dimanche 28 mars 2010

Il faut envisager l'échec total des négociations de paix avec Israël (Ligue arabe)

Amr 
Moussa
Amr Moussa
15:32 27/03/2010
© POOL
LE CAIRE, 27 mars - RIA Novosti
Les pays arabes doivent se préparer à l'échec total des négociations de paix avec les Israéliens et réfléchir à d'autres variantes de règlement dans la région, a déclaré samedi le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa en ouverture d'un sommet de la Ligue à Syrte, en Libye.
"Nous devons nous préparer à l'échec définitif des négociations de paix et réfléchir à des variantes alternatives", a-t-il estimé.
Le sommet arabe qui a entamé ses travaux samedi a concentré son attention essentielle sur le processus de paix au Proche-Orient et la situation à Jérusalem-Est à la lumière des dernières initiatives de l'Etat hébreu pour y construire 1.600 logements pour des colons juifs.
Le processus de paix est au point mort depuis plus d'un an en dépit des efforts de la communauté internationale, Etats-Unis en tête, visant à le relancer. Le contentieux de la colonisation constitue la principale pierre d'achoppement dans la reprise des négociations.
Les Palestiniens conditionnent leur retour à la table des négociations à l'arrêt total de l'extension des implantations juives en Cisjordanie (dont Jérusalem-Est annexée en juin 1967).
Israël s'y refuse, ne proposant qu'un gel partiel de la construction. Le gouvernement de l'Etat hébreu, dirigé par Benjamin Netanyahu, insiste sur la reprise sans préalable du dialogue avec les Palestiniens, mais ne propose qu'une suspension temporaire et partielle de la colonisation.
L'annonce de la construction de 1.600 habitations pour des colons juifs près de Jérusalem-Est a aggravé encore plus la situation, engendrant notamment des tensions entre Israël et Washington.
Le Quartette a récemment adopté à Moscou une résolution condamnant le projet israélien de nouvelles constructions à Jérusalem-Est et a appelé Israël et les Palestiniens à reprendre les négociations de paix pour trouver un accord débouchant sur la création d'un Etat palestinien d'ici deux ans.
Les Palestiniens ont salué ce document, alors que les Israéliens l'ont vivement critiqué.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a fustigé le Quartette pour ses tentatives d'imposer artificiellement un règlement et un calendrier irréalistes.
Il a déploré que de telles déclarations ne fassent que renforcer dans le camp palestinien l'impression fausse qu'il peut aboutir à ses fins en évitant, sous toutes sortes de prétextes, les négociations directes avec Israël.
http://fr.rian.ru/world/20100327/186336511.html

Ban appelle les dirigeants arabes à soutenir les pourparlers

27 mars 2010 – Le Secrétaire général de l''ONU, Ban Ki-moon, a appelé samedi les dirigeants réunis pour le Sommet de la Ligue des Etats arabes en Libye à soutenir les négociations indirectes de paix entre Israéliens et Palestiniens.
"Il n''y a pas d''alternative aux négociations pour une solution à deux Etats", a dit M. Ban dans un discours devant les participants de ce sommet dans la ville de Syrte.

"Je suis conscient que la confiance régionale à l''égard du gouvernement israélien est très faible, mais il n''y a pas d''alternative à réunir les parties autour de la table de négociation et à tester leur engagement", a-t-il ajouté.

Il s''est dit préoccupé par l''explosion de violence vendredi près de la frontière avec Gaza. "Pour les Nations Unies, Gaza est une priorité", a dit M. Ban, appelant à la levée du blocus israélien qui crée, selon lui, une situation "inacceptable et intenable" sur le terrain.

M. Ban a visité la région le week-end dernier après une réunion à Moscou du Quatuor sur le Moyen-Orient (Etats-Unis, Russie, Nations Unies et Union européenne).

Appelant à mettre fin à l''occupation de 1967, M. Ban a réitéré sa condamnation des activités de colonisation à Jérusalem-Est, les décrivant comme "illégales".

"Comme vous tous, j''ai été profondément choqué quand Israël a annoncé sa volonté de construire 1.600 logements à Jérusalem-Est", a-t-il dit, notant également l''annonce de la construction de 20 autres logements et les tensions autour de la mosquée Al-Aqsa.

"Il est crucial pour la communauté internationale et les pays arabes d''aider à créer une atmosphère favorable dans laquelle les pourparlers peuvent réussir. Faisons en sorte que cela soit notre engagement commun", a déclaré le Secrétaire général.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=21564&Cr=Isra%EBl&Cr1=Palestiniens 

Chaabane: Les dirigeants arabes ont examiné les mesures à adopter pour faire face à l'obstination d'Israël

27 Mar 2010
Syrte /  Mme Bouthayna Chaabane, conseillère politique et médiatique auprès de la présidence syrienne, a indiqué que les dirigeants arabes ont examiné les points de l'ordre du jour du sommet et les mesures à suivre pour affronter l'obstination d'Israël et les mesures de judaïsation d'al-Qods.
Dans une déclaration à la presse à Syrte, Mme Chaabane ajouté que le président Bachar al-Assad s'est réuni séparément en marge de la séance d'ouverture, avec M. Recep Tayyip Erdogan, 1er ministre turc, M. Ban Ki-Moon, secrétaire général des NU et le roi de la Jordanie, Abdallah II.
Mme Chaabane a souligné que le président al-Assad avait essayé au cours du 1er jour du sommet de faire parvenir le pouls de la rue arabe et des masses populaires aux dirigeants arabes, "pour que ce sommet soit celui des mesures concrètes et d'actions et non pas de paroles", a-t-il précisé.
Elle a indiqué que les allocutions prononcés à la séance d'ouverture ont constitué une sorte d'autocritique, tout en mettant l'accent sur le discours de M. Erdogan qui avait souligné que les défis menaçant Istanbul sont les mêmes qui menacent Damas, al-Qods et le Caire, "ce qui met la situation régionale devant un grand danger", a-t-elle poursuivi.
A. Chatta & T. Slimani 
http://www.sana.sy/fra/265/2010/03/27/280119.htm 

Des Palestiniens appellent le sommet arabe à soutenir la cause palestinienne

27 Mar 2010
Ramallah /  Le Front Populaire de la lutte populaire s'est adressé aujourd'hui au sommet arabe, réuni aujourd'hui à Syrte (Libye) l'invitant à mettre sur pied une stratégie arabe intégrée pour soutenir la cause palestinienne.
Cité par l'agence palestinienne /Wafa/, M. Aouni Abou Ghoch, porte-parole du Front, a indiqué que les pays arabes doivent se trouver une politique arabe active qui veille sur leurs propres intérêts et ceux du peuple palestinien et qui mobilise l'appui des Etats-Unis, de l'Union européenne et d'autres parties dans le monde en faveur de la cause palestinienne.
M. Abou Ghoch a appelé à la formation d'un comité arabe dont la mission est d'agir dans le sens des instances internationale pour démasquer les mesures du gouvernement de l'occupant et de chercher une opinion internationale soutenant la cause palestinienne et révélant la fausseté de la propagande israélienne, tout en soulignant que les dernières décisions de l'Union européenne et des pays de l'Amérique du Sud, appuyant la cause palestinienne et condamnant les mesures de l'occupant commises contre les palestiniens, exigent un suivi arabe pour les réactiver.
Dans le même contexte, le rassemblement des /Personnalités palestiniennes indépendantes/ a appelé, dans une note adressé au sommet de Syrte, les pays arabes à œuvrer activement pour mettre fin à la scission interpalestinienne.
La note incité sommet arabe à accorder la priorité à la réconciliation lors de l'examen dossier palestinien, en plus de celles d'al-Qods, de la colonisation et du mur de la séparation raciale.
A. Chatta / Gh.H. 
http://www.sana.sy/fra/265/2010/03/27/280070.htm

Résistance, voie de l'existence de qui ?

Paris - 28-03-2010
Par Nadine Acoury

Aujourd'hui j'ai participé à une manifestation en commémoration de la Journée de la Terre en Palestine, mais la terre de Palestine était absente, la terre expropriée et occupée en 48 et la terre expropriée et occupée en 67 et la terre tous les jours expropriée et occupée par les sionistes ; le mot "terre", je ne l'ai pas entendu, mais j'ai entendu d'autres mots censés peut-être le remplacer. J'ai entendu qu'on demandait "des sanctions" contre Israël qui était resté "impuni" et je me suis demandée…






























1. À qui bon Dieu on demande d'imposer ces sanctions ? À la France, à l'Europe ou peut-être aux Nations-Unies, qui ont tous aidé, soutenu et créé l'entité sioniste depuis avant son implantation dans notre terre et qui continuent de le faire aujourd'hui ?
2. À quoi nous servirait-il que notre ennemi soit puni ? Ce que nous revendiquons, c'est de récupérer notre terre et d'annihiler notre ennemi, comme tout ennemi doit l'être.
3. Pourquoi demandons-nous aux autres de punir notre ennemi ? Ne pouvons-nous pas récupérer nous-mêmes notre terre comme tous les peuples colonisés de la terre l'ont fait avant nous, c'est-à-dire par la résistance armée ?
J'ai entendu le mot "boycott" et j'ai compris que le boycott devait remplacer la lutte armée que personne n'a même mentionnée.
J'ai aussi entendu le mot "apartheid" et j'ai compris que ce qu'on demandait, c'était l'égalité des droits avec les juifs dans l'Etat des juifs.
Et alors là, j'ai compris pourquoi on n'a pas parlé de la terre de Palestine, de la Mer au Jourdain.

La mascarade des sommets arabes

Monde Arabe - 27-03-2010
Par Ass'ad Abou Khalil

As'ad AbuKhalil est professeur en sciences politiques à la California State University, Stanislaus, et auteur du blog Angry Arab
Les dirigeants arabes se réunissent en ce moment en Libye pour le sommet rituel tenu presque tous les ans depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Bien que la Ligue des États arabes (communément appelée aussi la Ligue arabe) ait été créée en 1945, il a fallu attendre 1964 pour que les États membres se réunissent pour la première fois au quartier général du Caire pour discuter, de la menace israélienne jusqu’aux ressources hydriques. Les dirigeants arabes se réunirent pour tenter d’apporter une réponse commune aux projets israéliens de détournement des eaux du Jourdain. Les dispositions du sommet furent aussi efficaces que les plans militaires arabes ultérieurs pour faire face à la menace israélienne.












La Ligue arabe a été créée à l'instigation des Britanniques, de même que la Coopération du Golfe sous la pression des États-Unis. Il ne faut pas prendre ces pressions externes comme une impulsion à l'unité arabe ; en fait, c’est exactement le contraire.
Les puissances occidentales ont toujours été hostiles aux efforts vers l'unité arabe, en particulier lorsque feu le président égyptien Gamal Abdel Nasser, est devenu le symbole du nationalisme arabe. Mais les puissances occidentales ont favorisé des alliances régionales qui promouvaient la sécurité occidentale et leurs ordres du jour politiques.
La Ligue arabe a été un compromis entre les attentes populaires arabes pour l’extension d’une entité arabe politique et l’inquiétude des Britanniques que le nationalisme arabe n’échappe à leur contrôle.
Les Sommets arabes ne réussissent plus à capter l'attention du public arabe, depuis la défaite de la Jordanie, de la Syrie et de l'Égypte par Israël en Juin 1967. Avant cette date, les Arabes espéraient que leurs dirigeants planifieraient et exécuteraient une opération militaire sérieuse qui vaincrait Israël et libèrerait la Palestine.
De grandes promesses
Avant l'occupation de la Palestine par Israël en 1948, les journaux arabes avaient pour habitude d’envoyer leurs meilleurs envoyés spéciaux couvrir les réunions panarabes. Les coupures de presse de l'époque fourmillent de références à des plans solides pour vaincre le sionisme sans même permettre à l'Etat juif d'être créé.
Les discours étaient fougueux et les promesses grandioses. Les dirigeants arabes signèrent même un pacte militaire « commun ». Le mot clé était « commun ». Les dirigeants arabes étaient censés coordonner leurs initiatives politiques, diplomatiques et militaires, surtout quand il s'agissait d’affronter le sionisme et d’aider les Palestiniens.
Il est clair que la première guerre en 1948 fut une expérience humiliante pour les Arabes, et un coup dévastateur porté aux aspirations palestiniennes.
Le pacte militaire commun n'a pas donné grand-chose : les troupes arabes dépenaillées qui entrèrent en Palestine pour empêcher l'Etat hébreu de l’occuper se sont souvent engagées dans des tirs « amis » les unes contre les autres.
En fin de compte, les régimes qui conduisirent les armées arabes en 1948 ont été renversés (sauf en Jordanie). De nouveaux gouvernements arabes sont venus au pouvoir en Syrie, en Irak, en Egypte, puis au Soudan et en Libye. Ces nouveaux régimes parlaient la langue du nationalisme arabe et promettaient une solution rapide à l'occupation des terres arabes.
Amin Hafiz, président syrien en 1963, affirma qu'il avait un plan solide qui déferait Israël en trois jours. A mettre à l’actif de Nasser une plus grande prudence et le constat que la libération de la Palestine nécessiterait des années d’examen attentif.
Mais lui aussi était mal préparé et a pris des décisions fatidiques (par exemple se laisser entraîner dans la guerre au Yémen, nommé le notoirement incompétent Abdul-Hakim Amir à la tête des forces égyptiennes, et se laisser pousser par la Jordanie et la Syrie en 1967 à prendre des risques non calculés qui ont produit la défaite finale).
Moment décisif
Les Arabes en général établirent des distinctions influencées par la rhétorique politique de Nasser entre les « régimes arabes progressistes » et « les régimes arabes réactionnaires » - les « queues de puissances coloniales », comme Nasser les appelait.
Cette distinction fut enterrée en Juin 1967 lors de la Guerre des Six Jours, un tournant dans l'histoire arabe. Tous les espoirs qui avaient été mis en Nasser et en l'idéologie socialiste baathiste furent anéantis. Il serait juste de dire que les sommets arabes n’ont jamais eu aucune importance ensuite -du moins pour autant que les peuples arabes soient concernés.
Nasser a participé au sommet arabe de Khartoum en 1967, mais c’était un homme brisé, et il devait compter sur l'aide de l'Arabie Saoudite et arabe pour reconstruire ses armées.
La distinction faite entre les deux camps dans la politique arabe ne fut plus jamais une référence pertinente pour les populations arabes. Les deux avaient failli à tenir leurs promesses.
Les dirigeants arabes ont continué à se réunir en sommets irréguliers. Mais personne n'y prêta plus attention. Personne ne s'attendait à ce que des dirigeants arabes confrontent Israël quand il a envahi le Liban en 1982, ni quand il a attaqué Gaza en Décembre 2008, ni quand il a attaqué le Liban en 2006, ni lorsque les États-Unis ont attaqué l'Irak - à deux reprises.
Les dirigeants arabes se réunissent aujourd'hui pour une variété de raisons qui n'ont rien à voir avec les aspirations des peuples arabes, ou les rêves d'unité arabe. Ils se réunissent d'abord et avant tout pour accorder à un autre l’honneur d’accueillir le sommet.
Chaque année, un chef d'Etat arabe et un pays accueillent le sommet. Ce qui porte en soi un certain degré de prestige officiel. Le dirigeant de ce pays reçoit plus de visiteurs et de dignitaires que d'habitude et on le voit à la télévision de son Etat recevant des chefs d'Etat et des représentants d'organisations internationales.
Impression de “business”
Deuxièmement, les dirigeants arabes se réunissent fréquemment afin de suivre les dictats américains.
Hosni Mubarak, le président égyptien, a organisé à la hâte une réunion de la Ligue arabe au Caire à l'été 1990 pour empêcher qu’un consensus arabe ne se développe pour résoudre la crise créée par l'invasion irakienne du Koweït, parce que les États-Unis poursuivaient leur propre ordre du jour afin expulser l'armée de Saddam, et d’installer leur puissance dans la région.
Le sommet arabe de Beyrouth en 2002 fut aussi une tentative (en grande partie de l’Arabie Saoudite, mais aussi d’autres gouvernements arabes) de parer à la colère de l’administration Bush dans la foulée des attentats du 11 Septembre.
Les dirigeants arabes ont une autre raison de se rencontrer. Ils aiment donner l’impression de « business », qu'ils s'occupent des problèmes des gens. Mais à un certain niveau, ils sont bien conscients que tout le monde s’en fiche.
Les leaders arabes émettent toujours de longues déclarations fleuries que personne ne lit. Ce n'est plus l’époque de Nasser. C'est l'ère de dirigeants arabes vieillissants (ou de leurs fils) qui manquent de charisme et de popularité. C'est l'ère de la domination américaine au Moyen-Orient où il ne reste aux dirigeants arabes que peu d’espace pour manœuvrer.
Les sommets arabes ont été capables d'au moins quelques surprises rhétoriques : les « trois Non » de Khartoum (Non à la paix avec Israël, Non à la reconnaissance, et Non à la négociation) en 1967 sont les plus célèbres, mais nous savons aujourd’hui que les gouvernements qui ont officiellement approuvé la formule négociaient déjà secrètement avec les Israéliens.
Le gouvernement américain maintient aujourd’hui les régimes qu’il contrôle dans une poigne de fer. Quand le roi Abdallah, le monarque saoudien, a qualifié l'occupation américaine en Irak d’ « illégitime » lors de son discours d'ouverture du sommet arabe de Riyad en 2007, une crise diplomatique s’en est suivie et le roi n'a jamais plus utilisé cette expression depuis.
Les peuples arabes sont désormais habitués à ces rassemblements qui produisent de longs documents fastidieux que personne (sauf les traducteurs des ambassades étrangères) ne lit vraiment.
Entre regarder des séries télévisées syriennes et turques, et regarder les sommets arabes, les populations arabes adorent zapper. Il est révolu le temps où elles étaient captives d’une émission étatique qui les bombardaient des discours et des gestes quotidiens du « cher leader arabe ». 

Galloway:"Nasrallah a promis de vaincre Israël, il tient toujours ses promesses"

27/03/2010 
Le député britannique George Galloway assure que la Résistance libanaise est une résistance nationale, quel que soit le nom qu'on lui donne.
"Son commandant est le Sayyed Hassane Nasrallah, le leader arabe le plus important dans le siècle moderne", indique-t-il, dans une interview accordée au quotidien "Albinaa".
 Selon lui, la guerre aura lieu au Moyen-Orient, connaissant la faiblesse d' « Israël ». Il sourit en ajoutant : "Nasrallah a promis de vaincre Tel Aviv, Nasrallah tient toujours ses promesses."

Réflexions sur le Moyen-Orient, l’histoire et la religion

samedi 27 mars 2010 - 06h:32
Juan Cole - Informed Comment
Dix bonnes raisons pour que Jérusalem-Est n’appartienne pas aux Israéliens juifs.
(JPG)
Les Palestiniens d’aujourd’hui sont les descendants des juifs de l’antiquité et ont parfaitement le droit de vivre là où leurs ancêtres ont vécu pendant des siècles.
Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu a déclaré lundi devant l’American Israel Public Affaires Council (AIPAC - principal lobby proisraélien aux USA), « Jérusalem n’est pas une colonie ». Il a poursuivi en disant que le lien historique entre le peuple juif et la terre d’Israël ne peut être nié... pas plus que le lien historique entre le peuple juif et Jérusalem. Il a insisté, « Le peuple juif a construit Jérusalem il y a 3 000 ans et le peuple juif construit Jérusalem aujourd’hui. » Il a dit, « Jérusalem n’est pas une colonie. Elle est notre capitale. » Et de proclamer devant un auditoire de 7 500 personnes qui l’ovationnait, qu’il suivait simplement la politique que tous les gouvernements israéliens avaient suivie depuis la conquête de Jérusalem en 1967, pendant la Guerre des Six jours.
Netanyahu mélange les clichés romantico-nationalistes avec toute une série d’affirmations historiquement falsifiées. Mais le plus important, c’est tout ce qu’il a laissé de l’histoire et la citation qu’il a faite de son histoire déformée et inexacte, au lieu de considérer les lois, les droits ou la simple politesse humaine à l’égard de ceux qui ne sont pas de son groupe ethnique.
Voici les raisons montrant que Netanyahu s’est profondément fourvoyé, et pourquoi Jérusalem-Est ne lui appartient pas.
1 - En droit international, Jérusalem-Est est un territoire occupé, tout comme les portions de Cisjordanie qu’Israël a annexées unilatéralement à son district de Jérusalem. La Quatrième Convention de Genève de 1949 et les Règlements de La Haye de 1907 interdisent aux puissances occupantes de modifier le mode de vie des civils qui se trouvent sous occupation, et interdisent l’implantation de la population du pays occupant dans le territoire occupé. L’expulsion par Israël de Palestiniens de leurs foyers dans Jérusalem-Est, son usurpation dans la ville de propriétés palestiniennes, et son installation d’Israéliens sur la terre palestinienne sont autant de violations flagrantes du droit international. Les affirmations d’Israël selon lesquelles il n’occupe pas les Palestiniens parce que les Palestiniens n’ont pas d’Etat, sont cruelles et tautologiques. Les affirmations d’Israël selon lesquelles il construit sur un territoire vide sont ridicules. Mon arrière-cour est vide, mais cela ne donne pas le droit à Netanyahu d’y construire un immeuble d’habitations.
2 - Les gouvernements israéliens, en réalité, n’ont pas été unis et cohérents sur ce qu’ils voulaient faire à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, contrairement à ce que prétend Netanyahu. Le Plan Galili pour les colonies de Cisjordanie ne fut adopté qu’en 1973. Le Premier ministre Yitzhak Rabin s’était engagé, dans le cadre du processus de paix d’Oslo, à se retirer des territoires palestiniens et à garantir aux Palestiniens un Etat, promesses pour lesquelles il fut assassiné par un Israélien de l’extrême droite (dont les éléments aujourd’hui soutiennent le gouvernement de Netanyahu). Pas plus tard qu’en 2000, le Premier ministre d’alors, Ehud Barak, prétendit avoir donné les assurances verbales que les Palestiniens pourraient avoir la quasi-totalité de la Cisjordanie et qu’on pourrait trouver un quelconque arrangement pour que Jérusalem-Est en soit la capitale. Netanyahu tente aujourd’hui de donner l’impression que sa politique d’extrême droite du Likoud sur Jérusalem-Est et la Cisjordanie est celle de tous les gouvernements précédents, mais ce n’est tout simplement pas la vérité.
3 - Le nationalisme romantique se représente un « peuple » comme éternel et ayant un lien éternel avec une fraction précise de territoire. Cette façon de penser relève de l’invraisemblance et de la mythologie. Les peuples se forment et se transforment, parfois ils cessent d’exister, même s’il peut en rester des descendants qui abandonnèrent cette religion, origine ethnique ou langue. Les êtres humains se sont déplacés, partout, et ils ne sont rattachés directement à un aucun territoire de manière exclusive, car de nombreux groupes vécurent sur la plupart des portions de territoires. Jérusalem ne fut pas fondée par les juifs, c’est-à-dire par des adeptes de la religion juive. Elle fut fondée entre 3 000 et 2 600 ans avant notre ère, par un peuple sémite occidental, peut-être par les Cananéens, ancêtres des Palestiniens, des Libanais et de nombreux Syriens et Jordaniens, comme de nombreux juifs. A l’époque où elle fut fondée, les juifs n’existaient pas.
4 - Jérusalem a été fondée en l’honneur du dieu antique, Shalem. Ce qui ne veut pas dire Cité de la Paix, mais plutôt, « agglomération de Shalem ».
5 - Le « peuple juif » ne construisait pas Jérusalem il y a 3 000 ans, c’est-à-dire 1 000 ans avant notre ère. D’abord, on n’est pas exactement certains de la période où le judaïsme, en tant que religion centrée sur l’adoration d’un dieu unique, a vraiment pris forme. Il semble avoir eu un développement tardif étant donné qu’aucune preuve de culte quelconque, hors les divinités communes cananéennes, n’a été découverte dans les sites archéologiques pour les 1 000 ans d’avant notre ère. Il n’y a eu aucune invasion de la Palestine géographique depuis l’Egypte par d’anciens esclaves durant les 1 200 ans qui ont précédé notre ère. Les pyramides ont été construites beaucoup plus tôt et sans qu’il y ait recours à un travail d’esclaves. La chronique des évènements du règne de Ramsès II sur le mur dans Louxor ne renvoie à aucune révolte d’esclaves sérieuse, ni invasion d’esclaves, dans la péninsule du Sinaï. Les sources égyptiennes n’ont jamais entendu parler de Moïse ni des 12 plaies, etc. Les juifs et le judaïsme ont émergé d’une certaine classe sociale des Cananéens tout au long d’une période de plusieurs siècles, en Palestine.
6 - Non seulement Jérusalem n’a pas été construite par le probablement non existant « peuple juif » 1 000 ans avant notre ère, mais Jérusalem n’était sans doute pas encore habitée à ce moment de l’histoire. Jérusalem semble avoir été abandonnée entre les 1 000 et 900 ans qui ont précédé notre ère, dates traditionnelles du royaume unifié sous David et Salomon. Ainsi, Jérusalem n’a pu être la « cité de David » puisqu’il n’y avait aucune cité au moment où il est dit qu’elle était habitée. Aucun signe de palais magnifiques, ni d’Etats importants, n’a été découvert dans l’archéologie de cette période, et les tablettes assyriennes - sur lesquelles étaient inscrits même les faits mineurs dans tout le Moyen-Orient, telles les actions des reines arabes - n’évoquent aucun grand royaume de David et de Salomon en Palestine géographique.
(JPG) 7 - Etant donné que l’archéologie ne renvoie à aucune existence d’un royaume ou de royaumes juifs dans ce que l’on appelle la période du Premier Temple, on ignore exactement quand le peuple juif a pu régner sur Jérusalem, sauf pour le royaume hasmonéen. Les Assyriens ont conquis Jérusalem en 722. Les Babyloniens l’ont prise en 597 et ont régné jusqu’à ce qu’ils soient à leur tour envahis en 539 par les Achéménides de l’Iran antique, lesquels ont gouverné à Jérusalem jusqu’à ce qu’Alexandre le Grand ne s’empare du Levant, dans les années 330 avant notre ère. Les descendants d’Alexandre, les Ptoléméens, ont régné sur Jérusalem jusqu’en 198, date à laquelle les autres descendants d’Alexandre, les Séleucides, prirent la ville. Avec la révolte des Maccabées en 168, le royaume juif hasmonéen régna sur Jérusalem jusqu’en l’an 37, mais Antigone II Mattathiah, le dernier des Hasmonéens, ne s’est emparé de Jérusalem, avec l’aide de la dynastie parthe, qu’en l’an 40. Hérode a régné depuis l’an 37 jusqu’à ce que les Romains conquièrent ce qu’ils appelaient la Palestine, en l’an 6 de l’EC (« ère commune » ou ce que les chrétiens appellent AD [du latin Anno Domini qui signifie en l’an du Seigneur]) (donc de notre ère). Les Romains et par la suite l’Empire romain d’Orient de Byzance ont gouverné la cité de l’an 6 de notre ère jusqu’en 614, où l’Empire iranien sassanide s’en empare, il va régner jusqu’à la venue des Byzantins, en 629.
Les musulmans ont pris Jérusalem en 638 et régnèrent jusqu’en 1099 quand les Croisés l’envahirent. Les Croisés tuèrent ou expulsèrent les juifs et les musulmans de la ville. Les musulmans sous Saladin la reprennent en 1187 et permettent le retour des juifs, les musulmans régnèrent jusqu’à la fin de la Première guerre mondiale, soit un règne complet d’environ 1 192 ans.
Les adeptes du judaïsme n’ont pas fondé Jérusalem. La cité existait sans doute 2 700 années avant que quelque chose qu’on puisse reconnaître comme du judaïsme ne survienne. Le règne juif peut ne pas avoir duré plus de quelque 170 ans, c’est-à-dire le royaume des Hasmonéens.
8 - Par conséquent, si ce sont la construction historique de Jérusalem et le lien historique avec Jérusalem qui déterminent la souveraineté sur la cité, comme Netanyahu le prétend, les groupes qui peuvent le mieux prétendre à la cité sont les suivants :
A - les musulmans, qui régnèrent pendant 1 191 ans ;
B - les Egyptiens, qui régnèrent en tant qu’Etat vassal pendant des centaines d’années au cours du deuxième millénaire avant notre ère ;
C - les Italiens, qui régnèrent environ 444 ans, jusqu’à la chute de l’Empire romain, en l’an 450 de notre ère ;
D - les Iraniens, qui régnèrent pendant 205 ans sous les Achéménides, trois ans sous les Parthes (dans la mesure où les derniers Hasmonéens furent en réalité leurs vassaux), et 15 ans sous les Sassanides ;
E - les Grecs, qui régnèrent pendant plus de 160 ans si on compte les Ptoléméens et les Séleucides comme des Grecs ; si on les compte comme Egyptiens ou Syriens, il faut alors ajouter ces 160 années à l’époque égyptienne et introduire une époque syrienne ;
F - les Etats qui succédèrent aux Byzantins, lesquels peuvent être grecs ou turcs, et qui gouvernèrent Jérusalem pendant 188 ans, mais si on considère que leurs héritiers sont grecs, alors il faut ajouter ces années au règne des dynasties grecques hellénistiques, ce qui donnerait aux Grecs près de 350 ans de règne sur Jérusalem.
G - il existe une revendication iraquienne sur Jérusalem, elle se fonde sur les conquêtes assyriennes et babyloniennes, aussi peut-être sur le règne des Ayyoubides (dynastie de Saladin) qui étaient des Kurdes d’Iraq.
9 - Bien sûr, les juifs sont historiquement liés à Jérusalem par le Temple, à chaque fois que ce lien est daté. Mais ce lien fut entretenu surtout alors que les juifs n’avaient aucun contrôle politique sur la ville, sous les règnes iraniens, grecs et romains. Il ne saurait par conséquent être avancé pour justifier une demande de contrôle politique sur la ville tout entière.
10 - Les juifs de Jérusalem et du reste de la Palestine ne sont pas partis, pour la plupart, après l’échec de la révolte de Bar Kochba contre les Romains en l’an 136 de notre ère. Ils ont continué à vivre ici et à cultiver la terre de Palestine jusqu’aux règnes des Romains puis des Byzantins. Ils se sont petit à petit convertis au christianisme. Après 638, pratiquement 10% s’étaient convertis à l’Islam.
Les Palestiniens d’aujourd’hui sont les descendants des juifs de l’antiquité et ont parfaitement le droit de vivre là où leurs ancêtres ont vécu pendant des siècles.
(JPG)
* Juan" Cole (né en Octobre 1952) est un universitaire états-unien, historien du Moyen-Orient moderne et d’Asie du Sud. Il est un professeur d’Histoire à l’université du Michigan. Commentateur sur les affaires du Moyen-Orient, il a publié plusieurs ouvrages universitaires sur le Moyen-Orient moderne et est un traducteur d’arabe et en persan.
Il écrit sur le blog Informed Comment et est président de l’Institut américain mondial.
23 mars 2010 - Informed Comment - traduction : JPP
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8424

Deux soldats israéliens tués à Khan Younis

samedi 27 mars 2010 - 07h:10
Brigades Ezzedeen Al-Qassam 
Les Brigades Ezzedeen Al-Qassam, l’aile militaire du Mouvement de la Résistance Islamique Hamas, a annoncé dans la soirée du 26 mars que ses forces avaient tué deux soldats et blessé un troisième après que les forces sionistes soient entrées dans la bande de Gaza pour encercler un groupe de combattants de la résistance.
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Conférence de presse des Brigades Qassam, l’aile militaire du Hamas, à Gaza ce Vendredi 26 mars 2010. Deux soldats israéliens et un civil palestinien ont été tués vendredi dans une fusillade entre les troupes sionistes et les militants palestiniens - Photo : Hatem Moussa/AP
Abou Obeida, le porte-parole des Brigades Al-Qassam, a déclaré dans une conférence de presse : « Les affrontements ont éclaté entre des combattants de la résistance d’Al-Qassam, et les soldats sionistes qui ont franchi 500 mètres à l’intérieur de la frontière. »
Abu Obeida a ajouté : « Les combattants d’Al-Qassam a agi en situation de légitime défense après avoir vu, les forces sionistes, et ils ont ouvert le feu avec des armes de moyen calibre, puis les tireurs d’élite [snipers] d’Al Qassam ont soutenu les combattants en ciblant les forces sionistes. »
« Cela a été le résultat de la décision de riposter aux forces sionistes à l’intérieur des frontières ; cette opération est un cadeau à la famille de Mahmoud Al Mabhouh, le dirigeant du Hamas assassiné, » a-t-il déclaré.

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Communiqué des Brigades Ezzedeen Al-Qassam
Communiqué militaire
E.Q.B. ont affronté les forces sionistes à l’est de la ville de Khan Younis
Jour : vendredi Date : 26 Mars 2010.
Détails : Les Brigades Al Qassam face aux forces spéciales sionistes à l’est de la ville de Khan Younis après qu’elles aient avancé d’environ 500 mètres dans la ville.
Les Brigades Al-Qassam revendiquent la responsabilité pour ces opérations en tant que réponse à l’agression sioniste contre les civils palestiniens. Ces opérations s’intègrent dans la résistance aux assauts contre l’occupation de la bande de Gaza et de la Cisjordanie.
Brigades Ezzedeen Al-Qassam
Bureau d’information
26 mars 2010
26 mars 2010 - Site des Brigades Ezzedeen Al-Qassam - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.qassam.ps/news-2576-Al_Q...
Traduction : Info-Palestine.net
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8425

Passez une bonne guerre mondiale, braves gens

samedi 27 mars 2010 - 06h:47
John Pilger
Le Grand Soir
Voici les nouvelles en provenance du tiers-monde. Les Etats-Unis ont envahi l’Afrique. Des troupes US sont entrées en Somalie pour étendre leur front de guerre d’Afghanistan et du Pakistan vers le Yémen et la corne de l’Afrique. En guise de préparation à une attaque contre l’Iran, des missiles américains ont été placés dans quatre états du Golfe Persique, et les bombes « bunker-buster » (briseurs de bunkers) auraient été acheminées sur la base militaire située sur l’île britannique de Diego Garcia dans l’Océan Indien.
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Les coûts de la guerre américaine contre l’Irak sont terribles à la fois sur les plans humains, économiques et politiques. La volonté impérialiste d’accaparement des ressources irakiennes s’appuie sur une violence sans limites - Photo : AFP
A Gaza, la population malade et abandonnée, en majorité des enfants, se fait enterrer vivante derrière des barrières souterraines fournies par les Etats-Unis pour renforcer un siège criminel. En Amérique latine, l’administration Obama s’est octroyé sept bases militaires en Colombie, à partir desquelles il pourra mener une guerre contre les démocraties populaires du Venezuela, de la Bolivie, de l’Equateur et du Paraguay. Pendant ce temps, le secrétaire à la « Défense » Robert Gates se plaint que « l’opinion publique (européenne) et la classe politique » sont tellement opposées à la guerre qu’elles constituent un « obstacle » à la paix. Rappelez-vous, nous serons bientôt le 1er Avril.
Selon un général américain, l’invasion et l’occupation de l’Afghanistan n’est pas une véritable guerre mais une « guerre d’images ». Ainsi, la récente « libération de la ville de Marjah » de la « structure de commande et de contrôle » des Taliban n’était qu’une mise en scène. Les libérateurs héroïques ont tué les civils habituels, les plus pauvres parmi les pauvres. Sinon, pour le reste, c’était du bidon. Une guerre d’images est destinée à fournir de fausses informations à la population, à transformer une aventure coloniale ratée en une opération patriotique qui en valait la peine, comme si le film Les Démineurs était réel et les parades de cercueils couverts de drapeaux à travers la ville de Wiltshire à Wooten Basset n’étaient pas une opération cynique de propagande.
« La guerre, c’est amusant », pouvait-on lire avec une extrême ironie sur les casques des soldats au Vietnam. Cela signifie que si la guerre n’a pas d’autre objectif que de servir de justification à un pouvoir vorace au service des fanatismes lucratifs des marchands d’armes, alors la vérité représente un danger. Un danger qu’on peut illustrer en comparant l’image « libérale » d’un Tony Blair en 1997, présenté à l’époque comme quelqu’un qui « veut créer un monde (où) l’idéologie aurait totalement cédé la place aux valeurs » (Hugo Young, The Guardian) à celle d’aujourd’hui, d’un menteur et d’un criminel de guerre.
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Irakien mort sous la torture dans la prison américaine d’Abu Ghraib
Les Etats occidentaux tels que les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne (et la France - petit rajout du traducteur) ne sont pas menacés par les Taliban, pas plus que par une autre tribu lointaine quelconque, mais par les instincts guerriers de leurs populations respectives. Prenez par exemple les peines prononcées contre les nombreux jeunes qui ont protesté contre l’agression israélienne contre Gaza au mois de janvier de l’année dernière (2009). A la suite de ces manifestations où la police paramilitaire a « canalisé » des milliers personnes, les premiers condamnés se sont vu infliger des peines de deux années et demi de prison pour des délits mineurs qui en d’autres temps n’auraient pas fait l’objet d’une peine d’emprisonnement. Des deux côtés de l’Atlantique, toute dissidence déterminée qui dénoncerait la guerre illégale est devenue un délit grave.
C’est le silence aux sommets qui permet une telle perversion morale. Dans le monde des arts, de la littérature, du journalisme et du droit, les élites « libéraux », fuyant les débris abandonnés par Blair et à présent par Obama, continuent de voiler leur indifférence devant la barbarie et les crimes d’état de l’occident en agitant de vieux démons, tels que Saddam Hussein. Maintenant que Harold Piner a disparu, essayez donc de dresser une liste d’écrivains, d’artistes ou de militants célèbres dont les principes n’auraient pas été consumés par le « marché » ou neutralisés par la célébrité. Qui parmi eux a parlé de l’holocauste provoqué en Irak par prés de 20 années de blocus et d’agressions ? Ce fut un acte délibéré. Le 22 janvier 1991, l’agence de renseignement de l’armée US avait prévu en détail comment le blocus allait systématiquement détruire la distribution d’eau potable en Irak et aboutir à « une augmentation de crises sanitaires, sinon d’épidémies ». Alors les Etats-Unis se sont mis à éliminer l’eau potable pour la population irakienne. Ceci fut une des causes, selon UNICEF, de la mort d’un demi-million d’enfants irakiens âgés de moins de cinq ans. Apparemment, cet extrémisme-là ne mérite pas d’être cité.
Norman Mailer a dit un jour qu’il pensait que les Etats-Unis, dans leur poursuite incessante de domination et de guerres, étaient entrés dans une « ère préfasciste ». Mailer semblait indécis, comme s’il voulait nous avertir de quelque chose que lui-même n’arrivait pas à définir. « Fascisme » n’est pas le bon terme, car il fait trop facilement référence à des précédents historiques, en nous renvoyant une fois encore aux images de l’oppression allemande ou italienne. A l’inverse, l’autoritarisme américain, comme l’a souligné le professeur Henry Giroux , « est plus nuancé, moins théâtral, plus subtil, moins attaché aux moyens de contrôle répressifs qu’aux moyens de contrôle par consentement. »
C’est ça l’Américanisme, la seule idéologie prédatrice qui nie qu’elle est une idéologie. La montée en puissance d’entreprises tentaculaires qui sont autant de dictatures et celle des militaires qui sont devenus un Etat dans l’Etat, planqués derrière une façade que 35 000 lobbyistes à Washington nous vendent comme la meilleure démocratie qu’on puisse trouver sur le marché, le tout accompagné d’une culture populaire programmée pour nous divertir et nous engourdir, est un phénomène sans précédent. C’est peut-être un peu exagéré, mais les résultats sont néanmoins évidents et reconnaissables. Denis Halliday et Hans von Sponeck, les hauts officiels des Nations-Unies en poste en Irak durant le blocus américano-britannique, n’ont aucun doute d’avoir assisté à un génocide. Ils n’ont pourtant vu aucune chambre à gaz. Insidieusement, silencieusement, et même parfois présentés intelligemment comme une marche vers la civilisation, la troisième guerre mondiale et le génocide ont eu lieu et les victimes sont tombées les unes après les autres.
Dans la prochaine campagne électorale en Grande-Bretagne, les candidats ne parleront de la guerre que pour chanter les louanges de « nos p’tits gars ». Les candidats sont tous les mêmes momies politiques enveloppés dans l’Union Jack ou le Stars and Stripes (respectivement, nom du drapeau britannique et américain - NdT). Comme Blair l’a exprimé avec un peu trop d’enthousiasme, l’élite britannique adore l’Amérique parce que l’Amérique les autorise à bombarder les indigènes et à se présenter comme un « partenaire ». Il faut mettre fin à leur jeu.
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Site de l’auteur : http://www.johnpilger.com
26 mars 2010 - Le Grand Soir - traduction VD pour Le Grand Soir
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8419

Erdogan au sommet arabe : Si la Palestine brûle, le Proche-Orient en entier brûlera

28/03/2010
Quatorze chefs d'État sur les 22 membres de la Ligue arabe 
participent au sommet ordinaire annuel de deux jours, le premier à se 
tenir chez le sulfureux numéro un libyen Mouammar Kadhafi, et duquel 
sont absents deux poids lourds de la région, le Saoudien Abdallah et 
l'Égyptien Hosni Moubarak.
Quatorze chefs d'État sur les 22 membres de la Ligue arabe participent au sommet ordinaire annuel de deux jours, le premier à se tenir chez le sulfureux numéro un libyen Mouammar Kadhafi, et duquel sont absents deux poids lourds de la région, le Saoudien Abdallah et l'Égyptien Hosni Moubarak. AFP
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s'en est violemment pris à Israël, à l'ouverture samedi en Libye d'un sommet arabe placé sous le signe de la défense de Jérusalem, estimant que considérer cette ville comme la capitale indivisible de l'État hébreu, comme le fait Israël, est une "folie".
"Jérusalem est la prunelle des yeux du monde musulman. Si Jérusalem brûle, ceci signifie que la Palestine brûle. Et si la Palestine brûle, ceci veut dire que le Proche-Orient brûle", a-t-il mis en garde.
Quatorze chefs d'État sur les 22 membres de la Ligue arabe participent au sommet ordinaire annuel de deux jours, le premier à se tenir chez le sulfureux numéro un libyen Mouammar Kadhafi, et duquel sont absents deux poids lourds de la région, le Saoudien Abdallah et l'Égyptien Hosni Moubarak.
Les dirigeants arabes étaient réunis à huis clos en soirée dans la ville méditerranéenne de Syrte, à 500 km à l'est de Tripoli. Ils n'avaient pas le droit d'avoir plus de deux accompagnateurs dans la salle de conférences. "C'est pour discuter en toute tranquillité", a dit le colonel Kadhafi. Selon le programme, le sommet doit reprendre aujourd'hui vers 10h00 locales (08h00 GMT) et s'achever par une conférence de presse vers 18h30 GMT.
"Nous ne pouvons pas tenir des négociations indirectes tant qu'Israël n'arrête pas totalement ses activités de colonisation à Jérusalem et ne mette pas fin à sa politique du fait accompli", a dit le président palestinien Mahmoud Abbas à l'ouverture du sommet dans l'après-midi. "L'État de Palestine n'aura aucun sens si Jérusalem n'est pas sa capitale", a-t-il souligné, appelant les pays arabes à "sauver Jérusalem".
Alors que les pays arabes ont écarté tout soutien à la reprise des négociations israélo-palestiniennes sans un gel de la colonisation, le patron de l'ONU Ban Ki-moon, invité au sommet, les a appelés à soutenir ces pourparlers, tout en condamnant les projets de colonisation.
Jérusalem-Est, annexée par Israël en 1967, est au centre du conflit israélo-palestinien. Les Palestiniens veulent en faire la capitale de leur futur État, alors qu'Israël considère l'ensemble de Jérusalem comme sa capitale "éternelle et indivisible".
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a encore assuré vendredi que sa politique concernant Jérusalem demeurerait inchangée. Israël a approuvé le 9 mars un projet de construction de 1 600 logements dans un quartier de colonisation à Jérusalem-Est, provoquant une grave crise avec Washington qui s'employait à lancer des pourparlers indirects entre Israël et les Palestiniens, alors que le processus de paix est bloqué depuis plus d'un an.
Inaugurant le sommet, le colonel Kadhafi, connu pour ses discours fleuves, s'est contenté de moins de quinze minutes pour appeler les Arabes à agir. "Les masses arabes et le peuple en ont assez des mots. Ils attendent de l'action, pas des mots ni des discours".
De son côté, le chef de la Ligue arabe Amr Moussa a proposé la création d'un organisme régional incluant les pays arabes et leurs voisins comme la Turquie et l'Iran, et l'ouverture d'un dialogue avec de dernier dans le cadre du regroupement. "Je comprends l'inquiétude de certains d'entre nous vis-à-vis de certaines positions iraniennes. Cela confirme la nécessite de dialogue en vue de définir les relations futures avec l'Iran", a-t-il dit. Cependant le chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Aboul Gheit a déclaré aux journalistes que "la plupart des pays arabes ne favorisent pas ce genre de dialogue à l'heure actuelle".
Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, également invité, a souligné qu'"il est temps de donner sa chance à la paix".
Le sommet arabe se tient alors que la bande de Gaza a été le théâtre des pires violences depuis l'offensive israélienne il y a 14 mois, avec la mort d'un Palestinien samedi au lendemain de celle de deux soldats israéliens.
Parmi les chefs d'État présents figurent Abdallah II de Jordanie, l'émir du Koweït Sabah al-Ahmad Al-Sabah, le yéménite Ali Abdallah Saleh, le Soudanais Omar el-Béchir et le Syrien Bachar el-Assad.
À Syrte, ville natale de M. Kadhafi où la capacité hôtelière est très limitée, les dirigeants arabes ont été placés dans des résidences privées. M. Erdogan a été hébergé dans un luxueux yacht, à proximité d'un paquebot italien où sont logés les journalistes.

L'occupation interdit à un captif jordanien libéré de retourner à son pays

[ 27/03/2010 - 18:54 ]
Amman – CPI
La famille du captif jordanien libéré, Mohamed Abdel-Karim Awad, 22 ans, a dit au centre palestinien d'information que les autorités de l'occupation israélienne refusent de laisser leur fils quitter la Cisjordanie pour retourner à son pays, la Jordanie.
Le captif libéré Awad avait tenté, le vendredi matin 26/3, de quitter la Cisjordanie à travers le pont du roi Hussein, mais les autorités sionistes ont fait retourner le jordanien à Naplouse.
On note que les forces occupantes ont arrêté et incarcéré le jeune Mohamed Awad qui porte la nationalité jordanienne, pendant plus de 40 jours, après sa visite à ses proches dans la ville de Naplouse et a été libéré il y a deux semaines.

Les forces occupantes démolissent une maison palestinienne à Gaza

[ 27/03/2010 - 18:04 ]
Gaza – CPI
Les forces de l'occupation ont démoli, aujourd'hui à l'aube, le samedi 27/3, une maison palestinienne dans le village d'Abassan al-Jadida, à l'Est de Khan Younès, dans la Bande de Gaza.
Des sources palestiniennes ont dit que plusieurs bulldozers et blindés militaires sionistes ont envahi des centaines de mètres dans le village et ont démoli une maison composée de 3 étages qui appartient à la famille de "Daghma".
On note que la même région a témoigné, le vendredi après-midi, des affrontements entre les forces occupantes et les résistants palestiniens qui ont tué un officier et un soldat sioniste.

Erdogan : les déclarations de Netanyahu contre al-Qods représentent une folie

[ 27/03/2010 - 17:56 ]
Syrte – CPI
Le premier ministre sioniste, Rajev Tayeb Erdogan, a affirmé que les déclarations du premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, qui a considéré que la ville occupée d'al-Qods est la capitale éternelle et indivisible de l'entité sioniste représentent une folie, en affirmant que Netanyahu va exploser la situation dans la ville sacrée.
Il a ajouté :"L'incendie à al-Qods va enflammer la Palestine, alors que l'incendie en Palestine va exploser toute la région du Proche-Orient".
Dans son discours devant le sommet arabe qui a entamé ses travaux, le samedi 27/3, dans la ville libyenne, Syrte, Erdogan a dit que certains ministres sionistes ont annoncé qu'al-Qods est la capitale de leur entité sioniste, mais ces déclarations ne sont pas une obligation pour nous.
Il a souligné qu'al-Qods est le centre du monde islamique et personne n'accepte ces attaques sionistes contre la ville sacrée et les lieux saints islamiques.
Erdogan a montré que la décision sioniste de construire 1600 nouvelles unités coloniales, à al-Qods, est un pas inacceptable et injustifié, en considérant que les violations d'Israël s'opposent à la loi internationale et les droits de l'homme.

Le sommet d'Al Qods s'organise en appelant à la protection des lieux sacrés et la ville sainte

[ 27/03/2010 - 12:35 ]
Tripoli - CPI
Le 22ème sommet arabe intitulé, "le sommet d'Al Qods occupée" s'organise, aujourd'hui samedi 27/3, dans la ville libyenne de Syrte.
Ce sommet vient sous l'hombre des escalades sauvages de l'occupation israélienne contre les lieux saints, notamment après les violations dangereuses à la mosquée sacrée d'al Aqsa et l'annonce de l'ouverture de la synagogue juive "Hourva" (la ruine) dans ses esplanades saintes, ainsi que d'autres projets de colonialisme, sans précédents, dans les territoires palestiniens occupés.
Les factions palestiniennes ont adressé de forts messages au sommet de la Libye pour le soutien des droits légaux du peuple palestinien, en appelant les dirigeants arabes à adopter des mesures réelles, tangibles et efficaces pour sauver immédiatement les lieux saints, et surtout la mosquée sainte d'al Aqsa et appuyer les palestiniens d'al Qods occupée agressés par l'occupation israélienne qui exerce contre eux une politique d'apartheid, de racisme et d'extermination, afin de les expulser de leurs terres natales.
Les factions palestiniennes qui soutiennent immuablement la résistance nationale de leur peuple, ont appelé les dirigeants arabes (présidents et Rois) à la nécessité de retirer leur initiative avec l'occupation et faire face aux agressions, violations et crimes sionistes qui ignorent tout appel réel au compromis prétendu de paix, tout en accentuant le colonialisme et le judaïsme, essentiellement contre les lieux saints musulmans et chrétiens.
Les palestiniens ont appelé dans un communiqué les dirigeants arabes d'être au niveau des aspirations de leur nation et de leurs peuples, en les encourageant d'assumer leurs responsabilités patriotiques et de renforcer les droits légitimes de leurs peuples qui souhaitent défier sur le terrain les violations et crimes de l'ennemi occupant sioniste et ses alliés.
Le communiqué a mis en garde contre les agendas, objectifs et pratiques très dangereux et oppressifs de l'ennemi occupant sioniste qui tente toujours de profiter des résultats concrets sur le terrain, en prétendant l'aspect démocratique et pacifique de son régime, tout en commettant les violations et crimes, solennels, très flagrants et sans précédents dans les territoires palestiniens occupés et menaçant ainsi la sécurité et les lois internationales via des opérations d'assassinats dans des pays souverains, en usurpant les identités et passeports européens.
En outre, tous les peuples arabes espèrent que leurs dirigeants prennent cette fois-ci une initiative réelle et des mesures courageuses pour mettre en œuvre une politique officielle et défier l'entêtement sioniste qui chaque fois leurs donne une grande gifle, en négligeant leur main tendue vers la paix et poursuivant l'accomplissement de ses agendas transgresseurs dans la région arabe, surtout après qu'ils se sont rassurés du recul officiel de l'engagement américain devant l'obstination du gouvernement de Benjamin Netanyahu qui défie la communauté internationale en aggravant, plus que jamais, sur la scène palestinienne les expansions coloniales.

Sondage : les policiers sionistes insultent les Palestiniens des territoires occupés en 1948

[ 27/03/2010 - 12:45 ]
La radio sioniste - CPI
Un rapport publié dernièrement par le ministère sioniste de la sécurité intérieure autour de la position des Palestiniens qui habitent dans les territoires occupés en 1948, montre que la majorité des Palestiniens disent que la police sioniste les insulte et les torture, en utilisant la force contre eux et ne les défend pas.
Le rapporté a montré également qu'ils ont peur des milices des gardes-frontières et des unités spéciales de la police.
On note que les données du rapport ont été rassemblées entre 2005 et 2008, mais le ministère n'a pas permis de les publier avant cette date.
Les participants dans le sondage du ministère croient que la police ne connaît pas la culture arabe et ne la respecte jamais et agit négativement envers les palestiniens de 1948 lorsqu'ils demandent des services.

L'armée occupante israélienne reconnaît la mort d'un officier et d'un soldat

[ 27/03/2010 - 12:04 ]
Gaza - CPI
L'armée de l'occupation a reconnu la mort d'un adjoint chef d'un escadron et d'un soldat, ainsi que la blessure de 5 autres, lors de l'opération militaire de la résistance nationale palestinienne qui les a pris en cible lors d'une incursion, hier vendredi le 26/3, dans la la ville de Khan Younès, dans la Bande de Gaza.
Le porte-parole de l'armée occupante, a affirmé dans un communiqué publié par les médias hébreux, le vendredi soir, que le chef adjoint du bataillon 12 de la Brigade Golani, le major Aleraz Berts, ainsi que le sergent de la première classe, Ilan Spetkovski, ont été tués, alors que cinq autres ont été blessés dont un soldat dans un état très grave, après l'explosion d'une forte bombe près du passage de Kissoufim, à l'est de Khan Younès, dans le sud de la Bande de Gaza.
Le porte-parole a reconnu que les soldats avaient été tués après leur incursion à l'est de Khan Younès, en soulignant que la force armée sioniste a repéré un groupe de résistants en train de planter des engins explosifs, au lieu de l'accrochage, en signalant la mort de deux membres de leur groupe.
Le porte-parole des brigades d'Al Qassam avait souligné que l'unité de surveillance a repéré une force sioniste envahissante qui tentait d'encercler un des groupes de la résistance nationale et a fait face à ces soldats sionistes en faisant un certain nombre de morts et de blessés dans ses rangs, chose qui les a poussé à se retirer. 

Les habitants d'Orta manifestent contre l'occupation et ses colons

[ 27/03/2010 - 11:13 ]
Naplouse – CPI
Des centaines d'habitants du village d'Orta, situé au sud-est de la ville de Naplouse ont organisé, le vendredi soir 26/3, une marche silencieuse pour protester contre les pratiques de l'occupation et ses colons extrémistes qui ont assassiné froidement deux jeunes palestiniens des habitants du village, avant plusieurs jours.
Des sources bien-informées ont dit que les habitants du village ont organisé une marche qui a démarré à partir du centre du village et s'est dirigée vers la région proche de la colonie sioniste d'Etmar, installée illégalement sur les terres du village palestinien.
Les sources ont affirmé que les habitants du village ont défié la décision de l'occupation israélienne qui a considéré que le village est une région militaire fermée, en arrivant au l'endroit de l'assassinat des deux jeunes palestiniens, tout en affirmant leur insistance de poursuivre la lutte contre l'occupation jusqu'à la libération de toute la Palestine.

Netanyahu et Obama s'accordent sur la continuation du colonialisme

[ 27/03/2010 - 10:24 ]
Al Qods occupée - CPI
Un haut responsable sioniste a révélé un accord entre  le premier ministre de l'occupation, Benjamin Netanyahu et le président américain, Barak Obama, pour la poursuite du colonialisme dans la partie orientale de Jérusalem (la partie Est d'al-Qods occupée).
Le conseiller médiatique de Netanyahu, "Nir Hefetz" a dit lors de ses déclarations à la radio de l'armée occupante, le vendredi 26/3 : "Nous sommes revenus des États-Unis avec un accord, d'une part, la politique de constructions à Jérusalem ne changera pas, et d'autre part, Israël est prête pour la mise en œuvre des mesures et faire avancer le processus politique".
Hefetz a nié les informations des journaux hébreux prétendant qu'Obama a demandé à Netanyahu de transférer certaines zones en Cisjordanie sous le contrôle de l'occupation à l'autorité palestinienne, à Ramallah.
Le conseiller de Netanyahu a précisé que le désaccord entre Netanyahu et Obama s'est basé principalement sur la demande américaine d'étendre la suspension du colonialisme sur les nouvelles colonies en Cisjordanie, à plus de 10 mois, qui a été déjà approuvée par le gouvernement sioniste, en Novembre passé, et va se terminer en Septembre prochain.

Hamas affirme son droit légitime à répondre aux crimes de l'occupation

[ 27/03/2010 - 10:17 ]
Gaza- CPI
Les dirigeants de la résistance nationale palestinienne ont affirmé le droit légitime du peuple palestinien à répondre aux crimes et violations très flagrants de l'occupation israélienne, en soulignant que l'opération militaire de la résistance, à Khan Younès, est venue pour faire face aux incursions quotidiennes des forces occupantes israéliennes dans la Bande de Gaza.
Dr. Ismaïl Redouane a déclaré que l'opération de Khan Younès vient pour confirmer que la résistance est toujours forte et que la Bande de Gaza est totalement incassable.
Lors d'une déclaration de presse, le vendredi soir 26/3, Redouane a souligné que l'occupation doit penser mille fois avant de s'engager dans de telles bêtises, et elle doit revoir ses agendas si elle tente de profaner les lieux saints.
"La résistance palestinienne est capable de répondre aux crimes sionistes, selon les méthodes dont elle voit plus convenables", a ajouté Redouane.
De sa part, le porte parole du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri a confirmé que l'opération de Khan Younès était une réponse normale aux crimes de l'occupation contre le peuple palestinien et ses lieux saints.

Un martyr et six blessés palestiniens lors d'un bombardement sioniste

[ 27/03/2010 - 10:06 ]
Khan Younès - CPI
Un jeune palestinien est tombé en martyr, le vendredi soir 26/3, suite à sa grave blessure, causé par un bombardement sioniste qui a pris en cible la région de la "nouvelle Abassan", à l'est de Khan Younès, où six citoyens ont été blessés.
Des sources médicales palestiniennes ont affirmé au correspondent du centre palestinien d'information que le palestinien, Haythem Abdel Hakim Arafat est tombé en martyr après quatre heures de sa grave blessure, causée par les éclats des obus lors d'un bombardement sioniste.
"La victime qui était dans un état très grave et a été transportée à l'hôpital de Nasser, après avoir été touchée à sa tête, sa poitrine et ses jambes, a cédé son âme après 4 heure de sa grave blessure", ont souligné des sources locales.
Les sources ont affirmé que six palestiniens ont été blessés également par les bombardements et les tirs des mitrailleuses et artilleries des chars sionistes, en précisant que l'enfant Nassim Abou Dekka a été pris en cible par une balle au dos, en ajoutant qu'un hélicoptère a ciblé un regroupement de palestiniens près du stade d'Abassan.

Kouchner contraint d’avouer, en public, sa complicité criminelle avec Israël

Publié le 27-03-2010
Il faut saluer l’initiative du député de Maine-et-Loire Hervé de Charette qui a contraint Bernard Kouchner à avouer, en public et au plus grand désarroi du lobby sioniste, qu’eh bien oui, Israël détruit le peuple palestinien, mais que rien n’est prévu pour s’y opposer.
Hervé de Charette, dont on verra l’échange avec Kouchner dans la vidéo ci-dessous, intervenait dans le cadre des questions au gouvernement, à l’Assemblée Nationale.
Israël persécute depuis des décennies le peuple palestinien, et l’Union européenne pas plus que la France et son French Doctor de ministre ne font rien pour s’y opposer. « Rien, rien et encore rien », a martelé Charette, dont l’intervention avait le grand mérite d’être simple et claire.
Décontenancé, le ministre des Affaires étrangères Kouchner s’est alors trouvé obligé de reconnaître que Charette disait bien la vérité sur tous les crimes israéliens dénoncés (colonisation, étranglement de Gaza, enfermement sans jugement de milliers de Palestiniens, judaïsation illégale de Jérusalem. Pour en conclure, et on retrouvait à cet instant le vrai Kouchner, … qu’il n’y avait rien à y faire. Mais si, comme Kouchner vient d’en apporter la preuve en public, nos gouvernants ont bien l’intention de laisser le massacre se poursuivre, nous, simples citoyens, avons l’obligation de porter assistance à peuple en danger.
Et nous devons le faire avec les moyens citoyens qui sont à notre portée, en renforçant, en France et dans le monde entier, la campagne de Boycott, Désinvestissements et Sanction (BDS) contre Israël.
Pour voir la vidéo, ainsi que l’éditorial consacré par oumma.com à cette affaire : http://www.oumma.com/Le-magistral-requisitoire-d-Herve