mardi 31 août 2010

L'armée israélienne a-elle bombardé des Juifs ?

Lundi 30 Août 2010
Veteran Today, Bob Nichols, 29 août 2010

      Israël, un colosse [sic, ndt] doté d'armes nucléaires au Moyen-Orient, déclenche bien des guerres contre le Liban et Gaza, ses deux petits voisins quasi sans défense. Et pourtant, la guerre de 2006 contre le Liban a tourné au pire.

      Israël avait acheté d'urgence plus de 100 bombes GBU-28 de 2,722 tonnes à l'uranium à usage militaire à la Zunie, son patron [sic ! molosse serait plus objectif, ndt].

      La GBU-28 est une arme bricolée à partir d'un canon d'artillerie de surplus. Faisant à peu près 20 pieds de long, elle est bourrée d'une charge d'uranium et d'explosif brisant. Elle est parfaite pour délivrer une forme particulière de gaz toxique - un crime de guerre en vertu de plusieurs traités internationaux et de la loi zunienne. Mais qui s'en soucie ? Les victimes de la bombe ? Sûrement que ce n'est pas du tout un problème dans l'état actuel des choses.

      Ces GBU-28 ont fait l'objet d'un achat de très haute priorité. Le Congrès a été dûment notifié, et le très performant bureau des ventes d'armes du gouvernement est entré en action. (1)

      Avant que la brève guerre se soit terminée, le contribuable israélien / zunien a payé un supplément pour que ces bombes cruciales aux gaz toxiques soient transportées par les airs en Airbus A310 et livrées en Israël avant la fin de la brève guerre choisie. Ils sont alors parvenus à avoir leurs bombes aux gaz toxiques.

      Qu'y a-t-il de si spécial avec la GBU-28 lestée d'environ 1,818 tonnes d'uranium, à part que sa fabrication, son expédition, entreposage et utilisation, constituent un crime de guerre punissable de mort ou d'emprisonnement ?

      L'armée zunienne a découvert depuis longtemps la combinaison explosive optimale garantissant la création d'aérosols radioactifs toxiques hautement efficaces à partir de la charge d'uranium de la GBU-28.

      Les particules de taille inférieure au nanomètre traversent directement les vêtements et la peau, même l'équipement de protection complet n'offre aucune garantie au porteur. Cela fait que tout soldat et civil dans la zone est bon à mettre sous la rubrique « à jeter. » Toute personne dans la zone ciblée en crèvera. C'est juste une question de temps.

      La combinaison de la petitesse, de la charge électrique, des émissions radioactives et du mouvement brownien, concourent à garder invisibles, inodores et insipides les particules de métal rassemblées pendant longtemps dans la basse atmosphère.

Qu'a bombardé l'armée israélienne ?
      Le bref épisode d'intenses bombardements s'est produit dans les derniers jours de la guerre entre le Liban et Israël. Les bombardements étaient concentrés au nord de la frontière libano-israélienne. Les deux côtés de la frontière sont des régions rurales de fermes, les deux côtés ont été soumis à des gaz toxiques sous forme de quelque 184,818 tonnes d'aérosols radioactifs en deux jours.

      Israël et le Liban, ainsi que d'autres pays faisant partie d'un partenariat commercial, les fruits et légumes contaminés ont finalement été vendus et probablement consommés dans l'Union européenne.

Qui a été affecté ?
      Peu avant le bombardement, les Juifs israéliens ont été évacués de la zone. Après le bombardement, des Juifs anti-sionistes ont été amenés par les forces de défense israéliennes pour travailler dans les fermes radioactives. Comme quelqu'un l'a commenté : « Vous savez, ces types orthodoxes, avec de longues mèches, que personne n'aime. »

      Les ions d'uranium attaquent le cerveau, les os et la capacité de reproduction de la population humaine au niveau cellulaire.

      L'armée israélienne a bombardé le Sud Liban à la frontière entre Israël et le Liban. Puis les plus célèbres Juifs anti-sionistes ont été envoyés dans la partie nord d'Israël nouvellement contaminée par la radioactivité.

      Tous les coups étant permis, voici une condamnation caractérisée absolue des Sionistes, publiée par les Juifs hassidiques le 22 août 2010 :
      Selon le Rabbi Satmar, le sionisme est une violation totale de la Torah. Il a écrit dans la brochure, « Si nous prenions toutes les violations de la génération et les nombreuses transgressions commises dans le monde entier et les placions d'un côté de la balance et l'État sioniste de l'autre côté, nous déterminerions d'une manière écrasante qu'il est la racine de toute impureté, préjudice et perversion dans le monde entier. » (2)

      Les forces de défense israéliennes savaient-elles que le gaz toxique se répandrait ? L'impossibilité de prévoir ou de contrôler les gaz toxiques est un fait plutôt banal, bien connu depuis leur utilisation pendant la Première Guerre mondiale. À la suite de cela et d'autres mesures complètement salopées, le nombre des spermatozoïdes a chuté de 40% en moins de 10 ans chez les hommes de 18 ans. Ce n'est pas parce qu'on ne peut pas voir les radiations qu'elles ne sont pas dangereuses. La nation entière doit désormais payer un prix terrible. (3)

En route vers l'extinction.
      Il y a un autre pays sur la voie de l'extinction, l'Italie. Son indice synthétique de fécondité a oscillé entre 1,2 et 1,3 ces dix dernières années. C'est loin de la moyenne d'un peu plus de deux enfants par femme, nécessaire pour maintenir stable la population. Le nombre d'enfants que chaque femme doit avoir pendant sa période de fertilité doit être supérieur à cela pour produire la croissance.

Notes
1) US Giving Aid and Bombs, Asia Times, 4 août 2006,
2) Israel - Satmar present rules against Zionism," Vos iz Neias, 22 août 2010,The voice of the Orthodox Jewish Community.
3) "Study - Quality of Israeli Sperm Down 40%, Ofri Ilani, publié le 30 août 2010 par Haaretz.
[Ndt : Extrait de cet article : L'étude a confirmé qu'en 10 ans la concentration moyenne du sperme chez les donneurs est passée de 106 millions de spermatozoïdes au centimètre cube à 67 millions. Le taux de mobilité des spermatozoïdes a aussi diminué de 79 à 67 pour cent, bien que le profil des donneurs n'ait pas changé dans cette période, ils sont toujours jeunes, en bonne santé et ne fument pas

Original : www.veteranstoday.com/2010/08/29/did-the-israeli-defense-force-bomb-jews
Traduction copyleft de Pétrus Lombard
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Netanyahu affirme ne pas avoir promis un gel de la colonisation à Obama

0/08/2010  
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n'a pas promis aux Etats-Unis la poursuite du gel partiel de la colonisation en Cisjordanie à l'approche de la reprise jeudi des négociations directes avec les Palestiniens, c’est ce qu’a indiqué, ce lundi, un responsable israélien requérant l’anonymat.
"Nous n'avons présenté aucune proposition aux Américains sur la prolongation du gel. Le gouvernement n'a pris aucune nouvelle décision sur cette question", a indiqué ce responsable en citant les propos tenus dimanche par Netanyahu lors d'une réunion des ministres de son parti le Likoud.
Netanyahu faisait allusion à l'expiration le 26 septembre du moratoire de dix mois sur la construction dans les colonies de Cisjordanie décrété en novembre dernier par son gouvernement.
Pour le premier ministre israélien « l'avenir des implantations sera discuté lors des discussions sur un accord final avec d'autres questions », selon ce responsable.
Or, la radio militaire a indiqué lundi que "plusieurs milliers" de logements ayant obtenu toutes les autorisations nécessaires pourraient commencer à être construits dès le 27 septembre dans 57 colonies, y compris dans des implantations isolées. Seule une prolongation officielle du gel de la part du gouvernement pourrait empêcher ces mises en chantier. 
Pour sa part, le secrétaire général de la Paix Maintenant, un mouvement opposé à la colonisation, Yariv Oppenheimer, a affirmé que le "gouvernement israélien n'avait aucune intention réelle de parvenir à une solution de deux Etats pour deux peuples".
"Si le gouvernement n'émet pas un nouvel ordre de gel, les colons pourront construire dans toutes les colonies y compris dans celles qui ne resteront pas sous contrôle israélien en cas d'accord", a ajouté Oppenheimer.

FINUL : "Israël" viole constamment la 1701!

30/08/2010   
Le commandant en chef de la FINUL, le général Alberto Asarta Cuevas, a visité lundi le commandant des FSI au Sud, le brigadier Mouzer Ayoubi, au Sérail de Saida.
A l'issue de la rencontre, Asarta a indiqué que les avions d'espionnage israéliens violent constamment la résolution 1701 du conseil de sécurité.
Parallèlement, il a souligné que les investigations relatives à l'incident d'Aadaissy sont aujourd'hui entre les mains des deux armées libanaise et israélienne.
Quant à la relation entre FINUL et habitants sudistes, le général l'a qualifiée de positive à 90%. "Nous devons travailler dans le but de la renforcer totalement", a-t-il conclu.

Israël s’accapare la Méditerranée : découverte d’un nouveau champ pétrolier

30/08/2010  
Il semble que les richesses pétrolières de la mer Méditerranée n’appartiennent qu’à« Israël ». Ce dernier ne rate aucune occasion de profiter de chaque goutte de pétrole présente dans les eaux internationales. 
Dans ce contexte, l’entité sioniste a annoncé, dimanche, que le champ « Levitan » situé au large de la côte libanaise et palestinienne, contient en plus du gaz, des milliards de barils de pétrole.   
Les entreprises américaines et israéliennes chargées du forage dans le champ « Levitan », ont estimé à 3 milliards de barils de pétrole les réserves dans ce champ.  
Selon ces entreprises, dont à leur tête, la société américaine « Nobel Energy », la possibilité d’extraire le pétrole de ce champ atteint les 17 %, ajoutant que l’exploration effective aura lieu cet octobre. 
Toujours selon cette source, il y a une forte probabilité d’avoir accès à 1.2 milliards de barils de pétrole, à une profondeur dépassant les 7200 m, c'est-à-dire sous les réserves de gaz déjà retrouvés. 
Cependant le cout du forage au large des côtes libanaises et palestiniennes a été estimé à environ 150 millions dollars.
Entre-temps, le quotidien israélien Haaretz a révélé que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a proposé à son homologue grec, George Papandréou, de lui vendre du Gaz, après l’installation d’un pipeline reliant le champ de  « Levitan » à la Grèce.  
Le Haaretz a expliqué le retard des travaux dans ce champ par le fait que les entreprises chargés du forage exige de trouver un marché pour le Gaz avant son extraction.
Selon le Haaretz, « Israël » se trouve désormais devant deux choix :  
1-Exporter le gaz de Levitan en Europe, à travers des pipelines reliant l’entité sioniste à la Turquie ou bien à la Grèce.
2-L’entité sioniste devra avoir recours à la liquéfaction du gaz, ce qui nécessite la construction d’une installation spéciale à Chypre, sinon se servir des installations égyptiennes, avant de exporter le gaz à l’étranger. 

Un tour du monde des stations d’écoute

lundi 30 août 2010, par Nicky Hager et Philippe Rivière
Dans « Le Monde diplomatique » de septembre, le journaliste néo-zélandais Nicky Hager dévoile l’existence, à Ourim, dans le sud d’Israël, d’une des plus grandes stations d’écoute de la planète. Interceptant les communications téléphoniques et les échanges de données qui transitent par satellite au-dessus de la région, ainsi que sur certains câbles sous-marins en Méditerranée, cette station est pilotée par l’Unité 8200, une structure de renseignement peu connue, bien que dotée de moyens très importants.

La base d’Ourim 

Voici une photographie de la base d’Ourim, telle qu’elle apparaît sur les images satellites [1]. L’œil averti y distingue les éléments caractéristiques d’une station d’écoute, que l’on retrouvera plus bas sur les images des autres sites connus.

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La station d’Ourim
Image Google Earth.
Un affichage en fausse perspective met en relief les antennes et leurs ombres.
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Fausse perspective sur Ourim
Image Google Earth.
La base est localisée au nord-est de l’implantation d’Ourim (aussi écrit Urim, en hébreu אוּרִים, « lumières »), aux coordonnées lat. 31°18’34"N, long. 34°32’35"E (lien Google Maps).

Echelon

Le système Echelon est un réseau mondial de surveillance des communications internationales, intégrant Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande. Voici quelques images typiques des stations de ce réseau.
Morwenstow
Sur la côte de Cornouailles, une base gérée par les services britanniques.
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Station de Morwenstow
Image Google Street View.

Frenchelon

La France dispose elle aussi d’un réseau de surveillance, avec notamment la station de Domme (en Dordogne), dont les images satellites sont floutées, mais dont une photographie d’avion est disponible sur le site Panoramio.
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Domme (Dordogne)
Photo CARROM/Panoramio.
Sur son blog, le journaliste Jean-Marc Manach tient à jour une liste des stations d’écoute françaises connues : « Frenchelon : la carte des stations espion du renseignement français ».

Pour en savoir plus

Dans Le Monde diplomatique de septembre 2010, l’article de Nicky Hager qui dévoile l’existence de la station d’Ourim : « Ici, travaillent les espions israéliens ».
Dans son livre Secret Power, Nicky Hager dévoilait en 1996 l’existence et le fonctionnement du réseau Echelon. Cet ouvrage est désormais téléchargeable gratuitement sur le site de l’auteur (en anglais).
Le Monde diplomatique a consacré plusieurs articles à Echelon ; on lira notamment :
— Philippe Rivière, « Le système Echelon », « Révolution dans la communication », Manière de voir n° 46, juillet-août 1999.
— « Pourquoi l’Amérique espionne ses alliés », traduction d’une tribune de l’ancien directeur de la CIA James Woolsey, qui revendique les écoutes au nom de la lutte anti-corruption.

Notes

[1] Capture d’écran réalisée le 27 août 2010 sur Google Earth. Les autres services de cartographie accessibles au grand public — comme Bing Maps de Microsoft, ou Yahoo Maps — ne disposent pas des images de la région fournies avec une bonne résolution par GISrael.
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Israël-Liban : le mandat de la FINUL prorogé d'un an

30 août 2010 –  
Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé lundi le mandat de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) jusqu'au 31 août 2011. Dans leur résolution, les membres du Conseil ont appelé « toutes les parties concernées à respecter l'arrêt des hostilités, à éviter toute violation de la Ligne Bleue ». Ils ont également salué « le rôle positif de la FINUL » et « le déploiement de brigades additionnelles des Forces armées libanaises ».
Les membres du Conseil de sécurité ont « déploré les récents incidents impliquant des casques bleus de la FINUL » et ont « souligné l'importance de ne pas affaiblir la capacité de la FINUL à remplir son mandat », notamment l'application de la résolution 1701 (2006) qui prévoit le respect du tracé de la Ligne Bleue qui sépare les deux pays.
Les Etats membres exhortent « toutes les parties à coopérer pleinement avec le Conseil de sécurité et les Secrétaire général afin de parvenir à des progrès tangibles vers un cessez-le-feu permanent et une solution à long terme ».
Dans sa résolution, le Conseil a par ailleurs demandé à Israël de « faciliter sans délais le retrait de son armée au nord de Ghajar », village libanais encore occupé par des forces israéliennes. Il a également rappelé l'importance de lutter contra la contrebande d'arme, soulignant que sa résolution 1701 de 2006 prévoyait clairement l'arrêt de « la vente d'armes et d'autres matériels ».
Les Etats membres ont aussi exprimé « leur profonde inquiétude » propos de l'échange de tirs survenu à proximité de la Ligne Bleue, le 3 d'août dernier, entre les armées israélienne et libanaise, près de la localité d'Aadaissé. L'incident avait fait quatre morts. Le Conseil attend « la finalisation rapide de l'enquête de la FINUL pour éviter de tels incidents dans le futur ».
Par ailleurs, le Coordonnateur spécial de l'ONU pour le Liban, Michael Williams, a rencontré lundi le Premier ministre libanais, Saad Hariri, afin d'aborder la situation au Liban et au Moyen-Orient notamment la mise en œuvre de la résolution 1701 et le récent incident d'Aadaissé.

« Toutes les parties doivent travailler afin d'éviter que de nouveaux incidents surviennent comme celui du 3 août, qui peut mener à une détérioration de la situation. Mais je crois que pour le moment nous sommes retourné à une situation relativement normale », a dit Michael Williams dans une déclaration à l'issue de sa rencontre avec le Premier ministre libanais.
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Des activistes juristes lancent une campagne de boycottage des produits israéliens

30 Août 2010
Edimbourg /  Des activistes juristes de la campagne de solidarité écossaise-palestinienne et de l'association des amis d'al-Aqsa ont lancé dans la principale ville écossaise Glasgow une campagne de boycottage des produits israéliens en signe de protestation contre la colonisation et les pratiques israéliennes exercées contre les Palestiniens.
Citant le journal écossais /Sunday Tribune/, la chaîne al-Jazeera a souligné que 30 magasins ont participé à cette campagne en refusant de stoker des produits israéliens et mis des pancartes sur lesquelles est écrit "nous ne vendons pas des produits israéliens".
Les organisateurs de cette campagne ont souligné qu'ils élargiront leurs activités pour qu'elles comprennent toute l'Ecosse.
L.A.
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Netanyahu arrogant sans limite, Abbas défaitiste trouble

lundi 30 août 2010 - 09h:17
Kharroubi Habib - Le Quotidien d’Oran
Benyamin Netanyahu a obtenu que la reprise des pourparlers directs israélo-palestiniens qui vont débuter le 02 septembre se fasse sans conditions ni préalables de la part de ces derniers. Fort de son « succès », il donne libre cours à son arrogance en posant par contre les siens.
Qui sont que les Palestiniens doivent reconnaître le caractère juif de l’Etat d’Israël, ne plus faire référence aux frontières d’avant 1967, admettre que Jérusalem est la capitale indivisible de cet Etat juif et renoncer à la formation d’une force militaire pour l’Etat Palestinien qui viendrait à être créé. Autant dire donc que, dans son esprit, les négociations prévues devront se limiter à l’acceptation par les Palestiniens des quelques miettes de « souveraineté » sur la portion réduite à une peau de chagrin du territoire pour lequel Israël consentira à la création d’un Etat palestinien.
Netanyahu ne fait que reprendre à son compte la tactique dont ses prédécesseurs à la tête du gouvernement israélien ont usé pour rendre impossible l’acceptation par les Palestiniens de la création de leur Etat à ces conditions. Netanyahu va toutefois encore plus loin que ses prédécesseurs en exigeant presque que les négociations annoncées aient lieu sous la forme d’entretiens en tête-à-tête entre lui et le président Mahmoud Abbas. Une telle suggestion fait sous-entendre que, pour les Israéliens, Mahmoud Abbas serait l’interlocuteur palestinien le plus enclin aux ultimes concessions qui sont demandées par eux. Elle est aussi une insidieuse façon d’aggraver les désunions inter palestiniennes.
Il est clair en effet que, déjà en butte à de virulentes attaques dans l’opinion palestinienne pour avoir accepté la reprise des pourparler directs sans que l’ennemi sioniste ait fait le moindre geste plaidant en faveur de cette perspective, Mahmoud Abbas n’est pas qualifié aux yeux de ses détracteurs pour obtenir d’Israël un accord de paix équitable. En suggérant » donc que Mahmoud Abbas soit son interlocuteur exclusif dans les négociations pour un accord, Netanyahu conforte ces derniers dans leur soupçon que le président de l’Autorité palestinienne est dans une disposition d’esprit défaitiste dont l’ennemi sioniste veut profiter pour réaliser son « plan de paix » avec les Palestiniens.
C’est en tout cas en leader palestinien faible, sans grande autorité et franchement limité dans sa marge de manœuvre que Mahmoud Abbas s’est incliné aux pressions américaines et internationales. Netanyahu n’a l’intention de conclure un accord ni avec ce président de l’Autorité palestinienne ni avec aucun autre interlocuteur. Sauf qu’en acceptant d’ouvrir des pourparlers directs malgré les inacceptables préalables formulés par le cabinet israélien et en sachant que celui-ci ne veut nullement arriver à un accord acceptable pour les Palestiniens, Mahmoud Abbas offrira à la partie israélienne les justificatifs de son rejet sur lui de la responsabilité de l’échec programmé des négociations qui vont s’ouvrir.
Avec Mahmoud Abbas à la tête de leur Autorité nationale, jamais les Palestiniens ne se sont engagés dans des négociations « de paix » avec l’ennemi sioniste dans une position aussi faible que celle à laquelle ils sont réduits à la veille de celles qui vont s’ouvrir à Washington le 02 septembre.
29 août 2010 - Le Quotidien d’Oran - Analyse
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Véolia essaie de blanchir le projet illégal de tramway à Jérusalem

lundi 30 août 2010 - 07h:18
Adri Nieuwhof - E.I
La semaine dernière le journal israélien, Haaretz rapportait que le consortium qui détient le contrat du projet de tramway controversé de Jérusalem Est a fait un sondage parmi les habitants (juifs NdT) de la ville pour leur demander si cela les ennuierait que des Palestiniens montent dans le tramway.
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Le tramway est construit illégalement dans la partie occupée de Jérusalem - Photo : Anne Paq/Active Still
Le mauvais écho qu’a eu le sondage -qualifié de raciste même par les membres du gouvernement israélien- est un retour des choses ironique. Le géant français du transport Véolia, qui joue un rôle central dans le projet qui renforce l’emprise d’Israël sur Jérusalem Est occupée avait utilisé ce procédé douteux des sondages sur les Palestiniens pour donner une meilleure image à son implication dans ce projet.
Le 20 août Haaretz a révélé que Citypass, la holding dont les transports Véolia et une autre firme française Alstom font partie, a réalisé un sondage parmi les habitants de Jérusalem. Citypass a demandé aux habitants (juifs NdT) si cela les dérangeait que le tramway s’arrête dans des quartiers palestiniens de Jérusalem Est qui est occupée et s’ils voyaient un inconvénient à ce que les passagers, aussi bien juifs que palestiniens, y montent librement "sans subir de contrôle de sécurité".
Les responsables de la municipalité et le ministère des Transports israéliens ont qualifié les questions posées de "racistes". Le Directeur Général de la municipalité de Jérusalem, Yair Maayan, a fait un courrier à Citypass dont voici un extrait : "Nous sommes sidérés de voir qu’un consortium commercial privé ose se mêler de ces questions qui ne sont aucunement de son ressort, et ose poser de telles questions racistes et provoquer des luttes et des conflits dans la ville".
Le tramway de Jérusalem fait partie du "Plan Directeur des Transports à Jérusalem" élaboré par le gouvernement israélien et la municipalité de Jérusalem. Des militants ont fait pression sur Véolia et Alstom à cause de leur participation à ce projet qui a pour but de desservir les colonies israéliennes. La première ligne de tramway relie, en violation des règles internationales, Jérusalem Ouest (peuplée de Juifs NdT) à des colonies illégales établies autour de Jérusalem Est qui est palestinienne et se trouve en Cisjordanie occupée.
Les colonies israéliennes des territoires occupés de la Cisjordanie et l’annexion de Jérusalem Est sont illégales au regard du droit international. Leur illégalité a été confirmée par de nombreuses résolutions de l’ONU ainsi que par l’avis que la Cour Internationale de Justice a rendu au sujet du mur qu’Israël a construit en Cisjordanie occupée. En conséquence les militants soutiennent que Véolia est directement impliqué dans le maintien des colonies illégales de Cisjordanie et l’annexion de Jérusalem Est, la partie palestinienne de la ville. En mai 2006, les transports Véolia ont répondu aux critiques en disant "qu’ils allaient rechercher un avis légal indépendant afin de mieux comprendre la situation".
La firme s’est offert les services de Ove Bring, professeur émérite de l’université de droit international de Stockholm et du collège national de la défense suédois. Bring a dit à Véolia qu’étant donné que l’occupation d’Israël était illégale, on pouvait présumer que le projet de tramway était illégal aussi. Il a ajouté que la présomption d’illégalité pouvait être levée s’il s’avérait que la population palestinienne profitait du tramway.
Or l’Organisation Palestinienne de Libération (PLO) s’est opposée à la participation de Véolia au projet depuis le début. Dans un communiqué de presse du 11 juillet 2001, la PLO a déclaré que le projet "fait du tort aux Palestiniens et viole ses droits à l’auto-détermination". En 2005 la PLO a demandé à Véolia de ne pas participer au projet, et en 2007 la PLO a traduit Véolia en justice en France. Les objections ont été présentées à une conférence de presse en novembre 2009 tenue par le comité national (BNC) de BDS (Boycott, désinvestissement and sanctions) qui représente plus de 170 organisations civiles palestiniennes qui a déclaré son opposition au projet.
Véolia n’a tenu aucun compte des objections des organisations palestiniennes. La firme a déclaré sur son site Web que la controverse autour de sa participation au projet était " largement alimentée par quelques ONG (organisations non gouvernementales) pro-palestiniennes et la presse anglo-saxonne et scandinave" ("le trajet du tramways de Jérusalem").
Pour essayer d’échapper aux accusations des principales organisations palestiniennes, Véolia a commandé toute une série de sondages en 2007 et 2009 pour aller dans le sens que le professeur Bring leur avait suggéré. Véolia s’est vanté de ce que les sondages montraient que la population des quartiers palestiniens occupés de Jérusalem soutenait fortement le projet. Cependant on peut douter de la sincérité de ces sondages car l’entreprise n’a fourni aucun élément sur leur méthodologie, les questions posées ou les caractéristiques des personnes interrogées, et a refusé de clarifier ces questions.
Interrogé par Electronic Intifada, Bring a répondu : "Si Véolia ne veut pas s’expliquer sur l’information qu’ils détiennent, cela ne les met pas en position crédible pour affirmer que le tramway profite à la population palestinienne".
La mère, âgée de 83 ans, d’un habitant de Jérusalem Est, Ramzi Zaniniri, a été interrogée au téléphone. Elle a accepté de participer au sondage. Mais selon Zaniniri : "Les gens [des quartiers palestiniens] de Shuafat et Beit Hanina, comme ma mère n’ont aucune idée du trajet du tramway, ni s’il va être construit sur de la terre confisquée aux Palestiniens au non".
2000 mètres carrés de terre appartenant à Mahmoud al-Mashni qui habite à Shuafat ont été confisqués pour le projet du tramway et plus de terre encore sera confisquée pour construire le parking de la gare. "Ce n’est pas bon pour nous, cela profite seulement aux colonies juives" a expliqué al-Mashni à Electronic Intifada au cours d’un interview téléphonique. "Nous n’avons pas les moyens de payer le prix du billet. Un billet coûtera 15 shekels (4 dollars). Nos revenus sont très modestes. Le bus pour aller à Jérusalem Est ne nous coûte que quatre shekels (un dollar)".
Le 31 janvier 2008, le Jerusalem Post a rapporté que les habitants de Shafat considèrent le tramway plus comme un fardeau que comme un avantage. Abed Dari, un enseignant de Shuafat a dit au journal : "Ils disent qu’ils ouvrent une ligne de tramway pour faciliter la vie des habitants mais nous constatons que cela nous complique la vie. Ici tout le monde a besoin de la grand-route pour aller à Jérusalem mais beaucoup de voies sont bloquées par le tramway."
Selon al-Mashi, comme le tramway utilise la moitié de la largeur de la route qui traverse Shuafat, il n’est plus possible de traverser la rue. Le trafic est maintenant réduit à deux voies dans chaque direction causant des embouteillages quand les bus ou les voitures s’arrêtent au bord de la route. Aux heures de prière, les voitures stationnent en file près de la mosquée et il ne reste plus qu’une seule voie."
Véolia a toujours besoin de faire la difficile preuve que le projet de tramway profitera à la population palestinienne et est réalisé avec leur consentement. Car comme le militant palestinien Rifat Kassis a dit à Electronic Intifada : "On ne peut blanchir ce projet illégal grâce à un ’sondage d’opinion’ ou un autre qui peut être réalisé d’une manière sélective et trompeuse dans le but de faire croire que quelques Palestiniens des territoires occupés sont ’contents’ de ce projet clairement colonial qui cimentera l’occupation israélienne et son contrôle sur la ville occupée."
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* Adri Nieuwhof est avocate, conseiller et défenseur des droits de l’homme, travaillant en Suisse.
26 août 2010 - The Electronique Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Tradution de l’anglais : Dominique Muselet
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Proche-Orient : une implication multilatérale

publié le lundi 30 août 2010
Gilles Milecan

 
Rentrée ou pas, le conflit au Proche-Orient retient l’attention. Un nouvel épisode débute cette semaine à Washington. Du moins l’espère-t-on.
Le conflit au Proche-Orient est à l’agenda en permanence depuis des décennies. La rentrée de septembre 2010 ne fait naturellement pas exception. Et pourtant
Pourtant, avant la fin de la semaine, Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahou ont rendez-vous à Washington. Les leaders palestinien et israélien entameront des négociations directes. Il y a deux ans que le dialogue israélo-palestinien est suspendu.
Le pessimisme est de mise. L’entame même de la discussion n’est pas acquise. L’Autorité palestinienne réclame toujours, en guise de préalable, le gel total des colonies. Un moratoire sur les constructions est en cours. Il expire le 26 septembre. Benjamin Netanyahou parlait la semaine dernière de relancer les chantiers dans les grands blocs d’implantation mais aussi d’autoriser la "croissance naturelle" des colonies isolées. Mahmoud Abbas a fait savoir à ses hôtes américains et du Quartet pour le Proche-Orient qu’il quitterait la table en cas de redémarrage.
Une table sur laquelle les dossiers rivalisent de complexité. Les frontières du futur Etat palestinien, le statut de Jérusalem, le sort des réfugiés palestiniens, ou le sort des colonies sont autant de chapitres dont les intitulés évoquent la paralysie. Les positions respectives (lire ci-contre) relèvent davantage de l’antagonisme que de la subtile distinction.
Imaginons même que se dessine un terrain d’entente, les pressions internes auxquelles seront soumis les négociateurs constituent de sérieuses hypothèques sur leur travail. Chaque camp est loin de ne compter en ses rangs que des partisans de la paix. Au créneau dès à présent, le Hamas rejette les négociations elles-mêmes. Le mouvement islamiste, qui contrôle la bande de Gaza, s’appuie sur l’expérience de la conférence d’Annapolis, en 2007 aux Etats-Unis, lors de laquelle une paix "au bout d’un an" avait également été promise aux Palestiniens.
Depuis, l’opération "Plomb durci" menée par Tsahal a durement frappé Gaza et aggravé la situation humanitaire déjà plus que préoccupante de ses habitants. Le blocus imposé par Israël à ce territoire surpeuplé devra être levé. Ce qui semble improbable, tant le discours menaçant du Hamas permet à l’Etat hébreu de justifier son attitude.
Le sort de la population gazaouie retient l’attention partout dans le monde. Si elle pouvait, d’une manière ou d’une autre, voir son destin (re)pris en main par l’Autorité palestinienne au cours des négociations, le cours des événements pourrait aussi être infléchi. La prise de pouvoir du Hamas a été démocratique et une issue démocratique est la seule voie susceptible d’amoindrir la puissance du mouvement islamiste. Mais il s’agit sans doute ici d’une trop large bouffée d’optimisme.
Les pressions émaneront aussi de la région entière, sans doute lassée de l’enlisement de ce vieux conflit. Plusieurs entités ont cependant, elles aussi, un contentieux avec Israël. Le Liban est à nouveau une poudrière. Les semaines passées ont montré combien nerveuse est la relation avec le voisin du sud et combien pointilleux doit être le respect de la "ligne verte" tracée par l’Onu entre les deux pays. La politique intérieure bout également dans un beau chaudron, celui du tout proche acte d’accusation du procès Hariri. Le Hezbollah se pressent visé. Les appels au calme du premier ministre Saad Hariri, qui a endossé le costume de son défunt père, ainsi que les visites d’apaisement des dirigeants syrien et arabe ne semblent que différer une explosion de colère à l’encontre du parti chiite.
Dans la tribune soutenant le Hezbollah, l’Iran pèse également de tout son poids. Le président Mahmoud Ahmadinejad ne fait pas grand cas des injonctions lui intimant de mettre un terme à sa quête nucléaire. Assurant ne lorgner qu’en direction du nucléaire civil, le président iranien prend bien soin de communiquer à propos de chaque essai de missiles.
Poussé à prendre attitude dans le dossier "Proche-Orient" dès son accession à la présidence des Etats-Unis, Barack Obama marque un premier point en rassemblant Palestiniens et Israéliens autour d’une table. Mais les imbrications régionales suggèrent davantage de multilatéralité dans les discussions. Les présences du président égyptien Hosni Moubarak et du roi Abdallah de Jordanie sont symboliques à cet égard. Mais les nœuds ne se dénoueront pas sans que ceux qui tirent sur la corde ne soient impliqués, eux-aussi, directement.
publié par la Libre belgique

Moubarak espère qu’Israéliens et Palestiniens saisiront « l’occasion » de Washington

31/08/2010
Le président égyptien Hosni Moubarak a espéré hier que les Israéliens et les Palestiniens « pourront saisir l'occasion » de la reprise de leurs négociations directes jeudi à Washington pour parvenir à un accord de paix, à l'issue d'un entretien à Paris avec Nicolas Sarkozy. Un optimisme sapé par des déclarations du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui affirme n'avoir pas promis aux États-Unis la poursuite du gel partiel de la colonisation en Cisjordanie.
Les présidents français Nicolas Sarkozy et égyptien Hosni Moubarak ont montré un optimisme mesuré hier avant la reprise jeudi des négociations de paix directes entre Palestiniens et Israéliens à Washington. « Je souhaite que toutes les parties puissent saisir cette occasion alors que nous sommes à un tournant important », a déclaré devant la presse M. Moubarak, qui faisait étape à Paris sur la route des États-Unis où il doit participer à la reprise des discussions de paix. M. Moubarak a souligné que « le début de ces négociations ne représente pas la fin du chemin ». « Ce qui est important, c'est qu'elles se poursuivent en toute bonne foi afin de remettre le processus de paix dans le droit chemin, afin d'en respecter le cadre de référence, de respecter la légalité internationale et les échéances de la paix », a-t-il dit. « Nous espérons (...) que les deux parties prennent également leurs responsabilités et qu'elles soient toutes au niveau des espoirs des deux peuples palestinien et israélien, et de l'ensemble des peuples de la région pour une paix juste que nous attendons depuis si longtemps », a-t-il ajouté.
« Un espoir existe, une nouvelle chance se présente, il faut la saisir », a pour sa part estimé M. Sarkozy à l'issue de leur entretien. « Nous souhaitons de tout cœur, au nom de la France, que ces discussions soient conclusives. » M. Sarkozy a en outre souligné la nécessité de négociations « rapides ». « Depuis le temps qu'on parle de ce conflit, tout le monde connaît les paramètres de la paix. Des mois et des mois de discussions n'amèneront rien de plus », a-t-il ajouté.
Les deux chefs d'État ont également insisté sur le rôle nécessaire de l'Union européenne (UE) aux côtés des États-Unis. « Il y aura besoin de tout le monde pour obtenir des résultats », a affirmé M. Sarkozy, et M. Moubarak a indiqué qu'il « aurait souhaité que le quartette (UE, Russie, États-Unis et ONU) soit présent » à Washington.
Côté israélien, le Premier ministre Benjamin Netanyahu n'a pas promis aux États-Unis la poursuite du gel partiel de la colonisation en Cisjordanie, a indiqué hier un responsable. « Nous avons dit que l'avenir des implantations serait discuté lors des discussions sur un accord final avec d'autres questions », a ajouté M. Netanyahu, selon ce responsable qui a requis l'anonymat. M. Netanyahu faisait allusion à l'expiration le 26 septembre du moratoire de dix mois sur la construction de logements dans les colonies de Cisjordanie, décrété en novembre par son gouvernement. Le Premier ministre avait ainsi cédé aux pressions du président Barack Obama, qui souhaitait relancer les négociations directes, gelées depuis décembre 2008. Par ailleurs, la radio militaire a indiqué hier que « plusieurs milliers » de logements ayant obtenu toutes les autorisations légales nécessaires pourraient commencer à être construits dès le 27 septembre dans 57 colonies, y compris dans des implantations isolées. Seule une prolongation officielle du gel de la part du gouvernement pourrait empêcher ces mises en chantier.
Le président palestinien Mahmoud Abbas avait pour sa part de nouveau fait porter dimanche à Israël l'entière responsabilité de l'échec des négociations de paix, s'il reprenait la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Par ailleurs, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a présenté la deuxième étape de son programme d'action pour jeter les bases d'un État palestinien d'ici à 2011, lancé il y a un an. M. Fayyad a insisté sur l'importance dans ce plan du respect des droits de l'homme, dont la liberté d'expression, lors d'une conférence de presse à Ramallah. Le plan vise à faire en sorte qu'en 2001 « l'Autorité palestinienne à tous les niveaux, les individus, la société civile, les institutions gouvernementales, les responsables aient atteint la masse critique de changement positif sur le terrain pour permettre l'émergence de l'État de Palestine indépendant et souverain », a expliqué M. Fayyad.
« Benjamin Netanyahu va devoir expliquer quel type d'État il envisage pour les Palestiniens », a ajouté M. Fayyad, affirmant que l'« heure de vérité » approche. 

Davutoglu: l'image d'Israël est ternie dans le monde

Lundi, 30 Août 2010 10:20 
IRINN - Ahmet Davutoglu chef de la diplomatie turque a déclaré que l'image d'Israël est plus que jamais ternie dans le monde. Davutoglu,  dont les propos sont publiés par  le journal émirati Al-Bayan, a souligné qu'après l'attaque des militaires sionistes  contre la flottille de la liberté qui acheminait des aides à destination de Gaza, l'image du régime sioniste a été totalement  détériorée chez l'opinion publique mondiale ainsi que les autorités et le peuple turcs. Le chef de la diplomatie turque a ajouté que l'avenir des relations de son pays avec le régime de Tel-Aviv dépendait du changement d'attitude de ses autorités. Au sujet du nucléaire iranien Davutoglu a souligné que le dialogue était la seule voie  juste, légale et légitime pour régler ce problème.  
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Le soutien financier de la Ligue arabe aux Palestiniens

Lundi, 30 Août 2010 10:23 
IRIB - La Ligue arabe a annoncé aujourd'hui lundi un plan en vue de soutenir financièrement le peuple palestinien et confronter  les politiques d'hostilité du régime sioniste. Une source de la Ligue arabe  a annoncé, dans un communiqué,  que l'objectif de ce plan est de soutenir les Palestiniens. Il a précisé que ce plan sera exécuté  sur la base des réunions de la Ligue arabe et sous son égide. Selon le site Internet de l'agence de presse koweitienne Kuna depuis le Caire, la Ligue arabe a ouvert deux comptes bancaires  l'un en dollar et l'autre en livre à ce propos.  
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Les relations amicales indo-iraniennes inquiètent Israël

Lundi, 30 Août 2010 18:19 
IRNA - Le régime sioniste est inquiet du renforcement des relations entre l’Inde et l’Iran. Les relations historiques entre l’Inde et l’Iran constituent un grand obstacle à un objectif d’Israël qui envisage de faire de l’Inde son partenaire stratégique en Asie, estime Yaftah Shabir, expert israélien des relations internationales. Shabir a, également, mis en doute la véracité des allégations de certains responsables de Tel-Aviv, selon lesquelles, Israël et l’Inde entretiendraient des relations étroites. 

Amr Moussa pessimiste, quant aux négociations directes

Lundi, 30 Août 2010 21:50 
IRIB - Le Secrétaire général de la Ligue arabe, l'Egyptien Amr Moussa, a déclaré, dimanche, avoir peu d'espoir que les négociations directes à venir entre Israéliens et Palestiniens débouchent sur un accord. "Nous espérons que les négociations aboutiront, mais nous sommes très pessimistes, quant à la viabilité du processus de paix, compte tenu de ce qui s'est, déjà, passé.", a-t-il dit, dans l'interview accordée en marge d'une conférence politique, en Slovénie.
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Les Arméniens de Damas ont condamné l'appel à brûler le Coran

Lundi, 30 Août 2010 21:51
IRNA – Au terme de la réunion mensuelle des prêtres, l'éparchie patriarcale de Damas a condamné le récent appel du pasteur de Floride, Terry Jones, à brûler le noble Coran.
"Ce auquel a appelé ce pasteur, ne s'inspire pas de l'Evangile, mais du Diable. "Nous, les évêques de Damas, condamnons cet appel de Jones, et y faisons face, avec vigueur", selon le communiqué de l'éparchie patriarcale de Damas.
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Sarkozy souligne la nécessité de négociations de paix rapides

Lundi, 30 Août 2010 22:06 
Farsnews - De bonnes discussions, ce sont des discussions qui seront rapides", c'est ce que le président français a dit, lors d'un point de presse, à l'issue d'un entretien avec son homologue égyptien Hosni Moubarak à Paris.
 Le président français Nicolas Sarkozy a souhaité lundi que les négociations de paix directes qui doivent reprendre jeudi à Washington entre Israéliens et Palestiniens soient "rapides" car la longueur des discussions, dixit, "fait le lit de tous les extrémismes". "La volonté politique est incontournable parce que le temps travaille contre les artisans de la paix. La longueur des pourparlers et l'absence de compromis font le lit de tous les extrémismes, partout dans le monde et notamment dans cette région du monde", a-t-il ajouté. Hosni Moubarak qui doit partir pour Washington où il doit participer aux cérémonies d'inauguration des négociations directes entre l'Autorité autonome et le régime sioniste, a souhaité que tous les groupes puissent profiter de cette occasion car on se trouve dans un point important d'évolution. Les deux hommes politiques se sont aussi entretenus de diverses questions régionales et internationales d'intérêt commun. Nombre de groupes palestiniens se sont opposés à ces négociations qui ne sont qu’une ruse de la part des sionistes.Lien

Manifestations antisionistes à Gaza et en Cisjordanie

Lundi, 30 Août 2010 22:32 
Farsnews- Les Palestiniens manifestent mercredi en guise de protestation contre les négociations de compromis entre l'Autorité autonome et le régime sioniste.
 Le comité de suivi d'opposition à la reprise des négociations directes de compromis, a annoncé lundi qu'un rassemblement de protestation sera organisé mercredi, à Gaza et Ramallah sur la place du soldat inconnu, contre les négociations inutiles de compromis avec le régime occupant Qods. Malgré l'opposition des groupes de résistance palestinienne, le nouveau tour de dialogue direct est prévu pour le jeudi 2 septembre à Washington entre les responsables de l'Autorité autonome et ceux du régime sioniste.Lien

Ali Larijani trouve stériles les négociations de compromis avec le régime sioniste

Lundi, 30 Août 2010 22:36 
IRIB- pour le Président du parlement iranien, les négociations de compromis entre l’Autorité autonome palestinienne et Israël sont sans résultat et stériles.
 Lors de la séance plénière de ce lundi du Majlis islamique (le parlement), Ali Larijani a également affirmé que les nations musulmanes ne se laisseraient pas leurrer par les Américains et les Sionistes. M. Larijani a fait allusion à l’approche démagogique des Etats-Unis envers l’affaire palestinienne, avant de préciser que toutes les promesses américaines concernant la réhabilitation des droits du peuple palestinien sont sans fondement. Ali Larijani a aussi tenu à rendre hommage au souvenir des martyrs Mohammad Ali Rajaï et Mohamamd Reza Bahonar, respectivement, ancien président et ancien premier ministre de la RII, avant de dénoncer l’attitude ambivalente des Américains vis-à-vis de la question des droits de l’Homme. Les Américains parlent des droits de l’Homme, de la paix et de l’amitié avec la nation iranienne, alors qu’ils soutiennent le groupe terroriste des Monafeghin, a-t-il argué. Rajaï et Bahonar sont tombés en martyrs, dans une explosion terroriste menée par le groupuscule terroriste des Monafeghin, le 30 août 1981.Lien

L’occupation accentue ses campagnes agressives contre les habitants d’Al Qods.

[ 30/08/2010 - 10:39 ]
Al Qods occupée-CPI
Le département spécial des recherches et documentation dans le  centre d’Al Qods chargé des droits sociaux et économiques a enregistré des dizaines cas de terreur et d’agression, commis par la police, les gardes de frontières sionistes et les colons extrémistes contre les habitants d’Al Qods.
« Ces agressions barbares sont devenue un phénomène quotidien à Al Qods occupée, notamment à Selwan, au quartier de Cheikh Jarrah, où l’occupation et ses services sécuritaires protègent la sauvagerie des colons extrémistes», a souligné le centre juridique.
Le centre juridique d’Al Qods a publié aujourd’hui, le lundi 30/8 , des détails d’une agression raciste et barbare contre le citoyen Maqdissin qui a été torturé violemment par les gardes de frontières, au moment où il tentait de retourner de son travail, vendredi midi, le 20/8, soudainement 5 soldats l’ont frappé brutalement, dans la station de « Tel Biout », par leurs bâtons et cross de leurs armes, en interdisant aux ouvrier de lui sauver, puis a été emmené au poste d’interrogatoire sioniste qui lui a imposé une amende , en lui accusant d’avoir agressé un soldat des gardes frontières, puis il a été libéré  à la nuit après 9 h et demi.
« J’ai visité un médecin, car j’avais des contusions et de graves lésions », a ainsi rapporté le centre selon l’habitant d’Al Qods agressé, Bilal Arafat Itzhak Abou Snina.

Le bateau "Gaza" se prépare pour aider le Pakistan

[ 30/08/2010 - 11:40 ]
Istanbul – CPI
Le bateau de charge "Gaza" fait ses dernières préparations pour prendre la mer dans une nouvelle mission humanitaire, cette fois au Pakistan qui souffre d’inondations dévastatrices.
Ce bateau est l'un des navires qui composaient "La flottille de la Liberté", qui a été sauvagement agressé par les forces de l'occupation sioniste, le 31 mai 2010.
Selon le site Web "Al-Jazeera net", Bulent Yildirim, président de l'organisation turque des aides humanitaires (IHH), a confirmé que le navire poursuivra sa mission humanitaire, « malgré ses blessures causées par le crime perpétré par "Israël" dans les eaux internationales qui a empêché l'arrivée des aides humanitaires dans les régions des crise et de guerre ». 
Yildirim a précisé que le bateau de charge "Gaza" partira du port turc d'Iskenderun, transportant de l’aide humanitaire pour le peuple pakistanais qui souffre de la plus grave crise humanitaire de son histoire, après que les eaux des inondations aient submergé plus d'un cinquième de la superficie du pays.
« Ces inondations coïncident avec la présence de nos équipes au Pakistan, dans le cadre de nos programmes de Ramadan, où nous distribuons chaque année des aides alimentaires aux nécessiteux dans différentes parties du monde. Ainsi, nous avons pu suivre attentivement la situation et entamer une vaste campagne en Turquie pour envoyer des aides au Pakistan », a-t-il ajouté.
Le bateau apportera 3 000 tonnes d’aides humanitaires, dont des médicaments et du matériel médical, ainsi que des aliments pour bébés, des vêtements, des tentes, et d’autres aides dont les pakistanais sinistrés ont besoin.

Le roi jordanien reçoit le ministre sioniste de la guerre à Amman

[ 30/08/2010 - 12:16 ]
Amman – CPI
Une source officielle a annoncé que le roi jordanien, Abdullah II, a reçu le ministre sioniste de la guerre, Ehud Barak, à Amman où ils ont tenu une réunion, dimanche 29/8, plusieurs jours avant la reprise des négociations directes entre l'autorité de Fatah à Ramallah et l'entité sioniste.
Le Royal Court a déclaré dans un communiqué que le Roi Abdullah II a tenu une réunion avec Barak qui a quitté le pays avec la délégation qui l'accompagnait après une courte visite en Jordanie.
"La réunion a abordé les efforts prodigués pour trouver une solution au conflit Palestino-israélien dans un cadre qui assure la réalisation de la paix globale et stable dans la région", a ajouté le communiqué.
Il a souligné que la paix dans la région du Moyen-Orient représente un intérêt stratégique régional et international qui nécessite de prodiguer les efforts de tous les côtés pour l'accès des négociations.
Il est à noter que la visite de Barak en Jordanie fait suite à un mouvement arabe et palestinien s'opposant à la décision prise par Mahmoud Abbas de reprendre les négociations directes avec l'occupation après avoir renoncé à toutes les conditions préalables dont le gel de la colonisation.

Netanyahu affirme que la colonisation reprendra pendant un mois

[ 30/08/2010 - 12:09 ]
Al-Nassera – CPI
Le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, a affirmé que la position de son gouvernement sur la décision du gel de la construction dans les colonies sionistes installées illégalement en Cisjordanie occupée « n’a pas changé », en référence à la position officielle du cabinet sioniste de reprendre les opérations colonialistes, le 26 septembre prochain.
Lors de la séance hebdomadaire du gouvernement sioniste, Netanyahu a déclaré, le dimanche 29/8, que « toutes les rumeurs répandues sur les nouvelles propositions et suggestions concernant les colonies ne reflètent pas le point de vue officiel du gouvernement, et il n’y a aucune nouvelle proposition à cet égard ». 
Les médias hébreux ont rapporté de Netanyahu : « Je pense que si les dirigeants palestiniens ont décidé de venir aux négociations de manière honnête et sérieuse, il est impératif que nous parvenions à un compromis de paix stable, et non pas une trêve entre deux guerres, mais une paix globale qui assurera notre sécurité et celle de la génération prochaine. C'est notre destination », selon ses prétentions.
Le premier ministre sioniste a renouvelé ce qu’il considère comme « les principes et les bases » des négociations directes, en indiquant : « Nous étions déterminés depuis le début à entamer les négociations sans conditions préalables, et c'est ce qui s'est réellement passé. Notre but est de parvenir à un accord de paix fondé sur la reconnaissance d'"Israël" comme état pour le peuple juif, de mettre un terme aux différends et au conflit pour assurer la sécurité en Cisjordanie occupée qui ne doit pas devenir comme le Liban et la Bande de Gaza ».

Ministre sioniste : nous avons conclu au non-retour des réfugiés avec le négociateur palestinien

[ 30/08/2010 - 12:32 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le ministre sioniste en charge des Minorités, Avishaï Braverman, a révélé que de nombreuses questions ont été résolues avec le négociateur palestinien, dont le droit de retour des réfugiés palestiniens, dans la première déclaration d'un ministre sioniste autour des négociations prévues entre l'autorité d'Abbas et l'occupation.
Dans une déclaration de presse publiée le samedi soir 28/8, Braverman a déclaré que l'affaire de retour des réfugiés palestiniens et le droit de retour ont été résolus par l'accord sur le non-retour des réfugiés, tout en gardant la porte ouverte pour le retour des réfugiés pour des "raisons humanitaires".
Il a appelé Abou Mazen et Netanyahu à parvenir à un accord car la plupart des détails controversés ont été réglés, y compris le droit de retour.

La maison blanche condamne les propos du rabbin pro-Netanyahu sur les Palestiniens

[ 30/08/2010 - 12:48 ]
Washington-CPI
Le porte-parole du département d'Etat américain  « Philip Crowley » a condamné dans un communiqué, les propos racistes et profondément offensants sur le peuple palestinien, du rabbin fasciste sioniste, Ovadia Yossef qui a appelé à la disparition des Palestiniens du monde entier.
"Nous stigmatisons et regrettons les déclarations incendiaires du rabbin Ovadia Yossef", a répliqué  le haut responsable américain en condamnation des déclarations discriminatoire du rabbin terroriste.
Le leader américain (Crowley ) a attaqué le rabbin en déclarant :« C’est un appel à la haine, ce n’est plus une telle remarque offensante, cette incitation va nuire à la cause de paix »
 Notons que le rabbin raciste et terroriste, Ovadia Yossef est le chef spirituel du parti « Shass », l'un des piliers de la coalition gouvernementale du Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu, avait méprisé les Palestiniens, les qualifiant bourreaux, méchants, en souhaitant  "que Dieu les frappe partout pour la sécurité d’Israël».

Des plans sionistes pour envahir la Cisjordanie et al-Qods de milliers d'unités coloniales

[ 30/08/2010 - 13:19 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des sources militaires sionistes ont révélé que les colons sionistes extrémistes se préparent actuellement à envahir la Cisjordanie et la ville occupée d'al-Qods de milliers d'unités coloniales, suite à la déclaration de la fin de la résolution prétendue et formelle de geler la colonialisation en Cisjordanie, le 26 septembre prochain.
Le journal hébreu "Maariv" a rapporté de la direction de l'armée sioniste que les communautés sionistes ont l'intention de s'engager dans des campagnes de construction massives dans tous les territoires palestiniens pour construire des milliers d'unités coloniales, le matin du jour suivant la fin du gel et de la reprise de la colonisation, le 26 septembre prochain.
L'administration de ce qui se nomme "la zone centrale" de l'armée sioniste a affirmé que les colons sionistes se préparent à perturber l'ordre public d'un côté, et organiser des protestations représentées par la reprise de la colonisation en Cisjordanie et dans la ville sacrée d'al-Qods, de l'autre.

FPLP :Les négociations de Washington sont un vrai risque face aux droits et principes palestiniens

[ 30/08/2010 - 13:37 ]
Gaza- CPI
Le front populaire pour la libération de la Palestine a annoncé son refus décisif à la reprise des négociations inutiles et fatales sous les pressions israélo-américaines, confirmant le fiasco de la stratégie du groupe palestinien d’Oslo qui viole solennellement la volonté de la majorité du peuple palestinien et ses factions nationales.
« Le groupe négociateur de Ramallah a ignoré complètement les violations et crimes de l’occupation, la judaïsation et le colonialisme, plus étendus à al Qods occupée, en Cisjordanie, les agressions sionistes quotidiennes, la démolition des maisons palestiniennes à al Qods, le blocus très sévère, l’emprisonnement de milliers de détenus, les massacres perpétuels et a exprimé son intention qu’il est tellement prêt à aller plus loin dans ces négociations qui ont mis la question légitime palestinienne au vrai risque », a souligné le FPLP dans son communiqué le dimanche 29/8.
En attirant l’attention de l’opinion publique à l’échec total du compromis prétendu de paix, il y a plus de 17 ans, le FPLP a mis en garde des vrais dangers des négociations directes de l’autorité de l’ex-président Mahmoud Abbas et les dirigeants de l’ennemi sioniste sous les pressions de la direction américaine qui a ignoré l’appel au gel du colonialisme.

Le Hezbollah : les négociations de Washington ne sont qu’une tentative pour voler la Palestine.

[ 30/08/2010 - 13:12 ]
Liban- CPI
« Les négociations directes, prévues le 2 septembre prochain, entre les Israéliens et l’autorité palestinienne, ne sont qu’une tentative pour voler la Palestine et liquider la cause palestinienne », a annoncé le vice-secrétaire général du Hezbollah,  Cheikh Naim Qassem.
Lors d’un discours prononcé à l’occasion d’un Iftar (rupture du jeûne) organisé  par le Hezbollah et le Front de l’action islamique, le leader libanais a souligné que les négociations directes israélo-palestiniennes  sont une mesure pour voler la Palestine et mettre un terme à sa question légitime.
« Ces négociations n’ont aucune base qui va permettre la récupération d’un tel droit national palestinien », a-t-il ainsi contesté contre la reprise des pourparlers sous les pressions israélo-américaines.
Il a également ajouté ces négociations directes offre à Israël l’opportunité d’accorder le droit de réaliser ses objectifs et selon les  concessions bien déterminés s par les  dirigeants américains et européens, afin que les palestiniens ne peuvent rien réaliser de leurs droits proclamés ».
Qassem a insisté sur la résistance nationale pour la récupération des droits légaux et pour la paix dans la région, confirmant que le vrai problème et l’occupation qui s’empare de la Palestine historique.

40% des familles des détenus de Jénine n'ont pas le droit de visiter leurs fils détenus

[ 30/08/2010 - 14:55 ]
Jénine – CPI
Le club du détenu dans la ville de Jénine en Cisjordanie occupée a affirmé que les autorités de l'occupation sioniste empêchent plus de 40 % des familles de détenus de Jénine de visiter leurs fils prisonniers dans les prisons sionistes, et 30% sont interdits de manière partielle
Dans une déclaration de presse publiée, le lundi 30/8, Ragheb Abou Diak, président du club du détenu à Jénine, a appelé à cesser ce crime qui constitue une violation importante et grave des conventions internationales, des principes des droits de l'homme et du quatrième accord de Genève qui garantit aux détenus le droit  aux visites régulières, tel qu’il est stipulé dans les lois et les conventions internationales.
Abou Diak a appelé le CICR à intervenir immédiatement pour suivre les mesures oppressives dont souffrent les familles des détenus, en particulier les fouilles humiliantes à l’entrée de la prison d'al-Jalma lorsqu’elles viennent visiter leurs enfants emprisonnés. 
Il a également appelé le CICR à travailler sérieusement pour assurer les visites de toutes les familles des prisonniers, loin de la politique de prévention, sous aucune prétexte, et à reprendre les visites normalement chaque semaine pour les détenus, et toutes les deux semaines pour les condamnés, en apportant leurs besoins en vêtements, aliments et livres.
Il a indiqué l’existence d’une grande préoccupation au sein des familles de détenus au sujet de leurs fils concernant l'interdiction imposée par « l'état » de l'occupation contre eux et des centaines de familles de prisonniers en Cisjordanie occupée sous prétexte faible de sécurité.
Abou Diak a noté que l'interdiction aux familles de rendre visite à leurs fils détenus a conduit à un manque important de leurs besoins de base comme les vêtements, les chaussures et les couvertures. De même, l'administration pénitentiaire oblige les détenus à acheter leurs besoins à la « Cantine » à des prix élevés, ce qui accentue leurs souffrances.
Notons dans ce contexte que toutes les familles des détenus provenant de la Bande de Gaza sont privées de visiter leurs fils depuis plus de quatre années consécutives.

Les sionistes s’inquiètent face à la montée des campagnes de boycott contre leur entité en Europe

[ 30/08/2010 - 13:20 ]
Al Qods occupée- CPI
Plusieurs propriétaires d’usines sionistes ont exprimé leurs fortes inquiétudes vis-à-vis de l’expansion des campagnes de boycott européen contre leurs produits sionistes. Cela a conduit à une diminution considérable du volume de leurs exportations, grâce à l’intensification des activités pro-palestiniennes en Europe pour la sensibilisation du grand public à l’importance du boycott économique.
Le journal hébreu « Maariv » a publié dimanche 29/8 un rapport sur les dangers du boycott économique qui progresse en Europe, indiquant que plusieurs entreprises européennes ont retiré leurs investissements de sociétés israéliennes pour des raisons politiques.
L'homme d'affaires sioniste, Daniel Bettini, propriétaire de l’usine de verre dans la colonie « Ariel » a affirmé que le boycottage a causé un énorme préjudice aux usines sionistes qui dépendent des exportations vers l’Europe.
Maariv a également rapporté d’Avi Ben-Zvi qui possède l’usine de verre «  Plastiko » dans la même colonie, que « les exportations de produits manufacturés vers l'Europe ont complètement été suspendues ».  
« Les usines de la région ont subi un grand coup, et nous avons besoin d'une campagne gouvernementale à grande échelle pour menacer les pays boycotteurs,  de ne pas participer au processus politique », a ainsi déclaré le maire de la colonie d'Ariel, Ron Nahman.
Le journal sioniste a énuméré plusieurs exemples des plus importantes campagnes auxquelles ont participé des organisations européennes pour un boycott économique de l’entité sioniste. Parmi elles on trouve :  
- La décision du Fonds pétrolier norvégien de retirer ses investissements des entreprises "Africa Israël" et "Dania Sibos" en raison de leur implication dans la construction de colonies.
- Une Caisse de pensions suisse a boycotté, au mois de mars dernier, l’entreprise "Elbit Systems" en raison de son rôle dans la construction du mur de l'apartheid. La Caisse a annoncé la vente de ses parts dans la société Elbit après avoir recommandé à son comité d’éthique de retirer ses investissements des entreprises impliquées dans des violations des traités internationaux.  
- Au mois de septembre dernier, le fonds de pension norvégien a pris une mesure similaire en retirant ses investissements de la société sioniste Elbit.  
- En mai dernier, l'allemand Deutsche Bank a annoncé la vente de toutes ses parts dans la société Elbit, après avoir été soumis à la pression des organisations qui s'opposent à l'entité, et par solidarité avec le peuple palestinien.  
- Le géant suédois « Assa Abloy » propriétaire de l'entreprise sioniste « Mul-T-Lock Ltd.», a présenté ses excuses pour sa présence dans la colonie de Barkan, promettant de délocaliser sa branche en sous la pression d'un groupe chrétien suédois qui s'occupe des droits de l'homme.  
- Les solidaires avec le peuple palestinien ont obligé la ville de Paris à empêcher la société sioniste « Soda Club » à  participer à une grande exposition pour la promotion de l'eau du robinet.  
- En juillet, la société française de transport « Veolia » qui travaille sur la construction du tramway à Jérusalem, a décidé de vendre ses parts dans ce projet sans en mentionner les raisons. Mais cela est lié à l’accord d'un tribunal français, plusieurs mois avant la décision d'examiner l'affaire menée contre Veolia et son implication dans la construction d’une voie ferrée à Jérusalem-Est.

Il faut protéger la mosquée Al-Ibrahimi de la judaïsation !

[ 31/08/2010 - 01:10 ]
Al-Khalil
L’ancien bourg de la ville d’Al-Khalil est le sujet d’une attaque sioniste des plus sauvages. Les Israéliens travaillent dur pour la transformer en une grande colonie reliée à celles qui l’étouffent, tour à tour.
Atmosphère discriminatoire
Peu de fidèles musulmans osent aller accomplir leur prière dans la grande mosquée Al-Ibrahimi, même si leur nombre est un peu plus important en ce mois béni de Ramadan.
Ahmad dit qu’il n’y va que rarement, à cause du climat discriminatoire imposé par l’armée sioniste sur les quartiers et les ruelles de l’ancien bourg. L’armée israélienne s’y déploie en grand nombre et gêne et interpelle les passants qui viennent y faire leurs achats.
Prix abordables
La Palestinienne Yousra ne se garde pas d’aller dans l’ancien bourg pour faire ses achats. Elle le fait surtout pour encourager les commerçants dans leur résistance. Elle y va aussi pour les petits prix pratiqués, dit-elle.
Le nombre d’acheteurs est de plus en plus limité, bien que les commerçants proposent des prix abordables, dit Mihsin, commerçant de fruits et légumes, dans l’ancien bourg de la ville d’Al-Khalil.
Nombre limité de magasins
Peu de commerçants palestiniens osent y ouvrir leurs magasins, à cause des agressions répétées des colons sionistes, en particulier dans la rue Al-Chalala, la place du marché, le marché du tissu et le marché Al-Qasba.
En outre, des marchés entiers sont fermés, dont le marché Khan Chahin, l’ancien marché d’Al-Sahla, la rue des martyrs, le marché Al-Atq, depuis l’an 2000.
Plus de huit cents magasins ont été fermés dans l’ancien bourg et ses alentours, soit par les agressions répétées des colons sionistes, soit par des décisions juridiques abusives.
Absence d’institutions palestiniennes
Dans l’ancien bourg, i ly a le siège de la commission de reconstruction et le bureau des legs. A part ces deux-là, l’autorité palestinienne n’y a pas d’autres institutions. La mairie de la ville propose différents services : eau, électricité et réseau d’égouts. Toutefois, beaucoup de services manquent toujours.
Des institutions civiles juridiques et humaines ainsi que des organisations de jeunes essaient, avec quelques activités, de rendre la vie à l’ancien bourg et à la rue des martyrs. Le problème est que ces tentatives se heurtent aux frappes, aux arrestations, aux répressions très musclées de la part des occupants israéliens.
Quelques responsables de l’autorité de Ramallah effectuent des visites dans l’ancien bourg, selon les conditions de l’occupant bien évidemment. Ces visites ne donnent rien, si ce n’est un peu de publicité.
Appel général
Dr. Hatem Qaficha, député du Conseil Législatif Palestinien (CPI), a appelé tous les responsables palestiniens et tous les cheikhs et imams de la ville d’Al-Khalil et d’autres villes à s’orienter vers le sanctuaire d’Al-Ibrahimi, se plaignant d’un manque ardu de visiteurs.
La mosquée Al-Ibrahimi est face à la judaïsation. Elle se transforme petit à petit en un temple, à l’instar de la ville d’Al-Quds et sa sainte mosquée d’Al-Aqsa.
Il appelle tous les musulmans à aller à la mosquée Al-Ibrahimi, comme ils le font pour la mosquée d’Al-Aqsa : nombreux.

Abbas et le doubleu jeu de l'Autorité Palestinienne

30/08/2010
Alors que la reprise des négociations est imminente, l'Autorité Palestinienne semble jouer un double jeu. L'AP tente de se montrer ferme face à Israël sur la colonisation, mais en Cisjordanie, elle s'en prend aux contestations populaires.
Concernant la question des négociations, le président Abbas essaye de tenir tête à Israël sur la question de la colonisation. Alors qu'il a déjà céder sur la question des conditions préalables, Abbas essaye de résister face à la reprise de la colonisation. Il a déjà mis en garde les israéliens, que la reprise de toutes formes de colonisation, à Jérusalem-est et en Cisjordanie mettrait un terme aux négociations directes. Celles-ci devraient reprendre le 2 septembre, à Washington.
Abbas a déclaré comprendre le besoin de sécurité d'Israël mais que "cela ne pouvait d'aucune façon servir de prétexte à la reprise de la colonisation et à l'appropriation de nouvelles terres palestiniennes." Pour Abbas, la réussite des négociations dépend de la capacité d'Israël à "prendre certaines décisions fondamentales et responsables, qui mèneraient à la fin de l'occupation et garantiraient ainsi la sécurité des israéliens comme des palestiniens."
Mais derrière cette apparente opposition à la politique israélienne, l'Autorité Palestinienne n'hésite pas à collaborer avec les forces armées israéliennes pour imposer son contrôle sur la Cisjordanie. Selon des sources israéliennes, la milice de l'AP travaillerait avec les forces d'occupation israéliennes pour déjouer toutes tentatives du Hamas et d'autres partis politiques politiques qui viseraient à fragiliser les pourparlers entre Abbas et Netanyahou. Vendredi dernier, les forces de police de l'AP ont fait irruption dans la ville de Dura (dans la région d'Hébron), pour empêcher le prêche de l'ancien ministre des affaires islamiques, le Scheik Nayef Rajoub. Rajoub est un leader religieux très réputé en Cisjordanie. Sa popularité lui avait valu d'être emprisonné par les israéliens pendant cinquante mois ; il vient d'être relâche il y a seulement deux mois.
Rajoub a déclaré au journal Palestinian Information Center : "Plutôt que de se battre contre l'occupation israélienne et pour l'accès à la mosquée Al-Aqsa, l'Autorité Palestinienne prend d'assaut et désacralise les mosquées de cette ville [Dura]. Et ils font cela pour obtenir un certificat de bonne conduite de la part de nos ennemis."
Selon plusieurs témoins présents durant l'incident, les policiers de l'AP auraient brutalisés plusieurs personnes, attaquant des travailleurs dans la rue et des fidèles venus prier. Ils seraient même entrés dans les deux mosquées de la ville avec leurs chaussures, ce qui est formellement interdit pa la loi islamique. Entre quarante et cinquante personnes auraient été arrêtés, principalement des jeunes activistes musulmans qui tentaient de protéger Rajoub.
Cette attaque vient après les évènements de Ramallah mercredi dernier. Des militants de différents partis s'étaient réunis à Ramallah pour organiser une conférence contre la reprise des négociations. Légale et non-violente, cette conférence a néanmoins été interrompue par la police qui s'en ait pris physiquement à plusieurs activistes, ainsi qu'à des journalistes, confisquant leur caméra.
Ali Abunimah, fondateur et éditorialiste du site d'information Electronic Intifada, a récemment publié un article critiquant violemment la politique du premier ministre Salam Fayyad. Abunimah accuse Fayyad de vouloir neutraliser toutes formes de résistance populaire. En finançant les Comités Populaires de certains villages en lutte (comme Bil'in), l'AP essaye de noyauter la résistance pour la soumettre à sa volonté. Mohamed Kattib, un des leader du comité de Bil'in avoue lui même que "la pression médiatique et l’argent qui a coulé à flot ont créé des tensions. Chacun veut sa part..." Abunimah critique également la collaboration de l'AP avec l'USSC menée par Dayton (Équipe américaine de coordination de la sécurité, qui forme les policiers palestiniens). Cité par Dayton, un officier israélien aurait déclaré "l’USSC est en train d’accomplir un travail formidable. Plus les Palestiniens feront le boulot et moins nous devrons le faire."
Les États-Unis et les Israéliens qui déclaraient être satisfaits du travail de l'AP, ne peuvent que se réjouir de ces agissements. En cassant la résistance populaire, l'AP s'impose comme acteur unique en Cisjordanie. Mais un acteur qui ne semble plus résister aussi farouchement à l'occupation et qui se trouve de plus en plus isolé de son peuple.
Lire l'article de Ali Abunimah :
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=9301
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