vendredi 26 février 2010

Le Hamas réagit aux récents propos d'un parlementaire de la Knesset

Mercredi, 24 Février 2010 20:59 IRIB -
"La demande d'un parlementaire de la Knesset de tuer Ismaïl Haniyeh n'est pas chose nouvelle." a indiqué un haut membre du Hamas, ajoutant que la nature terroriste de ce régime était un fait établi. "Le régime sioniste pense qu'il peut intimider la résistance et les membres du Hamas en ayant recours au langage de la menace, mais dois-je rappeler que, jusqu'à présent, il s'est bercé d'illusions.", a confié, mercredi, Talal Nassar au journaliste d'Al-Alam. "Nous sommes épris du martyre et nous croyons que le martyre est synonyme de victoire.", a-t-il précisé. A rappeler que Yariv Levine, député du Likoud à la Knesset, a proposé de tuer le Premier ministre élu, Ismaïl Haniyeh, à Gaza, de la même manière que le Mossad a assassiné Mahmoud al-Mabhouh, à Dubaï. Levine a formulé sa demande, après que la Knesset ait rejeté la demande de Taleb al-Sanaa, député arabe de la Knesset, concernant l'examen de l'implication du Mossad dans l'assassinat d'al-Mabhouh et de l'utilisation, par les agents du Mossad, de passeports européens, pour commettre ce crime.

Les partis jordaniens plaident pour l'arrêt des crimes des Sionistes à Qods

Mercredi, 24 Février 2010 21:02
FarsNews - Divers partis politiques jordaniens ont demandé, dans des communiqués séparés, l'arrêt des crimes des Sionistes, notamment, à Qods.
Le Parti démocratique jordanien de l'Unité populaire (Wahda) a fait allusion, dans un communiqué, à la récente décision d'Israël d'inclure le tombeau des Patriarches, parmi les sites historiques juifs, appelant les pays arabes à adopter une position explicite et ferme envers les actes inhumains du régime usurpateur sioniste. Le parti modéré islamique de la Jordanie a, également, condamné les tentatives du Premier ministre israélien de changer le tissu démographique et historique de la ville sainte de Qods. De son côté, le Parti Amal islamique a condamné les derniers actes du régime occupant Qods, dans cette ville sainte, et déclaré que ce régime tentait d'usurper le territoire et les lieux saints des Palestiniens et de se créer une histoire fallacieuse, pour parvenir à ses desseins néfastes.

L’Assemblée générale de l’ONU examine vendredi le rapport de Goldstone

Jeudi, 25 Février 2010 14:38
FarsNews – L’Assemblée générale de l’ONU se penche vendredi sur ce qu’a rapporté le sud-africain juge Goldstone sur les crimes de guerre, perpétrés le régime sioniste contre la nation palestinienne dans la bande de Gaza. Le porte-parole du Président de l'Assemblée générale, Jean-Victor Nkolo a declaré dans une conférence de presse que le Libyen Ali Triki, président de l’Assemblée générale de l’ONU tiendrait vendredi une réunion lors de laquelle le rapport du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon, s’axant sur la modalité de réagir au régime sioniste et de contraindre la partie palestinienne de plier l’échine devant les exigences, évoquées dans le rapport de Goldstone. Et ce, alors qu’Amnesty International a annoncé qu’en raison des dégâts qu’Israël a infligé aux bâtiments des Nations Unies, lors de la guerre de 22 jours de Gaza, l’ONU avait accepté le paiement d’une indemnisation de 10 million 500 mille de dollars de la part de ce dernier, mais qu’il n’a tenu aucun engagement envers les principales victimes de la guerre de Gaza qui ont subi des dégâts lourds. Lors de la guerre de 22 jours de Gaza, 1400 Palestinien ont trouvé le martyre parmi lesquels figuraient nombre de femmes et d’enfants. Le rapport de Goldstone, president de la commission d’enquête de l’ONU, a accusé Israël de commettre d’innombrables crimes de guerre.

M. Ban hausse le contre le régime sioniste

Jeudi, 25 Février 2010 21:30 IRNA - 
Le secrétaire général de l'ONU monte le ton d'un cran contre Israël, lors de sa rencontre avec le ministre de la guerre du régime sioniste. "Le secrétaire général a exprimé son regret sur les derniers développements sur le terrain, en particulier les nouveaux ordres de démolition à Jérusalem-est et l'inclusion des sites sacrés en Cisjordanie sur une liste des sites historiques juifs", selon le secrétaire général de l'ONU. M. Ban a, également, qualifié d'insupportable, la situation, prévalant à Gaza. Le secrétaire général a rappelé au ministre israélien, la nécessité d'effectuer des démarches positives sur Gaza. Il a demandé au régime sioniste d'autoriser, à minima, aux habitants de Gaza d'accéder aux matériels de construction pour reconstruire les vestiges, issus des offensives de 22 jours de l'armée sioniste contre la bande de Gaza. Le secrétaire général a aussi évoqué les discussions en cours sur le village de Ghajar, au Liban, et a souhaité des progrès rapides concernant la proposition de la Force intérimaire des Nations Unies dans le pays (FINUL) sur un retrait israélien, comme le demande la résolution 1701 du Conseil de sécurité. Il a appelé à mettre fin aux survols israéliens du territoire. Il a enfin exprimé sa préoccupation concernant la rhétorique dans la région sur la possibilité d'une escalade des tensions, sans faire allusion, explicitement, aux menaces, proférées par Israël contre l'Iran et d'autres pays de la région.

Vers un Maccarthysme français ?

evaresis@yahoo.fr
Jeudi 25 Février 2010
Non au maccarthysme français,  non à la chasse aux sorcières musulmanes.
 Oui aux valeurs républicaines !
 Par Eva R-sistons
 
 Chers Lecteurs et Lectrices,
 
 Reçu la Lettre ci-jointe, adressée à Mme Alliot-Marie, à laquelle je souscris totalement. La société laïque française, ouverte et tolérante, est en train de devenir une société à deux vitesses, piétinant la liberté, l'égalité, la fraternité, nos valeurs républicaines, mettant sur un piedestal la Communauté juive, et désignant à la vindicte la Communauté musulmane. L'antisémitisme est à deux faces: envers les sémites juifs et envers les sémites arabes, souvent musulmans. Et il est AUSSI intolérable dans les deux cas; Tout être humain a droit au respect. Par conséquent, il est en effet intolérable que l'Etat français, qui pourtant devrait montrer l'exemple de l'équité, fustige constamment une communauté et privilégie l'autre, au point de se prosterner devant cette dernière. Ce climat est malsain, nauséabond. Il dresse une partie des citoyens contre l'autre. Vichy n'est pas loin ! A quand l'étoile jaune pour stigmatiser les Musulmans ?
L'Histoire se répètera-t-elle ? Et nous devrions être spectateurs ? Alors qu'une véritable chasse aux sorcières commence, contre la burqa, contre la marché halal, contre les Musulmans assimilés aux Islamistes ou pire encore, à des terroristes potentiels... à quand le maccarthysme français ? Réalise-t-on ce que la France est en train de devenir ? Non seulement une vulgaire, très vulgaire République bananière, mais aussi une République intolérante, injuste, fustigeant une partie de ses citoyens, dressant les individus les uns contre les autres, salariés contre chômeurs, travailleurs contre assistés, travailleurs du privé contre fonctionnaires, blancs contre bruns, Judéo-Chrétiens contre Musulmans... Où cela va-t-il s'arrêter ? Nous sommes sur la mauvaise pente ! Un climat de haine et d'intolérance infecte la belle patrie des Droits de l'Homme, la terre de Voltaire !!! Il est temps d'arrêter la machine infernale ! Nous voulons vivre dans une société apaisée, sans chasse aux Juifs, aux Musulmans, aux Jaunes, aux Noirs, aux fonctionnaires, aux pauvres... nous voulons retrouver nos valeurs, nous voulons vivre la liberté, l'égalité, la fraternité, concrètement, au quotidien !
 
 Je prépare un article sur la liquidation de la France.
 
 Jusqu'à quand tolèrerons-nous l'intolérable ???
 
 Eva r-sistons
 http://r-sistons.over-blog.com

Israël-Palestine: Washington pour la reprise du dialogue (Clinton)

La 
secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton
12:50 25/02/2010
© RIA Novosti. Aleksei Kudenko
MOSCOU, 25 février - RIA Novosti
Washington intensifie ses efforts afin de relancer les négociations entre Israël et l'Autorité palestinienne, a déclaré la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.

"Nous comptons sur la reprise prochaine des négociations. Il est très important qu'Israël et l'Autorité palestinienne reprennent le dialogue sur les problèmes clé", a insisté Mme Clinton, sans mentionner de date possible de reprise du dialogue.

En violation des engagements pris dans le contexte de la feuille de route, Israël continue la construction de colonies dans les territoires palestiniens occupés.

Le 21 février le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a pris la décision d'inscrire le Caveau des patriarches, situé au cœur d'Hébron, et la tombe de Rachel à Bethléem au patrimoine des sites archéologiques juifs, les deux lieux saints étant vénérés à la fois par les juifs et les musulmans.

La décision a provoqué un tollé dans le monde arabe et musulman.

En outre, Israël poursuit le blocus économique de la Bande de Gaza, ce qui empêche sa reconstruction après l'opération militaire Plomb durci, effectuée fin 2008-début 2009.

Le 24 février le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que la prochaine rencontre ministérielle du Quartette de médiateurs internationaux pour le Proche-Orient (regroupant la Russie, les Etats-Unis, l'ONU et l'UE) se tiendrait le 19 mars à Moscou.
http://fr.rian.ru/world/20100225/186126213.html 

Israël cherche à tuer Seyyed Hassan Nasrallah

IRIB – " Le régime sioniste est à l'affût de l'attentat à la vie de Seyyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah libanais." C'est ce qu'on peut lire sur l'édition électronique du web site turc Milli Gazete. 
"Israël est à l'affût de la moindre occasion pour tuer Seyyed Hassan Nasrallah", a lancé Dan Haloutz, ancien chef d'Etat major de l'armée israélienne, dans un discours à l'université de Tel-Aviv, cité par le site Milli Gazete. Selon cette même source, Haloutz a, implicitement, reconnu l'implication du Mossad dans l'attentat à la vie de Mahmoud al-Mabhouh, un dirigeant du Hamas, pour ajouter que la sécurité de vie des dirigeants du Hamas seraient, désormais, en danger à l'extérieur des territoires palestiniens. Il a prétendu que depuis trois ans, le leader de la résistance libanaise vivait en secret et qu'il serait tué dans un temps opportun. Haloutz a prononcé ces propos, alors que le quotidien israélien Jerusalem Post avait auparavant écrit que l'ex Chef d'Etat major israélien avait reconnu l'incapacité de l'armée sioniste à tuer le secrétaire général du Hezbollah libanais.
http:///french.irib.ir/index.php/info/31541-milli-gazete-israel-cherche-a-tuer-seyyed-hassan-nasrallah http:///french.irib.ir/index.php/info/31541-milli-gazete-israel-cherche-a-tuer-seyyed-hassan-nasrallah

Affaire Mabhouh: un nouveau suspect palestinien

Dubaï
Dubaï
14:37 25/02/2010
© REUTERS/ Matthias Seifert
MOSCOU, 25 février - RIA Novosti
La police de Dubaï a interrogé un troisième Palestinien, soupçonné d'implication dans l'assassinat d'un des responsables du Hamas à Dubaï, ont annoncé jeudi les médias occidentaux, se référant au quotidien local Al-Ittihad.
"Le nombre des Palestiniens entendus en tant que suspects dans l'assassinat de  Mahmoud al-Mabhouh est porté à trois", a indiqué au quotidien émirati une source proche de l'enquête.
La police de Dubaï avait déjà arrêté deux Palestiniens soupçonnés d'être impliqués dans l'affaire Mabhouh.
Selon les médias, la source a confié que l'implication de l'un des Palestiniens avait été prouvée, mais a  préféré ne pas dévoiler les conditions de l'arrestation du troisième suspect.
Ainsi, le nombre total des suspects dans le meurtre de Mahmoud al-Mabhouh s'est élevé à 29 personnes, dont 26 détenteurs de passeports européens.
L'un des fondateurs des brigades Ezzedine al-Qassam, Mahmoud al-Mabhouh, a été trouvé mort le 20 décembre 2009 dans un hôtel de Dubaï. La police locale est convaincue de l'implication des services secrets israéliens, Mossad, dans ce crime.

PO: Moscou plaide en faveur des négociations

Le 
président russe Dmitri Medvedev et son homologue libanais Michel 
Sleimane
Le président russe Dmitri Medvedev et son homologue libanais Michel Sleimane
16:18 25/02/2010
© POOL
MOSCOU, 25 février - RIA Novosti
La Russie prône la reprise des négociations entre les parties en conflit au Proche-Orient sur la base du droit international, a déclaré jeudi le président russe Dmitri Medvedev lors d'une conférence de presse à l'issue des négociations au Kremlin avec son homologue libanais Michel Sleimane.

"Nous sommes persuadés de la nécessité de poursuivre ou de reprendre, dans certains cas, les négociations, tant entre Palestiniens et Israéliens qu'entre les autres participants au processus de paix au Proche-Orient sur la base du droit international et des résolutions appropriées de l'Onu, ainsi que sur la base des principes de Madrid et de l'initiative de paix arabe, approuvée lors du sommet de la Ligue arabe à Beyrouth", a indiqué le chef de l'Etat russe.

Selon M.Medvedev, "cela permettra d'aboutir à un règlement global, équitable et durable au Proche-Orient et, en perspective, à la création d'un Etat palestinien indépendant et viable, ainsi qu'à la paix et à la sécurité pour tous les pays et peuples de la région".

Le président libanais se trouve à Moscou en visite officielle.
http://fr.rian.ru/world/20100225/186129345.html

Ahmadinejad rencontre à Damas les chefs de 10 mouvements palestiniens


Iran - 25-02-2010
Par AFP 
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, en visite à Damas a rencontré jeudi les représentants de dix mouvements palestiniens dont le chef du mouvement islamiste Hamas, Khaled Mechaal, a annoncé un responsable palestinien.
L'entretien, qui s'est déroulé au palais présidentiel, a porté sur "les menaces israéliennes proférées contre la Syrie, l'Iran, les Palestiniens et le Liban", a déclaré à l'AFP le responsable du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Maher Taher, qui a participé à la rencontre.
Le président iranien a affirmé aux chefs palestiniens que "l'Iran se plaçait avec force aux côtés du peuple palestinien afin qu'il libère ses terres occupées", selon M. Taher.
M. Ahmadinejad a affirmé également que "la résistance était le choix susceptible de libérer la terre".
L'Iran, dont Israël est l'ennemi juré, est un important soutien du Hamas.
Lors d'une visite à Téhéran en décembre, M. Mechaal avait "remercié la République islamique pour son soutien à la résistance islamique palestinienne", tout en affirmant que le Hamas "n'attend pas les aides (de l'extérieur) pour agir".
Outre MM. Mechaal et Taher, ont également participé à l'entretien, Ahmad Jibril secrétaire général du FPLP-Commandement général, Ziad Nakhala numéro deux du Jihad islamique et Fahd Sleimane du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP).
Le président iranien doit quitter Damas vendredi, selon des sources iraniennes.

rm/cyj
AFP 251759 FEV 10
  http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13483&type=communique&lesujet=R%E9sistances

L'Iran se dote de la première escadrille de chasseurs Saegheh

L'Iran 
se dote de la première escadrille de chasseurs Saegheh
L'Iran se dote de la première escadrille de chasseurs Saegheh
19:59 25/02/2010
© flagpedia.net
MOSCOU, 25 février - RIA Novosti
La première escadrille de chasseurs-bombardiers Saegheh (Coup de tonnerre) sera prochainement opérationnelle en Iran, a annoncé jeudi l'agence iranienne FARS se référant au commandant adjoint de l'Armée de l'air iranienne Seyed Mohammad Alawi.
"Il s'agit de la première escadrille composée de chasseurs de fabrication nationale. Ces chasseurs ont été conçus grâce aux efforts conjugués des spécialistes militaires iraniens et du ministère de la Défense", a indiqué le général Alawi.
Le général Alawi a également confirmé l'intention de Téhéran de lancer la production en série du chasseur Saegheh de quatrième et de cinquième générations.
Le premier chasseur iranien Saegheh a été testé lors d'un exercice militaire, "Frappe de Zolfaghar", en septembre 2006. En 2007, les Saegheh ont été livrés à l'armée. Selon les militaires iraniens, le Saegheh est similaire au chasseur américain F-18, mais ses performances techniques et tactiques sont meilleures. L'Iran envisage de produire le chasseur Saegheh en série.
Vendredi dernier, l'Iran a mis à l'eau son premier destroyer de fabrication nationale Jamaran chargé de protéger les frontières méridionales du pays. La cérémonie de remise du navire à la Marine s'est déroulée dans le Golfe en présence de l'ayatollah Sayed Ali Khamenei, Guide suprême de la république islamique d'Iran.
Le 29 septembre 2009, l'Iran s'est doté d'une vedette lance-missiles de fabrication nationale baptisée Sina, qui a été mise à l'eau dans le port d'Anzali, sur la mer Caspienne.

Dubaï élargit le cercle des suspects,l'Australie convoque l'ambassadeur d'Israel

25/02/2010  
La police de Dubaï a élargi mercredi le cercle des suspects dans l'assassinat du cadre du Hamas, en annonçant rechercher désormais 26 porteurs de passeports occidentaux.
Comme à la mi-février lors de l'annonce de la liste des 11 premiers suspects, la police a publié des copies des photographies des quinze nouvelles personnes, telles que figurant sur ce qu'elle a présenté comme des vrais-faux passeports.
Sur les 26 suspects, dont six femmes, le plus gros contingent est constitué d'utilisateurs de passeports britanniques (12), suivis par six porteurs de passeports irlandais, de quatre personnes munies de passeports français, de trois de passeports australiens et d'un détenteur d'un passeport allemand.
La police de Dubaï n'a pas exclu, dans son communiqué, d'ajouter de nouveaux suspects à sa liste et a assuré que tous les documents de voyage utilisés étaient de vrais passeports.
La police, qui dispose de gros moyens de surveillance électronique, a précisé que les 15 nouveaux suspects étaient arrivés à Dubaï en provenance de six villes européennes et de Hong Kong, avant de repartir vers des destinations européennes et asiatiques.
Quatorze suspects ont utilisé, pendant leur séjour à Dubaï, des cartes de crédit délivrées par une seule banque, META Bank, une institution financière américaine, a-t-elle précisé.
En "Israël", des médias ont affirmé que plusieurs des 15 nouveaux suspects avaient utilisé l'identité d'Israéliens ayant une double nationalité. 

LES EMIRATS PRETS A TRAQUER TOUTE PERSONNE PORTANT ATTEINTE A LEUR SOUVERAINETE

Entre-temps, la police de Dubaï s'est dit déterminé à continuer à traquer toute personne qui "porte atteinte à la sécurité de l'Etat des Emirats arabes unis (dont Dubaï fait partie) et à tous ceux qui y vivent".
"Les Emirats ne permettront aucune violation de leur souveraineté et aucune utilisation de leur territoire pour des règlements de comptes entre parties étrangères", a-t-elle souligné.

L'AUSTRALIE HAUSSE LE TON

L'Australie a annoncé avoir convoqué jeudi l'ambassadeur d'"Israël" pour qu'il explique comment trois passeports australiens ont pu être utilisés.
Le chef du gouvernement australien, Kevin Rudd, a sérieusement averti Israël que l'Australie "ne resterait pas silencieuse sur le sujet".
"Si des passeports australiens sont utilisés ou falsifiés par un quelconque Etat, surtout si c'est avec l'objectif d'assassiner, cela nous inquiète profondément et nous allons maintenant tirer les choses au clair", a déclaré Kevin Rudd sur les ondes de la radio ABC. "Nous ne négligerons aucun détail", a-t-il ajouté.
De son coté, le ministre australien des Affaires étrangères, Stephen Smith, a affirmé devant le Parlement que les trois passeports australiens semblaient avoir été "reproduits ou retouchés".
"Nous n'avons tiré aucune conclusion sur ce qui, pour nous, selon notre enquête préliminaire, semble être une utilisation frauduleuse de passeports australiens, par falsification ou usurpation d'identité", a déclaré Smith à la presse.
"Mais j'ai fait très clairement savoir à l'ambassadeur (d'"Israël") que si les résultats de l'enquête nous conduisent à la conclusion que la fraude aux passeports australiens a été d'une façon ou d'une autre commanditée ou couverte par des responsables israéliens, alors l'Australie ne considérera pas cela comme un acte amical", a-t-il à son tour prévenu.
Il a indiqué que les responsables australiens avaient contacté les trois titulaires des passeports en question, qui vivent tous en "Israël", ou leur famille.
  http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=126199&language=fr

Israël et ses voisins : le temps est venu d’aplanir le terrain de jeu

Israel - 25-02-2010
Par Michael Neumann

Michael Neumann enseigne la philosophie dans une université canadienne. Il est l’auteur des ouvrages : What's Left: Radical Politics and the Radical Psyche et The Case Against Israel. Il a également contribué à l’ouvrage The Politics of Anti-Semitism, publié par CounterPunch. Il est joignable par mél à l’adresse mneumann@live.com 
Ces dernières années, tant le sionisme que l’occupation (israélienne) ont été critiqués, sinon à mort, aussi totalement qu’il est possible. Les forts en gueule pro-israéliens en Amérique devraient ne réussir à tromper personne : la plupart des habitants de notre planète ont pris ces critiques à cœur. Même les alliés supposés indéfectibles d’Israël savent que l’occupation doit prendre fin ; il en va de même pour une majorité d’Israéliens. Même si certains des critiques les plus sermonneurs se plaisent à penser qu’il en va autrement, le gouvernement américain – j’entends par là sa branche exécutive – le sait fort bien, depuis un certain temps. Sa position officielle a toujours consisté à dire que l’occupation devait prendre fin. Quant à l’aide massive accordée à Israël, il convient de garder deux points à l’esprit. Primo, les Etats-Unis donnent au moins autant d’aide, y compris militaire, aux pays arabes et au Pakistan – et ils vendent des armes sophistiquées aux pays du Golfe. Deuxio : cette aide est en grande partie une tentative pathétique d’acheter Israël afin qu’il s’achemine vers quelque chose qui ressemblerait à un compromis raisonnable avec le monde arabe.
D’aucuns supposent pathétique cette tentative en raison de son insincérité. Mais c’est là une vision follement optimiste, qui présuppose un autodafé curieusement populaire au sein de la gauche : l’Amérique serait un colosse qui pourrait, d’un simple signal du doigt, amener à résipiscence les pygmées censés l’entourer. Quelle que soit la vérité du pouvoir américain, de manière générale, cela ne tient certainement pas la route, dans le cas d’Israël. La puissance de la totalité du monde occidental ne saurait suffire à amener ce pays à la raison. Israël n’est pas simplement une puissance nucléaire : Israël est une des principales puissances nucléaires mondiales. Pire : c’est la seule puissance militaire qui ait ouvertement caressé l’idée d’utiliser des armes nucléaires, même si cela devait s’avérer suicidaire pour elle. Les stratèges israéliens, sans doute assurés de l’approbation divine, appellent cela l’option Samson. Avec un peu d’ingénuité et de chance, Israël pourrait fort bien asséner une première frappe on ne peut plus crédible contre n’importe quelle puissance sur notre planète. Il ne le fera pas, bien entendu, mais ce « bien entendu » est fondé sur notre certitude que les autres puissances nucléaires de tout premier plan n’oseraient pas, elles non plus, recourir à la force militaire pour contraindre Israël à faire quoi que ce soit. Alors, question de « si la situation l’exige »… dans cas d’Israël, il n’y a pas de situation, et il n’y a pas non plus d’ « exige »…
Que se produirait-il, imaginons, si les Etats-Unis « tournaient le robinet de l’aide » ? Les détracteurs d’Israël – y compris certains Israéliens – sont de plus en plus insistants pour réclamer cela. Une fois de plus, ils sont follement optimistes. Nul doute qu’Israël trouve extrêmement confortable l’aide américaine. Mais les Américains, eux aussi, trouvent formidable l’aide israélienne ! L’establishment militaire israélien non seulement produit, mais développe beaucoup de matériels d’importance vitale pour les Etats-Unis, parmi lesquels des systèmes anti-missiles, des drones et des tactiques de guerre cybernétique. Et c’est la raison pour laquelle des sanctions économiques ne marcheront jamais. Israël a une surabondance de technologie, y compris de hardware militaire, que la plupart des pays du monde sont prêts à faire la queue pour les acheter, quasiment à n’importe quel prix. Non seulement Israël pourrait s’en sortir financièrement et économiquement, mais il le ferait en pratiquant un commerce que l’Occident ne pourrait que considérer catastrophique.
Cela ne signifie pas que le conflit israélo-palestinien soit insoluble. Cela signifie que toute solution « nous » échappe, à nous, les critiques, assurément, mais même aux dirigeants occidentaux. La solution, s’il en existe une, devra être bâtie sur un véritable équilibre des puissances au Moyen-Orient. Les perspectives d’un tel équilibre ne sont pas totalement sombres, mais elles impliquent des réalités que très peu de gens sont prêts à regarder en face. Au mieux (!), les perspectives d’une paix, d’une fin à la « terreur » israélo/palestinienne, est entre les mains de ces soi-disant terroristes, le Hezbollah, et de leurs sponsors, dont l’Iran. Le Hezbollah est peut-être juste assez puissant pour que les Israéliens voient, comme les Blancs d’Afrique du Sud, les paroles inscrites sur le mur, et règlent leur contentieux avec leur peuple conquis. Jusqu’à la prochaine guerre avec le Liban, tout le monde comprendra que les chances, pour cela, sont minces.
Mais il y a une possibilité, plus effrayante : elle pourrait être rendue moins effrayante, à la seule condition que l’Occident admette l’inévitable.
Le monde ‘arabe’, comme l’Iran, comprend certainement l’avantage écrasant et mortel que représentent, pour Israël, ses armes nucléaires. Mais ces pays n’ont pas la capacité d’affronter Israël, ni l’autorité politique qui leur permettrait d’amener d’autres à le faire à leur place. Qu’adviendrait-il si le moyen d’acquérir cette autorité politique leur devenait accessible ?
De fait, ce moyen existe déjà.
Aujourd’hui, le monde, et donc le monde ‘arabe’ sait que l’Occident ne fera jamais, au grand jamais, jamais rien contre Israël : la seule opportunité de le faire est déjà loin. Tôt ou tard, cela amènera les voisins d’Israël à recourir à leur seule alternative. Une alternative particulièrement économique, non seulement en dollars, mais aussi, très probablement, en vies humaines.
Les pays arabes et l’Iran seraient parfaitement fondés à dénoncer les accords de non-prolifération nucléaire (ces accords, quoi qu’il en soit, sont scandaleux de par leur effet net, qui est de protéger Israël contre toute concurrence militaire, tout en garantissant à celui-ci une carte blanche dans l’arène nucléaire). Le monde arabe, vraisemblablement avec la coopération d’autres pays, pourrait alors mener à bien un programme d’équipement et de recherches nucléaires, dans le but déclaré et explicite de garantir sa capacité nucléaire tant militaire que civile.
La simple annonce de ces projets – avec leurs effets sur le moral des Israéliens et sur la détermination occidentale – pourrait produire des résultats considérables, sans coût réel pour qui que ce soit. Dût Israël persister dans son obstination, le développement (du programme nucléaire arabo-iranien) se poursuivrait, augmentant la pression pour trouver – que dis-je, imposer – une solution au conflit israélo-palestinien. Bien sûr, l’on peut voir dans cette simple idée une preuve d’extrémisme échevelé. Mais ce qui est extrême, c’est de laisser Israël, pour commencer, développer, puis brandir des armes nucléaires, tout en liant les mains de ses victimes potentielles. Leur délier les mains consiste, tout simplement, à revenir à la politique de l’équilibre des forces qui, des siècles durant, a été considérée comme la meilleure garantie pour la paix.
Aujourd’hui, cela semble pure fantaisie. Mais le monde arabe, avec le soutien du monde musulman non-arabe, changera suffisamment pour placer cette stratégie dans le domaine du possible. Collectivement, ces pays ont une richesse et des capacités techniques indéniables. Ils sont de plus en plus conscients de la nécessité de laisser de côté toutes les vieilles animosités. Et l’on peut présumer qu’ils finiront bien, un jour, par se fatiguer d’être traités par le mépris.
Et, allez-vous me demander, quel est le rôle de l’Occident, dans cette histoire ? La seule chose intelligente qu’il puisse faire, c’est se tirer du pas : il est strictement infoutu d’en faire davantage. Mais il est évident qu’en lieu et place, nous allons assister à des crises de désespoir, à de l’hystérie, à de l’épilepsie morale. Peut-être la crise passera-t-elle, et peut-être l’Occident finira-t-il par se résoudre à faire ce qu’il a si bien su faire, depuis si longtemps : rien.

Qassem:L'Europe doit régler l'affaire de la falsification des passeports sinon..

25/02/2010  
Dans l'affaire du scandale des passeports européens falsifiés par le Mossad, utilisés dans l'assassinat du haut-cadre palestniien Mabhouh,  le vice- secrétaire général du Hezbollah cheikh Naïm Kassem a exhorté  l’Europe de prendre toutes les mesures nécessaires pour qu’un tel incident ne se répète !
"L'Europe est responsable du règlement de l'affaire des détenteurs israéliens de passeports européens falsifiés. Si elle ne réagit pas, nous allons prendre nos propres mesures pour protéger notre pays", a-t-il affirmé.
Il faut dire que dans cette affaire l’Europe est voire même les analystes israéliens sont embarrassés par l'implication du Mossad dans l'assassinat de Mahmoud El-Mabouh, responsable palestinien au pseudonyme d'Abou El-Abed, à Dubaï.
Or, au moment où Tel Aviv dément à nouveau son implication (chose absurde, selon la police de Dubaï), la réponse européenne est venue à l'encontre de toutes les expectatives: ils dénoncent calmement l'usage de passeports européens falsifiés pour commettre des crimes et ont demandent la multiplication des enquêtes, se contentant de s'adresser uniquement au chef de diplomatie israélienne Avigdor Lieberman présent à Bruxelles.
L'Europe a opté pour cette stratégie au lieu de lancer une campagne plus grave que celle qui a eu lieu après la tentative de meurtre du responsable du "Hamas" Khaled Mechaal à Ammane et à Tel Aviv.
En l'absence de toutes les tensions prévues, les informations indiquent que l'Europe ne tranchera pas contre « Israël ». Ce qui ne fait que prouver la véracité des propos du ministre israélien de l'Economie Benjamin Ben Aliaazar: "Personne n'en reparlera d'ici 6 mois".
Certains notent que le prix du mutisme européen face à cette affaire-là se répercutera positivement sur le processus de paix en vue d'établir une solution finale au conflit israélo palestinien.

73% des Libanais estiment qu’une prochaine défaite d’"Israël" signifie sa fin!

25/02/2010  
Selon le résultat d’un dernier sondage d’opinion effectué au Liban, 73% des citoyens libanais croient qu’une prochaine défaite  du régime sioniste signifie son déclin.
C’est le centre de recherches et des informations de Beyrouth qui a effectué ce sondage sur le  dernier discours du secrétaire général du Hezbollah libanais, Sayyed Hassan Nasrallah.
" Le résultat du sondage d'opinion montre que la majorité des citoyens libanais exclut une attaque imminente d'Israël contre leur  pays", a rapporté  par la chaîne satellitaire Al-Manar.
Ledit sondage d'opinion a été réalisé après le discours du secrétaire général du Hezbollah libanais, prononcé à l'occasion de la commémoration annuelle des commandants martyrs, afin d’étudier ses répercussions dans les milieux médiatiques et diplomatiques.
Le sondage a été effectué sur 800 hommes et femmes d’ âges differents, en tenant compte de la division ethnique et communautaire du Liban.
La majorité de ceux qui ont été interrogés ont affirmé avoir confiance dans les capacités et la puissance de la résistance à faire face aux agresseurs sionistes, alors que seuls 14% des interrogés pensent le contraire.
Plus de 73% des Libanais estiment que la résistance saurait faire face  aux agressions israéliennes, alors que  22% disent le contraire et 4% n'ont donné aucune réponse à ce propos.

Hébron : les Palestiniens se révoltent pour défendre la Mosquée Ibrahim

jeudi 25 février 2010 - 21h:05
Ma’an News Agency
Des affrontements ont éclaté dans la ville d’Hébron en Cisjordanie ce jeudi, après que des centaines de Palestiniens aient commencé à protester contre une déclaration [de Netanyahu] selon laquelle la mosquée Ibrahimi deviendra un site du patrimoine israélien.
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5 janvier 2009 - Des adolescents palestiniens lancent des pierres en direction des soldats israéliens lors d’une manifestation dans le village de Yatta de Cisjordanie, près d’Hébron, contre les massacres commis par Israël dans la bande de Gaza Photo : MaanImages/Mamoun Wazwaz
Au moins cinq Palestiniens ont été hospitalisés, selon les médecins, tandis que d’autres ont été mis en observation après avoir respiré des gaz lacrymogène à proximité du lieu saint.
Parmi les blessés figure Mustafa Barghouthi, ancien ministre de l’Information [de l’éphémère gouvernement palestinien de coalition issu des élections de janvier 2006]. Lui et quatre enfants ont été traités pour inhalation de gaz lacrymogène à l’hôpital Al-Muhtaseb, ont indiqué des médecins.
Les quatre petites filles ont été identifiées comme étant Tahrir Kamel Jaber, 5 ans, et Bara, 10 ans [2 soeurs], ainsi que Suad Taleb Jabber, 8 ans et Naghem, 7 ans [2 soeurs également].
Les affrontements ont eu principalement lieu dans les zones sous contrôle de l’armée israélienne, selon les témoins. Ils ont coïncidé avec une visite faite par des colons à la mosquée, qu’ils appellent « le Tombeau des Patriarches », en signe de protestation [et provocation délibérée - N.d.T] contre la [prétendue] décision de leur gouvernement de geler les constructions dans certaines colonies, rapporte le quotidien israélien Maariv.
L’armée israélienne d’occupation n’a fait aucun commentaire, mais un porte-parole militaire a indiqué à Ma’an ce mercredi qu’un Palestinien avait été arrêté après avoir été trouvé en possession d’un couteau à un barrage près de la mosquée.
Plusieurs dizaines de manifestants et des militants pacifistes ont manifesté aussi en faveur de la réouverture de la rue Ash-Shuhada, fermée aux Palestiniens depuis deux ans. Le député Mohammed Barakeh a participé à la manifestation qui a traversé la ville palestinienne où se sont incrustés des centaines de colons israéliens.
Ce jeudi marquait également le 16 anniversaire du jour où un colon israélo-américain est entré dans la mosquée Ibrahimi, en 1994, pour y massacrer 26 Palestiniens. Le colon, Baruch Goldstein, avait été ensuite exécuté sur place.
L’attaque a précipité la division de la mosquée, dont une partie est désormais interdite aux fidèles palestiniens. L
Les habitants d’Hébron craignent que la déclaration faite dimanche par le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu - disant que le site faisait partie d’une liste des lieux appartenant au patrimoine israélien - ne se traduise par de nouvelles restrictions d’accès pour les Palestiniens.
25 février 2009 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net
 http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8248

L’armée israélienne d’occupation kidnappe de nombreux Palestiniens en Cisjordanie

jeudi 25 février 2010 - 09h:50
Ma’an News 
Les forces d’occupation israéliennes ont lancé des raids à l’aube aujourd’hui dans différentes villes de la Cisjordanie et kidnappé 11 Palestiniens.
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Les forces d’occupation ont bouclé le passage par le poste de contrôle de Hawara au sud de Naplouse et ont enlevé un ressortissant palestinien et immobilisé des dizaines de véhicules.
Des témoins visuels de Naplouse ont déclaré que les forces israéliennes avaient arrêté un véhicule palestinien, pris les cartes d’identité des passagers et ensuite kidnappé l’un d’entre eux sans donner de motif. Son identité n’est pas connue. Après avoir pris le jeune homme, les soldats israéliens ont réouvert la barrière.
Des sources locales ont fait savoir qu’une force importante des forces d’occupation israéliennes avait attaqué plusieurs autres villes et villages de la Cisjordanie, envahissant plusieurs maisons et enlevant 10 personnes. Ces Palestiniens ont été emmenés vers une destination inconnue.
Les mêmes sources ajoutent que « les forces d’occupation israéliennes ont kidnappé six Palestiniens de Bethléem, deux près de Ramallah, l’une de Jénine et un autre de Tulkarem ».
A Tulkarem, plusieurs véhicules militaires ont pris d’assaut la ville à l’aube et ont attaqué un bâtiment du centre-ville. Ils ont pris un citoyen, tandis qu’était mis en place un checkpoint dans le village de Shufa.
Des témoins ont déclaré que « les soldats israéliens ont encerclé un bâtiment au sud de la ville et ont pris d’assaut la maison d’Omar Blidi, le directeur de Kol Al-Nas [’Tout le monde’], un station radio locale. Ils l’ont enchaîné et l’ont emmené à un endroit inconnu ».
Des témoins ont déclaré que les soldats israéliens ont également mis en place un checkpoint à l’aube aujourd’hui entre Tulkarem et Shufa. Il est resté en place pendant toute la matinée, mais aucun kidnapping n’a été signalé.
À Naplouse, les forces israéliennes ont enlevé un jeune homme au point de contrôle militaire de Hawara alors qu’il était en route hors de la ville.
À Bethléem, les forces d’occupation israéliennes ont encerclé une certain nombre de maisons dans la ville de Doha et ont tiré des grenades assourdissantes. Ils ont ordonné aux habitants de sortir de leurs maisons, avant de kidnapper six jeunes hommes et de les emmener vers une destination inconnue.
L’armée israélienne a affirmé que pendant la rafle de Dheisheh, au sud de Bethléem, plusieurs bombes artisanales avaient été lancées sur des soldats israéliens, mais sans exploser. Les soldats auraient riposté en tirant en l’air, sans provoquer de blessures.
24 février 2010 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet articleà :
http://www.paltelegraph.com/palesti...
Traduction : Info-Palestine.net
 http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8243

Les branquignols du Mossad

publié le jeudi 25 février 2010
Michel Warschawski
 
Infaillibles, les agents secrets israéliens ? Plusieurs échecs montrent qu’ils sont aussi capables d’amateurisme [1]
Contrairement à l’image véhiculée par les medias qui en fait une organisation quasiment infaillible, le Mossad a subi une longue série d’échecs, certains assez surprenants par le grave manque de professionnalisme qu’ils démontrent. A force d’être salués comme les meilleurs du monde, les barbouzes israéliens en oublient de faire leurs devoirs avant d’organiser leurs opérations. Le prix de l’arrogance ….et de l’impunité. Pour ,n’en mentionner que trois : l’assassinat par erreur du Marocain Ahmed Bouchiki à Lillehammer, en Norvège, que les services israéliens avaient pris pour Ali Hassan Salameh, responsable présumé de l’attentat aux J.O. De Munich, en 1972. L’attentat manqué contre le dirigeant du Hamas Khaled Machal en Jordanie (1997). Et l’arrestation en Nouvelle-Zélande de deux agents du Mossad qui avaient tenté d’usurper l’identité d’un citoyen néo-zélandais pour faire un de leurs sales coups.
S’ajoute maintenant l’assassinat à Dubai de Mahmud al-Mabhouh, membre supposé d’un réseau du Hamas impliqué dans plusieurs attentats. Les agents israéliens ont utilisé des passeports anglais, français, allemands et irlandais dont ils avaient changé la photographie à l’insu, évidemment, de leur propriétaire. Rien de très original pour des barbouzes si ce n’est le dilettantisme qui accompagne toute l’opération et l’extrême facilité avec laquelle les agents-assassins israéliens ont été identifiés.
La Grande-Bretagne, la France et l’Irlande n’ont pas apprécié l’usage fait pas le Mossad des passeports de leurs ressortissants, et les ambassadeurs d’Israël à Londres et à Dublin ont été convoqués par les autorités locales. Mais ce n’est là qu’une seule des erreurs graves commises par le Mossad – « selon la presse étrangère », lit-on dans les journaux israéliens car, ici, la loi impose d’ajouter cette précision – et l’éditorialiste du quotidien de poser cinq questions supplémentaires : l’objectif justifiait-il de prendre de tels risques ? Le timing était-il opportun en cette période de tension entre Israël et l’Iran ? A-t-on pris en considération les nouvelles technologies – celles qui ont permis d’identifier raidement les barbouzes ? Et surtout, avait-on le droit de mettre en danger des citoyens israéliens dont on a pris, à leur insu, l’identité pour commettre un crime ?
Usurper l’identité de citoyens pour commettre un méfait est une méthode-type des régimes totalitaires pour qui les citoyens sont par définition u service de l’Etat. Israël semble continuer à faire partie de cette famille et tout paraît indiquer qu’il n’a pas l’intention de modifier cet état de fait. Comme l’indique le spécialiste israélien des services de renseignements Yossi Melman : « On constate qu’existe une méthode appliquée systématiquement : Israël se sert de passeports étrangers pour mener à bien une liquidation et quand il est pris la main dans le sac, il doit s’excuser, promettre de ne plus le faire, et les pays concernés passent l’éponge. »
Et c’est bien le problème : de telles opérations criminelles continueront car la communauté internationale ne veut pas mettre fin à l’impunité dont jouit l’Etat d’Israël.
[1] Voir aussi Nehemia Strassler dans Haarestz

Le Mossad piégé par son amateurisme

Le meurtre d’un dirigeant du Hamas à Dubaï vient de faire voler en éclats l’image d’efficacité des services secrets israéliens. Les commentaires consternés du quotidien Ha’Aretz.
Une image capturée le 19 janvier 2010 grâce aux caméras de vidéosurveillance montre un membre du personnel de l’hôtel accompagner Mahmoud Al-Mabhouh à sa chambre. Selon la police de Dubaï, deux des meurtriers présumés se tiennent derrière eux dans l’ascenseur, déguisés en touristes en tenue de tennis.
L’opération d’élimination [de Mahmoud Al-Mabhouh] a d’abord été présentée comme une nouvelle réussite du Mossad : ses agents sont entrés secrètement dans un pays arabe pour y liquider un terroriste notoire [en l’occurrence un dirigeant du Hamas] et en repartir tranquillement. Mais c’est alors que la police de Dubaï a produit le thriller le plus couru du moment : un long-métrage assorti d’un véritable dossier de presse comportant les photos de ses acteurs prétendument anonymes. Il est alors apparu que le Mossad est aujourd’hui devenu une organisation dépassée et d’un amateurisme effrayant.
Les planificateurs de l’opération n’ont pas tenu compte du fait que les technologies ont évolué. Jadis, il suffisait de falsifier un passeport, de se coller une fausse barbe et de se déguiser en joueur de tennis avec une casquette de baseball. C’est ce qu’on lisait dans les romans d’espionnage. Mais le monde d’aujourd’hui est un monde informatisé, numérisé, connecté et filmé en continu. Franchement, la police de Dubaï pouvait-elle échouer dans son enquête ? L’équipe de tueurs [israéliens] a laissé tant d’indices que même un aveugle les aurait retrouvés. Exemple : les membres de l’équipe d’agresseurs n’ont cessé de communiquer entre eux avec des téléphones cellulaires pendant l’opération. Or tout le monde sait que ces appareils sont également de redoutables instruments de détection, qui permettent de localiser à la seconde près leurs utilisateurs et d’en enregistrer les conversations.
Comble du comble, les tueurs ont tous quitté l’hôtel au même moment, immédiatement après l’assassinat qu’ils venaient de commettre, au risque de se faire repérer et arrêter à l’aéroport. Enfin, si jamais quelqu’un aurait encore pu croire que l’opération avait été menée par un autre service d’espionnage que le Mossad, les membres du commando ont pris soin d’usurper l’identité de sept Israéliens encore en vie – qui n’en sont toujours pas revenus. La police de Dubaï n’a vraiment aucun mérite : elle s’est vu livrer sur un plateau la clé du mystère par une organisation d’amateurs.
Paul Keeley vit à Nahsholim [au sud de Haïfa] depuis maintenant quinze ans, mais dispose toujours d’un passeport britannique tout en étant citoyen israélien. “Depuis que j’ai découvert qu’on a utilisé mon identité, je suis comme un zombie. Je vis un véritable cauchemar et j’ai peur pour ma vie.” Un sentiment partagé par les six autres infortunés dont l’identité a également été volée.
Nous venons d’assister à une gigantesque fraude, à une violation de la vie privée et à une sérieuse entorse au droit de tout citoyen à la sécurité et à la liberté de mouvement. Ces sept Israéliens pourront-ils à l’avenir voyager sans risques à l’étranger ? La violation de leur vie privée n’est-elle pas un prix trop lourd à payer ? Il ne nous reste plus qu’à espérer que le Mossad ne considère pas que tous les citoyens de ce pays se sont enrôlés dans ses rangs. En effet, tout cela rappelle la prophétie apocalyptique de feu Yeshayahou Leibowitz [philosophe religieux israélien], qui prédisait que la perpétuation de l’occupation [des Territoires palestiniens] et de la guerre finirait par transformer tous les Israéliens en membres du Shabak [Renseignements intérieurs]. Aujourd’hui, nous sommes en tout cas devenus des membres du Mossad.
La plus grave question est de savoir si le Premier ministre israélien, qui est politiquement responsable du Mossad, a soupesé les profits et les pertes d’une opération à laquelle il a donné son accord. Pour l’instant, les pertes sont énormes. Mahmoud Al-Mabhouh sera vite remplacé par un autre dirigeant du Hamas, peut-être plus cruel. Ce sont au moins onze agents du Mossad qui ne peuvent plus opérer à l’étranger. Les méthodes du Mossad sont désormais connues. Dubaï, un Etat arabe modéré, reconsidérera sans doute l’opportunité de continuer à entretenir des relations avec Israël. Enfin, le statut d’Israël auprès des chancelleries et de l’opinion européenne est encore plus démonétisé. La fiction d’une réussite s’est transformée, dans la réalité, en échec retentissant. Et le Mossad est devenu une organisation d’amateurs vivant dans un passé révolu.
publié par Haaretz et en français par Courrier international
publié par Siné hebdo

Reconnaître un Etat palestinien, une « nouvelle » proposition ?

publié le jeudi 25 février 2010
Alain Gresh
 
Depuis des années, le Quartet avance des propositions qui ne sont jamais mises en œuvre, fixe des échéances qui ne sont jamais respectées du fait des blocages israéliens. Et, chaque fois, Israël sort impuni de ces violations. Pourquoi cela changerait-il maintenant ?

-  Dans un entretien donné au Journal du dimanche (« “Vite, un Etat palestinien” », 19 février), le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner répond à quelques questions concernant Israël et la Palestine.
Israël est-il un Etat voyou, qui utilise des passeports de pays amis pour exécuter ses ennemis ?
« Nous condamnons les exécutions ciblées et l’utilisation de faux. Les agents n’ont pas usurpé l’identité d’un de nos ressortissants, contrairement aux Britanniques, mais ont utilisé un faux passeport français et un faux nom. Notre condamnation est sans nuance. »
Jusqu’où peut aller cette crise avec Israël ?
« Ce qui doit faire dépasser cette crise, c’est l’affirmation du rôle politique de l’Europe pour imposer, vite, le chemin de la paix et la création d’un Etat palestinien. Recevoir Mahmoud Abbas, le président palestinien, avec qui je dîne dimanche, c’est soutenir l’homme qui porte la solution des deux Etats. La question qui se pose, en ce moment, c’est la construction d’une réalité : la France forme des policiers palestiniens, des entreprises se créent en Cisjordanie… Ensuite, on peut envisager la proclamation rapide d’un Etat palestinien et sa reconnaissance immédiate par la communauté internationale, avant même la négociation sur les frontières. Je serais tenté par cela. Des pays européens. Je ne suis pas sûr d’être suivi, ni même d’avoir raison. »
Mais cette affaire dit-elle quelque chose sur ce que devient Israël ?
« Elle dit la nécessité de la paix et d’un Etat palestinien, immédiatement. Un Israël en paix retrouverait pleinement les valeurs qui l’ont fondé et pour lesquelles nous tenons à sa sécurité et à son existence – pour lesquelles nous tenons à lui. »
-  M. Kouchner et M. Miguel Angel Moratinos, le ministre espagnol des affaires étrangères, signent ensemble une tribune dans le quotidien Le Monde, reproduite sur le site du journal le 22 février et intitulée « A quand l’Etat palestinien ? ».
« L’Europe doit maintenant prendre ses responsabilités. Elle ne doit pas se cantonner dans une posture de rappel, nécessaire mais souvent incantatoire, des irréductibles contours du règlement final : sécurité absolue pour Israël, reconnaissance le moment venu d’un Etat palestinien, sur la base des lignes de 1967 avec des échanges de territoires et avec Jérusalem comme capitale des deux Etats. »
« L’Europe doit aujourd’hui avancer en proposant des garanties, politiques, sécuritaires, financières, pour aider Israéliens et Palestiniens à surmonter les “risques de la paix”. Ce conflit interminable doit être réglé. L’Union européenne doit y jouer son rôle non seulement parce qu’elle est l’amie d’Israël et de l’Autorité palestinienne, mais surtout parce qu’il en va de sa sécurité à long terme : dans cette région, d’autres menaces autrement plus préoccupantes exploitent l’impasse palestinienne à des fins de propagande et de diversion politique. »
« Le temps est donc venu de donner des assurances aux parties sur le caractère irréversible du processus que l’Europe souhaite engager. Au peuple israélien, il faut l’assurance que sa sécurité et son identité juive seront garanties ; au peuple palestinien, il faut la certitude de recouvrer la dignité en gagnant le droit de vivre dans un Etat viable, démocratique et indépendant. »
(...)
« Dès maintenant, l’Europe pourrait promouvoir, sur le terrain, des mesures de confiance audacieuses aux deux parties afin d’aider simultanément cette relance de la négociation qui doit se produire tout de suite. Elle pourrait aussi accueillir une conférence au sommet pour la paix permettant de conforter et d’encadrer cette dynamique, et d’encourager la reprise des contacts pour une paix définitive entre la Syrie et le Liban et Israël. »
« A l’issue, l’Europe, comme elle s’y est déjà engagée, reconnaîtrait collectivement l’Etat palestinien pour que la Palestine devienne enfin un membre à part entière de la communauté des nations, vivant en paix et en sécurité à côté de l’Etat d’Israël. »
Notons quand même que, sans parler directement d’un "Etat juif", les deux ministre évoquent la nécessite d’assurer « au peuple israélien que sa sécurité et son identité juive seront garanties. » Et le 1,5 million de citoyens d’Israël qui ne sont pas juifs ?
Ces déclarations sur la reconnaissance d’un Etat palestinien ont suscité à Tel-Aviv des réactions négatives, que rapporte une dépêche de l’AFP du 21 février : « Un haut responsable israélien, sous couvert d’anonymat, a déclaré à l’AFP que l’Etat hébreu s’opposait à la proposition de M. Kouchner. “Accorder une telle reconnaissance alors que les dossiers du conflit ne sont pas réglés ne ferait que jeter de l’huile sur le feu. Cela ne pourrait que pousser les Palestiniens à se montrer encore plus intransigeants et à rendre ainsi tout compromis impossible”, a prédit ce responsable. »
Elle a aussi provoqué une mise au point du premier ministre français François Fillon rapportée par LeFigaro.fr (« François Fillon sur tous les fronts », par Bruno Jeudy, 21 février) :
« A Amman, il a nuancé les propos de son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui s’est prononcé dimanche pour la “proclamation d’un Etat palestinien avant même les négociations sur les frontières”. Le premier ministre s’est montré beaucoup plus prudent, en liant la création de cet État palestinien à la négociation sur les frontières. »
La critique la plus pertinente de cette « nouvelle » proposition a été formulée par Gilles Paris sur son blog Guerre ou paix, sous le titre « Quand Bernard Kouchner réinvente la “feuille de route” » (22 février).
« M. Kouchner est-il un intrépide en proposant la reconnaissance d’un Etat avant un accord sur des frontières ? Point du tout. Cette perspective a été esquissée très précisément dès 2002 dans la “feuille de route” publiée en 2003 et à la rédaction de laquelle avait activement participé M. Moratinos. Rappelons que cette “feuille de route” prévoyait en trois phases la création d’un Etat palestinien au plus tard en décembre 2005. »
« “Pendant la seconde phase, les efforts seront concentrés sur l’objectif consistant à créer, à titre d’étape sur la voie d’un accord sur le statut définitif, un Etat palestinien indépendant, doté de frontières provisoires et des attributs de la souveraineté et fondé sur la nouvelle constitution.” La “feuille de route” ajoute “les membres du Quartet [Etats-Unis, Union européenne, Russie, Nations unies] préconisent la reconnaissance internationale de l’État palestinien, avec éventuelle adhésion à l’Organisation des Nations Unies.” »
(...)
« La “feuille de route” est le document de référence accepté par toutes les parties, même si elle a bien vieilli (la deuxième phase à laquelle on fait référence devait s’ouvrir en… juin 2003 pour s’achever en décembre de la même année.) »
« Qu’un ministre des affaires étrangères la redécouvre sans s’en apercevoir (sans être sûr “d’avoir raison”), et qu’il se trouve des responsables israéliens pour s’en indigner (“Accorder une telle reconnaissance alors que les dossiers du conflit ne sont pas réglés ne ferait que jeter de l’huile sur le feu. Cela ne pourrait que pousser les Palestiniens à se montrer encore plus intransigeants et à rendre ainsi tout compromis impossible”, responsable anonyme cité par l’AFP), en dit long sur sa pertinence et sur la confusion qui entoure le processus de paix. »
Effectivement, la confusion est de rigueur. Depuis des années, le Quartet avance des propositions qui ne sont jamais mises en œuvre, fixe des échéances qui ne sont jamais respectées du fait des blocages israéliens. Et, chaque fois, Israël sort impuni de ces violations. Pourquoi cela changerait-il maintenant ? La seule solution serait d’appliquer des sanctions contre un Etat qui viole la légalité internationale depuis plus de quarante ans.
Et si la France veut reconnaître un Etat palestinien, pourquoi faut-il que cet Etat soit sans frontières ? Paris, qui affirme se plier au droit international, pourrait reconnaître cet Etat dans ses frontières de 1967, celles fixées par toutes les résolutions des Nations unies, auxquelles la France adhère.
publié sur le blog du Monde diplomatique "Nouvelles d’orient"

“De la croissance naturelle de la colonisation palestinienne en Samarie”

publié le jeudi 25 février 2010
Gilles Paris

 
Parmi les projets emblématiques de la nouvelle Cisjordanie incarnée par le premier ministre Salam Fayyad figure le projet de la ville nouvelle de Rawabi
Impossible de résister à cette histoire.
Parmi les projets emblématiques de la nouvelle Cisjordanie incarnée par le premier ministre Salam Fayyad figure le projet de la ville nouvelle de Rawabi , qui doit surgir au nord de Ramallah. Objectif à terme : 40 000 habitants .
Un précédent en matière d’architecture et d’urbanisme (on renvoie à l’article très complet du Monde publié sous la signature de Benjamin Barthe dans son édition du 23 février. Le casse-tête de l’acquisition des parcelles de terrain)
Rawabi, financé en partie par des fonds du Qatar, sera situé idéalement au centre de la partie nord de la Cisjordanie, près de Birzeit où se trouve l’université palestinienne éponyme.
Mais selon le Haaretz, ce projet déplaît souverainement aux colons installés à proximité , notamment dans la colonie d’Ateret , fondée en 1981, où l’on dénonce à l’avance l’insécurité, les embouteillages à venir et la pollution que cette ville nouvelle va entraîner.
Un député d’extrême droite a été alerté, comme des juristes qui dénoncent déjà un fait accompli. Bref une inversion de perspective qui n’est pas sans évoquer la fameuse carte de l’archipel cisjordanien déjà évoquée sur ce blog et qui figure désormais en bonne place dans le rapport du Sénat consacré au Proche Orient.

Kouchner crée États sans frontières

publié le jeudi 25 février 2010
Denis Sieffert

 
Les « appels » inconséquents à la création d’un État palestinien ont déjà une trop longue histoire pour que nous jouions encore les Candides
L’exclamation de Bernard Kouchner dans le Journal du dimanche (« Un État palestinien, vite ! ») nous en dit sans doute plus sur le mode de fonctionnement du gouvernement français et de son ministre que sur le sort du conflit israélo-palestinien. Aussitôt prononcé et aussitôt « tempéré » par François Fillon depuis Amman, et ignoré lundi soir par Nicolas Sarkozy, le slogan lancé le jour de l’arrivée de Mahmoud Abbas à Paris suscite l’incrédulité. Entre les murs de ce vieil hôtel second empire du Quai d’Orsay, où l’on est, par tradition, si économe de ses mots, Bernard Kouchner continue de dessiner de grands moulinets avec ses bras et à laisser échapper des flots d’approximations qu’il passe encore plus de temps à démentir qu’à proférer.
Au-delà même de cette personnalité très « a-diplomatique », les « appels » inconséquents à la création d’un État palestinien ont déjà une trop longue histoire pour que nous jouions encore les Candides. Ariel Sharon, George Bush et, plus récemment, Benyamin Netanyahou se sont tous adonnés à des promesses de cette nature, avec la sincérité que l’on sait. Sans parler de l’adhésion quasi métaphysique au « principe » de la création d’un État palestinien à quoi on reconnaît généralement quelques-uns de nos intellectuels les plus inconditionnels de la politique israélienne. Tout le monde, ou presque, est « favorable » à un État palestinien, surtout quand on ignore tout de ses contours, et que la colonisation israélienne peut continuer de galoper. D’ailleurs, dès lundi, Bernard Kouchner semblait avoir oublié sa proposition, dont il ne dit mot dans la tribune qu’il a cosignée dans le Monde avec son homologue espagnol, Miguel Angel Moratinos.
Deux stratégies en deux jours, c’est au moins une de trop ! La seconde, celle qu’il partage avec son alter ego espagnol, nous semble plus sérieuse puisqu’il s’agit d’établir un « calendrier de négociations » sur les questions du statut final de l’État palestinien, c’est-à-dire précisément sur ce que notre ministre renvoyait aux calendes grecques dans son entretien au JDD. Encore faudrait-il que les délais soient très courts et contraignants. Un mot encore sur l’« État sans frontières » de Bernard Kouchner. On s’étonnera qu’il prenne à peu près l’exact contre-pied du plan ébauché par l’émissaire de Barack Obama, George Mitchell, qui, lui, fixait comme préalable le tracé des frontières. Ce qui paraît nettement plus pertinent puisque c’est sur ce point – les frontières, le partage de Jérusalem et la décolonisation – que l’opposition d’Israël est la plus rude. Et c’est là, tout de suite, que la pression internationale doit s’exercer. Hélas, les États-Unis ont eux-mêmes affaibli leur plan en renonçant à garantir que le tracé de frontières serait accompli sous deux ans, comme George Mitchell l’avait initialement indiqué. Ce qui donnait un contenu politique à leur engagement.
Tout au plus, la déclaration de Bernard Kouchner peut-elle être aujourd’hui rapprochée de la stratégie conduite par le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, qui préconise la construction d’un État « dans les faits et sur le terrain » en 2011, c’est-à-dire par la multiplication de projets économiques. Mais lui n’a pas les moyens d’affronter Israël. D’autant moins que le leadership palestinien est toujours divisé. Il est donc dans son rôle quand il prépare la société palestinienne à un avenir, même hypothétique. Toutefois, son pari n’a de sens que si les grandes puissances font « leur job », c’est-à-dire font ce que lui ne peut pas faire : exercer une forte pression sur Israël. L’impératif de cet affrontement diplomatique et économique est incontournable. C’est à cela qu’on jugera de la sincérité des plans.
Hors de cela, aucun n’a plus de vertus intrinsèques. Aujourd’hui, tout le monde semble comprendre que les choses ne peuvent pas durer, mais personne n’est prêt à prendre ses responsabilités. Jamais sans doute l’image d’Israël n’a été aussi dégradée. L’épisode des agents du Mossad épinglés à Dubaï n’ajoute rien à sa gloire. La campagne internationale qui s’amorce en faveur de sanctions à l’initiative des sociétés civiles est redoutée. Mais toutes les grandes capitales regimbent devant l’hypothèse d’une crise. Laisser une fois encore pourrir la situation serait pourtant désastreux. Les Palestiniens, ceux de Gaza surtout, ne peuvent rester dans cet entre-deux. Et il ne faut pas sous-estimer la capacité israélienne à brouiller brusquement les cartes par une nouvelle guerre contre le Hezbollah libanais, une autre offensive contre Gaza, sans parler d’une action militaire contre l’Iran, aux conséquences incalculables. Que de ruses et de tergiversations, décidément, pour obtenir d’un État comme les autres qu’il applique comme les autres les résolutions des Nations unies !

Reprise du dialogue stratégique États-Unis-Israël

26/02/2010
Les États-Unis et Israël ont repris hier leur dialogue stratégique lors d'une rencontre à Jérusalem entre le secrétaire d'État adjoint américain James Steinberg et le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Dany Ayalon, a indiqué un porte-parole israélien. « Le dialogue a offert l'occasion de discussions en profondeur sur un certain nombre de questions régionales et internationales, ce qui a permis de renforcer encore la coopération stratégique entre les deux pays », a indiqué le ministère israélien des Affaires étrangères dans un communiqué publié à l'issue de la rencontre. Ce dialogue stratégique se poursuivra lors d'une autre session à Washington d'ici à la fin de l'année. Selon un porte-parole des Affaires étrangères, les discussions ont surtout porté sur le danger représenté par le programme nucléaire iranien.

Nouveaux heurts entre jeunes Palestiniens et soldats israéliens à Hébron

26/02/2010
Face-à-face tendu entre manifestants palestiniens et soldats 
israéliens, hier, à Hébron. Ammar AwadA/Reuters
Face-à-face tendu entre manifestants palestiniens et soldats israéliens, hier, à Hébron. Ammar AwadA/Reuters
De nouveaux heurts ont opposé hier des jeunes Palestiniens et des soldats israéliens à Hébron en Cisjordanie, après le projet controversé d'Israël d'inscrire à son patrimoine un lieu saint de cette ville à la fois vénéré par les juifs et les musulmans. Une centaine de manifestants ont lancé des pierres vers les soldats qui ont répliqué à coups de gaz lacrymogène et de tirs de balles en caoutchouc près du lieu saint, le caveau des Patriarches, selon un correspondant de l'AFP sur place. Quatre protestataires ont été arrêtés.
Une porte-parole de l'armée a indiqué que « des manifestations illégales se sont déroulées dans plusieurs quartiers de Hébron. Les manifestants ont brûlé des pneus et lancé des bouteilles incendiaires et des pierres vers les forces de l'ordre israéliennes qui se sont efforcées de les disperser ».
La tension à Hébron, dans le sud du territoire palestinien occupé, est d'autant plus vive que jeudi marque le 16e anniversaire du massacre de 29 Palestiniens dans une salle de prière du caveau des Patriarches - mosquée d'Ibrahim pour l'islam - par un colon israélien le 25 février 1994.
Des affrontements sporadiques, qui n'ont pas fait de blessé, ont lieu à Hébron depuis l'annonce dimanche par le Premier ministre Benjamin Netanyahu de son intention d'ajouter le caveau des Patriarches et le Tombeau de Rachel, situé à Bethléem, à la liste des sites historiques d'Israël.
D'autre part, les États-Unis ont réagi hier à la volonté de l'État hébreu d'inscrire à son patrimoine deux lieux sacrés de Cisjordanie occupée en mettant en garde contre des « actions provocatrices » qui risquent de mettre en péril le processus de paix israélo-palestinien. « Nous avons demandé aux deux parties d'éviter des actions provocatrices et unilatérales qui sapent les efforts pour reprendre les négociations pour mettre un terme au conflit », a dit le porte-parole du département d'État Philip Crowley. « Nous avons soulevé la question directement auprès des autorités israéliennes », a-t-il ajouté dans un courriel adressé à l'AFP.
Sur un autre plan, la Cour européenne de justice a estimé hier dans un arrêt politiquement très sensible que des marchandises originaires des colonies israéliennes en Cisjordanie ne peuvent bénéficier du régime douanier préférentiel accordé par l'Union européenne à Israël. « Les produits originaires de Cisjordanie ne relèvent pas du champ d'application territorial de l'accord » entre l'UE et Israël « et ne sauraient donc bénéficier du régime préférentiel instauré », a tranché la Cour de Luxembourg.
Du fait de sa dimension politique, l'arrêt porte indirectement sur la question très sensible de la colonisation israélienne, au cœur de l'impasse actuelle des négociations de paix israélo-palestiniennes, et du statut des territoires palestiniens occupés.
L'arrêt était attendu tant du côté israélien que du côté palestinien. Lors d'une visite mardi à Bruxelles, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a demandé aux Européens de « ne pas investir dans les colonies et de boycotter les produits » en provenance des implantations israéliennes en territoires occupés. 

L’entente syro-iranienne : un double défi aux USA

26/02/2010
Les présidents Assad et Ahmadinejad ont signé un accord bilatéral 
supprimant les visas entre leurs pays. Khaled al-Hariri/Reuters
Les présidents Assad et Ahmadinejad ont signé un accord bilatéral supprimant les visas entre leurs pays. Khaled al-Hariri/Reuters
Diplomatie Pour Ahmadinejad, l'État d'Israël est « en voie de disparition ».

Le président syrien Bachar el-Assad a ironisé hier sur les efforts des États-Unis pour l'éloigner de son allié iranien, estimant au contraire que les relations bilatérales devaient être renforcées, lors d'une visite à Damas de son homologue Mahmoud Ahmadinejad.
Le président iranien, dont le pays est menacé de nouvelles sanctions en raison de son programme nucléaire controversé, est arrivé à Damas au lendemain d'un appel de la secrétaire d'État Hillary Clinton à la Syrie pour qu'elle prenne ses distances avec l'Iran.
Interrogé sur l'appel de Mme Clinton lors d'une conférence de presse commune avec son allié iranien, M. Assad a répondu par une boutade : « Nous nous sommes rencontrés aujourd'hui pour signer un "accord de séparation" entre la Syrie et l'Iran, mais en raison d'une mauvaise traduction nous avons signé un accord sur la suppression des visas.»
 « Je suis étonné qu'ils demandent aux pays de s'éloigner les uns des autres (....) alors qu'ils évoquent la stabilité et la paix au Proche-Orient et tous les autres beaux principes, a lancé M. Assad. Nous avons besoin de renforcer davantage les relations si l'objectif est vraiment la stabilité. »
Mme Clinton, dont le pays a entrepris un rapprochement avec Damas, a demandé à la Syrie de « commencer à s'éloigner de l'Iran », la priant aussi de cesser d'armer le Hezbollah, de coopérer davantage dans le dossier irakien et de reprendre les pourparlers de paix avec Israël.
 « Nous souhaitons que les autres ne nous donnent pas de leçons sur les relations dans notre région », a rétorqué le président syrien, soulignant que son pays « se prépare de façon permanente à une agression israélienne, de petite ou de grande envergure ».
 « Les relations entre la Syrie et l'Iran sont fraternelles, profondes, solides et pérennes », a confirmé le président iranien. « Aucun élément ne peut (leur) porter atteinte », a ajouté M. Ahmadinejad, dont la dernière visite en Syrie remonte à mai 2009.
Il a également affirmé, comme il l'a fait à de nombreuses reprises, que l'État d'Israël était « en voie de disparition ». « Si l'entité sioniste veut répéter les erreurs du passé, sa mort sera inévitable. » M. Ahmadinejad a assuré qu' « un Moyen-Orient sans Israël sera la promesse divine ».
M. Assad a aussi évoqué avec son homologue « les moyens de soutenir » la « résistance dans la région » qui est une « obligation morale, patriotique et légale », en allusion notamment au Hezbollah et au mouvement islamiste palestinien Hamas.
Le président iranien, qui sera de retour aujourd'hui à Téhéran, a rencontré dans la soirée des représentants de dix mouvements palestiniens, dont le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal.
Le président syrien a aussi de nouveau défendu le droit de l'Iran à un programme nucléaire civil. « Interdire à un État indépendant le droit à l'enrichissement (d'uranium) relève d'un nouveau processus colonialiste dans la région », a affirmé M. Assad.
La Syrie doit changer d'attitude face à son allié iranien sous peine de se marginaliser, a réitéré hier soir le porte-parole de la diplomatie américaine Philip Crowley. « Dans son évaluation des intérêts à long terme de la Syrie, le président (Bachar el-) Assad n'a qu'à regarder autour de lui dans la région pour reconnaître que la Syrie est de plus en plus marginale », a commenté M. Crowley. « Nous voulons voir la Syrie jouer un rôle plus constructif dans la région », a-t-il assuré, alors que Washington va de nouveau envoyer un ambassadeur à Damas, cinq ans après le départ du dernier en poste. « Cela serait une étape (pour la Syrie) de dire clairement que l'Iran doit agir différemment », a-t-il poursuivi, ajoutant que « malheureusement, cela n'a pas été le cas » hier. 

Les habitants de Gaza attendent l’ouverture du point de passage de Rafah

[ 25/02/2010 - 23:22 ]
Gaza – CPI

Le point de passage de Rafah représente l’ouverture de la bande de Gaza vers le monde extérieur et la veine de ses habitants. Il est vrai que la nourriture, les vêtements, les médicaments, les produits de constructions, entre beaucoup d’autres, passent par ce point, mais l’affaire la plus urgente reste celle de ces malades qui s’entassent devant son portail, espérant aller se soigner à l’étranger. Il y a également ces centaines d’étudiants, de Palestiniens porteurs de passeports étrangers qui veulent aller rejoindre leurs lieux de travail.
Un rapport du bureau officiel d’information, dont un exemplaire est arrivé à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), jeudi 18 février 2010, a listé quelques aspects des souffrances des Palestiniens, causées par la fermeture du point de passage de Rafah, souffrances touchant en particulier les malades et les étudiants.
Hadja Zaïnab Attiyya, 65 ans, est porteuse de la nationalité égyptienne. Elle exprime sa frustration de la fermeture du point de passage de Rafah. Cette fermeture constitue un grand problème pour ceux qui viennent visiter la bande de Gaza et ceux qui veulent voyager.
« Déjà, j’ai beaucoup souffert du côté égyptien, dit-elle. Je viens voir mes enfants et mes petits-enfants que je n’avais pas vus depuis cinq ans. Dieu merci, je les ai vus. Et voilà maintenant que je veux partir pour rejoindre l’Egypte et mes garçons ».
Hadja Zaïnab, malgré sa fatigue, se montre heureuse d’avoir pu voir les siens dans la bande de Gaza. Elle espère refaire ce voyage. Elle espère aussi que sa fille qui habite en Egypte puisse rendre visite à ses frères dans la bande de Gaza.
Contre la maladie
Le jeune Mahmoud Qandil, 21 ans, a besoin de soigner ses blessures à l’étranger. Il a aussi perdu un œil durant la guerre agressive israélienne menée contre Gaza. Les médecins lui ont conseillé d’aller rapidement à l’étranger pour soigner sa maladie. Ici dans la bande de Gaza, il ne trouve pas le soin adéquat, faute de moyens.
Qindil espère voir sa tragédie prendre fin, surtout qu’il est encore jeune. Il souffre beaucoup de ses blessures qui le rendent invalide.
Un problème sans fin
De son côté, Dr. Ghazi Hamed, président du Bureau des points de passage et des frontières, dit que l’affaire des points de passage constitue un grand problème. Ils sont souvent fermés, dont surtout le point de passage de Rafah. Cela aggrave les souffrances des Palestiniens, notamment des malades, des étudiants, des porteurs de cartes de résidence et de passeports étrangers.
Il parlait lors d’une conférence de presse donnée au ministère de l’information. Il confirme les contacts effectués avec l’ONU, la Croix-Rouge et l’autorité de Ramallah pour mettre en place un accord acceptable pour l’ouverture du point de passage de Rafah.
Hamed affirme que les efforts continuent pour que le point de passage soit ouvert de manière normale, loin de tout intérêt politique. Les contacts continuent pour que le point de passage soit ouvert 24/24h.
En effet, ajoute Hamed, le nombre de morts a augmenté par ces fermetures fréquentes. Beaucoup ont perdu leur travail. De nombreux étudiants ont raté leurs études. Du point de passage de Hanoun, entre 70 et 100 malades sortent.
Finalement, il espère voir le point de passage ouvert plus souvent pour voir les souffrances des gens s’alléger.