dimanche 26 septembre 2010

Colonisation israélienne : le moratoire de la discorde

publié le samedi 25 septembre 2010.

24.09.10
Trois semaines après la reprise des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens sous l’égide des Etats-Unis, les discussions sont suspendues à la reconduction ou non du moratoire sur la colonisation en Cisjordanie.
* De quoi s’agit-il ?
A la demande de Washington qui le considérait comme nécessaire à une relance des pourparlers de paix, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a fait adopter le 25 novembre 2009 un gel partiel d’une durée de dix mois de la construction de colonies en Cisjordanie.
Théoriquement, ce moratoire doit donc prendre fin à l’issue du mois de septembre, mais la date exacte de son expiration a donné lieu à quelques flottements. Pour les responsables politiques israéliens et les organisations de colons, le moratoire prend fin le 26 septembre. L’armée israélienne, elle, se réfère à l’ordre militaire 1653, publié le 26 novembre, qui fixe l’échéance au 30 septembre.
* Quels territoires sont concernés ?
Le moratoire porte sur les implantations de Cisjordanie, où habitent quelque 300 000 Israéliens installés dans 121 colonies et une centaine d’"avant-postes" (implantations illégales). Ne sont pas concernés les milliers de chantiers engagés avant le 25 novembre et la construction de bâtiments publics, comme les écoles et les synagogues.
Le gel ne porte pas non plus sur Jérusalem-Est, considéré par la communauté internationale comme un territoire occupé qui n’a jamais reconnu son annexion par Israël en juin 1967. Environ 200 000 Israéliens y vivent, notamment dans des quartiers de colonisation.
* La position palestinienne
Pour l’Autorité palestinienne, le prolongement du moratoire est une condition sine qua non à la poursuite des négociations directes avec Israël. Mahmoud Abbas s’est dit favorable, faute de mieux, à une extension d’"un mois ou deux". Il estime possible de "conclure un accord de paix sur toutes les questions liées au statut final si le gel de la colonisation est prorogé". Par contre, "je ne suis pas prêt à négocier un seul jour si la colonisation reprend", a-t-il affirmé.
* Un compromis est-il possible ?
D’après un haut responsable du gouvernement israélien qui s’est exprimé vendredi 24 septembre sous couvert de l’anonymat, Israël semble prêt à faire une concession sur les implantations de Cisjordanie. Tel-Aviv "est disposé à parvenir à un compromis agréé par toutes les parties sur la prolongation du gel de la construction, a-t-il déclaré, étant entendu que ce gel ne pourra pas être total."
Des entretiens tripartites se sont tenus mercredi entre le négociateur palestinien Saeb Erekat, son homologue israélien Yitzhak Molcho et l’envoyé spécial américain pour le Proche-Orient, George Mitchell. Trois formules ont été envisagées lors de ses discussions, d’après le quotidien Haaretz :
- La première, proposée par les Palestiniens, vise à étendre de trois mois le moratoire ;
- La deuxième, israélienne, ne prévoit aucune extension du moratoire, mais au contraire une reprise de la construction dans les "blocs" de colonies, dans la limite de la "croissance naturelle" (démographique) des colons ;
- La troisième formule, suggérée par les Egyptiens, consiste en un gel "silencieux" de la colonisation (c’est-à-dire sans annonce publique) pendant plusieurs mois.
Le parties ne sont parvenues pour l’heure à aucun accord sur ces propositions.
Difficile de savoir si les négociateurs réussiront dans les prochains jours à décrocher un compromis. Ce qui est sûr, c’est que l’annonce faite vendredi tranche singulièrement avec le refus répété du gouvernement israélien de prolonger le gel partiel.
* De quelle marge de manœuvre dispose Nétanyahou ?
Poussé à faire des concessions par Washington et les Européens, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, doit composer avec la frange la plus droitière de la coalition gouvernementale.
En début de semaine, son ministre des affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a menacé de tout mettre en œuvre pour empêcher l’extension du moratoire. Le leader du parti ultranationaliste Israël Beitenou, deuxième composante de la majorité après le Likoud, estime que son mouvement a "suffisamment d’influence et de pouvoir au sein du gouvernement et du Parlement pour faire en sorte qu’aucune proposition de prolongation du gel ne passe".
Cette prise de position en faveur des colons reflète la tendance de l’opinion. Selon un sondage publié mardi 14 septembre par le quotidien populaire Yediot Aharonot, une majorité d’Israéliens souhaitent que la construction reprenne dans les colonies à l’échéance du moratoire. Très pessimistes, 71 % des personnes interrogées ne croient pas que les discussions directes déboucheront sur un accord de paix.
* La position américaine
Les Etats-Unis ont clairement pris parti en faveur de la reconduction du gel. "Nous pensons que le moratoire devrait être prolongé", a rappelé jeudi Barack Obama.
Le conseil des localités juives de Judée-Samarie (Yesha, principal organisme représentatif des colons) a accusé le président américain "d’avoir cédé aux menaces des Palestiniens de quitter la table des négociations si leurs conditions préalables n’étaient pas remplies".
* L’inquiétude des colons
Même si le moratoire n’est pas reconduit officiellement, les colons craignent qu’il ne se prolonge malgré tout à cause de tracasseries administratives. Des responsables israéliens avaient laissé entendre que certaines restrictions à la construction pourraient être maintenues de facto dans les colonies isolées. En effet, la Cisjordanie occupée relève de l’armée et donc du ministère de la défense, qui donne en dernier ressort son feu vert aux mises en chantier.
* 13 000 logements prêts à être construits dans les colonies de Cisjordanie
D’après les statistiques officielles, le moratoire a été plutôt respecté. En 2009, 1 788 constructions avaient été lancées. Le chiffre est tombé à 5 pour les deux premiers trimestres de l’année 2010. Mais à en croire l’organisation israélienne "La paix maintenant", ce coup de frein n’aura aucun effet réel si le gel prend fin comme prévu au bout de dix mois. D’après un rapport de l’ONG publié en août, "les colons pourront en théorie construire environ 13 000 logements sans la moindre approbation supplémentaire du gouvernement" dès octobre.
En effet, "des permis de construire ont été octroyés pour au moins 2 066 logements dont les fondations sont déjà prêtes, et des centaines d’autres dont les fondations n’ont pas encore été construites pourront être érigés dès la fin du gel". Par ailleurs, "au moins 11 000 autres logements dont la construction a été entérinée pourront être bâtis sans autre approbation gouvernementale, dont 5 000 dans des implantations isolées".
LEMONDE.FR 

Rapport sur les violations israéliennes des droits humains

publié le samedi 25 septembre 2010.

Durant la semaine du 16 au 22 septembre :
* les FOI ont exécuté extrajudiciairement un Palestinien dans le camp de réfugiés de Nour Shams, près de Tulkarem ;
* des gardes des colonies israéliennes ont tué un Palestinien et blessé deux autres dans le village de Silwan, à Jérusalem ;
* les FOI ont continué d’utiliser la force contre les manifestations non violentes en Cisjordanie :
o 2 mineurs palestiniens et 2 militants des droits de l’homme ont été blessés ;
o elles ont arrêté 2 Palestiniens et 2 militants des droits de l’homme ;
* les FOI ont lancé des frappes aériennes contre des cibles civiles dans la bande de Gaza :
o un magasin et un manoir ont été détruits ;
* les FOI ont mené 37 incursions dans les communautés palestiniennes de Cisjordanie :
o elles ont arrêté 38 Palestiniens, dont 7 mineurs ;
o elles ont pénétré par la force dans une école à Hébron et arrêté deux élèves ;
* Israël a poursuivi ses mesures visant à créer une majorité démographique juive à Jérusalem :
o les FOI ont commencé la construction d’une nouvelle section du mur d’annexion dans le camp de réfugié de Shu’fat ;
* Israël a maintenu un siège total sur les TPO et l’isolement de la bande de Gaza du monde extérieur :
o les FOI imposent un bouclage total sur les TPO jusqu’à fin septembre, en raison des fêtes juives ;
o les troupes israéliennes stationnées sur les check-points de Cisjordanie ont arrêté au moins 7 Palestiniens ;
* les FOI ont poursuivi leurs activités de colonisation en Cisjordanie et les colons israéliens leurs agressions contre les Palestiniens et leurs biens :
o elles ont remis des avis à 8 Palestiniens du village de Deir Ballout leur ordonnant de stopper la construction de leurs maisons ;
o les colons ont arraché 70 pieds de vigne à Hébron.
lire sur : http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=9430
PCHR du 16 au 22 septembre 2010

Colonisation juive en Cisjordanie: Obama et Merkel prônent la prorogation du gel

13:46 25/09/2010
WASHINGTON, 25 septembre - RIA Novosti
Le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel estiment qu'Israël doit proroger le moratoire sur la colonisation en Cisjordanie qui expire le 26 septembre, annonce le service de presse de la Maison Blanche.
"Le président Obama et la chancelière Merkel se sont entretenus par téléphone dans le cadre des consultations en cours. Mme Merkel a évoqué ses efforts visant l'établissement de la paix au Proche-Orient", selon le service de presse.
"M.Obama et Mme Merkel estiment que l'Etat hébreu doit proroger le moratoire sur les activités de colonisation en Cisjordanie et que les négociations doivent être poursuivies", a ajouté le service de presse.
Lancées le 2 septembre, les négociations directes israélo-palestiniennes risquent d'être arrêtées dans les plus brefs délais suite à la reprise éventuelle de la colonisation juive en Cisjordanie. Israël n'a pas annoncé son intention de proroger le gel des activités, décrété il y a dix mois. Le leader palestinien Mahmoud Abbas menace de quitter les négociations si la colonisation se poursuit.

Israël doit choisir entre la paix et les colonies, selon le Président palestinien

25 septembre 2010 – « Restaurer la crédibilité du processus de paix requiert principalement que le gouvernement d'Israël respecte ses obligations et engagements, en particulier l'arrêt de la colonisation dans les Territoires occupés, ainsi que le démantèlement du mur d'apartheid et la fin de sa politique de blocus », a estimé samedi devant la 65ème Assemblée générale de l'ONU, le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
« Notre peuple, notre terre et notre région sont confrontés à de sérieux problèmes qui continuent d'alimenter la violence et les conflits. C'est le résultat de la mentalité expansionniste et dominatrice qui continue de contrôler l'idéologie et la politique d'Israël, qui occupe toujours notre terre et a fait du non respect des résolutions internationales sa politique », a-t-il poursuivi.

Pour Mahmoud Abas, cette état de fait « rend inefficace les résolutions, mine la crédibilité de l'ONU et renforce le sentiment profond et prédominant qu'il y a une politique de double standard, que l'Etat d'Israël est au dessus des lois, dans la mesure où il se moque des résolutions et poursuit oppression, arrestations, détentions, meurtres, destructions, colonisation et construction d'un mur d'apartheid ».

Revenant ensuite sur les négociations directes relancées début septembre à Washington après 18 mois d'interruption, il a expliqué pourquoi elles étaient conditionnées, côté palestinien, par le gel de la colonisation israélienne.

« Notre demande d'arrêt des activités de colonisation ne constitue pas une condition arbitraire préalable au processus de paix », elle est « conforme aux obligations internationales » qui s'imposent à Israël, a souligné le Président palestinien, avant de souligner que « le respect de ces obligations conduirait à la création de l'environnement nécessaire pour le succès des négociations et donnerait de la crédibilité aux promesses d'appliquer l'accord final recherché ». « Israël doit choisir entre la paix et les colonies », a-t-il résumé.

Mahmoud Abbas a ensuite réaffirmé que « en dépit des injustices historiques endurées par le peuple palestinien, son désir de parvenir une paix juste qui garantisse leurs droits nationaux, dans la paix et l'indépendance n'a pas diminué et ne diminuera pas ».

« Nous réaffirmons que nous continuerons, comme nous l'avons toujours fait, de fournir tous les efforts possibles, afin que ces négociations permettent d'atteindre l'objectif de réalisation de la paix, en réglant toutes les questions liées au statut final, c'est-à-dire les questions du statut de Jérusalem, des réfugiés palestiniens, des colonies, des frontières, de l'eau, de la sécurité et de la libération des prisonniers », a-t-il conclu.
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Jeudi 23 septembre – Viva Palestina5 à Ancône, sud de l’Italie

Italie - 25-09-2010

Par ISM-France 
Le convoi est arrivé à Ancône jeudi, où, après une fantastique réception des Italiens, avec leurs encouragements, leur enthousiasme et leur drapeau palestinien de 7m, il a embarqué sur le ferry pour Igoumenitsa, en Grèce.
La caravane grossit au fur et à mesure qu’elle avance vers Gaza. ISM-Italia a collecté pour 5.000 euros d’aide, dont des médicaments demandés par les médecins de Gaza, et se joint au convoi avec une ambulance et deux véhicules médicaux, qui resteront à Gaza, comme tous les autres véhicules qui constituent le convoi.
Ils sont aujourd’hui à Théssalonique.
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Jamal Moubarak: liens dangereux entre politique, affaires et milieux israéliens

25/09/2010  
Le quotidien israélien Haaretz a révélé que le fils du président égyptien Jamal Moubarak entretient des relations exceptionnelles avec des hommes d’affaire israéliens.
Interrogé par le journal, l'un d'entre eux, ayant gardé l’anonymat, a affirmé : «  Jamal Moubarak est l’un des hommes les plus intelligents et les plus compétents que j’ai connu, nous avons eu beaucoup de relations commerciales entre nous et je n’ai jamais eu de problème avec lui ; et nous sommes toujours en contact et entretenons encore des liens sociaux excellents ». 
Par aileurs, le journal constate que Jamal ne fait jamais allusion à sa volonté de vouloir succéder à son père à la tête du pouvoir.
«  Jamal Moubarak, 46 ans est toujours aussi réservé et garde le silence, voire ne  fait aucune allusion à sa volonté de se porter candidat à la présidence, tout en rassemblant autour de lui les forces populaires, grâce aux secrétariats politiques du parti national au pouvoir, qu’il préside personnellement et grâce à l’association « Générations du futur » qu’il dirige » précise le journal israélien qui considère que le fils du président Hosni est en train de préparer la jeunesse égyptienne à son avènement.
Jamal gère également un bureau de relations commerciales égypto-américain et il a été à plusieurs reprises envoyé par son père à l’étranger dans le cadre de délégations politiques.
Le Haaretz remarque également que c’est bien Jamal Moubarak qui a préparé la visite récente de son père à Washington, après cinq années d’absence ; signalant qu’il connaît déjà le président français qu’il a rencontré pour la première fois alors qu’il était encore ministre de l’intérieur, et qu’il a dernièrement accompagné son père à Washington pour le lancement des négociations de paix par Obama.  
Selon lui, Jamal n’a pas de formation militaire à l’instar de son père et de ses prédécesseurs, Anouar Sadate et Jamal Abdel Nasser. Il a plutôt une formation bancaire et jouit de compétences commerciales acquises durant son travail pour le compte de la banque «  Bank of America ».
Le journal signale que Jamal se fait entourer par des milliardaires corrompus qui financent sa campagne électorale : «  le gouvernement leur accorde des privilèges importants, en leur offrant les contrats les plus juteux, en leur concédant les territoires qu’ils veulent, et les permis des projets de construction ».
En contre partie, ils soutiennent sa candidature à la présidence par tous les moyens dont ils disposent.

La Turquie défend ses relations avec l’Iran au grand dam des Israéliens

25/09/2010  
Le président turc Abdullah Gül a affirmé que « les relations directes entre son pays et l'Iran restent le meilleur moyen pour parvenir à une solution concernant le dossier nucléaire iranien.
Gül qui s’exprimait en marge de la réunion annuelle de l'Assemblée générale des Nations Unies, devant le conseil des relations internationales américain, répondait aux critiques qui étaient adressées à son pays, selon lesquelles la Turquie est sortie du camp de l’Ouest en s’associant avec l’Iran !
Il a ajouté que la relation de son pays avec  l'Iran vise à réaliser des progrès dans le processus de négociation, mais cela a été mal compris.
Gül a souligné que la Turquie restera attachée à un engagement fort des États-Unis et son proche allié, comme par le passé.
Dans le même contexte, Abdullah Gül a officiellement annulé l'entretien avec le président israélien Shimon Perez arguant un emploi du temps trop chargé, alors qu'il a malgré tout trouvé le temps de programmer un entretien avec Mahmoud Ahmadinejad.  
Par ailleurs, le  président turc a réitéré ses critiques concernant le raid israélien meurtrier contre la flottille internationale de la Liberté qui se dirigeait vers la bande de Gaza pour briser le siège imposé par l’occupation israélienne.
Le président turc a déclaré lundi soir que les raids meurtriers d' « Israël » sur la flottille d'aide à Gaza auraient déclenché une véritable guerre "dans les temps anciens", soulignant que l'entité sioniste doit se conformer au droit international et assumer sa responsabilité dans l'attaque.  
A plusieurs reprises la Turquie a demandé à « Israël » de présenter des excuses aux familles des victimes et de leur offrir une compensation; une demande qui a été systématiquement refusée.

Pourquoi les Israéliens étaient-ils absents au discours d’Obama?

25/09/2010  
L’absence de la délégation israélienne au cours du discours du président américain Barak Obama à l’Assemblée générale a attiré l’attention de nombreux médias américains, dont le Los Angelos Times.
Sachant que lorsqu’Obama a appelé l’entité sioniste à poursuivre le gel des colonisations, dont la suspension est prévue le dimanche prochain, les caméras des télévisions qui couvraient l’évènement se sont braquées sur les sièges vides de la délégation israélienne.
Selon de nombreux observateurs américains, la seule explication de cette absence ne peut être que l’agacement israélien face à l’insistance américaine en faveur de ce gel, stipulé par les Palestiniens pour poursuivre les négociations, et refusée jusqu’à présent par Netanyahou qui suggère chaque fois des propositions.  
Sachant que les responsables israéliens avaient justifié cette absence par l’observance de la fête religieuse juive, ---, au cours de laquelle les Juifs s’abstiennent de sortir de chez eux.
Sans toutefois convaincre. Car elle n’explique pas non plus les raisons pour lesquelles le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s’est abstenu de participer personnellement à cette rencontre onusienne qui rassemble les chefs d’états du monde.
Toujours selon le journal américain, le discours d’Obama a été condamné par certains assistants de Netanyahou, lesquels lui reprochent «  une ingérence inopportune ».
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Pendant les pourparlers, Israël continue de tuer

samedi 25 septembre 2010 - 07h:39
Khaled Amayreh
Alors que les pourparlers reprennent de façon précaire, les forces israéliennes attaquent et tuent les Palestiniens désarmés, écrit Khaled Amayreh depuis la Cisjordanie occupée.
(JPG)
Photo : La semaine dernière, dans la ville de Naplouse en Cisjordanie, des Palestiniens protestent contre les négociations israélo-palestiniennes.
Les forces d’occupation israéliennes ont tué un Palestinien au nord la Cisjordanie dans ce que les témoins directs et les voisins ont décrit comme « un meurtre de sang-froid » et une exécution « sommaire ».
Le meurtre a eu lieu le 17 septembre dans le camp de réfugié de Noor Shams dans un secteur censé être sous lea contrôle de l’autorité palestinienne (AP de Ramallah).
La famille d’Eyad Abu Shilbaneh a indiqué que les soldats israéliens ont arrosé de balles le militant politique islamique âgé de 38 ans, bien qu’il ne représentait aucune menace pour les soldats.
« Il venait juste de se réveiller, il était sans armes et il n’a montré aucune résistance ; ils auraient pu se saisir de lui si c’était ce qu’ils avaient voulu, » a dit son épouse. « Ils sont venus pour l’assassiner, pas pour l’arrêter. »
Les autorités israéliennes n’ont pas totalement nié le récit de Mme Abu Shilbaneh. Un porte-parole de l’armée d’occupation a reconnu que l’homme était sans armes et qu’il ne représentait aucune menace pour les soldats. Mais le porte-parole a prétendu que Shilbaneh tenait ses mains derrière son dos, ce qui a provoqué le soupçon des soldats. Le même porte-parole est resté silencieux lorsqu’il lui a été demandé pourquoi les soldats ne l’ont pas simplement « neutralisé » au lieu de l’assassiner.
Le Hamas [mouvement de la résistance palestinienne] a condamné en termes violents « le meurtre exécrable, » disant que la victime était une victime de la reprise des futiles entretiens pour la paix entre Israël et l’AP [de Ramallah]. « Ce crime vise à supprimer la résistance contre l’occupation israélienne afin de paver la voie à une large conspiration contre le peuple palestinien, » a dit Sami Abu Zuhri, principal porte-parole du Hamas dans la bande de Gaza.
Abu Zuhri a dit aussi que le Hamas répondrait « à ce crime horrible » qui, pourtant, ne parviendra jamais à briser la volonté de la résistance palestinienne.
Tandis que les officiels de l’AP, y compris Salam Fayyad, le premier ministre [palestinien] soutenu par l’Occident, dénonçaient l’assassinat comme contre-productif pour « le processus de paix », le mouvement Hamas a accusé le gouvernement basé à Ramallah et dominé par le Fatah de s’être entendu avec Israël pour qu’ait lieu le meurtre.
« L’assassinat de Shelbaneh dévoile également le visage repoussant de l’autorité du Fatah qui a collaboré avec l’occupant dans ce meurtre, » a fait savoir le Hamas dans un communiqué.
De la même façon, l’organisation du Jihad [Islamique] a émis la même accusation, disant que l’assassinat « a été commis sous la couverture des négociations avec Israël et au milieu des efforts de l’AP pour harceler les résistants. »
Des milliers de personnes de la zone de Tulkarem ont suivi l’enterrement d’Abu Shelbaneh, ce qui prouve, selon les observateurs, que le Hamas était toujours un mouvement populaire en Cisjordanie. Pour leur part, les agences de sécurité de l’AP ont déployé des dizaines d’agents afin de photographier et filmer les participants au cortège, probablement pour les arrêter et les interroger plus tard.
Lundi 20 septembre, les milices de l’AP de Ramallah ont détenu et maltraité Abdel-Rahman Zeidan, un député palestinien appartenant au bras politique du mouvement Hamas. Selon des sources fiables, les miliciens de l’AP ont pillé la maison de Zeidan, détruit son mobilier et usé d’un langage ordurier lors de l’incursion.
Selon la loi palestinienne, le députés sont censés bénéficier d’une « immunité » face aux arrestations et aux abus des agences de sécurité. Un porte-parole de l’AP a admis que « aucun mandat d’arrêt n’avait été émis contre le député Zeidan. » « L’enlèvement » de Zeidan a été vigoureusement condamné par Aziz Duweik, porte-parole du Conseil Législatif, qui a invité les parlementaires arabes à condamner le dur traitement appliqué à leurs collègues en Cisjordanie aux mains de l’AP [de Ramallah], laquelle reçoit des centaines de millions de dollars d’aide en provenance des états arabes.
L’AP a récemment aggravé la persécution à l’encontre des députés islamistes, principalement comme représailles suite au renforcement du mouvement Hamas dans la bande de Gaza. Les organisations locales de défense des droits civiques ont parlé « d’incursions provocatrices » dans des maisons de députés islamistes et d’arrestations injustifiées de certains de leurs proches parents.
Un incident de cette nature, et particulièrement laid, s’est produit récemment dans la petite ville de Shoyokh près de Hébron quand les troupes de l’AP ont pillé la maison de la députée Samira Halayqa, arrêtant son fils et plus tard son mari qui ont été tous les deux placés en isolement cellulaire pendant plusieurs semaines.
Les citoyens en Cisjordanie se demandent pourquoi les agences de sécurité palestiniennes ne s’opposent pas à l’armée israélienne d’occupation ou même ne les protègent pas lorsqu’ils sont attaquées par les troupes israéliennes. Le dernier meurtre à Noor Shams est le plus récent dans une série de crimes commis par l’armée israélienne contre les civils palestiniens. La semaine dernière, l’armée israélienne a assassiné un habitant de Gaza âgé de 90 ans ainsi que son neveu, un adolescent, alors qu’ils labouraient leur terre pas loin de la barrière frontalière entre Israël et la bande de Gaza.
En effet, des milliers de Palestiniens, la plupart du temps des civils innocents, ont sciemment et délibérément été tués par l’armée israélienne durant ces dernières années. Seulement quelques soldats ont été punis pour les meurtres. L’ex-chef d’état-major israélien, Gabi Ashkenazi, a averti que des « affrontements » violents pourraient éclater entre les forces d’occupation israéliennes et les militants de la résistance palestinienne si les entretiens de paix échouaient.
Ashkenazi, parlant devant la commission des affaires étrangères de la Knesset et le comité de défense, a déclaré devant les députés : « nous devons être prêt pour chaque éventualité. Les Palestiniens ont des espérances très réduites concernant les progrès [possibles], tandis qu’en Israël, les tensions existent dans la population juive dans l’attente d’en finir avec le gel de la construction dans les colonies. »
22 septembre 2010 - Al-Ahram Weekly - Vous pouvez consulter cet article à :
http://weekly.ahram.org.eg/2010/101...
Traduction de l’anglais : Nazim
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Cabale judiciaire en France contre les militants du boycott des produits importés d’Israël

dimanche 26 septembre 2010 - 06h:57
Abderrahmane Semmar
El Watan
En France, contester la politique israélienne à travers des actions sur le terrain peut vous mener à la prison ! C’est ce que de nombreux militants de la cause palestinienne ont appris à leurs dépens.
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Dans ce sillage, les actions de boycott des produits venant des colonies "cisjordaniennes" initiées par de nombreux militants en France ont fortement déplu à la justice française. Pis encore, les tribunaux français n’hésitent plus maintenant à poursuivre ces militants pacifistes qui veulent soutenir la cause palestinienne en mettant sous pression l’économie israélienne. Une économie qui tire largement profit de la colonisation effrénée.
Il faut savoir que depuis le 12 février 2010, une dépêche ministérielle circule en France et vise les "appels au boycott des produits israéliens". Elle indique que plusieurs dossiers de ce type ont été diligentés, depuis un an, sur le fondement de "la provocation publique à la discrimination". Il est donc urgent selon cette instruction que le ministère de la justice envisage "un regroupement des procédures motivé par le souci d’une bonne administration de la justice"...
La messe est donc dite et la chasse aux militants du boycott des produits israéliens a bel et bien commencé. Pour preuve, le parquet de Perpignan a décidé de renvoyer trois militant s du collectif 66 "Paix et Justice en Palestine" devant le tribunal correctionnel le 11 octobre prochain afin de répondre de "provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne en raison de son origine ou de son appartenance ou non-appartenance à une ethnie, nation, race ou religion déterminée".
En clair, pour avoir le 15 mai dernier, devant l’hypermarché Carrefour de Canet, appeler la clientèle à boycotter les produits israéliens, ces militants risquent une peine de prison ! Les trois prévenus ont été entendus la semaine dernière par les services de la police judiciaire de Perpignan avant que leur soit notifiée une convocation en justice.
D’autre part, on a appris également que 5 militants de Mulhouse comparaissent le 29 novembre prochain pour avoir distribuer seulement des tracts sur le boycott ! Même l’association "EuroPalestine" comparaîtra le 29 octobre au Tribunal de Paris pour la parution d’une vidéo où les membres de l’association font compagne pour le boycott des produits israéliens importés en France.
Dans ce contexte, plusieurs militants pro-palestiniens nous sont signalés que la justice française s’acharne depuis peu sur les militants de plusieurs villes de France pour endiguer la vague de protestation grandissante issue de la campagne B.D.S (Boycott Désinvestissement Sanction) contre l’Etat colonial d’Israël.
Et pourtant, ces actions de boycott sont toujours pacifiques et ne font que prôner l’application du droit international ! Mais cette revendication passe mal apparemment en France où il est plutôt facile de contester la politique iranienne que les massacres Israéliens perpétrés à Gaza.
Face à cette cabale judiciaire, plusieurs collectifs et associations de défense des droits des palestiniennes ont exprimé leur indignation et demandé l’annulation de toutes les procédures judiciaires à l’encontre des militants de la campagne de "Boycott Désinvestissement Sanction".
Mais ces mouvements vont-ils être écoutés ? Rien, malheureusement, ne le garantit notamment en ce moment où la puissance de certains lobbys pro-israéliens semble inébranlable en France...
25 septembre 2010 - El Watan
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Les Algériens repartent pour Ghaza !

publié le samedi 25 septembre 2010

Mélanie Matarese

 
Qu’ils aient participé ou pas à la Flottille de la liberté en mai dernier, les Algériens se préparent à repartir pour Ghaza. Une caravane devrait démarrer mardi de la frontière terrestre avec le Maroc, exceptionnellement ouverte pour laisser passer les militants voisins. L’arrivée dans la bande de Ghaza est prévue vers le 10 octobre.
Quatre mois après l’attaque de la flottille turque par la marine israélienne, les Algériens se préparent à partir – et pour certaines à repartir – vers la bande de Ghaza. Mardi prochain, la frontière terrestre entre l’Algérie et le Maroc sera exceptionnellement ouverte pour laisser passer un convoi marocain, mené par Khalid Sefiani, président de l’Association marocaine de soutien au peuple palestinien. « Ensemble depuis le poste frontalier, Algériens et Marocains, nous prendrons la route vers Alger, où nous serons rejoints par les Mauritaniens puis par les Tunisiens, puis nous partirons, avec douze fourgons, pour la Libye, précise Aberrezak Makri, coordinateur de la caravane. Là, il est prévu que nous prenions le bateau pour El Arich. » Un autre convoi algérien, avec les caravanes d’Europe et du Mashrek, partira de Syrie pour converger aussi vers El Arich.
Au total, plus de 1000 participants et 500 véhicules sont attendus. Depuis samedi, un convoi est donc parti de Grande-Bretagne : il s’agit de la cinquième édition du projet « Viva Palestina » initié en 2009 par le député britannique, George Galloway. Tania Page, reporter d’Al Jazeera à Londres, a indiqué que les organisateurs espèrent faire de ce convoi le plus gros qu’il n’y ait jamais eu. Les militants humanitaires prévoient de décharger leur cargaison à Rafah vers le 10 octobre. Le journal palestinien Ma’An a annoncé que, lundi, la frontière de Ghaza avait été partiellement ouverte pour permettre à plusieurs camions d’entrer et de décharger des biens de première nécessité, comme des pièces de rechange pour les voitures, de l’essence, du gaz ainsi que du ciment et du fer pour un projet de construction lancé par l’autorité gérant les ressources en eau [1].
[1] Si l’apport de l’aide humanitaire est certes très important, n’oublions pas que cette action ne brisera en rien le siège israélien de la bande de Gaza. C’est l’acteur égyptien du blocus qui cède un peu de terrain, depuis l’attaque israélienne contre la Flottille de le Liberté. L’Egypte, partie prenante du siège, puisqu’elle détient les clés du passage par Rafah qu’elle maintenait hermétiquement fermé depuis des mois, tente de redorer son blason alors que la Turquie a pris une place prépondérante dans l’opinion arabe et palestinienne après son implication dans la Flottille et ses réactions déterminées après l’attaque des commandos israéliens contre les navires civils qui la formaient. L’Egypte, qui avait fermement interdit l’hiver dernier le passage vers Gaza des 1400 militants de la solidarité lors de la Marche de la Liberté, a entrouvert sa porte de la prison, mais le siège israélien est toujours aussi hermétique et c’est lui qu’il faut briser. Tant que les frontières martitimes et aériennes de Gaza resteront soumises à l’occupation militaire israélienne, il faudra d’autres Flottilles. Elles se préparent.
publié par el Watan
note : C. Léostic, Afps

La colonisation à quitte ou double

publié le samedi 25 septembre 2010
Clémentine Cirillo-Allahsa

 
Selon toute vraisemblance, Israël mettra fin dimanche au gel de la colonisation, et les États-Unis ne devraient guère faire preuve de fermeté. Une situation délicate pour l’Autorité palestinienne.
Le gel officiel des constructions israéliennes en Cisjordanie prend fin dimanche. Nous posons ici quelques questions pour l’avenir.
Que fera Israël le 26 septembre ? Selon toute vraisemblance et contrairement aux espoirs américains, Israël ne prolongera pas le gel de la construction dans les colonies. Un haut responsable israélien a ainsi confirmé vendredi 17 septembre que « le Premier ministre n’[avait] pas changé de position sur cette question » [1]. Benyamin Nétanyahou spécule sur le fait que Mahmoud Abbas ne pourra pas, de toute façon, ­rompre la négociation. Car négocier est bien le seul véritable objectif d’Israël : il s’agit toujours et encore de gagner du temps. « Nous ne gèlerons pas la construction, a-t-il affirmé le 12 septembre, mais nous ne construirons pas non plus les dizaines de milliers de logements planifiés. »
Benyamin Nétanyahou pourrait donner discrètement à l’administration Obama les gages qu’elle attend. Avec un refus officiel de prolonger le gel de la colonisation et quelques assurances de modération en sous-main, il ne mettrait pas en danger l’alliance qui lui a permis de l’emporter aux législatives de 2009. Il n’aurait donc pas à se retourner vers une nouvelle majorité gouvernementale avec Kadima, le parti centriste de Tzipi Livni, favorable à la création d’un État palestinien. Considérant la colonisation dans les territoires occupés comme une affaire de politique intérieure et de souveraineté nationale, Uzi Landau, du parti de droite nationaliste Israël Beitenou, a de son côté affirmé que « le gouvernement a ordonné un gel de la construction de dix mois, et c’est tout […]. Nous ne sommes pas une république bananière ». Tandis que Yesha, la principale organisation de colons israéliens, a publié dans la presse des encarts demandant aux États-Unis de ne pas exercer de pressions en vue d’obtenir un nouveau moratoire. Toujours en contrepartie de son refus de prolonger le gel, le Premier ministre a également fait préciser par son porte-parole, Mark Regev, qu’il envisagerait un accord rapide dont l’application s’étalerait sur une longue période.
Comment vont réagir les États-Unis et l’Autorité palestinienne ? « Si les États-Unis décident vraiment qu’Israël doit geler la colonisation, et si Israël sent qu’ils sont sérieux, Israël gèlera la colonisation, affirme Dalit Baum, coordinatrice de projets pour l’ONG israélienne Who profits. Israël est trop dépendant du soutien américain, économiquement, politiquement et stratégiquement. » De plus, à l’heure de mener l’offensive pour obtenir des sanctions contre l’Iran, Israël, isolé au niveau régional, ne peut se permettre de prononcer la reprise de la colonisation que s’il obtient l’assurance que cela ne créera pas de nouvelles tensions avec l’allié américain. Or, il semble qu’Israël ait obtenu cette assurance. Jusqu’à présent, les déclarations américaines manquent pour le moins de conviction. Barack Obama n’a-t-il pas fait savoir qu’il trouverait « logique de prolonger ce moratoire » ? Et Hillary Clinton que la prolongation du gel « serait extrêmement utile »  ? Ce qui ne ressemble guère à une menace.
Voilà qui va une fois de plus placer Mahmoud Abbas dans une situation délicate. Le président de l’Autorité palestinienne avait en effet annoncé que, « si la construction dans les colonies se poursuivait, [il] cesserai[t] toute négociation ». Quant à Mohammad Chtayyeh, membre de la délégation palestinienne, il avait ajouté : « Nous n’acceptons pas de parler d’une colonisation partielle, édulcorée ou lente. » Oui, mais… En affichant cette apparente résolution, les dirigeants palestiniens comptaient sans doute sur un soutien de Washington. Un soutien qu’Obama ne leur accordera pas à un peu plus d’un mois des élections de mi-mandat. Une nouvelle crise entre Tel-Aviv et Washington mettrait à son tour le président américain dans l’embarras, face aux puissants lobbies favorables à Israël qui comptent parmi les électeurs traditionnels du Parti démocrate.
Que se passerait-il si les Palestiniens quittaient la table des pourparlers ? Aussi invraisemblables que puissent paraître les revendications de Nétanyahou (reconnaissance d’Israël comme État juif, fin des « exigences » palestiniennes et renforcement des dispositifs sécuritaires), le président palestinien devra, s’il reste à la table des négociations, céder sur des questions cruciales. Pour Michel Warschawski, président du Centre d’informations alternatives, ces pourparlers visent à donner à Israël « ce qu’il n’aurait dû obtenir qu’en échange de la création d’un État palestinien et d’un accord de paix ». L’Autorité palestinienne devra donc plier [2]. Difficile en effet de l’imaginer endossant la responsabilité d’avoir fait échouer les négociations. En quittant celles-ci, elle s’attirerait les foudres de la communauté internationale, des États-Unis en particulier, et le plan du gouvernement de Salam Fayyad, le Premier ministre palestinien, d’établir un État ­viable en 2011 serait hypothéqué.
Au total, il ne restera plus à Mahmoud Abbas qu’à aller au bout de sa logique, c’est-à-dire faire endosser à l’Autorité le rôle de gendarme qui lui a été assigné dès les accords d’Oslo. Mais, dans ces conditions, les urnes pourraient tôt ou tard donner de nouvelles victoires au Hamas. L’alternative pour Mahmoud Abbas serait, en prenant acte de son impuissance et de l’abandon américain, de marquer la fin de l’Autorité palestinienne. On entrerait alors dans une configuration à la sud-africaine. Israël aurait officiellement les pleins pouvoirs sur la Cisjordanie, et les Palestiniens deviendraient une minorité dans un régime d’apartheid. Il est peu probable que le président de l’Autorité joue cet énorme coup de poker. Ce n’est ni dans son caractère ni dans la logique de sa stratégie de négociation, quoi qu’il en coûte.
[2] M. Abbas aurait déclaré : "Je ne peux pas dire que je quitterai les négociations mais il est difficile pour moi de reprendre les discussions si le PM Netanyahu déclare qu’il continuera son activité en Cisjordanie et à Jérusalem" voir Haaretz et PNN le 23 septembre
publié par Politis
ajout de notes : CL, Afps

Nouvelles pressions sur l’Université de Johannesbourg pour qu’elle rompe ses liens avec Israël

publié le samedi 25 septembre 2010
David Mac Farlane

 
Un grand pas en avant de la part de personnalités et universitaires d’l’Afrique du Sud. Ils demandent la rupture de la relation avec l’université israélienne Ben Gourion
Une vraie percée dans le boycott universitaire d’Israël
Longtemps en préparation, la campagne Sud Africaine de la prestigieuse Université de Johannesburg pour couper ses liens universitaires avec l’Université de Ben Gourion en raison de sa complicité et des pratiques racistes a gagné le soutien de John Dugard, Desmond Tutu, Breyten Breytenbach, Allan Boesak, Mahmoud Mamdani et presque 200 autres universitaires de 22 institutions universitaires de l’Afrique du Sud.
voir le Guardian, en anglais :

Voir la pétition avec les signataires

-  Kezia Lewins (University of the Witwatersrand)
-  Suzana Molins Lliteras (University of the Cape Town)
-  Prof Gerrie Lubbe (University of South Africa)
-  Lwazi Lushaba (University of Fort Hare)
-  Rev Solomuzi Mabuza (University of KwaZulu-Natal)
-  Dr Nawaz Mahomed (Cape Peninsula University of Technology)
-  Tasneem Majam (University of Johannesburg)
-  Prof Anwar Mall (University of the Cape Town)
-  Ayesha Mall (Durban University of Technology)
-  Sue Marais (Rhodes University)
-  Maud Marcinkowski (University of the Free State)
-  Mohamed Shaid Mathee (University of the Cape Town)
-  Prof Achille Mbembe (University of the Witwatersrand)
-  Prof Ebrahim Moosa (Duk e University)
-  Prof Najma Moosa (University of the Western Cape)
-  Prof Nicky Morgan (DVC) (Central University of Technology)
-  Aidan Mosselson (University of the Witwatersrand)
-  Enver Motala (University of Johannesburg)
-  Makhwênkwe Mvalo (Cape Peninsula University of Technology)
-  Dr Munene Mwaniki (University of the Free State)
-  Dr Lubna Nadvi (University of KwaZulu-Natal)
-  Prof Rajen Naidoo (University of KwaZulu-Natal)
-  Prof Andrew Nash (University of the Cape Town)
-  Prof Cobus Naude (Rtd.) (University of Johannesburg)
-  Dr Nadia Navsa (University of Pretoria)
-  Trevor Ngwane (University of KwaZulu-Natal)
-  Dr Pamela Nichols (University of the Witwatersrand)
-  Dr Noor Nieftagodien (University of the Witwatersrand)
-  Dr Dhiraj Kumar Nite (University of Johannesburg)
-  Lulamile Ntonzima (Cape Peninsula University of Technology)
-  Dr Monde Ntwasa (University of the Witwatersrand)
-  Dr Rashied Omar (University of Notre Dame)
-  Prof Ruksana Osman (University of the Witwatersrand)
-  Dr Sven Ouzman (University of Pretoria)
-  Abdool Peer (University of Johannesburg)
-  Dr Fathima Peerbhay (University of the Western Cape)
-  Prof Gonda Perez (University of the Cape Town)
-  Gadija Petker (University of Johannesburg)
-  Prof Innocent Pikirayi (University of Pretoria)
-  Prof Kriben Pillay (University of KwaZulu-Natal)
-  Dr Suren Pillay (Human Sciences Research Council)
-  Richard Pithouse (Rhodes University)
-  Prof Barney Pityana (VC) (University of South Africa)
-  Dr Leonard Praeg (Rhodes University)
-  Prof Aminur Rahim (University of Fort Hare)
-  Brian Ramadiro (University of Fort Hare)
-  Dr Thiven Reddy (University of the Cape Town)
-  Megan Riley (University of the Cape Town)
-  Prof Christian Rogerson (University of the Witwatersrand)
-  Prof Monty Roodt (Rhodes University)
-  Dr Shamiel Salie (University of the Cape Town)
-  Dr Vishwas Satgar (University of the Witwatersrand)
-  Dr Ursula Scheidegger (University of the Witwatersrand)
-  Cassim Seedat (Durban University of Technology)
-  Fatima Seedat (McGill University)
-  Dr Fredrico Settler (University of the Cape Town)
-  Dr Sa’diyya Shaikh (University of the Cape Town)
-  Prof Mala Singh (Open University)
-  Dr Luke Sinwell (University of Johannesburg)
-  Dr Tahir Fuzile Sitoto (University of KwaZulu-Natal)
-  Donato Somma (University of the Witwatersrand)
-  Prof Roger Southhall (University of the Witwatersrand)
-  Dr Jane Starfield (University of Johannesburg)
-  Prof Raymond Suttner (University of South Africa)
-  Prof Leslie Swartz (Stellenbosch University)
-  Dr Pedro Tabensky (Rhodes University)
-  Prof Abdulkadar Tayob (University of the Cape Town)
-  Yasmeen Thandar (Durban University of Technology)
-  Prof Beverly Thaver (University of the Western Cape)
-  Prof Fiona Tregenna (University of Johannesburg)
-  Prof Rehana Vally (University of Pretoria)
-  Salim Vally (University of Johannesburg)
-  JC van der Merwe (University of the Free State)
-  Maria van Driel (University of the Witwatersrand)
-  Prof Robert van Niekerk (Rhodes University)
-  Carina van Rooyen (University of Johannesburg)
-  Prof Shahid Vawda (University of the Witwatersrand)
-  Dr Wilhelm Verwoerd (Stellenbosch University)
-  Prof Shabbir Wadee (Stellenbosch University)
-  Prof Everard Weber (University of Johannesburg)
-  Prof Gerald West (University of KwaZulu-Natal)
-  Dr Hylton White (University of the Witwatersrand)
-  Prof Hein Willemse (University of Pretoria)
-  Dr Clarence Williams (University of the Western Cape)
-  Dr Michelle Williams (University of the Witwatersrand)
-  Ben Winks (University of Johannesburg)
-  Prof Leslie Witz (University of the Western Cape)
-  Prof Tahir Wood (University of the Western Cape)
-  Prof Eric Worby (University of the Witwatersrand)
-  Dr Leo Zeilig (University of the Witwatersrand)
-  Rev Sthembiso Zwane (University of KwaZulu-Natal)...