mardi 12 avril 2011

Adidas : ne travaillez pas avec l’apartheid israélien

 
Réseau solidarité Palestine/Rome
publié le lundi 11 avril 2011.
Le 8 avril, des militants du réseau solidarité Palestine/Rome ont organisé une action de boycott dans le magasin Adidas, via del Corso, dans le centre historique de Rome.
(JPG) Le même jour que le marathon de Tel Aviv, et peu après celui de Jérusalem, le 25 mars, tous les deux sponsorisés par Adidas, des militants en tenue de course à pied ont piqué un sprint à l’intérieur même du magasin, dénonçant l’usage d’évènements sportifs par l’État d’Israël pour essayer de redorer son image et de masquer sa politique d’occupation, de colonisation et d’apartheid.
Depuis 1967, Israël a transféré près de 500 000 colons dans les territoires palestiniens occupés, en violation du droit international et de dizaines de résolutions des Nations-Unies, obligeant des Palestiniens à quitter leurs terres et réduisant la Cisjordanie à quelques parcelles de terres isolées, séparées entre elles par des check-points, des bases militaires, des colonies, et le « mur d’apartheid ».
A Tel Aviv, ces mêmes soldats israéliens, chargés de mettre en œuvre cette politique, ont participé au marathon sans même avoir à régler les frais d’inscription, une unité de l’armée s’étant chargée de les inscrire.
Le marathon de Jérusalem ne faisait pas que réserver une course spéciale aux soldats israéliens, il les faisait passer par la colonie illégale de Pisgat Ze’ev. En outre, le marathon était organisé par la municipalité de Jérusalem, responsable des expulsions continuelles de familles palestiniennes et des démolitions de maisons palestiniennes dans Jérusalem-Est occupée, une politique qui pratique l’épuration ethnique et vise au contrôle de la ville par Israël.
Une large coalition d’organisations de la société civile palestinienne, soutenue par une campagne internationale, a appelé Adidas à retirer son parrainage des marathons en Israël et à respecter l’appel palestinien pour le boycott des évènements culturels et sportifs israéliens jusqu’à ce qu’Israël se mette en conformité avec le droit international.
Adidas, cependant, a choisi de travailler avec l’apartheid, incapable de s’engager dans le « respect les règles qu’on peut attendre d’une entreprise responsable ».
A Rome, les militants ont appelé les clients à soutenir l’appel pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BDS) contre Israël, s’inspirant de la campagne de boycott international qui a contribué à mettre fin au régime d’apartheid en Afrique du Sud. Ils ont aussi appelé les clients à soutenir le boycott des entreprises, comme Adidas, qui tirent profit d’activités foulant aux pieds les droits des Palestiniens.
http://www.bdsmovement.net/2011/adi...
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Le footballeur Thuram rencontre des enfants palestiniens réfugiés

11 avril 2011 – Le footballeur français de renommée internationale Lilian Thuram a rencontré lundi des enfants palestiniens vivant dans un camp de réfugiés entre Jérusalem et Ramallah, dans les Territoires palestiniens occupés, dans le cadre d'une visite destinée à soutenir les programmes éducatifs de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).

« J'ai tellement entendu parler des enfants de Palestine et de l'environnement dans lequel ils grandissent. Aujourd'hui, j'ai pu constater leur enthousiasme et leur détermination à réussir. J''espère qu'ils ont apprécié autant que moi la session d'entraînement d'aujourd'hui », a dit Lilian Thuram après avoir visité l'école du camp de réfugiés de Qalandia soutenue par l'UNRWA et dispensé un entraînement aux enfants.

Le footballeur a ensuite assisté à un match amical entre les jeunes footballeurs habitant dans le camp.

« Lilian est une légende vivante du football. C'est merveilleux pour les écoliers de l'UNRWA d'avoir eu la chance d'être entraînés par lui et d'avoir été les témoins de son extraordinaire talent. Lilian est exactement le genre de modèle dont nos élèves doivent s'inspirer et nous sommes très reconnaissants à la Fédération palestinienne de football et au gouvernement français d'avoir rendu possible sa visite », a déclaré le porte-parole de l'UNRWA, Chris Gunness.

« En ces temps de tumultes, l'influence stabilisatrice du travail de l'UNRWA en termes de développement humain auprès des communautés les plus marginalisées de la région n'a jamais été aussi important », a-t-il ajouté.

Le Consul général de France à Jérusalem, Frédéric Desagneaux, a pour sa part déclaré que cette visite mettait en lumière le soutien fort et continu de la France à l'UNRWA et à son action pour le développement humain.

« La coopération entre l'UNRWA et le peuple palestinien est ancienne et mon gouvernement est fier de travailler si étroitement avec l'UNRWA depuis si longtemps. Amener Lilian ici est une véritable joie pour nous, cette visite montre aux Palestiniens le type de développement sportif et humain qu'ils peuvent atteindre », a dit M. Desagneaux.

A travers sa contribution au budget général de l'UNRWA, la France soutient l'éducation de près de 500.000 enfants sur les cinq terrains d'opération de l'Agence (Gaza, Jordanie, Liban, Syrie et Cisjordanie).

L'UNRWA fournit également des services sociaux, de santé et d'urgence à des populations qui comptent parmi les plus défavorisées du Moyen-Orient. Pour l'année dernière seulement, la contribution de la France s'est élevée à presque 10 millions de dollars dont 6 millions ont permis de soutenir les programmes de base.
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Le Hamas a droit à la contrebande d'armes

Gaza - 11 avril 2011
Par Khaled Amayreh
Le Hamas a un droit absolu moral, légal et humain à défendre le peuple de Gaza contre les incessantes attaques israéliennes. Mais pour mener à bien cette tâche hautement éthique, il doit faire entrer des armes de divers types dans la Bande de Gaza. Sinon, les Gazaouis seront les victimes faciles de la machine de mort israélienne, comme nous venons de le voir ces derniers jours ainsi que lors de l'attaque israélienne contre l'enclave côtière il y a plus de deux ans. Depuis le 7 avril, les forces israéliennes ont tué 20 Palestiniens, dont la majorité étaient des hommes, des femmes et des enfants innocents, comme le montrent les images atroces qui continuent de nous parvenir de Gaza.
Le Hamas a droit à la contrebande d'armes
Israël cherche souvent à dépeindre la contrebande d'armes dans la Bande de Gaza comme la ligne rouge ultime ou un tabou inviolable qu'il faut absolument interdire. Israël est allé trop loin dans l'imposition de ce point de vue. La semaine dernière, les avions de guerre israélien auraient frappé une voiture à Port Soudan, ville de la Mer Rouge soudanaise, tuant deux Soudanais. Des sources israéliennes ont suggéré que l'attaque criminelle ciblait un Palestinien impliqué dans la contrebande d'armes à Gaza. Cependant, tous les signes indiquent que le Palestinien visé n'était pas dans la voiture.
De plus, Israël a mené des raids criminels et des assassinats de Palestiniens et autres soupçonnés de faire passer, en contrebande, des armes dans l'enclave sous blocus.
Les arguments et les justifications d'Israël à cet effet doivent être rejetés avec le plus grand mépris qu'ils méritent puisque ils impliquent que la population de Gaza n'a aucun droit à l'auto-défense contre l'arsenal de mort israélien hautement sophistiqué.
Ce raisonnement est aussi inacceptable qu'immoral.
Nous savons tous que les combattants juifs du ghetto de Varsovie, en 1943/44 ont dû faire de la contrebande d'armes et de nourriture pour tenir et se défendre en face des forces SS. Inutile de dire que le Hamas et les autres factions palestiniennes font exactement la même chose.
Le monde doit cesser de voir les efforts déployés par le Hamas pour défendre les vies palestiniennes contre les attaques meurtrières nazis d'Israël comme une bizarrerie ou quelque chose d'aberrant et d'anormal car le faire revient à gober le récit israélien.
Israël, régime terroriste par excellence, est totalement disqualifié pour donner des leçons au monde, et certainement pas à ses victimes, sur le terrorisme. Israël lui-même est fondé sur le terrorisme, le nettoyage ethnique et le vol de terre, et est donc dépourvu de tout crédit moral qui pourrait l'autoriser à se plaindre des initiatives de résistance que les Palestiniens opprimés essaient de mettre sur pied pour gagner leur liberté et assurer leur survie.
De plus, les États arabes voisins ont l'obligation morale et religieuse absolue d'aider les Gazaouis à se défendre et à se protéger, eux et leurs enfants, des attaques néo-nazies.
Pour cette raison, on peut dire qu'il n'est plus acceptable que le nouveau régime égyptien continue d'empêcher que des armes entrent à Gaza par l’Égypte. Bien sûr, l'idéal serait que la révolution égyptienne qui a renversé Hosni Moubarak, l'agent sioniste, prodigue une aide active à la population de Gaza sous blocus. Ce ne serait rien d'autre que le devoir arabe et islamique de l’Égypte. Cependant, puisqu'il ne serait pas sage, comme de nombreuses voix prudentes l'affirment, de se ruer dans une confrontation prématurée avec Israël, il est impératif que les nouveaux dirigeants du Caire fassent leur maximum pour en finir avec des années de collusion et de complicité de Moubarak avec les sionistes contre la population de Gaza injustement persécutée et brutalisée.
Il y a des milliers de façons par lesquelles l’Égypte peut aider le peuple de Gaza à se défendre et à se protéger contre le nazisme israélien.
Il est clair que le Hamas et les autres factions palestiniennes ne cherchent pas à égaler Israël d'un point de vue militaire. C'est à l'évidence hors de question. Cependant, ne pas atteindre une parité avec l'entité sioniste ne doit en aucun cas signifier de rester assis sur sa chaise, sans rien faire, à observer le massacre israélien de civils innocents. Il faut établir une certaine dissuasion pour convaincre les nazis de notre époque qu'il y a un prix à payer chaque fois qu'Israël lance une nouvelle attaque sur notre peuple virtuellement sans défense.
Peut-être pouvons-nous prendre exemple sur la Seconde Guerre mondiale. A un moment donné, le chef nazi Adolph Hitler a envisagé d'utiliser l'agent toxique Sarin, qui attaque et paralyse le système nerveux, contre les villes et les centres de population alliées. Toutefois, le Führer a finalement été convaincu que l'utilisation du gaz aurait un effet boomerang et que des millions d'Allemands périraient dans les raids chimiques de représailles sur les villes allemandes.
La dissuasion marche.
On sait bien qu'un énorme fossé existe entre la puissance de feu massive d'Israël et ce que le Hamas et les autres factions palestiniennes peuvent mobiliser. Mais ce fossé ne doit en aucun cas faire que les Palestiniens succombent à la volonté sioniste, qui est fondée sur le mensonge et l'oppression.
Les Palestiniens n'ont pas besoin de F16 et d'hélicoptères Apache pour dissuader Israël. Mais il leur faut quelques autres armes sophistiqués et principalement défensives pour qu'Israël réalise que toute attaque aura un prix.
C'est la responsabilité des États arabes révolutionnaires d'aider à fournir aux combattants de la liberté à Gaza les moyens qui les aideront à empêcher la machine de mort d'Israël de tuer davantage d'enfants, de femmes et d'hommes palestiniens.
Les États arabes peuvent mener à bien cette très noble et très morale tache aussi discrètement que possible, mais elle doit être entreprise parce que ne pas le faire revient à être un jouet entre les mains d'Israël et l'encourager à assassiner davantage de gens innocents.
Répétons-le, le Hamas et les autres factions de la résistance palestinienne ne veulent pas déclencher une confrontation tout azimut entre des États comme l’Égypte et le régime sioniste. Les Palestiniens savent bien que ces États arabes doivent d'abord mettre le pays en ordre et restaurer la stabilité. Mais à tout le moins, ces régimes arabes doivent montrer à Israël que les temps ont changé et en finir, une bonne fois pour toutes, avec la complaisance de l'ère Moubarak.

L’or et la pierre

publié le mardi 12 avril 2011
Uri Avnery – 9 avril 2011
 
Il y a quelque chose de tragi-comique dans le personnage de Richard Goldstone.
Il y eut d’abord une furieuse tempête lors de la publication du rapport Goldstone originel.
Quel monstre ! Un Juif qui se prétend sioniste et amoureux d’Israël et qui publie les calomnies les plus abominables contre nos valeureux soldats, se faisant le collaborateur et le complice des pires antisémites du monde ! Le prototype même du Juif honteux ! Pire encore, un “mosser” – un Juif qui livre un autre Juif aux Goyim malveillants, le personnage le plus détestable du folklore juif.
Et maintenant le revirement. Goldstone, le Juif qui s’est rétracté. Goldstone qui a reconnu publiquement qu’il avait tort sur toute la ligne. Que l’armée israélienne n’avait commis aucun crime au cours de l’opération “Plomb durci” à Gaza en 2009-2010. Au contraire, alors que l’armée israélienne avait mené des enquêtes honnêtes et approfondies sur toutes les accusations, le Hamas n’avait enquêté sur aucun des crimes effroyables qu’il avait commis.
Goldstone, l’Homme de pierre, est devenu Goldstone, l’Homme en or. Un homme de conscience ! Un homme qu’il faut admirer !
C’est, naturellement, Benjamin Nétanyahou qui eut le dernier mot. La rétractation de Goldstone, a-t-il résumé, a confirmé encore une fois que les Forces israéliennes de défense sont l’armée la plus morale du monde.
MON COEUR saigne pour le juge Goldstone. Il était placé dès le départ dans une situation impossible.
La commission des Nations unies qui l’avait nommé pour conduire l’enquête sur les accusations de crimes de guerre commis au cours de l’opération agissait selon un calcul apparemment logique mais ridicule en réalité. La désignation pour cette tâche d’un bon Juif, et qui plus est un sioniste déclaré, désarmerait, pensait-on, toute accusation de parti-pris anti-israélien.
Goldstone et ses collègues ont sans aucun doute fourni un travail honnête et consciencieux. Ils ont examiné les témoignages qui leur ont été présentés et en sont venu à des conclusions raisonnables sur cette base. Cependant, presque tous les témoignages venaient de sources palestiniennes ou des Nations unies. La commission n’a pas eu la possibilité d’interroger les officiers et les soldats des forces israéliennes parce que notre gouvernement, dans un acte de bêtise typique et presque de routine, a refusé de coopérer.
Pourquoi ? Le point de vue de base est que le monde entier cherche à nous accuser, non en raison d’un acte quelconque que nous aurions commis, mais parce que nous sommes juifs. Nous savons que nous avons raison et nous savons qu’ils cherchent à prouver que nous avons tort. Alors pourquoi collaborer avec ces anti-sémites assoiffés de sang et avec ces Juifs qui se haïssent eux-mêmes ?
Aujourd’hui, presque tous les Israéliens qui comptent admettent que ce fut une attitude stupide. Mais rien ne garantit que nos dirigeants se conduiront de façon différente la prochaine fois, en particulier parce que l’armée est obstinément opposée au fait de permettre à tout soldat de comparaître devant une tribune non israélienne, ou aussi, dans ce domaine, devant une tribune israélienne non-militaire.
REVENONS à ce pauvre Goldstone. Après la publication du rapport de sa commission, sa vie est devenue un enfer.
Toute la fureur du ghetto juif contre les traîtres en son sein s’est tournée contre lui. Des Juifs se sont opposés à ce qu’il soit présent à la Bar Mitzvah de son petit-fils. Ses amis se sont détournés de lui, il a été mis en quarantaine par tous les gens qui comptaient pour lui.
C’est ainsi qu’il s’est remis en question pour découvrir qu’il s’était trompé sur toute la ligne. Ses découvertes étaient partiales. Il aurait fait des découvertes différentes s’il avait entendu la version israélienne de l’histoire. L’armée israélienne avait mené des enquêtes honnêtes sur les accusations, tandis que le Hamas n’avait mené aucune enquête sur ses crimes de guerre évidents.
Alors, quand Goldstone s’est-il trompé ? La première ou le deuxième fois ?
La réponse est, hélas, qu’il s’est trompé les deux fois.
LE TERME MÊME de “crimes de guerre” fait problème. La guerre elle-même est un crime, qu’on ne saurait jamais justifier sauf quand c’est le seul moyen de prévenir un crime plus grand – comme dans le cas de la guerre contre Adolf Hitler, et maintenant – à une échelle incomparablement plus petite – contre Mouammar Kadhafi.
Le concept de crimes de guerre est apparu après les atrocités horribles de la guerre de 30 ans qui dévasta l’Europe centrale. L’idée était qu’il est impossible de prévenir des actions brutales si elles sont nécessaires pour gagner une guerre, mais que de telles actions ne sont pas légitimes si elles ne sont pas nécessaires dans ce but. Le principe n’est pas moral mais pragmatique. Tuer des prisonniers et des civils est un crime de guerre, parce que cela ne sert aucun objectif militaire, bien que les deux parties puissent s’y livrer. Il en va de même pour la destruction gratuite de biens.
En Israël ce principe a pris corps dans le jugement qui fait date de Benjamin Halévy après le massacre à Kafr Kasim en 1956 de paysans innocents, hommes, femmes et enfants. Le juge a déclaré qu’un “pavillon noir” flotte “manifestement” sur des ordres illégaux – des ordres qui peuvent apparaître comme illégaux à des personnes ordinaires, sans qu’il leur soit besoin de consulter un juriste. Depuis lors, l’obéissance à de tels ordres est devenue un crime au regard du droit israélien.
LA VRAIE question au sujet de Plomb Durci n’est pas de savoir si des soldats ont individuellement commis de tels crimes. Il est certain que cela a été le cas – toute armée comprend tous les types d’êtres humains, des jeunes gens honnêtes doté d’une conscience morale à côté de sadiques, d’imbéciles et d’autres dont le sens moral est altéré. Dans une guerre vous leur donnez à tous des armes avec l’autorisation de tuer, et le résultat est prévisible. C’est une raison pour laquelle “la guerre est un enfer”.
Le problème avec la deuxième guerre du Liban et l’opération Plomb Durci tient à ce que l’approche de base – la même dans les deux cas – rend les crimes de guerre inévitables. Leurs concepteurs n’étaient pas des monstres – ils ont simplement fait leur travail. Ils ont additionné deux éléments. Le résultat était inévitable.
L’un des éléments pris en compte était l’exigence qu’il n’y ait pas de pertes de notre côté. Nous avons une armée du peuple, comportant des conscrits de toutes les conditions sociales (comme l’armée américaine au Vietnam, mais pas en Afghanistan.) Notre opinion publique juge les guerres en fonction du nombre de (nos) soldats tués et blessés. La directive donnée aux organisateurs militaires est : faites tout ce qui est possible pour que le nombre de nos pertes soit proche de zéro.
L’autre élément est le mépris complet de l’humanité de l’autre partie. Des années et des années d’occupation ont créé une armée pour laquelle des Palestiniens et des Arabes en général sont de simples objets. Pas des ennemis humains, pas mêmes des monstres humains, seulement des objets.
Ces deux attitudes mentales conduisent nécessairement à une doctrine stratégique et tactique qui impose de mettre en oeuvre une force de mort contre toute personne et toute chose susceptible de constituer une menace pour les soldats progressant en territoire ennemi – en les éliminant en avant des soldats, de préférence à distance par l’artillerie et la force aérienne.
Lorsque l’opposition est un mouvement de résistance opérant dans une zone à forte densité de population, les résultats peuvent presque se calculer mathématiquement. Dans l’opération Plomb Durci, au moins 350 civils palestiniens, et parmi eux des centaines de femmes et d’enfants, ont été tués, en même temps qu’environ 750 combattants ennemis. Du côté israélien : en tout 5 (cinq !) soldats israéliens ont été tué par des tirs ennemis (quelques six de plus par des “tirs amis”).
Ce résultat n’était pas en contradiction avec l’objectif politique non déclaré de l’opération. Il s’agissait d’exercer une pression sur la population de la Bande de Gaza pour qu’elle renverse le gouvernement du Hamas. Le résultat, évidemment, ne fut pas atteint. Ce serait plutôt le contraire.
La logique – et le rapport des pertes – de la deuxième guerre du Liban avaient été à peu près les mêmes, avec en plus une énorme destruction matérielle de cibles civiles.
À LA SUITE DU rapport Goldstone, notre armée a vraiment procédé à des enquêtes étendues concernant des incidents individuels. Le nombre en est impressionnant, mais pas les résultats. Quelques 150 cas ont fait l’objet d’enquêtes, deux soldats ont été reconnus coupables (un de vol), un officier a été mis en accusation pour le meurtre – par erreur – d’une famille élargie dans sa totalité.
Cela semble donner satisfaction à Goldstone, qui a accepté avec reconnaissance cette semaine une invitation du ministre Israélien de l’Intérieur – peut-être le raciste le plus enragé de tout le gouvernement, dans lequel les racistes abondent – à visiter Israël. (Lorsque la conversation fut divulguée, Goldstone a annulé la chose et déclaré que le rapport ne serait pas retiré.)
D’un autre côté, Goldstone est plein d’indignation contre le Hamas pour avoir lancé des roquettes et des obus de mortier contre des civils en Israël sans avoir mené aucune enquête. N’est-ce pas plutôt ridicule : faire appel aux mêmes critères pour l’une des cinq armées les plus puissantes du monde et une bande d’irréguliers et de combattants de la résistance mal équipés ( alias terroristes) ?
Le terrorisme est l’arme des faibles. (“Donnez-moi des chars et des avions, et je vous promets de ne plus poser de bombes” a dit un jour un Palestinien.) Puisque toute la stratégie militaire du Hamas vise à terroriser les communautés israéliennes à proximité de la frontière afin de convaincre Israël de mettre un terme à l’occupation (et, dans le cas de Gaza, au blocus), l’indignation de Goldstone semble quelque peu surprenante.
En même temps, Goldstone a ouvert la voie à une nouvelle opération Plomb Durci qui serait bien pire.
Je prévois, cependant, qu’il lui sera maintenant possible de prier dans n’importe quelle synagogue de son choix.
Article écrit en hébreu et en anglais le 9 avril 2011 – Traduit de l’anglais "The Gold and the Stone" pour l’AFPS : FL

La guerre contre la mémoire palestinienne : Israël résout son dilemme démocratique

publié le lundi 11 avril 2011
Les citoyens palestiniens d’Israël devaient être fiers de ce que leur ténacité collective ait triomphé de toutes les tentatives israéliennes pour éradiquer leur légitime mémoire collective. Maintenant on leur ordonne de renoncer une fois pour toutes à commémorer al-Nakba, la Catastrophe de 1948 qui a donné lieu à l’agression et à la dépopulation brutales de presque toute la Palestine afin de réaliser le "miracle" israélien.
On estime aujourd’hui que les Palestiniens qui ont la nationalité israélienne représentent un cinquième de la population d’Israël ; cela fait des dizaines d’années qu’ils sont très mal traités. Comme ils sont musulmans ou chrétiens, ils ont toujours été considérés comme une anomalie dans un pays qui se proposait d’incarner la parfaite utopie d’un état juif gouverné par les lois de la démocratie. C’est l’embarrassante question qu’Israël n’a jamais réussi à résoudre à cause des citoyens non-juifs d’Israël dont la présence contredisait cette vision.
La question de savoir ce qu’il fallait faire des citoyens palestiniens d’Israël a longtemps hanté les politiciens israéliens. Les lois discriminatoires, la saisie illégale de terre et même l’emploi de la violence n’ont pas réussi à empêcher les Palestiniens de demander l’égalité et d’exposer au grand jour les défaillances morales de l’histoire problématique et de la démocratie sélective d’Israël. De plus tous les efforts pour fragmenter l’identité nationale palestinienne -grâce à des système de règlementation différents pour les Palestiniens d’Israël, pour ceux de Jérusalem Est, ceux de Cisjordanie, ceux de Gaza et les millions de Palestiniens de la diaspora- n’ont pas suffi à dénaturer le sentiment profond de solidarité et d’appartenance qui lie entre elles les communautés palestiniennes. Quand des militants palestiniens se rassemblent à Jérusalem, Alger ou Londres, peu leur importe les frontières, les spécificités de leurs cartes d’identité ou n’importe quelle autre forme de classification utilisée par Israël. Quand les Palestiniens se retrouvent, les lois d’Israël qui visent à les diviser se révèlent futiles.
La loi votée le 28 mars était présentée par le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman du parti Yisrael Beiteinu, qui se targue d’être à l’origine d’environ deux douzaines de lois discriminatoires. La campagne de 2009 de Lieberman était largement basée sur le slogan : "Pas de loyauté, pas de citoyenneté". La dernière loi est une nouvelle expression de cette idée.
Mais c’était loin d’être la seule loi qui ciblait les citoyens palestiniens d’Israël. Une autre est passée quelques jours plus tôt. La "loi de la Nakba" a été voté en dernière lecture le 22 mars et Alex Miller (Yisrael Beiteinu) en était à l’origine. Cette loi peut être considérée comme une déclaration de guerre à la mémoire collective palestinienne puisqu’elle interdit de commémorer la Catastrophe de 1948.
"Nous sommes prêts à aller en prison" a été la réponse du membre du parlement israélien Jamal Zahalka, du parti Balad, qui a indiqué qu’une "révolte civile" contre les dernières lois risquait d’éclater. "La loi de la Nakba n’arrêtera pas les Arabes - au contraire la protestation s’intensifiera."
Haneen Zoabi, qui est aussi membre du parti Balad a dit à The Electronic Intifada : "Cette loi prétend contrôler nos souvenirs, notre mémoire collective. C’est une loi vraiment idiote qui s’en prend à nos sentiments. Il semble que l’histoire des victimes représente une menace pour l’état sioniste."
Une loi idiote peut-être mais une loi enracinée dans la peur historique de la mémoire palestinienne. De fait la guerre contre la mémoire a sa propre logique convaincante bien qu’impitoyable. Depuis le "mur de fer" de Vladimir Jabotinsky en 1923 -qui avait pour but principal de séparer la "population native" des "colons sionistes" de Palestine- jusqu’au souhait de Uri Lubrani de "réduire la population palestinienne à une communauté de coupeur de bois et de garçons de café", les efforts pour déporter ou réduire par la force la population palestinienne sont la pierre angulaire du projet sioniste. Ce projet dont le dogme essentiel est l’allégation que la Palestine est une "terre sans peuple" est souvent remis en question par le fait que les Palestiniens sont trop entêtés pour accepter que soit mis fin à la relation historique et intellectuelle très personnelle qu’ils ont avec leur terre. Leur ténacité a ridiculisé la prédiction erronée qu’a faite le premier ministre israélien Ben Gourion en 1948 : "Les vieux mourront et les jeunes oublieront."
La constance palestinienne ne peut pas changer le cours naturel des choses. Oui les vieux vont continuer à mourir. Mais les jeunes sont loin d’oublier. Alors comment faut-il faire pour forcer les Palestiniens à oublier ? Israël a toujours favorisé une approche de la "démocratie" assez large pour concilier une exclusivité ethnique et religieuse d’une part avec tous les paramètres d’une démocratie authentique de l’autre. Ceux qui, à l’extérieur d’Israël, osent remettre en question sa sagesse sont traités d’antisémites. Les Palestiniens d’Israël qui se sont battus contre cette interprétation inique et déshumanisante de la démocratie ont souvent été appelés la "cinquième colonne" et ont été accusés d’être des "ennemis" de l’état. Ce sont eux qui risquent maintenant de perdre leur citoyenneté ou d’être mis à l’amende pour avoir commis le péché soit-disant impardonnable de se souvenir des tragédies que leur peuple a endurées.
Bien que cela fasse des années que le parlement israélien passe des lois racistes et discriminatoires, la nature indubitablement sectaire des lois plus récentes et la fréquence à laquelle elles sont passées reflètent l’inquiétude croissante des promoteurs du projet sioniste. L’obstacle principal à ce projet demeure un peuple qui refuse d’être vaincu et d’être relégué au rang de "coupeurs de bois et de garçons de café". Israël semble être en train de résoudre son dilemme entre être une état juif ou un état démocratique en choisissant clairement la première option. Il n’y a rien de démocratique dans les dernières lois qui ont été votées au parlement. Israël est maintenant officiellement un état d’Apartheid et toute la Hasbra (explications en hébreu) du monde ne pourra pas résoudre la crise morale qui a atteint le coeur de la vie politique actuelle d’Israël.
Selon le journal israélien Yedioth Ahronoth du 2 mars, le diplomate confirmé Ilan Baruch a démissionné de son poste en disant qu’il ne pouvait plus défendre la politique israélienne. On dirait que M. Baruch a pris sa décision au bon moment car tenter de justifier la guerre d’Israël contre la mémoire palestinienne paraît vraiment une tâche insurmontable aujourd’hui.
Ramzy Baroud (www.ramzybaroud.net) est un journaliste reconnu au niveau international et le directeur de PalestineChronicle.com. Son dernier livre, "My Father Was a Freedom Fighter : Gaza ’s Untold Story" (Pluto Press, L ondon ) est disponible sur Amazon.com. Publié en français par le Grand Soir
traduction : D. Muselet

Apartheid à Hébron ?

publié le lundi 11 avril 2011
Letty Cottin Pogrebin

 
Tu as sûrement lu des articles sur la situation dans la ville de Cisjordanie de Hébron où 800 colons juifs vivent au milieu de 170 000 Palestiniens. Mais c’est autre chose de se trouver sur place. Voir ce que tu vois, te donne mal au ventre. Voir ce que tu vois te fais immanquablement penser à un mot qui commence par "A".
Il y a quelques semaines, j’ai passé un après-midi dans des lieux qu’on ne visite pas quand on fait le tour des synagogues et il n’y a pas d’autre mot pour décrire ce que j’ai vu. Dans la colonie de Kiriat Arba, la directrice du projet de Peace Now (Paix maintenant) de surveillance des colonies, Hagit Ofran, a dit à notre délégation composée d’Etasuniens appartenant au mouvement Peace Now : "A partir d’ici seuls les Israéliens peuvent entrer dans Hébron en voiture, les Palestiniens doivent y aller à pied." J’ai cru qu’elle plaisantait. Mais pas du tout.
Depuis les années 1970 des colons radicaux revendiquent des propriétés de Hébron que des Juifs possédaient avant l’établissement de l’état d’Israël en 1948. Aujourd’hui il y a des affiches partout qui proclament le droit divin des colons à la ville, en citant les paroles de la Torah ("Les enfants sont revenus dans leurs frontières" Jérémie 31, 17) et rappelant le massacre de 66 Juifs par leurs voisins arabes.
Je n’ai trouvé aucune mention du massacre de 1994 qui a eu lieu à la mosquée Ibrahimi dans la tombe des Patriarches au cours duquel Baruch Goldstein, un docteur israélien originaire des USA, a ouvert le feu sur des musulmans en prière faisant 29 morts et 125 blessés. Quand les Palestiniens en colère sont sortis dans les rues de Hébron, les forces de défense israéliennes ont imposé un couvre-feu aux Palestiniens, qui ne leur laissait que quelques heures par jour pour sortir faire les courses.
D’abord on nous massacre, ensuite on nous punit, ont rétorqué les Palestiniens furieux. Pourquoi ne pas imposer un couvre-feu aux Juifs extrémistes ? Pourquoi le fardeau de la sécurité des Juifs doit-il retomber sur nous ?
A chaque nouvelle éruption de violence, l’armée israélienne a imposé de nouvelles restrictions aux Palestiniens. Le Protocole de Hébron de 1997, un accord diplomatique signé entre Israël et l’Organisation de Libération de la Palestine avec l’aide de l’administration de Clinton, a divisé officiellement la ville. Les Palestiniens ont la responsabilité de la plus grande partie de Hébron appelé secteur H-1 et le secteur H-2 -qui couvre les 18% de la ville où les colons se sont installés- est resté sous le contrôle de l’armée israélienne.
Le grand marché qui approvisionnait la ville et les villages environnants s’est retrouvé dans le secteur H-2. Il a été fermé par l’armée israélienne et des mesures de séparation ont été mises en place pour protéger les colons contre les attaques et réduire au maximum les frictions entre les Arabes et les Juifs. L’accès des Palestiniens au centre ville a été sévèrement restreint, les échoppes ont fermé, quelques unes ont été réquisitionnées par des colons et des planches sont clouées sur la plupart des issues.
Au bout de 14 ans de ce régime, la rue principale ressemble à une ville fantôme, les bâtiments qui s’écroulent sont couverts de graffitis en hébreu : "Les Juifs n’achètent qu’aux Juifs", "Pas d’arabes ni de rats" et pire encore. Mon coeur se soulève en lisant ces mots pleins de haine mais plus encore en voyant que la rue est divisée physiquement en deux, d’un côté les Palestiniens, de l’autre les Juifs -le côté le plus large pour les Juifs- et tout cela sous la surveillance des soldats. Ofran me dit que certains Palestiniens doivent passer par les toits pour rentrer chez eux parce que les rues leur sont interdites.
Issa Amro, un militant palestinien des droits de l’homme, nous a brossé, en 10 petites minutes, un portrait effrayant de l’occupation israélienne du secteur H-2 et de ses 18 checkpoints. Bien que natif de Hébron, certaines rues lui sont interdites. Bien qu’il pratique la non violence, il est soumis à la loi militaire tandis que le colons le plus radical est soumis au droit civil. Il nous expliqué que les Palestiniens peuvent être détenus sans jugement pendant plusieurs jours mais les Israéliens seulement 24 heures. Les Palestiniens doivent barricader leurs fenêtres pour se protéger des pierres que lancent les colons car l’armée ne protège pas leurs maisons. Il nous a raconté qu’il y a deux ans une femme a accouché au checkpoint parce que les ambulances palestiniennes ont besoin d’autorisations spéciales pour passer d’un secteur à l’autre. Des douzaines de routes ont été bloquées avec des barrières en ciment pour empêcher les Palestiniens de se déplacer librement.
Si on ouvre les yeux et qu’on regarde les choses en face, on est obligé d’admettre l’impensable - "A" pour arrogance et, oui, pour apartheid. Cela me fait mal rien que d’écrire ce mot.
Moi qui suis une sioniste de longue date qui aime Israël et veux la paix, j’ai rejeté cette étiquette qui me paraissait outrancière ainsi que les comparaisons que je trouvais incendiaires et faciles avec l’Afrique du Sud d’avant Mandela, qu’ont répandues Jimmy Carter et quelques personnalités de la gauche. J’ai fait des douzaine de voyages en Israël depuis 1976 et tout en critiquant sévèrement la politique de son gouvernement -qu’il soit Labor, Likud ou Kadima- à l’égard des Palestiniens à l’intérieur et à l’extérieur de la ligne verte, je n’ai jamais pensé que les faits sur le terrain justifiaient ce jugement extrême. Mais c’est que, avant le mois dernier, je n’étais jamais allée à Hébron.
Les Juifs qui aiment la justice ne peuvent pas nier plus longtemps ce que les autorités israéliennes font à Hébron ; on n’a pas le droit de dire qu’on ne savait pas.
Letty Cottin Pogrebin, a fondé et dirige Ms. Magazine, est l’auteur de neuf livres, et a été présidente de Americans for Peace Now.
Pour consulter l’original : http://countercurrents.org/pogrebin...
traduction : D. Muselet

Le ministre israélien des Affaires étrangères, frappé, par une nouvelle accusation

11 Avril 2011 20:45 
IRIB - Le conseiller juridique du gouvernement israélien a rédigé et engagé un nouveau projet d’accusation contre le ministre des Affaires étrangères de ce régime, Avigdor Lieberman. Ce projet de la proposition d’accusation concerne les cas de blanchiment d’argent, de malversations et de détournement de fonds publics, rapporte l’Agence Qodsna. La police a collecté des documents sur l’affaire et Lieberman a été convoqué au tribunal, à la demande du président du bureau d’enquête de la police, ajoute la même source. Le ministre israélien des Affaires étrangères est accusé d’avoir reçu des milliards de dollars d'entreprises fictives et d’avoir menacé les témoins.  
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Israël bat les tambours de la guerre contre Gaza

11 Avril 2011 21:06 
IRIB - Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, s’est prononcé contre un cessez-le-feu avec le Hamas. Avigdor Lieberman a annoncé que le cessez-le-feu entre Israël et Gaza n’était pas dans l’intérêt d'Israël. Selon lui, le Hamas profitera de la trêve, pour accroître la contrebande d'armes. "Le Hamas mène une guerre d’usure contre nous. Nous ne nous résignerons pas à une situation où c'est eux qui décident de faire baisser ou monter la tension", a-t-il déclaré à la radio. Les autres responsables du régime sioniste ont, par contre, soutenu, la trêve avec le Hamas, après l'attaque de représailles du Hamas contre les territoires occupés.  
 

Israël cherche à entraver l’acheminement des aides humanitaires vers Gaza

12 Avril 2011 10:02 
IRIB - Le Premier ministre du régime sioniste s'est déclaré inquiet, quant à l’envoi de flottilles de différents pays, à destination de la bande de Gaza, pour, ainsi, en briser le blocus. IL a prétendu, dans la soirée de lundi à mardi, lors d’une rencontre avec la délégation européenne, à Qods, que l’arrêt de l’envoi des flottilles d'aides humanitaires, par des pays, à destination de Gaza, pour mettre fin au blocus de la région, est dans l'intérêt commun israélo-américain. Des activistes de 25 pays ont l’intention d’envoyer, en mai, 15 bateaux, pour commémorer le premier anniversaire de l’envoi de la "Flottille de la liberté". 9 activistes pacifiques pro-palestiniens ont été tués, l’année dernière, lors de l’attaque des commandos du régime sioniste contre la "Flottille de la liberté".  
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La Turquie et l'Égypte soutiennent l'exclusion aérienne au-dessus de la bande de Gaza.

[ 11/04/2011 - 08:53 ]
Caire - CPI
Le Caire et Ankara ont convenu de leur soutien à la résolution de la Ligue arabe, le dimanche 10/4, demandant au Conseil de sécurité des Nations unies à imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la bande de Gaza.
Dr. Nabil Arabi, ministre égyptien des Affaires étrangères a affirmé que la demande du Conseil de la Ligue arabe au Conseil de sécurité international d'imposer un embargo aérien au-dessus la bande de Gaza, est une demande raisonnable, et l'Egypte en a participé.
Pour sa part, le ministre turc des Affaires étrangères Ahmed Davutoglu a souligné: "Nous avons une position de politiques claires pour de nombreuses années, pour qu' Israël " arrête les attaques et l'embargo sur la bande de Gaza, et la communauté internationale fasse tout son possible dans cette affaire», ajoutant qu'il parle avec le Secrétaire général de la Ligue des États arabes, Amr Moussa sur cette question, et dit: ". S'il y avait une proposition arabe à cet égard, la Turquie va l'appuyer et le soutenir".
Des sources diplomatiques ont affirmé que le ministre turc des Affaires étrangères est arrivé au Caire, au début de la matinée du dimanche, où il a tenu une réunion avec son homologue égyptien, le Dr Nabil Arabi et  ont mené de nombreux contacts avec des parties européennes et américaines pour arrêter l'agression contre la bande de Gaza.
Les sources ont indiqué que le Caire et Ankara ont fait un grand effort, excerçant de pressions indirectes sur l'entité sioniste à la cessation immédiate de l'agression, soulignant que Ihsanoglu et Arabi ont menée des contacts avec des diplomates à l'ONU de faire pression sur l'entité pour arrêter les crimes contre le secteur.

Le Soudan promet de riposter aux violations du «Mossad» sur son territoire

[ 11/04/2011 - 10:14 ]
Khartoum - CPI
Le porte-parole officiel des forces armées soudanaises a promis de riposter, en réponse aux demandes des citoyens soudanais, aux violations du service sioniste "Mossad" dans l'est du Soudan.
Le colonel Alsoarmi Khaled Saad a affirmé que le gouvernement a initié des mesures pour régler l'incident du bombardement causé par l'aviation israélienne, mardi soir, contre une voiture à Port-Soudan, avec leurs différentes dimensions, et que le travail se passe dans tous les aspects, à partir du service diplomatique et ainsi de suite.
Saad a révélé que l'attaque qui visait la voiture a été réalisée par deux avions sionistes qui étaient entrés dans le domaine des alliages de l'aviation civile soudanaise en profitant du brouillage comme un élément de déguisement, en soulignant que la zone où l'accident s'est produit n'est pas une région de tensions.
"L'attaque contre la voiture n'a pris que deux munites seulement, puis  les deux avions ont quitté l'espace aérien du Soudan ", a-t-il ajouté.
Le ministre ministre Soudanais de la Défense, le général Abdul Rahim Mohamed Hussein, a déclaré dans un communiqué de presse, tout en présentant ses condoléances aux familles des martyrs, qu'il avait discuté de toutes les étapes et les mesures nécessaires avec les chefs de la sécurité de l'État pour empêcher la récurrence de ces incidents, promettant que les forces armées vont protéger la mer Rouge, même si la côte est longue, et a souligné que le ministère de la Défense a envoyé en moins d'une heure après l'incident criminel un avion de Khartoum portant une équipe pour enquêter.
Le ministre de la défence soudanais a renouvelé clairment la position du Soudan, pour le soutien de la question palestinienne et islamiques et a déclaré: «Nous avons reçu cette frappe car  nous hisser l'étendard de la loi islamique, et nous sommes ciblés et que le sang des martyrs ne sera pas perdu en vain."
Le ministre soudanais, a visité samedi, la province de la mer Rouge, accompagné d'une délégation de haut niveau des forces armées et les diverses agences de sécurité, qui se sont engagés dans une longue réunion avec les chefs des services de sécurité et militaires dirigés par la défense aérienne à Port Soudan et ont inspecté la base militaire de "Flamnico" et ont examiné les défenses aériennes.
Il est à noter que les forces de l'occupation sioniste ont prétendu qu'elles ont ciblé dans cette voiture un haut dirigeant des Brigades du martyr Izz el-Deen al-Qassam, l'aile militaire du mouvement Hamas, l'accusant d'être le successuer d'al-Mahmoud, qui a été assassiné par le «Mossad» dans l'émirat de Dubaï en Janvier 2010, cependant, que ce nouveau crime d'assassinat était totalement différent, car le Hamas a nié toute relation avec les deux victimes soudanaises.

Les vedettes sionistes tirent vers les barques des pêcheurs palestiniens à Khan Younès

[ 11/04/2011 - 10:21 ]
Gaza – CPI
La marine de l'occupation sioniste a tiré dimanche soir sur les barques des pêcheurs palestiniens près des plages de Khan Younès, au sud de la Bande de Gaza.
Des sources de sécurité ont confirmé au correspondant du CPI que les vedettes militaires sionistes ont ouvert le feu de leurs armes lourdes sur un groupe de barques de pêcheurs palestiniens qui travaillaient aux limites de la zone de pêche autorisée, en les poursuivant vers les plages palestiniennes, sans faire de blessés.
Il est à noter que les drones sionistes survolent intensivement les cieux de la Bande de Gaza alors que des avions de guerre sionistes apparaissent de temps à autre.

Le gouvernement de Haniyeh appelle la Ligue arabe à exécuter ses décisions

[ 11/04/2011 - 10:42 ]
Gaza – CPI
Le mouvement palestinien dirigé par Ismaïl Haniyeh dans la Bande de Gaza a apprécié la réponse de la Ligue arabe à son appel pour tenir une séance afin de discuter des agressions sionistes contre la Bande de Gaza, affirmant que les décisions prises lors de la réunion "ont besoin d'un suivi sérieux pour être exécutées".
"Nous louons la rapidité de la Ligue arabe à tenir une réunion pour discuter des agressions sionistes contre notre peuple", a déclaré le gouvernement dans un communiqué publié le dimanche 10/4, en ajoutant qu'"il est temps d'un mouvement arabe fort pour arrêter les agressions de l'ennemi sioniste et juger ses dirigeants devant la Cour pénale internationale".
Le gouvernement palestinien a appelé les Nations Unies et les institutions internationales à la nécessité de considérer la vérité de ce qui se passe comme violations et  crimes de guerre contre les Palestiniens. Il les appelle également à prendre des mesures exécutives et juridiques contre leurs auteurs, et demande aux médias à déployer des efforts supplémentaires pour mettre en évidence toutes les images et les scènes de massacres des forces de l'occupation sioniste contre les civils.
Le gouvernement a finalement confirmé que le peuple palestinien a fait face à ces agressions avec fermeté, attirant l'attention sur le fait que tous les Palestiniens aident le gouvernement face à cette attaque pour préserver les principes de l'affrontement de l'agression.

Hamdan met en garde l'entité des conséquences d'une nouvelle guerre sioniste contre Gaza

[ 11/04/2011 - 12:30 ]
Beyrouth – CPI
Oussama Hamdan, responsable des relations internationales au mouvement du Hamas a mis en garde l'occupation des conséquences de toute nouvelle guerre à venir contre la Bande de Gaza, soulignant que ses résultats seront « les pires pour l'entité sioniste » et conduira à un vaste mouvement arabe contre l'occupation sioniste.
Dans une interview publiée dimanche 10/4 par le journal "La Palestine", Hamdan a déclaré : "Nous sommes dans une longue bataille avec l'occupation sioniste dans laquelle la situation prend parfois la nature de l'escalade et parfois une partie du calme qui ne cache pas le fait que le conflit existe", affirmant le droit de la résistance palestinienne à répondre à toute escalade militaire sioniste.
« L'une des raisons de l'escalade sioniste contre la Bande de Gaza est la préoccupation croissante de l'occupation sioniste pour les changements qui se produisent dans la région, et le sentiment d’Israël d’avoir perdu l'environnement sécurisé qui lui a permis de survivre pendant six décennies », a-t-il ajouté, en montrant que « le changement dans la région intervient à un moment où la résistance est renforcée ».
Il a estimé que la recours à la guerre par l'occupation est du à son incapacité à mener une guerre globale à cause de l'instabilité dans la région, et la crainte d’une réaction plus négative que prévue.
« Les sionistes cherchent à limiter l'escalade dans le cadre de la mise en œuvre des opérations de nature qualitative dans lesquelles l'occupation croit qu'elle peut exercer une pression qui pourrait changer certaines règles du jeu dans la réalité palestinienne. Ceci, tant à l'égard de la réalité politique, à savoir l’apport d'un soutien à l'équipe d'Oslo ou l’imposition d’une nouvelle équation dans les règles de la confrontation avec la résistance, et peut-être la réalisation d'un objectif qualitatif concernant le ciblage des personnalités leaders du Hamas », a poursuivi Hamdan.
Il a confirmé que le Hamas continuera à affronter l'escalade sioniste persistante contre la Bande de Gaza, en disant : « Nous ne changerons pas notre position, d'autant plus que le contexte général dans la région et la situation palestinienne actuelle sont en notre faveur si nous patientons et en profitons dans la gestion des conflits avec l'ennemi ».
A propos de la possibilité que le Hamas participe aux efforts visant à conclure une trêve, à la lumière des menaces successives des sionistes de mettre fin au pouvoir du Hamas à Gaza, Hamdan a affirmé : « Ces déclaration ne nous forceront pas à prendre une position de légitime défense, nous avons dépassé ce stade, et le Hamas est devenu une grande force au sein du peuple palestinien ».
Il a ajouté : « L'expérience a prouvé qu’il est impossible de mettre fin à des idées par la force, si tel était le cas, le Hamas serait tombé dans la guerre criminelle menée contre la Bande de Gaza fin 2008 début 2009 », soulignant que les déclarations sionistes font partie de la guerre psychologique en plus de l'escalade militaire et doivent être prises avec prudence.
« Le monde respecte les forts et si vous êtes faible, vous tomberez dans la mendicité, et celui qui mendie ne reçoit pas toujours, le Hamas doit donc montrer sa force correctement pour atteindre ses objectifs politiques », a assuré Hamdan.
Il a confirmé que son mouvement a contacté les pays européens pour faire pression sur l'entité sioniste afin qu’elle arrête ses agressions, les opérations de judaïsation et la colonisation, en disant : « Nos discussions se concentrent sur la formation d’une nouvelle position qui considère les anciennes expériences et prend en compte les échecs et les crises, ensuite, pour s’assurer que les européens jouent un rôle positif à l’égard de la cause palestinienne ».
Au sujet de la réconciliation nationale, le responsable des relations internationales du Hamas a déclaré : « Nous sommes déterminés à parvenir à la réconciliation globale, et nous ne sommes pas de ceux dont la volonté a été affectée par les actions de l'occupation, nous nous intéressons à la réalisation d'un réconciliation avec le partenariat de toutes les factions sans exception, qui comprendra le programme national politique et la direction des conflits avec l'ennemi sioniste, ainsi que ce qui concerne les institutions nationales, y compris le Conseil national palestinien, ses élections, la réforme de l'OLP, et les élections législatives ». 
Il a insisté sur la position sérieuse du Hamas à la réalisation d'une réconciliation nation, en dépit des obstacles sionistes, attirant l'attention sur le fait que le gouvernement sioniste dirigé par Benjamin Netanyahu, tente de mettre la pression sur l'Egypte pour changer sa position positive à l'égard de la question palestinienne.
Il a averti que l'entité sioniste veut mettre le Hamas sous pression « pour que Mahmoud Abbas (Abou Mazen) ne soit pas désigné comme seul perdant à la lumière de ce qui se passe actuellement dans la région, en s’efforçant de montrer qu'il sauve Gaza d'une agression globale dans laquelle le Hamas est en train d’impliquer le peuple palestinien ».
En commentaire aux déclarations sionistes visant à influencer le commandant du Conseil suprême des formes armées égyptiennes, le maréchal Tantawi, en prétendant qu'il soutient les tunnels et la réconciliation palestinienne, Hamdan a déclaré que l'occupation « tente d'imposer un état de pression sur la partie égyptienne pour empêcher son rôle positif dans la cause palestinienne, car elle sait que cela changera la donne de manière considérable, mais l'Egypte est plus grande et plus forte que toutes les pressions et au-dessus de la confusion politique et médiatique ».
A la fin de l'interview, Hamdan a souligné que le maréchal Tantawi est un homme qui possède une histoire nationale qui l’empêche de se soumettre aux pressions sionistes, et que s’il répond à ses pressions, cela créera des réactions populaires, autant égyptiennes que palestiniennes.

Lieberman veut provoquer le renversement du régime du Hamas

[ 11/04/2011 - 12:32 ]
Agences
"Le but que nous nous sommes fixés de ramener le calme est une grave erreur, car cela va permettre au Hamas de se renforcer sur le modèle du Hezbollah (libanais)", a déclaré  le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman  à la radio publique de son entité sioniste.
Au cours d'une déviation vers les circonstances d'une trêve qui se dessinait entre l’entité sioniste et la résistance palestinienne dans la bande de Gaza, Lieberman appelait son entité sioniste "Israël" à provoquer la chute du régime du Hamas dans cette région.
Il a souligné que"l'objectif doit être de faire tomber le pouvoir du Hamas.
"Le retour au calme revient à accepter une guerre d'usure durant laquelle le Hamas détermine à quel moment il y a une accalmie et quand le front se réchauffe", a-t-il ainsi ajouté.
De son côté, le ministre des Infrastructures nationales Uzi Landau, lui aussi membre du parti de Liberman (Israël Beiteinou) a préconisé des éliminations ciblées de dirigeants du Hamas.
"Il faut frapper à la tête, les chefs, et ne pas se contenter de s'en prendre aux exécutants", a déclaré Landau.

La municipalité de Gaza accuse l'occupation de cibler les sources d'eau portable à Gaza

[ 11/04/2011 - 15:24 ]
Gaza – CPI
La municipalité de Gaza a accusé les forces de l'occupation sionistes de cibler les sources d'eau potable des citoyens palestiniens dans la ville de Gaza. En effet, le département de l'eau de la municipalité a déclaré que les chars de l'occupation ont bombardé le réservoir d'al-Mintar dans la zone de Koba qui fournit la région est du quartier de Chujaya.
La municipalité de Gaza a ajouté qu'un obus d'artillerie a frappé le réservoir haut de 12 mètres, ce qui a conduit à la contamination de l'eau du réservoir. La municipalité de Gaza a arrêté de pomper l'eau du puits de Chujaya "6" dans les régions de l'est du quartier de Chujaya, provoquant une crise de l'eau dans la région.
Elle a souligné avoir commencé à pomper de l'eau potable dans les régions de l'Est de Chujaya par un autre puits pour soulager la crise de l'eau dans ces régions qui souffrent encore d'une grave pénurie d'eau potable.
La municipalité a accusé les forces de l'occupation sioniste de commettre des crimes de guerre au même niveau que les crimes contre l'humanité en ciblant les sources d'eau potable pour les citoyens dans la ville de Gaza.
Elle a enfin appellé la communauté internationale à assumer ses responsabilités en arrêtant l'entité sioniste pour qu'elle cesse ses agressions contre la Bande de Gaza.

L’occupation continue son agression contre le village d’Awarta

[ 11/04/2011 - 13:24 ]
Naplouse – CPI
Les forces de l’occupation sioniste ont poursuivi aujourd’hui leur agression contre le village d’Awarta, au sud de Naplouse. Ce village subit une agression permanente et une punition collective depuis plus d’un mois.
Le chef du Conseil villageois d’Awarta, Qays Awad, a déclaré que les forces de l’occupation continuent d’imposer un couvre-feu sur le village pour le deuxième jour consécutif. Elles poursuivent les fouilles dans les maisons des villageois, dévastent leurs propriétés, terrorisent les femmes et les enfants, et enlèvent des dizaines de jeunes hommes et femmes vers des centres de détention.
Awad a précisé que les forces de l’occupation concentrent leurs opérations depuis ce matin dans la zone orientale du village.
L’agression continuelle contre le village d’Awarta est menée sous le prétexte des recherches du meurtrier de quatre colons sionistes le 10 mars dernier dans la colonie d’Itimar établie sur les terres du village. Malgré la poursuite des opérations militaires dans le village depuis cet incident, les forces d’occupation n’ont réussi à obtenir aucun élément permettant d’inculper un résident du village pour ce meurtre.

Boycottage:Une campagne populaire appelle l'Autorité à arrêter l'achat de palmiers des colonies

[ 11/04/2011 - 16:19 ]
Ramallah – CPI
La campagne "Sauvez la Vallée du Jourdain" a appelé l'ex-président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le président de son gouvernement illégal, Salam Fayyad, à ne plus acheter des plants de palmier provenant des colonies sionistes dans la Vallée du Jourdain, suite à leur décision de boycotter les produits issus des colonies sionistes.
Fathi Khaddirat, coordinateur de la campagne, a indiqué dans une déclaration de presse : "A l'heure où l'occupation sioniste intensifie son attaque contre les gardiens des terres palestiniennes dans toutes les régions de la Vallée du Jourdain, d'autres signent un contrat pour l'achat de dizaines de milliers de plants de palmiers issus des colonies sionistes installées illégalement sur les terres palestiniennes, pour des millions de dollars".
Il a confirmé la nécessité de protéger les produits palestiniens et de cesser l'importation des produits issus des colonies sionistes qui pourraient être remplacés par des produits locaux, ainsi que l'importance de protéger le fermier palestinien, et de cesser toute sorte de soutien à l'économie des colonies sionistes.
Il a déclaré que le ministère de l'Agriculture à Ramallah doit interdire l'importation de plants des colonies sionistes et travailler pour soutenir et promouvoir les produits palestiniens.

Mise en garde contre la fermeture prolongée du passage de Karam Abou Salem

[ 11/04/2011 - 16:33 ]
Gaza – CPI
La Chambre de Commerce de Gaza a demandé aux institutions internationales et au Quartet de faire pression sur l’Etat hébreu pour qu'il revienne sur sa décision injuste de fermeture du passage de Karni, à l’est de la ville de Gaza, de manière complète et immédiate. Elle met en garde dans le même temps contre la fermeture prolongée du passage de Karam Abou Salem depuis une semaine.
Une réunion d’urgence a été convoqué par le Conseil d’administration de la Chambre de Commerce de Gaza, dirigé par Mahmoud Yazigi, pour discuter de la fermeture prolongée du passage de Karam Abou Salem par les autorités sionistes, ses implications au niveau humanitaire dans la bande de Gaza, et la gravité de la situation suite à la fermeture de tous les passages commerciaux, dont le dernier a été complètement fermé il y a plus d’un mois.
Le Conseil a appelé à une intervention immédiate pour arrêter la punition collective menée par les forces d’occupation contre les palestiniens, forcer l’entité à remplir ses obligations en vertu des conventions internationales signées, et lever le siège imposé sur la bande de Gaza depuis plus de quatre années consécutives.
Le Conseil a affirmé que le personnel du Comité de coordination d’entrée des marchandises travaillent dans des conditions difficiles, rappelant les risques auxquels ils se sont exposés lors de la guerre contre Gaza, durant laquelle ils ont continué à travailler sans relâche pour l’entrée des marchandises dans la bande de Gaza.
L’occupation sioniste prolonge pour le sixième jour consécutif la fermeture du passage de Karam Abou Salem, au sud de la bande de Gaza, prétextant des « raisons sécuritaires ».

L'aviation militaire sioniste lance une série de faux raids sur Gaza

[ 11/04/2011 - 16:45 ]
Gaza – CPI
Le correspondant du CPI a déclaré que ces raids surviennent dans un état de calme prudent qui règne sur la Bande de Gaza depuis hier, montrant qu'ils ont causé la peur chez les enfants et les femmes.
Il a ajouté que les avions de guerre sionistes ont lancé de nombreux raids aériens dans la ville de Gaza et au nord du secteur, dans une tentative d'effrayer les citoyens désarmés.
Les forces occupantes effectuent encore des pratiques provocantes dans le but d'inciter la résistance à riposter.

L'ennemi occupant est préoccupé des attentats contre ses ressortissants à l'étranger

[ 11/04/2011 - 16:56 

Des côtés officiels en entité sioniste ont exprimé leur préoccupation des attentats éventuels contre leurs ressortissants"attaques terroristes", selon les allégations sionistes,  à l'étranger, en particlulier dans la région méditerranéenne, à la lumière de l'escalade des dernières agressions sionistes, contre la Bande de Gaza.
Le prétendu "Conseil national sioniste de sécurité" a publié des mises en garde aux Sionistes qui ont l'intention de voyager à la région méditerranéenne et au Proche-Orient, au cours de la période prochaine,  de crainte d'être ciblés par ceux qui sont décrits comme des éléments terroristes.
 Le bureau de la lutte contre le terrorisme au conseil a lancé des instructions d'alerte aux Sionistes qui veulent voyager durant les vacances de Pâque à la Méditerranée ou à l'Extrême-Orient, en les appelant à faire preuve de prudence et d'alerte dans les zones touristiques qu'ils visitent et d'évite à accepter des invitations de rencontres inattendues et d'autres.
Le bureau a indiqué que ces alertes ont été publiées sur la base des déclarations du conseiller du premier ministre sioniste dans lesquelles il a souligné qu'à la lumière des incidents dans la Bande de Gaza, des éléments terroristes ont l'intention d'effectuer des attaques contre les Sionistes et les juifs au cours et avant les vacances de Pâque, dans la région Méditerranéenne et le Proche-Orient.

Al-Arabi: la réconciliation palestinienne est une priorité principale

[ 11/04/2011 - 18:30 ]
Le Caire – CPI
Dr. Nabil al-Arabi, ministre égyptien des affaires étrangères, a confirmé que la réalisation de la réconciliation est une priorité principale au cours du stade prochain, et que l'Egypte insiste de contacter tous les côtés afin de parvenir à ce but qui sert l'intérêt du peuple palestinien.
Les déclarations d'al-Arabi sont venues à l'issue à sa rencontre, le lundi 11/4, avec une délégation du Centre de Carter pour résoudre les conflits, où la délégation a remercié l'Egypte pour son soutien au centre à travers la facilité de leur passage de et à la Bande de Gaza.
L'ambassadrice, Menha Bakhoum, porte-parole officielle du ministère égyptien des affaires étrangères, a déclaré que la délégation a informé al-Arabli sur les résultats de sa visite au secteur et l'évaluation de la situation humanitaire là, ajoutant qu'ils ont également discuté des efforts visant à réaliser la réconciliation palestinienne.
D'autre part, le ministre égyptien des affaires étrangères a rencontré, hier soir l'émissaire de l'ONU à la région du Moyen-Orient, l'ambassadeur, Robert Serry, discutant de nombreuses causes importantes, y compris l'actuelle escalade sioniste contre la Bande de Gaza et les efforts visant à fixer la trêve.
Al-Arabi a confirmé l'insistance de l'Egypte sur l'importance de l'engagement à la trêve pour préserver la vie et l'effusion du sang palestinien, soulignant que l'Egypte est toujours en contact avec les côtés concernés afin de parvenir à une trêve.
Les participants à la réunion ont  également discuté de l'actuelle position des efforts visant à signer un compromis entre le côté palestinien et les Sionistes, où ils ont souligné à la nécessité urgente d'adopter une référence claire à toute tentative visant à parvenir à la paix, car cela représente une garantie pour ne pas poursuivre les négociations sans une date limitée et claire ou un but convenu entre les parties.

Ehud Barak aux Sionistes: Hamas est devenu plus complexe

[ 11/04/2011 - 19:00 ]
Al-Nassera – CPI
Le ministre sioniste de la guerre, Ehud Barak, a déclaré qu'il n'y a pas de solutions finale  pour la question des tirs de roquettes palestiniennes depuis la Bande de Gaza, ajoutant que "Celui qui veut vivre (Les Sionistes) dans un endroit tout à fait calme , il devrait se diriger en Finlande ou en Europe occidentale".
Dans une interview accordée avec la radio hébreu sur la question du tir des roquettes palestiniens, Barak a ajouté: "Il n'y a pas de solutions finale, il y avait aussi des coups de feu lorsque nous étions dans la Bande de Gaza".
"Ceux qui sont venus ici (En Palestine) en vue d'établir une patrie nationale, ils doivent savoir comment faire preuve de fermeté ", a-t-il poursuivi.
Le ministre sioniste de la guerre a assuré que la retenue est aussi une force, notant que le Hamas est devenu un mouvement plus compliqué ainsi que dans le cas de l'armée sioniste.
En réponse à une question autour de la solution pour ceux qui s'exposent de manière répétée aux attaques de roquettes dans les colonies sionistes installées au sud de la Palestine occupée en 1948, Barak a estimé: "Nous allons renverser le pouvoir du Hamas dans la Bande de Gaza en cas de la nécessité, et nous serions heureux si nous ne l'avons pas fait, en raison que cela signifie que nous devons occuper le secteur de nouveau et le contrôler", selon ses propos.

Des colons sionistes déracinent des oliviers près d'al Khalil

[ 11/04/2011 - 19:09 ]
Al Khalil – CPI
Les colons sionistes ont poursuivi leurs agressions contre les citoyens palestiniens et leurs propriétés dans diverses régions en Cisjordanie occupée, sous la protection des milices fidèles à l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazen) et qui lancent une guerre contre la résistance et rendent tout colon sioniste qui entre dans les zones de l'autorité à l'armée de l'occupation.
Les colons sionistes ont déraciné, le lundi 11/4, plus de 45 oliviers dans le village de Beit Amr, situé près de la ville d'al Khalil, au sud de la Cisjordanie occupée.
Le porte-parole médiatique du comité national anti-mur et colonisation dans le village, Mohamed Awad, a déclaré qu'un groupe de colons sionistes résidant dans la colonie "Beit Ein" installée illégalement au nord du village, ont pénétré dans le Khebat (Village) de Safa et Wadi Rich, Erk et Ein Bedha, sous la protection de l'armée sioniste, attaquant les fermiers en les empêchant de semer leurs terres agricoles, avant avoir arraché 24 oliviers,  où l'armée sioniste a annoncé le village une région militaire fermée.

Le captif Monthir Al-Jobaa, un espoir de liberté plus fort que les chaînes

[ 12/04/2011 - 00:09 ]
Naplouse – CPI
Leur patrie, ils l’ont perdue. Quand ils veulent la chercher, des vagues folles et violentes les jettent en captivité, dans des prisons sombres et mal aérées. Aussi longue soit la période de leur enfermement, ils attendent le moment de leur liberté, le jour où ils verront les leurs. L’attente reste cependant dure et interminable.
Le centre juridique Ahrar (Libres) pour les études des captifs et les droits de l’homme a mis la lumière sur quelques-uns de ceux qui perdent la vie à attendre ce moment de liberté.
Pages du passé
Difficiles et inimaginables sont ces moments où le captif attend ces quelques mots qui règlent son avenir, ce qu’il lui reste de vie, de son destin, sans qu’ils puisse faire la moindre de chose, à part rêver, rêver du temps d’une rencontre qui tarde à venir. Le rêve se transforme en cauchemar, accompagné de larmes chaudes, en pensant à sa femme, à son fils Amir, cinq ans, et à son petit dernier Tareq, un an. Eux aussi attendent le moment fatidique de la sortie de leur père, le captif Monther Mohammed.
Leur père Monther Mohammed Younes Al-Jaba, 31 ans, a été emprisonné à plusieurs reprises, avant cette dernière. Il a toute sa vie été poursuivie par les occupants israéliens.
Il a été arrêté pour la première fois le 31 mars 1999, jusqu’au 7 février 2002.
Puis le 21 mai 2002, il a été interpellé pour la deuxième fois et condamné à six mois de prison, une période qui a été renouvelée.
Il attendait sa libération, lorsque les occupants israéliens l’ont condamné à un exil forcé dans la bande de Gaza, le 14 décembre 2003. Il a volontairement accepté cet exil, puisqu’il restait sur les territoires de sa patrie. Il est retourné de Gaza le 20 février 2005.
Une joie manquée
Son retour a laissé éclater une joie énorme dans son quartier et dans les cœurs de sa famille et de ses amis. Une joie manquée, car les occupants israéliens l’ont encore une fois arrêté, le 9 janvier 2006, et l’ont condamné à trois ans de prison ferme. Trois ans plus tard, le 13 mai 2009, il a été libéré, mais seulement pour l’interpeller quelques mois plus tard, le 13 décembre de la même année 2009. Depuis cette date-là, il attend toujours d’être jugé. Il est enfermé dans la prison d’Ofer et rêve toujours du jour de sa libération. De plus, les siens ne sont pas autorisés à lui rendre visite.
Fouad Khafach, directeur du centre Ahrar pour les études des captifs et les droits de l’homme, dit que le captif Mondir essaie de s’adapter à la vie dure en captivité, malgré tout, malgré sa maladie, malgré la torture du bourreau israélien. En fait, il a été torturé durant la période d’interrogation et a été le sujet de rayons dangereux diffusés par ces appareils électroniques utilisés par la direction des prisons pour contrôler les détenus. Il souffre d’un mal de tête affreux, à cause duquel il perd souvent connaissance. Il se déplace d’un hôpital à un autre afin de savoir quelle maladie le frappe, en vain ; l’administration de la prison ne lui communique rien.
Une volonté d’acier
Al-Khafach remarque que le captif Mondir s’arme d’une volonté très forte. Il vit toujours dans l’espoir de voir sa petite famille qui l’attend, ses petits garçons qui attendent leur père avec impatience. L’aîné est né alors que le père était enfermé dans la prison d’Asqalan, en 2006. Et le benjamin a vu le jour en 2010 ; le père était dans la prison d’Ofer. Leur mère s’occupe d’eux toute seule. Elle assume les rôles de la mère et du père, un père que les occupants israéliens insistent à confisquer.
Ce n’est pas une histoire orpheline, elle fait partie de milliers d’autres, de milliers de Palestiniens qui attendent le jour de la liberté.

Un Sit-in à al-Qods appelle l'Union européenne à intervenir pour stopper l'agression sioniste

[ 12/04/2011 - 08:11 ]
Al-Qods occupée - CPI
Les forces, les acteurs nationaux et les membres de la Coalition pour Jérusalem (al Qods occupée)  et la Coalition civique pour la défense des droits des Palestiniens à Jérusalem, ont effectué,  le lundi 11/4, un Sit-in devant le siège de l'UE dans le quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem.
Les manifestants ont exigé une intervention immédiate pour arrêter l'agression barbare et de l'escalade sioniste contre le peuple de la bande de Gaza, tout en portant l'Union européenne responsables des crimes commis par les forces d'occupation israéliennes contre des civils, femmes et enfants de la bande de Gaza.
Ils ont remis une lettre de contestation à "Sergio Piccolo" chef des opérations au Bureau de l'Union, intitulée «Halte à l'agression barbare de la bande de Gaza," décrivant l'agression sioniste sur bande de Gaza d'une agression barbare, de crimes de guerre et de violation flagrante des lois internationales et les coutumes de l'humanité.
«.Les forces armées de l'occupation israéliennes n'ont pas osé commettre ces crimes, sans la dépendance sur le silence de la communauté internationale, et la capitulation de l'Goldstone et l'Organisation des Nations Unies aux pressions sionistes", a précisé les Maqdissins dans leur lettre de protestation contre le silence plus ferme et complice de l'union européenne et les Etats-Unis envers les crimes et violations barbares de l'occupation qui agresse toujours les Gazaouis, en particulier au cours de ces derniers cinq jours.

Zoabi : le Hamas a le droit aux tirs de roquettes

[ 12/04/2011 - 10:13 ]
Gaza – CPI
La députée arabe à la Knesset sioniste, Hanin Zoabi, a confirmé que le mouvement du Hamas et les autres factions de la résistance palestinienne ont le droit aux tirs de roquettes pour obtenir la liberté.
Le journal hébreu Maariv a rapporté dans son édition de lundi 11/4, de Zoabi que celui qui vit sous le blocus devrait faire tout son possible pour sa liberté, et l'occupation doit comprendre cela.
La Knesset sioniste avait décidé de retirer le passeport diplomatique de Zoabi en l'accusant de soi-disant "trahison à l'Etat d'Israël", a travaillé pour restreindre sa liberté de voyager à l'étranger, et supprimé ses privilèges après sa participation à la Flottille de la Liberté de l'an dernier.
Zoabi subit énormément d'harcèlement et d'attaques répétées sionistes en raison de son soutien au droit du peuple palestinien à vivre sur ses territoires en paix et liberté.

Enlèvement d'Abou Sissi: un agent secret ukrainien impliqué

[ 12/04/2011 - 08:44 ]
Agences
Une personne se présentant comme un agent des services secrets ukrainiens (SBU, ex-KGB) a participé à l'interpellation en février dans un train en Ukraine contre Dirar Abou Sissi réapparu ensuite en territoires palestiniens occupés  soi-disant "Israël" où il est actuellement en détention, a affirmé lundi à l'agence france presse "AFP" un témoin de cet enlèvement.
"Trois hommes ont participé à l'interpellation d'Abou Sissi dans un train de nuit reliant Kharkiv (est de l'Ukraine) à Kiev le 18 février dernier", a affirmé ce témoin, Andri Makarenko, coordinateur de projets au sein de la branche ukrainienne de la fondation allemande Heinrich Böll à Kiev
L'un des hommes a présenté une carte de collaborateur des services secrets ukrainiens, a souligné M. Makarenko, qui assure qu'il se trouvait alors dans le même compartiment que Dirar Abou Sissi.
Directeur technique de l'unique centrale électrique de la bande de Gaza, M. Dirar Abou Sissi, 42 ans, marié à une Ukrainienne et père de six enfants, est présenté par l'ennemi occupant israélien comme le "fondateur" des roquettes tirées par le Hamas contre l'entité sioniste à partir de la bande de Gaza, mais M. Dirar Abou Sissi, n'a cessé de clamer son innocence.
Le témoin a ainsi rapporté: "Quelques minutes après le départ du train de Kharkiv, vers 22H55 locales, deux hommes accompagnés du chef de wagon ont ouvert la porte du compartiment et, sans rien expliquer ni se présenter, ont demandé au Palestinien de présenter son passeport, puis de les suivre".
Selon ce même témin(Makarenko): "Abou Sissi a obéi sans résister. Il avait l'air anxieux et a failli partir sans ses chaussures".
Makarenko a ainsi ajouté: "Il a peut-être dit +oui+ ou +non+ mais il n'y a eu aucune véritable conversation".
A peine M. Abou Seessi parti, un troisième homme est entré dans le compartiment, a demandé où se trouvaient les affaires du Palestinien, puis a commencé à fouiller sa veste.
M. Makarenko a demandé à l'homme de présenter ses papiers et celui-ci a montré "pendant cinq secondes" une carte plastique avec sa photo indiquant qu'il travaillait pour le SBU.
"Je me suis dit qui si c'était le SBU, il valait mieux éviter les problèmes", a ajouté M. Makarenko. L'homme est parti avec les affaires du Palestinien, sa valise et le sac qui semblait contenir un ordinateur portable, a-t-il ajouté.
Contacté par l'AFP, le SBU a de nouveau nié toute implication dans cette affaire.
Ni l'occupation israélienne ni l'Ukraine n'ont fourni d'explications sur les circonstances de la disparition du Palestinien et le rôle de Kiev dans cette affaire a suscité de nombreuses interrogations.