lundi 21 novembre 2011

Dominique Strauss-Kahn en visite en Israël (Jss News)

21 Novembre 2011
IRIB-L’ancien directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, était la semaine passée en visite en Israël. Il a passé deux jours en compagnie de sa femme Anne Sinclair et de l’homme d’affaire Jean Friedman avant de retourner vers Paris dans la plus grande discrétion.
Plusieurs sources affirment que DSK pourrait assurer la relève de Stanley Fischer au poste de Govuerneur de la Banque d’israël. Fischer a été reconduit, il y a quelques mois, mais avait fait comprendre qu’il n’avait aucune intention d’aller au terme de son nouveau mandat. Strauss-Kahn, qui vit des heures noires en France malgré la fin de tous ses procès, pourrait donc prendre la destination d’Israël où il aurait en charge toute l’économie du pays.

Check-point « el-Karameh » : 14 Palestiniens arrêtés depuis le début de cette année

[ 21/11/2011 - 17:52 ] 
Naplouse - CPI
L'organisation palestinienne des droits humains a considéré que le pont du roi Hussein, «Check-point d’el-Karameh (dignité) », reliant entre les territoires palestiniens et jordaniens, a été transféré, d’un passage menant les habitants de la Cisjordanie vers le monde extérieur, à un «piège israélien" à partir duquel les Palestiniens sont soumis à l’arrestation, au chantage et à l’extorsion.
L’association de la « Solidarité Internationale » pour les droits de l'Homme" a souligné que les autorités de l’occupation postées sur le pont du Roi Hussein, connu au langage sioniste comme «passage Lamby », ont arrêtés depuis le début de cette année, 14 citoyens palestiniens durant leur tentative de traverser la Cisjordanie à la Jordanie ou vice-versa, alors qu’elles ont empêché plus de 70 Palestiniens dont leur plupart des prisonniers libérés de voyager à l’extérieur de la Cisjordanie.
Ahmed Betawi, chercheur pour la Fondation de Solidarité a indiqué dans un communiqué de presse, au chantage de harcèlement, aux tentatives d’extorsion face à des centaines de voyageurs palestiniens sur le Check Point d’ « el-Karameh», tout en expliquant que selon des témoignages d'un groupe de Palestiniens, les officiers de renseignement sioniste proposent aux voyageurs Palestiniens de coopérer avec eux en échange de leur permettre de voyager .
En attirant l’intention à l’énorme souffrance des passagers palestiniens, Betawi a confirmé que leur souffrance n’est pas limitée uniquement à la détention, la prévention et le renvoie, mais elle s'étend pour inclure de nombreux harcèlements tels que l'inspection minutieuse, qui peut parfois tourner à l'inspection de la honte "humiliante", en plus de la fermeture délibérée du pont d’une manière soudaine, sous la rubrique «faux prétextes», sans coordination préalable avec la partie palestinienne.
De son côté, Faris Abou Hassan, avocat de la solidarité internationale a estimé que l'occupation israélienne vise à travers une politique du renvoie  et l'interdiction de voyager qui perpètre pour atteindre un certain nombre d'objectifs, comme le fait d’altérer les citoyens palestiniens et les écarter des activités nationales, ainsi que ses tentatives de les extorquer  à coopérer avec lui.

Haniyeh répond à l'appel d'une famille palestinienne et met fin à sa souffrance

[ 21/11/2011 - 18:31 ] 
Gaza – CPI
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a répondu à une famille palestinienne qui vit en souffrance dans la province de khan Younès au sud de la Bande de Gaza, où il a donné ses instructions aux autorités compétentes pour mettre fin à sa souffrance immédiatement, et de lui aider de survire d'une manière normale.
Le bureau d'information du gouvernement a déclaré que les côtés concernés travailleront immédiatement pour fournir tous les nécessités de la vie à la famille de Mountassir Helmi el-Astel, composante de 5 membres qui habitent dans une tente de toile, dans la région d'el-Mawassi à l'ouest de la ville de Khan Younès dans le sud de la Bande de Gaza.
Certains sites Web avaient publié un rapport sur la souffrance de la famille de Mountassir el-Astel que les mauvaises situations économiques lui ont obligé de vivre dans une tente obsolète.

Une haute délégation diplomatique d'Afrique du Sud visite la tente des députés islamiques d'el-Qods

[ 21/11/2011 - 19:08 ] 
El-Qods occupée – CPI
Le député Mohamed Toutah et l'ancien ministre des affaires d'el-Qods, Khaled Abou Arafa, ont accueilli dans la tente du Sit-in dans le siège de la mission du CICR dans la ville occupée d'el-Qods, une haute délégation diplomatique de l'Afrique du sud, y compris l'ambassadeur Makamila et le vice-ministre des affaires étrangères et le directeur général du ministère des affaires étrangères et un certain nombre d'accompagnants.
La délégation a insisté sur les situations des députés et de l'ancien ministre dans la tente du Sit-in, exprimant les bonnes relations et la solidité de son pays avec le peuple palestinien, et son appui continu aux efforts d'être libéré face à l'occupation et l'apartheid, lui souhaitant de réaliser son indépendance.
La délégation a été également reçue par Dr. Ekrma Sabri, président du haut comité islamique et Hatem Abdel-Kader, responsable chargé au mouvement du Fatah  du dossier d'el-Qods et l'avocat des députés Maqdissins, Fadi Qawassimi.
Le député Mohamed Toutah a accueilli la délégation et a remercié le gouvernement et le peuple en Afrique du Sud pour leur soutien permanent au peuple palestinien, exprimant sa gratitude à l'ambassadeur pour ses visites continues qui reflètent le soutien et l'appui de son pays, et que les députés ne sont pas seuls dans la tente du Sit-in et sous l'oppresions de l'occupation, mais qu'ils sont soutenus par les pays et les peuples du monde entier.
De son côté, l'ancien ministre des affaires d'el-Qods, l'ingénieur Khaled Abou Arafa, a souligné à la nécessité du soutien de l'Afrique du Sud aux Palestiniens sur le niveau international.
De plus, le responsable du dossier d'el-Qods, Hatem Abdel-Kader, a exprimé le remerciement de tous les Maqdissins à la position du soutiien, de la part, de l'Afrique du Sud  à la Palestine comme un état indépendant avec la ville d'el-Qods comme capitale et la fermeté des Maqdissins.

L'ONU critique la poursuite de la colonisation israélienne

21/11/2011
Le coordinateur de l'ONU pour le Moyen-Orient Robert Serry a vertement critiqué lundi la poursuite du processus de colonisation suivi par Israël.
"Les provocations continuent de porter tort à la confiance et rendent la reprise de négociations directes très difficile", a-t-il souligné lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur le Moyen-Orient. "En particulier, Israël continue de s'engager dans des activités de colonisation, y compris dans des zones très sensibles et la destruction de structures palestiniennes se poursuit", a-t-il ajouté.
M. Serry a évoqué l'annonce, le 1er novembre, par Israël de l'accélération de la construction de logements à Jérusalem-Est et en Cisjordanie après la décision de l'Unesco d'admettre la Palestine comme membre de plein droit.
Ces activités de colonisation "sont contraires à la loi internationale" et portent tort à un accord final entre Israël et les Palestiniens, a-t-il dit. "Les actions unilatérales sur le terrain ne seront pas reconnues par la communauté internationale et doivent cesser", a encore dit M. Serry.
M. Serry a également évoqué le gel des fonds dus par Israël aux Palestiniens décidé par les autorités israéliennes à titre de représailles après l'adhésion de la Palestine à l'Unesco, soulignant qu'ils représentaient "approximativement 100 millions de dollars par mois" et représentent les deux-tiers des revenus de l'Autorité palestinienne.
"Retenir ce niveau de financement pourrait mettre tout gouvernement hors d'état de fonctionner, sans parler d'une autorité sous occupation", a-t-il dit.
L’Autorité palestinienne a demandé lundi aux Nations unies d'intervenir auprès d'Israël pour mettre fin au blocage des fonds qui lui sont dus. Ces fonds correspondent au remboursement des droits de douane et de TVA prélevés sur les produits destinés aux Palestiniens qui transitent par les ports et aéroports israéliens.
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Israël renforce la sécurité autour de deux plates-formes offshore, cibles potentielles du Hezbollah

21/11/2011
Israël a progressivement renforcé les mesures de sécurité autour de ses exploitations offshore de gaz naturel en Méditerranée orientale, redoutant des attaques terroristes.
Des navires équipés de missiles ont été affectés à des patrouilles de surveillance autour des plates-formes de Tamar et de Leviathan au cours de l'année écoulée tandis que le consortium israélo-américain exploitant les gisements a engagé des officines privées de sécurité.
Un responsable israélien a expliqué que des mesures identiques à celles observées pour le gisement de Yam Tethys situé à une quarantaine de km au sud du port d'Ashkelon avaient été instaurées.
Israël considère les exploitations de Tamar et de Leviathan comme un moyen d'améliorer son indépendance énergétique. Le défi est que les gisements se trouvent en pleine mer, à une centaine de km au large, compliquant les opérations de protection pour une marine israélienne plus habituée à la surveillance côtière.
Le journal de l'armée, Bamahane, indique que des mesures ont été prises pour améliorer les moyens de la marine, avec la nomination d'un contre-amiral chargé de la mise en service de deux sous-marins de fabrication allemande.
Les spécialistes des questions de sécurité font remarquer que Tamar et Leviathan constituent des cibles potentielles pour les militants du Hezbollah.
Le Liban estime qu'Israël mène des forages sous-marins d'exploration de manière unilatérale, en dehors de tout accord maritime concernant la frontière maritime séparant les deux pays qui sont officiellement en guerre.
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L'Autorité Palestinienne sous pression à l'approche de la rencontre Abbas-Mechaal

Ecrit par Pierre Tiercin   
21.11.11
L'annonce de la réunion de Mahmoud Abbas et de Khaled Mechaal au Caire le 24 novembre pour accélérer la mise en oeuvre du traité de réconciliation signé en Mai par le Fatah et le Hamas a suscité de vives réactions. 
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De gauche à droite : Mahmoud Abbas, Président de l'Autorité Palestinienne, Khaled Mechaal, numéro un du Hamas, et Ismaël Haniyeh, numéro deux du Hamas
Alors que les deux partis travaillent à la mise en oeuvre d'un gouvernement intérimaire d'union nationale qui serait chargé d'organiser les prochaines élections législatives, le roi de Jordanie Abdullah II a affirmé son soutien au processus de réconciliation au cours d'une visite historique à Ramallah ce lundi. C'est la première visite du roi de Jordanie depuis la nomination de Mahmoud Abbas à la présidence de l'Autorité Palestinienne en 2005.
Cette visite intervient dans un contexte tendu entre l'Autorité Palestinienne et Israël. L'Etat hébreu a gelé le transfert de 100 millions de dollars de taxes douanières vers l'Autorité Palestinienne depuis le 1er Novembre, suite à la reconnaissance de la Palestine à l'UNESCO, et vient de prolonger ce gel dimanche dernier en réponse à l'annonce de la rencontre de Mahmoud Abbas et de Khaled Mechaal.
Ce revenu douanier représente près de 30% du budget de l'Autorité Palestinienne et permet le paiement de quelques 140 000 fonctionnaires palestiniens. Selon le quotidien Ha'aretz, l'Etat Major israélien et les services de renseignement du Shin Bet craignent tous les deux que le gel continu des avoirs palestiniens puisse porter atteinte au paiement des salaires des forces de police palestinienne et causer à terme des failles dans le dispositif sécuritaire palestinien.
La mise en oeuvre de la réconciliation du Fatah et du Hamas suscite de vives inquiétudes du côté israélien. Alors que le Premier Ministre hébreu a d'ores et déjà annoncé qu'il mettrait un terme aux programmes de coopération sécuritaires avec l'Autorité Palestinienne si un gouvernement d'unité nationale émergeait, la diplomatie américaine a envoyé le Secrétaire d'Etat adjoint William Burns en mission d'urgence à la rencontre d'Abbas dimanche dernier, et de Netanyahu ce lundi, pour chercher un terrain d'entente autour de la reprise du processus de paix.
Washington a toujours refusé le dialogue avec le Hamas, qualifié de "groupe terroriste", tant que celui-ci ne reconnaîtrait pas l'Etat hébreu. Alors qu'Obama avait estimé en Mai dernier que la réconciliation du Hamas et du Fatah soulevait de "profondes et légitimes" questions sur la sécurité d'Israël, la diplomatie américaine n'est pas particulièrement enthousiaste à un possible rapprochement des deux partis.
Au cours de l'entretien du Secrétaire d'Etat adjoint avec M. Abbas, le Président de l'Autorité Palestinienne a réaffirmé sa volonté de reprendre les négociations pour la paix, «si Israël arrête la colonisation et accepte les lignes de 1967 comme base de discussions». 
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Absence de l’Iran à une réunion de l’AIEA sur une zone dénucléarisée

21-11-2011
L'Iran s'est tenu à l'écart lundi d'une réunion sur une zone sans armes nucléaires au Moyen-Orient organisée sous l'égide de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
La non participation de l'Iran à cette conférence planifiée de longue date par le directeur général de l'agence Yukiya Amano constitue "notre première réaction après son action inappropriée et ses fautes commises" dans son rapport sur l'Iran, a déclaré l'ambassadeur iranien auprès de l'agence Ali Asghar Soltanieh à la télévision iranienne en arabe Al-Alam.
Tant qu' « Israël » "n'aura pas adhéré au TNP (Traité de non prolifération des armes nucléaires, ndlr) et ne collabore pas avec les organisations et instances internationales, ce genre de conférence n'a aucune utilité et ne peut réussir", a assuré M. Soltanieh à Al-Alam.
L'idée d'une zone exempte d'arme nucléaire (ZEAN) au Moyen-Orient avait été émise en 2000, mais il a fallu onze ans pour pouvoir organiser cette réunion, a déclaré Yukiya Amano dans un discours diffusé lundi.
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Fatah-Hamas : un accord politique la semaine prochaine ?

publié le lundi 21 novembre 2011
René Backmann - blog Israël Palestine

 
L’accord de réconciliation qui avait été conclu en avril dernier au Caire entre le Hamas – qui contrôle la bande de Gaza – et le Fatah, au pouvoir en Cisjordanie à travers l’Autorité palestinienne – et qui n’avait pas été appliqué, pourrait déboucher, dans une semaine, sur un contrat politique actualisé. Et sur la constitution à court terme d’un gouvernement intérimaire d’indépendants chargé de préparer des élections législatives et présidentielle prévues pour le mois de mai. Au printemps dernier les discussions pour la formation d’un gouvernement avaient achoppé sur l’attribution des ministères et, surtout,sur le choix du premier ministre.
Le président de l’Autorité palestinienne entendait conserver dans ses fonctions son actuel premier ministre, Salam Fayyad, ancien haut-fonctionnaire du FMI et de la Banque mondiale, artisan du redressement ou de la création des institutions étatiques palestiniennes, qui a la confiance de la communauté internationale. Les dirigeants du Hamas, qui reprochent à Salam Fayyad sa coopération – notamment sécuritaire – avec Israël, et qui le dénoncent comme un « collaborateur » ne voulaient de lui à aucun prix. Ce conflit et des divergences de vues sur d’autres personnalités, citées comme membres possibles du gouvernement d’union avaient fait capoter l’accord demeuré lettre morte depuis six mois.
« Les Erdogans contre les Talibans »
Résolu à reprendre l’initiative sur le terrain politique après le blocage de la candidature palestinienne à l’ONU – voir mon blog précédent – Mahmoud Abbas juge aujourd’hui qu’aucune action d’envergure ne peut être entreprise tant que la question du contentieux entre le Hamas et le Fatah – et son corollaire la séparation entre la bande de Gaza et la Cisjordanie – n’est pas réglée. C’est la raison pour laquelle des émissaires du Fatah et du Hamas viennent de se rencontrer longuement au Caire pour mettre au point un projet de protocole.
Selon un cadre du Fatah familier du dossier, les Frères musulmans égyptiens ont joué un rôle important dans cette négociation en s’efforçant de convaincre leurs « frères » palestiniens que le moment était venu de mettre fin à la division. Un autre responsable du Fatah fait observer qu’au sein du Hamas, les « Erdogan ont triomphé des Taliban ». En d’autres termes, les modérés auraient triomphé des radicaux, ce qui aurait permis d’avancer sur des dossiers clés : la liste des ministres, la constitution de la Commission chargée d’organiser et superviser les élections, les priorités budgétaires, la coordination, puis la fusion des forces dé sécurité des deux entités.
Une rencontre Abbas-Mechaal au Caire
Reste la personnalité du premier ministre. Lundi dernier, Salam Fayyad a déclaré qu’il avait toujours été favorable à la réconciliation et qu’il ne voulait pas être l’obstacle à la constitution d’un gouvernement d’union. Il proposait donc de se retirer pour faciliter la conclusion d’un accord. Le lendemain, un député du Fatah, Faiçal Abou Shahla précisait que Salam Fayyad était toujours le candidat de Mahmoud Abbas.
En fait, le choix du premier ministre et le règlement des points encore en discussion seront à l’ordre du jour de la rencontre entre Mahmoud Abbas et le chef en exil du Bureau politique eu Hamas, Khaled Mechaal, prévue pour vendredi prochain au Caire. Le président palestinien qui devrait arriver dès le 23 dans la capitale égyptienne pourrait participer aux discussions finales sur la Commission électorale centrale, la constitution du tribunal électoral et la refonte des services de sécurité.
Pendant que les discussions sur la réconciliation entre Palestiniens reprenaient, les efforts du Quartette pour relancer les négociations de paix, interrompues depuis un an, se soldaient, une nouvelle fois par un échec. Aux émissaires en visite au début de cette semaine dans la région, les Palestiniens ont rappelé leur position : les négociations reprendront dès que les Israéliens mettront un terme à la colonisation et accepteront le principe d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale. Israël a répondu en annonçant, mardi, le lancement d’un appel d’offres pour la construction de 800 nouveaux logements dans deux colonies de Jerusalem-Est, Har Homa et Pisgat Zev.
Publié sur le blog Israël Palestine, hébergé par le Nouvel Observateur.
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De nouvelles arrestations de journalistes palestiniens par les forces de sécurité israéliennes

publié le lundi 21 novembre 2011
Reporters sans frontières

 
Reporters sans frontières s’inquiète de la multiplication des arrestations menées par les forces de sécurité israéliennes touchant les professionnels de la presse palestiniens ces derniers mois et qui semble marquer un durcissement à leur égard. L’organisation avait déjà dénoncé en août dernier l’augmentation des "arrestations arbitraires" effectuées par l’armée israélienne contre les journalistes palestiniens. Ces derniers incidents interviennent également deux semaines après l’arrestation de cinq journalistes embarqués sur deux flottilles humanitaires à destination de Gaza lors d’une opération militaire visant à les neutraliser.
Le 16 novembre 2011, Isra Salhab, 26 ans, présentatrice d’une émission sur les prisonniers palestiniens diffusée par la chaîne satellitaire Al-Quds, a été convoquée pour interrogatoire puis arrêtée par la police israélienne, à Jérusalem. Au bout de deux heures d’entretien, les forces de l’ordre ont contacté sa famille pour leur annoncer que leur “fille était arrêtée”, sans donner d’informations sur les raisons de sa détention. Isra Salhab a ensuite été présentée, à huis clos, sans pouvoir bénéficier d’un avocat, devant un tribunal militaire qui a décidé de reporter le jugement au 21 novembre. Dans l’attente du verdict, la journaliste est toujours derrière les barreaux.
Le 14 novembre 2011, le présentateur de la radio Marah, Raed Sharif, a été arrêté par l’armée israélienne à Ramallah, en Cisjordanie. Les soldats s’étaient rendus dans un premier temps au domicile du père du journaliste qu’ils ont soumis à un interrogatoire pour qu’il leur livre l’adresse de son fils. Selon le témoignage du père de Raed Sharif, les militaires se seraient montrés particulièrement nerveux lors de son arrestation.
A Salfit, en Cisjordanie, la cour militaire israélienne a prolongé de 6 mois la détention de Walid Khaled, directeur du journal gazaoui Falasteen, sans justification aucune. Arrêté à son domicile le 8 mai 2011 par l’armée israélienne, il avait été condamné à six mois de prison. Le journaliste avait purgé une peine de quatre ans de prison dans le passé.
Reporters sans frontières exige des autorités israéliennes la libération des journalistes, victimes d’arrestations arbitraires et injustifiées, et dénonce une spirale de la répression et de l’intimidation.
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Salah dans une semaine ?

publié le lundi 21 novembre 2011
Comité National de Soutien à Salah Hamouri

 
Toutes les pièces officielles en attestent, Salah devrait sortir de prison le 28 novembre prochain, dans une semaine très exactement.
Le certificat du Comité International de la Croix Rouge (CICR) dûment établi le 26 octobre 2011 (voir ci-dessous) indique très clairement que : « Selon les informations reçues des autorités israéliennes » Salah devait accomplir une peine de 6 ans, 8 mois et 15 jours (période administrative) à compter du 13 mars 2005.
PDF - 302 ko
certificat du CICR
Ce certificat très officiel et très récent est également très clairement signé par la déléguée du CICR sur place, Madame Patricia Remacle. Elle est facilement joignable.
Les tampons du CICR sont clairs et nets et ils ne présentent aucune altération, comme on a pu l’entendre ici ou là. Honteusement. Pour se décharger de ses responsabilités et pour marquer un refus obstiné à intervenir pour que cette libération s’opère le 28 novembre, date donnée par les israéliens eux-mêmes.
L’État français est encore et encore devant ses responsabilités.
Nous nous sommes réjouis de la libération du soldat franco-israélien Guilad Shalit. Il n’est pas excessif de dire – et nous ne les en blâmons pas – que les responsables français ont été particulièrement actifs sur ce dossier.
Mais cela ne fait que souligner du même coup l’attitude aux antipodes qu’ils observent vis-à-vis d’un civil franco-palestinien. L’un avait le « droit » de tuer. Le second, Salah, est un étudiant condamné qui, sans la moindre preuve, à été condamné à cet emprisonnement au « motif » qu’il aurait eu « une intention ».
Preuve supplémentaire s’il en était besoin : des parlementaires de toutes les tendances politiques ont écrit au Président de la République pour être reçus à ce sujet. Aucune réponse. Salah n’a pas été libéré avant terme mais plus encore il nous faut maintenant exiger qu’il sorte à la date prévue ! Et en haut-lieu on fait le « dos rond ». Comment accepter cette dissymétrie ? On continue donc, forts de notre bon « droit », pour exiger la libération de Salah le 28 novembre !
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Salfit : Affrontements lors d’un assaut des forces occupantes sur les maisons des prisonniers libérés

[ 21/11/2011 - 14:53 ] 
Salfit - CPI
Des affrontements ont éclaté entre les habitants de Salfit, dans le nord de la Cisjordanie et les forces occupantes sionistes qui ont pris d’assaut les maisons des prisonniers palestiniens libérés, il y a un mois, dans le contexte de la transaction de prisonniers.
Des sources locales, dans la ville palestinienne de Salfit ont souligné que les affrontements qui ont eu lieu entre les habitants de la ville et les forces occupantes sionistes, à l'aube, lundi 21/11, n'ont pas entraîné de blessures ou d'arrestations.
« Les affrontements ont éclaté après que les  troupes armées de l’ennemi occupant ont pris d’assaut les maisons de trois prisonniers libérés récrément dans la transaction de prisonniers », ont indiqué les sources.
Les sources ont également ajouté, citant les familles de chacun des ex-détenus, Imad Abou Abed, Raed Hassan et de la maison du prisonnier exilé Zahir Jabarin, qu’ils éveillaient dans les premières heures du matin sur les sons des cris des dizaines de soldats lourdement armés, qui ont fait irruption dans leurs maisons, et les ont forcés (y compris les enfants et les femmes) de sortir à l’extérieur de leurs maisons, malgré le froid et la pluie, et les ont fouillées à fond, et ont renversé leurs conten, avant de remettre deux convocations aux deux détenus libérés, Emad Fatuna et Ahmed Hassan qui ont passé 19 ans d’emprisonnement, pour être interpellés par l'officier du renseignement responsable de la région.

Jénine : Les forces occupantes ont pris d'assaut la maison du prisonnier libéré Abdel Rahman Salah

[ 21/11/2011 - 15:30 ] 
Jénine - CPI
Les forces armées de l'occupation sionistes ont pris d'assaut, lundi matin, le 21/11, la maison du prisonnier libéré dans la transaction de prisonniers, le cheikh Abdel Rahman Salah Hassan (59 ans), dans la ville de Jénine, et l’ont fouillée pendant plusieurs heures.
Cheikh Abdel Rahman Salah a déclaré au correspondant du Centre palestinien d'information, qu’il fut surpris par les forces armées de l’occupation qui avaient encerclé sa maison et accompagnées de l'officier du renseignement sioniste qui s'est identifié comme dirigeant du secteur officiel avant de lui informer à inspecter entièrement la maison.
Cheikh Salah a ajouté que l'officier du renseignement l'a interrogé à l'intérieur de sa maison, et lui a envoyé des avertissements qui sera exposé à des poursuites en cas d'exercice de toute action contre les autorités occupantes israéliennes.
Il a ajouté que l’officier du service de renseignement sioniste lui a dit avant de quitter la maison qu'il doit se diriger au siège de renseignement dans le camp de Salem, mercredi prochain, et lui réitérant qu’il est sous le contrôle permanent.
Notons que le Cheikh Salah a passé 10 ans dans les prisons de l'occupation, et a été condamné à 25 ans de prison,  pour ses activités dans les Brigades d’el-Qassam, et souffrait de diverses maladies au cours de son emprisonnement.

France : le "CRIF" veut des députés juifs, à l'Assemblée

20 Novembre 2011
IRIB- Jusqu’à présent, le président du "CRIF" s’était toujours réfugié, sous la bannière de la "laïcité républicaine", pour défendre les actions de son officine et son allégeance totale et aveugle à «Israël».
Désormais, il a laissé tomber le masque, derrière lequel, il dissimulait son communautarisme sioniste arrogant, en publiant sur le site du "CRIF", une tribune, où il dissimule, à peine, son accusation d’anti-sémitisme, à l’égard d’un parti, le PS, pourtant, particulièrement inclusif vis-à-vis des Juifs de France, notamment, au plus haut niveau de sa représentation politique (DSK, Fabius, Montebourg, Lang, Kouchner et bien d’autres ….). L’UMP n’est pas en manque, non plus. Bref, la course au «vote JUIF» bat son plein. Prasquier, lui, vient, ainsi, de démarrer la campagne de Sarkozy, avant même que ce dernier se déclare, officiellement, candidat à sa propre succession. Mais les responsables et élus politiques des partis UMPS ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Quand on accepte de faire, tous les ans, serment d’allégeance au "CRIF", à ses idées fascisantes de domination sioniste, au Moyen Orient -en soutenant, inconditionnellement, la politique coloniale raciste fasciste du régime sioniste auto-proclamé «Israël», sa bellicosité haineuse vis-à-vis de ses voisins - en participant au dîner du "CRIF", chaque début d’année. Alors? qu’on ne s’étonne pas que les Communautaristes du "CRIF" en viennent à revendiquer, publiquement, de telles demandes, sans même plus prendre la peine de les dissimuler, sous un faux-nez laïc républicain. L’action de Richard Prasquier, à la tête du "CRIF", s’aligne sur celle d'Israël, dont le but final c’est de faire «monter» les Juifs de France, en Israël.
Ci-dessous, des extraits de l’article du "Figaro" du 18/11/2011 intitulé : «Législatives, à Paris : le "Crif" dénonce l'éviction d'élus PS», relatant le dictat/chantage communautariste de Richard Prasquier, mais aussi, l’ambiguïté des positions de certains de ces élus Juifs du PS, dont on peut, parfois, se demander à qui ils font allégeance, en choisissant d’embrasser une carrière politique : à la communauté juive, auquel cas, ils représentent et défendent les intérêts, non pas, de tous les Français qui les ont élus, mais des Juifs français de leur circonscription ? A Tel-Aviv, auquel cas, ils utilisent leurs fonctions, pour défendre les intérêts d’un pays étranger.
Législatives à Paris : le "Crif" dénonce l'éviction d'élus PS
Richard Prasquier regrette que des députés garants de la «représentation politique juive» soient sacrifiés, dans le cadre de l'accord conclu entre socialistes et écologistes. Richard Prasquier les appelle «les évincés». Dans une tribune, publiée, sur le site du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), le président de l'association égraine les noms des députés PS qui devraient abandonner leur siège francilien, dans le cadre de l'accord, conclu, cette semaine, entre socialistes et écologistes, pour les prochaines législatives: Serge Blisko, Tony Dreyfus, Danièle Hoffman-Rispal et Daniel Goldberg.
"L'effet d'affichage des noms est désastreux», écrit, ensuite, Richard Prasquier. Selon lui, ces «évincés» sont «garants, dans leur histoire assumée personnelle et familiale, d'une mémoire des persécutions et des luttes commune» et sont «des ponts avec la tradition socialiste», dans une «agglomération parisienne où la représentation politique juive diminue de façon progressive". «…Il est tentant de parler d'antisémitisme, certains l'ont déjà fait et je me garderai de les suivre. Je pense que nous n'en sommes pas là», tempère Richard Prasquier, tout en maintenant que le mot avait été prononcé, dans la communauté juive.
«Le PS aurait dû y penser»
De leur côté, les députés concernés balaient tout soupçon d'antisémitisme. Pour le député, Daniel Goldberg, poussé par la direction du PS à laisser sa circonscription de Seine-Saint-Denis à Elisabeth Guigou, «chacune des quatre situations (des députés cités plus haut) est différente et ne relève pas, à coup sûr, d'un quelconque antisémitisme du PS». «Je ne me suis jamais défini comme autre chose que comme élu de la République, et, accessoirement, comme enfant d'Aubervilliers et La Courneuve, où ma famille est installée, depuis 1930», ajoute-t-il, assurant que ce débat risquait de «favoriser les extrêmes».
Même tonalité, chez Danièle Hoffman-Rispal, élue, dans la 6e circonscription (XIe et XXe arrondissements) promise à la patronne d'EELV, Cécile Duflot. «Je ne peux pas croire, un seul instant, que la dimension confessionnelle ait joué. Je ne pourrais pas avoir ce sentiment, au bout de 37 ans de parti, je n'y serais pas restée, si j'avais senti de l'antisémitisme», explique-t-elle. «Je pense que c'est un hasard, personne n'a voulu enlever de la photo ces personnes, mais ça été remarqué dans la communauté juive», ajoute Danièle Hoffman-Rispal, vice-présidente du groupe d'amitié France-Israël à l'Assemblée, qui est «laïque, mais a des origines qu'elle ne renie pas».
Sans partager une «lecture antisémite» de l'accord, Serge Blisko, député de la 10e circonscription (XIIIe et XIVe), relève, néanmoins, que «la direction du PS aurait dû y penser». «Il est évident que certains élus jouaient, aussi, un rôle, à Paris d,e pont entre la communauté juive et le PS, pour, notamment, montrer que la gauche n'était pas, nécessairement, sur une ligne systématique anti-israélienne», fait valoir le parlementaire, confiant avoir reçu de «nombreux appels d'électeurs éprouvés» par cet accord.
Quand Richard Prasquier, Président du "CRIF" va-t-il exiger que, parmi les candidats à la présidentielle, figure obligatoirement un JUIF ?
Rappel : on estime à 700 000 le nombre de Juifs, en France. La France compte 60 millions de Français, donc, les Juifs représentent un peu plus de 0,01% des Français même pas 1% !!!!!!!!
Le Président du "CRIF", supposé défendre les intérêts des Juifs, en France, ne fait que tenter de raviver les cendres d’un anti-sémitisme qui sert les intérêts de ses Maîtres de Tel-Aviv. Le régime sioniste, depuis sa création, n’a eu de cesse d’attiser les flammes de l’anti-sémitisme, principalement, en Europe, allant même jusqu’à collaborer, comme de nombreux documents le prouvent, pour ce faire, avec le régime Nazi. Les Juifs de France, dit-on, n’aime pas qu’on les «liste»; cela leur rappelle de mauvais souvenirs, alors pourquoi ne s’en prennent-ils pas au président du "CRIF", richard Prasquier, qui affirme, dictatorialement, les représenter, pour soit disant défendre leurs intérêts, mais, en fait, sabote l’intégration des Français de confession israélite, y compris, au sein des partis politiques ?
Richard Prasquier ne veut pas que les Juifs s’intègrent au sein des Nations : il est anti-sémite.
Source : planetenonviolence
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Israël poursuite sa fanfaronnade contre l'Iran

21 Novembre 2011
IRIB- Le ministre israélien de la Guerre a, encore une fois, menacé l'Iran d'attaque militaire. Cité par Press TV, le ministre israélien de la Guerre, Ehud Barak, poursuivant sa fanfaronnade contre l'Iran, a parlé, lors d'une interview avec la chaîne CNN, d'une intervention militaire en Iran, accusant Téhéran d'efforts afin de se procurer d'armes nucléaires. Le verbiage de ce responsable israélien intervient alors qu'Israël est le seul détenteur d'armes atomiques au Moyen-Orient.  
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Le Ministère des Télécommunications ferme une radio israélo-palestinienne

Ecrit par Pierre Tiercin   
21.11.11
La radio pacifiste "Kol Hashalom" (la Voix de la Paix) a été fermé samedi dernier suite à une décision du Ministère israélien des Télécommunications.
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Fondée en 2004 et animée par des militants israéliens et palestiniens, Kol Hashalom s'inspirait de la très célèbre radio pirate d'Abbie Nathan et transmettait depuis sept ans un message d'ouverture, promouvant le dialogue entre israéliens et palestiniens.
La police est venue arrêter Mossi Raz, ex-député du parti Meretz à la Knesset et directeur de Kol Hashalom, pour l'interroger et lui ordonner de stopper ses émissions. Menacé d'être jugé puis incarcéré, M. Raz a appelé la station et appelé à l'interruption des émissions.
Selon le Ministère israélien des Télécommunications, "le Ministère a mené une opération de supervision des ondes contre une station de radio pirate avec la coopération de la police israélienne, tout comme il aurait agit contre toute autre station illégale".
La décision de la fermeture a été prise par le parquet israélien suite à la saisine du Procureur Général par le député du Likoud Danny Danon, sous le prétexte qu'il s'agirait d'une "station-pirate dont le contenu est inacceptable et incite à l'hostilité envers Israël".
La station, dont les studios sont basés à Jérusalem-Est et les émetteurs installés à Ramallah, dépend ainsi du contrôle de l'Autorité Palestinienne dont elle a reçu une licence en règle.
"Sur ordre du Ministère des Télécommunications, la police a fait fermer notre antenne hier, en prétextant qu'il s'agirait d'une station-pirate, ce qui est faux", revendique M. Raz. "Il s’agit d’une manœuvre antidémocratique, car nous dépendons de l’autorité palestinienne, et non de la loi israélienne".
Alors qu'une lettre officielle avait été envoyé à Kal Hashalom le 4 novembre pour demander la fin de leurs activités jugées illégales, la station avait demandé du temps pour formuler une réponse, expliquant qu'elle opérait légalement sous le couvert d'une licence officielle et payait sa redevance comme elle se devait.
Soulignant que la radio n'avait jamais reçu le moindre avertissement de la part de la justice israélienne avant d'être brutalement fermée après sept ans d'exercice, M. Raz dénonce une décision politique.
La radio, qui émettait sur 107.2FM en hébreu et  107.2 en arabe, poursuit ses activités sur internet. 
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Malgré l'accord de réconciliation, le Jihad Islamic boycottera les élections

Ecrit par Pierre Tiercin   
21.11.11
Un des dirigeant du Jihad Islamic, Ahmed al-Modalal, a rapporté dimanche à PNN que son mouvement ne participerait pas aux élections à venir, même si le Hamas et le Fatah forment un gouvernement d'unité nationale.
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L'emblème du Jihad Islamique
Il explique qu'il refuse notamment de reconnaître les Accords d'Oslo.
A. Al-Modalal a toutefois indiqué à PNN que la position du Jihad Islamique pourrait changer, alors que le groupe s'apprête à étudier la situation. Il a également signifié que son mouvement soutient la réconciliation du Fatah et du Hamas, et que le Jihad Islamique ne serait pas un obstacle à sa mise en oeuvre.
Khader Habib, un autre dirigeant du Jihad Islamique, avait déjà rapporté que le mouvement étudiait l'éventualité de se joindre aux élections à venir, mais que cela dépendrait du résultat de la rencontre de Mahmoud Abbas avec Khaled Meshaal au Caire le 24 novembre.
K. Habib a aussi demandé à ce que les élections se tiennent dans une "atmosphère positive" si elles devaient avoir lieu, ce qui incluerait selon lui la fin des arrestations politiques et des "campagnes médiatiques incendiaires" ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques aujourd'hui détenus par le Fatah et le Hamas.
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Hamas et Fatah se sont mis d'accord sur le nom d'un possible Premier Ministre d'union

Ecrit par Thiry   
21.11.11
La chaîne de télévision Al-Wattan, affirme ce Lundi que les leaders du Fatah et du Hamas se sont mis d’accord sur le nom d’un possible Premier Ministre.  
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Abu Shahla possible futur Premier Ministre d'unité nationale
Il s’agit de Mamoun Abu Shahla. L’information a été rapportée par Raya Radio news network. L’Autorité Palestinienne n’a pas encore confirmé officiellement.
Portrait d’un homme d’affaire influent. 
Abu Shahla est un comptable et homme d’affaire né à Saint-Jean d’Acre en 1943. Elevé à Gaza, avant d’émigrer en Egypte  puis aux Etats-Unis. Pendant 22 ans, il a passé son temps à travailler entre la Palestine, la Jordanie, l’Egypte ainsi qu’aux USA. Il est titulaire au par ailleurs, la nationalité britannique. A. Shahla est marié et père de 4 enfants qui ont vécu a Gaza pendant 5 ans. 
Son domaine d’activité varie de la sous-traitance, à l’approvisionnement de matériel médical en passant par le commerce d'outils informatiques. Il fait partie du conseil administratif de la Banque de Palestine, l’Université Al-Azhar, Atta Gaza society, du Palestinian Trade center, et de la Palestinian Telecommunications Company.
L’actuel Premier Ministre Salam Fayyad avait annoncé sa démission la semaine passée pour ne pas se mettre en travers, dit-il, de la réconciliation palestinienne. En effet, sa nomination était contestée par le Hamas en 2009. Son départ demeure l’une des conditions sine qua non à la création d’un gouvernement d’union nationale avec l’autorité palestinienne de Mr Mahmoud Abbas. 

Etude : "Des hommes d'affaires palestiniens ont investi pour 2,5 milliards de dollars dans les colonies et en Israël en 2010"

Israël - 21 novembre 2011
Par Saed Bannoura
L'étude a été conduite par Issa Smeirat, 43 ans, dans le cadre de son DEA. C'est la première étude de ce genre, et ses résultats ont surpris les responsables palestiniens et israéliens, rapporte le quotidien israélien Ha'aretz, qui précise que si ces sommes avaient été investies en Cisjordanie, elles auraient permis la création d'au moins 213.000 emplois.
Selon l'étude, 16.000 hommes d'affaires palestiniens de Cisjordanie , détenteurs d'autorisations permanentes délivrées par Israël pour entrer dans le pays et y faire des affaires, ont créé des entreprises en Israël et dans les colonies des territoires occupés, dont plusieurs usines et compagnies ayant de nombreuses filiales, qui paient toutes des taxes à Israël.
Smeirat a également étudié les raisons qui poussent ces investisseurs palestiniens à investir en Israël et dans les colonies illégales, en particulier depuis que, étant donné la sensibilité de la question, de plus en plus d'organisations, d'activistes et de responsables palestiniens appellent à boycotter Israël et les produits des colonies.
Interviewé par Ha'aretz, le chercheur a déclaré que la sensibilité de cette question empêchait la publication de l'identité des investisseurs, ajoutant que pendant qu'il conduisait sa recherche, le ministre palestinien de l'Economie nationale en Cisjordanie , celui-là même qui a lancé la campagne de boycott des produits des colonies, avait affirmé que l'Accord de Paris n'interdisait pas l'investissement dans les colonies.
Il faisait référence au Protocole sur les Relations économiques, qui est en annexe à l'Accord Gaza-Jéricho, le premier accord de paix signé entre Israël et l'Organisation de Libération de la Palestine le 4 mai 1994.
L'accord a défini les relations entre les deux parties puis a été intégré et supprimé par l'Accord Oslo 2, connu sous le nom d'Accord intérimaire sur la Cisjordanie et la Bande de Gaza des 24 et 28 septembre 1995.
L'étude de Smeirat a été présentée à la fin de l'été dernier à l'Université al-Quds. Le chercheur a obtenu des informations détaillées des Services palestiniens du Commerce et de l'Industrie sur les investisseurs palestiniens en Israël et dans les colonies.
Il a réussi à contacter 540 investisseurs et a remis 420 questionnaires à d'autres investisseurs, mais seuls 374 d'entre eux l'ont rempli et renvoyé. Il a pu également conduire des entretiens directs avec 120 investisseurs.
Son étude révèle que la plupart d'entre eux parlent couramment l'hébreu et plus de la moitié ont 40 ans et plus, ce qui indique que ces hommes d'affaires ont travaillé en Israël avant que l'Etat ne ferme ses frontières aux Palestiniens, au début des années 90.
Environ 23% d'entre eux ont travaillé en tant qu'ouvrier en Israël avant de créer leurs entreprises et commerces, et seuls 0,5% ne parle pas hébreu.
1/5 des investisseurs ont déclaré que leurs entreprises sont en Israël, dans les colonies israéliennes, en Cisjordanie ou à l'étranger ; 1/5 ont dit que leurs investissements se trouvaient seulement en Israël et dans ses colonies.
Environ 60% d'entre eux ont dit que leur toute première expérience d'investissement avait eu lieu en Israël.
Le chercheur a dit que selon lui, la raison principale qui encourage des investisseurs palestiniens à investir en Israël et dans ses colonies réside dans la capacité limitée des investissements palestiniens, principalement depuis qu'Israël contrôle 60% de la Cisjordanie occupée, qu'il contrôle également toutes les ressources naturelles, en particulier l'eau, en plus des restrictions israéliennes sur la liberté de circulation des personnes et des biens, avec un contrôle sur tous les passages frontaliers en Cisjordanie et la fermeture des marchés israéliens aux produits palestiniens.
Les restrictions israéliennes ont eu pour conséquence une montée en flèche des coûts de production en Cisjordanie , comparés aux mêmes coûts en Israël, ceci ajouté à la forte augmentation du prix des terres palestiniennes (à vendre ou à louer), à l'augmentation des prix de l'eau, de l'électricité, et aux longues périodes d'attente que doivent supporter les investisseurs lorsqu'ils importent des matières premières à cause des restrictions israéliennes aux frontières. Ces facteurs augmentent les coûts de production d'environ 30%.
Les capitaux des 16.000 investisseurs palestiniens dans les secteurs de l'Autorité palestinienne sont répartis comme suit : 3.300 investisseurs à Hébron, 3.100 à Ramallah, 4.000 à Naplouse et 2.000 à Bethléem.
Selon Smeirat, les investissements palestiniens s'élèvent à environ 7 milliards de dollars US ; 5 milliards de $ environ ne sont pas investis en Israël et dans ses colonies, mais surtout à l'étranger, en projets ou en actions, un problème qui pose un défi important pour les opportunités d'investissements en Cisjordanie .
Source : IMEMC
Traduction : MR pour ISM
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Séjour en Palestine. Octobre 2011. Chronique de la vie quotidienne en Cisjordanie

Cisjordanie - 21 novembre 2011
Par Sophie
Ceci n’est pas, à proprement parler, un compte-rendu de mission mais une narration des choses vues, d’évènements vécus pendant quinze jours, et des sentiments, émotions, angoisses, qu’ils ont suscités en moi.
Je n’étais jamais allée en Palestine. Je souhaitais depuis longtemps aller sur place et je me suis décidée en répondant à l’appel de l’UAWC (Union of Agricultural Work Committees) pour participer à la cueillette des olives, pendant laquelle la présence d’internationaux est censée modérer les attaques des colons israéliens contre les paysans palestiniens.
Séjour en Palestine. Octobre 2011. Chronique de la vie quotidienne en Cisjordanie
Que dire ? Que raconter ? Je n’ai pas vécu de moments très violents, tendus et je ne nous ai pas sentis, - l’ensemble des participants et moi -, réellement en danger. Je dirai avoir vécu la « chronique ordinaire de la vie en Palestine sous occupation israélienne », et sans encore en connaitre tous ses aspects dans les détails : entraves à la liberté de circuler, papiers d’identité différents selon les catégories de population, autorisations multiples à demander aux autorités israéliennes, qui sont accordées ou pas, selon « l’air du moment » ou l’humeur du préposé.
J’ai commencé mon séjour à Al Quods (Jérusalem), dans la vieille ville. Un premier choc ! Des soldats israéliens à de nombreux carrefours, jeunes, souvent débonnaires, mais bien là, mitraillettes au poing (photo ci-dessus). Des caméras de vidéosurveillance, beaucoup de drapeaux israéliens et de soldats(tes), notamment près de Bab el Maghariba, la porte d’entrée des non-musulmans pour accéder à Haram-ash-Shariff, le Mont du Temple. Contrôle israélien à l’entrée.
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Cette porte est proche du Mur des Lamentations. Voir ces deux lieux sacrés, l’un pour les Musulmans, l’autre pour les Juifs, au-dessus desquels flottaient tant de drapeaux israéliens et « gardés » par tant de soldats en armes a provoqué, en moi, un sentiment diffus d’angoisse.
Arrivée pendant la fête juive de Soukkot (Fête des Tabernacles), j’ai vu pendant ces jours des foules de Juifs, souvent coiffés de chapeaux ronds ou de toques, avec papillotes, vêtus, hommes et femmes, de noir et blanc uniquement, traverser tout Jérusalem à pied, par familles entières, groupes compacts, pour se rendre au Mur des Lamentations. Ce faisant, ils traversaient les souks arabes en « traçant » droit devant eux, sans regarder ni à droite ni à gauche. La population locale n’existait pas ! Impressionnant et dramatique.
Visite au Centre Culturel Français Chateaubriand. Plaisir de converser avec le personnel ; des Palestiniens parlant français, qui m’expliquent le fonctionnement du Centre.
Visite du Mont des Oliviers avec Diane, une américaine de l’Oregon, pasteur. Nous découvrons au fil du jour que nous sommes là pour la même raison, participer à la cueillette des Olives. Le Mont des Oliviers ? Oui, beaucoup de beaux monuments à voir (églises de tous cultes, mosquées, le jardin de Gethsémani avec ses oliviers bimillénaires…). Mais le cœur à faire du tourisme n’y est pas.
Ce sera tout pour la visite de Jérusalem ; manque de temps et surtout aucune envie de connaitre le Jérusalem Ouest. Ce premier contact est suffisamment édifiant et douloureux.
Puis séjour près d’Al Khalil (Hébron) pour la cueillette des olives, où je me suis retrouvée avec d’autres français, membres de l’AFPS.
Déroulement du séjour : Les journées se passaient entre cueillette quelques heures chez un paysan et sa famille, ou bien participation à l’inauguration,- en présence d’officiels, de l’armée, la police, les pompiers, les enfants des écoles-, de la saison de cueillette des olives (Bethléem et Sufir)
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Ou bien, participation à une manifestation contre la construction du Mur (Al Masara). L’après-midi était consacrée soit à des réunions soit à la visite de villes voisines, Bethléem ou Al Khalil, ou de fabriques. Le soir, discussion avec notre hôte qui parlait français et n’a pas ménagé sa peine pour nous informer sur la vie au quotidien des Palestiniens. Quel abime entre notre vie de français vivant dans un pays en paix depuis longtemps, en démocratie encore malgré tout, et la vie des palestiniens sous occupation israélienne !
Première cueillette dans un champ surplombé par une colonie récente : quelques mobilhome, quelques maisons en dur. Très peu d’olives sur les arbres. Manifestement les colons étaient passés avant nous. Présence de deux puis trois soldats israéliens nous surveillant. Un olivier, plus proche de la colonie, était encore couvert d’olives. Nous commençons la cueillette, ragaillardis. Arrivée d’un colon qui agresse verbalement le paysan : « Pourquoi tu as amené ici des antisémites français… ».
A un moment le colon, furieux, renverse, d’un coup de pied, deux seaux d’olives dans les broussailles. Nous ramassons imperturbablement les olives, pendant que colon et paysan s’invectivent. La consigne nous est alors donnée de partir vite, les colons ou l’armée ayant appelé la police, qui, elle, a le droit de reconduire « les indésirables » directement à la frontière.
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Les jours de cueillette suivants se sont passés sans confrontation, mais toujours avec cette présence de colonies installées sur les hauteurs. Un jour, nous avions sur l’autre versant de colline, face à nous, un colon, seul, débitant des troncs de pins à la tronçonneuse, sur un terrain calciné. Les colons avaient mis le feu à des terrains, puis les avaient replantés en jeunes oliviers. A qui appartenaient ces terrains ?
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Un autre jour, nous n’avons pu faire la cueillette. Il fallait demander l’autorisation aux autorités israéliennes qui, apprenant qu’il y aurait des Français, ont refusé l’autorisation.
A chaque cueillette, nous étions remerciés par la famille paysanne soit par un thé au thym ou autre plante aromatique, soit même par des repas délicieux. Quel contraste avec la vue de soldats en armes et des drapeaux de l’occupant !
Réunion de la Coopérative : Le but de cette réunion était de faire le point sur l’avancement du projet de création d’une usine de fabrication de jus de raisin, à Hal Hul. Ce projet se fait en partenariat entre l’AFPS de Bretagne et la Coopérative Sanabel. Le terrain est acheté. L’AFPS mettra en place un système de participation financière de ce projet. Plusieurs échantillons du produit sont présentés.
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Retour dans la région d’Al Khalil de prisonniers sortis de prison en échange de la libération du soldat Gilad Shalit.
Nous étions un groupe de français visitant la fabrique de verre soufflé et de céramiques de Hal Hul. Klaxons de voitures, clameurs, mots d’ordre, slogans… Un cortège d’hommes, femmes, enfants, drapeaux verts agités, et des hommes portés en triomphe sur des épaules. Ce sont quelques-uns des prisonniers libérés de la région. Le défilé dure bien une heure, puis arrivent les voitures militaires israéliennes, les soldats qui s’efforcent de disperser la foule et de dévier la circulation automobile.
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Visite de Bethléem : Joie et impression de liberté de voir, enfin, des drapeaux palestiniens sur les bâtiments publics, en ville, et non plus les drapeaux israéliens. Mais personnellement, je n’ai pas beaucoup aimé cette ville. Trop de touristes. Par manque de temps nous n’avons pu voir le Mur et ses graffitis, ni les camps de Dheisheh et Aida. Et, de retour en France je découvre que la Compagnie Al Rowwad est installée dans le camp de Aida. A voir, lors d’un prochain séjour.
Visite d’Al Khalil (Hébron) : Que dire de cette ville qui a la particularité d’abriter, outre la colonie voisine de Kiryat Arba, des colons au sein de la ville elle-même, colons protégés par un fort contingent de militaires. Que ce serait une belle ville sous d’autres latitudes. Ici, nous avons un souk avec environ un quart des magasins ouverts ; des grillages au-dessus des ruelles du souk, souillés par les ordures jetées par les colons habitant les étages supérieurs : ordures, parpaings, pierres…. (photos 12, 13)
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Que l’entrée et la sortie de la vieille ville se fait par des portillons filtrant les passages. Dispositif complété par un poste militaire avec soldats israéliens en armes. Soldats également stationnés sur les toits et au coin des rues. Et l’on m’a raconté que, pour obliger les Arabes à partir du souk, les colons renversaient les étals, saccageaient les boutiques et même faisaient leurs besoins dans les échoppes. Et puis, la tragédie de la mosquée d’Ibrahim divisée en une section juive et une section musulmane. En février 1994, pendant la fête juive de Pourim qui coïncidait avec le mois du Ramadan, un colon juif originaire de Brooklyn, le Dr Baruch Goldstein, tira sur des musulmans en prière, tuant 29 hommes et garçons et blessant 200 personnes. De plus… Quelle barbarie… un mémorial est érigé en hommage à cet homme !
Manifestation contre le projet de construction du Mur à Al Masara :
Chaque vendredi, le Comité de villages organise une manifestation contre le projet. Nous y allons. Beaucoup d’internationaux français, italiens, américains, pacifistes israéliens et d’habitants des villages accompagnés des responsables du Comité.
Nous avançons vers le lieu de construction prévu, accompagnés par un orchestre de percussions jouées par des internationaux. A un point du parcours, arrivé de véhicules militaires israéliens et d’une quinzaine de soldats armés de mitraillettes, matraques, casques et gilets pare-balles, comme d’habitude. Ils forment un cordon nous barrant le passage. Corps à corps entre la première ligne de manifestants et les soldats.
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Les soldats s’en prennent plus violemment à deux Palestiniens, responsables de l’organisation.
On me dira plus tard que la tactique des soldats est de provoquer les responsables palestiniens pour les arrêter. Bousculades, avancées, reculs se succèdent. On s’installe pour un sit-in, le calme revient un peu. Merveilleux italiens, toujours créatifs et inventifs ! Ils (ou plutôt « elles ») arrivent
avec une grande marmite de pâtes en sauce, assiettes en plastiques, couverts, eau… Le dessert, un clafoutis, est apporté par les Françaises…. Un vrai festin. A un moment, des Italiennes vont en proposer aux soldats. Quelques paroles... quelques sourires… mais les soldats restent sur leur réserve.
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Je regarde un grand soldat israélien noir. Le regard fixé sur la ligne d’horizon lointain, il ne peut s’empêcher de sourire et on le sent prêt à éclater de rire. Les soldats nous photographient pour leur service de renseignements, nous les photographions pour garder un souvenir de ce jour banal en terre de Palestine.
Des jeunes gens qui font leur service militaire (3 ans pour les garçons, 2 ans pour les filles). Que pensent-ils ? Veulent-ils vivre ainsi, dans un pays sur-militarisé, toute leur vie, celle de leurs enfants, de leurs petits-enfants… ?
Discours des responsables du Comité de villages, d’un pacifiste israélien et, peu à peu la manifestation se disperse. Elle est suivie par une réunion générale dans la salle du Comité de village, mais mon anglais est trop faible pour comprendre et je sors… pour photographier les plantes épineuses qui poussent sur le terre-plein… la merveilleuse nature… moment de bonheur.
Dans l’avion du retour (Compagnie El Al) je me referme sur moi-même pour éviter tout contact, toute conversation avec mes voisins. Une angoisse diffuse me serre le cœur. Pour l’instant, je ne peux que dire : Allez sur place, allez voir ce qu’est la vie des Palestiniens sous occupation israélienne, allez voir comment Israël s’approprie chaque jour davantage de terre palestinienne. Rappeler aussi aux Occidentaux, dont je suis, que nous avons une grande responsabilité dans cette injustice historique faite aux Palestiniens. Tout d’abord en 1948, pour avoir favorisé la création de l’Etat d’Israël puis, à mon avis, pendant la seconde guerre mondiale avec l’Holocauste, crime contre l’Humanité sans contestation possible, mais dont l’instrumentalisation freine, affaiblit, tétanise le mouvement de solidarité qui devrait entourer plus amplement le peuple palestinien.
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Après les Sumrain, à qui le tour ?

Jérusalem - 21 novembre 2011
Par Wadi Hilweh Information Center
L'ensemble des habitants palestiniens de Silwan, à l'est de Jérusalem occupée voient l'expulsion prochaine de la famille Sumrain comme un désastre pour le quartier, a révélé un sondage conduit par les habitants de Silwan le 13 novembre sur le transfert possible de la propriété de la maison à un colon. Ils redoutent ce que peut impliquer cette expulsion pour leur avenir.
Après les Sumrain, à qui le tour ?
La famille Sumrain chez elle, à Silwan
Les personnes interrogées déclarent que la localisation stratégique de la maison en fait une prise clé pour le contrôle du village par les groupes colonialistes. S'ils réussissent à s'emparer de la maison, le harcèlement et les dangers que subissent les résidents par les gardes de sécurité des colons ne vont faire que s'aggraver encore davantage, et dégradera ce qui leur reste de vie privée, puisque le réseau de caméras de surveillance installées par les colons doit être développé.
Le sondage indique que la maison de la famille Sumrain est devenue un symbole pour beaucoup d'habitants, et un point critique dans la lutte pour Silwan. Beaucoup ont exprimé leur crainte qu'une expulsion réussie ne galvanise la confiance des colons et leur projet de s'emparer du quartier tout entier, entraînant ainsi de nouveaux creusements autour de la "Cité de David" et d'autres vols de maison.

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Localisation de la maison de la famille Sumrein
Les habitants ont aussi exprimé la nécessité urgente de rester unis face à la pression croissante des mainmises colonialistes, et de se tenir informés des projets des colons.
Une des personnes interviewées a déclaré que "nous ne devons pas oublier que les colons sont soutenus non seulement par l'Etat d'Israël, mais aussi par les Etats-Unis, tandis que nous, les Palestiniens, sommes seuls. Tout ce que nous voulons, c'est mener notre vie, pendant qu'ils cherchent à nous déposséder de nos biens. C'est une situation extrêmement dure, mais nous n'abandonnerons jamais."
Le 20 novembre, les habitants du quartier ont installé une tente de protestation contre l'expulsion de la famille Sumrain, prévue le 28 novembre.
La famille a reçu l'ordre de payer 2 millions de shekels (390.000€) au "bureau d'exécution", en dépit du fait que le règlement de la somme ne mettrait même pas fin, pas plus qu'il ne ralentirait, le processus d'expulsion.
Une fois expulsée, le "bureau exécutif" transfèrera la propriété de la maison à l'organisation colonialiste Elad, qui est le fer de lance du mouvement colonialiste à Wadi Hilweh. L'organisation jouit d'un énorme soutien de la part d'organismes d'Etat comme l'Autorité israélienne du Patrimoine et les offices de tourisme pour leur projet archéologique de "Cité de David". 
Traduction : MR pour ISM
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