jeudi 25 mars 2010

Plan de sauvetage arabe en gestation pour Jérusalem

Jérusalem
Jérusalem
14:25 24/03/2010
© AFP/ Menahem Kahana
LE CAIRE, 24 mars - RIA Novosti
Les pays arabes préparent un "plan de sauvetage de Jérusalem" qui sera soumis au 22e sommet arabe les 27 et 28 mars en Libye, ont rapporté mercredi les médias égyptiens.
Le plan prévoit la mise en place d'une commission spéciale dans le cadre de la Ligue arabe qui "prendra acte de toute démarche israélienne visant à modifier la situation démographique à Jérusalem, à s'approprier du patrimoine arabe dont les maisons de Palestiniens".
La commission saisira la Cour internationale de justice de l'ONU et la Cour pénale internationale, ainsi que d'autres instances, dont nationales, "compétentes pour poursuivre Israël en violation des droits des Palestiniens".
Les pays arabes envisagent également de porter à 500 millions de dollars le financement du Fonds de Jérusalem qui aide la population palestinienne de la ville.
Le plan prévoit la convocation d'une conférence spéciale sous l'égide de la Ligue arabe pour examiner la réalisation de ce plan et le soutien de la présence arabe à Jérusalem.
Du point de vue du droit international Jérusalem-Est, tout comme la Cisjordanie, sont des territoires occupés depuis 1967. Leur statut doit être déterminé à l'issue de négociations de paix entre les parties en présence. Les Palestiniens revendiquent Jérusalem-Est comme capitale de leur futur Etat, alors que les Israéliens considèrent la ville comme la capitale "éternelle et indivisible" de l'Etat hébreu.
http://fr.rian.ru/world/20100324/186314074.html

Galloway: Un convoi d'aides humanitaires prendra son chemin de la Turquie en direction de Gaza en vue d'y briser le blocus

24 Mar 2010
Beyrouth / M. George Galloway, député à la Chambre des communes en Grande Bretagne, a affirmé qu'un convoi maritime prendra son chemin dans les deux mois à venir de la Turquie vers Gaza en mission de briser le blocus israélien imposé depuis des années sur la bande.
Dans une interview accordée à la chaîne satellitaire libanaise /al-Manar/, diffusée aujourd'hui, M. Galloway a affirmé que le convoi, parrainé par le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et des organisations humanitaires de Turquie, d'Afrique du Sud, de Grande-Bretagne, et d'Irlande et certaines organisations arabes, comprendra des grands cargos hissant le drapeau turc, portant des assistances médicales, des médicaments et des matières alimentaires pour aider les Palestiniens à affronter les agressions israéliennes.
M. Galloway a considéré comme "inacceptable et illégitime" le blocus israélien imposé à Gaza, critiquant le fait qu'Israël a puni un peuple pour avoir exercé son droit à la démocratie.
"Al-Qods est une ville occupée et il est inacceptable qu'un pays le reconnaît comme une capitale à l'Etat juif", a estimé M.Galloway.
R.Jorf 
http://www.sana.sy/fra/55/2010/03/24/279664.htm 

Colonisation à Jérusalem: Pas de conférence de presse Netanyahu-Obama

archives
24/03/2010 
"Israël" a adopté la plus grande discrétion après les entretiens cruciaux de Benjamin Netanyahu avec le président américain Barack Obama à Washington.
Le bureau du Premier ministre israélien s'est contenté d'un communiqué laconique, évoquant une "bonne atmosphère" pendant les discussions entre Netanyahu et le président Obama, tenues loin des médias.
Rien n'indiquait, toutefois, la moindre percée et les équipes de conseillers des deux pays vont "continuer mercredi à discuter des idées évoquées durant cette rencontre", selon ce communiqué, sans autre précision.
Une fois de plus, le problème de la colonisation juive à l'est de Jérusalem occupée est venue troubler le dialogue israélo-américain.
Au moment même où se déroulaient les entretiens Netanyahu-Obama, les médias israéliens annonçaient le feu vert de la municipalité de Jérusalem occupée à la construction de 20 logements à l'emplacement d'un hôtel palestinien dans le secteur oriental de la Ville sainte.
Ce projet immobilier a été lancé par un magnat juif américain, Irving Moskowitz, qui finance plusieurs organisations ultra-extrémistes dans le but de la judaïsation de la Ville sainte.
Le mouvement anti-colonisation La Paix Maintenant a aussitôt accusé la municipalité de Jérusalem de "saborder les chances de parvenir à un accord avec les Palestiniens". "En fait, Benjamin Netanyahu ne parvient pas à contrôler la municipalité si bien que la colonisation se poursuit", a déploré Hagit Ofran, une dirigeante de La Paix Maintenant.
C'est l'annonce de la décision de bâtir 1.600 logements supplémentaires à l'est de Jérusalem occupée, en pleine visite du vice-président américain Joe Biden en "Israël", qui est à l'origine du coup de froid diplomatique entre Israël et Washington.
En dépit des assurances répétées des officiels israéliens, la brouille n'est toujours pas dissipée.
Israël considère l'ensemble de la Ville sainte comme sa capitale "indivisible et éternelle". "Jérusalem n'est pas une colonie. C'est notre capitale", a prétendu lundi le chef du gouvernement israélien devant l'AIPAC, le principal groupe d'influence américain pro-"Israël".
La veille, à Jérusalem, devant ses ministres, il avait indiqué que "la politique de construction à Jérusalem est la même que celle qui prévaut à Tel-Aviv".
Selon un officiel israélien, Netanyahu a averti les Américains que s'"ils soutiennent les demandes déraisonnables présentées par les Palestiniens concernant un gel de la construction à Jérusalem, le processus politique risque d'être bloqué pendant un an".
Côté palestinien, les propos de Netanyahu menaçaient les efforts américains pour relancer le processus de paix.
AFP

Galloway: Le Hezbollah fait partie des forces arabes capables de vaincre "Israël

24/03/2010  
Le député britannique Georges Galloway a considéré que certains Arabes s'occupent à provoquer des conflits alors qu' « Israël » pille les terres palestiniennes.
 "Israël n'est pas un super héro et les Arabes sont capables de le vaincre" ajoute-t-il, considérant que le Hezbollah est un exemple de la capacité du peuple arabe.
Par ailleurs, Galloway a considéré, durant une interview diffusée sur notre chaîne télévisée "Almanar", que le Liban sera toujours la cible d' « Israël » et qu'il est à présent le seul obstacle à la domination américaine de la région.

Les amis-créateurs d’Israël en prennent plein la « gueule »

24/03/2010  
Le mot pourrait sembler être trop excessif, mais il est certes le plus adéquat pour décrire les relations actuelles entre l’entité sioniste et les parties qui ont contribué à son implantation en Palestine. C'est-à-dire,  les États-Unis, la Grande Bretagne et aussi les Nations Unis.
En moins d’une semaine, tous trois ont subi les foudres des dirigeants sionistes, pour avoir  exprimé, pourtant avec beaucoup de retenue, des positions qui n’en déplaisent à la direction israélienne.
S’agissant de la super puissance américaine, sans laquelle  l’entité sioniste  n’aurait jamais continué d’être, force est de constater le dénigrement total exprimé par le Premier ministre Benjamin Netanyahou à l’encontre du mécontentement de son président  Barak Obama.
Pourtant ce dernier n’avait demandé que le  gel des colonisations à Jérusalem-est occupée, le temps de donner aux dirigeants arabes (qui venaient d’acquiescer leur demande d’exhorter l’Autorité palestinienne à reprendre des négociations indirectes avec Israël)  l’impression que l’administration américaine est sérieuse dans ses efforts de trouver un règlement au le conflit au Proche Orient.  
Or durant sa tournée américaine, Netanyahu a fait exprès de n’en faire qu’à sa tête.  Même au moment où il rencontrait Obama à la Maison Blanche, il a permis que soit réitéré le même comportement qui avait provoqué la crise entre les deux parties, une semaine plus tôt. Selon des médias israéliens, la municipalité israélienne de Jérusalem AlQuds a donné son feu vert à l’édification de  20 logements à la place d’un hôtel palestinien à Jérusalem-est, dans la nuit de mardi à mercredi. Rappelant fortement l’annonce de la construction de 1600 logements durant la visite du vice-président américain Joe Biden.
Avant de rencontrer Obama, Netanyahu avait même haussé le ton contre Washington, menaçant d’entraver ses efforts en vue d’une solution au Moyen Orient : “Si les Américains soutiennent les demandes déraisonnables présentées par les Palestiniens concernant un gel de la construction à Jérusalem, le processus politique risque d'être bloqué pendant un an", avait-il lancé à des journalistes.
Cette force de dénigrement, Netanyahu l’a puisée d’une  audience avec le Congrès américaine, dont la présidente Nancy Pellosi lui a fait part de son appui total.  Sans oublier la  gorgée de soutien importante  que lui avait  procuré auparavant le congrès annuel de l’AIPAC, lobby sioniste de grande influence sur la politique étrangère des États-Unis.
Quant à la Grande Bretagne, sans laquelle l’entité sioniste n’aurait jamais vu le jour, il a suffi qu’elle prenne une minime mesure de rétorsion, en riposte à la fabrication de faux passeports dans l’affaire de Mabhouh, ( pour garder la face auprès de ses alliés arabes des pays du Golfe) pour s’attirer les foudres des députés  israéliens : « les britanniques sont des hypocrites, …ils sont pire que les chiens qui sont fidèles, ( ils sont) déloyaux…, des antisémites… , ( ils cachent ) leur antisémitisme dans leur antisionisme» sont des spécimens des insultes proférées par les membres de la Knesset, Arieh Eldad et Michael Ben Ari, après l’annonce de l’expulsion d’un diplomate israélien . (Voir l’article «  la GB expulse un diplomate israélien, les députés la traitent de chien »).
Même Ban Ki-Mon, le secrétaire général de l’organisation des Nations Unies n’a pas été épargné des humiliations israéliennes. Arrivé en Israël le vendredi dernier, aucun accueil officiel israélien ne lui a été réservé à l’aéroport de Ben Gourion, ce qu’il a lui-même ressenti comme étant « une profonde humiliation ». Le ministère des affaires étrangères israéliennes avaient argué pour expliquer son  manquement aux règles diplomatiques internationales que Ban était arrivé dans la nuit de Sabbat, qui est un congé religieux durant lequel toute activité est suspendue.
Mais il semble fort que c’est pour avoir voulu se rendre dans la bande de Gaza, proclamée terre interdite à tous les dirigeants du monde, que le numéro un de l’organisation onusienne (qui a promulgué le décret de la création d’un foyer juif en Palestine) a été puni par Israël.
Leila Mazboudi 

D’après la presse israélienne, Netanyahu aurait cédé sur une série de demandes américaines

mercredi 24 mars 2010 - 18h:21
Ma’an News Agency
[Nous insistons sur le fait que ces informations restent totalement à confirmer - Note de la rédaction]
D’après des sources en provenance de médias israéliens, Netanyahu aurait cédé aux demandes américaines de stopper la construction de colonies et d’alléger le blocus de Gaza, lors d’une séance privée ce mardi à Washington.
Selon le quotidien en langue hébraïque Inyan Merkazi daté de mercredi, le président américain Barack Obama a été très explicite dans ses directives à Israël : « Les Etats-Unis n’utiliseront pas leur droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU si vous n’acceptez pas aux exigences américaines. Nous vous laisserons tout seul face au tollé international ».
Le quotidien a également signalé que Netanyahou a promis de répondre à la liste suivante de demandes :
-  Alléger notablement le siège de Gaza
-  Supprimer plusieurs barrages militaires en Cisjordanie
-  Libérer des centaines de prisonniers affiliés au Fatah
-  Laisser entrer les matériaux de construction dans la bande de Gaza
-  Geler la construction dans les colonies en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, pour une durée indéterminée.
Les mêmes sources ont souligné que plusieurs autres exigences américaines auraient été également acceptées.
24 mars 2010 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8413

Les Arabes désunis

mercredi 24 mars 2010 - 09h:08
Abdallah Al-Achaal - Al-Ahram/hebdo
Est-ce que le monde arabe et islamique a reconnu que la perte d’Al-Aqsa et la judaïsation de Jérusalem sont un destin inévitable ? Ou bien ce monde possède-t-il des outils et des moyens qu’il n’a pas encore utilisés pour se justifier devant lui-même et devant l’Histoire ?
(JPG) Les conjonctures arabes détériorées ont pour cause essentielle le conflit arabo-israélien et le mirage de la paix avec Israël. En effet, le registre des tentatives pacifiques a démontré qu’Israël a remporté le round et qu’elle a réussi à exporter la division vers le monde arabe. Bien que le monde arabe représente un seul corps, il n’est pas un seul cerveau. Il se trouve aussi dans une région entourée de dangers et de menaces. De plus, les dernières décennies et les alliances extérieures au sein de la région ont affaibli le corps et la pensée arabes. En effet, la lecture de la scène arabe montre l’ampleur du déchirement.
En Iraq, les élections ont montré que les voix confessionnelles ont pris le dessus sur l’intérêt d’un pays uni. Si nous admettons qu’Israël est la principale cause du déchirement de la scène palestinienne et du monde arabe, nous devons savoir pourquoi le climat arabe est devenu propice à la dégradation, au démantèlement et à l’effritement comme c’est le cas en Iraq.
La scène est presque la même au Soudan, où les appels à la séparation entre le nord et le sud sont plus forts que les efforts déployés pour sauvegarder l’union du pays.
Quant à la scène palestinienne, elle est connue de tous. Le déchirement entre le Fatah et le Hamas a atteint les plus hauts degrés d’hostilité. Des tentatives répétées pour réaliser la réconciliation palestinienne ont commencé par la conférence de La Mecque. L’inexistence de la légitimité constitutionnelle de toutes les institutions palestiniennes a rendu impossible l’organisation des élections. Le projet sioniste s’est dévoilé clairement. Il vise une paix sur mesure sans accorder aucun intérêt aux revendications des Palestiniens et des Arabes. Il a pour objectif l’accélération évidente de l’exécution du projet sioniste en multipliant les implantations en Cisjordanie et en accordant le plus grand intérêt à Jérusalem et sa judaïsation et à la mosquée d’Al-Aqsa et sa division. C’est ainsi qu’Israël a fermé la mosquée et a interdit l’accès aux fidèles. Sans oublier l’annexion du Tombeau des Patriarches et de la mosquée de Bélal à la liste du patrimoine national hébreu dans une indication claire de l’exécution d’un plan appelé « la restitution des terres des ancêtres et de leurs lieux sacrés ». C’est ainsi que les Arabes et les musulmans ont découvert qu’Israël agissait selon un programme qui était sous couvert dans le passé mais qui n’en a plus besoin aujourd’hui.
L’Organisation de la conférence islamique a été initialement fondée pour protéger les lieux islamiques sacrés en Palestine et leur restitution, à la suite de la tentative de brûler la mosquée d’Al-Aqsa le 21 août 1969. C’est ainsi que s’est tenu le premier sommet islamique à Rabat, lieu de création de cette organisation. Vu son incapacité à mettre en œuvre ses projets à cause de la situation arabe et islamique, il est indispensable de la développer pour qu’elle devienne au moins une scène pour l’action diplomatique islamique. Il est fort drôle que le président Obama ait cru que cette organisation dirigeait la diplomatie islamique, car il a dernièrement nommé un représentant américain auprès d’elle.
Une question s’impose : est-ce que le monde arabe et islamique a reconnu que la perte d’Al-Aqsa et la judaïsation de Jérusalem sont un destin inévitable ? Ou bien ce monde possède-t-il des outils et des moyens qu’il n’a pas encore utilisés pour se justifier devant lui-même et devant l’Histoire ?
La réponse est que des milliards sont injectés pour sauver Jérusalem mais qu’ils n’ont eu aucun effet dans l’arrêt de la locomotive du projet sioniste alimenté par le soutien américain et européen et bénéficiant de la faiblesse de la position arabe et islamique. Si un sommet islamique sérieux est organisé pour affronter ces agressions dangereuses contre les lieux saints de la nation, il pourra étudier des milliers de cartes économiques, diplomatiques, morales, médiatiques, juridiques et judiciaires capables d’arrêter immédiatement Israël. Je ne sais pas pourquoi les institutions se multiplient et les énormes fonds sont dépensés sans aucune efficacité si ce n’est le soutien moral accordé aux habitants de Jérusalem. Il suffit que ce sommet décide de réviser la position d’Israël au sein de l’Onu et demande son expulsion.
Mais rien ne se fait et nous allons perdre Jérusalem et Al-Aqsa au milieu du silence de plus d’un milliard d’Arabes et musulmans.
Al-Ahram/hebdo - Semaine du 24 au 30 mars 2010, numéro 811 (Opinion)

La Gaza Freedom March : ni échec ni réussite

mercredi 24 mars 2010 - 06h:09
Marianne Blume
Une mobilisation véritablement internationale a été bloquée par le gouvernement égyptien. Mais elle a réussi à attirer l’attention de l’opinion publique mondiale sur le blocus douloureusement vécu par les habitants de Gaza.
(JPG)
Photo extraite du site : http://www.Countercurrents.org
La Gaza Freedom March, lancée par une organisation de femmes américaines (Code Pink), a aussitôt rencontré un écho en Europe. L’ABP (Association belgo-palestinienne) avait ainsi décidé de mettre sur pied et d’envoyer une délégation belge. Et, rapidement, une soixantaine de personnes se sont inscrites, venant de tous horizons. Des francophones et des néerlandophones. Plus des Luxembourgeois. Des militants avérés et de simples citoyens justement indignés par la situation faite aux Palestiniens. Des membres de l’ABP et, en bien plus grand nombre, des non membres. Des jeunes et des moins jeunes. Tous unis autour des objectifs de la marche : demander la levée immédiate du blocus de Gaza et témoigner leur solidarité avec le peuple palestinien. Tous décidés à agir et payant de leurs deniers leur voyage et leur séjour. Consentant aussi à zapper le sacro-saint Nouvel An !.
Le projet était de passer par l’Égypte pour rentrer dans la Bande de Gaza par Rafah et de manifester avec les Palestiniens dans une marche qui irait vers Erez (checkpoint géant entre Gaza et Israël). Nous savions que, de l’autre côté, des Israéliens (juifs et palestiniens) et des internationaux marcheraient aussi vers Erez, montrant ainsi leur volonté commune de voir Gaza ouvert.
Au Caire
Après plusieurs réunions et une journée de préparation, la délégation s’est rendue au Caire, chacun prenant son vol. Jusqu’à quelques jours avant la date de la marche, nous étions optimistes même si nous savions que la partie ne serait pas facile. C’est alors que les autorités égyptiennes ont annoncé officiellement que la marche n’irait pas jusque Gaza, que le rassemblement de tous les participants (1.343 au total, venant de tous les coins du monde) était interdit, de même que tout rassemblement de plus de 6 personnes !
Malgré ces entraves, la grosse majorité des inscrits sont parvenus au Caire. Les bus, réservés depuis des mois, restaient au garage, interdits de sortie par le gouvernement égyptien. Mais les Français de l’AFPS et les membres de notre délégation ont décidé de tenter quand même le passage. Aidés par une organisation égyptienne, nous avons trouvé des bus et, avec des Écossais et des Grecs, le 28 novembre 2009, nous avions l’espoir d’arriver au moins à Rafah. A Ismaïlia, nos bus ont été bloqués par la police. Interdiction d’aller plus loin. Nous avons résisté trois heures tout comme les passagers des quatre autres bus bloqués, eux, bien auparavant. Retour au Caire donc, sous bonne escorte. Au Caire, où devait se dérouler une conférence de presse. Aussitôt empêchée par la police. Coup de chapeau aux conducteurs pris à partie par les divers services de sécurité et restant zen en attendant notre décision.
Une nouvelle stratégie s’imposait donc en coordination avec le comité organisateur. Dans des conditions difficiles : les hôtels pullulaient de membres des services de sécurité qui contrôlaient les entrées et les sorties, cherchaient à savoir ce que nous allions faire, etc. Par ailleurs, le comité organisateur ne connaissant pas tous les participants, répartis dans différents hôtels, la coordination était de fait aléatoire. Néanmoins, des actions ont été organisées par groupes ou collectivement, sans toutefois réussir à réunir les quelques 1.300 participants. Nous avons manifesté avec les juristes et les journalistes égyptiens, nous avons fait une veillée aux bougies près de la mosquée Al Husseini, nous avons participé à la belle manifestation internationale qui remplaça la marche le 31 décembre, certains ont manifesté devant l’ambassade d’Israël tandis que d’autres allaient à la représentation européenne ; une délégation est allée à l’ambassade de Belgique (où elle a été entendue debout et a essuyé une fin de non-recevoir), une autre a rencontré Nabil Shahat et l’ambassadeur palestinien en Égypte. Enfin, nous avons participé au meeting final à la Place de la Libération. Toujours étroitement surveillés par la police, la sécurité et l’armée bien sûr.
Et Gaza ?
Nous ne sommes pas arrivés à Gaza donc. Mais était-ce vraiment l’objectif central ? Finalement, les conditions imposées par les autorités égyptiennes nous ont obligés à agir en Egypte et on a sans doute davantage parlé de la Gaza Freedom March et de Gaza que si nous y étions entrés. Par ailleurs, à Gaza, les gens ont reçu notre message. Certains sms étaient éloquents sur ce point : « Moi et tout mon peuple, nous vous saluons et vous remercions pour vos efforts. On compte toujours sur l’humanité d’êtres humains comme vous, pas sur la honte des gouvernements. Tout cela sera inscrit comme des pages noires de l’Histoire des Arabes. »
Quant à l’Égypte, elle a été aussi secouée par notre action puisqu’elle a enfin annoncé publiquement la construction du mur d’acier à la frontière avec Gaza. Et les journaux officiels ont fait écho aux manifestations, publiant notamment à la une la photo éminemment symbolique d’un immense drapeau palestinien brandi sur les pyramides par des jeunes d’Euro-Palestine. Par ailleurs, la Gaza Freedom March a impulsé un mouvement international concerté de lutte pour Gaza et pour toute la Palestine. Ce qui redonne espoir.
Personnellement
Quant à moi, ce qui me restera de mon retour raté à Gaza, c’est d’abord la cohésion de notre groupe. Il n’allait pas de soi de parvenir à vivre et agir dans un groupe aussi hétérogène et pourtant, nous y sommes arrivés. Nous avons pu exprimer chacun notre point de vue. Nous avons été libres de participer ou non aux différentes manifestations, sans pressions d’aucune sorte. Nous sommes restés unis autour de l’objectif « Gaza », malgré nos divergences sur les moyens d’actions, malgré les conflits internes inévitables. Ce qui restera surtout gravé dans ma mémoire, ce sont les yeux de ces jeunes soldats arrachés de leur campagne et utilisés par un régime policier dans une politique qui opprime, avant tout, les Égyptiens.
Le véritable enjeu
Mes amis de Gaza insistent pour que nos actions n’isolent pas Gaza du reste de la Palestine. Ils craignent d’être mis hors jeu et attirent notre attention sur le piège qui nous est tendu : faire de Gaza un problème en soi. Gaza est un morceau de la Palestine. Le but n’est pas de libérer Gaza mais bien de libérer toute la Palestine.

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Marianne Blume
* Marianne Blume a été coopérante belge à Gaza pendant dix ans. Elle enseignait le français à l’université Al Azhar.
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8401

S’adapter aux calamités?

mercredi 24 mars 2010 - 06h:11
Saleh Al-Naami - Al Ahram Weekly
L’Union Européenne vient d’annoncer qu’elle n’assurerait plus la facture du carburant auprès de la compagnie israélienne qui fournit la seule station électrique de Gaza, ce qui serait une catastrophe pour des centaines de milliers de Palestiniens à Gaza, écrit Saleh Al-Naami.
(JPG)
Gaza, janvier 2010
Hadeel, âgée de 21 ans, a hésité plusieurs fois, mais elle n’avait pas d’autre choix que d’appeler son oncle, Eid, pour lui demander de mettre en route son générateur électrique afin qu’elle puisse poursuivre ses révisions à sa maison pour ses examens. Pour Hadeel, une étudiante en troisième année à l’université et qui vit dans le quartier Al-Wez Berket au centre de Gaza, il n’y avait pas d’autre choix possible si elle voulait passer cet important examen après une coupure de courant inopinée. Elle est l’une des dizaines de milliers d’étudiants palestiniens qui, avant l’examen universitaire final, souffrent régulièrement de pannes qui peuvent durer jusqu’à 12 heures.
La panne d’électricité est survenue après que la seule centrale électrique à Gaza, qui avait travaillé à un tiers de sa capacité en raison du manque de carburant, se soit arrêtée. Il y a même la possibilité qu’elle cesse tout à fait de fonctionner après que l’Union Européenne ait annoncé qu’elle allait cesser de payer la facture du carburant auprès de la compagnie israélienne qui fournit la station. Ce serait une catastrophe pour des centaines de milliers de Palestiniens à Gaza.
De nombreux habitants de Gaza ont adapté leur mode de vie à ces pannes d’électricité, en ayant recours à d’autres sources d’énergie telles que le bois et le charbon pour le chauffage en hiver, à la place des chauffages électriques. Peu d’entre eux ont leur propre générateur, ce qui fait que la grande majorité usent de solutions simples telles que des bougies. Une autre forme d’adaptation aux pannes d’électricité est de veiller à ce que les membres de la famille se couchent tôt. Ghassan Ibrahim, professeur dans une école appartenant à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA), a déclaré à Al-Ahram Weekly que ses enfants vont au lit tout de suite après la prière du soir, aux alentours de 7 heures 30.
En raison du siège, de nombreux Palestiniens ont des emplois qui n’ont jamais existé auparavant dans la bande de Gaza, comme la collecte de galets et divers débris d’habitations détruites pendant la dernière guerre, et réutilisés dans la construction ou vendus à des entreprises de construction. Rami Al-Dakka, âgé de 19 ans, parcoure les rues du centre de Gaza avec sa charrette tirée par un âne à la recherche de gravats qu’il revend aux entreprises de construction. Ces entreprises mettent ces décombres dans des concasseurs afin de produire des bardeaux utilisés dans la construction, en particulier pour renforcer le béton et les constructions en briques.
Al-Dakka a déclaré au Weekly qu’il vendait chaque contenu de récipient en plastique pour 15 shekels (4 dollars) et il en remplit à peine un chargement par jour. Néanmoins, il semble content de ce qu’il fait. Il n’est pas le seul jeune homme qui ait fait du tri de gravats une profession. Le siège a contraint de nombreuses personnes dans Gaza à prendre ce type de travail, surtout après que la demande en matériaux de construction ait augmenté. Les possibilités de faire rentrer en contrebande de grandes quantités de ciment dans la bande de Gaza, ont relancé les activités de construction, mais pour la restauration plutôt que pour la reconstruction.
Comme personne n’a pensé à des bardeaux dans ce qui rentre en contrebande dans Gaza, la seule façon d’en trouver est d’utiliser les débris existants ou de creuser dans le sol. D’autres suivent une voie plus compliquée, prospectant en particulier le sous-sol dans les zones désertées près de la côte.
Ibrahim Al-Aghbari, sa femme et ses deux fils parcourent le quartier Al-Mawasi tous les jours à l’aube. Quand ils trouvent des galets, qu’ils appellent « al-hasma » car ils sont mélangés avec du sable, la mère et les enfants les tamisent pour les débarrasser de la poussière et les mettre dans des sacs en plastique. Les sacs sont ensuite transportés par charrette tirée par un âne jusqu’aux broyeurs qui en font des graviers de différentes tailles. Ceux qui suivent cette façon de faire plus difficile en tirent des revenus plus élevés. Les collecteur vendent chaque lot six shekels (1,5 dollar), tandis que les entreprises de matériaux de construction vendent les bardeaux 12 shekels (3 dollars) par lot.
Al-Aghbari a déclaré au Weekly que malgré le dur travail de sa famille, il est très heureux de ce qu’ils font. Après une amère période sans emploi, il est maintenant en mesure de répondre aux besoins de sa famille. Les familles qui comptent sur ce type de travail pour gagner leur vie se font concurrence pour trouver les endroits riches en galets. Certaines familles, toutefois, ne trouvent rien.
Le siège a également entraîné une baisse considérable du pouvoir d’achat des habitants de Gaza. Jamal Meeli, âgé de 47 ans et marchand de légumes en plein coeur de la ville de Deir Al-Balah, dans le centre de Gaza, était très inquiet du fait que depuis la moitié de la journée personne n’était venu à son magasin. Meeli se plaint au Weekly que les clients n’achètent plus leurs fruits et légumes en ville, mais préfèrent aller dans les marchés hebdomadaires dans Gaza parce que les produits y sont vendus moins cher. Les fruits et légumes y sont présentés dans des échoppes de fortune dans la rue, ce qui réduit les coûts pour les vendeurs et rend ainsi leurs produits moins onéreux.
C’est la même histoire dans la plupart des magasins de Gaza. Le propriétaire d’un magasin de volailles à côté du marchand de légumes ordonne à son personnel d’aller voir rapidement les deux clients qui viennent tout juste d’entrer dans la boutique. « Le pouvoir d’achat des clients a considérablement diminué », dit le propriétaire au Weekly. « Hier, vendredi, je n’ai pas vendu plus de 100 kilos de volaille. Dans le passé, nous avions l’habitude de vendre plus de 1000 kilos de volaille le vendredi. » Il poursuit : « les gens achètent plus de viande congelée et de poisson en raison de la grande différence de prix ».
Il y a effectivement plus de gens dans une boutique qui vend de la viande congelée au bout de la rue. Salim, âgé de 38 ans et fonctionnaire, attend patiemment qu’on le serve. Il explique au Weekly que dans le passé il n’aurait jamais envisagé de manger de la viande congelée, mais maintenant, lui et sa famille comptent sur cela en raison des conditions économiques qui résultent de l’état de siège. Il a expliqué qu’un kilo de viande congelée coûte 12 shekels alors que l’équivalent en viande fraîche vaut 50 shekels. Deux de ses fils sont au collège, ce qui est coûteux, donc il est prudent sur la façon de dépenser ses revenus.
La récession a affecté non seulement le commerce mais aussi la santé. Le « European Eye Centre » est l’un des centres d’ophtalmologie les plus importants et les plus en vue à Gaza. Dans le passé, il était visité par de nombreux clients voulant des lunettes, des lentilles de contact et d’autres services. Mais samedi, il était presque complétement désert. Aujourd’hui, beaucoup vont à des centres de soins affiliés à des cliniques privées dépendant d’organismes de bienfaisance qui vendent des lunettes pour beaucoup moins cher que d’autres magasins.
C’est également le cas dans des centres privés qui ont perdu la plupart de leurs patients, lesquels ont maintenant choisi d’aller dans les dispensaires de l’UNRWA qui proposent des soins dentaires gratuits.
A l’occasion des 1000 jours de siège contre Gaza, le Comité Populaire Contre le Siège (PCAS) a publié des statistiques concernant les effets du blocus sur les Palestiniens. Le président du PCAS, Jamal Al-Khudari, a révélé que 500 Palestiniens sont décédés à la suite du siège, que le chômage a atteint 80 % et que le revenu quotidien moyen par personne est de 2 dollars. Al-Khudari a noté que l’économie palestinienne est très durement frappée, avec 140 000 Palestiniens de plus devenus chômeurs dans la bande de Gaza et un million de Palestiniens vivant de l’aide arabe et internationale ou des Nations Unies.
« Le siège a affecté tous les aspects de la vie, que ce soit en termes de santé, de vie de la société ou d’environnement », a-t-il déclaré. « Il frappe les travailleurs, les propriétaires d’usines, les entreprises et les institutions économiques. » Al-Khudari ajoute que 50 % des enfants de Gaza souffrent d’anémie et de malnutrition, tandis que les pêcheurs et les agriculteurs luttent pour survivre et que 3500 usines et ateliers ont fermé leurs portes. Il a exhorté à intensifier l’action dans toutes les capitales du monde pour que soit mis fin au siège.
https://sites.google.com/site/weekl...
Traduction : Naguib
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8402 

Un militant palestinien torturé dans une prison israélienne

publié le mercredi 24 mars 2010
Mahmoud Zwahra
 
Omar Alaaeddin du village de AlMa’sara a été arrêté au Container Checkpoint dimanche 14 mars par les gardes frontières. Il a été relâché contre caution après une semaine sans aucune charge retenue contre lui. Alaaeddin rapporte qu’il a été torturé dans la prison israélienne "Russian Compound Jail" à Jérusalem.
Omar Alaaeddin, qui est engagé dans l’organisation des manifestations hebdomadaires non violentes à Al Ma’sara (au Sud de Bethléem), a été arrêté alors qu’il revenait de Ramallah avec un groupe d’étudiants et de professeurs d’université. Le groupe avait été à Ramallah voir une pièce de théâtre. Alaaeddin a été battu à plusieurs reprises, par les soldats qui l’ont arrêté, puis à la prison à Jérusalem. Il raconte qu’il a subi coups de pieds et de poings, et même chocs électriques avec un taser, par les soldats et les geôliers.
Alaaeddin, qui souffre d’une blessure à la jambe suite aux coups, a été interrogé sur l’accusation d’avoir agressé le soldat qui l’a arrêté, en participant aux manifestations. Des dizaines de témoins oculaires qui étaient au check point lors de l’arrestation peuvent témoigner qu’en fait, c’est Alaaeddin qui a été agressé. Il n’a été finalement présenté à un juge qu’après une semaine, ce fut aussi la première possibilité de voir un avocat et de l’informer des tortures.
Après une courte audience, le juge critiqua sévèrement les poursuites et la police, disant qu’il n’y avait aucune évidence d’une quelconque violence, de la part d’Alaaeddin et ordonna sa libération inconditionnelle. Malgré ses blessures, et ses demandes de voir un médecin, Alaaeddin n’a reçu aucun soin pendant sa détention.
C’est la seconde fois ce mois qu’un militant de Al Ma’sara est arrêté et agressé à ce check point par des officiers de la garde frontière qui les ont reconnus pour les avoir vus aux manifestations. Le 2 mars, le maire d’Al Ma’sara, Mahmoud Zwahre, a été arrêté et battu alors qu’il allait à une réunion à Ramallah.
Alaaeddin et ses avocats étudient maintenant la possibilité de poursuivre aussi bien au criminel qu’au civil, pour essayer de contester l’impunité et l’absence de poursuites à l’égard des membres de l’armée israélienne.
Al-Ma’sara village - Bethlehem - Palestine P.O.Box 768
Pour plus de détails : Anne : 00 972599925991
traduction faite par l’association Trièves-Palestine.
Source de l’info : Comité populaire de Résistance non-violente.

Après Londres, Israël craint le courroux d’autres pays dans l’affaire de Dubaï

25/03/2010
Assassinat de Mabhouh L'État hébreu n'en est pas à son coup d'essai dans la falsification de passeports occidentaux. Du temps de Margaret Thatcher déjà, une crise avait ébranlé les relations avec la Grande-Bretagne.
Après l'expulsion d'un diplomate israélien par la Grande-Bretagne, Israël craignait hier des mesures de rétorsion similaires d'autres pays éclaboussés par l'affaire des passeports falsifiés utilisés lors du meurtre en janvier d'un cadre du Hamas à Dubaï. Outre des passeports britanniques, les membres du commando accusé de cet assassinat ont utilisé, selon la police de Dubaï, des passeports français, irlandais, allemands et australiens également falsifiés.
Pour manifester son mécontentement, le Royaume-Uni a annoncé mardi l'expulsion d'un diplomate israélien. Selon Londres, la « responsabilité » d'Israël a été établie dans l'utilisation de faux passeports britanniques par l'équipe soupçonnée d'avoir tué Mahmoud al-Mabhouh, un chef militaire du mouvement islamiste palestinien dont le corps a été retrouvé le 20 janvier dans un hôtel de Dubaï. Pour sa part, le parquet de Paris a annoncé mardi avoir ouvert une enquête préliminaire pour faux et usage de faux, détention de faux documents administratifs, prise du nom d'un tiers pouvant entraîner des poursuites pénales pour l'utilisation de quatre passeports français falsifiés ou utilisés sous de fausses identités. L'Australie, elle, attend les résultats de sa propre enquête avant de prendre d'éventuelles mesures. La police de Dubaï accuse le Mossad, le service de renseignements extérieur israélien, de l'assassinat de Mahmoud al-Mabhouh, un des fondateurs de la branche militaire du Hamas. Depuis, Interpol a émis 27 avis de recherche concernant des porteurs de passeports occidentaux - falsifiés ou utilisés sous de fausses identités -, dont douze Britanniques, quatre Français et un Allemand.
Les autorités israéliennes espèrent toutefois que la sanction de Londres signale la fin de cette affaire. « La priorité est désormais de calmer le jeu », a déclaré une source gouvernementale sous le couvert de l'anonymat, en ajoutant qu'Israël n'avait pas l'intention d'expulser de diplomate britannique en représailles. La radio publique a, pour sa part, confirmé que le diplomate expulsé était un membre du Mossad et qu'il sera remplacé « sous peu » par un autre agent. Certains responsables israéliens estiment que la décision britannique répond à des considérations électoralistes. « La décision d'expulsion est avant tout politique à l'approche des législatives début mai. David Miliband (le ministre des Affaires étrangères), qui mène depuis longtemps une politique anti-israélienne, veut ainsi mobiliser les voix des musulmans », selon un haut responsable israélien non identifié cité par la radio.
Pour la plupart des commentateurs, Israël s'en sort finalement bien. « L'affaire se clôt à un prix raisonnable », souligne le quotidien Yediot Aharonot, sans exclure toutefois d'autres expulsions ailleurs. « Tant que la paix ne règne pas chez nous et que nos excellents garçons poursuivent leurs activités de James Bond, ce scénario se répétera », prédit ce journal. Les médias ne se privent pas de rappeler de précédents « incidents » entre Israël et la Grande-Bretagne impliquant le Mossad. En 1986, alors que Margaret Thatcher était au pouvoir, un agent du Mossad avait laissé une enveloppe contenant huit passeports britanniques dans une cabine téléphonique en Allemagne. Ces documents avaient été falsifiés à l'ambassade d'Israël à Londres. À l'époque, les responsables israéliens s'étaient engagés à ne plus recommencer. Mais deux ans plus tard, des diplomates israéliens avaient été expulsés du Royaume-Uni pour avoir utilisé un Palestinien comme agent double. La Dame de fer avait alors ordonné la fermeture - provisoire - de l'agence du Mossad à Londres tandis que deux « diplomates » étaient expulsés. 

Kouchner dément que l’UE soit muette et inactive au Proche-Orient

25/03/2010
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a démenti hier que l'Union européenne soit muette et inactive au Proche-Orient. « Tous les jours, toutes les semaines, nous sommes en train de dénoncer mais aussi de proposer. Nous avons (...) mis au point avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad des projets qui se poursuivent jour après jour, et la situation a changé, même si elle est encore extrêmement difficile, en Cisjordanie », a observé M. Kouchner à la tribune de l'Assemblée nationale française. « Nous faisons, et l'Europe avec nous, beaucoup de choses : ne soyons pas injustes (...) Nous essayons d'être présents sur place. Qu'est-ce qu'on peut faire d'autre ? Dites-le moi », a lancé le ministre lors d'un débat agité. 

Riyad demande au quartette des explications concernant Jérusalem-Est

25/03/2010
L'Arabie saoudite a violemment dénoncé hier les propos du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sur Jérusalem et demandé au quartette pour le Proche-Orient « des clarifications » sur ces déclarations qui, selon elle, remettent en cause les efforts de paix. Dans un communiqué publié par l'agence officielle SPA, Riyad a décrié la confiscation des « droits palestiniens, arabes et islamiques sur Jérusalem sans égard pour les droits légitimes des Palestiniens ». Riyad a fait part de « son étonnement que le responsable israélien exploite sa visite aux États-Unis pour tenir de tels propos (...) qui jettent le doute sur le processus de paix dans son ensemble et sur le sérieux des efforts en cours pour relancer les négociations ».

Obama demande à Netanyahu des « gestes pour bâtir la confiance »

25/03/2010
La municipalité de Jérusalem a donné son feu vert final à la 
construction de 20 logements à l’emplacement d’un hôtel palestinien à 
Jérusalem-Est, le Shepherd, que l’on voit sur cette photo. Menahem 
Kahana/AFP
La municipalité de Jérusalem a donné son feu vert final à la construction de 20 logements à l’emplacement d’un hôtel palestinien à Jérusalem-Est, le Shepherd, que l’on voit sur cette photo. Menahem Kahana/AFP
Le président américain a demandé au Premier ministre israélien des « gestes » pour bâtir « la confiance » dans le processus de paix, mais les « désaccords » persistent.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est entretenu à deux reprises avec le président Barack Obama mardi à Washington, mais aucun signe de percée n'est apparu immédiatement sur la délicate question de la colonisation, en dépit des pressions américaines. Après un premier entretien de 90 minutes à la Maison-Blanche, M. Netanyahu a demandé à contacter ses collaborateurs, a indiqué un responsable américain ayant requis l'anonymat. Puis il a souhaité revoir le président américain. Un second entretien de 35 minutes a alors eu lieu entre les deux hommes. Fait inhabituel, M. Obama ne s'est pas présenté devant les caméras avec son visiteur. Quelques heures plus tard, un communiqué officiel diffusé à Jérusalem a assuré que la rencontre s'était déroulée dans une « bonne atmosphère ». « Les équipes (des deux pays) vont continuer mercredi (hier) à discuter des idées évoquées durant cette rencontre », a affirmé le bureau du chef du gouvernement israélien. À cet effet, M. Netanyahu devait rencontrer hier l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, dans l'espoir d'atténuer le contentieux qui oppose les États-Unis et Israël. En revanche, aucune autre réunion entre MM. Netanyahu et Obama n'était au programme, même si les équipes des deux dirigeants restent en contact. Hier également, la Maison-Blanche a rapporté que M. Obama avait eu un entretien « honnête » et « direct » avec M. Netanyahu, à qui il a demandé de prendre des mesures pour bâtir « la confiance » dans le processus de paix au Proche-Orient. Toutefois, le porte-parole de la présidence américaine, Robert Gibbs, a concédé que les discussions n'ont pas permis d'aplanir tous les « désaccords », assurant cependant que « nous avons une relation solide avec un allié solide ».
Quelques heures avant sa rencontre avec M. Obama, M. Netanyahu avait planté le décor. « Si les Américains soutiennent les demandes déraisonnables présentées par les Palestiniens concernant un gel de la construction à Jérusalem, le processus politique risque d'être bloqué pendant un an », avait-il lancé. Et au moment même où se déroulait la rencontre, plusieurs médias israéliens ont annoncé que la municipalité israélienne de Jérusalem avait donné son feu vert final à la construction de 20 logements à l'emplacement d'un hôtel palestinien à Jérusalem-Est. Cette annonce, si elle est confirmée, résonnera comme un écho de l'incident qui a déclenché il y a deux semaines la crise actuelle entre Israël et les États-Unis : l'annonce de 1 600 nouvelles constructions à Jérusalem-Est, en pleine visite du vice-président américain Joe Biden. Washington avait fermement condamné l'initiative, arguant qu'elle n'était pas seulement néfaste pour la paix, mais aussi pour la crédibilité des efforts américains afin de regagner la confiance du monde arabe, et isoler l'Iran. Avant de se rendre à Washington, M. Netanyahu avait offert des gestes de bonne volonté, mais refusé de discuter de Jérusalem. Cette obstination pèse lourd dans les relations entre les deux alliés.
Parallèlement, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a indiqué hier qu'il allait demander aux dirigeants arabes de s'impliquer en faveur des négociations indirectes entre Israël et les Palestiniens, lors du sommet de la Ligue arabe samedi à Syrte (Libye). « Je vais les exhorter à soutenir les négociations de proximité. Il est crucial que les pays arabes aident à créer une atmosphère favorable dans laquelle les discussions puissent réussir », a-t-il déclaré au Conseil de sécurité. Il a qualifié « d'inacceptable » le feu vert donné par la municipalité israélienne de Jérusalem à la construction de 20 nouveaux logements dans la partie est de la ville. Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, réuni à Genève, a également « condamné », malgré l'opposition des États-Unis, la construction de « logements pour des colons israéliens » à Jérusalem-Est. Le Conseil des droits de l'homme a aussi condamné « les violations graves des droits de l'homme commises par Israël en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est ». Les Européens ont refusé de voter le texte, le jugeant « déséquilibré car il ne dénonce pas les tirs de roquettes de miliciens palestiniens contre le territoire israélien », a indiqué à l'AFP un diplomate européen.
Enfin, hier, M. Obama s'est entretenu de l'Iran et du Proche-Orient avec son homologue français, Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande, Angela Merkel, et le Premier ministre britannique, Gordon Brown, lors d'une vidéoconférence, a indiqué la Maison-Blanche. 

La mosquée de Bilal : des envies sionistes contre une civilisation islamique

[ 24/03/2010 - 19:35 ]
Bethléem – CPI
Les habitants de la ville de Bethléem, au sud de la Cisjordanie, vivent sur les nerfs ; ils s’attendent à tout de la part du gouvernement israélien. Récemment, ce gouvernement a décidé de s’emparer de la mosquée Bilal Ben Ribah – connue pour le Tombeau de Rachel – et de l’ajouter à la liste des patrimoines juifs. Le gouvernement israélien a l’intention de la restaurer pour y mettre enfin complètement la main dessus, bien qu’elle se situe à l’intérieur des frontières de l’autorité palestinienne.
Cette décision a suscité beaucoup de réactions parmi les habitants de la ville de Bethléem, parmi les Palestiniens ordinaires comme parmi les personnalités et les associations locales. Ils ont décidé de s’organiser et d’organiser une résistance populaire pour faire face à cette décision et contrecarrer son application concrète. La ville a alors connu une grève totale. Un appel à venir prier aux alentours de la mosquée a été lancé, quoiqu’elle se trouve pratiquement sous la domination de l’occupation israélienne.
Une décision illégitime
Mahmoud Al-Khattib, député du Conseil Législatif Palestinien, considère pour sa part ladite décision comme illégitime, d’un point de vue juridique et historique. Cette action sioniste vient dans l’effort du gouvernement israélien d’effacer les patrimoines palestiniens et de les annexer aux patrimoines juifs. Elle vient aussi pour mettre des bâtons dans les roues des négociations déjà effectivement en panne. Elle vient également pour freiner la transaction d’échange de prisonniers. Pour freiner toutes les affaires qui mettent la pression sur le gouvernement de Netanyahu.
Le député Al-Khattib confie à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que la décision est venue à un moment très critique. Elle vient au moment où l’Entité sioniste essaye de transformer la sainte mosquée d’Al-Aqsa en un lieu juif. Elle vient aussi au moment de la commémoration du massacre du sanctuaire Al-Ibrahimi.
Les décisions visant à mettre la main sur les symboles religieux représentent une volonté de donner aux Juifs un fort signal leur disant que la bataille fait partie d’une guerre des religions.
De ce fait, les Palestiniens devront s’unir pour stopper les agressions juives. L’ennemi n’utilise que le langage de la force, nous devons alors nous fier à la résistance armée, la seule qui pourra chasser l’occupation de notre terre, dit le député.
Une histoire falsifiée et des envies malsaines
L’imam de mosquée Cheikh Bilal qualifie l’acte des occupants israéliens de criminel. Un acte qui pousse vers une guerre de religions. Les Sionistes judaïsent tout, dans les villes d’Al-Quds, de Bethléem, d’Al-Khalil, tout ce qui touche à l’Islam.
Dès l’occupation de 1967, les autorités de l’occupation israélienne ont mis la main sur la mosquée de Bilal. Elles permettent aux Juifs de la visiter, alors que les Palestiniens se voient interdits de s’approcher de leur mosquée. Les Palestiniens défendent leur mosquée autant qu’ils peuvent. Beaucoup d’entre eux sont tombés en martyre ou ont été blessés dans ses alentours.
De plus, les autorités sionistes ont élevé un mur dans la rue côtoyant la mosquée, la divisant en deux, déjouant ainsi une décision de la cour suprême israélienne qui avait interdit un tel mur.
Puis est venue une décision israélienne d’annexion de la mosquée de Bilal au patrimoine juif. Un pas discriminatoire qui vient contre tout ce qui est islamique, un pas qui s’ajoute à tous les actes sionistes destinés à effacer toutes les pages de la civilisation islamique en Palestine.
Le paradoxe vient de ces milices d’Abbas qui se positionnent près de la mosquée non pour la protéger, mais pour réprimer toute manifestation palestinienne contre les agissements sionistes !
Le portail de la ville d'Al-Quds
La mosquée de Bilal Ben Rebah se trouve sur la route principale reliant les villes d'Al-Quds, de Bethléem et d’Al-Khalil. Elle est considérée comme le portail sud de la ville d'Al-Quds et le portail nord de la ville de Bethléem. Elle se trouve au niveau du tombeau de Rachel, la mère du prophète Youssef (P), selon certains récits. Le tombeau aurait été bâti à l’époque islamique mamlouk.
Les Musulmans ont élargi le lieu et bâti leur mosquée. L’histoire raconte que le deuxième calife Omar Ben Al-Khattab est passé par ce lieu et a ordonné à Bilal Ben Rabah d’appeler à la prière. Ainsi, elle a pris son nom.
Après l’occupation de 1948, deux camps ont été installés, non loin de la mosquée, pour les réfugiés palestiniens déportés par les Sionistes. La mosquée de Bilal, depuis, a connu plus de fréquentations.

L'occupation enlève 20 ouvriers palestiniens au nord de Gaza

[ 24/03/2010 - 19:19 ]
Beit Lahia – CPI
Les forces de l'occupation ont arrêté 20 ouvriers palestiniens près de la colonie évacuée de Doughit, au nord de la Bande de Gaza. 
Des sources juridiques ont dit au correspondant du centre palestinien d'information qu'une force spéciale sioniste a envahi la région située près de la colonie évacuée de Doughit, au nord de la Bande de Gaza, et ont poursuivi plusieurs ouvriers avant avoir d’enlever 20 personnes, en les emmenant vers une direction inconnue. 
Elles ont ajouté que les forces occupantes ont frappé sauvagement les ouvriers.

Un plan sioniste cible la région commerciale à al-Qods

[ 24/03/2010 - 19:15 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les autorités de l'occupation ont l'intention d'effectuer un nouveau plan colonial qui cible la région commerciale dans les quartiers arabes, à Al-Qods occupée, dans le cadre des escalades sionistes continuelles et la politique de judaïsation dans cette ville sacrée. 
La radio hébreu a rapporté, le mercredi 24/3, que la municipalité de l'occupation à Al-Qods tente d’élargir la région commerciale et touristique dans les quartiers arabes et qu'elle travaille pour construire 1000 nouvelles unités coloniales dans la même région. 
La radio a déclaré que le plan comporte la région située entre les murs de la vieille ville, au sud, ainsi que la route n°1, à l'ouest, l'oued de Jouz, à l'est et la vallée du feu, au nord.
On souligne que ce plan vient dans le cadre des escalades coloniales sionistes contre plusieurs quartiers dans la ville sacrée.

Des appels pour trouver des solutions à la crise des exilés de l'église de Nativité

[ 24/03/2010 - 19:12 ]
Ramallah – CPI
Le centre d'al-Ahrar des études des captifs et des droits de l'homme a appelé l'autorité palestinienne à travailler sérieusement pour trouver une solution au problème des exilés de l'église de Nativité et de tous les exilés après que les sources médicales algériennes ont annoncé, le mercredi matin 24/3, la mort du général Abdallah Daoud, 48 ans, dans un hôpital à Alger.
Le directeur du centre, Fouad al-Kafache a dit dans un communiqué dont le centre palestinien d'information a reçu une copie, qu'on doit fermer ce dossier qui représente l'une des plaies du peuple palestinien.
Il a ajouté que la martyre d'Abdallah Daoud va augmenter l'inquiétude des familles des exilés après la mort et la maladie de certains d’entre eux.
On note que le général Abdallah Daoud est l'un des habitants du camp des réfugiés de Balata, situé à l'Est de la ville de Naplouse et qui a été éloigné par les autorités de l'occupation, le 10 mai 2002, hors de la Palestine.

Un député sioniste dit que les britanniques sont des chiens

[ 24/03/2010 - 13:47 ]
Agences – CPI
Le membre du parti de l'union nationale sioniste (Mifdal) à la Knesset sioniste, Arié Eldad, a lancé une attaque sauvage contre la Grande Bretagne en disant que les membres de la Knesset sioniste ne peuvent pas entendre que les britanniques accusent "Israël" de l'assassinat d'al-Mabhouh en déclarant qu'ils agissent en dévotion et qu'ils sont des chiens.
En réponse à une question sur sa qualification aux britanniques à des chiens, Eldad a dit que certains chiens sont plus meilleurs car ils sont fidèles à leurs propriétaires, tout en accusant les britanniques de vouloir juger l'entité sioniste à cause de son combat au terrorisme, selon ses prétentions.
De sa part, le député de Kadima à la Knesset sioniste, Yaakov Edri, a dit que la Grande Bretagne ne doit pas oublier l'existence des intérêts communs avec l'entité sioniste.
Cette attaque vient dans un pas, sans précédent, dans les relations israélo-britanniques, après l'expulsion d'un haut diplomate de l'ambassade sioniste, à Londres, après son accusation d'avoir falsifié des passeports britanniques qui ont été utilisés par les criminels dans l'assassinat du leader au Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, à Dubai.

Le gouvernement de Haniyeh demande à Londres de poursuivre les criminels sionistes

[ 24/03/2010 - 14:22 ]
Gaza - CPI
Le gouvernement de l'entente dirigé par le premier ministre, Ismaïl Haniyeh, a qualifié l'expulsion du diplomate sioniste par le gouvernement britannique d'un pas dans le bon sens, ainsi qu'une preuve officielle de l'implication du Mossad sioniste dans l'assassinat de l'un des dirigeants d'Al Qassam, Mahmoud al-Mabhouh, le 19 janvier passé, à Dubaï.
Le gouvernement palestinien a appelé dans un communiqué, le mercredi 24/3, à l'issue de sa réunion hebdomadaire, que la mesure suivante doit être la poursuite des dirigeants criminels sionistes impliqués dans ce crime d'assassinat, dont les exécuteurs et leurs dirigeants sécuritaires et politiques qui ont donné le feu vert à cette opération criminelle très flagrante, en violant la souveraineté des pays internationaux et usurpant les identités de leurs citoyens.
"L'assassinat est un crime très dangereux qui viole la loi internationale et que ses exécuteurs et leurs dirigeants menacent la sécurité mondiale", a protesté le gouvernement de Haniyeh contre le crime sauvage du Mossad et du gouvernement de l'entité sioniste dirigé par Benjamin Netanyahu qui a donné le feu vert à cette opération, tout en exigeant que les coupables doivent être présentés à la justice.
Le gouvernement de Haniyeh a condamné fortement les nouvelles escalades militaires et les bombardements de l'occupation israélienne contre plusieurs régions dans la Bande de Gaza, en confirmant que cette campagne agressive représente le terrorisme et la barbarie du gouvernement sioniste.
"Le terrorisme, les agressions, la barbarie et les pratiques très oppressives de l'occupation sioniste et ses colons extrémistes en Cisjordanie, dans la ville occupée d'al-Qods, ne vont jamais influer sur la volonté très solide et la grande patience du peuple palestinien pour défendre et arracher ses droits légaux", a souligné le communiqué du gouvernement d'entente.
Le gouvernement dirigé par Ismail Haniyeh a refusé décisivement les déclarations discriminatoires de Benjamin Netanyahu qui prétend que la ville sainte d'al-Qods est la capitale éternelle de son entité sioniste, en confirmant que, ni les faits oppressifs sur le terrain, ni l'expulsion des palestiniens de leurs maisons natales, ne pourront changer la réalité des choses ou effacer l'histoire profonde arabe et islamique de la Palestine.
"La visite du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon est un pas avantageux dans le bon chemin et qui nécessite d'être suivi par la levée du blocus arbitraire et l'ouverture des passages de la Bande de Gaza, ainsi que la reconstruction de ses infrastructures totalement endommagées après la guerre sauvage sioniste", a ainsi ajouté le communiqué du gouvernement de Haniyeh.

Un Palestinien meurt au Néguev après sa blessure par les tirs des soldats sionistes

[ 24/03/2010 - 14:05 ]
Palestiniens de 48 – CPI

Le jeune palestinien, Chaker Hawachela, 20 ans, est mort, la nuit dernière, dans l'hôpital sioniste de Sourouka, à Bir Sabaa, suite à sa blessure à la tête, le vendredi dernier, par les tirs des soldats sionistes lors de son existence ave ses amis près de Dimona.
Le martyr a été transporté à l'hôpital de Sourouka, où il s'est exposé à une opération chirurgicale pour extraire la balle de sa tête, mais son état de santé s'est détérioré, en tombant en martyr, la nuit dernière.

La municipalité de l'occupation approuve un projet colonial dans la ville sainte d'al Qods

[ 24/03/2010 - 13:57 ]
Al Qods occupée
La municipalité sioniste, à al-Qods occupée, a approuvé un nouveau projet colonial, aux alentours de l'hôtel "Shebird", dans le quartier de Cheikh Jarrah, dans la ville sainte d'al-Qods, en annonçant les permis finals de construction.
Des sources sionistes ont souligné que la municipalité a annoncé les permis stipulant la construction immédiate de 20 nouvelles unités coloniales, quelques heures seulement avant la rencontre entre Benjamin Netanyahu et Barak Obama.
Notons que Benjamin Netanyahu a défié la direction de la maison blanche qui exige des négociations indirectes avec le groupe d'Oslo (l'autorité de Ramallah), pour la poursuite des extensions coloniales, en violant les lois, règles et chartes de l'ONU concernant les territoires palestiniens occupés, notamment dans la partie Est d'al Qods occupée.

Al Romahi : Les déclarations de Netanyahu sont une grande gifle au groupe d'Oslo

[ 24/03/2010 - 11:42 ]
Cisjordanie - CPI
Le premier secrétaire du Conseil législatif palestinien, Dr. Mahmoud al Romahi a affirmé que les récentes déclarations de Netanyahu (qui a considéré Jérusalem, Al Qods occupée, comme la capitale éternelle et indivisible de l'entité sioniste et que la construction dans cette ville sainte est comme à Tel Aviv), ne représentent pas une surprise pour le peuple palestinien.
Lors d'une déclaration de presse, le mardi 23/3, al-Romahi a dit que le gouvernement sioniste exécute ces déclarations sur le terrain depuis 1967, en considérant qu'elles représentent une grande gifle au groupe négociateur palestinien d'Oslo, ainsi qu'aux gouverneurs arabes et internationaux qui parient sur le compromis prétendu de paix.
Le leader palestinien a exhorté les pays arabes à retirer leur initiative de paix et adopter des mesures réelles et efficaces durant leur sommet prévu, en Libye, à boycotter l'entité sioniste et les marchandises américaines, après qu'ils se sont assurés que la direction de la maison blanche n'assume pas ses responsabilités face à l'occupation israélienne pour presser sur Netanyahu et geler le colonialisme dans les territoires palestiniens occupés, notamment à al Qods occupée.
Il est à noter que Netanyahu a annoncé l'intention de son gouvernement d'accentuer les extensions coloniales à Jérusalem du même fait qu'à Tel Aviv, juste avant sa visite à Washington pour rencontrer Barak Obama, en adressant son message sioniste aux dirigeants arabes avant l'organisation de leur sommet.

Deux blessés après un raid sioniste au nord de la Bande de Gaza

[ 24/03/2010 - 11:19 ]
Jabalya/Rafah/Beit Hanoun – CPI
Deux Palestiniens ont été blessés après un raid aérien effectué par les avions militaires de l'armée de l'occupation sioniste, le mercredi à l'aube 24/3, à l'Est de Jabalia, au nord de la Bande de Gaza.
Des sources médicales palestiniennes ont affirmé que des avions de guerre sionistes de type (Apache) ont lancé deux missiles sur un groupe de résistants Palestiniens qui se trouvaient à l'Est de la région de Madares, à Jabalia, mais le groupe s'est retiré après la blessure de deux résistants.
Les forces occupantes ont prétendu avoir ciblé un dépôt de matières militaires, au nord de Gaza.
D'un autre côté, les forces de l'occupation avaient envahi, le mardi soir 23/3, le sud et nord de la Bande de Gaza, en ouvrant le feu, de façon hasardeuse, sur les maisons résidentielles.
Des sources locales ont affirmé que 8 chars sionistes accompagnés par deux bulldozers militaires ont envahi des centaines de mètres de cette région. 
Les sources ont dit que les forces occupantes ont rasé des terres agricoles dans les régions envahies.
Dans le même contexte, plusieurs blindés et bulldozers militaires ont envahi, le mardi après-midi, la ville de Beit Hanoun, au nord de la Bande de Gaza.

Un projet sioniste pour tripler le colonialisme en Cisjordanie

[ 24/03/2010 - 11:11 ]
Al Nassera - CPI
Le Directeur du soi-disant "Conseil des colonies", Nephtali Bennett, a révélé un projet sioniste pour tripler le colonialisme en Cisjordanie occupée, en notant que les occupants sionistes cherchent à augmenter le nombre des colons juifs à un million de personnes.
Bennett qui a pris ses fonctions, ce mois-ci, a dit dans un entretien avec l'agence "Reuters" que les sionistes font de leur mieux pour lever le gel temporaire de la construction dans les colonies qui avait été annoncé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, en Novembre dernier.
Bennett qui est un ancien proche collaborateur de Netanyahu avant les élections de l'an dernier, a affirmé que la continuation du gel représente une grave erreur, en ajoutant que c'est de la folie que les juifs ne peuvent pas construire sur leurs terres, alors qu'ils peuvent construire à New York, Moscou et Paris», selon ses propos.

Les forces occupantes enlèvent l'enfant Souhad de sa maison à Al Khalil

[ 24/03/2010 - 10:57 ]
Al Khalil - Maan
L'occupation israélienne a relaché l'enfant palestinienne, Souhad al-Awiwi, 13 ans, après 5 heures de son enlèvement de l'intérieur de sa maison, dans la ville occupée d'Al Khalil.
"La petite fille a été relachée après qu'elle a été obligée par les autorités occupantes de signer une promesse personnelle de ne pas perturber la sécurité d'Israël", a affirmé le père de Souhad à Maan News, hier soir 23/3.
Le père de Souhad a souligné que les soldats sionistes ont transporté sa fille au centre d'enquête de la colonie de "Keriat Arba", où elle a été interpellé et accusé d'avoir lancé des pierres sur les patrouilles de l'armée israélienne, dans la ville d'al-Khalil.
Le directeur du forum du captif palestinien, à Al-Khalil, Amjad al-Nadjar a appelé les institutions des droits des enfants à démasquer les violations et crimes de l'occupation contre les jeunes et les enfants palestiniens, notamment à Al Khalil.