mercredi 28 juillet 2010

Tsahal en Roumanie

27 juillet 2010
Les autorités roumaines ont annoncé un crash d’hélicoptère, lundi 26 juillet 2010 à Braslov, au cours des manoeuvres militaires Blue Sky 2010. L’accident a coûté la vie à au moins six Israéliens et un Roumain.
Rapportant les faits, la presse internationale évoque brièvement des exercices annuels conjoints israelo-roumains.
Il s’agit en réalité d’une formation dispensée dans le cadre de l’OTAN depuis 2004. Les Israéliens apprennent aux Roumains —et à d’autres— à maîtriser des opérations de recherche et de secours dans les lignes ennemies ; tandis que les Roumains apprennent aux Israéliens le pilotage d’hélicoptère en haute montagne.
Les forces roumaines, qui sont membres de l’OTAN, sont engagées en Afghanistan et en Irak.
Les forces israéliennes, qui n’ont pas besoin de pratiquer le pilotage en altitude pour la défense de leur territoire lequel est dépourvu de hautes montagnes, sont formées par Alliance pour agresser leurs voisins.
Selon nos informations, d’autres armées participaient à Blue Sky 2010, notamment des officiers moldaves et états-uniens.

La blonde qui incendie la Knesset

27.07.2010 | Neri Livneh | Ha'Aretz
Anastassia Michaeli, une députée russophone d'extrême droite, s'en est pris violemment à la députée arabe israélienne Hanine Zoabi pour sa participation à la flottille de la liberté. Une polémique qui a relancé le débat sur la loyauté des citoyens arabes israéliens à l'égard de l'Etat hébreu. Un commentaire acerbe de Ha'Aretz.
Anastassia Michaëli, la femme blonde encerclée par trois hommes, tente d'interrompre Hanine Zoabi (à la tribune) au cours d'une session parlementaire consacrée à l'assaut de l'armée israélienne contre la flottille de Gaza, 2 juin 2010.
Anastassia Michaëli, la femme blonde encerclée par trois hommes, tente d'interrompre Hanine Zoabi (à la tribune) au cours d'une session parlementaire consacrée à l'assaut de l'armée israélienne contre la flottille de Gaza, 2 juin 2010. 
Anastassia Michaeli [députée du parti russophone d'extrême droite Israël Beiteinou], la blonde incendiaire, crève l'écran. Elle hurle, insulte, menace d'en venir aux mains et brandit même des pancartes en plein Parlement, tout cela au nom de la guerre qu'elle mène contre une autre femme et pour le plus grand amusement des hommes, en particulier de ceux qui affichent ouvertement leur vision raciste du monde, tel le député Michael Ben-Ari [élu du parti d'extrême droite Ihoud Leoumi et héritier du rabbin raciste Meir Kahana]. Cette vision du monde, qui vient de marquer des points avec le retrait d'une partie de ses droits à Hanine Zoabi, est partagée par [le député du Likoud] Yariv Levin, lequel a tout bonnement lancé à la députée arabe : "Vous n'avez pas votre place à la Knesset et vous ne méritez pas votre carte d'identité israélienne."
Le fait qu'un parlementaire juif israélien quasi inconnu lance de tels propos à la figure d'une députée israélo-palestinienne laisse flotter des relents de racisme. Seuls les électeurs savent si Hanine Zoabi a sa place à la Knesset, d'autant que sa carte d'identité israélienne lui appartient en toute légalité. J'aurais bien voulu ignorer ce commentaire en le considérant comme une simple bêtise. Mais Ben-Ari est parfaitement représentatif de ces nombreux députés juifs qui considèrent que la citoyenneté de tous les Arabes israéliens et leurs droits civiques sont sujets à caution. Pour ces gens, la citoyenneté et l'égalité ne devraient être accordées aux Arabes qu'en récompense de leur bon comportement. Elles leur seraient octroyées par de fervents sionistes, des sionistes à la Michaeli, qui ne connaît quasi pas l'hébreu mais est certaine de comprendre l'arabe.
Personne n'oserait contester à Anastassia Michaeli le droit d'avoir une carte d'identité israélienne ou de siéger à la Knesset, quoique, contrairement à Hanine Zoabi, elle ne soit pas née et n'ait pas été élevée en Israël [Michaeli est née en 1975 à Leningrad, a été élue Miss Saint-Pétersbourg en 1995 et s'est convertie au judaïsme en 1997]. Et dire que lorsqu'elle a entamé sa carrière parlementaire, Michaeli était encore perçue comme un modèle parfait de postféminisme : une ingénieure devenue animatrice de télévision à succès, mère de huit enfants et, qui plus est, ravissante. Bref, l'archétype du cauchemar blond des femmes qui rêvent de devenir Miss Univers.
Tout le contraire d'une Zoabi, qui a choisi de rester célibataire (et qui lui vaut d'être régulièrement calomniée), de consacrer sa vie au combat politique dans un parti décrié [le parti nationaliste arabe Balad, d'Azmi Bishara], de refuser de jouer à l'Arabe de service ou à la jolie femme protégée par son mari et qui sait se taire et ne pas se mêler des affaires des hommes. Si Hanine Zoabi peut servir de référence à ces nombreuses jeunes Palestiniennes qui luttent pour l'égalité dans la société palestinienne, Anastassia Michaeli ne peut en dire autant. Non seulement elle n'est pas la postféministe que l'on croyait, mais elle est surtout une préféministe, une femme qui, par son attitude envers les autres femmes, a adopté les comportements machistes les plus primaires.
Voilà pourquoi c'est elle, et personne d'autre, qui a littéralement sauté à la gorge de Hanine Zoabi lors du dernier débat parlementaire sur l'affaire de la flottille, a poussé des hurlements et brandi un passeport iranien sur lequel figurait une photo de la députée arabe. L'opinion israélienne ne semble pas comprendre que nous assistons ici à une défaite dramatique de la démocratie et préfère n'y voir qu'un match de catch féminin dans la boue, pour le plus grand plaisir des hommes, qui, évidemment, préfèrent les blondes.
Hanine Zoabi
Hanine Zoabi, députée arabe israélienne, faisait partie des passagers de la flottille pour Gaza arraisonnée par Tsahal le 31 mai. Depuis, les séances au Parlement sont houleuses pour la députée. Ses interventions sont sifflées par ses collègues, qui la qualifient de "traître", de "terroriste" et d'"assassin". Elle a reçu de nombreuses menaces de mort et une protection lui a été accordée. Le 7 juin, un comité de parlementaires s'est réuni pour débattre de la levée de son immunité parlementaire. Finalement, lors d'une séance à la Knesset, le 13 juillet, les parlementaires ont décidé, par 34 voix contre 16, de lui retirer son passeport diplomatique, de la priver de certains de ses droits de voyager et de l'assistance financière de l'Etat en cas de poursuites judiciaires.
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Un convoi médical malaisien devrait arriver à Gaza pendant le Ramadan

Malaisie - 27-07-2010
Par Ezzedeen AlQassam Brigades 
30 médecins et spécialistes malaisiens font partie des 55 bénévoles qui arriveront dans la Bande de Gaza pendant le mois de Ramadan. Une agence de presse a cité aujourd’hui l’épouse du Premier ministre malaisien Datin Mansour, qui a déclaré qu’une mission organisée par le club « Malaysia 1 Boytra » et composée de bénévoles, de médecins ainsi que de 10 journalistes passeraient 13 jours dans la Bande de Gaza, du 8 au 20 août 2010.
Lors de sa rencontre avec une délégation de médias, elle a ajouté que le Croissant Rouge malaisien participerait à la mission, qui livrera de l’aide humanitaire à la population de Gaza. La mission humanitaire des médecins reflète le sentiment des Malaisiens vis-à-vis des souffrances de la Bande de Gaza.
Le convoi sera présidé par le directeur du Club, Datuk Abdul Rahim Abdul Aziz.
« La délégation comprend une équipe médicale de 10 Malaisiens, 10 Indiens et 10 Chinois de différentes spécialités et hôpitaux qui iront dans les hôpitaux de la Bande de Gaza, dont l’Hôpital Jérusalem, » a dit Abdul Aziz, ajoutant qu’ils ont dû choisir 30 médecins sur les 173 qui s’étaient portés volontaires pour participer à la mission, qui distribuera de la nourriture, de l’aide et des vêtements pour un millier de familles de Gaza.

Ahmad Burnat a besoin de votre soutien pour sortir de prison

Bilin - 27-07-2010
Par Mohammed Khatib > mkhatib@popularstruggle.org  
Chers amis,
A 1h30 du matin le 19 juillet, les soldats israéliens sont arrivés dans notre village, Bil’in, profitant de l’obscurité de la nuit, et ont envahi la maison de mon ami et activiste bien connu Wajeed Burnat, qu’on voit dans le documentaire Bil’in Habibti*. Cette fois, le raid israélien visait Ahmad, son fils de 17 ans.
Il n’est pas fréquent que nous demandions de l’aide, mais nous nous tournons aujourd’hui vers vous pour un don, quel qu’il soit, pour nous aider à le faire libérer.
















Dimanche dernier, un juge militaire a décidé qu’Ahmad pourrait être libéré sous caution de 10.000 NIS (2.000€).
La famille d’Ahmad a perdu la plus grande partie de sa terre à cause de la construction du mur, et a payé cher son rôle dans la lutte – le frère aîné d’Ahmad, Rani, est paralysé à partir du cou après qu’un sniper lui ait tiré dessus pendant une manifestation en 2000. A la suite de cette blessure, Israël a aussi retiré le permis de travail du père d’Ahmad. Un autre des frères d’Ahmad, Ibrahim Burnat, a été lui aussi arrêté il y a six mois, et il est toujours emprisonné.
La famille d’Ahmad ne peut pas payer la caution demandée par le juge. Si nous n’arrivons pas à collecter cette somme, il va rester dans la prison militaire d’Ofer pendant la durée de son procès, qui peut durer au moins un an.
Des raids comme celui au cours duquel Ahmad a été arrêté ne sont pas exceptionnels à Bil’in, ni dans aucun autre village où les protestations de la base populaire contre l’occupation ont lieu régulièrement. Rien qu’à Bil’in, 90 personnes ont été arrêtées à cause des manifestations organisées dans le village.
Vidéo prise lors du raid israélien du 19 juillet (site Bil’in Village)



Le village de Bil’in, parmi de nombreux autres villages, est la cible des autorités israéliennes pour son engagement dans les organisations populaires. Des centaines d’autres Palestiniens ont été arrêtés ces deux dernières années à Ni’ilin, Nabi Saleh, Budrus, Jayyous, alMa'asara et les autres villages qui participent à la lutte populaire contre l’occupation.
Chacune de ces arrestations menace nos capacités à maintenir cette nouvelle vague vitale de résistance de la base populaire. Les frais d’avocat, de caution et de soutien aux prisonniers sont des obstacles que nous pouvons surmonter mais pour ce faire, nous avons besoin de votre soutien, aujourd’hui plus que jamais.
S’il vous plaît, cliquez ici pour faire un don et encourager le travail réalisé dans ces villages. Vos contributions peuvent nous aider à défendre une véritable justice en Palestine.
En solidarité,
Mohammed Khatib
* Présentation du documentaire Bil'in Habibti, réalisé en 2006 par Shai Carmeli-Pollak.

Négociations directes:les conditions des Palestiniens impossibles, selon Shalom

28/07/2010  
Les conditions posées par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour relancer des négociations directes avec "Israël" sont "impossibles" à accepter, c'est ce qu'a affirmé, mercredi, le vice-Premier ministre Sylvan Shalom.    
"Les Palestiniens posent trois conditions impossibles: que les négociations reprennent au point où elles avaient abouti à la fin de 2008 alors qu'Ehud Olmert était Premier ministre, qu'elles soient basées sur un retrait total israélien (de Cisjordanie et l'Est de Jérusalem) et que le gel de colonisation se poursuive", a affirmé Shalom à la radio publique.    
"Les Palestiniens ont pris l'habitude de refuser de s'assoir à la table des négociations et d'attendre que les Américains et la communauté internationale fassent pression pour obtenir des concessions d'"Israël" pour leur compte", a-t-il prétendu.    
Selon lui, les Palestiniens ont refusé de relancer les négociations directes, gelées depuis le lancement de la guerre israélienne contre la bande de Gaza fin 2008, "car ils ne veulent pas discuter et être, eux aussi, amenés à faire des concessions".   
Shalom a fait ces déclarations à la veille d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de la Ligue Arabe au Caire, qui doivent discuter d'une éventuelle reprise des négociations directes entre Palestiniens et Israéliens.  
Les Etats-Unis "poussent sans relâche" à la reprise du dialogue de paix direct entre "Israël" et les Palestiniens, a affirmé mardi Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine.   
Le président américain, Barack Obama, avait dit le 6 juillet espérer que les négociations directes reprendraient avant la fin du gel partiel de la colonisation.    
Le gel partiel de la construction dans les colonies de Cisjordanie décrété en novembre dernier sous la pression des Etats-Unis par le gouvernement israélien doit s'achever le 26 septembre. Netanyahu a affirmé que les mises en chantier reprendraient à l'expiration de ce moratoire. 

Oliver Stone "regrette" ses propos sur le contrôle des médias par les Juifs

28/07/2010  
A l'instar de la doyenne des correspondants à la Maison Blanche, Helen Thomas, et de la journaliste pour CNN, Octavia Nasr, le réalisateur américain Oliver Stone a affirmé mardi "regretter" ses propos  publiés dans la presse britannique ce week-end, où il affirmait que si la culture occidentale met l'accent sur l'Holocauste c'est parce que les juifs "contrôlent les médias".  
"En essayant d'avoir une vision historique plus large sur les atrocités commises par les Allemands envers de nombreuses personnes, j'ai fait un amalgame maladroit sur l'Holocauste, j'en suis désolé et je le regrette", estime-t-il dans un communiqué.  
"Bien évidemment, les juifs ne contrôlent pas les médias ou une quelconque autre industrie", ajoute-t-il. "Le fait que l'Holocauste soit aujourd'hui un sujet très important et toujours d'actualité est à mettre au crédit du travail inlassable de nombreuses personnes engagées dans le travail de mémoire sur cette atrocité -- car ce fut une atrocité", ajoute-t-il.  
Le cinéaste répond ainsi à l'avalanche de réactions suscitées par ses propos publiés dans le Sunday Times, dans lequel il affirmait aussi qu'Adolf Hitler "a fait bien plus de mal au peuple russe" qu'aux juifs.
Le Centre Juif Simon-Wiesenthal, basé à Los Angeles, avait notamment réagi en qualifiant Oliver Stone de "perroquet de plus dans le choeur antisémite", et appelé Hollywood à s'insurger contre les dires du cinéaste américain.

Une étroite bande de terre, paralysée par le blocus

mercredi 28 juillet 2010 - 08h:45
Karl Schembri - BabelMed
Il est impossible de paraphraser le récit d’Ahmed et de lui rendre justice. Lui-même confesse qu’il ne trouve jamais les mots pour dire comment il se sent, bien que sa voix triste et le regard sombre de ses yeux disent tout.
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Des jeunes Gazouis qui marchent sur la plage
« Ils étaient tous les trois des gens très calmes, très respectables. Il y en avait un qui avait 20 ans et qui faisait des études d’anglais à l’université, un autre qui était employé de banque et avait 25 ans, et Ibrahim, 20 ans, qui travaillait avec l’AP. Ensemble, on se sentait des gens pas comme les autres, comme si on était les seuls à Beit Hanoun qui faisaient les choses à leur façon, malgré tout ce qui se passait autour de nous. Mais malheureusement, ils ont mis un terme à cela. Depuis ce jour-là, j’ai perdu une grande part de moi-même.
« Prendre le large et faire ce qu’on voulait, c’était remporter le défi. Maintenant je fais plus ça. Je ne suis jamais retourné au champ. Et je ne vais pas non plus à la mer. Je ne vais plus sur le toit tout seul. Je m’enferme dans ma chambre. J’étais quelqu’un et maintenant je suis quelqu’un d’autre. Même si je fais des efforts et que je me sens fort, une part de moi est morte. Chaque fois que tu prévois quelque chose, les choses se passent différemment. »
Le sentiment qu’on ne peut rien prévoir à Gaza est en effet répandu chez tous les habitants. Ce n’est pas seulement les attaques militaires et la mort qui le renforcent, mais un blocus quotidien et une occupation qui dure depuis des dizaines d’années et qui rend impossible toute organisation.
« Il y a ce sentiment que chaque fois que tu prévois de faire quelque chose, il y a quelqu’un là-bas, que tu ne connais pas, qui prend les décisions pour toi et qui décide comment va être ta vie », explique Ahmed. « Tu veux voyager et sortir de ton pays, comme tous les autres gens dans le monde, mais tu te rends compte que la frontière est fermée. Qui est cette personne qui nous enferme ici ? »
La maison de la famille d’Ahmed (sa mère est professeur et son père fermier) a été détruite à trois reprises, ce qui a obligé son père à renoncer à la culture des oliviers, qui ont besoin de plusieurs années pour mûrir. « La dernière fois que notre ferme a été visée, ils ont détruit le générateur du puits, et nos arbres sont maintenant en train de mourir, vu qu’on ne peut pas les irriguer. Tout ce qu’on peut faire, c’est les regarder mourir. »
Il est clair que le mode de vie, dans une étroite bande de terre où il n’y a pas de cinéma, pas de boîtes de nuit, et où on trouve très peu d’endroits où passer le temps libre, laisse des marques profondes sur la jeunesse de Gaza.
« Des générations entières, qui ont vécu les Intifadas et les souffrances quotidiennes ont « oublié leur rêves », déclare Ahmed. « Ils se sont mis à ne regarder la vie que depuis une toute petite fenêtre. »
« A la différence du monde entier, où les gens regardent la vie sous différents angles, la vie ici, c’est devenu ni plus ni moins que le temps passé à se mettre en sécurité. Voilà ce qu’est devenue la vie à Gaza, et ça a un effet négatif immense. Chaque fois que tu veux faire quelque chose pour toi-même, que tu veux passer du temps quelque part, tes amis et ta famille, qui se font du souci pour toi, t’en empêchent, pour ta sécurité. Ils vont te dire de ne pas y aller, qu’un autre jour ce sera mieux et que tu pourras y aller. Et ce jour ne vient jamais. En même temps, il y a nulle part où aller, tu peux marcher dans la rue et peut-être te faire tuer pendant que tu marches. La plupart des équipements sportifs que je fréquentais autrefois ont été détruits. Tout le monde va à la mer, et même là, il y a eu de nombreuses attaques. Et si tu trouves quelque chose, ça n’est pas pour longtemps. »
« Le nouveau mur qu’ils sont en train de construire (en Egypte) n’est qu’une continuation du mur israélien », nous dit Ahmed. « Personne n’a jamais eu l’intention de bloquer les tunnels. Il y a mille et unes façons de bloquer les tunnels. Ce qui va se passer, et j’en suis certain, c’est que le Hamas va rester au pouvoir beaucoup plus longtemps. Ils sont en train de nous isoler complètement, et en même, ils permettent au Hamas de rester au pouvoir beaucoup plus longtemps. Gaza et la Cisjordanie ne se réuniront jamais. Elles sont en train de s’éloigner comme s’il s’agissait de deux pays différents - et c’est exactement ce que veut Israël.
« A l’époque d’Abu Ammar (Yasser Arafat), on négociait sur Jérusalem, sur les réfugiés, et sur nos problèmes principaux. Depuis qu’il a été tué, sur quoi on négocie de nos jours ? Le gaz, l’essence, l’électricité, le ciment, le passage des frontières. Tous les deux mois, on a une de ces questions à négocier, pour nous faire oublier toutes les choses importantes. »
Même au niveau individuel, chacun finit par oublier « toutes les choses importantes » et vit au jour le jour. Bien qu’il ait obtenu son diplôme en informatique à l’Université Al Azhar l’année dernière, Ahmed n’a pas de perspectives dans son domaine, et d’ailleurs, faire des études en informatique, ça n’était même pas exactement ce qu’il voulait faire.
« Mon rêve, c’était d’étudier aux Etats-Unis, un diplôme en commerce ou en journalisme. Faire des études d’informatique ici, c’était pour moi une sorte d’échappatoire. Je voulais juste une licence, pour ensuite pouvoir faire ce que je voulais pour mon diplôme de Master. Par rapport aux autres pays, il n’y a rien à faire en informatique à Gaza. La plupart des collègues qui ont eu leur diplôme en même temps que moi ont fini par ouvrir un cybercafé ou par vendre et réparer des ordinateurs ».
Réussir à finir ses études sous l’occupation était une lutte en soi. Ahmed les a commencées au plus fort de l’Intifada, en 2003, et il a mis six ans pour les finir.
« Comme je vivais à Beit Hanoun, j’étais en plein conflit, c’était des attaques toutes les semaines, ça voulait dire perdre ses amis et ses proches, et souvent, je devais manquer des cours et des examens. La fin de mes études a été reportée d’un an et demi. »
Dans l’impossibilité actuelle de trouver un emploi, Ahmed a été très actif, travaillant avec des ONG, apprenant tout en cherchant des occasions.
« Pendant trois mois, je suis allé dans la plupart des ONG à Gaza, j’ai travaillé comme volontaire dans de nombreux quartiers, j’ai travaillé avec des enfants, j’ai construit des tentes pour les gens dont la maison avait été détruite pendant la guerre, j’ai fait des ateliers pour les jeunes, et j’ai fini par obtenir un emploi avec une ONG internationale. C’était un projet de deux mois, qui consistait à distribuer des kits d’hygiène et de cuisine, des colis de vivres, et à construire des tentes pour les gens dans le besoin. Pour le moment je n’ai aucun revenu, j’attends juste le financement du programme pour reprendre.  »
Pour Ahmed, rester à la maison à ne rien faire n’est pas envisageable.
« Je deviens fou, je finis par me disputer avec tout le monde, je suis complètement frustré. Je trouve très indigne d’aller chez mes parents pour leur demander de l’argent, à 24 ans. Donc la meilleure chose à faire, c’est de sortir et de trouver un boulot, quel qu’il soit.
« Mon seul rêve dans la vie, c’est d’aller faire un master aux Etats-Unis. Pas seulement parce que je veux sortir de Gaza. Je vais bien, je survis ici. Comparé à beaucoup d’autres personnes, et à ce que j’ai vu pendant l’Intifada, je vais bien. Mais je veux y aller pour faire un master, j’ai d’ailleurs commencé à poser des candidatures. Je veux faire un master et revenir à Gaza, peut-être qu’un MBA (master of business administration, master en gestion, ndt) serait ce qu’il y a de mieux pour moi, même si ça m’intéresse aussi de faire des études de journalisme ou de relations internationales. Mais je veux absolument revenir et faire beaucoup de choses pour mes parents et pour mon pays. Mes parents m’ont beaucoup soutenu, et je veux leur donner quelque chose en retour. »
BabelMed - Traduction de l’anglais Marie Bossaert (2010)
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Le débat sur la solution à un État fait exploser le mythe du sionisme de gauche

mardi 27 juillet 2010 - 06h:54
Jonathan Cook
Un débat fascinant débarque sur le podium politique israélien au sujet d’une question jusqu’ici taboue : la création d’un État unique comme solution au conflit ; dans cet État, juifs et Palestiniens pourraient potentiellement vivre en citoyens égaux. Chose surprenante, cette proposition émane principalement de la droite politique israélienne.
Le débat, qui va à l’encontre de l’actuelle orthodoxie d’un avenir à deux États, a rapidement fait voler en éclats les conceptions traditionnelles sur la gauche et la droite sionistes.
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Beaucoup d’observateurs - notamment plusieurs administrations étasuniennes - ont présumé que les artisans israéliens de la paix se trouvaient exclusivement parmi la gauche sioniste, la droite étant ignorée, puisque irrémédiablement opposée aux droits des Palestiniens. Dans le fil de cette présomption, le président US Barak Obama a essayé jusqu’à récemment de mettre le premier ministre de droite Benjamin Netanyahou, sur une voie de garage au profit de son ministre de la défense, Ehud Barak du parti travailliste de gauche, ainsi que de la dirigeante de l’opposition, Tzipi Livni du parti centriste Kadima.
Mais comme la droite israélienne le fait souvent remarquer, les partis de gauche et du centre, prétendument favorables à la paix, ont occupé le pouvoir pendant longtemps pour n’obtenir que de déplorables résultats s’agissant de la création d’un État palestinien, notamment pendant le processus d’Oslo. La population des colonies par exemple, n’a jamais augmenté aussi rapidement que pendant la brève période où M. Barak a été premier ministre, il y a 10 ans.
Ce que le nouveau débat sur l’État unique révèle est que, certains membres de la droite - même parmi les colons - se révèlent disposés à partager un État avec les Palestiniens, tandis que la gauche s’obstine à combattre une telle solution.
Dans un supplément du journal libéral israélien Haaretz publié le week-end dernier sur cette question, Yossi Beilin, ancien dirigeant du parti Meretz très colombe et un des architectes des accords d’Oslo, a dit au nom de la gauche sioniste que la solution à un État n’avait pas de sens. Il a ajouté avec dédain « cela ne m’intéresse pas de vivre dans un État qui n’est pas juif ».
La gauche israélienne s’accroche résolument à l’objectif qu’elle a adopté depuis que M. Barak a assisté aux pourparlers infructueux de Camp David de 2000, à savoir, l’annexion de la plupart des colonies de Cisjordanie et de toutes celles de Jérusalem Est. D’après le consensus de la gauche, le mur de séparation, une idée de M. Barak, maintiendra en place la quasi totalité des 500 000 colons, tandis qu’une population palestinienne aigrie sera regroupée dans un ensemble de ghettos appelé indument l’ État palestinien. L’objectif de cette séparation, dit-on à gauche, est de protéger le caractère juif d’Israël face à une majorité palestinienne envahissante au cas où il n’y aurait pas de partition du territoire.
Le problème avec la solution de la gauche a été résumé par Tzipi Hotoveley, juriste principale du Likoud, qui a récemment déclaré son soutien pour un État unique. « Il y a une faille morale ici [chez la gauche].... Il en résulte une solution qui perpétue le conflit et qui fait de nous, pour parler franchement, des auteurs de massacres après avoir été des occupants. C’est la gauche qui a fait de nous une nation plus cruelle et qui met aussi notre sécurité en péril.
La droite commence à comprendre que la séparation suppose non seulement l’abandon du rêve du Grand Israël, mais qu’elle fera de Gaza le modèle pour la Cisjordanie. Les Palestiniens, exclus et assiégés, devront être "pacifiés" à coups d’attaques militaires régulières comme celle qui a été lancée contre Gaza pendant l’hiver de 2008 et qui a valu à Israël l’opprobre international. A droite, certains estiment qu’Israël ne survivra pas longtemps à de tels outrages.
Mais alors que la droite reconsidère ses positions historiques, la gauche en est encore à préconiser comme toujours une séparation ethnique et l’édification du mur.
Ce sont les idéologues sionistes travaillistes qui, avant la création de l’État, ont été les premiers à plaider en faveur de la ségrégation sous les bannières de « main-d’œuvre juive » et « rédemption de la terre » et qui ont ensuite adopté la politique de transfert. Ce sont les fondateurs travaillistes de l’État juif qui ont réalisé l’expulsion massive des Palestiniens sous couvert de la guerre de 1948.
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Jabotinsky
En revanche, pour la droite, la création d’un territoire juif « pur » n’a jamais été un principe sacré. Très vite, elle s’est résignée à partager la terre. Vladimir Jabotinsky, père intellectuel du Likoud, a en fait présenté la doctrine du « mur d’acier », qui a été très mal comprise, comme une alternative aux politiques de ségrégation et d’expulsion des sionistes travaillistes. Jabotinsky comptait vivre avec les Palestiniens, mais préférait les faire plier sous une poigne d’acier.
Les successeurs de Jabotinsky se heurtent au même dilemme. La plupart, comme M. Nétanyahou, croient toujours qu’Israël a le temps d’étendre son contrôle en achetant les Palestiniens avec des miettes, en diminuant par exemple le nombre de postes de contrôle ou en leur accordant des incitations économiques mineures. Mais un nombre croissant de dirigeants du Likoud reconnait que les Palestiniens n’accepteront pas ce modèle d’apartheid pour toujours.
Au premier plan, il y a Moshe Arens, ancien ministre de la défense et gourou du Likoud qui a récemment écrit que l’octroi de la citoyenneté à bon nombre de Palestiniens sous occupation « mérite d’être examiné sérieusement ». Reuven Rivlin, speaker du Parlement, a concédé que « le moindre mal est un État unique dans lequel tous les citoyens jouissent de droits égaux ».
Nous ne devrions pas idéaliser ces convertis du Likoud. Ils ne parlent pas de « l’État de tous les citoyens » exigé par une petite minorité de juifs non sionistes. La plupart exigeraient que les Palestiniens acceptent de vivre dans un État dominé par des juifs. Arens par exemple, veut exclure le million et demi de Palestiniens de Gaza de la citoyenneté afin de maintenir artificiellement dans son État une majorité juive pendant quelques décennies de plus. Personne ne semble envisager le droit au retour des millions de réfugiés palestiniens. Et presque tous compteraient que pour être citoyen, il faudrait attester de sa loyauté ce qui ramènerait les nouveaux citoyens palestiniens aux mêmes rapports à problèmes avec un État juif que ceux que connaît l’actuelle minorité palestinienne à l’intérieur d’Israël.
Néanmoins, la droite montre qu’elle est peut-être plus disposée à redéfinir ses paradigmes que la gauche sioniste. Et en fin de compte, elle infligera peut-être un démenti à Washington en s’avérant plus capable de réaliser la paix que les architectes d’Oslo.
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Jonathan Cook est écrivain et journaliste, basé à Nazareth, Israël. Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont été présentés le 4 mars 2009.
Son site : http://www.jkcook.net
Son courriel : jcook@thenational.ae
http://www.jkcook.net/Articles3/050...
Traduction : Anne-Marie Goossens
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La cause palestinienne est-elle sans voix ?

publié le mercredi 28 juillet 2010
Gilles Paris

 
Qui peut parler pour les Palestiniens ? C’est le sujet qu’évoque le site electronic intifada au détour d’une recension d’un livre du journaliste du Haaretz Gideon Levy . Ce dernier est qualifié parfois par les pro-palestiniens de “dissident” israélien compte tenu de son travail sur le conflit israélo-palestinien.
La majorité sans doute des lecteurs du Haaretz, qui gravite à la périphérie du consensus israélien concrétisé par la composition de l’actuelle Knesset, évite consciencieusement ses articles ainsi que ceux d’Amira Hass. L’une et l’autre disposent en dehors de leur pays d’une notoriété et d’une reconnaissance inversement proportionnelles à celles dont ils peuvent jouir en Israël.
Réputé pour sa radicalité s’agissant du conflit, le site electronic intifada est manifestement gêné de voir les intérêts palestiniens défendus à sa manière par une “plume” de l’autre camp, ou plus généralement par le truchement d’une tierce partie, journalistes, humanitaires ou militants de l’extérieur. Ce qui conduit l’auteur de la recension (au final assez vacharde) de déplorer le très faible nombre d’ouvrages en anglais consacré à ce conflit écrits par des Palestiniens et des Arabes.
Ce désert éditorial ne permettrait pas de prendre conscience de la réalité dans laquelle évoluent les Palestiniens. Une remarque qui vaut également pour la France, à de très rares exceptions comme celle de Raja Shehadeh dont nous avions rendu compte ici. [1]
[1] de nombreux ouvrages palestiniens - romans, poésie ou politique- existent, en français ou en anglais : Darwich bien sûr, le poète, le regretté Saïd, Kanafani ou Emile Hariri, la grande Fadwa Touqan, malheureusement disparus, mais aussi Souad Amiry, Hanane Ashraoui, Adania Shibli, Houssein al-Barghouti, Sahar Khalifa...

Au nom de la Palestine

publié le mardi 27 juillet 2010
Constance Desloire

 
Les éditions Elyzad, à Tunis, publient deux ouvrages qui témoignent de la solidarité des auteurs du Maghreb à l’égard des Palestiniens. Un phénomène qui prend de l’ampleur.
Il aura fallu cinq ans à Djilali Bencheikh pour reprendre son manuscrit là où il l’avait laissé. Cinq années avant de pouvoir écrire la mort de Soustara, tué à Paris en raison de son activisme auprès de la résistance palestinienne. Un personnage inspiré de la vie de l’Algérien Mohamed Boudia, qui a combattu pour l’indépendance de son pays puis pour celle de la Palestine en dirigeant l’organisation Septembre noir en Europe. Comme d’autres romanciers maghrébins, l’auteur et journaliste algérien Djilali Bencheikh écrit sur la Palestine par devoir, par nécessité, par fidélité.
Beyrouth Canicule accompagne Kamel, un étudiant algérien militant en France en faveur des Palestiniens. Filées comme un polar, les péripéties de son voyage au Liban sont écrites avec humour. « Une maladie algérienne, commente Bencheikh. Même dans les grands événements, on reste humain. »
Cause universelle
« J’ai un penchant obsessionnel pour la justice. C’est peut-être la guerre d’Algérie », explique Kamel. Tahar Bekri, poète et professeur tunisien, lui fait écho. « La Palestine, confie-t-il, est une cause universelle  ; l’écrivain n’est pas sélectif quand il perçoit la douleur. » Dans ses carnets Salam Gaza, il donne à lire les messages reçus d’artistes du monde entier  : juifs new-yorkais, grecs, sud-américains… « L’écrivain a le devoir d’apporter sa part d’humanité et sa plume pour défier l’oubli », estime-t-il. Dans la seconde partie de son ouvrage, il relate justement son voyage effectué en Cisjordanie en 2009 pour lire des poèmes à un public palestinien. « En dépit du plomb durci / À la barbe des sanguinaires / Ces flocons de neige / Pour apaiser la terre », dit son poème introductif, Salam sur Gaza.
Depuis les années 1980, des ponts ont été jetés entre les auteurs maghrébins et palestiniens. On traduit et on réalise de plus en plus d’anthologies de la littérature palestinienne. Tahar Bekri a ouvert ses pages aux poètes Mahmoud Darwich ou Ghassan Zaqtan. « La Palestine porte sa propre création artistique. Son identité, c’est sa culture, et pas seulement sa terre », estime Bekri.
À Tunis, les éditions Elyzad ont reçu un grand nombre de manuscrits touchant à la Palestine. Mais à Paris, où il vit, Tahar Bekri sent depuis quelques années « une orientation de la politique culturelle française moins favorable à ce sujet. Pourtant, je me suis fait violence pour ne pas tomber dans la facilité ». Djilali Bencheikh, de son côté, avoue avoir commis des excès de didactisme dans Beyrouth Canicule  : écrire noir sur blanc quelles sont les valeurs du combat pour la Palestine afin d’anticiper toute critique. « Je n’ai pas essayé, mais j’ai l’intuition que j’aurais eu du mal à être publié en France », regrette-t-il.

Violents heurts entre la police et des Palestiniens à Jérusalem-Est

28/07/2010
Des heurts opposaient hier soir la police israélienne à quelque 200 jeunes Palestiniens dans le quartier arabe de Silwan à Jérusalem-Est annexée, où est prévu un projet archéologique israélien controversé, a constaté un photographe de l'AFP. Des policiers et des gardes-frontières tiraient des balles caoutchoutées et des grenades lacrymogènes en direction des manifestants qui jetaient des pierres, selon des témoins. Cinq Palestiniens ont été légèrement blessés et au moins un a été interpellé, ont indiqué ces sources. La commission de planification et de construction de la municipalité a validé le 22 juin dernier le plan dit du « Jardin du roi » en hébreu (une référence aux jardins du roi Salomon) dans ce quartier où des familles de colons juifs se sont installées au milieu de 12 000 Palestiniens. Depuis, les tensions sont récurrentes à Silwan. 

Cameron qualifie Gaza de « prison à ciel ouvert »

28/07/2010
Le Premier ministre britannique David Cameron a appelé hier Israël à lever le blocus qu'il impose à la bande de Gaza, qualifiant l'enclave palestinienne de « prison à ciel ouvert ». « Soyons clairs : la situation à Gaza doit changer (...) », a déclaré M. Cameron depuis Ankara. Il a défendu sa vision de la situation à Gaza, estimant que « même si des progrès ont été faits, nous sommes encore dans une situation où il est très difficile de rentrer et très difficile de sortir ». « Cela fait longtemps que nous soutenons une levée du blocus de Gaza », a-t-il ajouté. Le Premier ministre britannique a néanmoins tenu à rappeler que la sécurité d'Israël était aussi en jeu avec les attaques à la roquette perpétrées depuis Gaza contre son territoire par le Hamas. M. Cameron a également appelé la Turquie à se réconcilier avec Israël après le raid meurtrier de commandos israéliens, le 31 mai, contre une flottille d'aide humanitaire pour Gaza, au cours duquel avaient péri neuf Turcs.

Le Hamas presse Abbas de refuser des négociations directes avec Israël

28/07/2010
Les islamistes du Hamas, qui contrôlent la bande de Gaza, ont mis en garde hier le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, contre une reprise des négociations directes avec Israël. « Nous mettons en garde (Abbas) sur les conséquences d'une reprise des négociations avec l'assentiment arabe ou sous la pression des États-Unis, car une telle décision ne peut que creuser nos divergences et mettre gravement en danger notre cause », a affirmé Salah al-Bardawil, un haut dirigeant du Hamas. Le président Abbas doit rencontrer demain les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe pour savoir s'il cède aux pressions des États-Unis qui souhaitent relancer les négociations directes avec Israël suspendues depuis décembre 2008 à la suite du lancement d'une vaste offensive israélienne dans la bande de Gaza. Des négociations indirectes sous l'égide des États-Unis ont en revanche été lancées depuis le mois de mai. Jusqu'à présent, le président Abbas s'est refusé à maintes reprises à passer à des discussions directes sans avoir obtenu au préalable un gel de la colonisation israélienne.

Rencontre inopinée et tendue Netanyahu-Abdallah II à Amman

28/07/2010
 Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a effectué hier une visite-surprise en Jordanie, où il s'est entretenu avec le roi Abdallah II. Ces entretiens ont eu lieu alors que les milieux politiques jordaniens qualifient de « tendues » les relations entre les deux pays voisins.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a effectué une visite surprise hier en Jordanie, dans le cadre des tentatives de relance du processus de paix israélo-palestinien et alors que les relations entre le royaume hachémite et l'État hébreu sont au plus bas. La visite, annoncée par le palais royal après le départ de M. Netanyahu, intervient alors que les milieux politiques en Jordanie qualifient de « tendues » les relations entre les deux pays voisins, qui ont signé un traité de paix en 1994. La Jordanie avait ainsi fortement condamné l'intervention israélienne contre une flottille tentant de briser le blocus de la bande de Gaza qui avait fait neuf morts en mai. Un haut responsable jordanien a affirmé à l'AFP que l'entretien entre M. Netanyahu et le roi Abdallah II avait duré « plus de deux heures » et que les deux hommes avaient « discuté de manière claire et franche des mesures qui peuvent être prises pour réaliser des progrès dans le processus de paix ».
« Dans le jargon diplomatique, cela signifie que la rencontre a été tendue car lorsque les deux parties s'expriment franchement, leurs positions sont complètement divergentes », a estimé un analyste politique. « Néanmoins, la visite est intéressante car elle signifie que, malgré les tensions qui marquent leurs relations, les deux pays sont prêts à faire un pas en avant dans la voie de la paix », a dit cet ancien ministre qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat.
Le haut responsable jordanien a pour sa part déclaré que la rencontre du roi avec M. Netanyahu, comme celle la veille avec le président palestinien Mahmoud Abbas, « entrent dans le cadre des efforts de la Jordanie avec toutes les parties concernées pour parvenir à une solution de paix basée sur deux États palestinien et israélien ». Selon le haut responsable jordanien, le roi a rencontré M. Netanyahu afin « de trouver les mécanismes qui garantissent des progrès dans les négociations » en raison « des dangers qu'encoure la région si le statu quo persiste ».
Quant à lui, M. Netanyahu s'est félicité de l'entrevue à son retour en Israël. « Nous avons eu une très bonne rencontre. Nous avons parlé des moyens de parvenir à la paix et à la sécurité entre Israël et les Palestiniens et dans toute la région. J'apprécie beaucoup le rôle de la Jordanie dans ces domaines et sa contribution à la stabilité au Proche-Orient », a-t-il souligné.
« Tout laisse penser que la Jordanie s'apprête à jouer un rôle plus grand dans les futures négociations de paix, un rôle de facilitateur comme celui de l'Égypte », a estimé Mohammad Masri, chercheur au Centre d'études stratégiques de l'université jordanienne. « Pour Israël, la Jordanie représente des garanties que les Palestiniens ne peuvent pas lui fournir, notamment dans le domaine sécuritaire », a-t-il déclaré à l'AFP. La Jordanie a entraîné, depuis 2008, des centaines de membres des services de sécurité palestiniens dans un programme financé par les États-Unis. Selon M. Masri, Israël souhaite « une participation plus grande de la Jordanie dans les négociations de paix afin de crédibiliser ce dossier auprès de l'opinion publique israélienne qui a plus confiance dans la Jordanie que dans l'Autorité palestinienne ».
Cet effort pour réactiver les négociations de paix se heurte toutefois à une opinion publique jordanienne majoritairement opposée à toute normalisation avec Israël. Selon un sondage du Centre d'études stratégiques, 85 % des Jordaniens estiment qu'Israël « constitue le plus grand danger pour la sécurité de la Jordanie » et que ce pays « n'est pas sérieux dans la recherche de la paix ».

George Mitchell menace Mahmoud Abbas

Mardi, 27 Juillet 2010 18:19 
IRIB - L'envoyé spécial d'Obama, au Moyen-Orient, a averti qu'au cas où le Président de l'Autorité autonome n'entrerait pas en pourparlers directs avec Israël, Obama ne le soutiendrait pas. "Si le Président Abbas n'accepte pas le dialogue direct avec Tel-Aviv, le président américain ne pourra rien faire pour former un Etat indépendant palestinien.", a lancé Mitchell. Auparavant, l'envoyé spéical de la Maison Blanche avait demandé, le 17 juillet, au président de l'Autorité palestinienne, de donner son aval aux négociations directes avec Israël. Dans ce droit fil, il avait promis qu'en cas d'aval donné, par Abbas, à ces négociations, il pourrait compter sur les soutiens de Washington à la formation de deux Etats indépendants, en Palestine.
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Un bateau américain brise le blocus de Gaza

Mardi, 27 Juillet 2010 21:55 
Farsnews - Un groupe américain, qui soutient la Palestine, cherche à envoyer un bateau d'aide humanitaire à Gaza. Selon Farsnews, le "Jerusalem Post" écrit que le "bateau américain vers Gaza" a commencé de collecter les sommes d’argent nécessaires, pour financer l'achat d'un bateau. Ce bateau aura, également, à son bord, entre 40 et 60 activistes, et on s’attend à ce qu'il lève l’ancre, en automne, pour mettre un terme au blocus de 4 ans de Gaza, par le régime sioniste. L'un des organisateurs de ce convoi a écrit dans son weblog: "Tous ensemble, nous participons au grand effort consistant à mettre un terme au blocus de Gaza et à l'occupation illégale de la Palestine. Ce bateau est baptisé "L'Audace d'Espérer", le nom du livre écrit par Barack Obama." Rachid Khaledi, ami du président américain et Directeur du département du Moyen-Orient, à la faculté des affaires publiques et internationales de l'Université de Columbia, est l'un de ceux qui soutiennent l'envoi du bateau.  
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L’Arabie saoudite est le premier importateur arabe de marchandises israéliennes

Mardi, 27 Juillet 2010 22:04 
Al-Alam - L'Arabie saoudite est l'un des premiers pays arabes à avoir importé des marchandises israéliennes. Selon Al-Alam, l'Arabie saoudite, en important d'Israël des équipements nécessaires à l'extraction du pétrole, ainsi que des pièces détachées de machines agricoles, des fruits et des légumes, est l'un des premier pays arabes à avoir noué des liens économiques et commerciaux avec le régime sioniste. Et comme le savent très bien les ouvriers de la compagnie «Aramco» de l'Arabie saoudite, sur la plupart des pièces détachées, qu’utilise la compagnie, il est écrit "Made In Israël".  
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"Israël doit lever le blocus de Gaza" (David Cameron)

Mercredi, 28 Juillet 2010 09:49 
IRIB - Le Premier ministre britannique, David Cameron, a appelé, mardi, Israël, à lever le blocus qu'il impose à la bande de Gaza, qualifiant l'enclave palestinienne de prison à ciel ouvert. "Soyons clairs: la situation à Gaza doit changer. On ne peut et ne doit pas permettre que Gaza reste une prison à ciel ouvert.", a déclaré M. Cameron, à Ankara, au cours d'un discours devant un parterre d'hommes d'affaires. S'exprimant un peu plus tard, après s'être entretenu avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, M. Cameron a défendu sa vision de la situation à Gaza, estimant que "même si des progrès ont été faits, nous sommes encore dans une situation où il est très difficile de rentrer et très difficile de sortir." "Cela fait longtemps que nous soutenons une levée du blocus de Gaza.", a-t-il ajouté.  
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Netanyahu : Washington soutient notre programme nucléaire

[ 27/07/2010 - 09:43 ]
Al-Nassera – CPI
Le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, a confirmé le soutien des Etats-Unis envers le programme nucléaire de l'entité sioniste, en s'abstenant de le vérifier, ainsi que ses dimensions, et ses applications, se concentrant ainsi sur le programme nucléaire iranien.
Lors d'une réunion du comité des « affaires étrangères et de la sécurité » à la Knesset sioniste, Netanyahu a déclaré, le lundi 26 juillet, que Washington n’a pas cessé de soutenir la politique nucléaire sioniste, car « la direction américaine comprend notre situation, et notre besoin urgent de nous défendre face aux dangers qui nous menacent », selon ses prétentions.
Dans le même contexte, le ministre sioniste de la guerre, Ehud Barak, a confirmé la poursuite des discussions américano-sionistes concernant en particulier le programme nucléaire iranien qui représente selon lui un « danger pour la sécurité de la région du Proche-Orient ».

Une délégation du Hamas rencontre le chef de l'armée libanaise

[ 27/07/2010 - 11:28 ]
Beyrouth – CPI
Le responsable politique du mouvement du Hamas au Liban, Ali Baraka, accompagné de deux membres de la direction politique du mouvement, Ahmed Abdul-hadi et Machhour Abdul-Halim, ont rencontré le chef de l'armée libanaise, le général Jan Kahwaji dans son bureau à Yarza. Ils ont discuté de la situation des réfugiés palestiniens au Liban.
Dans une conférence de presse à l'issue de la rencontre, Baraka a déclaré : « Nous avons examiné avec Kahwaji la situation des réfugiés palestiniens au Liban, et nous l’avons informé sur l'avenir des relations libano-palestiniennes et sur nos priorités ».
Il a affirmé que les priorités de son mouvement se résument au très fort attachement au droit de retour de tous les réfugiés, à la protection de l'identité palestinienne, au refus des projets d’implantation et d'expulsion, ainsi qu'au travail pour reconstruire le camp de Nahr al-Bared pour garantir le retour de ses habitants.
Il a également souligné que son mouvement œuvre à la restauration des droits civils et humains des Palestiniens au Liban, à l’assurance de la paix sociale au Liban et de la stabilité des camps de réfugiés palestiniens et ses alentours, ainsi qu'au travail pour l’unification de la position palestinienne et la formation d'une référence politique fédérée pour tous les Palestiniens au Liban.

De nouveaux dons pour construire des centaines d'unités coloniales dans deux colonies à Al-Qods

[ 27/07/2010 - 11:38 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des sources locales ont dévoilé les résultats des nouveaux dons pour construire des centaines d'unités coloniales dans la ville occupée d'Al-Qods dans le cadre d'un nouveau plan sioniste dans les colonies Nafi Jacob et Besgat Zeev au nord de la ville.
Le chercheur Ahmed Sab Laban de l'Association "Eir Amim" a dit, dans une déclaration de presse, mardi 27/7, que construire 309 unités coloniales vont être construites dans la vallée située entre la colonie de Nafi Jacob et celle de Zeev Besgat, grâce aux dons, alors qu'un autre souligne la construction de 24 unités coloniales dans la colonie Besgat Zeev.
Il a souligné que le plan à Nafi Jacob porte le numéro 6513 approuvé par le comité de la planification et de la colonisation au début de l'année 2010, avant l'annonce de ces dons.
Ahmed Sab Laban a prévu la fin des travaux pour ces unités coloniales dans les deux années à venir, comme la société "Roubin Landsman", l'une des sociétés qui ont réussi à obtenir les dons, a souligné qu'elle allait construire 78 unités coloniales sur plus de 7.7 dounams.

Les villages du sud de Naplouse se font attaquer par des colons sionistes

[ 27/07/2010 - 12:42 ]
Naplouse – CPI
Les villages du sud de la ville de Naplouse ont témoigné, la nuit dernière et ce matin, mardi 27/7, d'une série d'attaques de colons sionistes, sous la protection de grandes forces de l'armée de l'occupation israélienne.
Des dizaines de colons sionistes venus de colonies autour de la ville de Naplouse ont envahi les villages de Hawara, Beit Fourik et Bourine, où ils ont brûlé des dizaines de dounams de terres agricoles.
Les soldats sionistes ont fait de grands dommages dans ces villages.
Ce n'est pas la première fois que des colons sionistes attaquent les Palestiniens et leurs terres agricoles, avec le soutien direct de l'armée sioniste qui les protège et empêche les Palestiniens de défendre leurs terres.
Les citoyens palestiniens ont se sont plaints de ces attaques et du gouvernement illégal de Fayyad-Dayton en Cisjordanie qui ne leur donne que des dizaines d'arbres à planter au lieu des autres brûlés par les colons sionistes.
Malgré la coordination sécuritaire des milices d'Abbas avec les forces occupantes, le gouvernement illégal de Fayyad ne peut offrir aucune aide en nature et en matériel, alors qu'il ne peut arrêter la colonisation.
Les dommages causés par les colons sionistes coûtent des centaines de milliers de dollars, avec des terres agricoles brûlées et des arbres déracinés.

L'Union Européenne menace de cesser les voyages aériens vers l'entité sioniste

[ 27/07/2010 - 12:26 ]
Bruxelles – CPI
Le commissaire de l'Union Européenne a menacé dernièrement d'arrêter les voyages aériens de l'Europe à l'entité sioniste après le refus de l'UE de l'intention sioniste d'installer un appareil dans les avions pour avertir des opérations d'enlèvement.
Le journal hébreu "Haartez" a dit, lundi 26/7, que le commissariat s'oppose à une demande présentée par les Sionistes pour installer l'appareil "Koud Ejabi" dans tous les avions qui arrivent dans l'entité sioniste pour mettre en garde contre l'enlèvement d'avions. Il a menacé d'arrêter tous les voyages aériens de l'Europe vers les territoires palestiniens occupés en 1948.
Le journal a ajouté que c'est la première fois que le commissaire prend une position forte comme celle-ci.

Un soldat sioniste pris en cible à Gaza

[ 27/07/2010 - 18:03 ]
Khan Younès – CPI
La résistance palestinienne a annoncé que ses moudjahidin ont pu prendre en cible un soldat sioniste au sud de la bande de Gaza, mardi 27/7, après avoir surveillé une force spéciale sioniste qui tentait d'envahir l'est de Khouza'a.
Les Sarayas d'Al-Qods, la branche militaire du mouvement du Djihad Islamique en Palestine, ont annoncé leur responsabilité dans cette action contre le soldat sioniste à l'Est de Khouza'a à Khan Younes, dans le sud de la bande de Gaza.
Dans un communiqué militaire, les Sarayas ont dit que leurs résistants ont pris en cible un soldat sioniste, lui affligeant un coup direct.
Elles ont affirmé le droit de la résistance palestinienne à faire face à toute agression sioniste contre le peuple palestinien et ont précisé leur attachement au choix de la résistance jusqu'à la libération de toute la Palestine.

L'occupation arrête un homme d'affaires palestinien chez lui à Tulkarem

[ 27/07/2010 - 22:36 ]
Cisjordanie – CPI
Des sources locales en Cisjordanie occupée ont dit que les forces occupantes ont arrêté, à l'aube de ce mardi 27/7, l'homme d'affaires palestinien Oussama Fakhri Al-Tanib, 50 ans, suite à un assaut contre sa maison dans le quartier ouest de la ville de Tulkarem en Cisjordanie occupée.
Al-Tanib possède l'une des grandes entreprises de bus en Cisjordanie et une autre pour le voyage et le tourisme et une compagnie de construction générale, entre autre.
Le correspondant du Centre Palestinien d'Information a souligné que de grandes forces de l'armée sioniste ont envahi l'appartement de l'homme d'affaires palestinien, après avoir imposé un siège contre le bâtiment d'Al-Tanib composé de nombreux appartements résidentiels dans le quartier occidental de la ville de Tulkarem.
Les forces occupantes ont demandé aux habitants du bâtiment de le quitter avant d'arrêter Oussama Al-Tanib et de l'emmener vers une direction inconnue, sans aucune raison, surtout qu'il ne possède aucune activité ou appartenance politique.
Dans le même contexte, de grandes forces de l'armée sioniste ont envahi le village de Shouika au nord de la ville et ont donné l'assaut à une maison résidentielle, ont arrêté deux frères et ont envahi l'association de bienfaisance de Shouaika.
De son côté, l'armée sioniste a annoncé que ses forces déployées en Cisjordanie ont enlevé plus de 11 Palestiniens dans diverses régions de la Cisjordanie, sous prétexte qu'ils sont recherchés.

Hamas : La démolition du village d'Al-Arakib est un crime raciste

[ 27/07/2010 - 22:27 ]
Damas/Gaza – CPI
Le mouvement du Hamas a exprimé sa forte condamnation envers le crime raciste perpétré par l'armée de l'occupation israélienne qui a démoli toutes les maisons du village d'Al-Arakib et a déraciné ses arbres. Elle a expulsé plus de 700 personnes qui habitaient dans le village après avoir attaqué les vieux, les femmes et les enfants.
Dans un communiqué publié mardi 27/7 par son bureau d'information, le mouvement a dit que ce crime raciste sioniste représente un pas en avant dans le nettoyage ethnique visant à expulser les Palestiniens de leurs maisons et villages où ils habitent depuis des centaines d'années.
Il a salué la lutte des habitants d'Al-Arakib, qui ont fait face aux forces occupantes et leurs bulldozers militaires, les mains nues. Il a appelé tous les Palestiniens à se solidariser avec les habitants d'Al-Arakib et à faire face aux crimes de l'occupation et ses plans visant à démolir plus de 45 villages arabes au Néguev dans le but d'évacuer les territoires de leurs habitants.
Il a également appelé la ligue arabe et l'ONU à prendre leurs responsabilités envers ce crime.
De son côté, Dr. Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas, a dit que ce crime représente une image de l'expulsion continuelle dont souffre le peuple palestinien.
Il a ajouté que l'occupation tente à travers ce crime de renforcer le caractère juif de l'Etat au détriment des titulaires des droits légaux.
Abou Zouhri a appelé la communauté internationale et les organisations juridiques à porter leurs responsabilités envers ces crimes dangereux et a également appelé les associations concernées par le soutien aux habitants d'Al-Arakib à renforcer leur lutte.

Les occupants israéliens effacent de la carte le village arabe d’Al-Araqib, le Hamas condamne

[ 27/07/2010 - 18:37 ]
Le Néguev – CPI
Les forces israéliennes d'occupation ont totalement effacé de la carte le village d’Al-Araqib, dans le désert du Néguev, démolissant toutes ses maisons et en dispersant ses habitants.
Des témoins oculaires ont affirmé à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que des milliers de soldats de l’armée israélienne ont encerclé ce village des territoires palestiniens occupés en 1948. Ils l’ont évacué et démoli toutes ses 45 maisons.
A noter que ce village fait partie de 45 villages dispersés partout dans le désert du Néguev. Les autorités de l’occupation israélienne ne les reconnaissent pas comme légaux. La population craint que tous ces villages aient le même sort d’Al-Araqib.
Le mouvement de la résistance islamique Hamas a catégoriquement condamné ce nouveau crime, le crime de démolition de maisons civiles, d’arrachage d’arbres, de déportation d’habitants : environ sept cents personnes, hommes, femmes et enfants.
C’est un nettoyage ethnique, dit le Hamas dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, aujourd’hui mardi 27 juillet 2010.
Le mouvement a appelé le peuple palestinien à faire face à de tels crimes en montrant de la solidarité avec les habitants du village.
Enfin, le mouvement du Hamas a appelé la Ligue Arabe et l’ONU à assumer leurs responsabilités, en stoppant ces crimes.

Pérès rencontrera Mobarek dans une semaine

Gaza – CPI
Le président de l’Entité sioniste Shimon Pérès devrait rencontrer le président égyptien Hosni Mobarek, au début de la semaine prochaine, dans la capitale égyptienne le Caire. C’est le dernier qui aurait invité le premier.
Le site sioniste y.net a souligné que les deux hommes évoqueraient des affaires politiques. L’Egypte demanderait aux autorités de l’occupation israélienne de prendre certaines mesures pour bâtir la confiance perdue entre les Israéliens et les Palestiniens, des mesures qui pourraient rendre facile le changement des négociations indirectes en des négociations directes.
La direction égyptienne appellerait l’Entité sioniste à élargir les zones se trouvant sous le contrôle de l’autorité palestinienne en Cisjordanie, au niveau de la sécurité. Elle lui demanderait aussi de prolonger la période du gel de la construction des colonies, qui prendra fin au début de septembre prochain, afin que les négociations ne soient pas altérées.
Notons que Benyamin Netanyahu, le premier ministre israélien, a hâtivement visité la capitale jordanienne Oman, mardi après-midi, le 27 juillet 2010, sans une déclaration préalable. Dès son arrivée, il a rencontré le monarque jordanien Abdallah 2. Ils ont discuté du transfert aux négociations directes avec l’autorité de Ramallah.

Possible service militaire obligatoire dans la bande de Gaza selon le ministère de l’intérieur

[ 28/07/2010 - 00:36 ]
Gaza – CPI
Fathi Hamad, ministre palestinien de l’intérieur et de la sécurité nationale, a levé le voile sur le projet de son ministère d’adopter le service volontaire dans les appareils de sécurité de la bande de Gaza.
C’est dans l’inauguration du bureau général d’entraînement, au nord de la bande de Gaza, mardi matin, le 27 juillet 2010, que le ministre a dit : « Nous sommes sur le point d’ouvrir la porte au service volontaire, une étape vers un service obligatoire ».
Nous promettons à tout le monde que le ministère de l’intérieur et de la sécurité nationale continue dans le chemin d’entraînement et de la préparation, suivant la parole d’Allah (le Tout Puissant) : {Et préparez tout ce que vous pouvez pour leur faire face}.
Le but de cela sera de préparer toutes les tranches du peuple palestinien dont les femmes à faire face à toute agression sioniste.
Fathi Hamad, ministre palestinien de l’intérieur et de la sécurité nationale, a salué les entraîneurs et le bureau général d’entraînement. Ces derniers font tout pour améliorer le ministère et son travail.
Le ministère a pu, a précisé le ministre, joindre la force mentale à la force physique par ces stages d’entraînement et par l’ouverture d’une faculté de police.

Erdogan demande aux Sionistes de présenter leurs excuses et de lever le blocus

[ 27/07/2010 - 22:22 ]
Ankara – CPI
Le premier ministre turc Racep Tayyep Erdogan a renouvelé ses demandes à l'entité sioniste de présenter ses excuses pour son acte de piraterie contre la flottille "La Liberté" dans les eaux internationales.
Lors d'une conférence de presse avec son homologue britannique, David Cameron, dans la capitale turque, Ankara, Erdogan a dit, mardi 27/7, que l'occupation doit fournir des indemnisations immédiates aux familles des 9 victimes turques qui ont été visées par les forces occupantes alors qu'elles étaient dans une mission humanitaire. Le convoi transportait des aliments et des médicaments à plus d'un million et demi de Palestiniens assiégés dans la bande de Gaza depuis plus de 4 ans consécutifs.
Il a précisé qu'il est nécessaire de lever le sévère blocus terrestre, aérien et maritime imposé par les forces occupantes contre la bande de Gaza.
"Les habitants de Gaza vivent dans une prison ouverte et exposée en permanence à l'invasion, aux batailles et aux menaces quotidiennes. Nous parlons de l'utilisation du phosphore blanc durant la dernière guerre sioniste contre la bande de Gaza, de la destruction complète de l'infrastructure dont les bâtiments de l'ONU. Et jusqu'à maintenant, l'occupation empêche l'entrée des matières de construction", a-t-il ajouté.
Le dirigeant turc a condamné le silence international envers les crimes sionistes contre Gaza et la non réalisation des promesses de reconstruction de Gaza. Il a dit : "Nous sommes allées à Charm El-Sheikh où les donateurs ont promis d'offrir 4.5 millions de dollar spour la reconstruction de Gaza, mais sans aucun résultat positif sur le terrain".
De son côté, le premier ministre britannique David Cameron a affirmé que Gaza vit dans une prison et a remarqué que la situation humanitaire à Gaza est des plus inquiétante.
"Nous devons lever le blocus et permettre l'acheminement des aides humanitaires à Gaza, a ajouté Cameron", qui a appelé l'entité sioniste à réaliser la paix dans la région, 20 ans après la signature d'accords de paix qui n'ont porté aucun fruit.

Reprise des affrontements avec l'occupation à Selwan

[ 28/07/2010 - 10:12 ]
Al-Qods occupée – CPI
De violents affrontements ont éclaté, le mardi 27/7 soir, entre les forces sionistes et les citoyens palestiniens dans le quartier de Selwan, situé dans la ville occupée d'al-Qods.
Ces affrontements se sont produits suite au maintien de la politique de judaïsation et de confiscation des terres palestiniennes, après que la municipalité de l'occupation dans la ville sacrée ait approuvé le projet de construction des « Jardins du roi Souleyman » dans le quartier Maqdissi, menaçant de démolir des dizaines de maisons palestiniens et d’expulser leurs habitants.
Des témoins oculaires ont affirmé que les forces occupantes ont tiré des balles en caoutchouc et des bombes à gaz lacrymogène sur les manifestants palestiniens qui ont riposté en lançant des pierres.
Cinq palestiniens ont été blessés et les forces occupantes ont arrêté au moins une personne.

Netanyahu visite la Jordanie et discute des négociations directes

[ 28/07/2010 - 10:48 ]
Amman – CPI
Benjamin Netanyahu, premier ministre sioniste, a effectué une visite rapide dans la capitale jordanienne Amman, dans l'après-midi de ce mardi 27/7, dans une visite qui n'était pas annoncée à l'avance. Il a rencontré le roi jordanien Abdullah II et ils ont discuté de toutes les questions concernant la reprise des négociations directes avec l'autorité du Fatah à Ramallah.
Des médias hébreux ont rapporté de Netanyahu que la Jordanie possède un rôle très important pour réaliser la paix dans la région et qu'elle représente un élément important pour les contacts actuels entre "Israël" et les Palestiniens, selon ses propos.
Un communiqué publié par la cour royale jordanienne dit que la réunion du roi avec Netanyahu a discuté de la manière de réaliser une avancée dans les efforts prodigués pour trouver une solution aux problème palestino-sioniste sur la base de deux Etats et dans un cadre régional total qui garantit la sécurité et la paix pour tous les pays et peuples de la région.
Il a ajouté que le Roi Abdullah II et Benjamin Netanyahu ont discuté de la manière de lancer des négociations directes entre l'occupation et l'autorité du Fatah à Ramallah pour trouver des solutions à toutes les questions d'une solution, sur la base des décisions internationales et des références qui garantissent la création d'un Etat palestinien indépendant et viable.

Les Etats-Unis dépensent 400 millions de dollars pour les milices d'Abbas

[ 28/07/2010 - 10:51 ]
Londres – CPI
Le journal britannique « The Independent » a publié mardi 27/7, un rapport américain qui montre que Washington a dépensé plus de 400 millions de dollars pour entraîner les milices fidèles à l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, depuis 2007, pour faire face à la résistance palestinienne en Cisjordanie occupée.
Le rapport affirme l'existence de plus de 45 conseillers militaires provenant des Etats-Unis, du Canada et de la Grande Bretagne, qui travaillent en Cisjordanie occupée pour entraîner les services de sécurité d'Abbas et élaborer des plans pour lutter contre la résistance palestinienne. 
Le rapport a suscité de fortes critiques à l’encontre du ministère américain des affaires étrangères pour la dépense de centaines de millions de dollars durant les dernières années pour entraîner les forces du gouvernement illégal dirigé par Salam Fayyad en Cisjordanie, sans définir de critères d’évaluation du taux de réussite de ces entraînements.
Il a également souligné que les Etats-Unis ont entraîné 4 bataillons appartenant aux milices d'Abbas, et un autre de la Garde présidentielle de Jordanie, soit 2500 soldats. Elles envisagent de former cinq autres bataillons.
Le journal hébreu "Haaretz" a dévoilé il y a plusieurs jours que l'entité sioniste a permis à l'autorité d'Abbas d'acheter 50 blindés militaires fabriqués en Russie sur la base de ce qu’ils ont décrit comme une amélioration importante de la coopération sécuritaire entre les sionistes et l'autorité d'Abbas.

Des expulsés à Gaza demandent de garantir le retour vers leurs maisons

[ 28/07/2010 - 11:39 ]
Gaza – CPI
Des responsables palestiniens et des expulsés de la Bande de Gaza ont appelé la communauté internationale et le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) à faire pression sur l'occupation sioniste pour assurer le retour chez eux, des citoyens de Gaza expulsés de la Cisjordanie et des territoires palestiniens occupés en 1948.
Ces demandes ont été lancées lors de la marche de solidarité avec les expulsés, organisée le mardi 27 juillet, par le Ministère des Affaires des détenus et des libérés et le Haut Comité national de soutien des détenus à Gaza, pour condamner la décision d'expulsion sioniste contre les Palestiniens.
La marche a commencé devant le siège du conseil législatif palestinien en se dirigeant vers le siège du bureau de CICR où les expulsés ont tenu une conférence de presse. Ils ont appelé le CICR à soutenir leur cause pour retourner vers leurs familles et leurs maisons qu’ils ont du quitter par la force.
Les expulsés ont adressé une lettre au directeur du bureau du CICR à Gaza , expliquant les souffrances endurées. Mohamed Atawina, l'un des exilés, raconte qu'il s'est marié avant 16 ans avec une palestinienne de Bir Saba (dans les territoires palestiniens occupés en 1948) et a utilisé toutes les procédures légales pour obtenir la carte d’identité qui lui permettrait de vivre en Palestine occupée.
Il a ajouté qu'il a obtenu légalement une carte d'identité du Ministère de l'intérieur sioniste , et a été surpris il y a deux ans et demi par la décision sioniste de son expulsion contrainte à Gaza, parce qu'il avait des proches dans la Bande de Gaza, laissant derrière lui femme et enfants.
De son côté, Amer al-Ghoussain a appelé le CICR à intensifier ses efforts pour faire pression contre le gouvernement sioniste afin de poursuivre l'affaire des expulsés, et de s'occuper de leurs faibles conditions de vie. Il a également appelé les associations humanitaires et juridiques à travailler sérieusement pour une décision qui forcerait l'occupation à autoriser le retour des exilés vers leurs familles.
De son côté, le directeur du bureau de CICR à Gaza, Jacob Kallenberger, a promis d’accorder une attention sérieuse à la cause des exilés.

Convoi humanitaire européen attendu le 7 août à Gaza

Publié le 28-07-2010

"Miles for Smiles 2" un convoi de 50 ambulances sponsorisé par l’ancien premier ministre libanais Salim Al-Hus devrai atteindre El-Arish en Egypte, puis Gaza, le 7 août prochain
En coordination avec les autorités égyptiennes, les bateaux transportant ce matériel d’un montant de un million d’euros, devraient arriver dans le port d’Alexandrie le 5 août prochain.
70 personnalités politiques européennes sont à l’initiative de ce nouveau convoi (Des miles pour des sourires"), a indiqué Dr Issam Youssef, principal organisateur, à l’agence Maan.
Le premier convoi “Miles of smiles” avait apporté, en novembre dernier, une centaine de petits camions chargés de matériel médical, de 260 chaises roulantes, des ambulances, 102 voitures pour personnes handicapées, ainsi que des ordinateurs pour les écoles, après avoir été contraint d’attendre 25 jours à la frontière égyptienne.
http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx ?ID=302690
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
CAPJPO-EuroPalestine