mardi 1 février 2011

"Israël sera submergé par la révolution, en Egypte"

01 Février 2011
IRINN - Les autorités sionistes ont observé, en silence, l'ébullition de la rue égyptienne, depuis le début de la contestation, mardi 25 janvier. Mais, aujourd'hui, les positions officielles se dessinent plus clairement: selon le quotidien "Haaretz", le régime sioniste "aurait fait parvenir un message aux Etats-Unis et à des pays européens, leur demandant de soutenir la stabilité du régime de Hosni Moubarak". "La stabilité politique, en Egypte, est au cœur des intérêts israéliens", estime, par ailleurs, le "Jerusalem Post", dans son éditorial. "Les relations avec l'Egypte, depuis la signature des Accords de paix de Camp David, en mars 1979, ont été bonnes", poursuit le quotidien, qui mentionne le calme qui règne, depuis ces accords à la frontière israélo-égyptienne ou encore la collaboration entre les deux pays, dans le cadre du blocus imposé à Gaza. La presse sioniste craint, d’ailleurs, une extension du mouvement, à l’échelle de toute la région.

Emprisonnement en Israël d'un défenseur palestinien des droits humains

30 janvier 2011
Amnesty International a demandé aux autorités israéliennes de mettre fin aux manœuvres de harcèlement visant les défenseurs palestiniens des droits humains, après la condamnation dimanche 30 janvier en début de journée d'un militant de Haïfa à une peine de neuf ans d'emprisonnement, assortie d'un an avec sursis.
Le Palestinien Ameer Makhoul, militant renommé, a été déclaré coupable de divers chefs d'accusation - contacts avec des ennemis d'Israël et espionnage -, à la suite d'une négociation de peine dans le cadre de son procès. Il avait dans un premier temps été inculpé d'une infraction encore plus grave, « aide à un ennemi en temps de guerre », qui était passible de la réclusion à perpétuité ; le parquet a abandonné ce chef d'accusation lorsqu'il a accepté la négociation de peine.
« L'emprisonnement d'Ameer Makhoul est une nouvelle très préoccupante et nous examinerons le détail du jugement dès que possible », a déclaré Philip Luther, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
« Ameer Makhoul est connu pour son action de défense des droits fondamentaux des Palestiniens, qu'ils vivent en Israël ou sous occupation israélienne. Nous craignons que cela ne soit la raison réelle de son emprisonnement.
« Nous sommes par ailleurs très préoccupés par les allégations selon lesquelles il a été soumis à la torture et à d'autres formes de mauvais traitements à la suite de son arrestation le 6 mai dernier, lors d'une descente effectuée à l'aube par la police à son domicile à Haïfa ; par le fait qu'on ne l'ait ensuite autorisé à s'entretenir avec ses avocats qu'au bout de 12 jours de détention ; et par le silence imposé aux médias sur cette affaire à l'époque. »
Aux termes du Code pénal israélien, il est possible d'inculper une personne d'« espionnage », même si les informations transmises à un « agent ennemi » sont connues du public et même si la diffusion de ces informations ne procède pas d'une intention de nuire.
Le parquet affirme qu'un militant de la société civile jordanienne avec lequel Ameer Makhoul était en contact était un agent du Hezbollah, et qu'il a fourni à cette personne des renseignements concernant la position d'une base militaire et de bureaux des services généraux de sécurité.
Les « aveux » sur lesquels reposent la reconnaissance de culpabilité et la condamnation d'Ameer Makhoul ont été retenus à titre de preuve par le tribunal bien qu'il semble que ces déclarations aient été extorquées sous la contrainte et qu'Ameer Makhoul ait été torturé lors de son interrogatoire. Les informations qu'il est accusé d'avoir transmises seraient par ailleurs accessibles à tous.
La condamnation d'Ameer Makhoul survient à un moment où Israël exerce des pressions croissantes sur les défenseurs des droits humains, accusés par certains au sein du gouvernement et de la Knesset d'être hostiles à Israël et d'avoir un comportement antipatriotique car ils dénoncent et combattent les violations des droits humains en Israël et dans les territoires palestiniens occupés.
Ameer Makhoul est le directeur d'Ittijah, syndicat des associations de la communauté arabe dont le siège se trouve à Haïfa.

Obama prêt à abandonner Israël !

lundi 31 janvier
Obama n’utiliserait pas son droit de véto lors du vote de la condamnation d’Israël pour les implantations.
Israël et les Etats-Unis sont prêts à une confrontation si le Président Barack Obama maintient son refus d’utiliser son droit de véto contre la résolution arabo-palestinienne soumise au Conseil de sécurité de l’ONU condamnant Israël pour sa politique d’implantation en Cisjordanie et Jérusalem-Est, comme l’indiquent des sources proches de Washington.
Si Obama n’utilise pas son droit de véto, il serait le premier président américain à laisser une condamnation anti-israélienne passer au Conseil de sécurité ; les constructions en Cisjordanie, et même dans Jérusalem Est que ce soit dans la vieille ville ou même dans les nouveaux quartiers juifs deviendraient illégales, comme toutes les actions municipales, de police et militaires dans tous ces lieux.
Cette situation mettrait les relations d’Israël avec les Etats Unis, l’ONU et l’Union Européenne dans une crise profonde. En laissant faire une telle condamnation, Obama encouragerait les Palestiniens et les états arabes hostiles à continuer à utiliser le conseil de sécurité de l’ONU pour saper la légitimité d’Israël et reconnaîtrait même un état palestinien unilatéral dans les frontières de 1967 sans négociations.
La Maison Blanche à Washington maintient une façade de normalité dans ses relations avec le gouvernement Netanyahu. La semaine dernière, deux hauts fonctionnaires américains – Dennis Ross, le conseiller personnel du Président sur l’Iran et le Moyen-Orient et Fred Hof, l’adjoint de George Mitchell conseiller sur la Syrie et le Liban, sont arrivés à Jérusalem avec une nouvelle proposition :
L’administration d’Obama et le gouvernement Netanyahu mettraient au point les mesures de sécurité qui pourraient être incorporé dans un traité de paix potentiel avec les Palestiniens et ainsi faciliter le chemin vers un accord sur les frontières. Cependant, certaines sources indiquent qu’en refusant de mettre son veto à une condamnation palestinien sur les implantations, Obama dicte a priori les frontières futures d’Israël qu’aucun parti Israélien ne saurait accepter. Même le parti Kadima pourtant prêt à un traiter, ne pourrait accepter ce tracé, parce qu’il entraînerait un retour à la situation d’avant la guerre de1967, une des plus dangereuse de l’histoire d’Israël.
Chaque gouvernement israélien depuis 1967 s’est absolument engagé à obtenir des frontières sûres et défendables dans le cadre d’accords négociés.
Le ministre de la Défense Nationale Ehud Barak semble avoir pris une tactique complètement différente de celle poursuivie par Washington
Il a maintenu la semaine dernière qu’une de ses raisons principales de diviser le parti travailliste était un développement dramatique au cours des pourparlers avec un certain groupe palestinien qu’il a refusé d’identifier.
Barak a soutenu qu’avec un parti travailliste faisant tanguer le bateau, le gouvernement n’était en mesure de profiter de "l’occasion historique" pour le progrès des négociations. Dans la conversation avec des confidents, le ministre de la Défense Nationale a dit qu’il avait persuadé le Premier ministre Binyamin Netanyahu et même le Ministre des Affaires Etrangères Avigdor Lieberman que la chance qui se présentait était trop bonne pour la manquer.
A son avis, le trio qu’il a constitué, est la seule force politique solide capable d’apporter une conclusion heureuse. C’est dans cette perspective qu’il a été donc enclin à supporter les attaques et les critiques lancées contre lui par ses anciens collègues travaillistes.
Mais personne à Washington ou Jérusalem n’a été capable de confirmer quoi que ce soit sur ce développement palestinien auquel Barak s’est référé.
Lien 

Visite d'Angela Merkel en Israël sur fond de troubles régionaux

JERUSALEM - La chancelière allemande, Angela Merkel, est arrivée lundi après-midi en Israël avec plusieurs de ses ministres pour une visite de 48 heures sur fond de contestation populaire dans plusieurs pays de la région.
Mme Merkel est accompagnée de la moitié de son gouvernement pour une réunion conjointe des cabinets allemand et israélien à Jérusalem, une rencontre régulière institutionnalisée en 2008 pour renforcer la coopération entre les deux pays.
La ministre de l'Agriculture, Ilse Aigner, et son collègue de l'Intérieur, Thomas de Maiziere, figurent parmi les neuf membres du gouvernement allemand ayant fait le déplacement.
Au cours de sa visite, la chancelière doit rencontrer lundi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et mardi le président, Shimon Pérès, ainsi que la dirigeante de l'opposition, Tzipi Livni.
Durant sa visite, la première depuis 2008, la chancelière doit rencontrer lundi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et mardi le président Shimon Pérès, ainsi que la dirigeante de l'opposition Tzipi Livni. Elle doit aussi prononcer un discours sur la sécurité à l'Université de Tel Aviv.
Au menu des discussions figurent le processus de paix israélo-palestinien, aujourd'hui au point mort, la crise nucléaire iranienne et les possibles conséquences des changements politiques en Egypte et au Liban, selon des sources proches du gouvernement allemand.
Pour Mme Merkel, "la phase actuelle de stagnation (des négociations israélo-palestiniennes) est extrêmement insatisfaisante. Selon elle, il est très important que cela bouge dans les six prochains mois", avant le démarrage de la campagne présidentielle américaine à l'automne, a-t-on indiqué de mêmes sources.
La chancelière veut concentrer les discussions sur les problèmes de frontières et de sécurité. "Selon la chancelière, la politique continue de colonisation est un obstacle à la création de deux Etats, solution prônée par la communauté internationale", a-t-on souligné de mêmes sources.
Quant à la crise égyptienne, la chancelière allemande s'est entretenu dimanche après-midi au téléphone avec le président Hosni Moubarak, exprimant son attente que les réformes annoncées soient engagées et que les forces de sécurité s'abstiennent de toute violence.
L'Allemagne partage néanmoins la préoccupation, exprimée par Israël, face au risque d'instabilité dans l'ensemble du Moyen-Orient, a déclaré dimanche le chef de la diplomatie Guido Westerwelle.
Au cours de la visite, Israël et l'Allemagne doivent aussi signer pendant cette visite des accords de coopération sur la prévention des catastrophes naturelles -- après l'incendie de forêt qui a fait 44 morts début décembre dans le nord d'Israël --, la protection du climat, les énergies renouvelables et les échanges de jeunes.
(©AFP / 31 janvier 2011 15h25)
Lien

Des associations appellent les citoyens à boycotter des produits israéliens

01.02.2011
Ils sont rassemblés dans un collectif le BDS - boycott désinvestissement sanctions - et sont issus des Alternatifs, d’Attac, du NPA, du Parti de gauche ou de l’AFPS (association France Palestine solidarité).
Dans l’Ain, comme partout en France, ils souhaitent sensibiliser les citoyens à ce qui se passe en Israël à l’encontre du peuple palestinien : « la guerre contre la population de Gaza, l’implantation des colonies dans les territoires occupés ». Ils veulent obtenir une paix juste et durable entre les deux états. Pour y parvenir, ils invitent les consommateurs à boycotter les produits israéliens.
Des représentants du collectif ont déjà fait le tour des marchés du département et de plusieurs grandes surfaces pour sensibiliser les vendeurs. « Le problème, c’est qu’ils n’indiquent pas la provenance des produits. Par ignorance ou parce que l’origine exacte n’est pas mentionnée. On essaie de leur faire comprendre pourquoi nous agissons ainsi. Et nous allons continuer à le faire. » Le collectif souhaite aussi que les conditions préférentielles, accordées par l’Union européenne pour les exportations d’Israël, soient revues si le pays ne respecte pas le droit international et si l’origine de ses produits n’est pas précisée de façon exacte. « Dans le doute abstiens-toi dit un proverbe. Comme on ne saura pas leur origine réelle, s’ils viennent de territoires palestiniens, mais sont fabriqués par des colons par exemple, on demande aux consommateurs de simplement ne rien acheter qui puissent venir de là-bas », continue un militant.
O. L. 

Le Fatah propose la tenue d'élections pour surmonter le schisme palestinien

01.02.2011
Le parti du président palestinien Mahmoud Abbas, le Fatah, a proposé la tenue d'élections nationales comme un moyen de surmonter les divisions politiques internes, a déclaré lundi un haut responsable du Fatah.
Les factions de l'Organisation de libération de la Palestine ont toutes été invitées par le Fatah à une réunion lundi soir pour discuter de la question des élections, a déclaré Azzam Al-Ahmad, un membre du Comité central du Fatah.
"Nous suggérons les élections parce que nous ne pouvons pas rester otages du mouvement Hamas et de ses relations avec les puissances régionales et internationales," a indiqué M. Al-Ahmad à la radio Voix de la Palestine.
Les élections présidentielles et législatives ont été reportées depuis le début de 2010, et les différends entre les deux grands rivaux, le Hamas et le Fatah, ont rendu la tenue des élections incertaine.
Les deux groupes ont tenu plusieurs séries de pourparlers de réconciliation à Damas sur les questions épineuses, mais les politiciens palestiniens ne sont pas encore parvenus à un consensus sur l'arrangement des élections et le partage du pouvoir sur les forces de sécurité.
M. Al-Ahmad a déclaré qu'il est encore trop tôt pour parler de dates pour les élections. "Mais les Palestiniens sont capables de trouver des moyens de surmonter la rupture."
Source: xinhua

L'occupation tient des consultations militaires sur les implications de la chute probable de Mubarak

[ 31/01/2011 - 11:59 ]
Al-Nassera – CPI
Les milieux militaires sionistes poursuivent leurs consultations intensifiées pour évaluer la situation sécuritaire et politique en Egypte, ainsi que l'impact potentiel des événements en Egypte sur l'équilibre stratégique dans la région qui peut être affecté, selon les estimations sionistes.
Selon la radio de l'armée de l'occupation sioniste, les généraux, et les hauts responsables sécuritaires et militaires en entité sioniste suivent avec "une grande préoccupation" l'évolution récente en Egypte, tandis que le ministère sioniste de la guerre tient des réunions continuelles avec son ministre, Ehud Barak, et le chef d'état-major à l'armée sioniste, Ghabi Ashkenazi, pour évaluer les derniers développements et discuter des conséquences de tout danger qui pourrait menacer le régime égyptien dirigé par Mohamed Hosni Moubarak.
La radio a souligné, le dimanche 30/1, que le système sécuritaire sioniste considère la paix avec l'Egypte comme un trésor stratégique et que la déstabilisation du régime de Moubarak et l'arrivée de groupes "islamiques extrémistes" au pouvoir entraineront l'entité sioniste vers un "changement stratégique dans les estimations de l'armée".
Dans le même contexte, une source sécuritaire sioniste a noté que l'accord de paix signé entre l'Egypte et l'Etat juif garantit à ce dernier de nombreux dispositifs de sécurité et que tout changement au régime gouverneur d'Egypte est "une raison principale pour soulever les préoccupations et les craintes d'"Israël".
D'autres sources pensent que l'entité sioniste pourra, à partir de maintenant, difficilement compter de nouveau sur le Caire, selon leurs prévisions.

Une vidéo montre un colon sioniste qui exécute un jeune palestinien de sang-froid

[ 31/01/2011 - 11:48 ]
Al-Nassera – CPI
Une vidéo montre un colon sioniste qui exécute par plusieurs balles réelles un jeune homme palestinien dans le village d'Irak Burin, il y a plusieurs jours, à la vue des soldats sionistes postés dans la tour de contrôle dans la région.
Le site Internet du journal hébreu "Yedioth Aharonot" a publié, le samedi soir 29/1, la vidéo filmée par l'une des caméras de contrôle qui appartiennent aux forces occupantes, et montre comment le jeune homme palestinien, Uday Qadous, 19 ans, a été liquidé par les balles réelles d'un colon sioniste.
L'armée sioniste a prétendu que le martyr était accompagné par un autre jeune homme et qu'ils ont jeté des pierres sur le colon sioniste qui les a poursuivis en tirant sur eux, mais cette vidéo a démenti ces allégations sionistes.
Des sources médicales palestiniennes avaient annoncé jeudi dernier le martyre du jeune Uday Qadous par les tirs des colons sionistes dans le village d'Irak Burin près de la ville de Naplouse en Cisjordanie occupée.
Les sources ont affirmé que le jeune homme Qadous a été blessé par plusieurs balles réelles dans la poitrine et a été transporté à l'hôpital de Rafidia à Naplouse pour y être soigné, mais il est mort peu après son arrivée à l'hôpital succombant à graves blessure dans la poitrine.

L'occupation enlève 23 Palestiniens en Cisjordanie occupée dont le député Natche

[ 31/01/2011 - 12:06 ]
Al Khalil – CPI
Une force de l'armée de l'occupation sioniste a pris d'assaut le domicile du député Cheikh Mohamed Jamal Natche dans le quartier "Eissi" dans la ville d'al Khalil (Hébron), aujourd'hui à l'aube, le lundi 31 janvier 2011.  Elle a fouillé toute la maison, ravageant ses contenus, avant d'emmener le député Natche vers une direction inconnue.
Les autorités de l'occupation sioniste avaient libéré le député Natche, le 12 septembre 2010, après avoir purgé 9 ans dans les prisons sionistes dont environ 6 ans dans les cellules d'isolement individuel.
Le député Natche avait été arrêté il y a environ 5 ans dans les prisons de la sécurité préventive qui appartient à l'ex-président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, alors qu'il fait partie des exilés de Mardj Zouhor et l'un des éminents symboles du Hamas.
Dans le même contexte, les forces de l'occupation sioniste ont enlevé ce matin plus de 22 citoyens palestiniens dans diverses régions en Cisjordanie occupée.
La radio de l'occupation a prétendu que les personnes enlevées sont recherchées par l'armée sioniste et qu'elles ont été transportées aux services de sécurité pour être interrogées.
D'autre part, les forces occupantes ont arrêté 5 Palestiniens dans le village de Zabouba à l'ouest de Jénine au nord de la Cisjordanie occupée.

L'occupation ferme le barrage de chu'fat à al-Qods et attaque les propriétaires des étalages

[ 31/01/2011 - 12:19 ]
Al-Qods occupée – CPI
Une force importante des soldats de l'occupation sionistes a fermé, ce matin mardi 31/1, la barrière de Chu'fat et a attaqué les propriétaires d'étals et les grossistes de légumes aux environs du point de contrôle situé près de l'entrée du camp de Chu'fat dans le centre de la ville occupée d'al-Qods.
Des témoins oculaires ont affirmé que des dizaines de miliciens des gardes-frontières sionistes ont procédé à l'élimination des dizaines d'étalages dans cette zone et ont agressé leurs propriétaires en les menaçant d'arrestation s'ils continuent de venir, dans une tentative de punir les habitants du camp suite aux affrontements continuels dans la zone.
Des citoyens palestiniens expriment leur crainte que ces mesures viennent dans le cadre des préparations pour fermer le barrage et le transfert de marchandises à d'autres passages, ce qui signifie davantage de souffrances pour les citoyens.
Les forces occupantes ferment le barrage délibérément de temps à un autre et empêchent de l'emprunter, causant une énorme souffrance pour les Palestiniens notamment les écoliers.

Un plan sioniste pour construire 3300 nouveaux logements coloniaux à al-Qods

[ 31/01/2011 - 12:09 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le ministère sioniste d'habitat a dévoilé la vente de plus de 1400 unités coloniales dans la ville occupée d'al-Qods et en Cisjordanie au cours de l'année 2010.
Le ministère a affirmé la préparation de nouveaux plans structurels pour établir 3300 nouveaux logements colonialistes dans les colonies du Jabal Abou Ghounaim, Houmat, Ramout, Chamuel et Ramat Shlomo dans la ville sacrée d'al-Qods.
L'occupation sioniste essaye de judaïser l'ensemble de la ville d'al-Qods à travers la colonisation, l'hébraïsation des noms de ses quartiers et rues, au moment où la chaîne d'al-Jazeera a révélé dernièrement des documents secrets qui confirment l'implication de l'autorité du Fatah à Ramallah dans de nombreuses concessions dont des quartiers à al-Qods au profit de l'occupation sioniste et le rejet de l'évacuation des colonies dans la ville sacrée dans le cadre de la solution finale.

Bahr condamne le nouvel enlèvement des députés et appelle à la révolte en Cisjordanie

[ 31/01/2011 - 17:15 ]
Gaza - CPI
Dr. Ahmed Bahr, Premier Vice-président du conseil législatif palestinien  a condamné fortement le nouvel enlèvement exercé l’Autorité de l’ex-président Mahmoud Abbas contre le député d’Al Khalil, Mohammed Jamal Natcheh, à  l'aube d’aujourd’hui, lundi 31/1, soulignant que l'occupation a exercé une politique qui a échoué, et reproduit les mêmes mécanismes stériles, qui ne gagneraient rien à elle, mais plus de détermination, de la racine et la fermeté du peuple palestinien.
Bahr a affirmé,  dans un communiqué de presse publié, le lundi 31/1, que la politique d’enlèvement continuel contre les représentants vient à la lumière d'un stade grave d’une étape  très précise du peuple palestinien à la lumière des documents divulgués par al-Jazeera concertant des concessions majeurs faites par l’Autorité et le Fatah en renonçant les droits et constantes nationaux simultanément avec le soulèvement et la révolte du peuple arabe qui envisage un changement réel et efficace dans la région.
Bahr a mis en garde la politique continuelle de l’Autorité palestinienne en violation des droits légaux, constantes et principes du peuple palestinien, notamment ses pratiques oppressives (d’enlèvement, d’arrestation, de poursuite), en plus la pourchasse des dirigeants patriotiques qui représentent le peuple palestinien et exigent la continuation de la lutte jusque ce qu’il se soit libéré de l’ennemi occupant qui tente à exercer, plus que jamais, un nettoyage ethnique anti-factions palestiniennes en coopération avec les services sécuritaires de l’Autorité d’Abbas que les Palestiniens tentent actuellement de lui renverser en pratiquant de fortes pressions contre son Autorité en modèle tunisien et égyptien.
En conclusion, Bahr a appelé le peuple palestinien à se soulever contre toutes les formes d'injustice, d'oppression et de la tyrannie, ainsi d'isoler les chefs du parcours des négociations épouvantables  et les créateurs de la catastrophe en Palestine et leur malheur plus effrayant, afin d’inventer une génération qui rassurera le peuple palestinien de ses droits légitimes et immuables , intérêts suprêmes, constantes et principes nationaux.

L'occupation démolit le village d'al-Arakib au Néguev occupé pour la onzième fois

[ 31/01/2011 - 17:54 ]
Néguev – CPI
Les autorités de l'occupation sioniste ont démoli le village arabe d'al-Arakib au sud des territoires palestiniens occupés en 1948 pour la onzième fois consécutive, expulsant des centaines de ses habitants dont la majorité sont des enfants et des femmes qui n'ont pas trouvé un abri que le cimetière du village, malgré le climat pluvieux et froid.
Selon des sources palestiniennes, des grandes forces de la police sioniste et des unités spéciales ont envahi le village, ce matin lundi 31/1, après que les hommes se sont dirigés vers leurs travaux, obligeant les autres qui sont restés dans le village de quitter leurs maisons par la force et sous la menace de l'arme, avant que les bulldozers sionistes ont commencé à détruire tous les domiciles du village, y compris leurs contenus et meubles, en plus la tente du Sit-in installée par le haut comité du Suivi des affaires des arabes en Palestine occupée en 1948.
Le député arabe à la Knesset sioniste et président du parti démocratique arabe, Taleb Sanea, a adressé un appel urgent aux habitants du Néguev occupé pour une mobilisation générale, position unie et une participation populaire ainsi qu'une existence intensive dans le village sinistré d'al-Arakib pour le sauver parce qu'il représente le symbole de la lutte.
"Nous sommes actuellement à un important carrefour qui exige une position nationale et unie pour soutenir les habitants d"al-Arakib qui luttent sur leurs terres face à tous les blindés sionistes de démolition et d'expulsion", a ajouté le député Taleb Sanea.
"Soyons tous avec le village d'al-Arakib, le succès de la question de ce village est notre réussite  tous et sera un point de transformation fatidique pour le reste des villages non reconnus dans le Néguev", a-t-il poursuivi.

Le ministère de la Santé met en garde contre une catastrophe sanitaire à Gaza

[ 31/01/2011 - 18:33 ]
Gaza – CPI
Le ministère palestinien de la santé a renouvelé ses avertissements d'une catastrophe sanitaire qui menace les malades palestiniens assiégés dans la Bande de Gaza à cause de la pénurie de médicaments suite au rejet de l'Autorité d'Abbas-Fayyad à Ramallah de répondre à la médiation qui est intervenue pour résoudre la crise des médicaments continuelle à Gaza depuis plus d'un mois.
Dans un communiqué publié ce soir lundi 31/1, le ministère a déclaré que plus de 170 types de médicaments et 140 autres matières médicales sont en rupture de stock à Gaza.
Il a indiqué la poursuite des contacts intensifs avec tous les côtés internationaux pour constater la crise des médicaments aggravée dans la Bande de Gaza, y compris l'Organisation Mondiale de la Santé pour trouver des solutions à cette crise.
Le communiqué a attiré l'attention sur la non-arrivée de chargement de médicaments que était prévu  jeudi dernier dans les entrepôts de Gaza, appelant toutes les organisations sanitaires, juridiques et humanitaires à travailler sérieusement pour mettre fin à cette crise, avant qu'il ne soit trop tard.

Pérès préfère l'absence de la démocratie à un pouvoir religieux en Egypte

[ 31/01/2011 - 18:27 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le président de l'entité sioniste, Shimon Pérès, a déclaré dans son premier commentaire sur la situation en Egypte, qu'il préfère une autorité dans laquelle la démocratie est absente (en référence au régime du président égyptien, Mohamed Hosni Moubarak), au lieu d'un pouvoir "religieux extrémiste".
Lors de la réception des lettres de créance des nouveaux ambassadeurs en entité sioniste, le lundi 31/1, Pérès a affirmé dans ses déclarations diffusées par la radio de l'armée que "le pouvoir religieux extrémiste en Egypte n'est pas meilleur que l'absence de la démocratie".
Pérès a ajouté : "Nous avons toujours beaucoup de respect pour Moubarak, il n'est pas parfait, mais il a fait une seule chose pour laquelle nous devons lui être reconnaissants, il a maintenu la paix au Moyen-Orient", selon ses propos.
De son côté, le député du parti sioniste "Kadima" à la Knesset et président du comité des affaires étrangères et de la sécurité, Chaul Mofaz, a indiqué à la radio de l'ennemi sioniste que "Israël s'interdit d'intervenir dans les affaires égyptiennes internes" et que "Israël doit protéger avec force l'accord de paix".
"Néanmoins, Israël devrait se méfier de l'attitude de l'administration américaine à l'encontre de la cause égyptienne", a ajouté Mofaz.

Le Djihad islamique appelle à intensifier la campagne de solidarité avec les détenus

[ 31/01/2011 - 19:21 ]
Gaza – CPI
Le mouvement du Djihad islamique en Palestine a appelé à intensifier les campagnes de solidarité avec les détenus pour sensibiliser l'opinion publique et obtenir un large soutien face aux souffrances et répressions dont ils souffrent ainsi que les pratiques inhumaines et criminelles des enquêteurs de l'occupation et ses unités criminelles.
Il a affirmé que les prisonniers sont le cœur de la résistance et sa lumière vers la liberté.
Dans un communiqué publié le lundi 31/1, le Djihad islamique a déclaré : "La question des captifs palestiniens est indivisible, c'est une question de consensus national et donc nous refusons l'exception des prisonniers d'al-Qods ou des territoires palestiniens occupés en 1948 ainsi que de les soumettre à des normes de l'occupation".
Le communiqué a appelé à prodiguer davantage d'efforts pour garantir la liberté des captifs et de garder leur cause active, et présente dans les divers mouvements et activités politiques et nationales.
Le mouvement a exhorté toutes les institutions juridiques et humanitaires et les médias à intensifier leurs efforts pour dénoncer ce qui subissent nos prisonniers comme crimes de guerres par les geôliers sionistes.

Les réfugiés de Gaza refusent qu’on pratique à leur place le droit à disposer d'eux-mêmes

[ 01/02/2011 - 00:58 ]
Gaza – CPI
La chaîne satellitaire Al-Jazeera a obtenu et exposé des documents confirmant l’envergure des concessions faites par l’équipe négociatrice de l’autorité du Fatah, surtout celles concernant le droit des réfugiés palestiniens à retourner à leurs villes et villages desquels ils avaient été exilés en 1948.
Le retour au pays est resté depuis des décennies un droit intouchable. Mais, du jour au lendemain, les négociateurs de Ramallah le mettent sur la table des négociations avec les occupants israéliens !
En effet, cette autorité s’est montrée prête à laisser tomber le droit au retour de millions de réfugiés palestiniens contre le retour programmé de quelque cent mille personnes seulement. Un retour étalé sur dix ans, dix mille par an, un accord qui pourrait être renouvelé.
Mais les concernés eux-mêmes, les réfugiés palestiniens, refusent en bloc ces concessions ; c’est une agression contre leur droits.
Une mauvaise décision
Mme Om Imad est une réfugiée du camp Al-Nassirat, originaire du village Hamama, dans les territoires occupés en 1948. Elle se trouve indignée de ces décisions prises par l’équipe négociatrice de l’autorité du Fatah.
C’est une très mauvaise décision, dit-elle à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) : « Devons-nous rester toute notre vie en exil ? »
Le peuple palestinien n’acceptera jamais une telle décision. Aucun réfugié palestinien ne laissera tomber un centimètre de sa terre, croit-elle.
« Nous ne sommes pas bien installés ici, ajoute-t-elle ; et nous ne pouvons retourner à notre patrie pour travailler notre terre. C’est absurde ! »
Aucune concession
A Gaza, la série de concessions faites par l’équipe négociatrice palestinienne concernant les droits des réfugiés a indigné la rue palestinienne.
Dans le camp Al-Chatti, l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a rencontré un certain nombre de réfugiés pour obtenir leur témoignage.
Mme Om Ahmed, originaire du village Hamama, ne fait aucune concession. Depuis son enfance, elle rêve d’y retourner.
Mme Om Mohammed, mère de cinq enfants, est originaire du même village. « Je n’arrête pas de parler à mes enfants de mon village Hamama, afin qu’il reste toujours vivant dans leur esprit, afin qu’ils ne l’oublient pas. C’est mon pays, c’est leur pays, c’est le pays de leurs enfants. Nous ne laisserons jamais notre patrie. »
Mme Fatima Abdallah est une réfugiée du village d’Al-Barbar. Elle confirme à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’elle ne sera jamais tranquille tant qu’elle ne sera pas de retour dans sa patrie. Il est vrai que Gaza fait partie de la Palestine, mais rien ne remplacera son village natal.
Elle ajoute : « La décision n’a aucune importance, je n’y suis pas favorable. C’est une mauvaise. De plus, personne ne sait si elle sera appliquée ou non ».
Abou Hamed Rached est un homme âgé. Dès qu’il parle de sa patrie, ses yeux débordent de larmes : « Tout ce que nous avons vécu, dans l’histoire, n’est rien face à ceux-là qui nous ont vendu et ont vendu notre cause avec le trait d’une plumes ».
« Ces criminels devront tomber et être remplacés par des réfugiés pour montrer comment l’amour de notre patrie et de notre terre nous consument. »

L’aide des Etats-Unis à l’Egypte est destinée à bloquer Gaza

31 janvier 2011
Alors qu’il n’est pas dans ses attribution de fournir des études « à chaud », le Service de Recherche du Congrès US a distribué aux parlementaires un récapitulatif des relations égypto-US dès le 28 janvier, soit dès le début des manifestations dans le pays du Nil.
Il apparait que Washington verse annuellement
- 250 millions USD d’aide économique.
- 1 300 millions USD d’aide militaire.
- 2 millions USD pour préparer l’alternance politique.
auxquels s’ajoutent les budgets des opérations secrètes.
En réalité l’essentiel de cette aide n’est pas destinée au Peuple égyptien, mais à donner au régime du général Moubarak les moyens de fermer la frontière avec les Territoires palestiniens pour bloquer Gaza. Cette aide à l’Egypte est en définitive une aide à la politique israélienne.
On notera aussi que le Service de Recherche du Congrès analyse les derniers amendements constitutionnels comme préparant la transition entre Moubarak père et fils. Grâce à un système parfaitement verrouillé, il était prévu que Gamal serait élu président et administrerait le pays sous la régence de facto du général Omar Souleiman.
===
Egypt : Background and U.S. Relations, par Jeremy M. Sharp, Congressional Research Service, 28 janvier 2011 (360 Ko, 29 p.).

Israël suit de près les événements

31 janvier 2011
Janie Gosselin
La Presse
(Jérusalem) Le monde a les yeux tournés vers l'Égypte. Israël en particulier a des raisons de suivre la situation de près. Un changement de régime pourrait avoir des conséquences graves sur les relations entre les deux pays, en «paix froide» depuis plus de 30 ans.
«Nous suivons avec attention les événements qui se déroulent en Égypte et dans notre région», a dit hier le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, dans un premier commentaire public depuis le début des manifestations en Égypte.
Comme plusieurs autres pays, l'État hébreu a maintenu son ambassade fermée au Caire hier et a rapatrié des dizaines de ses ressortissants, dont les familles de ses diplomates. L'armée israélienne a renforcé son dispositif de surveillance à la frontière avec son voisin.
L'Égypte est un des rares alliés d'Israël dans la région. C'est le premier pays arabe à avoir conclu un accord de paix avec son voisin, en 1979, en échange de la restitution de territoires conquis par l'armée israélienne en 1967. On qualifie de «froide» la paix entre les deux pays parce qu'elle se limite surtout à des relations diplomatiques.
Hosni Moubarak joue un rôle dans la région. Il a notamment servi d'intermédiaire entre les Israéliens et les Palestiniens dans les pourparlers de paix. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a par ailleurs exprimé sa «solidarité avec le président égyptien» samedi.
Un remplaçant?
«Personne ne sait qui remplacerait Moubarak, souligne le professeur Yaacov Bar-Siman-Tov, de l'Université hébraïque de Jérusalem. En diplomatie, on préfère habituellement un régime stable, même s'il est antidémocratique, à un gouvernement instable.»
La principale crainte d'Israël reste que les Frères musulmans, mouvement islamiste, prennent le pouvoir au Caire. Les relations entre les deux pays risqueraient alors d'être rompues.
«Les Frères musulmans sont autant l'ennemi d'Israël que du régime (en place). S'ils prenaient le pouvoir, cela constituerait un changement dramatique dans toute la région avec le risque que l'instabilité ne s'étende à d'autres pays», a déclaré à l'AFP l'ex-ministre de la Défense Shaul Mofaz, en référence notamment à la Jordanie et aux zones autonomes palestiniennes en Cisjordanie.
Les conséquences d'un changement de pouvoir sont aussi à craindre dans la bande de Gaza.
L'Égypte partage une frontière d'environ une douzaine de kilomètres avec le territoire palestinien. Dans un communiqué, l'armée israélienne a annoncé qu'elle se préparait «à la possibilité que des organisations terroristes tirent avantage des troubles en Égypte pour envoyer des armes dans la bande de Gaza».
Avec l'Agence France-Presse
Lien 

La France veut doubler ses échanges industriels avec Israël

France - 01-02-2011

"Les échanges industriels franco-israéliens sont insuffisants et loin d'être à la hauteur des relations entre nos deux pays", a déclaré dimanche Eric Besson, ministre français de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique.
C'est accompagné de 21 chefs d'entreprise français qu'il a entamé une visite de trois jours en Israël. Son objectif : "Doubler en cinq ans le volume de échanges franco-israéliens." Une volonté partagée du côté israélien. Shalom Simhon - à la tête de l'Industrie depuis la scission du parti travailliste et la redistribution de quelques portefeuilles ministériels - parle, lui, d'un "potentiel extraordinaire", chiffres à l'appui. En 2010, les ventes françaises à Israël se sont élevées à 1,5 milliard de dollars, et les exportations israéliennes vers la France à 1,25 milliards de dollars. Soit une croissance de 12 %.
Pour un plus grand partenariat
Les deux ministres ont signé un accord de renforcement de leur partenariat technologique. Plus tôt, ils avaient conclu un accord de coopération sur les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique. A l'heure actuelle, la France n'est que le 9e client et le 10e fournisseur d'Israël.
Par ailleurs, de nombreux événements en commun vont être organisés, notamment les premières journées de l'innovation franco-israélienne à Paris, probablement début juin. Fin février, c'est à Eilat que se rendront des experts français pour une conférence sur les énergies renouvelables, puis à Tel-Aviv en novembre pour le salon sur les métiers de l'eau.
Lundi, le ministre français devait visiter des entreprises innovatrices dans le domaine des énergies renouvelables. Première étape, la Centrale solaire de Zenith Solar, au kibboutz Kvoutsat Yavné. Puis Better Place, spécialisée dans les véhicules électriques et partenaire de Renault-Nissan.
"Ni ingérence, ni indifférence"
Amené à se prononcer sur la situation en Egypte, Eric Besson a expliqué que la France se partage entre une préoccupation de "stabilité" régionale et "l'aspiration à la liberté et à la démocratie de ces peuples".
"La voie qui nous est réservée est étroite : ni ingérence, ni indifférence", a-t-il lancé. Si le gouvernement se doit d'"écouter les aspirations à la liberté et à la démocratie qui émanent d'un certain nombre de peuples du monde arabo-musulman", il ne doit pas pour autant "s'ingérer dans leurs situations politiques". 

L’entité sioniste appelle Moubarak à mater la révolte égyptienne des Jeunes

31/01/2011  
Des responsables  politiques et militaires israéliens ont exprimé leur étonnement vis-à-vis de l’appel de l'administration américaine et des pays européens  "de ne pas réprimer les manifestations en Egypte" .
Ils ont estimé  que "le soulèvement populaire pourrait aider les Frères musulmans à parvenir au pouvoir, ce qui obligera l'armée israélienne à se réorganiser en cas du renversement du régime égyptien", rapporte le CPI.
Un ancien chef d’une filière de renseignements militaires, Aharon Zeevi Farkash a déclaré à la radio israélienne : « Je ne comprends pas la position des États-Unis et des pays européens ni  leurs revendications pour la démocratie en Egypte", ajoutant  que « les manifestants égyptiens doivent être matés pour qu’ils cessent leur révolte face au régime égyptien, l’allié numéro arabe de  l’entité sioniste ».
«Je suis surpris de voir comment les pays occidentaux ne sont pas conscients des tensions entre les sunnites, qui veulent résoudre les problèmes par la négociation, comme le (président Hosni) Moubarak, et les chiites qui veulent résoudre les problèmes à travers la résistance armée", a-t-il déploré.
Farkash a estimé qu'il était encore prématuré de parler d'un coup d'Etat en Egypte.
Cela dit,  le CP a rapporté que des manifestants égyptiens ont confirmé devant les caméras que les forces de sécurité égyptiennes ont tué plusieurs protestataires par des balles  d’origine américaines et ont asphyxié des centaines d’autres avec du gaz lacrymogène made in Israël.
Lien 

L’armée d’occupation israélienne arrête un député du Hamas récemment libéré

31/01/2011  
L'armée d’occupation israélienne a arrêté lundi un député palestinien membre du mouvement Hamas à AlKhalil Hébron dans le sud de la Cisjordanie occupée, a-t-on appris auprès des services de sécurité palestiniens. 
Mohammad Jamal al-Natché, 53 ans, avait été libéré il y a cinq mois après huit ans de prison dans les geôles israéliennes. Il avait été élu alors qu'il était détenu, a-t-on ajouté de mêmes sources.
Interrogée, l'armée d’occupation israélienne a fait état d'arrestations dans la nuit à Hébron, sans préciser l'identité des personnes concernées. 
Le 11 janvier, Omar Abdelrazaq, ex-ministre des Finances dans le gouvernement formé par le Hamas après sa victoire aux élections législatives de 2006, avait été arrêté par l'armée israélienne à son domicile à Salfit, dans le nord de la Cisjordanie.
Avant lui, cinq députés du Hamas, pour la plupart de la région de Hébron ont été arrêtés dans des circonstances similaires en Cisjordanie.

Facebook : Les Palestiniens appellent à se révolter contre Mahmoud Abbas

31/01/2011  
Des militants palestiniens ont lancé sur le site internet  Facebook  une campagne à la demande du renversement du pouvoir de l’Autorité palestinienne et leur président Mahmoud Abbas.
Les slogans de cette campagne: «Les peuple tunisiens et égyptiens ont fait entendre leurs voix,  nous devons aussi en faire autant », indiquant que le peuple de la résistance face à l’occupation doit se soulever contre les assassins de leurs résistants et contre les renonciateurs à la question palestinienne.
Les slogans de la campagne de protestation ont également appelé à se venger des assassins qui ont été reconnu coupables selon les « documents confidentiels divulgués par al-Jazeera », causant le  martyr de certains dirigeants palestiniens de la résistance palestinienne.
Les promoteurs de ladite campagne ont fixé  le vendredi prochain comme  le début de leur soulèvement appelant les Palestiniens à se révolter:  « Notre rendez-vous sera vendredi, nous nous révoltons contre la bande de corrompus qui a trahit la nation et vendu notre cause sacrée, nous mourrons en martyr  les têtes hautes il n’est pas question de  vivre sous l’humiliation  de ses traîtres, Abbas et  son groupe doivent dégager ».
«Nous devons nous révolter contre les agents de l’occupation à Ramallah qui ont torturé, assassiné les résistants et trahit le peuple palestinien, en particulier contre  Mahmoud Abbas, Mohammed Dahlan, Yasser Abed Rabbo, Saeb Erekat, Nasser Youssef et Ahmed Qoreï, ces responsables amis de l’ennemi sioniste qui collaborent avec lui en signant es accords  dans les coulisses ",  a souligné le  communiqué de la campagne publié dimanche soir sur "Facebook".
Lien 

Etude stratégique israélienne : le régime de Moubarak est fini…

31/01/2011  
Sous le titre « Les protestations en Egypte : indications préliminaires »,  une étude stratégique  israélienne appelle Tel Aviv à se tenir prête pour les changements radicaux qui s’imposeront durant la période post-Moubarak,  sur la base que  "le régime de Moubarak est terminé quelque soit les résultats de l'insurrection actuelle ».  
Dans son étude - publiée par l'Institut pour les études de sécurité nationale à l'Université de Tel-Aviv –  l’auteur Samuel Ivan, un chercheur spécialisé dans le Moyen-Orient et les affaires égyptiennes,  souligne  le rôle de la chaîne qatarie al-Jazira et les sites internet  en tant que  promoteurs des soulèvements populaires, « soulèvements qui risque de se propager dans toute la région ». Allant même jusqu'à accuser al-Jazira de ne pas se contenter de couvrir les évenemenst mais de diriger l'opinion publique arabe!
L'étude indique que «  le président Moubarak est aujourd'hui confronté à la plus dangereuse difficulté depuis sa succession au président Anwar Sadate il y a une trentaine d'années ».  
Samuel Ivan estime que   "l'explosion de l’Egypte", a été causée par la situation économique, la corruption dans le gouvernement, et encouragée par la révolution de la Tunisie.  
Ivan explique que "pendant que les  pauvres en Egypte luttent contre la misère et la faim, pendant que la classe moyenne souffre de  privation et de marginalisation, le régime mène une vie d’extravagance et de luxe."  L'étude note  «que ces manifestations  sont  le produit d'une initiative populaire et non de l'opposition, malgré sa participation à ce sujet, ce qui met à rude épreuve le régime pour confronter  les  vagues de colère du peuple égyptien ».  
Selon Ivan ,  « l'armée égyptienne joue un rôle crucial dans la détermination de  l'avenir de l'Egypte, comme cela a été le cas de la Tunisie, notant que l’armée égyptienne n’est pas préparé  à faire face  aux manifestants ».
L’auteur de l’étude  s’attend à ce que  "les dirigeants du régime au pouvoir fassent pression sur Moubarak pour  se retirer d'urgence et nommer un gouvernement provisoire  en attendant la tenue de nouvelles  élections parlementaires", ajoutant que "les  expériences de la Tunisie et de l'Egypte risquent de se répéter dans d’ autres pays arabes ".  
Pour ce qui est des États-Unis, Samuel Ivan estime qu’ "ils sont dans une position embarrassante, obligés à la fois de se montrer tolérants face à un  peuple qui demande ses droits légitimes, et conciliants face à un allié primordia  pour les intérêts vitaux américains au Moyen-Orient " !
« Et donc, le comportement des Etats-Unis avec le président Moubarak risque fort d’influencer sur son statut par rapport aux autres pays alliés des Etats-Unis dans la région », conclut l’étude !
Lien 

Non au gala de charité du criminel de guerre GW Bush à Genève - Pétition

lundi 31 janvier 2011 - 21h:08
Laure Gabus - TDG/Akademia
Les anti-Bush s’organisent contre sa venue à Genève
MANIFESTATION
George W. Bush a commis des crimes de guerre, la Suisse ne doit pas le recevoir estime le collectif opposé à sa visite genevoise.
Laure Gabus, le 21.01.2011, Tribune de Genève
L’ancien président américain, George W. Bush, est invité à Genève par l’association juive Keren Hayessod à l’occasion d’un gala qui se tiendra le 12 février prochain à l’Hôtel Président Wilson.
« George W. Bush est l’un des principaux criminels de guerre du XXIe siècle, l’inviter à un gala, c’est comme accueillir Jack l’Éventreur à une soirée privée », s’insurge Paolo Gilardi, président de la Gauche Anticapitaliste avant de détailler la liste des violations du droit international commises par le gouvernement de Bush fils en Irak.
Pour contrer la venue de l’ancien président, un collectif vient d’être créé. Il regroupe plus d’une trentaine d’associations, d’ONG et de partis politiques de la région. Ce collectif organise une manifestation et un lancé de chaussure contre une effigie de l’ancien président américain le jour de sa venue.
Mais le combat du collectif ne s’arrête pas là. Une lettre ouverte a été adressée à la présidente de la Confédération pour lui demander d’appliquer la loi contre l’impunité des criminels guerre et d’entreprendre une action en justice contre l’ex-président. Le collectif invite également tous les citoyens suisses à déposer une plainte « pour crime contre l’humanité lors de l’invasion et la guerre en Irak » à l’encontre de l’ancien président.

Non au gala de charité de GW Bush à Genève

Aujourd’hui 31 janvier 2011, il y a 425 signatures électroniques enregistrées depuis le 14 janvier 2011
Signer la pétition
Voir les signataires
George W. Bush censé venir à Genève pour un gala de charité ?
L’ancien président des Etats-Unis, qui mériterait d’être inculpé pour crime de guerre par la Cour Pénale Internationale, est l’invité d’honneur de l’association Keren Hayessod. Il présidera le gala annuel organisé le 12 février prochain à l’Hôtel Président Wilson.
Si vous voulez marquer votre désapprobation, lancez une chaussure et signez cette pétition !
(JPG)
Tribune de Genève - Akademia
Lien 

Manifestation à Yaffa contre le racisme et les tentatives de judaïser Yaffa

publié le lundi 31 janvier 2011

 
Racisme exprimé par une manifestation le 15 janvier des mouvements religieux de colons qui ne veulent plus de Palestiniens à Yaffa (Jaffa).
Vidéo de la riposte palestinienne le 29 janvier
Co-organisée par : the Popular committee, the Islamic northern movement, the Islamic southern movement, Hadash, Balad, the orthodox fellowship and the Islamic council and many others

Egypte : Consternation en Israël

publié le lundi 31 janvier 2011
Renée-Anne Gutter

 
Israël craint pour la coopération sécuritaire avec l’Egypte. Et la contagion...
En Israël, c’est la consternation. Et surtout l’inquiétude.
Rares sont ceux, même au sein des services de renseignements, généralement perspicaces, qui avaient prévu la chute possible du régime Moubarak, allié clé d’Israël dans la région. Maintenant, les pires scénarios sont envisagés.
Responsables politiques et militaires tiennent des consultations en continu. Et le Premier ministre Netanyahou a pris le pouls auprès de l’administration de Barack Obama. Mais contrairement aux Américains, qui se sont empressés d’attiédir leur soutien au régime Moubarak, les porte-parole israéliens se gardent de toute réaction officielle. Sur ordre de Benjamin Netanyahou.
Car à la différence des Etats-Unis, Israël est directement concerné par ce qui se passe chez le voisin égyptien, et M. Netanyahou ne veut pas être accusé d’ingérence. Dimanche, dans son seul commentaire public, il a veillé à ne faire mention ni du président Moubarak ni des revendications de la rue égyptiennes, se bornant à souhaiter que la stabilité régionale et les relations pacifiques entre Israël et l’Egypte se maintiennent. Même retenue circonspecte de la part de l’armée et de l’appareil sécuritaire.
Par contre, dans la presse qui suit les événements d’heure en heure, les analystes sont ouvertement alarmistes : quels que soient les remaniements à sa tête, l’Egypte ne sera déjà plus la même qu’avant. Et cela n’augure rien de bon pour Israël.
Car la fin de la dynastie Moubarak risquera de miner le traité de paix israélo-égyptien signé en 1979. Ce qui bouleversera toute la donne géopolitique sur laquelle Israël a construit sa stratégie régionale depuis plus de trente ans.
Beaucoup, en Israël, plaçaient leurs espoirs ce week-end dans le nouvel homme fort du pouvoir, le vice-président Omar Suleiman. Car il est un allié de longue date. C’est lui qui gère la coopération sécuritaire avec Israël, en particulier pour tout ce qui concerne le Hamas et la lutte anti-terroriste autour de Gaza. Mais dimanche, avec la tension persistante en Egypte, le "règne" de M. Suleiman s’annonçait plutôt transitoire.
Les Israéliens craignent donc qu’à long terme, les élections en Egypte n’amènent cette fois l’opposition au pouvoir. Or, aucun courant au sein de l’opposition égyptienne ne porte Israël dans son cœur. Ni les Frères musulmans, ni l’intelligentsia libérale, ni même la nouvelle génération "twitter".
Tous reprochent à Israël son interminable occupation des territoires palestiniens, et surtout l’étranglement de Gaza, et décrient les ambitions particulièrement nationalistes du gouvernement Netanyahou. L’opposition égyptienne, si elle parvenait au pouvoir, n’abolira peut-être pas le traité de paix du jour au lendemain, car celui-ci sert aussi les intérêts économiques de l’Egypte. Mais c’en sera fini de l’entente sécuritaire.
Israël devra donc revoir toute sa conception stratégique. Notamment, réorganiser son dispositif militaire et sa planification opérationnelle, avec l’accent à replacer sur le front sud du pays. Suite au traité de paix qui éliminait la menace de guerre égyptienne, Israël avait redirigé le gros de ses efforts - y compris budgétaires - sur sa frontière nord, face au Hezbollah, et autour de Gaza, face au Hamas.
A moins que ce soit l’armée qui finisse par s’installer durablement au pouvoir en Egypte. Mais, là aussi, les perspectives sont incertaines. Car l’élite militaire égyptienne a toujours gardé un œil méfiant sur la force de frappe israélienne. Si elle s’est pliée au traité de paix, estiment les analystes israéliens, c’était essentiellement pour s’allier le pouvoir en place. Or, désormais, ses allégeances pourraient virer.
Israël craint, par ailleurs, que les remous en Egypte ne fassent tache d’huile et ne déstabilisent son seul autre allié dans la région - le régime hachémite de Jordanie.
L’instabilité ambiante ne réinsufflera pas vie, non plus, au dialogue israélo-palestinien. Et le chaos actuel dans le Sinaï égyptien risque de favoriser l’infiltration d’armes à Gaza, ainsi que l’entrée clandestine de travailleurs africains dans le sud d’Israël.
Pour l’heure, les territoires palestiniens sont restés calmes. A Ramallah, le président Mahmoud Abbas a téléphoné au président Moubarak pour lui exprimer son soutien. Ce dernier, il faut dire, a toujours pris le parti du Fatah et de l’Autorité palestinienne de M. Abbas face aux islamistes du Hamas. A Gaza, au contraire, le gouvernement Hamas s’est dit solidaire de la "révolution" égyptienne, appelant au renversement définitif du régime Moubarak. [1]
[1] voir aussi l’Afp :

Gaza ferme sa frontière avec l’Egypte

Le mouvement Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé dimanche la fermeture du terminal de Rafah, à la frontière avec l’Egypte, au motif que les fonctionnaires égyptiens auraient quitté leurs postes à la suite des violences en Egypte.
Par ailleurs, le trafic des marchandises de contrebande s’est nettement ralenti dans les tunnels creusés sous la frontière à cause de la révolte populaire en Egypte, a constaté l’AFP.
Les Gazaouis ont commencé à stocker des carburants par peur de pénurie et de longues files d’attente se sont formées devant les dépôts d’essence, selon des témoins.
« Il y a assez d’essence dans les stations et assez de nourriture. Nous appelons la population à ne pas s’inquiéter », a assuré dans un communiqué le ministère de l’Economie du Hamas.
Le responsable du terminal de Rafah, Ghazi Hamad, qui appartient au Hamas, a déclaré à l’AFP que le poste-frontière serait fermé « pendant plusieurs jours » suivant l’évolution de la situation en Egypte.
Selon lui, les fonctionnaires et gardes-frontières égyptiens ont apparemment abandonné leurs postes depuis vendredi.
Chaque jour, 400 à 500 personnes en moyenne traversent la frontière à Rafah pour se rendre en Egypte.
Le mouvement islamiste Hamas, qui n’a pas officiellement réagi aux violences en Egypte, a déployé plusieurs centaines d’hommes le long de la frontière, contre une cinquantaine en temps ordinaire.
Toutefois à Gaza, le ministère de l’Intérieur du Hamas a assuré dans un communiqué que la situation était » calme » à la frontière et qu’il n’y avait pas de problème particulier.
« Notre mission est de protéger la frontière. Nous empêchons les gens d’approcher, à l’exception de quelques employés qui travaillent dans les tunnels », a témoigné un garde-frontière du Hamas à Rafah.
« Si les tunnels sont fermés, cela signifie qu’il n’y aura plus d’essence, ni de ciment, ni de nourriture arrivant à Gaza », a expliqué à l’AFP un jeune passeur.
La fermeture de la frontière n’a pas empêché au moins deux anciens prisonniers de haut rang du Hamas de rentrer à Gaza via les tunnels après s’être échappés d’une prison proche du Caire, a-t-on appris auprès du Hamas. Six autres ex-détenus du Hamas en Egypte devraient également rejoindre le territoire palestinien dimanche.
De son côté, l’armée israélienne a renforcé son dispositif de surveillance à la frontière avec l’Egypte, de crainte que l’insécurité dans ce pays ne favorise le passage d’auteurs d’attentats et de migrants clandestins en Israël, à travers la péninsule égyptienne du Sinaï.
30 janvier 2011
relayé par le Soir
publié par la Libre Belgique
Titre modifié : C. Léostic, Afps

Netanyahu agite le spectre d’un régime à l’iranienne

01/02/2011
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a agité hier le spectre d'un régime à l'iranienne en Égypte, dans le cas où « un mouvement islamiste organisé prendrait le contrôle de l'État » à la faveur du « chaos ». Selon le quotidien Haaretz, Israël aurait fait parvenir un message secret aux États-Unis et à certains pays européens leur demandant de soutenir la stabilité du régime du président Moubarak. Par ailleurs, les autorités égyptiennes ont fermé dimanche le point de passage avec la bande de Gaza alors que les manifestations en Égypte se propageaient à la zone frontière et après la fuite dans le territoire palestinien de cinq activistes palestiniens évadés d'une prison du Caire, ont rapporté des responsables. Le même jour, le ministère israélien des Infrastructures a déclaré que l'Égypte continuait de fournir Israël en gaz naturel, en dépit des troubles, mais qu'il était prêt à faire face à d'éventuelles perturbations.

Le Palestinien Mahmoud Arqan remporte le 1er prix du concours de plaidoieries du mémorial de Caen

lundi 31 janvier 2011
C’est Me Mahmoud Arqan, jeune palestinien de 24 ans qui vient de remporter le 22e concours de plaidoiries pour les droits de l’homme, organisé au Mémorial de Caen et présidé par George SEMPUN. Cet avocat d’Hébron a défendu en arabe la cause d’une femme enceinte bloquée à un check-point israélien, qui a perdu son bébé en raison de cette attente.

"Des heures d’attente lui ont fait perdre le bébé qu’elle allait mettre au monde près de Bethléem. Sous-titrée sur deux écrans, la plaidoirie de Mahmoud Arqan a séduit", rapporte Ouest France dans son édition d’aujourd’hui.
« C’est extraordinaire d’être ému par une plaidoirie prononcée dans une langue qu’on ne comprend pas », dira un des membres du jury présidé par l’écrivain et résistant espagnol Jorge Semprun, rescapé des camps nazis.
Certains sites sionistes criaient dès aujourd’hui à l’antisémitisme !
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Un-avocat-palestinien-laureat-des-22e-Plaidoiries-pour-les-droits-de-l%E2%80%99homme-a-Caen_40771-1674733-pere-bno_filDMA.Htm
CAPJPO-EuroPalestine

Des avions israéliens auraient livrés des armes à Moubarak

lundi 31 janvier 2011
Deux Egyptiens, Omar AFIFI, ancien colonel de la police et Loï DIB, militant des Droits de l’Homme, ont affirmé à Al-Jazeera que 3 avions israéliens en provenance de Chypre, ont atterri dimanche matin 30 Janvier à l’aéroport militairedu Caire pour y livrer des armes.
Ces deux personnes ont en effet déclaré qu’ils détenaient des informations de première main, aux termes desquelles, 3 avions israéliens en provenance de Chypre, ont atterri tôt ce matin du dimanche 30 Janvier, entre 4h et 5h matin à l’aéroport militaire du Caire. Ces avions ont livré du matériel militaire sophistiqué dont en particulier :
- des pistolets télescopiques sophistiqués, de fabrication israélienne munis d’un système optique spécialement conçus pour des « snippers » ;
- des pistolets pour balles explosives à guidage laser ;
- des caisses de munitions ;
- des conteneurs de bouteilles de gaz lacrymogène étouffant, internationalement interdits d’usage ;
Ces personnes ont l’une et l’autre, lancé un appel de détresse en direction de l’opinion publique internationale en avertissant qu’un bain de sang – planifié entre Israël et le régime traitre de Moubarak – était en préparation contre le peuple égyptien pour le punir de s’être soulevé.
Ces mêmes personnes ont tenu à rappeler que le chef des « Moukhabarate » (Servives d’espionnage) le général Omar Suleiman, promu « Vice-Président » par Moubarak, passait plus de temps à Tel-Aviv qu’au Caire
Source : Le Quotidien d’Algérie
CAPJPO-EuroPalestine
Lien 

DEMENTI CINGLANT DES AGRICULTEURS PALESTINIENS A L’ENCONTRE D’AGREXCO

lundi 31 janvier 2011
Les Comités Palestiniens d’Entraide Agricole (PARC) s’élèvent contre la manipulation de la société israélienne Agrexco visant à enrôler une délégation de producteurs palestiniens de la bande de Gaza dans une opération contre le BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) et réaffirment leur soutien aux partenaires du BDS français qui ont réussi à faire capoter la conférence de presse israélienne en présence de Palestiniens de Gaza.
Communiqué de la Coalition Anti-Agrexco
Le 9 décembre, un communiqué de l’entreprise d’état israélienne Agrexco/Carmel, immédiatement relayé par le site de l’ambassade d’Israël en France et le CRIF a déclenché une double opération de communication. - Le premier message délivré ne se contente pas de faire d’Agrexco une entreprise au service des Palestiniens de Gaza, mais elle présente le « groupement des producteurs de Gaza » comme impliqué dans une « relation decoopération économique de trente ans ». Preuve en est le « voyage d’étude en Europe » au cours duquel Israéliens et Palestiniens de Gaza, main dans la main sont venus « analyser les besoins du marché européen afin de développer leur activité agricole en conséquence ».
Le second message vise a faire croire que les producteurs de Gaza et les palestiniens en général condamnent le boycott des produits palestiniens exportés par Agrexco et condamnent tout particulièrement la Coalition contre Agrexco qui est à la pointe de de la lutte contre d’Agrexco. Ainsi les boycotteurs se tromperaient de cible en boycottant les produits Agrexco en provenance de Gaza et d’une manière générale le boycott nuirait aux Palestiniens.
Dans la foulée, le CRIF, cinquième colonne israélienne en France, organisait à Sète, sur le bateau d’Agrexco une ignoble manipulation. Sous l’intitulé « Une rencontre fortement symbolique entre Israéliens et Palestiniens de Gaza dans notre région » le CRIF L.R annonçait la présence d’une douzaine de Palestiniens qui auraient ainsi témoigné de leur collaboration avec Israël et de leur amitié pour Agrexco.
Malgré le chantage au refus d’exporter leurs produits et délicate position d’otage des israéliens et malgré les risques encourus, les palestiniens ont refusé de se prêter à la mascarade et ont refusé de venir à Sète sur le bateau Agrexco. Dans un communiqué en date du 22/12/2011 du BNC (Bureau National Palestinien du BDS) réaffirmait son « appel à un boycott total d’Agrexco » et son soutien à la Coalition contre Agrexco. Pour autant Agrexco et les sites pro-israéliens en France ont poursuivi leur campagne de désinformation visant à faire croire que les palestiniens de Gaza sont opposés au Boycott d’Agrexco. Le communiqué du PARC (ci-joint) apporte un démenti cinglant aux mensonges d’Agrexco et son agence en France : le CRIF.
Mais ce démenti s’adresse également aux élus de la Région, Président en tête : C. Bourquin, à ceux de la ville de Montpellier représentant Mme Mandroux ( les adjoints au maire : Max Lévita, Perla Danan et le conseiller municipal Alain Zylberman) ainsi qu’au maire UMP de Sète F. Commeihes. Ces élus doivent être dénoncés pour avoir cautionné sans le moindre scrupule la cynique opération israélienne qui consistait à prendre en otage des producteurs palestiniens pour redorer le blason bien terni de l’entreprise criminelle israélienne. Agrexco.
Coalition contre Agrexco 30/01/2011

Communiqué de PARC
PARC ( COMITES PALESTINIENS D’ENTRAIDE AGRICOLE) DENONCE L’UTILISATION DE SON NOM PAR LA SOCIETE ISRAELIENNE AGREXCO PARC ASSURE DE SON ENGAGEMENT DU COTE DU DROIT HUMANITAIRE INTERNATIONAL ET DES REGLES PALESTINIENNES.
La société israélienne Agrexco a arrangé dernièrement une tournée en Europe pour des agriculteurs Palestiniens de la bande de Gaza. Le slogan de cette visite a été d’introduire les producteurs Palestiniens aux standards des marchés européens ; le fait est que cette société a aidé à exporter une quantité limitée de fraises et de fleurs sur les marchés européens. Au cours de la visite, Agrexco a tenté d’exploiter la participation des agriculteurs Palestiniens à cette tournée et de les utiliser pour saboter toutes les campagnes de la société civile appelant au boycott des produits d’Agrexco, dues à la violation des conditions convenues de traitement préférentiel qui s’appliquent aux produits israéliens par cette compagnie. L’exportation par Agrexco des produits des colonies, qui sont hors des frontières d’Israel, viole les lois et règlements européens. Il est utile de noter que PARC publie cette déclaration de clarification parce que son nom a été utilisé plus d’une fois.
Les agriculteurs Palestiniens qui ont participé à cette tournée ont été exploités et leur extrême besoin d’exporter leurs produits a été manipulé. Il faut aussi noter qu’aucun des fermiers participants ne représente le PARC.
La dernière tentative par Agrexco d’exporter en Europe des quantités limitées de fraises et de fleurs de la bande de Gaza, en exploitant le siège de Gaza et l’incapacité des agriculteurs Palestiniens à exporter autrement que par Agrexco, visait à embellir l’image de l’occupation israélienne et à camoufler tous ses horribles crimes contre le peuple palestinien, spécialement par le siège en cours de l’inébranlable bande de Gaza.
PARC confirme sa position sur Agrexco, qui est que la société contrevient au droit humanitaire international et aux accords commerciaux, par l’exportation des produits des colonies israéliennes construites illégalement sur des terres palestiniennes volées. De plus, Agrexco est impliqué dans l’exploitation du travail à bas coût des agriculteurs Palestiniens, y compris du travail des enfants, pour réaliser des profits et des gains.
D’après ce qui précède, PARC confirme son soutien au boycott de toutes les compagnies complices de la violation de la loi internationale, dont Agrexco. Le PARC considère comme références de son activité le droit humanitaire international et les lois palestiniennes pertinentes. PARC dénonce aussi l’emploi de son nom et de son statut comme feuille de vigne pour détourner ces lois et saboter la juste lutte du peuple palestinien pour sa liberté et son indépendance, ce qui inclut la levée immédiate du siège de la bande de Gaza, le plein contrôle des Palestiniens sur leurs propres ressources, ports et frontières, et un commerce libre et non biaisé pour tous les produits palestiniens selon les règles du commerce international.
L’usage abusif de la souffrance palestinienne sous occupation est une tentative primitive pour refuser au peuple palestinien ses droits, sanctionnés par l’ONU. C’est une violation flagrante, pas seulement du droit international mais aussi des principes moraux, ce qui confirme la justesse des appels à boycotter Agrexco et toutes les compagnies qui profitent ou bénéficient de l’occupation israélienne et du système de contrôle qu’elle impose.
A cette occasion, PARC salue tou-te-s les militant-e-s et soutiens internationaux de la campagne BDS, et particulièrement nos amis et partenaires Français qui ont été capables de contrarier la tentative par Agrexco d’organiser une conférence de presse commune avec quelques producteurs Palestiniens exploités.
Le 30/01/2011
CAPJPO-EuroPalestine