mardi 11 novembre 2014

Anonymous menace «Israël» d’une attaque électronique le 14 novembre

L'organisation Anonymous a fixé le vendredi prochain (14-11) comme date de la guerre électronique qui sera lancée contre l'entité sioniste dans le cadre d'une campagne intitulée «Opération de la protection d'al-Aqsa».
Selon le site de la sécurité al-Majed, les attaques sionistes répétées sur la mosquée Al-Aqsa ont soulevé la colère de l'organisation Anonymous qui a déclaré une escalade de ses efforts pour frapper les sites d'institutions fédérales, les banques et tout ce qui fonctionne par Internet dans l'entité sioniste.
Le site a déclaré que l'organisation a fixé le 14 Novembre comme une journée spéciale d'attaque et a promis de désactiver les installations technologiques et militaires de l'entité en réponse aux attaques menées contre la mosquée d'al-Aqsa et sa fermeture face aux fidèles.
Il est à noter que l'organisation de piratage mondiale «Anonymous» a lancé des attaques antérieures et a piraté de nombreux sites sionistes civils et militaires à travers. Elle a réussi à perturber la conversion et la publication de plusieurs comptes bancaires et même les sirènes d'alarme ont été lancées après que les hackers aient réussi à les contrôler pour terrifier l'occupation.

Israël secoué par le cauchemar de l’intifada populaire

Le pire scénario de la terreur se réalise successivement en Israël. L’Entité sioniste a cherché à exploiter la situation arabe explosive et profiter des combats internes pour établir des faits accomplis sur le terrain. 
Mais la situation s’est retournée contre elle, avec le déclenchement d’une intifada populaire globale sur toute l’étendue des territoires occupés de 1948. Une intifada qui a poussé le système officiel arabe à agir même formellement.
Ceci a poussé Israël à déclarer publiquement qu’il ne compte pas effectuer des changements sur le statu quo actuel à al-Qods, et à révéler devant le monde entier qu’il traite les Palestiniens de 1948 comme étant des citoyens de troisième degré.
Contrairement aux deux intifadas précédentes, qui étaient dirigées soit par les factions de résistance soit par l’Autorité palestinienne, l’intifada actuelle semble populaire par excellence. Le fait de percuter ou de poignarder des colons à al-Qods, al-Khalil et à Tel Aviv rappelle la première intifada.
En tout cas, ce qu’Israël aspirait à réaliser envers les Palestiniens de 1948 s’est dissipé entièrement, et a montré qu’al-Qods demeurera une ville unie, et que les Palestiniens de la ville sainte font partie intégrante du peuple palestinien et portent en eux toutes ses souffrances.
Sachant par ailleurs que l’agitation du drapeau palestinien dans les territoires occupés de 1948 provoque le plus la colère d’Israël. Ceci a poussé le Premier ministre Benjamin Netanyahu à appeler les manifestants à se déplacer vers la Cisjordanie occupée !
En effet, la multiplication des opérations sécuritaires contre les sionistes témoigne de la dégradation de la force de dissuasion israélienne, et de l’aiguisement des sentiments de la haine individuelle et populaire face à la politique israélienne contre les Palestiniens, non seulement en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, mais aussi à al-Qods et dans les territoires occupés de 1948.
Toutefois, Israël continue de renforcer les sanctions et d’adopter des lois discriminatoires envers les Palestiniens à travers la destruction de maisons et la confiscation des terres.  
De plus, Netanyahu a voulu profiter de cette situation en essayant de vider al-Qods de ses habitants palestiniens. « Je vous appelle à vous déménager ailleurs, nous n’allons imposer aucune restriction à votre départ », a-t-il lancé à l’adresse des Palestiniens vivant dans la ville sainte.
Et alors qu’il assurait devant la Knesset que « les terroristes ne réussiront pas à nous expulser de Jérusalem », Netanyahu a convoqué une réunion d’urgence pour débattre des attaques palestiniennes contre des cibles israéliennes.
Selon le commentateur militaire du site d’information Yediot Aharonot, Rohn ben Yeshaym, « la troisième intifada gagne de l’ampleur, et passe dans la même trajectoire connue : al-Qods, le milieu arabe et Israël, la Judée et Samarie (Cisjordanie) et actuellement à Tel Aviv. Cette flamme se déplace d’un endroit à un autre. Ceci a eu lieu lors des deux précédentes intifadas. 
Pour lui, la situation en Cisjordanie est la moins dangereuse parce que les forces de sécurité palestinienne empêchent que des affrontements d’envergure n’éclatent !
Source: assafir

Le laxisme envers la judaïsation d’Al-Quds rend "Israël" plus insolent

« Le mutisme affiché par des pays islamiques envers la politique de la judaïsation d’Al-Quds (Jérusalem) rend plus insolent le régime sioniste », a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour le département arabo-africain.
Hossein Amir-Abdollahian, a déploré que le régime sioniste ait accéléré sa politique de la judaïsation de Qods, profitant de la donne actuelle au Moyen-Orient.
« Le silence de l’Occident envers les démarches de Tel-Aviv n’est nullement justifiable ni admissible d’autant plus que le peuple palestinien et ceux de la région ne resteront pas les bras croisés vis-à-vis des récentes agressions contre la mosquée d’Al-Aqsa », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter : « les agressions israéliennes contre la ville sainte d’Al-Quds ainsi que l’accélération de la colonisation dans les territoires palestiniens et la poursuite de l’arrestation des militants palestiniens préparent le terrain à une troisième Intifada ».
Une guerre est en train de se dérouler ici
Pour le président de Yesha, principale organisation de colons de Cisjordanie, "une guerre est en train de se dérouler ici". Avi Roeh a déclaré sur la chaîne de télévision Channel 2 que la poursuite par « Israël » de la colonisation est l'une des causes des vives tensions avec les Palestiniens.
Une nouvelle forme de résistance populaire s’est déclenché ces derniers jours dans les territoires occupés en 1948 en riposte aux agressions israéliennes contre la communauté arabe et les lieux saints, dont notamment la mosquée d’AlAqsa.
Lundi, deux Palestiniens ont tué et blessé plusieurs colons israéliens à Tel-Aviv et en Cisjordanie.
La vidéo de l'attaque qui a eu lieu en Cisjordanie occupée montre un chauffeur lançant délibérément sa voiture sur un arrêt de bus près du bloc de colonies de Goush Etzion, au sud de Jérusalem occupée. Après l'échec de sa tentative, il descend de sa voiture puis poursuit les colons à pied.
Selon la police d’occupation, ce Palestinien a poignardé trois colons, dont une a été tuée. Un garde de la colonie l'a grièvement blessé par balles.
L’assaillant a été identifié par des sources de sécurité palestiniennes comme étant Maher Hamdi al-Hashlamon. Le Jihad islamique l'a présenté dans un communiqué comme l'un de ses membres.
Quelques heures plus tôt lundi, un Palestinien de 17 ans a poignardé un soldat israélien près d'une gare ferroviaire de Tel-Aviv. Grièvement blessé, le sergent Almog Shilony, 20 ans, a succombé à ses blessures dans la soirée.
Le Palestinien, originaire d'un camp de réfugiés de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, a été arrêté dans un immeuble après une courte course poursuite.

L’assassinat de Khair Hamdan peut mettre le feu à tout le pays

Voici une leçon courte mais fascinante sur la démocratie, l’égalité et la co-existence à la sauce israélienne.

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Un jeune palestinien est détenu par la police israélienne à l’entrée du village de Kafr Kana - Photo : Reuters/Ammar Awa
Des images vidéo prises d’une caméra de sécurité rapportent l’incident dans le village arabe de Kafr Kana en Galilée le 7 novembre, dans lequel des policiers israéliens ont abattu un jeune homme arabe. Maintenant, imaginez que l’incident ait eu lieu dans la colonie de Yitzhar. Imaginez que le jeune homme de 22 ans qui a frappé les vitres de la voiture de police, avant de commencer à reculer, ne s’était pas nommé Khair Hamdan mais Nir Hemed, qu’il était l’un de ceux qui sont connus comme « les jeunes des collines » qui ne reconnaissent pas l’autorité du gouvernement et harcèlent régulièrement les forces de sécurité.
Comment le Premier ministre Benjamin Netanyahu aurait-il réagi si Nir avait été abattu dans le dos par la police ? Netanyahu se serait-il engagé à examiner la possibilité de révoquer la citoyenneté des membres de la secte juive fanatique, comme il l’a fait avec les Palestiniens qui ont été impliqués dans des manifestations violentes ? Est-ce que le ministre du Commerce et de l’Économie, Naftali Bennett, aurait fait l’éloge des policiers qui ont abattu Nir et se serait-il empressé de les défendre, avant même que l’unité du ministère de la Justice chargée des enquêtes dans police ait décidé si tirer dans le dos du jeune homme était justifié ou pas ?
Les réactions des membres arabes de la Knesset étaient, bien sûr, tout à fait différentes. Le député Ahmed Tibi a affirmé que l’assassinat de Hamdan était typique de l’attitude des policiers envers les citoyens arabes traités comme des « ennemis qui doivent être détruits ». Tibi ne faisait aucune révélation. Une commission d’enquête nommée par le gouvernement exactement 14 ans avant l’incident fatal à Kafr Kana avait conclu que « la police doit imprégner ses policiers avec l’idée que le public arabe en général n’est pas leur ennemi, et qu’il ne doit pas être traité comme un ennemi. »
La commission dirigée par l’ancien juge de la Cour suprême Théodore Or, avait enquêté sur les événements d’octobre 2000 durant lesquels 13 Israéliens arabes avaient été tués par des tirs directs de la police. En 2003, ses membres ont recommandé « d’imprégner tous les échelons de la police sur l’importance d’une conduite équilibrée et modérée dans ses relations avec la population arabe. »
Les images de l’incident à Kafr Kana, et son résultat terrible, ne montrent vraiment pas de « conduite équilibrée et modérée » de la police dans ses relations avec les citoyens arabes. Selon une publication le mois dernier du Centre Mossawa pour les droits des citoyens arabes d’Israël, Hamdan est le 49e arabe israélien à être tué par des coups de feu de la police, de soldats ou de citoyens juifs, depuis les émeutes d’octobre 2000 .
Dans deux cas seulement les policiers ont été reconnus coupables et condamnés à de très courtes peines d’emprisonnement - l’un prenant six mois, l’autre 30 mois. Ce jugement avait été précédé par la décision du procureur général Menahem Mazouz de rejeter les plaintes contre tous les policiers soupçonnés dans le meurtre des 13 citoyens arabes dans les manifestations de l’année 2000.
L’Institut de la démocratie en Israël, qui a examiné les éléments de preuve dans trois des principaux cas, avait déterminé que la décision de ne pas poursuivre les policiers « faute de preuves » ne se justifiait pas, et l’unité d’enquête de la police du ministère de la Justice comme le bureau du procureur de la République n’ont pas poussé l’enquête jusqu’à son terme.
Pour beaucoup dans la population arabe, les événements d’octobre 2000 et la décision de rejeter les plaintes ont représenté un tournant dans leur attitude envers Israël. Les arrestations massives d’Israéliens arabes, leur « détention préventive », les procès collectifs, l’usage de la violence et l’infiltration d’agents pour contrecarrer les manifestations contre la guerre [de cet été] dans la bande de Gaza, ont indiqué très clairement que la police n’a pas vraiment compris que la population arabe n’est pas un ennemi. L’inspiration des policiers à la gâchette facile, comme des jeunes arabes lanceurs de pierres, vient de haut.
Les flics juifs et la jeunesse arabe savent qu’il y a des ministres dans le cabinet Netanyahu, dont le ministre des Affaires étrangères Avigdor Liberman et le ministre de l’Intérieur Yitzhak Aharonovich en charge de la police, dont le parti appelle clairement à la suppression de la citoyenneté israélienne des citoyens arabes.
Ils apprennent dans les journaux que la Knesset a décidé de punir les arabes qui marquent la journée de commémoration de la Nakba. Ils ont suivi à la télévision le débat à la Knesset où il a été décidé de suspendre la députée Haneen Zoabi pendant une longue période pour avoir insulté un policier, tandis que les membres juifs de la même Knesset déambulent sans interruption sur le Mont du Temple [[de son vrai nom, l’Esplanade des Mosquées - NdT] ], risquant de mettre le feu au pays.
Ils ont entendu également que les membres de la Knesset sont en train de comploter pour effacer la langue arabe des documents officiels de l’État.
On ne peut guère attendre de ce gouvernement qu’il adopte les recommandations de la Commission Or et trouve les moyens de renforcer le sentiment d’appartenance à l’État par l’ajout d’événements et symboles officiels qui, eux aussi, pourraient permettre aux citoyens arabes de se reconnaître.
La déclaration prétendument évidente que l’État est non seulement juif, mais aussi démocratique et que le principe d’égalité et l’interdiction de la discrimination s’appliquent à tous ses citoyens - est apparemment inacceptable pour de nombreux membres de la Knesset. Mais, comme la Commission Or l’avait noté : « l’État et ses gouvernements successifs ont échoué à traiter profondément et largement avec les problèmes difficiles posés par l’existence d’une forte minorité arabe au sein de l’État juif. »
La négligence et la privation, particulièrement lorsqu’il est question de l’affectation des ressources de l’État, ainsi que dans l’application de la loi, alimentent les radicaux nationalistes et religieux dans la population arabe qui en arrive à considérer Israël comme un ennemi.
Ce sentiment est renforcé par des sentiments naturels de solidarité de la part des Israéliens arabes avec leurs frères palestiniens dans les territoires qui ont perdu tout espoir de secouer le joug de l’occupation. Il suffit d’un seul policier totalement irresponsable qui obtient le soutien automatique de dirigeants tout aussi irresponsables, pour déclencher une conflagration majeure. Les feux ne s’arrêtent guère aux frontières religieuses ou nationales et cet incendie en particulier peut tous nous consumer.
http://www.al-monitor.com/pulse/ori...
Traduction : Info-Palestine.eu - Naguib

Le Hamas dénonce les "mensonges" et les "insultes" du président Abbas

Le Hamas a dénoncé mardi les "mensonges" et les "insultes" du président palestinien Mahmoud Abbas, qui a accusé le mouvement islamiste d'être "responsable" des attentats ayant visé les biens de cadres de son parti, le Fatah.
Ces attentats et ces attaques verbales, prononcées dans le contexte du 10ème anniversaire de la mort de Yasser Arafat, constituent l'épisode de tensions le plus grave entre le Fatah et le Hamas depuis leur réconciliation le printemps dernier.

Israël : Mogherini "triste et inquiète", insiste sur un Etat palestinien

La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, s'est dite mardi à Berlin "triste et inquiète" de l'escalade de la violence entre Israéliens et Palestiniens, souhaitant des progrès rapides vers une solution à deux Etats.
"Nous avons besoin d'un Etat palestinien vivant en paix et dans la sécurité à côté de l'Etat d'Israël", a-t-elle déclaré en marge d'une rencontre avec le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier, après s'être rendue en Israël et dans les Territoires palestiniens la semaine dernière.
Mme Mogherini, qui avait plaidé pour un Etat palestinien dès son entrée en fonctions, s'est dite "particulièrement triste et inquiète de l'escalade de la violence" ces dernières heures, après les attaques au couteau ayant tué deux Israéliens lundi.
"Si nous n'offrons pas de perspective politique à la fois aux Israéliens, pour qu'ils vivent en sécurité, et aux Palestiniens, pour qu'ils aient leur propre Etat, la violence reviendra", a insisté la chef de la diplomatie européenne, convaincue que les 28 "peuvent travailler étroitement et conjointement dans cette direction".
Dans la nuit de lundi à mardi, un porte-parole de Mme Mogherini avait condamné dans un communiqué "les actes terribles de terreur" de lundi, évoquant le meurtre au couteau d'un soldat israélien et d'une femme colon par des Palestiniens, dans deux attaques distinctes.
Israël a renforcé ses mesures de sécurité mardi, à quelques heures des hommages prévus en Cisjordanie pour marquer le 10e anniversaire de la mort de Yasser Arafat, leader historique palestinien et principal fondateur du Fatah. Les célébrations ont été annulées dans la bande de Gaza.
Nourries par la poursuite de la colonisation israélienne, les tensions entre Israéliens et Palestiniens frappent particulièrement Jérusalem-Est, où les violences ont fait dix morts depuis juillet, et la Cisjordanie. Epargnée jusqu'alors, Tel Aviv a été le théâtre lundi du meurtre du soldat israélien au couteau.

Un jeune Palestinien tué par l'armée israélienne près d'Hébron

L'armée israélienne a tué mardi un jeune Palestinien lors d'affrontements près d'Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont indiqué des sources de sécurité et des médecins palestiniens.
Imad Jawabreh, 22 ans, a été tué par des balles qui lui ont traversé la poitrine, ont précisé ces sources à l'AFP. Ce décès intervient alors que les tensions entre Palestiniens et Israéliens ont récemment été exacerbées par la mort de plusieurs Palestiniens, abattus par la police ou l'armée israélienne.

Un leader palestinien appelle à "la résistance armée" depuis sa prison israélienne

Marwan Barghouthi, figure très populaire du Fatah emprisonnée par les Israéliens, a appelé le président Mahmoud Abbas et les dirigeants palestiniens à soutenir "la résistance armée", dans une lettre publiée mardi par la presse dans un contexte de violences grandissantes.
La direction palestinienne ne s'est jusqu'à présent pas clairement positionnée face aux violences qui secouent Jérusalem et la Cisjordanie et qui ont récemment gagné Israël.
Dans une lettre écrite de la prison où il est incarcéré depuis 2002 et publiée à l'occasion du dixième anniversaire de la mort de Yasser Arafat, M. Barghouthi estime que "poursuivre le choix de la résistance globale et armée", c'est "être fidèle à l'héritage d'Arafat, à ses idées et à ses principes pour lesquels des dizaines de milliers sont morts en martyrs".
M. Barghouthi est un rival de poids face au président Abbas, contesté sur la scène palestinienne autant que par les Israéliens. Des sondages le donnent régulièrement vainqueur dans l'hypothèse où il serait libéré et autorisé à participer à une élection présidentielle.
"Il est impératif d'envisager de nouveau le choix de la résistance comme moyen de vaincre l'occupant" israélien, écrit M. Barghouthi, condamné à quatre peines de prison à perpétuité pour avoir notamment dirigé la deuxième Intifada (2000-2005).
Le spectre d'un nouveau soulèvement a fait surface ces dernières semaines. Les violences, désormais ininterrompues à Jérusalem, ont gagné les villes arabes d'Israël et la Cisjordanie. Des attaques ont visé des Israéliens jusqu'à Tel-Aviv.
Alors que la police israélienne a récemment abattu plusieurs Palestiniens qu'elle accusait de violences et que les tensions grandissantes sur l'esplanade des Mosquées sont vues par les Palestiniens comme une "ligne rouge", M. Barghouthi a appelé l'Autorité palestinienne à prendre des mesures de rétorsion, souvent brandies par M. Abbas mais jamais mises à exécution.
"L'Autorité palestinienne doit revoir ses prérogatives et sa mission (...) et mettre fin immédiatement à la coopération sécuritaire qui conforte l'occupant", dit Marwan Barghouthi.
Pour lui, "l'assassinat du président Yasser Arafat était une décision officielle israélo-américaine".
Les circonstances du décès du leader palestinien sont toujours obscures. Les experts qui ont examiné des prélèvements effectués sur la dépouille d'Arafat divergent sur la possibilité d'un empoisonnement au polonium.

Israël renforce encore les mesures de sécurité après deux attaques meurtrières

Israël a encore renforcé ses mesures de sécurité mardi au lendemain de la mort d'un soldat et d'une femme colon, tués par des Palestinien dans des attaques au couteau distinctes à Tel Aviv et en Cisjordanie, a indiqué la police.
"La police a été placée en état d'alerte avancé. Des milliers de policiers, d'officiers et de volontaires et des renforts sont déployés sur l'ensemble du pays pour assurer la sécurité publique", a dit à l'AFP Luba Samri, porte-parole de la police.
"Une opération nationale a été lancée mardi pour arrêter tous ceux qui sont en situation illégale en Israël", a-t-elle ajouté.
Le jeune Palestinien qui a tué un soldat à Tel-Aviv lundi venait de Cisjordanie occupée et n'avait pas de permis de séjour en Israël, selon la police.
Les autorités ont appelé les Israéliens à faire "preuve de vigilance" et à signaler "tout véhicule ou individu suspect" à la police.
"Nous appliquerons la tolérance zéro à l'encontre des fauteurs de troubles", a prévenu la porte-parole.
L'armée a pour sa part déployé des renforts en Cisjordanie, a indiqué une porte-parole.
Selon la radio militaire, ces renforts ont été déployés le long des principales routes de Cisjordanie et auprès des arrêts de bus. C'est à un arrêt de bus proche du bloc de colonies de Goush Etzion, au sud de Jérusalem et en Cisjordanie, qu'un Palestinien a poignardé trois colons lundi, tuant une femme de 25 ans.

Une explosion tue un Palestinien à un point de passage entre Gaza et Israël

Un Palestinien a été tué et deux autres blessés mardi par l'explosion d'origine indéterminée d'un camion de carburant au point de passage de Kerem Shalom entre Israël et la bande de Gaza, ont indiqué les secours.
Un homme de 20 ans a trouvé la mort dans cette explosion survenue du côté palestinien de ce point de passage réservé au trafic de marchandises, ont précisé les secours.

Mechaal: La colonisation et le ciblage d'el-Aqsa fortifient la résistance

Khaled Mechaal, chef du bureau politique du mouvement du Hamas, a mis en garde du fait que l'occupation israélienne poursuit le ciblage de la mosquée bénie d'el-Aqsa et la mise en œuvre de ses projets colonialistes, qui fortifient sans précédent la résistance et empêchent tout cas de calme, mais ils représenteront une justification suffisante pour le renforcement de la résistance en défense du peuple palestinien et ses lieux saints.
Dans un entretien global avec le journal Qatari "Asharq" publié lundi 10/11, Mechaal a confirmé que toute tentative d'attaquer la résistance à la lumière de la continuation de la mise en œuvre des plans coloniaux par l'occupation et aussi les plans de judaïsation d'el-Aqsa et de profaner les lieux saints sont un péché national et ne réussira pas.
Le chef du bureau politique du mouvement du Hamas a souligné que l'occupation adopte des tactiques dans son traitement de la question de la mosquée sainte d'el-Aqsa, dans le but de passer ce qu'elle veut à une faible réaction palestinienne, arabe et islamique. Ces tactiques comprennent les chocs consécutifs dans le but d'apprivoiser les réactions arabes, islamiques et internationales.
La deuxième tactique est d'exploiter les crises dans la région et le fait que les médias ne mettent pas en évidence sur elle, pour mettre en œuvre de ses plans, tandis que la troisième tactique s'inscrit dans le cadre de l'exploitation de l'état de faiblesse dans les options officielles palestiniennes et la réduction des papiers de la force de l'AP, aussi l'absence de la résistance en Cisjordanie occupée.
Mechaal a souligné que le temps est venu pour le monde d'entendre la colère illimitée de la nation pour soutenir el-Aqsa, car le peuple palestinien n'a pas renoncé à la lutte dans la dernière centenaire et el-Aqsa et les lieux saints sont restées vivant dans le cœur du peuple et la nation.
Il a appelé la nation arabo- islamique à assumer leurs responsabilités envers el-Aqsa, en particulier l'Egypte, la Jordanie, l'Arabie Saoudite et le Maroc, en raison de leurs positions, insistant que la libération d'el-Aqsa est la bataille des Arabes et les musulmans dans leur ensemble, et non pas celle des Palestiniens seulement.

Une offensive israélienne au centre de la Bande de Gaza

Les forces armées de l'occupant israélien ont pris d'assaut, le lundi à midi 10/11, le centre de la Bande de Gaza et ont rasé des terres agricoles des citoyens palestiniens dans la zone.
L'agence "Quds Press" a rapporté d'un observateur sur le terrain, en disant qu'un certain nombre de blindés militaires israéliens et les bulldozers ont dépalcé, le lundi à midi, à partir du site militaire israélien de "Kissoufim", au nord-est de Khan Younès dans le sud de la Bande de Gaza et ont rasé des terres agricoles à distance de 200 mètres vers le nord, arrivant au site militaire d'Abou Matbaq à l'est de Deir al-Balah.
Il a ajouté que cette invasion a coïncidé avec des tirs intensifs pour terroriser les citoyens et les agriculteurs afin d'évacuer leurs terres agricoles.
Cette incursion s'inscrit dans le cadre d'une série de violations pratiquées par les forces armées occupantes depuis la signature de l'accord de la trêve entre la résistance palestinienne et l'occupation, le 26 août dernier, sous l'égide de l'Egypte.

La sécurité préventive de l'AP arrête un étudiant à l'Université de Jérusalem

Le service de la sécurité préventive a arrêté le militant Sharif Rajoub (25 ans) de la ville de Dura, à Hébron.
Sa famille a déclaré dans un communiqué de presse que les éléments des services de la sécurité préventive l’ont arrêté alors qu'il se trouvait dans un magasin appartenant à sa famille dans le centre-ville de Dura.
La famille a signalé que son fils était un ex-prisonnier libéré des prisons de l'occupation où il a passé 35 mois, notant qu’il est étudiant en informatique à l'Université Al Quds à Abu Dis.
Dans le même contexte, le service de la sécurité préventive a libéré le journaliste d’Al-Aqsa TV Alaa al-Titi après une détention qui a duré sept jours.

L'occupation ordonne d'intensifier l'arrestation des éléments du Hamas et du Djihad

Le ministre israélien de la sécurité intérieure a ordonné d'intensifier l'arrestation des éléments du mouvement du Hamas et du Djihad islamique en Cisjordanie occupée.
Cet ordre a été donné à l'issue des attentats à Tel-Aviv et la colonie de Gush Ezion au sud de la ville de Bethléem, où le niveau de sécurité à l'Etat hébreu a tenu des consultations de sécurité sous la direction du ministre de la sécurité intérieure, Yitzhak Aheronovic, qui a ordonné à ses troupes de lever l'état d'amélioration de sécurité dans tout le pays.
Il est à noter que les derniers jours ont connu une hausse remarquable des opérations effectuées par les Palestiniens en Cisjordanie et la ville occupée de Jérusalem, en raison des violations israéliennes contre la mosquée bénie d'el-Aqsa.

L'occupation a publié des condamnations contre 3 prisonniers de Naplouse

Le tribunal militaire israélien a condamné le lundi 10/11, trois prisonniers palestiniens de la ville de Naplouse au nord de la Cisjordanie occupée à la prison ferme et des amendes financières de milliers de Shekels.
La famille de deux prisonniers Achraf et Bilal Awad ont déclaré à notre correspondant que le tribunal militaire de Salem a condamné son fils Achraf à 7 ans et 10 mois de prison et une amende de 5 000 Shekels.
La famille a ajouté que le tribunal a condamné szon fils captif Bilal à 44 mois de prison et une amende de 3 000 Shekels.
Il est à noter que les forces armées occupantes ont kidnappé les deux prisonniers Awad du village d'Awarta dans le sud de Naplouse, après avoir été accusés d'avoir effectué des tirs sur une jeep sioniste au sud de la ville, il y a environ un an.
Dans le même contexte, le même tribunal a condamné le prisonnier Abdullah Kharouf de Naplouse à 12 ans de prison.

Une véritable intifada prend feu dans la sainte ville d'Al-Quds

Ce qui se passe dans la sainte ville d’Al-Quds ressemble à une vraie intifada. Quatre dimensions possède cette révolte, disent des observateurs. Dimensions politique, religieuse, sécuritaire et médiatique. Les conséquences en sont lourdes. Par exemple, cette intifada pourrait pousser le gouvernement de Netanyahu vers la porte de sortie.
L’analyste Mahdi Abdou Al-Hadi dit au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que la bataille de la ville d'Al-Quds porte quatre dimensions.
La dimension politique
Politiquement, Netanyahu veut rester dans son fauteuil du pouvoir. Netanyahu manœuvre pour repousser les élections à plus tard. Netanyahu continue à pratiquer des chantages avec Washington et Bruxelles sur le dossier de Gaza, et avec l’entourage arabe (le Caire, Amman, Riyad, les pays du Golfe), pour des intérêts sécuritaires.
La dimension religieuse
Religieusement, souligne Abou Al-Hadi, les groupes israéliens extrémistes ont pu renforcer leur existence dans la ville d'Al-Quds, y construire des temples, falsifier les transactions de bâtiments et de terrains, construire une opinion générale approuvant leurs agendas, leurs agissements quant à la sainte mosquée d’Al-Aqsa, leurs crimes, leurs fouilles.
La dimension sécuritaire
Al-Quds est devenue, selon Abdou Al-Hadi, une véritable ville militaire, une ville accaparée par les services de renseignements, une ville terrorisée par les taxes, les contraventions, les arrestations, les fermetures. Même les quartiers calmes et paisibles ne sont épargnés.
Médiatiquement
Concernant la quatrième dimension, la dimension médiatique, Abdou Al-Hadi souligne que les médias arabes sont tombés dans le piège sioniste et commencent à répéter le même vocabulaire politique sioniste. L’habitant palestinien de la ville d'Al-Quds se voit désormais trahi et seul.

Cause-conséquence
Le militant islamique Najeh Bakirat est d’accord avec Abdou Al-Hadi. Il ajoute que les violations, agressions et profanations pratiquées contre la sainte mosquée d’Al-Aqsa sont les véritables raisons incitant les Palestiniens à mener des opérations contre l’occupation sioniste.
En effet, il ajoute :
« Le gouvernement de l’occupation a accru ses mesures, injustes et injustifiées, contre la mosquée d’Al-Aqsa, en croyant qu’imposer un nouvelle réalité du terrain n’engendrerait aucune réaction. En fait, ils ont ouvert les portails de la géhenne sur leur entité ».
Il croit que le gouvernement de l’occupation est sur le point de tomber. Ce gouvernement reçoit des coups durs, conséquence de sa politique d’escalade contre la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Autant le gouvernement de Netanyahu accroît ses agressions contre la mosquée d’Al-Aqsa, autant est attisée la colère des masses palestiniennes, arabes et islamiques.
Cette politique sioniste menée contre la sainte mosquée d’Al-Aqsa a mis de l’huile sur le feu ; la rue de la ville d'Al-Quds a explosé. Les habitants de la sainte ville ne peuvent pas rester les bras croisés face à tous ces agissements, aux tentatives sionistes de division de la grande mosquée. C’est surtout pour cette raison que les habitants palestiniens de la ville d'Al-Quds mènent des actions qui sont jusqu’alors individuelles, sans aucune participation de la part des factions palestiniennes.
Finalement, résume Azzam Abou As-Soud, les invasions quotidiennes de la part des extrémistes sionistes de l’esplanade de la mosquée d’Al-Aqsa, sous la protection de la police, et l'interdiction pour les fidèles d’y entrer ne font que mettre le feu aux poudres d’une nouvelle intifada.

Arrestation des citoyens au sud de Jénine et convocation d’autres

Les forces d'occupation sionistes ont lancé à l'aube d’aujourd'hui (11-11) des campagnes de raid et d’arrestations dans plus d'une région de Jénine, ont arrêté deux jeunes et interrogé d’autres en plus de la mise en place des barrières. 
Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que dix véhicules militaires se sont déplacés dans la ville de Jénine à l'aube d’aujourd'hui et effectué des opérations de ratissage dans les quartiers de Basatin, Sabeh al-Khair et Al-Jabriyet. 
Les forces israéliennes ont également arrêté les deux jeunes hommes Lika Ala Abu Baker (18 ans) et Rabii Kamal Mahmoud Abu Baker (19 ans) lors d'un raid effectué à Khirbet Amriha dans la ville de Yaabod au sud de Jénine puis les ont emmenés vers une destination inconnue. 
Tôt ce matin, les FOI ont installé un point de contrôle sur la route de Yaabod et ont commencé à détenir les véhicules et interroger un certain nombre de citoyens.

L'occupation arrête les proches des auteurs des attentats au couteau

Les forces armées de l'occupant israélien ont arrêté lundi soir et mardi à l'aube un certain nombre de membres des familles des auteurs des attentat au couteau à Etzion et Tel-Aviv, après avoir pris d'assaut leurs maisons dans la ville d'Hébron et Naplouse en Cisjordanie occupée.
Des sources médiatiques à Hébron ont déclaré que les forces armées occupantes renforcées par les blindés militaires ont pris d'assaut la rue d'Ein Sara au milieu d'Hébron et ont fait irruption dans la maison du père de l'auteur de l'opération d'Etzion, en la fouillant et ont arrêté le frère de l'auteur de l'opération Mohamed Hashlamoun. Elles ont également arrêté le jeune Ayman Shouiki, le mari de sa sœur après avoir pénétré dans la maison de sa famille dans la même région.
Les soldats israéliens ont également envahi la maison de la famille et celles des proches de l'auteur de l'opération, en les fouillant et les saccageant.
C'est la deuxième invasion dans la ville d'Hébron en une seule nuit en raison de l'opération d'Etzion, après que les forces armées occupantes ont envahi l'appartement de l'auteur dans la zone de Hawez dans la ville d'Hébron.
Les forces armées occupantes ont envahi mardi à l'aube le nouveau camp d'Askar dans la ville de Naplouse et ont arrêté le père et les frères du jeune Nour Eddine Abou Hashia, l'auteur de l'agression à Tel-Aviv.
De violents affrontements ont eu lieu entre les forces armées occupantes et les jeunes hommes du camp qui ont fermé les entrées du camp avec des barrières et ont lancé des pierres et des bouteilles vides sur les soldats qui ont utilisé des bombes assourdissantes et du gaz lacrymogène.
Des témoins oculaires ont déclaré que les forces armées occupantes ont pénétré dans la maison du jeune Abou Hashia, en arrêtant son père et ses frères.
La famille d'Abou Hashia a pris l'initiative d'évacuer la maison après avoir entendu la nouvelle de la décision de l'occupation de démolir les maisons des auteurs des attentats.

Formation d'une commission d'enquête sur le ciblage de l'occupation des institutions de l'ONU à Gaza

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a annoncé la formation d'une commission internationale pour enquêter sur les attaques d’"Israël" menées sur plus de 100 installations de l'ONU et la mort de 11 de son personnel, au cours de la récente guerre dans la bande de Gaza. 
Selon un communiqué publié par le Bureau de Ban Ki-Moon, il espère que la Commission reçoit une pleine coopération de toutes les parties. 
Le site "Walla" hébreu a cité, aujourd’hui, que le communiqué du secrétaire de l’ONU a été publié après une série de réunions organisées par les personnalités «israéliennes» avec des parties des Nations Unies, au cours des dernières semaines, les exhortant à suspendre la formation du comité jusqu'à la fin de l'enquête interne menée par l’armée israélienne sur les événements de la guerre de Gaza. 
Selon les Nations Unies, ses installations ont été exposées à sept attaques pendant la guerre, au cours desquels 42 personnes cachées à l'intérieur ont trouvé la mort, y compris un certain nombre de fonctionnaires de l'ONU. 
Parmi les endroits exposés aux bombardements et seront couverts par l'enquête, l'école de l'UNRWA à Beit Hanoun, attaquée le 24 Juillet et dans laquelle 15 personnes ont été tuées et 150 blessées. La majorité des personnes qui se trouvaient à l’école étaient des enfants, des femmes et des personnes âgées. L’enquête comprendra également l’attaque du 3 Août sur une autre école de l'UNRWA où dix personnes sont mortes. 
L'Organisation des Nations Unies a accusé l'occupation «israélienne» pendant la guerre d’attaquer délibérément ses installations malgré l’avoir informée des lieux où elles se trouvent.

L’occupation arrête 19 citoyens

Les autorités d'occupation sionistes ont empêché ce matin (11-11) les femmes d'entrer dans la mosquée Al-Aqsa pour effectuer la prière et rester à l’intérieur. 
Des témoins ont déclaré que les femmes se sont rassemblées près des portes de la mosquée Al-Aqsa et ont crié et protesté, tandis que les soldats israéliens ont insisté et les ont empêchées d'entrer dans la mosquée. 
Les témoins ont ajouté que la fermeture des portes de la mosquée face aux femmes et la détention des pièces d’identité des jeunes est un prélude pour la prise d’assaut des colons de la Mosquée Al-Aqsa et sa profanation. 
Les soldats israéliens détiennent délibérément les cartes d’identité des jeunes hommes et des femmes aux portes de la mosquée Al-Aqsa jusqu'à la fin de la profanation des colons à la cour.

La Ligue arabe appelée à contrer l'attaque sioniste contre al-Aqsa

Le parti du front de l'action islamique a appelé la Ligue arabe et l'OCI à faire face à l'énorme attaque israélienne contre la mosquée sainte d'el-Aqsa et à travailler pour arrêter tout ce qui toucherait les lieux saints, surtout la mosquée sainte d'el-Aqsa.
Le secrétaire général du parti, Mohamed Zayoud, a déclaré hier lundi 10/11 dans deux messages adressés au secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi et le secrétaire général de l'OCI, Iyad bin Madani: "Ce n'est pas un secret pour vous ce qui se passe ces jours-ci de judaïsation systématique et le ciblage clair des lieux saints en Palestine, y compris la mosquée sainte d'el-Aqsa et que les bandes de l'occupant israélien commettent les crimes odieux contre la mosquée, en la profanant et travaillant pour la judaïser et diviser temporellement et spatialement. Ces mesures représentent une grave insulte à la nation et tous les arabes et une provocation claire pour leurs sentiments, selon le communiqué.

Deux blessés par balles réelles dans des affrontements à l'est de Naplouse

Cet après-midi, deux citoyens ont été blessés au cours de violents affrontements entre les forces d'occupation et les habitants de Beit Furik à l'est de la ville de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie occupée. 
Le militant Munadel Hanani a déclaré au journaliste du "Centre Palestinien d'Information" que les affrontements ont eu lieu dans la zone Nakarah. Les soldats israéliens se sont propagés dans les environs du lycée de Beit Furik et ont commencé à tirer des balles réelles et des gaz lacrymogènes en direction des parents et des élèves de l'école. 
Hanani a affirmé que les soldats ont délibérément empêché l'accès des ambulances pour transporter deux jeunes hommes blessés par balles réelles dans le pied (Ali Hanani et Muayed Rafa’at Khatatba). 
D'autre part, des affrontements ont éclaté entre les soldats israéliens et les étudiants en face d'une école secondaire dans le village de Laben au sud-est de la ville. 
Des témoins ont déclaré à notre correspondant que les élèves avaient allumé des pneus de voiture et jeté des pierres sur les soldats et les véhicules, tandis que les soldats ont répondu avec des tirs de grenades lacrymogènes pour les disperser. 
Les affrontements se poursuivent entre les citoyens et les forces d'occupation dans un certain nombre de points de contrôle et axes.

Confrontations et tirs dans plusieurs régions à Hébron

La ville d'Hébron a été exposée ce matin (11-11) à plusieurs affrontements dans plusieurs axes à l'intérieur et à l'extérieur de la ville, tandis qu’une voiture sioniste a été touché par des tirs alors qu’elle traversait la ligne 60 au nord de la ville. Les autorités d'occupation ont affirmé qu’aucune blessure n’a été causée.
Des témoins ont rapporté que des affrontements violents ont éclaté ce matin dans la zone de Beit Anoun et au camp de réfugiés Aroub au nord d'Hébron et à al-Fawar dans le sud. 
Selon les témoins, l'occupation a érigé un poste de contrôle soudain à l'entrée sud-est de la ville près du camp al-Fawar et a arrêté les voitures des citoyens et vérifié leurs pièces d’identité, tandis que des jeunes ont lancé des pierres et des bouteilles vides sur les soldats du point de contrôle. 
Au camp d’Aroub et dans le quartier de Beit Anoun, les jeunes palestiniens ont lancé sur les patrouilles de l’occupation des pierres et des bouteilles vides suite à la présence intensive et provocatrice des colons dans la rue de contournement numéro (60) et à l'entrée de la ville d'Hébron. 
Les soldats israéliens ont tiré sur les maisons palestiniennes proches des lieux de confrontations et ont lancé des gaz lacrymogènes, tandis que les jeunes ont fermé les routes par des pneus en flammes.

Netanyahu ordonne de démolir les maisons des auteurs des attentats

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a décidé la nuit dernière de démolir les maisons des auteurs des attentats qui ont frappé Israël hier lundi 10/11.
Il a également décidé de renforcé les mesures de sécurité sur le terrain et de travailler pour prendre les mesures de sécurité nécessaires pour éviter le risque d'opérations.
Il a tenu ces propos lors d'une séance de sécurité dans son bureau dans la ville occupée de Jérusalem, avec la participation du ministre de la sécurité intérieure, le chef d'état-major de l'armée et le chef du Shin Bet, en plus du commissaire général de la police et le conseiller juridique du gouvernement.
Hier lundi ont eu lieu 3 attaques ciblant des colons sionistes en Cisjordanie, dont la première une agression au poignard du soldat Chelona à Tel-Aviv, et puis de 3 Sionistes dans l'entrée du Gush Etzion dans le sud de la Cisjordanie occupée par un palestinien qui a été tué par un gardien de sécurité israélien, tandis qu'une jeune fille israélienne de 14 ans a été tuée dans l'incident.

Rashaq appelle les factions à s’unir pour la défense de la Mosquée Ibrahimi

Le membre du Bureau politique du Hamas a déclaré que l’annonce par l’occupation de la fermeture de la mosquée Ibrahimi à Hébron aux musulmans le vendredi et samedi prochains est un crime et une violation flagrante de sa sainteté.
Il a confirmé mardi, dans des déclarations exclusives à "Quds Press" que la mosquée Ibrahimi à Hébron est un legs pieux islamique tout comme la mosquée al-Aqsa à Jérusalem, ajoutant que les tentatives sionistes d’imposer leur contrôle sur les monuments islamiques en Cisjordanie et à Jérusalem ne passeront pas et devront faire face au peuple palestinien.
Il a souligné que les masses du peuple palestinien tient fort à Jérusalem, à Hébron, et à chaque pouce de la terre de Palestine.
Erasheq a indiqué que la priorité du Hamas à ce stade est de défendre Jérusalem et Al-Aqsa ainsi que les lieux saints, à travers la consolidation de l'unité nationale et le renforcement de la fermeté du peuple palestinien.
"La poursuite de l'attaque sioniste sur Al-Aqsa, la mosquée Ibrahimi et les lieux saints va faire exploser la colère des palestiniens et provoquer le soulèvement populaire dans toute notre terre occupée. Notre terre sera un enfer pour l’occupant. "a-t-il ajouté.
Il a aussi salué les héros qui sacrifient leur sang et leur vie et qui surprennent à chaque fois l’occupation par de nouveaux moyens de résistance populaire, soulignant que chaque homme, femme de notre peuple est prêt à tout faire dans le cas où al-Aqsa et les sanctuaires sont en danger tout comme ce qui se passe maintenant, et rien ne sera en mesure de les arrêter.
Il a appelé les forces et factions palestiniennes à s'unir sur un programme de lutte qui place la protection d’al-Aqsa comme une priorité absolue.

Les jeunes d’Hébron bloquent la circulation des colons

Les jeunes palestiniens ont bloqué, aujourd’hui (11-11), la circulation des colons à Hébron dans le sud de la Cisjordanie, en lançant des pierres dans les rues principales.
Selon des témoins au CPI, le mouvement des colons a été presque entièrement paralysé dans les rues principales de l'est, du nord et de l'ouest d'Hébron, à la lumière de l'état de colère continu des jeunes palestiniens qui n’ont pas cessé de jeter des pierres vers les colons et leurs véhicules et les véhicules militaires des soldats de l'occupation.
Selon les témoins, craignant que les colons renversent de nouveau des palestiniens avec leurs voitures, les arrêts de bus étaient vides en face des colonies de Gush Etzion, Kiryat Arba et Kharsina, au moment où les véhicules ont reculé près des colonies de Njihut, Karmiel et Adura.
Les médias hébreu ont parlé des mesures et des avertissements de sécurité signalés aux colons lors de leur déplacement dans les rues principales en raison des appels lancés par les jeunes palestiniens à fermer les routes face aux colonies et intensifier les jets des pierres et des cocktails Molotov vers les sionistes.

Hamas: Les opérations actuelles sont des messages d'alarme à l'occupant

Le mouvement du Hamas s'est félicité les opérations héroïques dans les rues de Palestine, y compris la dernière opération de Tel-Aviv et Bethléem.
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri, a déclaré dans un bref communiqué, le lundi soir 10/11, que son mouvement salue les héros palestiniens qui effectuent les opérations héroïques dans les rues de Palestine, y compris les opérations de Tel-Aviv et Bethléem, et considère que ces opérations sont une réaction normale aux crimes de l'occupation dans la ville occupée de Jérusalem et la mosquée sainte d'el-Aqsa.
Il a ajouté que ces opérations sont des messages d'avertissement et d'alarme à l'occupation israélienne avant l'explosion de la situation en raison de ces crimes et que le Hamas appelle à la consolidation de ces opérations héroïques.