lundi 13 octobre 2014

Plus de 1000 jeunes palestiniens se rendront au Venezuela pour y faire des études

Caracas, 9 octobre (RHC-Telesur) Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a annoncé que plus de 1000 jeunes palestiniens feront leurs études dans ce pays sud-américain et il a insisté sur la nécessité de promouvoir l’unité entre les peuples, la  et la justice sociale.
Au cours d’une cérémonie de remise des diplômes à des jeunes professionnels de la santé, qui a eu lieu hier à Caracas, le chef d’État a expliqué qu’un premier groupe de 100 Palestiniens originaires de la Bande de Gaza arrivera dans les prochains jours au Venezuela et que les jeunes suivront des études de médecine.
Le dirigeant vénézuélien a réitéré sa condamnation de l’agression  du régime  contre la Bande de Gaza et a confirmé que les autorités vénézuéliennes souhaitent renforcer les relations avec la Palestine, au niveau du commerce, de l’, de la santé, du tourisme et de l’éducation.
En juillet dernier, Nicolás Maduro avait annoncé la création d’un établissement pour accueillir des palestiniens blessés et des orphelins.
EDITÉ PAR PEIO PONCE
Source: Radio HC

A Ramallah et Jérusalem, le chef de l'ONU appelle à ne pas renoncer à la paix

13 octobre 2014 – Au lendemain de sa participation à une conférence sur la reconstruction de Gaza au Caire, en Egypte, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, s'est rendu lundi à Ramallah et à Jérusalem pour encourager Palestiniens et Israéliens à ne pas renoncer à la paix.
« Je suis ici avec un message d'espoir, l'espoir de reconstruire Gaza et créer un avenir meilleur pour la population », a dit M. Ban lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre palestinien, Rami Hamdallah, à Ramallah.
Le chef de l'ONU s'est félicité des sommes promises ce weekend par les bailleurs de fonds pour la reconstruction de Gaza après le conflit destructeur de cet été.
Il a souhaité que le gouvernement d'unité palestinien réussisse à assumer ses fonctions et responsabilités légitimes dans la bande de Gaza.
M. Ban a rappelé que les Nations Unies avaient facilité la création d'un nouveau mécanisme temporaire pour surveiller et autoriser les matériaux de construction à Gaza. « Je suis persuadé que ce mécanisme, s'il est appliqué de bonne foi par les parties, permettra la reconstruction à grande échelle dont Gaza a besoin très rapidement », a-t-il souligné.
Plus tard dans la journée, alors qu'il se trouvait à Jérusalem pour rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le chef de l'ONU a salué les mesures prises par le gouvernement israélien pour alléger les restrictions pesant sur la Cisjordanie et Gaza. Selon lui, le mécanisme temporaire prend pleinement en compte les préoccupations d'Israël en matière de sécurité.
« J'exhorte les deux parties à mettre en œuvre ce mécanisme de bonne foi. La reconstruction à grande échelle doit démarrer sans tarder », a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Selon lui, la relance de l'économie à Gaza peut changer la dynamique sur le terrain et renforcer la stabilité.
Au-delà de la reconstruction de Gaza, le Secrétaire général a estimé qu'il fallait s'attaquer aux causes profondes de l'instabilité à Gaza. Il a estimé également qu'il fallait se concentrer à nouveau sur la Cisjordanie.
« Je condamne une nouvelle fois fermement la poursuite des activités de colonisation par Israël » a-t-il dit à Ramallah. « J'exhorte le gouvernement d'Israël à annuler ces activités », a-t-il ajouté à Jérusalem. Il s'est également dit « très préoccupé par les provocations répétées sur les lieux saints à Jérusalem. Cela ne fait qu'attiser les tensions et cela doit cesser ».
Le chef de l'ONU a plaidé une nouvelle fois pour une solution à deux Etats, la Palestine coexistant avec Israël dans la paix et la sécurité.
« Je sais que de nombreux Palestiniens sont frustrés par un processus de paix qui a commencé il y a plus de 20 ans et qui n'a pas produit d'accord final. Mais renoncer à l'espoir ne fera que garantir la victoire aux avocats de la violence. J'exhorte les Palestiniens à être courageux et à continuer à s'impliquer dans un processus de paix significatif. J'exhorte les Israéliens à faire la même chose », a-t-il déclaré à Ramallah.
« Il est clair que les deux parties doivent retourner rapidement à la table des négociations en étant prêtes à faire les compromis, difficiles mais nécessaires », a-t-il ajouté à Jérusalem.

Ban appelle à une solution durable entre Israël et Palestine pour rompre le cycle de destruction et reconstruction à Gaza

12 octobre 2014 – Lors d'une conférence dimanche au Caire, en Egypte, sur la reconstruction de Gaza, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon a exhorté toutes les parties à la guerre de cet été de trouver une solution aux causes profondes du conflit pour éviter le « cycle répétitif de construction et de destruction ».
« Nous sommes ici pour soutenir le peuple de Gaza qui a subi des souffrances terribles cet été », a déclaré M. Ban dans son discours à la Conférence du Caire sur en présence du Président de l'Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, et plusieurs ministres des affaires étrangères, dont celui de l'Egypte et de la Norvège.
Selon une déclaration du de porte-parole de M. Ban, le chef de l'ONU devrait se rendre à Gaza mardi pour soutenir les efforts de reconstruction.
Plus de 2100 Palestiniens ont été tués lors du récent conflit qui a dûré 51 jours, ainsi que plus de 70 Israéliens. Près d'un tiers de la population de Gaza a été déplacées de leurs maisons et des quartiers entiers ont été détruits par les forces israéliennes.
Le Secrétaire général a rappelé qu'en 2009, la communauté internationale s'était réunie à Charm el-Cheikh, à la suite d'une autre guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.
« Nous nous sommes engagés à apporter notre soutien. Nous avons décidé de reconstruire. Et pourtant, nous revoici. Le cycle de la construction et de destruction a continué, cette fois en pire », a déclaré M. Ban.
Des dizaines d'écoles, d'hôpitaux et de cliniques ont été détruits ou endommagés. Des structures de l'ONU abritant des femmes et des enfants ont été touchées, faisant de nombreuses victimes. Onze membres du personnel de l'ONU ont été tués au cours du conflit.
Des roquettes lancées sans distinction par le Hamas et d'autres groupes armés de Gaza ont semées la peur chez les israéliens, a rappelé M. Ban. Les enfants de Gaza qui n'ont pas encore atteint la troisième année de l'enseignement primaire ont déjà vécu trois guerres.
Pour agir de façon efficace, l'ONU et ses partenaires en Palestine ont développés avec le gouvernement palestinien l '« Appel d'urgence pour Gaza », qui s'élève à environ 2,1 milliards de dollars pour les premiers efforts de reconstruction.
Le chef de l'ONU a néanmoins souligné qu'il faut impérativement trouver une solution politique pour réaliser une paix durable, et l'accord de réconciliation global conclu au Caire le 25 Septembre a, selon lui, été un premier pas dans ce sens.
http://www.un.org

Sayeeda Warsi, la ministre démissionnaire de David Cameron, appelle les députés à reconnaître l’Etat de Palestine

Son impuissance à faire bouger les lignes en faveur de la souveraineté palestinienne, au sein d’un gouvernement britannique muré dans le silence face à l’été meurtrier qui a ensanglanté Gaza, l’a conduite à rendre son tablier en août dernier, Sayeeda Warsi, la première femme musulmane promue secrétaire d’Etat au Royaume-Uni, exhorte les parlementaires, en ce lundi d’un vote hautement symbolique, à reconnaître l’Etat de Palestine, sur les traces de la Suède.
La ministre démissionnaire de l'équipe de David Cameron fait bon usage de sa liberté de parole recouvrée, et après avoir fustigé la politique menée envers la plus grande prison à ciel ouvert du monde en la qualifiant de "moralement indéfendable", celle-ci s’est fait l’ardente avocate du droit du peuple palestinien à l’auto-détermination, à l’indépendance et à la souveraineté nationale, en appelant avec force à l’adoption d’une motion historique dans ce sens.
Inspirée par le courage politique du nouveau gouvernement suédois de centre gauche qui, extrêmement sensibilisé à la cause palestinienne, semble déterminé à prendre le taureau par les cornes au sein d’une Union européenne qui se contente, pour l’heure, de méditer en pesant le pour et le contre d’un tel vote, dont chacun sait qu'il lui attirera les foudres d’Israël et la réprobation cinglante de Washington, Sayeeda Warsi veut croire en un sursaut législatif salvateur "so british" qui serait de bon augure pour la Palestine sous le joug de la tyrannie israélienne.
"Il y a un manque de volonté politique et notre boussole morale a perdu le nord", a-t-elle lancé sans mâcher ses mots, en espérant toutefois que cette motion proposée par le président des Amis de la Palestine et soutenue par certains députés conservateurs, dont les anciens ministres du Développement international, Hugh Robertson, des Affaires étrangères, Alan Duncan, et de la Justice, Ken Clarke, fera l’unanimité.
Le Royaume-Uni s’honorerait à être à l’avant-garde de la reconnaissance de la Palestine, si seulement la lâcheté et l’inertie politiciennes désertaient Westminster une fois pour toutes, ainsi que l’appelle de ses voeux Sayeeda Warsi.

Israël: Ban Ki-moon condamne la colonisation

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a exigé lundi la fin des «provocations» sur l'esplanade des Mosquées et jeté une nouvelle pierre dans le jardin du premier ministre israélien lors d'une visite où les crispations se sont étalées au grand jour.
Lors de sa première visite en Cisjordanie et en Israël depuis la guerre dans la bande de Gaza, qui avait déjà exacerbé les tensions entre Israël et les Nations unies, M. Ban n'a pas seulement condamné une nouvelle fois «fermement la poursuite des activités de colonisation d'Israël».
Sur un ton inhabituel, il s'est aussi dit «profondément inquiet des provocations répétées sur les lieux saints de Jérusalem. Elles ne font qu'aviver les tensions et elles doivent cesser».
M. Ban n'a pas accusé Israël nommément ni évoqué explicitement l'esplanade des Mosquées, site extrêmement sensible vénéré à la fois par les musulmans et les juifs et à nouveau théâtre le jour même d'affrontements entre jeunes Palestiniens et policiers israéliens.
Mais, lors de leur rencontre dans l'après-midi, Benyamin Nétanyahou ne s'est pas privé de s'inscrire en faux. Il ne s'est pas privé non plus, lors d'une apparition commune devant la presse, de contredire ouvertement des propos tenus la veille par M. Ban sur le fait que l'occupation israélienne serait l'une des «causes profondes» de la guerre à Gaza.
Il a même accusé certains responsables des Nations unies d'avoir, pendant la guerre à Gaza, restitué au Hamas des roquettes qu'ils avaient découvertes dans des écoles onusiennes et que l'organisation radicale islamiste combattue par Israël aurait entreposées là.
«Nous ne changeons pas le statu quo» 
M. Nétanyahou a aussi pressé M. Ban de ne pas laisser l'ONU servir aux efforts «unilatéraux» des Palestiniens pour faire avancer la reconnaissance internationale de la Palestine sans plus passer par des discussions avec les Israéliens.
«Nous ne changeons pas le statu quo» sur l'esplanade des Mosquées, a déclaré M. Nétanyahou en présence de M. Ban.
«Ce sont des extrémistes palestiniens qui provoquent ces violences» en répandant la rumeur selon laquelle le gouvernement israélien voudrait remettre en cause les grands équilibres religieux dans la ville trois fois sainte, a-t-il assuré.
Les juifs sont autorisés à se rendre, à certaines heures et sous stricte surveillance, sur l'esplanade, mais n'ont pas le droit d'y prier. Les musulmans ont apparemment perçu comme une provocation l'autorisation délivrée la veille par les autorités à une visite de juifs orthodoxes sur le site.
Parmi les visiteurs juifs se trouvait le sulfureux député du Likoud (le parti de M. Nétanyahou) Moshé Feiglin, connu pour proclamer la souveraineté d'Israël sur les Territoires occupés et Jérusalem.
Ban mardi à Gaza
M. Ban a participé dimanche au Caire à une conférence de donateurs pour la reconstruction de la bande de Gaza, dévastée en juillet et août par la guerre entre Israël et le Hamas, qui contrôle de facto cette enclave palestinienne. La communauté internationale a promis à cette occasion 5,4 milliards de dollars d'aide.
Un montant «très encourageant», a dit M. Ban. Mais la situation de Gaza, qui sort de sa troisième guerre en six ans, ne sera pas résolue sans un règlement global du conflit israélo-palestinien, a-t-il dit.
À Jérusalem comme à Ramallah lors d'une conférence de presse commune avec Rami Hamdallah, chef du gouvernement d'union palestinien, il a parlé de «statu quo intenable». Alors que les perspectives de paix sont sombres après l'échec d'une nouvelle initiative américaine en avril, il a appelé Palestiniens et Israéliens à «faire preuve de courage» et à reprendre les discussions au plus vite en acceptant les compromis difficiles mais nécessaires.
Entre Israël et l'ONU, la guerre de Gaza a suscité de l'exaspération. Ban Ki-moon s'est indigné que trois refuges de l'ONU aient été touchées par des frappes israéliennes qui ont fait des dizaines de morts. Israël a accusé l'ONU de complaisance avec le Hamas.
M. Ban doit se rendre mardi dans la bande de Gaza.

Gaza: promesses de milliards, reprise des négociations de paix exigée

La communauté internationale a promis dimanche au Caire 5,4 milliards d'aide à la bande de Gaza dévastée par 50 jours de guerre cet été, mais, au diapason des États-Unis, elle exige des Israéliens et des Palestiniens qu'ils reprennent sérieusement les négociations de paix.
Le Qatar a promis de très loin la plus grosse contribution lors de la Conférence internationale pour la reconstruction de Gaza, avec 1 milliard de dollars. Washington a pour sa part annoncé une «aide immédiate» de 212 millions sur un total de 400 millions de dollars en un an, et l'Union européenne une somme de 450 millions d'euros.
La cinquantaine de pays et organisations internationales représentées au Caire «ont promis approximativement 5,4 milliards de dollars (4,3 milliards d'euros), dont la moitié pour la reconstruction de Gaza, et se sont engagés à payer «dès que possible», a déclaré le ministre norvégien des Affaires étrangères, Boerge Brende, dont le pays était le coorganisateur de la conférence avec l'Égypte.
Il n'a pas détaillé dans l'immédiat à quoi allait être affectée l'autre moitié de l'aide promise.
Le secrétaire d'État américain John Kerry s'est montré très ferme lors de cette conférence internationale des donateurs: la communauté internationale est prête à financer, mais plus question de se contenter de cessez-le-feu. Il faut reprendre les négociations de paix qu'il avait impulsées en 2013 avant qu'elles n'échouent en avril, a-t-il insisté.
Le même ton a été adopté par l'ONU et les pays de l'Union européenne, préoccupés par d'autres guerres dans la région, notamment contre les jihadistes du groupe Etat islamique. Ils sont aussi lassés par près de sept décennies d'un conflit israélo-palestinien dont le dernier avatar sanglant, en juillet et août, a tué près de 2200 personnes dans la bande de Gaza et 73 Israéliens.
L'Autorité palestinienne avait estimé qu'il fallait 4 milliards de dollars d'aide pour reconstruire l'enclave, qui a connu trois guerres en six ans.
John Kerry a tapé le premier du poing sur la table. «Un cessez-le-feu, ce n'est pas la paix. Nous devons nous rasseoir à la table (des négociations) et aider les parties à faire des choix difficiles», a-t-il lancé fermement.
«Ces choix dépassent un simple cessez-le-feu parce que même le cessez-le-feu le plus durable ne peut remplacer la paix, même le cessez-le-feu le plus durable ne peut remplacer la sécurité pour Israël et un État et leur dignité pour les Palestiniens», a ajouté M. Kerry dans un vibrant appel lancé devant une trentaine d'autres chefs de la diplomatie et représentants d'une cinquantaine de pays et organisations internationales.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, lui aussi d'un ton ferme, lui a emboîté le pas. «Gaza reste une poudrière» et ses habitants «ont désespérément besoin de voir des résultats dans leur vie quotidienne», a-t-il lancé.
«Vous devez comprendre le niveau de frustration [...] Comme secrétaire général, je suis très en colère» de la situation, a-t-il ajouté.
Et de rappeler qu'«en 2009, la communauté internationale s'était déjà réunie» en Égypte pour la reconstruction de Gaza. «Nous sommes à nouveau ici» et «le cycle construction-destructions se poursuit, il empire», a-t-il regretté.
M. Ban a annoncé qu'il se rendrait mardi à Gaza pour «écouter directement» les habitants de l'enclave.
Puis ce fut Catherine Ashton, la chef de la diplomatie de l'Union européenne, pour qui «cela doit être la dernière fois que l'on appelle la communauté internationale à reconstruire Gaza». «On ne peut pas retourner au statu quo ante qui s'est révélé intenable (...) Il faut une solution politique pour Gaza dans le cadre plus large de discussions entre Palestiniens et Israéliens sur la solution à deux États [...], la seule véritable solution».
Israël campe sur ses positions
Mais la perspective d'une relance des négociations a été fraîchement accueillie par le ministre des Affaires étrangères d'Israël, qui n'avait pas été invité au Caire.
«Il faut voir dans quel cadre et sur quels points porteraient ces négociations. Si elles ne portent que sur les exigences palestiniennes alors c'est peine perdue», a tranché Avigdor Lieberman, dont le pays maintient toutes ses exigences, notamment le désarmement des combattants des islamistes du Hamas qui dirigent de facto Gaza.
La communauté internationale attend d'Israël un assouplissement du blocus imposé depuis huit ans sur la bande de Gaza.
Elle espère aussi une plus grande stabilité politique à Gaza avec la réconciliation récente entre l'Autorité palestinienne, dominée par le parti nationaliste Fatah de Mahmoud Abbas, et le Hamas, considéré comme un mouvement terroriste par Israël, les États-Unis et certains pays européens.
Le gouvernement d'union palestinien s'est réuni à Gaza jeudi pour la première fois depuis sa formation en juin, après des années de déchirements entre Hamas et Fatah.

Agenda Palestine

Merci pour les différentes manifestations de solidarité avec la Palestine qui nous ont été transmises.

Mardi 14 octobre à 19h à Saint-Denis (93)
Dernière repésentation du « Yes Théâtre » des comédiens d’Hébron. C’est à l’Université Paris 8. Amphithéâtre X, 2 rue de la Liberté. Entrée libre M° St Denis Université (terminus ligne 13).01 49 40 71 88 / 07 81 13 55 22 vetudiante@univ-paris8.fr et c’est gratuit !
Mercredi 15 octobre à 19 H à Vénissieux (69)



GRAND MEETING !
Invité Maître Gilles Devers, avocat lyonnais, fervent défenseur de la cause palestinienne.
A LA MAISON DES FÊTES ET DES FAMILLES
(20 av. de la Division Leclerc, Vénissieux)
Jeudi 16 octobre à 19 H 30 à librairie Résistances à Paris

Kaddour Hadadi (HK) présente son livre « Néapolis », une fiction sur la Palestine, à la manière de Kaddour...
Un homme se réveille, amnésique, dans une chambre d’hôtel. Dehors, des coups de feu. Dans la ville de Néapolis entourée de murs, de checkpoints et de soldats, il mène son enquête à la recherche de sa mémoire et rencontre des hommes, des femmes et des enfants que tout le monde semble avoir oubliés. Une parabole pleine de poésie qui se lit comme un roman policier.
Né à Roubaix en 1976, auteur-compositeur-interprète et leader du groupe « HK et les Saltimbanks », citoyen du monde et passionné d’écriture, Kaddour Hadadi livre son second roman après « J’écris donc j’existe » (Riveneuve, 2012) sorti l’année du succès de la chanson « On lâche rien ».


Vendredi 17 octobre à Tours :

Véro Moisson, écrivaine et responsable de la compagnie de théâtre et musique « Cie Arts Multiples », qui travaille sur le lien social et l’ouverture à des personnes de conditions différentes, organise une belle soirée de témoignages de réfugiés, émigrés, SDF, gens du voyage, et de militants de la solidarité avec la Palestine.
« Venir partager gratuitement le repas ou un café et discuter avec les acteurs de la journée est une forme de participation simple, que nous souhaitons aussi encourager », écrit Véro Moisson.
Amnesty International, ATD Quart Monde, le Secours Catholique, CAPJPO-EuroPalestine et d’autres associations se sont jointes au projet.
Vendredi 17 octobre à Aubervilliers

En commémoration des victimes algériennes de la police française le 17 octobre 1961, et en hommage à Jean-Luc Einaudi et Mouloud Aounit :
Allocution du Maire d’Aubervilliers, Pascal BEAUDET, de 11 H à 11 H 45 et gerbes de fleurs jetées dans le canal.
Soirée projection du film « Octobre à Paris » à 20h30 au cinéma « Le Studio » d’Aubervilliers.
Vendredi 17 octobre à partir de 17 H 30 à Paris :
Rassemblement le pont St Michel (RV annuel de commémoration du 17 octobre 1961)
A BELFORT LE SAMEDI 18 OCTOBRE :

8 H POUR LA PALESTINE. ET UN CAR QUI PART DE BELFORT POUR VENIR PARTICIPER À FREE PALESTINE LE 1ER NOVEMBRE !

Dimanche 19 octobre 2014 à 14 H30 à Paris

17 octobre 61 : un crime d’État- Projection du film « 17 octobre 61, l’ordre français » . Conférence- débat avec le réalisateur Jean-Jacques Beryl, et avec Youssef Boussoumah (PIR).
http://indigenes-republique.fr/form...
http://www.europalestine.com

Libérez les prisonniers palestiniens !

La campagne pour la libération des prisonniers palestiniens s’intensifie entre le 17 et le 25 octobre prochains. Les projecteurs seront mis sur la situation d’Ahmed Sadat, Secretaire Général du Front Populaire pour la Libération de la Palestine condamné à 30 ans de réclusion, et privé de visites familiales, en même temps que des centaines de prisonniers palestiniens qu’Israël martyrise encore plus que d’habitude depuis juin dernier.


Les châtiments collectifs pleuvent et la privation de visites familiales est, avec l’isolement, parmi les mesures sadiques utilisées régulièrement par l’occupant. Cette fois-ci c’est une annonce de 3 mois sans visites familiales qui est tombée sans motivation, alors que certains prisonniers n’ont pas reçu de visite de membres de leurs familles depuis des années !
Ahmad Sadat est particulièrement visé depuis le début de son incarcération en Israel en 2006. Il avait été kidnappé, avec cinq autres prisonniers palestiniens par l’armée israélienne, le 14 Mars 2006, à l’intérieur de la prison de Jéricho où il était censé être sous la garde des États-Unis et de la Colombie dans une prison de l’Autorité palestinienne, après avoir été accusé de participation à l’assassinat du ministre du tourisme israélien, le fasciste .
En fait l’inculpation a été ensuite modifiée mais son appartenance à organisation interdite (le Front Populaire pour la Libération de la Palestine) et « l’incitation au meurtre », selon Israël, lui ont valu une sentence de 30 ans de réclusion, le transfert dans différentes prisons, l’isolement prolongé, et maintenant la privation de visites.
Plus d’une dizaine de membres du Conseil législatif palestinien élus en 2006, y compris Marwan Barghouti, sont détenus comme lui.

Une campagne du FPLP, mettant l’accent sur sa situation et celle de Georges Ibrahim Abdallah, est menée conjointement dans plusieurs pays, du 17 au 25 octobre, car le 24 octobre est aussi le 30ème anniversaire de l’emprisonnement en France du résistant libanais.
« Toutes les actions sont bienvenues », écrit le comité de soutien qui demande d’envoyer à campaign@freeahmadsaadat.org toutes les manifestations de soutien.
(Traduit par Ian)

Solidarité, oui... Mais en présence des Palestiniens !

Les espaces intellectuels occidentaux ont trop souvent tendance à exclure les Palestiniens de leur propre histoire ou à construire leur propre discours. Les Palestiniens en sont alors réduits à faire de la figuration.

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Eté 2014, Paris - Manifestation de soutien à la population de Gaza sous les bombardements israéliens
Je me souviens, avec une gêne particulière, de mon premier entretien avec des étudiants socialistes dans un rassemblement à l’Université de Washington à Seattle, il y a presque deux décennies. Quand j’ai essayé de présenter une vue réelle de la situation en Palestine, du point de vue d’un réfugié, mes hôtes, clairement, n’étaient pas sur la même longueur d’onde.
Toutefois, le responsable à lunettes du groupe d’étudiants, mal rasé, des jeans délavés et portant une vieille chemise sortie du pantalon et une grande ceinture démodée qui lui remontait au-dessus du nombril, avait su mobiliser et impressionner la foule. Il avait parlé des prolétariats palestinien et israélien, qui, selon lui, luttaient finalement contre le même ennemi, les élites néo-libérales et capitalistes sans scrupule opprimant les classes ouvrières en Palestine et en Israël. Mais ce que l’assistance avait semblé préférer, c’étaient ses courtes déclarations au sujet des classes ouvrières en Algérie, au Congo et en Amérique du Sud, qui étaient d’une certaine manière toutes comme par magie rattachées à la Palestine. Chaque fois que l’audience manifestait son approbation, l’orateur criait alors aussi fort qu’il le pouvait, brandissant le poing, et tous d’applaudir et de l’encourager avec le même enthousiasme.
Un récit qui dérange
Mes commentaires expliquant que le Histadrut (Organisation Générale des Travailleurs sur la Terre d’Israël) était en réalité un syndicat construit sur un modèle raciste - n’ont manifestement guère plu à la foule. Depuis sa création en 1920, le Histadrut a défendu les droits des travailleurs juifs et a fait de son mieux pour exclure leurs supposés camarades palestiniens. D’un syndicat puissant, il est par la suite devenu le berceau du travaillisme sioniste, responsable de la purification ethnique des Palestiniens - les travailleurs comme les autres - et de l’installation d’Israël sur les ruines de la Palestine.
Je n’ai plus jamais été invité à m’exprimer devant ce groupe socialiste, mais avec le temps, j’ai commencé à me rendre compte que la question était bien plus complexe. Elle a peu à voir avec le socialisme et les droits du travail, et est plutôt reliée avec mon propre récit centré sur la Palestine. Avec le temps, je me suis rendu compte qu’en tant que Palestinien, indépendamment du genre de plate-forme dont je pouvais bénéficier, je ne pouvais m’exprimer que dans un espace aux dimensions préalablement fixées.
Né dans une classe de travailleurs et réfugiés palestiniens de Gaza attachés à une autre sorte de socialisme - plus contextualisé et avec moins de slogans - je me sentais étrangement étranger à la scène de Seattle, mais, plus important encore, étranger à l’ensemble d’un discours dont, en tant que Palestinien, j’étais censé être le centre.
Par la suite, j’ai découvert que la question était importante et pleine d’implications. J’ai appris que la plupart des votes au Congrès des États-Unis concernant la Palestine et Israël avaient lieu après de longues investigations dans lesquelles les Palestiniens étaient rarement conviés. Ceux qui témoignent le plus souvent lors des audiences des comités du Congrès sont des Israéliens, des experts en politique étrangère des États-Unis et des lobbyistes pro-israéliens, défendant tous à différents niveaux les intérêts d’Israël. L’espace autorisé dans les médias dominants est incroyablement restreint, particulièrement pour les véritables voix palestiniennes, et même lors des conférences et réunions de solidarité avec la Palestine, les Palestiniens sont rarement représentés, tandis qu’est exposée une version imaginée des priorités palestiniennes, en fonction du programme politique des organisateurs.
Les Palestiniens pour les médias
Dans cet espace public limité, tous les Palestiniens ne sont pas autorisés à participer. Et ceux à qui l’accès est permis doivent répondre à des critères précis. Dans les médias américains, par exemple, deux types de Palestiniens sont tolérés : Le Palestinien du statu quo et le Palestinien antagoniste.
Le premier, souvent affilié avec l’Autorité Palestinienne et/ou à un groupe de réflexion de Washington DC, est exhibé dans un étalage trompeur d’équilibre et d’objectivité. Le fait qu’il représente des intérêts politiques spécifiques qui unissent Washington, Tel Aviv et l’autorité de Ramallah [AP], lui interdit de représenter un point de vue qui soit celui de la majorité des Palestiniens, quelle que soit la question.
Le second, le Palestinien « antagoniste » est invité dans les médias uniquement pour être fustigé publiquement. La qualité et le niveau de ses arguments importent peu, car ce Palestinien est placé d’emblée en tant qu’ennemi, devenant la cible des journalistes en colère. Quand le directeur exécutif du Jerusalem Fund, l’éloquent Yousef Munayyer, a tenté de tracer un certain cadre à la guerre d’Israël sur Gaza, Sean Hannity de Fox News a trouvé inacceptable que quelqu’un soit en désaccord de façon argumentée avec le point de vue Israélien.
« Le Hamas n’est-il pas une organisation de terroristes ? ! Cela ne peut entrer dans votre tête épaisse, » a crié Hannity avec rage. Étant la cible en direct du dérapage verbal à la télévision, Munayyer a demandé : « Ais-je oui ou non la possibilité de dire quelque chose dans cette conversation ? »
Naturellement non.
Le Palestinien qui dérange
Quand le Professeur arabo-américain Steven Salaita a été démis de son nouveau poste à l’Université de l’Illinois à cause de ses messages motivés par la guerre sanglante d’Israël sur Gaza, peu de gens ont été vraiment surpris. L’espace pour la dissidence dans le milieu universitaire américain peut être tout à fait large, mais pour les Palestiniens, il y a une exception. Tandis qu’une grande partie de la propagande pro-israélienne aux États-Unis est diffusée par des professeurs ouvertement affiliés avec des universités respectées, la situation est très différente pour les Palestiniens et ceux qui les défendent.
Mettre en accusation des professeurs palestiniens et non-palestiniens pour leur refus de se conformer à ce qui est et n’est pas permis dans le discours sur la Palestine et Israël, n’est rien de neuf. Campus Watch a en fait a été fondé dans même le but pour isoler et intimider les professeurs qui osent présenter des vues non conformistes sur Israël et ses « relations spéciales » avec les États-Unis.
Les étudiants sont encouragés à enregistrer et signaler les professeurs dont les conférences peuvent être interprétées comme critiques d’Israël. Un cours sur le conflit israélo-arabe enseigné par le Professeur de l’Université Columbia, Iymen Chehade a été annulé, en dépit de sa popularité parmi les étudiants. Ce cours était une plate-forme pour différentes voix impliquées dans le conflit, mais il a été signalé à l’administration par un étudiant comme « décentré » , ce qui a conduit à son annulation. Ce type de censure, visant exclusivement ce qui se dit sur la Palestine et Israël, ne s’exerce pas sur d’autres sujets académiques.
Le Palestinien de rechange
Puis il y a le Palestinien de rechange. Cela peut être le Palestinien (auto proclamé) dont le discours est particulièrement utile et s’adapte parfaitement bien à l’ordre du jour des médias. L’exhibition « de terroristes Palestiniens repentants » est devenue plus commune après les attaques du 11 septembre 2001, quand les pro-israéliens dans le gouvernement et les médias cherchaient désespérément à lier des Palestiniens à la soi-disant « guerre des États-Unis contre le terrorisme. » Des individus tels que « l’ex-terroriste » Walid Shoebat aux histoires fantastiques mais totalement fausses, ont été régulièrement présentés par les médias au public américain, comme des experts en matière d’anti-terrorisme.
Le « Palestinien » alternatif est un escroc avide d’argent, faisant partie d’un mouvement plus vaste où des Arabes et des Musulmans fabriquent habilement des récits personnels s’inspirant de discours racistes et stéréotypés.
Le Palestinien de service
Le récit Palestinien peut être mis en forme de façon commode pour s’adapter à divers ordres du jour, même contradictoires. Le Palestinien « non violent » est habituellement présenté pour contre-balancer le combattant palestinien masqué, dont le récit est simplement trop expressif pour qu’une assistance occidentale le saisisse ou l’accepte.
Un Palestinien peut également être invité à toutes sortes de rassemblements qui prétendent discuter de la Palestine. J’ai participé à des conférences tout au long des années, pour découvrir seulement que lors de diverses réunions, ma présence et celle de mes pairs étaient de remplir exactement ce rôle : une présence symbolique. On s’attend à ce que le Palestinien soit docile et en rien impliqué dans la définition de l’ordre du jour. Le symbole doit simplement être là et admettre que ceux qui se trouvent derrière le rassemblement exploitent sa présence de toutes les manières considérées comme appropriées, que ce soit pour la collecte de fonds ou pour un gain politique.
Le Palestinien qui témoigne
Après la dernière guerre d’Israël sur Gaza qui a massacré presque 2200 personnes et en a blessé plus de 11000 qui étaient en grande partie des civils, des conférences se sont tenues à travers le monde en signe de solidarité avec la Palestine. Tandis que certaines de ces conférences étaient organisées en s’appuyant sur un ensemble clair de priorités palestiniennes dans un but d’action et de mobilisation, d’autres tendaient à être en grande partie symboliques, avec une présence palestinienne également symbolique.
Dans ces rassemblements, quelques Palestiniens sont exhibés pour parler des événements violents durant la guerre. Mais une fois des larmes versées, c’est l’occidental qui sait tout qui prend souvent la responsabilité d’articuler le discours dans ses aspects intellectuels, juridiques, politiques ou autres, définissant de ce fait les paramètres de la discussion et prescrivant la solution.
Dans le paysage intellectuel palestinien qui a succédé à Edward Saïd, il est indéniable que les Palestiniens sont en grande partie bridés dans la construction de leur propre discours ou sont exploités en tant qu’alibi bien pratique au profit de quelqu’un d’autre.
Ce n’est pas une question exclusivement palestinienne. Loin de là. Mais plutôt le rôle que les espaces intellectuels occidentaux continuent à s’octroyer par rapport à d’autres nations. Dans le cas des Palestiniens, cependant, le problème est compliqué du fait que l’exclusion d’un vrai récit palestinien est tout aussi bien cimentée par ceux qui se veulent bienveillants envers la cause palestinienne. Cependant, leurs sympathies s’expriment de telle manière - bien que parfois par distraction - qu’elles excluent le Palestinien de sa propre histoire.
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Ramzy Baroud est doctorant à l’université de Exeter, journaliste international directeur du sitePalestineChronicle.com et responsable du site d’informations Middle East Eye. Son dernier livre,Résistant en Palestine - Une histoire vraie de Gaza (version française), peut être commandé àDemi-Lune. Son livre, La deuxième Intifada (version française) est disponible sur Scribest.fr. Son site personnel : http://www.ramzybaroud.net

6 octobre 2014 - Middle East Eye - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.middleeasteye.net/column...
Traduction : Info-Palestine.eu - Naguib

Netanyahu presse Ban d'empêcher les initiatives palestiniennes "unilatérales" à l'ONU

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a pressé lundi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de s'opposer aux initiatives "unilatérales" de la part des Palestiniens aux Nations unies.
"On ne parviendra à une paix véritable qu'à travers des négociations bilatérales, avec ceux qui croient en la paix", a dit M. Netanyahu à la presse en présence de M. Ban. "Je crois que les actions unilatérales entreprises par les Palestiniens aux Nations unies ne servent pas la paix, bien au contraire", a-t-il ajouté.
M. Netanyahu faisait référence aux efforts déployés aux Nations unies par le président palestinien Mahmoud Abbas pour réunir le plus grand nombre de soutiens autour d'un projet de résolution qui forcerait la marche vers une reconnaissance de l’État de Palestine. "Si l'ONU veut soutenir une véritable réconciliation, elle doit éviter toutes les actions qui saperaient la paix", a dit le Premier ministre israélien.

Esplanade des Mosquées : Netanyahu accuse des "extrémistes palestiniens"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé lundi que des "extrémistes palestiniens", et non l'Etat hébreu, étaient à l'origine des tensions grandissantes sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem.
"Ce n'est pas Israël qui, de quelque manière que ce soit, change le statu quo. Nous ne changeons pas le statu quo", a déclaré M. Netanyahu en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à Jérusalem. "Ce sont des extrémistes palestiniens qui provoquent ces violences en échauffant les esprits", a-t-il ajouté.
M. Netanyahu répondait directement à M. Ban qui, dans la matinée à Ramallah, a exigé la fin des "provocations" sur l'esplanade des Mosquées, où venaient de se produire de nouvelles violences entre Palestiniens et policiers.
L'ultra-sensible esplanade des Mosquées, vénérée aussi bien par les musulmans que par les juifs, est le théâtre de heurts chroniques. Mais les affrontements y sont devenus plus fréquents ces derniers mois avec l'augmentation des tensions entre les deux groupes religieux et entre Israéliens et Palestiniens.
En parlant de "statu quo", M. Netanyahu faisait référence aux accords en vertu desquels une fondation islamique contrôlée par la Jordanie gère l'esplanade des Mosquées.
Les juifs sont autorisés à se rendre, à certaines heures et sous stricte surveillance, sur le site de l'esplanade, mais n'ont pas le droit d'y prier pour éviter toute provocation. "Je tiendrai mon engagement, et Israël tiendra son engagement à maintenir le statu quo exactement tel qu'il est depuis plusieurs décennies", a dit M. Netanyahu.
Selon lui, les "extrémistes palestiniens" en question répandent la rumeur selon laquelle le gouvernement israélien menacerait les lieux saints musulmans. "Rien n'est plus éloigné de la vérité. Israël maintient scrupuleusement la protection de tous les lieux saints, le droit de toutes les religions de s'adonner à leur culte dans tous les lieux saints", a assuré le Premier ministre.

Ban condamne "fermement" la poursuite de la colonisation israélienne

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné "fermement" lundi à Ramallah, en Cisjordanie, la poursuite de la colonisation israélienne dans les Territoires palestiniens occupés, quelques heures avant une visite en Israël.
"Je condamne de nouveau fermement la poursuite des activités de colonisation d'Israël", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse avec Rami Hamdallah, chef du gouvernement d'union palestinien.

Lieux saints de Jérusalem: les "provocations" doivent cesser (Ban)

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a exigé lundi à Ramallah la fin des "provocations répétées" sur les lieux saints de Jérusalem, où l'esplanade des Mosquées notamment est le théâtre de tensions grandissantes.
M. Ban s'est dit "profondément inquiet des provocations répétées sur les lieux saints de Jérusalem". "Elles ne font qu'aviver les tensions et elles doivent cesser", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Ramallah (Cisjordanie), où il s'est entretenu avec Rami Hamdallah, chef du gouvernement d'union palestinien.

Jérusalem : heurts entre Palestiniens et policiers sur l'esplanade des Mosquées

De nouveaux heurts ont mis aux prises de jeunes Palestiniens et des policiers israéliens lundi après la prière musulmane du matin sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem, a indiqué la police.
Les jeunes s'opposaient à la visite prévue de fidèles juifs orthodoxes sur l'esplanade des Mosquées, lieu saint pour juifs et musulmans. La visite coïncidant avec la fête juive de Souccoth avait été autorisée la veille.
Après la prière musulmane au petit matin, plusieurs jeunes ont jeté des pierres et des objets incendiaires sur les forces de l'ordre et dressé des barricades de fortune, a rapporté Louba Samri, porte-parole de la police.
Puis ils se sont réfugiés dans la mosquée Al-Aqsa (où la police n'a pas le droit de pénétrer) quand les policiers ont commencé à les disperser, a-t-elle dit.
La visite des juifs orthodoxes a finalement eu lieu sans incident, a dit la police. L'esplanade a ensuite été entièrement bouclée.
Surplombant la Vieille ville de Jérusalem, l'esplanade des Mosquées (mont du Temple pour les juifs) est le théâtre de heurts chroniques. Ceux-ci sont devenus encore plus réguliers et plus violents depuis quelques mois, sous l'effet des tensions entre Israéliens et Palestiniens et juifs et musulmans, et de la guerre dans la bande de Gaza.
L'esplanade, qui réunit la mosquée Al-Aqsa et le dôme du Rocher, est le troisième lieu saint de l'islam après La Mecque et Médine en Arabie saoudite. Pour les juifs, c'est le lieu du second Temple détruit en l'an 70 par les Romains. Le mur des Lamentations, vestige du second Temple, est situé en contrebas de l'esplanade.

Raed Salah: Des côtés ont proposé de renoncer à notre droit à Jérusalem

Le Cheikh Raed Salah, président du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948, a révélé que des côtés palestiniens, arabes et américains cherchent à présenter certaines propositions et les tentations au mouvement islamique, en échange de quelques concessions dans la ville occupée de Jérusalem et la mosquée sainte d'el-Aqsa.
 "Dans les derniers jours, certains ont essayé de nous exposer à approuver de maintenir les places de sciences de Sharia dans la mosquée bénie d'el-Aqsa comme des lieux pour la science seulement et de ne pas faire leur rôle à confronter les invasions des extrémistes sionistes", a-t-il déclaré.
Salah a ajouté que celui qui a fourni cette proposition, a dit qu'en cas d'accepter cette proposition, signifie que l'occupation en revanche retarder le projet d'imposer la division temporelle à la mosquée d'el-Aqsa.
Dans un entretien avec le site Web "Arabi 21", le Cheikh Raed Salah a déclaré que ses réponses étaient qu'il ne viendra pas le jour où nous donnerons toute légitimité pour l'existence de l'occupation ou ses invasions, même pour une seule heure dans la mosquée bénie d'el-Aqsa".
Le Cheikh Raed Salah a dévoilé dans une autre position que certains ont proposé au nom des entreprises américaines qui ont un mauvais rôle à la construction du musée sur les terres du cimetière de MamanAllah d'obtenir le premier étage du musée et une Maquette de Salah Eddine al-Aiwbi, près du musée en échange de l'acceptation.
Il a répondu, en disant: "Si vous nous donnez comme la superficie des Etats-Unis d'or, nous ne vous donnons aucune acceptation d'attaquer un seul mètre du cimetière de MamanAllah".
Il a déclaré que le cimetière se situe au côté de la mosquée bénie d'el-Aqsa et regrettablement que les parties qui ont fait ce rôle sont les mêmes côtés qui ont parlé d'eux.
Le Cheikh Raed Salah a insisté que tous les fils du mouvement islamique sont des soldats pour soutenir el-Aqsa et Jérusalem.

Lieberman : Nous ne cherchons pas une nouvelle aventure dans la Bande de Gaza

"Israël ne cherche pas de nouvelles aventures dans la Bande de Gaza, mais si les tirs de roquettes se reproduient, il est de notre droit de nous défendre", a déclaré Avigdor Lieberman, ministre israélien des Affaires étrangères.
Dans un entretien avec la radio, Lieberman a prétendu dimanche matin 12/10, que les Palestiniens peuvent empêcher une autre opération militaire dans la Bande de Gaza, parce qu'Israël n'a aucun intérêt à attaquer la Bande de Gaza de nouveau.
Le ministre israélien a affirmé que son entité ne veut pas empêcher la reconstruction de la Bande de Gaza, et a considéré que le fait qu'Israël n'est pas invitée à la conférence des donateurs qui s'est tenue au Caire le dimanche ne contribue pas à la gravité de la procédure.
Lieberman a ajouté que le mouvement du Hamas ne serait pas désarmé volontairement, et doit dont empêcher la croissance militaire de ce mouvement et veiller à la non-arrivée des fonds qui seront donnés lors de la conférence aux usines pour la production d'armes et aux travaux pour creuser des tunnels.

Haniyeh : Nous nous réjouissons de la conférence différente des précédentes

"Le peuple palestinien ne mendie de l'aide de personne, mais une grande guerre et une vaste agression israélienne ont été commises à Gaza, l'occupation doit donc payer le prix de ce crime et la communauté internationale doit de son côté assumer ses responsabilités envers notre peuple", a déclaré Ismaïl Haniyeh, vice-président du Bureau politique du mouvement du Hamas et ancien premier ministre palestinien.
Dans une brève déclaration à l'occasion de la Conférence internationale pour la reconstruction de Gaza, Haniyeh a ajouté dimanche matin : "Nous nous réjouissons de la Conférence de la reconstruction qui est différente de précédentes, car les fonds alloués pour la reconstruction de la Bande de Gaza lors des autres conférences n'étaient pas arrivés à Gaza", confirmant la nécessité que ces fonds arrivent pour commencer la reconstruction.
Haniyeh a salué l'Egypte pour l'invitation et l'accueil de cette conférence, soulignant la centralité du rôle égyptien dans la cause nationale palestinienne.
Il a appelé la délégation palestinienne à ne pas utiliser la langue de la demande, mais une autre langue conformément avec la taille des sacrifices de notre peuple et la destruction sur le terrain causée par l'agression israélienne.
Haniyeh a souligné que le succès de la visite du gouvernement du consensus à la Bande de Gaza reflète la responsabilité nationale du mouvement du Hamas et son attachement à l'unité et aussi pour le succès de la Conférence d'aujourd'hui au Caire, pour que le gouvernement assume ses responsabilités en Cisjordanie et la Bande de Gaza.

450 millions de dollars : coût de la réhabilitation du secteur agricole dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de l'Agriculture a signé un accord de coopération conjointe avec l'Organisation mondiale de l'alimentation "FAO" au Caire afin de travailler sur la restauration du secteur agricole dans la bande de Gaza après la dernière offensive israélienne.
Le ministre palestinien de l'Agriculture Shawki Al-Issa a annoncé qu'une telle convention vise principalement à intensifier et à renforcer la coopération entre les deux parties, en particulier après la destruction du secteur agricole de manière significative; sous la nécessité urgente de travailler immédiatement après l'achèvement de la conférence qui a commencé dimanche au Caire en présence d’un grand nombre de personnalités internationales.
Al-Issa a affirmé dimanche dans un communiqué de presse que le secteur agricole est très important pour l'économie palestinienne ; il a une influence sur le reste des secteurs. Il a déclaré : «Nous avons besoin de coopérer avec les organismes internationaux qui ont prouvé leur présence en Palestine pour la réhabilitation du secteur agricole dans la bande de Gaza de toute urgence qui a besoin de plus de 450 millions de dollars ».

Plusieurs cas de suffocation dans des affrontements à l'ouest de Jénine

Cet après-midi des affrontements ont éclaté dans la ville d’Aerqah à l’ouest de Jénine, causant la suffocation d’un certain nombre de citoyens à cause des gaz lacrymogènes.
Des sources locales ont déclaré que les forces d'occupation ont pris d'assaut le village Aerqah au milieu des tirs et des grenades lacrymogènes et par la suite des confrontations ont été déclenchées avec les citoyens qui ont lancé des pierres, tandis que plusieurs d'entre eux ont été victimes de suffocation.
Les sources ont ajouté que les forces d'occupation israéliennes ont fermé les entrées du village durant le raid et se sont réparties dans la zone située entre le village et la porte de la colonie "Shaked" puis ont commencé les opérations de ratissage.

Fermeture de la mosquée Ibrahimi face aux fidèles

Les autorités de l'occupation sionistes ferment aujourd’hui et demain la mosquée Ibrahimi totalement face aux fidèles musulmans en raison de la fête juive du trône.
La direction des Awqaf à Hébron a affirmé dans un communiqué de presse que les autorités d'occupation fermeront la mosquée Ibrahimi face aux fidèles musulmans pendant deux jours à partir d'aujourd'hui sous prétexte de fêtes juives.
Elle a rapporté que les autorités d'occupation ont profané tous les couloirs de la mosquée en permettant aux colons d’effectuer leurs prières, qualifiant cela comme une violation flagrante de la liberté de culte dans la mosquée Ibrahimi pour les musulmans.
 A partir de cette procédure, les forces d'occupation ont entravé la circulation des citoyens et des marchés dans la vieille ville de la ville et ont serré les procédures aux points de contrôle militaires.
 Elles ont également fermé les routes menant à la mosquée à partir de Beb al-Zawiyet au centre de la ville d’Hébron jusqu’à la vieille ville et la mosquée Ibrahimi.
Les autorités occupantes israéliennes ont aussi déployé leurs patrouilles, sous prétexte d'assurer l'arrivée des colons à la mosquée et la vieille ville.

Cisjordanie : L’occupation arrête 12 citoyens dont un enfant

"'L’occupation israélienne" a arrêté, à l'aube du dimanche, une douzaine de civils palestiniens, dont un enfant de la Cisjordanie.
Les forces occupantes israéliennes ont pris d'assaut, à l'aube, la ville de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie, et ont arrêté l'un des jeunes après des raids menés sur sa maison.
Selon des témoins au journaliste du « Centre Palestinien d’Information », les patrouilles de l'occupation ont été stationnées pendant l'incursion dans plusieurs quartiers de la ville.
Les ont ajouté que l'occupation a encerclé la maison du jeune Salim Abou Saoud située à la rue de la coopération à l'ouest de la ville et l’ont fouillée, puis ont emmené le jeune homme vers une destination inconnue.
Dans le même contexte, les forces de l'ennemi occupant sont entrées dans les villes de Beit Furik à l'est de la ville et à Bêta puis ont envahi les rues sans signaler des arrestations.
À leur tour, les prisonniers palestiniens ont rapporté que les forces d'occupation ont arrêté à l'aube d’aujourd'hui le citoyen Amid Massoud Mari de la ville de Naplouse, au poste de contrôle de Hawara.
Dans la ville de Tulkarem, le Club des Prisonniers a déclaré que les autorités occupantes ont arrêté, la nuit dernière, Hussam Khalid Tammam (29 ans), au checkpoint situé à l’est de la ville d’Anabta.
A Hébron, les forces d'occupation ont arrêté sept citoyens.
Des sources locales ont déclaré à notre CPI « Centre Palestinien d'Information » que les forces de l'occupation ont arrêté le prisonnier libéré Munther Abou Warda du camp al-Fawar, au sud d'Hébron et deux autres de Yatta : Abdullahi Mustapha Zin et Mahmoud Adeis de la ville de Bani Naim. Elles ont également arrêté deux autres de la ville d’Hébron lors de raids et perquisitions des maisons, au moment où d’autres éléments de l’occupation ont pris d’assaut de la zone d’Afiqiqays près de Dura, au sud d'Hébron, et arrêté Adam Abu Sharar.
Les forces de l'ennemi occupant ont également arrêté le citoyen Bayan Khaled Zkot du camp d’Arroub, au nord d'Hébron, alors qu’il traversait un poste de contrôle militaire près de Ramallah.
Dans le cadre de la campagne d'arrestations, les forces occupantes israéliennes ont arrêté Mohammed Fahmi Srour de Ni'lin, à l'ouest de Ramallah, et l'enfant Zia Mohammed Badra de Beitounia.

Accord pour organiser des activités de solidarité avec les prisonniers en Europe

Le Club du captif palestinien a signé hier samedi 11/10 un accord avec une délégation française pour organiser des activités de solidarité avec les prisonniers en Europe.
Selon un communiqué publié dimanche par le Club, une réunion a eu lieu hier dans la ville de Naplouse entre une délégation française de la ville de Lille et le Club du captif palestinien, pour discuter des mécanismes de soutien de la cause des prisonniers en Europe via l'organisation des activités et les programmes de soutien pour les prisonniers.
Le Club a présenté une explication détaillée sur les mesures arbitraires contre les prisonniers et les arrestations croissantes effectuées par les forces armées de l'occupant israélien chaque jour.
La délégation française s'est dite prête à fournir le soutien à la cause des prisonniers, tout en insistant sur l'importance de les libérer, en particulier les personnes âgée qui ont été négligées par les autorités de l'occupant israélien en mars dernier.

La patrie reste chère, en dépit de toutes les douleurs !

Dans un semblant de maison, pleine de trous, qui ne protège ni contre le froid ni contre la chaleur, vit une petite famille. C’est presque une seule chambre dans laquelle survivent Amel, son mari et ses trois enfants.
L’odeur de la pauvreté est dans tous les coins de la maison, l’odeur d’une famille palestinienne fatiguée par toutes ces guerres. La famille a raconté à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) son histoire.
Cette petite famille est composée d’Amel Salameh, 28 ans, de son mari Djihad, 25 ans, de son enfant Ahmed, 5 ans, de ses jumeaux Ranim et Hanin, 2 ans. Cette petite famille est arrivée dans la bande de Gaza, après un long périple. Ce long périple avait commencé dans la ville libyenne de Bengazi pour se terminer dans la ville Khan Younes, au sud de la bande de Gaza. Un périple de douleurs, de souffrances, de patience et d’endurance.
Le retour au pays
Cela fait un quart de siècle qu’Amel rêvait de retourner au pays. La révolte contre Kadhafi lui en a donné l’occasion.
Amel et sa petite famille ont entamé leur périple, en passant par la ville de Tibriq, vers les frontières de l’Egypte et la Libye. Ils ont vu beaucoup de dangers, beaucoup de scènes insupportables. Assassinats. Viols. Vols. Menaces.
« Notre arrivée à Gaza m’a été le jour le plus beau de ma vie, une nouvelle vie. Nous n’avions pas réfléchi comment et où nous vivrions ; nous n’avions pensé qu’au retour à la patrie de nos pères et nos ancêtres », dit-elle.
Des jours difficiles
Des jours très sombres a vécu cette famille, dès son arrivée dans la bande de Gaza. « Mais nous avons décidé d’y rester, même si nous mourions de faim », confirme-t-elle.
Amel a été obligé de laisser ses deux autres enfants de son premier mari près de sa famille, en Libye, pauvreté oblige, dit-elle sans pouvoir empêcher ses larmes d’inonder son visage. Son premier mari a été tué dans la capitale libyenne, lui et plusieurs Egyptiens et Irakiens, pendant la révolte.
Amel pleure jour et nuit ses enfants laissés en Libye et ses conditions difficiles de vie.
Solutions de fortune
La famille vit à peine, en attendant la constitution du nouveau gouvernement d’union, en espérant qu’il vienne à son secours. Son père n’a que 800 shekels comme salaire, qui ne suffit qu’au minimum des besoins de la famille.
« Je ne sais pas comment me procurer la somme du loyer de la maison. Je ne sais comment faire pour éduquer mes enfants. » « Parfois, je ne peux même pas offrir le lait à mes enfants d’un an et demi. » « Mes enfants ne mangent pas de viande, ni blanc, ni rouge, rarement d’ailes de poulet », poursuit-elle, en confirmant que les épiciers refusent de lui vendre à terme, sachant qu’elle ne pourra pas payer.
Souffrances et douleurs
Ahmed, le fils d’Amel, va à la maternelle. Il demande à sa mère un peu d’argent de poche comme ses camarades ; la mère n’a que des larmes à lui offrir.
Et durant la fête de l’aïd, elle n’a pu acheter de vêtements nouveaux pour ses enfants comme tout le monde.
Douleur, patience, espoir
Récemment, la pauvre femme vient de se faire surprendre par la maladie du diabète. Une nouvelle douleur vient s’ajouter à ses autres souffrances. Cependant, malgré tout, elle se montre confiante et dit : « Je suis sûre qu’Allah (le Tout Puissant) viendra à notre secours ».
La mère reste patiente. Elle espère une vie digne, pour elle et ses enfants.

Les dispositifs de l’AP arrêtent deux citoyens et détiennent trois journalistes

Les organes de sécurité de l’AP en Cisjordanie occupée ont arrêté au cours des trois derniers jours deux citoyens et ont détenu trois journalistes en plus de la convocation d’un citoyen.
Le Hamas a indiqué, dans une déclaration à la presse dimanche, que le service de la sécurité préventive à Jénine a arrêté hier le professeur Mahmoud Qasrawi, un ancien prisonnier politique.
Dans la ville de Bethléem, le préventif a ré-arrêté le prisonnier libéré Hayyan Taqatqa (25 ans) à partir de son lieu de travail à Umm Salamuna, notant que c’est un prisonnier politique détenu à plusieurs reprises.
Selon la déclaration du mouvement, l’appareil de sécurité de l'Autorité à Bethléem a arrêté 11 citoyens pour le 28ème jour consécutif sans justification légale de leur détention.
Dans un contexte lié, les forces israéliennes ont arrêté à Tulkarem Hussam Tammam près de la barrière d’Aannab à l'est de la ville, sachant qu'il avait été libéré des prisons de la sécurité préventive il ya deux semaines.
Avant-hier, le service de la sécurité préventive à Jénine a arrêté l’étudiant à l'université arabo-américaine Mohammed Rabhi Abu but Moyes, écrivain et poète. Il est marié et a deux filles.
Jeudi dernier, le Service de la sécurité préventive a détenu à Tulkarem Trois journalistes de la télévision "New Dawn", sous le prétexte de «diffusion de fausses nouvelles », incitant la direction de la chaîne à protester contre la suspension de la diffusion.
La direction de la chaine a annoncé que l'un des agents de la sécurité préventive ont assisté à son siège, demandant aux journalistes Yossri Sarghali, Shadi Abdallah et Alaa Ahmed Jallad de les accompagner au siège du dispositif pour prendre une tasse de café, mais ils ont tous les trois été soumis à l'enquête et un interrogatoire qui a duré pendant des heures.

L'occupation prolonge l'arrestation de 3 jérusalémites et interroge des autres

Les autorités de l'occupation israélienne ont prolongé le dimanche 12/10, l'arrestation de 3 jérusalémites jusqu'au mardi prochain, sous prétexte de compléter l'enquête avec eux.
Trois jérusalémites mineurs sont toujours emprisonnés pour l'enquête dans le centre de Qachla dans la vieille ville de Jérusalem.
L'avocat du Club du captif a déclaré que la campagne d'arrestations effectuée par la police israélienne depuis le dimanche matin a abouti l'arrestation de 10 Jérusalémites, dont 4 ont été libérés après la soumission à l'interrogation.

Jénine: L'occupation envahit Yaboud et interroge des citoyens

Les forces armées de l'occupant israélien ont pris d'assaut le dimanche soir 12/10, le village de Yaboud dans le sud de la ville de Jénine au sud de la Cisjordanie occupée et ont érigé un barrage militaire à son entrée, tout en arrêtant les véhicules et vérifiant les cartes d'identité des citoyens.
Des sources locales ont déclaré que plusieurs blindés militaires ont pris la région d'al-Maloul et ont effectué des processus de ratissages, tandis que les soldats se sont déployés dans le quartier sud du village dans le cadre des invasions quotidiennes et continues dans le village.
Les habitants du village soulignent qu'ils s'exposent à des sanctions collectives, y compris les invasions continues et les barrages déployés, à travers de lesquels l'occupant cherche à faire pression sur les habitants du village dans le but d'empêcher de jeter des pierres à partir du village sur les forces armées occupantes, selon ses allégations.

Hébron : L'occupation renforce ses mesures arbitraires et répressives

Les forces armées de l'occupant israélien ont renforcé le dimanche soir leurs procédures arbitraires sur toutes les entrées de la province d'Hébron au sud de la Cisjordanie occupée et les entrées des colonies environnantes pour sécuriser les célébrations des fêtes des colons juifs.
Des sources palestiniennes ont confirmé que les forces armées occupantes ont érigé des barrages militaires aux entrées des villages près des colonies de Kiryat Arba, et ont arrêté les véhicules des citoyens palestiniens, en vérifiant leurs cartes d'identité et arrêtant certains d'entre eux, et ont bloqué leur circulation.
L'occupation a également installé des barrages militaires mobiles sur le long des routes de contournement dans la province, en particulier la N° 60 à l'est de la ville d'Hébron.

L'occupation a émis des ordres de détention administrative contre 40 prisonniers

Les autorités de l'occupant israélien ont émis dimanche 12/10, des nouveaux ordres de détention administrative contre 40 prisonniers palestiniens, y compris trois députés au conseil législatif palestinien.
Selon le Club du captif palestinien, cela a élevé le nombre des ordres de détention administrative émis depuis le début d'Octobre à 83.
Le Club a déclaré que 4 prisonniers ont été condamnés à la détention administrative pour la première fois, alors que la majorité des autres captifs sont détenus administrativement depuis des années.

Israël étudie la possibilité de former une unité spécialisée dans les tunnels

Le journal hébreu Maariv a dévoilé que l’Etat-major de l’armée de l’occupation étudie la possibilité de former des unités spécialisée pour intervenir dans les tunnels après les résultats obtenus lors de l’agression contre Gaza.
Le journal a déclaré que « l’analyse de la guerre contre Gaza et les recommandations n’ont pas été entièrement diffusées dans les médias. Seul quelques-unes ont été dévoilées »
Le journal a signalé que les recommandations qui ont été dévoilées traitent de l’exode des habitants du sud lors de la prochaine guerre, la construction de murs électroniques et de barbelés, la création de routes vers les colonies proches de Gaza, de l’interdiction de réitérer l’erreur de la perte de la frappe préventive et enfin de la façon de détruire les tunnels simplement avec des informations, quand bien même cela couterait la violation de la trêve.

Un enfant blessé par balle à la tête lors d’affrontement au camp d’Ayada

Ce dimanche 12/10, au soir, un enfant a été blessé par balle au niveau de la tête lors des affrontements contre l’occupation, dans le camp d’Ayada, au nord de Bethléem au sud de la Cisjordanie occupée.
Notre correspondant a déclaré que l’adolescent Mahmoud Abou Salem (13 ans) a été blessé à la tête par balle en métal.
Il a été transporté à l’hôpital gouvernemental de Beyt Jelya après avoir perdu beaucoup de sang. Son état est grave.
Le correspondant ajoute que les affrontements ont éclaté de façon subite contre les forces de l’occupation. C’était des affrontements violents, les soldats de l’occupation ont attaqué les quartiers du camp et ont tiré des balles en métal ainsi que des bombes lacrymogènes et des bombes à son. Plusieurs citoyens ont été étouffés.

L’occupation revient sur sa condition de vider Gaza de ses armes afin d’autoriser la reconstruction

La chaine hébreu "Channel 2" a dévoilé, ce dimanche 12/10, au soir, qu’Israël a délaissé dernièrement la condition posée : que la reconstruction n’aura lieu qu’après le désarmement totale de Gaza.
Le correspondant des affaires politiques de la chaine, Audi Siegel, a déclaré selon des sources sionistes que les [responsables] sionistes ont avoué que le désarmement n’est plus une condition pour autoriser la reconstruction, et qu’Israël est revenue sur cette condition. [Israël] s’est contenté de le maintien du cessez-le-feu.
Les sources ont ajouté qu’Israël a l’intention de poser en condition le désarmement de la bande de Gaza à travers de prochaines étapes comme le développement de Gaza.
Le premier ministre sioniste, Benyamin Netanyahou, a annoncé lors de la fin de l’agression sioniste contre Gaza que le désarmement de Gaza sera un sujet pour une quelconque solution pour la bande de Gaza, et que la communauté internationale doit insister pour appuyer cette demande et de la traiter sérieusement contrairement aux années précédentes.

Le vice-président de la Knesset tient à l’assaut contre Al Aqsa

Le vice-président de la Knesset sioniste, Moshi Figlin, tient à l’assaut contre la mosquée Al Aqsa prévue lundi 13/10 , l’après-midi de fête juive du « Trône » en compagnie de nombreux rabbins et membres du prétendu « organisation des étudiants du temple »
Figlin a partagé sur sa page officielle Facebook : « Je demande au premier ministre sioniste de virer les musulmans d’Al Assa, et de permettre aux juifs d’accomplir leurs rituels ». Il souligne que demain sera un examen pour les policiers sionistes.
La police de l’occupation a fermé les portes d’Al Aqsa, aujourd’hui, face aux colons qui tentaient de prendre en assaut la mosquée bénie, après que des fidèles s’y soient rendus. Les policiers craignaient que de violents affrontements éclatent sans que la police ne puisse les contrôler.

Naplouse: Affrontements lors de l'invasion du Tombeau de Youssef

De violents affrontements ont éclaté le lundi à l'aube 13/10 entre les dizaines de jeunes hommes palestiniens et les forces armées de l'occupant israélien accompagnées par les colons, qui ont pris d'assaut le tombeau de Youssef à l'est de la ville de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Des témoins oculaires ont déclaré que l'armée israélienne a renforcé son existence dans les alentours du Tombeau et a érigé des points de contrôle militaires pour assurer la sortie et l'entrée des colons lors d'affrontements éclatés avec les jeunes hommes qui ont lancé des pierres sur eux.
Les colons envahissent le Tombeau de Youssef chaque semaine, en prétendant qu'il appartient au prophète Youssef, tandis que les racontes confirment que la tombe appartient à un homme de la réforme Youssef Dweikat de Balata Balad.
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Cisjordanie: 6 Palestiniens kidnappés lors des raids sionistes à Hébron et Jénine

Les forces armées de l'occupant israélien ont pris d'assaut des quartiers et villages dans la province d'Hébron et Jénine, tout en arrêtant 6 palestiniens.
Les forces armées occupantes ont envahi le lundi 13/10, des différents quartiers dans la région d'Abou Katila à Hébron dans le sud de la Cisjordanie occupée.
Des sources locales ont déclaré que les forces armées occupantes ont fait irruption dans la zone d'Abou Katila, la rue d'As-Salam et le quartier de Jamea, où les soldats israéliens ont envahi ces quartiers au milieu de parler de rupture dans plusieurs maisons et ont arrêté un citoyen, en l'emmenant vers une direction inconnue.
Dans le camp d'Aroub au nord de la ville, les forces armées occupantes ont capturé deux citoyens lors des processus de raid et d'inspection.
Des témoins oculaires ont déclaré à notre CPI que les forces armées occupantes ont envahi le camp d'Aroub par plus de 7 blindés militaires et un transporteur de troupes, et que les soldats ont arrêté deux citoyens palestiniens de l'intérieur de leurs maisons, en les emmenant vers une direction inconnue.
Les forces armées sionistes ont renforcé leurs mesures de sécurité dans la province d'Hébron, sous prétexte des fêtes juives et d'empêcher des opérations de la résistance pour répondre à l'assassinat d'Amer Abou Isha et Marwan al-Qawassemi, à la commémoration du martyre de deux dirigeants d'el-Qassam, Nachaat al-Karmi et Mamoun Natche.
Cependant, dans la ville de Jénine, le club du captif palestinien a déclaré que les autorités de l'occupant israélien ont arrêté la nuit dernière trois citoyens, dont deux frères du village de Kafr Dan, après que les soldats israéliens ont envahi leur maison et un ex-prisonnier libéré du village de Silat Harythia sur un barrage hasardeux près du village de Kafr Dan.

L'Egypte expulse 68 Palestiniens de Gaza qui tentaient d'immigrer vers l'Italie

Des rapports médiatiques ont déclaré que les autorités égyptiennes au passage de Rafah ont reçu 68 Palestiniens des services de sécurité à Alexandrie pour les expulser à la Bande de Gaza le lundi 13/10, après avoir été kidnappés devant les côtes d'Alexandrie, en essayant d'émigrer en Italie.
Selon ces rapports, ces Palestiniens ont été arrêtés et on a pris les mesures contre eux pour les expulser, tandis que les autorités égyptiennes se préparent pour les remettre au côté palestinien.
Il est à noter que des dizaines de Palestiniens ont été expulsés dernièrement dans un phénomène très dangereux, après que des dizaines de Palestiniens ont trouvé la mort noyés dans les eaux d'Alexandrie et au large des côtes de l'Italie.
Des responsables au mouvement du Hamas ont déclaré que les services de sécurité dans la Bande de Gaza intensifient leurs efforts pour empêcher ce phénomène.
Les passeurs de la migration dans la Bande de Gaza jouent un rôle très dangereux en attirant certains citoyens palestiniens à émigrer en Italie, en échange de grosses sommes d'argent.

L'occupation évacue al-Aqsa et ouvre ses portes aux colons

Les forces armées de l'occupant israélien ont imposé dès les premières heures de l'aube lundi 13/10 une fermeture générale dans les voisinages de la mosquée sainte d'el-Aqsa, et ont fermé toutes les portes menant à la mosquée.
L'occupation a empêché les fidèles, les gardiens, le personnel de la mosquée, en plus des étudiants des écoles religieuses d'y entrer.
D'autre part, les forces armées occupantes ont permis aux dizaines de colons extrémistes d'entrer dans les esplanades de la mosquée et d'effectuer une tournée dans ses zones sous leur protection.
La Fondation d'el-Aqsa pour les legs pieux et le patrimoine a déclaré dans un communiqué dont le CPI a obtenu une copie qu'environ 58 colons dirigés par Moshé Feiglin, vice-président de la Knesset, ont envahi la mosquée bénie d'el-Aqsa, lundi matin, tout en la profanant via une tournée dans ses esplanades sous la protection renforcée des forces d'occupation et des forces de réaction rapide.
La fondation a souligné que l'occupation encercle encore la mosquée Qibali et lance des bombes au gaz et assourdissantes sur les fidèles qui se trouvent dans la mosquée depuis la prière de l'aube, après une invasion plus tôt de la police.
L'occupation continue son déploiement dans la mosquée et ses esplanades, après avoir évacué ce matin tous les fidèles et les hommes âgés qui se trouvaient dans la mosquée, selon la fondation d'el-Aqsa.
Dans le même temps, des centaines de fidèles de Jérusalem et des territoires palestiniens occupés en 1948 se rassemblent aux portes de la mosquée, après avoir été empêchés d'entrer, surtout à la porte de Heta et al-Asbat, où ils s'exposent aux attaques des forces armées occupantes avec des bombes assourdissantes du temps à autre.
D'importantes forces de l'occupation ont pris d'assaut lundi à l'aube la mosquée bénie d'el-Aqsa via la porte des Maghrébins et ont attaqué les fidèles.
La Fondation d'el-Aqsa a considéré que cette invasion militaire en ce moment précoce est dangereuse, et une escalade sioniste qui s'inscrit dans le cadre d'une série de récentes escalades.