vendredi 17 juin 2011

Le Caire ne libère pas l'espion israélien

17 Juin 2011 16:39 
Farsnews- Le ministre égyptien des Affaires étrangères a refusé de recevoir l'ambassadeur du régime sioniste qui voulait demander la libération de l'espion israélien, détenu, au Caire.
D'après le quotidien égyptien, "Al-Ahram", le Chef de la diplomatie égyptienne, Nabil el-Arabi, a ignoré la demande de Tel-Aviv de libérer Ilan Grapel, un Américano-israélien, agent du Mossad, qui se livrait à des activités d'espionnage, en Egypte, se faisant passer pour un journaliste. Nabil el-Arabi a, en effet, refusé de rencontrer l'ambassadeur d'Israël, qu'il a envoyé au responsable du département pour Israël, au ministère égyptien des Affaires étrangères, ce qui constitue une sorte du refus manifeste de la demande de Tel-Aviv, pour la libération de cet espion. Des sources judiciaires l'accusent d'avoir cherché à provoquer des tensions entre les jeunes révolutionnaires et l'armée, ainsi qu'entre Musulmans et Coptes.  
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Mise en garde contre une campagne de torture dans les prisons de l’occupation

[ 17/06/2011 - 13:58 ]
Ramallah – CPI
Le Club palestinien des détenus a mis en garde contre une campagne de torture menée par les services pénitentiaires sionistes contre les prisonniers, et demande d’agir rapidement pour y mettre fin.
Le Club a rapporté dans un communiqué jeudi des témoignages de détenus qui ont confirmé une escalade de la répression perpétrée contre les prisonniers dans de nombreuses prisons.
Il a cité des cas de torture subis par deux détenus, Haytham et Mohamed Amour originaires de Bethléem, qui ont été sauvagement battus par des soldats israéliens lors de leur interrogatoire dans la prison d’Etzion.
Le Club a rapporté du détenu Mahmoud que « lorsqu’il est entré dans la pièce de garde à vue, l’inspecteur l’a frappé au visage et au ventre et l’a jeté au sol alors qu’il était menotté et les yeux bandés. L’inspecteur a sauté sur lui, ce qui lui a fait perdre conscience pendant deux heures. On a versé de l'eau sur lui et lorsqu’il s’est réveillé, l’inspecteur l’a de nouveau battu au visage et à la poitrine, causant des blessures visibles sur son corps ».
Le détenu Haytham a également été sauvagement battu et a reçu des coups sur la tête, dont il souffre encore aujourd’hui.
Le Club a souligné d’autre part que l’état de santé du détenu Yazn Dawoud qui est dans la prison d’Hawara est menacé, car il a été empêché d’obtenir un médicament qu’il avait l’habitude de prendre après avoir été blessé par des balles de l’occupation dans le pied. De plus, il est sujet à des crises de convulsions et des évanouissements.

L’UE exprime ses inquiétudes concernant les persécutions contre Bassem Tamimi

Nabi Saleh - 17 juin 2011
Par Popular Struggle Coordination Committee
Le représentant de l’UE au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies a déclaré mardi que « les droits des défenseurs des Droits de l’Homme israéliens et palestiniens protestant pacifiquement […] sont sévèrement restreints », mentionnant explicitement l’affaire Tamimi.
L’UE a exprimé sa préoccupation mardi dernier, du fait que « les défenseurs palestiniens des Droits de l’Homme continuent d’être arrêtés pour leurs manifestations pacifiques », mentionnant spécialement l’affaire de l’organisateur de manifestation en Cisjordanie, Bassem Tamimi. La déclaration a été donnée au nom de l’UE lors de la 17ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.
L’UE exprime ses inquiétudes concernant les persécutions contre Bassem Tamimi
Le Représentant Permanent de Hongrie à l’Agence des Nations Unies à Genève a officiellement déclaré au nom de l’UE que « les droits des défenseurs des Droits de l’Homme israéliens et palestiniens protestant pacifiquement contre les colonies et la barrière de séparation sont sévèrement restreints. Alors que l’UE accueillait devant ce Conseil en mars la libération d’Abdallah Abu Rahma, l’UE est inquiète au sujet d’autres défenseurs des Droits de l’Hommes qui continuent d’être arrêtés pour leurs manifestations non-violentes. L’UE observe le jugement, qui s’est ouvert le 5 juin devant un tribunal militaire israélien, de Bassem Tamimi, un activiste du village de Nabi Saleh en Cisjordanie , affecté par l’expansion d’une colonie illégale. L’UE est aussi préoccupée au sujet d’informations rapportant que des journalistes de Cisjordanie et de la Bande de Gaza sont exposés à de nombreux harcèlements qui affectent négativement le droit à la liberté d’expression. L’impunité pour de tels actes est inacceptable. »
La prochaine audience de Tamimi aura lieu le 27 juin au Tribunal militaire d’Ofer, où les témoignages sur l’affaire seront entendus pour la première fois.
Mohammed Khatib, coordinateur du Comité de Coordination de la Lutte Populaire, a déclaré, « Comme septembre s’approche de plus en plus et que les attaques contre la lutte populaire palestinienne s’intensifient, le monde doit faire comprendre clairement à Israël que tout comme ses régimes voisins arabes, il ne sera pas autorisé à fissurer la résistance civile. C’est une étape importante, mais j’ai peur que la communauté internationale ne doive prendre de plus fortes décisions pour nous assister dans l’acquisition de notre liberté. »
Bassem Tamimi, 44 ans vivant à Nabi Saleh, père de 4 enfants, est un coordinateur du Comité populaire du village. Tamimi est retenu en détention depuis environ 3 mois pour des accusations en lien avec l’organisation de manifestations dans son village.
A l’ouverture du jugement du 5 juin, Tamimi a plaidé « non coupable » de toutes les charges retenues contre lui, mais a fièrement revendiqué l’organisation des manifestations de son village dans un discours provocant tenu devant le tribunal. Il a déclaré, « J’ai organisé ces manifestations pacifiques pour défendre nos terres et notre peuple ». Tamimi a également contesté la légitimité du système qui le traduit en justice, indiquant que « malgré que vous prétendiez être la seule démocratie du Moyen-Orient vous me traduisez selon des lois militaires […] qui sont édictées par des autorités que je n’ai pas élues et qui ne me représente pas. ». Voir la déclaration complète dans le lien à la fin de l'article.
L’acte d’accusation contre Tamimi est basé sur un interrogatoire et des aveux douteux d’un jeune du village. Il est accusé d’avoir « incité », « organisé et participé à des manifestations illégales », « sollicité des jets de pierres », « de ne pas avoir répondu à une convocation légale », et d’une charge scandaleuse qui est « d’avoir perturbé la procédure judiciaire » pour avoir donné des conseils à des jeunes sur comment agir lors d’un interrogatoire policier au cas où ils seraient arrêtés.
La transcription de l’interrogatoire policier démontre encore que la police et la procédure judiciaire militaire répondent à des motivations politiques et ne respectent pas les droits des suspects. Lors de l’interrogatoire, Tamimi a été accusé par ses enquêteurs « d’avoir consulté des avocats et des étrangers pour préparer son interrogatoire », un acte qui n’est pas contraire à la loi.
Cliquez ici pour lire la déclaration complète donnée au nom de l'UE par le représentant permanent de la Hongrie au Conseil des Droits de l'Hommes des Nations Unies.
Pour plus d’information : voir un article d’ISM déjà publié
Traduction : BL pour ISM

Enquête sur les violences de la police des frontières contre des manifestants de Nabi Saleh

Nabi Saleh - 17 juin 2011
Par Btselem
Article et vidéo mis en ligne sur le site de B'Tselem le 16 juin 2011.
Les habitants du village de Nabi Saleh, au nord ouest de Ramallah, tiennent une manifestation populaire hebdomadaire contre le vol des terres du village par les colons. Le vendredi 13 mai 2011, des officiers de la police des frontières ont dispersé les manifestants de façon très violente bien que les protestataires n’aient pas jeté de pierre ni mis en danger les forces de sécurité en aucune façon. Lors de la dispersion de la manifestation, documentée par des volontaires de B’Tselem, Bilal Tamimi et Nariman Tamimi, les officiers de la police des frontières ont frappé des manifestants à mains nues et l’aide de matraques, leurs ont donnés des coups de pied, les ont insultés, les ont aspergés de spray poivré et ont arrêté trois manifestantes avec une force disproportionnée.
Enquête sur les violences de la police des frontières contre des manifestants de Nabi Saleh (Vidéo)
Accumulation de grenades lacrymogène dans le village de Nabi Saleh
De plus, les officiers de la police des frontières ont tiré des grenades lacrymogènes directement sur les protestataires, blessant deux d’entre eux : un activiste israélien a été touché à la main et a eu deux doigts cassés, et un citoyen américain a été touché à la tête. La vidéo montre ici un agent de la police des frontières tirant une grenade lacrymogène sur un manifestant israélien, alors qu’il est dirigé par son commandant. Le protestataire américain a filmé la grenade lacrymogène qui l’a frappé avec son téléphone. Le film présenté ici ne montre pas le tir qui a blessé l’américain, mais son évacuation par ambulance est filmée.
En réponse à la vidéo montrée par la télévision israélienne, un porte-parole de la police des frontières déclare à la chaîne 10 israélienne que les images sont « à sens unique. Ce sont les Palestiniens qui ont attaqué les agents de police et qui ont essayé de relâché une personne arrêtée ». La police a aussi déclaré qu’une des manifestantes s’est moquée d’un agent et il l’a blessé.
B’Tselem et l’Association des Droits Civils en Israël (ADCI) ont écrit au Département des Enquêtes Policières (DEP) demandant que les événements, y compris les responsables des agents qui étaient sous leurs commandements, fassent l’objet d’une enquête. De plus, plusieurs des manifestants ont porté plainte et le DEP a ouvert une enquête. B’Tselem a mis à disposition du DEP toute sa documentation disponible sur les évènements, et surveillera l’enquête et les résultats.

Note ISM-France :
A 0'45, un officier de la police des frontières traite la jeune femme qu'il arrête de "pute", puis les soldats essaient d'empêcher que la scène soit filmée (plusieurs fois). Une autre jeune femme intervient pour dire au policier : "son fils est en prison, ne l'emmenez pas". Puis un groupe de policiers s'acharnent contre quelqu'un à terre, qui s'avère être un homme qui se relève après avoir été tabassé.
A 1'56, tir direct sur un jeune homme.
A 2'19, une femme est par terre, elle crie. Un homme s'approche d'un policier et le met en garde : "Je vous dis qu'elle peut mourir". Réponse de la brute sioniste : "She can die as far as i am concerned", "Pour ce qui me concerne, elle peut mourir."
Source : Btselem
Traduction : BL pour ISM

Deux personnes touchées par balles sont dans un état critique après une manifestation dans la région de Ramallah

Ramallah - 17 juin 2011
Par Maan News
Publié le 15 juin 2011
Sept palestiniens ont été blessés, dont deux gravement, mercredi après qu’une manifestation contre le mur soit stoppée, provoquant la colère dans le village de Deir Qaddis, à l’Ouest de Ramallah.
Deux personnes touchées par balles sont dans un état critique après une manifestation dans la région de Ramallah (vidéo)
Un rassemblement a été mené par le village pour empêcher les bulldozers israéliens de creuser des terres privées pour la construction du mur de séparation, a rapporté un correspondant de Ma’an. Les forces israéliennes se sont déployées en grand nombre dans la région et ont essayé de disperser les manifestants en les frappant avec des matraques et des crosses de fusils.
L’utilisation de balles réelles a été rapportée, et un officiel militaire a confirmé que des balles avaient été utilisées après qu’un des soldats ait été attaqué par les manifestants.
« Un homme de 24 ans, a été touché deux fois au bassin et une fois à l’épaule, et un second de 22 ans, a été touché à la face postérieure de la cuisse et devra subir une opération, » ont déclaré les organisateurs dans un communiqué.
Visant à stopper la construction du mur et la destruction de terres agricoles privées, plusieurs manifestants ont entrepris de passer à travers une ligne formée de soldats et ont tenté d’arrêter le travail des conducteurs de bulldozers. Ils ont réussi à bloquer les machines avant que les soldats ne tirent des grenades lacrymogènes et des bombes sonores.
Un témoin a déclaré que les troupes « avaient brutalement attaqué les manifestants avec des matraques et les crosses des fusils, blessant sept personnes ». Deux jeunes hommes ont reçu des blessures sérieuses et un manifestant s’est évanoui des suites de l’inhalation de gaz lacrymogène.
Les ambulanciers sont arrivés sur les lieux et ont évacué les blessés, ajoutant que les sept personnes ont été arrêtées par les soldats.
« Un soldat a été blessé lors de cette illégale et violente émeute à Deir Qaddis lorsque des jets de pierres lui ont cassé la jambe. Les émeutiers ont avancé vers lui continuant à lui jeter massivement des pierres », a déclaré une porte-parole de l’armée.
« D’autres soldats se sont sentis en danger et ont ouvert le feu, d’abord en l’air, et après que les avertissements aient échoué, ils ont tiré sur les émeutiers. »
Un deuxième soldat a été légèrement blessé dans les incidents, a déclaré l’armée.
Le maire de Deir Qaddis, Faris Nasser, a déclaré que la manifestation est intervenue en réponse à l’envahissement permanent des terres du village par des colons de la colonie voisine de Nili.
« Depuis les deux dernières semaines, les colons de Nili ont utilisé des bulldozers pour prendre nos terres. », a-t-il déclaré.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

Hypocrisie et droits de l'homme occidentalo-centrés

Occident - 17 juin 2011
Par Jamal Kanj
Jamal Kanj écrit fréquemment sur ​​les questions du monde arabe et il est l'auteur de "Children of Catastrophe, Journey from a Palestinian Refugee Camp to America", Garnet Publishing, UK. On peut lire ses articles sur son blog, "Home for the Children of Catastrophe". Cet article a été mis en ligne sur son site le 22 mai 2011.
La France est à la tête d'un mouvement demandant des sanctions contre le régime syrien pour violation des droits de l'homme. Obama et la Secrétaire Clinton ont abondamment parlé de la culpabilité du régime syrien pour avoir tiré sur et tué des civils dans les villes et les faubourgs de l'arrière-pays syrien. La Grande-Bretagne et le reste des pays à l'ouest du Hampshire ont rejoint le chœur, prétendument pour défendre les droits de l'homme arabes. La-dite chorale a prêché la tartufferie des droits de l'homme et a réussi à faire voter une résolution du Conseil de Sécurité autorisant l'utilisation de la force militaire contre la Libye. Aujourd'hui, la destruction de la Libye est en cours sous le prétexte des droits de l'homme. Par contre, ces mêmes pays ont répondu timidement aux protestations publiques en Egypte et en Tunisie, ou ont disparu de l'écran radar dans les pays arabes non démocratiques qu'ils soutiennent.
Hypocrisie et droits de l'homme occidentalo-centrés
Pour éviter toute confusion, disons clairement que les masses arabes, collectivement ou individuellement, ont tous les droits d'exiger un changement démocratique dans leurs pays. Les changements démocratiques en Egypte, Syrie ou ailleurs, doivent recevoir le soutien de tous les peuples épris de liberté, dans le monde entier. La sauvegarde des droits de l'homme doit être une valeur universelle dont tous, partout, jouissent, et les mêmes sanctions doivent être également appliquée à tous les contrevenants, sans préjugés.
Les droits de l'homme palestiniens sont niés depuis plus de 60 ans, dans un silence occidental assourdissant ; depuis plus de cinq ans, un million et demi de Palestiniens vivent sous siège économique à Gaza ; Israël a continué de violer la propre "feuille de route" occidentale pour la paix en construisant des colonies exclusivement pour les Juifs sur les terres palestiniennes occupées. Néanmoins, le même chœur occidental qui défend les droits de l'homme arabes en Syrie et en Libye a soigneusement ignoré ces droits pour les Arabes palestiniens. C'est même pire puisque les puissances occidentales permettent à Israël, par leur soutien financier et politique, de poursuivre ces abus contre les Palestiniens.
Une observation importante vaut la peine d'être mentionnée tandis que nous observons le Printemps démocratique arabe : l'occident a été pris par surprise et a été incapable, ou n'a pas voulu, interférer dans le soulèvement contre les régimes soutenus par l'occident dans des pays comme l'Egypte et la Tunisie. Par inadvertance, cependant, cela peut avoir aidé la marche vers la démocratie dans ces deux pays à arriver à sa destination finale avec un minimum de dégâts.
Cependant dans d'autres pays où l'occident a tenté d'influencer le printemps arabe démocratique, principalement dans des nations non amies de l'occident comme la Libye et maintenant la Syrie, les marches démocratiques ont pris un tournant sanglant. Les protestations publiques ont été transformées ou se transforment en révolutions armées, contrairement à l'Egypte et à la Tunisie, et ces pays mettront des années de construction nationale avant de pouvoir se tenir sur leurs pieds.
Je ne suis pas quelqu'un de très calé en théorie de la conspiration, mais je me demande quand même si l'arrestation d'un présumé espion israélien qui aurait tenté de monter les manifestations de la Place Tahrir au Caire contre l'armée faisait partie d'une conspiration israélienne plus large. Cela aurait-il pu faire partie d'un plan raté pour transformer des protestations pacifiques en une confrontation ouverte entre les manifestants et l'armée égyptienne ? Les espions israéliens pourraient-ils faire la même chose, directement ou par leur influence sur les puissances occidentales, en Libye et en Syrie ?
Israël a un très grand intérêt à créer les conditions adéquates pour distraire ses "ennemis" tandis qu'il continue à engloutir la terre palestinienne occupée en créant de nouvelles faits accomplis sur le terrain. Car l'histoire témoigne du rôle d'Israël dans l'accentuation de la division confessionnelle au Liban dans les années 1970 et de son rôle plus récent dans l'approfondissement de la division ethnique entre les Kurdes et les Arabes en Irak, suite à l'invasion américaine.
Israël a beaucoup à gagner à transformer les protestations pacifiques en zones de guerre et les larmes de crocodile de l'occident sur les violations des droits de l'homme sont démenties par son incapacité à stopper le financement des violations des droits de l'homme en Palestine occupée.
La duplicité irrationnelle de l'occident est au cœur de la méfiance entre les Arabes et les pays occidentaux : l'application de normes pour les droits de l'homme hypocritement occidentalo-centrées, et l'occident a lamentablement échoué à convaincre la rue arabe de ses motivations altruistes.
Traduction : MR pour ISM

Démocratie et liberté d'expression en Israël

Avant que la seule démocratie au Proche-Orient ne fasse disparaitre cette vidéo , je vous invite à la regarder rapidement.
Au lieu de s'énorgueillir d'être THE DEMOCRACY, un peu de humilité ne ferait pas de mal à l'état d'Israël!
L’EUROPE, L’IRLANDE, LA DEMOCRATIE, le mépris permanent.jpg 

Israël arrêtera toute flotille en direction de Gaza

16.06.11 à 19h57
Israël fera tout le nécessaire pour neutraliser une flottille qui se prépare à tenter de briser le blocus maritime de Gaza, même si elle ne transporte aucune arme, a-t-on appris jeudi de source militaire. «Aucun navire n'atteindra Gaza», a déclaré un militaire souhaitant garder l'anonymat en déconseillant aux promoteurs de cette action humanitaire de tester la détermination de la marine israélienne.
L'armée israélienne a mis au point de nouvelles tactiques pour éviter de renouveler le drame de mai 2010, lors des fusiliers-marins israéliens avaient brutalement abordé une flottille de six bateaux parrainée par une ONG turque, faisant neuf morts parmi les militants turcs pro-palestiniens. D'autres groupes pro-palestinien se préparent à tenter de briser à nouveau ce mois-ci le blocus maritime israélien en acheminant à bord de 10 à 15 bateaux de l'aide humanitaire à la bande de Gaza, aux mains du mouvement islamiste Hamas.
Mercredi, l'Etat juif a procédé à une manoeuvre de simulation de l'interception de navires tentant de briser le blocus dans le but de minimiser les éventuelles victimes parmi les militants pro-palestiniens. Selon une vidéo diffusée par l'armée, la marine pourrait utiliser des canons à eau. Israël a par ailleurs annoncé que les marchandises transportées par la future flottille pourraient transiter par son port d'Ashdod ou par le territoire égyptien, aux fins de vérification.
Les responsables israéliens assurent que l'aide transitant par Israâl et l'Egypte suffit à éviter une crise humanitaire dans l'étroite bande de terre surpeuplée et que s'ils laissaient passer les bateaux, le territoire serait inondé d'armes et de roquettes. 
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Ce 18 juin Marseille est le point de départ du « bateau pour Gaza »

vendredi 17 juin 2011 - 12h:06
BDS France
Ce 18 juin Marseille est le point de départ du « bateau pour Gaza » qui ira rejoindre la flottille de paix des 15 bateaux représentants plus de 80 pays. Marseille, à l’histoire tournée vers la Méditerranée et l’Afrique au point d’être parfois surnommée affectueusement par les franco algériens eux-mêmes, la 49ème Wilaya d’Algérie, a la chance d’accueillir cet évènement historique à plus d’un titre.
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Un moment historique
Historique par le nombre de bateaux, le nombre de pays et la mobilisation internationale que cela suppose. Rien qu’en France on approche des 2000 initiatives locales prises dans cette campagne et plus de 500 000 € récoltés ce qui est énorme !
Historique par l’ampleur annoncée de ce rassemblement marseillais pour la paix.
Historique par le fait que les appels des personnalités pour cette initiative dépasse le cadre des organisations que l’on voit d’habitude dans le camp pour la paix au côté des palestiniens, PCF, CGT, NPA, Mouvement de la paix... qu’il s’agisse de quelques élus PS ou du secrétaire de la CFDT.
Historique par la détermination de celles et ceux qui vont embarquer (et ils auraient pu être beaucoup plus nombreux s’il y avait eu de la place !) sur une flottille qu’Israël veut empêcher à tout prix d’arriver à bon port, se faisant menaçant grâce au soutien de puissances internationales qui essaient, par leurs déclarations, de légitimer par avance la violence de l’état colonisateur. Historique enfin par l’enjeu de cette initiative dans la conscience mondiale des peuples, l’espoir qu’elle suscite, la légitimité qu’elle porte, l’envie de vaincre et d’en finir avec le colonialisme raciste d’Israël.
N’en doutons pas il s’agit bien d’un tournant historique dans cette guerre qui dure depuis plus de 60 ans : il y aura un avant et un après la flottille mondiale pour Gaza. Car l’ampleur même de cette mobilisation (1) montre, comme le montrent les mouvements en cours en Europe ou en Afrique dans les pays confrontés à la dictature du capitalisme, le décalage qui existe entre les peuples et ceux qui les gouvernent. C’est comme cela qu’il faut analyser, dans un pays qui cherche encore sa voie et oscille entre retour à la case départ et débouché sur une ère nouvelle, l’ouverture partielle par l’Égypte de sa frontière avec Gaza. N’en doutons pas, cette ouverture est un gage donné par le gouvernement provisoire à un peuple qui réclame droit et liberté pour les palestiniens, leurs frères de l’autre côté de la barrière et prise en compte de ses propres aspirations à la justice et à la démocratie.
Le cours de l’histoire
Les gouvernements occidentaux peuvent bien, les uns après les autres condamner l’initiative (2), le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu peut bien dire que ce projet "était organisé notamment par des extrémistes islamistes (sic !) afin de monter une provocation et d’entraîner un affrontement", sur le Golan, Tsahal, dans une opération dont la presse a trop peu parlé, peut bien tuer 14 personnes qui escaladaient des barbelés que l’ONU a maintes fois condamnés, Ban Ki Moon, le secrétaire de l’ONU, appelé en renfort, en bon valet qu’il est peut bien exhorter les gouvernements méditerranéens « à utiliser leur influence pour décourager de telles flottilles, qui peuvent potentiellement aboutir à un conflit violent » et se dire convaincu que « les flottilles n’aideraient pas à résoudre les problèmes économiques de Gaza », ici à Marseille les forces qui soutiennent l’état sioniste peuvent bien s’en prendre nominativement au secrétaire du CE des cheminots PACA (3) particulièrement actif dans cette bataille, n’en doutons pas, ils ne peuvent arrêter le cours de l’histoire et empêcher le monde entier de proclamer que les palestiniens ont droit à un état.
N’en doutons pas, cette question de la Palestine, immense plaie béante et persistante, était aussi au cœur des mouvements dans les pays arabes.
N’en doutons pas, l’onde de choc de ce mouvement de fond a atteint la Palestine et a quelque chose à voir avec l’accord, historique lui aussi, entre le Hamas et le Fatah.
N’en doutons pas, les déclarations d’Obama, le discours de Netanyahu devant le parlement américain sont des tentatives de réponses à l’évolution actuelle, évolution que le premier tente de maitriser quand le second essaie de l’enrayer. Effort d’autant plus désespéré que ce samedi 6 juin encore 25 000 personnes ont manifesté à Tel-Aviv pour soutenir la création d’un État Palestinien dans les frontières de 1967.
En finir avec l’état colonial
Nul ne peut prédire ce qui va se passer dans la foulée de cette immense initiative. Le gouvernement israélien, a montré, y compris par les liens nouveaux tissés avec l’extrême droite européenne (4) qu’il ne voulait ni la paix, ni la démocratie et se réfugiait dans la fuite en avant vers un fascisme de plus en plus assumé. En son temps l’Afrique du Sud a connu un gouvernement fasciste qui, comme Israël aujourd’hui, pratiquait l’apartheid pour une partie de sa population. Les luttes de son peuple, la pression internationale, les campagnes de boycott en sont venues à bout.
N’en doutons pas, la flottille mondiale pour la paix, si elle ne suffira pas pour abattre le fascisme israélien, est un pas de plus vers la liberté pour les peuples de Palestine.
La campagne de boycott, tournée non contre les peuples de la région mais contre le gouvernement qui les opprime, peut s’avérer comme un élément décisif de l’après flottille. Empêcher ce gouvernement de faire des affaires avec le reste du monde et en particulier les États-Unis et l’UE qui sont ses principaux partenaires est un enjeu politique de première importance.
C’est cette analyse qui a conduit la FSM à appuyer cette campagne de soutien concret au peuple palestinien dans le monde. En France la fédération CGT de l’agro-alimentaire s’est inscrite dans ce mouvement tout comme la fédération française CGT des ports et docks qui a participé en juin dernier à l’action internationale de refus de chargement ou déchargement des bateaux israéliens. Peut être que dans un avenir proche toute la CGT, comme l’ont déjà fait nombre de syndicats anglo-saxons adhérents de la CSI, ne verra pas d’autre solution que de s’associer à cette campagne.
Si les travailleurs du monde disent avec force : plus de travail avec cet État tant que les droits de l’homme ne seront pas respectés ! Cela peut faire très mal. La France, 8ème partenaire économique d’Israël peut prendre un poids d’importance dans cette bataille. Le pouvoir sioniste l’a bien compris qui s’appuie sur ses relais locaux pour poursuivre systématiquement pour antisémitisme (dont le plus célèbre est sans doute Stéphane Hessel) celles et ceux qui le prônent.
N’en doutons pas, il y aura un après flottille et la campagne BDS en est d’ores et déjà un élément incontournable.
[1] Voir le site Un bateau pour Gaza
[2] Le ministère français des Affaires étrangères (comme ceux du Canada et de bien d’autres pays) a déconseillé formellement aux ressortissants français "d’embarquer sur des navires ayant pour objectif de briser le blocus maritime imposé sur la bande de Gaza" en raison "des risques sécuritaires".
[3] 9 députés de droite (relayés ensuite par l’extrême droite) ont écrit au président de la SNCF pour dénoncer l’engagement du CE dans la campagne
[4] En décembre 2010 des députés d’extrême droite autrichiens, allemands, suédois et belges se sont rendus en Israël où ils ont été reçu à la Knesset entre autres par Nissim Zeev, député du Shass, parti ultra-orthodoxe séfarade.
16 juin 2011 - BDS France
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Lieberman menace devant Ashton d'abroger les accords

17/06/2011
Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a menacé vendredi d'annuler tous les accords avec les Palestiniens s'ils demandaient l'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, lors d'un entretien avec Catherine Ashton, chef de la diplomatie de l'UE.
"Une déclaration unilatérale d'un Etat palestinien signifierait la fin des accords conclus durant les 18 dernières années et Israël ne serait plus lié à ces accords", a affirmé M. Lieberman, cité par la radio publique.
Les dirigeants palestiniens comptent demander l'adhésion d'un Etat palestinien sur les lignes de 1967 à l'ONU lors de la session annuelle de l'Assemblée générale en septembre, faute de perspective de négociation avec Israël.
"Une telle initiative constituerait une violation des accords d'Oslo conclus en 1993 qui seraient ainsi annulés", a ajouté M Lieberman en allusion aux accords entre Israël et l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP).
Selon lui, "les chances d'une reprise des négociations directes sont nulles".
M. Lieberman s'est également livré à des attaques personnelles contre le président palestinien Mahmoud Abbas en l'accusant de "ne pas vouloir la paix, mais la confrontation".
Mme Ashton, arrivée en Israël jeudi soir, s'est entretenue avec la chef de l'opposition centriste israélienne Tzipi Livni avant sa rencontre avec M. Lieberman.
Elle devrait ensuite s'entretenir vendredi avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad puis avec le président Abbas afin de tenter de trouver un moyen de relancer les négociations, arrêtées depuis septembre 2010.
Mme Ashton sera reçue dimanche par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Cette visite fait suite à l'envoi par Mme Ashton d'une lettre dans laquelle elle plaide pour un "geste fort" du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne, ONU) avant l'été et estime que "ce n'est pas le moment pour des actions unilatérales".
"L'objectif est d'avoir une réunion du Quartette rapidement, début juillet au plus tard à Washington" qui fixerait les paramètres d'une reprise des pourparlers directs bloqués depuis septembre 2010, selon une source diplomatique à Bruxelles. 

De plus en plus voyou : Les crimes de guerre de l’OTAN en Libye

Dimanche 12 juin 2011
C’est une histoire que CNN ne couvrira pas. Tard dans la nuit des coups à la porte dans la ville de Misurata. Des soldats armés sortent des jeunes femmes libyennes de leurs lits avec leurs armes. En embarquant les femmes et les adolescentes dans des camions, les soldats jettent ces femmes dans des séances de viols collectifs par des rebelles de l’OTAN – ou bien les violent devant leurs maris ou leurs pères. Quand des rebelles de l’OTAN finissent leur sport de viol, ils tranchent les gorges des femmes.

Selon des rapports de réfugiés, les viols sont désormais des actes de guerre courants dans les villes tenues par les rebelles, et font partie d’une stratégie militaire organisée.
Joanna Moriarty, qui fait partie d’une délégation d’investigation internationale, visitant Tripoli cette semaine, rapporte également que des rebelles de l’OTAN sont passés de maisons en maisons à Misurata, demandant aux familles s’ils soutiennent l’OTAN. Si les familles répondent par la négative, elles sont tuées sur place. Si les familles disent qu’elles veulent rester au combat, les rebelles de l’OTAN prennent pour les terroriser une approche différente. Les portes "de maisons neutres" sont complètement obturées et soudées, rapporte Moriarty, prenant au piège les familles à l’intérieur. Dans des maisons libyennes, les fenêtres sont typiquement protégées par des barreaux. Ainsi quand les portes d’une maison sont soudées, les habitants libyens sont enfermés dans leurs propres maisons, où les forces de l’OTAN peuvent être sûres que des familles entières mourront lentement de faim.
Cela se passe quotidiennement. Ce ne sont pas des événements isolés. Et les soldats de Kadhafi ne sont pas responsables. En fait, des familles pro-Kadhafi et "neutres" sont la cible de ces attaques. Il est probable que l’OTAN ait essayé de tirer parti de ces évènements dans l’espoir de les imputer aux forces de Kadhafi. Ces attaques cependant commencent à avoir un effet contraire.
Flashback en Serbie
Ces événements sont sinistrement évocateurs du conflit de la Serbie dans les Balkans avec ses camps de viol tristement célèbres – sauf qu’aujourd’hui l’OTAN elle-même commet ces crimes de guerre – comme s’ils avaient appris de leurs ennemis la pire tactique de terreur qui soit.
Leurs actions seraient catégorisées comme crimes de guerre, comme celles du leader serbe, Slobodan Milosevic, sauf que l’OTAN ne se permettra pas de faire face à l’accusation. Pour l’OTAN, les lois internationales semblent être réservées à l’adversaire.
L’OTAN a tort. Tant que les gouvernements de l’OTAN fournissent le financement, les fusils d’assaut, l’entrainement et la formation militaire, les conseillers au sol, les véhicules de soutien et l’aviation, ils sont entièrement responsables des actions de leurs soldats dans la zone de guerre. Les rebelles de Libye ne sont pas une force de combat en guenille non plus. Grâce aux largesses de l’OTAN, financées par les contribuables étatsuniens et européens, ils sont entièrement parés d’uniformes militaires, défilant dans les rues avec des véhicules militaires pour que tout le monde puisse les voir.
Et on les voit vraiment. À Washington, le Congrès se plait à prétendre que l’Amérique ne s’est pas impliquée dans les réalités quotidiennes de la planification militaire. Cependant les réfugiés ont observé des soldats étatsuniens, britanniques, français et israéliens à proximité des soldats rebelles attaquant des civils.
"Les parties de viol" sont les exemples les plus obscènes de la perte de contrôle moral de l’OTAN. Un père en pleurs a dit à la délégation d’investigation comment il y a environ deux semaines des rebelles de l’OTAN avaient ciblé sept ménages distincts, enlevant une fille vierge dans chaque famille pro-Kadhafi. Les rebelles étaient payés pour chaque fille enlevée, de même qu’ils sont payés pour chaque soldat libyen qu’ils tuent – comme des soldats mercenaires. Ils ont embarqué les filles dans des camions et les ont emmenées dans un bâtiment où elles ont été enfermées dans des pièces séparées.
Les soldats de l’OTAN ont continué à boire de l’alcool, et à se saouler. Alors le leader leur a dit d’aller violer les filles vierges selon le mode du viol collectif. Quand ils eurent fini de violer les filles, le leader de l’OTAN leur a dit de trancher les seins des filles vivantes et de les lui apporter. Ils l’ont fait alors que les filles étaient vivantes et hurlant de douleur. Toutes les filles sont mortes de mort affreuse. Alors leurs seins coupés ont été emmenés sur une place locale et ont été mise en place pour orthographier le mot "putain".
Le père affligé a parlé lors d’une convention d’ouvriers, suivie par la délégation d’enquête internationale. Il pleurait ouvertement, comme chacun d’entre nous le ferait. Les délits de l’OTAN en Libye sont aussi épouvantables et impardonnables que la castration de la Syrie et la mutilation du garçon de 13 ans qui a choqué le monde. Pourtant dès que l’OTAN s’avère être en position de culpabilité coupable, les média occidentaux regardent avec dégoût dans la direction opposée.
Certains d’entre nous prêtent attention. Nous pouvons voir que l’OTAN est devenue le voyou en Libye. Et le peuple libyen lui-même considère cela comme impardonnable. La semaine dernière, 2000 chefs tribaux se sont réunis à Tripoli pour mettre sur pied une Constitution pour leur pays, comme demandé par le gouvernement britannique. Notoirement, des navires de guerre britanniques et des drones américains ont bombardé les rues de Tripoli avec des bombes à bunker et des missiles pendant des jours et des nuits à proximité même de l’endroit où les chefs tribaux se réunissaient. De Tripoli, cela donnait le terrible sentiment que les Anglais essayaient d’empêcher le peuple libyen de mettre sur pied cette constitution.
Les chefs tribaux condamnent l’agression britannique
Voici ce que ces 2000 chefs tribaux avaient à dire de l’agression britannique, dans une déclaration approuvée unanimement le 3 juin. Le scheik Ali, le leader des chefs tribaux, l’a transmise à Joanna Moriarty et d’autres membres de la mission internationale.

"Le peuple libyen a le droit de se diriger lui-même. Des attaques constantes depuis le ciel, à toutes les heures du jour (et de la nuit) ont complètement perturbé les vies des familles de Libye. Il n’y a jamais eu de combat à Tripoli, et pourtant nous sommes bombardés chaque jour. Nous sommes des civils et nous sommes tués par les Anglais et par l’OTAN. Les civils sont des gens sans armes à feu, cependant les Anglais et l’OTAN protègent seulement les croisés armés de l’Est en agissant comme leur armée d’attaque. Nous avons lu les résolutions de l’ONU et il n’y a aucune mention de bombarder des civils innocents. Il n’y a aucune mention d’assassiner les autorités légitimes dans toute la Libye." "Le peuple libyen a le droit de choisir ses propres leaders. Nous avons subi l’occupation par des pays étrangers pendant des milliers d’années. Ce n’est qu’au cours des 41 dernières années que nous les Libyens avons pu jouir de notre propre propriété. Ce n’est qu’au cours des 41 dernières années que nous avons vu notre pays se développer. Ce n’est qu’au cours des 41 dernières années que nous avons vu tous les Libyens jouir de meilleures conditions de vie tout en sachant que nos enfants auront une vie meilleure que ce que nous avons eu. Mais maintenant avec les Anglais et les attentats à la bombe de l’OTAN sur notre pays, nous assistons à la destruction de notre infrastructure nouvelle et développée."
"Nous des leaders voyons la destruction de notre culture. Nous des leaders voyons des larmes dans les yeux de nos enfants à cause de la crainte constante" de la "pluie de terreur" dans les cieux de Libye des Anglais et des attentats à la bombe de l’OTAN. Nos vieillards souffrent de problèmes du cœur, de diabète accru et de perte d’énergie. Chaque jour nos jeunes mères perdent leurs bébés à cause du stress des Anglais et des attentats à la bombe de l’OTAN. Ces bébés perdus sont l’avenir de la Libye. Ils ne peuvent jamais être remplacés. Nos armées ont été détruites par les Anglais et les attentats à la bombe de l’OTAN. Nous ne pouvons pas nous défendre d’attaques de qui que ce soit."
"En tant que chefs tribaux de Libye, nous devons demander : pourquoi les Anglais et l’OTAN ont-ils décidé d’engager cette guerre contre le peuple libyen ? Il y a un nombre limité de dissidents à l’est de la Libye qui a initié une insurrection armée contre notre autorité légitime. Tout pays a le droit de se défendre contre une insurrection armée. Pourquoi donc la Libye ne peut-elle pas se défendre ?"
"Les chefs tribaux de Libye exigent que tous les actes d’agression, par les Anglais et par l’OTAN, contre le peuple libyen s’arrêtent immédiatement.
Le 3 juin 2011."

Ceci donne-t-il à penser que l’OTAN dispose une stratégie gagnante ? S’il en est ainsi, ils devraient y penser à deux fois. Même si Kadhafi tombe, l’OTAN n’a aucun espoir de se débarrasser de l’entièreté de structure tribale de la Libye, qui comprend toutes les familles et les clans. Au lieu de cela, avec chaque missile qui percute un nouveau bâtiment, l’OTAN est en train de perdre la bataille pour les cœurs et les esprits du peuple libyen.
Réactions tribales
Le peuple libyen résiste. Ce rapport est arrivé de Tripoli aujourd’hui. Il n’est pas édité et décrit une réaction dans la guerre tribale de la Ville de Darna à l’Est, où l’on suppose que la rébellion est la plus forte :
"Des gens ont trouvé le corps de Martyr Hamdi Jumaa Al-Shalwi dans la ville de Darna, à l’Est de la Libye. Sa tête avait été coupée et placée ensuite devant le siège social de la Sécurité Intérieure de Dernah. Cela s’est passé suite à un kidnapping au point de contrôle Herich. En réponse à cela, la famille Al-Shalwi a érigé une tente d’obsèques pour recevoir des condoléances, où a été hissé le drapeau vert [de la Libye]. Après les obsèques la ville entière de Darna est montée avec toutes ses tribus qui comprennent : la famillle Abu Jazia, la famille Al-Shalwi, les familles Quba, les familles Ain Marra. Après cela, la famille Al-Shalwi et la tribu Bojazia ont attaqué le siège social du Conseil Transitoire et ont tué tous les rats (les rebelles) et des drapeaux verts ont été hissés. En outre, le fils de Sofian Qamom a été tué, de même que deux membres d’ Al Qaeda ont été tués par les résidants de la ville de Darna. Le drapeau du Jamahiriya libyen a été hissé au-dessus de Darna après les heurts. "
CNN n’a rien rapporté de tout ceci. Les médias conventionnels continuent à faire croire aux étatsuniens à de faux progrès sur la guerre libyenne. Les étatsuniens sont hors jeu vis-à-vis des échecs de l’effort de guerre. Par conséquent, les Libyens perdent confiance vis-à-vis du potentiel d’amitié avec l’Ouest. Un champion peu probable pourrait rétablir cette confiance. Pour le moment une équipe d’avocats internationaux est en train de préparer des griefs d’urgence pour le compte des chefs tribaux et du peuple libyens. La Communauté de Paix Internationale pourrait contribuer considérablement à la reconstitution de la confiance de la Libye envers l’Ouest en soutenant cette action de droits de l’homme. En effet, le peuple libyen et les chefs tribaux méritent notre soutien. Ensemble nous devons exiger que l’OTAN fasse face à la aux accusations pour crime de guerre, sur base de ces exemples ainsi que d’autres.
Il doit être exigé des gouvernements de l’OTAN qu’ils paient pour dommages et intérêts financiers aux familles libyennes, de la même façon que ce que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne exigeraient pour le compte de leurs propres citoyens dans des circonstances identiques. Le monde ne peut pas tolérer des doubles standards par lesquels des nations puissantes abusent de citoyens impuissants. Les conventions internationales de guerre de Genève doivent être mises en application et la force égale de la loi doit être appliquée.
Le Combat pour Misurata
Quoique les attaques soient étendues, certains des pires abus se produisent à Misurata. La ville dispose du seul grand port en Libye et traite le transport pour le pays, y compris les plus grands dépôts pétroliers et à gaz. L’OTAN fera tout pour prendre la Ville.
Des réfugiés rapportent que le drapeau à l’Étoile de David israélien a été hissé sur la plus grande Mosquée de Misurata le deuxième jour des combats, des actions visant à humilier et contrarier à la population locale.
Des forces de l’OTAN ont coupé l’approvisionnement alimentaire et médical partout dans le pays. Mais le poisson est abondants dans des eaux méditerranéennes. Des pêcheurs courageux ont pris leurs bateaux du port, et essayent de récolter le poisson pour la population affamée. Pour entraver leur persévérance, des drones américains et des avions de guerre britanniques tirent des missiles sur les bateaux de pêche, visant délibérément des navires non-militaires pour les déloger.
Pourtant malgré toute sa puissance de feu et ses avantages tactiques, l’OTAN semble être en train de perdre. Selon la délégation d’enquête aujourd’hui, beaucoup de rebelles ont quitté) Misurata et sont repartis en bateau pour Benghazi. La majeure partie du centre de Misurata est maintenant libre et sous contrôle militaire central. Le peuple libyen a abattu deux hélicoptères de combat près de la ville de Zlitan. Et bien qu’Al Jazeera ait montré toute une histoire sur un soulèvement majeur contre Kadhafi à Tripoli, une des femmes d’un leader tribal vit dans la rue qui aurait supposément été au centre de la manifestation et aurait déclaré qu’elle n’a vu aucune foule depuis sa fenêtre. Et il n’y a pas de bus à Tripoli comme ceux qui ont été décrits dans la vidéo d’Al Jazeera.
On doit se demander : quel genre de société l’OTAN pense-t-elle créer si Kadhafi peut en fait être expulsé, ce qui semble très peu probable ? Washington et Londres n’ont-ils rien appris de leur échec en Irak ? La cruauté et la dégradation des forces de l’OTAN alimentent déjà des haines profondes qui continueront pour la génération suivante.
Qui pourrait être fier de tels "alliés" ? Sûrement pas le peuple libyen.
Des soldats de l’OTAN ne valent guère mieux que des voyous. N’importe qui d’autre serait étiqueté de terroriste. Plus inquiétant, il peut être garanti que les actions de l’OTAN auront des conséquences sérieuses à long terme sur la stabilité politique en Libye. Des vendettas se forment entre des tribus et des clans familiaux et celles-ci se poursuivront pendant des décennies. Les exactions (de l’OTAN) font preuve d’une vision à extrêmement court terme et sont autodestructives.
L’OTAN devrait prendre cet avertissement à cœur : ses soldats ne sont pas à l’abri de répercussions juridiques. La Communauté Internationale de Paix agit dors et déjà pour soutenir les droits naturels de la Libye aux Nations unies. Beaucoup d’entre nous dans la Communauté Internationale de Paix défendront les femmes de Libye. Et nous exigerons une accusation pour crimes de guerre et des dommages et intérêts financiers majeurs envers les gouvernements de l’OTAN, pour le compte du peuple libyen.
Personne ne croit à l’histoire de l’OTAN selon laquelle Kadhafi est le parti coupable. Nous savons que Washington, la Grande-Bretagne, la France, l’Italie – et Israël sont ici les véritables criminels.
Les femmes assassinées de Misurata auront la justice. l’OTAN peut compter dessus.
Susan Lindauer, ex-correspondante américaine pour la Libye aux Nations unies.
Article paru 7 juin 2011 sur http://www.veteranstoday.com/2011/0...
Traduction copyleft Jean-Luc Guilmot - 11 juin 2011
Cet article peut être réimprimé en tout ou en partie avec l’attribution à l’auteur.
Susan Lindauer a couvert la Libye aux Nations unies comme correspondante américaine de 1995 à 2003 et a initié des pourparlers pour le Procès de Lockerbie. Lanceuse d’alertes sur les événements du 11-Septembre, au même titre que la turco-américaine Sibel Edmonds, elle est l’auteur du livre Préjudice Extrême : L’histoire terrifiante du Patriot Act et les dissimulations du 11/9 et de l’Irak qui relate son calvaire en tant que deuxième Américaine non arabe à avoir été inculpée au travers des lois Patriot Act, et à avoir dû faire face à des accusations secrètes, des preuves secrètes, des témoignages secrets d’un jury d’accusation, ainsi qu’à des menaces de détention illimitée.
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Merci de mentionner les sources.
Publié le 17 juin 2011

Le gouvernement de transition égyptien est sous pression américaine et israélienne

17 Juin 2011 05:14 
IRIB- Selon l’avis d’un analyste égyptien, le gouvernement de transition égyptien subit les pressions, américaine et israélienne, et de certains pays de la région.
Cet analyste en posant la question de savoir pourquoi le passage de Rafah n’est pas complètement rouvert, malgré les attentes, a répondu aux journalistes que de grandes pressions sont exercées, par certains pays de la régions, et, également, le régime sioniste et les Etats-Unis, sur le gouvernement de transition, pour des questions, comme la réouverture du point de passage de Rafah, ainsi que l’amélioration des relations avec l’Iran, la Syrie, le Hamas et le Hezbollah. Dans le même temps, les jeunes et les étudiants palestiniens, en se rassemblant, jeudi, devant le point de passage de Rafah, ont réclamé sa réouverture permanente. Selon ce rapport, les jeunes palestiniens qui avait appelé, sur "Facebook" a participer à ce rassemblement, ont exigé des autorités égyptiennes de faciliter les déplacements, au point de passage. Ces jeunes palestiniens ont affirmé qu’ils ont le droit, tout comme les autres individus, de voyager vers d’autres destinations.  
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Le roi de Jordanie a mis en garde contre le déclenchement d'une nouvelle intifada dans les territoires palestiniens

17 Juin 2011 08:41 
IRIB - Le roi de Jordanie a mis en garde contre le déclenchement d'une nouvelle intifada armée dans les territoires palestiniens. " L'échec des efforts américains et internationaux en vue de relancer les pourparlers de paix pourrait donner lieu à une nouvelle intifada armée dans les territoires palestiniens" a ajouté le Roi Abdallah II de Jordanie avant de préciser: " Le mouvement du printemps arabe a fourni une meilleure occasion pour parvenir à la paix, mais les parties israélienne et palestinienne n'en ont pas profité".  
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Des malades et des étudiants mènent un sit-in pour ouvrir le passage de Rafah durablement

[ 17/06/2011 - 10:06 ]
CPI
Des centaines de Palestiniens, des blessés et des étudiants, ont organisé un sit-in près du passage de Rafah pour demander son ouverture de manière permanente. La "Jeunesse pour l'ouverture du passage de Rafah" a demandé aux dirigeants égyptiens, et en particulier le Conseil suprême des armées au pouvoir, et le ministre des Affaires étrangères et secrétaire général de la ligue arabe, Dr. Nabil el-Arabi, d’ouvrir le passage de Rafah conformément à ce qu’ils ont promis après la révolte du 25 janvier.
Les jeunes ont affirmé lors de leur sit-in que « nous, les malades, les blessés, les privés du droit de voyager et les rejetés pour des raisons sécuritaires, nous sommes rassemblés pour demander l’ouverture du passage de Rafah et nous affirmons le droit des palestiniens à se déplacer et à voyager librement ».
En fait, plus de 15 mille voyageurs attendent la permission de voyager de et vers Gaza à travers le seul passage de Rafah, et la concrétisation des mesures de facilités que les autorités égyptiennes avaient promis de prendre, ce qui a poussé des jeunes palestiniens et égyptiens à ouvrir une page Facebook pour réclamer l’ouverture de ce passage d’une manière permanente.
La « Jeunesse » a appelé les jeunes de la révolution du 25 janvier à mettre les autorités égyptiennes sous pression pour ouvrir le passage de Rafah d’une manière complète et inconditionnée, tout en exprimant leur confiance dans le peuple égyptien de qui ils attendent des décision sages qui n’émanent d’aucune pression américaine ou sioniste.
« Nous, les malades, les blessés, et les étudiants des facultés que les frontières avaient séparés de leurs familles, les défendus de leur droit de voyager, les rejetés pour des raisons de sécurité et les dizaines voir les milliers des palestiniens privés de leur droit de voyager, nous sommes réunis pour dire d’une seule voix à tous ceux qui écoutent et qui ont un cœur que « le peuple palestinien et égyptien veut l’ouverture du passage de Rafah »
Les meneurs de ce sit-in ont sollicité les services des renseignements égyptiens d’annuler les listes des défendus de voyager pour des raisons de sécurité et l’affaire des refoulés, qui a privé des milliers de palestiniens de voyager pour des causes futiles.
Les jeunes ont déclaré dans un communiqué : « nous saluons la révolte du peuple égyptien, révolte de la place Ettahrir, révolte qui a brandi le slogan « sur le chemin d’el-Qods nous irons martyrs par millions » et nous leur espérons plus de succès et de progrès de manière à garantir à l’Egypte, à son peuple et à toute la nation arabe et islamique la paix et la stabilité ».

3 sionistes morts et 50 blessés dans une explosion à Netanya

[ 17/06/2011 - 10:34 ]
Al-Nasserah (Nazareth) – CPI
Une violente explosion a secoué la ville côtière d’Oum Khaled, Netanya, située dans les territoires occupés en 1948, vers minuit dans la nuit de jeudi à vendredi. Elle a fait de nombreux morts et blessés parmi les sionistes, et la destruction d’une grande partie d’un immeuble de plusieurs étages.
Selon les médias hébreux, trois sionistes au moins ont été tués par cette explosion qui semble avoir été causée par une fuite de gaz. Elle a touché un bâtiment de quatre étages dans la ville de Netanya située au nord de Tel-Aviv. Une force importante de la police de sioniste et des ambulanciers se sont dépêchés sur les lieux pour transporter les  trois tués et les 50 blessés dont certains dans un état grave.
La télévision sioniste a indiqué qu’une grande partie de l’immeuble s’est effondrée, et des habitants étaient coincés sous les décombres du bâtiment dont la nature n’a toujours pas été précisée.
De son côté, le journal hébreu Yediot Aharonot a affirmé que les responsables sionistes ne croient pas qu’une opération de résistance soit à l’origine de l’explosion. Il rapporte de responsables et de témoins oculaires que la police sioniste poursuit un véhicule suspect qui se trouvait sur les lieux après l’incident. D’autres disent avoir vu deux personnes fuir avant l’explosion, et certaines personnes évoquent la possibilité que l’explosion ait résulté d’une fuite de gaz.  

L’occupation judaïse les palais Omeyyades près d’Al-Aqsa

[ 17/06/2011 - 11:28 ]
Al-Qods occupée – CPI
La Fondation d’Al-Aqsa pour les legs pieux et le patrimoine qui agit dans les territoires palestiniens occupés en 1948, a averti que les autorités de l’occupation sioniste « mènent une course contre la montre pour judaïser la zone des palais du califat omeyyade », adjacents au côté sud de la Mosquée sacrée d’Al-Aqsa. Cette mesure fait partie d’un plan de transformer les environs de la sainte mosquée et la Vieille ville d’al-Qods en jardins bibliques.
La Fondation a déclaré dans un communiqué écrit dont Qods Press a obtenu une copie jeudi : « Ces actions s’inscrivent dans une volonté de faire disparaitre et détruire les monuments et vestiges islamiques, et le contrôle des legs pieux musulmans représentent une partie intégrante  de la Mosquée sacrée d’Al-Aqsa. Cela exige des mesures immédiates pour empêcher la poursuite de ces graves projets de judaïsation et l’assaut fréquent contre la Mosquée et la ville d’al-Qods ».
Elle a affirmé que grâce à des visites sur le terrain menées par une équipe de la Fondation ces deux derniers jours dans la zone des palais Omeyyades, « elle a observé des travaux importants et continus effectués par des dizaines d’ouvriers qui commencent très tôt le matin et se poursuivent jusque tard dans la nuit. Ils sont accompagnés d’ingénieurs, spécialistes et observateurs, et en trois jours seulement des dizaines d’échafaudages en fer ont été installées dans toute la zone des palais Omeyyades ». 
La Fondation d’Al-Aqsa a déclaré : « La mise en œuvre de ces travaux avec une telle rapidité, avec un si grand nombre d’ouvriers et d’ingénieurs, avec des heures de travail si longues montrent que l’occupation se dépêche de terminer son plan de judaïsation de cette zone ».
La Fondation a rappelé qu’elle a appris que cette zone sera annoncée comme « une partie d’un chemin biblique qui part de la zone d’al-Issawiya au nord d’al-Qods occupée, passe par le Mont Scopus, jusqu’à la région de Siwana – Wadi Jouz, puis par le cimetière Bab al-Rahma adjacent au côté est de la Mosquée d’Al-Aqsa, la zone des palais omeyades et du Mur d’al-Bouraq – angle sud-ouest de la Mosquée, Wadi Hilwa à Silwan, pour arriver dans le centre de Silwan dans le quartier d’al-Boustan ». Elle assure que ce plan « s’inscrit dans un projet de l’occupation de construire neuf jardins bibliques dans les environs de la Mosquée d’Al-Aqsa et dans la Vieille ville d’al-Qods ».

Les églises presbytériennes canadiennes se lancent dans la campagne BDS

vendredi 17 juin 2011
Les églises presbytériennes du Canada appellent notamment à boycotter 6 multinationales qui participent à la colonisation des territoires palestiniens
L’assemblée des Eglises presbytériennes unies lance une campagne de désinvestissement et de boycott contre Israël
Par REV. BRIAN MCINTOSH
The Holy Land Awareness (l’éveil à la Terre sainte) et l’association pour L’action (Action Task Group) du comité de Justice sociale et des affaires mondiales au sein de l’Eglise Unie du Canada, vient de lancer une campagne de Boycott et de désinvestissement. « Cette campagne non violente, a déclaré son porte-parole, le révérend Brian Macintosh, encourage les individus et les organisations, particulièrement les congrégations de l’Eglise Unie dans sa région, à utiliser les leviers économiques pour persuader six entreprises opérant au Canada - Caterpillar, Motorola, Ahava, Veolia, Elbit Systems et Chapters/Indigo - actuellement engagées dans des activités illégales dans les Territoires Occupés de Palestine— à cesser de soutenir l’occupation israélienne et à faire respecter le droit international ».
Cette campagne répond à l’appel de la société civile palestinienne, de leaders de l’églises et de militants israéliens de la paix, et accompagne les campagnes identiques lancées il y a quelque temps par l’Eglise Presbytérienne des Etats-Unis, et par la Conférence de Nouvelle Angleterre de l’Eglise Méthodiste Unie des Etats-Unis.
Le kit d’information de cette campagne comprend une brochure d’introduction, une lettre d’explication, des formulaires d’engagement et de solidarité, des bulletins d’information sur l’initiative, et des exemples de lettres, ainsi que du matériel de prière et aussi propose des actions appropriées pour faire cesser l’occupation illégale du territoire palestinien. BDS au sérieux, et nous nous joignons maintenant à tant d’autres, au Canada et dans le monde, qui agissent solidairement avec les Palestiniens qui vivent au quotidien l’angoisse, l’oppression et la menace sur leur vie et leur condition de vie, incarnées par l‘occupation israélienne.
« Nous espérons et prions » dit Macintosh, « pour que cette campagne de Boycott et Désinvestissement soit soutenue par le peuple au sein et à l’extérieur de l’Eglise Unie, qui a le souci de la dignité humaine, des droits de l’homme et du droit international, et qui a bien compris que la fin de l’occupation illégale des territoires, y compris Jérusalem Est, la Cisjordanie et Gaza, est le premier pas pour que se construise une paix juste et durable tant pour les Palestiniens que pour les Israéliens .
(Traduit par Carole SANDREL)
Source : http://www.oyetimes.com/news/canada/11867-united-church-presbytery-group-launches-boycott-divestment-campaign-against-israel
CAPJPO-EuroPalestine
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Stop au blocus du peuple palestinien !

vendredi 17 juin 2011
Le Comité Palestine 81 attire l’attention sur la complémentarité des deux initiatives de la société civile : la flottille pour Gaza et la mission du 8 juillet en Palestine. Voici son communiqué :
Le Comité Palestine 81 (Tarn), investi aussi bien dans la campagne "Un bateau pour Gaza" (http://www.unbateaupourgaza.fr/) que dans la campagne "Bienvenue en Palestine" (http://www.bienvenuepalestine.com), tient à attirer l’attention sur le fait que :
- ces deux campagnes de solidarité internationale avec le peuple palestinien se font à l’appel de la société civile palestinienne et visent, entre autres, un même objectif que nous résumons par : "Stop au blocus du peuple palestinien imposé par l’Etat d’Israël" ;
- ces deux campagnes de solidarité internationale avec le peuple palestinien se dérouleront à des dates très proches ;
- la campagne "Bienvenue en Palestine" risque d’être moins couverte médiatiquement que la campagne "Un bateau pour Gaza".
A ces titres, la Comité Palestine 81 sera présent à Marseille le 18 juin avec une banderole mentionnant les deux campagnes et appelle à ce que toutes les personnes et organisations solidaires du peuple palestinien attirent l’attention sur ces deux campagnes.
Comité Palestine 81
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Rencontre entre Abbas et un émissaire américain sur la reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes

2011-06-16
Le président palestinien Mahmoud Abbas doit rencontrer jeudi à Amman, la capitale jordanienne, l'émissaire américain pour la paix du Moyen-Orient, David Hill, pour discuter de la reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes en suspens.
Le bureau de M. Abbas à Ramallah a fait savoir que le président rencontrerait M. Hill, qui l'informerait de la prochaine démarche américaine en vue de la reprise des négociations de paix.
Il s'agit de la première tournée de M. Hill dans la région. Le président américain Barack Obama a nommé le 19 mai M. Hill à ce poste pour succéder au sénateur George Mitchell. Le même jour, le président a appelé à la reprise des négociations entre les deux parties basées sur la frontière de 1967.
M. Obama a également affirmé que son pays s'opposerait à toute position palestinienne de réclamer en septembre une reconnaissance internationale d'un Etat palestinien indépendant sur les territoires qu'Israël occupe depuis 1967.
Pourtant, un haut responsable palestinien a minimisé les attentes vis-à-vis des efforts américains pour relancer les négociations de paix, qui se trouvent dans l'impasse depuis octobre dernier.
Yasser Abed Rabbo, le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a affirmé dans un communiqué de presse que la position américaine était "toujours en contradiction, comme l'année dernière, avec celle d'Israël".
"Le gouvernement israélien ne cheche qu'à gaspiller le temps et amener la communauté internationale dans un tourbillon par la création de différentes excuses pour obstruer l'établissement d'un Etat palestinien", a estimé M. Abed Rabbo.
M. Abbas s'entiendra vendredi avec la chef de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton, qui se rendra dans la région dans le cadre des efforts internationaux en vue de relancer le processus de paix au Moyen-Orient. 
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Comment écrire un article sur la « réalité » israélo-palestinienne

vendredi 17 juin
Dans cette période troublée où le journaliste doit manifester la plus grande prudence dans le compte-rendu des événements du Moyen-Orient et éviter de choquer l’opinion publique, il est bon de rappeler quelques principes et règles qui permettront de parer aux critiques. Correctement appliquées, les préceptes et conseils ci-dessous vous éviteront d’être accusé d’opinion tendancieuse.
Pense-bête à l’usage du journaliste chargé du Moyen-Orient
• Ne jamais oublier que ce sont toujours les Arabes qui attaquent ; Israël ne fait que se défendre et agit toujours en représailles.
• Quand l’armée israélienne tue des civils arabes, c’est toujours en état de légitime défense. Quand des civils israéliens sont tués, cela s’appelle du terrorisme.
• Les Israéliens n’enlèvent pas les civils palestiniens, ils les capturent.
Toujours mentionner les nécessités de sécurité pour expliquer ces captures.
• Inversement, les Palestiniens et Libanais ne sont pas habilités à capturer des militaires israéliens ! S’ils le font, le qualificatif à utiliser est enlèvement.
• Il n’est pas convenable de mentionner le nombre prisonniers palestiniens (11.000, dont 300 enfants) capturés actuellement. Si, malgré tout, vous devez en faire état, qualifiez-les de terroristes ou supposés terroristes.
• Utilisez le moins possible le terme Palestinien et préférez Arabe, terme officiel du gouvernement israélien pour désigner les habitants non-juifs des deux territoires.
• Quand vous mentionnez le "Hezbollah", toujours ajouter l’expression soutenu par la Syrie et l’Iran.
Mais quand vous parlez d’Israël, il est superflu d’ajouter soutenu par les USA et l’Europe. On pourrait croire qu’il s’agit d’un conflit déséquilibré.
• Ne pas utiliser le terme "territoires occupés" mais territoires contestés. A ce propos, il est aussi préférable de dire Judée-Samarie plutôt que Cisjordanie.
• Ne jamais rappeler les diverses résolutions de l’ONU ou conventions de Genève défavorables à Israël. Idem pour les condamnations par la Cour de Justice de La Haye... Cela risque de perturber le lecteur, téléspectateur ou auditeur.
• Il est préférable de ne pas dire armée israélienne, mais d’utiliser la qualification plus sympathique de Tsahal.
• Il est de bon ton de laisser entendre que le "Hamas" est un groupe terroriste qui ne reconnaît pas l’Etat d’Israël (ces Islamistes qui ne veulent pas la Paix est un commentaire bienvenu).
Surtout, ne faire aucune mention de la reconnaissance faite en 2002.
• Il n’est pas indiqué de signaler qu’Israël a toujours refusé de fixer ses frontières et ne reconnaît pas la Palestine.
• Le mot colonies doit être écarté dans vos textes, parlez plutôt d’implantations.
• Afin d’affirmer la symétrie du conflit, ne jamais évoquer l’expansionnisme israélien mais toujours parler de deux peuples se disputant un territoire.
• Au cas où vous devriez évoquer les projets de développement nucléaire de l’Iran, il n’est pas utile d’insister sur l’arsenal nucléaire militaire israélien... Et surtout pas de signaler que c’est la 6ème puissance mondiale dans ce domaine.
• Quand vous devez faire état du refus palestinien d’agréer les conditions israéliennes pour l’arrêt des hostilités, toujours ajouter que "Israël considère qu’il n’a plus de partenaire pour le processus de paix"... Si possible sur un ton de regret.
• Si vous êtes appelé à citer le "mur de séparation", ne jamais mentionner qu’il a été établi sur des terres palestiniennes annexées, mais toujours mentionner que ce mur a été érigé pour arrêter les attentats terroristes... Et éviter surtout de citer la condamnation du "Tribunal International de Justice" exigeant son démantèlement.
• Concernant les opposants à Israël, ne jamais utiliser les mots résistants ou militants... Toujours parler d’activistes. Même s’ils manifestent seulement pour la paix, ils doivent être qualifiés de pro-palestiniens.
• Au cas ou vous seriez amené à reparler de "Plomb Durci", toujours reprendre la thèse israélienne : c’est le Hamas qui a rompu la trêve (ajoutez "unilatéralement" pour une meilleure compréhension)... et qu’Israël avait mis les Palestiniens en garde avant les bombardements (inutile de citer les bombes au phosphore).
• En cas de nouvelle opération visant à briser le blocus de Gaza, utilisez des expressions telles "cette flottille de soi-disant pacifistes" ou "acte de provocation"... et surtout évitez les commentaires du style "blocus illégal d’Israël, condamné par l’ONU".
• Si vous en avez l’occasion, affirmez qu’Israël est la seule démocratie du Moyen-Orient. Evitez, évidemment, d’ajouter que cette qualité ne concerne que la population blanche et juive du pays.
• Ne faites aucune critique de la volonté du gouvernement actuel de transformer le terme Israël en Etat Juif, excluant de facto les 20% de musulmans de la population. Toujours éviter la référence religieuse à ce propos.
• Les Israéliens parlant mieux le français que les Arabes, donnez-leur souvent la parole. Ils peuvent mieux nous expliquer les règles précédentes et vous affirmerez ainsi votre neutralité journalistique.
Note Importante
Au cas où certains de vos collègues contreviendraient aux règles ci-dessus, prière d’en aviser les responsables de votre media. C’est un devoir citoyen de signaler ces dérives antisémites.