samedi 2 juillet 2011

Echec du lobby sioniste en Grande-Bretagne à faire annuler la Journée annuelle de la Palestine

[ 02/07/2011 - 12:19 ]
Londres – CPI
Le Forum Palestinien en Grande-Bretagne a confirmé que les événements de la Journée annuelle de la Palestine ne seront pas affectés par l'arrestation de Cheikh Raed Salah et l'interdiction de l'arrivée du prédicateur Ahmed Nawfal à Londres. Les événements seront maintenus, aujourd'hui samedi 2/7, dans le siège du Forum dans le nord de Londres, après avoir été annulés par la mairie à cause de la campagne menée par les médias sionistes d'extrême droite. La deuxième journée sera également tenue demain dimanche dans la deuxième plus grande ville britannique, Manchester.
Dans une déclaration de presse dont le CPI a obtenu une copie, le responsable des relations et de l'information du Forum palestinien, Zaher Birawi, a affirmé que les tentatives du lobby sioniste visant à faire échouer le rassemblement annuel des Palestiniens en Grande-Bretagne échoueront, et que la campagne médiatique biaisée contre les invités du forum a conduit à davantage de soutien populaire au Forum et ses invités. Cela a également accru la sensibilisation des enfants des communautés arabes et musulmanes à la nécessité de faire face au lobby sioniste en exposant la réalité de l'Etat de l'occupation et en mettant fin à sa légitimité dans les cœurs et les esprits des occidentaux qui ne connaissent pas la vérité.
Birawi a prévu que le nombre des présents doublera cette année en raison de la campagne médiatique contre le Cheikh Raed Salah et Nawfal, ajoutant : "Pour accueillir le nombre prévu, une grande tente a été installée près du forum".
Il a poursuivi que des dizaines de dirigeants des communautés arabes et islamiques ainsi que des représentants des institutions britanniques de solidarité, des parlementaires, et des militants politiques ont confirmé leur présence au rassemblement qui deviendra un grand festival de solidarité avec le Cheikh Raed Salah et demandera sa libération.

Tunisie: adoption d'un pacte interdisant la normalisation avec Israël

TUNIS — La commission de réforme politique tunisienne a annoncé vendredi l'adoption à la majorité d'un "pacte républicain" visant à servir de socle à la future constitution, qui stipule notamment le refus de toute forme de normalisation avec Israël.
Le président de cette commission, Yadh Ben Achour, s'est contenté lors d'une conférence d'annoncer l'adoption de ce pacte sans donner des précisions sur son contenu.
Mais la presse arabophone a publié le contenu de ce pacte qui définit la Tunisie comme un pays démocratique et libre, sa langue est l'arabe et sa religion est l'Islam.
Ce pacte qui doit servir de socle pour la nouvelle constitution tunisienne refuse catégoriquement "toute forme de normalisation avec l'Etat sioniste" et soutient la question palestinienne.
Cette mention a été l'objet d'un désaccord entre les membres de la commission, certains ayant jugé qu'elle n'est pas nécessaire dans une déclaration de principes, alors que d'autres, dont le mouvement islamiste Ennahda, qui s'est retiré fin juin de la commission, avait insisté sur son inclusion.
Parmi les principes fondamentaux de ce pacte, "la séparation entre les domaines politique et religieux", l'indépendance personnelle de chaque citoyen dans ses croyances et son droit à pratiquer les rites religieux.
Le pacte républicain prône également pour la préservation des acquis de la femme tunisienne et la séparation entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire.
M. Ben Achour a annoncé par ailleurs avoir envoyé ce matin au président tunisien par intérim "un décret présidentiel" déterminant les postes et les fonctions des membres du parti unique de l'ex-président Ben Ali le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) qui ne pourront pas se présenter aux élections de l'Assemblée constituante prévues le 23 octobre.
L'exclusion des anciens responsables du RCD devrait toucher notamment les membres du bureau politique, du comité central, des comités de coordination, des présidents de cellules et de fédérations, selon le texte de ce décret.
La commission pourrait annoncer la semaine prochaine la liste des personnes ayant appelé le président déchu Ben Ali à briguer un nouveau mandat, a-t-il encore indiqué.

Un tribunal sioniste condamne un restaurant arabe à une amende de 15 000 shekels

[ 02/07/2011 - 11:18 ]
Haïfa – CPI
Le tribunal sioniste de première instance a imposé, vendredi 1/7, une amende de 12 000 Shekels (environ 4500 dollar) au propriétaire d'un restaurant arabe dans la ville de Haïfa dans les territoires palestiniens occupés en 1948,  après avoir refusé de servir un soldat sioniste qui est entré dans le restaurant en portant son uniforme.
Des sources exclusives ont rapporté à notre correspondant que le soldat sioniste est délibérément entré dans le restaurant après qu'une serveuse lui a dit que la politique du restaurant interdit de servir les soldats qui portent des uniformes.
Après le refus de servir le soldat et son expulsion du restaurant, des dizaines de colons sionistes ont manifesté en face du restaurant, puis la municipalité de l'occupation à Haïfa a menotté son propriétaire, ce qui a conduit à la fermeture définitive du restaurant.

Al-Racheq : aucune nouvelle date pour le dialogue avec le Fatah n'a été fixée

[ 02/07/2011 - 11:13 ]
Damas – CPI
Ezzat al-Racheq, membre du bureau politique du Hamas, a nié toute rencontre entre le chef de la délégation du Fatah pour le dialogue de la réconciliation, Azzam al-Ahmed, et le vice-président du bureau politique du Hamas, Dr. Moussa Abou Marzouk, à Beyrouth. Il a souligné qu'ils attendent qu'al-Ahmed les contacte pour déterminer une nouvelle date pour le dialogue.
Dans ses déclarations de presse publiées sur sa page Twitter, al-Racheq a déclaré qu'al-Ahmed les a informés qu'il attend de rencontrer Abbas samedi 2/7 pour la consultation, puis il les contactera pour les informer s'il est possible de convenir d'une date pour la reprise des réunions des deux parties.
Il est à noter que la date de la rencontre qui était prévue entre le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le président du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, a été reportée à cause de l'insistance du mouvement du Fatah à nommer Salam Fayyad pour le poste de Premier ministre au prochain gouvernement, ce qui a été complètement refusé par le Hamas.

L'occupation poursuit l'expansion de 4 colonies dans la province de Salfit

[ 02/07/2011 - 12:05 ]
Salfit – CPI
Les forces de l'occupation sioniste poursuivent l'expansion de 4 colonies dans plusieurs régions de la province de Salfit au nord de la Cisjordanie occupée.
Des sources locales ont déclaré que les bulldozers de l'occupation poursuivent les travaux de nivellement des terres agricoles à l'ouest du village de Dirasia pour étendre la colonie de "Revava", et les terres agricoles près de Kafr Dick pour élargir la colonie "Eli Zahav". Des terres à l'ouest de Salfit sont également rasées pour étendre la zone industrielle "Burkan", alors que des nouveaux appartements coloniaux sont en cours de construction dans la colonie "Ariel".
Les sources ont ajouté que les bulldozers de l'occupation ne cessent de raser les terres agricoles des citoyens palestiniens et les pâturages des villes et villages de Salfit.
La province de Salfit souffre d'un plus grand nombre de colonies sionistes dont t le nombre dépasse celui des villages et villes de la province.

Hamas : l'interdiction de la "Flottille de la Liberté 2" est une complicité dans le blocus sur Gaza

[ 02/07/2011 - 11:52 ]
Gaza – CPI
Le mouvement du Hamas a affirmé que l'interdiction du gouvernement grec visant la "flottille de la Liberté 2" est un comportement inhumain et une violation des normes et lois internationales, de même que cela constitue une participation au sévère blocus sioniste imposé sur le peuple palestinien qui vit sous l'occupation.
Dans une brève déclaration de presse, le mouvement a appelé vendredi soir le Parlement de l'Union européenne et toutes les organisations humanitaires à faire pression sur le gouvernement grec pour permettre aux bateaux de la flottille de naviguer pour Gaza.
Hamas a appelé à mettre fin au sévère blocus sioniste imposé sur le peuple palestinien, considérant que sa continuation est une honte pour l'humanité.
Dr. Ismaïl Redwan, leader du Hamas, a considéré que le fait que la Grèce empêche les navires de la "Flottille de la Liberté 2" de naviguer vers la Bande de Gaza, est une soumission à la politique sioniste et une complicité au complot du blocus imposé sur Gaza.
Il a précisé que la Grèce aurait du ouvrir une enquête et poursuivre les agents du Mossad qui ont saboté certains bateaux de la "Flottille de la Liberté 2", ce qui représente une piraterie commise par le Mossad au vu et au su du monde qui participe à ce complot du silence dans cette violation de tous les droits et les normes internationales et humanitaires.
Il a souligné que la flottille a été lancée par les hommes libres du monde dont l'humanité a été touchée par les atrocités et les implications horribles du sévère blocus sioniste imposé sur la Bande de Gaza depuis plus de 5 ans consécutifs.
Redwan a appelé tous les hommes libres dans le monde à poursuivre leur mouvement humanitaire, et à faire pression sur leurs pays pour stopper cette violation du droit international et cesser les crimes de guerres commis par l'occupation contre le peuple palestinien.

Flottille pour Gaza: Israël soupçonné de «sabotage»

01 juillet 2011 
Steve WEIZMAN
Agence France-Presse
JERUSALEM
Israël fait face à des accusations de «sabotage» et de pressions sur la Grèce pour empêcher la flottille internationale pro-palestinienne d'appareiller pour Gaza, après avoir multiplié les mises en garde contre cette opération qu'il qualifie de «provocation».
Le gouvernement israélien a démenti, comme on pouvait s'y attendre, ces «accusations ridicules».
Les organisateurs de la «flottille de la liberté» sont convaincus que les services israéliens ont saboté cette semaine deux des dix bateaux, un navire irlandais et un autre affrété par des Scandinaves.
Ils attribuent également à Israël les tracasseries bureaucratiques qui s'accumulent contre la flottille et soupçonnent l'État hébreu d'exercer des pressions, notamment économiques, sur la Grèce.
La Grèce a interdit vendredi «aux bateaux battant pavillon grec ou étranger d'appareiller des ports grecs à destination de Gaza», selon communiqué du ministère de la Protection du citoyen.
Un bateau américain qui tentait de prendre la mer a été stoppé par les garde-côtes grecs.
«Ces accusations ridicules relèvent de la paranoïa (...) La vie n'est pas un film de James Bond. Ils (les organisateurs) feraient bien de revenir à la réalité», a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Yigal Palmor.
«Ils n'ont pas la moindre preuve étayant ce qu'ils avancent, mais l'absence de preuves ne les a jamais empêchés de pousser toutes les vociférations possibles à propos d'Israël», a estimé M. Palmor.
Israël n'a cessé de faire part de sa «détermination» à stopper l'arrivée de la flottille à Gaza tout en disant vouloir éviter une effusion de sang comme lors de la précédente expédition.
En mai 2010, une première tentative de s'approcher des côtes de la bande de Gaza avait coûté la vie à neuf Turcs après un assaut des commandos de marine israéliens contre le transbordeur turc Mavi Marmara.
«Israël a pleinement le droit de se défendre et d'empêcher que des missiles, des roquettes et toutes sortes d'armes soient livrées à l'enclave terroriste du Hamas (au pouvoir à Gaza)», a répété jeudi soir le premier ministre Benyamin Nétanyahou.
Remerciant «les nombreux dirigeants internationaux» ayant oeuvré contre la flottille, il a nommément fait l'éloge de son homologue et «ami» grec Georges Papandréou.
Selon un haut responsable israélien anonyme cité jeudi par le quotidien Yédiot Aharonot, Israël «a fait savoir à la Grèce, amie proche d'Israël, qu'il était inconcevable qu'elle autorise les bateaux de la flottille à quitter ses ports» pour Gaza.
«Les responsables des ports en Grèce ont reçu pour consigne de harceler les organisateurs de la flottille», a précisé le journal.
Le Haaretz (gauche) évoque de son côté une «guerre d'usure» visant à accentuer les pressions psychologiques et financières sur les participants coincés à quai.
Ainsi, l'Israel Law Centre (ILC, Centre de droit israélien), une association juridique marquée à droite, fait-elle campagne pour empêcher la flottille de partir au motif notamment qu'elle viole le droit international.
Le Mossad, le service de renseignement israélien, a souvent été associé à des opérations spectaculaires visant à neutraliser les ennemis de l'État hébreu, sans toujours se soucier des impératifs légaux.
L'an dernier, il a été tenu pour responsable du virus informatique Stuxnet qui a attaqué des ordinateurs du programme nucléaire de l'Iran.
Les responsables de la sécurité israélienne s'abstiennent de tout commentaire sur «les mystérieux déboires» de la flottille.
«Que Dieu en bénisse les auteurs. Tout ce qui gêne, retarde, et réduit les organisateurs de la flottille à l'impuissance, est bon», s'est félicité pour sa part Dan Margalit, éditorialiste du quotidien gratuit Israël HaYom, proche de Benyamin.
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Selon une ONG : Israël est responsable de la crise de l’aide humanitaire à Gaza

Gaza - 1 juillet 2011
Par Maan News
Tel Aviv—L’accent mis sur les organisateurs de la flottille d’aide humanitaire est trompeuse et néglige les réels obstacles au développement de la Bande de Gaza, a déclaré mercredi l’organisation israélienne Gisha dans un communiqué.
Selon une ONG : Israël est responsable de la crise de l’aide humanitaire à Gaza
« Le problème à Gaza n’est pas un manque de nourriture mais plutôt une violation du droit à un travail digne et productif » a indiqué le directeur exécutif de Gisha, Sari Bashi.
« Il existe juste une solution qui respectera les droits des résidents de Gaza à circuler librement et à posséder un métier tout en protégeant les intérêts légitimes de sécurité israélien : Israël doit lever l’interdiction sur l’entré des matériaux de construction, la sortie des marchandises et sur la circulation entre Gaza et la Cisjordanie . »
Le communiqué a rapporté qu’au moins 83% des usines de Gaza restent fermées ou travaillent au mieux à 50% de leurs capacités.
Le maintient de l’interdiction sur les exportations, l’entré des matériaux de construction, et la circulation entre Gaza et la Cisjordanie contredit également la décision israélienne de 2010 servant à faciliter la reprise économique de Gaza, déclare Gisha.
Le secteur manufacturier n’a pas eu une seule chance de récupérer sous les restrictions israéliennes, indique un rapport affirmant que pas un seul camion n’a été autorisé à quitter Gaza depuis le 12 Mai.
Même pendant la saison agricole hivernale, quand Israël a autorisé l’exportation de la production agricole, les quantités étaient économiquement négligeables ; une moyenne de 2 camions par jour, comparé aux 400 camions par jour autorisés des suites de l’Accord de 2005 sur l’Accès et la Circulation, selon Gisha.
L’état israélien a complètement interdit les biens à destination d’Israël et de la Cisjordanie , même si avant 2007, 85% des biens quittant Gaza étaient vendus à Israël et à la Cisjordanie .
Israël a imposé un blocus sur la Bande de Gaza en 2007.
Les associations de Défense des Droits de l’Homme ont caractérisé le blocus comme étant une forme de punition collective pour les 1,6 millions d’habitants de Gaza.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

Selon une organisation de Défense des Droits de l’Homme : Les forces israéliennes mènent un raid à la prison d’Ashkelon

Hébron - 1 juillet 2011
Par Maan News
Hébron— Jeudi, les forces israéliennes ont mené un raid dans la prison de Ashkelon et attaqué les détenus palestiniens, rapporte un groupe de Défense des Droits de l’Homme.
Selon une organisation de Défense des Droits de l’Homme : Les forces israéliennes mènent un raid à la prison d’Ashkelon
Les détenus palestiniens ont protesté contre une décision de l’administration pénitentiaire de fermer un secteur de la prison servant à incarcérer les prisonniers, indique la Société des Prisonniers Palestiniens.
Les unités Nahston et Metzada de l’Administration Pénitentiaire Israélienne sont intervenues dans la prison, tirant des grenades lacrymogènes et frappant les détenus à l’aide de bâtons, indique la société dans un communiqué.
L’organisation décrit l’attaque comme « barbare et vicieuse ».
Le chef de la société, Amjad an-Najjar déclare que le silence sur le sort des prisonniers « encourage les autorités israéliennes à commettre plus de violations du droit international. »
Le Premier Ministre Israélien, Benjamin Netanyahu a annoncé le 23 juin qu’il avait chargé l’Administration Pénitentiaire Israélienne de durcir les conditions des détenus palestiniens pour mettre la pression sur le Hamas afin de libérer le soldat israélien capturé, Gilad Shalit.
« Je ne vais pas détailler les mesures, mais je peux dire que la fête est finie », a déclaré Netanyahu.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

Flottille II - 16h30, le bateau US a pris la mer (vidéo), et a été stoppé par les garde-côtes grecs aussitôt après

Grèce - 1 juillet 2011
Par Joseph Dana
Joseph Dana est en Grèce, en tant que reporter pour The Nation depuis le bateau US pour Gaza. On peut le suivre sur twitter : @ibnezra.
Le bateau américain de la Flottille pour Gaza "Audacity of Hope" a quitté le port d'Athènes à 16h30 avec 35 passagers, 5 membres d'équipage et 11 journalistes. Le chef de la mission, l'ancien colonel de l'armée US Anne Wright a déclaré à +973 que le bateau "partait à Gaza. Les pressions des Israéliens et les Grecs ne nous arrêteront pas." Avec ses 51 passagers, le bateau emmène des lettres pour la population de Gaza. La chaîne 1 de la télévision israélienne a vérifié le bateau dans sa totalité avant son départ.
Flottille II - 16h30, le bateau US a pris la mer (vidéo), et a été stoppé par les garde-côtes grecs aussitôt après 
Une deuxième conférence de presse internationale est prévue en mer, au cours de laquelle les organisateurs annonceront au monde qu'ils prennent la mer malgré la pression grecque pour les en empêcher.
Vendredi dernier, le Centre juridique d'Israël a porté plainte contre le bateau américain dans le port d'Athènes et les autorités grecques ne lui ont toujours pas donné l'autorisation de naviguer. Les organisateurs en ont eu marre de ce qu'ils appellent la complicité grecque avec Israël et ont déclaré avoir rempli toutes les exigences d'inspection de leur bateau et de son "état de navigabilité". Ils affirment que le bateau est en bon état et que les motifs de la pression des Grecs sont politiques.
Le capitaine m'a dit lors d'un entretien dans la timonerie qu'il s'attendait à être arrêté et condamné personnellement à une amende pour ses actes, en dépit du fait qu'il affirme n'avoir rien fait d'illégal.
Cette opération de relations publiques confirmera ou infirmera les rumeurs selon lesquelles la pression israélienne sur le gouvernement grec a entraîné des retards dans le départ du bateau. Hier jeudi 30 juin, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, faisant un discours lors d'une cérémonie de l'Académie de l'aviation israélienne, a distingué le premier ministre grec lorsqu'il a remercié les dirigeants du monde pour avoir aidé Israël à stopper la Flottille.
Les organisateurs envisagent des protestations non violentes à Athènes si leurs bateaux étaient arraisonnés par les autorités grecques. Les autorités locales sont très au fait des intentions des organisateurs et amassent des forces pour perturber les projets de départ. Les gardes-côtes grecs patrouillent à portée de vue de la côte.
Source : +972mag
Traduction : MR pour ISM

Flottille pour Gaza, un bateau américain ramené au port d’Athènes

1/7/11
Pour l’« Audacity of Hope », la virée fut de courte durée. Aux environs de 15 h 30 cet après-midi, le bateau américain a quitté le port d’Athènes, où la flottille internationale est retenue depuis une semaine. « Ils piaffaient d’impatience » , relève Alain Bosc, de la Cimade, pour expliquer le départ du bateau américain en direction de Gaza. « Depuis plusieurs jours, les Américains insistaient beaucoup pour qu’on parte,  rappelle le militant. Leurs équipes étaient prêtes, leurs chargements étaient prêts. Ils en avaient marre d’attendre. »  
Or les autorités grecques leur avaient formellement interdit de quitter le port. Tout l’enjeu était donc de savoir si l’équipage allait atteindre les eaux internationales avant d’être rattrapé. L’espoir a été de courte durée : les vedettes à ses trousses, le bateau a fait demi-tour à peine arrivé à la sortie du port. Le ministère grec de la Protection du citoyen a publié aussitôt un communiqué « interdisant à tout bateau battant pavillon grec ou étranger d'appareiller des ports grecs à destination de Gaza  » .
« Ça ne modifie pas notre objectif,  assure Claude Leostic, porte-parole de la campagne française Un bateau pour Gaza. Mais ça prouve que nous avons peu de chance de réussir. »
« L’équipe américaine nous a mis dans l’embarras , affirme même Alain Bosc. D’abord parce qu’on venait de multiplier les manifestations pour que les autorités grecques se fassent plus conciliantes. Ensuite parce qu’on voulait frapper un coup fort en partant tous ensemble. »  
En une semaine, le départ de la flottille internationale qui entend défier le blocus maritime de Gaza imposé par Israël a été plusieurs fois reporté. Les activistes attendaient en effet que le navire suédois soit réparé, samedi soir, et annonçaient un départ « en début de semaine prochaine » , selon Claude Leostic. Alors qu’il mouillait au Pirée, le célèbre port d’Athènes, le « Juliano » avait vu son arbre d’hélice à moitié sectionné en deux endroits bien distincts. Un sabotage, selon les ONG. Les militants pro-palestiniens subissent aussi, selon Claude Leostic, « une forme de harcèlement de la part des autorités grecques, qui vérifient et revérifient nos papiers pour voir si tout est en règle. Ils espèrent que nous renoncerons, bien sûr. Mais nous restons déterminés. »  
Israël justifie son blocus par la volonté d’empêcher que des armes soient livrées aux islamistes du Hamas, qui contrôlent Gaza depuis quatre ans, et considère cette nouvelle initiative comme une provocation.
MARION QUILLARD 
Lien 

Les écoles israéliennes pratiquent la discrimination à l’encontre des Éthiopiens

samedi 2 juillet 2011 - 06h:13
Tomer Velmer
Ynet.News
Une nouvelle étude présentée à la Commission de la Knesset pour l’immigration révèle que les élèves éthiopiens sont forcés d’entrer dans des écoles qui leur sont spécifiques.
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Ils doivent être traités comme des égaux.
Photo : Ofer Amram
Israël a plus de cent écoles maternelles et primaires avec une majorité d’élèves éthiopiens, révèle un nouveau étude du Centre de recherche de la Knesset.
Le rapport sera soumis à la Commission de la Knesset pour l’immigration, l’intégration et les affaires de la diaspora, mardi, comme elle aura à débattre de l’intégration des élèves éthiopiens dans les écoles.
Les élèves éthiopiens représentent 1 % de l’ensemble des élèves du système éducatif. Le rapport estime que la concentration d’immigrants éthiopiens dans certaines communautés a conduit des écoles à devenir des « ghettos » pour les enfants de la communauté.
Selon les données du rapport, Israël a 10 jardins d’enfants et une école primaire où les élèves sont exclusivement éthiopiens ; et les élèves éthiopiens représentent plus de 50 % de l’ensemble des élèves dans 75 écoles maternelles, 17 écoles primaires, 4 collèges et 7 lycées.
Le pourcentage des élèves éthiopiens ayant réussi leur diplôme d’études secondaires est monté de 32,7 % à 42,1 % entre 2007 et 2010, mais il reste nettement inférieur à celui du corps étudiant juif en général, 64,6 %.
Le rapport révèle aussi que seulement 21 % des Éthiopiens ont accès à l’enseignement supérieur.
Le ministre de l’Enseignement, Gideon Sa’ar, a déclaré que son ministère « travaille pour assurer la meilleure intégration des élèves éthiopiens dans les écoles israéliennes et s’efforce de les placer dans des écoles qui peuvent leur offrir une intégration scolaire et sociale correcte ».
Étant donné que le ministère ne peut empêcher les parents d’inscrire leurs enfants dans une école spécifique en raison de la proportion d’élèves éthiopiens, il a ajouté, « Nous travaillons à rendre les écoles plus attrayantes de sorte qu’elles conviennent à une population diversifiée ».
Un document soumis à la Commission par l’Association israélienne pour les juifs éthiopiens relève que : « La séparation des élèves éthiopiens puis leur "maintien" dans des écoles "qui leur sont spécifiques" sont révélateurs d’une politique ouverte de ségrégation qui perpétue des perceptions racistes en les étiquetant comme des élèves plus faibles que les autres.
« Cette politique est en totale opposition avec l’idée que l’État d’Israël serait un État démocratique qui accueille les immigrants et leur offre des chances égales ».
Le président de la Commission, le député Danny Danon (Likoud), a qualifié les conclusions du rapport « d’insultantes pour la société israélienne », ajoutant que « cette sombre réalité de "ghettos" requérait l’attention des ministères du gouvernement et du monde professionnel, lesquels devaient élaborer un plan de travail pour une bonne intégration de la communauté éthiopienne, au lieu de l’obliger à rester à l’écart ».
28 juin 2011 - Ynet.News.com - traduction : JPP

La Grèce de Papandreou fait le sale boulot pour le compte des Israéliens

samedi 2 juillet 2011 - 07h:02
Saed Bannoura - Imemc
Avec le bateau américain de retour dans un port grec sous escorte de commandos militaires, avec le bateau canadien arraisonné par la police grecque et deux autres bateaux de la Flottille sabotés par des plongeurs professionnels, les militants de la paix de la flottille humanitaire, peuvent affirmer que le blocus de Gaza a été étendu aux rivages de la Grèce.
(JPG)
Le gouvernement Papandreou, soutenu pour cela par les autres Etats européens, ne se contente pas de vendre la Grèce en pièces détachées mais se transforme en collabo zélé du blocus israélien sur Gaza
Un des organisateurs du bateau canadien, appelé « Tahrir » en honneur su soulèvement populaire et démocratique en Egypte, a déclaré : « Israël a étendu dans les faits le blocus illégal de Gaza jusque dans les ports grecs, en utilisant les difficultés économiques de la Grèce pour influencer la position du gouvernement. »
Selon une déclaration faite par les organisateurs du bateau canadien, après avoir surmonté de nombreux obstacles de dernière minute [et voulu prendre la mer] le Tahrir a été arraisonné par la police du port local à Agios Nicolaos, en Crète.
Les autorités portuaires ont d’abord tenté de se saisir des documents officiels de transit du Tahrir (qui sont nécessaires pour le déplacement en mer). Les délégués ont refusé de remettre les documents originaux et se sont rendus à la capitainerie du port pour demander une explication. Lorsque les autorités portuaires ont vu des photocopies au lieu des documents originaux, elle ne se sont plus intéressées aux documents.
« Le gouvernement d’Israël, honteusement, avec le soutien tacite du gouvernement Harper [canadien], fait tout ce qui est en son pouvoir pour maintenir le blocus. Pourtant, nous allons persévérer dans nos tentatives jusqu’à ce que le blocus soit levé », a déclaré Irene McInnes du comité d’organisation du Tahrir.
« Nous restons absolument clairs sur le fait que le bateau canadien pour Gaza n’a jamais eu et n’a aucune intention de ne pas respecter toutes les lois. C’est le blocus de Gaza qui est illégal en vertu du droit international. Nous avons une obligation légale et morale de contester ce blocus, étant donné l’incapacité de la communauté internationale à agir », explique Dylan Penner du comité d’organisation.
« C’est pourquoi nous devons poursuivre nos tentatives de naviguer vers Gaza : pour contester le blocus illégal et immoral et pour cela contester le soutien [au blocus] du gouvernement fédéral canadien. »
1° juillet 2011 - Imemc - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.imemc.org/article/61592
Traduction : Info-Palestine.net
Lien 

Réunion du "quartet" sur le Proche-Orient le 11 juillet

02/07/2011
Des représentants du "quartet" des négociateurs de paix au Proche-Orient, composé des Etats-Unis, de la Russie, de l'Union européenne et des Nations unies, se retrouveront le 11 juillet, a déclaré vendredi un diplomate de haut rang à l'ONU.
La réunion, qui devrait avoir lieu à Washington, aura lieu sur fond de relance des efforts des Etats-Unis en faveur d'une reprise des négociations de paix entre Israël et les Palestiniens.

Nouveau plan sioniste : construction de 30 unités coloniales à Ras Al-Amoud à Al-Quds

[ 02/07/2011 - 00:14 ]
Al-Quds occupée – CPI
Le mouvement israélien "La paix maintenant" a levé le voile sur un nouveau projet sioniste de construction de 30 unités coloniales dans le quartier de Ras Al-Amoud, dans la ville occupée d’Al-Quds.
Dans un communiqué publié vendredi 1er juillet 2011, le mouvement a dit que ces unités seront ouvertes aux groupes extrémistes, vers une autre colonie installée au cœur du quartier de Ras Al-Amoud.
Les objections contre le projet sont recevables durant deux mois, en attendant la dernière signature.
Dès l’obtention du permis de construire, les colons pourront élargir leur existence au cœur de ce quartier palestinien.
Notons que 30 unités correspondent à quelque 150 personnes, et cela veut dire plus de gardes, plus d’infrastructures, plus de transports, et qu’en fin de compte, le quartier change d’aspect, radicalement.

Turquie : Rassemblement devant le consulat britannique appelant à libérer Cheikh Salah

[ 02/07/2011 - 01:10 ]
Istanbul – CPI
Beaucoup de citoyens turcs se sont rassemblés devant le consulat britannique, dans la ville d’Istanbul. Ils appelaient à libérer le cheikh Raïd Salah, président du Mouvement Islamique des territoires occupés en 1948, détenu par les autorités britanniques depuis trois jours.
Jawet Tatly, président de l’union turque des avocats, a dit que Cheikh Raïd Salah était parti vers la Grande-Bretagne afin de participer à quelques activités avec quelques membres du parlement britannique dans leur siège. Le fait de venir en Grande-Bretagne en répondant aux invitations prouve le contraire des allégations de l’autorité de Londres disant que Cheikh Salah est entré illégalement. Le monde entier sait qu’il a été arrêté pour son soutien sans faille à la cause palestinienne.
Par ailleurs, le secrétaire général de l’association turque Awzjour-Dar a dit que la Grande-Bretagne peut nous arrêter, nous tuer même, mais elle ne peut nous pousser à baisser les bras. Le bateau Marmara n’a courbé l’échine devant personne. Cheikh Salah ne baissera pas non plus les bras.
Enfin, plusieurs organisations et associations turques ont participé à la manifestation d’aujourd’hui, dont IHH.

Des millions de dollars pour ouvrir des routes au service des colonies sionistes

[ 02/07/2011 - 00:19 ]
Gaza – CPI
La mairie de l’occupation israélienne de la ville occupée d’Al-Quds a décidé de consacrer plusieurs millions de dollars pour ouvrir des routes coloniales dans la partie orientale de la ville. Parallèlement, de nouveaux projets sont approuvés pour construire plus de colonies sionistes et pour ouvrir des routes qui les relient.
En effet, la mairie de l’occupation israélienne a consacré la somme de 20 millions de shekels, soit environ cinq millions de dollars, pour ouvrir neuf routes coloniales dans la sainte ville d’Al-Quds.
Des responsables de la mairie israélienne de la ville d'Al-Quds ont dit, selon la radio israélienne, que cette décision a été prise pour combler les lacunes entre la partie ouest et la partie orientale de la ville d'Al-Quds.

Campagne européenne : Nous sommes bien décidés à briser le blocus de Gaza

[ 02/07/2011 - 01:34 ]
Bruxelles – CPI
La "Campagne européenne pour briser le blocus de Gaza", dont le siège est à Bruxelles, s’est montrée indignée de la soumission des autorités grecques aux menaces sionistes, en interdisant le départ de la flottille internationale "Liberté 2" vers la bande de Gaza, encerclée depuis cinq ans.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, Dr. Arafat Madi, président de la campagne, a dit que le mouvement international de solidarité avec les Palestiniens encerclés est de plus en plus fort ; l’occupant est de plus en plus mis à nu.
Parmi les objectifs de la flottille, c’est de faire connaître au monde la question injuste du siège de la bande de Gaza, par le biais des médias. Cet objectif a bien réussi. D’innombrables médias, de différents pays, ont déjà parlé des effets négatifs du blocus sur la bande de Gaza et sur ses habitants.
La campagne européenne participe à la flottille internationale "Liberté 2". Son président a insisté à dire qu’ils continuent les tentatives visant à briser ce blocus qui vient à l’encontre de toutes les lois humaines et internationales. Ce blocus est même un crime de guerre.
A souligner que les autorités grecques ont officiellement affirmé aux organisateurs de la flottille internationale "Liberté 2" qu’elles ne permettraient pas aux bateaux de la flottille d’appareiller en direction de la bande de Gaza, sans donner aucune excuse.
A souligner que Benyamin Netanyahu, le premier ministre israélien, a remercié les pays qui avaient pratiqué des pressions pour interdire le mouvement de la flottille internationale "Liberté 2", en particulier le gouvernement grec, les Etats-Unis, ainsi que le secrétaire général de l’ONU.

Ouvrir grand les bras à l'Etat palestinien

01.07.11
J'imagine qu'après la visite à Washington de Benyamin Nétanyahou, lui-même et son entourage ont tiré la plus grande fierté de leur prestation. Mais qu'y ont vu les Palestiniens ? Qu'a pu y voir la jeunesse arabe ? Ce qu'ils ont vu avant tout, c'est qu'Israël continue de se moquer du monde, tout en entretenant l'illusion de négociations toujours possibles, comme si les conditions définies par Benyamin Nétanyahou laissaient la moindre place au compromis. Dans son discours, M. Nétanyahou a prononcé cinquante fois le mot "paix", mais il n'a même pas cherché à maquiller ce "non" qui s'inscrivait partout entre les lignes.
Il a répété "non" à l'envi, avec un sourire suffisant et un visage déconcertant d'assurance. M. Nétanyahou est certainement disposé à continuer à parler de paix ; il est à n'en pas douter disposé à maintenir l'emprise d'Israël sur les territoires occupés dans le cadre du processus de paix. Mais tout observateur perspicace aura compris que de vraies négociations de paix sont impossibles dans les conditions qu'a définies Israël à Washington.
Ce que les Arabes et les Palestiniens ont vu également, c'est une Amérique naïve et détachée applaudissant une politique d'intransigeance, aveugle au tour de passe-passe de Benyamin Nétanyahou. Ils ont vu les deux chambres du Congrès des Etats-Unis acclamer le premier ministre israélien qui déclarait Jérusalem indivisible et, par là même, la mort du processus de paix. Ils ont vu les parlementaires américains courber la tête devant la seule démocratie occidentale qui continue d'opprimer un autre peuple, et qui le fait depuis près de cinquante ans. Ils ont vu les Etats-Unis s'accrocher à des sentiments d'hier, ne faire aucun effort pour comprendre les horizons de demain.
L'avenir montrera que ces événements à Washington ont entériné la perte du nouveau Moyen-Orient par les vieux Etats-Unis. Le crédit gagné par Barack Obama au Caire il y a moins de deux ans aura été dilapidé en un clin d'oeil. Quand un Palestinien voit Nétanyahou sous les applaudissements à Washington, que peut-il penser de cette superpuissance censée jouer le rôle d'intermédiaire impartial ?
Prévenir le pire
La colère et la frustration peuvent prendre bien des formes différentes - un nouveau cycle de violences, ou bien le rejet, par cette impressionnante jeune génération, de tout ce que l'Occident peut avoir de positif. Nous sommes donc à un moment-clé où il faut que l'Europe fasse le lien entre des Etats-Unis de plus en plus dépassés, et ce formidable potentiel qui s'éveille au Moyen-Orient. Dans le cas contraire, l'Europe risque, elle aussi, de perdre cette nouvelle génération.
L'appel lancé aux chefs d'Etat européens par le groupe d'intellectuels israéliens dont j'ai l'honneur de faire partie s'inscrit dans un vaste effort mené par des éléments démocratiques de la société israélienne pour prévenir le pire. Nous avons appelé l'Europe à montrer la voie en accueillant une Palestine indépendante dans la grande famille des nations. Nous avons souligné que c'était nécessaire pour sortir de l'impasse, mais aussi conforme aux intérêts d'Israël. Sans compter qu'il n'y a guère de sens à s'efforcer d'éviter un événement dont nous sommes tous convaincus qu'il finira par advenir.
Aujourd'hui, après trente ans d'entêtement et de stagnation, Benyamin Nétanyahou est enfin prêt à reconnaître qu'Israël ne peut maintenir toutes ses colonies. Combien d'années devront encore s'écouler, combien de vies seront sacrifiées, avant qu'il accepte de faire l'inévitable pas en avant ? Car tôt ou tard, un Etat palestinien sera créé. Israël serait bien avisé de le reconnaître dès maintenant pour que puissent s'ouvrir ensuite des négociations entre deux Etats souverains sur les problèmes qu'il leur reste à résoudre.
Le processus de paix a presque vingt ans. Dans son ombre, c'est toute une génération d'Israéliens et de Palestiniens qui ont grandi et perdu leur innocence. La plupart ne croient plus que ce processus débouchera sur un avenir meilleur. La stratégie palestinienne, qui conjugue construction de structures étatiques et souhait de reconnaissance par les Nations unies, ne peut pas se substituer à l'espoir de paix, mais elle est à l'image de ce nouvel esprit qui souffle sur tout le Moyen-Orient.
C'est ce nouvel esprit, ce sont ces transformations qui permettront au long processus de paix d'atteindre enfin son but. Un Etat palestinien sera créé. Ce n'est qu'en le reconnaissant, en oeuvrant à son acceptation au sein de la famille des nations, que nous nous rapprocherons de ce jour où deux Etats souverains se partageront dans la paix et la prospérité cette étroite bande de terre entre Jourdain et Méditerranée. Dès septembre, ouvrons grand nos bras à l'Etat palestinien.
Traduit de l'anglais par Julie Marcot

Israël doit renoncer à son intransigeance politique

01.07.11
Le Moyen-Orient change. Israël, frappé de stupeur, se fige dans une attitude de repli. Il est clair que le "printemps arabe" qui affecte tous ses voisins représente une nouvelle donne pour l'Etat juif. Son opinion publique s'en inquiète, mais, du côté du gouvernement, l'immobilisme prévaut. En effet, à l'ordre des régimes autocratiques succèdent des mouvements qui, selon cette opinion, pourraient déboucher sur un chaos, voire sur la formation de gouvernements contrôlés par des mouvements islamistes radicaux. Ces craintes sont sans doute excessives, mais il est probable que la mise en place de gouvernements démocratiques conduira les pays arabes à promouvoir des politiques plus fermes et plus exigeantes à l'égard d'Israël.
On sent déjà une inflexion de la part des Egyptiens qui, par la voix du nouveau ministre des affaires étrangères, entendent développer à l'égard d'Israël une politique étrangère qui ne remet pas en cause la "paix froide" des accords de Camp David, mais sera plus soucieuse de refléter les sentiments d'une population restée fondamentalement hostile à Israël. S'agissant des Palestiniens, les mouvements constatés ont été pour l'instant limités, mais, à l'image des autres peuples arabes, ils ne peuvent qu'affirmer plus vigoureusement leurs aspirations démocratiques.
Dans ce contexte, le premier enjeu est, pour les Palestiniens, d'affirmer leur unité. La population a manifesté nettement son aspiration à mettre fin aux divisions et aux affrontements entre les différents mouvements. L'évolution du Hamas, inquiet de la situation en Syrie, et l'engagement efficace des nouvelles autorités égyptiennes ont conduit à l'accord du Caire conclu le 27 avril avec le Fatah. Le processus de mise en oeuvre est en cours avec le choix d'un premier ministre qui serait Mohamed Mostafa, président du Fonds palestinien pour l'investissement. Il reste encore à former un gouvernement chargé d'organiser les futures élections.
Le deuxième enjeu est celui de la création d'un Etat palestinien viable, ayant tous les attributs de la souveraineté. Comme le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale l'ont reconnu, toutes les conditions techniques sont maintenant réunies grâce notamment au succès de la politique menée par le premier ministre, Salam Fayyad. Or le temps presse : sur le terrain, un tel Etat est en train de "s'évaporer". Si l'on additionne les terres se trouvant entre le mur de séparation et la frontière de 1967, les emprises des colonies et des routes réservées aux colons et la vallée du Jourdain que l'armée israélienne veut conserver sous contrôle pour des raisons de sécurité, cet Etat disposera d'un territoire réduit, avec une surface de l'ordre de 2 500 km², soit la moitié d'un département français moyen.
Faute de perspectives sérieuses de négociations et malgré les réticences de son premier ministre, Mahmoud Abbas s'est engagé sur la voie de la reconnaissance d'un Etat palestinien. Le Comité exécutif de l'OLP vient de trancher en décidant de saisir la prochaine Assemblée générale des Nations unies d'une demande de reconnaissance de l'Etat palestinien et de son adhésion comme membre de l'organisation. Cent treize Etats l'ont déjà reconnu et il est probable que l'Assemblée générale se prononcera à une large majorité, même si, en définitive, le Conseil de sécurité ne pourra entériner cette adhésion en raison du veto américain.
Pour Israël, quels sont les enjeux ? Il s'agit d'abord de préserver sa sécurité. Après la vague d'attentats-suicides du début des années 2000, Israël vit maintenant en sécurité, ponctuée de quelques rares cas de violence. Les tirs sporadiques à partir de Gaza ont cessé. Cependant, la possibilité de nouvelles formes d'action existe, par exemple des manifestations spontanées et massives, comme celles qu'ont connues les pays arabes voisins.
Une première alerte a eu lieu au moment de la célébration de la Nakba ("catastrophe", expulsion des Palestiniens en 1948) marquée par des mouvements d'une ampleur nouvelle. Tsahal, d'abord prise au dépourvu, a réagi et se prépare à ce type de manifestations, dont l'enchaînement pourrait conduire à une troisième Intifada. De même on ne peut exclure un "printemps arabe" lancé à l'initiative des Arabes israéliens eux-mêmes.
L'enjeu est aussi diplomatique. Il s'agit tout d'abord d'éviter dans la conjoncture trop incertaine de s'engager dans de véritables négociations, comme en témoigne le discours de M. Nétanyahou au Congrès. Celui-ci a affiché des bases de discussion inacceptables pour l'Autorité palestinienne. Il s'agit d'une énumération de refus : refus des frontières de 1967, du droit au retour, de l'arrêt des constructions de colonies, du partage de Jérusalem comme capitale, etc. Certes, M. Nétanyahou se déclare favorable à la création d'un Etat palestinien, mais les conditions de création de cet Etat sont telles qu'elles le réduiraient à une sorte de bantoustan.
Réagissant vivement à l'accord avec le Hamas, il a d'ailleurs exclu de négocier avec le gouvernement qui pourrait en résulter. Ce discours signifie aussi un refus de s'engager sur les bases proposées par le président Barack Obama, pourtant très favorables à Israël. Il existe cependant un risque de tsunami diplomatique. Même avec un veto américain au Conseil de sécurité, un vote de l'Assemblée générale, à une forte majorité comprenant notamment des pays européens, ferait apparaître l'ampleur de l'isolement diplomatique d'Israël.
Enfin, l'enjeu est politique. A l'évidence, le discours prononcé devant le Congrès a été pour M. Nétanyahou bénéfique en termes de politique intérieure. L'opposition a du mal à se positionner. Les sondages marquent une nette augmentation de la popularité du premier ministre.
L'enjeu ne serait-il pas en définitive de laisser le fait accompli se poursuivre ? A cet égard, en se référant à la "terre de nos ancêtres" et en faisant observer qu'"en Judée-Samarie (la Cisjordanie), le peuple juif n'est pas un occupant", ce discours apparaît comme exprimant la volonté de maintenir un contrôle sur l'essentiel de la Cisjordanie. Ces propos restent dans la continuité de la politique du fait accompli menée avec succès depuis de nombreuses années par Israël, et qui a contribué à installer dans les territoires occupés plus de 400 000 colons depuis les accords d'Oslo.
Dans un Moyen-Orient en effervescence, la raison voudrait qu'Israël exploite la "fenêtre d'opportunité" et montre sa volonté de s'intégrer dans un Moyen-Orient qui aspire à la démocratie. L'option choisie jusqu'à maintenant fait craindre que les perspectives de création d'un Etat palestinien ne soient compromises. Il est pourtant sûr que seule la création d'un tel Etat assurerait à terme la sécurité d'Israël. Ce constat rend impérative une initiative de la communauté internationale avant qu'il ne soit trop tard.
Denis Bauchard, conseiller à l'Institut français des relations internationales (IFRI)Lien

Albi. Le bateau français bientôt à Gaza

02/07/2011
Douze bateaux représentant 22 nations, sont en route pour briser le siège de Gaza. La «Flottille de la Liberté II» qui part de Grèce, est attendue par la société civile palestinienne ces prochains jours. Parmi elle, 2 bateaux français affrétés grâce à 600 000 € de dons, dont les 8000 récoltés dans le Tarn depuis janvier par la campagne «Un bateau français pour Gaza» menée par un collectif d'associations. La France achemine 300 tonnes de matériel médical et des médicaments. S'il n'y pas de Tarnais à bord, ceux du collectif seront en communion avec les 350 personnes embarquées: journalistes, personnalités, «militants de sensibilités différentes, de toutes confessions, y compris des Juifs», disent Éric et Claudine Vergniol de la Cimade. Ce couple de Mazamet est concerné de près car Tony Orengo, frère de Claudine, est de ce voyage que «déconseille fortement» le Quai d'Orsay aux ressortissants. «Par la préparation de cette mission, les personnalités qui la soutiennent et de la forte mobilisation, dit une militante, on espère vraiment que les bateaux arrivent.» «A Gaza, 80% de la population vit de l'aide internationale. Mais les menaces des Israéliens peuvent aller loin», craint Jacky Mas de Cestayrols. L'ex président du comité Palestine 81 évoque les 9 morts de la 1ère Flottille de la liberté dans les eaux internationales le 30 mai 2010. «Devant l'apathie des gouvernements occidentaux face au blocus qui touche 1,5 million de personnes, seuls les citoyens peuvent faire avancer les choses», martèle Jacky Mas. Cette action «pacifique de citoyens sans armes», dit Denis Munoz, se double dans la foulée de l'opération «Bienvenue en Palestine».
Le 8 juillet, 500 internationaux, dont 300 français arriveront à l'aéroport Ben Gourion à Tel Aviv et refuseront de mentir sur leurs motivations à entrer en Palestine, dont Jacky Mas et Odile Duclaux de la Coordination pour une paix juste au Proche-Orient et Odile Chatellier. «On dira qu'on va voir nos amis Palestiniens. Les Israéliens n'ont aucune raison juridique de nous empêcher de rentrer dans les territoires occupés; nous dénonçons ce 2e blocus et montrerons notre solidarité avec la résistance non violente des Palestiniens.» C.F.

Après le "printemps arabe", celui de la paix doit venir

01.07.11
Plusieurs événements risquent très prochainement de créer la surprise au Proche-Orient, alors pourquoi ne pas relancer sérieusement les espoirs de paix entre Palestiniens et Israéliens ?
Le premier changement notable qui pourrait intervenir est un échange de prisonniers : la libération d'un millier ou plus de palestiniens détenus en Israël, dont le célèbre et symbolique chef du Fatah Marwan Barghouti, en échange du soldat israélien Gilad Shalit. Les intermédiaires français, allemands, turques et surtout égyptiens y consacrent des efforts importants. En témoigne la présence de plusieurs responsables israéliens et du Hamas au Caire ces derniers jours, à commencer par le général Amos Gilad, conseiller du ministre de la défense, et le chef de la branche armée du Hamas. Un entretien a également eu lieu entre Ehud Barak, ministre israélien de la défense, et le maréchal Tantawy.
La question des prisonniers, au combien importante pour les Israéliens et les Palestiniens, donnerait un nouveau souffle, une chance réelle de reprise des négociations.
Cela signifierait que pour la première fois, Hamas, Fatah, et un gouvernement israélien dirigé par le Likoud réussiraient à surmonter leurs divergences pour arriver à un accord concernant les prisonniers palestiniens et la libération de Gilad shalit. Il s'agirait d'un geste fort: non seulement un signe de bonne volonté, mais aussi et surtout un geste politique permettant au gouvernement israélien et à la communauté internationale de reconnaître un gouvernement Hamas-Fatah unifié.
En effet, la constitution récente de l'unité nationale chez les Palestiniens permet une relance du processus démocratique. Les élections prévues pour la fin de l'année, la reprise probable des négociations, s'inscrivent dans la droite lignée du vent de liberté que fait souffler le printemps arabe dans la région.
Aussi, la conférence des donateurs initiée par la France, prévue pour le mois de juillet, a pour objectifs de développer les réalisations économiques et de renforcer les institutions palestiniennes en germe. Par là, la France affirme une ferme volonté de donner à la prochaine création de l'Etat palestinien une dimension hautement politique.
Il est important de se fonder sur les paramètres énoncés le 19 mai par le président Barack Obama. Ouvrir des pourparlers concernant les territoires sur la base des frontières de 1967, consacrer les garanties de sécurité aux deux Etats, envisager d'ici un an les négociations sur les réfugiés et Jérusalem, constitueraient les jalons essentiels d'une future réconciliation.
Au regard de tous ces éléments, il est donc possible qu'Israéliens et Palestiniens parviennent à conclure un accord qui verrait la création d'un Etat palestinien cette année. Au lieu de la reconnaissance symbolique par l'Assemblée générale des Nations unies, une déclaration internationale instaurant l'Etat de Palestine aux cotés de l'Etat d'Israël est nécessaire et plus que souhaitable.
Les paramètres de la réconciliation et d'une paix durable pourraient être les suivants :
  • Jérusalem-Est sera la capitale de la Palestine et Jérusalem-Ouest celle d'Israël. Les 1,5 km2 de lieux saints seront administrés par un comité regroupant Israël, la Palestine, la Jordanie, le Maroc, l'Arabie Saoudite et le Quartet par exemple.
  • Sur la question des réfugiés, Israël et les pays arabes reconnaîtront leurs responsabilités dans la tragédie qu'ils ont subis. Un fond d'indemnisation doté de soixante milliards de dollars alimenté par Israël, les pays producteurs de pétrole et les pays de l'OCDE permettra de dédommager et/ou aider tous ceux qui désireront s'installer en Palestine. Les réfugiés préférant rester dans les pays d'accueil (Liban, Syrie, Irak ou ailleurs) pourront devenir citoyens à part entière de ces Etats, lesquels leur accorderont la nationalité ainsi demandée. Israël devra également accepter certains réfugiés au nom du regroupement familial, comme discuté entre le président Mahmoud Abbas et le Premier Ministre Ehud Olmert.
Les habitants des colonies juives qui le désirent seront intégrés dans l'Etat de Palestine et deviendront citoyens palestiniens à part entière.
  • Sur la question de la sécurité, les Etats du Proche-Orient signataires de la paix pourraient créer une force régionale en partenariat avec l'OTAN. Des soldats d'une force multinationale (comme ceux basés dans le Sinaï) seraient déployés aux frontières jordano-palestinienne et égypto-palestinienne.
Une normalisation des relations entre les Etats de cette région entraînera l'établissement de liens diplomatiques entre la Palestine, Israël et leurs voisins arabes et musulmans. Les pays ouvriront une nouvelle ère de coopération, d'échanges et de développement dans tous les domaines (culturel, économique, scientifique…).
  • Entre Israël et la Syrie, la question du plateau du Golan pourra se régler par une démilitarisation de ce dernier qui serait restitué à Damas, et l'offre d'un bail pour les terres louées à des Israéliens.
Finalement, l'objectif majeur est qu'à moyen terme, Israéliens, Palestiniens et toutes les autres populations arabes voisines se dessinent un futur commun. Des commissions de réflexion devraient être mises en place pour examiner les possibilités et les moyens de bâtir à terme une Confédération israélo-jordano-palestinienne d'abord, élargie à d'autres pays arabes ensuite. Ou en échange explorer une possible adhésion d'Israël et de La Palestine a union Européenne.
Pour ce faire, les sociétés civiles doivent aujourd'hui plus que jamais faire pression sur leurs dirigeants pour les pousser à mettre fin à un conflit qui n'a que trop durer. Parce qu'aujourd'hui plus que jamais, les peuples de la région aspirent à la liberté, la dignité, l'éducation, la démocratie, la justice, le développement économique, la sécurité; et finalement, l'arrivée d'un autre printemps dans la région : le printemps de la paix.
Ofer Bronchtein, cofondateur et président du Forum international pour la paix

Une délégation palestinienne à Moscou le 5 juillet

16:45 01/07/2011
MOSCOU, 1er juillet - RIA Novosti
Une délégation palestinienne arrivera le 5 juillet à Moscou pour rencontrer le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov et différents responsables du ministère, a annoncé vendredi à RIA Novosti l'ambassadeur palestinien en Russie, Fayed Moustafa.
"Le 5 juillet, nous rencontrerons M. Sergueï Lavrov. Puis, nous aurons un entretien avec le vice-ministre, M. Mikhaïl Bogdanov, et les dirigeants du département du Proche-Orient", a-t-il déclaré.
La visite de la délégation palestinienne à Moscou avait été annoncée mercredi dernier par le porte-parole de la diplomatie russe, Alexandre Loukachevitch. Selon le porte-parole, cette visite sera d'autant plus importante qu'elle préludera à une réunion du Quartette pour le Proche-Orient prévue le 11 juillet à Washington.
D'après M. Moustafa, les négociations porteront sur le règlement interpalestinien et la situation au Proche-Orient. Il a également fait savoir que la délégation serait conduite par Nabil Shaath, ancien ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne.
"Elle comprendra deux personnes: Nabil Shaath et Qaïs Abdel-Karim, député de notre parlement et membre du Conseil central de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP)", a-t-il précisé, ajoutant que la délégation resterait un jour à Moscou.
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Barbezieux s'indigne pour la cause palestinienne

2 juillet 2011

Les associations et la Ville ont entendu le message de Catia Owda, Palestinienne.

 Catia Owda est venue expliquer son quotidien dans la « cage » israélienne. Gamine, elle se révoltait. Adulte, elle prône la non-violence. La Ville veut l'aider.  Mauricette Boutin
Catia Owda est venue expliquer son quotidien dans la « cage » israélienne. Gamine, elle se révoltait. Adulte, elle prône la non-violence. La Ville veut l'aider. Mauricette Boutin
Jeudi soir, au cinéma Le Club, à l'issue du film de 2003, de Monique Étienne et Kristian Delacroix « Des Olives et des Murs », Heidi Bouyat, parmi les spectateurs, demande : « Quelles actions peut-on mener pour vous aider ? »
Réponse de Catia Owda, Palestinienne de 24 ans, étudiante en histoire, qui communique en anglais traduit par Sébastien Millieroux, professeur à Élie-Vinet : « planter des oliviers. »
Plus d'un million d'oliviers, la plupart millénaires et qui faisaient vivre les agriculteurs, ont été détruits par les Israéliens pour construire un mur qui n'a eu cesse de s'allonger. Dans le film, Jean-Paul Baldassari, ingénieur oléicole, le dit : « On va parler d'espérance. L'olivier est une symbolique forte. On peut passer dessus le bulldozer et la tronçonneuse, les racines sont là et il repousse. Il est comme la résistance palestinienne. »
Pour Catia Owda, boycotter les produits venus d'Israël (la liste est accessible sur Internet), c'est déjà militer pour la cause palestinienne et peut affaiblir l'occupant. Replanter des oliviers redonne le goût de l'avenir.
La Ville pourrait s'engager Catia Owda a été très touchée de l'accueil réservé par la Ville de Barbezieux et les associations Attac, Femmes solidaires et Charente Palestine solidarité. René Vignerie déclare : « Le conflit qui détruit la Palestine devrait être, pour le monde entier, une source d'indignation. Nous ne pouvons qu'admirer le peuple palestinien qui résiste, qui cultive, qui entretient la vie malgré les brimades, les contrôles quotidiens, les représailles, les arrestations et les morts. Au milieu de tout cela, Catia Owda est une militante qui prône la non-violence avec sa mère Mona. C'est beau, c'est grand, c'est surtout courageux .»
Un peu plus tard : « Je soumettrai à mon Conseil municipal l'idée de planter une allée d'oliviers là-bas, pour marquer notre soutien. »
Julien Deseuvre, des Bonimenteurs, qui gère le cinéma, offre, lui, 70 % de la recette de la soirée.
La famille de Catia a pris son bâton de pèlerin avant de repartir dans les prochains jours : « Nous essayons d'expliquer partout ce qui se passe et nous espérons des changements dans les gouvernements. »
Elle glisse au passage qu'elle ne comprend vraiment pas comment les Français supportent le président Sarkozy.
Jean Chambras au nom d'Attac, le dit haut et fort : « Il faut faire connaître le mouvement de résistance non-violent qui, avec courage et retenue, lutte contre une politique cynique de colonisation, laquelle bafoue le droit international. »
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La violence à l’encontre des enfants de Jérusalem-Est

28-06-2011
Les Palestiniens de Jérusalem-Est vivent déjà depuis 1967 sous l’occupation israélienne. Qu’ils y habitent encore est le résultat de leur détermination et de leur révolte constante contre l’occupation illégale. Dans les quartiers où la confrontation entre les habitants palestiniens et les colons est la plus acharnée, les enfants sont de plus en plus souvent les victimes d’une répression brutale par les forces d’occupation israéliennes.
Depuis 2000, plus de 2500 enfants palestiniens ont été arrêtés. Au cours des 6 premiers mois de 2011, environ 220 mineurs palestiniens furent incarcérés dans des prisons israéliennes. En 2010, plus de 1200 procès furent intentés contre des enfants parce qu’ils auraient lancé des pierres. Outre le fait que ces arrestations sont illégales, il est de plus question de mauvais traitements au cours des interrogatoires et de la détention. Certains enfants se voient infliger de longues assignations à résidence (autre que la leur), ce qui les coupe de leur famille et les empêche de fréquenter l’école.
La situation est la plus grave dans les communes et les quartiers où la population palestinienne est confrontée à un nombre croissant de colons israéliens illégaux. Dans la commune de Silwan, la situation est carrément dramatique : les jeunes ne sont pas arrêtés parce qu’ils ont lancé des pierres, mais parce qu’ils répondent au profil du coupable probable. On crée ce profil lorsqu’un incident est rapporté. Il suffit aux services d’ordre que les enfants aient à peu près le même âge, qu’ils se soient trouvés dans les environs de l’incident, qu’ils aient déjà été suspectés auparavant, ou que leur père ou un autre membre de leur famille ait été en contact avec la police.
Sur base de vagues soupçons, les enfants sont tirés de leur lit, menottés et emmenés les yeux bandés. Ils sont interrogés dans des conditions difficiles et dégradantes : ils subissent des actes de violence physique et psychologique, qui provoquent souvent des lésions corporelles et des traumatismes. Les parents, des jours durant, ignorent tout du sort de leurs enfants. Les récits d’Ahmed (12) et Ali (7) montrent que les aveux obtenus de cette manière peuvent être considérés comme douteux dans le meilleur des cas. Parfois, les enfants sont manipulés afin qu’ils dénoncent des amis ou connaissances, coupables ou innocents. Un rapport de l’Association pour les droits civils en Israël (ACRI – Association for Civil Rights in Israel) démontre que, même si les lois concernant l’arrestation de jeunes n’autorisent ce genre de pratiques que de façon exceptionnelle, en réalité elles sont la norme.

Impact

L’impact de cette violence répressive sur les enfants ne doit pas être sous-estimé. Outre les conséquences des maltraitances physiques, une terreur psychologique s’installe dans l’esprit des jeunes Palestiniens. Les enfants sont interrogés de manière brutale et dans certains cas, on menace de tuer leur famille.
Le lien unissant l’enfant à ses parents subit aussi une détérioration. Sans défense aucune lors de l’arrestation de leur enfant, les parents sont rabaissés, humiliés aux yeux de ce dernier. Les enfants sentent le sol se dérober sous leurs pieds et perdent l’illusion d’une existence stable. Un stress post-traumatique, des cauchemars et un sentiment chronique d’insécurité ont un effet négatif, parfois persistant, sur la santé de ces enfants.
Dans un tel climat d’angoisse, il importe d’avoir une communauté soudée, mais celle-ci est fortement mise sous pression, notamment par les arrestations arbitraires avec lesquelles les forces d’occupation israéliennes sèment la division et la terreur. Pourtant, les Palestiniens de ces quartiers de Jérusalem-est continuent à s’organiser contre l’occupation et la colonisation. La plupart n’ont d’autre choix que de rester, mais pour beaucoup de Palestiniens, c’est aussi une assertion : « We will never leave our home ! ». (« Nous ne quitterons jamais nos maisons ! »)
Dans la série vidéo « East Jerusalem : Six Voices », deux enfants palestiniens de Sheik Jarrah ont réalisé une vidéo à propos de leur vie sous le même toit que les colons juifs :
                   
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Alain JUPPE, le faux otage franco israélien Gilad Shalit et l'otage franco palestinien occulté Salah HAMOURI

01/07/2011
Depuis la libération des deux otages français Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, accueillie avec joie et soulagement, notre ministre des affaires étrangères ne cesse de rappeler les 9 autres otages oubliés au niger, au yemen... et en israel ? Ah bon, il y a un otage français en israel, mais oui, il s'agit de Salah HAMOURI, enlevé par les forces d'occupation israélienne en 2005.
Notre ministre des affaires étrangères a confondu le soldat d'occupation gilad shalit au service de tsahal, l armée d occupation israélienne, avec le franco palestinien Salah HAMOURI, étudiant. Plus sérieusement, Alain JUPPE a omis volontairement ce français, occulté par les medias instrumentalisés, par contre il présente un soldat israélien non pas enlevé au chevet de son lit, mais capturé par la résistance palestinienne, alors qu'il était sur un char, en opération à GAZA, certainement pas pour distribuer des vivres à la population civile palestinienne meurtri. gilad shalit a fait le choix de servir une armée d occupation, et donc certainement pas pour la bonne cause. Salah HAMOURI, en tant citoyen français, étudiait, il a été raflé comme des milliers d autres palestiniens par les soldats sionistes, dans le cadre d un climat de terreur savament entretenu  par israel dans les territoires occupés.
Force est de constater que la France défend un tel individu, mais qu'elle abandonne à son triste sort un citoyen français, privé de liberté par une autorité d occupation israélienne.
Notre diplomatie se soucie de ce soldat israélien, qu'elle tente abusivement de faire passer pour un otage, l'opinion publique n est plus dupe, seuls les medias instrumentalisés soutiennent cette thèse grotesque. Pensez un seul instant aux conditions de detention de près de 10 000 palestiniens hommes femmes mais aussi des centaines d enfants victimes de rafles de l armée israélienne. 4 millions de palestiniens sont otages de l armée israélienne depuis plus de 60 ans, mais que fait notre ministre des affaires étrangères et le président Sarkozy, dont on connait la proximité, c est un euphémisme, avec israel.
Notre ministre Alain Jupé, fait preuve de complaisance avec un etat occupant et criminel, israel, et s illustre par le deux poids deux mesures, j aimerai qu il adopte le meme discours, les memes regles s agissant d israel qui commet crimes sur crimes, le monde a encore en mémoire, l opération ignoble plomb durci, au cours de laquelle l armée d occupation barbare israélienne a versé un deluge de feu sur la population civile palestinienne prise délibérément pour cible et usant d armes sales interdites par la convention de genève, qu a fait la France,
rien, pire, encore, elle défendait le droit d israel de se défendre !!!!!
Que notre président de la république et son ministre des affaires étrangères appliquent la meme politique qu'ils menent vis à vis de la lybie à l égard d'israel. Au proche orient, ce sont des crimes de guerre et des crimes contre l humanité qui sont perpétrés, qui exigeraient des sanctions, un embargo et mieux encore, une coalition internationale pour mettre un terme à la politique d epuration ethnique qui raye de la carte la Palestine historique, et mettre la main sur les criminels en exercice israéliens ou ayant exercé et encore en vie pour les faire juger par un tribunal pénal international.
Il faut arreter avec cette hypocrisie et cette immobilisme, voir cette complicité, des lors qu il s agit d israel, qui est un etat comme les autres, et qui doit répondre de ses crimes au meme titre que n importe quel etat, et non pas demeurer impuni. Il faut mettre fin à cette politique à géométrie variable dés lors qu'il s'agit de la Lybie ou d'Israel. Le monde n est plus dupe et sait faire preuve de discernement, il sait aujourdhui que le petit David, il est palestinien.