samedi 16 janvier 2010

Nos désirs sont comblés, on roule plus vite et on ne les voit plus !

Une nouvelle autoroute israélienne

Ils construisent une route en s’appropriant la terre palestinienne et puis empêchent la ‘population locale’ d’utiliser la route. Ensuite, ils construisent un mur avec des dessins de baies et de prairies pour nous faire oublier qu’on conduit sur la route de l’apartheid, sur l’axe du mal. Apartheid? De quoi parlez-vous?
Combien parmi les nombreux voyageurs qui utilisent cette grande route vers la capitale ont regardé à leur gauche ou à leur droite? Combien ont remarqué les douze routes bloquées par des blocs de fer ou des piles de détritus. (Y a-t-il un autre pays qui bloque les routes avec des détritus?) Et que dire des 22 villages écrasés et cachés le long de la route? Combien se sont demandés comment il se fait que sur une route construite au cœur de la terre de Palestine aucun Palestinien ne voyage? Combien ont remarqué le signe qui indique ‘Òfer (armée) camp’, un autre nom innocent pour désigner une prison ou les centaines de prisonniers qui y sont détenus, certains sans jugement?
Combien ont observé les habitants marcher avec difficulté sur le sol rocailleux pour se rendre au village voisin? Voilà 28 kilomètres d’apartheid sans goût et sans odeur : les Juifs en-haut sur la route, devenant les propriétaires de la terre. Les Palestiniens en-dessous, allant à pied, par exemple à l’école de filles du village de Al-Tira, à travers un tunnel sombre et humide.
Une petite lampe électrique projette pourtant une faible lueur : attention, apartheid ! Les juges Doris Beinisch et Uzi Vogelman ont imposé un délai de cinq mois avant la décision finale ( pas favorable à l’utilisation exclusive de l’autoroute par les Juifs israéliens.) Des voitures palestiniennes sur la route 443? Vous allez me faire rire (et l’armée avec moi).
Adapté de « 28 kilomètres d’apartheid sans goût et sans odeur », écrit par Gideon Levy et publié dans Ha’aretz le 30 décembre 2009; http://www.haaretz.com/hasen/spages/1138665.html
Distribué par PAJU (Palestiniens et Juifs Unis)
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Une délégation de parlementaires européens arrivent à Gaza pour prendre connaissance de la situation des Palestiniens à l'ombre du blocus israélien

15 Jan 2010
Gaza/   Une délégation du Parlement européen est arrivée aujourd'hui dans la bande de Gaza pour prendre connaissance de la situation des Palestiniens dans la bande à l'ombre du blocus israélien et voir l'énorme destruction causée par l'agression israélienne.
La commission gouvernementale du brisement du blocus et de l'accueil des délégations, citée par l'agence palestinienne /SAMA, a fait savoir que la délégation qui groupe /56/ parlementaires représentant nombre de pays européens va visiter pendant deux jours les endroits de la destruction causée par l'agression israélienne et va rencontrer les membres du conseil législatif, les ministres du gouvernement limogé, la commission de la documentation des crimes de guerre et nombre d'organisations non gouvernementales travaillant à Gaza.
M. Mouchir al-Masri, l'un des dirigeants de Hamas, a indiqué que la visite de /56/ parlementaires européens à Gaza vient dans le cadre des efforts internationaux pour briser le blocus israélien imposé à Gaza.
A noter que la campagne européenne de la levée du blocus sur Gaza, dont le siège est à Bruxelles, est celle qui organise la visite de la délégation parlementaire européenne. Elle avait organisé, dès le début du blocus, plusieurs voyages de délégations parlementaires européennes et de convois qui avaient apporté des assistances humanitaires et médicales, notamment pour les handicapés


A. Chatta / Gh.H. 

http://www.sana.sy/fra/55/2010/01/15/266915.htm 

Al-Sayyed Nasrallah affirme: La résistance est une option réelle, réaliste, rationnelle et triomphante

15 Jan 2010

Beyrouth /   Le secrétaire général de Hezbollah, al-Sayyed Hassan Nasrallah, a affirmé que la résistance est une option réelle, réaliste, rationnelle et triomphante, appelant à la soutenir sur tous les plans: politique, médiatique, moral, matériel et juridique.
Parlant à l'ouverture aujourd'hui à Beyrouth du Fourm arabe international de soutien de la résistance, qui se tient sous le slogan /Avec la résistance/, al-Sayyed Nasrallah a appelé tous les militants et les honnêtes partout dans le monde à soutenir la résistance contre la guerre acharnée qui la vise, et qui vise surtout à étouffer sa voix et son discours logiques, rationnels et humains, en allusion aux tentatives de l'administration américaine de faire taire les stations de télévision résistantes, précisément al-Manar et al-Aqsa.
"De par le sang de ses fils et les sacrifices de ses résistants et de ses martyrs, le Liban avait réussi à chasser l'occupant de son territoire, à récupérer ses détenus et à obliger Israël à compter longuement en envisageant une confrontation militaire directe avec la résistance", a fait noter al-Sayyed Nasrallah, indiquant que la résistance nationale libanaise et palestinienne a amené Israël à s'entourer des murs pour se protéger, le mettant dans une vraie impasse d'existence.
"En 2006, en lançant son agression contre le Liban, Israël projetait la destruction de la résistance libanaise et la réhabilitation de son image; mais la résistance est restée et s'était fortifiée, et ce qui restait de l'image de la dissuasion israélienne s'est estompé", a souligné al-Sayyed Nasrallah qui a rappelé que l'intifada d'al-Aqsa a suivi le débâcle israélien de l'an 2000. "Alors, les dirigeants israéliens avaient souhaité que Gaza échoue dans la mer; mais Gaza les y avait noyés, et les voici s'entourant des murs en Cisjordanie pour se cacher des résistants palestiniens", a-t-il poursuivi.
Pour al-Sayyed Nasralla, Israël est aujourd'hui dans une crise réelle touchant le projet, le rêve, la direction, l'armée dite invincible, les institutions, et avant tout dans une crise de confiance, et il tente d'y remédier en battant les tambours de la guerre et en proférant les menaces contre le Liban, Gaza et tous ceux qui les soutiennent. "Ces menaces n'intimident que les couards; quant à ceux qui avaient gouté la victoire, ils n'attendent que l'occasion pour apporter à leur nation une nouvelle victoire", a-t-il affirmé.
Al-Sayyed Nasrallah a rappelé dans ce sens que la nation arabe avait surmonté une phase des plus dangereuses de son histoire lorsqu'elle avait réussi à affronter le projet d'hégémonie américaine politique, économique et militaire, qui visait à liquider les mouvements de résistance dans la région, à faire pression sur ceux qui les soutiennent, à imposer la capitulation aux peuples et aux gouvernements de la région et à mettre fin à la cause palestinienne suivant les conditions américano-israéliennes. "Mais le projet de la résistance a résisté, aussi bien les mouvements de la résistance et les forces de la fermeté, face aux menaces, aux pressions, aux sanctions et aux tentatives d'isolement; et notre peuple s'est attaché plus fortement à la culture de la dignité, de la liberté et de la résistance".
Al-Sayyed a terminé par la confirmation de l'affrontement et du triomphe de toutes les formes de guerre qu'on déclare à la résistance, assurant que dans une prochaine confrontation éventuelle avec Israël l'agression serait avortée et une nouvelle victoire historique se ferait qui changerait le visage de la région.
"L'avenir dans la région est à la résistance, à la dignité et à la liberté. L'occupation, l'hégémonie et l'arrogance sont vouées à l'échec", conclut-il.   
Gh.H.
http://www.sana.sy/fra/55/2010/01/15/266920.htm

Fakouche devant le colloque sur la résistance : La paix et la résistance, un seul axe

15 Jan 2010
Beyrouth / Mme Chahnez Fakouche, membre de la direction régionale du parti Baas, présidente du bureau des organisations populaires, a prononcé une allocution devant les participants au colloque international sur l'appui de la résistance sous la thématique "Avec la résistance", dans laquelle elle a précisé que la paix ne peut être réalisée dans la région qu'après le retrait complet de l'occupant israélien des territoires arabes occupés, le retour du Golan tout entier à la souveraineté syrienne.
"La résistance est la voie de la paix dont le prix unique est le retour des droits complets, appelant à inculquer les générations futures la culture de la résistance, l'identité arabe pour bien résister à l'injustice et à l'occupant", a-t-elle ajouté. Après avoir appelé à suivre le chemin du dialogue et de l'unité en tant que priorité nationale, Mme Fakouche a interpelé toutes les consciences du monde pour intensifier leurs actions afin de briser le blocus imposé à la bande de Gaza, par le terrorisme israélien organisé, tout en prônant l'aide aux palestiniens pour réaliser la réconciliation pour pouvoir s'occuper de son projet national à savoir la libération de la terre et la récupération des droits.
"L'expérience de la résistance au Liban et à Gaza a changé les normes de l'équilibre stratégique avec Israël et la résistance restera présente en tant choix réel devant le refus d'Israël de la paix comme la Syrie restera la grande maison de la résistance et son bras fort populairement et officiellement", a-t-elle déclaré.
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Pour sa part, Khaled Machaal, président du bureau politique du mouvement palestinien Hamas, a indiqué que la résistance est un droit légitime dans toutes les lois et les législations et que le droit des peuples à la résistance à l'occupant est égal à celui de vivre et d'existence, soulignant que la résistance est un état de durabilité et de vie quotidienne pout tout peuple soumis à l'occupation.
"Seul Israël déclenche les guerres et perpète des agressions et des crimes, mais si par hasard on nous impose la guerre, nous seront donc à ce moment contraint de suivre la seule voie possible celle de la résistance, de la fermeté et du combat", a-t-il affirmé.
Machaal a prôné la voie de la réalisation de la réconciliation interpalestinienne en tant qu'impératif, tout en appelant Mahmoud Abbes, président de l'autorité palestinienne à se joindre à lui dans une rencontre bilatérale dans le but d'aplanir les différends interpalestiniens, saluant au préalable tout rôle arabe pour la réconciliation.
 De son côté, Khaled Soufiani, président du comité de préparatoire de ce colloque a mis en évidence l'importance de la résistance nationale dans les tentatives de diffuser la culture de la défaite, de l'échec, de la soumission et des diktats israéliens.
Soufiani a souligné l'échec total de toutes les tentatives tramées ça et là pour encercler, asphyxier et contourner la résistance en Irak, au Liban et en Pa1estine en dépit de l'emploi de tous les moyens de pression, de dénigrement et de déformation, car elle est accueillie par les libéraux du monde.
 T. Slimani
http://www.sana.sy/fra/51/2010/01/15/266930.htm

Ramener les optimistes à la réalité

Israel - 15-01-2010
Par Khaled Amayreh 
Démentant de récentes suggestions sur le fait qu’il pourrait avoir modéré ses positions extrémistes vis-à-vis des principaux points litigieux avec les Palestiniens, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé l’orientation de rejet de son gouvernement, disant qu’Israël ne se retirerait jamais de Jérusalem Est, ni ne reviendrait aux frontières de 1967, ni n’autoriserait que les réfugiés palestiniens soient rapatriés chez eux dans ce qui est maintenant « Israël ».




















Des Palestiniens observent la “bonne volonté” sioniste en action dans un village de Cisjordanie. (Photographe : Ahmad Gharabli/AFP/Getty images)


La déclaration de Netanyahu répond aux critiques de ses collègues d’extrême-droite qui l’ont accusé d’avoir franchi les lignes rouges politique du gouvernement lors de sa visite récente au Caire. Selon certains rapports, le premier ministre israélien a dit à ses interlocuteurs égyptiens qu’il était disposé à discuter « de toutes les problèmes en suspens dans un esprit de bonne volonté. »

En privé, Netanyahu a expliqué que ses paroles au Caire avaient été mal interprétées et mal comprises par les Egyptiens, et qu’il était simplement prêt à « discuter », pas à « faire des concessions » sur ces questions. « Discuter ne signifie pas faire des concessions, » aurait-il dit à ses détracteurs.

Le Ministre des Affaires étrangères égyptien, Ahmed Abul-Gheit, a suscité quelque espoir la semaine dernière lorsqu’il a suggéré que Netanyahu revenait sur sa position d’antan et qu’il était désireux de discuter de la possibilité de faire de Jérusalem Est la capitale d’un éventuel Etat palestinien.

Les remarques du responsable égyptien, conjuguées à des activités diplomatiques accrues à Washington et dans plusieurs capitales arabes, ont donné une certaine impression que les eaux stagnantes du processus de paix au point mort s’agitaient. Cependant, faire bouger le processus de paix est une chose, obtenir des résultats tangibles en est une autre.

Même les soi-disant nouvelles idées états-uniennnes, à savoir le contournement de la question centrale de l’expansion coloniale juive en Cisjordanie, ont été rejetées par Israël. Le gouvernement israélien n’a diffusé aucune réaction officielle aux propositions états-uniennnes, probablement parce qu’elles n’ont pas été formulées officiellement, ou officiellement transmises à Israël.

Cependant, l’ambassadeur israélien aux Etats-Unis, Michael Oren, a qualifié d’« irréaliste » l’objectif états-unien d’établissement de la paix dans les deux ans.

« Nous savons d’expérience que l’établissement d’un Etat prend beaucoup de temps, » aurait dit Oren, cité par le quotidien Ha’aretz. Toutefois, les Palestiniens soutiennent qu’Israël veut prolonger les négociations aussi longtemps que possible pour gagner plus de temps pour voler davantage de terre palestinienne, judaïser Jérusalem et construire davantage de colonies exclusivement juives aux dépens des Palestiniens.

Ayant jusqu’à maintenant échoué à arracher la moindre « concession » à Netanyahu, l’administration Obama a fait pression sur ses prétendus alliés arabes pour faire pression sur l’incroyablement vulnérable direction de l’Autorité Palestinienne (AP) pour qu’elle accepte de reprendre les pourparlers de paix avec Israël sans conditions préalables. Les Etats-Unis ont suggéré qu’ils offriraient au leader de l’AP Mahmoud Abbas toute une série de récompenses pour le pousser à accepter de reprendre les négociations de paix avec Israël.

Cependant, les incitations suggérées – ainsi que la pression arabe – semblent avoir échoué à faire changer d’avis Abbas, du moins pour l’instant.

Cette semaine, le Conseil central du Fatah a réaffirmé le refus de l’AP de reprendre les négociations de paix avec Israël tant que ce dernier ne gèlerait pas toutes les constructions de colonies en Cisjordanie et à Jérusalem Est. Néanmoins, le ton de la déclaration du Fatah était relativement faible, qui suggérait que la direction de l’AP pourrait éventuellement accepter de contourner la question du gel des colonies en échange d’un « prix satisfaisant ».

Tel que rapporté par les médias israéliens, ce prix satisfaisant pourrait comprendre la suspension des assassinats des activistes du Fatah par l’armée israélienne, l’assouplissement du blocus de la Bande de Gaza, l’autorisation d’entrée des matériaux de construction permettant la reconstruction à Gaza et la cession de davantage de territoire sous contrôle de l’AP en Cisjordanie. Israël pourrait également libérer quelques prisonniers du Fatah, comme Marwan Barghouti.

Les dirigeants de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) ont refusé de commenter ces rapports, mais Mohammed Dahlan, ancien homme fort et maintenant membre du puissant Comité Exécutif du Fatah, a été cité par l’agence de presse locale Maan News disant qu’il pensait que les négociations de paix avec Israël reprendraient bientôt.

Entre temps, l’envoyé pour la paix au Moyen-Orient George Mitchell doit arriver dans la région dans quelques jours pour vendre sa vision de la fin du conflit arabo-israélien dans deux ans. Mitchell essaiera de convaincre la direction palestinienne de commencer des discussions « de proximité » avec Israël dans le but de réduire l’écart entre les positions respectives d’Israël et des Palestiniens. La plupart des responsables de l’AP considèrent les discussions proposées comme « futiles et vaines ».

« Nous n’avons pas besoin de discuter des mêmes choses dont nous discutons depuis 18 ans. Il est maintenant temps de prendre des décisions, pas de se lancer dans d’autres discussions stériles avec un gouvernement qui est plus intéressé par la construction de colonies et la judaïsation de Jérusalem que par la paix, », a dit l’ancien négociateur en chef de l’AP Saeb Erekat.

Le ton d’Erekat reflète la frustration et l’exaspération grandissantes de l’AP, qui se rend compte que l’administration Obama n’a pas tenu ses promesses et ses engagements de faire pression sur Israël pour qu’il gèle l’expansion des colonies et qu’il adopte la voie de la paix. En effet, les récentes déclarations de la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton appelant à « des négociations sans conditions préalables » entre Israël et l’AP – impliquant qu’Israël n’aurait pas à geler la colonisation, du moins pour le moment – ont considérablement déplu aux leaders palestiniens.

Erekat a dit : « Ce n’est pas la question de conditions préalables, il s’agit de remplir les obligations et les engagements de la feuille de route » – le plan de paix conçu il y a quelques années par Washington et par Israël.

L’Autorité Palestinienne a presque complètement rempli ses obligations selon la feuille de route, y compris combattre « le terrorisme », lutter contre l’incitation anti-Israël et collaborer activement avec Israël contre « les ennemis de la paix ». Mais, pour sa part, Israël a non seulement refusé d’exécuter sa partie du plan, mais a continué sans relâche à construire des colonies juives en Cisjordanie, en particulier à Jérusalem Est. Ce fait cause beaucoup d’amertume et de déception dans les cercles de l’AP, dont beaucoup de responsables se sentent maintenant trahis par les Etats-Unis.

De fait, loin de remplir ses obligations selon la feuille de route, Israël continue ses provocations quotidiennes en Cisjordanie. Au début de la semaine, l’armée israélienne d’occupation a démoli pas moins de 20 maisons dans le nord de la Cisjordanie. Un fonctionnaire israélien a suggéré que les démolitions de masse des maisons palestiniennes visaient à « dédommager les colons juifs » pour le gel bref et malhonnête de l’expansion coloniale en Cisjordanie.

Enfin, Israël a réagi avec colère aux suggestions de Mitchell selon lesquelles l’administration Obama pourrait se servir des prêts états-uniens consentis à Israël pour faire pression sur l’Etat juif pour parvenir à la paix avec les Palestiniens et se retirer des territoires qu’il occupe. Le ministre des finances israélien aurait dit qu’Israël n’avait plus besoin de l’aide financière états-unienne. D’autres responsables israéliens ont fait preuve d’encore moins de tact.

La querelle sur les remarques de Mitchell, faites récemment lors d’un entretien avec la chaîne publique états-unienne de TV PBS, coïncidait avec la visite en Israël de deux puissants inconditionnels états-uniens pro-Israël, les sénateurs Joseph Lieberman et John McCain. Les deux sénateurs ont dit aux responsables israéliens de ne pas s’inquiéter des sanctions financières états-uniennes. « De telles sanctions ne passeront pas au Congrès, » ont assuré les deux sénateurs aux dirigeants israéliens.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13266&type=analyse&lesujet=Sionisme

L'occupation a démoli 165 maisons palestiniennes en 2009


15/01/2010 Les autorités d'occupation israélienne ont démoli 165 maisons arabes, en 2009, dans plusieurs   villes etvillages de la Palestine occupée en 1948, c'est ce qu'a révélé le président du centre arabe pour la planification dans les territoires palestiniens occupés en 1948, Raja Khouri.

Dans une déclaration de presse, Khouri, a ajouté que 5 citoyens palestiniens ont été obligés de démolir eux-même leurs maisons, sous la menace d'amende très chère.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=119944&language=fr 

Les Américains suivent la construction du mur d'acier, l'Egypte passe à la mer



15/01/2010
Une délégation militaire américaine composée de trois membres de l'ambassade américaine au Caire s'est rendue à la frontière avec la bande de Gaza pour suivre les travaux de construction du mur d'acier égyptien. Des sources sécuritaires ont révélé que cette visite se fait mensuellement.
Au début de la semaine en cours, le porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères  a déclaré: "Ce que nous voulons voir sur le terrain est l'élimination des tunnels destinés à la contrebande d'armes, arrêtons le trafic d'armes".
C'est seulement le mois dernier que l'Egypte a confirmé la construction du mur d'acier de 14 km. Le ministre égyptien des affaires étrangères Ahmad Abou Gheit a révélé que l'Egypte planifiait cette construction depuis un an.
Par ailleurs, les mêmes sources sécuritaires ont révélé que l'Egypte construit actuellement un amarrage pour ses patrouilles maritimes, chargées de renforcer leur contrôle sur les pêcheurs palestiniens pour "empêcher le trafic d'armes via la mer".
L'amarrage en question sera de 10m de profondeur et s'étendra sur 25 m sur la côte de la ville égyptienne de Rafah.
Des quantités considérables d'immenses pierres rocheuses ont été transportées à la plage de Rafah, située à la frontière entre Gaza et l'Egypte.    
Alors que l'entité israélienne contrôle l'espace aérien, les accès maritimes et la plupart des accès terrestres de la bande de Gaza, l'Egypte contrôle le passage de Rafah. Elle compte installer plusieurs nouveaux tours de guet avec la bande de Gaza pour renforcer la supervision maritime. 
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=119951&language=fr

Lettre à Catherine Ashton, représentante de l’UE pour la politique extérieure

vendredi 15 janvier 2010 - 12h:49
Appel international
Détention de défenseurs Palestiniens des Droits Humains par Israël
(JPG)
Catherine Ashton
A :
L’honorable baronne Catherine Ashton,
Haute représentante de l’Union Européenne pour la politique extérieure et de sécurité commune,
Vice-présidente de la Commission Européenne
Sujet : Détention de défenseurs Palestiniens des Droits Humains par Israël
Chère baronne Ashton,
Nous écrivons pour exprimer notre grave préoccupation à propos de la répression par Israël des mouvements populaires en Cisjordanie, en particulier l’arrestation et l’emprisonnement de défenseurs Palestiniens des droits humains, et pour vous presser de faire tout le possible dans le ressort de l’influence de l’UE pour aider à libérer trois défenseurs des droits humains que les autorités d’Israël détiennent comme prisonniers politiques.
Le 16 décembre 2009, un défenseur internationalement connu et respecté des droits humains, Jamal Juma’, a été arrêté par les autorités israéliennes. Avant son arrestation, M. Juma’ avait activement agit pour faire prendre conscience de la situation palestinienne des droits humains auprès de personnalités et de missions diplomatiques de l’EU en Israël/Palestine, et avait participé à de nombreuses conférences européennes et des Nations Unies sur la Palestine. M. Juma’, qui est coordinateur de la Campagne Populaire Palestinienne contre le Mur d’Apartheid (Stop the Wall), a été soumis au système judiciaire militaire, qui enfreint aux standards internationaux pour un jugement en bonne et due forme. Il s’est vu refuser l’accès à son avocat pendant neuf jours consécutifs après son arrestation. Le 7 janvier un juge militaire a autorisé une extension de six jours de la détention militaire de M. Juma’, soi-disant pour donner plus de temps à l’enquête, malgré que les autorités l’aient gardé en détention plus de trois semaines sans aucune charge et en ayant cessé de l’interroger le mois dernier.
L’arrestation de Jamal Juma’ s’inscrit dans une intense vague de répression contre les défenseurs des droits humains et militants anti-Mur qui protestent contre le Mur et son régime illégal associé, et qui au vu de la non-application par Israël de l’avis consultatif de la Cour Internationale de Justice de juillet 2004 sur les conséquences légales du Mur, ont été laissés seuls à défendre leurs droits humains. Ils l’ont fait en mobilisant un mouvement international de solidarité contre le Mur et en rehaussant leurs efforts internationaux d’explication, établissant des liens avec diverses agences des Nations Unies et participant à des tournées internationales de conférences.
Le 22 septembre 2009, Mohamed Othman, un jeune coordinateur de la campagne Stop the Wall, a été arrêté et placé en détention administrative, sans charge ni procès ; après 61 jours de rude interrogation, aucune activité criminelle n’a été prouvée. Aucune preuve externe n’a été apportée à l’attention de la cour et les procureurs militaires ont été incapables de formuler des allégations motivées ou des charges contre lui.
Le 10 décembre 2009, Abdallah Abu Rahmah, dirigeant du Comité Populaire contre le Mur et les Colonies de Bil’in, a aussi été détenu pour son rôle dans la mobilisation de manifestations contre le Mur.
En réponse aux efforts d’explication de plus en plus organisés et aux protestations populaires, les villages affectés par le Mur et par les mesures d’annexion israéliennes ont été soumis à des arrestations, des intimidations, des menaces, des meurtres, et par moments, à des punitions collectives. Loin d’accompagner des mesures légales de maintien de l’ordre public, ces développements, incluant l’usage excessif et souvent arbitraire de la force, constituent une politique systématique destinée à isoler, contenir et supprimer la résistance civile au Mur et à l’occupation israélienne.1
L’Union européenne a des règlements clairement définis exigeant le respect de la loi internationale et des droits humains dans les pays tiers. L’EU est aussi engagée à promouvoir ce respect, en particulier pour ce qui concerne la protection des défenseurs des droits humains, conformément aux Lignes Directrices de l’UE.2 Tous les accords avec Israël, dont la Politique de Voisinage de l’EU, l’Accord d’Association EU-Israël et le Plan d’Action EU-Israël requièrent la conformité mutuelle avec les standards des droits humains et soulignent que les relations bilatérales sont basées sur un engagement sur des ‘valeurs communes’. D’ailleurs, l’article 2 de l’Accord d’Association EU-Israël déclare : « Les relations entre les parties, de même que toutes les dispositions du présent accord, se fondent sur le respect des principes démocratiques et des droits de l’homme, qui guident leur politique intérieure et internationale et constituent un élément essentiel de cet accord » Les Lignes Directrices de l’UE sur la protection des défenseurs des droits humains sont partie intégrale de ce mouvement pour la conformité aux standards des droits humains, comme les clauses suivantes l’indiquent clairement :
-  ‘l’UE reconnaît que les individus, groupes et organes de la société jouent tous des rôles importants en promouvant la cause des droits humains.’ ; et
-  ‘l’UE admet que les activités des défenseurs des droits humains ont été plus largement reconnus au cours des années. Toutefois, ce progrès a été acquis chèrement : les défenseurs sont devenus de plus en plus les cibles d’attaques et leurs droits ont été violés dans de nombreux pays. L’UE croit qu’il est important d’assurer la sécurité des défenseurs des droits humains et de protéger leurs droits’.
Effectivement, l’arrestation et le traitement ultérieur des défenseurs Palestiniens des droits humains est une indication particulièrement forte qu’Israël n’a pas l’engagement nécessaire au ‘respect des droits humains et des principes démocratiques’ stipulé dans l’Accord d’Association et dans le Plan d’Action. Un tel traitement met l’accent sur des problèmes substantiels dans le système judiciaire israélien, dont l’existence et le recours arbitraire à un système de tribunaux militaires qui ne se conforment pas aux standards internationaux pour un procès en bonne et due forme et dont beaucoup d’observateurs considèrent maintenant qu’ils violent le concept de loi militaire temporaire sur des civils habitant un territoire occupé tel que la loi d’occupation belligérante l’autorise.
Pour ne pas affaiblir la perception de l’engagement propre de l’Union Européenne envers ses nobles valeurs, nous vous demandons :
•d’exprimer votre préoccupation sur les cas de Jamal Juma’, Mohamed Othman et Abdallah Abu Rahmah et des autres défenseurs des droits humains, dans des déclarations publiques et lors de vos entretiens avec des personnalités israéliennes ;
•de mandater des diplomates de la Commission Européenne pour délivrer une « reconnaissance visible des défenseurs des droits humains et le leur travail, via un usage approprié des medias », comme le recommandent les lignes directrices sur la protection des défenseurs des droits humains ;
•de revoir les accords existants et de conditionner toute future négociation et plan d’action avec Israël à son respect de la loi internationale et des droits humains, comprenant l’arrêt des harcèlements et de la détention des défenseurs des droits humains et le respect de l’opinion consultative de la Cour Internationale de Justice sur l’illégalité du Mur. L’adoption de cette opinion par la résolution ES-10/15 de l’Assemblée Générale de l’ONU a été pleinement soutenue par l’Union Européenne.
Nous espérons recevoir de vous une réponse dans les meilleurs délais.
Sincèrement,
Notes :
1. Ceci a été amplement documenté dans un rapport conjoint publié par Stop the Wall et l’association de soutien aux prisonniers et aux droits humains Adameer, Repression Allowed, Resistance Denied, juillet 2009, http://stopthewall.org/activistresources/2019.shtml 2. Le texte complet des lignes directrices est disponible à : http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cmsUpload/16332-re01.fr08.pdf
Appel soutenu par :
Palestine
Palestinian Grassroots Anti-Apartheid Wall Campaign
Addameer Prisoner Support and Human rights Association
Palestinian Center for Human rights (PCHR)
Al Haq
Ittijah -Union of Arab Community Based Associations
Adalah
Arab Association for Human Rights - HRA
Individual endorsements :
Luisa Morgantini, former Vice President of the European Parliament
Lionel Blackman, Chairman of the Solicitors International Human Rights Group
Michael Mansfield QC, head of Tooks Chambers in London
Dr. Fanny-Michaela Reisin, president of the International League for Human Rights - FIDH/AEDH Germany
Europe :
European Coordination Committee on Palestine (ECCP)
Habitat International Coalition - Housing and Land Rights Network (HIC-HLRN)
Generation Palestine
Spain :
Sotermún
Unión Sindical Obrera
Acsur-Las Segovias
Fundacion Iepala
Federación De Asociaciones De Defensa Y Promoción De Los Derechos Humanos-España
Members include :
Asociación para las Naciones Unidas en España (ANUE)
Asociación Pro Derechos humanos de España (APDHE)
Asociación para la Defensa de la Libertad Religiosa (ADLR)
Comisión Española de Ayuda al Refugiado (CEAR)
Institut de Drets Humans de Catalunya (IDHC)
Instituto de Estudios Políticos para Firma la carta adjunta la Fundacion (IEPALA)
Justicia y Paz
Liga Española Pro Derechos Humanos
Movimiento por la Paz, el Desarme y la Libertad (MPDL)
Paz y Cooperación
Mundubat
UNESCO Etxea
Plataforma de Mujeres Artistas contra la Violencia de Género
Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS-Sáhara)
Red Solidaria contra la Ocupación de Palestina (Members include : 24 solidarity organizations and NGOs
(for a full list, please see : http://www.nodo50.org/causapalestin...)
Institut de Drets Humans de Catalunya
NoVA - Social Innovation Centre
Comunitat Palestina de Catalunya
Xarxa d’Enllaç amb Palestina
United Kingdom :
Lawyers for Palestinian Human Rights
War on Want
Palestine Solidarity Campaign - UK
Council for British Arab Understanding (CAABU)
Action Around Bethlehem Children With Disability (ABCD)
Netherlands :
ICCO
Cordaid
Equal in Rights
IKV Pax Christi
Germany :
Kooperation für den Frieden (Cooperation for Peace) includes some 50 regional and national organizations
Koordinationkreis Palaestina Israel, members include :
Arbeitsgruppe Palästina / attac Hamburg
AK Palästina Tübingen
Arbeitskreis Nahost Berlin
Arbeitskreis Palästina im Nürnberger Evangelischen Forum für den Frieden (NEFF)
Attac Arbeitsgruppe Globalisierung und Krieg
Bentieröder Kreis
Bonner Nakba60-Gruppe
Deutsch-Palästinensische Gesellschaft e.V.
Deutsch-Palästinensische Medizinische Gesellschaft (DPMG e.V.)
Deutsch-Palästinensischer Frauenverein e.V.
Flüchtlingskinder im Libanon e.V.
Frauennetzwerk für Frieden e.V.
Frauennetzwerk Nahost
Friends of Sabeel Germany
Heidelberger Friedensratschlag
Internationaler Versöhnungsbund, Deutscher Zweig
IPPNW, Deutsche Sektion der internationalen Ärzte für die Verhütung des Atomkrieges/ Ärzte in sozialer Verantwortung e.V.
ISM-Germany
Jüdische Stimme für einen gerechten Frieden in Nahost
Palästina/Nahost-Initiative Heidelberg
Palästinensische Gemeinde Deutschland (PDG) e. V.
Pax Christi, deutsche Sektion
Projekt Freundschaft. Münsteraner Arbeitskreis für Frieden in Palästina und Israel
http://www.salam-shalom.org/Salam Shalom München
Arbeitskreis Palästina/Israel
Schalom Salam in Salem
Vereinigung für Internationale Solidarität
France :
Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP)
Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, members include :
AITEC
Association France Palestine Solidarité
Association des villes françaises jumelées avec des camps de réfugiés palestiniens
CBSP
CCFD
Cedetim
CEMEA
CICUP
Cimade
Comité Gaza Jérusalem Méditerranée
CVPR
Enfants du Monde - Droits de l’Homme
Enfants Réfugiés du Monde
Fédération Artisans du Monde
FSGT
Génération Palestine
GREF
Le Mouvement de la Paix
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Ligue des Droits de l’Homme
Mouvement International de la Réconciliation
MRAP
Palestine 33
Secours Catholique-Caritas France
SIDI
Terre des Hommes-France
Union Juive Française pour la paix.
Observers :
ACAT, Afran-Saurel, Agir ensemble pour les droits de l’Homme
Amnesty International
Association Pour Jérusalem
Collectif judéo-arabe et citoyen pour la paix
Coordination SUD,
CRID
Francas
GAIC,
Pax Christi
Ritimo,
TVEAC.
Italy :
Un ponte per...
United States :
National Lawyers Guild
Free Palestine Subcommittee
11 janvier 2010 - Traduit de l’anglais par J.P Bouché
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7990

« Dôme d’acier »

vendredi 15 janvier 2010 - 06h:43
Jonathan Cook
En plus d’isoler le Hamas de la population de Gaza, Israël espère amener Abbas ou son successeur à accepter les miettes de territoires de Cisjordanie comme Etat palestinien.
Un nouveau système de défense antimissile d’Israël va resserrer l’étau sur Gaza
(BMP)
(Al-Manar)
Israël a dévoilé la semaine dernière son système de défense antimissile « Dôme d’acier », destiné à porter un coup décisif aux roquettes à courte portée du type de celles lancées sur Israël par le Hamas et le Hezbollah. A court terme, le système Dôme d’acier est censé annoncer aux communautés israéliennes proches de Gaza que la menace des roquettes a disparu, quatre ans après la victoire du Hamas aux élections palestiniennes.
Ces quatre années ont été marquées par une série de mesures peu concluantes prises par les deux côtés : le siège paralysant de la bande de Gaza par Israël n’a pas réussi à briser la volonté des habitants de Gaza ; les négociations pour la libération de Gilad Shalit, ce soldat israélien capturé par le Hamas il y a plus de trois ans, n’ont conduit nulle part ; les discussions pour la réconciliation entre les factions rivales, Hamas et Fatah, n’ont pas porté leurs fruits ; et même la sauvage offensive contre Gaza de l’année dernière, l’opération Plomb durci, n’a guère profité stratégiquement à Israël.
Aujourd’hui, Israël affirme qu’il a une carte gagnante en mains. A partir de mai, les premières batteries du système Dôme d’acier - acquises pour un coût de 200 millions de dollars - seront installées autour de la bande de Gaza pour déjouer les efforts des factions militantes, lesquelles veulent continuer leur combat contre une politique qui prive les habitants de l’enclave de tout, et surtout des produits humanitaires les plus essentiels.
Les groupes de militants à Gaza font le maximum pour conserver leur morgue. Un porte-parole du Jihad islamique déclarait la semaine dernière à Ma’an, une agence d’informations palestinienne, que le système antimissile «  ne peut pas arrêter les projectiles de la résistance », pendant que le mouvement lançait une volée soutenue de roquettes et d’obus en direction d’Israël, pour la première fois depuis l’opération Plomb durci. Ehud Barak, ministre de la Défense d’Israël, a accusé le Hamas de fermer les yeux sur ces actes.
Bien sûr, plusieurs grands points d’interrogation planent sur le projet israélien malgré tout ce que prétendent les officiels israéliens.
L’analyste Reuven Pedatzur note aujourd’hui dans le quotidien Ha’aretz qu’Israël avait colporté des « faussetés et des demi-vérités  » sur Dôme d’acier. Il souligne que le temps de vol, de quelques secondes, des roquettes pour arriver sur les communautés israéliennes proches de Gaza, comme Sderot, était plus court que le temps nécessaire à Dôme d’acier pour calculer la façon de les intercepter.
Plus révélateur encore, sur le plan économique, est-ce que cela a un sens pour Israël d’essayer de détruire ces roquettes alors que le coût de chaque missile d’interception est estimé à 100 000 dollars ?
Des analystes militaires estiment que, en outre, Israël va être obligé de dépenser 1 milliard de dollars pour les 20 batteries nécessaires à la protection des communautés israéliennes proches de Gaza, et pour d’autres dans le nord actuellement dans la ligne de tir du Hezbollah depuis le Liban. Ce coût va grimper rapidement alors que Hamas et Hezbollah augmenteront la puissance de leurs arsenaux. Un autre système, Baguette magique, pourrait abattre des missiles de moyenne portée, mais chaque interception coûte près de 1 million de dollars. Et puis, il y aura d’autres coûts à supporter quand les groupes de Cisjordanie vont commencer à lancer des roquettes, aussi.
Le siège de Gaza par Israël pourrait rapidement se voir opposé à une guerre d’usure par le Hamas et le Hezbollah qui viserait le budget Défense d’Israël - à un moment où Israël réfléchit à des aventures militaires onéreuses, plus éloignées, comme en Iran.
Néanmoins, des signes d’inquiétude se sont manifestés à Gaza au cours de la semaine passée. Des groupes militants ont à nouveau pris le risque de s’engager dans des affrontements graves avec Israël. Dimanche, Israël a prétendu que plus de 20 roquettes et obus de mortiers avaient été en quelques jours tirés depuis Gaza, pendant que, selon des sources palestiniennes, au moins 8 Palestiniens, dont un garçon de 14 ans, ont été tués par des frappes aériennes israéliennes.
Mais même si Dôme d’acier ne représente qu’un mieux dans le programme d’Israël pour la guerre psychologique contre Gaza, la pression monte assurément sur le Hamas, et sur plusieurs fronts. Israël a nettement renforcé sa mainmise sur l’enclave au cours de l’année écoulée.
L’une des mesures les plus significatives d’Israël fut d’obliger les Palestiniens à abandonner leurs terres agricoles productives de la bande de Gaza, la plupart d’entre elles étant situées à proximité de la clôture qui entoure la Bande.
Selon des dirigeants palestiniens, Gaza produisait auparavant la moitié de ses besoins en nourriture, un quart de ses un million et demi d’habitants dépendant de l’agriculture. Aujourd’hui, environ la moitié de ces terres ne sont plus exploitables. Certaines ont été rasées par l’armée israélienne pendant l’opération Plomb durci. D’autres, selon des chercheurs italiens la semaine dernière, ont été contaminées par un cocktail de métaux toxiques provenant des munitions israéliennes. Et d’autres encore sont inaccessibles car situées à l’intérieur d’une zone tampon de 300 mètres qu’Israël a imposée aux abords de la clôture côté palestinien, comme le rappelait aux Gazaouis la semaine dernière un tract largué par l’aviation israélienne. Les agriculteurs disent que, en pratique, la zone s’étend beaucoup plus profondément à l’intérieur de l’enclave.
Alors que le principal moyen de subsistance de Gaza est constamment érodé, la bouée de sauvetage que constituent les centaines de tunnels de contrebande entre l’Egypte et Rafah, sous l’unique frontière non contrôlée par Israël, risque elle aussi et de façon imminente de disparaître.
La fermeture de la frontière à Rafah était l’un des principaux objectifs de l’opération Plomb durci, mais les bombardements aériens israéliens n’ont que partiellement réussi à détruire les tunnels. Alors, l’Egypte construit maintenant un mur d’acier souterrain pour tenter de déjouer les contrebandiers. Bien que Le Caire se soit fait mitrailler de critiques pour la construction de ce mur, et qu’il réponde à ses intérêts propres en malmenant le Hamas, les forces dirigeantes derrière ce processus sont très certainement Israël et les Etats-Unis. On signale que des ingénieurs US fournissent les compétences techniques pour que le mur soit le plus efficace possible.
Un autre mur, qui sera celui-là érigé par Israël le long de la frontière avec l’Egypte, tout de suite au sud de la bande de Gaza, a été annoncé cette semaine. Bien qu’e principalement destiné à juguler le flux de réfugiés et d’immigrants qui arrivent illégalement en Israël, son autre but est de «  serrer la vis au Hamas » en fermant la seule voie pour s’introduire en Israël pour les attaques terroristes, soutenait hier Yaakov Katz, analyste au Jerusalem Post.
L’isolement grandissant de la bande de Gaza - et l’accroissement des tensions - est destiné à envoyer un message à la bande de Gaza : que le Hamas n’a rien à gagner, et tout à perdre, en résistant à l’occupation d’Israël, et que les Gazaouis ordinaires doivent tourner le dos au mouvement islamique.
Mais il y a aussi un message pour les rivaux du Hamas en Cisjordanie. Il s’agit de rappeler quotidiennement à Mahmoud Abbas, président palestinien, et à ses partisans du Fatah que leurs propres chances d’arracher des concessions significatives à Israël - par une politique de passivité - sont encore plus anémiques que celles du Hamas.
Ce qu’espère Israël, c’est que tôt ou tard, Mr Abbas, ou son successeur, se rende compte qu’il n’y a pas d’autre choix que d’accepter ces miettes de territoire de Cisjordanie qu’Israël se prépare à concéder en tant qu’Etat palestinien.

(JPG) Jonathan Cook est écrivain et journaliste basé à Nazareth, Israël. Ses derniers livres sont : Israel and the Clash of Civilisations : Iraq, Iran and the Plan to Remake the Middle East (Pluto Press) et Disappearing Palestine : Israel’s Experiments in Human Despair (Zed Books).
Son site : http://www.jkcook.net/
Son courriel : jcook@thenational.ae
Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont été présentés le 4 mars 2009.


Une version écourtée de cet article a été publiée dans The National à Abu Dhabi.
13 janvier 2010 - Jonathan Cook - traduction : JPP
 http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7978

M. Obama, ne capitulez pas !

publié le vendredi 15 janvier 2010
Henry Siegman
 
Henry Siegman, ancien directeur exécutif du Congrès juif américain, militant très engagé en faveur de la création d’un Etat palestinien et expert influent de la politique étrangère américaine, livre un véritable réquisitoire contre la politique de colonisation israélienne. Pour lui, seule une intervention extérieure "contraignante" peut débloquer la situation au Proche-Orient. Le NouvelObs en publie les principaux extraits :
Israël s’est employé sans relâche à créer un fait accompli en Cisjordanie occupée, et cette politique, qui se poursuit en violation du gel pourtant limité des implantations auquel s’est engagé le Premier ministre Netanyahou, semble avoir réussi à rendre son projet de colonisation irréversible. Le résultat de ce "succès", auquel les gouvernements israéliens successifs ont longtemps travaillé, rendant de ce fait impossible la création d’un Etat palestinien indépendant, c’est qu’Israël a franchi le seuil qui sépare la "seule démocratie du Moyen-Orient" de l’unique régime d’apartheid du monde occidental. […]
Quand un Etat s’installe dans le déni des droits individuels et nationaux d’une bonne partie de sa population, il cesse d’être une démocratie. Quand ce déni se fonde sur l’identité ethnique et religieuse de cette population, cet Etat pratique une forme d’apartheid, ou de racisme, qui n’est pas très différente de celle qu’a connue l’Afrique du Sud entre 1948 et 1994. Le fait qu’Israël offre un cadre démocratique à la grande majorité juive de ses citoyens ne peut masquer ce changement. Par définition, une démocratie réservée à des citoyens privilégiés, tandis que les autres sont maintenus derrière des checkpoints, des barrières de barbelés et des murs de séparation tenus par l’armée israélienne, n’est pas une démocratie, mais son contraire. […]
Tôt ou tard, la Maison-Blanche, le Congrès et l’opinion américaine – sans parler d’un establishment juif qui a largement perdu le contact avec une jeune génération de juifs dont le regard sur l’attitude d’Israël est en train de changer – vont devoir admettre le fait que la "relation particulière" des Etats-Unis avec Israël aboutit à soutenir une entreprise coloniale.
Pour beaucoup, la capitulation du président Barack Obama devant Netanyahou à propos du gel des implantations a détruit le dernier espoir de voir aboutir la solution des deux Etats. Elle a complètement discrédité l’idée selon laquelle, pour les Palestiniens, le chemin vers un Etat passerait par la modération. Et donc discrédité aussi le premier avocat de la ligne modérée, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui a annoncé son intention de ne pas se représenter à la prochaine élection présidentielle.
Le gel "limité" concédé par Netanyahou a été salué par l’administration Obama comme "sans précédent", alors même que les exceptions qu’il prévoit […] portent le total des constructions au même niveau que s’il n’y avait pas de gel. […] Et la presse rapporte qu’en dépit du gel les nouvelles constructions battent leur plein dans les implantations. Tout cela n’a pas entraîné de réprimande publique de la part de l’administration Obama, et encore moins le genre de sanctions appliquées aux Palestiniens quand ils violent les accords. […]
Mais ce qui a été généralement interprété comme le coup de grâce à la solution des deux Etats pourrait s’avérer au contraire être la condition nécessaire à sa réussite. Cette condition, c’est l’abandon de l’idée hautement fallacieuse selon laquelle un Etat palestinien pourrait voir le jour sans une intervention extérieure contraignante. […]
Bien sûr, Obama ne doit laisser planer aucun doute sur le fait qu’il serait inconcevable pour les Etats-Unis de ne pas prendre pleinement en compte les véritables besoins de sécurité d’Israël, si mécontents soient-ils de la politique menée par tel ou tel gouvernement israélien. Mais il ne doit pas faire de doute non plus qu’il serait tout aussi inconcevable pour les Etats-Unis de renoncer à leurs valeurs fondamentales ou de mettre en péril leurs intérêts stratégiques à seule fin de maintenir le gouvernement Netanyahou au pouvoir, en particulier quand soutenir ce gouvernement signifie soutenir un régime qui en permanence spolierait le peuple palestinien et le priverait de ses droits.
En bref, le processus de paix au Moyen-Orient continuera d’échouer, et la solution des deux Etats disparaîtra si la politique américaine continue d’ignorer les réalités du terrain dans les territoires occupés et à l’intérieur d’Israël, réalités qui ne peuvent être inversées que par une intervention extérieure.
Le président Obama a une occasion unique de permettre à Israël de renouer avec son idéal fondateur, juif et démocratique, aujourd’hui gravement compromis. Mais pour cela il doit renoncer à la politique à la petite semaine. N’est-ce pas justement la promesse de rompre avec de telles politiques qui a propulsé Obama à la Maison-Blanche et qui lui a valu le respect stupéfait du monde entier ? H. S
Henry Siegman, directeur de l’US/Middle East Project, qui réunit d’éminentes figures de la politique étrangère américaine (Zbigniew Brzezinski, Brent Scowcroft, Paul Volcker).

Le mur égyptien et israélien

publié le vendredi 15 janvier 2010
Abdallah Al-Achaal

 
Les Américains et les Israéliens au moins ont affirmé que l’Egypte, avec l’assistance de la partie américaine, érige une barrière souterraine le long de la frontière avec Gaza, s’étendant sur plusieurs kilomètres et de 18 mètres de profondeur.
Les spécialistes en droit international seront certes épris par la comparaison intelligente qu’ils effectueront entre la barrière que l’Egypte est en train d’ériger à la frontière avec Gaza et le mur d’Israël. Si le mur d’Israël était construit pour son propre profit, la barrière de l’Egypte est censée également être destinée à servir ses intérêts. Si celui d’Israël était condamné par la Cour de justice internationale parce qu’il représente une violation aux engagements pris par le pays colonisateur sur les territoires palestiniens occupés, celui de l’Egypte l’incrimine lui aussi juridiquement et c’est ce que nous débattrons dans cet article.
Les Américains et les Israéliens au moins ont affirmé que l’Egypte, avec l’assistance de la partie américaine, érige une barrière souterraine le long de la frontière avec Gaza, s’étendant sur plusieurs kilomètres et de 18 mètres de profondeur.
Les causes de l’édification d’une telle barrière, telles qu’évoquées par les Egyptiens, étaient de stopper la contrebande à travers les tunnels creusés entre l’Egypte et Gaza. Quant au droit de l’Egypte d’ériger une telle barrière à l’intérieur de ses territoires relève d’une décision souveraine relative à la sécurité nationale, comme l’a signalé le ministre des Affaires étrangères.
Chaque pays détient le droit d’agir comme il veut à l’intérieur de ses frontières pour plus de sécurité avec ses voisins. Mais la base affirmée en droit international dit que le droit du pays en question doit tenir compte de ne pas porter préjudice au pays ou à la région voisine. Dans cette analyse, je mettrai de côté tous les propos qui sont adressés à l’Egypte sur la solidarité arabe. Je ne dirai pas non plus que la Palestine est une partie inhérente de l’Egypte ou bien que les Palestiniens sont des musulmans qu’il faut sauver. Car tous ces propos n’ont plus de sens aujourd’hui et sont loin de la réalité, voire ils provoquent le lecteur. Ceci afin de focaliser sur le droit de l’Egypte qu’elle a affirmé dans son discours à propos de la barrière.
Lorsque la question se rapporte à Gaza, qui est entourée au nord par la Méditerranée et Israël qui longe ses frontières à l’est et au sud et qui véhicule un projet sioniste ayant pour objectif l’extermination du peuple palestinien et guettant en permanence Gaza qu’il proclame comme un ennemi sur lequel doit s’appliquer tout ce qui a été interdit par le droit international, le côté ouest de Gaza, qui est l’Egypte, est l’unique lueur d’espoir psychologiquement parlant. Non seulement pour sauver Gaza du monstre sioniste, mais également pour lui procurer toutes les nécessités de survie. Dans des conditions normales, il s’agit d’une question d’ordre purement économique si les intentions sont bonnes et un moyen de gain pour la partie égyptienne.
Mais pour maintes raisons, qu’il n’est pas nécessaire d’évoquer dans ce contexte, l’Egypte a estimé que la construction d’une barrière entre elle et ces « ennemis » qui l’embarrassent avec Israël est indispensable. L’Egypte, quant à elle, estime que le sentiment égyptien uniquement sans aucune autre influence est à l’origine de cette décision.
Mais d’un autre côté, le droit international considère Gaza comme une terre occupée et son blocus un crime contre l’humanité et une extermination contre ses habitants, outre le fait que le cas Gaza est classé crime de guerre en vertu de la 4e convention de Genève. Partant, le droit international oblige les pays qui sont des parties dans les accords et qui incriminent cet acte œuvrent à casser le blocus, à sauver le peuple et à garantir les moindres nécessités humaines de survie. Pour ce qui est de l’Egypte en sa qualité d’unique accès de l’autre côté de Gaza, le droit international lui dicte des engagements plus intransigeants, comme l’ouverture du point de passage de Rafah et les autres points de passage afin de la sauver des plans d’extermination israéliens. Pour ce qui est du resserrement de l’étau, à travers la fermeture des points de passage et le refus de faire passer les munitions nécessaires, il a été indispensable de percer des tunnels qui s’avèrent être une bouée de sauvetage de ce plan. Et donc, il serait question de boucher ces couloirs afin d’empêcher l’air d’arriver à Gaza à travers l’édification d’une barrière en acier dans laquelle ont excellé Israël et les Etats-Unis afin de transférer les frontières d’Israël avec celles de Gaza à l’est pour être remplacées par les frontières de l’Egypte avec Gaza à l’ouest, par des mains égyptiennes et une sécurité égyptienne.
Cet acte, loin des qualificatifs qu’on donne à l’Egypte officielle et qui n’ont plus aucun sens à ce stade dangereux, fait que la construction d’une telle barrière est un crime odieux. L’objectif déclaré est d’étouffer les Gazaouis en les incriminant pour un crime qu’il n’ont pas commis, tout en les terrorisant jusqu’à la mort, pour leur attachement à un régime qu’ils ont aimé ou haï, choisi ou bien qui s’est imposé à eux. Mais en dépit et contre tout, personne n’est en droit d’interférer dans leur choix politiquement parlant. Dans un tel contexte, l’objectif politique est sans valeur, parce que le droit incrimine l’intention criminelle qui est l’extermination des habitants quels qu’en soient les motifs.
La barrière, en tant que telle, signifie que l’Egypte a renoncé à ses engagements juridiques internationaux au profit des habitants de Gaza qui vivent sous le blocus et a coopéré avec Israël pour faire aboutir le crime. D’ailleurs, Richard Falk, coordinateur de l’Onu pour les droits de l’homme dans les Territoires occupés, a signalé dans son rapport que l’holocauste de Gaza est un crime privant ses habitants du droit de fuir l’enfer, à un moment où nous, leurs voisins, agissons pour que cet enfer soit inévitable.
Voilà une vision purement juridique où n’interfèrent pas les aspects humains, nationaux, religieux ou ceux relatifs à la sécurité nationale correcte. Il suffit de dire qu’un service est rendu au projet sioniste et que le prix sera payé par les générations futures égyptiennes l
publié par al Ahram hebdo en français

Nasrallah : Le Hezbollah « changera la face de la région » en cas de guerre contre Israël

16/01/2010

La prochaine guerre « changera la face de la région », a promis hier Hassan Nasrallah. Photo Marwan Assaf
La prochaine guerre « changera la face de la région », a promis hier Hassan Nasrallah. Photo Marwan Assaf
Résistance À l'occasion d'un forum international de soutien à la résistance, Hassan Nasrallah a promis de « changer la face de la région » lors de la prochaine guerre avec Israël, pendant que Khaled Mechaal se disait prêt à rencontrer Mahmoud Abbas.

« Le Hezbollah vaincra une nouvelle fois et changera la face de la région », en cas de nouveau conflit avec Israël, a affirmé hier le secrétaire général du parti, Hassan Nasrallah, en réponse aux « menaces » de l'État hébreu.
« Face aux menaces que vous entendez aujourd'hui (...), je vous promets que si une nouvelle guerre éclate avec les sionistes, nous ferons échouer les objectifs de l'agresseur, nous vaincrons l'ennemi, remporterons une grande victoire et changerons la face de la région », a déclaré Hassan Nasrallah dans un discours retransmis sur grand écran.
Le chef du Hezbollah s'exprimait à l'occasion du Forum arabe et international de soutien à la résistance, au palais de l'Unesco à Beyrouth, qui se tient en présence de délégations de diverses nationalités, notamment arabes. « L'avenir de cette région est la résistance, la dignité et la liberté, et inchallah Israël, l'occupation, l'hégémonie et l'arrogance sont en voie de disparition », a-t-il ajouté. « Israël est dans un véritable pétrin (...), celui de l'armée invincible qui a été vaincue par une poignée de résistants et de jihadistes (...). Il tente de s'en sortir en battant les tambours de guerre », a poursuivi le chef du Hezbollah.
« Le Liban, qui est sorti victorieux et qui a réussi à chasser l'occupant de son territoire, a pu tailler à son peuple une nouvelle place, celle de la victoire totale », a-t-il ajouté. « Les rêves du glorieux Israël se sont volatilisés à Maroun el-Ras et Bint Jbeil (...) puis à Gaza en 2008 », et aujourd'hui, a-t-il noté, Israël réfléchit « mille fois » avant de se lancer dans une guerre dans la région.
S'en prenant d'autre part à la « guerre douce » lancée par l'administration américaine à l'égard des chaînes satellitaires considérées comme étant en train d'encourager le terrorisme, Hassan Nasrallah a affirmé que cette campagne visait en premier lieu la chaîne de télévision du Hezbollah, al-Manar, « mais elle ne nous ébranlera pas ».
Dans sa lettre, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a pour sa part estimé que « l'entité sioniste est en train d'aller vers l'échec et l'effondrement ». Pour lui, « la résistance en Palestine et au Liban a changé la donne et prouvé que l'ennemi est incapable de s'étendre géographiquement ».
Le message de la Syrie a également été axé sur la résistance : « La résistance est aujourd'hui une culture nationale dont il n'est plus possible de sortir. C'est une boussole qui nous met sur le chemin qui nous mènera à la victoire et à la libération du territoire. »
Mardi dernier, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak avait mis en garde le Liban et le Hezbollah contre toute tentative pour remettre en cause le « calme » régnant à la frontière israélo-libanaise.

Mechaal prêt à rencontrer Abbas
Alors qu'il prenait part au forum, le chef du Hamas Khaled Mechaal a affirmé que le Fateh et le Hamas étaient actuellement « dans la dernière ligne droite » en vue d'une réconciliation et qu'il ne restait plus qu'à revoir une dernière fois le projet d'accord mis au point par l'entremise de l'Égypte. « À partir de cette plate-forme, j'efface tout le passé et j'invite le frère Abou Mazen (le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas) à une rencontre bilatérale, avant une réunion de nos deux groupes », a-t-il dit lors d'une cérémonie en présence du chef du Hezbollah. « Je ne doute pas que, lors de notre rencontre, nous nous mettrons d'accord et réglerons nos petites divergences. Ensuite, nous irons au Caire (...) pour bénir cet accord et notre unité », a aussi dit Khaled Mechaal.

Israël accuse
Par ailleurs, réagissant à l'attentat qui a eu lieu cette semaine en Jordanie et qui a visé deux diplomates israéliens, Israël a indiqué qu'il soupçonnait le Hezbollah et el-Qaëda d'être à l'origine de cet acte criminel. Aucun groupe n'a revendiqué l'explosion de jeudi dernier, qui visait deux voitures transportant ces diplomates dont aucun n'a été blessé. Pour rappel, l'incident s'est produit sur une route reliant Amman au pont Allenby, point de passage situé sur la route de Jérusalem. « À mon avis, c'est le travail d'el-Qaëda ou du Hezbollah », a dit à Reuters un responsable israélien informé par les renseignements jordaniens. Il a toutefois pris soin de noter que l'enquête de Amman ne faisait que débuter.
Au Liban, certains ne pensent pas que l'attentat soit imputable au Hezbollah. Oussama Safa, directeur du Centre libanais d'études politiques à Beyrouth, juge l'hypothèse improbable parce que le mouvement n'a pas l'habitude de frapper en Jordanie et que ce type d'attaque ne ressemble pas à ses méthodes. Selon une autre source israélienne proche de l'ambassade en Jordanie, l'enquête devra notamment déterminer « s'il y a eu une fuite au sein de l'appareil jordanien », autrement dit si des activistes étaient informés des déplacements des diplomates par suite de contacts avec la sécurité jordanienne.
Il faut souligner dans ce contexte que les Israéliens s'attendent à des représailles depuis l'assassinat en 2008 à Damas de Imad Moghnieh, « cerveau » militaire du Hezbollah.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/643888/Nasrallah+%3A_Le_Hezbollah_%3C%3C+changera_la_face_de_la_region+%3E%3E_en_cas_de_guerre_contre_Israel.html

Une organisation turque appelle à arrêter Ehud Barak pour ses crimes contre l’humanité

[ 15/01/2010 - 13:09 ]
Istanbul – CPI

L’organisation Mazlumder a présenté une demande au procureur général pour qu’il publie un mandat d’arrêt contre le ministre israélien de la guerre Ehud Barak suite à la dernière guerre agressive israélienne menée contre Gaza.
Le siège de l’organisation à Istanbul dit que la loi turque permet de poursuivre les criminels de guerre. Et "Israël" a commis des génocides et des crimes contre l’humanité. Les forces israéliennes d'occupation ont également touché les bâtiments des Nations Unies dont des hôpitaux et des écoles. Les experts d’universités turques ont confirmé l’utilisation du phosphore blanc par ces forces.
L’organisation veut profiter de la visite de Barak, le 17 du mois de janvier en cours, pour mettre la main sur lui, de la même façon que les Britanniques avaient voulu arrêter Livni, l’ancienne ministre israélienne des affaires étrangères.
Notons que Mazlumder pour les droits de l’homme a vu le jour en 1991 par un groupe d’avocats, de journalistes et d’hommes d’affaires turcs. Elle a des agences partout en Turquie.

Les régimes arabes doivent tirer des leçons de la diplomatie turque

[ 15/01/2010 - 17:14 ]
Cisjordanie – CPI


Les députés islamiques du Conseil Législatif Palestinien en Cisjordanie ont salué la position glorieuse du gouvernement turc qui avait obligé l’Entité sioniste à présenter ses excuses.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, hier jeudi 14 janvier 2010, les députés confirment que le nouveau ministre israélien des affaires étrangères avait pu mettre dans l’embarras les occupants israéliens, dès le moment où il avait été désigné, suite à ses agissements irresponsables qui ne font qu’attirer de nouveaux ennemis aux occupants israéliens, dit le député Hatem Qaficha.
De son côté, le député Hosni Al-Bourini dit que ces agissements reflètent l’arrogance et le racisme sionistes.
Les régimes arabes doivent tirer des leçons de la position turque, surtout ceux qui ont des relations diplomatiques avec l’Entité sioniste. Il faut prendre des positions obligeant les occupants israéliens à céder.
Le député Abdou Al-Rahaman Zaïdan a exprimé son admiration de la position turque. Et il a appelé les pays arabes et musulmans à suivre l’exemple de la Turquie et à arrêter de recevoir les insultes sionistes au nom des accords de paix.

Les Palestiniens n’auraient pas besoin de tunnels si les points de passage étaient ouverts

[ 15/01/2010 - 17:16 ]
Gaza – CPI

L’ingénieur Ziyad Al-Dada, ministre de l’économie, dans la bande de Gaza, a confirmé que la Bande a besoin que le point de passage de Rafah soit ouvert afin d’ouvrir Gaza vers le monde extérieur. Gaza n’a pas besoin d’un « mur d’acier ». Il a expliqué que l’intérêt de l’échange commercial avec Gaza peut dépasser les deux milliards de dollars, annuellement. Le gouvernement palestinien de Gaza préfère que l’échange soit avec les semblables arabes, au lieu d’être avec les occupants israéliens.
Le ministre parlait pendant une conférence de presse tenue hier jeudi à Gaza. Il a montré son étonnement de voir quelques pays arabes accorder aux occupants israéliens des facilités économiques et un commerce secret dépassant les 500 millions de dollars, au lieu de pratiquer des pressions sur eux pour lever le blocus et ouvrir le point de passage de Rafah.
Il a reconnu que les tunnels font tort aux intérêts palestiniens stratégiques, politiques et autres. Mais ces tunnels restent a seule issue pour la bande de Gaza. Ils n’auront pas sujet d’être dès que les points de passage et un port seront ouverts, surtout que le prix des produits passant par les tunnels sont trop chers.
L’ingénieur Ziyad a enfin appelé les pays arabes à travailler pour ouvrir les point de passage de Rafah pour alléger les conséquences du blocus imposé sur Gaza depuis plus de trois ans.

Le Hamas est prêt à signer la feuille égyptienne de réconciliation

[ 15/01/2010 - 18:08 ]
Gaza – CPI


Dr. Salah Al-Bardawil, leader dans le mouvement de la résistance islamique Hamas et député du Conseil Législatif Palestinien, affirme que son mouvement croit en une réconciliation nationale basée sur les principes nationaux, non celle relative aux intérêts de l’occupation israélienne. Donc le Hamas est prêt à signer la feuille égyptienne, si elle va dans ce sens.
Dans un colloque tenu dans l’hôpital d’Al-Karama, hier jeudi, il attire l’attention sur le fait que la région connaisse actuellement des changements considérables au profit de la cause palestinienne.
Il faut savoir cependant que les Américains et les Européens font en sorte que les occupants israéliens restent très forts pour des objectifs stratégiques : l’Entité sioniste reste pour eux un point d’appui dans la région leur permettant de moduler la nation arabe à leur image.
Le Hamas, continue le député, est victime d’une grande campagne de désinformation menée par plusieurs partis. Le pire vient de l’autorité de Ramallah.
Par ailleurs, il réaffirme que le mandat du Conseil Législatif Palestinien actuel prendra fin dès qu’un autre prêtera serment.
Enfin, le député a salué la position courageuse de la Turquie face à l’arrogance des occupants israéliens, tueurs de civils, de femmes et d’enfants.

Une manifestation chypriote contre la visite du ministre israélien des affaires étrangères

[ 15/01/2010 - 20:28 ]
Nicosie – CPI


Un groupe de personnes représentant plusieurs organisations de la société civile et de partis politiques chypriotes et un bon nombre de Chypriotes, de Grecs, de réfugiés palestiniens, d’Arabes et de Musulmans ont organisé une manifestation de protestation, hier jeudi 14 janvier 2010, devant l’ambassade israélienne. Ils protestaient contre la visite prévue du ministre israélien des affaires étrangères Liberman.
Ils portaient des pancartes de protestation contre l’Entité sioniste et contre sa guerre menée contre la bande de Gaza, une guerre qui a laissé plus de sept mille martyrs et de blessés parmi les Palestiniens.
Parmi les pancartes, on pouvait voir : « Le fasciste Liberman n’est pas le bienvenu ici ».
Notons que partout dans le monde, les manifestations de protestations contre les visites des responsables israéliens, tueurs d’enfants, de femmes et de civils se poursuivent. Les occupants israéliens n’ont épargné aucune arme prohibée durant leur guerre dévastatrice menée contre Gaza au début de l’année dernière.
Avant-hier, c’était en Grande-Bretagne que l’ancienne ministre israélienne des affaires étrangères a échappé à un mandat d’arrêt pour les crimes commis au moment où elle était à ce poste.
Et hier, de nombreux manifestants turcs ont appelé à arrêter Ehud Barak, ministre israélien de la défense pour les mêmes raisons.