mercredi 1 décembre 2010

ALERTE ROUGE contre les attaques sionistes

Mardi 30 Novembre 2010
Les Sionistes jouent la montre pour pousser les Américains à avoir recours à la force contre l’Iran. La « Wiki Guerre » d’AIPAC sert à cela de même que les opérations terroristes du Mossad en Iran pour faire croire ensuite à des représailles iraniennes et déclencher une guerre US Iran.
Une attaque contre les forces armées US dans le Golfe Persique est entrain d’être planifiée. Wikileaks fait partie intégrante de cette opération. Phase 1 : « fuites » diplomatiques de Wikileaks. Phase 2 les assassinats éhontés « Type Mossad » en Iran. Phase 3…
Wikileaks est tout aussi impliqué que s’ils avaient construit les bombes ou tiré les missiles eux -mêmes.
Quand l’Amérique sera attaquée soit dans le Golfe Persique ou sur son territoire, Wikileaks en fera partie.
L’opération est prévue dans le Golfe Persique ou des navires de guerre américains sont des « proies faciles » pour une attaque vicieuse comme «l’incident » du USS Liberty.
Tout comme pour l’attaque contre le Liberty, Israël peut utiliser des amis en hauts lieux aux US pour s’assurer que s’ils sont accusés ils peuvent affirmer qu’honnêtement c’était une erreur même si un porte avion américain coule corps et biens.
L’arme préférée sera des missiles tirés d’un sous marin probablement avec de petites têtes nucléaires qui sembleront avoir été lancés de l’Iran. Des sous marins israéliens sont actuellement stationnés à portée des cibles américaines, sous marins dont on sait qu’ils sont armés de missiles de croisière du type de ceux utilisés par l’Iran. Les attaques contre les forces armées US dépendent des tensions accrues liées aux actes terroristes qui ont tué un scientifique iranien et en ont blessé un autre.
« Un groupe de travail » au sein de l’armée américaine est chargé des accusations contre l’Iran avec en réserve des renseignements du type de ceux utilisés pour le 11 Septembre. Ce sont les mêmes forces que celles responsables de la planification de la démolition du Bâtiment 7 le 11 Septembre qui en sont chargées.
L’Iran va être « piégé » par des attaques terroristes planifiées pour faire en sorte que toute action militaire dans la région apparaisse immédiatement comme si l’Iran était « hors de contrôle ». Encore plus d’attentats contre des scientifiques et leurs familles sont planifiées jusqu’à ce que les tensions internationales soient suffisamment élevées pour qu’une attaque terroriste « sous faux pavillon « contre les US paraisse plausible.
Des sous marins israéliens ont lancé des missiles.
Des médias de mèche ont prévenu qu’un évènement de taille allait se produire.
On affirmera que l’Iran a attaqué les US en représailles aux actes terroristes dont l’Iran accuse actuellement Israël et les US. En vérité, ces actes sont des provocations intentionnelles mais on sait clairement que l’Iran ne peut pas agir. La Russie n’a jamais livré les systèmes de défense aérienne avancés dont l’Iran a besoin et avec une flotte aérienne pratiquement inexistante l’Iran est incapable de résister à un e attaque dévastatrice américaine.
Une opération signée du Mossad
Les attaques ont tué un scientifique et blessé un autre. Les épouses des deux hommes ont été blessées. Israël a tout fait pour faire savoir qu’il a planifié ces attaques et qu’il en prépare d’autres. L’Iran est mis au défi de répondre mais en fait une réponse de l’Iran ne sera pas nécessaire. Des sources nous ont dit qu’un acte de guerre contre les US, dont on peut accuser l’Iran, est entrain d’être préparé.
Les attaques en Iran sont menées à partir de l’Azerbaïjan, l’Afghanistan, et le Balouchistan, une province éloignée du Pakistan. Ces trois pays ont remis leurs frontières avec l’Iran aux mains des services secrets dont la CIA le Mossad, et le MI-6 britannique. Tous ont des mouvements séparatistes liés à Israël et l’Inde.
Le groupe séparatiste du Balouchistan, Jundallah, financé par la CIA et dirigé par le Mossad, agit pour le compte d’Israël de même que le Hezbollah agit pour l’Iran au Liban (la comparaison est un peu simpliste pour ne pas dire déplacée : le Hezbollah agit d’abord et avant comme mouvement de résistance libanais contre Israël aidé en cela par l’Iran pour son armement ce qu’il ne nie pas ndlt).
Des attaques régulières à l’intérieur de l’Iran sont menées pas seulement contre des cibles militaires mais aussi contre des mosquées et des assassinats commis. Jundallah, le PKK en Turquie et au Kurdistan, le Tehrik -i- Taliban au Pakistan tous sont à la solde d’Israël en attaquant la Turquie, l’Irak, l’Afghanistan, l’Iran, le Pakistan et parfois aussi des troupes américaines.
Le Timing de Wikileaks
Il n’ y a maintenant aucun doute que Wikileaks est une opération des services secrets dirigée de Tel Aviv, dans le cadre de la politique étrangère israélienne. Les « fuites » les plus récentes ont remis sur le devant de la scène la diplomatie au Moyen Orient y révélant une animosité latente contre l’Iran tout en détruisant la crédibilité diplomatique de l’Amérique.
Si une crise surgit dans la région, et il y en a déjà une en cours grâce aux terroristes agissant ouvertement pour le compte d’Israël à l’intérieur de l’Iran, les US vont être paralysés dans leurs tentatives pour trouver un accord régional. Personne ne discute plus, pas quand tout ce qui se dit sera rapporté dans les journaux et personne ne fait confiance aux US. Le président Obama et la secrétaire d’état Clinton ont été démasqués comme étant très soupçonneux vis-à-vis des alliés du Golfe.
Comme dés le départ il s’est avéré clairement que Wikileaks est une opération des services secrets israéliens utilisant leur réseau étendu au sein du département de la défense et du département d’état dont des centaines de membres du personnel ont la double nationalité américaine et israélienne c’est vraiment le puissant lobby israélien, AIPAC, qui rend tout cela possible.
Les Accusations D’espionnage contre AIPAC.
L’ancien lobbyiste d’AIPAC, Steve Rosen, un employé licencié non pas pour avoir espionné les US mais pour « s’être fait prendre » poursuit l’organisation en diffamation. Il affirme avoir de nombreux documents montrant les opérations d’espionnage d’AIPAC infiltrant chaque aspect de la sécurité nationale de l’Amérique, information que le FBI possède depuis longtemps affirme - t-il mais qu’il a été obligé d’ignorer.
Rosen affirme d’une certaine façon qu’AIPAC est une organisation d’espionnage.
AIPAC, la plus puissante organisation politique américaine - car pas un seul membre du Congres, pas un seul président ne peut remplir ses fonctions sans avoir au préalable reçu sa bénédiction- est depuis longtemps considérée comme un lobby étranger. Cependant des échappatoires crées spécialement pour AIPAC lui permettent de contourner les règlements qui aident à protéger l’Amérique d’influences étrangères.
On croit maintenant que les informations auxquelles Rosen a fait référence concernent en fait Wikileaks et qu’en fait AIPAC est Wikileaks.
L’Amérique n’est pas la même « caricature » que celle du 11 Septembre
Une question jamais posée aux US c’est combien d’Américains croient que le 11 Septembre n’est pas ce qu’il paraît. Apres que Jon Faine d’ ABC ait attaqué Kevin Bracken, un dirigeant travailliste australien populaire, un sondage sur le 11 Septembre conduit auprès de plus de 10 000 personnes a montré que 77% optaient pour un complot. Bien que Bracken n’ait jamais accusé Israël Jon Faine a été clair. Faine pensait que si le 11 Septembre était une opération « sous faux pavillon » Israël en serait accusé.
Bien qu’on ne sache pas vraiment combien d’Américains soutiennent les thèses du complot pour le 11 Septembre avec ou sans la participation d’Israël, une chose est sûre. Quand on arrête un suspect terroriste et qu’on découvre un complot terroriste, les Américains ne semblent pas concernés et sont pour le moins sceptiques. L’un des ces incidents c’est la menace d’une voiture piégée à Portland Oregon. Les médias ne couvrent pas l’affaire, pas de chat sur internet, rien dans les « débats radiophoniques ». La plupart des Américains sont sûrs que le FBI a tout inventé. Bien que cela ne soit probablement pas vrai, c’est bien plus facile de convaincre l’Américain moyen que le FBI a « dérapé« que de celui de l’existence de comploteurs terroristes.
Les Américains sont devenus indifférents au terrorisme après une décennie de fausses alertes, d’harassements dans les aéroports, et de mensonges éhontés. Si on leur demandait les Américains répondraient »on verra ce que l’on verra«. En fait c’est parce qu’ils craignent plus leurs propres dirigeants politiques passés et présents que les terroristes.
Plans pour une «Wiki Guerre»
Les buts géopolitiques d’une « Wiki Guerre » sont potentiellement illimités. L’axe Chine-Iran -Pakistan est un axe qui n’existe pas encore mais qui pourrait être empêché de naître. La Turquie peut être isolée de ses voisins islamiques et intimidée. L’expansion israélienne se tourne plus certainement vers l’Ouest de l’Irak où Israël a conservé un pied à terre à Mosul, prés de la frontière syrienne, depuis des décennies. Israël pense que la partie Ouest de l’Irak lui appartient tout comme Jérusalem s’appuyant sur une présence dans la région vieille de 3500 ans.Israël a réussi à monter les groupes chrétiens chaldéens contre leurs voisins chi’ites qui ont depuis longtemps une animosité contre leurs concitoyens sunnites, une région mûre pour être plumée.
L’Iran écrasée par les Etats Unis - nation dont la viabilité économique serait immédiatement confrontée à un effondrement économique à cause de la suspension de l’approvisionnement en pétrole venant du Golfe Persique - un vide au niveau du pouvoir serait immédiatement crée. Wikileaks a eu un succès significatif dans la neutralisation des capacités diplomatiques de l’Amérique, laissant Israël comme seule puissance militaire dans la région.
La « Wiki Guerre » dépend du fait que l’Iran n’a pas de flotte militaire aérienne et des défenses aériennes faibles. Avec ces problèmes incapacitants, et une capacité « seulement défensive » visant à fermer l’approvisionnement mondial en pétrole, une campagne aérienne contre l’Iran aurait un effet dévastateur assuré. L’Iran est pratiquement sans défense contre cela.
Quand il n’y aura plus de pétrole et que les banques et les bourses s’effondreront alors l’exode des citoyens ayant la double nationalité va commencer.
Gordon Duff - Journaliste/Editeur de Veterans Today - 30/11/2010
Article en anglais
Remarques de la traductrice
L’Iran n’est pas l’Irak. Elle a su développer du fait de l’embargo US depuis des décennies sa propre industrie militaire au point que son armement défensif certes mais performant a servi jusqu’à présent à dissuader les US de se lancer dans une attaque et à empêcher Israël de le faire selon des déclarations répétées des plus hauts responsables militaires et politiques américains.
Israël attend effectivement le moment propice pour lancer une opération sous faux pavillon obligeant les US à intervenir militairement.
Wiki War d’AIPAC en tournant en dérision la diplomatie américaine accule les Américains dans un coin pour les obliger à avoir recours à la force. Mais ni les Américains ni les Israéliens ne sortiront indemnes d’une telle confrontation qui embrasera la région voire plus et qui pourrait être fatal à Israël car c’est sans compter sur le peu d’empressement chez la majorité des Juifs Sionistes hédonistes y vivant à mourir en «héro » sous les pluies de missiles iraniens et les roquettes du Hezbollah pour une cause à laquelle ils ne croient plus majoritairement.
Une fois de plus ils prendront le chemin de l’exil comme des centaines de milliers l’ont déjà fait et comme le dit la blague racontée à Tel Aviv :
« Que le dernier à quitter l’aéroport Ben Gourion veuilles bien éteindre la lumière. »
Et ce sera probablement la famille Netanyahou dont Madame trop heureuse de retourner enfin vivre dans le luxe qu’elle a quitté à regret aux States. 
Mireille Delamarre titre introduction traduction

L'Association interparlementaire asiatique affirme l'inéluctabilité du retrait israélien total de tous les territoires arabes occupés

30 Nov 2010

Damas/ Les représentants des Parlementas asiatiques participant à la 5ème session de l'Association interparlementaire asiatique ont affirmé la nécessité et l'inéluctabilité du retrait israélien total de tous les territoires occupés jusqu'aux lignes du 4 juin 1967, y compris du Golan syrien occupés, des fermes de Chabaa et des vallées de Kafr Choba au Liban.
Le communiqué de clôture de la session qui s'est tenue à Damas du 28 au 30 novembre courant, a insisté sur l'importance d'établir une zone vide des armes nucléaires au Moyen-Orient et de réclamer à Israël d'adhérer au Traité de la non prolifération des armes nucléaire.
Le communiqué a affirmé le droit inaliénable des pays, y compris les pays en voie de développement, à développer leurs programmes et recherches nucléaires pour la production de l'énergie à des fins pacifiques, tout en condamnant les actes agressifs israéliens contre la souveraineté du Liban et des tentatives d'Israël de déséquilibrer sa stabilité intérieure avec différents moyens, y compris les actes de piraterie et d'espionnage.
Dans le domaine de la protection et du respect de la diversification culturelle en Asie, les participants ont dénoncé les tentatives israéliennes de changer le patrimoine culturel des habitants sous occupation au Golan occupé et dans les territoires palestiniens, surtout à al-Qods et son alentours.
Les participants ont réclamé aux parlements asiatiques de soutenir la participation de la femme aux parlements et à la vie politique dans leurs pays et de réclamer aux membres de l'Association parlementaire asiatique à soutenir et encourager la participation de la femme à la vie politique.
Les participants ont accueilli favorablement la proposition du secrétaire général de l'Assemblée interparlementaire asiatique à propos de la décision du Parlement iranien et du centre iranien du dialogue international entre les religions pour accueillir la conférence internationale du dialogue entre les religions et les cultures en Asie en 2011.
Ils ont affirmé le droit légitime du peuple sous occupation à résister à l'occupation et à pratiquer son droit à l'autodétermination conformément aux résolutions onusiennes y relatives.
Le communiqué a condamné la poursuite par les autorités d'occupation israéliennes de construire des colonies en Cisjordanie et à al-Qods contrairement aux lois internationales et aux résolutions de la légalité internationale ce qui entrave le chemin de la paix.
Les participants ont exprimé leur remerciement et appréciation à la Syrie pour la bonne organisation des réunions de l'Association parlementaire asiatique, précisant que la présidence par la Syrie de l'Association pour les deux prochaines années constitue une occasion sérieuse pour la réalisation de nouveaux accomplissements en faveur de l'Association
Raghda Bittar 
Lien 

Lettre de prison : "J'ai beaucoup d'énergie pour la lutte"

Palestine 48 - 30-11-2010
Par Ameer Makhoul
Lettre écrite depuis la prison Gilboa. 
Ci-dessous un extrait d'une lettre du prisonnier politique palestinien et chef de file de la société civile Ameer Makhoul, écrite en réponse à une carte postale représentant un phare, envoyée par Adri Nieuwhof, collègue de The Electronic Intifada. Citoyen israélien, Makhoul a été arrêté à son domicile le 6 mai 2010 et maintenu en isolement, interdit de visites de ses avocats ou de sa famille pendant les 12 jours qui ont suivi son arrestation. Le gouvernement israélien a inculpé Makhoul à partir de fausses accusations d'espionnage et d'assistance à l'ennemi en temps de guerre, ce qui entraîne une condamnation à perpétuité. Selon Makhoul, les autorités israéliennes ont utilisé des méthodes d'interrogatoire qui lui ont causé des torts psychologiques et physiques. Le mois dernier, Makhoul a accepté une entente visant à éviter un emprisonnement de longue durée et risque maintenant une peine maximale de sept à dix ans.
"Le Phare, al-fanar en arabe, est une source d'inspiration. J'ai bâti un phare ici en prison. Je l'ai bâti en pensée parce que je ne suis pas autorisé à utiliser l'espace, mais mon esprit est totalement mien. Al-fanar fait maintenant partie de ma perspective et de mon rêve de liberté et de dignité humaine. Le phare est à l'extérieur de la prison, tandis que le rôle de l'ancre est d'être enraciné et en sécurité. En fait, j'ai besoin des deux – al fanar pour donner une direction à ma vision, alors que le rôle de l'ancre est de comprendre où je suis actuellement. Il faut que je sois équilibré et réaliste pour agir au sein d'une réalité complètement partiale. J'ai besoin de défi et de changement. J'ai besoin, et nous avons besoin de changement. Il faut l'ancre pour agir. Le phare nous indique comme, où et pour quoi.
"Il n'est pas facile d'avoir les deux éléments, en particulier pour les "nouveaux" prisonniers de la liberté. Je suis appelé "nouveau" mais cela fait presque une demi-année que je suis en prison. Plusieurs prisonniers sont ici depuis 23 ou 28 ans. Je suis donc relativement nouveau ici, mais pour moi, chaque jour représente beaucoup de temps, avec beaucoup de souffrances qui reflètent la réalité d'être un Palestinien dans ma patrie.
"Etre reconnu innocent n'est pas du tout accepté par le tribunal. Des milliers d'affaires montrent que tant le taux que le nombre de Palestiniens qui ont été libérés parce qu'ils avaient été reconnus innocents est égal à zéro. Les Palestiniens sont coupables, c'est la seule option. Le Shabak [l'agence de contre-espionnage israélien, aussi appelé Shin Bet] a surveillé et enregistré 30.000 de mes communications téléphoniques et ceux des milieux concernés ; de plus, ils ont surveillé tous mes emails, Skype, Internet et les médias électroniques. Pourtant, ils ont déclaré au tribunal qu'ils n'avaient pas de preuves matérielles.
"D'après mon expérience et les conclusions concernant 7.000 prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes, le fait que le Shabak n'ait pas de preuve ne veut pas dire que le jeu est terminé. Ils ont leurs armes secrètes, les soi-disant "preuves secrètes". Ils les présentent aux juges, mais ni moi ni mes avocats n'ont pu savoir en quoi elles consistaient. Le système israélien ne blâmera jamais l'Etat ou le Shabak, mais il accusera leurs victimes palestiniennes.
"Les statistiques et l'expérience montrent que sans un marché avec l'avocat général, la durée de la condamnation doublera ! Ainsi le manque de preuve n'est pas le chemin vers la liberté. Israël ne permettra jamais à son tribunal de me déclarer innocent. D'un autre côté, tout réfugié palestinien, ami ou partenaire arabe dans le monde arabe est potentiellement considéré comme un soi-disant "agent étranger". Le rôle de l'Etat est d'accuser et le rôle de la victime est de se justifier, et même de prouver qu'il ou elle est innocent. J'ai tellement d'amis et de partenaires dans tout le monde arabe et parmi les gens, dans la patrie et en diaspora.
"Je ne me fais aucune illusion, mais je ressens beaucoup d'énergie pour lutter pour la liberté et la dignité."
Traduction : MR pour ISM 

"La région n'est plus à la disposition de l'Amérique et d'autres puissances internationales"

Moyen-Orient - 30-11-2010

Par Islam Times 
Ari Larijani, président du parlement iranien, est allé en Syrie pour deux jours de tournée diplomatique. A son arrivée à Damas, il a rencontré Khalid Meshal, le chef de la branche politique du mouvement Hamas.
Ce dernier à dit : "Netanyahu a montré ce qu'il est. Il a montré qu'il n'agira pas selon le droit ou les traités de paix en ce qui concerne la Palestine ou la résistance." Il a ajouté : "La faiblesse d'Obama est également très claire, maintenant. C'est pourquoi, à l'heure actuelle, une bonne opportunité se présente pour la résistance. Aujourd'hui, tout le monde pense qu'il n'y a pas d'autre voie que la résistance."
Le chef du la branche politique du Hamas a rappelé à Ari Larijani que Gaza a été transformée en grande prison. La population de Gaza a été pressurée dans l'espoir qu'elle se retourne contre la résistance. Mais c'est l'inverse qui s'est passé ; l'amour qu'ils ont pour la résistance grandit chaque jour.
Il a également dit, sur le fait que les matériaux de construction sont toujours interdits à Gaza : "Des maisons ont été démolies par la guerre. Elles n'ont pas été rebâties. Les gens se construisent des abris avec de la boue et des matériaux primaires."
Le président du parlement iranien a répondu : "La résistance est appréciée d'un point de vue international. Beaucoup de pays ont appris la vérité sur Israël après l'attaque de la Flottille."
"La population de Gaza et de Palestine ne se rendra jamais, elle a de l'honneur. Les Américains et Israël sont en train de perdre de la puissance dans la région, tous les jours. Ce n'est pas la Palestine qui leur a fait perdre ce pouvoir, mais plutôt l'Irak. L'Amérique a fait de son mieux pour provoquer des divisions et organiser un régime fantoche. Mais elle n'a pas réussi et les dirigeants irakiens ont fini par se rejoindre."
Il a ajouté : "En Afghanistan aussi, l'OTAN vit ses derniers jours. Il est clair que la région n'est plus à la disposition de l'Amérique ou d'autres puissances internationales. Ce sont les peuples de la région qui bâtiront son futur."
Traduction de l'arabe à l'anglais : Aabid Waqar
Traduction : MR pour ISM 
Lien 

Quatre maisons rasées à Jérusalem – des estimations prévoient un exode palestinien sans précédent l'an prochain

Jérusalem - 30-11-2010

Par PNN 
Dans une série d'opérations de démolition de maisons à Jérusalem Est, les troupes israéliennes ont rasé un immeuble à Ras Khamis, deux à 'Issawiya et une quatrième maison a été détruite par ses propriétaires à Sheikh Jarrah pour éviter les frais de démolition imposés par les autorités municipales israéliennes. Un groupe d'experts de Jérusalem prévoit qu'environ 3.500 Palestiniens seront obligés de quitter la ville l'année prochaine.
Comme c'est le cas du propriétaire de Sheikh Jarrah, les résidents choisissent souvent, pour faire des économies, de démolir leurs propres maisons lorsqu'ils reçoivent les ordres de démolition, car les autorités israéliennes leur font payer les frais de bulldozer…
Les deux immeubles résidentiels de 'Issawiya ont été détruits ce matin, à la suite de confrontations violentes entre les citoyens palestiniens et les troupes israéliennes lourdement armées.
Sheikh Riyadh al-‘Issawi, de l'association caritative ‘Issawiya, a dit que le nombre de résidents locaux furieux venus protester contre les démolitions était si important que les Israéliens ont dû faire appel à des renforts policiers et militaires. Des protestataires ont été blessés par les gaz lacrymogènes et les grenades assourdissantes, et ont été pris en charge dans les cliniques locales. Les forces de l'occupation ont utilisé des chiens policiers "sauvages" pour disperser les Palestiniens.
Un rapport récent de l'Institut de Jérusalem pour le développement social précise que 1.485 maisons palestiniennes de Jérusalem Est ont été démolies ou menacées de démolition depuis 1967. Si tous les ordres de démolition lancés en 2009-2010 viennent à exécution, 1.322 autres immeubles seront détruits, ce qui provoquera le départ de 3.655 Palestiniens, dont 807 femmes et 1.699 enfants.

Hamas est-il en train de dévier ?!

mardi 30 novembre 2010 - 12h:29
Collectif Cheikh Yassine
De notre point de vue, eu égard à l’ensemble des données factuelles, Hamas a donc fait le seul choix qui s’imposait !...
(JPG)
Cet article est une volonté de répondre aux deux derniers paragraphes de l’article La saison "des abaissements" palestiniens (*) rédigé par le journaliste palestinien Abdel Bari Atwan paru originellement en langue arabe, dans le journal Al Quds Al Arabi.
« Notre reproche va au mouvement "Hamas" plus qu’à tout autre, nous le lui disons avec amertume car, en tant que chef de file des mouvements constitutifs du camp de la résistance en Palestine il aurait "facilité" ces concessions en fermant les yeux sur la pratique de certains de ses responsables ou considérés comme tels, pratique exactement comparable à celle de M. Abd Rabo : de leur propre initiative, et sans qu’il ne leur soit demandé, ils ont proposé des projets de règlement d’autant plus proches de ceux de l’Autorité que de tout autre, comme l’acceptation d’un Etat en Cisjordanie et à Gaza en échange d’une trêve ou par la reprise de nouveaux pourparlers de réconciliation avec l’Autorité dont ils mettent, par ailleurs en cause la légitimité, la représentativité et la capacité de traiter au nom du Peuple Palestinien.
Ainsi en fut-il de la rencontre à Damas avec une délégation de l’Autorité à laquelle il fut manifesté la propension au retrait de nombre de réserves et d’oppositions à la feuille égyptienne tout ceci en concomitance avec la poursuite des négociations directes auxquelles le Hamas s’est déclaré farouchement opposé. »
Abdel Bari Atwan


Il s’agit à la fois de répondre à la conclusion certainement hâtive faite par Mr Atwan et à tous ceux qui observent la cause palestinienne, uniquement et sans cesse, à travers leurs seules œillères !
Notre situation de militants de la cause palestinienne n’est en rien comparable à celle de tous les Palestiniens résistants vivant et agissant en Palestine occupée. C’est une donnée essentielle pour nous autres observateurs/militants et qui devrait nous conduire souvent, à avoir plus d’empathie envers ceux qui sont en train de vivre la réalité de la résistance et qui en paient le prix fort face au collaborationnisme, au soutien et au silence complice de l’humanité entière ! La situation est sans aucun doute bien plus complexe que celle que nous arrivons à observer vue de l’extérieur !
La réalité de la situation sur le terrain
Depuis le virage de Camp David, jusqu’à aujourd’hui, en passant par Oslo et Madrid, le père historique de la résistance, à savoir Fatah, n’a cessé de faire des concessions qui ont conduit à quasiment tuer la cause palestinienne ! Et sous couvert de légitimité historique on ne peut s’attaquer au père et encore moins le tuer (au sens psychanalytique de l’expression bien entendu) et ce aussi corrompu soit-il !!! Nous devons être capables d’admettre qu’hier la résistance existait à travers le Fatah et qu’aujourd’hui elle demeure... mais sans lui ! Ceci représentant évidemment le handicap majeur des forces de résistance loyales agissant en Palestine occupée !
La Palestine qui était censée être la première cause de 1,5 milliard de musulmans sur la planète s’apparente de plus en plus aujourd’hui à ce phénomène observé dans le monde chrétien : une tombe familiale que l’on va fleurir une fois par an, qui permet de se donner bonne conscience et de se sentir appartenir à une communauté de croyants !... (la très fameuse oumma...)
Les institutions internationales, (l’ONU & Co) qui ont été soi-disant créées sur la base de critères mettant en avant les concepts du droit des peuples à l’autodétermination, des droits de l’homme, de la nécessaire mise en place d’une justice internationale et blablabla... ont encadré de facto et légitimé le génocide que vivent les Palestiniens depuis plus de 62 ans et, dans le cadre d’une mise en scène servant un plan parfaitement établi dès l’origine, à savoir la disparition complète de la Palestine historique au profit « du peuple juif », elles ont adopté plusieurs centaines de résolutions qui ont été superbement ignorées et méprisées toutes, sans exception aucune, sans que cela ne nécessite - y compris sur un plan purement formel - la moindre réaction proportionnelle comme ce fut notamment le cas pour l’Irak, l’Afghanistan, ou pour d’autres terrains encore ...
Au milieu de tout cet exceptionnel chaos, la résistance palestinienne se trouve exactement dans la situation décrite par Tarek Ibn Ziyad à son armée après qu’ils eurent traversé le détroit de Gibraltar et qu’il eut fait bruler tous les bateaux qui les avaient transportés : « La mer est derrière vous et l’ennemi est devant nous, et vous n’avez que l’authenticité et la patience (...) Et sachez que vous êtes comme des orphelins à la table des avars ! » (...)
Il ne faut jamais perdre de vue que nous avons d’une part, un morcellement tout azimut du territoire historique palestinien qui progresse inexorablement chaque jour et, que rien ni personne n’est en mesure ni n’a la volonté d’arrêter et, que d’autre part, le collaborationnisme éhonté de l’Autorité illégitime palestinienne est de plus en plus décomplexé et ouvertement observable par tous, en particulier sur le terrain de la répression de toutes les formes de contestation résistantes. (Il a atteint ces deux dernières années des sommets himalayens !)
Dans ce contexte précis, il y a déjà quelques années, si Hamas avait refusé la « trêve » et la possibilité d’établir une sorte de refuge (la Cisjordanie et Gaza) permettant à la résistance de se renforcer et de se structurer pour pouvoir mener son combat de manière organisée et efficace, espérant par ailleurs, que les masses arabes et musulmanes allaient s’identifier à cette résistance pour l’accompagner par un combat mené à l’extérieur, cela risquait bel et bien, de signifier tout simplement l’éradication définitive de la résistance et de la cause palestinienne !
Sur un point, Mr Atwan a remarquablement dévoilé la réalité : l’actuelle Autorité illégitime palestinienne, par une confiscation totale du pouvoir est en train de conclure la transaction qui mettra fin à la cause palestinienne ! Selon lui, la responsabilité en incombe à l’ensemble de l’appareil du Fatah, à l’OLP, aux autres factions ainsi qu’à l’ensemble du peuple palestinien. C’est un point de son analyse qu’il nous est impossible de partager ! S’il est manifeste que par son acceptation des Accords d’Oslo et par la pratique de la corruption enracinée chez le Fatah, l’OLP est responsable de la dilapidation des droits fondamentaux des Palestiniens ; il ne semble, ni raisonnable, ni juste de stigmatiser pareillement l’ensemble du peuple palestinien ! L’inclure lui, ainsi que les autres organisations qui ont dès le départ rejeté et dénoncé ces pratiques et ont opté pour d’autres stratégies est non seulement simpliste et erroné mais peut s’avérer en outre être dangereux !
Observons les deux principales voies suivies, à savoir celle du FATAH d’un côté puis celle de Hamas de l’autre. Nous avons là deux démarches diamétralement différentes ! Dans le cas du Fatah, nous sommes en présence d’un cartel mafieux organisé autour de ses seuls intérêts propres, en connivence totale avec l’ennemi comme l’a décrit si précisément et si finement le texte de Atwan. Ici, la volonté qui découle logiquement des décisions antérieures prises (Accords d’Oslo) est aujourd’hui pleinement dévoilée : mettre fin au conflit par l’abdication et pire encore in fine servir servilement le sionisme. Le résultat, déjà largement et dramatiquement observable, est en premier lieu le constat qu’un certain nombre de Palestiniens sont totalement soumis et subordonnés à la folie de l’idéologie sioniste et en second lieu aux diktats occidentaux (en particulier dans le domaine économique). D’un autre côté, pour le mouvement de résistance Hamas, la démarche consiste à sauvegarder l’ensemble des droits fondamentaux et des intérêts palestiniens et à s’en donner les moyens !
Cette voie exigeante, la plus difficile à suivre aussi, nécessite de mettre en place une politique intègre, à la fois responsable et réaliste qui repose sur une conscience de la valeur de l’éthique. C’est le chemin suivi par la Résistance en Palestine occupée ! Notons néanmoins que la voie empruntée par cette résistance ne saurait se réduire à l’usage sporadique de la violence (qui est en terre de Palestine occupée, comme sur tous les territoires colonisés et occupés de la planète une réponse tout à fait légitime aux droits inaliénables des peuples à se défendre contre l’occupant criminel !) Non, il s’agit d’une voie de résistance choisie en tant que stratégie qui mobilise tous les moyens à disposition pour le maintien des droits inaliénables du peuple palestinien. Cette stratégie devant avoir un impact positif sur l’ensemble de la société palestinienne de telle sorte, à ce que cette dernière supporte cet effort : al amâna. Dès lors, si le combat apparaît bien comme étant profondément juste et si c’est bien la dignité de tout un peuple qui est recherchée, alors comment pouvoir agir de telle sorte à mettre en péril ces intérêts supérieurs et à conduire le mouvement de résistance vers un suicide politique ?!!!
En tant que dirigeant responsable, il s’agit d’un devoir évident que de classer objectivement ces impératifs en fonction de ce qui apparaît clairement comme étant prioritaire. Jusqu’à preuve du contraire, la libération de la Palestine occupée par le biais de la résistance demeure le socle fondamental dont découlent toutes les autres exigences. Et si le mouvement Hamas en est le garant, il ne s’agit pas là, comme on voudrait nous le faire croire si souvent de l’option politique choisie pour contrer le collaborationnisme du Fatah pour en dernier ressort, ne gagner que d’une façon « cynique » le pouvoir. En aucune façon ! Hamas c’est la résistance ! C’est la résistance avant tout parce qu’il s’agit-là du choix de la majorité du peuple palestinien. HAMAS est aujourd’hui le porte-parole de la résistance parce que toutes les factions palestiniennes résistantes en ont décidé ainsi ! Il s’agit donc bien d’un consensus national et c’est à ce titre que Hamas représente le peuple palestinien en lutte pour sa libération ! Normal, puisque Hamas incarne totalement l’esprit de la Résistance dans l’absolu ainsi que ses valeurs. Dans cette perspective, il ne fait aucun doute que Hamas est resté fidèle à son engagement premier !
Certes, la réalité matérielle, psychologique et politique en Palestine occupée est plus que préoccupante ! Si préoccupante qu’elle pourrait même laisser paraître un début de perte de repères dans un jeu politique troublé. Pourtant, l’on s’aperçoit si l’on est lucide et un tant soit peu honnête que les décisions prises par la résistance palestinienne visent incontestablement l’objectif fondamental premier : libérer la terre de Palestine occupée de l’occupation criminelle sioniste et permettre à un peuple, indigènes et réfugiés, d’autodéterminer pleinement son avenir !
De fait, on peut largement apprécier les choix de la résistance palestinienne à la lumière des enseignements islamiques puisque cette dernière s’en nourri largement et en adopte la même ligne de conduite morale.
En terre de Palestine occupée, Hamas ne pouvait et ne peut toujours pas faire un autre choix que celui de suivre les traces du prophète Mouhammad (SWS) lorsqu’il a accepté le pacte d’al Houdaybiya ; pacte qui consistait en un repli stratégique pour réorganiser et renforcer les rangs des musulmans. A l’époque du prophète (SWS) celui-ci s’avéra in fine être un pas décisif pour la propagation de l’islam à travers le monde.

Le pacte d’al Houdaybiya et ses enseignements
Une mise à l’épreuve
‘Othman bin ‘Affan se rendit alors à la Mecque et transmit le message du Prophète (SWS) à Abou Soufyan et aux autres leaders de Qouraish. Après avoir entendu le message, ils dirent : « Si tu veux aller au sanctuaire, tu peux y aller. » Mais ‘Othman répondit : « Je n’en ferai rien tant que le Prophète ne l’aura pas fait lui-même après en avoir reçu l’autorisation. »
Le pacte de Ridhwan
Les musulmans, de leur côté, attendaient avec impatience le retour de ‘Othman. Comme il tardait à revenir, ils s’imaginèrent qu’il avait été tué par Qouraish. Ils en firent part au messager d’Allah (SWS) qui leur demanda de faire le vœu de venger la mort de ‘Othman. Ils se rassemblèrent tous autour du messager (SWS) sous l’ombre d’un arbre, le messager (SWS) reçut le serment de chacun, un par un, et lorsque tous furent passés devant lui, il frappa ses mains ensemble et dit : « Ceci est le serment que je fais au nom de ‘Othman. » C’est ainsi que, à l’ombre d’un acacia, fut conclu le pacte de Ridhwan dont le Coran parle en ces termes :
« Allah a très certainement agréé les croyants quand ils t’ont prêté serment d’allégeance sous l’arbre. Il a su ce qu’il y avait dans leurs cœurs et a fait descendre sur eux la quiétude. Et Il les a récompensés par une victoire proche. » (Coran, 48:18)
Pourparlers, conciliations et accord
L’impasse persistait toujours lorsque, dans le but de la dénouer, Boudayl bin Warqa’, de la tribu de Khouza’a, apparut tout à coup en compagnie de membres de sa tribu. Il demanda au messager (SWS) : « Pour quelle raison êtes-vous venus ici ? ». « Nous sommes venus ici », répondit ce dernier, « dans le but de faire la ‘Omra ». Puis il poursuivit : « Les gens de Qouraish sont déjà complètement épuisés par les guerres. S’ils acceptent, je ferai la paix avec eux pour une période de temps déterminée, en échange de quoi ils nous céderont le passage à mes compagnons et à moi. S’ils décident d’embrasser l’islam à leur tour, ils seront accueillis à bras ouverts. Mais si aucune autre solution que la guerre ne leur paraît acceptable, alors par Celui qui tient mon âme entre Ses mains, je les combattrai jusqu’à ce que je sois décapité ou qu’Allah donne la victoire à Sa religion. »
Boudayl bin Warqa’ communiqua à Qouraish les propos du messager (SWS). Ourwa bin Masoud al-Thaqafi, qui était présent, conseilla à Qouraish d’accepter la proposition du prophète (SWS) car elle lui apparaissait plus que raisonnable. Il proposa également d’aller lui-même rencontrer le Prophète (SWS) ce que Qouraish s’empressa d’accepter. Ourwa alla donc le voir pour discuter de cette affaire avec lui. Tandis qu’il était près de lui, il observa attentivement le comportement des musulmans envers leur chef et remarqua à quel point il le respectait. Quand il parlait, ils l’écoutaient tous avec grande attention et nul n’osait le regarder droit dans les yeux. Lorsqu’Ourwa retourna voir les leaders de Qouraish, il dit : « J’ai visité les cours des rois et j’ai vu les splendeurs de César, de Chosroes et de Négus. Mais jamais je n’ai vu de roi plus révéré que ne l’est Mouhammad de ses compagnons. » Il leur rapporta les détails de sa discussion avec le messager (SWS) et leur réitéra son conseil d’accepter sa proposition.
Le traité de paix
Durant ce temps, un homme de Bani Kinana, Mikraz bin Hafs, arriva à la Mecque. Il confirma les informations rapportées à Qouraish par les émissaires précédents ; ils décidèrent donc d’envoyer Souhayl bin ‘Amr pour négocier les termes du traité. Dès que le prophète (SWS) le vit arriver, il dit : « Le fait qu’ils envoient cet homme semble signifier qu’ils veulent faire la paix. » Il demanda également à ce que l’on prépare le traité.
Prudence et modération exemplaires
Le messager d’Allah (SWS) fit venir ‘Ali et lui dit d’écrire : « Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux... ». Souhayl protesta immédiatement : « Je n’admets pas le terme ""Miséricordieux" ; écrivez plutôt ce qui est d’usage. » Alors le prophète (SWS) dit à ‘Ali : « Écris : en Ton nom, ô Allah. » Certains musulmans élevèrent des objections : «  Non ! Nous devons écrire : au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. » Mais le prophète (SWS) dit à nouveau : « Écris : en Ton nom, ô Allah. »
Puis il demanda à ‘Ali d’écrire : « Voici ce que Mouhammad, le Messager d’Allah, a décidé. » Encore une fois, Souhayl protesta : « Je jure par Allah que si nous t’avions reconnu comme messager d’Allah, nous ne t’aurions pas chassé de Sa Maison ni ne t’aurions combattu. Écrivez plutôt : Mouhammad bin ‘Abdallah. » « Même si tu ne crois pas en moi, je suis bel et bien le Messager d’Allah », répondit le prophète (SWS) mais il demanda à ‘Ali d’effacer ce qu’il venait d’écrire. « Par Allah, j’en suis incapable », répondit ce dernier. Le messager (SWS) lui demanda de lui indiquer les mots qui devaient être effacés (car il ne savait pas lire) ; il les lui indiqua et le messager (SWS) les effaça lui-même.
Le traité
Le Messager (SWS) se mit ensuite à dicter les clauses du traité : « Selon cet accord, Qouraish n’aura pas le droit d’interdire le passage aux musulmans qui voudront se rendre à la Maison d’Allah et devra leur permettre d’y circuler librement. » Souhayl souleva une objection : « Je crains que les Arabes disent que nous avons été trop souples avec vous en acceptant cette clause. Vous pourrez circuler librement autour de la Ka’bah l’an prochain. » Le prophète (SWS) accepta d’inclure cette clause au traité.
Enhardi, Souhayl dit alors : « Si l’un des nôtres trouve refuge auprès de toi, il nous sera retourné même s’il a adopté ta religion. » Les musulmans bondirent : « Quoi ?! Comment pouvons-nous vous renvoyer un homme après qu’il soit venu, en tant que musulman, chercher refuge auprès de nous ? » Tandis que la dispute se poursuivait, Abou Jandal bin Souhayl (le fils de Souhayl) apparut soudain, enchaîné. Il venait de s’enfuir de la Mecque et avait fait tout le chemin jusqu’au messager (SWS) s’étranglant dans ses fers sur la route rocailleuse.
Souhayl ne perdit pas de temps. Il dit aussitôt : «  Mouhammad, voici le premier homme que je te demande de rendre en vertu du traité. » Le messager (SWS) répondit : « Mais le traité en question est encore en cours de rédaction ! » Énervé, Souhayl s’écria : « Et bien si c’est comme cela, je ne suis prêt à conclure aucun accord avec vous ! » Le messager lui demanda : « Laisse-le aller, pour me faire plaisir. » Mais Souhayl refusa. Il dit : « Je ne le laisserai pas partir, même pour te faire plaisir. » Alors le messager (SWS) répondit : « Et bien fais ce que tu veux. » Toujours en colère, Souhayl répliqua : « Je n’ai rien à faire. »
Peiné d’entendre cela, Abou Jandal dit, d’un ton plaintif : « Je suis venu à toi en tant que musulman et on me renvoie aux polythéistes. Ne vois-tu pas ce qu’ils me font endurer ? » En effet, Abou Jandal avait été sévèrement torturé pour avoir embrassé l’islam. Le prophète (SWS) fit comprendre à Abou Jandal qu’il ne pouvait pas aller à l’encontre du traité qu’il venait de conclure et, pris de sympathie pour lui, il lui enjoignit la patience en lui promettant qu’Allah allait bientôt lui fournir un moyen de s’échapper.
Il rendit donc Abou Jandal à son père, comme ce dernier l’avait demandé. Le traité conclu entre les musulmans et Qouraish stipulait que les deux parties observeraient une trêve de dix ans de façon à ce que les hommes puissent vivre en paix. Aucune des deux parties ne devrait initier les hostilités de quelque façon que ce soit. Une autre condition du traité stipulait que si un membre quelconque de Qouraish venait voir le prophète (SWS) sans avoir au préalable obtenu la permission d’une personne détenant une autorité sur lui, il serait retourné à Qouraish. Mais si une personne quelconque parmi celles qui se trouvaient avec le prophète (SWS) décidait de joindre les rangs de Qouraish, elle ne serait pas retournée aux musulmans.
Enfin, selon une autre clause, quiconque voudrait prendre un engagement envers le prophète (SWS) ne pourrait être empêché de le faire et de la même façon, quiconque voudrait prendre un engagement avec Qouraish serait libre de le faire.
La foi soumise à l’épreuve
Les clauses du traité et l’obligation dans laquelle ils se voyaient de rebrousser chemin sans avoir pu accomplir la ‘Oumra avaient plongé les musulmans dans une profonde dépression. Ils avaient peine à croire que le messager (SWS) ait pu accepter des conditions en apparence si ignominieuses. Ils étaient terriblement consternés. Ne pouvant plus garder le silence, ‘Omar s’approcha d’Abou Bakr et lui demanda : « Le messager ne nous avait-il pas dit que nous allions visiter la Maison d’Allah et tourner autour ? » « Oui », répondit Abou Bakr, très calme, en regardant dans les yeux son ami en colère, « mais t’a-t-il dit que tu irais visiter la Maison d’Allah et circuler autour cette année-ci ? »
Après la conclusion du traité, le messager d’Allah (SWS) sacrifia les animaux et se rasa le crâne. Les musulmans, déprimés et abattus, restèrent d’abord immobiles, mais lorsqu’ils le virent accomplir ces rituels, ils l’imitèrent et sacrifièrent à leur tour leurs animaux avant de se raser la tête.
Une victoire éclatante
Le prophète (SWS) leva ensuite le camp et reprit le chemin de Médine. En cours de route, Allah lui confirma que la trêve de Houdaybiya était en fait une victoire éclatante : « En vérité, Nous t’avons accordé une victoire éclatante afin qu’Allah te pardonne tes péchés, passés et futurs, qu’Il parachève sur toi Son bienfait, te guide sur une voie droite et te donne un puissant secours. » (Coran, 48:1-3)
‘Omar demanda au Prophète (SWS) : « Est-ce une victoire, ô Messager d’Allah ? » « Oui », répondit ce dernier.
Echec ou succès
Peu après le retour du prophète (SWS) à Médine, Abou Basir ‘Outba bin Ousayd quitta Qouraish et s’enfuit à Médine. Deux émissaires de Qouraish, chargés de le ramener, arrivèrent peu après. Ils rappelèrent au messager (SWS) les conditions qu’il avait acceptées et ce dernier leur remit sans tarder Abou Basir. Mais sur le chemin du retour, celui-ci déjoua la vigilance de ses gardes et s’enfuit vers la côte. Puis, quelque temps après, ce fut au tour d’Abou Jandal et de soixante-dix musulmans persécutés par les Mecquois de s’échapper et de rejoindre Abou Basir sur la côte, où ils s’établirent sur la route qu’empruntait régulièrement Qouraish dans le cadre de son commerce avec la Syrie.
La bande d’Abou Basir se mit à attaquer les caravanes de Qouraish, volant leurs biens, répandant la crainte et la terreur, et tuant tout Qouraishite qui leur tombait sous la main. Tout cela mit en péril le commerce de la Mecque. Les choses s’aggravèrent au point que Qouraish se vit dans l’obligation d’écrire au messager (SWS) pour l’implorer de rappeler ces bandits de grand chemin à Médine, et s’engagea, du même coup, à ne plus jamais demander à ce qu’on lui rende les fuyards à l’avenir.
Le traité devient victoire
Les événements qui suivirent prouvèrent que la trêve de Houdaybiya avait constitué un pas décisif pour la victoire de l’islam. Au lendemain de l’accord, les marchands et les hommes d’État de la Mecque exultaient d’avoir pu arracher au prophète (SWS) des concessions excessives tandis que les musulmans, de leur côté, ayant foi en leur prophète, n’avaient eu d’autre choix que de les accepter bien qu’elles leur parussent totalement inadmissibles. Chaque partie, cependant, pu bientôt constater la rapide propagation de l’islam dans la péninsule arabe. Ce phénomène ouvrit rapidement la porte à l’ouverture de la Mecque et il devint alors possible d’envoyer des délégations chez César, Chosroes et Négus pour les inviter à l’islam. La révélation d’Allah s’était enfin réalisée.
« Il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose alors qu’elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle vous est mauvaise. C’est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas. » (Coran, 2:216)
Grâce à la trêve, les musulmans ne furent plus considérés comme des exilés ou des hors-la-loi, mais plutôt comme une communauté méritant la considération de Qouraish, avec laquelle elle avait conclut un traité d’égal à égal. Cette alliance donnait aux musulmans la place qu’il leur revenait de droit au sein de la classe politique d’Arabie. Et peut-être que le plus important était l’atmosphère de paix et de tranquillité qui en découlait. La (longue) guerre d’usure si longtemps endurée par les musulmans pour leur survie les avait affaiblis ; ils pouvaient maintenant utiliser ce qui leur restait d’énergie pour propager le message de l’islam chez toutes les tribus du désert. Cette trêve fournit aux musulmans la possibilité de rencontrer et de discuter avec des tribus qui leur avaient jusqu’alors été hostiles, ce qui permit à ces dernières d’apprécier la beauté et les vertus de l’islam. Ils découvrirent comment des gens qui étaient nés et avaient grandi à la Mecque comme eux et qui mangeaient la même nourriture, portaient les même vêtements et parlaient la même langue qu’eux s’étaient, en quelques années, totalement métamorphosés ; ils haïssaient le polythéisme et l’idolâtrie, désapprouvaient la fierté tribale, la vengeance et la soif de sang ; bref, ils avaient pris le chemin de la vertu et de la justice. Ils comprirent que c’était l’islam et l’exemple du prophète d’Allah (SWS) qui avaient amené ce profond changement dans leur cœur.
Ibn Shihab al-Zouhri a dit : « Il n’y a pas eu de plus grande victoire que celle-là dans l’histoire de l’islam. Lorsque vint l’armistice et que les armes furent déposées, les gens purent commencer à se rencontrer et à converser entre eux en toute sécurité. Et pas un seul homme intelligent qui apprit l’islam n’hésita une seconde à y adhérer. C’est ainsi que durant la première année qui suivit cette trêve, autant d’Arabes (sinon plus) embrassèrent l’islam qu’au cours des quinze années précédentes. »

URL du pacte d’al Houdaybiya (nous en avons corrigé les fautes d’orthographe et de syntaxe) : http://www.whymuhammad.com/fr/conte....

-----------------------------------------------

De notre point de vue, eu égard à l’ensemble des données factuelles, Hamas a donc fait le seul choix qui s’imposait ! Ce sont nous autres qui avons été particulièrement défaillants et ce, malgré le cadre institutionnel dans lequel bon nombre d’entre nous vivent et qui garantit des libertés (inaliénables) protégées par des articles de lois constitutionnels nationaux et supranationaux permettant aux citoyens que nous sommes, d’agir pour tenter de sauver le peuple palestinien du lent et permanent génocide qu’il subit ! Par nos silences impardonnables et nos perpétuelles inactions coupables, nous avons tout simplement envoyé ces incroyables et monstrueux signaux en direction de l’entité sioniste et de ses amis de toujours et ceux plus récents qui sont : « Vous avez carte blanche pour terminer le travail démarré après la Deuxième Guerre mondiale et porter l’estocade finale fatale dans le cœur d’un peuple et d’une terre ! » Détruire à tout jamais la Palestine historique et permettre la réalisation de Eretz Israël, Etat juif ethniquement pur, parce que définitivement débarrassé de sa population indigène palestinienne, décimée ou devenue errante faute d’avoir pu être installée dans une Palestine libre ?! Est-ce vraiment cela que nous voulons voir se produire ! Evidemment non !
A la lumière de cette réflexion, nous estimons qu’il est nécessaire de laisser les dirigeants du Hamas prendre les décisions qu’ils jugent possiblement salvatrices surtout lorsque de toute évidence, elles ne remettent pas en cause les principes fondamentaux et inaliénables de la résistance palestinienne et ce pour tenter d’essayer de construire un futur viable pour la nation palestinienne avant qu’il ne soit définitivement trop tard !
Enfin, nous disons que nous-mêmes avons à prendre nos pleines responsabilités et à œuvrer sérieusement et avec constance dans des chantiers qui apporteront un soutien réel et efficace à la Cause palestinienne... Une seule voie existe pour y parvenir ; être nous-mêmes à la tête d’un travail qui s’inscrit là où nous sommes, par l’intermédiaire des outils spécifiques dont nous disposons dans nos pays respectifs dans une logique de résistance basée aussi sur une éthique universelle infaillible même si elle n’est pas compréhensible de tous !
Le Collectif Cheikh Yassine
(*) La saison « des abaissements » palestiniens
1er novembre 2010 - Soutien Palestine
Lien

Les secousses du partage se font toujours sentir aujourd’hui

publié le mardi 30 novembre 2010
Johara Baker

 
C’est le 29 novembre. Il y a 63 ans, l’Assemblée générale des Nations unies se réunissait à Lake Success à New York et votait, à une majorité de 33 voix, de séparer la Palestine mandataire en deux Etats : l’un pour les juifs et l’autre pour les Arabes palestiniens autochtones.
Les secousses de ce que l’on appelle le Plan de Partage de 1947 résonnent encore aujourd’hui, bien que le plan réel n’ait jamais été appliqué.
La réalité des faits, c’est que le projet de partage de la Palestine fut l’une des premières expressions d’une minorité dominante qui s’impose à une majorité plus faible.
En 1947, l’année du plan des Nations unies, les Arabes palestiniens constituaient la majorité de la population tandis que les juifs n’étaient que 33% des personnes qui vivaient dans le pays. Beaucoup d’entre eux étaient entrés illégalement après que l’interdiction de l’immigration juive eut atteint de nouveaux sommets en Grande Bretagne, surtout pendant la seconde guerre mondiale.
En 1942 David Ben Gourion, qui devait devenir Premier ministre d’Israël, déclarait explicitement que l’objectif sioniste était d’établir un foyer juif en Palestine.
Le plan était en préparation depuis des années, avec l’annonce par les Britanniques que leur mandat en Palestine n’excéderait pas août 48, sur la foi de la promesse faite en 1917 par Sir Arthur James Balfour d’offrir la Palestine aux juifs.
En même temps, les Nations unies, l’Europe et les Etats-Unis ne pouvaient pas ignorer totalement les Palestiniens qui étaient la population autochtone (musulmans, chrétiens et juifs mélangés) ni leur droit à leur patrie. D’où la décision de diviser le pays, une décision qui ne plut ni aux Palestiniens ni à leurs voisins arabes.
En tout état de cause, le Plan de Partage des Nations unies ne fut jamais appliqué et Israël fut créé en conséquence de la terrible guerre de 1948. Cependant, la graine de la domination juive avait été plantée, domination dont nous n’avons pas pu nous défaire jusqu’à ce jour.
D’une part, l’idée de partager la Palestine et de donner la majorité du pays à une population composée essentiellement d’immigrants est scandaleuse. Ce n’est un secret pour personne que la Palestine n’était même pas pour le mouvement sioniste le seul choix envisagé pour établir un foyer national pour les juifs. Des endroits comme l’Ouganda avaient été évoqués avant la persécution des juifs pendant la seconde guerre mondiale. Mais le catalyseur de ce déplacement vers la Palestine ce furent l’Holocauste et l’isolement qui s’en est suivi des juifs en tant que peuple, d’autant que les juifs (qui y vivaient ou les immigrants) avaient déjà un pied en terre sainte.
En outre, il y avait un élément religieux que le sionisme exploita pour poser une revendication légitime sur le pays. Ces facteurs et bien d’autres sans doute s’additionnèrent pour créer un mur de protection invincible contre toute résistance réelle à la création d’une entité juive en Palestine.
Le reste c’est de l’histoire. Puisque la Ligue arabe rejeta le plan -à juste titre-, les parties entrèrent en guerre. Bien qu’a posteriori il puisse sembler à quelqu’un d’extérieur que le Plan de Partage était la solution la plus rationnelle et logique au problème que constituait la création d’un foyer national juif et en même temps le maintien des Palestiniens, rien n’est plus loin de la vérité.
D’un point de vue palestinien et arabe, c’était une énorme injustice, une violation du droit et une domination par la contrainte.
Des juifs avaient déjà vécu paisiblement en Palestine avec d’autres Palestiniens avant 1948. Historiquement, les Palestiniens n’avaient pas de griefs à l’encontre des juifs en tant que tels. C’est seulement quand des juifs motivés par des aspirations colonialistes commencèrent à s’emparer des terres palestiniennes que la tension commença à monter.
Aujourd’hui cette relation dominant/dominé n’a toujours pas disparu. La déclaration Balfour et le Plan de Partage des Nations unies donnèrent aux juifs un degré de légitimité qu’ils n’avaient jamais connu. Ces deux repères historiques cimentèrent aussi la notion que les juifs étaient un peuple-nation plutôt qu’un groupe religieux. C’est pourquoi, en tant que nation, ils se virent automatiquement attribuer les droits de toute autre nation, notamment à un Etat. Les revendications religieuses sur “l’ancienne terre d’Israël” renforcèrent encore l’argument sioniste selon lequel les juifs avaient un droit sur la Palestine.
Maintenant, au vu de la lugubre situation dans laquelle se trouvent les Palestiniens 60 ans plus tard, on peut se demander si la décision de rejeter le Plan de Partage fut la bonne solution.
C’est un fait que les Palestiniens sont en train de se battre pour beaucoup moins que ce qui leur avait été initialement octroyé par les Nations unies qui pour Jérusalem entre autre prévoyaient de maintenir un statut spécial international. Israël a dévoré beaucoup plus de terre que ce que le partage proposait initialement et il viole le droit international en continuant à construire des colonies sur la terre palestinienne occupée – terre, rappelons le, dont les Nations unies lui ont demandé de se retirer.
Pourtant, malgré tous les malheurs qui se sont abattus sur les Palestiniens depuis lors, on ne pourrait envisager un scénario différent. Les Palestiniens ont vécu, incontestés, sur la terre de Palestine pendant des siècles. Tout à coup, des immigrants étrangers, européens, avec des idées de grandeur colonialistes, commencèrent à s’y introduire subrepticement, prétendant que la terre et les propriétés leur appartenaient, remise à eux par des mains cachées et puissantes. Tout aussi soudainement, une “offre” fut faite [aux Palestiniens ]de diviser leur pays. Certaines des zones les plus fertiles de la Palestine iraient à ces étrangers et ils conserveraient le reste. Bien sûr, les Arabes et les Palestiniens n’acceptèrent pas. Cela aurait été absurde.

Nétanyahou : "Il y a consensus pour dire que l’Iran est la menace"

publié le mardi 30 novembre 2010
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters

 
"Israël n’a subi aucun dommage à la suite des publications de WikiLeaks", a affirmé, lundi 29 novembre, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lequel a même estimé que le pays en sortait renforcé dans ses prises de position contre l’Iran. "
"Il s’avère que tout le Moyen-Orient est terrifié par la perspective d’un Iran nucléaire. Les pays arabes poussent les Etats-Unis à une action militaire de manière bien plus effrénée qu’Israël", a-t-il relevé lors d’une conférence de presse. Selon ces documents, Israël, mais aussi les pays du Golfe, ont fortement incité les Etats-Unis à la fermeté pour déjouer les présumées ambitions nucléaires militaires de l’Iran, le roi Abdallah d’Arabie saoudite soutenant l’option militaire.
Une analyse partagée par le général israélien à la retraite Giora Eiland. "Ces [révélations] n’affectent pas du tout Israël, peut-être même est-ce le contraire", a estimé l’ancien conseiller d’Ariel Sharon et d’Ehoud Olmert, ajoutant que ces fuites "montrent que des pays arabes tels que l’Arabie saoudite s’intéressent bien plus à l’Iran qu’au conflit israélo-palestinien, par exemple".
UN PAS SUR LE CHEMIN DE LA PAIX
Benyamin Nétanyahou s’est ainsi félicité que "pour la première fois dans l’histoire, il y ait consensus pour dire que l’Iran est la menace", ce qui conforte le sentiment israélien selon lequel "[la] région a été l’otage d’un récit fondé sur soixante ans de propagande, dépeignant Israël comme la plus grande menace". Le premier ministre a indiqué que ces révélations constituaient la preuve qu’"il existe un fossé entre les discours faits en public et les propos tenus en privé. En Israël, il n’est pas immense, mais dans d’autres pays de la région il est très large". La publication de ces nouveaux documents est un "jour particulier dans [l’]histoire [du pays]", a-t-il commenté, espérant que, "si la divulgation amène les dirigeants de la région à parler ouvertement contre Téhéran, alors les révélations auront contribué à la paix dans le monde".
Le premier ministre israélien a par ailleurs indiqué que "pour le moment", les révélations de documents confidentiels américains confirment essentiellement les prises de position officielles d’Israël. "Qu’Israël considère l’Iran comme un danger est un secret de Polichinelle", a ironisé un ancien chef du conseil de la défense nationale, le général de réserve Giora Eiland, en référence aux multiples mises en garde des dirigeants israéliens pour que Washington durcisse son approche envers l’Iran. Un journaliste du quotidien israélien Haaretz note ainsi que toutes les informations transmises aux diplomates américains par le ministre de la défense, Ehoud Barak, l’ancien directeur du Mossad Meir Dagan et l’ancien chef des renseignements militaires Amos Yadlin avaient été divulguées à la presse israélienne et aux membres de la Knesset. Aucun des câbles révélés à ce jour ne portent sur les conversations entre le président Obama et M. Nétanyahou, ni entre l’ancien président George W. Bush et les anciens premiers ministres israéliens Ehoud Olmert et Ariel Sharon. "Israël est une société libre et largement ouverte", n’a ainsi pas manqué de souligner le premier ministre.

Abbas évoque de nouveau des alternatives aux négociations avec Israël

Le président palestinien Mahmoud Abbas a de nouveau évoqué hier des alternatives aux négociations de paix avec Israël en cas d'échec des efforts américains pour convaincre Israël de geler la colonisation en Cisjordanie. Il a ajouté qu'aucune date n'était fixée pour une réunion arabe destinée à trancher entre les différentes options en cas de persistance du blocage des négociations avec Israël. M. Abbas a également appelé à la libération du soldat israélien Gilad Shalit, détenu par le Hamas à Gaza, lors d'une conférence de presse conjointe à Bethléem (Cisjordanie) avec le président allemand Christian Wulff, dont le pays mène une médiation pour un échange avec des Palestiniens détenus par Israël. 

Israël dénonce un rapport de 21 ONG appelant à la levée du blocus de Gaza

L'armée israélienne a dénoncé hier, en le qualifiant de « tendancieux » et de « partial », un rapport de 21 organisations de défense des droits de l'homme appelant à la levée complète du blocus de la bande de Gaza. « Les mesures prises par Israël afin "d'assouplir" le blocus illégal de Gaza face à l'importante pression internationale ont peu changé le sort de la population civile », affirment les ONG. En réponse, le porte-parole du bureau de coordination des activités gouvernementales dans les Territoires (palestiniens) a indiqué que depuis la décision d'alléger en juin le blocus terrestre, le nombre de camions autorisés par Israël à pénétrer dans la bande de Gaza chaque jour avait augmenté de 92 %.

Cinq jeunes Palestiniens blessés par des tirs israéliens

Cinq jeunes Palestiniens ont été blessés hier dans le nord de la bande de Gaza près de la frontière avec Israël par des tirs de l'armée israélienne, selon des sources médicales palestiniennes. « Les soldats ont tiré plusieurs coups de semonce en l'air afin d'éloigner les suspects de la barrière frontalière » avant de les viser directement aux membres inférieurs, a déclaré une porte-parole militaire israélienne.

Cinq Palestiniens blessés lors de la démolition d'une maison à Jérusalem-Est

Quatre Palestiniens ont été blessés par des balles caoutchoutées et un cinquième a été mordu par des chiens policiers israéliens, lors de la démolition d'une maison palestinienne à Jérusalem-Est. La maison, visée par un ordre de démolition depuis un an et demi sur décision de la mairie israélienne de Jérusalem car construite sans permis, a été rasée, ainsi qu'un bâtiment qui servait d'imprimerie, selon les mêmes sources. Une autre démolition a également été signalée dans le quartier de Cheikh Jarrah, également à Jérusalem-Est, par des habitants et des ONG.
Lien

Abbas : La colonisation israélienne est "une bombe à retardement"

30 Novembre 2010 
IRIB - "La poursuite de la colonisation israélienne, dans les territoires palestiniens occupés, est devenue "une bombe à retardement" qui peut détruire les espoirs "de paix", dans la région, à tout moment.", c’est ce qu’a déclaré, lundi, le Président palestinien, Mahmoud Abbas. "La détérioration du processus de paix nécessite d'agir.", a déclaré M. Abbas, dans un message, lu, à l'ONU, à l'occasion d'une journée internationale consacrée aux Palestiniens."Cela nécessite de mettre fin, une bonne fois pour toutes, à la campagne brutale d'implantations israéliennes.", a-t-il ajouté, précisant que la colonisation constituait "une bombe à retardement capable de détruire, à n'importe quel moment, tout ce que nous avons accompli, sur le chemin de la paix".Notons que les négociations dites "de paix" entre l'Autorité palestinienne et les Israéliens sont dans l'impasse, depuis qu'"Israël" a levé un moratoire sur la colonisation, dans les territoires palestiniens occupés, il y a plus de deux mois. La poursuite de la colonisation, à l'Est de Jérusalem occupée et dans les territoires occupés, a été au coeur  lundi, d'un débat annuel, au cours duquel, les pays arabes et le Mouvement des Non-alignés s'en sont pris à la politique israélienne.
Lien 

Gaza: 4 Palestiniens blessés par les tirs des forces occupantes

[ 30/11/2010 - 10:25 ]
Gaza - CPI
Quatre Palestiniens ont été blessés, aujourd’hui, mardi matin 30/11, par les tirs des forces de l’occupation israélienne, lors de leurs activités en ramassant le gravier et les débris à l'est de la ville de Beit Lahia (nord de la bande de Gaza).
Le coordonnateur médiatique des  services médicaux, Adham Abou  Salmia a souligné au Centre palestinien d'information, que 4 jeunes hommes des travailleurs dans les zones dévastées dans le nord de la bande de Gaza, ont été blessés par les tirs de l’armée israélienne, alors qu’ils ont été emmenés à l'hôpital Kamal Adwan pour le traitement, décrivant leur état sanitaire comme modéré.
Notons que des dizaines de travailleurs palestiniens ont récemment été blessées différemment par les tirs des forces occupantes israéliennes dans des incidents semblables, tout en recueillant le gravier dans les zones dévastées le long de la frontière orientale de la bande de Gaza.

L'occupation lance une campagne médiatique pour améliorer son image en Europe

[ 30/11/2010 - 12:00 ]
Al-Nassera – CPI
Le ministère sioniste des Affaires étrangères entamera durant les prochains mois une vaste campagne médiatique pour « améliorer l'image » de l'entité sioniste dans les pays européens, particulièrement à propos de la position sioniste vis-à-vis du processus de paix et de la colonisation.
Le site Internet du journal hébreu "Haaretz" a déclaré, le lundi 29/11, que les ambassades sionistes dans tous les pays de l'Union Européenne ont reçu pour instruction de recruter au minimum 1 000 personnes pour mettre en œuvre le plan élaboré pour la campagne médiatique qui commencera en décembre prochain.
Le ministre sioniste des Affaires étrangères, Avigdor Liebermann, tiendra au début du mois prochain une conférence réservée aux ambassadeurs sionistes, pour confirmer que la campagne ne se basera pas uniquement sur les personnalités diplomatiques et les bénévoles, mais que chaque ambassade doit embaucher des personnes spécialisées dans ce domaine, ce qui reflète la grande préoccupation du ministère sioniste des Affaires étrangères pour cette campagne, selon le journal.
Haaretz a déclaré que le ministère a l'intention de publier 3 messages médiatiques lors de sa campagne, dont un message politique qui clarifiera la position du gouvernement sioniste concernant le processus de paix et les colonies, ainsi que l’évolution à l'ONU. Alors que les deux autres messages concerneront le progrès et le développement réalisés par l'entité sioniste sur le niveau technologique, touristique, économique et d’autres.
Le journal a indiqué que le ministère sioniste des Affaires étrangères compte proposer d’autres sujets qui n’ont aucun rapport avec l’entité mais qui servent les intérêts sionistes, comme la question des droits de l'homme en Syrie et en Iran, et « le contrôle du Hezbollah sur le Liban ».

Les forces nationales et islamiques avertissent d'une agression sioniste probable contre Gaza

[ 30/11/2010 - 12:09 ]
Gaza – CPI
Les forces nationales et islamiques ont mis en garde la communauté internationale contre une agression sioniste probable dans la Bande de Gaza sous différents prétextes et raisons.
Elles ont insisté pour poursuivre leurs réunions afin de renforcer les éléments de la lutte nationale et travailler afin de protéger la liberté du citoyen palestinien et sa dignité.
Dans un communiqué publié le lundi 29/11, les forces ont annoncé la formation d'une commission pour examiner les questions vitales, et élaborer un mode d'action qui garantira la participation des autres forces et acteurs de la société pour aider à la réalisation des objectifs de la rencontre sur le niveau national et social.
"Nous avons essayons avec les autres forces d'activer les cadres correspondants qui contribueront à la réalisation de la coordination et de la communication nationale, en renforçant les éléments de la lutte nationale et garantissant les libertés démocratiques pour faire face aux politiques de l'occupation sioniste et ses pratiques oppressives et colonialistes contre notre peuple, nos territoires et nos lieux saints" ont-elles ajouté.

Le président allemand visite la tente de Chalit et ignore plus de 7 000 détenus palestiniens

[ 30/11/2010 - 12:17 ]
Al Khalil – CPI
Les familles des détenus palestiniens ont exprimé leur étonnement envers la visite du président allemand, Christian Wulff, à la tente installée dans la ville occupée d'al-Qods par les parents du soldat sioniste, Gilad Chalit, capturé par la résistance palestinienne dans la Bande de Gaza, sans visiter la famille d'un seul prisonnier palestinien, sachant que l'occupation emprisonne plus de 7 000 détenus palestiniens qui vivent dans leurs cellules dans des conditions très mauvaises.
Les familles des détenus palestiniens ont appelé le président allemand à constater la tragédie de plus de 7 00 détenus palestiniens dans les prisons sionistes et à transmettre cette tragédie.
Elles se sont interrogées sur la préoccupation des présidents des pays occidentaux pour un seul soldat sioniste qui a été capturé lorsqu'il lançait les bombes mortelles sur les enfants de la Bande de Gaza, tandis qu’ils ignorent la souffrance de milliers de captifs palestiniens qui ont été arrêtés alors qu'ils résistaient contre l'occupation, dans une violation claire aux conventions et aux droits internationaux.
La radio sioniste avait rapporté, hier soir, lundi 29/11, que le président allemand, Christian Wulff, a visité la tente du sit-in établie par la famille de Chalit devant la maison du premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, à al-Qods.
La radio a ajouté que le président allemand a déclaré qu'il travaille afin de garantir la libération de Chalit et a affirmé l'importance de permettre aux représentants du CICR de le rencontrer, en ajoutant que du coté humain, la famille de Chalit a le droit de contacter son fils, sans parler de la situation des milliers de captifs palestiniens dans les prisons sionistes.

Des groupes sionistes extrémistes planifient d'envahir al-Aqsa sous prétexte de l'enseignement

[ 30/11/2010 - 11:39 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des groupes juifs extrémistes planifient d’envahir la mosquée bénie d'al-Aqsa et d’y donner des cours religieux juifs dans ses esplanades aux étudiants extrémistes dans le cadre d'une initiative qui sera organisée près de la Porte des maghrébins en particulier.
Selon la septième chaîne de la télévision sioniste, cette initiative vise à enseigner la religion juive dans les esplanades d'al-Aqsa, en conjonction avec la commémoration de la prétendue "Purification du Temple" chez les sionistes.
La chaîne a rapporté de l'un des organisateurs de l'initiative qu’après avoir vu qu'il y a des personnes qui reçoivent le savoir à al-Aqsa, ils ont décidé d'enseigner leurs enfants aussi, comme le fait la partie nord du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
Il ajouté : « Nous avons décidé de rassembler les étudiants de la religion juive là-bas, nous les appellerons à s’instruire dans la zone d'al-Aqsa et nous les encouragerons en donnant 50 shekels à chaque élève qui comprennent le déjeuner et les frais de carburant ».
A propos de la possibilité d'enseigner dans les esplanades d'al-Aqsa alors que les sionistes sont interdits d’y entrer pour y accomplir leurs rites, le responsable a déclaré : « L'intention est de charger chaque ancien étudiant d'enseigner à un nouveau près d’al-Aqsa, et ainsi ce que nous voulons atteindra tout le monde ».
« Au sujet de la police et de son interdiction, tous doivent comprendre que la situation a changé et que notre objectif est seulement d'enseigner, je ne crois pas que cela provoquera des troubles ou des affrontements », a-t-il ajouté, en soulignant que de nombreux étudiants ont visité al-Aqsa dernièrement et ont appris dans ses esplanades.

Les détenus humilient le directeur de la prison de Nafha et l'obligent à présenter ses excuses

[ 30/11/2010 - 12:35 ]
Gaza - CPI
Le Haut Comité National pour le soutien des détenus a affirmé que la situation très tendue dans la prison de Nafha, durant  l’après-midi du lundi 29/11/2010, a fini par le triomphe de la volonté des prisonniers palestiniens, où le directeur de cette prison s’est réuni avec les représentants des détenus en leur présentant des excuses officielles concernant le comportement de l’officier sioniste "Mortsaino", en promettant que cette pratique ne se répétera pas.
L’officier israélien avait téléphoné à la famille d’un prisonnier à travers son portable qu’il avait confisqué après une campagne de fouille effectuée le jeudi passé par la direction de la prison de Nafha, et suite à ce geste indigne les détenus ont exécuté une grève de faim le vendredi pour contester contre ces pratiques et mesures sionistes lâches qui ont dépassé toutes les limites.
Le directeur médiatique du Haut Comité des prisonniers, Riad Al-Achkar, a considéré que le calme que témoigne la prison de Nafha n’est pas permanent car l’occupation n’a pas changé sa politique criminelle contre les prisonniers, mais une mesure pour absorber la colère des détenus après une longue série d’incursions, de fouilles, d’humiliations et de répressions dans toutes les prisons sionistes, notamment le dernier geste ignoble effectué par cet officier israélien dans la prison de Nafha, chose qui a poussé les détenus de menacer du déclenchement de violents affrontements avec la direction de cette prison, ainsi que le lancement d’une longue grève et d’autres mesures de contestation.   

Le groupe français Veolia se retire du projet de tramway à Jérusalem (AL-QODS)

[ 30/11/2010 - 15:03 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le porte-parole du groupe français "Veolia" a annoncé, lundi 29/11/2010, le retrait de sa compagnie du projet controversé de tramway à al-Qods (Jérusalem), en affirmant que cette décision résulte de considérations financières et non politiques.
Le porte-parole de ce groupe à Jérusalem, Yoni Itzhak, a déclaré que "la société Veolia" a accepté le mois dernier de céder les 5% des parts qu'elle détenait dans le consortium chargé du Jerusalem Light Railway (JLR) à la société israélienne de transports routiers Egged.
Le porte-parole a démenti également les allégations rapportées par une compagnie israélienne de transports publics concurrente, Dan, selon laquelle Veolia aurait vendu sa participation à cause  de pressions politiques, parce que la ligne de ce tramway se prolongera vers la partie Est de Jérusalem.