samedi 24 avril 2010

Onu: L'"assouplissement" du blocus contre Gaza reste insuffisant

23/04/2010  
Le récent "assouplissement" du blocus israélien contre Gaza reste insuffisant pour répondre aux besoins énormes de cette enclave palestinienne qui abrite 1,5 million de personnes, c'est ce qu'a affirme jeudi un responsable de l'ONU pour cette zone.   
"Israël" a autorisé, par mois, 25 chargements d'aluminium, destiné à la reconstruction des écoles de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) détruites, lors de la guerre israélienne contre la bande de Gaza, il y a 18 mois.  John Ging, qui a la charge des opérations de l'agence de l'ONU à Gaza, a déclaré qu'à ce rythme il faudra 5 mois et demi pour avoir assez d'aluminium pour reconstruire toutes les écoles.  
Selon le responsable onusien, ces livraisons sapent les arguments dont se sert "Israël" pour justifier le blocus.  
"La démonstration est désormais faite qu'il y a des moyens de surmonter le défi posé par les problèmes de sécurité et c'est sur ces fondations que nous voulons bâtir, capitaliser sur ce qu'il est possible de faire maintenant et l'étendre au maximum", a insisté M. Ging.  "Israël" prétend que le blocus est nécessaire pour empêcher le Hamas de se reconstituer militairement et de faire pression pour faire libérer le soldat israélien, qui a été détenu en 2006. 

Il a rencontré les dirigeants israéliens et palestiniens : George Mitchell repart au Proche-Orient

Edition du 24 avril 2010
L’émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, a rencontré hier le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avant des entretiens avec le président palestinien Mahmoud Abbas, dans une nouvelle tentative de relancer un processus de paix au point mort.


En dépit du sérieux coup de froid dans les relations israélo-américaines, Netanyahu a assuré son hôte qu’il était prêt à travailler avec le président Barack Obama « pour faire avancer la paix ». « Nous sommes sérieux. Nous espérons que les Palestiniens vont répondre. Il faut faire avancer le processus (de paix) », a plaidé le Premier ministre israélien au début de l’entrevue. Dans un bref communiqué publié après la rencontre, le bureau de M. Netanyahu a indiqué que les deux hommes avaient eu « un bon entretien sur le redémarrage du processus de paix » et qu’ils se reverraient dimanche. M. Mitchell avait auparavant rencontré à Tel-Aviv le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak.
Les deux responsables se sont entendus pour se retrouver la semaine prochaine aux Etats-Unis, selon le ministère de la Défense. L’émissaire américain devait être reçu dans l’après-midi par le président Shimon Peres. Il se rendra ensuite à Ramallah (Cisjordanie), pour un entretien dans la soirée avec le président Abbas. Le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina, a souligné que toute nouvelle proposition pour redémarrer les discussions avec les Israéliens devrait être soumise à la Ligue arabe. Netanyahu a réaffirmé, jeudi, son opposition à tout gel de la colonisation à Jérusalem-Est, ce que réclament les Etats-Unis : « Il n’y aura pas de gel (de la construction) à Jérusalem. Chacun le sait ». « Nous ne sommes pas d’accord sur tout avec les Etats-Unis. Il y a des hauts et des bas », a souligné M. Netanyahu à la télévision, estimant cependant que « le fait que nos relations ont une base solide permet de surmonter les problèmes ».   
Par R. I.

Les forces d'occupation arrête 24 Palestiniens en Cisjordanie

23/04/2010  
Les forces d'occupation israélienne ont arrêté 24 Palestiniens en Cisjordanie occupée, c'est ce qu'a rapporté, jeudi, le quotidien israélien, Yediot Aharonot.  
Huit Palestiniens ont été arrêtés dans le sud-est de Bethléem et cinq autres à Qaqiliya. Le journal n'a cependant pas précisé les lieux d'où les autres Palestiniens ont été appréhendés.  
Près de 12.000 Palestiniens sont détenus, dans des conditions misérables, dans les geôles de l'occupation.

Décès d'un détenu palestinien "violemment battu dans les prisons israéliennes"




23/04/2010  
L'Autorité palestinienne a accusé jeudi l'administration pénitentiaire israélienne d'être responsable de la mort d'un détenu palestinien battu à mort.
Détenu à l'isolement, Raëd Abou Hammad, 31 ans, a été retrouvé mort le 16 avril dans sa cellule de la prison d'Eshel (sud de la Palestine occupée).
Le ministre palestinien chargé des Prisonniers, Issa Qaraqaë, a affirmé lors d'une conférence de presse que cette mort était due à un "coup violent à la base de la colonne vertébrale".
Un rapport d'autopsie effectué par deux médecins israélien et palestinien a confirmé cette hypothèse.
Mais comme d'habitude, l'administration pénitentiaire israélienne a affirmé que "le rapport d'autopsie n'avait révélé aucun signe de violence", jugeant l'accusation "absolument infondée".
Détenu depuis cinq ans, Raëd Abou Hammad purgeait une peine de dix ans et avait été placé en cellule isolée.
Le frère du défunt, Ahmad, a affirmé, lors d'une conférence de presse à Ramallah, que Raëd était de constitution athlétique et ne souffrait pas de maladie, avant cette mort subite.
Plus de 7.000 Palestiniens, dont 270 âgés de moins de 18 ans, sont détenus par Israël, selon le Bureau central palestinien des statistiques.
Trois des prisonniers sont détenus depuis plus de 30 ans, et 315 depuis plus de 15 ans. 264 sont en détention administrative, incarcérés sans jugement.  
Réagissant à ce nouveau crime israélien, le ministère palestinien à Gaza, chargé des affaires des détenus a annoncé avoir reçu une promesse de la part de l'Union Parlementaire internationale de déposer des plaintes contre les violations israéliennes de la loi internationale concernant le traitement des détenus et leur situation dans les prisons de l'occupation.    
Pour sa part, le vice-président du conseil législatif palestinien Ahmad Bahr a salué la position de l'union parlementaire internationale "opposé à la politique de détention et de poursuite adoptée par les autorités de l'occupation sioniste à l'encontre des députés détenus".
Bahr a assuré dans un communiqué que la cause des députés détenus devrait attirer l'attention de la communauté internationale alors que l'hégémonie israélienne ne prend pas en considération les valeurs ni les principes de la loi internationale et humaine.  
Il a appelé  l'union parlementaire internationale à effectuer une visite urgente à la bande de Gaza pour s'enquérir de la souffrance qui y sévit à la suite de la guerre israélienne et de ses répercussions désastreuses. 

Début et fin de l’affaire des Scud… Aux suivantes…

23/04/2010  
Scud, pas de Scud, (de la Syrie au Hezbollah). Bombe nucléaire, pas de bombe nucléaire iranienne. Guerre, pas de guerre.  Américains et Israéliens s’alternent à  souffler le chaud et froid sur le Proche Orient. Propageant des informations, puis les contester,  proférant des accusations, puis se rétracter.
Il en fut ainsi dernièrement avec l’affaire des Scud.  Après avoir causé tout un tapage sur la livraison par la Syrie de ces missiles à longue portée au Hezbollah, la présentant comme un fait sûr et certain, ( jusqu’à l’évoquer lors d’une séance au Congrès), les deux alliés indéfectibles ont feint une marche arrière.
Les Israéliens, en procédant par la voix d’experts (rapportés par le Haaretz) à minimiser l’importance des Scud dans l’arsenal du Hezbollah, arguant  que celui-ci détient un armement beaucoup plus nuisible. Tandis que des responsables américains, (rapportés par la Reuters) ont reproché à cette information l’absence d’indices.  
Avant cette affaire, une autre avait fait l’objet d’une campagne similaire : celle des systèmes anti aériens soupçonnés d’avoir été livrés à la résistance libanaise par Damas ou Téhéran, et qui a fait couler beaucoup d’encre sur la fin de la supériorité militaire aérienne israélienne, principal atout de force israélienne.
A l’instar de l’affaire des Scud, les menaces à la Syrie et à l’Iran n’ont pas tardé à venir et avec, les spéculations sur l’éclatement d’une guerre à dimension régionale.  Puis, tout comme, petit à petit, elles se sont estompées alors que les informations premières étaient écartées ou négligées.
La récurrence de ces scénarios non fondés ne peut laisser impassible et posent des interrogations quant à leurs véritables visées.
Sachant que leur thème touche particulièrement aux livraisons d’armement entre les quatre parties du camp de la résistance (Téhéran, Damas, Hezbollah et Hamas).  Ce qui laisse croire que c’est bien là que le mat blesse, au moment où la menace contre l’entité sioniste est plus bien réelle.
Concernant le mouvement de résistance palestinien, l’ont constate que les rumeurs se font de plus en plus rares, depuis que les égyptiens ont été ralliés à un durcissement des mesures de contrôle tout au long de la frontière avec la bande de Gaza, par le biais de la barrière de fer en cours de construction.
En revanche, elles sont propulsées avec une assiduité persistante sur les autres fronts où les tentatives de contrôle ont échoué.
Régulières, sans jamais être étayées, les informations relayées parfois par des médias sérieux suggèrent des armements dont leur obtention ferait  bouleverser la donne en faveur des parties de la Résistance. (Souvent, elles surviennent après un discours virulent d’un dirigeant de cet axe. Dont celui du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah).
Elles sont par la suite suivies par des mises en garde belliqueuses, qui semblent vouloir tenir en laisse la partie harcelée, (en l’occurrence au camp de la résistance), lui faisant croire qu’elle est sous haute surveillance, et donc sous haute pression. Question de la terroriser et d’encombrer son réel approvisionnement et se préparatifs. Jouant le jeu de la guerre.
Mais en laissant libre cours aux démentis et dénis, la tension est baissée, question d’apaiser le public interne (en l’occurrence israélien). C’est là le jeu de la paix.
Entre guerre et paix, c’est là que se placent l’affaire des Scud, celle des systèmes antiaériens, voire même celle du nucléaire iranien et celle de toutes les autres affaires qui ont éclaté puis se sont estompées. Pour céder la place… Jusqu'à quand??

Les colons comptent chasser les Palestiniens d'un quartier d'Al Qods

23/04/2010  
Des groupes sionistes de l'extrême droite s'apprêtent à organiser une marche dans le quartier de Selwane à Al Dods, pour exiger la destruction des maisons de Palestiniens et expulser leurs habitants afin d'y construire des sites religieux et des colonies.
Selon des sources israéliennes, la police assurera la protection de la marche, prévue ce dimanche 25 Avril dans le quartier précité. Le nombre de colons qui y prendront part ne dépassera pas les 70 personnes. Ils marcheront près de 700 m et brandiront les "drapeaux israéliens".
Le quartier Selwane est l'objet d'actes de provocations de la part des colons et des membres de la police israélienne. Ses habitants leur ont fait face. De nouveaux affrontements sont prévus dans ce quartier, surtout si les colons effectuent leur marche.
Les forces sécuritaires israéliennes avaient refusé d'autoriser cette marche "de peur que les colons ne soient pas attaqués".   

Risque d’une catastrophe écologique Gaza/Sud Israël

vendredi 23 avril 2010 - 11h:04
Israel Valley
Les experts de l’Onu estiment que la rupture du principal collecteur à Gaza pourrait entraîner des milliers de morts côté palestinien... Les eaux polluées s’écouleraient également vers la mer par les oueds, entrainant une contamination totale de la côte d’Ashkelon et une situation très difficile à maitriser sur le plan sanitaire.
Une délégation d’ingénieurs et d’experts du Hamas a été reçue en Israel, à Rishon Le Tsion dans la banlieue de Tel-Aviv, il y a deux mois et demi dans le cadre d’un transfert de technologie portant sur le traitement des eaux usées.
L’information a été tenue secrète en raison de l’embargo appliqué par Israel et de la volonté des deux parties de ne pas communiquer sur leurs échanges. La décision de coopérer résulte d’un cas de force majeur : la dégradation des infrastructures de traitements des eaux usées à Gaza et l’imminence d’une catastrophe humanitaire. La délégation de fonctionnaires du Hamas a donc visité le système de traitements des eaux usées du Goush Dan (métropole de Tel-Aviv) et l’institut technique éponyme afin de recueillir le maximum d’informations utiles.
Les experts de l’Onu estiment que la rupture du principal collecteur à Gaza pourrait entraîner des milliers de morts côté palestinien. Par ailleurs, les eaux polluées s’écouleraient également vers la mer par les oueds, entrainant une contamination totale de la côte d’Ashkelon et une situation très difficile à maitriser sur le plan sanitaire. Aucun dispositif ne permet aujourd’hui de faire face à une catastrophe écologique de ce type. L’usine de dessalement d’Ashkelon serait notamment impactée de plein fouet en cas de pollution majeure. (sources militaires).
D. Bourra -
23 avril 2010 - Israel Valley
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8589

Réévaluer la résistance

vendredi 23 avril 2010 - 13h:32
Saleh Al-Naami - Al Ahram Weekly
Les Palestiniens réévaluent le sens et les tactiques de leur résistance. Opter pour la force des armes ou pour celle de la morale ? interroge Saleh Al-Naami.
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9 janvier 2009 - A Baqa Ash-Charqiya en Cisjordanie occupée, de jeunes manifestants palestiniens rassemblés en soutien à la population de Gaza martyrisée, lancent des pierres en direction des troupes israéliennes d’occupation
Lors d’une marche conduite par des étudiants pour protester contre les activités d’implantation de colonies dans les faubourgs de Bethlehem, les reporters palestiniens, partis pour assurer la couverture médiatique, ne s’attendaient pas à voir les forces de l’ordre du gouvernement Fayyad les attaquer, les assaillir et les empêcher de couvrir la marche, pendant que les forces de l’occupation se contentaient d’observer. Dans le bureau local d’une organisation de presse, les reporters se sont regroupés et ont demandé des explications au gouvernement et à la police. Cependant, pour beaucoup de Palestiniens, il n’était aucunement nécessaire de fournir d’explications : « empêcher les manifestations et mobilisations en masse contre l’occupation israélienne » telle est la mission du Gouvernement Fayyad.
De hauts responsables au sein de l’Autorité Palestinienne (AP) et de l’Organisation pour la Libération de la Palestine (OLP) ne semblent pas être embarrassés quant au refus d’une action populaire qui risquerait de provoquer une troisième Intifada. Le porte-parole du Département de la Sécurité du Gouvernement Fayyad, Adnan Al-Damiri, a présenté comme argument de l’intervention sécuritaire la volonté d’éviter davantage de manifestations par différents mouvements populaires protestant contre les actions israéliennes. Al-Damiri en a choqué plus d’un en interdisant des protestations en Cisjordanie après que les forces de l’occupation soient parties.
Néanmoins, et au moment où le Cabinet Fayyad s’oppose à de pareilles expressions de mécontentement populaire vis-à-vis des actions israéliennes, le Premier Ministre lui-même, en compagnie de plusieurs membres de son cabinet ainsi que des membres influents du Fatah, participent à des évènements de protestation sous contrôle contre les politiques et lois d’Israël. Notant que le Gouvernement Fayyad a choisi deux régions pour les manifestations, à savoir les villages de Naalyn et Balaayn, situés à l’Est de Ramallah, les critiques décrivent cette politique comme « sélective ». Ces deux sites ont été sélectionnés pour les protestations s’opposant à la construction, par Israël, du mur de l’Apartheid alors que toute autre forme de protestation, en dehors des lieux cités plus haut, est interdite.
Des militants pacifistes étrangers et israéliens, ainsi que des figures emblématiques dans l’Autorité Palestinienne, participent à ces rassemblements pré-orchestrés. En effet, Fayyad décrit le mouvement comme étant un modèle de « résistance pacifique » devant être appliqué partout. Toutefois, Gaber Suleiman, qui habite près de Balaayn, estime qu’après plus d’une année de la mise en place de cette forme de « résistance », Israël n’a cessé de s’accaparer des terres des villageois dans le but de poursuivre la construction du mur, d’implanter de nouvelles colonies et d’étendre les anciennes.
« Le plus décourageant », se plaint Soleiman, « concerne le conseil de certains de manifester auprès des cours israéliennes comme forme de résistance pacifique. Vaine est cette tentative étant donné que la Cour Suprême Israélienne légalise toute action entreprise par l’Etat ».
Il convient de noter qu’il y a eu, à Gaza, plusieurs tentatives pour organiser de telles activités de « résistance pacifique » ; cependant, les porte-paroles du Hamas et du Djihad Islamique considèrent que les sponsors de ces évènements œuvrent à faire appliquer le programme sélectif de Fayyad. Au lendemain de la fin de la guerre israélienne sur Gaza, certains cercles palestiniens ont pris la responsabilité de la « résistance pacifique » dans certaines zones à Gaza, dont les récentes protestations contre le cordon sécuritaire imposé le long de la ligne de démarcation entre Gaza et Israël. L’armée israélienne interdit aux Palestiniens d’approcher de 300 à 500 mètres de la limite de la ligne du côté palestinien. En effet, cette zone représente la plus grande partie restante des terres agricoles de Gaza, surtout que les constructions ont empiété la région rurale à cause de la grande densité populaire.
A l’instar des marches en Cisjordanie, ces manifestations comptent des centaines de protestataires associés à des dizaines de militants étrangers venus à Gaza pour ce même objectif. Les manifestants brandissent le drapeau Palestinien et scandent des slogans contre l’occupation, mais, contrairement à la réaction en Cisjordanie, cette nouvelle forme de résistance a soulevé un débat politique intense dans la Bande de Gaza. Certaines personnes soutiennent ardemment ce modèle, alors que d’autres demeurent sceptiques quant aux mobiles implicites de ce type de résistance.
Ce dernier type, selon Mahmoud Al-Zaq, Coordinateur du Comité Populaire Contre le Cordon Sécuritaire (Popular Committee to Confront the Security Belt) et Organisateur de ces évènements, a vu le jour après que l’armée israélienne ait tué plusieurs fermiers pendant qu’ils travaillaient. Les forces de l’occupation avaient averti les fermiers de ne pas accéder aux champs situés à l’ouest de la ligne de démarcation entre Gaza et Israël. Détenu dans les prisons israéliennes pendant 15 ans, Monsieur Al-Zaq a affirmé que les actions d’Israël ont empêché des milliers de familles palestiniennes d’accéder à leur gagne-pain. Les champs abandonnés par les fermiers, a-t-il révélé, sont devenus stériles.
Par ailleurs, Monsieur Al-Zaq a essayé, pendant longtemps, de convaincre d’autres personnes d’adhérer à la résistance pacifique. Finalement, une large tranche de la société palestinienne s’est rendue compte des avantages de cette méthode. Monsieur Al-Zaq demeure déterminé à poursuivre ses efforts en dépit des pertes palestiniennes causées par la participation à de telles activités de résistance. Aussi, il existe d’autres divergences parmi les organisateurs de la « résistance pacifique » à Gaza et en Cisjordanie. Telle qu’établie par Al-Zaq, cette méthode ne remplace pas la résistance armée, soulignant que des factions, autres que le Hamas et le Djihad Islamique, soutiennent cette manière de résister.
Le Président du Comité Politique au sein du parlement Palestinien et membre éminent du Fatah, Abdullah Abdullah, proche du Président Palestinien Mahmoud Abbas, estime qu’il s’agit du meilleur modèle de résistance pacifique et qu’il doit être généralisé. Ce type de résistance, a-t-il déclaré à « Al Ahram Weekly », est plus efficace que les autres formes, car il démontre qu’Israël est l’auteur des violences et que les Palestiniens en sont victimes. « Nous poursuivrons cette méthode de résistance jusqu’à ce que nos légitimes objectifs politiques soient atteints » a-t-il déclaré, et d’ajouter « Assurément, le nombre de sympathisants dans le monde augmentera grâce à une telle formule ».
Le membre de la direction du Hamas, Salah Al-Bardawil, a déclaré à ce même journal que son groupe ne rejette aucune forme de résistance tant qu’elle ne couvre pas d’autres types de résistance. Al- Bardawil a mis en garde contre la limitation de la résistance à ce cadre car elle pourrait servir les intérêts d’Israël et a, par ailleurs, accusé les parties qui sponsorisent ces manifestations. Estimant qu’elles exécutent le programme de Fayyad, ainsi que celui des dirigeants du Fatah en Cisjordanie.
Al-Bardawil a décrit cette forme de résistance comme « une résistance télévisée qui présente l’armée israélienne sous un aspect civilisé car elle utilise des méthodes anti-émeute appliquées dans les quatre coins du monde, alors que, derrière les caméras, elle fait appel aux méthodes les plus atroces ». Le dirigeant du Hamas met l’accent sur les différents traits caractérisant les diverses formes de résistance, en l’occurrence les marches en direction de la ligne de démarcation et la résistance populaire en masse à travers la confrontation directe, tel que le jet de pierres. « C’est une résistance sélective, géographiquement limitée, qui cible une catégorie spécifique » conclut-il.
D’autre part, Ibrahim Abrash, ancien ministre de la Culture du gouvernement Fayyad et Professeur de sciences politiques à l’université d’Al-Azhar à Gaza, se dit sceptique à propos des deux formes actuelles de résistance, quelle soit armée ou bien pacifique, soutenue par son ancien chef. Il rapporte au Weekly que, malencontreusement, la résistance palestinienne fait face à un dilemme car elle ne répond pas à un programme national approuvé par toutes les factions. Quand elle était seulement armée, méconnaissant tout autre forme, la résistance se limitait finalement au lancement des missiles, ce qui est devenu un sérieux problème.
En parallèle, la « résistance pacifique » l’exaspère car elle est sélective. « C’est de l’hypocrisie et des manœuvres politiques » réplique-t-il en ajoutant « A travers cette action, Fayyad et son gouvernement donnent une impression trompeuse de résistance ». Il révèle que le gouvernement Fayyad ainsi que son Département de Sécurité interdisent une participation en masse dans ces marches et manifestations de peur que cette démarche ne devienne une véritable résistance populaire. Il a également rejeté l’idée de désigner, au préalable, des lieux pour protester. Abrash trouve une explication selon laquelle Fayyad parraine cette résistance pour justifier l’interdiction des autres formes de résistance, en ajoutant que l’efficacité d’une résistance pacifique repose sur les milliers de participants qui y prennent part.
Enfin, qu’il s’agisse d’une résistance armée ou pacifique, il est tout à fait clair que les Palestiniens sont en train de reconsidérer le modus operandi de leur résistance. Le résultat de cette réévaluation teintera certainement les développements à venir.
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http://weekly.ahram.org.eg/2010/993...
Traduction de l’anglais : Niha
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8586

Gaza : les Israéliens continuent de prendre pour cible les Palestiniens à la frontière

vendredi 23 avril 2010 - 07h:46
Eva Bartlet
The Palestine Telegraph
Mahmoud Shawa, âgé de 19 ans, a été blessé par balle par un soldat israélien, juste au-dessous du genou lors d’une manifestation non-violente contre « la zone tampon » imposée par les Israéliens près du passage frontalier de Nahal Oz.
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Mahmoud Shawa à l’hôpital. Particulièrement cruelles, les blessures infligées aux genoux ont pour but de détruire définitivement la capacité d’un individu à se mouvoir normalement - Photo : Eva Bartlet
Il est arrivé à l’hôpital Shifa en saignant abondamment.
Bien que ressentant une grande souffrance et ayant perdu une quantité considérable de sang, Shawa a été en mesure d’expliquer que les soldats israéliens n’avaient envoyé aucun avertissement avant de lui tirer dans les jambes.
La balle, entrée et sortie juste au-dessous du genou gauche de la jambe de Shawa, était manifestement destinée à la rotule, si l’on fait le lien avec les blessures de deux des quatre manifestants tués par des soldats israéliens le 30 mars dernier lors de deux manifestations à l’occasion de la Journée de la Terre.
Un an plus tôt, Wafa An Najar, âgée de 17 ans, a été « touchée au genou » alors qu’elle et sa famille s’en retournaient sur le site de leur maison détruite pendant la guerre israélienne contre Gaza fin 2008 et début 2009.
Comme Wafa était à peu près à 800 mètres de la frontière dans la zone de Khoza’a, au sud-est de Khan Younis, un soldat israélien l’a visée, la touchant exactement à la rotule.
Shawa, comme les personnes blessées le 30 Mars, a déclaré qu’il allait à nouveau participer à des manifestations dès qu’il pourra à nouveau marcher.
« Je suis venu parce que nous protestions contre cette zone tampon », dit-il encore.
L’adolescent est représentatif de ces jeunes qui participent aux manifestations aux côtés des hommes et des femmes plus âgés : ils sont très humains, et prêts à défier les tentatives d’Israël d’annexer des terres palestiniennes.
« « Il avait ses livres de cours avec lui », a déclaré un ami de Shawa. « Il est venu directement de l’université à la manifestation. »
Shawa étudie à l’université les technologies de l’information.
La manifestation d’aujourd’hui s’inscrivait dans le cadre de manifestations non-violentes pour protester contre la « zone tampon » imposée par les Israéliens, une restriction qui va bien au-delà des 300 mètres dont parlent les troupes d’occupation.
Les tirs des soldats israéliens sont l’application de la politique de l’armée israélienne prenant clairement pour cibles des civils désarmés, ces crimes étant ensuite blanchis sous prétexte de « sécurité ».
* Eva Bartlett est une avocate canadienne spécialisée dans les droits de l’homme. Elle vit actuellement dans la bande de Gaza.
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22 avril 2010 - The Palestine Telegraph - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.paltelegraph.com/diaries...
Traduction : Info-Palestine.net
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8585

Israël lance son programme de déportation des Palestiniens

vendredi 23 avril 2010 - 07h:07
Al Jazeera
Deux Palestiniens ont été expulsés vers la bande de Gaza depuis Israël, faisant craindre que d’autres expulsions puissent suivre en vertu d’un nouveau décret militaire israélien.
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21 avril 2010 - Ahmed Sabah au passage d’Eretz d’où il refuse de bouger - Photo : MaanImages/Wissam Nassar
Après avoir passé neuf ans dans une prison israélienne, Ahmad Sabah, un Palestinien âgé de 40 ans, a été déporté vers Gaza, au lieu d’être libéré en Cisjordanie où sa famille l’attendait.
Les Israéliens l’ont envoyé à Gaza parce qu’il avait une carte identité palestinienne produite sur place.
Sa famille a déclaré que Sabah, qui a été arrêté en 2001 pour des « infractions à la sécurité israélienne », n’a aucun lien avec la bande de Gaza et il a refusé de quitter la frontière entre Israël et Gaza afin de protester contre le traitement qui lui est appliqué.
« C’est mon droit de retrouver ma femme et ma famille », a-t-il dit.
« Politique inhumaine »
La décision israélienne a entraîné une condamnation des dirigeants politiques palestiniens, lesquels ont dénoncé la déportation de Sabah comme « inhumaine ».
Issa Qaraqi, le ministre des Affaires des Prisonniers dans le gouvernement de Mahmoud Abbas [Ramallah], a déclaré que Sabah aurait dû être libéré en Cisjordanie.
« Il n’a aucun lien avec la bande de Gaza, pas de famille là-bas, rien. »
Il a déclaré que la déportation était un exemple de l’application par Israël des nouveaux décrets militaires permettant que les résidents « illégaux » en Cisjordanie soeint déportés. [...]
Le cas Sabah fait suite à celui de Saber Albayari, qui a été déporté ce mercredi vers la bande de Gaza après avoir sollicité un traitement médical dans un hôpital israélien.
Albayari a vécu en Israël durant les 15 dernières années [à Jaffa, où il est marié], mais il a été déporté vers la bande de Gaza lorsque les autorités israéliennes ont découvert qu’il y était né.
On craint que ces expulsions soient les premières d’une vague de déportations de Palestiniens depuis Israël et la Cisjordanie.
Jusqu’à 70 000 Palestiniens peuvent risquer la déportation en vertu de l’ordre militaire qui a été fermement condamné par les dirigeants arabes.
La semaine dernière, l’ex-président Abbas a promis de s’oppposer à ce décret. « Israël n’a pas le droit d’expulser même un seul Palestinien, et l’Autorité palestinienne ne le permettra pas et s’y opposera de plusieurs façons [on attend de savoir lesquelles ... N.d.T] ».
Jackie Rowland d’Al Jazeera , rapportant depuis Al Qods, dit que ces faits individuels font connaître le coût humain de ce qui est une stratégie israélienne délibérée pour traiter différemment la Cisjordanie et Gaza.
« Cela s’inscrit dans le contexte stratégique israélien consistant à traiter la bande de Gaza et la Cisjordanie comme des entités distinctes au niveau géopolitique, » dit-elle.
22 avril 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/news/m...
Traduction : Info-Palestine.net
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8584

Les Palestiniens font la chasse aux produits issus des colonies

publié le vendredi 23 avril 2010
Karim Lebhour
 
Une loi palestinienne datée du 15 février interdit le commerce en territoire palestinien des produits fabriqués dans les colonies juives
Les supermarchés palestiniens, comme ici à Ramallah, sont inondés de produits fabriqués dans les zones industrielles des colonies juives.
L’inspecteur jette un regard soupçonneux sur des cartons entreposés dans l’arrière-boutique d’une quincaillerie du centre de Ramallah. Il en sort un accessoire de plomberie et pointe la marque d’un air satisfait : « Lipski ! s’exclame-t-il. C’est une marque fabriquée dans la colonie de Barkan » (une zone industrielle proche de l’implantation d’Ariel). Les 200 pièces de tuyauterie seront saisies. « C’est un vieux stock, plaide le vendeur. Je l’ai reçu avant la loi, mais maintenant je n’en achète plus. »
Ces officiers des douanes palestiniens ratissent les boutiques de Cisjordanie en application de la nouvelle loi du 15 février interdisant le commerce des produits fabriqués dans les colonies. Une mesure prise par le gouvernement de Salam Fayyad pour lutter contre l’expansion des implantations juives en territoire palestinien. On en dénombre à ce jour plus de 120 en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Certaines sont de véritables petites villes, avec leurs quartiers résidentiels et des zones industrielles dont les produits inondent le marché palestinien.
Dans l’entrepôt des douanes, les marchandises saisies s’accumulent : des cartons de biscuits, des produits de beauté, des bouteilles d’eau minérale et même des sacs de sel. « Le sel vient de la colonie de Mizpe Shalom, situé sur la rive palestinienne de la mer Morte, précise le chef inspecteur, Omar Kaba. Ils exploitent nos ressources naturelles. »
Le fonctionnaire a établi une liste d’environ 200 articles interdits : nourriture, tapis, meubles, etc. Il s’est même fait passer pour un homme d’affaires auprès des usines israéliennes, pour obtenir un catalogue précis de tous leurs produits. Car, face aux menaces de boycottage, les industriels brouillent les pistes. « Sur cet emballage, l’adresse est à Tel-Aviv, mais l’usine est dans la colonie de Barkan, dit-il en montrant un paquet de gâteaux. Ils ont simplement changé le nom et l’adresse pour passer inaperçus. »
Pour convaincre les consommateurs palestiniens, l’Autorité palestinienne a lancé une campagne baptisée « Karamah » (« dignité », en arabe). Des affiches ont été placardées dans les villes de Cisjordanie avec ce texte : « Votre conscience, votre choix », assorti d’un doigt accusateur. Le premier ministre, Salam Fayyad, est venu lui-même brûler devant les caméras les marchandises saisies.
L’image a fait grincer des dents en Israël. « C’est du terrorisme économique », a tonné le député d’extrême droite Uri Ariel. « Les Palestiniens doivent choisir. S’ils ne veulent pas de relations commerciales et économiques avec Israël, alors il n’y en aura pas », a-t-il menacé. « Nous ne visons que les produits des colonies, pas ceux d’Israël, rétorque Hitham Kayali, coordinateur de la campagne de boycottage. La part de ces produits sur le marché palestinien représente 500 millions de dollars par an (370 millions d’euros) qui devraient profiter à l’industrie palestinienne plutôt qu’à celle des colonies, illégales au regard du droit international. Cela doit cesser. »
Ce faisant, l’Autorité palestinienne suit un mouvement amorcé en Europe, après les passes d’armes diplomatiques sur les colonies israéliennes. L’Union européenne a ainsi exclu les produits des colonies d’un accord de libre-échange conclu avec Israël. Le Royaume-Uni impose également aux commerces britanniques d’identifier clairement les produits qui viennent des implantations israéliennes. Les Palestiniens veulent aller plus loin. Le ministre de l’économie, Hassan Abou Libdeh, prépare un texte de loi interdisant aux 25 000 ouvriers palestiniens du bâtiment de participer à la construction de colonies. « Ma population, ma société contribuent à l’essor des colonies. Cela doit cesser, a-t-il justifié. Tous les Palestiniens doivent se sentir partie prenante dans la construction de notre État. »
publié par la Croix

L’armée impose le couvre-feu à alWalaja et Beit Jala alors que la construction du Mur reprend

publié le vendredi 23 avril 2010

Jonathan Pollack

 
Les forces israéliennes ont fait violemment irruption dans le village de alWalaja ce matin (22 avril), imposant un couvre-feu, tandis que les bulldozers recommençaient à araser le terrain sur les terres du village pour y construire le Mur.
Les soldats patrouillent dans les rues du village, à pied, à cheval et dans des véhicules tout terrain. Ils empêchent les habitants de sortir de chez eux ou de rester dans la rue bien que le couvre-feu n’ait pas été annoncé officiellement. Des cameramen détenteurs de cartes de presse ont essayé d’entrer dans le village pour filmer mais ils n’y ont pas été autorisés par l’armée.
Dans la ville toute proche de Beit Jala les soldats se regroupent en force à la lisière du village, empêchant les fermiers d’accéder à leurs terres. Le jardin de l’une des maisons du village vient d’être complètement rasé par les bulldozers qui sont actuellement en train de déraciner des oliviers.
Deux des membres du Comité populaire du village ont été frappés par les soldats, L’un d’eux, qui avait besoin de soins médicaux a été transporté à l’hôpital de Beit Jala, Deux militants israéliens présents sur les lieux ont été arrêtés et sont actuellement aux mains de la police. Dans ces deux endroits, la construction [du Mur] a repris aujourd’hui après que la Cour suprême israélienne a levé l’injonction concernant cette zone qu’elle avait émise précédemment.
Al-Walaja est un village agricole d’environ 2,000 personnes, situé au sud de Jérusalem et à l’ouest de Bethléem. A la suite de l’occupation de la Cisjordanie en 1967 et du redécoupage des limites municipales de Jérusalem, la moitié environ du village a été annexée par Israël et intégrée dans la zone municipale de Jérusalem. Mais les habitants du village n’ont reçu ni la qualité de résidents ni celle de citoyens israéliens et ils sont donc considérés comme habitant illégalement leurs maisons. Une fois terminé, le tracé du Mur doit encercler totalement la zone construite du village, séparant ses habitants de Jérusalem, de Bethléem et de presque toutes leurs terres, à peu près 5000 dunums. Précédemment les autorités israéliennes ont déjà confisqué la moitié environ des terres du village pour y construire les colonies de Har Gilo et Gilo. Elles ont aussi fermé et isolé les zones au sud et à l’ouest du village.
Les villageois ont aussi subi l’abattage de leurs vergers et des démolitions de maisons car ils n’avaient pas de permis de construire en zone C.
Selon un ordre militaire de confiscation qui a été remis aux villageois, le tracé du Mur courra sur 4890mètres entre Beit Jala et alWallaja, frappant 35 familles dont les maisons seront probablement condamnées à la démolition.
Beit Jala est une ville essentiellement chrétienne située à 10 km au sud de Jérusalem, côté occidental de la route d’Hébron en face de Bethléem. Une fois fini, le Mur isolera 3,200 dunums des terres de la ville dont environ 3,000 dunums d’oliveraies et la seule forêt de la région, le monastère de Cremisan et le domaine viticole de Cremisan.
publié par le Comité de résistance populaire
Traduction ; C. Léostic, Afps

Netanyahu : Téhéran induit Damas en erreur, Israël ne veut pas attaquer la Syrie

24/04/2010
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a accusé l'Iran d'induire en erreur les dirigeants syriens en tentant de leur faire croire que leur pays risquait sous peu d'être attaqué par Israël. Ces propos ont pour but apparent de dissiper des rumeurs de guerre alimentées le 10 avril par un journal koweïtien selon lequel la Syrie aurait livré des missiles Scud au Hezbollah, que soutient l'Iran. L'article a été entériné par certains responsables israéliens mais démenti par Damas. « À mon sens, on assiste à une campagne d'agitation iranienne, à la fois directe et indirecte, via le Hezbollah. Par cette agitation, l'Iran cherche à persuader au premier chef la Syrie qu'Israël est sur le point de l'attaquer », a dit M. Netanyahu lors d'une interview à la télévision israélienne. « C'est un mensonge, a-t-il poursuivi. Et comme vous le savez, lorsqu'on répète suffisamment un mensonge, même les personnes de bonne foi et les bons dirigeants répètent l'erreur (...) Israël veut la paix. Israël ne veut pas la guerre. »
Le leader israélien n'a pas donné de précisions sur l'influence que l'Iran est censé exercer sur la Syrie. Mais ses propos semblent recouper les appels lancés par d'autres responsables, dont le ministre de la Défense Ehud Barak, en faveur d'efforts destinés à éloigner Damas de Téhéran. Le président israélien Shimon Peres ayant publiquement accusé Damas le 13 avril de fournir des Scud au Hezbollah, la Syrie et le Liban ont estimé qu'Israël cherchait un prétexte pour les attaquer. « Ce que je peux dire, c'est que des armes venant de Syrie ne cessent de circuler par la frontière libano-syrienne, des armes iraniennes et des armes syriennes », a dit M. Netanyahu jeudi. Il a refusé de répondre à la question de savoir si l'État hébreu considérerait comme un casus belli le fait que le Hezbollah soit en possession de Scud syriens. À Washington, des responsables américains ont déclaré jeudi que le Pentagone et les milieux du renseignement doutaient que des Scud syriens aient été livrés au Hezbollah. Même si la Syrie a pu se préparer à un transfert de cette nature, les renseignements américains n'ont pas confirmé que les missiles eux-mêmes avaient changé de mains, ont ajouté ces responsables.

Washington peu optimiste sur les chances de la paix

24/04/2010
En dépit des propos optimistes du ministre israélien de la Défense, Washington n'attend pas de grandes avancées de la visite de George Mitchell, l'essentiel, selon le département d'État, est d'amener Palestiniens et Israéliens à entamer un dialogue indirect pour commencer.
Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a dit hier espérer une relance « dans les deux semaines » du dialogue avec les Palestiniens, au premier jour de la mission de l'émissaire américain George Mitchell, qui tente de persuader les deux camps de le reprendre. M. Mitchell a rencontré dans la journée les principaux dirigeants israéliens, dont M. Barak, puis s'est rendu en soirée à Ramallah en Cisjordanie occupée, pour des entretiens avec le président palestinien Mahmoud Abbas.
Après une rencontre à Tel-Aviv avec M. Mitchell, M. Barak a déclaré dans une interview télévisée avoir « l'impression qu'un effort intense est mené pour que (les négociations) soient lancées ». « J'imagine, et j'espère fortement que, peut-être d'ici à deux semaines, des discussions indirectes auront lieu », a-t-il ajouté. MM. Mitchell et Barak se sont entendus pour se retrouver la semaine prochaine aux États-Unis, selon le ministère israélien de la Défense. Avant lui et en dépit du sérieux coup de froid dans les relations israélo-américaines, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit devant l'émissaire américain être prêt à travailler avec le président Barack Obama. « Nous sommes sérieux. Nous espérons que les Palestiniens vont répondre. Il faut faire avancer le processus » de paix, a-t-il plaidé au début de l'entrevue. Dans un communiqué publié après la rencontre, le bureau de M. Netanyahu a indiqué que les deux hommes avaient eu « un bon entretien sur le redémarrage du processus de paix » et qu'ils se reverraient dimanche. Le président israélien Shimon Peres s'est aussi déclaré optimiste quant aux chances de ressusciter le processus de paix bloqué depuis fin 2008. « Votre venue cette fois est un feu vert pour continuer » les discussions, a-t-il dit à l'adresse de M. Mitchell. Toutefois, malgré l'optimisme israélien, la diplomatie américaine a souligné ne pas attendre de grandes avancées de la visite au Proche-Orient de George Mitchell. « Attendons-nous une percée du fait de cette visite ? Probablement pas », a signalé le porte-parole du département d'État, Philip Crowley. « L'objectif immédiat est d'amener (les Israéliens et les Palestiniens) formellement à un dialogue indirect, lors duquel ils pourront aborder le fond des choses, et nous espérons pouvoir annoncer cela dans un avenir proche », a expliqué M. Crowley, ajoutant aussitôt : « Je doute que cela soit ce week-end. »
L'émissaire américain s'est ensuite rendu à Ramallah pour voir M. Abbas. Avant la rencontre, il a déclaré à des journalistes que l'objectif de Washington était de parvenir à une paix globale dans la région « bientôt, et non dans un avenir lointain ». La secrétaire d'État Hillary Clinton, en visite en Estonie, a déclaré que M. Mitchell tentait d'ouvrir la voie à une reprise des négociations sur les questions essentielles, comme les frontières d'un futur État palestinien, mais que Washington ne pouvait imposer une solution. Selon le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina, toute nouvelle proposition pour redémarrer les négociations devrait être soumise à la Ligue arabe.
Jeudi, M. Netanyahu a réaffirmé son opposition à tout gel de la colonisation dans la partie à majorité arabe de la ville, annexée après sa conquête en 1967, comme le réclament les États-Unis et les Palestiniens. Selon les médias israéliens, Israël pourrait freiner les constructions pour les juifs au cœur de quartiers arabes, comme Cheikh Jarrah, qui exaspère particulièrement les Palestiniens. Le ministre israélien de l'Information, Yuli Edelstein, n'a pas écarté cette possibilité. Une telle mesure « devrait faire l'objet de négociations ».
http://www.lorientlejour.com/category/Moyen+Orient+et+Monde/article/654863/Washington_peu_optimiste_sur_les_chances_de_la_paix.html

Plainte libanaise à l’ONU contre l’édification d’un mémorial israélien à Chebaa

24/04/2010
Le Liban a déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité de l'ONU après l'inauguration par Israël d'un mémorial dans les fermes de Chebaa, un secteur annexé par Israël.
Le ministère des Affaires étrangères, qui a déposé la plainte, n'a pas précisé la nature du mémorial, signalant qu'il a été « inauguré par Israël le 21 avril dans les territoire libanais occupés (les fermes de Chebaa, NDLR) près du village libanais de Chebaa », selon un communiqué de l'Agence nationale d'information.
« Il s'agit d'une flagrante violation des lois internationales et de la résolution (du Conseil de sécurité) 1701 », qui a mis fin à la guerre de l'été 2006 entre Israël et le Hezbollah, a indiqué le texte.
Israël considère que le secteur stratégique des fermes de Chebaa (25 km2), qui surplombe le lac de Tibériade, fait partie du Golan syrien conquis en 1967 et annexé formellement en 1981.
Le Liban en revendique la souveraineté avec l'assentiment verbal de la Syrie, mais Damas refuse une délimitation formelle des frontières tant que l'État hébreu ne s'est pas retiré du Golan. 

À travers la paix au Proche-Orient, les USA se battent avant tout pour leurs intérêts

Par Émile Khoury | 24/04/2010
Selon des sources diplomatiques informées, les cadres de l'administration Obama estiment que pour protéger les intérêts des USA au Moyen-Orient, il est nécessaire de se gagner l'amitié du monde arabe et musulman dans son ensemble. Ce qui ne peut être assuré qu'à travers l'établissement d'une paix globale, juste et équitable. En contrant le processus de paix, Israël porte donc atteinte aux intérêts stratégiques des États-Unis dans cette région capitale du monde.
Washington œuvre pour un État palestinien viable et durable. Son existence constituerait une protection pour les intérêts américains. Étant entendu que l'État hébreu, en dépit de son alliance organique avec les USA, ne fait jamais rien pour les aider, tout au contraire. Déjà Eisenhower avait dû taper du poing sur la table pour stopper l'agression tripartite contre l'Égypte de Nasser. Puis Bush père avait dû élever la voix pour forcer Shamir à participer à la conférence de Madrid. Il avait dû, de même, contrer les manigances israéliennes visant à faire capoter la coalition qui allait expulser Saddam Hussein du Koweït. Auparavant, en 1982, les Américains avaient dû intervenir pour qu'Israël cessât les bombardements aériens de Beyrouth. Aujourd'hui, Washington interdit à Tel-Aviv de frapper l'Iran.
Israël, c'est donc plus d'une épine dans le pied pour l'Amérique. Mais cette superpuissance reste en mesure, quand ses intérêts stratégiques ou économiques sont en jeu, d'exercer des pressions décisives sur son dérangeant allié. Son pupille, plutôt, car sans la protection, et l'aide, de Washington, Israël aurait du mal à tenir le coup longtemps.
Pour parler terrain, c'est la priorité militaire qui prend le pas sur toute autre considération à Washington. Ses décisions, dans n'importe quel domaine, sont d'abord passées au tamis par le Pentagone. Pour qui il n'est jamais question de ménager Israël quand il risque de provoquer des troubles, ou des guerres, susceptibles de forcer une interposition militaire américaine.
Dans ce cadre, il n'y a aucune divergence de vues entre la Maison-Blanche, le département d'État et les généraux. Ils défendent un projet simple : création d'un État palestinien vivant aux côtés d'Israël et permettant la conclusion d'une paix globale équitable. Quand le conflit arabo-israélien serait ainsi réglé, la lutte contre le terrorisme international, hantise numéro un des Américains, deviendrait bien plus facile. Et, en même temps, sur le plan politique, la montée en puissance des mouvements islamistes radicaux se verrait brisée. Au profit des modérés arabes, rejoints alors par les progressistes. Tandis que l'Iran, devenu trop isolé, subirait une pression internationale et régionale encore plus élargie, et plus durcie, pour renoncer à tout projet de nucléaire militaire.
Henry Kissinger, connu pour son prosionisme viscéral, reste cependant assez lucide pour prôner « une intervention directe pour protéger Israël de lui-même ». Il semble que l'administration Obama s'y décide. Israël se trompe dans ses calculs, et agit contre lui-même en s'obstinant dans ses colonisations et en entravant la reprise des pourparlers. Ce comportement est exploité par les adversaires des USA. L'Iran appuie toute action de résistance armée face à Israël. Il tient en main la carte palestinienne et empêche tout règlement du problème palestinien. Il s'allie avec tout pays hostile aux États-Unis et à l'État hébreu. Et il implante sans doute, là où il le peut, une multitude de cellules dormantes. L'Iran étend son influence dans la région. Il continue à bâtir son potentiel nucléaire sans se laisser fléchir par des sanctions que, d'ailleurs, les USA ne parviennent pas à faire vraiment appliquer, parce que la Russie et la Chine tirent en arrière.
Quoi qu'il en soit, le président Obama fait clairement savoir que le règlement du conflit palestino-israélien et israélo-arabe est absolument essentiel pour la sécurité nationale des États-Unis. Il a donc décidé de superviser en personne, et de très près, la politique américaine au Moyen-Orient. Répercutant ses recommandations, la secrétaire d'État, Hillary Clinton, presse Netanyahu de prendre les dispositions difficiles, entendre l'arrêt des colonisations, nécessaire pour le redémarrage du processus de paix. Mais est-ce que le président Obama, confronté au casse-tête Netanyahu, pourra réussir là où tous ses prédécesseurs ont échoué ? 

Les soldats sionistes cassent la main d'un ouvrier palestinien près d'al-Qods

[ 22/04/2010 - 11:50 ]
Al-Qods occupée – CPI

Les soldats de l'occupation ont agressé, le jeudi matin 22/4, un ouvrier palestinien âgé de 36 ans, de la ville de Jénine, lorsqu'il se dirigeait vers le lieu de son travail, à al-Qods occupée.
Des sources locales ont dit que l'ouvrier se dirigeait avec un groupe d'ouvriers palestiniens au lieu de son travail, à al-Qods, lorsque des soldats de l'armée de l'occupation les ont arrêtés.
Les soldats sionistes ont frappé sauvagement tous les ouvriers, en cassant la main de cet ouvrier qui a été transporté vers un hôpital dans la ville de Bethléem.

L'occupation arrête deux jeunes palestiniens à Jénine

[ 22/04/2010 - 11:58 ]
Jénine – CPI

Cinq blindés militaires de l'armée sioniste ont envahi, aujourd'hui à l'aube 22/4, le village de Dir Ghazalah, à l'est de Jénine, en arrêtant un jeune palestinien âgé de 23 ans, après une incursion dans sa maison.
De grandes forces de l'armée occupante ont envahi le village de Kabatia et ont déployé leurs blindés dans les rues et avenues du village, en lançant des bombes sonores et provoquant les habitants palestiniens.
Les forces occupantes ont arrêté également un autre jeune, âgé de 27 ans, de l'intérieur de sa maison dans le village de Mouthalath des martyrs, à Jénine.

Une délégation autrichienne visite la bande de Gaza et voit les conséquences du blocus

[ 23/04/2010 - 21:49 ]
Gaza – CPI

Le représentant de l’Autriche auprès de l’autorité palestinienne Oscar Fostenger et l’attachée commerciale Christine Laseng ont rendu visite à la bande de Gaza pour constater les conditions dans lesquelles vit la Bande sous le blocus hermétique.
La délégation a promis d’exposer ces conditions catastrophiques aux instituions internationales. Elle a aussi promis de mettre en place des programmes destinés à aider le secteur privé à se relever.
Pour sa part, Mohammed Al-Qodoua, président de la chambre de commerce de Gaza, a mis la délégation au courant de la situation de la Bande et des conséquences du blocus imposé sur elle.
Il a expliqué que seulement 78 produits sur un total de quatre mille arrivent dans la bande de Gaza. Cent camions commerciaux arrivent via le point de passage Karam Abou Salem, contre cinq cents avant le blocus.
Les commerçants travaillant dans l’importation sont les premiers touchés par ces restrictions, dit le responsable commercial palestinien. Puis il y a trois mille conteneurs bloqués sur le port d’Achdod, depuis plus de trois ans. Par conséquent, beaucoup de produits de ces conteneurs ne sont plus valables à l’utilisation. Le coût d’emmagasinage de ces produits dépasse pourtant les quinze millions de dollars.

La négligence médicale de l’occupation israélienne menace des dizaines de captifs palestiniens

[ 23/04/2010 - 20:43 ]
Ramallah – CPI

Taoufiq Abou Naïm est un des doyens des captifs palestiniens qui ont passé le clair de leur vie dans les prisons israéliennes. Il confirme que les captifs palestiniens continuent leur grève entamée pour attirer l’attention sur eux. En effet, le nombre de captifs malades qui perdent la vie à cause de cette politique de négligence médicale menée par les occupants israéliens est en augmentation, dit Taoufiq au Centre d’études des captifs palestiniens.
L’administration de la prison ne permet pas aux équipes médicales de rendre visite aux captifs. Souvent, ce sont des médecins stagiaires qui le font, dit-il. Le captif Fahdi Al-Chaloudi a subi trois opérations, en vain. Idem pour le captif Raïd Drabiyya, souffrant d’un cancer.
Théoriquement, les captifs malades peuvent recevoir des médecins de l’extérieur, mais dans la pratique, ils n’ont droit à rien, et cela depuis plus d’un an.
Raafat Hamdouna, directeur du Centre, reçoit des dizaines de plaintes des familles de captifs malades, craignant pour leur vie.
Cette politique de négligence médicale vient à l’encontre de toutes les conventions internationales qui assurent à tout captif le soin médical.
La mort menace la vie des dizaines de captifs palestiniens malades qui ont besoin d’un traitement rapide.
Hamdouna appelle à faire des pressions sur les occupants israéliens afin qu’ils laissent passer l’entrée de médecins spécialistes dans les prisons israéliennes.
Enfin, il a appelé les institutions juridiques internationales et celles s’intéressant aux droits de l’homme, le ministère des captifs et de la santé et les médias à mettre sous la lumière du jour les préjudices faits par les occupants israéliens aux captifs palestiniens malades.

Des colons sionistes pratiquent un parcours de provocation dans la ville d’Al-Khalil

[ 23/04/2010 - 17:25 ]
Al-Khalil – CPI

Les occupants israéliens continuent leurs provocations partout en Palestine. Dans ce contexte, des colons sionistes ont parcouru les rues de l’ancien bourg de la ville d’Al-Khalil en Cisjordanie, épaulés par des forces de l’armée israélienne.
Des sources locales confirment à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que des dizaines de colons armés ont parcouru les rues et les ruelles de l’ancien bourg de la ville. Ils ont pris en photo de façon détaillée les maisons de civils palestiniens. Des dizaines de soldats de l’armée israélienne les protégeaient, en bloquant la circulation des Palestiniens.
Par ailleurs, les forces israéliennes d'occupation ont investi le village de Halhoul, au nord de la ville d’Al-Khalil. Les soldats prétendaient chercher des colons sionistes qui s’étaient perdus dans les ruelles du village. Ils se sont retirés sans retrouver aucun d’eux.
Les forces israéliennes d'occupation ont attaqué des maisons palestiniennes dans le village de Yatta pour les inspecter et pour interroger leurs habitants.

Les occupants israéliens veulent écraser tout aspect palestinien dans la ville d'Al-Quds

[ 23/04/2010 - 12:08 ]
Gaza – CPI

Le ministère palestinien de la culture de la bande de Gaza a confirmé que les occupants israéliens continuent à travailler pour effacer toute l’existence palestinienne dans la ville d'Al-Quds et tous les territoires palestiniens. Ils font tout pour falsifier les réalités afin d’ancrer leur colonisation et d’installer leur prétendu temple.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, hier jeudi, le ministère a dit que la ville d'Al-Quds et sa sainte mosquée d’Al-Aqsa subissent une grande politique de judaïsation, une politique systématique pour changer la démographie et historique de la ville.
Les réseaux de métro sous l’ancien bourg de la ville et la mosquée d’Al-Aqsa ne sont que pour fragiliser les fondations et les colonnes de la mosquée d’Al-Aqsa. Les occupants israéliens font tout pour la détruire et construire le temple à sa place.
Ces réseaux sont des preuves éloquentes que la judaïsation est arrivée dans une étape très dangereuse. Ils veulent imposer une nouvelle réalité de terrain, en chassant le peuple palestinien de ses villes et ses villages.
Le ministère a appelé le peuple palestinien de la ville d'Al-Quds, de la Cisjordanie et de toutes les parties de la patrie à s’unir pour refuser et condamner cette politique visant à effacer toute trace de l’histoire du peuple palestinien. Il faut mettre une stratégie médiatique pour mettre en document tout ce qui se passe dans la ville d'Al-Quds et sa mosquée d’Al-Aqsa, loin de toute réaction momentanée.
Il a appelé les institutions culturelles arabes et internationales dont l’Organisation arabe de la culture, de l’éducation et de la science à prendre une position forte et courageuse pour refuser la politique de profanation et de vol pratiquée contre les repères et les patrimoines islamiques et pour préserver l’identité culturelle de l’identité palestinienne.

Une campagne jordanienne pour briser le blocus de Gaza

[ 23/04/2010 - 12:03 ]
Amman – CPI

Le comité « La veine de la vie » a commencé, mercredi soir, ses réunions dans le siège des syndicats professionnels, avec l’ancien doyen des ingénieurs Waïl As-Saqqa et en la présence de représentants de syndicats professionnels.
As-Saqqa a déclaré que ces réunions sont le départ d’une campagne pour collecter des dons pour les habitants de la bande de Gaza victimes de l’injuste blocus imposé sur eux depuis plus de trois ans et victimes de la guerre agressive israélienne menée contre eux par les forces israéliennes d'occupation.
Dans des déclarations données avant-hier mercredi 21 avril 2010, As-Saqqa a souligné que la campagne vise à financer une caravane jordanienne destinée essentiellement à participer à la reconstitution de la bande de Gaza. Les produits de construction seront acheminés vers la bande de Gaza par la caravane maritime internationale qui partira de Turquie le mois prochain.