02/06/2010
À l’Université de Haïfa, des étudiants arabes israéliens ont manifesté hier contre l’assaut meurtrier donné au convoi naval humanitaire pour Gaza.Baz Ratner/Reuters
L'État hébreu va libérer tous les étrangers de la flottille pour Gaza, alors qu'une cinquantaine ont déjà été expulsés.
Israël a averti hier qu'il empêcherait tout bateau humanitaire d'entrer dans les eaux de Gaza. « Nous ne permettrons pas à des bateaux d'arriver à Gaza et d'approvisionner ce qui est devenu une base terroriste qui menace le cœur d'Israël », a déclaré le vice-ministre de la Défense, Matan Vilnaï. Les organisateurs de « la flottille de la liberté » ont précisé que la prochaine mission pour Gaza n'aurait pas lieu avant plusieurs jours. M. Vilnaï, tout en défendant l'action des soldats qui « ont eu affaire à des voyous » lors de l'assaut contre la flottille, a reconnu que « les images ne sont pas très bonnes » et qu'il « fallait en tirer les leçons ».
En outre, l'État hébreu a expulsé plusieurs dizaines de militants de la flottille d'aide internationale. Des 682 personnes de 42 pays qui se trouvaient à bord des six bateaux de cette flottille, 45 ont accepté d'être expulsés et ont pris l'avion lundi et mardi, a déclaré la porte-parole de la police d'immigration, Sabine Hadad. Tous les autres ont été emmenés à la prison de Beersheba, dans le nord d'Israël, où des juges de l'immigration s'occuperont des démarches pour leur expulsion, a-t-elle dit. En soirée, le cabinet restreint israélien, réuni à Jérusalem, a décidé de remettre en liberté tous les étrangers qui étaient présents à bord de la flottille humanitaire pour Gaza, y compris ceux qu'Israël comptait poursuivre en justice, a-t-on appris de sources politiques.
Pour leur part, les Palestiniens et les Arabes d'Israël ont protesté contre le raid meurtrier sur la flottille en manifestant ou en observant un mouvement de grève. À Gaza, commerces, écoles et ministères étaient fermés en raison d'un mot d'ordre de grève générale. À Jérusalem-Est, des dizaines de Palestiniens ont manifesté devant le consulat de Turquie leur soutien à Ankara. En Cisjordanie, la population observait le premier des trois jours de deuil décrétés par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. À Ramallah, capitale politique de la Cisjordanie, journalistes et fonctionnaires ont organisé des sit-in.
En outre, l'État hébreu a expulsé plusieurs dizaines de militants de la flottille d'aide internationale. Des 682 personnes de 42 pays qui se trouvaient à bord des six bateaux de cette flottille, 45 ont accepté d'être expulsés et ont pris l'avion lundi et mardi, a déclaré la porte-parole de la police d'immigration, Sabine Hadad. Tous les autres ont été emmenés à la prison de Beersheba, dans le nord d'Israël, où des juges de l'immigration s'occuperont des démarches pour leur expulsion, a-t-elle dit. En soirée, le cabinet restreint israélien, réuni à Jérusalem, a décidé de remettre en liberté tous les étrangers qui étaient présents à bord de la flottille humanitaire pour Gaza, y compris ceux qu'Israël comptait poursuivre en justice, a-t-on appris de sources politiques.
Pour leur part, les Palestiniens et les Arabes d'Israël ont protesté contre le raid meurtrier sur la flottille en manifestant ou en observant un mouvement de grève. À Gaza, commerces, écoles et ministères étaient fermés en raison d'un mot d'ordre de grève générale. À Jérusalem-Est, des dizaines de Palestiniens ont manifesté devant le consulat de Turquie leur soutien à Ankara. En Cisjordanie, la population observait le premier des trois jours de deuil décrétés par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. À Ramallah, capitale politique de la Cisjordanie, journalistes et fonctionnaires ont organisé des sit-in.