours pas accessible à des milliers de Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza. La circulation des Palestiniens reste très limitée du fait de nombreux check-points dans et autour de la ville. Les restrictions sont renforcées les vendredis, jours de prière, empêchant davantage de Palestiniens de rentrer dans leur ville pour aller prier à la mosquée al-Aqsa dans la vieille ville palestinienne.
- Ramallah : sur les check-points de Jaba’ et Qalandya, au sud de Ramallah, des restrictions plus sévères sont imposées comme chaque semaine, avant de laisser passer les Palestiniens. De nombreux barrages volants sont posés aussi sur différentes routes du secteur. Notamment le vendredi 9 juillet, vers 10 h, près d’‘Attara, au nord de Ramallah, et le samedi 10 juillet, vers 18 h 30, à l’entrée de Beit Luqia à l’ouest. Tous les véhicules et leurs passagers sont contrôlés et fouillés.
- Tulkarem : vendredi soir, 9 juillet, les FOI montent un check-point sur la route d’al-Kafriyat, au sud de Tulkarem : arrêt, fouille des véhicules et passagers palestiniens.
- Qalqilya : vendredi matin, 9 juillet, check-point volant à l’entrée d’‘Azzoun, à l’est de Qalqilya. Le soir du même jour, idem sur la route de Qalqilya à Naplouse, près de la colonie de Qidoumim. Le samedi, 10 juillet, vers 6 h, même opération au carrefour de Jeet sur la route de Qalqilya à Naplouse, barrage qui sera retiré vers 13 h ; vers 8 h le même jour, barrage volant à l’entrée du village de Hijja, à l’est de Qalqilya, retiré 4 heures plus tard ; même jour, vers 15 h, barrage entre Nabi Elias et ‘Izbat al-Tabib, à l’est de Qalqilya ; et vers 19 h 15, autre barrage à l’entrée de Jainsafout, même secteur.
12 juillet, le lundi, vers 9 h, les FOI posent un barrage à l’entrée d’Azzoun à nouveau, un autre sur la route de Qalqilya à Naplouse (n°55), et encore un autre au carrefour de Nabli Elias.
- Jénine : jeudi 8 juillet, vers 12 h, nouveau barrage au carrefour d’‘Arraba, au sud-ouest de Jénine.
- Jéricho : vers 11 h 30 le samedi 10 juillet, l’armée pose un barrage volant à l’entrée d’al-Zbaidat, au nord de la ville. Et vers 19 h le même jour, les FOI coupent Jéricho du reste de la Cisjordanie avec de nombreux check-points aux entrées de la ville.
Arrestations sur les check-points de l’armée d’occupation
-   Samedi 10 juillet vers 13 h, l’armée entre dans la zone agricole au sud-ouest de Rafat, village à l’ouest de Salfit. Les soldats arrêtent Majd ‘Ouda Abu Zraiq, 16 ans, alors qu’il surveillait ses bêtes, au motif qu’il n’avait pas sa carte d’identité sur lui. Ils l’emmènent à la colonie Ariel d’où il est relâché une heure plus tard.
-   Dimanche 11 juillet vers midi, les troupes postées sur le check-point à l’entrée d’Hébron arrêtent Tayseer Hassan Jaber, 47 ans, et son neveu Qutaiba Ibrahim Jabere, 19 ans, tous deux du camp de réfugiés de Jénine. Selon Fatema ‘Abdullah Jaber, belle sœur de Tayseer et mère de Qutaiba, les FOI ont dérobé 5 000 shekels aux deux Palestiniens (environ 1 000 €). Tayser a eu un problème au cœur récemment et il a perdu un rein lors de la première Intifada, blessé par une balle israélienne.

(JPG)
Un Palestinien devant les décombres de sa maison qui vient d’être démolie
par l’administration israélienne, près d’Hébron
(AP/Nasser Shiyoukhi)

4 - Mesures visant à créer une majorité démographique juive à Jérusalem
Les mesures israéliennes pour chasser les Palestiniens de leur ville de Jérusalem s’étant renforcées, le PCHR consacre cette partie de son rapport hebdomadaire pour dénoncer ces violations flagrantes des droits humains des Palestiniens à Jérusalem-Est.
Mardi 13 juillet
Vers 8 h 30, les FOI et des officiels de la municipalité israélienne de Jérusalem entrent dans le village d’al-‘Eissawiya, au nord-est de Jérusalem. Ils démolissent une maison de 40 m² appartenant à Khalil ‘Abdulah Dari, dans laquelle vivaient dix personnes. La municipalité israélienne avait ordonné la démolition le 28 décembre 2009 au motif : construite sans le permis israélien.
Vers 8 h 30 également, les FOI démolissent une autre maison, 100 m², celle de Bassem Mahmoud al-‘Eissawi, qui abritaient huit personnes, même motif.
Peu après 8 h 30, autre démolition par les FOI, une maison de 140 m² appartenant à Yaqout Mohammed Abu Ermaila, où vivaient huit personnes.
Vers midi, l’armée d’occupation entre dans la zone d’al-‘Aqaba, dans Beit Hanina. Elle démolit une maison appartenant à Dalal Ibrahim al-Rajabi, dans laquelle vivaient six personnes. Aucun des membres de cette famille n’était présent au moment de la démolition. Il faut indiquer que les FOI avaient déjà démoli une maison de Mr al-Rajabi en 2008.
Les FOI ont également démoli une maison de 48 m², qui appartenait à Mousa Suleiman Mashahra, où vivaient six personnes, dans le village de Jabal al-Mukabber, au sud-est de Jérusalem. Un tribunal israélien avait ordonné la démolition le 1er mars 2009.
Vers 16 h, même sort pour une maison de 120 m² appartenant à ‘Aamer Mohammed al-Tawil, où vivaient 14 personnes. La famille avait reçu un ordre de démolition de la municipalité israélienne de Jérusalem le 18 juin 2010.


5 - Colonisation et agressions des colons contre les civils palestiniens et leurs biens
Dimanche 11 juillet, vers 9 h 30, les FOI entrent dans le village de Fazayel, au nord de Jéricho, elles remettent des notifications à trois Palestiniens leur ordonnant de démolir leurs maisons car elles auraient été construites sans le permis israélien :
-   une maison de 40 m² appartenant à Ibrahim Salem ‘Ebayat, où vivaient six personnes ;

-   une maison de 30 m², ‘Issam Ibrahim ‘Ebayat, de deux personnes ;

-   une maison à Mousa Judai’ Rashaida, en cours de construction.
Lundi 12 juillet, des dizaines de colons israéliens, escortés par des FOI, envahissent le village d’‘Awarta, au sud-est de Naplouse, et y célèbrent des rites juifs. Ils quittent le village vers 4 h 30.
Même jour vers 11 h, Jadallah Mahmoud al-Ja’bari, 65 ans, d’Hébron, est blessé, frappé par des colons israéliens. Selon l’enquête du PCHR, Mr al-Ja’biri, qui habite le secteur d’al-Ras, près de la colonie de Kiryat Arba au sud-est d’Hébron, marchait près du cimetière islamique à côté de chez lui, quand des colons l’ont intercepté, et frappé avec des pierres. Il est blessé à la tête, et porte des ecchymoses sur tout le corps. Il faut noter que Mr al-Ja’bari souffre d’un handicap physique à la jambe gauche, il a été blessé par une balle explosive tirée par un soldat israélien dans la vieille ville d’Hébron dans les premiers mois de la Seconde Intifada.
Mercredi matin, 14 juillet, l’armée d’occupation entre dans la zone d’al-Baq’a, à l’est d’Hébron, près de la route de contournement n° 60. Elle démolit un puits à usage agricole qui appartient à ‘Abdul Hadj Tawfiq Jaber et elle confisque son matériel d’irrigation. Le secteur en question est proche des colonies israéliennes de Kiryat Arba et Kharsina.
(JPG)
Les Flottilles, vues de Gaza...
(AP/Khalil Hamra)
(JPG) Document public
Pour plus d’informations, merci de vous rendre sur le site du PCHR, ou de nous contacter à notre bureau à Gaza ville par courriel : pchr@pchrgaza.org, ou par téléphone : (+972 (0)8 2824776 - 2825893).
Rapport hebdomadaire pour la période du 7 au 14 juillet 2010 : PCHR
traduction pour ce qui concerne Gaza : Jacques Salles, et la Cisjordanie, JPP
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Le Conseil municipal de Swansea interdit de futurs contrats avec Veolia

vendredi 16 juillet 2010 - 20h:57
Swansea Action for Palestine/Brest Ouvert
Une décision historique a été prise par le Conseil municipal de Swansea (Pays de Galles) pour empêcher de futurs contrats avec Veolia en raison de ses activités illégales en Cisjordanie.
Le Conseil municipal de Swansea a approuvé la résolution suivante le jeudi 17 Juin :
« Les Nations-Unies non seulement ne reconnaissent pas l’annexion et l’occupation par Israël de Jérusalem-Est, mais elles ont déclaré à plusieurs reprises qu’à leur avis, les colonies israéliennes à Jérusalem-Est et en Cisjordanie sont contraires au droit international, et elles ont exigé que les activités de colonisation et d’occupation israéliennes ne doivent pas être soutenues. L’entreprise multinationale Veolia est un partenaire de premier plan dans un consortium visant à construire un système de métro léger reliant Israël à des colonies de peuplement illégales dans Jérusalem-Est occupée, un projet qui manifestement est non seulement contraire aux exigences des Nations-Unies mais qui viole le droit international.
Le Conseil invite donc le leader et chef de la direction de ne pas signer ou permettre que soient signés de nouveaux contrats ou que soient renouvelés des contrats existants avec Veolia ou toute autre société en violation du droit international, tout en restant dans le cadre du droit. »
Veolia a actuellement des contrats avec la ville pour ce qui concerne les bus locaux et les parcs relais à hauteur de £699.000 par an et l’enseignement à domicile à hauteur de £238.000 par an.
L’adoption de la résolution est très importante en soi, mais nous avons découvert depuis que c’est la première résolution de ce genre à avoir été adoptée par une autorité du Royaume-Uni, en ce qu’elle rend explicite les raisons pour exclure tout futur contrat avec Veolia. D’autres autorités ont mis fin à des contrats avec Veolia, mais n’ont pas précisé cette raison. Le Conseil municipal de Swansea montre donc la voie avec ce qui est maintenant considéré comme une décision historique.
La résolution a été soumise au Conseil à la suite d’une campagne, au cours de laquelle les 72 conseillers ont reçu des informations précises sur les activités illégales de Veolia. Nous avons été heureux de constater que les soutiens à agir venaient de plusieurs côtés, et avons depuis été en contact régulier avec des élus de presque tous les partis qui continuent à être vigilants sur la question.
Swansea montre désormais le chemin à un nombre croissant de villes prêtes à prendre une position morale contre les contrevenants à la loi internationale. La liste comprend déjà Dublin, Stockholm et Melbourne et au sein du Royaume-Uni de nouvelles initiatives sont déjà en cours, ce qui signifierait que d’autres autorités suivent l’exemple de Swansea.
Alan et Miriam, Shrewsbury
Source : Swansea Action for Palestine, 7 juillet 2010
Traduction par Nicole Kiil-Nielsen, députée Europe Ecologie sur Brest Ouvert, 16 juillet 2010
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«L’Apartheid israélien dans la rue»

vendredi 16 juillet 2010 - 07h:27
Mya Guarnieri - Al Jazeera
Le département des sports de Jérusalem offre l’exemple le plus clair du système d’Apartheid qui prévaut : seulement 5% des fonds sont attribués aux quartiers palestiniens, les 99,5 autres pour cent vont à des quartiers juifs, écrit Mya Guarnieri.  
Mahmour Alami, qui est chauffeur de taxi à Jérusalem connaît la ville comme sa poche. Il connaît tous les quartiers et toutes les rues. Et il connaît les feux de circulation.
Il y en a un qui le perturbe, non pas professionnellement mais personnellement. C’est celui qui se trouve entre Beit Hanina, un quartier palestinien et Pisgaat Ze’ev une colonie juive.
"Il reste vert [pour les colons] pendant cinq minutes. Mais pour ceux qui doivent rentrer et sortir de Beit Hanina il est trop court. Il n’y a que 2 ou 3 voitures qui peuvent passer à chaque fois, cela cause pleins d’embouteillages".
Al Jazeera a constaté que les feux de circulation qui mènent aux colonies et aux quartiers juifs restent verts environ une minute et demi. Dans les secteurs palestiniens c’est 20 secondes. Il y a un feu de Jérusalem Est dans la partie palestinienne de Jérusalem, qui reste vert moins de 10 secondes.
"Les Palestiniens sont coincés" dit Amir Daud, un autre chauffeur de taxi. "C’est un gros problème pour les gens".
La discrimination budgétaire
Les embouteillages ne sont qu’un des nombreux problèmes dont souffrent les infrastructures et les services dans les secteurs palestiniens de Jérusalem. Les routes sont en mauvais état. Elles sont étroites et pleines des bosses, de trous et de fissures. Il n’y a pratiquement pas de signaux routiers ni de trottoirs.
Les poubelles sont généralement municipales et il n’y en a pas assez pour le quartier. Les piétons, qui sont obligés de marcher sur le bas côté de la route marchent dans les ordures.
Les quartiers juifs en revanche sont propres et nets. Des trottoirs et des feux de circulation permettent aux piétons de circuler en toute sécurité, la signalisation est impeccable, il y a même des signaux lumineux. La plupart des bâtiments ont des containers à ordure et il n’y a pas d’ordures dans les rues.
Dans une avenue d’un secteur juif, la bande de gazon centrale est décorée d’un ensemble de sculptures en forme d’arc en ciel : ce sont des enfants en métal qui jouent au foot ou qui font de la bicyclette.
Quand Al Jazeera a présenté à la municipalité de Jérusalem une liste détaillée des différences entre les quartiers juifs et arabes, le porte parole a nié les faits.
Mais sous couvert de l’anonymat un ancien employé de la municipalité de Jérusalem a confirmé qu’il existe une discrimination au niveau budgétaire. Le département des sports offre l’exemple le plus clair : seulement 5% des fonds sont attribués aux quartiers palestiniens. Les 99,5 autres pour cent vont à des quartiers juifs.
La qualité de la vie
Nisreen Alyan, avocat à l’association pour des Droits Civils en Israël (ACRI) a remis dernièrement une pétition à la municipalité qui proteste contre le manque de ramassage des ordures dans les quartier palestinien de Tsur Baher à Jérusalem Est. Bien que sa population s’élève à 20 000 personnes il n’y a que 12 rues qui bénéficient de ce service.
D’après Alyan cette situation compromet à la fois la santé et la qualité de la vie des habitants. les monceaux d’ordures attirent les chiens errants dont certains ont la rage. Des habitants ont été attaqués par ces animaux, et maintenant les enfants ont peur de sortir.
"Il n’y a pas de jardins publics pour eux, il n’y a rien pour eux" dit Alyan " alors les rues sont le seul endroit où se retrouvent les voitures, les enfants, les ordures, les chiens, c’est à dire tout".
La pétition de l’ACRI demande que la municipalité remplisse ses obligations légales "rien de plus, rien de moins" dit Alyan. "[Cela] signifie qu’elle doit satisfaire aux normes de salubrité auxquelles [les habitants] ont droit".
Ce n’est pas la première fois que Alyan a informé la municipalité des problèmes de Tsur Baher. Mais la ville prétend qu’elle ne peut pas desservir tout le quartier parce que les bennes à ordure ne peuvent pas manoeuvrer dans les ruelles étroites. Alyan leur a fait remarquer que cela ne devrait pas être un obstacle. la municipalité ayant solutionné le problème très habilement dans d’autres secteurs de Jérusalem.
Le problème de Tsur Baher est qu’il n’y a pas assez de routes, nous a expliqué un résident.
Contrairement à la plupart des quartiers palestiniens où la construction fait l’objet de restrictions, Tsur Baher est un des rares quartiers où l’on a le droit de construire. La plus grosse partie de sa terre a été expropriée pour construire la colonie voisine d’Har Homa ; une partie de Tsur Baher se trouve de l’autre côté du Mur de séparation israélien et il n’y a pas de route pour passer d’un côté à l’autre.
Le manque de routes signifie aussi que les secours ne peuvent atteindre tous les endroits du quartiers. Des enfants sont morts dans des incendies. Et comme il y a un ordre de la police interdisant aux ambulances de se rendre dans les quartiers palestiniens sans escorte de la police des habitants sont morts faute de soins médicaux.
"Le problème est que les policiers n’arrivent pas à temps, dit un résident. "L’ambulance doit s’arrêter et attendre une demi-heure à l’entrée du quartier... Des gens sont morts à cause de ça".
"L’ACRI est en train de rédiger une pétition sur ce sujet-là en ce moment" a ajouté Alyan.
Le règlement des impôts
Quant aux feux de circulation, Alyan dit qu’il n’y en a pas à Tsur Baher.
Pour protéger les enfants les habitants du quartier se sont cotisés pour construire des dos d’ânes sur la route pour forcer les automobilistes à réduire la vitesse.
Dans d’autres quartiers les Palestiniens ont rassemblé des fonds pour ramasser les ordures et nettoyer les rues.
Et tout cela après avoir payé leurs impôts.
Le fait que 90 pour cent des Palestiniens israéliens vivent dans des villes arabes, séparés de la population juive, sert d’excuse à beaucoup de Juifs israéliens pour balayer ces différences au prétexte qu’elles sont la conséquence de la pauvreté des municipalités arabes.
Ils sont pauvres, leurs villes sont pauvres. Les Arabes ne paient pas beaucoup d’impôts ou ne payent pas assez d’impôts ou ne payent pas d’impôts du tout et donc leurs villages ne peuvent se payer les services que eux les Juifs peuvent se payer.
Mais ce raisonnement ne tient pas debout à Jérusalem, une ville où les quartiers juifs et arables se mélangent. Entre Nof Tzion (la vue de Sion) et le quartier palestinien de Jabel Mukhaber en plein coeur duquel se trouve cette colonie juive, les différences sautent aux yeux.
"Cela faisait des années que [Jabel Mukhaber] n’avait plus de rue principale" relate Alyan. "Lorsqu’elle a construit la colonie de Nof Tsion [la municipalité] a construit une superbe route avec des trottoirs et des lampadaires". Mais cette route s’arrête brutalement à la sortie de Nof Tsion et les Palestiniens eux, après quelques bosses, roulent un moment sur de la caillasse avant de se retrouver sur une piste de terre.
Il y a une autre raison pour laquelle l’argument de la pauvreté des municipalités arabes ne tient la route. C’est que payer des impôts revêt une importance capitale pour tous les Palestiniens de Jérusalem qui n’ont pas la nationalité israélienne et qui ont seulement une carte de résident.
"Payer des impôts est la seule manière de prouver que Jérusalem est le centre de votre vie, et si on ne peut pas le prouver, on perd son statut de résident" explique Alyan. Cela signifie qu’on devient un réfugié qui n’a plus de pays.
"La première chose que [les Palestiniens résidents à Jérusalem] font, avant même d’acheter de la nourriture à leurs enfants, c’est de payer leurs impôts" affirme Alyan.
Tsur Baher, comme son voisin Umm Tuba paie environ 7 millions de dollars de taxes annuelles à une municipalité qu’ils ne peuvent pas élire. Les habitants de Jérusalem Est ont dit à Alyan que tout ce qu’ils demandent est que le gouvernement investisse dans le quartier au moins ce qu’ils ont versé en impôts.
"La guerre psychologique"
Youssef Jabareen, le directeur de Dirasat, le Centre Arabe de Loi et de Politique, explique que les services publiques reçoivent aussi un financement de l’état. C’est un autre domaine où la discrimination règne.
Jabareen évoque le programme appelé "Priorité Nationale" qui a permis d’octroyer des subventions pour le développement économique à des agglomérations choisies par le gouvernement. Quand le programme a vu le jour en 1998, 500 villes juives ont reçu le statut de Priorité Nationale. Mais seulement 4 villages arabes ont été choisis alors que les Palestiniens représentent 20 pour cent de la population d’Israël et 50 pour cent des pauvres du pays.
"C’est un exemple classique de l’affectation discriminative des ressources gouvernementales" selon Jabareen qui ajoute qu’il y a aussi de graves inégalités dans le système éducatif financé par l’état.
Tout cela, de l’état désastreux des infrastructures au manque de services publiques, ajoute au sentiment qu’ont les Palestiniens d’être rejetés et déconnectés, selon Jabareen.
"C’est un sentiment de frustration et de non appartenance... le sentiment que l’état et le gouvernement vous rejettent et que vous n’êtes pas considéré comme un égal".
Peut-on dire que les disparités entre les quartiers de Jérusalem et les écarts de financement qu’on constate dans tout le pays s’apparentent à de l’apartheid ?
"Il y a des signes caractéristiques d’apartheid dans certains endroits et cela devrait susciter une grande inquiétude pour l’avenir" affirme Jabareen.
Un jeune Juif israélien, qui vient de finir son service militaire, le dit clairement : "C’est une sorte de guerre psychologique. Le but est de faire partir [les Palestiniens]".
13 juillet 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/focus/...
Traduction de l’anglais : Dominique Muselet

Un problème de navire pour Israël

vendredi 16 juillet 2010 - 07h:31
Sherine Tadros
Al Jazeera
Le ministère des Affaires étrangères israélien s’est chargé de maîtriser les dégâts provoqués par l’opération bâclée contre la flottille, mais il a bien fait comprendre à ceux de la Sécurité qu’une autre bourde sur un navire anéantirait tous ses efforts.  
Le siège israélien de la bande de Gaza consiste essentiellement à encercler le territoire et à contrôler tous les points d’entrée et de sortie. Logiquement, quand vous entrez ou quand vous sortez du territoire contre la volonté d’Israël, vous brisez le siège. Sortir sans sa permission n’est pas le sujet, parlons de ces navires...
En théorie, c’est une idée simple, c’est même peut-être une idée géniale. Elle a germé peu après le début du siège ; alors, Israël avait laissé sporadiquement de petits bateaux apporter de l’aide. Israël les a laissés entrer parce qu’il avait plus à perdre à les arrêter qu’à permettre à quelques militants gauchistes (et politiciens bizarres) de transporter une aide gratuite.
Mais les bateaux sont devenus des navires, et avec eux, vint le problème. Israël décida alors que ces navires étaient un « risque pour sa sécurité » et il commença à les intercepter en mer pour les empêcher d’accoster à Gaza. Pour beaucoup de militaires israéliens, l’erreur a été commise il y a quelques années, quand les premiers bateaux ont été autorisés à entrer ; ils auraient été stoppés dès le début, peut-être que l’idée de briser le blocus n’aurait pas pris cette ampleur, et Israël ne serait pas dans le pétrin comme il l’est aujourd’hui.
Une Intifada de flottilles
Ce qui s’est passé à bord du Mavi Marmara le 31 mai n’est pas loin d’un désastre pour Israël : son image publique en a pris un coup et sa politique illogique à vouloir bloquer la nourriture et l’approvisionnements de la population de Gaza a été mise sur la sellette. Ce qui était transporté à bord du navire - des fauteuils roulants et des livres scolaires - a souligné à quel point ce blocus est absurde et carrément cruel. Même les maîtres de la désinformation en Israël ont dû se démener pour expliquer comment des bloc-notes pouvaient constituer un risque pour la sécurité de l’Etat.
Le ministère des Affaires étrangères s’est chargé de maîtriser les dégâts provoqués par l’opération bâclée contre la flottille. Il y est presque arrivé, mais il a bien fait comprendre à ceux de la Sécurité qu’une autre bourde sur un navire anéantirait tous ses efforts. Cela met les militaires dans une situation quelque peu fâcheuse, car ce qui vient dans le sillage du Mavi Marmara et par vent arrière, c’est une Intifada de navires (et de convois) pour l’été.
Dès le raid contre la flottille, de nouveaux convois humanitaires se sont préparés. La Campagne européenne pour la fin du siège de la bande de Gaza organise une « Flottille de la Liberté 2 », qui doit appareiller et mettre le cap sur Gaza le mois prochain. Elle a dit qu’elle sera composée de plus de navires que la première, et qu’il y aura jusqu’à 4 000 militants. Un navire humanitaire du Liban s’est trouvé beaucoup retardé mais ses organisateurs sont toujours décidés à partir pour Gaza. Un convoi terrestre jordanien a commencé son voyage aussi vers la bande de Gaza cette semaine. (Et celui de la Libye aujourd’hui détourné sur El Arish en Egypte - ndt).
Ce que peut changer un navire...
A part attirer l’attention sur la situation désespérée des Gazaouis, et faire soudain de nous des spécialistes de la mer capables de suivre à la trace tout navire en Méditerranée d’un seul clic de souris, que vont changer de plus ces navires ? Dans les semaines qui ont suivi le raid meurtrier sur le Mavi Marmara, Israël a annoncé qu’il « allégerait » le siège de Gaza. Cela voulait dire normalement qu’Israël allait augmenter la quantité de nourriture et de ravitaillements entrant dans la bande de Gaza par les passages terrestres qu’il contrôle et qu’il clarifierait sa politique sur ce qui est autorisé à entrer.
La situation à Gaza est si désespérée que rien que cela a été vu comme une totale réussite.
Mais il faut prendre en compte que cette initiative était programmée avant même que le Mavi Marmara ne prenne la mer. Il y des mois de cela, les Egyptiens ont commencé la construction d’un mur souterrain qui doit neutraliser avec quelque efficacité les tunnels de contrebande qui courent entre Gaza et l’Egypte. Si ce mur est terminé avant l’ « allègement », il crée tout simplement la famine dans Gaza. Les Palestiniens comptent presque totalement sur les tunnels non seulement pour la nourriture et les cigarettes, mais pour le carburant, les générateurs et d’autres produits de base. Israël ne va pas laisser un million sept cent mille personnes mourir de faim en direct à la télé. Bref, quelque chose devait arriver avant que le mur ne soit fini.
Considérez aussi que l’un des « gestes » des Etats-Unis pour amener l’Autorité palestinienne à accepter des négociations indirectes pour la paix (l’AP a finalement été d’accord dans un volte-face apparent) était de faire pression sur Israël pour qu’il allège le siège de Gaza. Je ne dis pas que la flottille n’a eu aucun impact sur la décision d’assouplir le siège, mais elle pourrait bien être plus un catalyseur qu’un instigateur.
Navire c/siège : juste combat ?
Le véritable succès de la flottille doit être pris dans un contexte plus large. Elle est devenue le flambeau d’une forme non violente de la résistance contre l’occupation d’Israël, et qui a fait des avancées énormes.
Le mouvement actuel de boycott en Cisjordanie attire l’attention ; il embarrasse Israël en projetant une ombre sur l’Etat démocratique, moral, que celui-ci prétend être et beaucoup comparent ce boycott à la politique de désinvestissement contre l’Afrique du Sud durant l’apartheid des années 80.
Les évènements à bord du Marmara se sont terminés dans le sang et la violence mais la théorie que sous-tend la flottille était logique et pacifique. Israël est un Etat fortement militarisé. Agir par la violence est ce qu’il sait faire de mieux. Un soldat israélien face à un homme qui tient un fusil et qui s’avance vers lui a appris exactement ce qu’il doit faire. Mais à la place du fusil mettez une banderole avec dessus « Free Gaza », et le soldat se met à paniquer. Il a été formé pour la guerre pas pour affronter une foule.
Et c’est pourquoi, que ce soit un navire, un bateau, un camion ou un avion, la réussite et le danger de l’initiative se situent simplement dans la façon de toucher le point le plus faible d’Israël.
(JPG) Sherine Tadros écrit pour Al Jazeera ; elle fut l’un des quelques journalistes étrangers à couvrir la guerre de Gaza en décembre 2008/janvier 2009 depuis l’intérieur du territoire.
Elle possède deux diplômes en politique sur le Moyen-Orient et elle a donné des cours de politique à l’école des études orientales et africaines (SOAS) de l’université de Londres.
14 juillet 2010 - Al Jazeera - traduction : JPP
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Arrestation d’un troisième espion : le réseau de téléphonie mobile entièrement à découvert

17/07/2010
Sécurité Après Charbel Azzi et Tarek Rabaa, un troisième agent travaillant pour le compte d'Israël a été identifié et arrêté par les services de renseignements de l'armée. Désormais, il ne fait plus de doute que le réseau de la téléphonie mobile est entièrement à découvert, et les services de l'armée ont lancé une vaste enquête interne au sein des deux compagnies opérant au Liban.
« L'arrestation du troisième agent, G.R., a eu lieu tard la nuit dernière. Le suspect est un ancien employé de la compagnie alfa, dans laquelle travaillent les deux premiers espions présumés. Selon l'agence al-Markaziya, l'homme avait perdu son emploi pour avoir établi un réseau informatique qui lui permettait de pénétrer et d'espionner tous les ordinateurs de ses collègues. Son épouse, selon l'agence, est toujours employée de la compagnie. On ignore si le nouvel agent arrêté avait des liens avec les deux employés d'alfa déjà arrêtés. »
Charbel Azzi, un technicien d'alfa, avait été arrêté il y a trois semaines et formellement inculpé mardi d'espionnage pour le compte d'Israël, rappelle-t-on.
Il est accusé d'être « entré en territoire ennemi, d'avoir collaboré avec Israël et de lui avoir fourni des informations ».
L'arrestation du deuxième agent, Tarek Rabaa, un ingénieur de transmission, a eu lieu il y a quatre jours. Il est probable qu'il soit complice de Charbel Azzi à la compagnie alfa, a indiqué une source proche de l'enquête. L'homme avait installé en diverses régions des antennes paraboliques démesurées dont les services d'« écoute israéliens ont profité. Il effectuait, deux fois par an, des voyages à l'étranger, pour entrer en contact avec ses commanditaires ».
« Nous sommes devant l'opération d'espionnage la plus dangereuse » depuis le lancement en avril 2009 d'une campagne visant à lutter contre l'espionnage, a estimé le ministre des Télécommunications, Charbel Nahas.
« On essaie de vérifier si (les activités d'espionnage) ont réussi (...) à introduire des programmes ou des virus » dans le réseau de téléphonie mobile, a-t-il dit.
« On a pris des mesures (...) parmi lesquelles celle d'annuler la possibilité de rentrer sur les programmes (des réseaux) de l'extérieur, et le changement des mots de passe », a-t-il ajouté.
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Les autorités de l’occupation diminuent la nourriture des captifs palestiniens

[ 16/07/2010 - 12:23 ]
Al-Quds occupée – CPI
L’administration de la prison du désert d’Al-Naqab recommence encore une fois à baisser la quantité de la nourriture donnée aux captifs palestiniens, disent ces derniers.
Le « Club du captif » a dit, hier jeudi 15 juillet 2010, qu’il avait reçu plusieurs messages venant de l’intérieur de la prison confirmant que la quantité de légumes a baissé de moitié ; et les saucisses, on ne les voit plus.
Le club ajoute que l’administration se montre très grossière envers les familles qui viennent rendre visite aux leurs. Les bourreaux se montrent férus de mauvais traitements envers les mères des captifs. Ils refusent l’entrée des vêtements et d’autres affaires, sans raison valable.
En ce temps de grande chaleur, l’administration israélienne refuse de réparer les ventilateurs hors service. Elle refuse d’installer des climatiseurs, sous prétexte de la consommation élevée d’électricité.

Bahar s’indigne du silence arabe et international face à l’affaire des députés palestiniens

[ 16/07/2010 - 13:34 ]
Gaza – CPI
Dr. Ahmed Bahar, premier vice-président du Conseil Législatif Palestinien, a catégoriquement condamné le silence arabe et international envers la déportation de députés de la ville d'Al-Quds. Il a appelé les parlements arabes et internationaux, les institutions juridiques et humanitaires, à réagir rapidement pour arrêter cette décision sioniste.
Dans un sit-in de solidarité organisé par le parlement jeune, hier jeudi 15 juillet 2010, Bahar a aussi condamné les négociations indirectes entamées avec les occupants israéliens. Ces négociations ne font que donner une couverture à la colonisation et aux agressions israéliennes contre les Palestiniens et leurs lieux saints. Il a également appelé les factions palestiniennes à s’unir pour faire face à l’agression sioniste et ses pratiques.
Dans une communication téléphonique, le député de la ville d'Al-Quds Ahmed Atton a montré sa gratitude à l’égard des solidaires et du Conseil Législatif Palestinien. Il a affirmé la résistance des députés. Le combat avec les occupants israéliens est existentiel, dit-il. Le peuple palestinien et ses députés restent attachés à leur terre et à leurs lieux saints, coûte que coûte.
Notons que le rassemblement s’est orienté vers le siège de l’ONU pour délivrer un message destiné au secrétaire général de l’organisation mondial afin qu’elle intervienne et stoppe la décision israélienne de déportation.

Haniyeh : Le cargo a envoyé un message clair

[ 16/07/2010 - 17:33 ]
Gaza – CPI
Ismaël Haniyeh, premier ministre palestinien, a confirmé que le cargo libyen « L’espoir » a réussi sa mission et a pu envoyer le message voulu.
Il a exprimé son souhait de voir les efforts arabes, islamiques et internationaux continuer pour lever le blocus, totalement, pour reconstruire la bande de Gaza, pour restaurer l’économie palestinienne détruite par le blocus et la guerre agressive israélienne menée contre Gaza.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, hier jeudi 15 juillet 2010, Haniyeh a dit que le cargo était un pas assuré sur le chemin de la rupture du blocus. C’est un défi aux occupants israéliens : on prend la mer en dépit des menaces sionistes.
Notons que le cargo libyen « L’espoir » a commencé à décharger ses produits au port égyptien d’Al-Arich, après avoir été obligé par la marine israélienne de s’acheminer vers les eaux nationales égyptiennes.

Mechaal réaffirme l’attachement du mouvement du Hamas à la réconciliation

[ 16/07/2010 - 18:26 ]
Damas – CPI
Le chef Khaled Mechaal, président du bureau politique du mouvement de la résistance islamique Hamas, a reçu le secrétaire général de la Ligue Arabe Amro Moussa, dans la capitale syrienne Damas. Ils ont discuté de la situation de la scène internationale et palestinienne, ainsi que des efforts donnés pour faire réussir la réconciliation palestinienne.
Etaient aussi présents, lors de la rencontre, le vice-président du bureau Dr. Moussa Abou Marzouq, les membres du bureau Sami Khatter, Nezar Awoad, Ezzet Ar-Rachaq et Mohammed Nassr.
Suite à la rencontre, Mechaal et Amro Moussa ont organisé une rapide conférence de presse. Le secrétaire général de la Ligue Arabe a confirmé qu’il y a des partis qui mettent des bâtons dans les roues de la conciliation.
De son côté, le chef palestinien Khaled Mechaal a confirmé l’attachement du mouvement du Hamas à la réconciliation. Il a confirmé que le mouvement est prêt à faire tout pour qu’elle réussisse, pour mettre un terme aux différends persistant entre le Hamas et le Fatah.

Le Hamas réfute le plan Libermann

Vendredi, 16 Juillet 2010 23:37 
Fars - Le mouvement Hamas a rejeté le plan d'Avigdor Libermann ministre des Affaires étrangères du régime sioniste, quant à séparer la bande de Gaza de la Palestine occupée, se dérobant ainsi de la responsabilité qui incombe à la force d'occupation. Sami Abou Zohri a souligné: nous sommes contre ce plan car Gaza fait partie de la Palestine occupée et l'ennemi sioniste devra répondre de sa responsabilité envers l'occupation de la terre de Palestine.  
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L'attaque israélienne contre Gaza et Cisjordanie

Vendredi, 16 Juillet 2010 22:36
IRIB - Les militaires du régime sioniste s'en sont pris au sud de la bande de Gaza et à des régions de la Cisjordanie. Secondées par cinq chars et trois bulldozers, les forces israéliennes se sont avancés vers al-Farahein à Khan Younes dans le sud de la bande de Gaza où elles ont ravagé une partie des terres agricoles appartenant aux Palestiniens. Les militaires du régime sioniste ont fait aussi d'assaut divers quartiers d'al-Khalil en Cisjordanie blessant des dizaines de Palestiniens.  
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C'est à l'AIEA de superviser les activités nucléaires israéliennes

Vendredi, 16 Juillet 2010 22:35 
IRIB - Le Président syrien plaide pour la supervision totale des activités nucléaire du régime sioniste par l'Agence internationale de l'énergie atomique. Cité par l'agence de presse syrienne, SANA, le Président syrien, Bachar al-Assad a insisté, lors de sa rencontre avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, sur la nécessité de la solidarité entre les gouvernements arabes vis-à-vis de l'avant texte de la résolution sur le dossier nucléaire israélien et demandé le soutien ferme des pays arabes à cette résolution. L'avant texte de cette résolution doit être remis au mois de septembre lors de la 54ème réunion de l'AIEA.  
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La plaque commémorative des martyrs des aides humanitaires à Gaza dévoilée

Vendredi, 16 Juillet 2010 20:13 
IRIB- La plaque commémorative des martyrs de la "flottille de la liberté" été dévoilée, à Gaza, en présence du Premier ministre élu palestinien, Ismaël Haniyeh, et d'autres responsables palestiniens.
Sur la plaque, qui a été dévoilée, jeudi, à Gaza, les noms des 9 pacifistes turcs, tombés en martyrs, lors de l'attaque barbare des forces israéliennes contre le convoi d'aides humanitaires, à destination de Gaza, ont été gravés. Ismaël Haniyeh a rendu hommage au peuple et au gouvernement turcs, avant de qualifier de criminelle, l'attaque du régime sioniste, contre les convois d'aides humanitaires. Lors des cérémonies de dévoilement de la plaque commémorative, auxquelles assistait, aussi, un représentant de la Fondation de secours et d'aides humanitaires et des Droits de l'Homme de la Turquie, quelques personnes portaient des photos des martyrs du convoi de la liberté.  
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L'OCI a condamné l'expansionnisme israélien à l'est de Beit-ol-Moqadas

Vendredi, 16 Juillet 2010 20:06 
IRIB- L'Organisation de la Conférence islamique (OCI) a condamné l'expansionnisme du régime sioniste, à l'est de Beit-ol-Moqadas. Cité par le quotidien saoudien, "al-Riyad", Ekmeleddin Ihsanoqhlu, le Secrétaire général de l'OCI, a dénoncé la décision du régime sioniste de vouloir construire de nouvelles colonies, à l'est de Beit-ol-Moqadas, en détruisant les maisons palestiniennes, ce qui remet en question l'avenir d'al-Qods et qui aura des impacts négatifs sur la région. "En intensifiant ses pressions, le régime sioniste veut changer l'identité arabe et islamique de la ville.", a-t-il averti. Ihsanoghlu a, donc, demandé des efforts redoublés, de la part des pays membres de l'OCI, pour stopper l'agression manifeste des Sionistes.  
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