jeudi 3 décembre 2009

Tzipi Livni au ministre suédois des Affaires étrangères : Stoppez l’initiative sur le changement de statut de Jérusalem

Barak Ravid – Haaretz

Le chef de l’opposition, Tzipi Livni, s’est mobilisée hier pour freiner l’initiative suédoise qui prévoit de modifier le statut de la ville et de déclarer Jérusalem-est comme capitale de la Palestine. Dans une lettre adressée hier au ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt, Mme Livni l’appelle à retirer cette proposition de l’ordre du jour. Entre temps, une réunion supplémentaire se tiendra aujourd’hui à Bruxelles suite aux désaccords qui sont apparus avant-hier entre les Etats de l’Union européenne concernant la proposition suédoise.

Dans sa lettre au chef de la diplomatie suédoise, Tzipi Livni fait part de son inquiétude face à l’initiative qui vise à modifier le statut de Jérusalem. « Cette démarche est perçue comme une tentative de fixer d’avance les résultats des négociations sur un sujet extrêmement sensible de l’accord permanent. Je vous demande prestement de vous abstenir d’adopter une quelconque position concernant Jérusalem. J’estime que les parties doivent reprendre les négociations là où elles ont été interrompues à l’époque où je menais les pourparlers et toute tentative de dicter d’avance le résultat des négociations sur le statut de Jérusalem serait un acte contre-productif et une erreur », écrit-elle.

Le ministère des Affaires étrangères a publié hier une vive réaction à la démarche suédoise qui, selon lui, « porte atteinte à la capacité de l’Union européenne de prendre part au processus diplomatique et de devenir un médiateur significatif entre Israël et les Palestiniens ».

Avant hier s’est tenue à Bruxelles une première réunion concernant l’initiative suédoise. Selon des diplomates européens, cette réunion a donné lieu à un débat très vif sur la question de Jérusalem, qui a mené à un clivage entre les vingt-sept. Suite à ces désaccords, une nouvelle réunion entre ambassadeurs se tiendra aujourd’hui pour tenter de parvenir à un texte accepté par tous. Les représentants français à la réunion d’avant-hier ont fait savoir qu’ils ne soutiennent pas la proposition suédoise et réclament que la décision affirme que « Jérusalem sera la capitale des deux Etats » et non que « Jérusalem-est sera la capitale de la Palestine ». Les Français ont souligné la nécessité de ne pas décider d’avance des résultats des négociations et que c’est à Israël et à l’Autorité palestinienne de parvenir à un accord à ce sujet. La Roumanie, l’Autriche, la Grèce, la Pologne et la Slovénie se sont ralliées à la position française. La République tchèque, la Hongrie et le Danemark ont eux aussi fait part de leur opposition au texte suédois et ont réclamé que le terme « Palestine » soit remplacé par « Etat palestinien ».

Netanyahu : le gel de la construction est « occasionnel »

Maya Bengal, Rotem Séla, Roï Sharon et Amir Buhbut – Maariv

Après que les inspecteurs de l’Administration civile qui se sont rendus dans les colonies pour distribuer les ordres concernant le gel de la construction se sont heurtés à une vive résistance de la part des colons, le Premier ministre Binyamin Netanyahu a tenté hier de calmer les esprits, soulignant que la décision de geler la construction dans les territoires pendant dix mois était « occasionnelle » et ne se répétera pas.

S’exprimant lors d’une conférence économique, M. Netanyahu a souligné que la décision du cabinet concernant le gel ne concerne pas les cinq mille logements qui ont déjà été approuvés ou dont la construction a déjà commencé. « Cette décision n’est pas facile, ni pour moi ni pour les habitants de la Judée et Samarie, qui font partie intégrante de notre peuple », a déclaré le Premier ministre.

Plus tard dans la journée, on a appris ce qui a motivé cette déclaration de M. Netanyahu. En effet, hier, après l’annulation de la rencontre entre les représentants des colons et le Premier ministre, en raison de la maladie de ce dernier, plusieurs responsables du bureau du Premier ministre ont rencontré à la Knesset les dirigeants des colons. Les colons ont confié à ces hauts fonctionnaires qu’ils ne croient pas que le gel prendra fin au terme de la période de dix mois décrétée par le cabinet restreint de sécurité et qu’à leur avis, l’annonce israélienne ne fera qu’accroître les pressions américaines au cours de l’année prochaine. Ces propos ont été rapportés au Premier ministre Netanyahu qui en a été choqué. Selon un responsable de son cabinet, c’est la raison pour laquelle M. Netanyahu a décidé d’ajouter à son discours une déclaration politique dans laquelle il affirme que la construction dans les colonies reprendra à la fin des dix mois.

Par ailleurs, les frictions hier entre inspecteurs et colons ne se sont pas limitées à la colonie de Kiryat-Arba, près de Hébron. Des colons de Karneï Shomron, de Revava et de Shaveï Shomron ont également encerclé les inspecteurs et leurs véhicules, exigeant d’eux qu’ils quittent les lieux. Plus tard, une centaine d’habitants de Kedoumim, dont le maire de la colonie, ont barré la voie d’accès à la localité. Le Conseil de Judée et Samarie a lui fait part de son soutien aux habitants et aux maires, les appelant à empêcher l’entrée des inspecteurs dans les localités, sans toutefois avoir recours à la violence.

http://ambafrance-il.org/spip.php?article7346

Gel de la colonisation: la tension monte (déjà) entre colons et vérificateurs

02 décembre 2009
Les opposants au gel de la colonisation décrété pour dix mois (et à l’exclusion de Jérusalem-Est) par le premier ministre Benyamin Nétanyahou tiennent-ils leur héros? Moins d’une semaine après cette annonce, le maire de Beit Arieh, Avi Naïm, a été arrêté mercredi 2 décembre après des affrontements avec les forces de sécurité qui accompagnaient des inspecteurs chargés de vérifier l’application de cette décision.

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M. Nétanyahou a pourtant jeté du lest en déclarant que la période de 10 mois vaudrait une fois pour toute (vu la réaction négative des Palestiniens, le premier ministre ne prend pas de risques.)

De son côté, l’organisation pacifiste Shalom Arshav ajoute un nouvel élément au dossier déjà sérieusement complexe de ce gel. Selon ses informations, de faux débuts de travaux se seraient multipliés au cours des dernières semaines en Cisjordanie avec pour objectif d’anticiper le gel de la construction, puisqu’il ne vaut que pour les projets qui n’ont pas encore été sortis des cartons.

http://israelpalestine.blog.lemonde.fr/

Un coup de dés désespéré...

mercredi 2 décembre 2009 - 06h:21

Ben White - The Electronic Intifada

L’unilatéralisme supposé des chefs de l’Autorité palestinienne et de l’OLP, apparaît plus comme un coup de dés désespéré d’un régime en voie de disparition plutôt que la première étape d’une audacieuse nouvelle voie, écrit Ben White.

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Mahmoud Abbas [à g.] et Salam Fayyad jouant à la comédie du pouvoir ...

Il y a trente ans, le ministre Ariel Sharon déclarait aux membres de la Knesset que pendant qu’ils « criaient » au sujet des colonies, « nous posons un autre raccordement de réseau, un autre kilomètre de route et nous construisons une autre maison. » Les gouvernements israéliens successifs ont repris à leur compte le point de vue du premier ministre fondateur David Ben-Gourion selon quoi la condition sine qua non « pour discuter avec les Arabes » était « d’établir un important fait accompli juif dans ce pays. »

Et pourtant aujourd’hui on parle de « l’unilatéralisme » palestinien. Cecla a commencé avec l’annonce en août par le premier ministre [nommé] de l’Autorité palestinienne [AP], Salam Fayyad, d’un plan sur deux ans pour construire un État, mais avec un crescendo durant ces dernières semaines. Le plan de Fayyad est toujours sur la table, et bien qu’il ait souligné que l’accent est mis sur le renforcement institutionnel, certains articles ont établit un lien entre cette initiative et une déclaration unilatérale d’indépendance.

Fayyad lui-même à distancé son propre plan de la « menace » qui a principalement fait la une des journaux, à la suite de déclarations de hauts responsables de l’Organisation de Libération de la Palestine [OLP] et de l’Autorité palestinienne.

C’est cette proposition présumée de la direction palestinienne de déclarer un État en Cisjordanie et dans la bande de Gaza qui provoque des remous. Le négociateur palestinien Saeb Erekat a souligné que ce qui est mis en avant n’est pas une simple déclaration unilatérale pour un Etat, mais plutôt l’idée d’aller devant le Conseil de sécurité des Nations unies pour demander la reconnaissance d’un Etat [palestinien] dans les territoires occupés.

La suggestion d’une mesure unilatérale palestinienne a été accueillie avec du mépris et réactions de colère par des responsables israéliens. Le premier ministre Benjamin Netanyahu lui-même a lancé un avertissement, disant qu’il y aurait « des mesures unilatérales du côté d’Israël » [ce qui a bien sûr peu de sens, étant donné l’unilatéralisme quotidien de l’occupation israélienne, les démolitions de maison et l’expansion des colonies]. D’autres ministres ont parlé d’arrêter de retourner à l’Autorité palestinienne les recettes fiscales palestiniennes collectées via Israël, de mettre en place plus de checkpoints en Cisjordanie et en annexant des blocs de colonies.

Le plan a également été critiqué par le Hamas, les sénateurs des États-Unis et l’Union Européenne, avec cette dernière décrivant une telle démarche pour l’indépendance comme « prématurée ». Ces réactions négatives ne semblent pas avoir déconcerté l’ex-président Mahmoud Abbas et M. Erekat, même si, compte tenu de cette opposition, il est difficile de voir comment cela pourrait s’avérer plus efficace que la symbolique proclamation d’un Etat par l’OLP en 1988.

Pourtant déclarer un Etat est une démarche qui ne peut être que « unilatérale » a-t-il été dit. Une autre étape, liée à la précédente, étape a été discutée est de se débarrasser complètement de l’Autorité palestinienne. Cela a été suggéré par certains Palestiniens depuis un certain temps maintenant [avec plus ou moins de sincérité], confirmant cette appréciation par le politologue Nathan Brown selon laquelle l’Autorité palestinienne n’est « pas une autorité ni palestinienne, » mais plutôt « un protectorat parrainé et en partie financé au niveau international, administrant des villes et villages de Palestine ».

A présent, la perspective de l’effondrement de l’Autorité palestinienne a été envisagée parmi les dirigeants palestiniens à cause de la paralysie du processus de paix. Comme la déclaration unilatérale d’un Etat, cela a été considéré par beaucoup comme une tactique d’Abbas et de son clan visant à pousser l’administration américaine à exercer une pression sur Israël. Malgré les démentis par M. Erekat et ses colllègues disant que personne n’a vraiment appelé à dissoudre l’Autorité palestinienne, il y a eu suffisament pour que certains analystes comme Dror Bar- Yosef de l’Institut Adelson, pense à l’avenir et imagine les conséquences possibles, à savoir « une nouvelle intifada et l’appel à une solution à un Etat » [« Les bases d’une troisième intifada sont déjà posées, » - The Jerusalem Post, 15 Novembre 2009].

L’idée d’abandonner purement et simplement la solution à deux-États en faveur d’une formule d’un Etat binational a aussi gagné du terrain, un certain nombre de Palestiniens quelques « de l’intérieur » la faisant apparître comme une possibilité. Saeb Erekat, par exemple, a déclaré aux journalistes au début de Novembre que « d’autres options » dont une « solution à un seul Etat » devrait être envisagées, étant donné l’impossibilité de créer un Etat palestinien dans les territoires occupés [en 1967].

La discussion de la solution à un Etat fait maintenant partie du discours dominant des commentateurs et journalistes en partie en reflet de la façon dont elle est aujourd’hui invoquée par une variété d’officiels. Le ministre israélien de la défense Ehud Barak, par exemple, parlait de comment, sans un accord de paix, il y aura « une augmentation progressive de l’exigence d’un Etat bi-national », une « menace » qu’il estime ne pas devoir être sous-estimée [« Le Fatah considère la possibilité de revenir à la guerre populaire », Ynet, 7 Novembre 2009]. Mais les dirigeants actuels de l’OLP/AP, attachés à la solution à deux États et dont les postes sont largement dépendants du soutien des sponsors internationaux du processus de paix, sont peu susceptibles d’adopter un tel changement de cap car ils devraient alors retourner à la résistance.

Bien que l’accent soit mis sur les stratégies palestinienne concernant le processus de paix, d’autres importantes évolutions « unilatérales » sont en cours. Le Washington Post a rapporté le 21 Novembre que l’OLP cherche à maintenir Mahmoud Abbas au pouvoir avec la possibilité d’un transfert des pouvoirs du Conseil législatif palestinien au profit du propre Conseil Central de l’OLP. C’est le type actuel d’ « unilatéralisme » favorisé par trop de chefs palestiniens : un geste qui est tout à fait partisan, une tactiqque antidémocratique, résultant de la volonté de garder la même minorité au leviers de commande et de marginaliser le Hamas, sous le prétexte d’éviter une soi -disant « crise constitutionnelle ».

L’unilatéralisme israélien a toujours mis l’accent sur la création de « faits accomplis sur le terrain » : les colonies, l’expropriation des terres, le mur en Cisjordanie, la colonisation de Jérusalem-Est. Il existe de nombreuses stratégies unilatérales palestiniennes ayant comme mérite : une nouvelle réflexion sur la dynamique résistance/négociations, la mobilisation des énergies créatrices de la résistance populaire sur le terrain, suite à d’importantes victoires comme la Cour internationale de Justice et son avis consultatif demandant le démantèlement du mur, l’adoption et l’extension de la campagne internationale pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions [ http://www.bdsmovement.net/" style="color: rgb(0, 0, 0); text-decoration: none; ">1], et la dissolution de l’Autorité palestinienne tout en menant une réforme radicale de l’OLP.

Mais « l’unilatéralisme » palestinien qui fait ces nouvelles récentes est plus qu’un jeu de politique politicienne - et un jeu dangereux. Abbas pourrait être désireux de pousser la proposition de création unilatérale d’un État avec la reconnaissance du Conseil de sécurité afin de saper le propre « Plan à deux Ans de Fayya », vu ses craintes que les États-Unis aient déjà désigné M. Abbas Fayyad pour le remplacer, comme Abbas lui-même avait été « habilité » par les États-Unis à mettre à l’écart le défunt dirigeant palestinien Yasser Arafat. Certes, Abbas craint plus de contrarier les Etats-Unis que son propre peuple. C’est en effet une période de transition, mais l’unilatéralisme supposé des chefs de l’Autorité palestinienne et de l’OLP, apparaît plus comme un coup de dés désespéré d’un régime en voie de disparition plutôt que la première étape d’une audacieuse nouvelle voie.

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Ben White est journaliste indépendant, spécialisé sur la Palestine/Israël.
Son site : http://www.benwhite.org.uk, et son adresse : ben@benwhite.org.uk

24 novembre 2009 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction : Nazem

Comment des colons juifs écrasent un Palestinien blessé avec leur voiture

mercredi 2 décembre 2009 - 21h:53

Ma’an News Agency

La vidéo d’un amateur a choqué le monde ce mardi, montrant un colon juif passant avec sa voiture sur un Palestinien blessé dans une station d’essence à Hébron la semaine dernière.

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Extrait de la vidéo publiée sur Al Jazeera

Consultez la video sur le site Al jazeera

La victime, un homme non identifié, touché de plusieurs balles après qu’il ait, paraît-il, attaqué la station-service armé d’un couteau, apparaît dans cette vidéo choquante où un véhicule Mercedes passe sur lui, s’arrête, fait marche arrière et l’écrase une seconde fois.

La vidéo a été prise jeudi dernier, bien que dans les rapports des porte-parole militaires israéliens il n’ait jamais été fait mention de l’attaque du colon et qu’il soit uniquement dit que le Palestinien avait été blessé par balles.

Ce film montre quelques soldats se tenant tout près du lieu où l’agression se déroulait. Ceux qui accourent en direction du véhicule et semblent prendre les clefs de contact sont des colons israéliens armés.

Le Palestinien est couché sous la voiture et il hurlait, pendant que les colons extraient le conducteur de sa voiture. Puis l’homme reste sur le sol pendant quelques instants, silencieux, jusqu’à ce que un médecin, apparemment, s’approche de lui.

Selon Al-Jazeera, le Palestinien blessé a été emmené à l’hôpital dans un état critique, où les médecins l’ont opéré et ont jugé son état grave. L’israélien aurait été placé en résidence surveillée.

Un porte-parole militaire israélien a déclaré à Ma’an que, après que les deux Israéliens (un homme et une femme) aient été attaqués, un soldat a tiré et blessé le Palestinien qui a ensuite été transporté à l’hôpital Hadassah Ein Karem, à Jérusalem. Le porte-parole n’était pas en mesure de dire si le soldat était en service à ce moment-là. Des rapports plus récents disent que le soldat était de la brigade Kfir Nachshon et qu’il était juste « de passage » quand il a assisté à l’agression supposée et a tiré sur le Palestinien.

Jeudi le porte-parole de l’hôpital Yael Bosem-Levi, a déclaré que l’homme avait subi une opération chirurgicale pour blessures « graves », mais il n’a pas mentionné qu’il avait été écrasé et coincé sous une voiture.

Selon le Jerusalem Post, le conducteur de la voiture était David Mizrahi, un colon de la colonie de Kiyrat Arba et le mari de l’une des victimes présumées de l’attaque au couteau. Il serait maintenant assigné à résidence et pourrait passer en justice pour tentative d’assassinat [probabilité infime... N.d.T].

L’incident intervient alors que les tensions montent dans les colonies non directement autorisées par le gouvernement israélien - les colons promettant d’ignorer les ordres récents du gouvernement de geler temporairement la construction de bâtiments d’habitations [effet d’annonce sans grande implication - N.d.T]. Les soldats israéliens ont également manifesté une aversion croissante à réprimer le comportement de ces colons en Cisjordanie occupée, des milliers d’entre eux faisant connaître leur refus de prendre part à des missions qui impliqueraient l’expulsion de colons lorsque les tribunaux en décident ainsi.

L’automne dernier à Hébron, des dizaines de soldats ont été envoyés pour évacuer la maison Ar-Rajabi, à la suite de quoi des colons déchaînés venus de la colonie proche de Kyriat Arba ont abattu un Palestinien à bout portant. Personne n’a jamais été inculpé.

2 décembre 2009 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net

http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7732

Démissions et violences dans les rangs de l'armée de l'occupation israélienne

02/12/2009

Le directeur général du "ministère de l'armée israélienne" Benhas Boukhriss a informé le ministre à la "défense" Ehud Barack de sa décision de quitter son poste qu'il occupe depuis trois ans, sans fournir plus de détails.
Barack et Boukhriss se sont mis d'accord sur la date de la démission officielle, vers la mi-janvier, après que Barack aura désigné une autre personne à ce poste.
Par ailleurs, le chef d'Etat-major israélien Gabi Ashkenazi a fait état de la réduction du nombre de jeunes qui s'enrôlent dans l'armée, évoquant des "raisons démographiques".
Ashkenazi a mis en garde contre la décision des "juifs ultra-orthodoxes" et des jeunes des minorités de ne plus s'enrôler dans l'armée, ce qui signifie qu'un "petit nombre d'Israéliens s'y engageront après 20 ans".
Au cours d'un colloque tenu en présence de centaines de directeurs des lycées à Jérusalem occupée (Al Qods), le chef d'Etat-major a révélé que les manifestations de violence grandissantes dans les écoles sont aussi perceptibles dans
Pour sa part, le ministre de l'éducation et de la pédagogie Gédéon Saer a indiqué que l'un des objectifs du système pédagogique est "d'encourager l'enrôlement dans l'armée et d'effectuer le service militaire", faisant état d'un nouveau plan destiné pour les écoles, dont "le nombre des recrutés dans l'armée est relativement faible".

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=113591&language=fr

Communiqués de l'UJFP | COMMUNIQUE DE PRESSE - Pour diffusion immédiate

Un cri d'alerte de français juifs: Halte à la poltique du bouc émissaire!

L'UJFP a enregistré avec consternation le résultat du vote suisse contre les minarets.

Nous avons aussi entendu un ministre français Xavier Bertrand, expliquer que l'on pouvait construire des mosquées mais que les minarets pouvaient poser problème, sans doute comme les clochers comme chacun sait...

Avec le projet de loi contre la Burqa, l'annonce du débat sur l'identité nationale, ce que cherchent à provoquer les dirigeants politiques néo-libéraux en France et en Europe, c'est l 'accélération de la haine de l'autre, c'est à dire d'une minorité qui subit déjà un racisme grandissant, et sa désignation comme l'ennemi à éradiquer au sein de populations minées par la déréglementation, la crise sociale et la pauvreté.

Les Juifs ont souvent servi de bouc émissaire en Europe, dérivatif idéal de toutes les colères sociales. Il n'est pas acceptable pour nous de voir réenclencher l'infernale spirale du racisme et de la désignation à la vindicte "nationale" de millions de personnes en raison de leur religion ou leur appartenance culturelle, spirale qui caractérise les politiques racistes et conduit inéluctablement à la multiplication d'actes criminels envers les minorités visées.
Bureau National de l'UJFP le 02-12-09

L'aviation sioniste de la guerre lance des brochures en avertissant la population à Rafah.

[ 01/12/2009 - 11:54 ]
Rafah- CPI

L'aviation sioniste de la guerre a lancé lundi, le 30/11, une bombe portant des milliers de brochures en avertissant la population de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza.

Des sources locales ont affirmé au correspondant du centre palestinien d'information qu'un avion sioniste a lancé de milliers de brochures, en menaçant la population de Rafah que l'aviation sioniste va poursuivre ses raids aériens sur la ville de Rafah et le long de la région des tunnels.

Les sources ont souligné que la région a été évacuée en crainte des assauts criminels de l'aviation de l'occupation israélienne.

Les soldats israéliens mettent à nue les femmes palestiniennes allant visiter leurs captifs

[ 02/12/2009 - 00:51 ]
Gaza – CPI

Les captifs palestiniens de la prison israélienne du Néguev ont rendu leurs repas, hier lundi 30 novembre 2009. Ils protestaient conte les pratiques des autorités de l’occupation israélienne sur le barrage militaire d’Ofer.

Les nouvelles venant de la prison du Néguev parlent de protestations des captifs contre les agressions des soldats israéliens pratiquées contre leurs familles qui voulaient venir rendre visite aux leurs enfermés dans cette prison du Néguev.

Les captifs avaient été informés que les soldats israéliens sur le barrage militaire d’Ofer ont pratiqué l’inspection à nue contre les femmes et les filles. Ils ont également blessé le père du captif Achraf Al-Madloum.

La résistance palestinienne affronte une incursion sioniste, à l’est de la bande de Gaza

[ 01/12/2009 - 18:43 ]
Gaza – CPI

Les brigades du Martyr Abu Ali, la branche militaire du Front populaire pour la libération de la Palestine, ont déclaré leur responsabilité dans l’affrontement des forces israéliennes d'occupation qui avaient investi l’est et le nord de la bande de Gaza, hier soir, lundi 30 novembre 2009.

Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, les brigades confirment avoir visé avec une roquette une unité sioniste, à l’est de Jabalia, dans la zone Al-Wad. Elles répondaient aux obus tirés par l’armée israélienne.

Puis les brigades ont visé avec des roquettes une autre force israélienne qui avait pénétré dans la zone de Nahel Oz, à l’est de Gaza.

Enfin, les brigades confirment leur choix de résistance contre l’occupation israélienne, voulant faire face à ses mesures pratiquées contre le peuple palestinien.

Des colons sionistes s'emparent par force d'une maison palestinienne au quartier Cheikh Jarrah.

[ 02/12/2009 - 11:16 ]
Al Qods occupée- CPI

Un groupe de colons sionistes se sont emparés par la force le mardi 1/12, d'une maison palestinienne, située au quartier de Cheikh Jarrah, dans la ville sainte d'Al Qods occupée.

Les sources locales ont affirmé que les extrémistes sionistes en protection de l'armée occupante israélienne se sont emparés de la maison de la Palestinienne, Refka Al Kourde, au quartier de Cheikh Jarrah, à Al Qods occupée.

Les sources ont souligné que le tribunal sioniste a refusé une opposition de la famille Kourde, en précisant que les extrémistes appuyés par les soldats et la police sionistes, se sont saisis de la maison, après avoir expulser ses habitants palestiniens.

Il est à noter que la région de Cheikh Jarrah est régulièrement soumise aux assauts criminels des extrémistes sionistes qui se sont emparés dernièrement de 3 maisons en tentant de se saisir aussi de 25 autres.

Le ministère de la santé palestinien condamne l'arrestation sioniste des malades de Gaza.

[ 02/12/2009 - 11:20 ]
Gaza- CPI

Le ministère de la santé Palestinienne a condamné d'une manière plus ferme les pratiques oppressives et barbares de l'occupation au sein des équipes médicales et malades de la bande de Gaza.

"Le malade Ahmed Samir Moslim O'sfour ( 20 ans) a été arrêté sur le passage de Beit Hanoun, durant sa destination aux hôpitaux d'Al Qods occupée, à cause de son état sanitaire critique ", a souligné le ministère de la santé en précisant qu'il a été blessé lors d'un raid aérien sioniste, le 9/1/2009.

Lors d'une déclaration de presse le ministère a révélé, le mardi 1/12, que le blessé a reçu une autorisation d'aller se soigner à l'hôpital français, dans la ville occupée d'Al Qods, accompagné de son père, mais ils ont été mal traités sur le passage de Beit Hanoun, où les soldats sionistes les obligeaient à se mettre nus, en se saisissant de leurs identités et les documents du traitement du blessé, puis l'ont arrêté, le mercredi 25/11.

Le ministère de la santé a appelé toutes les institutions, les organisations qui s'occupent des droits de l'homme, des affaires judiciaires et sanitaires locales et internationales à condamner cet acte inhumain, barbare et raciste et de presser sur le gouvernement sioniste afin de libérer immédiatement le malade palestinien qui souffre d'une blessure très grave.

Al Bardawil: la propagande l'échange des captifs n'est que pour connaître la position du Hamas.

[ 02/12/2009 - 11:21 ]
Gaza- CPI

Le dirigeant du Hamas, Dr. Salah Al Bardawil a affirmé que toutes les nouvelles concernant l'opération d'échange des captifs ne sont qu'une propagande sioniste pour connaître la position du Hamas.

Al Bardawil a souligné le mardi 1/12, lors des déclarations de presse que le dossier des captifs est totalement fermé sous les mains des parties bien déterminées au Hamas et quiconque n'a le droit de prononcer un tel de ses détails.

"Toutes les renseignements concernant ce dossier ne sont que des ballons d'essai pour connaître la position du Hamas, ni plus ni moins", a ajouté le leader du Hamas.


Al Bardawil a refusé de commenter des nouvelles disant que le parquet général sioniste a décidé de libérer 980 captifs palestiniens en deux périodes à l'encontre du sergent Gilad Chalit.

Qassem : Dayton est le haut commissaire de la Palestine, les salaires servent l'occupation

[ 02/12/2009 - 14:45 ]
Ramallah - CPI

Le professeur des sciences politiques Abdel Sattar Qassem a qualifié le général américain Keith Dayton comme de haut commissaire de la Palestine qui la domine, et a critiqué les Etats-Unis qui versent beaucoup d'argent pour employer les Palestiniens dans des services sécuritaires afin de servir la sécurité de l'occupation et les intérêts des Etats-Unis

Qassem a souligné, lors d'une déclaration de presse, mardi 1/1, que Dayton emploie certains Palestiniens qui ne comprennent pas la situation et qui se sont soumis à des pressions économiques.

"On dois soutenir financièrement ces personnes, je ne peux pas demander aux gens qui ont des familles de les affamer", a-t-il souligné.

Il a ajouté : "Les Américains et les Européens ont toujours joué à ce jeu, gardant les Palestiniens sur le point de mourir de faim. Mais maintenant, les Palestiniens en Cisjordanie ont une situation différente, ils pensent qu'ils vont mourir de faim si les Américains et les Européens n'envoient pas leurs salaires".

Le spécialiste palestinien a insisté : "Mais je leurs dis : n'ayez pas peur, parce que l'Occident et l'occupation ne peuvent pas vous affamer, car cela va vraiment exposer la sécurité de l'occupation israélienne au risque. Elle sera obligée de faire des ouvertures pour nous apporter de l'argent et de la nourriture".

Qassem a rappelé que quand l'occupation a décidé de couper l'électricité et le gaz pendant quelques semaines en la Cisjordanie et à Gaza, la communauté internationale a commencé à protester contre la situation, ce qui a poussé l'occupation à se replier.

Le blocus continue à faire des dégâts dans la bande de Gaza

[ 03/12/2009 - 02:22 ]
Gaza – CPI

Des pleurs, des cris, des larmes. Mais l’injuste blocus continue depuis trois ans à faire des dégâts chez plus d’un million et demi de Palestiniens, dans la bande de Gaza. Le crime continue, sans que le monde ne réagisse pour faire quelque chose.

Le nombre de victimes ne ce cesse d’augmenter. Les habitants de la Bande sont privés des droits les plus simples. Ils sont même privés de médicaments. Puis ils sont interdits de quitter la Bande pour trouver le soin ailleurs.

Un nombre en augmentation

Le ministère de la santé a déclaré la mort d’Asaad Asfour, 51 ans, habitant du département de Khan Younes, au sud de la bande de Gaza. Il a perdu la vie, étant interdit de voyager pour soigner ses poumons malades.

Par la mort d’Asfour, le nombre de personnes quittant ce monde à cause du blocus a atteint les 364 victimes dont beaucoup de femmes et d’enfants.

Les points de passage fermés

Par ailleurs, un responsable palestinien dit que les autorités de l’occupation israélienne ne laissent entrer dans la bande de Gaza qu’un pour cent de ses besoins.

Seulement 44 produits pour le domaine du commerce et 26 produits dans le domaine de l’agriculture entrent dans la bande de Gaza.

Et la crise du gaz de cuisine recommence. Les réserves ne sont renouvelées depuis 25 jours.

Haniyeh appelle à briser le blocus

Pour sa part, Ismaël Haniyeh, premier ministre palestinien, s’est adressé, à plusieurs reprises, au monde entier pour briser le blocus imposé injustement sur la bande de Gaza. Ce blocus ne cesse de tuer des centaines de civils.

Haniyeh attire l’attention du président américain sur les caravanes venant de New York, qui représentent une preuve irréfutable du refus du peuple américain de cet injuste blocus israélien.

L’administration américaine d’Obama doit adopter l’avis de son peuple dont des rabbins.

Le peuple palestinien n’est en aucun cas contre les Juifs, il est contre l’occupation. Contre ce blocus qui est un crime, emprisonnant 1,5 millions d’hommes dans la grande prison à ciel ouvert qu’est la bande de Gaza.

Les Nations Unies

De son côté, l’ONU déclare que le blocus dure depuis longtemps et continue de toucher la « dignité de l’homme ». Il n’y a plus de sécurité alimentaire. Il y a des crises partout, au niveau de l’énergie, de l’eau potable, des eaux usées, entre autres.

L’ONU exprimait ses craintes dans une étude intitulée « Encerclés ». Elle dit que le blocus a touché tous les domaines de l’économie de la bande de Gaza, surtout la construction et l’agriculture.

Puis le « Comité populaire pour faire face au blocus » souligne que 80% des habitants de la bande de Gaza vivent en dessous du seuil de pauvreté. Et 65% d’entre eux souffrent d’un chômage très aigu.

En tout cas, le blocus sioniste injuste et inhumain continue de faire des ravages dans la bande de Gaza et auprès de sa population, et toutefois, le monde ne réagit pas. Il reste spectateur devant la tragédie dans laquelle vivent les habitants de la bande de Gaza. Leurs malades sont privés de tout soin, l’enfant privé de son lait, l’étudiant privé de son éducation. Quand le monde et son ONU bougeront-ils enfin ?

Mechaal : la meilleure direction est celle qui renforce la résistance et la fournit un cadre politique

Palestine - 02-12-2009
Par Palestine Info
"La relation entre la politique et la résistance est une relation complémentaire plutôt qu'antagonisme ou d'empêchement ", a affirmé le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal.

Mechaal a déclaré que la politique doit servir les intérêts de la résistance, et que la meilleure direction est celle qui renforce les valeurs de la résistance et la préserve, la fournissant une couverture et un cadre politique.

Lors de ses déclarations à la chaîne d'Al Jazeera, le mardi 1/12, Mechaal a insisté sur la nécessité d'une autorité pour protéger la résistance, en disant que le Hamas a décidé de participer au pouvoir et aux élections législatives en 2006, après avoir vu des positions officielles contradictoires à la résistance.

"Malgré le rejet par l'octroi de cette autorité au droit d'exister, car ils ont vu que nous voulons changer la position de l'autorité en ce qui concerne la résistance, mais nous avons réussi à rester un mouvement de résistance", a ajouté le leader du Hamas.

Finalement, Mechaal a souligné que normalement il n'y a pas d'autorité sous la domination de l'occupation.

L’autorité israélienne d’occupation a confisqué 4.577 cartes d’identité jérusalémites en 2008

Jérusalem - 02-12-2009
Par Palestine Info
L’AIO a retiré leur carte d’identité à 4.577 habitants palestiniens de Jérusalem occupée, les privant ainsi de leur droit à vivre dans leur propre ville, indique Ha’aretz aujourd’hui.

Le quotidien israélien cite aujourd’hui un rapport secret de l’Union Européenne qui indique que le ministère de l’intérieur israélien a accéléré la mesure en 2008, qui a doublé en une année par rapport aux 40 dernières années.

Le ministère prétend que la démarche a été prise après avoir mené une enquête à grande échelle qui l’a amené à la conclusion que des milliers de Palestiniens ayant un droit à résidence à Jérusalem vivaient en dehors de la ville, ce qui l’aurait autorisé à leur retirer leur carte d’identité, indique le rapport.

Celui-ci dit que les Palestiniens de Jérusalem obtiennent 200 permis de construire par an, alors qu’ils en auraient besoin de 1.500.

Le rapport pointe aussi que le quartier de Silvan, à Jérusalem occupée, a obtenu 20 permis de construire depuis 1967.

Aidez à sauver le village palestinien de Lifta de la destruction totale

Palestine - 02-12-2009
Par 1948: Lest we forget
Lifta, village palestinien très pittoresque, s’étend sur les versants de Jérusalem Ouest, sous l’autoroute qui la relie à Tel-Aviv. Il est abandonné depuis que les forces clandestines de la Haganah, soutenues par le Gang Stern, aient chassé jusqu’au dernier de ses habitants palestiniens en 1948, pendant le nettoyage ethnique de la Palestine.





















Cet événement unique a changé la nature des lieux et de la région toute entière. Bien que des dizaines de maisons aient été détruites, nombre d’entre elles restent pourtant accrochées au paysage.

Beaucoup considèrent Lifta comme un bel exemple rare de l’architecture rurale palestinienne, avec ses ruelles étroites alignées sur les versants des collines qui l’entourent. Ses formes cubiques sont une magnifique démonstration de la maîtrise des tailleurs de pierre palestiniens qui furent les propriétaires et bâtisseurs indigènes de ces maisons.

Aujourd’hui, Lifta est une ville fantôme suspendue dans l’espace et reste désertée en dépit du fait que la plupart de ses habitants autochtones vivent dans les communautés environnantes. Les autorités israéliennes refusent de les autoriser à y revenir.

La Municipalité de Jérusalem envisage maintenant de transformer Lifta en un site luxueux et exclusivement juif – réinventant ainsi son histoire.

Le plan de « rénovation », qui porte le numéro 6036 (voir les cartes du projet, en ligne sur le site F.A.S.T. Life) a été dessiné par des bureaux d’architecte : G. Kartas-S. Grueg et S. Ahronson, dans le cadre de la « planification de l’espace local de Jérusalem ». Le projet avait été présenté le 28 juin 2004 et, selon son titre, se réfère au « Printemps de la Nation ». Soumis au Comité du Plan de la Municipalité de Jérusalem en 2004, il a reçu l’approbation d’un comité régional.

En 2005, plusieurs groupes, dont Bimkom (centre alternatif pour la planification israélienne) et des représentants du comité régional de l’organisation et de la construction dans le secteur Al-Quds/Jérusalem ont soulevé des objections.

Principales contestations :

• Les habitants palestiniens originels de Lifta, leurs souvenirs du village, leur exil et leur désir de revenir à Lifta ne sont pas mentionnés, ni même pris en compte par le Plan d’Ensemble de la Municipalité.

• Lifta saisit le moment de la destruction de la vie palestinienne en 1948. Ses 3.000 habitants primitifs ont fui – la plupart à Jérusalem Est et dans la région de Ramallah. Cependant, contrairement à beaucoup des 530 villes et villages palestiniens conquis et détruits au bulldozer pendant la guerre de 1947/1948, quelques maisons de Lifta sont restées intactes, bien que désertées par les Palestiniens ou réoccupées par des colons israéliens extrémistes.

• Cet ensemble d’éléments placent Lifta dans une position unique : ses habitants autochtones sont toujours dans les environs, vivant dans les Territoires Palestiniens Occupées ou dans le secteur de Chicago, avec le désir que les injustices commises en 1948 soient reconnues et réparées.

• En Israël, les projets de rénovation servent fréquemment à construire un récit national en ignorant les contradictions profondes entre la planification et les droits de l’homme qui surgissent inévitablement de telles initiatives.

• Avec Lifta, nous avons un lieu où la nouvelle transformation nationale se solde par l’effacement de la mémoire d’une autre population, comme mis en évidence par le nouveau Plan d’Ensemble.

• Lifta est l’incarnation tangible du contexte plus large des événements dans la région en 1947/1948. Lifta peut être un endroit vital de réflexion et de compréhension du concept de continuité historique.

• L’héritage de Lifta est l’histoire d’une société multiculturelle, embrassant un sens puissant d’une communauté diverse d’un point de vue ethnique et religieux de Musulmans, de Juifs et de Chrétiens qui contient une égalité civile saine parmi ses habitants et les communautés voisines. Si Lifta devait être rajeuni avec toute l’attention nécessaire à la préservation de sa mémoire, il pourrait offrir une opportunité unique pour le début d’un nouveau dialogue qui favoriserait une issue de conciliation.

Objectif de la pétition :

Cette pétition a pour but de sauver Lifta par l’intermédiaire du Fonds Mondial pour les Monuments (World Monuments Fund – WMF) entre autres, et pour attirer l’attention sur ce site qui est menacé par la négligence, le vandalisme et l’occupation forcée par des colons extrémistes.

Vous pouvez signer la pétition ici.

Visitez le site de l’initiateur de la pétition : 1948: Lest we forget – Palestine and the Nakba.

Les Palestiniens de Bir Idd continuent de s'accrocher à leur terre malgré le harcèlement de l’armée

Palestine - 02-12-2009
Par ISM
Les militants d’ISM viennent de passer les trois dernières semaines avec une communauté troglodyte de Bir Idd, au sud d’Hébron, à la lisière même du désert du Néguev. Les villageois, qui vivent de l’élevage de moutons et de chèvres, ainsi que des cultures saisonnières, sont arrivés récemment, après qu’un ordre du tribunal leur ait donné l’autorisation de le faire après 10 ans d’exil.





















En 1999, l’armée israélienne avait expulsé par la force les 700 personnes qui vivaient dans ce secteur, détruisant les maisons en pierre et faisant exploser les cavernes. Jusqu’à aujourd’hui, toutes les tentatives des villageois de récupérer leur terre s’étaient heurtées à la violence des colons des trois colonies voisines, Mezadot Yehuda, Susiya et Mitzpe Yair, toutes trois illégales selon le droit international.

La réponse des associations pour les droits de l’homme a été formidable.Taayush a fait des expéditions fréquentes dans le village, la Croix-Rouge internationale a procuré aux villageois des tentes, des matelas et des ustensiles de cuisine, parmi d’autres articles, et Breaking the Silence a emmené 30 personnes faire un tour de la région pour leur faire prendre conscience des conditions de vie très dures. Plusieurs tentes sont maintenant debout, des enclos pour le bétail ont été restaurés et 3 familles vivent maintenant à Bir Idd, et on espère qu’elles sont les premières d’une longue série.

Le succès a cependant rencontré le harcèlement de l’armée, qui continue d’intimider les Palestiniens lorsqu’ils se servent de la route qu’ils ont eux-mêmes construite à grand frais, et les obligent à emprunter un chemin de terre complètement impraticable.

Mercredi 25 novembre, les villageois ont manqué d’eau potable à cause de problèmes de communication, et lorsque Taayush a entrepris de leur en porter le lendemain, les soldats ont retardé le transport pendant plusieurs heures. Le chef du Bureau de Coordination de District (DCO) local est allé chapitrer ce jour-là les Palestiniens pour avoir utilisé la route, disant que ça gênait les colons du coin. Lorsque les Palestiniens ont fait référence à l’ordre du tribunal disant qu’ils avaient le droit de se servir de la route, l’officier du DCO a simplement répondu : « Je me fiche des tribunaux, je suis militaire. »

C’est cette arrogance manifeste envers non seulement le droit international mais aussi le droit israélien qui représente un des principaux problèmes pour les Palestiniens qui essaient de vivre leurs vies en Cisjordanie occupée. L’armée prend ses ordres auprès de colons fanatiques qui vivent sur des terres volées, pas auprès des tribunaux.

Mais les villageois de Bir Idd sont prêts à continuer à lutter contre l’injustice et la répression, et à vivre sur la terre qui est légalement la leur.
Source : Palsolidarity

L'Assemblée générale adopte six résolutions sur le Moyen-Orient


Le mur séparant Israéliens et Palestiniens à Bethléem.

2 décembre 2009 – Après deux jours de débat, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté mercredi par vote ses quatre résolutions annuelles sur le Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, la Division des droits palestiniens du Secrétariat, le Programme d'information spécial sur la question de la Palestine du Département de l'information du Secrétariat et le Règlement pacifique de la question de Palestine.

Elle s'est également prononcée, toujours à l'issue d'un vote, en faveur de deux autres résolutions, l'une sur la situation à Jérusalem demandant notamment à Israël de mettre fin à toute mesure illégale et unilatérale dans cette ville et l'autre lui demandant de reprendre les pourparlers sur la voie des négociations avec la République arabe syrienne et le Liban.

Ces résolutions reflètent des programmes partiaux et ne sont pas utiles pour le règlement du conflit, a estimé le représentant d'Israël, en insistant sur le fait que la région n'a pas besoin de résolutions partiales et déséquilibrées. Il a appelé à une reprise des négociations bilatérales sans condition préalable.

Les textes ont en revanche été accueillis par l'Observateur de la Palestine comme « un message fort et la réaffirmation de principes très clairs ». « Si la puissance occupante pense nous faire négocier après avoir commis tous ces actes, elle risque d'attendre longtemps », a-t-il prévenu.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=20720&Cr=Isra%EBl&Cr1=Palestiniens

Al-Mouallem appelle à mettre fin aux violations israéliennes du droit international

01 Déc 2009

New York / Le chef de la diplomatie syrienne, M. Walid al-Mouallem, a mis en évidence l'importance de l'appui au peuple palestinien dans sa lutte en vue de récupérer ses droits légitimes, dont le droit à l'autodétermination, à l'établissement de son Etat indépendant dont la capitale est Jérusalem et au droit des réfugiés palestiniens au retour.

Dans un message adressé au comité concerné par la garantie des droits palestiniens incontestables à l'occasion de sa réunion annuelle, tenue hier, M. al-Mouallem a évoqué les différentes pratiques israélienne sauvages contre le peuple palestinien, dont la destruction des maisons, l'arrestation des citoyens innocents et la profanation des lieux saints.

Il a, dans ce contexte, critiqué l'incapacité de la Communauté internationale de mettre fin aux violations israélienne flagrantes des lois internationales, notamment la colonisation, et son mutisme devant l'accroissement des actes agressifs israéliens à al-Qods et notamment contre la mosquée al- Aqsa.

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que Damas est toujours prêt à instaurer la paix juste et globale, "mais via un seul chemin à savoir l'application des résolutions internationales, dont celles no 242, 338 et 497 et l'initiative arabe de paix approuvée au cours du somme t e Beyrouth en 2003".

A.A. / L.A.

http://www.sana.sy/fra/51/2009/12/01/258770.htm

Nasrallah examine avec une délégation de Hamas la situation dans les territoires palestiniens occupés

02 Déc 2009

Beyrouth / Al-Sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général de Hezbollah, a rencontré une délégation de la direction du mouvement de la résistance nationale palestinienne Hamas, présidé par M. Mohammad Nasr.

Un communiqué du Parti fait savoir que la rencontre a porté sur la situation dans les territoires palestiniens occupés de même qu'à des questions régionales et internationales.

Le communiqué ajoute que les deux parties étaient d'accords sur l'importance de la reprise à l'étape prochaine du dialogue Libano-palestinien dans un esprit d'attachement commun à l'édification des meilleures relations susceptibles d'assurer les intérêts des deux pays suivant une vision basée sur l'attachement au droit du retour des palestiniens à leurs foyer, l'affrontement des projets d'intégration et la fourniture aux palestiniens les moyens de vivre dignement et de conserver leur personnalité, leur identité et leur cause.

La délégation du mouvement Hamas a présenté à cette occasion les félicitations à Hezbollah à l'occasion de son huitième congrès général et de la publication de son document politique.

W.J. / Gh.H.

http://www.sana.sy/fra/55/2009/12/02/258992.htm

Programme du gouvernement Hariri : Le Hezbollah garde son « armée »

Le gouvernement libanais a adopté hier une déclaration de politique générale dans laquelle il accorde au mouvement de résistance, Hezbollah, le droit d’utiliser des armes en cas d’attaque israélienne, a déclaré le ministre de l’information,Tarek Mitri.

« Le conseil des ministres a adopté hier la déclaration de politique générale », a indiqué M. Mitri lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion du cabinet. Le texte de politique générale, finalisé hier, contient une phrase qui reconnaît le droit « du Liban, son gouvernement, son peuple, son armée et sa résistance », nom donné au Hezbollah, de libérer tout le territoire libanais. Le gouvernement du Premier ministre Saâd Hariri doit encore obtenir lundi le vote de confiance du Parlement, ont rapporté des médias. Le mouvement Hezbollah, qui compte deux ministres dans le nouveau gouvernement de 30 membres, estime que ses armes sont nécessaires pour protéger le pays contre d’éventuelles attaques israéliennes. Pour rappel, le Liban a été le théâtre, entre le 12 juillet et le 14 août 2006, d’une agression israélienne qui a fait plus de 1200 morts et des milliers de blessés. L’arrêt de cette agression est entré en vigueur, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU qui prévoit le déploiement d’une Force intérimaire élargie des Nations unies au Liban (Finul) chargée de consolider le cessez-le-feu à la frontière libano-israélienne.

Par R. I.

Israël veut accaparer la Ville sainte : 4500 Palestiniens perdent leurs résidences à El Qods

Plus de 4500 Palestiniens de Jérusalem-Est ont été privés de leur statut de résidents dans la Ville sainte en 2008, a indiqué hier une porte-parole du ministère de l’Intérieur.

« En 2008, 4577 habitants de Jérusalem-Est ont été privés de leur statut de résidents de la ville », a indiqué hier la porte-parole, Sabine Haddad. « Pour être résident de Jérusalem, une personne doit établir la preuve qu’Israël est son lieu principal lieu de résidence, faute de quoi il faut rectifier le registre de la population », a précisé Mme Haddad. « Début 2008, il a été décidé de recenser l’ensemble des habitants qui ne vivent pas en Israël et sont pourtant toujours enregistrés comme résidents du pays, en foi de quoi le registre de la population sera rectifié », a-t-elle ajouté. La loi israélienne prévoit que toute personne s’étant absentée d’Israël pendant sept ans ou ayant adopté une nationalité étrangère perd son statut de résident du pays. Selon le quotidien israélien Haaretz, ce chiffre record de Palestiniens privés de leur carte de résident de Jérusalem l’an dernier est plus de 20 fois supérieur à la moyenne annuelle constatée ces 40 dernières années.

Haaretz rappelle que depuis l’annexion de Jérusalem-Est par Israël en juin 1967 et jusqu’en 2007 inclus, 8558 Palestiniens de ce secteur avaient été privés de leur titre de résidents de la cité. En vertu de ce statut, les Palestiniens de Jérusalem-Est disposent d’une carte d’identité de couleur bleue qui leur donne accès à divers services sociaux (allocations familiales, santé, éducation, etc.) ainsi que le droit de vote aux élections municipales et la permission de circuler librement en Israël. La communauté internationale n’a jamais reconnu l’annexion de Jérusalem-Est, où près de 200 000 Israéliens vivent dans une douzaine de nouveaux quartiers aux côtés de quelque 270 000 Palestiniens. Israël considère l’ensemble de la ville comme sa capitale indivisible, alors que les Palestiniens veulent établir la capitale de leur futur Etat dans la partie orientale de la cité.

Par R. I.

Les colons de Cisjordanie haussent le ton

03/12/2009
Les colons juifs ont haussé le ton contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui s'efforce d'imposer un moratoire temporaire sur les nouvelles constructions en Cisjordanie occupée afin de complaire à la communauté internationale. Après quelques heurts mardi, de nouveaux incidents ont opposé hier des habitants des implantations juives de Cisjordanie aux inspecteurs de l'armée chargés de faire respecter l'injonction de stopper les nouveaux chantiers. Selon la radio publique, le ministre de la Défense a ordonné la création d'une commission chargée d'examiner les cas particuliers, susceptibles d'échapper à la suspension de 10 mois de la construction.

L’éviction des Arabes de Jérusalem prend des « proportions effrayantes »

03/12/2009
À Jérusalem-Est, une famille palestinienne attend dans le jardin de sa maison dont elle a été évincée par des colons israéliens. La justice israélienne a confirmé que les colons avaient une ordonnance de justice leur permettant de prendre possession de la maison. Ahmad Gharabli/AFP
À Jérusalem-Est, une famille palestinienne attend dans le jardin de sa maison dont elle a été évincée par des colons israéliens. La justice israélienne a confirmé que les colons avaient une ordonnance de justice leur permettant de prendre possession de la maison. Ahmad Gharabli/AFP
Le nombre de Palestiniens privés de leur statut de résidents à Jérusalem a atteint l'an dernier le chiffre record de 4 577 personnes, a annoncé hier une ONG israélienne, sur la foi de statistiques obtenues du ministère de l'Intérieur grâce à la législation sur la liberté d'information. Le phénomène a « atteint des proportions effrayantes », a souligné Dalia Kerstein, directrice exécutive du Centre HaMoked pour la défense de l'individu, précisant que le chiffre pour 2008 représentait plus de la moitié du total des permis de résidence révoqués depuis plus de 40 ans. « Pour être résident de Jérusalem, une personne doit établir la preuve qu'Israël est son lieu principal de résidence, faute de quoi il faut rectifier le registre de la population », a indiqué à l'AFP une porte-parole du ministère de l'Intérieur, Sabine Haddad. « Début 2008, il a été décidé de recenser l'ensemble des habitants qui ne vivent pas en Israël et sont pourtant toujours enregistrés comme résidents du pays, en foi de quoi le registre de la population sera rectifié », a-t-elle ajouté, confirmant les chiffres avancés par Mme Kerstein. La loi israélienne prévoit que toute personne s'étant absentée d'Israël pendant sept ans ou ayant adopté une nationalité étrangère perd son statut de résident du pays.
La politique suivie par Israël depuis la conquête et l'annexion de la partie orientale de Jérusalem, lors du conflit israélo-arabe de 1967, est dénoncée avec constance par les États-Unis, l'Union européenne et les Nations unies. Cette politique consiste notamment à démolir les habitations bâties sans permis de construire israéliens, à évincer les Palestiniens des logements dont ils ne peuvent pas prouver qu'ils sont propriétaires et à développer les logements pour les Juifs à Jérusalem-Est. Pour les Palestiniens, l'objectif est de chasser le maximum de résidents arabes de la ville et de réduire leur présence à sa périphérie afin de ruiner leur espoir de voir Jérusalem-Est devenir la capitale d'une future Palestine indépendante.
« La campagne 2008 du ministère de l'Intérieur s'inscrit dans le cadre plus général d'une politique dont le but est de limiter la population palestinienne et de maintenir une majorité juive à Jérusalem, alors que son avenir est censé être déterminée par des négociations », a estimé Dalia Kerstein. « Ces Palestiniens sont originaires de cette ville, ce ne sont pas des résidents qui s'y sont récemment installés », a-t-elle fait valoir. À l'heure actuelle, 250 000 Arabes vivent encore à Jérusalem-Est et dans sa banlieue, contre 200 000 Juifs.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a exclu explicitement que la ville, proclamée « capitale réunifiée d'Israël pour l'éternité », soit une nouvelle fois divisée, voire seulement partagée, dans le cadre d'un futur accord de paix. Aux yeux de l'ONU comme des puissances occidentales, le futur statut de la ville fait partie intégrante des questions centrales qui doivent être réglées dans le cadre du processus de paix, actuellement en panne et peu susceptible de reprendre dans un avenir immédiat. Selon un document interne à l'Union européenne cité hier par le quotidien Haaretz, l'État d'Israël pousse les activistes nationalistes juifs à mettre en œuvre son « objectif stratégique » de basculement démographique à Jérusalem et dénie aux Palestiniens les permis de construire qu'ils sollicitent. Dans le même temps, selon ce même document européen, la municipalité de Jérusalem ne consacre que 10 % de son budget à ses 35 % d'administrés arabes, qui ne bénéficient pas des mêmes prestations que les habitants juifs, notamment dans les domaines de la santé et de l'éducation. Le consulat de Suède, pays qui assure actuellement la présidence tournante de l'UE, a confirmé l'existence du document mentionné par Haaretz, mais a refusé d'en fournir une copie à Reuters. Un responsable palestinien qui l'a en sa possession s'est également refusé à le divulguer.
Selon les statistiques obtenues du ministère israélien de l'Intérieur par HaMoked, et qui portent sur la période courant de 1967 à 2008 - à l'exception de l'année 2002 -, un total de 8 269 Palestiniens se sont vu retirer leur statut de résidents à Jérusalem. Aucun chiffre n'est disponible pour l'année en cours. Le Haaretz rapporte pour sa part que de 1967 à 2007 inclus, 8 558 Palestiniens ont été privés de leur titre de résidents.

Israël met en garde l’UE contre une reconnaissance de Jérusalem-Est comme capitale palestinienne

publié le mercredi 2 décembre 2009

Associated press
Israël a sèchement mis en garde l’Union européenne mardi contre une reconnaissance de Jérusalem-Est comme capitale d’un futur Etat palestinien, avertissant qu’une telle initiative mettrait à mal la crédibilité de l’UE en tant que médiateur dans le conflit du Proche-Orient.

La Suède, qui assure actuellement la présidence de l’UE, envisage une initiative reconnaissant Jérusalem-Est comme capitale d’un futur Etat palestinien. Dans son édition de mardi, le quotidien israélien "Haaretz" a rapporté que Stockholm souhaiterait voir cette proposition adoptée par les dirigeants européens la semaine prochaine lors d’un Conseil européen à Bruxelles.

Le gouvernement suédois s’est refusé à tout commentaire, mais, à Bruxelles, des diplomates ont confirmé que la Suède souhaitait voir son texte soumis au débat.

Le projet suédois, cité par "Haaretz" fait référence à "une solution à deux Etats, avec un Etat palestinien indépendant, démocratique (...) et viable, comprenant la Cisjordanie et la Bande de Gaza avec Jérusalem-Est comme capitale, vivant côte à côte, en paix et dans la sécurité avec l’Etat d’Israël".

Le ministère israélien a enjoint mardi dans des termes forts l’UE de ne pas donner suite à la proposition suédoise. "Le projet conduit par la Suède nuit à la capacité de l’Union européenne de jouer un rôle et d’être un facteur significatif dans les négociations entre Israël et les Palestiniens", a-t-il réagi dans un communiqué.

La proposition suédoise a toutefois peu de chances d’être adoptée, l’UE ayant de longue date estimé que Jérusalem devrait être une capitale partagée et qu’Israéliens et Palestiniens devaient s’entendre sur cette question.

La question de Jérusalem est l’un des principaux points de désaccord entre Israël et les Palestiniens. La ville a été annexée lors de la guerre des Six Jours en 1967 par l’Etat hébreu, qui la considère comme sa capitale éternelle. Mais cette annexion n’a pas été reconnue par la communauté internationale, et les Palestiniens veulent faire de la ville la capitale d’un futur Etat.