vendredi 18 mars 2011

Sarah Palin en visite privée en Israël

17 mars 2011
Agence France-Presse
Sarah Palin, candidate républicaine conservatrice à la vice-présidence des États-Unis en 2008, effectuera une «visite privée» la semaine prochaine en Israël» où elle rencontrera le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a indiqué jeudi la radio militaire israélienne.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole du Premier ministre n'a pas été en mesure dans l'immédiat de confirmer la visite de l'ancienne gouverneure de l'Alaska.
Sarah Palin restera moins de deux jours en Israël où elle devrait arriver dimanche, a précisé le quotidien Yédiot Aharonot.
Elle devrait avoir des entretiens non seulement avec M. Netanyahu, mais aussi avec des personnalités de droite israélienne tel que le député Dany Danon du Likoud, le parti du Premier ministre.
Elle se rendra au Mur des Lamentations, le site le plus saint du judaïsme dans la vieille ville de Jérusalem, ainsi qu'à Nazareth, un site important pour les chrétiens, a ajouté la radio.
La radio a également rediffusé certaines de ses déclarations dans lesquelles elle s'était prononcée pour la poursuite de la construction de logements dans les colonies israéliennes de Cisjordanie, contrairement au président Barak Obama.
Selon les médias, Sarah Palin pourrait se présenter à l'investiture républicaine pour la présidentielle de 2012.
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Appel de jeunes palestiniens à une marche massive sur Jérusalem

Jérusalem - 17 mars 2011
Par Palestine Info
Des jeunes Palestiniens ont lancé sur Facebook un appel à une marche d'un million de personnes sur Bethléem et Ramallah, puis sur Jérusalem occupée. La marche coïnciderait avec la Journée de la Terre, fin mars.
Appel de jeunes palestiniens à une marche massive sur Jérusalem
Ils appellent les Palestiniens musulmans et chrétiens à briser les restrictions israéliennes et à prier à la Mosquée Al-Aqsa et à l'Eglise de la Résurrection, et à marcher pour exiger la fin de l'occupation israélienne.
Les marcheurs iront à Jérusalem en partant de Ramallah, au nord de la Cisjordanie , et de Bethléem, au sud.
Les organisateurs de la marche appellent les médias, les groupes pour les droits de l'homme, les factions et les masses palestiniennes a participé à cet événement "historique".
Ils ont déclaré qu'ils maintiendraient leur exigence d'entrer dans la ville palestinienne de Jérusalem et d'y prier tant qu'Israël imposerait des restrictions.
Source : Palestine Info
Traduction : MR pour ISM

En Cisjordanie, meurtre, colonie, occupation et... récupération

Naplouse - 17 mars 2011
Par Emmanuel Riondé
L’assassinat, vendredi 11 mars, d’une famille de colons juifs en Cisjordanie a permis à Benyamin Netanyahou d’annoncer le lancement de la construction de nouvelles colonies. Dans le même temps, l’armée israélienne s’est fendue d’une intervention musclée dans la région de Naplouse, instaurant notamment un couvre-feu de quatre jours dans un village proche de la colonie d’Itamar. Récit.
En Cisjordanie, meurtre, colonie, occupation et... récupération
Naplouse, ses taxis, ses colonies en haut des crêtes... E.R. (2008)
Après quatre jours et demi d’occupation, de bouclage et de couvre-feu, les troupes israéliennes se sont retirées, mercredi, du village d’Awarta, en Cisjordanie . Elles avaient investi cette bourgade de 6000 habitants samedi matin après que, dans la colonie voisine d’Itamar, cinq membres d’une même famille (les Fogel : le père, la mère et trois de leurs enfants) aient été trouvé morts, assassinés à l’arme blanche dans leur maison.
Suite à la découverte de leurs corps, un état d’alerte a été déclenché par les autorités israéliennes afin de retrouver les coupables. Situé dans le district de Naplouse au nord de la Cisjordanie , Awarta, le village palestinien le plus proche de la colonie, a subit à cette occasion un traitement un peu "spécial".
Palestinien résidant à Naplouse mais originaire du village où vit encore toute sa famille, Hakim, joint par téléphone, en a fait le récit à Regards. "Les soldats israéliens sont arrivés dans Awarta dès le samedi matin et y ont aussitôt décrété le couvre-feu. C’est le seul village qui a connu ce sort. Le dimanche matin, ils sont entrés dans la maison de mes parents et l’ont occupé : ils ont contraint l’ensemble de ma famille à se cantonner au rez-de chaussée tandis qu’eux investissaient l’étage afin d’en faire un poste d’observation. Mes parents, mes frères, ont dû tout négocier avec les soldats : se rendre aux toilettes, cuisiner, se restaurer, etc. Les soldats ont fouillé partout, renversé les meubles... Ils ont mangé et pris tout l’argent qu’ils ont pu trouvé." Un comportement évoquant plus les mauvaises manies d’une armée d’occupation que les nobles desseins de la "force de défense" que serait "Tsahal" selon la terminologie israélienne...
Détentions arbitraires
"Le lundi matin, poursuit Hakim, ils ont arrêtés mes deux jeunes frères (âgés de 21 et 29 ans, ndlr) et les ont retenus toute la journée dans une des maisons du village réquisitionnées comme centre de détention provisoire. Ils ont été libérés le soir même, après avoir passé une journée détenus mais sans que rien ne leur soit signifié et sans subir d’interrogatoire. En tout, une cinquantaine d’hommes du village ont ainsi été arrêtés. Les soldats israéliens s’étaient mis dans la cour de l’école du village d’où, avec un haut-parleur, ils ont ordonné à tous les hommes âgés entre 15 et 40 ans de sortir et de se présenter à eux. Ils ont ensuite relevé les empreintes digitales, des échantillons de salive, etc. Le couvre-feu a rendu le quotidien pénible. Difficile de se ravitailler, de trouver du gaz... Plus rien ne pouvait entrer dans Awarta et les soldats n’ont laissé sortir du village que les personnes gravement malades. Tous les autres ont dû rester chez eux. Je n’ai pu avoir des nouvelles des miens que par téléphone car il était impossible de s’y rendre."
Un couvre-feu qui a été levé pendant deux heures le lundi soir. "Des colons en ont profité pour s’attaquer à des maisons !" raconte Hakim. "C’est le paradoxe : les gens ne souhaitent évidemment pas être occupés par l’armée mais en même temps ils craignaient que son départ n’ouvre la voie aux attaques des colons. Car si il n’y a pas eu de problème dans Naplouse même, ces attaques ont été nombreuses sur les routes alentours, notamment l’axe qui relie Naplouse à Ramallah avec des cocktails molotovs, des pierre jetées sur les voitures, etc."
Les tensions entre colons et villages palestiniens ne sont pas une nouveauté dans la région de Naplouse. Et elles sont le plus souvent dûes aux provocations des colons israéliens, armés, qui n’hésitent pas à "descendre" (les colonies de Cisjordanie sont toujours installées sur les crêtes des collines) dans les villages avoisinants pour y agresser les habitants ou dégrader les cultures (lire un reportage réalisé en 2008 à Burin, dans la région de Naplouse)
Récupération politique
En l’occurrence, c’est bien l’assassinat survenu dans la colonie d’Itamar dans la nuit de vendredi à samedi qui a cette fois mis le feu aux poudres et conduit les colons de la région à multiplier les attaques à l’encontre des palestiniens. Pourtant, mercredi soir, les "suspected terrorists" ayant commis le crime n’avaient toujours pas été identifiés. Le président de l’Autorité nationale palestinienne a très fermement condamné cet acte qu’aucune organisation n’a par ailleurs revendiqué. Et si des dizaines de palestiniens ont été arrêtés et interrogés, les forces israéliennes ont également procédé à des interpellations dans la communauté d’ouvriers thaïlandais qui travaillent dans ces colonies.
Aucune hypothèse ne semble donc à ce jour pouvoir être écartée ou favorisée dans cette affaire de meurtre. Pourtant, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, a, lui, très vite décidé qui devait en payer les conséquences. A peine 24 heures après la découverte des corps, il annonçait la mise en construction de 500 nouveaux logements de colonies en Cisjordanie .
Une initiative annoncée à l’allié américain - qui, forcément, n’a pas trop élevé la voix - et présentée comme une "réponse à l’attaque d’Itamar". Délai d’indécence compris.
Source : Regards

G4S rompt partiellement ses liens avec l’Apartheid israélien

jeudi 17 mars 2011 - 08h:24
DanWatch
Stop the Wall
G4S (*), leader mondial en services de sécurité, a annoncé ce matin, 12 mars, qu’il mettait fin à un certain nombre de ses activités en Cisjordanie occupée.
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Cette déclaration intervient après que le Centre de recherche indépendant danois, DanWatch, ait découvert que G4S assurait des prestations pour, entre autres, les prisons et les check-points israéliens avec ses technologies de sécurité.
G4S indique dans son communiqué d’aujourd’hui que ses services de sécurité en Cisjordanie ne sont pas conformes avec la politique d’éthique de la société, même si ses activités ne sont « ni discriminatoires ni controversées ».
« Nous sommes arrivés à la conclusion que, pour veiller à ce que nos activités commerciales soient conformes avec la politique d’éthique qui est la nôtre, nous devions nous employer à nous retirer d’un certain nombre de contrats dans la région », écrit le directeur du service juridique, Soren Lundsberg.
Les activités en question concernent notamment la maintenance des équipements de sécurité aux check-points sur le mur, dans les prisons et les postes de police en Cisjordanie.
G4S a sollicité les services d’un professeur de droit, Hjalte Rasmussen, de l’université de Copenhague, pour faire une étude sur la légalité de ses activités en Cisjordanie. Celui-ci a conclu qu’aucune de ces activités n’étaient contraires au droit international (alors que la colonisation et l’occupation sont illégales au regard de ce même droit ! - ndt). Après avoir analysé ces conclusions, G4S a fait savoir qu’il ne suffisait pas d’apprécier simplement la légalité, mais que c’était aussi une question d’éthique.
« L’évaluation juridique est nécessaire, mais ne suffit pas », a dit Soren Lundsberg à DanWatch en février : « Le côté éthique est ce qui prend du temps dans les discussions, tant avec la direction locale qu’avec la région qu’Israël détient. »
C’est pourquoi G4S décide aujourd’hui que certaines de ses activités en Cisjordanie vont à l’encontre de ses propres lignes directrices d’éthique. Et par conséquent, G4S va œuvrer, très prochainement, pour se retirer de ces contrats.
(*) G4S (anciennement Group 4 Securicor) est un groupe international de services de sécurité. Leader mondial, il exerce ses activités sur plus de 110 pays et emploie 625 000 salariés.
Pour plus d’informations sur G4S, lire les articles de DanWatch sur l’implication de G4S dans les prisons et colonies israéliennes.
Communiqué de presse - 12 mars 2011 - Stop the Wall - traduction : JPP
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Appel pour sauver l’histoire, la culture et l’héritage du village de Lifta

jeudi 17 mars 2011 - 08h:12
Sons of Lifta Society 
Peu de villages palestiniens illustrent la tragédie de 1948 comme Lifta. Les réfugiés originaires de Lifta demandent à la communauté internationale d’empêcher la destruction totale de leur village. Ils demandent qu’on empêche Israël de poursuivre ses annexions et de violer les droits des Palestiniens pour construire des appartements de luxe réservés aux Juifs.
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Un peu d’histoire
Peu de villages illustrent la tragédie de la Nakba (la dépossession du peuple palestinien en 1948) comme Lifta. Situé au nord ouest de Jérusalem, le village est divisé par la ligne verte de l’armistice de 1949 de sorte qu’une moitié fait partie de Jérusalem Ouest et l’autre de Jérusalem est. Le village a été habité sans interruption pendant plus de 2000 ans, bien avant l’établissement de l’état d’Israël. Les registres officiels indiquent qu’en 1931, il comportait 410 maisons dont la plupart avaient été construites par les habitants palestiniens de Lifta avec les fameuses pierres blanches de Jérusalem des carrières voisines.
Pendant les années 1940 et jusqu’à la fin du Mandat britannique sur la Palestine en 1948, le village s’est étendu notamment vers l’est et le nord jusqu’aux maisons du quartier de Rumayma à l’ouest de Jérusalem. Ses liens économiques avec Jérusalem étaient importants car presque la moitié de la terre du village était consacrée aux céréales, blé, orge, olives et divers fruits. Au fur et à mesure de l’expansion du village, les villageois ont construit de nouveaux magasins, créé un club social et ouvert deux cafés. Mais ils prenaient soins aussi des parties sacrées et séculières plus anciennes du village.
Pendant la guerre de 1948, un des buts de l’armée juive était de contrôler la sortie ouest de la ville. Pour ce faire, les forces israéliennes et les milices ont lancé plusieurs attaques sur le village, ils ont brûlé la maison du Mukhtar (le chef du village) le 11 janvier 1948 et deux jours plus tard ils ont fait sauter 20 maisons qui étaient proches de l’entrée de la ville (Khalit Tarha). En conséquence, les habitants du village et en particulier les femmes et les enfants ont dû s’enfuir pour leur protection de l’autre côté de la ligne verte dans la partie est du village. Après le massacre perpétré dans le village voisin de Deir Yassin, le reste des habitants de la partie ouest de Lifta ont dû partir eux aussi. Beaucoup de maisons du village ainsi que les deux écoles élémentaires furent démolies et ce sont seulement les sollicitations désespérées des dignitaires locaux qui ont sauvé de la destruction les maisons qui sont encore debout aujourd’hui.
Lifta aujourd’hui
Le gouvernement israélien actuel considère que les maisons de Lifta sont la Propriété d’Absents en dépit du fait que beaucoup de leurs propriétaires vivent seulement à 500 mètres de là dans Jérusalem est. En décembre 1948 Israël a promulgué les "Règles d’urgence sur les Propriétés des Absents" qu’on appelle souvent "’Acte sur la Propriété des Absents" qui est devenu une loi en 1950. Le gouvernement a alors institué comme "Gardien des Propriétés des Absents" une division du ministère des finances qui s’occupe des biens des absents. Grâce à ces lois la plupart des biens abandonnés par les arabes ont été reclassés en Propriétés d’Absents ce qui a permis au Gardien des Biens des Absents de les annexer.
Officiellement cela était fait pour protéger les biens des réfugiés en attendant qu’on arrive à une solution politique du statut des réfugiés lors des les négociations du statut final, aux termes des accords d’Oslo. En réalité, les biens en question sont toujours transférés à une Autorité de Développement du gouvernement pour être vendus à un prix donné au secteur privé ou à des organisations de colons dans un processus qui ignore les procédures légales, les préavis et les compensations. Les propriétaires sont susceptibles de perdre leur maison et leur terre sans même le savoir.
Lorsque le gouvernement israélien donne les biens des réfugiés palestiniens à des particuliers ou à des institutions juives, il commet un acte illégal en violation du paragraphe 11 de la résolution 194 (III) de l’ONU et se soustrait aux obligations qu’a l’Israël d’administrer ces propriétés en attendant une solution au problème des réfugiés. De plus, Israël viole le droit des réfugiés de percevoir les revenus et les recettes générés par ces propriétés qu’Israël devrait leur verser directement ou verser à une fondation créée en leur faveur.
Beaucoup de ceux qui furent chassés de leurs maisons ont trouvé refuge dans leur famille dans la partie du village qui se trouvait du côté arabe de la ligne d’armistice de 1949 dans ce qu’on appelle aujourd’hui Jérusalem est. L’expansion des limites de la municipalité qui a suivi la guerre de 1967 a créé une situation qui a permis aux Palestiniens de Jérusalem de recevoir le statut de résidents permanents et des cartes d’identité qui leur permettent d’aller voir les ruines qui se trouvent de leur côté de la ligne verte mais pas de revendiquer la propriété légale de la terre qui leur appartient de fait. La plupart des réfugiés de Lifta se sont réfugiés à Ramallah et dans d’autres parties de la Cisjordanie.
En juin 2004, le comité du planning de la municipalité de Jérusalem, avec l’aide de deux bureaux d’architecte, G. Kartas/S Grueg et S. Ahronson (en collaboration avec Ze’ev Temkin de TIK Projects), ont élaboré un projet de restructuration (Plan No. 6036) pour transformer le village de Lifta en un quartier de résidences de luxe et de commerces réservé aux Juifs. Ce plan qui a été dessiné originellement en avril 1984 sous le nom "Plan 2351" mais qui n’avait jamais été exécuté porte le nom surprenant de "Printemps du national". Il a été plus tard approuvé par un comité de planning régional. En février, sous le titre destiné à lui servir de couverture de "projet de préservation", le département israélien de la terre a lancé des appels d’offre dans le secteur privé afin de vendre la terre et de construire environ 245 maison de luxe, un centre commercial, un centre touristique, un musée et un hôtel de luxe de 120 chambres.
La plupart des maisons encore existantes de Lifta seraient alors détruites pour effacer le souvenir encore vivace d’une communauté palestinienne autrefois prospère. Même le cimetière palestinien qui se trouve à proximité ne figure pas sur le plan. Non seulement les actuels habitants de Lifta n’ont pas été pris en considération ni consultés mais le souvenir et la présence physique de leurs ancêtres morts seraient effacés.
L’histoire et la culture de la communauté palestinienne qui a prospéré à Lifta ont disparu du nouveau plan de rénovation. Il n’est pas fait mention de l’histoire palestinienne de Lifta comme cela devrait être le cas s’agissant d’un projet de rénovation/préservation afin de relier le présent au passé. Même la mosquée ancestrale de Lifta doit être déplacée pour être remplacés par une synagogue.
Sauver Lifta
Dimanche, 6 mars, un recours en justice pour sauver Lifta a été présenté au procureur Sami Arshid par les militants de Jérusalem qui regroupent des descendants des habitants de Lifta, l’association BneiLifta, les rabbins pour les droits de l’homme et l’association Jafra. Le recours a pour but d’empêcher la vente des biens des familles palestiniennes au secteur privé en violation de la "loi des propriétés des absents". Lundi, le septième juge israélien, Yigal Marzel, a émis une injonction provisoire qui ordonne à l’Administration Israélienne de la Terre de geler la publication des résultats des appels d’offre destinés à vendre la terre par lots. Si ces lots sont vendus et que de nouvelles constructions sont érigées, il deviendra impossible de sauvegarder l’histoire et la culture du village qui disparaîtront sous les nouveaux bâtiments et seront perdues pour toujours.
Lifta doit être préservé et reconstruit par et pour ses propriétaires ancestraux afin de développer la connaissance de ce qui s’est passé en 1948. Les habitants palestiniens originels de Lifta, leur souvenirs du village, leur exil et leur désir de rentrer chez eux doivent être respectés et soutenus pas les communautés, institutions et organisations locales et internationales.
Les réfugiés palestiniens qui sont les habitants ancestraux de Lifta, supplient la communauté internationale d’empêcher Israël d’effacer les dernières traces de leur maisons, de leur histoire, de leur culture et de leur héritage et au contraire d’obliger Israël à les laisser rentrer chez eux et à reconnaître leurs droits de propriété sur leur terres et leurs biens. On ne devrait pas permettre à Israël de poursuivre ses annexions et de violer des droits palestiniens dans le but de construire des appartements de luxe réservés aux Juifs.
14 Mars 2011 - Uruknet - Pour consulter l’original :
http://www.uruknet.info/?p=m75860&a...
Traduction : Dominique Muselet
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La Flottille

publié le jeudi 17 mars 2011

Thomas Sommer-Houdeville

 
La librairie la Brèche
A le plaisir de vous convier à la présentation et la dédicace du livre de :
Thomas Sommer-Houdeville*
« La flottille »
Cette soirée ce déroulera dans les locaux de la librairie
Le mardi 29 mars 2011 à 19 heures
*Au printemps 2010, depuis les ports de Grèce, de Chypre et de Turquie, plusieurs embarcations s’élancent vers Gaza, chargées d’aide humanitaire. C’est la « Flottille de la liberté ». Quelques jours plus tard, on dénombre neuf morts, abattus par les commandos de l’armée israélienne. Les images de l’assaut font la une des journaux. Que s’est-il passé ? Qui sont ces militants pro-Palestiniens ? Quelles étaient leurs motivations ?
Dans ce livre-témoignage, Thomas Sommer-Houdeville, l’un des organisateurs, militant au NPA, revient sur les événements tels qu’ils furent vécus par les membres de cette campagne de solidarité internationale d’un nouveau genre. Il fait le récit d’une aventure humaine où les petites histoires croisent sans cesse la grande.
Depuis les premières réunions de préparation jusqu’à l’assaut meurtrier, on y voit se tisser les liens d’une coalition improbable, animée par des personnages hauts en couleurs : une ancienne prix Nobel de la paix irlandaise, des militants islamiques turcs, des altermondialistes américains, un écrivain suédois… Au-delà de leurs particularités, un combat les regroupe : la solidarité avec le peuple palestinien, devenu le symbole contemporain de la lutte contre l’oppression.
En filigrane du témoignage, ce livre esquisse une réflexion sur ce que peut être l’engagement internationaliste aujourd’hui. Alors que semble s’imposer partout l’idéologie du « choc des civilisations », comment peut-on rebâtir concrètement les liens fragiles d’une solidarité internationale ?
Le mardi 29 mars 2011 à 19 heures
27 rue Taine Paris 12ème
Métro : Daumesnil (L6 & L8)
Bus 64 : Daumesnil-Felix Eboué
L’inscription préalable, par messagerie électronique, est obligatoire à l’adresse électronique : contact@la-breche.com
La librairie « La brèche »

Un réseau d’espionnage israélien, découvert, en Egypte

17 Mars 2011 09:40 
IRIB - «Un réseau d’espionnage israélien, actif dans diverses villes de l’Egypte, a été découvert, et ses membres, arrêtés», ont indiqué les sources d’information. Il s’agit du premier réseau d’espionnage du régime israélien, découvert et démantelé, en Egypte, après la chute du régime de Moubarak. Les autorités égyptiennes ont dit vouloir révéler, prochainement, en détail, la découverte de ce réseau d’espionnage. L’année dernière, trois réseaux d’espionnage israélien ont été découverts et démantelés, en Syrie et au Liban.  
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Le régime sioniste et le scénario du trafic d'armes par l'Iran

17 Mars 2011 20:40 
IRIB- Les autorités du régime sioniste, en présentant des armes qu'ils prétendent avoir saisi sur un cargo, dans les eaux de la Méditerranée, ont, une nouvelle fois, mis en avant le scénario usé jusqu'à la corde de l'envoi d'armes, par l'Iran, vers la Bande de Gaza.
Il y a deux jours, l'armée israélienne a arraisonné un bateau, dans les eaux de la Méditerranée, le contraignant à s’ancrer au port d'Ashdod, en Palestine occupée, avant de prétendre que ledit bateau transportait des missiles sol-mer, à destination des groupes palestiniens, dans la bande de Gaza. Les autorités israéliennes ont annoncé, mercredi, devant les journalistes et nombre de diplomates, que la cargaison découverte appartenait à la compagnie allemande «Victoria» qui affrétait un bateau battant pavillon libérien. Le Premier ministre du régime usurpateur a prétendu que la Syrie et l'Iran se livraient toujours au trafic d'armes, à destination du Hezbollah libanais, du Hamas palestinien et d'autres organisations que les Sionistes qualifient de terroristes. Lors de cette comédie ridicule, les autorités du régime de Tel-Aviv ont prétendu qu'ils traquaient en mer les bateaux, afin d'empêcher le trafic d'armes ; pourtant, elles n'ont présenté aucun document prouvant que les armes découvertes étaient destinées à la Bande de Gaza. L'exploitation des autorités israéliennes de la question de la découverte d’une cargaison d'armes qu'elles prétendaient être destinées à la bande de Gaza, et l'accent mis sur la nécessité du blocus de cette région, mettent en exergue les objectifs poursuivis par ce régime. Netanyahou, qui parlait, à Ashdod, lors de l'exposition des armes découvertes, en évoquant l'attaque barbare de l'année dernière de ce régime contre le bateau turc "Mavi Marmara", a déclaré que cette attaque se justifiait, en raison de la découverte de tels cargaisons, à destination de la bande de Gaza. Netanyahou, en qualifiant de terroristes les habitants de la bande de Gaza, a déclaré que l'inspection des bateaux, dans les eaux libres, et le blocus de cette région, étaient le droit de Tel-Aviv. Ce régime a attaqué, en mai 2010, la "Flotille de la liberté" pour Gaza et a tué 9 activistes turcs du "Mavi Marmara". Pourtant, malgré tous ces crimes et les agissements d'Israël, la résistance du peuple palestinien, lors de la guerre de 22 jours de Gaza, se pose en défi, pour le régime sioniste et les Etats-Unis. Le fait que le régime sioniste ne soit plus cette hydre invincible, contrairement au passé, et que l'exclusivisme américain et de l'Occident, dans les prises de décisions, au Moyen-Orient, ait été contrecarré, sont des signes de l'éveil islamique qui fait état de l'effondrement du régime sioniste. Pourtant, ce déclin ne provient pas de l'envoi d'armes, à destination de la Bande de Gaza, mais de la résistance du peuple palestinien.
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Les forces occupantes humilient un citoyen palestinien au sud de Jénine

[ 17/03/2011 - 12:05 ]
Jénine – CPI
Les forces occupantes ont pris d'assaut, le mercredi après-midi, 16/3, le village de Bir Bacha, au sud de la ville de Jénine, agressant sauvagement un citoyen palestinien, après l'avoir obligé à se déshabiller de manière humiliante et sans justification.
Des témoins oculaires ont déclaré que 5 blindés militaires sionistes ont pénétré dans le village situé sur la route Jénine-Naplouse et ont commencé à envahir les maisons situées sur la route principale. Ils ont arrêté un citoyen qui travaille comme gardien dans l'immeuble de l'entreprise de télécommunications "Gawwal".
Des citoyens palestiniens ont souligné que les soldats sionistes ont obligé Amir Ghawaderah, 22 ans,  à se déshabiller complètement, l'ont frappé et insulté sous la menace d'armes avant de confisquer ses portables.
Des sources locales ont déclaré que les forces occupantes ont relâché le citoyen palestinien une heure après l'enquête, puis elles ont quitté la région.

Sit-in devant l'ambassade palestinienne à Rome exigeant la fin de la division

[ 17/03/2011 - 12:13 ]
Rome – CPI
Un groupe de jeunes palestiniens ont organisé un sit-in devant l'ambassade de Palestine à Rome en réponse à l'appel des factions palestiniennes à tous les Palestiniens dans les territoires occupés et à l'étranger de participer à la journée de l'unité pour demander la fin de la division et de l'occupation sioniste.
Le sit-in a été organisé le mardi 15/3, sur l'initiative d'un groupe de jeunes palestiniens qui résident à Rome qui se nomme "Groupe de revenants", et ont remis à l'ambassade un communiqué qui exprime leurs exigences.
Dans le communiqué distribué par les jeunes aux journalistes : "Nous, les jeunes hommes palestiniens considérons que la division n'est qu'une atteinte à la question palestinienne pour l'évacuer de son contenu et de son sens parce qu'elle causée par une autorité créée sur la base de l'accord d'Oslo qui a perdu la légitimité et le soutien populaire".
Le groupe a confirmé que leurs exigences sont celles du peuple palestinien partout dans le monde, y compris la fin de l'apartheid sioniste par toutes les formes de résistance, la fin de la division interne entre le Hamas et le Fatah, la réforme de l'OLP pour comporter toutes les factions palestiniennes, l'organisation d'élections globales, et le sort des réfugiés.

L'artillerie sioniste bombarde l'est de Gaza de plusieurs obus

[ 17/03/2011 - 12:01 ]
Gaza – CPI
L'artillerie de l'occupation sioniste a bombardé, le mercredi soir 16/3, la région située aux alentours du cimetière des martyrs à l'est de Gaza, sans que des blessés ne soient comptés par ce bombardement qui se répète de temps en temps par l'artillerie et l'aviation sionistes.
Des sources locales ont déclaré que l'artillerie sioniste a lancé environ 5 obus d'artillerie successivement sur le cimetière des martyrs à l'est de la ville de Gaza.
Adham Abou Salmia, porte-parole du haut comité de secours et d'urgences, a déclaré que le bombardement n'a pas fait de blessés ou victimes.
Il est à noter que les régions frontalières s'exposent aux bombardements et invasions des blindés sionistes qui rasent de grandes superficies des terres agricoles proches des frontières.
Un pêcheurs avait été blessé par les tirs de l'armée sioniste qui a ciblé les pêcheurs palestiniens et leurs barques près des côtes de Gaza, le mercredi 16/3.
Des sources médicales ont déclaré au Centre palestinien d'information que les forces occupantes ont ouvert le feu sur les barques des pêcheurs palestiniens près des plages de Gaza, blessant l'un d'entre eux qui a été transporté à un hôpital local.

L'occupation soumet les écoliers palestiniens à l'inspection à l'ouest de Jénine

[ 17/03/2011 - 12:46 ]
Jénine – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont obligé les enfants et les élèves dans le village de Dhaher al-Maleh à l'ouest de la ville de Jénine, à se soumettre aux mesures renforcées d'inspection lors de leur passage, hier soir et aujourd'hui matin, le jeudi 17/3, à travers la porte en fer installée à l'entrée principale du village.
Les habitants du village ont déclaré au correspondant du CPI que les soldats sionistes ont soumis les enfants palestiniens à l'inspection par un portique de sécurité, et lorsqu'ils ont refusé, les soldats sionistes ont fermé la porte pour les empêcher de passer.
Ils ont confirmé que les soldats sionistes ont arrêté des dizaines d'étudiants et d'élèves sur la porte en fer installée à la seule entrée du village, puis ils leur ont interdit de passer sauf après le passage par le portique utilisé pour inspecter les villageois lors de leur départ ou retour au village.
Les habitants du village ont exprimé leur préoccupation profonde envers la continuation de l'imposition de nouvelles mesures oppressives contre eux par les autorités de l'occupation.
Les citoyens ont déclaré que le village vit sous un siège sioniste renforcé depuis des années entre le mur de séparation raciste, les colonies er la porte installée par les forces occupantes, il y a plusieurs années, et que les habitants souffrent de mesures oppressives de manière quotidienne par les soldats sionistes.

Abou Hilal : le peuple a besoin d'un programme politique clair pour renforcer son unité

[ 17/03/2011 - 13:40 ]
Gaza – CPI
Le secrétaire général du mouvement palestinien d'al-Ahrar, Khaled Abou Hilal, a confirmé que l'invitation du premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, à l'ex-président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à se rendre dans la Bande de Gaza pour la réconciliation est un véritable appel répondant aux exigences du mouvement populaire de la jeunesse et ne comprend pas de conditions, y compris les demandes principales concernant la cession de la coordination sécuritaire, la fin des arrestation politiques avant le commencement du dialogue.
Dans une déclaration de presse écrite dont le CPI a reçu une copie, le jeudi 17/3, Abou Hilal a affirmé : "Notre peuple n'a pas besoin de plus de gouvernements mais d'un programme politique clair qui aidera à renforcer l'unité nationale, protéger la résistance, cesser les négociations et mettre fin à la série de concessions ainsi qu'à refuser la coordination sécuritaire".
Il a déclaré que le mouvement populaire et des jeunes a exigé la fin de la division sur la base de l'attachement aux principes et la fin de l'occupation par la résistance.
A propos de l'escalade sioniste contre la Bande de Gaza, le secrétaire général du mouvement palestinien d'al-Ahrar, a considéré que l'occupation profite du mouvement national appelant à l'unité et à la fin de la division, l'occupation et le blocus dans une tentative de brouiller les esprits comme à son habitude, à travers ses messages sanglants dont le dernier assassinat de deux résistants d'al-Qassam et d'autres blessés lors d'un bombardement qui les a ciblés.
Il a confirmé l'insistance des factions, du gouvernement et du peuple palestinien au fait que le calme sur le front palestinien avec l'occupation ne signifie pas que l'occupation doive continuer ses crimes, mais elle doit respecter ce calme sur le terrain parce que c'est le temps de la résistance et des révolutions arabes.

L’occupation arrête un blessé de retour d’un traitement médical au passage de Karama

[ 17/03/2011 - 15:00 ]
Naplouse – CPI
Selon la Fondation internationale de solidarité pour les droits de l’homme, les autorités de l’occupation ont arrêté mercredi après-midi, au niveau du passage de Karama, un blessé de Naplouse qui avait voyagé pour des raisons médicales en dehors des territoires palestiniens.
Ahmad al-Bitawi, chercheur dans la Fondation, a précisé que l’occupation a arrêté Mohamed Ahmad Saqar (24 ans), de l’ancien camp de réfugiés d’Askar de Naplouse. L’arrestation a eu lieu alors qu’il revenait de Jordanie où il s’est rendu pendant deux semaines pour un traitement médical pour une hémiplégie de la main après avoir été touché deux fois par les tirs de l’occupation.
Deux tirs dans la tête 
Al-Bitawi a souligné que Saqar avait été blessé en 2003 par des balles en caoutchouc à l’arrière de la tête, entraînant une fracture du crâne et des lésions dans le cerveau. Il a été de nouveau touché en 2006 par des balles en métal dans la région droite de sa tête. Ces blessures ont provoqué une hémiplégie d’une main et d’un pied.
La mère du détenu, Oum Bassir, a affirmé lors d’un entretien téléphonique avec la Fondation, que son fils souffre toujours des effets de ces deux blessures depuis plus de huit ans durant lesquels il a subi plusieurs opérations chirurgicales et des dizaines de séances de physiothérapie en Palestine et à l’étranger. Il a déjà voyagé à l’extérieur de la Palestine sans être appréhendé par les forces israéliennes.
Prisonnier fils de prisonnier
Oum Bassir a souligné que son fils Mohamed s’est marié il y a huit mois seulement, et son père est toujours en détention administrative depuis plus de deux ans et demi, puisqu’il a été arrêté le 28 novembre 2008.
La mère de Saqar a demandé la libération immédiate de son fils dont l’état de santé est difficile et nécessite une prise en charge médicale spéciale. Elle a également demandé la libération de son mari emprisonné arbitrairement en détention administrative.

Les colons poursuivent leurs agressions contre les palestiniens et leurs biens en Cisjordanie

[ 17/03/2011 - 12:37 ]
Al Khalil – CPI
Les colons sionistes ont poursuivi leurs agressions et leurs attaques contre les citoyens palestiniens et leurs propriétés en Cisjordanie occupée, où ils ont sauvagement agressé les palestiniens dans la zone de Buirah et de Latwana.
Des sources activistes dans la lutte contre la colonisation ont déclaré au CPI que des dizaines de colons sionistes ont pris d'assaut le village de Latwana à l'est de Yatta, rasant et arrachant des dizaines d'arbres dans les terres agricoles de la famille de Roubai.
Les sources ont souligné que les colons sionistes se sont emparés des terres dont leur superficie est inconnue, de la famille de Roubai.
A al Khalil (Hébron), un citoyen palestinien a été blessé et transporté à l'hôpital d'al Khalil, après avoir été roué de coups par des colons sionistes de Kharseina qui étaient postés à l'entrée du village de Buirah à l'est de la ville.
A Naplouse, des colons sionistes ont pris d'assaut le camp de Balata où ils se sont accrochés avec les jeunes hommes palestiniens, et ont ouvert le feu sur eux.
Des sources locales et bien-informées ont déclaré qu'un certain nombre de colons sionistes ont envahi la ville de Naplouse, pour y accomplir leurs rites talmudiques dans le "Tombeau de Youssef" dan la rue d'Amman près du camp de Balata, puis ils se sont infiltrés dans le camp, s'accrochant avec les jeunes palestiniens.
Les sources ont confirmé que d'importantes forces de l'armée sioniste sont arrivées à la ville et dans le camp, et ont ratissé tout le camp pour évacuer les colons.
Les forces occupantes se sont retirées à l'extérieur du camp à l'aube d'aujourd'hui jeudi 17/3, après avoir terminé leurs opérations.

Les occupants investissent l’hôpital de la prison Al-Ramla

[ 17/03/2011 - 15:13 ]
Ramallah – CPI
Le club Al-Assir (Le captif) a rapporté qu’une unité des forces spéciales de l’administration pénitentiaire israélienne a investi la prison Al-Ramla. Une inspection musclée a été faite dans les salles des malades.
Un communiqué du club a souligné que l’unité Memaz a pris d’assaut les salles des malades de façon très violente. Elle a pratiqué des inspections minutieuses et violentes des lits, des vêtements, des placards, sous prétexte qu’elle recherchait des téléphones portables.
Les captifs malades au nombre de vingt-trois, en plus d’une douzaine de nouveaux captifs admis pour des examens médicaux, disent que bizarrement, l’administration pénitentiaire a refusé de réparer les lits détruits par cette unité de Memaz. Plusieurs malades se sont retrouvés obligés de prendre le sol pour lit !

Manifestation du million en direction d’al-Qods pour la Journée de la Terre

[ 17/03/2011 - 15:30 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des groupes de jeunes ont appelé aujourd’hui à des manifestations du million en direction d’al-Qods (Jérusalem) à partir de l’axe de Bethléem et Ramallah, à l’occasion de la Journée de la Terre à la fin du mois.
Les groupes ont déclaré sur les réseaux sociaux : « La manifestation comprendra des musulmans et des chrétiens pour prier dans la mosquée d’al-Aqsa et dans l’Eglise de la Résurrection, elle partira de Ramallah au nord d’al-Qods et de Bethléem au sud, en direction du centre de la ville sacrée, en brandissant des slogans de liberté comme « le peuple veut prier à al-Qods » et demander la fin de l’occupation ».
Les organisateurs de ces événements ont demandé à tous les médias, organisations des droits de l’homme,  et factions et masses populaires à participer à cette manifestation historique qui s’attachera à cette demande tant que les forces israéliennes empêcheront les Palestiniens de la réaliser, à savoir accéder à leur ville sainte pour y prier.
Des dizaines d’appels ont été émis  par des jeunes pour organiser des manifestations et des activités de soutien au village d’al-Arakib et Tana, pour empêcher la judaïsation d’al-Qods et mettre fin à la division interne. La plupart de ces appels ont été entendus massivement.

A Khan Younes, une équipe suisse pratique une quarantaine de chirurgies plastiques complexes

[ 17/03/2011 - 16:02 ]
Khan Younes – CPI
L’association Soutenir les enfants de la Palestine a travaillé pour faire venir au centre médical Al-Nasser une équipe suisse spécialiste de la chirurgie plastique.
L’équipe a examiné plus de cent cinquante cas souffrant de malformations diverses et de brûlures. L’équipe a mené plus de quarante opérations plastiques complexes. Certaines ont eu besoin de plus de dix heures de travail, sans arrêt.
L’équipe a aussi offert à la division de la chirurgie plastique et des brûlures un appareil pour la bouche et un autre pour la peau.
Dr. Hassein Hamdan, président de la division, a remercié l’équipe suisse pour leur prestation et pour leurs appareils.
Dr. Jamal Al-Hams a exprimé son souhait de voir la coopération continuer pour alléger les souffrances du peuple palestinien causées surtout par l’injuste blocus sioniste.
Enfin, les malades ont exprimé leur gratitude aussi bien pour l’équipe médicale suisse que l’équipe du centre pour les efforts énormes donnés pour servir les malades et alléger leurs souffrances.

La centrale nucléaire de Dimona va devoir fermer

[ 17/03/2011 - 21:46 ]
An-Nassira – CPI
L’expert nucléaire sioniste Ozi Even a appelé le gouvernement de l’occupation israélienne à fermer la centrale nucléaire de Dimona, se trouvant dans le désert du Néguev, au sud des territoires occupés en 1948, en prévision d’une catastrophe sans précédent.
Le journal hébreu Anian Markazi a rapporté d’Even que les Israéliens devront fermer la centrale vétuste avant qu’il ne soit trop tard. Des gaz toxiques et des radiations dangereuses pourront émaner de cette centrale vieille de plus de quarante ans.
Cet ancien député du parlement israélien, la "Knesset", indique qu’il pourrait y avoir une émanation d’oxyde de plutonium, gaz des plus toxiques, qui interdirait l’homme de mettre le pied sur le site pour des milliers d’années.
Finalement, il a attiré l’attention sur la capacité balistique de l’Iran, de la Syrie et du Hezbollah, capacité permettant frapper de la centrale nucléaire israélienne de façon précise.

Averstissement : Un plan sioniste vise à mettre la main sur les écoles de la sainte ville d’Al-Quds

[ 17/03/2011 - 22:45 ]
Al-Quds occupée – CPI
L’institution du développement a attiré l’attention sur un plan sioniste. Par ce plan, les autorités de l’occupation israélienne visent à mettre la main sur les écoles arabes de la sainte ville d’Al-Quds et à superviser leurs programmes afin de renforcer la tendance à la judaïsation de la ville.
L’institution a souligné que le bureau de l’éducation de la mairie israélienne de la ville avait distribué à toutes les écoles qui reçoivent des subventions de la mairie une directive les obligeant à acheter les livres qu’elle publie. Ainsi, il est clair que la directive exprime une volonté d’annuler le programme palestinien et de le changer par le programme israélien qui dénie l’identité palestinienne et arabe dans les esprits des élèves palestiniens.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, ce jeudi 17 mars 2011, l’institution Al-Maqdissi dit que ladite décision donnera aux autorités de l’occupation israélienne le pouvoir de superviser les programmes et de contrôler les écoles arabes à l’est de la ville d'Al-Quds.
Elle a appelé le ministère palestinien à travailler avec les écoles arabes afin de faire face à cette décision qui pourra être appliquée dans quelque 60% des écoles arabes de la ville d'Al-Quds.

Les colons sionistes continuent leurs agressions contre la Cisjordanie et ses habitants

[ 18/03/2011 - 01:41 ]
Al-Khalil – CPI
Dans la ville d’Al-Khalil, les colonies sionistes ont continué leurs attaques contre les Palestiniens et contre leurs biens, surtout dans les zones d’Al-Bouira et Al-Letwana.
Des sources rapportent au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) que des dizaines de colons ont investi la zone d’Al-Latouana et ont déraciné des dizaines d’arbres appartenant à des membres de la famille Rabï.
Les sources ajoutent que les colons ont mis la main sur des terrains appartenant à Salman Jibril Rabï, Saman Salama Rabï et Rabhi Ahmed Rabï.
Et dans la ville d’Al-Khalil, Wajdi Soldat a été blessé et transféré à l’hôpital de la ville, après avoir été frappé par des Israéliens venant de la colonie de Kharsinan.
Et dans la ville de Naplouse, des colonies sionistes ont donné l’assaut au camp de réfugiés palestiniens de Balatta. Ils ont ouvert le feu en direction des jeunes palestiniens.
Des sources locales bien informées ont rapporté qu’un grand nombre de colons sont entrés dans la ville de Naplouse, vers minuit, soi-disant pour accomplir des actes religieux dans ce qu’ils appellent la tombe de Joseph, dans la rue Amman, vers le camp de réfugiés palestiniens de Balatta. Mais ils se sont infiltrés dans le camp et ont agressé ses jeunes.
Les sources confirment que de grandes forces de l’armée israélienne sont venues à la rescousse des agresseurs. Elles ont effectué de grandes opérations d’inspection pour ramener les colons.

Boycott Israël : manifestation de masse au tribunal de Bobigny, et "QPC" acceptée

jeudi 17 mars 2011
Le ministère public et les officines sionistes à l’origine des plaintes contre la campagne BDS en ont été une nouvelle fois pour leurs frais, jeudi à Bobigny, où le tribunal a accepté les arguments des défenseurs de Maha, Mohamed, Olivia et Ulrich, et ordonné un renvoi de l’affaire à octobre.
A l’initiative de nombreuses associations (EuroPalestine, Parti des Indigènes de la République, Femmes en Noir, PCF, CGT, Sud de Bobigny, etc.), plus de 500 personnes se sont retrouvées devant le tribunal dès midi, une heure avant la comparution de nos camarades mis en examen pour une série d’actions de boycott des produits « Made in Israel » dans des hypermarchés de la région parisienne, aux lendemains de la tuerie de Gaza, début 2009.
Rappelons que ces procès, dépourvus de tout fondement juridique sérieux (on n’a jamais vu personne poursuivi pour avoir appelé au boycott de la Chine, du Soudan, du Mexique ou de la Patagonie), n’existent que par la volonté du gouvernement israélien, auquel la précédente ministre de la Justice Michèle Allio-Marie (elle-même boycotteuse du Mexique !) n’a rien su refuser.
Les officines israéliennes en France des agents provocateurs Sammy Ghozlan et Gilles-William Goldnadel se sont ainsi vantées d’avoir déposé une centaine de plaintes contre nous un peu partout en France, et Alliot-Marie avait donné l’ordre, au temps où elle pouvait encore donner des ordres, d’y donner systématiquement suite. Bonjour l’encombrement des tribunaux !
Dans une ambiance combative et joyeuse, où la foule arborait en nombre le désormais célèbre T-shirt vert « Palestine Vivra – Boycott Israël », plus d’une vingtaine d’orateurs se sont succédé à la sono installée sur le parvis du Tribunal de Bobigny, en présence de nombreux journalistes de la presse écrite et de caméras.
Outre les inculpés et les témoins (Mgr Jacques Gaillot, Alima Boumédiène-Thiéry, Patrick Braouezec, Jacques-Marie Bourget), prirent d’abord la parole des représentants des nombreuses délégations venues des régions et même de l’étranger (Belgique, Allemagne) appuyer la campagne BDS. Sans pouvoir les mentionner tous, saluons les interventions de Michel et Perrine (Strasbourg), Farida et Jacques (inculpés de Mulhouse), Nadia, Anne-Marie et Julien (Belgique), Sakina (inculpée de Bordeaux), Lila (Lyon), Nasser et Farid (Lille), ou encore Jacques (Nanterre-Palestine), Hassan (élu de Choisy-le-Roi), Benjamin (PCF Bobigny), Karim (PIR, Paris), et on en oublie forcément.
Parallèlement, banderoles et drapeaux de la Palestine étaient déployés sur le chemin menant au tribunal, la bien nommée « Passerelle Marie-Claire », baptisée ainsi en hommage au combat mené, dans les années 1970 devant ce même tribunal de Bobigny, pour conquérir le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). La pionnière de ce combat pour la reconnaissance de l’IVG, l’avocate Gisèle Halimi, avait d’ailleurs adressé un message de soutien à Olivia, Maha, Mohamed et Ulrich, qui fut lu à la sono.
La question du ravitaillement avait été prévue, et les manifestants, entre musique et tombola (gros lot : un DVD des opérations de boycott) eurent la possibilité de se restaurer. Et aussi de s’inscrire à la mission Palestine de juillet, les timbres à l’effigie de la Palestine, étant particulièrement appréciés.
La générosité des participants a permis de couvrir les frais de justice de cette audience.
DANS LA SALLE DU TRIBUNAL
Ceux qui on pu rentrer dans la salle d’audience ne se sont pas ennuyés non plus.
D’une part parce que Me Antoine Comte a brillamment exposé la nécessité pour les plus hautes instances judiciaires de se pencher sur le texte d’une loi qui permet apparemment de confondre des produits (pamplemousses, avocats, dattes...) avec des personnes discriminées, et qui remet en cause la possibilité de sanctionner la politique d’un Etat, et comme par hasard un seul !
Si Madame Alliot-Marie, appelée à la barre, a brillé par son absence, les avocats de Goldanel et Ghozlan ont compensé, en créant un incident de séance à propos des T.Shirts "Palestine Vivra - Boycott Israël", leur faisant du coup une publicité inespérée.
Affolés de constater que l’une des personnes dans le public en portait un, ils ont demandé aux juges de faire retirer le T.Shirt ou de faire sortir la personne par la police. Un débat amusant s’est alors engagé, nos avocats faisant constater qu’il n’y avait pour l’heure aucun jugement négatif en la matière, et qu’en outre seule la mention "Palestine Vivra" était visible dans la salle. Les juges se sont donc retirés pour délibérer sur cette demande de la plus grande urgence. Et lorsqu’ils ont demandé à ce que les inscriptions soient recouvertes "pour la sérénité des débats", ainsi fut fait, avec un bel et grand... keffieh !
C’est avec un soulagement visible que la présidente du tribunal a accédé à la requête des avocats de la défense et accepté la "QPC" (Question Prioritaire de Constitutionnalité), qui demande à la Cour de Cassation de se pencher sur l’absence de clarté d’une loi qu’une ministre de la justice peut utiliser pour attenter à la liberté d’expression.
Un nouveau rendez-vous a été fixé au 20 octobre 2011, dans une ambiance de liesse.
Un grand merci au Bureau National de développement de l’antisémitisme en France (qui avait demandé l’interdiction du rassemblement devant le tribunal), à France-Israël, à "Avocats sans frontières", à la Chambre de Commerce France-Israël, à l’Association des Villes sinistrées d’Israël, et aux autres officines israéliennes qui contribuent à populariser en France la campagne internationale BDS, et à faire de chaque procès une occasion pour les militants d’affirmer haut et fort la nécessité de sanctionner la colonisation israélienne.






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BDS : plainte déposée contre Darty, à Montpellier

jeudi 17 mars 2011
Une habitante de Montpellier, avec le soutien du syndicat de défense des consommateurs Indecosa-CGT, vient de déposer une plainte contre la chaîne Darty, qui continue de commercialiser frauduleusement, dans certains de ses magasins, les gazéificateurs Soda-Club/Sodastream.
L’AFPS 34, partie prenante à cette nouvelle initiative BDS, rappelle que les machines Soda-Club/Sodastream sont vendues sous le label « Made in Israel », alors qu’elles sont fabriquées en plein cœur de la Cisjordanie occupée, dans la colonie de Maale Adumim. Ce qui constitue tout à la fois une tromperie du consommateur sur l’origine , et une fraude sur les taxes douanières dues par l’importateur.
Rappelons également que par des actions de terrain, c’est-à-dire conduites directement à l’intérieur de magasins Darty un peu partout en France, nous sommes parvenus ces derniers mois à convaincre nombre de gérants de l’illégalité de leurs pratiques, et qu’ils ont en conséquence ôté les appareils Soda-Club/Sodastream de leurs rayons. A lire, en cliquant sur le lien ci-dessous, la revue de la presse de Montpellier rendant compte de la plainte.
http://www.france-palestine.org/IMG/pdf/SODA_CLUB_PRESSE_16_mars_2011.pdf
CAPJPO-EuroPalestine