samedi 18 octobre 2014

Une responsable de l’Union européenne a promis d’être « souple » à propos des crimes de guerre d’Israël

Signée par Máire Geoghegan-Quinn, commissaire en charge de la recherche scientifique à l’UE, en novembre de l’année dernière, cette lettre stipule que l’Union et Israël « sont conscients de la nécessité de trouver une façon souple d’appliquer les lignes directrices ».
Les crimes de guerre d’Israël, parfois, doivent être laissés de côté, selon une haute représentante de l’Union européenne.
Durant 2013, Israël a réagi avec colère à la publication par les dirigeants de Bruxelles d’un document politique déclarant que l’UE n’accorderait aucun financement aux entreprises et institutions basées dans les colonies réservées aux juifs en Cisjordanie occupée. Plutôt que de tenir tête à Benjamin Netanyahu et à son gouvernement, des personnalités de premier plan de l’UE ont tenté de minimiser l’importance des « lignes directrices » contenues dans ce document politique.
Une lettre – non publiée à ce jour – nous montre que certaines de ces tentatives relevaient de l’obséquiosité.
Signée par Máire Geoghegan-Quinn, commissaire en charge de la recherche scientifique à l’UE, en novembre de l’année dernière, cette lettre stipule que l’Union et Israël « sont conscients de la nécessité de trouver une façon souple d’appliquer les lignes directrices ». Une telle souplesse s’imposait, argue-t-elle, pour « assurer un total respect de la politique de l’Union relative aux territoires occupés par Israël, sans pour autant contrecarrer l’association d’Israël aux programmes communautaires ».
Ne pas se laisser abuser
Sa tentative pour paraître équilibrée et nuancée ne doit tromper personne.
La seule interprétation possible de sa lettre (publiée ci-dessous) est que, alors que l’UE considère la colonisation par Israël de la Cisjordanie comme illégale, elle est prête à faire des compromis sur cette position pour des raisons d’opportunité politique.
La construction des colonies israéliennes contrevient à la Quatrième Convention de Genève. Ces colonies impliquent le renforcement d’un contrôle d’Israël sur une terre qu’il a acquise par la force.
En d’autres termes, ce sont des crimes de guerre.
Máire Geoghegan-Quinn préconise une approche souple de ces crimes de guerre.
Sa lettre a été écrite en réponse à une plainte, concernant ces lignes directrices, de Jim Nicholson, membre pro-Israël du Parlement européen et un fidèle du Parti unioniste d’Ulster. Nicholson a prétendu que d’exclure les institutions israéliennes présentes en Cisjordanie de la recherche de l’UE « n’apporterait rien » aux « négociations sensibles » entre Israël et l’Autorité palestinienne, alors présidées par John Kerry, secrétaire d’État US.
Je me suis procuré ces lettres, en vertu des règles de la liberté de l’information, alors que je rédigeais un article sur la façon dont le lobby sioniste interagit avec l’Union européenne (mon article sera publié par l’organisation Spinwatch dans un proche avenir).
Le souci de plaire
Torpiller les lignes directrices de l’UE a relevé parfois de l’obsession pour Israël et ses alliés les plus inconditionnels.
La bureaucratie de Bruxelles s’est avérée soucieuse de plaire à Israël.
Geoghegan-Quinn s’est affichée elle-même pour une souplesse à l’égard des colonies israéliennes deux semaines juste avant que les « lignes directrices » soient publiées durant l’été 2013. La politicienne irlandaise a approuvé une subvention de 800 000 €, au titre de la recherche, à Ahava, fabricant israélien de cosmétique dont la principale usine se trouvait en Cisjordanie.
Les notes d’informations que lui avaient préparées des responsables de l’UE reconnaissaient qu’Ahava était localisée dans une colonie illégale, mais ces notes lui recommandaient de passer outre et d’accepter la subvention sans discuter.
Un document interne séparé, de l’organe exécutif de l’UE, la Commission européenne, suggère que ces responsables avaient été quelque peu impressionnés par les prouesses technologiques d’Israël. Israël et la Suisse, tous deux impliqués dans le programme scientifique pluriannuel de l’UE, comptaient « parmi les pays les plus actifs et les plus innovateurs en matière de recherche dans le monde », indique le document. « Les chercheurs et innovateurs européens ont beaucoup à gagner en coopérant (et en rivalisant) avec les meilleures équipes de ces pays ». Pour Israël, l’UE est l’une des principales sources de subventions en matière de recherche.
Entre 2007 et la fin de l’année dernière, les entreprises et institutions israéliennes ont signé près de 1500 accords de subventions avec l’Union européenne. La valeur totale de tous les projets de recherche de l’UE dans lesquels Israël est impliqué pour cette période est de 8,7 milliards €.
Une malhonnêteté
De nombreux bénéficiaires de ces subventions peuvent être liés à des activités en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Chaque fois qu’elle a été contestée sur de telles questions, Geoghegan-Quinn a tenté de défendre l’attribution des subventions européennes aux fabricants d’armes israéliens, Elbit et Israel Aerospace Industries.
De façon malhonnête, elle a insisté sur le fait que la recherche qui était financée est « civile par nature en tout temps ». N’empêche que ces entreprises ont fourni des équipements de surveillance pour le mur d’apartheid en Cisjordanie, et qu’elles ont équipé l’armée israélienne avec des avions de guerre qui ont été utilisés pour bombarder les enfants de Gaza.
Loin d’être « civils par nature en tout temps », certains des projets financés par l’UE impliquant des partenaires israéliens se rapportent au développement de drones, aéronefs qui sont de nature militaire.
Une tromperie
Plus tôt ce mois-ci, le service Politique étrangère de l’UE a publié une déclaration critiquant les récentes activités coloniales d’Israël, en des termes apparemment énergiques. Tout renforcement ultérieur des relations de l’UE avec Israël dépendra de « l’engagement d’Israël pour une paix durable », selon cette déclaration.
Pour partie, la déclaration venait en réaction à la façon dont le groupe de colons Elad avait volé 26 maisons aux Palestiniens dans le quartier Silwan à Jérusalem-Est occupée.
Ce vol d’Elad a été commis avec l’aide des soldats israéliens. Si les dirigeants de Bruxelles sont vraiment en colère à propos de ce crime, alors, ils doivent demander que des sanctions soient rapidement imposées à Israël. Or, non seulement l’Union a refusé d’envisager de punir Israël, mais elle a apporté un soutien important à ces responsables du nettoyage ethnique dans Jérusalem.
L’Autorité des antiquités d’Israël (IAA) a oeuvré en tandem avec Elad pour arracher les Palestiniens de Silwan sous le prétexte de construire un parc archéologique du nom de Cité de David.
L’IAA a son siège à Jérusalem-Est. Bien que l’UE n’ait jamais reconnu l’annexion de Jérusalem-Est par Israël, elle a pourtant subventionné l’IAA.
Cette Autorité a participé à un projet de recherche financé par l’UE visant à protéger le patrimoine contre les tremblements de terre. Le projet a bénéficié d’un budget total de 3,5 millions € entre janvier 2010 et décembre 2012.
Un autre document interne de l’UE indique que l’IAA a donné une adresse de boîte postale à l’intérieur de ce qui est aujourd’hui Israël pour sa demande de participation à ce projet. C’est une question très grave : cela implique un organe auquel l’État israélien a recours pour obtenir par la tromperie un financement européen.
Parce que cette tromperie frise la fraude, elle donne à l’UE toutes les raisons nécessaires pour cesser de subventionner Israël. Mais au lieu d’agir en ce sens, l’UE a signé un accord permettant à Israël de participer à Horizon 2020, le dernier programme de recherche de l’Union.
Un déshonneur
Geoghegan-Quinn va quitter sa fonction de commissaire de l’UE au cours des semaines à venir. Comme cadeau d’adieu, elle a été décorée de la Légion d’Honneur.
C’est la plus haute distinction en France, a appris The Irish Times à ses lecteurs. Geoghegan-Quinn a empoché la médaille pour son travail qui consistait à maintenir à un haut niveau le financement de la recherche dans une période économique difficile.
Sans aucun doute, quelques Irlandais ont dû ressentir un sentiment de fierté quand ils ont appris cet honneur. Je ne suis pas de ceux-là. En affichant une souplesse à l’égard des crimes de guerre d’Israël, Geoghegan-Quinn a déshonoré sa nation.
Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine

Maintenant que la Grande-Bretagne a reconnu l'Etat palestinien, il est temps d'oublier la farce de la solution à deux Etats

Depuis que la Conseil national palestinien (CNP) a déclaré unilatéralement l'indépendance en 1988, plus de 130 pays ont reconnu l'Etat de Palestine. En fait, il y a à peine une semaine, le nouveau Premier ministre suédois, Stefan Löfven, a déclaré, dans un communiqué de politique étrangère, quela Suède allait reconnaître l'Etat palestinien. Lundi, le Royaume-Uni a suivi et a voté en faveur de la reconnaissance de la Palestine en tant qu'Etat par274 voix contre 12 (plus de la moitié des députés de la Chambre des Communes n'ont pas voté).

Le checkpoint à l'entrée de Bethléem, 16.01.2012 (photo Anne Paq, Chroniques de Palestine)
Beaucoup de ceux qui sont solidaires de la Palestine voient cela comme une victoire, et présument que cela conduira finalement à une solution de deux Etats et la fin de l'occupation israélienne. C'est grotesque, car la solution de deux Etats maintiendra les Palestiniens enfermés dans diverses formes d'occupation. La seule possibilité maintenant est la solution d'un seul Etat (appelé peut-être "Israël et Palestine", dans la même veine que Bosnie-Herzégovine) où chaque individu a le droit de vote, indépendamment de son origine ethnique, de son appartenance religieuse et de son orientation sexuelle. Tant que les dirigeants palestiniens et les autres pays n'admettront pas ceci comme seule voie à suivre, les Palestiniens n'ont aucun espoir de libération.
En effet, la direction palestinienne a considéré l'adoption de la motion de la Chambre des Communes comme très favorable, et le docteur Hanan Ashrawi, membre du comité exécutif de l'Organisation de Libération de laPalestine a commenté que "la reconnaissance de la Palestine et de son peuple est à la fois une décision de principe et un pas important vers la justice et la paix."
Sur les réseaux sociaux, la réponse palestinienne a été variée mais un assez grand nombre de gens ont soutenu avec excitation que c'est un pas dans la bonne direction. Un démarche qui prend une part de responsabilité pour un problème qui a ses racines dans l'impérialisme britannique, et reflète le mécontentement du Royaume-Uni vis-à-vis des attaques contre Gaza et des annonces récentes d'expansion des colonies.
Même si tout était vrai, nous ne devons pas nous laisser aveugler par l'esthétique de cette notion d'"Etat" palestinien. En réalité, la notion internationalement reconnue d'un Etat palestinien ne réalise pas du tout les aspirations palestiniennes de libération et d'égalité.
L'Etat palestinien signifie de poursuivre les négociations dans le schéma de la solution de deux Etats, qui prône l'existence, côte à côte, d'un Etat palestinien et d'un Etat juif israélien. Cette solution nie le droit au retour des réfugiés palestiniens et marginalise totalement les citoyens palestiniens d'Israël, qui resteraient des citoyens de seconde classe dans un Etat prescrit pour les Juifs seulement.
L'Etat d'Israël n'autorisera jamais non plus un Etat palestinien souverain qui aura le contrôle total sur ses frontières, son économie et son armée. L'Etat palestinien serait ainsi simplement un mécanisme de maintien de la population palestinienne comme peuple passivement opprimé.
Même si nous négligeons les aspects négatifs de la solution à deux Etats, nous ne pouvons pas négliger le simple fait que cette solution est morte. Depuis les accords d'Oslo, la Cisjordanie a été disloquée en bantoustans avec le mur illégal d'apartheid qui rend impossible la libre circulation de la plupart des Palestiniens. L'expansion des colonies atteint des niveaux record et il y a maintenant plus de 350.000 colons en Cisjordanie .
Les militants pro-Palestine doivent donc être prudents. Cette démarche suit une voie diplomatique qui "maintient" la population palestinienne plus qu'elle ne la libère. Il est donc temps que la communauté internationale cesse de soutenir la limitation de la liberté palestinienne (habilement dissimulée par la solution de deux Etats) et une accentuation de la séparation.
Il est temps de commencer à soutenir les droits des Palestiniens où ils se trouvent, que ce soit dans les territoires occupés, en Palestine historique ou dans les camps de réfugiés. Et il est temps d'aller vers un discours politique qui promeuve une solution d'un seul Etat en Israël et Palestine ; un Etat qui défende l'égalité et l'inclusion sur l'ethnocratie et l'exclusion.
Source : The Independant
Traduction : MR pour ISM

Compétition féroce pour les contrats de reconstruction dans Gaza

Les Palestiniens à Gaza attendent avec impatience la conférence des donateurs pour la reconstruction de Gaza, prévue le 12 octobre au Caire, sur invitation de l’Égypte et de la Norvège et sous l’égide du président palestinien Mahmoud Abbas.
Khan Yunis, 26 juillet 2014 - Des secouristes palestiniens extraient un corps des décombres de l’immeuble où ont été massacré dans un bombardement israélien, 20 membres de la famille Al Najar (dont 10 enfants) - Photo :AP/ Eyad Baba

La conférence réunira des représentants de pays du monde entier, ainsi que des hommes d’affaires et des organisations locales et internationales. La conférence des donateurs a donné lieu à une compétition entre hommes d’affaires et entreprises au sujet des contrats de reconstruction de la bande de Gaza.
Un responsable économique à Gaza a déclaré à Al-Monitor : « Les préparatifs battent leur plein en vue de la [compétition pour remporter] la plus grande part des projets de construction prévus qui suivront la conférence. Cela se fait par une communication avec les organismes internationaux compétents (l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient et le Programme des Nations unies pour le développement en particulier) et en coordination avec le gouvernement palestinien de consensus national, qui supervise tous les projets de reconstruction ».
Un ministre palestinien de premier plan, qui a demandé à rester anonyme, a expliqué à Al-Monitor « l’évolution rapide qui a lieu en secret pour préparer la reconstruction de Gaza » : « Certaines institutions économiques veulent se tailler la part du lion dans les fonds alloués à cette reconstruction. Ainsi, elles se vendent elles-mêmes aux pays donateurs, à la fois arabes et occidentaux, et cherchent à démontrer leur capacité à mettre en œuvre des projets de reconstruction dans le respect des normes internationales. »
Le ministre a décrit la concurrence rude entre le Conseil économique palestinien pour le développement et la reconstruction (PECDAR), dirigé par Mohammad Shtayyeh, membre du Comité central du Fatah, et le Fonds d’investissement palestinien, dirigé par Mohammed Mustafa, ministre de l’Économie. Ces deux institutions se sont préparées à cette concurrence vis-à-vis des plans de reconstruction de Gaza. Ni Mohammad Shtayyeh, ni Mohammed Mustafa n’ont pu se prononcer pour Al-Monitor sur ce qui les différencie et sur les plans qu’ils soumettront lors de la conférence sur la reconstruction.
Le 6 septembre, lors d’une conférence de presse à Ramallah, Mohammad Shtayyeh a affirmé que les destructions causées à Gaza ont laissé derrière elles 2 millions de tonnes de décombres. Selon lui, la reconstruction devrait durer cinq ans, si le blocus israélien sur Gaza est levé.
Le 11 septembre, Mohammed Mustafa a indiqué que 80 institutions arabes et régionales ont été invitées à la conférence du Caire en plus des pays donateurs.
À la mi-Septembre, le PECDAR a publié un rapport détaillé comprenant un plan général pour la reconstruction de Gaza. Ce rapport, dont Al-Monitor a obtenu une copie, contient 200 journaux grand format ainsi que des cartes, tableaux et statistiques, et conclut que le coût total de la reconstruction de la bande de Gaza s’élève à 7,8 milliards de dollars.
Al-Monitor a reçu une estimation chiffrée de la part d’un haut fonctionnaire du ministère des Travaux publics à Gaza, sous couvert d’anonymat : « En termes de matériaux de construction [nécessaires pour la] reconstruction de Gaza, il faut au total 1,5 million de tonnes de ciment, 227 000 tonnes de fer et 5 millions de tonnes de gravier. »
Le Fonds d’investissement palestinien a toutefois répondu qu’il présenterait son propre programme de reconstruction lors de la conférence du Caire.
« Les préparatifs sont en cours pour imprimer le plan final qui sera présenté à la Conférence du Caire et qui proposera son propre programme de reconstruction de Gaza », a indiqué à Al-Monitor une source travaillant au Fonds d’investissement palestinien et souhaitant rester anonyme.
Ceci a incité le rédacteur en chef du quotidien Al-Eqtisadiah à Gaza, Mohammed Abu Giab, à s’exprimer lors d’une interview accordée à Al-Monitor : « Le rapport actuel entre le PECDAR et le Fonds d’investissement palestinien n’est pas une compétition entre deux entreprises du secteur privé : les deux parties proposent leurs projets et leurs plans en fonction de leur influence au sein des organes exécutifs officiels palestiniens. »
« La monopolisation du projet de reconstruction de Gaza par ces deux parties empêche le reste des entreprises du secteur privé de proposer leur participation à ce grand projet. Toutes deux considèrent ce projet comme une opportunité d’investissement pour générer plus de profits et de bénéfices, bien loin des normes universellement adoptées », a-t-il ajouté.
Mohammed Abu Giab affirme également que « certaines entreprises organisent leurs documents, contrats et accords en secret pour sucer le sang de Gaza et piller l’argent des gens sous prétexte de faciliter et de soutenir la relance et la reconstruction du secteur privé ».
Les économistes ont accusé les principaux détenteurs de capitaux palestiniens d’accumuler les parts du gâteau de la reconstruction de Gaza. Cette bataille entre les principales institutions économiques pour la reconstruction de Gaza et les inquiétudes suscitées ont poussé les représentants des organisations non gouvernementales et les organismes du secteur privé à tenir une réunion, le 21 septembre à Gaza, à laquelle Al-Monitor a assisté.
Les participants se sont mis d’accord sur la formation d’un organisme national pour la reconstruction de Gaza. Celui-ci planifierait, superviserait et contrôlerait le processus de reconstruction en toute transparence. L’organisme a également exigé l’unification du plan de reconstruction, la clarification des références, la suppression des obstacles qui entravent la reconstruction, la remise en service des usines nécessaires pour les matériaux de construction, l’importation des machines et équipements nécessaires et la réouverture de tous les postes frontaliers pour répondre aux besoins du marché, sans aucune condition préalable.
Le parti le moins présent dans la guerre qui fait rage en coulisses pour les fonds de reconstruction de Gaza est le Hamas, qui s’est abstenu de s’exprimer publiquement.
Toutefois, un haut responsable du Hamas a déclaré à Al-Monitor sous couvert d’anonymat : « Nous avons reçu des informations à ce sujet ; en tant que mouvement, nous n’avons pas à nous occuper de la nature du mouvement économique qui permettrait d’accélérer la reconstruction de la bande de Gaza. [Et ce] en dépit de nos réserves quant à l’absence de mécanismes de contrôle et de transparence due à l’absence du Conseil législatif palestinien de la réalité politique. Nous sommes convaincus qu’une fois rétabli, ce conseil pourra adopter des lois qui empêcheraient toute manipulation de l’argent public. »
À la mi-septembre, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry, a annoncé un plan visant à envoyer des matériaux de construction dans la bande de Gaza, ainsi que 250 à 500 inspecteurs internationaux pour surveiller la mise en œuvre du processus de reconstruction, dans le but de s’assurer que le Hamas n’ait pas accès aux matériaux de construction.
Al-Monitor a interrogé ce même responsable du Hamas à propos du plan de Robert Serry. « Le Hamas ne veut pas intervenir directement dans la reconstruction de la bande de Gaza, afin de ne pas être accusé d’entraver l’issue de la reconstruction dans son ensemble, même si nous savons que le projet humanitaire est politisé. »
Le responsable a également évoqué le risque de corruption susceptible de toucher la reconstruction de Gaza : « Nous savons également que d’importantes sommes d’argent ont été levées pour contribuer au projet de reconstruction, et que celles-ci ne devraient pas se retrouver dans les poches de certaines personnes influentes proches des postes décisionnels de l’Autorité palestinienne. Tout le monde devrait pouvoir entrer en compétition dans une atmosphère de liberté concurrentielle, tout en unifiant les chaînes de consommation et de financement de telle sorte que le processus de reconstruction de la bande de Gaza ne soit pas entravé. »

* Adnan Abu Amer est doyen de la Faculté des Arts et responsable de la Section Presse et Information à Al Oumma Open University Education, ainsi que Professeur spécialisé sur l’Histoire de la question palestinienne, la sécurité nationale, les sciences politiques et la civilisation islamique. Il a publié un certain nombre d’ouvrages et d’articles sur l’histoire contemporaine de la Palestine.
Traduction : Info-Palestine.eu - Valentin B.

Témoignage d’un combattant de la résistance palestinienne

Dès que la guerre s’est interrompue, Abu Abdel Rahman (un nom d’emprunt), combattant de 26 ans des Brigades Izz ad-Din Al-Qassam, a quitté les tunnels où il avait dirigé des opérations contre les forces israéliennes.
Abu Abdel Rahman pose pour une photo dans sa tenue de camouflage - Photo : Motaz al-Aaraj

Revenu à sa vie normale, il partage son temps entre le travail dans la force de police palestinienne, les études et sa famille. La guerre, cependant, n’a pas quitté Rahman. « Depuis la fin de la guerre, je suis infesté de cauchemars. Je rêve qu’ils [les Israéliens] ont ouvert le tunnel et nous ont trouvés à l’intérieur, et qu’ils nous tuent tous, » raconte-t-il à Al-Moniteur.
Pouvoir se poser un moment avec Rahman n’est pas chose aisée. Il observe tout autour de lui, notant chaque mouvement, et il reste silencieux dès qu’un étranger s’approche. « Je ne veux pas [laisser n’importe qui] identifier le son de ma voix, » dit-il. Avant de prendre un siège, Rahman enlève tous ses appareils électroniques et les laisse à une distance d’où ensuite il pourra souffler un peu.
Rahman a livré un certain nombre de détails au sujet de la guerre. « Nous pouvions faire sauter six véhicules militaires depuis l’intérieur d’un tunnel qui était seulement de 70 centimètres de large et de 140 centimètres de hauteur. Chaque bombe plantée dans la terre était numérotée. Quand un véhicule militaire s’arrêtait au-dessus de la bombe, nous la faisions exploser en nous basant sur son numéro. S’il était au-dessus de la bombe n° 1, le fil relié à la bombe était lui-même identifié par le même nombre. Si le véhicule était au-dessus de la bombe n°2, il était relié par le fil n°2, » dit-il pour expliquer comment les combattants savaient quel détonateur était appareillé avec quelle bombe.
« Un des mujahedeen sortait sa tête en se camouflant hors du tunnel pour observer l’emplacement des véhicules. Quand un véhicule était au-dessus d’une bombe, nous la faisions alors exploser. À ce moment-là, nous lancions des cris de « Dieu est grand » à l’intérieur du tunnel, lequel faisait des dizaines de mètres sous la terre, » poursuit-il.
Rahman continue à noter ses souvenirs de temps de guerre dans un petit carnet. Il s’est rappelé par exemple comment lui et un autre mujahedeen ont partagé le peu de nourriture et d’eau dont ils disposaient. Il s’est également rappelé comment ils ont prié assis sur leurs genoux. Sa tête est encombrée de tant de souvenirs qu’il lui est difficile de reprendre une routine quotidienne comme si la guerre ne s’était jamais produite. Il est quelque fois distrait parce qu’il est soudain rattrapé par certains moments de la guerre, ne prêtant pas toujours attention à ce qui est autour de lui.

Rahman suit les cours du Centre National D’enseignement à distance de l’Université Al Quds, où il n’est qu’un autre étudiant parmi d’autres discutant de son domaine d’études, les sciences économiques, avec ses collègues et professeurs. Aucun d’eux ne sait qu’il est un membre de la résistance. C’est le cas également quand Rahman descend la rue et rencontre par hasard des personnes qu’il connait. Aucune d’entre elles ne sait qu’il est quelqu’un qui a miraculeusement survécu à la guerre, et qu’il est même resté emprisonné pendant cinq jours avec 14 autres combattants dans un tunnel qui avait été bombardé par des avions de guerre.
« Si nous pouvions retourner à ces jours où nous avons si violemment combattu, je voudrait alors avoir pu empêcher l’ennemi de pénétrer la Bande de Gaza. Je pense à mon ami Abu Ahmed qui est resté seul emprisonné à l’intérieur du tunnel après que ce dernier ait été bombardé. Nous ne pouvions pas le sauver, et beaucoup e temps a passé avant qu’il ne meure... Je suis fier de ce que nous avons fait pendant la guerre, mais quand je vois mes compatriotes [les autres Palestiniens] je n’éprouve rien sinon de l’humilité, » dit Rahman.
Cependant, en dépit de la fierté qu’il éprouve, Rahman ne veut plus de guerre. « Je ne souhaite absolument pas que ces jours reviennent. Je suis constamment inquiet pour ma famille. Je crains que [les Israéliens] ne découvrent mon identité et ne bombarde ma maison. » Rahman considère que sa vie suit en même temps deux chemins côte à côte : d’un côté sa vie de tous les jours, ses études et sa famille, et de l’autre la mort et la résistance à l’occupation. « Le deuxième chemin existera tant que l’ennemi sera là, » dit-il.
L’épouse de Rahman semble être constamment inquiète, comme si son bonheur pouvait n’être que provisoire, seulement possible en période de tranquillité. Parlant de sa femme, Rahman nous dit, « J’essaye toujours de faire tout mon possible pour elle et de passer autant d’heures que possible avec elle et mon fils. »
Rahman a rejoint les Brigades Al-Qassam alors qu’il était encore très jeune, après avoir été influencé à la mosquée qui est à côté de sa maison. Il n’a participé à des combats que dans la dernière guerre, précisant que lors de la guerre de novembre 2012 il n’y avait pas eu d’invasion au sol. Pendant la guerre de 2014, Rahman a supervisé et déclenché des opérations militaires depuis l’intérieur d’un tunnel. Il s’est extrait du tunnel à moitié détruit vers la fin de la guerre.
« Après que les forces d’occupation aient bombardé une nouvelle fois le tunnel avec des fusées contenant un gaz mortel, quatre d’entre nous sont restés emprisonnés à cause du sable qui s’était effondré. Nous avons pu entrer en communication avec nos supérieurs en utilisant un réseau souterrain réservé, et ils nous ont commandé de tous évacuer. Ils nous couvriraient par des tirs d’obus de mortier déclenchés d’un emplacement différent. Dix d’entre nous ont pu s’échapper en courant. Nous nous attendions à être touchés par des tirs à tout moment mais nous pu rejoindre un secteur plus sûr. Dès que la trêve est entrée en vigueur deux jours plus tard, nous avons pu sauver les quatre [combattants] qui étaient restés bloqués. »
De temps en temps, les Brigades Al-Qassam demandent à Rahman de prendre position à la frontière orientale de Gaza avec Israël en vue d’une toujours possible aggravation de la situation. En rencontrant alors d’autres combattants et en discutant avec eux, Rahman a découvert que ceux-ci étaient également poursuivis par des cauchemars dus à la guerre.

* Asma al-Ghoul est journaliste et écrivain, du camp de réfugiés de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Traduction : Info-Palestine.eu - al-Mukhtar

90% de la population de la bande de Gaza sont pauvres

Le "Comité Populaire contre le Siège" a déclaré que 90 pour cent de la population de la bande de Gaza, en particulier les jeunes, vit sous le seuil de pauvreté.
Il a indiqué, dans une déclaration à l'occasion de la Journée mondiale de la pauvreté qui a eu lieu hier, que la bande de Gaza assiégée depuis 2006 enregistre ces derniers temps le taux de pauvreté le plus élevé.
Le Comité a attribué ce pourcentage élevé à l’augmentation du taux de chômage des habitants de Gaza après la dernière attaque israélienne qui a duré 51 jours consécutifs, entraînant la destruction de centaines d'usines, d’institutions et d’entreprises.
L'organisation a souligné une hausse significative du taux de chômage dans la bande de Gaza atteignant plus de 65 pour cent, tandis que le revenu quotidien moyen de chaque habitant est d'environ un dollar notant que ce montant est connu comme le seuil de pauvreté.
Le Comité a appelé la communauté internationale à œuvrer pour la levée rapide du blocus israélien sur la bande de Gaza et l'ouverture de tous les passages afin d'éviter des crises humanitaires les plus graves.
Il a expliqué que la levée du blocus, l’ouverture des points de passage et la permission d'entrée des matériaux de construction et des matières premières signifie faire travailler les usines et les ateliers en cours d'exécution, ainsi que les techniciens et ouvriers, et réduire le taux de chômage de manière significative ainsi qu’améliorer les conditions de vie de centaines de familles palestiniennes, et donc de réduire le taux de pauvreté.

Les colons agressent un citoyen et l’occupation arrête d’autres à Hébron

Des sources palestiniennes ont déclaré aujourd’hui que les colons de "Kiryat Arba" ont agressé un citoyen palestinien d’Hébron, tandis que l'occupation israélienne a arrêté d’autres citoyens de la ville.
Elles ont expliqué que les colons de "Kiryat Arba" ont battu le citoyen Bacem Fakhri Da’ana (40 ans) dans le quartier de Wadi al-Hussein dans la ville d'Hébron, lui causant plusieurs blessures et il a été transféré à l'hôpital.
D'autre part, des sources juridiques ont déclaré que les forces d'occupation ont arrêté la nuit dernière le citoyen Hossam Tariq Jabari (16 ans) et Fadi Majdi Al-Jabari (27 ans), d’Hébron, après les avoir roués de coups.

Des manifestants égyptiens appellent à la libération d’Al-Aqsa et critiquent le silence d’Al-Azhar

Des manifestants ont scandé des slogans contre les agressions sionistes de la mosquée Al-Aqsa et contre le silence qu’observe Al-Azhar vis-à-vis de ces agressions.
Les participants à la manifestation qui a été organisée par l’Union Nationale en Soutien à la Légitimité dans le cadre du programme « Sauvre Al-Aqsa » ont brandi des pancartes sur lesquels des écrrits accusaient les dirigeants arabes et musulmans de fournir une couverture internationale à l’occupation sioniste qui lui permet de poursuivre ses crimes contre la mosquée Al-Aqsa. Les manifestants ont répété des slogans comme « mort à Israël », « Je réponds à ton appel O Aqsa » , « Aqsa ne t’en fais pas, nous sacrifierons notre âme et notre sang »
Les forces de l’ordre égyptiennes  ont contré cette manifestation qui demandait aussi la libération des détenus politiques incarcérés dans les prisons de l’occupation. La manifestation a été violement séparée. Des bombes lacrymogènes et des balles réelles ont été tirées, de nombreux manifestants ont été incarcérés.

La répression des manifestations pour Al-Aqsa conforte l’occupation dans son agression profanatrice

Le mouvement de résistance islamique Hamas a condamné la répression des manifestations de soutien à la mosquée Al-Aqsa et aux lieux saints par les dispositifs de l’Autorité Palestinienne en Cisjordanie. Les manifestations ont eu lieu vendredi dans plusieurs villes.
Le porte-parole du mouvement, Sami Abou Zouhri, a déclaré dans un communiqué vendre soir que « Le Hamas condamne la répression des manifestations de soutien à Al-Aqsa par les dispositifs de l’Autorité dans les villes de Cisjordanie. Nous considérons cela comme un pas en arrière. Cela donne une occasion à l’occupation d’amplifier les agressons contre la mosquée Al-Aqsa »
Abou Zouhri a appelé le premier ministre Rami Alhamdellah à prendre des mesures  concernant les bavures des dispositifs sécuritaires.

Naplouse : Condamnation de l’arrestation des journalistes par l’AP

Le bloc médiatique palestinien a condamné l’arrestation par l’AP des deux confrères : Tareq Abou Zayd, correspondant de la chaine Al-Aqsa, et Mahmoud Faouzi Mahmoud caméraman qui l’accompagnait. Ils ont  été arrêtés, pendant de plusieurs heures, alors qu’ils couvraient les manifestations en soutien à la ville de Jérusalem et contre les agressions dont la mosquée Al-Aqsa est sujette. Les confrères ont été arrêtés dans la ville de Naplouse au nord de la Cisjordanie occupée.
Le bloc a déclaré dans un communiqué qui est parvenu à notre CPI, vendredi 17/10, que l’entrave au travail des journalistes est une violation claire des lois palestiniennes et des droits que la constitution leur octroi.
 Le bloc a appelé le gouvernement et les dispositifs de fournir soutien et secours aux journalistes lors de l’exercice de leur travail. Son rôle n’est pas de les intercepter et les torturer.
Le bloc souligne que les efforts pour cacher la vérité et la détourner des yeux du publique seraient meilleurs s’ils étaient dépensé dans la correction des erreurs et dans l’arrêt de la répression. Assurant que le journaliste palestinien a le droit au respect et il n’est pas acceptable qu’il soit traité comme on traite les voleurs et les bandits.
Le bloc a conclu le communiqué en appelant le gouvernement à punir les personnes qui sont en lien avec l’arrestation des deux confrères.

Hamas: La répression des marches de soutiens à el-Aqsa encouragent l'occupation

Le mouvement du Hamas a fermement condamné le fait que les services de sécurité de l'AP en Cisjordanie occupée matent les marches de solidarité avec la mosquée bénie d'el-Aqsa et les lieux saints organisées, vendredi 17/10, dans les différentes villes.
Dr. Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement du Hamas, a déclaré le vendredi soir 17/10, que le Hamas fermement condamne la répression des marches de soutien d'el-Aqsa pour les services de sécurité de l'AP en Cisjordanie et considère que cela est une mesure dans la direction opposée, et donne l'occasion à l'occupation d'attaquer la mosquée d'el-Aqsa.
Abou Zouhri a appelé le Premier ministre, Rami Alhamad Allah, à assumer ses responsabilité envers les ecvés des services de sécurité.
Les services de sécurité de l'AP ont maté, le vendredi à midi 17/10, les marches organisées dans la ville de Ramallah, Naplouse et Hébron, en réponse à l'appel du mouvement du Hamas pour soutenir la mosquée bénie d'el-Aqsa qui s'expose à une attaque israélienne intensifiée.

Pays-Bas: Lancement de "la Conférence de confiance européenne pour secourir Gaza"

Aujourd’hui débute dans la ville néerlandaise de Rotterdam les activités de la première conférence organisée au sujet des personnes déplacées dans la bande de Gaza intitulée «Conférence de la confiance européenne pour secourir Gaza, soigner et loger » qui est organisée par la "campagne européenne Wafa" en partenariat avec le «rassemblement des médecins palestiniens en Europe» et un certain nombre d'institutions humanitaires et médicales spécialisés de plusieurs pays européens.
Cette conférence cherche le rôle nécessaire que les institutions doivent jouer pour secourir les habitant de Gaza et surtout en ce qui concerne la prise en charge des personnes déplacées et les loger, ainsi que le développement urgent des soins médicaux.
La conférence vise à étudier la question de la destruction des maisons et des installations civiles dans la bande de Gaza pendant l'offensive israélienne de l'été 2014 et évaluer les conditions rencontrées par les personnes déplacées dans la bande de Gaza après l'attaque sioniste récente, en plus de la classification des besoins urgents qui en découlent.    
Le travail de la conférence est divisée en plusieurs parties, en premier lieux la réadaptation des hôpitaux qui ont été frappés à la récente guerre, soigner les blessés en Europe, envoyer des délégations médicales à Gaza et transférer l'expertise scientifique de l'Europe vers la Palestine.

L’occupation empêche 30 palestiniens de voyager

Les autorités d'occupation sionistes ont interdit, au cours de la semaine dernière, à 30 palestiniens de se déplacer à travers le passage «Karama», qui est le seul issue qui relie la Cisjordanie occupée avec le monde extérieur via la Jordanie.
La police palestinienne, à Ramallah, a déclaré dans un communiqué, publié samedi (18/10) que l’occupation a interdit, au cours des dernières semaines, à 30 palestiniens de traverser le passage «Karama», sous prétexte de "raisons de sécurité" non divulgués.
La police a indiqué que les autorités occupantes ont empêché, pendant la première semaine du mois d'Octobre, 42 palestiniens de se déplacer en dehors de la Cisjordanie pour le même argument.
Dans le même contexte, le communiqué a souligné que 36 passagers palestiniens ont voyagé au cours de la semaine dernière par le passage qui restera ouvert pendant la semaine en cours comme d'habitude.

63 prisonniers de l'accord Shalit arrêtés de nouveau

L’unité des études au Centre des prisonniers de la Palestine a confirmé que l'occupation détient encore 63 prisonniers (dont 3 femmes) libérés par l’accord "Wafa al-Ahrar" (accord Shalit) qui a été signé en octobre 2011.
Riad al-Achqar, porte-parole des médias pour le centre, a indiqué dans un communiqué de presse dont une copie a été reçue par le Centre Palestinien d’Information : "Ceci est une violation flagrante et grave de l'accord qui a été parrainé et garanti par l’Egypte et qui a inclus leur sécurité et l’interdiction de les remettre en prison".
Il a expliqué que les restrictions sur ces prisonniers n'étaient pas les conséquences de la disparition des trois colons d’Hébron il y a 4 mois, mais elles ont plutôt commencé après deux mois seulement  après la signature de l’accord, notant que l'occupation a commencé à arrêter de nouveau certains d'entre eux prétendant ne pas s’être présenté au siège de l'administration civile.
Il a ajouté qu’un grand nombre d’entre eux ont été enlevés après le fameux incident d’Hébron. L'occupation a enlevé 65 prisonniers d’un seul coup puis a libéré deux d'entre eux, tout en gardant 63 dans ses prisons.
Al-Ashqar a affirmé que le plus grand nombre de prisonniers de Wafa Al-Ahrar sont d’Hébron avec 15 détenus, 11 de Jénine, 10 de Ramallah et al-Bireh, 9 de Jérusalem, 7 de Tulkarem, 6 de Naplouse, 2 de Bethléem et Qalqilya et 1 de Salfit.
Parmi ces détenus, il y a 3 captives qui sont Mona Hussein Ka'adan de Jénine (arrêtée le 13 Novembre 2012), Shireen Tariq Issawi de Jérusalem (arrêtée le 6 Mars 2014) et Bochra Tawil d’al-Bireh (arrêtée le 3 Juillet 2014).

L’occupation ouvre le feu sur des pêcheurs palestiniens dans la mer de Gaza

La marine sioniste a ouvert le feu ce matin sur les pêcheurs palestiniens dans la mer Bande de Gaza. 
Nizar Ayyash, capitaine des pêcheurs palestiniens, a déclaré que les canonnières sionistes ont tiré samedi à l'aube vers les bateaux de pêche palestiniens dans la mer de la zone centrale de la bande de Gaza.
Il a ajouté: «Les tirs n'ont pas causé de blessés parmi les pêcheurs, cependant, les forces d'occupation les ont forcés à quitter la mer et à interrompre leur travail ».
Les tirs vers les pêcheurs palestiniens s’ajoute à la série de violations sionistes de la trêve signée entre la résistance palestinienne et l'occupation sous le parrainage de l'Egypte.