lundi 21 juillet 2014

Gaza : Médecins sans frontières appelle Israël à cesser de bombarder des civils

L'ONG Médecins sans frontières (MSF) appelle Israël à "cesser de bombarder les civils pris au piège dans la bande de Gaza et à respecter le personnel médical comme les structures de santé".
"Depuis le début de l'offensive 'Bordure protectrice', la majorité des morts à Gaza sont des civils (...) A l'hôpital Al-Shifa où travaille MSF, la plupart des blessés qui arrivent en salle d'urgence sont des femmes et des enfants", a indiqué MSF dans un communiqué à l'AFP.

Bombardements "indiscriminés"

"En salle de réanimation des urgences, la moitié des cas sont morts dans les minutes qui ont suivi leur arrivée à l'hôpital, l'autre moitié avait besoin de chirurgie d'urgence et au moins la moitié d'entre eux sont des enfants", selon le témoignage à Gaza de la coordinatrice des activités médicales de MSF, Audrey Landmann.
Depuis le début de l'offensive terrestre lancée ce jeudi, "le nombre de victimes augmente de manière exponentielle", a observé l'ONG française. "Alors que le discours officiel soutient que l'offensive terrestre a pour but de détruire les tunnels, ce que l'on voit sur le terrain, c'est que les bombardements sont indiscriminés et que ceux qui en meurent sont des civils", affirme le coordinateur du projet de MSF à Gaza, Nicolas Palarus.
Plus de 100 Palestiniens ont été tués à Gaza pour la seule journée de dimanche, la plupart dans une violente offensive contre Chajaya. Le bilan des Palestiniens tués depuis le début de la campagne militaire israélienne, le 8 juillet, se chiffrait ce lundi matin à 469.
http://www.rtl.fr 

Gaza : Leila Shahid accuse Israël de "crimes de guerre"

Invitée de France Info ce lundi, l'ambassadrice de la Palestinienne auprès de l'Union européenne a regretté les affrontements de Sarcelles. Et "l'impunité totale" dont bénéficie Israël à Gaza.

"Je regrette réellement que quelques individus qui ont, que ce soit à Barbès ou à Sarcelles, attaqué des commerces juifs ou la police ou essayé d'aller vers la synagogue, donnent le sentiment que les manifestants sont ou bien antisémites ou bien violentes. La majorité des personnes présentes souhaitaient manifester leur solidarité vis-à-vis d'une population victime d'une occupation militaire et à des bombardements terribles" a réagi Leila Shadid qui "fait confiance en la police française qui retrouvera les auteurs" de ces violences, "inacceptables". 
Et alors que l''offensive terrestre israélienne se poursuit à Gaza, l'ambassadrice de la Palestine auprès de l'Union européenne dénonce un "carnage", des "crimes de guerre" : "Tuer des populations civiles, c'est un crime de guerre, même si on est contre le tir des (missiles) Qassam sur Israël." Et elle met en cause "l'impunité totale" dont bénéficie selon elle Israël : Gaza "est un territoire qui attend l'application du droit depuis 45 ans. La bande de Gaza comme la Cisjordanie comme Jérusalem-est est protégé par des résolutions de l'ONU et du Conseil de sécurité jamais mises en oeuvre".

Gaza: l’armée israélienne utilise des obus à fléchettes très dangereux pour les civils

Le 10 juillet dernier, nous publiions un article traduit de Slate.com intitulé «A Gaza, Israël fait tout pour minimiser les pertes civiles» qui expliquait les mesures prises par l'armée israélienne pour abattre ses cibles (des membres et des infrastructures du Hamas) en faisant le moins de victimes civiles possibles, une tâche rendue difficile par la stratégie de boucliers humains du Hamas. De nouvelles informations viennent aujourd'hui remettre en question cette affirmation. 
Selon une ONG palestinienne, le Palestinian centre for human rights, l’armée israélienne utilise des obus qui relâchent des milliers de fléchettes en acier dans le cadre de ses opérations à Gaza. Le Guardian, qui relate l’information, précise que six tirs ont été effectués sur le village de Khuzaa le 17 juillet, et publie des photos de ces petits projectiles récupérés au sol par un membre de l’ONG palestinienne.
Cette arme est constituée d’un obus qui renferme de très petites fléchettes (voir le schéma ci-dessous), tiré depuis le canon de 105 mm d’un char. Le projectile explose en vol, libérant les fléchettes qui se répandent en forme conique sur une distance de 300 mètres de long et 90 mètres de large, explique une autre ONG, israélienne celle-ci, B’Tselem.
L’armée israélienne n’a pas démenti l’information, tout en précisant que l’IDF («Israelian Defense Forces», «Forces de défense israéliennes») n’emploie que des armes autorisées par le droit international qui règlemente les conflits armés. Ces obus remplis de fléchettes ne sont pas interdits. S'ils ont été utilisés dans de précédents conflits pour atteindre des combattants dans des zones densément boisées, l’ONG B’Tselem note que la situation à Gaza rend leur utilisation particulièrement dangereuse pour les civils:
«L’un des principes les plus fondamentaux [du droit humanitaire, NDLR] est l’obligation de distinguer entre ceux qui sont impliqués et ceux qui ne sont pas impliqués dans le combat, et d’éviter dans la mesure du possible de blesser ceux qui ne le sont pas. De ce principe dérive l’interdiction de l’utilisation d’armes imprécises qui risquent de causer des blessures chez les civils».
En 2009, Amnesty international évoquait l’utilisation de ces fléchettes par l’armée israélienne dans la bande Gaza:
«Outre le phosphore blanc, l'armée israélienne a utilisé diverses autres armes dans des zones civiles très peuplées de la bande de Gaza au cours du conflit de trois semaines ayant débuté le 27 décembre [de l’année 2009, NDLR]. [...]
Armes anti-personnelles conçues pour pénétrer une végétation dense, ces fléchettes ne devraient jamais être utilisées dans des zones civiles construites. Depuis plusieurs années, l'armée israélienne y a régulièrement recours dans la bande de Gaza. Dans la plupart des cas, leur utilisation se solde par des morts ou des mutilations.»
Selon B'Tselem, ces armes avaient tués entre 2001 et 2002 au moins neuf Palestiniens, et avaient été utilisées au Liban lors du conflit contre le Hezbollah, où elles avaient «tué et blessé des douzaines de civils libanais qui n'étaient pas impliqués dans les hostilités, incluant des enfants».
Les fléchettes ont été utilisées durant la Première Guerre mondiale, larguées par avion derrière des lignes ennemies, ou lors de la guerre du Vietnam, où les Américains avaient recours à un «Beehive», littéralement une «ruche», surnommée ainsi en raison du bourdonnement que faisaient les fléchettes fusant à basse altitude. Les obus étaient tirés au sol par un obusier de 105 mm.

«Nous sommes en guerre contre Israël, pas contre le Hamas»

«Nous, Palestiniens supplions presque certains frères arabes d’intervenir pour imposer un cessez-le-feu. Y’en assez des communiqués inutiles en direction de la Palestine attaquée par Israël et blessée par une position arabe décalée de la réalité !»

C’est un ambassadeur fulminant de colère mais surtout inquiet pour ses compatriotes à Ghaza qui s’est présenté hier devant les journalistes au forum d’El Moudjahid. Le docteur Louaï Aïssa n’aurait pas imaginé pire actualité pour entamer sa mission diplomatique en Algérie que cette agression sauvage contre son peuple à Ghaza. «Cela fait juste vingt jours depuis je suis arrivé à Alger et me voilà devant vous pour lancer un appel de détresse sur le drame humanitaire que vivent mes compatriotes», lâche le diplomate, préoccupé. Et pour cause, la machine de guerre israélienne fauche par dizaines des enfants, des femmes et des vieillards palestiniens.
Signe de l’affolement des chiffres macabres, le nombre des victimes a évolué de près d’une centaine entre le moment de la conférence de presse et le début de l’après-midi. L’ambassadeur de Palestine a estimé le nombre de morts à 350, en plus des autres victimes encore ensevelies sous les décombres. Mais le bilan va bondir trois heures plus tard à 425 personnes tuées. On comprend mieux le ton effaré du diplomate qui a usé ses cordes vocales, hier, pour rendre compte d’un état des lieux insoutenable pour son peuple.
D’entrée, le Dr Louaï a précisé qu’il représentait «tous les Palestiniens sans exclusive», une façon de couper court aux commentaires sur la présumée responsabilité du Hamas dans cette énième guerre contre Ghaza. Là n’est pas le problème pour l’ambassadeur, pour qui seul un appel à un cessez-le-feu urgent pour mettre fin aux souffrances des Palestiniens vaut d’être lancé.
La Palestine, une cause arabe ?
Le diplomate s’en est pris à certains pays arabes, qu’il n’a pas nommés, coupables d’exercer des pressions sur la direction palestinienne pour lui imposer une feuille de route. «A défaut de nous aider, ne nous mettez pas la pression, s’il vous plaît !» lance-il, presque résigné.
Et de s’interroger : «La Palestine est-elle encore une cause arabe ?» Une question dont la réponse paraît presque évidente quand on observe la posture de l’Egypte, de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis face à une agression caractérisée contre de la Palestine soutenue par leur même mentor, les Etats-Unis.
Que peuvent donc faire les Palestiniens face à leurs «frères» arabes pratiquement inféodés à Israël et à un gendarme du monde qu’ils n’osent pas se mettre à dos au risque de griller toutes leurs cartes ? «Nous évitons, autant que faire se peut ; de nous brouiller avec les Américains pour ne pas perdre au change, même s’ils ne nous font pas de cadeaux», affirme le Dr Aïssa Louaï, réaliste.
Cela dit, le nouvel ambassadeur de Palestine en Algérie tenait spécialement à lancer ce message : «Nous sommes en guerre contre l’entité sioniste et non pas le Hamas.» Et d’ajouter : «La résistance de notre peuple contre l’armée d’occupation devrait favoriser la stratégie palestinienne et non pas celle d’une faction.» Le représentant de l’Autorité palestinienne à Alger a également insisté sur le fait que certains pays arabes enfoncent le Hamas, conformément «à leurs calculs et agendas régionaux».

Israel-Palestine : Un "die-in" organisé par des étudiants américains

Alors que les tirs de roquette israéliens continuent de pleuvoir sur Gaza, des étudiants de Boston ont simulé la mort pour protester contre l'opération israélienne, "Bordure Protectrice". meltyCampus revient sur ce mouvement protestataire.
Le site Times of Israël rapporte que samedi, quelques 200 étudiants, indignés par les massacres perpétrés sur la bande de Gaza, organisaient un "die-in" en plein Boston, en face du dôme doré de la Massachusetts State House. En signe de protestation contre l'attaque de la bande de Gaza par l'État d'Israël, ces étudiants ont lu, d'une voix forte, le nom et l'âge de chaque victime morte depuis le début du conflit, avant de se laisser tomber au sol, comme morts. Ainsi, ils comptaient souligner et condamner le soutien du gouvernement américain d'Israël et les «crimes de guerre» de l'État juif contre les Palestiniens. De nombreux comités de la paix étaient présents lors de ce "die-in" : des syndicats locaux, des groupes socialistes et féministes et le groupe militant d'extrême gauche "Jewish Voice for Peace". Les militants ont aussi appeler à boycotter les produits israéliens - un peu comme l'avait fait des étudiants d'Oxford.
Times of Israël déplore cependant des mouvements "anti-israéliens" lors de ce rassemblement. Afin de montrer leur désaccord sur les exactions d'Israël, Brett Loewenstern et son petit ami Avi Levi ont voulu prendre part au "die-in". Malheureusement, brandissant, pour l'un un drapeau israélien, pour l'autre un drapeau arc-en-ciel (symbole pour les droits homosexuels), ils ont été pris à parti par quelques étudiants, venus pourtant manifester pour la même cause… Dans la nuit de dimanche à lundi, une chaîne liée à Fox a diffusé un clip de Loewenstern évoquant les « 13 ans de tirs de roquettes sur Israël» et l'utilisation des écoles et des hôpitaux de Gaza par le Hamas pour cacher des armes de terreur. Loewenstern est la preuve que l'on peut aimer son pays et le critiquer, aimer l'État d'Israël et en critiquer sa politique afin de le faire avancer. Et - comme l'avait souligné meltyCampus - envoyer de jeunes étudiants en journalisme au cœur du conflit israélo-palestinien, et ainsi donner un regard jeune et non-partisan sur ce conflit, peut être une solution à l'ouverture d'esprit et au déblocage des consciences et des clivages.

Bombardement d'un hôpital dans la bande de Gaza

Les bombardements israéliens se poursuivent dans la bande de Gaza, où un hôpital a été touché par une frappe israélienne, faisant au moins cinq morts et une soixantaine de blessés, selon les secours palestiniens.
L'hôpital palestinien des Martyrs d'Al-Aqsa, à Deir El-Balah, dans la bande de Gaza, a été la cible d'au moins une douzaine d'obus israéliens. Selon un porte-parole des services de secours palestiniens, les obus auraient touché le bâtiment administratif, les soins intensifs et le bloc opératoire. 
Plusieurs des victimes seraient des membres du personnel médical.
L'armée israélienne, de son côté, affirme travailler à vérifier l'information. Plus tôt dans la journée, d'autres raids israéliens ont fait au moins 25 morts dans la bande de Gaza.
L'armée ajoute avoir abattu ce matin dix activistes palestiniens qui s'étaient infiltrés en Israël par des tunnels de la bande de Gaza. Des localités israéliennes situées près de la frontière avec la bande de Gaza ont également été mises en état d'alerte durant la nuit, pour une raison qui n'a pas été révélée par les autorités.
Le bilan s'alourdit
Au moins 530 Palestiniens ont été tués et plus de 3000 ont été blessés depuis le début de la campagne de bombardement de la bande de Gaza par Israël, le 8 juillet dernier. Dans les rangs israéliens, 25 personnes ont péri depuis le début de la crise, des militaires pour la majorité. Selon l'ONU, environ 81 000 personnes sont déplacées. 
Ban Ki-moon en Égypte
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est arrivé lundi en Égypte pour évoquer la situation dans la bande de Gaza, selon des responsables de l'aéroport du Caire. Il doit rencontrer le chef de la diplomatie égyptienne, Sameh Choukri, dans le cadre d'une tournée diplomatique qui vise à apaiser les tensions dans le conflit israélo-palestinien. 
Des membres de l'armée israélienne pleurent la mort du soldat Moshe Malko, tué en pleine opération militaire (21 juillet 2014). Crédit photo : GI/Lior Mizrahi
1 / 16
Le secrétaire général de l'ONU s'est d'abord rendu au Qatar, un pays allié du Hamas, ainsi qu'au Koweït, qui assure les présidences tournantes du Sommet arabe et du Conseil de coopération du Golfe.
Ban Ki-moon a également appelé Israël à en faire plus pour épargner les civils palestiniens.
La télévision libanaise solidaire
Huit chaînes de télévision libanaise que tout oppose présenteront lundi soir un téléjournal commun, sous le thème : « Palestine, tu n'es pas seule », une première au pays. « Nous n'avons pas la possibilité de livrer des aides, des armes ou des munitions (à Gaza), mais au moins nous pouvons [...] leur dire : nous sommes avec vous », explique l'initiateur du projet et journaliste respecté, Talal Salmane.
Israël invoque la légitime défense
Pour sa part, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a affirmé qu'il avait le soutien de la communauté internationale.
« En tant qu'État démocratique, Israël utilise des outils de légitime défense pour se battre contre ceux qui nous tirent des roquettes », a-t-il indiqué.
Le secrétaire d'État américain, John Kerry, est aussi attendu aujourd'hui au Caire, en Égypte, pour discuter d'une trêve. Il a cependant déploré dimanche que le Hamas refuse « obstinément » tout cessez-le-feu avec Israël. Selon Washington, Israël a le droit « le droit de se défendre contre les tirs de roquettes ». 
http://ici.radio-canada.ca

Gaza : les États-Unis vont pousser pour un cessez-le-feu immédiat

Barack Obama, lundi, au cours de son allocution depuis la Maison-Blanche.

Lundi, les raids israéliens ont repris dans la bande de Gaza au lendemain de violents bombardements sur un quartier à l'est du territoire. Dimanche, plus de 120 Palestiniens y ont perdu la vie, tandis qu'Israël a annoncé la mort d'au moins 13 de ses soldats dont deux Américains, ce qui fait de dimanche la journée la plus meurtrière depuis le début du conflit.
Offensive diplomatique
Le secrétaire d'Etat John Kerry, actuellement en route pour Le Caire, va pousser pour obtenir un cessez-le-feu immédiat à Gaza et en Israël, a déclaré le président américain Barack Obama.
«Notre priorité et la priorité de la communauté internationale est d'obtenir un cessez-le-feu pour mettre fin aux combats et préserver la vie de civils innocents, tant à Gaza qu'en Israël», a déclaré Obama lors d'un point de presse depuis la Maison-Blanche.
La position française est plus tranchée. «Tout doit être fait pour mettre un terme immédiat à la souffrance des populations civiles à Gaza», a dit François Hollande à l'issue d'un entretien téléphonique avec le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, qui est arrivé en Egypte.

• Offensive renforcée

Selon un décompte connu ce lundi à 17h00, plus de 30 Palestiniens sont morts dans de nouveaux raids. Parmi les victimes figure une famille de neuf personnes, dont sept enfants, tous tués dans une frappe près de Rafah (sud) et une autre famille de huit personnes dont 4 enfants tués dans la ville de Gaza, selon le porte-parole des services de secours. Cinq autres personnes sont mortes dans une frappe qui a touché l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir el-Balah, dans le centre de l'enclave palestinienne.
Par ailleurs, l'armée israélienne a annoncé avoir tué lundi matin «plus de 10 terroristes» infiltrés en Israël via un tunnel. Au moins une douzaine de combattants palestiniens ont été tués depuis jeudi dans de tels incidents.
Israël a encore essuyé des tirs de roquettes depuis Gaza, 27 nouveaux impacts ayant été constatés - sans faire de victimes - ce qui porte le total à près de 1500.
Dans le même temps, les recherches de victimes continuent dans les décombres du quartier de Chajaya, à l'est de Gaza. Le secteur a été pilonné tout au long de la journée de dimanche par Israël. Au total, 45 cadavres ont été retirés des décombres dans le territoire palestinien. «Chajaya est une zone civile où le Hamas a placé ses roquettes, ses tunnels, ses centres de commandement», a justifié l'armée israélienne, «cela fait des jours que nous avons prévenu les civils de Chajaya qu'ils devaient évacuer. Le Hamas leur a ordonné de rester, c'est le Hamas qui les a mis dans la ligne de mire».

• Interrogations sur le sort d'un soldat israélien

La branche armée du Hamas a annoncé dimanche avoir capturé un soldat israélien lors de combats. L'organisation dit qu'il s'appelle Shaul Aron et a montré ses papiers d'identité, mais n'a pas diffusé de photo de lui.
L'ambassadeur israélien à l'ONU Ron Prosor a démenti cet enlèvement, affirmant que «ces rumeurs sont fausses». L'armée, elle, dit toujours enquêter.
S'il se confirmait, cet enlèvement serait le premier depuis la libération, en 2011, du soldat israélien Gilad Shalit, après plus de cinq ans de détention, en échange de la libération d'un millier de détenus palestiniens.

• Plus de 500 victimes en deux semaines

Le total de victimes palestiniennes dépasse désormais les 500 morts depuis le 8 juillet. Deux civils israéliens ont également été tués depuis le lancement de l'opération «Bordure protectrice».
Pour l'armée israélienne, la journée de dimanche a été noire également: avec 13 soldats de la brigade d'élite Golani tués, le bilan des militaires morts dans l'offensive monte à 18, un nombre jamais vu depuis la guerre du Liban en 2006. L'armée a aussi comptabilisé au moins 55 blessés. Ce bilan est le plus lourd pour l'armée israélienne depuis le conflit de l'été 2006 contre le Hezbollah au Liban.
Lors des obsèques d'un soldat israélien, Moshe Malko, tué dimanche matin lors de combats dans la bande de Gaza. Près de 20 d'entre eux ont été tués depuis le début de l'opération.

L'ONG Médecins sans frontières (MSF) a appelé lundi Israël à «cesser de bombarder les civils pris au piège dans la bande de Gaza et à respecter le personnel médical comme les structures de santé». L'ONG indique que «la majorité des morts à Gaza sont des civils», soulignant que la plupart des blessés «qui arrivent en salle d'urgence sont des femmes et des enfants».
(Avec agences)

La Résistance étend la guerre au coeur d'Israël !!

IRIB- Selon les sources consultées par Al Mayadin, les forces de la Résistance palestinienne ont fait courageusement une incursion dans la colonie sioniste de Netifi Hassara  avant de  s'accrocher violemment avec les soldats de l'armée sioniste. Al Arabiya  a également confirmé  cette  information. 
Les brigades Qassam affirment dans un communiqué avoir fait débarquer "ses forces derrière la ligne de front de l'ennemi  où elles continuent à se battre contre les israéliens. "Qassam confirme la destruction d'un char à Beit Hanoun. 
La base militaire Izer est un autre lieu où d'âpres combats se déroulent entre les deux parties. Une toute dernière nouvelle renvoie aux propos du porte parole de l'armée israélienne qui confirme "l'infiltration des palestiniens via un tunnel sous terrain au coeur d'Israël". 
Avikhay Adraee affirme sur sa page twitter que les forces de l'armée israélienne ont localisé deux groupes palestiniens ayant pénétré les territoires d'Israël. "Il s'agit de deux groupes: l'un a fait irruption via un tunnel sous terrain en plein coeur d'Israël et l'autre a pris pour cible de ses missiles anti blindés une jeep israélienne" 
La chaine 10 de la TV israélienne a reconnu aussi l'infiltration des combattants palestiniens dans les colonies sionistes. CE dimanche Qassam et Qods ont éliminé 33 militaires sionistes. Israël n'a confirmé que la mort de 13 soldats israéliens. Un soldat israélien a été également capturé mais l'armée sioniste refuse de le reconnaitre. 
Faute de pouvoir repousser les assauts des commandos palestiniens, Israël se défoule sur les civils palestiniens à Chajaiya, Israël a massacré plus de 100 civils et en a blessés 500 autres . 

Ashkol et Neguev, nouveau front palestinien!!

IRIB- L'armée israélienne a donné l'ordre de l'évacuation de deux colonnies d'Ashkol et de Neguèv -ouest après que les forces de la Résistance palestinienne eurent pénétré au coeur d'Israël !! Selon Al Manar les colons de ces deux colonnies ont été appelés à "évacuer immédiatement leurs habitations". L'ordre de l'évacuation intervient après que la Résistance eut pu faire débarquer ses forces sur le sol israélien où ces dernières s'accrochent en ce moment avec les militaires israéliens. 

Deux américains membre de Golani tués aussi!

IRIB- selon l'AP qui se réfère à un communiqué de l'armée israélienne et aux propos du consul sioniste à Los Angeles, deux des soldats d'élites de la brigade Golani, tués dimanche à l'est de Gaza ont la nationalité américaine !! Max Steinberg et Nissim Sean Carmeli ont été deux soldats de la brigade Golani, nés et élevés aux Etats Unis mais qui participaient à l'offensive sioniste contre Gaza. "Leur amour pour Israël les avait poussé à s'engager directement sous la bannière de l'armée israélienne". Ces deux personnes font partie de 13 soldats d'élites israéliens tués au cours de combats avec les palestiniens. Selon l'AP, " Steinberg dont la famille vit en Californie, était un sniper d'élite".  Carmeli était, lui , originaire de Texas  et se trouvait depuis 4 ans en Israël. 

Carnage à Gaza: pourquoi le silence de Riyad?

IRIB- Chaque jour qui passe, les atricités israéliennes commises à Gaza prennent de nouvelles dimension! Les images en provenance de l'enclave sont bien expressives: Israël, à la faveur de l'mpunité dont il a depuis toujours jouit, est en train de pratiquer une épuration ethnique à l'échelle de tout Gaza, propre à indigner tout Etat musulman responsable digne de ce nom. 
Pourquoi alors ce silence assourdissant de Riyad? La seule initiative venue du gardien du temple des musulmans aura été son soutien à la trêve proposée par l'Egypte, trêve élaborée en coopération avec les généraux de l'armée sioniste, à l'oeuvre en ce moment même à Gaza!! Selon Al Raï Youm qui cite les experts arabes, l'Arabie saoudite ne s'est même pas daignée inviter un seul responsable palestinien pour des consultations à Riyad . Même Abbas n'a pas été convié et les saoudiens se sont contentés d'annoncer une aide de 50 millions dollars à destination d'un Gaza qui en demande peut-être quatre fois plus pour se remettre sur les rails. 
En effet, la rupture des liens entre le Hamas et l'Arabie saoudite ne peut pas être à l'origine de ce silence. le chef du bureau politique du Hamas s'est récemment entretenu avec l'emir du Koweït et tout le monde sait que le Koweït non plus n'est pas favorable aux Frères musulmans. et Mechaal s'y est rendu en première visite de sa carrière de chef du bureau politique du Hamas. Autre point à relever: le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki Moon s'est rendu en tournée dans la région pour évoquer Gaza et il va se rendre à Doha, a Koweït city, à Ramallah et à Mascat. Idem pour Kerry qui dépeché au Moyen Orient, compte se rendre dans plusieurs pays. Mais aucun de ces deux personnage n'est attendu à Riyad!! 
Depuis des années la seule initiative "notable" du royaume wahhabite en faveur de la Palestine aura été le plan de paix arabe annoncé en 2002 à Beyrouth. Plan dont l'objectif final consiste à péreniser la présence de l'occupant sioniste en Palestine et la normalisation des pays arabes avec le régime sioniste. Force est de constater que Riyad ne s'intéresse nullement au sort des palestiniens surtout depuis qu'il voit en Israël un allié de poids propre à colmater la brêche laissé par le désengagement géostratégique des Etats Unis dans la région. La coopération entre Riyad et Tel-Aviv est beacoup plus profonde qu'il n'y parait et il n'est pas question qu'elle soit remise en cause. 

4 missiles tirés contre Tel-Aviv!!

IRIB- En guise de représailles aux bombardements et aux pilonnages des maisons d'habitations dans la bande de Gaza, les brigades d'Al-Qassam ont tiré des dizaines de missiles sur les colonies et les villes des territoires occupés dont Tel-Aviv. Tel-Aviv a été visé par 4 missiles M75. 
La colonie à population sioniste d'Ashdod a été visé par 15 missiles « Qassam ». Selon le quotidien Maariv, 6 soldats israéliens ont été tués lors d'une opération d'infiltration des combattants d'Al-Qassam derrière les lignes des forces israéliennes, à Beit Hanoun. 509 palestiniens sont tombés en martyrs et plus de 3150 autres ont été blessés, depuis le lancement des raids israéliens contre la bande de Gaza. 

Turquie : l'opposition exige d'Erdogan de retrier l'aide turque à Israël

IRIB- Le Ministère turc des Affaires étrangères a rejeté, dans un communiqué, les rumeurs sur l'aide fournie en matière de renseignement par la Turquie à Israël. Le gouvernement turc est accusé d'avoir permis au régime israélien, d'utiliser, au cours de ces 5 dernières années, le système de radar de l'Otan. « Ces allégations sans fondement sont mises en avant en raison des positions adoptées par le gouvernent turc pour mettre un terme aux attaques d'Israël contre Gaza » a précisé le Ministère turc des Affaires étrangères dans son communiqué. 
« Le système de défense balistique de l'Otan ainsi que le système de radar sont dédiés, dans le cadre des conditions de notre sécurité nationale, à protéger les peuples, les forces, et les frontières des pays alliés. Et c'est dans ce cadre que le système susmentionné protège notre pays » a déclaré le porte-parole du Ministère turc des Affaires étrangères. 
Dans le même temps, le parti républicain du peuple a annoncé que le régime israélien utilisait ce système de radar. « Si le gouvernement d'Erdogan veut convaincre les citoyens turcs sur son soutien à la population de Gaza, il doit stopper l'utilisation par Israël de ce système » a déclaré Kemal Kılıçdaroğlu, le chef de ce parti. 

Pertes militaires: "Une révolution en vue en Israël"?!!

IRIB- Un célèbre analyste israélien qui tient une colonne dans Haaretz reconnait la très âpre censure médiatique pratiquée en ce moment en Israël. Narapress cite Yuel Marcos qui dit : " Sil le vrai bilan des pertes dans les rangs de l'armée israélienne était rendu public, il y aurait une révolution en Israël"!! " l'armée impose une stricte censure sur le bilan des pertes dans les rangs de l'armée . si on nous avait permis de tout publier, une révolution aurait éclaté et tout le monde y mettrait ses plumes, coupables et non coupables". 
Depuis le premier jour de l'offensive roche invincible Tel-Aviv impose une censure folle aux médias par crainte de la réaction des israéliens. samedi soir les rues de Tel-Aviv ont été le théâtre de vastes manifestations des colons qui refusent de se faire tuer dans une guerre qui n'a aucun " objectif" ! 
Les policiers se sont attaqués aux manifestants avant de les disperser à coup de gaz lacrymogène. Toute manif anti guerre est depuis interdite. Mais la censure médiatique commence à être remise en cause en Israël même vu le bilan "effrayant" des pertes dans les rangs des militaires sionistes . Près de50 militaires israéliens auraient été tués  dans différentes opérations commandos menés par les palestiniens sur le sol d'Israël. La plus spectaculaire d'entre elles a été celle qui a ébranlé la brigade la plus performante de l'armée sioniste, brigade Golani.!! Le commandant de cette soi disante force élite a été tué . 

La brigade Golani, coup fatal? (médias israéliens)

IRIB – La brigade Golani, une brigade d'élite de l'armée israélienne a reçu, dans la bande de Gaza, les coups les plus durs, depuis les événements de Bent Jabil, au Sud du Liban, dans la foulée de la guerre de 2006, contre ce pays. 
C'est ce qu'a annoncé la chaîne 10 de la télévision israélienne. Soutenues par les unités d'artillerie de l'armée du régime sioniste, les forces de la brigade Golani ont tenté samedi soir d'entrer dans le quartier A-Choja'iya de Gaza, mais elles se sont heurtées à la résistance des combattants palestiniens auxquels elles se sont affrontées. 
L'armée israélienne a fini par enfin reconnaitre que 13 militaires de la brigade Golani avaient été tués dans cet affrontement avec les combattants palestiniens, tandis que les forces de la Résistance palestinienne estime à plus de 33 le nombre des morts, côté israélien. Au cours de la guerre de juillet 2006 contre la résistance libanaise, la brigade Golnai avait perdu un grand nombre de ses forces dans la région de Bent Jabil au Sud du Liban. 
Les médias du régime sioniste disaient jusqu'à dimanche soir que 18 militaires et trois colons israéliens avaient été tués et plus de 400 soldats et un colon, avaient été blessés, dans les attaques par missile de la résistance palestinienne, ou au cours des affrontements, dans différentes régions de la Palestine occupée. 

Les ministres des AE de l'UE évoqueront mardi la situation à Gaza (Quai d'Orsay)

PARIS, 21 juillet (Xinhua) -- Le ministre français des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius, participera mardi à Bruxelles au conseil des affaires étrangères de l'Union européenne. La réunion permettra d'aborder les questions du Proche-Orient, de l'Ukraine, de l'Iran et de l'Irak, a déclaré lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Romain Nadal, lors d'un point de presse.
A propos du Proche-Orient, les ministres de l'UE évoqueront la situation à Gaza. M. Laurent Fabius rendra compte de la visite qu'il vient d'effectuer dans la région et des contacts qu'il a eus dans le but de parvenir rapidement à un cessez-le-feu, de mettre en place une trêve durable et de relancer le processus de paix, a précisé Romain Nadal.
Les ministres discuteront de la situation sur le terrain en Ukraine au lendemain de la catastrophe du vol MH17. M. Fabius rappellera la nécessité d'une "enquête sûre, libre et détaillée" et d'une attitude pleinement coopérative de la Russie en ce sens. Ils seront amenés à donner suite aux orientations données par le conseil européen du 16 juillet en matière de sanctions, a ajouté le porte-parole du Quai d'Orsay.
La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Mme Catherine Ashton, rendra compte des négociations de Vienne sur le dossier du nucléaire iranien et de la décision de les prolonger. Et sur la question de l'Irak, le conseil fera le point sur la nécessaire protection de toutes les communautés et sur le processus politique qui, après l'élection du président du parlement, doit conduire à la désignation d'un nouveau Premier ministre et d'un nouveau président, a précisé le porte-parole du Quai d'Orsay. 

Gaza: 100 000 personnes ont manifesté à Londres (vidéo)

Alors qu'en France, Valls et Hollande ont interdit les manifestations de soutien à Gaza à Paris, il en va tout autrement en Angleterre, où il y a eu une importante manifestation à Londres, le 19 juillet, qui a réuni plus de 100 000 personnes. 

Ces médias égyptiens qui tirent à boulets rouges sur le Hamas et les Palestiniens


Tandis que la folie meurtrière d’Israël pilonne Gaza sans discontinuer, la presse égyptienne pro-Sissi a, elle, choisi de se livrer à un matraquage médiatique anti-Hamas, se rangeant inconditionnellement du côté du pot de fer pour mieux jeter l’anathème sur le pot de terre, et pire encore, tirer à boulets rouge sur la population palestinienne.
Aucune émotion ne submerge une presse résolument pro-israélienne à la vue des innombrables cadavres démembrés qui gisent dans les rues dévastées de Gaza, car c’est un sentiment d’une tout autre nature qui l’habite : la haine envers le Hamas qu’elle cloue au pilori sans nuances, tout en n’épargnant pas les Palestiniens qui ne lui inspirent que la plus grande méfiance.
Dans le florilège de critiques assassines proférées par des médias égyptiens d’une rare inhumanité, qui ignorent le sentiment anti-israélien, pourtant prégnant en Egypte, et ne sont guère chatouillés par la fibre arabe et la solidarité qu’elle devrait faire vibrer en eux, Adel Nehaman, un éditorialiste du journal égyptien "El-Watan", a été l’un des premiers à décocher ses flèches empoisonnées : "Désolé, habitants de Gaza, je ne compatirai pas avec vous tant que vous ne vous serez pas débarrassés du Hamas". Azza Sami, une journaliste du quotidien gouvernemental "Al-Ahram", pousse encore le bouchon plus loin en félicitant chaleureusement Netanyahou sur Twitter pour son carnage planifié de Gaza : "Merci Netanyahou, et que Dieu nous donne plus d’hommes comme vous pour détruire le Hamas !".
De son côté, le présentateur vedette de la chaîne El-Faraeen, Tawfik Okasha, connu pour sa grande proximité avec la junte militaire au pouvoir et sa détestation des Frères musulmans, a dégoupillé ses grenades contre les Gazaouis à travers une saille verbale abjecte : "Les Gazaouis ne sont pas des hommes, s’ils étaient des hommes ils se révolteraient contre le Hamas !".
Cette offensive médiatique en indigne plus d’un en Egypte, dont Tarek Saad Eddin, rédacteur en chef adjoint du magazine "El-Moussawer", qui a déclaré sur le site en langue arabe de France 24 : "Ces journalistes font partie de médias qui reçoivent leurs ordres du pouvoir. Ils affirment que le Hamas est responsable du meurtre des manifestants de la place Tahrir pendant le soulèvement de janvier 2011, et de la libération des leaders islamistes qui étaient en prison à cette époque… Mais en critiquant tous les Gazaouis, ils se trompent complètement de cible".
Alors que les faiseurs d’opinion égyptiens se déchaînent contre le Hamas et la population palestinienne de manière ordurière, se discréditant à jamais à la face d’un monde bouleversé qui, lui, prend fait et cause pour la Palestine, des manifestations de soutien à Gaza ont toutefois sillonné les rues du Caire et d’Alexandrie, notamment à l’initiative de jeunes activistes proches de mouvements de gauche, qui ont brandi haut l’étendard de la solidarité que des journalistes infâmes s’évertuent à mettre en berne.

Massacre de Chajaya: les images terribles d'Al Jazeera (vidéo)


Merci à Annie et Pedro pour la traduction et le sous-titrage en Français de ce terrible témoignage. 21ème siècle : ce dont est capable un Etat présenté comme civilisé et démocratique. Nous n’osons plus utiliser l’expression « crimes de guerre » largement dépassée.

L’actrice Selena Gomez prie pour Gaza et crée la controverse


S’il y a bien une émotion qui passe mal sous les feux de la rampe, face à l’hypocrisie tout en strass et paillettes du showbusiness qui, à l’instar du sérail politique, préfère nettement l’indignation à géométrie variable pour des causes ultra-consensuelles, c’est le profond émoi qui s’empare de tout être humain normalement constitué devant l’horreur du génocide commis par Israël contre les Gazaouis.
Sous le soleil hollywoodien et derrière le miroir aux alouettes de la célébrité, l’actrice et chanteuse américaine, Selena Gomez, a mis en pleine lumière son élan du cœur pour Gaza, au risque de voir son nom quitter le haut de l’affiche et pire encore traîné dans la boue, en appelant à prier pour l’enclave palestinienne massacrée.
Ambassadrice Unicef très investie, la jeune étoile montante du septième art a écrit sur son compte Instagram : "C’est une question d’humanité. Prions pour Gaza. S’il vous plaît, priez pour toutes ces familles et ces enfants aujourd’hui. Rappelez-vous ce qui est important dans la vie. Nous sommes ici pour aider, inspirer et aimer. Soyons ce changement. Nous sommes la nouvelle génération". Elle rejoignait ainsi Rihanna sur la scène de la solidarité envers la Palestine, avant que celle-ci ne la quitte précipitamment sous une avalanche d’injures et de menaces. En effet, après avoir posté sur Twitter « Free Palestine », Rihanna a subitement nuancé son soutien en ces termes : "Prions pour la paix et une fin rapide du conflit israélo-palestinien. N’y a-t-il donc aucun espoir ?".
Se répandre en futilités aurait été certes bien plus porteur et gratifiant pour Selena Gomez que de mettre son cœur à nu sur une question aussi taboue que le soutien à Gaza et la critique tacite d’Israël, dans l’usine à fabriquer des blockbusters hyper standardisés. Si les messages de félicitations ont tenté de contrebalancer la déferlante de propos acerbes et diffamatoires, l’actrice a néanmoins choisi, elle aussi, de remanier son texte initial en apportant une précision qui en dit long sur la pression subie : "Bien entendu, pour être clair, je ne choisis aucun camp. Je prie pour la paix et l’humanité pour tout le monde.
http://oumma.com

Manif Sarcelles: le journaliste Haziza pris en flagrant délit de manipulation


Le journaliste Fréderic Aziza, qui passe son temps à donner des leçons en France, n'a pas hésité à prendre une photo du" printemps iranien" (en 2009) pour disqualifier les manifestants pro-palestiniens de Sarcelles. Dans un tweet envoyé hier, il illustre cette photo du commentaire suivant : "un  pacifiste pro Hamas en pleine action contre un fonctionnaire  de Police de Sarcelles".
Une supercherie dévoilée par Julien Salingue sur son compte Twitter

 http://oumma.com

Révélation explosive sur la LDJ

Info OummaTV : invité de l’Esprit d’actu,  Bernard Ravenel révèle qu’il y a eu un compromis entre "Nicolas Sarkozy à l'époque ministre de l'Intérieur et le CRIF pour tolérer la LDJ".  Il révèle également que la police "est fatiguée de la LDJ".  Président d’honneur de  l'Association France Palestine Solidarité, historien et  militant politique, spécialisé dans les questions méditerranéennes, Bernard Ravenel a participé en 1960 à la fondation du Parti socialiste unifié (PSU).

Le Conseil de sécurité de l'ONU réclame "la cessation immédiate des hostilités" à Gaza

NEW YORK (Nations Unies), 20 juillet (Xinhua) -- Le Conseil de sécurité des Nations Unies a réclamé dimanche soir "la cessation immédiate des hostilités" dans la bande de Gaza.
Après une consultation d'urgence à huis clos, l'ambassadeur rwandais Eugene-Richard Gasana, président du Conseil de sécurité pour le mois de juillet, a confié à la presse que le conseil a eu une réunion "sobre" compte tenu du sérieux de la situation.
M. Gasana a indiqué que les membres du conseil demandaient un cessez-le-feu immédiat et le respect du droit international humanitaire, incluant la protection des civils.
"Les membres du Conseil de sécurité ont réclamé la cessation immédiate des hostilités fondé sur le retour à l'accord de cessez-le-feu de novembre 2012," a-t-il indiqué, se disant profondément préoccupé par le nombre croissant de victimes.
Le conseil composé de 15 membres a également souligné la nécessité d'améliorer la situation humanitaire, notamment à travers des pauses humanitaires telles que la trêve de cinq heures négociée la semaine dernière par le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry.
M. Gasana a également exprimé son soutien aux efforts de l'Egypte dans la négociation d'un cessez-le-feu.
Des diplomates ont indiqué que la réunion d'urgence a été sollicitée par la Jordanie, alors que des dirigeants de la région se sont réunis à Doha pour des pourparlers d'urgence sur un cessez-le-feu.
Au moins 471 Palestiniens ont été tués et plus de 3.000 personnes blessées depuis qu'Israël a intensifié ses opérations aériennes et terrestres le 8 juillet dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, afin de faire cesser les tirs de roquettes contre Israël.
Du côté israélien, un civil et 13 soldats ont été tués depuis l'éclatement des violences. 

Gaza: l'éthique au-delà des cris

Par Hocine Kerzazi
Nous l’avons tous compris : hurler son indignation ne suffit plus. Si dénoncer l’oppression israélienne et manifester son soutien au peuple palestinien dans les rues sont indispensables, il serait bon de ne pas attendre à chaque fois que les bombes et la mort aient fait leur ouvrage pour se rappeler qu’un peuple est martyrisé.  Il est temps d’avoir une attitude à la mesure de la gravité des faits : les Palestiniens ne subissent pas des attaques prétendument motivées mais un véritable massacre installé dans le temps et la froideur comme un cancer. Si l’on ne comprend pas sérieusement ceci, il viendra un jour où nos manifestations se feront à la mémoire d’un peuple disparu. 
Les cris d’indignation qui se multiplient dans la blogosphère, relayés par l’élan populaire de solidarité sans précèdent que l’on sent à travers la France ont évidemment leur vertu mais ne sont-ils pas une réaction a minima ? La Ligue des Droits de l'Homme, l'Union Juive Française pour la Paix, L’Association France Palestine… les associations ne manquent pas pour dénoncer l’oppression israélienne et notamment le blocus dont est victime la population de Gaza. Dans les rangs des plus petits, et souvent des plus courageux, je voudrais ici rendre honneur à des collectifs de rayonnement régional et parfois très locale comme celui de « Cité en mouvement » de Châtellerault.
Le propos qui suit entend accompagner par quelques recommandations la conscience de tous ces Français et Françaises, êtres humains tout d’abord et musulmans parfois, qui battent en ce moment le pavé en soutien au peuple palestinien. Je me propose de revenir vers l’un des fondamentaux de la foi musulmane, lequel nous enseigne qu’au delà des mots, Dieu, dans son infinie sagesse, « ne change pas un peuple avant que celui-ci ne se soit changé lui-même ».
Dépasser la colère
Il convient d’éviter d’exacerber la colère de l’instant car celle-ci se dissipe aussi vite qu’elle est venue. Nos hurlements d’indignation ne viendront jamais seuls à bout du gouvernement « bourreau » d’Israël qui sévit depuis trop longtemps. S’il est naturel d’avoir des sentiments, il faut aussi apprendre à ne pas les laisser dominer l’entendement.  Une colère « rouge » qui donne de la voix présente toujours la faiblesse de ressembler à une ébullition émotionnelle pure et passagère. En poussant le résonnement, peu s’en faut que l’on s’aperçoive combien cette émotivité s’accorde avec de l’indifférence, ceci malgré l’antagonisme de termes. On est ici dans l’attitude de l’indignation de bienséance, du quota de larmes et de slogans, mais sans plus.
Au contraire de cela, une colère « froide » serait  mieux appropriée. Ce serait la colère mise au service de l’esprit, c’est-à-dire d’un arsenal de réactions toutes pensées et tendues vers un seul but : mettre fin à l’injustice. La manifestation de la colère ne serait plus ici un trop plein de douleurs que l’on vide en place publique mais une entreprise de réelle information des gens, de mobilisation des consciences, et d’appel solennel aux autorités gouvernantes de notre pays.
Mais, que signifie donc réagir avec l’esprit et quels contenus donner à ces réactions de résistance ? Il est évident qu’au-delà de cette ligne, nous sommes en train de parler d’attitudes beaucoup plus engagées dans le sérieux et la qualité.
Tout d’abord, agir en amont dans une logique continue
Nous l’avons compris : lorsqu’un obus éclate à Gaza, il est déjà trop tard. Toute notre action doit faire en sorte d’éviter que cela advienne. Or, Israël est très attentif à son calendrier des opérations. Trois grands vides politiques avaient déjà coïncidé avec l’opération « Plomb durci » dans la bande de Gaza en 2008 causant la mort de milliers  de civils Palestiniens. Ces derniers jours sa stratégie semble profiter d’une nouvelle situation de faiblesse: le Ramadan, les vacances estivales… et le mondial de football. Le schéma cynique se répète. Il est donc d’autant plus important d’agir en amont et de miser sur le long terme.
Sachant cela, il est possible à un niveau basique d’opérer une veille permettant de mettre à jour en permanence l’agenda militaire israélien en corrélant ses offensives avec le tissu médiatique dont il profite. Il faudrait éduquer le public à développer un regard affiné - et livré à la connaissance du public – sur la multitude d’écrans de fumée utilisés par Israël pour masquer ses entreprises brutales. Corrélés au calendrier réguliers des attaques de Tsahal, on s’aperçoit en effet d’une concomitance d’évènements qui laissent rêveurs : qu’ils soient sociaux (l’un des préférés étant l’agression de synagogues ou de personnes de confession judaïque) ; sportifs (mondial de football) ; cinématographique ou télévisuel (Secret Story…). Ce serait déjà un grand progrès curatif que de ne pas s’endormir à la baguette de toute cette brume de distraction. Jusqu’au conflit du siècle dernier, la désinformation était une arme classique, mais sommes-nous si nombreux à comprendre la nocivité de la situation actuelle : une entreprise criminelle couverte par un assaut de plusieurs couches de divertissement dont le seul, sinon l’ultime objectif est de détourner les regards de la scène de crime ?
Du côté de nos porte-monnaie également, qu’attendons-nous pour consommer avec plus d’éthique ? Il est pourtant simple de maintenir en permanence un boycott des « célébrités » manifestant publiquement leur soutien à Tsahal ainsi qu’aux produits alimentaires importés des territoires occupés.
Enfin, je ne serai pas le premier à rappeler combien sont vitales les initiatives d’aide humanitaire menées au bénéfice des Palestiniens telles que celles de CBSP, La Croix/Croissant-Rouge, Médecins Sans Frontières, Secours Islamique, etc.
Sensibiliser l’opinion des plus jeunes par des séminaires
Beaucoup de participants aux manifestations, surtout les plus jeunes, ignorent tout des enjeux du conflit et le réduisent trop souvent à une opposition religieuse entre « l’islam et les juifs ». Ils font ainsi l’impasse sur la réalité politique et ceci est de nature à alimenter l’antisémitisme. Or l’antisémitisme est à la fois un hors-sujet au problème et une des maladies des plus déplorables. Dénoncer la monstruosité de la politique belliqueuse israélienne peut être le fait de personnes juives telles que Rony Brauman, Michel Warschawski, Shlomo Sand ou encore l’historien Ilan Pappé, etc.
Il est urgent que les indignés qui manifestent pour la Palestine puisent leurs forces autant dans la connaissance et la culture que dans les faits de pure masse dont ils donnent actuellement l’image. Il me souvient  qu’à plusieurs reprises des personnes de retour de Palestine, les unes musulmanes les autres catholiques attachées à la visite de la Terre Sainte m’ont rapporté des témoignages rehaussés d’un point commun très intéressant. En effet, ces personnes ont fréquemment croisé des Palestiniens de toutes origines et confessions leur ayant spontanément offert des services de guide tant leur culture personnelle était riche. Je n’entends pas ici par « culture » vous parler de choses légères comme des marques de voiture ou des noms de joueurs de foot. Ces Palestiniens sont capables de vous prendre par la main et vous commenter l’histoire de Jérusalem et d’Hébron sur des périodes historiques relevant de l’érudition : de l’antiquité jusqu’à l’époque ottomane.
Autant que ces personnes menacées de toute part ont compris la valeur de la résistance par la culture, il faut que nous la comprenions nous aussi. Et bien entendu il faut ensuite la pédagogiser et la transmettre. Au-delà des témoignages verbaux qui me sont parvenus, j’invite les lecteurs les plus courageux à se pencher vers l’excellent témoignage en la matière de l’historien britannique William Dalrymple (cf. Dans l’ombre de Byzance). La Palestine, terre ayant connu tant de chagrin à travers les siècles, présente la particularité d’être à la fois la terre des Palestiniens mais aussi une part du patrimoine de l’humanité, une part d’universalisme que tout être humain devrait connaître et aspirer à préserver. Sous l’angle spécifique de la civilisation islamique, la Palestine a également toujours bénéficié de ce statut d’exceptionnalité de terre des prophéties anciennes. Les lecteurs intéressés sur ce point penseront ici immédiatement au fameux hadith de Boukhari et Mouslim «  On ne saurait seller les montures que vers trois mosquées, la mosquée sacrée de la Mecque, ma mosquée de Médine et celle d’al-Aqsa (Jérusalem) ». Il ne faut pas oublier que, malgré l’insécurité frappant cette région,  la Palestine gagnerait à être visitée par un flot ininterrompu de gens avec leurs cerveaux, leurs yeux et leurs oreilles. Rappelons-nous ici que la première chose dont a besoin une armée génocidaire c’est l’absence de témoin… Il y a ici une réflexion à mener.
Condamner l’amalgame Israël/Juif
Si Bernard Henri Lévi met en avant ses identités israélienne et juive pour revendiquer son implication en Lybie (ce qui lui épargne d’avoir à évoquer des intérêts plus bassement liés à l’industrie du pétrole), les gens de bonne volonté doivent éviter absolument d’adopter un discours aussi dangereux et simpliste. Protester contre la barbarie que subit le peuple palestinien au nom de valeurs ethniques ou religieuses serait tomber dans le piège béant de l’amalgame primaire. Contrairement à BHL qui semble tout mélanger (ou plutôt a le droit de le faire), la critique de la politique israélienne ne doit pas se confondre avec une offense aux juifs, comme on l’a reproché récemment dans de récentes manifestations. L’appel à la haine par des cris tels que « Mort aux juifs » est clairement anti-islamique. Le Prophète de l’islam n’avait-il pas assisté aux derniers instants de son voisin juif ?
Briser l’image médiatique d’une Israël victime mais jamais coupable
« Israël riposte ». Attaquer pour se défendre est une ruse cousue de fil blanc dont l’histoire nous fournit une galerie d’exemples aussi sinistres que variés. On ne compte pas le nombre de casus belli mensongers qui ont servi de prétextes à l’invasion de territoires (généralement civils ou sous-armés) au motif de protéger des frontières ou des groupes humains. Allons-nous remonter jusqu’à l’invasion de la Silésie en 1939 ou celle du Timor en 1975 ? … Pourquoi sommes-nous si facilement amnésiques ?
  « Israël riposte », voilà ce dont s’efforce de nous convaincre le discours médiatique ces derniers jours dans son traitement de l’actualité sur Gaza. Il s’agirait ainsi d’une offensive à laquelle Israël recourrait de manière parfaitement légitime. « A qui la faute ? », se demandera-t-on. Aux Palestiniens évidemment, Israël ne faisant que se défendre. Face à cette entreprise incessante de désinformation médiatique, notre devoir d’information s’impose doit être de tous les instants. Pour ce faire, je vous recommande chaudement les écrits de l’Observatoire des Médias ACRIMED et notamment ceux de Julien Salingue.
Multiplier les prières silencieuses et intimes
Enfin, que ceux d’entre nous qui ont la foi peuvent ultimement ajouter à leur engagement envers la justice une dimension spirituelle par la voix de la prière et de l’invocation. Sans doute ces mots sont ils plus faciles à poser pour une autorité ecclésiastique que pour l’homme du commun que je suis. Il demeure que les congrégations religieuses réunies en églises, synagogues, mosquées ou temples divers, sont également des lieux de force et de revigoration des consciences. En d’autres termes, j’ai la conviction qu’il vaut mieux approuver les initiatives de prières pour les morts (salat al-ghayb dans le cas des musulmans par exemple) que de leur préférer le silence et l’indifférence.
Penser, agir, ne jamais s’arrêter. Agir, agir, agir…. Quand ces mots nous restent à la conscience jusqu’à cadencer notre marche, nous sommes des humains. Témoigner de sa solidarité auprès des plus opprimés, musulmans ou non, il en va de notre conscience citoyenne, morale et humaine. Au-delà même d’une « solidarité communautaire », il s’agit d’une contribution humaniste au vivre-ensemble auprès de tous les opprimés de cette planète, indépendamment de leurs confessions religieuses.

Lettre ouverte aux Israéliens et aux Juifs !

Par
Le Dr Salim Nazzal, historien palestino-norvégien spécialiste du Moyen-Orient. Il a beaucoup écrit sur des questions sociales et politiques dans la région. Sa lettre ouverte a été publiée, en anglais, par Countercurrents.org, le 17 juillet 2014.
Depuis 70 ans, les juifs sionistes nous assassinent. Depuis 70 ans, les juifs sionistes, ou les juifs orthodoxes, nous déplacent, nous tuent, détruisent nos familles, assassinent nos enfants, changent les noms de nos villages, et répandent la terreur en Palestine et dans toute la région. Depuis 70 ans, vous avez fait de votre mieux, soutenus par les forces obscures œuvrant aux Etats-Unis et en Europe, pour nous tuer physiquement, culturellement, moralement et par tous les moyens.
Lettre ouverte aux Israéliens et aux Juifs !
Vous avez apporté avec vous toute la culture des formes d'oppression provenant de la centaine de pays d'où vous veniez, et les avez utilisées contre nous... dont la dernière en date est de nous transformer en torche vivante. Vous n'avez oublié aucune méthode meurtrière, pour mieux les appliquer à un peuple innocent qui ne vous avait fait aucun mal, et qui vivait en paix jusqu'à ce que vous nous imposiez votre volonté, par la force et la terreur. Pour ensuite rassembler les armes les plus sophistiquées et les plus destructrices au monde et les utiliser en Palestine.
Tout au long de ces années, vous avez prouvé que vous n'avez pas le moindre sentiment vis-à-vis des autres êtres humains. Votre brutalité est ressentie par chaque Palestinien, et elle est connue du monde entier. En fait, vous avez durci nos cœurs envers vous au maximum. Et votre brutalité a conduit à ériger des montagnes de haine envers vous.
La politique de l'humiliation et de l'assassinat, sur trois générations de Palestiniens, n'a mené nulle part.
Vous êtes plus forts militairement, mais nous continuons à résister ; vous êtes plus forts dans les médias et pouvez y dire que ce qui est blanc est noir, mais notre voix arrive à percer, et devient de plus en plus forte. Vous pratiquez toute cette terreur comme si vous deviez toujours avoir le dessus de la situation. Mais ce n'est qu'illusion, votre destin sera le même que celui de tous les pouvoirs coloniaux.
Nous vous l'avons souvent dit, vivez et laissez les autres vivre, mais vous insistez pour que ce soit vous qui viviez, et nous qui mourions. Nous vous avons montré qu'en dépit de toute votre barbarie, un compromis politique est possible, vivre ensemble égaux en droits et sans guerres.
Mais vous êtes assoiffés de pouvoir et incapables de comprendre que le pouvoir n'est pas éternel. Et tout aussi incapables de comprendre que la force ne crée pas le droit. Alors, vous devez être totalement persuadés que plus vous nous tuez, plus vous nous privez de liberté, plus vous êtes haïs et plantez les graines des prochaines résistances et guerres.
Les temps changent. La technologie des armes de destruction a de fortes chances de se retrouver entre les mains de n'importe quel petit pays, ou groupuscule, dans les trente ans à venir. Alors, comment ferez-vous face à cette génération dont vous avez transformé le cœur en une pierre envers vous. Une génération dont vous avez assassiné les amis, humilié et tué les parents et grand-parents sous leurs propres yeux. Une génération qui a grandi avec le slogan sioniste « un bon Palestinien est une Palestinien mort ». Les temps changent. Les Etats-Unis et l'Europe finiront bien par en avoir marre de vous un jour ou l'autre, et on peut déjà en voir quelques signes avant-coureurs !
Votre arrogance, votre racisme, votre étroitesse d'esprit et votre aveuglement vous ont empêché de voir une vérité toute simple : la route vers la paix doit passer par la justice. Ce qui est possible pour qui veut vivre tous en harmonie sur la terre sainte de Palestine ; mais vous bloquez toutes les possibilités.
Cette mentalité ne conduit qu'à toujours plus de guerres, de désespoir et de souffrances ; et la menace de la guerre ne cessera jamais de planer sur la Palestine et la région.
Je ne doute pas que le massacre de Gaza que vous êtes en train de perpétrer ouvrira un nouveau chapitre de guerres toujours plus destructrices en Palestine. Et si après une dizaine de guerres, vous n'avez toujours pas tiré l'enseignement que la loi du plus fort n'est pas la bonne, vous avez choisi la nature des guerres à venir.
Dans ces guerres, vous aurez face à vous une résistance plus dure menée par une génération de victimes, de sans-abris et d'orphelins que vous aurez vous-mêmes créés !
Source : Countercurrents
Traduction : CR pour ISM

La Turquie déclare trois jours de deuil à la suite du "massacre" de Palestiniens par Israël

La Turquie a déclaré lundi trois jours de deuil en hommage aux victimes palestiniennes de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, qualifiant de "massacre" l'opération militaire.
"Nous condamnons le massacre par Israël du peuple palestinien", a déclaré à la presse à Ankara le vice-Premier ministre turc Bulent Arinc alors que le bilan des Palestiniens morts dans le conflit a atteint 500. "Dans un geste de solidarité à l'égard du peuple palestinien, trois jours de deuil ont été déclarés à compter de demain matin" (mardi).

Sept nouveaux soldats israéliens tués dans la bande de Gaza (armée)

Sept soldats israéliens ont été tués à Gaza lundi, portant à 25 le nombre de militaires tués depuis le début de l'offensive contre l'enclave palestinienne, a annoncé l'armée.
"Durant ces dernières 24 heures, sept soldats et officiers de Tsahal (l'acronyme de l'armée israélienne en hébreu, NDLR) ont été tués lors de combats dans la bande de Gaza", a indiqué l'armée dans un communiqué.

Gaza : la réponse d'Israël au Hamas doit être proportionnée, selon Madrid

Le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Garcia-Margallo a appelé lundi à un cessez-le feu immédiat dans la bande de Gaza, exigeant qu'Israël respecte "le principe de proportionnalité" dans sa réponse au Hamas, face aux plus de 500 Palestiniens tués dans l'offensive israélienne en cours.
"Nous avons parlé de ce qui se passe à Gaza qui fait frémir tous les hommes et toutes les femmes de ce monde", a affirmé M. Margallo dans un conférence de presse commune avec le président de l'Assemblée générale de l'ONU John Ashe à l'issue de leur rencontre.
"Tout en reconnaissant le droit d'Israël à protéger ses citoyens, je rappelle que ce droit doit s'exercer suivant le principe de proportionnalité et en respectant toujours les normes et les règles du droit humanitaire international", a souligné le ministre.
"Le cessez-le-feu doit être immédiat. Et l'Espagne rappelle que ce n'est pas un événement inédit, que ce sont des événements qui se répètent depuis 1948", date de la création de l'Etat d'Israël, a affirmé M. Margallo.
"L'unique solution à ce problème de fond, c'est une négociation entre les deux parties qui garantisse, j'insiste, le droit d'Israël à exister, avec une marge de sécurité, et le droit de la Palestine à bâtir un Etat viable économiquement, autosuffisant et prospère", a-t-il poursuivi.
Le ministre a ajouté qu'il se rendrait en Tunisie et en Egypte après le Conseil européen des Affaires étrangères de Bruxelles de mardi, "pour tenter de régler la situation à Gaza qui constitue une authentique tragédie humaine".
Le conflit entre Israël et le Hamas ne montrait aucun signe de répit lundi, au 14e jour d'une offensive israélienne contre Gaza qui a coûté la vie à 514 Palestiniens malgré les appels, notamment de l'ONU, à un cessez-le-feu.
Côté israélien, 18 soldats ont été tués depuis le 17 juillet et deux civils touchés par des tirs de roquettes sur le sud du territoire israélien.

Hollande : tout faire "pour mettre un terme immédiat à la souffrance des populations à Gaza"

Le président français François Hollande a déclaré lundi que "tout doit être fait pour mettre un terme immédiat à la souffrance des populations cien qui contrôle Gaza.
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabviles à Gaza", à l'issue d'un entretien téléphonique avec le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, selon un communiqué de l'Elysée.
Au cours de cet entretien portant sur la situation à Gaza et en Israël, M. Ban Ki- Moon a fait part au président français "en détail des efforts qu'il déploie actuellement au Proche-Orient avec l'ensemble des partenaires et des protagonistes en cause pour parvenir le plus rapidement possible à un cessez-le-feu, puis à un règlement de la crise", indique ce communiqué.
Le président de la République "lui a apporté tout son soutien dans cette démarche", précise le communiqué.
Ban Ki-moon est arrivé lundi en Egypte, dans le cadre d'une tournée au Moyen-Orient visant à mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas palestiniius, qui a fait en fin de semaine dernière une tournée en Egypte, en Jordanie et en Israël, s'est dit samedi "profondément alarmé" par l'absence de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Obama : Kerry va pousser pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza

Le secrétaire d'Etat John Kerry, actuellement en route pour Le Caire, va pousser pour obtenir un cessez-le-feu immédiat à Gaza et en Israël, a déclaré le président américain Barack Obama lundi.
"Notre priorité et la priorité de la communauté internationale est d'obtenir un cessez-le-feu pour mettre fin aux combats et préserver la vie de civils innocents, tant à Gaza qu'en Israël", a souligné M. Obama lors d'une courte allocution à la Maison Blanche.
"La tâche ne va pas être simple, il y a beaucoup de passions, ainsi que d'importantes difficultés stratégiques, mais j'ai malgré tout demandé à John Kerry de faire tout son possible pour faire cesser les hostilités", a encore dit le président américain, notant qu'Israël avait déjà "infligé des dommages significatifs aux infrastructures terroristes du Hamas à Gaza".
Au moins 530 Palestiniens ont été tués et plus de 3.000 blessés, essentiellement des civils, en 14 jours d'offensive israélienne sur la bande de Gaza, selon les services d'urgence palestiniens.
Côté israélien, 18 soldats ont été tués depuis le début de l'offensive.

Ban Ki-moon arrive en Egypte pour évoquer la situation à Gaza (responsables)

Le patron de l'ONU Ban Ki-moon est arrivé lundi en Egypte pour évoquer la situation dans la bande de Gaza où plus de 500 Palestiniens ont péri en deux semaines d'offensive israélienne, selon des responsables de l'aéroport du Caire.
Dans le cadre d'une tournée au Moyen-Orient visant à mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas palestinien qui contrôle Gaza, le secrétaire général des Nations unies doit rencontrer le chef de la diplomatie égyptienne Sameh Choukri, tandis que le secrétaire d'Etat américain John Kerry est attendu plus tard lundi dans la capitale égyptienne.

Al-Qassam enlève un soldat, en tue d’autres et attaque des passages frontaliers

Les brigades Ezzedine el-Qassam, branche armée du Hamas ont annoncé avoir enlevé le soldat israélien Shaoul Aron (portant le numéro 6092065) lors de la dernière opération menée à l’Est du quartier Touffah (Est de Gaza).
Pour sa part Israël nie toujours l'emprisonnement de son soldat.
Selon l'ambassadeur israélien à l'ONU Ron Prosor s’exprimant dimanche, « il n'y pas de soldat israélien enlevé, ces rumeurs sont fausses ».
Pourtant, le site palestinien pour l’information a publié dimanche soir des photos du soldat enlevé.
 
18 soldats tués
Au cours de cette opération, 14 soldats sionistes ont péri et plus de 50 ont été blessés, dont un commandant de l’unité Golani. indique le Hamas. 
Malgré le blackout imposé par les autorités sionistes, l'armée israélienne a reconnu que 18 de ses militaires sont morts depuis le début de cette offensive, le bilan le plus lourd pour les forces israéliennes depuis 2006.
Opération d’infiltration d’al-Qassam
Ce lundi à l’aube, les brigades al-Qassam ont réalisé une opération commando en s'infiltrant derrière les lignes de l’armée israélienne. Les médias israéliens ont reconnu que 26 soldats ont été blessés dont quatre dans un état grave.
Dans un communiqué,  les brigades al-Qassam ont dit que l’infiltration a eu lieu derrière les lignes de l’ennemi à l’Est du passage frontalier de Beit Hanoun au nord de Gaza et que des affrontements sont toujours en cours entre le groupe de résistance et les soldats sionistes.
Selon la chaine de télévision palestinienne al-Aqsa, quatre soldats israéliens ont péri et une jeep militaire a été détruite.
Par ailleurs, la chaine al-Aqsa a rapporté que les brigades al-Qassam ont attaqué aux charges explosives une force spéciale israélienne, faisant état d’affrontements.
Pour sa part, la dixième chaine de télévision israélienne a assuré que deux groupes armés ont pris d’assaut le passage de Nir Am et d’Erez, faisant état d’importantes pertes dans les rangs de l’armée israélienne. 
La radio militaire israélienne a indiqué que 15 soldats ont été transportés aux hôpitaux vers minuit, dont deux dans un état grave. 
Un soldat touché, en image 
Par ailleurs le Hamas a posté une vidéo dans laquelle un de ses franc-tireurs a touché d'une balle un sodat israélien à Beit Hanoune, selon le site d'infos libanais al-Hadath News
502 martyrs palestiniens
Le pilonnage israélien de la Bande de Gaza se poursuivait ce lundi matin. Plus de 30 Palestiniens sont tombés en martyre dans une série de raids israéliens survenus dans plusieurs régions de Gaza. 
Ce qui élève le bilan des martyrs à 502 personnes et celuis des blessés à plus de 3130 . 
Et les massacres continuent
L'évènement le plus tragique a été le double massacre perpétré  dans un bombardement israélien de la maison de la famille Siyam, dans le nord de Rafah (au sud de Gaza) et d'Abou Jameh, à Khan Younès.
Dans le premier , les sources médicales ont fait état de 10 morts parmi les civils, la majorité  étant des enfants. 20 autres ont été blessés.
Dans le second, selon le porte-parole du ministère palestinien de la santé, ce sont les cadavres de 16 membres de plus de la famille Jameh qui  ont été retrouvés dans les décombres de leur maison bombardée dimanche à Khan Younès au sud de la Bande de Gaza. « 25 membres de la famille Abou Jameh ont péri dimanche dans ce raid », a-t-il indiqué.
De plus, un Palestinien a trouvé la mort et un autre a été blessé dans un raid sioniste contre une moto dans le camp Nousseirat au centre de la Bande de Gaza.
Par ailleurs, un Palestinien est mort et deux autres blessés dans un raid ce lundi matin contre la ville de Rafah (sud). Alors que deux autres martyrs ont été enregistrés dans un pilonnage sioniste lundi à l’aube contre la région de Meghraqa (au sud de Gaza). Des dizaines de personnes fuyaient également une localité au nord de Gaza, Beit Hanoun.
Depuis le début del'offensive israélienne, selon le ministre de l'Autorité palestinienne Moufid Hassayné, quelque 1.100 unités résidentielles ont été détruites totalement, et 18.300 partiellement.
Dans 60 écoles désormais surpeuplées de l'ONU où 83.000 déplacés ont trouvé refuge, la place venait à manquer, femmes et enfants ne pouvant s'installer qu'à même le sol des couloirs.
Plus tôt, des localités situées à proximité avaient été mises en alerte, selon la radio militaire, et les habitants appelés à ne pas sortir.   
«Inquiétude » internationale !
Sur le front diplomatique, les 15 pays du Conseil de sécurité ont demandé un "retour à l'accord de cessez-le-feu de novembre 2012" et appelé au "respect des lois humanitaires internationales, notamment sur la protection des civils".
Le président américain Barack Obama, s'inquiétant du "nombre croissant de morts" à Gaza, a annoncé que son chef de la diplomatie John Kerry se rendrait au Caire lundi.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, en tournée au Proche-Orient, a lui martelé depuis le Qatar que l'armée devait "faire beaucoup plus" pour épargner les civils.
Il a aussi dénoncé "l'action atroce" à Chajaya, banlieue à l'est de la ville de Gaza, où plus de 70 Palestiniens sont morts dimanche.
Ban doit se rendre lundi au Koweït, puis au Caire, à Jérusalem, Ramallah et Amman.
Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui s'est entretenu avec Ban Ki-moon, a qualifié le bombardement de Chajaya de "crime contre l'humanité" dont les auteurs doivent être "poursuivis et punis".
Médecins sans frontières : cesser de bombarder des civils
L'ONG Médecins sans frontières (MSF) appelle Israël à "cesser de bombarder les civils pris au piège dans la bande de Gaza et à respecter le personnel médical comme les structures de santé".
"Depuis le début de l'offensive +Bordure protectrice+, la majorité des morts à Gaza sont des civils (...) A l'hôpital Al-Shifa où travaille MSF, la plupart des blessés qui arrivent en salle d'urgence sont des femmes et des enfants", a indiqué MSF dans un communiqué à l'AFP.
"En salle de réanimation des urgences, la moitié des cas sont morts dans les minutes qui ont suivi leur arrivée à l'hôpital, l'autre moitié avait besoin de chirurgie d'urgence et au moins la moitié d'entre eux sont des enfants", selon le témoignage à Gaza de la coordinatrice des activités médicales de MSF, Audrey Landmann.
Depuis le début de l'offensive terrestre lancée jeudi, "le nombre de victimes augmente de manière exponentielle", a observé l'ONG française. "Alors que le discours officiel soutient que l'offensive terrestre a pour but de détruire les tunnels, ce que l'on voit sur le terrain, c'est que les bombardements sont indiscriminés et que ceux qui en meurent sont des civils", affirme le coordinateur du projet de MSF à Gaza, Nicolas Palarus.   
Plus de 100 Palestiniens ont été tués à Gaza pour la seule journée de dimanche, la plupart dans une violente offensive contre Chajaya.
Le bilan des Palestiniens tués depuis le début de la campagne militaire israélienne, le 8 juillet, se chiffrait lundi matin à 469.
source: almanar, alalam, AFP
http://www.almanar.com.lb

Gaza: Kerry laisse filtrer son irritation vis-à-vis d’"Israël" à son insu

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a laissé paraitre son irritation vis-à-vis d' « Israël », devant un micro resté branché à son insu, dimanche, entre des interviews télévisées.
Les propos de M. Kerry, qui évoquait les soldats israéliens tués à Gaza, s'adressant à un responsable du Département d'Etat Jonathan Finer, ont été entendus juste avant qu'il n'apparaisse dans l'émission "Fox News Sunday".
"J'espère que qu'ils ne vont pas considérer cet événement comme une invitation à en faire plus !", a-t-il dit. "Il serait mieux qu'ils le prennent comme un avertissement".
Le secrétaire d'Etat s'est ensuite exclamé: "Quelle opération ciblée, en effet, quelle opération ciblée !", visiblement irrité par le bilan des morts civils dans l'opération israélienne.
Plus de 500 Palestiniens, en majorité des civils, ont été tués, depuis le début de l'offensive israélienne le 8 juillet, dans la Bande de Gaza.
"Il faut qu'on y aille", entend-t-on dire Kerry sur l'enregistrement de dimanche. "Je crois, Jon, que nous devrions y aller ce soir. C'est de la folie de rester ici à ne rien faire. Allons-y.".
A l'animateur de Fox, Chris Wallace, qui lui demandait de s'expliquer sur ses propos, Kerry a réitéré le droit d' « Israël » à l'auto-défense.

5 soldats sionistes tués dans deux opérations d'el-Qassam aux frontières de Gaza

L'ennemi occupant sioniste a officiellement reconnu, le lundi matin 21/7, de la mort de 5 de ses soldats dans deux opérations séparées effectuées par les Brigades d'el-Qassam, l'aile armée du mouvement du Hamas, y compris un débarquement derrière les lignes de l'ennemi.
Ces reconnaissances publies par le journal hébreu "Maariv" viennent au 15ème jour de la bataille.
Ce matin, les Brigades d'el-Qassam ont enregistré une nouvelle opération qualificative, où elles ont effectué un débarquement derrière les lignes de l'ennemi, en réponse au massacre de Shojae'ya.
Elles ont déclaré dans un communiqué initial que les affrontements se poursuivent et que leurs résistants ont pu détruire une jeep militaire sioniste.
Cette opération vient après l'embuscade parfait effectuée par les Brigades d'el-Qassam, hier dimanche, à l'est du quartier de Tofah à l'est de la ville de Gaza, durant laquelle elles ont capturé le soldat sioniste Shaul Aron et tué 14 soldats, y compris des officiers, alors que plus de 50 autres ont été blessés.