vendredi 3 septembre 2010

Simon Wiesenthal Espion Du Mossad

Jeudi 2 Septembre 2010
Myriam Abraham
Le bureau de Simon Wiesenthal à Vienne en Autriche a servi de couverture à des activités du Mossad, Simon Wiesenthal lui-même ayant travaillé - payé en liquide - pour l’agence d’espionnage et d’assassinats extra judiciaires sioniste opérant à l’étranger.
Selon le livre de Tom Segev, historien israélien de renom, « Wiesenthal - the Life and Legends » publié jeudi (Edition Keter), Simon Wiesenthal a travaillé pour les services de renseignements israéliens avant même la création du Mossad en 1949 puis a continué plus tard sa collaboration avec le Mossad .Wiesenthal bénéficiait d'un passeport israélien, alors même qu'il n'a jamais vécu en Israël mais à Vienne en Autriche.
Simon Wiesenthal devenu célèbre pour sa chasse aux Nazis après la Seconde Guerre Mondiale, a fourni des renseignements au Mossad non seulement sur des criminels de guerre nazis mais également sur des scientifiques allemands travaillant dans des pays arabes.
En 1948, Simon Wiesenthal a participé à une tentative avortée pour capturer le criminel de guerre nazi, Adolf Eichmann, enlevé en Argentine des années plus tard par le Mossad « extradé » mani militari en Israël en 1960 où il a été jugé condamné à mort et exécuté. Son procès a donné lieu à l’époque à toute une mise en scène politique, les Sionistes ayant besoin de « raviver la flamme » de la culpabilisation européenne en général et allemande en particulier pour pouvoir agir à leur guise sans craindre d’être critiqués pour les crimes de guerre qu’eux-mêmes ont commis et continuent de commettre notamment contre les Palestiniens les Egyptiens et les Libanais.
Dans les années 60 Wiesenthal a fourni des renseignements sur des néo Nazis mais également sur des scientifiques et ingénieurs allemands travaillant en Egypte sur un programme de roquette.
Simon Wiesenthal a travaillé environ 10 ans pour le Mossad après la capture d'Eichman. Le Mossad a financé la création du bureau de Wiesenthal à Vienne en Autriche et lui a versé un salaire de 300 $ par mois en liquide.
Tom Segev base ses conclusions sur la collaboration de Simon Wiesenthal avec le Mossad sur des documents consultés appartenant aux archives personnelles de Wiesenthal et des interviews d' ex agents du Mossad responsables des contacts avec Wiesenthal.
Le Centre Simon Wiesenthal quant à lui est à l’origine de la construction très controversée d’un « Musée de la Tolérance » sur un très ancien cimetière musulman de Jérusalem, en coopération avec l’administration territoriale israélienne ( ILA administration des territoires occupés de Cisjordanie incluse la ville de Jérusalem ) et la mairie sioniste de Jérusalem.
De nombreuses tombes musulmanes ont été profanées, les évacuations hâtives de restes humains parfois effectuées dans la boue ont endommagé certains squelettes. Une plainte a été déposée pour savoir comment le centre Simon Wiesenthal a pu acquérir ce terrain. A l’époque, Ehud Olmert, qui était maire de Jérusalem puis ministre responsable de l’ILA faisait des voyages internationaux aux frais du Centre Wiesenthal, il se peut donc qu’il y ait eu conflit d’intérêts. Ehud Olmert, ex premier ministre israélien, est poursuivi pour des affaires de corruption.
Cette plainte a été déposée auprès du contrôleur national, Micha Lindenstrauss, par Kais Nasser, mandaté par une nouvelle organisation, l’Association pour les Affaires Musulmanes, qui représente les responsables des principales communautés musulmanes en Israël. Elle porte également sur la façon dont les restes humains de Palestiniens qui y étaient enterrés ont été enlevés.
Le quotidien israélien, Haaretz, a mené une enquête approfondie sur ce sujet révélant de la part du Centre Simon Wiesenthal de nombreux manquements au respect de ces lieux historiques. Comble du cynisme donc le Centre Wiesenthal n’hésite pas à malmener des restes humains - arabes - pour construire un soi disant « Musée de la Tolérance ».
Le Centre Simon Wiesenthal s’est reconverti ces dernières années en « chasseur « d’anti sionistes menant des opérations médiatiques et parfois juridiques contre quiconque critique Israël, usant et abusant de l’accusation d’«antisémitisme ».
Reste à savoir si ses « nouvelles fonctions » le sont en coordination avec le Mossad israélien puisque le fondateur du Centre, Simon Wiesenthal , comme vient de le révéler l’historien israélien, Tom Segev, était un espion du Mossad. 

Ban Ki-moon encouragé par la reprise des négociations israélo-palestiniennes

2 septembre 2010 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit « très encouragé » par la reprise ce jeudi des négociations directes entre les dirigeants israéliens et palestiniens, souhaitant que celles-ci s'attaquent aux problèmes fondamentaux afin qu'une paix durable voit le jour au Proche-Orient.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ont entamé jeudi matin des discussions à Washington, sous l'égide du Quatuor pour la paix au Proche-Orient, qui rassemble l'ONU, l'Union européenne, les États-Unis et la Fédération de Russie.

Depuis fin 2008, les négociations bilatérales directes étaient suspendues. En mai dernier, elles avaient repris de manière indirecte. L'envoyé spécial américain au Proche-Orient, George Mitchell, faisait la navette entre Benjamin Netanyahu et Mahmoud Abbas.

Lors d'une conférence de presse à Vienne, en Autriche, où il est en déplacement, Ban Ki-moon a dit « espéré sincèrement que les parties fassent tout leur possible pour créer une atmosphère politique favorable » aux négociations et à la recherche de la paix.

Il a appelé les Israéliens à prolonger le gel de la colonisation au delà du 26 septembre et demandé aux Palestiniens de ne pas recourir à la violence pour favoriser les chances de succès de ces négociations directes.

Ban Ki-moon a également annoncé qu'il convoquerait une réunion du Quatuor, au siège de l'ONU, à New York, à l'occasion de l'ouverture de la 65ème Assemblée générale de l'ONU. Les représentants de la Ligue arabe seront également invités à cette réunion.

« C'est juste un aspect de nos efforts constants pour travailler ensemble avec les autres membres du Quatuor, ainsi que les partenaires arabes », avait déclaré le Secrétaire général mercredi, au Liechtenstein, où il se trouvait.

« Nous avons besoin d'efforts collectifs pour voir la paix s'installer au Moyen-Orient. La paix et la stabilité de cette région a des répercussions plus larges sur la paix et la sécurité dans le monde », avait-il ajouté.
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Le chien a ramené le chiot pour lécher la chaussure de ses maîtres

Egypte - 03-09-2010

Par NA 
Contrairement aux usages diplomatiques et dans une démarche critiquée même par les Etatsuniens, Hosni Moubarak, parrain des négociations de reddition de la clique Abbas, Fayyad et Co, a emmené avec lui à Washington son fils Gamal, lequel doit, d'après Al Jazeera qui cite Ha'aretz, rencontrer ses futurs maîtres sionistes, parmi lesquels Netanyahou, pour préparer la suite du plan de paix économique au Machreq.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Les pourparlers de « paix » Netanyahu-Abbas ont déjà échoué

Palestine - 03-09-2010

Par Robert Bibeau > Robert.bibeau@sympatico.ca  
Nos prédictions
Le plus difficile, avec les prédictions, c’est de les soumettre à l’avance. Le 31 décembre 2009, en guise de vœux pour la nouvelle année, nous avions écrit la chose suivante : « La deuxième initiative de l’ex-Président Jimmy Carter que le Président Obama tentera de concrétiser en 2010 sera la « négociation » pour la création d'un bantoustan palestinien emmuré, dirigé par les collaborateurs du Fatah (dissimulés derrière l'OLP et l'Autorité palestinienne, au besoin), avec ou sans l'accord et la collaboration du Hamas, à eux de choisir. » (1) Jusqu’ici, nous n’avons pas fait d’erreur, mais ce que nous n’avions pas révélé, dans cette prédiction, ce sont les conditions permettant que cet oracle se réalise.






















B. Netanyahu, B. Obama, M. Abbas, 2 septembre 2010 à Washington
(Jason Reed - AFP)
Les conditions préalables
Nous exposons aujourd’hui les conditions qui auraient pu assurer la réussite de ce complot. La première condition pour la réussite de ce coup fourré, c’était que Mahmoud Abbas, le « Président de l’Autorité sans autorité », dont le mandat est échu depuis 18 mois, puisse se présenter comme un représentant crédible de la nation palestinienne, un porte-parole accrédité, prestigieux, adoubé par sa communauté ou, tout au moins, par une partie importante de sa communauté en Palestine occupée, dans les camps de réfugiés et parmi la diaspora. Pour cela, une ou deux rencontres avec Barak Obama n’auront pas suffit à le faire prendre pour un stratège intègre. Il aurait fallu qu’Abou Mazen, le combattant de l’ombre, puisse proclamer haut et fort ses exigences préalables à toute négociation fructueuse. Le scénario prévu indiquait que le président Obama devait appuyer fortement ces conditions préalables – strictement minimales –, comme l’arrêt de toutes constructions en territoire occupée comme l’exige les lois internationales, l’arrêt de toute colonisation en territoire occupé (comme l’exigent les lois de la guerre), l’arrêt de tout assassinat extrajudiciaire (comme l’exige le droit international), la levée du blocus génocidaire illégal et illégitime contre Gaza, l’arrêt des arrestations arbitraires de Palestiniens.
Le scénario de départ prévoyait que le Premier ministre Benjamin Netanyahu, d’abord récalcitrant, suspicieux et hâbleur, s’opposerait farouchement à ces préalables, puis, que, petit à petit, renfrogné, et feignant la mauvaise humeur, il ferait amende honorable et accepterait tout ou partie de ces demandes, suite aux pressions de plus en plus pressantes du Président américain.
Refus de Netanyahu de coopérer à la mise en scène
Rien n’y fit. Abou Mazen, le « farouche combattant de l’ombre », eut beau réduire ses exigences, oublier Gaza, faire semblant de ne pas voir les assassinats ciblés et le Mur d’annexion en construction, être aveugle aux démolitions qui n’ont jamais cessé en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, ignorer le nettoyage ethnique des Bédouins chassés du Néguev, Barak Obama eu beau demander de moins en moins vertement l’arrêt des provocations israéliennes, le chef d’État israélien ne recula jamais de ses positions intransigeantes, rejeta tout préalable de l’occupé et présenta les conditions impératives de l’occupant, auxquels Mahmoud Abbas s’empressa de souscrire, comme en atteste sa déclaration de Washington visant à prouver que son sens de l'humour ne l'a pas encore abandonné : « Nous venons aux pourparlers avec le désir sincère de parvenir à un accord de paix entre les deux peuples qui protégera les intérêts de la sécurité nationale d'Israël, pour qui le plus important est la sécurité. » Les intérêts de la sécurité nationale des Palestiniens sont, et ont toujours été, sans importance et le bouffon Abbas d’en remettre une couche : « Il est maintenant temps pour les Palestiniens et les États arabes de saisir la main tendue d'Israël et d’essayer d’égaler l’engagement inébranlable de l'État juif pour la paix par des actions qui leur soient propres. » Qui dit mieux ?
Le dirigeant palestinien, que le scénario original devait rehausser, grandir, auréoler, ceindre de la couronne du dompteur de sionistes, se retrouve aujourd’hui plus ridiculisé et plus discrédité que jamais auparavant, si bien que sa signature ne vaudra plus rien du tout au bas de ce parchemin ridicule qu’il aura peut-être le courage ultime de ne pas signer avant de s’éclipser… Rien n’est moins certain pourtant, car l’emploi international qu’on lui fait miroiter est attaché à ce paraphe qui le disqualifiera et le déshonorera à jamais. Mais s’il signe, que vaudra cette signature ? Elle servira tout au plus d’argument de propagande à l’ennemi sioniste qui, exhibant ses « concessions historiques et ses grands sacrifices » à même la terre usurpée des Palestiniens, criera à l’incapacité de faire la paix sur le dos des Palestiniens, ces ingrats qui refusent la générosité sioniste qui leur remet 15 à 18 % de leurs terres ancestrales, évidemment livrées sans le sommet des collines, occupées par l’armée israélienne, sans zone côtière, sans le plateau continental où l’on trouve du gaz naturel, sans espace aérien souverain, sans la vallée du Jourdain, cette zone stratégique requise par l’armée d’occupation pour fermer la frontière Est du camp retranché israélien.
Obama démasqué
La deuxième condition pour que le plan Carter-Obama réussisse, à savoir que soit créé et accepté un bantoustan pour tous les Palestiniens (avec droit de retour uniquement dans ledit bantoustan), sur 15 à 18 % des terres de la Palestine du mandat britannique, exigeait que le président américain se pose en casseur de sionistes, qu’il brise les reins des réactionnaires du Likoud et des autres factions fondamentalistes religieuses qui forment la coalition théocratique au pouvoir à Tel-Aviv. Pour cela, un immense coup de barre aurait été nécessaire dans la politique américaine et dans les relations américano-israéliennes. Or entre décembre 2009 et août 2010, Obama n’a pas su opérer ce revirement, ce coup de force, qui lui aurait permis de piéger les Palestiniens et d’offrir au Peuple élu la Terre qui lui fut promise pour l’éternité par les scribouilleurs bibliques du Moyen-âge.
Le groupe de pression américain J-Street avait parfaitement compris la stratégie d’Obama : « J-Street affirme que ces négociations pourraient être la dernière occasion de sauver la solution à deux États. "La fenêtre d'opportunité pour le progrès est brève et la dernière. Nous croyons que l'avenir d'Israël en tant que foyer juif et démocratique, pour ne pas mentionner les intérêts vitaux des Américains dans la région, sont en jeu" », déclarait le vice-président pour la Politique et la Stratégie de J-Street. (2)
Faute d’avoir cassé du sioniste pour leur propre salut, Obama se retrouve aujourd’hui soupçonné de collusion avec l’une des parties présentes aux pourparlers de « paix ». La faction Netanyahu a su naviguer en eau trouble et, par son entêtement, elle a discrédité et son « partenaire » pour les négociations de « paix » et le maître de cérémonie protocolaire, et elle a rendu inopérante la mystification qui voulait présenter le Président Obama en Ponce Pilate de cette crucifixion du peuple palestinien (3).
Bref, quand bien même quelques éditorialistes occidentaux glousseraient et murmureraient leurs bons vœux de succès aux pourparlers de « paix » mort-nés, la coalition au pouvoir en Israël a parfaitement gâché la sauce et sauvé le peuple palestinien d’un autre accord inégal, d’un Oslo III, qu’il aurait rejeté de toute façon.
Pourquoi ce hara-kiri sioniste ? C’est que les intégristes religieux au pouvoir à Tel-Aviv pensent qu’ils peuvent faire d’autres conquêtes et imposer d’autres concessions territoriales aux Palestiniens. L’explication de ces nouvelles conquêtes territoriales se trouve consigné dans une vidéo de propagande diffusée par la télévision israélienne que nous avons présentée et analysée dans un éditorial précédent et que nous reproduisons ici :
http://www.youtube.com/watch?v=ytWmPqY8TE0 (4)
Que veulent les Palestiniens, quel doit être l’objectif des négociations ?
Pendant que l’alliance des belliqueux sionistes, des colons juifs réactionnaires, des fondamentalistes religieux et des intégristes hébreux exulte devant ce torpillage des « négociations », qu’elle considère comme une victoire, le peuple palestinien refait son unité sur les bases fondamentales dont il n’aurait jamais dû s’écarter, ni à Oslo, ni à Camp David, ni à Genève, non plus qu’à Washington.

Un récent sondage de l’Institut palestinien AMRAD révèle que 86 % des Palestiniens appuient la résistance armée, que 91 % réclament un seul État palestinien sur l’ensemble du territoire de la Palestine historique, du Jourdain à la Méditerranée, et que 94 % des Palestiniens souhaitent que l’ensemble de la ville de Jérusalem (partie orientale + partie occidentale) soit la capitale de leur État unifié et décolonisé (5). C’était la position de l’OLP lors de sa création en 1964 et ce devrait l’être encore aujourd’hui. Si l’OLP ne sait pas défendre ces droits fondamentaux inaliénables et comprendre les profonds désirs de la population palestinienne, une autre alliance politique saura représenter la volonté de liberté de ce peuple courageux.
Notes de lecture
(1) « L’année des plus grands dangers. Que 2010 soit une année de résistance. Salut a Gaza l’indomptable ». Nous avions écrit cela à propos du volte-face de l’ex-Président Jimmy Carter : « Certains dénoncent le soi-disant Mea Culpa de Jimmy Carter, qui déclare qu'il n'est pas opposé à l'État d'Israël mais qu'il souhaite simplement que cet État fasse des compromis et accepte l'édification d'un bantoustan palestinien emmuré par l'État israélien. Ces individus démontrent qu'ils n'ont rien compris à la position américaine et au rôle de l'entité sioniste intégrée à l'économie américaine. Ces individus n'ont rien compris au conflit qui oppose les deux factions de l'impérialisme américain à propos d'Israël (leur base militaire permanente au Proche-Orient). ».
(2) « Le but essentiel que les USA poursuivent à travers ces négociations est de faire croire qu’ils gèrent honnêtement le conflit israélo-palestinien. Mais maintenir ce faux-semblant est tout aussi important pour les alliés arabes de Washington, qui ont besoin de justifier publiquement leur collaboration aux projets agressifs des USA
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=9315
(3)
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=14326&type=analyse&lesujet=Initiatives%20de%20Paix
(4) Pour une présentation et une analyse de cette vidéo de Hasbara israélienne, consulter notre éditorial du 24 août 2010. « Négocier ou ne pas négocier avec Israël ? ».
(5) http://www.youtube.com/watch?v=GI-1Rtk-_lM
« Sondage inquiétant à la veille des négociations : 86 % des Palestiniens sont favorables à un recours à la violence » (Guysen International News).
« Inquiétant sondage pour les Israéliens et affligeant pour les Palestiniens, à la veille de la reprise du dialogue direct. Selon une enquête de l'institut palestinien AWRAD (Arab World for Research & Development), réalisée entre le 8 et le 14 Août 2010, sur un échantillon de 3001 personnes résidant en Judée-Samarie et à Gaza 86% des Palestiniens sont favorables à un recours à la violence contre Israël. Pour 91%, la Palestine historique (foyer national palestinien), du Jourdain à la mer, est essentielle ou souhaitable. 94% d’entre eux estiment que Jérusalem toute entière (aussi bien la partie ouest que la partie orientale) doit faire partie de la Palestine. Pour les Palestiniens, les cinq points essentiels à résoudre, pour aboutir à une solution définitive du conflit, sont, par ordre d'importance : l'établissement d'un Etat palestinien souverain et indépendant (91,7%), le statut de Jérusalem (91%), la sécurité pour l'Etat palestinien (86,2%), le droit de retour des réfugiés (83,2%) et les implantations juives en Judée-Samarie (81,3%). »

Collaborateurs pour "Israël" : un cheikh du sud Liban arrêté

02/09/2010  
Le quotidien libanais Al Akhbar a révélé qu’un homme de religion musulman du Liban sud a été arrêté en Syrie le 9 juillet dernier, alors qu’il voulait se rendre en Arabie Saoudite pour effectuer un pèlerinage.
Originaire du village de Kfar Syr, proche de Nabatiyeh, et membre de la « Rencontre des ulémas indépendants » qui soutient la coalition des forces du 14 mars, Cheikh Hassan M. est soupçonné de collaboration avec l’ennemi sioniste.
Citant des visiteurs de Damas, le journal assure qu’il aurait reconnu collaborer avec un service de renseignements étranger et qu’il a essayé dans un premier temps alléger l’accusation, arguant ne pas savoir qu’il s’agissait d’un service israélien.
Après son arrestation, le département des renseignements au sein de la direction générale des Forces de sécurité intérieures auraient également envoyé aux autorités syriennes un dossier comprenant des données sur les liens suspects du suspect, durant les dernières années.

Reprise des négociations directes : L’ordre du jour israélien sera adopté

02/09/2010  
Quelques heures avant la reprise des négociations directes entre « Israël » et l’Autorité palestinienne, le quotidien israélien, Yediot Ahranot, a révélé que l’ordre du jour que le premier ministre israélien a cherché à imposer sera adopté.  
Selon le Yediot, Netanyahu veille notamment à reporter les questions essentielles, à savoir la délimitation des frontières, la colonisation, le retour des réfugiés, et le statut de la ville de Jérusalem AlQuds occupée.
Netanyahu entend conclure en premier lieu un accord cadre, et parvenir à des arrangements militaires nécessaires pour la sécurité d’ «Israël », poursuit le Ynet.
S’agissant de la poursuite de la colonisation, Netanyahu estime qu’elle devrait être discutée parmi les thèmes qui seront abordés à un stade avancé des négociations.
 "Il est impossible de prendre la question des colonies en Cisjordanie, qui doit figurer dans l'accord final, et de l'étudier de façon séparée au début des négociations directes", a dit Netanyahu à l’issue de son entretien avec la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton mardi.
Netanyahu est allé plus loin en assurant à Clinton qu'il n'a pas l'intention de prolonger le gel de la colonisation en Cisjordanie qui expire à la fin du mois.  
Pour lui, il n'y avait "aucun changement quant à la décision du cabinet (israélien, ndlr) de mettre un terme au gel (partiel de la colonisation) à la fin du mois de septembre 2010".
"Il n'y a aucune raison de se lever et d'abandonner les pourparlers à cause d'un dossier qui peut faire l'objet de discussions et auquel on peut trouver une solution, a-t-il encore dit, en allusion au refus des négociateurs palestiniens à la poursuite de négociations.
Pourtant mercredi, le président palestinien Mahmoud Abbas  a appelé, en vain, les Israéliens à geler toute construction dans les colonies.
« Nous rappelons notre engagement à remplir nos obligations et nous appelons les Israéliens à remplir les leurs, dont un gel de toutes les activités (de construction) dans les colonies », a déclaré Abbas, aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, des présidents américain et égyptien Barack Obama et Hosni Moubarak, ainsi que du roi Abdallah de Jordanie .  
Ce gel, a indiqué le dirigeant palestinien, "n'est pas une condition préalable (aux négociations), mais un objectif pour appliquer une obligation sur laquelle il existe un accord ".  
Le Yediot a par ailleurs rapporté que Netanyahu est pessimiste quant à la capacité de l’autorité palestinienne de progresser dans les discussions. 
Il est à noter que les dirigeants israéliens et palestiniens se retrouvent, ce jeudi, à Washington pour relancer leur dialogue direct, sous la houlette du président Barack Obama qui a appelé les deux parties à saisir la "chance" de la paix, malgré les nombreux obstacles restant à surmonter .  
Le dialogue direct doit officiellement reprendre à 10H00 (14H00 GMT) au département d'Etat, où se réuniront le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas autour de la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton.
Les deux hommes ont été reçus mercredi soir à la Maison Blanche par le président Barack Obama. Or, une grande majorité de Palestiniens voient dans ces négociations une liquidation de leur cause.

Le calcul politico-électoral d’Obama

jeudi 2 septembre 2010 - 09h:16
Kharroubi Habib - Le Quotidien d’Oran
Barack Obama a voulu que la reprise des pourparlers directs palestino-israéliens ait lieu le 02 septembre. Il a fait le forcing diplomatique pour obtenir satisfaction et c’est ce qu’il est parvenu à arracher aux concernés.
Officiellement, le président américain a fixé cette date à la reprise des pourparlers directs pour éviter qu’elle ne soit remise en cause au moment de la fin fixée par le gouvernement israélien du gel provisoire de l’extension de la colonisation juive en territoires palestiniens occupés, devant intervenir le 25 septembre.
Cette raison ne semble pas être la seule qu’Obama ait eue en tête pour faire choix du 02 septembre comme date de la reprise des pourparlers directs. Il y a, à n’en point douter également, du calcul politico-électoral derrière son choix. Celui de faire coïncider l’évènement avec la fin du retrait d’Iran des troupes combattantes américaines dont il a fait l’annonce officielle au peuple américain mardi par un discours à la nation.
L’arrière-pensée qui l’a conduit à faire coïncider ces deux évènements est que l’opinion américaine ait matière à y voir que son président a tenu son engagement pour le premier et obtenu un « succès diplomatique » d’importance pour le second.
L’on fera remarquer qu’Obama a fait précéder la survenance de ces deux évènements par sa visite très médiatisée à la Louisiane, au prétexte du cinquième anniversaire de la catastrophe naturelle qui a ravagé cet Etat de l’Union.
Les trois évènements sont exploités par le président américain en autant d’opportunités qui lui font faire la preuve à ses compatriotes qu’il agit et réussit mieux que son prédécesseur. Il fallait à Obama en effet une dose de politique spectacle autour de ces dossiers de la Louisiane meurtrie, du retrait des « boys » d’Irak et de la reprise des pourparlers directs palestino-israéliens pour contrer la campagne axée sur le procès en règle de sa conduite de la politique américaine que les républicains mènent contre lui, et qui n’est pas sans avoir suscité une inquiétante adhésion populaire.
Septembre, c’est l’entame officielle de l’empoignade électorale entre démocrates et républicains, avec pour point de mire les scrutins de novembre devant les départager et qui s’annoncent périlleux pour le président américain et le camp démocrate. Avec les trois « shows » politico-médiatiques dont il est la vedette en cette période, Barack Obama pense parvenir à redorer son image auprès de l’opinion américaine et du même coup « booster » la campagne électorale du camp démocrate.
Le calcul peut à court terme produire l’effet escompté. A long terme, il risque au contraire d’avoir un impact désastreux pour la popularité d’Obama, au cas où il s’avère que le retrait d’Irak décidé par lui n’a aucunement mis fin à la guerre dans ce pays et que la reprise des pourparlers directs palestino-israéliens ne se conclut pas par l’accord de paix espéré. Or, c’est précisément ce qu’analystes et observateurs redoutent pour l’un et pour l’autre des deux évènements que Barack Obama entend exploiter pour essayer de relancer sa popularité et convaincre l’Amérique qu’il fait du bon « job » tant en politique intérieure qu’à celle de l’international.
1er septembre 2010 - Le Quotidien d’Oran - Analyse
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La lucidité du prisonnier Marwan Barghouti

jeudi 2 septembre 2010 - 09h:23
K. Selim - Le Quotdien d’Oran
De sa prison, Marwan Barghouti l’exprime clairement : les négociations de paix avec Israël sont vouées à l’échec. Selon le leader palestinien emprisonné dans les geôles de l’occupant, « les Palestiniens feraient mieux de se consacrer à résoudre les profondes divisions qui les séparent ».
Ce que dit Barghouti est partagé par de nombreux Palestiniens de tous bords. Beaucoup ne voient dans les discussions qui s’ouvrent à Washington qu’un show destiné à redorer l’image du président Obama à la veille des élections de mid-term en novembre prochain.
Le même processus bégayant entamé il y a presque vingt ans est réactivé encore une fois. Comme toujours, sans que les conditions politiques préalables soient réunies pour assurer, sinon un succès réel, au moins des avancées concrètes sur la création d’un Etat palestinien viable avec Jérusalem pour capitale.
Pour le leader charismatique de la Première Intifada, il ne saurait y avoir de négociations effectives sans l’adhésion de la majorité du peuple palestinien et sans que les Israéliens acceptent notamment le principe du retour des exilés palestiniens et l’arrêt de la colonisation. Les dirigeants du gouvernement israélien sont loin de faire preuve de la moindre ouverture en ce sens. La coalition droite et extrême-droite au pouvoir, assurée du soutien indéfectible des Occidentaux avec les Etats-Unis en tête, l’affirme avec arrogance, se permettant même de se moquer de son grand allié.
Avigdor Liberman, le ministre des Affaires étrangères, caricature du sioniste ultra, a déclaré que les négociations sous les auspices de Barack Obama étaient un événement « festif ». Ce ministre d’apartheid n’a pas tort et, connaissant la nature profonde de la relation entre Israël et les Etats-Unis, où le vassal n’est pas celui qui serait le moins puissant, il joue sur du velours.
De fait, les Israéliens sont installés depuis toujours dans une logique maximaliste fondée sur la supériorité des armes et la garantie de l’impunité, quelles que soient les exactions dont ils se rendent coupables. Les déclarations apaisantes sont systématiquement accompagnées de mesures pratiques qui en sont l’antithèse, dans un scénario où l’on ne peut même plus parler de duplicité tant le mépris du droit et de l’opinion internationale est évident.
Le rapport de force n’est pourtant pas aussi favorable aux Israéliens qu’il a pu l’être dans le passé. La campagne BDS - boycott, désinvestissement, sanctions- gagne chaque jour en efficacité et l’épisode sanglant de la flottille de la liberté a révélé la nature criminelle du dernier Etat colonial de la planète. La voie de la résistance et de l’unité est effectivement le seul moyen de faire plier un ennemi de plus en plus isolé, même au sein de ses alliances historiques.
Les promesses sans lendemain et les engagements sur la comète sont le salaire habituel des éternels négociateurs de Ramallah. Le miroir aux alouettes masque efficacement la stratégie coloniale de Tel-Aviv. Mais les atermoiements et les déclarations lyriques auxquels sont abonnés les Palestiniens ne rebutent pas une Autorité en fort déficit de légitimité.
Marwan Barghouti a donc raison de mettre en garde contre des pseudo-négociations qui sont un instrument entre les mains de l’occupant pour la poursuite de la colonisation et de la judaïsation de Jérusalem. De sa prison, Marwan Barghouti fait preuve d’une lucidité qu’on aurait aimé trouver chez ses pairs « libres » de Ramallah.
1er septembre 2010 - Le Quotidien d’Oran - Editorial
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Pourparlers directs : qui va tirer les marrons du feu ?

jeudi 2 septembre 2010 - 07h:38
Ali Abunimah
S’il y aura un bénéficiaire, c’est Israël, qui n’a cessé de louvoyer entre sa colonisation agressive et son lent nettoyage ethnique de Jérusalem occupée et du reste de la Cisjordanie, écrit Ali Abunimah.
(JPG)
Le seul qui a l’air de se réjouir est Netanyahu... Il sait par expérience que la reprise de discussions, sous quelque forme que ce soit, permettra à Israël de redoubler d’efforts pour opprimer les Palestiniens et voler leurs terres... Quant aux pantins sanglants que sont le "président" égyptien et le roi de Jordanie, leur présence a pour but d’illustrer la compromission des dictatures moyen-orientales avec les Etats-Unis et Israël - Photo : AFP
Les négociations n’ont aucune chance d’atteindre le but annoncé, à savoir « deux États vivant côte à côte dans la paix » et ce n’est de toute façon pas leur but. Alors qui bénéficie de cet exercice futile et trompeur ? Le principal bénéficiaire est Israël, qui n’a cessé de louvoyer entre sa colonisation agressive et son lent nettoyage ethnique de Jérusalem occupée et du reste de la Cisjordanie, tout en refusant toute pression internationale.
La reprise de soi-disant « négociations de paix » sans conditions préalables permet de faire précisément cela. C’est une grande victoire pour Netanyahu d’avoir réussi à repousser la demande de l’administration Obama que la construction de colonies par Israël soit gelée. Les constructions ont continué sans relâche en dépit d’un pseudo-gel annoncé il y a huit mois et qui doit expirer à la fin septembre.
Le second bénéficiaire est Obama. Il est entré en fonction au milieu de très fortes attentes d’une rupture avec les politiques désespérément anti-palestiniennes et pro-israéliennes de ses prédécesseurs. Mais avec le lobby pro-israélien resserrant ses anneaux autour de lui, l’administration Obama est rapidement tombée dans la même logique traditionnelle consistant à soutenir Israël de manière inconditionnelle et à l’aider à couvrir ses crimes. Prenons comme exemple la complicité des États-Unis pour calomnier et enterrer le rapport du juge sud-africain Richard Goldstone sur l’agression d’Israël contre Gaza, l’hiver 2008-2009.
En l’absence de toute avancée, la reprise des pourparlers sera une opportunité pour une séance de photos qui aidera l’administration Obama à dissimuler son lamentable échec.
A une lointaine troisième place se trouve l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.
Mais sa position est plus ambiguë. Le long et stérile processus de paix fournit la seule justification de son existence, qui est devenue une charge accablante pour le peuple palestinien et un outil à peine déguisée de l’occupation israélienne et de l’apartheid. Sans ces interminables « négociations », la justification de l’Autorité palestinienne [AP] disparaît.
D’autre part, l’opinion publique palestinienne sait que ces négociations sont vaines, que l’AP s’est soumise à la pression américaine et israélienne, et que l’Autorité palestinienne se rend à ces pourparlers totalement nue, uniquement disposée à faire davantage de concessions et sans le moindre espoir de rétablir les droits des Palestiniens .
Mais à l’écart de toute cette mise en scène, il y a un véritable processus de paix. C’est la lutte populaire qui unit tous les Palestiniens qui cherchent à mettre un terme à l’occupation de 1967 et à l’oppression des citoyens palestiniens d’Israël, et veulent le rétablissement des droits des réfugiés. Cette lutte pour des droits universellement reconnus est soutenue par un mouvement mondial pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions [1] en pleine croissance, sur le modèle de la lutte anti-apartheid qui a connu le succès dans les années 1980.
La campagne BDS fait beaucoup plus peur à Israël que des pourparlers « directs » dans lesquels il sait qu’il n’aura rien à concéder. La pression sur Israël ne viendra jamais de la soi-disant communauté internationale et de ses organes auto-désignés comme le Quartet. Elle viendra des Palestiniens eux-mêmes et de ceux qui sont solidaires avec eux.
C’est cela le véritable processus de paix, et il mérite toute notre attention et notre plein soutien.
[1] BDS-> http://bdsmovement.net/
2 septembre 2010 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet extrait à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net
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Le Hamas, l’IRA et nous

jeudi 2 septembre 2010 - 06h:50
Ali Abunimah
GEORGE J. MITCHELL, l’envoyé des USA au Moyen-Orient, a essayé de regonfler les maigres espoirs pour la reprise des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens en rappelant son expérience de médiateur en Irlande du Nord.
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George Mitchell, aujourd’hui envoyé spécial au Moyen-Orient (AP)
À une conférence de presse tenue le 20 août avec la secrétaire d’État Hillary Rodham Clinton pour annoncer les pourparlers qui commencent cette semaine, M. Mitchell a rappelé aux journalistes que pendant les difficiles négociations en Irlande du Nord « nous avons eu environ 700 jours d’échec et un jour de réussite » - à savoir le jour, en 1998, de la signature de l’accord de Belfast instituant un partage du pouvoir entre les unionistes pro britanniques et les nationalistes irlandais.
La comparaison de M. Mitchell est au mieux erronée. Le succès des entretiens irlandais n’a pas été uniquement une question de volonté et de durée ; elle est aussi attribuable à une approche diplomatique très différente de la part des USA.
Le conflit en Irlande du Nord est resté inextricable pendant des décennies. Des unionistes, appuyés par le gouvernement britannique, considéraient tout compromis politique avec les nationalistes irlandais comme un danger, le danger d’une Irlande unifiée dans laquelle la majorité catholique dominerait la minorité unioniste protestante. Le gouvernement britannique refusait aussi de traiter avec le parti nationaliste irlandais Sinn Fein en dépit de son important mandat électoral, à cause de ses liens étroits avec l’armée républicaine irlandaise qui avait commis des actions violentes au Royaume-Uni.
On peut voir un parallèle dans le refus des USA de parler avec le parti palestinien Hamas qui a gagné des élections décisives en Cisjordanie et à Gaza en 2006. Quand on lui a demandé quel rôle aurait le Hamas dans la reprise des entretiens, M. Mitchell a répondu d’un mot : « aucun ». Pas un analyste sérieux ne croira que la paix peut être conclue entre les Palestiniens et les Israéliens sans la participation du Hamas, pas plus que ce n’aurait été le cas en Irlande du Nord sans le Sinn Fein et l’IRA.
Les USA insistent pour que le Hamas remplisse des conditions préalables strictes avant de pouvoir prendre part aux négociations : reconnaître Israël, renoncer à la violence et respecter les accords antérieurement signés entre Israël et l’Organisation de libération de la Palestine dont le Hamas ne fait pas partie. Ce sont là des exigences impossibles. Pourquoi le Hamas - ou n’importe quel Palestinien - devrait-il accepter les exigences politiques israéliennes comme la reconnaissance de l’État d’Israël alors que celui-ci refuse de reconnaître les demandes fondamentales des Palestiniens comme celle du droit au retour des réfugiés ?
Quant à la violence, le Hamas n’a infligé aux civils israéliens qu’une fraction des dommages infligés par Israël aux civils palestiniens. Si la violence disqualifie le Hamas , celle bien plus féroce dont a fait preuve Israël ne devrait-elle pas le disqualifier ?
Ce n’est qu’en mettant fin aux conditions unilatérales que M. Mitchell a pu apporter la paix en Irlande du Nord. En 1994 par exemple, M. Mitchell - qui était alors sénateur démocrate de l’État du Maine - a pressé le président Bill Clinton, malgré les énergiques objections britanniques, d’accorder un visa US à Gerry Adams, dirigeant du Sinn Fein. M. Mitchell a écrit par la suite qu’il estimait que grâce au visa, M. Adams « pourrait persuader l’IRA de déclarer un cessez-le-feu et le Sinn Fein pourrait commencer des négociations politiques complètes ». En tant que médiateur, M. Mitchell a insisté pour qu’un cessez-le-feu s’applique à toutes les parties de façon égale, pas uniquement à l’IRA.
Le conflit irlandais et celui du Moyen-Orient occupent une place importante dans la politique intérieure des USA, et pourtant ceux-ci les ont traités de manière très différente. Les USA ont permis au lobby irlandais - étasunien d’aider à infléchir la politique vers le côté le plus faible : le gouvernement irlandais de Dublin et le Sinn Fein ainsi que les autres partis nationalistes du nord. Parfois, les USA ont exercé de fortes pressions sur le gouvernement britannique pour aplanir le terrain afin que les négociations puissent aboutir à un accord ralliant les suffrages. Par contre, le gouvernement US a laissé le lobby israélien faire pencher la balance du soutien US en faveur de la partie la plus forte des deux : Israël.
Cette disparité n’a pas manqué d’être relevée par ceux qui ont connu de première main les pourparlers irlandais. Dans une lettre adressée en 2009 au journal The Times, plusieurs négociateurs britanniques et irlandais ( notamment John Hume, qui a partagé le prix Nobel de la paix pour l’accord de Belfast) ont critiqué les exigences unilatérales imposées uniquement au Hamas. « Faire participer le Hamas » écrivaient les négociateurs « n’équivaut pas à approuver tacitement le terrorisme ou les attaques contre les civils. En fait c’est une condition préalable à la sécurité et à la négociation d’un accord réalisable ».
Que les entretiens de paix reprennent sans qu’il y ait d’engagement de la part des Israéliens de geler la construction de colonies est une autre victoire significative pour le lobby et le gouvernement israéliens. Israël peut ainsi se faire passer pour un artisan de la paix tout en ne changeant rien à ses opérations.
Quant à M. Mitchell, depuis qu’il a été nommé envoyé au Moyen-Orient, il a eu jusqu’ici près de 600 journées d’échec. Aussi longtemps que les USA maintiennent la même approche désespérante, il peut s’attendre à beaucoup d’autres journées de ce genre.
Ali Abunimah est l’auteur de “One Country : A Bold Proposal to End the Israeli-Palestinian Impasse.”
Par Ali Abunimah :
(JPG)
Ali Abunimah
29 août 2010 - New York Times - Cet article peut être consulté ici :
http://www.nytimes.com/2010/08/29/o...
Traduction : Anne-Marie Goossens
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"Si la colonisation reprend, nous quitterons les négociations"

Figure historique de l’OLP, Nabil Chaath participera, en tant que membre de la délégation palestinienne, aux premières discussions directes avec Israël depuis 2008, qui s’ouvrent à Washington le 2 septembre.
Jeune Afrique  : Dans quel état d’esprit abordez-vous la reprise des négociations  ?
Nabil Chaath  : Nous n’allons pas à Washington contraints et forcés. Si les Israéliens affichent une attitude positive, nous ferons tout pour faire avancer la paix. Mais nos chances d’obtenir quelque chose lors de ce sommet sont minces. Ce qui nous importe, c’est la reconduction du gel de la colonisation après le 26 septembre. Si le gouvernement de Benyamin Netanyahou décide de le lever, nous ne trahirons pas nos aspirations et celles du peuple palestinien. Il n’y aura aucun compromis possible  : nous quitterons la table des négociations.
Malgré les pourparlers indirects, les Palestiniens n’ont obtenu aucune garantie sur l’arrêt de la colonisation…
Israël a totalement saboté ces pourparlers indirects. Nous avons été les seuls à avoir eu de véritables échanges de points de vue avec l’émissaire américain George Mitchell. À aucun moment les Israéliens ne nous ont fait parvenir une proposition. Nous avons quand même accepté de reprendre les négociations directes, car le gel de la colonisation est toujours en vigueur. Les discussions qui s’ouvrent à Washington sont un test.
Le Premier ministre israélien a déjà émis plusieurs conditions à la création d’un État palestinien…
Cela fait partie du petit jeu des Israéliens. Ils souhaitent une reprise du dialogue sans conditions préalables, mais nous imposent déjà leur vision sur le tracé des frontières, les aspects sécuritaires et le caractère juif de l’État ­d’Israël. Je veux leur rappeler qu’il s’agit de négociations de paix entre une force occupante et une population occupée. Seules les résolutions internationales devront déterminer la forme de notre futur État.
Quelle est votre position sur Jérusalem  ?
Les Israéliens doivent se retirer de la partie est de la ville pour nous permettre d’y établir notre capitale. J’ai conscience de la difficulté d’une telle entreprise, car la présence juive est de plus en plus importante dans les quartiers arabes. Mais les Israéliens ont la capacité de satisfaire cette exigence, comme l’a prouvé leur désengagement de la bande de Gaza, en 2005.
Partagez-vous l’optimisme de Hillary Clinton, qui affirme qu’un accord de paix peut être obtenu dans un an  ?
Oui, un accord peut être conclu rapidement. Après tout, Netanyahou est l’instigateur des accords de Wye Plantation, en 1998, qui avaient abouti à un retrait partiel de Cisjordanie.
Souhaitez-vous que Barack Obama exerce de nouvelles pressions sur Israël  ?
Il est évident qu’Israël ne serait rien sans le soutien américain. C’est pour cette raison que les États-Unis ont un rôle clé et doivent tout faire pour parvenir à une solution équitable du conflit. J’ai confiance en Barack Obama pour qu’il mette fin à la colonisation et s’engage à faire reconnaître nos droits.
Quel est le sens de la participation de la Jordanie et de l’Égypte aux discussions qui s’ouvrent à Washington  ?
La présence de Hosni Moubarak et du roi Abdallah II doit être perçue comme un geste de soutien en faveur des Palestiniens. De leur côté, les Américains ont voulu lancer un signal fort en les conviant aux négociations. Cela prouve que la paix entre Israéliens et Palestiniens concerne toute la région.
01/09/2010 Par Propos recueillis à Ramallah par Maxime Perez

Les experts et le néophyte

publié le jeudi 2 septembre 2010
Gilles Paris

 
Se retrouvent ce soir (1 septembre) à Washington des professionnels israéliens et palestiniens du “processus de paix” et un néophyte, leur hôte.
Des deux délégations, la palestinienne est sans aucun doute la plus expérimentée : les hommes qui la composent sont en place à des titres divers pratiquement depuis les accords d’Oslo de 1993 (à l’époque, l’actuel chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, avait boudé la signature historique de la reconnaissance mutuelle de l’OLP et d’Israël, exaspéré que Yasser Arafat récupère à son seul profit le fruit de son travail mené de l’ombre.) Ne manque aujourd’hui qu’Ahmed Qoreï, qui fut par le passé le bras droit de M. Abbas. Yasser Abed Rabbo (co-signataire à titre individuel de l’initiative de Genève), Saeb Erekat, Nabil Shaath [1], Mohammed Shtayeh et l’influent autant que discret Akram Haniyéh, connaissent sur le bout des doigts les questions centrales de ce contentieux.
Côté israélien, M. Nétanyahou, marginalisé pendant une décennie par Ariel Sharon puis Ehoud Olmert, avait lui-aussi négocié avec les Palestiniens de 1996 à 1999 lorsqu’il était premier ministre : c’est lui qui ratifia en janvier 1997 le partage sensible de la ville palestinienne de Hébron, justifié par la présence de colons radicaux et d’un site historique et religieux partagé par les juifs et les musulmans. Il négocia également en octobre 1998 les accords de Wye destinés à relancer officiellement les accords dits de Oslo II (1995). Ces accords de Wye furent à nouveau relancés par les accords de Charm Al-Cheikh, en septembre 1999 par Ehoud Barak, alors premier ministre et actuel ministre de la défense israélien. Ils furent eux-mêmes interrompus par le passage direct aux discussions finales de Camp David, en juillet 2000, avec le même Ehoud Barak et les mêmes Palestiniens que dirigeait Yasser Arafat, un calcul qui s’avéra hasardeux.
Face à ces experts, Barack Obama est un néophyte : il n’a d’ailleurs pas encore effectué de visites sur place en tant que président des Etats-Unis et on peut raisonnablement penser que la convocation de Washington tient autant à des considérations de politique américaine (les midterms) que d’une dynamique de négociations. Un néophyte encore en place pour encore deux ans au minimum, ce dont ne sont assurés ni M. Nétanyahou, ni M. Abbas.
publié sur le blog du Monde "Guerre ou Paix" Liens hypertextes sur l’article source
ajout de note : C.

Ces Eglises qui boycottent les colonies

publié le jeudi 2 septembre 2010
Sarah Irving

 
Les Églises ont depuis longtemps été un point central du combat de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions). Avec le développement du mouvement BDS, plusieurs Églises à travers le monde se sont impliquées progressivement dans le mouvement de boycott, et les derniers mois ont été marqués par quelques gros succès pour BDS.
L’Église méthodiste anglicane avaient déjà voté il y a quelques années plusieurs résolutions concernant Israël. En 2006, explique le Dr Stephen Leah, un vote pour le désinvestissement des compagnies qui profitaient de l’occupation avait été accepté par une large majorité des méthodistes. D’autres résolutions ont été également prises, condamnant la politique d’Israël envers Gaza et incitant les fidèles de l’Église à défendre une paix juste.
En juin, Lean et sa collègue Nicola Jones, pasteur de l’Église méthodiste, ont été à l’origine d’un débat virulent dans les médias britanniques après avoir fait passer une résolution sur le boycott d’Israël aux membres de l’Église. "Depuis 2009 nous avions lancé un travail de recherche qui servirait à donner des bases aux résolutions de l’Église méthodiste concernant la Palestine" explique Leah.
Suite à ce rapport, une motion sur le boycott des produits en provenance des colonies a été ratifié par les méthodistes. Christine Elliott, la secrétaire des Affaires étrangères de l’Église, déclarait à la presse que "cette décision n’a pas été facile à prendre ; elle a vu le jour après plusieurs mois de recherche, après avoir été minutieusement réfléchie et finalement soumise au vote. Le but du boycott est de mettre un terme à l’existence de l’injustice. Cette campagne dénonce la colonisation, qui reste un obstacle à la paix dans cette région. Nous sommes toujours ouverts au dialogue avec les autres communautés religieuses et avec les pratiquants de différentes confessions. Nous restons profondément attachés aux relations que nous entretenons avec nos frères et sœurs d’autres religions et nous nous engageons dans l’écoute et la compréhension, c’est pour cela que nous agissons comme des porteurs d’espoir tous ensemble."
"De mon point de vue, nous devrions boycotter tous les produits venant d’Israël"confie Leah. "Mais nous avons eu un gros débat là dessus, comme vous pouvez l’imaginer, et plusieurs personnes se prononçaient pour le boycott des produits des colonies uniquement. Donc à l’heure actuelle, la ligne politique de notre Église consiste à boycotter uniquement ces biens. Cependant, d’autres méthodistes veulent s’engager plus loin dans la voix du boycott." Bien que l’Église méthodiste soit la seule en Grande-Bretagne à soutenir le boycott des produits des colonies, Leah croit que l’opinion publique, au sein d’autres communautés religieuses, particulièrement dans L’Église réformiste unifiée, se rallierait au boycott si elle avait accès à plus d’informations à propos de la colonisation en Cisjordanie.
La résolution votée par les méthodistes ne s’arrête pas au simple boycott des produits issus des colonies. Elle encourage également les membres de l’Église à s’instruire et s’informer sur la situation en Palestine, et à s’engager dans des initiatives de volontariat en Palestine, pour observer les violations répétées des Droits de l’Homme. Les documents officiels de l’Église qualifient maintenant les colonies "d’illégales", et les dirigeants de l’Église ont demandé des précisions sur l’origine des produits vendus dans les principales chaines de supermarchés. Selon un porte parole de l’Église, leur rapport devrait être publié prochainement et l’on peut déjà trouver sur leur site internet des informations concernant les entreprises et labels qui exportent ou importent des produits issus des colonies en Cisjordanie.
Les réactions au boycott.
Sans surprise, cette décision de l’Église méthodiste a déclenché une vague de protestations au Royaume-Uni. Le Conseil des Chrétiens et des Juifs, basé à Londres, a déclaré que cette résolution sur le boycott allait "blesser le peuple palestinien". Le Conseil des députés juifs et anglais a publié un communiqué, déclarant que le vote de cette motion symbolisait "une journée vraiment triste, dans les relations entre juifs et méthodistes mais aussi pour tout ceux qui voudraient voir de réels engagements dans la résolution du conflit israélo-palestinien. La Conférence des méthodistes a publié un rapport truffé d’erreurs historiques et de conceptions erronées sur la religion juive et la politique israélienne." Le communiqué a accusé l’Église d’être "grossière, insensible et mal informée". Le Conseil a déclaré mettre un terme à toutes relations avec les méthodistes tant qu’il n’y aura pas de changements dans leur position.
En Israël, on qualifie cet engagement de "menace au multiculturalisme qui se développe partout en Europe." Le Jerusalem Post a déclaré que les méthodistes étaient "une petite communauté en déclin" [l’Église méthodique à 330.000 membres au Royaume-Uni]. Robin Shepherd écrit dans un article du Jerusalem Post, intitulé "la banalité des démons méthodistes" : "si l’Église méthodiste lance une campagne de boycott contre Israël, laissons Israël répondre de manière appropriée ; empêchons leurs représentants de rentrer en Israël, renvoyons leurs missionnaires, bloquons leurs financements, fermons leurs bureaux et taxons leurs églises. Si ils veulent la guerre, ils l’auront. Les agresseurs doivent payer le prix de leurs actions."
"Je pense que beaucoup de personnes s’attendaient à cela" a déclaré Leah, "la plus part des fidèles que je rencontre restent d’accord avec la position de l’Église. Ils disent que nous avons fait ce qui était juste." Leah cite des lettres du révérend Rob Hufton, membre de l’Église méthodiste, qui dénonce l’attitude d’Israël envers les mouvements pro-palestiniens ; attitude qui selon lui, est la vraie menace à l’interculturalité. Il critique la politique israélienne qui a transformé la Cisjordanie en "gruyère suisse". Il conclut en affirmant que "la situation est pire que ce que le rapport des méthodistes dénoncent. En tant qu’ Église, nous n’avons pas à nous excuser pour cela, et nous n’avons pas à subir ce genre de menaces."
Leah admet que les nombreux griefs que les méthodistes ont pu avoir avec des journaux sionistes comme le Jerusalem Post ou le Jewish Chronicles les font toujours quelque peu culpabiliser. Cependant, il est très enthousiaste quant au soutien apporté par diverses associations juives anti-sionistes, ainsi que sur les possibilités de dialogue désormais possible avec la communauté musulmane britannique. "Je pense que le plus important pour les méthodistes est de ne pas perdre courage face aux attaques de nos détracteurs et de continuer le combat contre l’injustice."
Derrière les attaques quasi hystérique de la communauté sioniste, se cache en réalité la peur de voir à quel point la campagne BDS se développe ses dernières années. La décision de l’Église méthodiste pourrait entrainer d’autres communautés religieuses à s’opposer publiquement à la politique israélienne. Malgré les commentaires du Jerusalem Post sur la marginalité de ce mouvement, une semaine après la déclaration des méthodistes, l’Église d’Angleterre, la plus grande Église protestante du Royaume-Uni, condamnait publiquement l’entreprise française Véolia pour sa participation au projet de tramway dans Jérusalem. "Une fois construit, le tramway renforcera la domination d’Israël sur les territoires occupés de Jérusalem-est et rapprochera les colonies de l’État d’Israël."
Des Églises australiennes et américaines s’engagent également en faveur du peuple palestinien.
En Australie, le Conseil National des Églises a également voté une motion fin juillet, de soutien au boycott des produits issus des colonies en Cisjordanie. Le Conseil a déclaré que le boycott des biens en provenance des colonies aiderait à "l’émancipation du peuple [palestinien] face aux injustices dont il est victime" et participerait à l’élaboration d’une paix "juste et définitive". Ce Conseil représente la majorité des Églises catholiques et anglicanes d’Australie.
Face à cela, des groupes de sionistes australiens, ont réagi avec colère en dénonçant ce boycott des "juifs de Cisjordanie". Robert Goot, président du Conseil Exécutif des Juifs Australiens a violemment condamné cette décision qui pour lui "fait revivre chez les juifs australiens des moments très douloureux, liés aux évènements du siècle précédent en Europe, quand les Eglises autorisèrent la répression contre le peuple juif."
Sans aller aussi loin que les Églises britanniques et australiennes, l’Église presbytérienne aux États-Unis, qui représentent plus de deux millions de croyants, a voté plusieurs résolutions en juillet en faveur du peuple palestinien. Durant l’Assemblée Générale, 82% des membres ont voté pour une résolution appelant à "la fin de l’occupation des territoires palestiniens" (affirmant également le droit pour Israël d’être reconnu et d’exister en tant que pays souverain). Les résolutions votées se prononcent également en faveur du "gel immédiat des colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-est". L’Assemblée Générale a aussi critiqué l’entreprise Caterpillar pour les profits qu’elle réalise en Israël, allant à l’encontre de tous principes moraux et chrétiens. Les investissements de Caterpillar sont accusés de se faire au détriment d’une paix juste et durable et l’entreprise est appelée à s’engager dans le respect des Droits de l’Homme. Cependant, l’Église presbytérienne ne s’est pas engagé pour le boycott.
Publié par Electronic Intifada :

« Pourquoi il faut négocier avec le Hamas »

publié le jeudi 2 septembre 2010
Michael Blum

 
Un colon, journaliste, explique pourquoi il pense qu’il faut parler avec le Hamas
« Alors qu’Israël s’apprête à reprendre des pourparlers avec l’Autorité palestinienne sous l’égide de l’administration américaine, on est en droit de se demander si ces négociations ont une chance de mener à la création d’un état palestinien. La réponse est claire comme de l’eau de roche, il n’y a aucune chance que le dialogue entre Abbas et Netanyahou puisse contribuer à changer véritablement la situation dans la région, tant que la bande de Gaza est sous le contrôle du Hamas avec lequel il n’y aucun dialogue.
A l’heure actuelle, le Hamas et le Fatah n’arrivent pas véritablement à s’entendre pour former un gouvernement d’union nationale et quand Mahmoud Abbas qui a repoussé la date des élections dans les Territoires palestiniens négocie avec Netanyahou, on est en droit de se demander au nom de qui il parle. Et puis, diront certains, si le Fatah est incapable de négocier avec le Hamas, comment demander à Israël de s’asseoir avec les islamistes qui appellent de leurs vœux la destruction de l’Etat d’Israël.
En Israël, il n’est pas question de négocier avec le Hamas, car on ne parle pas avec des terroristes, or en 1993, quand le gouvernement a accepté de reconnaître l’OLP et de s’asseoir à la même table de négociations qu’Arafat, les dirigeants de l’OLP n’étaient pas moins « terroristes » pour les Israéliens que le sont les dirigeants actuels du Hamas.
Le Hamas ne reconnaît pas l’existence d’Israël, affirment certains Israéliens, mais je me demande en quoi Israël, 62 ans après sa création, a besoin d’être reconnu par le Hamas ? Israël existe, et a gagné toutes les guerres contre ses voisins et en tant qu’Israélien, la reconnaissance du Hamas m’importe peu. Je suis en faveur d’un dialogue avec les véritables ennemis afin d’arriver à une paix durable dans la région. Parler avec le Hamas, c’est assurer qu’on négocie avec ceux qui apparemment dirigeront dans l’avenir l’ensemble des territoires palestiniens.
Je ne vois aucune différence fondamentale entre le Hamas qui refuse de reconnaître Israël et le Fatah qui refuse d’accepter le terme d’état juif auquel Binyamin Netanyahou tient tellement. On négocie avec le Hamas par l’intermédiaire de l’Egypte et du médiateur allemand pour l’échange de prisonniers contre Gilad Shalit, alors pourquoi ne pas poursuivre les négociations pour arriver à un modus vivendi dans la région ? Il faut négocier avec les islamistes du Hamas sur l’avenir de la bande de Gaza et des territoires palestiniens, sans faire de concessions risquant de mettre en péril l’avenir de l’Etat d’Israël, mais pour justement assurer un avenir meilleur aux Israéliens et aux Palestiniens. »
Co-auteur avec Claire Snegaroff de l’ouvrage de référence sur les colons, Michael Blum, journaliste franco-israélien ,réside lui-même à El’azar, une colonie de Cisjordanie. Au moment où les Etats-Unis tentent de relancer les pourparlers israélo-palestiniens, il nous explique pourquoi, selon lui, il est indispensable pour Israël de négocier avec le mouvement islamiste Hamas.
Publié par Médiapart

Le Hamas promet de continuer ses attaques en Cisjordanie

03/09/2010
Le Hamas a promis hier de poursuivre ses opérations anti-israéliennes en Cisjordanie malgré la vague d'arrestations de ses sympathisants dans ce territoire. « Les opérations de résistance continueront et ces actions ne parviendront pas à affaiblir la résistance ni à apporter la sécurité à l'occupation » israélienne, a déclaré Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement islamiste, lors d'une conférence de presse à Gaza.
Le Hamas, qui accuse Mahmoud Abbas et ses forces de sécurité de collusion avec « l'ennemi sioniste pour déraciner la résistance », a revendiqué deux « opérations héroïques » visant des colons, la première, mardi, qui a coûté la vie à quatre colons près de Hébron, et la seconde qui a fait deux blessés mercredi soir à l'est de Ramallah. Les attentats, bien qu'ils aient été commis en zone sous contrôle militaire israélien, écornent l'un des rares acquis tangibles de l'Autorité en Cisjordanie depuis trois ans : le retour de l'ordre. Le Hamas n'avait plus revendiqué d'attaque à partir de la Cisjordanie depuis février 2008. « Le véritable représentant du peuple palestinien, ce sont les forces de la résistance », a lancé M. Zouhri, opposé aux négociations de paix qu'ont engagées hier à Washington le président palestinien et le Premier ministre israélien sous les auspices du président Obama.
Si les attentats du Hamas en Cisjordanie ont visé des colons israéliens, leur véritable cible est plutôt l'Autorité palestinienne. En s'attaquant à des colons, incarnation des implantations juives qui compromettent la viabilité d'un futur État palestinien, le Hamas pointe le défaut de la cuirasse de l'Autorité palestinienne rivale, incapable d'arracher la garantie d'un gel de la colonisation pendant les négociations, estime le commentateur palestinien Daoud Kuttab. « C'est une façon pour le Hamas de dire : Nous existons et nous pouvons faire échouer des négociations dans lesquelles nous ne sommes pas impliqués », relève-t-il. Selon un autre expert palestinien, Abdelmajid Souilem, le Hamas veut « détruire les négociations directes et il est prêt à polariser encore un peu plus les Palestiniens, entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre ». Pour les éditorialistes israéliens, les attaques du Hamas renforcent la main de Benjamin Netanyahu face aux éventuelles pressions américaines, espérées par les Palestiniens, en faveur d'une reconduction de ce gel, décrété sur l'insistance de Washington fin 2009. Reconduction écartée, hier, par le bureau du Premier ministre israélien.

Offensive palestinienne et israélienne contre le Hamas
Qualifiant les attentats du Hamas de « contraires aux intérêts nationaux » palestiniens, l'Autorité a lancé une vague d'arrestations dans les zones autonomes de Cisjordanie sous son contrôle. La direction du Hamas à Gaza a fait état de l'arrestation de 550 de ses militants, sympathisants et membres de leurs familles par l'Autorité palestinienne, mais un haut responsable du mouvement en Cisjordanie a estimé leur nombre à environ 150. Mercredi soir, l'Autorité palestinienne avait accusé le Hamas de gonfler les chiffres pour « accentuer la pression sur le président Abbas et la délégation à Washington ». Un porte-parole des services de sécurité palestiniens, Adnane al-Damiri, avait également démenti à l'AFP toute arrestation de membres du Hamas à la suite de l'attentat de mardi soir, reconnaissant néanmoins que des militants du mouvement avaient reçu des « convocations lancées par les services de sécurité pour empêcher toute atteinte à l'ordre public ».
Un officier israélien s'est quant à lui félicité hier de la coopération entre l'armée israélienne et les services de sécurité palestiniens. « La coopération continue malgré ces attentats et elle a même atteint un niveau parmi les plus élevés depuis les accords d'Oslo en 1993 », a déclaré à l'AFP un officier de l'administration militaire israélienne en Cisjordanie.
Un autre militaire, le général Nitzan Alon, en poste en Cisjordanie a cependant averti à la radio militaire qu'il « pourrait y avoir d'autres attentats parallèlement à la relance du processus politique ». Le général Alon a par ailleurs rejeté les accusations lancées par les colons israéliens selon lesquels la levée de quelques barrages routiers décidée ces derniers mois par les autorités israéliennes en Cisjordanie en guise de « gestes de bonne volonté » envers l'Autorité palestinienne avait facilité l'organisation d'attentats. 
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P-O : les négociations directes sont relancées

03/09/2010
« Reconnaissez Israël comme l’État-nation du peuple juif », a demandé Netanyahu à Abbas, lors d’une conférence de presse, en présence d’Hillary Clinton. « Cessez complètement la colonisation et l’embargo à Gaza », lui a répondu le leader palestinien. Jim Young/Reuters
« Reconnaissez Israël comme l’État-nation du peuple juif », a demandé Netanyahu à Abbas, lors d’une conférence de presse, en présence d’Hillary Clinton. « Cessez complètement la colonisation et l’embargo à Gaza », lui a répondu le leader palestinien. Jim Young/Reuters 
Après vingt mois de rupture, les négociations directes israélo-palestiniennes ont officiellement repris hier à Washington, avec un tête-à-tête d'une heure trente entre Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahu. Des discussions qui ont abouti à un accord sur un calendrier de travail selon lequel les deux leaders doivent se retrouver toutes les deux semaines dans l'année qui vient pour travailler à l'établissement de la paix entre Israéliens et Palestiniens. Le Hamas, de son côté, a promis de poursuivre ses opérations anti-israéliennes en Cisjordanie.  
Le Palestinien Mahmoud Abbas et l'Israélien Benjamin Netanyahu se sont engagés hier à se rencontrer toutes les deux semaines dans l'année qui vient pour rechercher la paix au Proche-Orient, un premier résultat de la relance de leur dialogue direct soutenu par les États-Unis. Le président américain Barack Obama, qui travaille depuis son investiture à ces retrouvailles, s'est dit « encouragé » par l'attitude des deux dirigeants à Washington, lors de leurs premiers pourparlers de paix depuis 20 mois.
Après quelque 80 minutes de discussion chaperonnées par la secrétaire d'État Hillary Clinton, le Premier ministre d'Israël et le président de l'Autorité palestinienne se sont entretenus pendant 1h 30 en tête à tête, dans un bureau de Mme Clinton, sans conseillers ni traducteurs, a indiqué hier un responsable de la diplomatie américaine.
L'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, s'est adressé au même moment à la foule des journalistes. MM. Netanyahu et Abbas sont convenus de se retrouver les 14 et 15 septembre à Charm el-Cheikh, puis toutes les deux semaines, a rapporté M. Mitchell. Ils vont rechercher « un cadre d'accord » pour parvenir à la paix au Proche-Orient, a-t-il ajouté, refusant néanmoins d'entrer dans le détail des thèmes abordés. « L'objectif d'un accord cadre sera d'établir les compromis nécessaires, qui leur permettront de donner corps et de faire aboutir un traité global qui mettra fin au conflit, et établira une paix durable pour Israël et les Palestiniens. Notre but est de résoudre tous les sujets principaux de désaccord d'ici à un an », a-t-il rappelé. Le contenu des discussions, a-t-il ajouté, « doit être maintenu privé et traité avec la plus grande sensibilité ». Mais l'émissaire a admis que la réunion d'hier n'avait pas permis « une discussion en détail d'un sujet particulier ». Tout montre qu'il y a de très grandes divergences entre les parties, a-t-il encore estimé, citant notamment l'impact des opinions nationales. Pourtant, a insisté George Mitchell, « l'alternative (à la paix) pose des dangers bien plus grands (...) que les risques de rechercher une paix durable » : « Toute évaluation réaliste de l'intérêt des peuples israélien et palestinien montre qu'il vaut bien mieux pour eux vivre côte à côte en paix ».
En début de matinée, devant les caméras, M. Netanyahu a souligné qu'il y aurait « des concessions douloureuses des deux côtés ». « Reconnaissez Israël comme l'État-nation du peuple juif », a-t-il également demandé à Mahmoud Abbas. « Cessez complètement la colonisation et l'embargo à Gaza », lui a répondu ce dernier. Mercredi, le bureau de M. Netanyahu avait dit ne pas vouloir proroger le moratoire partiel sur les implantations juives en Cisjordanie et à Jérusalem-Est qui prend fin le 26 septembre.
Dans la soirée, un haut responsable palestinien a indiqué que les négociations directes cesseraient si Israël reprenait la colonisation.
Hier, réagissant aux attaques revendiquées par le Hamas et dont ils ont été la cible mardi et mercredi, des colons ont déjà commencé à bâtir une maison dans l'implantation de Beit Haggai, près de Hébron. Pour les Palestiniens, toute reprise des constructions signifierait la fin du dialogue.
Les deux hommes se sont néanmoins montrés solidaires face aux attaques perpétrées ces derniers jours en Cisjordanie par le Hamas, compté parmi « les ennemis de la paix ». À ce sujet, M. Mitchell a souligné que les deux dirigeants avaient condamné « toute forme de violence qui vise les civils innocents ». Souriants, MM. Abbas et Netanyahu se sont serré la main à l'issue de leur discours. Image insolite, Mahmoud Abbas a même levé le pouce en direction de Benjamin Netanyahu, en signe d'appréciation.
Le président Barack Obama avait prévenu mercredi soir, en recevant les protagonistes à dîner à la Maison-Blanche, que l'on n'était qu'au début d'un processus plein d'écueils, dans lequel « ni le succès ni l'échec ne sont garantis ». Il a néanmoins appelé les parties à saisir une « chance » qui, a-t-il insisté, ne se représenterait peut-être pas.
Quelles que soient ces bonnes volontés, le chantier est immense, les positions très éloignées sur la plupart des sujets. Les Palestiniens veulent fonder leur État sur l'ensemble des territoires occupés par Israël depuis 1967. Ils sont prêts à accepter des échanges, mais cela ne suffira pas à régler la question du statut de Jérusalem, ville dont Israël a annexé la partie orientale, et que l'État hébreu défend comme sa capitale indivisible. Les pourparlers devront également trouver une solution aux problèmes aussi épineux que la question des réfugiés, ou encore le partage de l'eau.

«Le processus de paix n’offre qu’une illusion»

Jeudi, 02 Septembre 2010 13:56
Meron Benvenisti, ex-adjoint au maire de Jérusalem, juge que la colonisation juive en Cisjordanie est irréversible et plaide pour une solution «binationale», au moment ou les dirigeants israélien et palestinien sont réunis à Washington
Hier soir, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas se sont réunis à la Maison-Blanche à l’initiative de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton. En activant la relance des pourparlers pour la paix au Proche-Orient, l’administration américaine a donné un an aux parties pour parvenir à un accord.
De son côté, le travailliste Meron Benvenisti, 76 ans, soutient depuis 30 ans que le mouvement de colonisation des territoires palestiniens est irréversible et qu’un «régime binational de fait» existe entre le fleuve Jourdain et la mer Méditerranée.
Hier soir, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas se sont réunis à la Maison-Blanche à l’initiative de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton. En activant la relance des pourparlers pour la paix au Proche-Orient, l’administration américaine a donné un an aux parties pour parvenir à un accord.
De son côté, le travailliste Meron Benvenisti, 76 ans, soutient depuis 30 ans que le mouvement de colonisation des territoires palestiniens est irréversible et qu’un «régime binational de fait» existe entre le fleuve Jourdain et la mer Méditerranée.
Deux Etats pour deux peuples: ce slogan est-il toujours pertinent?
Meron Benvenisti: Il n’y a pas de place pour deux Etats souverains et strictement égaux entre le Jourdain et la Méditerranée. La charge politique, sociale, culturelle et émotionnelle du conflit est tellement lourde qu’une division chirurgicale est impossible. Il ne s’agit pas de l’Alsace-Lorraine ici.
Il s’agit d’un conflit de cent trente ans, sur une terre que chacun des deux peuples considère comme sienne. La seule partition faisable, c’est une partition imposée par le dominant, donc forcément inégale. C’est ce dont rêve Benyamin Netanyahou: un agrégat de cantons ethniquement homogènes, à qui l’on donnerait le nom d’Etat, mais qui ne serait rien de plus qu’une réédition des bantoustans sud-africains.
– Vous supposez que le processus de paix est voué à l’échec?
– Le processus de paix perpétue le statu quo. Il n’offre pas de solution, il offre une illusion. Il entretient l’idée que nous sommes toujours au septième jour de la guerre des Six-Jours, que nous pouvons facilement revenir en arrière, comme si quarante-trois années ne s’étaient pas écoulées, comme si Israël n’avait pas investi des dizaines de milliards de dollars dans l’infrastructure des colonies. Parler d’occupation militaire en Cisjordanie, avec un demi-million de colons juifs, n’a pas de sens. Nous sommes confrontés à un régime binational de fait, avec une domination juive intégrale. Et la probabilité que ce régime se perpétue est beaucoup plus grande que la probabilité qu’il se termine.
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Shallah: Menacer Qods pourrait mettre en danger tout le monde

Jeudi, 02 Septembre 2010 22:16 
IRINN - " Les dangers qui menacent la noble Qods sont une question qui va au-delà des frontières palestiniennes, dangers qui pourraient mettre en danger le monde entier". C'est ce qu'a indiqué le secrétaire général du mouvement du Djihad islamique. " Les Palestiniens et la partie israélienne qui participent aux négociations directes, ne visent qu'à faire disparaître la Palestine", a précisé Ramadan Abdallah Shallah. Et de souligner: " Qods est la question de tous les épris de la liberté dans le monde entier, des Palestiniens, des musulmans et des Arabes doivent défendre les uns à côtés des autres le droit de l'Umma islamique envers la noble Qods. " La journée mondiale de Qods, qui est redevable à une initiative de l'Imam Khomeiny, est considérée comme un jour très importante pour les musulmans et les Arabes.", a-t-il souligné.  
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Obama : Les Etats-Unis soutiennent sans doute la sécurité d’Israël

[ 02/09/2010 - 09:45 ]
Washington- CPI
Le président américain, Barak Obama a renouvelé à la veille de la reprise des négociations directes entre les occupants israéliens et l’autorité de l’ex-président Mahmoud Abbas, ses promesses pour le soutien immuable de la sécurité d’Israël lors de ses propos en commentant l’opération d’héroïque de la résistance nationale à Al Khalil.
Lors de ses déclarations à l’issue de sa rencontre avec le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, le mercredi soir 1/9, Obama a insisté :  « Il faut qu’il soit très clair à tout le monde que les Etats-Unis soutiennent sans aucune doute la sécurité d’Israël, nous appuyons tous les efforts pour frapper les activités terroristes, notre message doit arriver à Hamas et tout ce qui profite de ces crimes de haine. Ces attentats nous empêchent plus à garantir la sécurité et la stabilité à
Israël et une paix durable et stable qui va modifier le parcours des peuples dans toutes la région », selon ses propos.
De son côté, Netanyahu a déclaré : « Le communiqué d’Obama exprime notre désir à combattre le terrorisme. Nos négociations étaient efficaces et sérieuses concernant nos tentatives pour la réalisation de la paix. Elles se sont concentrées sur la nécessité des arrangements sécuritaires pour faire face à ces attentats terroristes », selon ses allocutions.
Il est à noter que la direction de la maison blanche avait renoncé à son appel de l’importance du gel de colonialisme avant toute reprise des négociations directes, pressant sur Abbas et l’obligeant d’agir favorablement à la reprise du processus des négociations directes, ainsi d’adoptant la prévision de l’entité sioniste du conflit dans la région du Moyen-orient.

Des colons sionistes commencent à construire un avant-poste colonial près d'al Khalil

[ 02/09/2010 - 10:13 ]
Al Khalil – CPI
Des centaines de colons sionistes ont commencé, mercredi soir 1/9, à construire un nouvel avant-poste colonial sur les terres agricoles du village d'al-Bouk'a à l'est de la ville d'al Khalil (Hébron) au sud de la Cisjordanie.
Mourai Jaber, l'un des habitants du village a déclaré au correspondant de l'agence des nouvelles "Safa" que de nombreux extrémistes sionistes ont envahi le village durant la soirée de mercredi, apportant plusieurs quantités de ciment, sol, bois et des réservoirs d'eau en vue d'entamer la construction d'un avant-poste colonial sur une zone de montagne au côté est du village.
Il a ajouté que cette zone appartient au citoyen Abdul-Jawad Jaber et sa superficie est estimée à des centaines de dunums.
Il a poursuivi que les citoyens vivent dans un état de peur et d'attente, et veulent rester sur les montagnes en crainte des agressions des colons sionistes.