mercredi 2 juin 2010

La Russie et l'UE exigent une enquête générale sur le crime israélien contre les activistes internationaux de la flotte de la liberté

01 Juin 2010
Rostov-on-Don (Russie) /  La Russie et l'Union Européenne ont appelé à l'ouverture d'une enquête générale sur la piraterie commise par Israël contre la flotte transportant des assistances humanitaires au secteur de Gaza.
Dans une déclaration conjointe publiée au terme du Sommet Russie-UE à Rostov-on-Don (Sud de la Russie), le ministre russe des affaires étrangères, M. Serguei Lavrov, et la responsable de la politique étrangères de l'UE, Mme Catherine Ashton, exprimant leur regret pour les victimes de l'agression israélienne contre la flotte de la liberté, ont exigé une enquête générale et impartiale et appelé à l'ouverture des passages vers Gaza pour permettre l'acheminement des assistances aux Gazaouis.
Colère, indignation et condamnation mondiales
La violation ouverte hier par Israël de la loi internationale en agressant la flotte de la liberté qui portaient des activistes civils en route pour apporter des assistances humanitaires à la population de Gaza sous le siège israélien serré depuis quatre ans environ, a soulevé le monde qui n'avait pas encore vu de pareil.
La chef de la gauche socialiste norvégien, ministre de l'éducation, Mme Kristin Halvorsen, a appelé, dans un entretien au journal Dagbladet, à un embargo sur le commerce d'armes avec Israël en riposte à l'agression israélienne contre la flotte de la liberté.
Les manifestations de colère, d'indignation et de condamnation avaient englobé toutes les régions du monde, et le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a appelé à une réunion extraordinaire cet après-midi, à la demande de la Ligue Arabe et l'Organisation de la conférence islamique, pour discuter de la question.
A Genève, des centaines ont manifesté devant le siège des Nations Unies, portant les drapeaux palestiniens et turcs et des pancartes réclamant la condamnation d'Israël pour crimes de guerre et d'autres rappelant les crimes d'Israël "qui avait tué /1600/ Palestiniens lors de son agression sur Gaza, et 19 activistes pacifistes hier".  
De même, nombre d'Australiens ont manifesté devant l'ambassade israélien à Canberra protestant contre l'agression israélienne sur la flotte de la liberté.
L'agence d'informations Xinhua a indiqué que les manifestants ont condamné l'agression israélienne contre la flotte et exigé une fin immédiate de l'occupation israélienne.
D'autres manifestations avaient eu lieu en Finlande et en Indonésie, condamnant vivement l'agression israélienne contre une flotte apportant des assistances aux assiégés de Gaza.
Les manifestants indonésiens, tous en blanc, ont réclamé la condamnation d'Israël et exigé de l'organisation des Nations Unies des mesures sévères contre Israël. Le ministre finlandais des affaires étrangères a appelé à l'ouverture des passages pour permettre l'entrée des assistances à Gaza, tandis que le ministère indonésien des affaires étrangères s'est indigné devant l'attaque des navires de la flotte de la liberté dans les eaux internationales.
Le ministre indonésien des affaires étrangères trouve que le blocus imposé à Gaza est en soi une violation de la loi internationale.
Le ministre turc des affaires étrangères: La Turquie tient à une enquête internationale
Le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davotoglu, a affirmé, lui, que la Turquie exigerait d'Israël des comptes pour son agression contre la flotte de la liberté, insistant, dans un entretien à la chaîne de télévision satellitaire al-Jazira, que son pays tient à une enquête internationale sur cette agression et à ce qu'Israël dédommage les victimes.
Des Turcs vivant à Gaza, interviewés par la chaîne de télévision al-Aqsa, ont qualifié "crime n'ayant pas de précédent dans l'histoire" l'agression israélienne contre la flotte de la liberté, exigeant que ce crime ne passe pas sous silence, "le sang des Turcs et des Palestiniens est cher", insistent-t-ils. 
Gh.H.
http://www.sana.sy/fra/55/2010/06/01/291022.htm